errobi berri n°3 juillet 2011 - zoom sur nos déchets

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Compétence collecte des déchets assurée sur 9 communes Cambo-les-Bains - Espelette - Halsou - Itxassou - Jatxou Larressore - Louhossoa - Souraïde - Ustaritz Zoom sur nos déchets herri elkargoa communauté de communes Gure hondakinak hurbilagotik n°3 - juillet 2011 VINCENT BRU : « UN EFFORT À POURSUIVRE SUR LE TRI » « BEREIZTEARI BURUZKO INDARRA SEGITU BEHAR DUGU » Vous présidez la commission environnement de la Communauté de communes Errobi. Quel est le rôle de cette entité ? Etant Vice-président du syndicat de trai- tement des déchets Bil ta Garbi, j'ai choisi dans cette logique de présider la commission environnement de la Com- munauté des communes. Elle a pour rôle la prise en charge et le suivi de sujets qui sont liés à la protection de l'environne- ment. Il s'agit d'une compétence facul- tative de l’intercommunalité, mais qui en termes de personnel et de budget repré- sente actuellement la part la plus impor- tante : 25% du budget est consacré au service environnement, soit 3 millions d'euros. La protection de l’environnement passe aussi par une bonne gestion des déchets… En effet, une bonne gestion des déchets est très importante et passe par un ser- vice de qualité rendu aux usagers. Depuis que la Communauté de communes a pris le relais du SIVOM, de nombreux chan- gements ont été réalisés dont la création des 3 déchetteries également réparties sur le territoire afin de bénéficier d'un maillage optimal, assurant ainsi une réelle proximité du service. Pour gagner en efficacité, des actions de sensibilisa- tion au tri et à la réduction des déchets auprès des différents publics sont aussi nécessaires. Avez-vous fixé des objectifs en matière de collecte et de tri des déchets ? L'objectif fixé par le Grenelle de l'envi- ronnement, repris au niveau du territoire de Bil ta Garbi, est de réduire, en 5 ans (2009-2014), de 7% les déchets ména- gers et assimilés (ordures ménagères et assimilées + collecte sélective) Il est important de préciser que depuis le lancement de la collecte sélective en mai 2002 la quantité d’ordures ménagères résiduelles (déchets enfouis) a diminué de 11%. En terme de tri, nos résultats évo- luent et s'améliorent. Sur le territoire Er- robi, plus de 21% des déchets produits ont été triés. L'objectif est d'atteindre, à l'horizon 2015, un détournement de 25 % de tonnage par le tri des emballages et journaux-magazines. Nos résultats sont donc très positifs par rapport aux objectifs attendus mais beaucoup reste à faire, notamment par des actions de pré- vention visant à réduire à la source la production de nos déchets. La promotion du compostage des déchets organiques en est un exemple fort. Lancée en 2006, cette opération a permis d'atteindre un taux de 26% d’habitat individuel équipé en 2010, soit 1200 composteurs qui ont été fournis aux riverains désireux de va- loriser eux-mêmes leurs déchets de cui- sine et de jardin ! Un quai de transfert vient d’être créé sur le site de l’ancienne déchetterie artisanale de Cambo-les-Bains. Qu’est-ce que c’est ? C'est un lieu de stockage intermédiaire des ordures ménagères, avant leur trans- fert vers le centre d'enfouissement. Jusque-là, les camions de collecte d'or- dures ménagères devaient se déplacer à Saint Pée sur Nivelle ou à Bayonne. Ce quai de transfert permet désormais d'évi- ter tous ces trajets, puisque les camions déchargent les déchets dans des bennes situées à Cambo. Bil ta Garbi se charge ensuite de transférer les bennes pleines vers les centres de traitement. C'est un projet dans lequel je me suis personnel- lement investi pour obtenir l'aval de Bil Ta Garbi. Je suis très fier de son aboutis- sement. Quel est l’intérêt de cette opération ? Ce dispositif nous permet de minimiser les trajets de camions, ce qui représente une réelle protection de l'environnement grâce à la baisse de pollution due aux trajets. En outre, sa situation géogra- phique nous permet de diminuer l'usure des camions et d'optimiser le temps de travail des agents. Ces derniers auront plus de temps pour effectuer d'autres tâches. Cet investissement va donc de pair avec une optimisation du service. Vous menez aussi des actions de sensibilisation auprès de différents publics… Oui. Ce volet est primordial. Nous effec- tuons des actions de sensibilisation au tri et à la réduction des déchets auprès du public scolaire, des habitants et des va- canciers. En 2011, une opération spé- ciale est faite auprès des loueurs saisonniers, des campings, des résidences de tourisme. Nous mettons l’accent sur la prévention, avec la mise en place au mois de juin de composteurs sur deux nouveaux campings et sur deux rési- dences de tourisme. Un nouveau service a été mis en place auprès des professionnels… Qu’en est-il ? Depuis juillet 2010, date à laquelle nous avons fermé la déchetterie artisanale, les professionnels ont accès aux 3 déchette- ries. Le maillage des trois déchetteries permet de proposer un service de proxi- mité aux professionnels pour l’évacuation de leurs déchets. Environ 200 profession- nels sont clients des déchetteries, ce qui représente près de 20 apports par se- maine. Quelles sont les relations avec le syndicat Bil ta Garbi ? Très positives Le quai de transfert en est un bon exemple. L'adoption du barême E d'éco-emballages par Bil ta Garbi en est un autre. Ce dispositif a permis la mise à disposition sur notre territoire d'une am- bassadrice du tri à temps plein. Ce poste était auparavant rémunéré par la Com- munauté de communes. Une réorganisa- tion du service a pu ainsi être engagée, et un nouveau coordonnateur du service collecte, en charge de l'encadrement, a été nommé. Tout ceci sans charge finan- cière supplémentaire. Encourager citoyens et entreprises à produire moins de déchets, tout en créant des équipements adaptés, tel est le dessein de l’action menée sur le terrain. Reste-t-il encore beaucoup de chemin à parcourir ? L'optimisation du service collecte est prévue autour d’axes divers : modifica- tion des secteurs, fréquences de collecte des ordures ménagères, modification des consignes de tri, mais aussi le projet de déplacement de la déchetterie d’Ustaritz. L'éducation des citoyens à la probléma- tique liée à la réduction des déchets va aussi être accentuée. Il s'agit d'une ac- tion à renouveler sans cesse pour permet- tre de transmettre un environnement moins pollué. Toutes ces actions que la collectivité met en place, de par la vo- lonté des élus et de par la nécessité d'améliorer notre environnement, deman- dent également une réelle coopération des citoyens : respect des consignes de tri, respect des équipements mis à disposition.

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Journal de la communauté de communes d'Errobi de Juillet 2011 - Zoom sur nos déchets

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Page 1: Errobi Berri n°3 Juillet 2011 - Zoom sur nos déchets

Compétence collecte des déchets assurée sur 9 communesCambo-les-Bains - Espelette - Halsou - Itxassou - JatxouLarressore - Louhossoa - Souraïde - Ustaritz

Zoom sur nos déchets

herri elkargoacommunauté de communes

Gure hondakinak hurbilagotik

n°3 - juillet 2011

VINCENT BRU : « UN EFFORT À POURSUIVRE SUR LE TRI »

« BEREIZTEARI BURUZKO INDARRA SEGITU BEHAR DUGU »

Vous présidez la commissionenvironnement de laCommunauté de communesErrobi. Quel est le rôle de cetteentité ?Etant Vice-président du syndicat de trai-tement des déchets Bil ta Garbi, j'aichoisi dans cette logique de présider lacommission environnement de la Com-munauté des communes. Elle a pour rôlela prise en charge et le suivi de sujets quisont liés à la protection de l'environne-ment. Il s'agit d'une compétence facul-tative de l’intercommunalité, mais qui entermes de personnel et de budget repré-sente actuellement la part la plus impor-tante : 25% du budget est consacré auservice environnement, soit 3 millionsd'euros.

La protection de l’environnementpasse aussi par une bonnegestion des déchets…En effet, une bonne gestion des déchetsest très importante et passe par un ser-vice de qualité rendu aux usagers. Depuisque la Communauté de communes a prisle relais du SIVOM, de nombreux chan-gements ont été réalisés dont la créationdes 3 déchetteries également répartiessur le territoire afin de bénéficier d'unmaillage optimal, assurant ainsi uneréelle proximité du service. Pour gagneren efficacité, des actions de sensibilisa-

tion au tri et à la réduction des déchetsauprès des différents publics sont aussinécessaires.

Avez-vous fixé des objectifs enmatière de collecte et de tri desdéchets ?L'objectif fixé par le Grenelle de l'envi-ronnement, repris au niveau du territoirede Bil ta Garbi, est de réduire, en 5 ans(2009-2014), de 7% les déchets ména-gers et assimilés (ordures ménagères etassimilées + collecte sélective)Il est important de préciser que depuis lelancement de la collecte sélective en mai2002 la quantité d’ordures ménagèresrésiduelles (déchets enfouis) a diminué de11%. En terme de tri, nos résultats évo-luent et s'améliorent. Sur le territoire Er-robi, plus de 21% des déchets produitsont été triés. L'objectif est d'atteindre, àl'horizon 2015, un détournement de 25% de tonnage par le tri des emballageset journaux-magazines. Nos résultatssont donc très positifs par rapport auxobjectifs attendus mais beaucoup reste àfaire, notamment par des actions de pré-vention visant à réduire à la source laproduction de nos déchets. La promotiondu compostage des déchets organiques enest un exemple fort. Lancée en 2006,cette opération a permis d'atteindre untaux de 26% d’habitat individuel équipéen 2010, soit 1200 composteurs qui ontété fournis aux riverains désireux de va-loriser eux-mêmes leurs déchets de cui-sine et de jardin !

Un quai de transfert vientd’être créé sur le sitede l’ancienne déchetterieartisanale de Cambo-les-Bains.Qu’est-ce que c’est ?C'est un lieu de stockage intermédiairedes ordures ménagères, avant leur trans-fert vers le centre d'enfouissement.Jusque-là, les camions de collecte d'or-dures ménagères devaient se déplacer àSaint Pée sur Nivelle ou à Bayonne. Ce

quai de transfert permet désormais d'évi-ter tous ces trajets, puisque les camionsdéchargent les déchets dans des bennessituées à Cambo. Bil ta Garbi se chargeensuite de transférer les bennes pleinesvers les centres de traitement. C'est unprojet dans lequel je me suis personnel-lement investi pour obtenir l'aval de BilTa Garbi. Je suis très fier de son aboutis-sement.

Quel est l’intérêtde cette opération ?Ce dispositif nous permet de minimiserles trajets de camions, ce qui représenteune réelle protection de l'environnementgrâce à la baisse de pollution due auxtrajets. En outre, sa situation géogra-phique nous permet de diminuer l'usuredes camions et d'optimiser le temps detravail des agents. Ces derniers aurontplus de temps pour effectuer d'autrestâches. Cet investissement va donc depair avec une optimisation du service.

Vous menez aussi des actionsde sensibilisation auprèsde différents publics…Oui. Ce volet est primordial. Nous effec-tuons des actions de sensibilisation au triet à la réduction des déchets auprès dupublic scolaire, des habitants et des va-canciers. En 2011, une opération spé-ciale est faite auprès des loueurssaisonniers, des campings, des résidencesde tourisme. Nous mettons l’accent surla prévention, avec la mise en place aumois de juin de composteurs sur deuxnouveaux campings et sur deux rési-dences de tourisme.

Un nouveau service a étémis en place auprès desprofessionnels… Qu’en est-il ?Depuis juillet 2010, date à laquelle nousavons fermé la déchetterie artisanale, lesprofessionnels ont accès aux 3 déchette-ries. Le maillage des trois déchetteriespermet de proposer un service de proxi-mité aux professionnels pour l’évacuation

de leurs déchets. Environ 200 profession-nels sont clients des déchetteries, ce quireprésente près de 20 apports par se-maine.

Quelles sont les relations avecle syndicat Bil ta Garbi ?Très positives Le quai de transfert en estun bon exemple. L'adoption du barême Ed'éco-emballages par Bil ta Garbi en estun autre. Ce dispositif a permis la mise àdisposition sur notre territoire d'une am-bassadrice du tri à temps plein. Ce posteétait auparavant rémunéré par la Com-munauté de communes. Une réorganisa-tion du service a pu ainsi être engagée, etun nouveau coordonnateur du servicecollecte, en charge de l'encadrement, aété nommé. Tout ceci sans charge finan-cière supplémentaire.

Encourager citoyenset entreprises à produire moinsde déchets, tout en créant deséquipements adaptés, tel estle dessein de l’action menée surle terrain. Reste-t-il encorebeaucoup de chemin à parcourir ?L'optimisation du service collecte estprévue autour d’axes divers : modifica-tion des secteurs, fréquences de collectedes ordures ménagères, modification desconsignes de tri, mais aussi le projet dedéplacement de la déchetterie d’Ustaritz.L'éducation des citoyens à la probléma-tique liée à la réduction des déchets vaaussi être accentuée. Il s'agit d'une ac-tion à renouveler sans cesse pour permet-tre de transmettre un environnementmoins pollué. Toutes ces actions que lacollectivité met en place, de par la vo-lonté des élus et de par la nécessitéd'améliorer notre environnement, deman-dent également une réelle coopérationdes citoyens : respect des consignesde tri, respect des équipements mis àdisposition.

Page 2: Errobi Berri n°3 Juillet 2011 - Zoom sur nos déchets

QUE DEVIENNENT NOS DÉCHETS TRIÉS ? - GURE HONDAKIN BEREIZIAK ZER BILAKATZEN DIRA ?

Les déchets qui ne sont pas recyclés sont acheminés vers un Centred’Enfouissement Technique. Quotidiennement plusieurs tonnes de déchets sont enfouis.Pour notre Communauté de Communes Errobi, l’essentiel de nos orduresménagères est enfoui à Saint Pée sur Nivelle (site Zaluaga bi Bizi Garbia).Ce site est contrôlé, les jus de dégradation de déchets,appelés « lixiviats »sont traités et le gaz généré sert à produire de l’énergie.

En 2010, ce sont en moyenne 280 kg d’ordures ména-gères par personne sur le territoire d’ Errobi, qui ont étéenfouis

� Déchets issus de la collecte sélective

� Ordures ménagères résiduelles

Le verre sera broyé enmorceaux, appelés calcins,puis fondu à 1500° pourrenaître sous la forme denouvelles bouteilles.

Les bouteilles en plas-tique seront broyées enpaillettes, et serviront dematière secondaire dansla fabrication de nou-veaux objets.

Le métal sera aussi fondu àplus de 1600° et servira dansla fabrication d’outils, vélos,trottinettes, meubles…

Le papier sera traité et sera uti-lisé dans la fabrication de toustypes de supports en papier :feuilles, papiers journaux, pa-piers industriels…

Le carton sera traité et serviradans la fabrication de nou-veaux cartons, papiers ca-deaux, papier essuie-tout...

1 tonne de cartons recyclée permet d’économiser 2,5 tonnes de bois1 tonne de papier recyclée permet d’économiser 1,4 tonnes de bois soit 17 arbres !1 tonne d’acier recyclée permet d’économiser 1 tonne de minerai de fer

les déchets qui ne sont pasdes emballages, sont ache-minés vers un Centre d’En-fouissement Technique : ils’agit des erreurs de tri.

Le triLa collecteLes déchets

La collecteLes déchets

Usines de recyclage

• 42,5 kg de verre• 23 kg de papiers• 14,6 kg d’emballages

Au sein de la Communauté de Communes Errobi,chaque habitant a trié en 2010 :

Le saviez-

vous ?

Objectifs 2012(Grenelle Environnement)

40 kg31 kg23 kg

Page 3: Errobi Berri n°3 Juillet 2011 - Zoom sur nos déchets

QUE DEVIENNENT NOS DÉCHETS TRIÉS ? - GURE HONDAKIN BEREIZIAK ZER BILAKATZEN DIRA ?

Trier ses déchets c’est bien pour l’environnement et l’économie (créa-tion d’emplois), mais ce qu’il faut avant tout c’est avoir le BON geste tri.

Le bon geste tri :Les emballages ménagers à mettre dans le bac « emballages » sont : • En plastique uniquement les bouteilles et flacons, • les emballages métalliques : boîtes de conserves, canettes, aérosols, couver-cles en métal• les briques alimentaires et cartonnettes : paquets de céréales, de biscuits,briques de lait...

Le saviez vous ?Les pots de yaourts, barquettes en plastique sont fabriqués avec un autre typede plastique que l’on ne sait pas recycler pour le moment. Pour le plastique, s’ila une forme de bouteille il se recycle, et si non il faut le mettre dans le sac noir.

Une erreur de tri c’est quoi ?C’est tout type de déchets qui n’a pas sa placedans le conteneur jaune.En 2010, sur le territoire d’Errobi, le refus de trireprésente 21% de la part des déchets collectésdans les bacs jaunes, et est essentiellementconstitué de plastiques divers : pots de yaourts,barquettes, films plastiques, polystyrène, les bou-teilles en plastique pleines. Après la collecte des conteneurs jaunes, la pre-mière étape est la séparation des matériaux quia lieu dans un centre de tri.C’est alors que les erreurs de tri sont enlevées,mécaniquement et essentiellement manuellement.

Comment évalue-t-on le taux de refus ?

Chaque mois une caractérisation est réalisée au centre de tri : un échantillon desemballages collectés sur la communauté de communes est trié sur place par lesambassadeurs du tri. Chaque matériau est séparé : briques, cartonnettes, aluminium, acier, bouteillesen plastique transparent / foncé / opaque.

� ZOOM sur les erreurs de tri

Chaque matériau est pesé, tout comme les erreurs de tri. Lors de la caractérisation du mois de mai, ce sont38% de déchets qui étaient mal triés ! Une 15aine de chaussures, en très bon état, un sac de montagne, desbouteilles en verre mais aussi des os d’animaux ont été mis dans le bac emballages ménagers !

Les erreurs de tri coûtent cher ! 4 fois plus cher que si elles avaient été mises directement en ordures ménagères1/ Elles sont collectées,2/ transportées au centre de tri,3/ retirées des emballages,4/ un autre camion vient les chercher pour les acheminer vers le centre d’enfouissement,

À savoir : une paire de chaussures mise dans le tri sélectif terminera en centre d’enfouissement, personne n’a ni letemps ni les moyens de les récupérer. 8 bornes de récupération de vêtements et chaussures sont à votre dispositionsur le territoire de la Communauté des Communes Errobi. Ustaritz : centre commercial Super U, déchetterieintercommunale, quartier Arrauntz (Vival) - Itxassou : au point tri d’Errobiko Errebidea - Cambo : proche de l’ikastolaallée des Marroniers, Blanchisserie allée Edmond Rostand - Espelette : secours catholique - Souraide : déchetterieintercommunale.

Aidez-nous à améliorer les résultats !Si vous avez un doute sur un emballage, référez-vous aux consignes de tri présentes dans les points d’apport volontaire,ou mettez-le dans votre sac d’ordures ménagères. Si vous avez des questions, une ambassadrice du tri vous conseilleraau 06 80 24 98 45 / 05 59 93 50 77.

PortraitLydia Darden

Depuis quelques semaines, Lydia Dardenest la nouvelle ambassadrice du tri. Sala-riée du syndicat Bil Ta Garbi (en charge dela gestion des déchets sur le Pays basque),les compétences de Lydia sont mises à dis-position de la Communauté de communesErrobi. « Ma mission est de communiquerpour améliorer les résultats en matière detri. Ça passe par du porte à porte » résumeLydia. Originaire d’Ustaritz, Lydia menaitdéjà une mission similaire sur l’aggloméra-tion du BAB. « Les domaines sur lesquelsje pourrai intervenir seront sans aucundoute plus vastes ici ».Après quelques visites, Lydia a déjà notéque les citoyens de l’intercommunalité Er-robi font preuve d’un réel intérêt aux mes-sages qu’elle porte. « Si, les contenantssont différents que dans l’agglomération duBAB, puisque nous avons ici des pointsd’apports volontaires, je m’aperçois que lesgens manquent d’informations mais aussiqu’ils sont très friands des outils que je dis-tribue, du type stop-pub. En outre, je penseque le compostage a un bel avenir sur ceterritoire ». Chacun des lecteurs de ce jour-nal sera donc amené à croiser la route deLydia ; gageons que vous saurez lui réserverun accueil à la hauteur de son enthousiasme !

Lydia,bereizketarenenbaxadoreaZonbeit aste badu, Lydia Darden bereizketa-ren enbaxadore berria dugula. Bil Ta Garbi sindikatuko langilea (EuskalHerriko hondakinen kudeaketaz arduratzendena), Lydiaren gaitasunak Errobi Herri El-kargoaren zerbitzuko dira orain. “Nere mi-sioa, bereizketaren arloko xehetasunenjakinaraztea da, beharrez etxez-etxe pasa-tuz, bereiztearen emaitzen hobetzeko gisan“dio Lydia-k.Sortzez Uztariztarra den Lydia-k, misio ber-dintsu bat eraman zuen BAM hirigunean.“arlo gehiagotan lotu beharko dut hainsegur, hemen gaindi”.

?

Page 4: Errobi Berri n°3 Juillet 2011 - Zoom sur nos déchets

Au cours de l’année 2010/2011,les élèves de cycle 3 de l’écoleSacré Cœur de Souraïde ontréalisé un important projet surle tri des déchets avec le

soutien de la Communauté deCommunes Errobi.

Elodie Barennes, l’ambassadricedu tri, est intervenue àplusieurs reprises au sein decette école. Elle a égalementfait visiter la déchetterie deSouraïde à ces élèves, pourqu’ils puissent réaliser un filmsur le tri des déchets, film «berex deitzagun hondakinak »qui a été diffusé sur TVPI.

L’enjeu d’un tel projet était detaille : sensibiliser les élèves, etdonc leurs familles à laproblématique des déchets,travailler l’outil vidéo ainsi quel’expression orale et écrite enlangue basque.

La communauté de communespourra diffuser le reportage

vidéo (propriété de l’école deSouraïde) pour ses missions decommunication. « Cet outilpertinent permettra decommuniquer sur le tri et laréduction des déchets,notamment lors des animationsscolaires proposées par laCommunauté de communes,dans le sens où le reportage esttourné localement et montredonc les équipements(conteneurs, composteur) etsites (déchetterie, centred’enfouissement) concernantréellement notre territoire »souligne Elodie Barennes.

Félicitations aux enfantspour le travail accompli.Un film à retrouver sur kanaldude vidéo :www.kanaldude.tv

INFOS - BERRIAK

PRATIQUE

Nouvelle adressepour les composteurs

Pour le retrait de vos composteurs, vous devezdésormais vous rendre au centre techniqueintercommunal situé dans la zone ArtisanaleErrobi à Itxassou. Tél. : 05 59 93 50 77

La Communauté de communes connaissant unfort attrait touristique, il apparait plusqu’important de réaliser un travail desensibilisation des visiteurs au tri des déchets etaux gestes éco citoyens. En 2011 diversesactions sont mises en place dans le but dedétourner un maximum de déchets del’enfouissement par la mise en place du tri etcompostage des déchets. Un courrier,accompagné d’une affiche sur les consignes detri à afficher dans les locations a été adressé à258 propriétaires de meublés, aux agencesimmobilières et aux 10 résidences de locationsaisonnière. Des documents disponibles aussidans les 2 offices de tourisme et à l’accueil desrésidences locatives.

Même en vacances,le geste tri doit se poursuivre !

Avez-vous pensé à récupérer ?

Votre sac de pré-collecte du verre

Votre guide du tri

Votre autocollantSTOP PUB

Votre composteur

Zuraidetelebistan ! Zuraideko Jondoni Jakobeko eskolako3garren mailako ikasleek, berrikitanTVPI-n agertu den hondakinen bereizteazari den filma bat moldatu dute.Helburua, ikasleak hondakinenproblematikari sentsibilizatzea zen, bideotresna erabiltzea bai eta Euskararenerabilpena ahoz eta idatziz menperatzea.

Udatiarrek erebereizi behar duteErrobi Herri Elkargoak gaitzekoarrakasta turistikoa daukala badakigu.Bizkitartean, bisitalariak hondakinenbereizteari bai eta eko-hiritar jestuerisentsibilizatzea baitezpadakoa zaigu.Ekintza batzu antolatuak dituguaurtengo, hondakinak lurperatzeko ordez,ahal bezain bat bereiziak izateko gisaneta hondarrak lur-usteltzat erabiliak izanditen.

Konpostagailueneskuratzekozuzenbide berria Konpostagailuak, Itsasuko Errobi LanEremuan kokatua den herri elkargoarenzentro teknikoko egoitzan eskuragarriakdituzue.

Eskuratuote

dituzue ?

Votre réglettemémo-tri

Votre guidedéchetteries

Berinarenbiltzeko zakua Konpostagailua

PUBARIK EZkolakia

Memo-trierreglatxoa

Bereizterako gida Hondakinengida

Espelette

CamboD918

D9

32

D932

Z.A. Errobi

Avenue d’Espagne

rue AlsuyetaCentre technique

intercommunal

INITIATIVESouraïde sur le petit écran !

Tri et compostage au campingEn 2010, au Camping UrHegia (bas Cambo), uncomposteur a été mis en placeafin d’offrir la possibilité à sesrésidents de trier et valoriserleurs déchets biodégradables.

Compte tenu du succès del’opération, cette initiative aété étendue à 3 campings et 2résidences de tourisme. Lacommunauté de communesmet ainsi à disposition des

moyens techniques (caissettes

jaunes, bioseaux, composteurs,

outils de communication) pour

accompagner ces hébergeurs

dans cette démarche écocitoyenne.

A Cambo, aux bureaux de la communauté de communes Errobi (centre multiservices - avenue de la Mairie) du lundi au vendredi de 9h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.