evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques
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Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiquesréalisées dans le service d’Odontologie du CHU de
Clermont-FerrandMarion Bessadet
To cite this version:Marion Bessadet. Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le serviced’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. Médecine humaine et pathologie. Université d’Auvergne- Clermont-Ferrand I, 2016. Français. �NNT : 2016CLF1DD01�. �tel-01599254�
Université d’Auvergne - Clermont-Ferrand I
École doctorale Santé, Agronomie et Environnement
Faculté de Chirurgie-Dentaire
Équipe d’Accueil 4847
Centre de Recherche en Odontologie Clinique
Évaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le service d’Odontologie du
CHU de Clermont-Ferrand
Bessadet Marion
Discipline : Odontologie
Directeurs de thèse : Pr Emmanuel Nicolas ; Pr Jean-Luc Veyrune
Soutenue publiquement le 16 septembre 2016
Membres du jury
Mr le Professeur Michel Ruquet, Rapporteur, Aix Marseille Université
Mr le Professeur Bernard Giumelli, Rapporteur, Université de Nantes
Mr le Docteur Michel Fages, Examinateur, Université de Montpellier
Mme le Professeur Martine Hennequin, Examinateur, Université d’Auvergne
Mr le Professeur Emmanuel Nicolas, Directeur, Université d’Auvergne
Mr le Professeur Jean-Luc Veyrune, Directeur, Université d’Auvergne
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Remerciements
Aux membres du jury,
À Monsieur le Professeur Michel Ruquet,
Je vous remercie sincèrement d’avoir accepté d’examiner ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance.
À Monsieur le Professeur Bernard Giumelli,
Je vous remercie sincèrement d’avoir accepté d’examiner ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde gratitude.
À Monsieur le Docteur Michel Fages,
Je suis sensible à l’attention que vous avez bien voulu porter à ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance.
À Madame le Professeur Martine Hennequin,
Je suis sensible à l’attention que vous avez bien voulu porter à ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance. Merci de m’avoir accueillie aussi chaleureusement au sein du laboratoire.
À Monsieur le Professeur Emmanuel Nicolas,
Je te remercie d’avoir accepter de diriger ce travail et d’être toujours présent. Similairement, j’ai souvent eu du mal à te relire mais tes conseils ont toujours été précieux. MERCI
À Monsieur le Professeur Jean-Luc Veyrune,
Je TE témoigne toute ma gratitude pour avoir accepté de diriger ce travail mais surtout pour ta confiance tout au long de ces années et ta disponibilité de tous les instants. MERCI
Aux membres de la sous-section Prothèses, mais pas seulement …
Nous formons une équipe soudée et rien n’aurait été possible sans vous. Merci Cindy et Guillaume, je ne doute pas que nous pourrons poursuivre notre collaboration très longtemps. Merci à tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice pour la réalisation de ce travail en particulier les Drs Nicolas Decerle et Cédric Huard.
À tous les étudiants qui ont participé à ce travail,
À l’équipe du CROC,
Je vous remercie tous, pour les moments de convivialité, pour les repas partagés, pour votre aide lors de la réalisation de ce travail mais aussi tout au long de ces années. Un merci particulier à Caroline Eschevins pour son aide accentuée.
À Victoire et Loïc, À mes parents,
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Résumé en français
Ce travail décrit comment la qualité des soins prothétiques délivrés au sein du service
d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand a été évaluée. Pour cela, la qualité des soins a été
définie selon deux champs d’évaluation du concept développé par Avedis Donabedian : la
procédure de soin et le résultat du soin. Deux domaines prothétiques ont été explorés : les
réhabilitations prothétiques utilisant la technologie CFAO et les réhabilitations implanto-
prothétiques.
Les procédures de soin prothétiques ont été évaluées cliniquement selon les indicateurs la
Fédération Dentaire Internationale pour les restaurations unitaires et les critères validés de succès
implantaires. Cette évaluation permet la diffusion de pratiques de soin validées. Le relevé
d’indicateurs a initié également une démarche d’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) en
permettant aux praticiens de s’auto-évaluer vis-à-vis de référentiels issus de la littérature
scientifique.
L’évaluation du résultat du soin a été réalisée selon deux aspects. Dans un premier temps, la
fonction masticatoire a été évaluée selon des critères objectifs (paramètres cinétiques et mesure de
granulométrie du bol alimentaire). Dans un second temps, la qualité de vie en lien avec la santé
bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ont été évaluées en prenant en compte des critères
subjectifs (questionnaires). Cet aspect de l’évaluation des pratiques peut permettre d’argumenter des
choix thérapeutiques. Par ailleurs, une évaluation médico-économique associée pourrait permettre
de justifier sur le plan de la santé publique le recours à des thérapeutiques innovantes.
Mots-clefs français Evaluation de la qualité des soins, Réhabilitation implanto-prothétique, CFAO
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Résumé en anglais
This work described the manner in which the quality of prosthetic dental care performed at
the Clermont-Ferrand University Hospital was evaluated. In that context, quality of care was
defined according to Avedis Donabedian concept through two dimensions : process and outome of
care. Two different fields, the CAD/CAM dental prosthetics rehabilitations and implant
prosthodontics were assessed using this method.
Assessment of dental care processes for both prosthetic fields were performed using a series
of indicators, such as the International Dental Federation clinical evaluation criteria for restorations
and criteria for implant success. Through this evaluation, validated dental care processes could be
largely diffused amongst dental practitioners. Moreover, self-assessment by pratcitioners using
indicators than can be measured against evidenced-based points of reference could set up an
evaluation of professional practice procedure.
Two aspects were explored to assess the care outcome. Firstly, the masticatory function was
evaluated through the use of obejctive criteria (kinetic parameters and food bolus granulometry
measurement). Secondly, the oral health related quality of life and the prosthtic satifaction were
assessed using subjective criteria (questionnaires). This particular aspect of practices’ evaluation
could be a supporting argument to justify therapeutic options. Subsequently, associated medico-
economic studies could argue in favor of choosing innovative therapeutic approaches within a
public health context.
Mots-clefs anglais Quality of care assessment, CAD/CAM rehabilitations, Implants prosthodontic.
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Table des matiéres
Remerciements ........................................................................................................................ i
Résumé en français ................................................................................................................ ii
Résumé en anglais ................................................................................................................. iii
Table des matiéres ................................................................................................................. iv
Avant propos .......................................................................................................................... ix
Valorisation par la publication ............................................................................................. x
Encadrement de thèses d’Exercice ..................................................................................... xii
Liste des figures ................................................................................................................... xiii
Liste des tableaux ................................................................................................................ xiv
Liste des abréviations ........................................................................................................... xv
Sommaire
Introduction ....................................................................................................... 1 Chapitre 1
Qu’est ce que la qualité des soins médicaux ? ......................................................................... 1 1.1
Quel est l’état actuel des connaissances pour l’évaluation de la qualité des soins 1.3dentaires ? .................................................................................................................................. 3
Quelle place pour l’évaluation de la qualité des soins prothétiques réalisés au sein du 1.4service d’odontologie du CHU de Clermont–Ferrand ? ........................................................ 5
1.4.1 Évaluation de la structure de soin ............................................................................................ 5 1.4.2 Évaluation de la procédure de soin .......................................................................................... 6 1.4.3 Évaluation du résultat du soin .................................................................................................. 7
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Les réhabilitations prothétiques utilisant la technologie CFAO .................. 8 Chapitre 2
Les réhabilitations prothétiques fixées et CFAO .................................................................... 8 2.1
2.1.1 La procédure de soin ................................................................................................................ 8 2.1.1.1 Diffusion de la procédure de soin .................................................................................................... 9 2.1.1.2 Évaluation de la procédure de soin ................................................................................................ 12
2.1.2 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 14 2.1.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse fixée à l’aide de la
CFAO ................................................................................................................................... 16
Réhabilitations prothétiques amovibles et CFAO ................................................................ 17 2.2
2.2.1 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 18 2.2.1.1 Le renouvellement des prothèses amovibles améliore-t-il la qualité de vie en lien avec la santé
bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ? .............................................................................. 18 2.2.1.2 Quelle est l’influence du port d’une prothèse amovible partielle sur les paramètres
physiologiques de la mastication ? ................................................................................................ 23 2.2.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse amovible partielle à
l’aide de CFAO .................................................................................................................... 26
Les réhabilitations implanto-prothétiques ................................................... 27 Chapitre 3
Les réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de l’année 2003 : évaluation 3.1à long terme .............................................................................................................................. 27
3.1.1 Évaluation de la procédure de soin ........................................................................................ 27 3.1.1.1 Évaluation de la partie implantaire des réhabilitations implanto-prothétiques .............................. 28 3.1.1.2 Évaluation de la partie prothétique des réhabilitations implanto-prothétiques .............................. 31 3.1.1.3 Conclusion de l’évaluation de la procédure de soin ...................................................................... 34
3.1.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les réhabilitations implanto-prothétiques au sein du service d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand ................... 34
Utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire chez des 3.2patients âgés ............................................................................................................................. 37
3.2.1 Évaluation la procédure de soin ............................................................................................. 37 3.2.1.1 Taux de succès implantaire ............................................................................................................ 38 3.2.1.2 Mesure radiologique de la perte osseuse ....................................................................................... 39
3.2.2 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 40 3.2.2.1 Mesure des paramètres physiologiques de la fonction masticatoire. ............................................. 40 3.2.2.2 Mesure de la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire .................................................. 43
3.2.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les réhabilitations implanto-prothétiques à l’aide de mini-implants ................................................................................. 46
Conclusion ....................................................................................................... 48 Chapitre 4
Références bibliographiques .......................................................................... 50 Chapitre 5
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Annexes ............................................................................................................ 57 Chapitre 6
Publications Nationales ........................................................................................................... 57 6.1
6.1.1 PN 1 : Huard C, Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Deschaumes C, Duroux J, Compagnon D, Nicolas E, Auroy P, Morenas M, Veyrune JL. Apport des mini-implants dans le traitement de l’édentement total mandibulaire. Actualité Odonto-Stomatologique. 2011 ; 256 : 305-313 ............................................................................................................ 57
6.1.2 PN 2 : Bessadet M, Jalabert- Malbos ML, Sochat M, Nicolas E, Veyrune JL. Impact sur la mastication des traitements par prothèse amovibles partielles de petite étendue: étude et discussion. Les cahiers de prothèse. 2012 ; 157 : 55-60 ...................................................... 63
6.1.3 PN 3 : Jalabert-Malbos ML, Nicolas E, Bessadet M, Mercier S, Clément P, Veyrune JL. Empreinte numérique avec le système iTero une réelle avancée? L’information dentaire. 2013 ; 6 : 1-8 ......................................................................................................... 67
6.1.4 PN 4 : Bessadet M, Nicolas E, Jalabert-Malbos ML, Veyrune JL. Les empreintes optiques au fauteuil en prothèse sur implant : Une technique d’actualité? Les Cahiers de prothèses. 2013 ; 162 : 48-56 ............................................................................................... 72
6.1.5 PN 5 : Bessadet M, Bonnet G, Batisse C, Veyrune JL. Empreinte optique et CFAO dans le traitement des dysmorphoses: L’exemple de la trisomie 21. L’information dentaire. 2014 ; 29 : 32-39 ........................................................................................................................... 77
6.1.6 PN 6 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Bongert P, Travers C, Bessadet M, Veyrune JL, Nicolas E. CFAO et prothèse amovible partielle, le point en 2015. Le chirurgien-dentiste de France. 2015 ; 1687-1688 ............................................................................................... 82
6.1.7 PN 7 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Nicolas E, Bessadet M, Phillipon C, Bongert P, Gourrier Y. Empreinte optique et proThèse amovible partielle. Le dentoscope. 2016 ; 5 : 26 - 30 ................................................................................................................................... 85
6.1.8 PN 8 : Bonnet G, Batisse-Lance C, Veyrune JL, Collado V, Bessadet M. Prothèse et patients à besoins spécifiques ? Yes, we can ! L’information dentaire 2016 ; 98 : 30-36 ... 89
Publications Internationales ................................................................................................... 94 6.2
6.2.1 PI 1 : Cousson PY, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL, Lesourd B, Lassauzay C. Nutritional status, dietary intake and oral quality of life in elderly complete denture wearers. Gerodontology. 2012 ; 29 : e685-e92. (IF 2015 : 1,85) ............................................ 94
6.2.2 PI 2 : Fillion M, Aubazac D, Bessadet M, Allègre M, Nicolas E. The impact of implant treatment on oral health related quality of life in a private dentale practice : a prospective cohorte study. Health Qual Life Outcomes. 2013 ; 11 : 197-203 (IF 2015 : 2,12) ................. 99
6.2.3 PI 3 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. Geriatric slim implants for complete denture wearers: clinical aspects and persperctives. Clin Cosmet Investig Dent. 2012 ; 5 : 63-68 ................................................................................................................................... 104
6.2.4 PI 4 : Bessadet M, Nicolas E, Sochat M, Hennequin M, Veyrune JL. Impact of removable partial denture prothesis on chewing efficiency. J Appl Oral Sci. 2013 ; 21 : 392-6 (IF 2015 : 0,92) ........................................................................................................... 108
6.2.5 PI 5 : Decerle N, Bessadet M, Munoz-Sanchez ML, Eschevins C, Veyrune JL, Nicolas E. Evaluation of Cerec Endocrowns: a preliminary cohort study. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 89-95. ...................................................................................................... 112
6.2.6 PI 6 : Batisse C, Bessadet M, Decerle M, Nicolas E, Veyrune JL. Ceramo-Metal Crown or Cad-Cam Rehabilitation : Patient and Practitioner Appraisal. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 1-7 ........................................................................................................... 117
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6.2.7 PI 7 : Batisse C, Bonnet G, Bessadet M, Veyrune JL, Hennequin M, Peyron MA, Nicolas E. Stabilization of mandibular complete dentures by four mini implants: impact on masticatory function. J Dent. 2016 ; 50 : 43-50. (IF 2015 : 2,75) ........................................ 122
6.2.8 PI 8 : Bonnet G, Batisse C, Travers C, Bessadet M. Integration of CAD/CAM technology in Global Dental Prosthetic. IMJ Health. 2016 ; 2 : 9-13. ................................................. 127
6.2.9 PI 9 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. A new procedure reduces laboratory time to 6 hours for the elaboration of immediate loading prostheses with a titanium frame following implant placement. Int Journal Dent Oral Science. (Sous presse). (IF en cours) . 130
6.2.10 PI 10 : Bonnet G, Batisse C, Segyo WJ, Veyrune JL, Nicolas E, Bessadet M. Does the renewal of a removable dental prosthesis improve Oral Health Quality of Life? SpringerPlus. (Soumis) ...................................................................................................... 134
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Avant propos
Ce travail de thèse est intrinsèquement lié à l’activité prothétique du service d’Odontologie
du CHU de Clermont-Ferrand dans lequel j’évolue depuis 2004. En 2007, j’ai obtenu un master 2
recherche (Sciences de la vie et de la santé, Mention nutrition et science des aliments, Option
Nutrition) qui m’a permis d’acquérir la méthodologie et la rigueur indispensable à la recherche
clinique. J’ai complété cette formation en 2011 par l’obtention d’un master 2 professionnel
(Sciences de la vie et de la santé, Mention éducation et santé publique option Évaluation en santé) ;
ce qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences, en particulier dans le domaine de
l’évaluation de la qualité des soins.
La démarche d’évaluation de la qualité des soins délivrés dans le service d’Odontologie a
été initiée au sein du laboratoire CROC-EA 4847 (Centre de Recherche en Odontologie Clinique)
qui est le laboratoire de recherche auquel je suis rattachée. Cette évaluation a tout d’abord débuté
par les soins conservateurs (Étude CE-CIC-GREN-10/09) et a déjà fait l’objet de publications (1, 2).
Le champ d’investigation a ensuite été étendu aux soins prothétiques. J’ai ainsi eu la charge
de la réalisation et/ou de la gestion de certaines de ces études, toutes en lien direct avec mon activité
clinique prothétique.
Parmi les références qui supportent cette thèse, celles qui correspondent à mes travaux
personnels sont insérés et numérotées dans le texte selon l’acronyme « PI N° » (Publication
Internationale) ou « PN N° » (Publication Nationale). En annexe sont rassemblés les publications
qui argumentent ce travail. Une partie des Thèses d’exercices que j’ai encadré (« TE N° » Thèse
d’exercice), en cours de publication, servent également de support à ce travail.
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Valorisation par la publication
Publications Nationales :
PN 1 : Huard C, Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Deschaumes C, Duroux J, Compagnon D, Nicolas E, Auroy P, Morenas M, Veyrune JL. Apport des mini-implants dans le traitement de l’édentement total mandibulaire. Actualité Odonto-Stomatologique. 2011 ; 256 : 305-313
PN 2 : Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Sochat M, Nicolas E, Veyrune JL. Impact sur la mastication des traitements par prothèse amovibles partielles de petite étendue: étude et discussion. Les cahiers de prothèse. 2012 ; 157 : 55-60
PN 3 : Jalabert-Malbos ML, Nicolas E, Bessadet M, Mercier S, Clément P, Veyrune JL. Empreinte numérique avec le système iTero une réelle avancée? L’information dentaire. 2013 ; 6 : 1-8
PN 4 : Bessadet M, Nicolas E, Jalabert-Malbos ML, Veyrune JL. Les empreintes optiques au fauteuil en prothèse sur implant : Une technique d’actualité? Les Cahiers de prothèses. 2013 ; 162 : 48-56
PN 5 : Bessadet M, Bonnet G, Batisse C, Veyrune JL. Empreinte optique et CFAO dans le traitement des dysmorphoses: L’exemple de la trisomie 21. L’information dentaire. 2014 ; 29 : 32-39
PN 6 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Bongert P, Travers C, Bessadet M, Veyrune JL, Nicolas E. CFAO et prothèse amovible partielle, le point en 2015. Le chirurgien-dentiste de France. 2015 ; 1687-1688
PN 7 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Nicolas E, Bessadet M, Phillipon C, Bongert P, Gourrier Y. Empreinte optique et prothèse amovible partielle. Le dentoscope. 2016 ; 5 : 26-30
PN 8 : Bonnet G, Batisse-Lance C, Veyrune JL, Collado V, Bessadet M. Prothèse et patients à besoins spécifiques ? Yes, we can ! L’information dentaire. 2016 ; 98 : 30-36
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Publications Internationales :
PI 1 : Cousson PY, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL, Lesourd B, Lassauzay C. Nutritional status, dietary intake and oral quality of life in elderly complete denture wearers. Gerodontology. 2012 ; 29 : e685-e92. (IF 2015 : 1,85)
PI 2 : Fillion M, Aubazac D, Bessadet M, Allègre M, Nicolas E. The impact of implant treatment on oral health related quality of life in a private dentale practice : a prospective cohorte study. Health Qual Life Outcomes. 2013 ; 11 : 197-203 (IF 2015 : 2,12)
PI 3 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. Geriatric slim implants for complete denture wearers: clinical aspects and persperctives. Clin Cosmet Investig Dent. 2012 ; 5 : 63-68
PI 4 : Bessadet M, Nicolas E, Sochat M, Hennequin M, Veyrune JL. Impact of removable partial denture prothesis on chewing efficiency. J Appl Oral Sci. 2013 ; 21 : 392-6 (IF 2015 : 0,92)
PI 5 : Decerle N, Bessadet M, Munoz-Sanchez ML, Eschevins C, Veyrune JL, Nicolas E. Evaluation of Cerec Endocrowns: a preliminary cohort study. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 89-95.
PI 6 : Batisse C, Bessadet M, Decerle M, Nicolas E, Veyrune JL. Ceramo-Metal Crown or Cad-Cam Rehabilitation : Patient and Practitioner Appraisal. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 1-7
PI 7 : Batisse C, Bonnet G, Bessadet M, Veyrune JL, Hennequin M, Peyron MA, Nicolas E. Stabilization of mandibular complete dentures by four mini implants: impact on masticatory function. J Dent 2016 ; 50 : 43-50. (IF 2015 : 2,75)
PI 8 : Bonnet G, Batisse C, Travers C, Bessadet M. Integration of CAD/CAM technology in Global Dental Prosthetic. IMJ Health. 2016 ; 2 : 9-13.
PI 9 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. A new procedure reduces laboratory time to 6 hours for the elaboration of immediate loading prostheses with a titanium frame following implant placement. Int Journal Dent Oral Science. (Sous presse). (IF en cours)
PI 10 : Bonnet G, Batisse C, Segyo WJ, Veyrune JL, Nicolas E, Bessadet M. Does the renewal of a removable dental prosthesis improve Oral Health Quality of Life? SpringerPlus. (Soumis)
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Encadrement de thèses d’Exercice
TE 1 : Segyo J. Qualité de vie orale et satisfaction prothétique dans le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand : étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
TE 2 : Courtachon A. Qualité de vie orale et satisfaction prothétique dans le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
TE 3 : Boget M. Évaluation de la survie implantaire et prothétique ; analyse des facteurs de risque : étude retrospective. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
TE 4 : Tinet M. Ostéointegration et mise en charge immédiate des mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2013
TE 5 : Rousseaux L. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation de la prothèse mandibulaire par quatre mini implants, étude pilote d’évaluation des dispositifs médicaux. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2013
TE 6 : Bresdin D. Ostéointegration et mise en charge immédiate des mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2014
TE 7 : Vellay J. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation de la prothèse mandibulaire par quatre mini implants, étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2014
TE 8 : Bissonnier N. Étude pilote : évaluation de la capacité masticatoire des patients porteurs de PAC mandibulaire sur mini implants. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
TE 9 : Roux J. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation d’une prothèse amovible complète mandibulaire par quatre mini-implants : étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
TE 10 : Assier F. Ostéointégration et mise en charge immédiate de mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015
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Liste des figures
Figure 1 : Processus de sélection utilisé lors de la recherche bibliographique concernant la qualité des soins en odontologie ........................................................................................................................................................ 3
Figure 2 : Schéma illustrant l’évaluation de la qualité des soins prothétiques, selon la théorie d’Avedis Donabedian, au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. ......................................................................... 7
Figure 3 : Chaîne prothétique utilisant le système iTero™ pour la réalisation d’un bridge céramo-métallique. ............. 9 Figure 4 : Empreinte optique permettant d’utiliser une technique de CFAO directe « chairside » . ............................... 10 Figure 5 : Reconstitutions occlusales en vitrocéramique renforcée à la leucite .............................................................. 11 Figure 6 : Score total, scores esthétiques, fonctionnels et biologiques moyens d’évaluation des endocouronnes le jour
de la pose et six mois après la pose. ................................................................................................................ 13 Figure 7 : Score EVA moyen d’évaluation des couronnes esthétiques issues des procédures classiques : couronne
Céramo-Métal et procédure CFAO utilisant la technologie CEREC selon chaque critère d’évaluation. ...... 15 Figure 8 : Schéma expérimental d’évaluation du renouvellement des prothèses amovibles ............................................ 19 Figure 9 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes pour le groupe Renouvellement « avec expérience
prothétique » avant et après réhabilitation. .................................................................................................... 20 Figure 10 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes pour le groupe Contrôle « sans expérience
prothétique » avant et après réhabilitation. .................................................................................................... 21 Figure 11 : Score d’EVA moyen d’évaluation de la satisfaction vis à vis de la prothèse pour chaque item du MGDSI
avant et après renouvellement prothétique. ..................................................................................................... 22 Figure 12 : Valeurs moyennes de la fréquence masticatoire pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients
présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ............ 24 Figure 13 : Moyenne du d50 pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un éventement de
classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ........................................................... 25 Figure 14 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée implantaire en fonction du temps. ...................... 29 Figure 15 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-
implantaire en fonction du temps. .................................................................................................................... 31 Figure 16 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-
implantaire de la prothèse amovible et de la prothèse fixée en fonction du temps. ........................................ 32 Figure 17 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-
implantaire fixée ou scellée en fonction du temps. .......................................................................................... 33 Figure 18 : La roue de Deming. By Karn-b ...................................................................................................................... 35 Figure 19 : Distribution de la moyenne de la valeur de la médiane de la taille des particules (d50) du bol alimentaire
de carotte pour chaque patient avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................... 42
Figure 20 : Répartition des patients selon les trois modalités de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire avant, 2 à 6 mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................................... 44
Figure 21 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne du score du GOHAI Add avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................... 45
Figure 22 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne du score de la composante Fonctionnelle du GOHAI avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ....................................................... 46 �
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Liste des tableaux
Tableau 1 : Valeurs moyennes issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de cacahuètes pour les patients présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ................................................................................................................... 24
Tableau 2 : Taux de succès implantaire lors de la procédure de stabilisation d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants ....................................................................................................... 38
Tableau 3 : Pertes osseuses péri-implantaire moyenne en fonction du temps lors de la procédure de stabilisation d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants ........................................................ 39
Tableau 4 : Valeurs moyennes issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de deux aliments modèles avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................... 41
Tableau 5 : Moyennes obtenues pour les scores du GOHAI et de ses composantes avant, entre deux et six mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. .................................................................................................................................................. 44�
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Liste des abréviations
CFAO : Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur
CROC : Centre de Recherche en Odontologie Clinique
DPC : Dévelopement Professionnel Continu
EPP : Evaluation des Pratiques Professionnelles
GOHAI : Geriatric/General Oral Health Assessment Index
HAS : Haute Autorité de Santé
OMS : Organisme Mondial de la Santé
PAC : Prothèse Amovible Compléte
PAP : Prothèse Amovible Partielle
QVSBD : Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire
MGDSI : McGill Denture Satisfaction Instrument
MI : Mini Implants
MNI : Masticatory Normative Indicator
UFIO : Unité Fonctionnelle d’Implantologie Orale
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1
Introduction Chapitre 1
« Certains, qui n’ont pas compris la complexité des soins, nous demandent de mesurer aussi facilement, aussi précisément, aussi complétement que si l’on
pesait un sac de pommes de terre. »
Avedis Donabedian �
Qu’est ce que la qualité des soins médicaux ? 1.1
La qualité peut être définie comme la « manière d’être », bonne ou mauvaise, de
quelque chose (3). L’organisme international de normalisation, quant à lui, la définie comme
« l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences » (4). Il
s’agit donc bien de porter un jugement de valeur. La qualité des soins a longtemps été pensée
comme le résultat de la bonne formation, de l’expérience professionnelle. Cependant la
qualité des soins ne peut se limiter à cela. Ainsi, pour l’Organisme Mondial de la Santé
(OMS), il s’agit de la capacité à « garantir à chaque patient l’assortiment d’actes
thérapeutiques… lui assurant le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état
actuel de la science, au meilleur coût pour le même résultat, au moindre risque iatrogénique,
pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, résultats, contacts humains… » (5).
En odontologie, les premiers standards cliniques de qualité des soins dentaires ont été
établis en 1977 par l’Association Dentaire Californienne (Californian Dental Association) aux
États-Unis (6). En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a édité des recommandations de
bonnes pratiques par exemple : les critères d’aboutissement du traitement en orthopédie
dento-faciale (7), ou la pertinence de l’avulsion des troisièmes molaires (8). La HAS a réalisé
également des rapports d’évaluation des technologies de santé comme pour les prothèses
dentaires à infrastructure céramique (9). Par rapport à ces référentiels établis, la qualité
apparaît comme un jugement de valeur de différents aspects d’un processus, qui est le soin
(10).
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2
La qualité du soin médical, comme celle du soin dentaire, est particulièrement difficile
à appréhender dans son ensemble. En effet, la qualité revêt de multiples dimensions et
critères. Ainsi, il est difficile d’évaluer la qualité du soin dans sa globalité et seule une vision
parcellaire peut être obtenue. De fait, pour l’évaluer, il faut préalablement se poser la question
« Quel aspect de la qualité mesure-t-on ? ».
Quels aspects de la qualité des soins médicaux sont évalués ? 1.2
Dans les années 60, Avedis Donabedian a posé les bases de l’évaluation de la qualité
des soins médicaux. Depuis lors, il est communément admis de présenter trois grands champs
d’investigation (11).
Le premier champ d’investigation est celui qui concerne le résultat du soin par
exemple la survie du patient ou la restauration de la fonction. L’évaluation du résultat du soin
peut se faire de façon très différée dans le temps alors que l’évolution technologique est
rapide. Ainsi, des soins considérés comme les plus appropriés à une époque peuvent devenir
obsolètes au regard de l’évolution technologique. De ce fait, la qualité du soin ne peut pas se
limiter au seul résultat.
Une autre approche de l’évaluation de la qualité des soins est d’évaluer la procédure
du soin. La procédure va comprendre les actes de diagnostique et de thérapeutique, par
exemple la compétence technique mise en œuvre lors de la procédure de soin. L’évaluation de
la procédure peut se résumer à l’étude de la qualité des moyens employés pour aboutir au
résultat précédemment évoqué.
Le troisième et dernier champ d’investigation ne s’intéresse qu’indirectement à la
procédure de soin ou à son résultat au travers du lieu, de l’organisation, et/ou des instruments
utilisés pour produire le soin. L’évaluation de la structure va concerner, par exemple
l’équipement, la qualification des acteurs de santé ou encore la structure administrative. La
supposition est faite que si la structure est appropriée alors les soins délivrés seront de qualité.
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3
Quel est l’état actuel des connaissances pour l’évaluation de la qualité des 1.3
soins dentaires ?
La qualité des soins délivrés en odontologie a été peu étudiée. Une recherche
bibliographique « Pub Med » comportant les mots clefs « quality of care » et « dentistry » fait
apparaître 200 articles publiés entre 1978 et 2014. Parmi eux, 186 articles sont rédigés en
anglais ou en français. Après lecture des résumés, 31 articles ont été écartés car sans rapport
avec la qualité des soins. La Figure 1 présente le processus de sélection bibliographique.
Figure 1 : Processus de sélection utilisé lors de la recherche bibliographique concernant la qualité des soins en odontologie (mots clefs : Quality of care & Dentistry)
Publications identifiées avec la recherche bibliographique « quality of care » AND « dentistry »
n = 200
Articles potentiels (Lecture du résumé) n = 186
Exclusion des publications qui ne sont ni en anglais ni en français
n = 14
Publications relevant de la qualité des soins en dentisterie
n = 159
Exclusion des publications qui ne sont pas en rapport avec la qualité des soins
n = 31
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4
Les 159 articles issus de la sélection concernaient soit :
• Les différents domaines liés à l’évaluation de la qualité des soins dentaires :
o La relation patient-praticien (4 articles)
o L’accessibilité aux soins dentaires, aussi bien sur le plan culturel,
communautaire ou financier (10 articles)
o La perception par le dentiste de la qualité des soins délivrés (6 articles)
o La qualité des soins délivrés par une catégorie de professionnels de santé : les
hygiénistes (13 articles) ou les étudiants en chirurgie-dentaire (6 articles)
o La satisfaction des patients vis a vis des soins (12 articles)
o Le besoin de formation continue (10 articles)
o L’efficience des soins dentaires délivrés (10 articles)
o La publication de recommandations de bonne pratique (7 articles)
o L’assurance qualité (5 articles)
• La qualité des soins délivrés selon la discipline odontologique :
o La chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie orale (16 articles)
o La permanence des soins (1 article)
o La médecine buccodentaire (10 articles)
o La pédiatrie (14 articles)
o L’orthodontie (7 articles)
o La parodontologie (5 articles)
o L’odontologie conservatrice et l’endodontie (5 articles)
o La radiologie (1 article)
o La prothèse (13 articles)
Depuis les années 80, la qualité des soins dentaires a donc été assez peu évaluée. Dans
le même temps, le système de santé a expérimenté des changements majeurs liés à l’évolution
de la médecine et de la société. Ainsi, trois révolutions du système de santé ont été décrits aux
États-Unis : 1- l’expansion rapide de la médecine, 2- la maitrise des coûts, 3- l’évaluation du
système et la responsabilisation des partenaires (12). Consécutivement, pour permettre au
système de soin de contrôler les dépenses de santé sans réduire arbitrairement l’accès aux
soins, il est nécessaire d’approfondir les connaissances sur la qualité des soins délivrés.
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5
Quelle place pour l’évaluation de la qualité des soins prothétiques réalisés 1.4
au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont–Ferrand ?
La démarche d’évaluation de la qualité des soins délivrés dans le service
d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand a été initié pour les soins conservateurs (Étude
CE-CIC-GREN-10/09), en particulier pour les traitements endodontiques (2, 13). Le champ
d’investigation a été ensuite étendu aux soins prothétiques. La directive 93/42/CEE fixe les
modalités de mise sur le marché des dispositifs médicaux sur mesure dont font partie les
prothèses dentaires (14). Cependant, la qualité des soins ne peut être réduite à la qualité des
dispositifs médicaux. Il est nécessaire d’évaluer la qualité des soins prothétiques de façon la
plus globale possible. Ainsi les trois grands champs d’investigation décrits par Avedis
Donabedian peuvent être appliqués aux soins prothétiques (15).
1.4.1 Évaluation de la structure de soin
Le premier champ d’investigation de l’évaluation de la qualité des soins évoqué dans
ce travail est celui qui concerne la structure de soin. L’objectif est de tenter de répondre à la
question : « Est ce que nous avons les moyens de bien faire ? », en évaluant tout aussi bien les
ressources matérielles (l’équipement, les services, le financement), les ressources humaines
(nombre et qualification du personnel) ou encore l’organisation structurelle (organisation du
staff médical, revue par les pairs) (15).
En France, l’évaluation de la qualité des soins et en particulier de la structure de soin
est marquée par le cadre administratif propre à un état centralisé (16). En effet, cette
évaluation se fait au travers d’une autorité externe et est limitée à des audits de structure par
des contrôleurs représentant l’administration. Cette évaluation, réalisée par la HAS délivre la
certification des établissements de santé. Cette certification a été introduite au système de
santé français par l’ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 (17) puis actualisée à l’article 36
de la loi n°2004-810 du 13 août 2004 (18). Cette procédure de certification a pour objectif de
« porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations d’un établissement. »
(19). Elle doit permettre de promouvoir l’évaluation de la qualité des soins. Cette évaluation
se fait principalement sous l’angle organisationnel, afin d’identifier des dysfonctionnements
intervenant dans la prise en charge du patient. La certification porte sur deux grands volets : le
management de l’établissement (par exemple la gestion des fonctions logistiques ou des
infrastructures) et la prise en charge des patients (comme l’information, la participation ou le
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6
consentement du patient). La visite des experts-visiteurs de la HAS permet de s’assurer que la
qualité des soins est atteinte sur des critères thématiques jugés essentiels. Cependant, ces
critères thématiques concernent assez peu le domaine odontologique. Dans le rapport de
certification V2010 du CHU de Clermont-Ferrand, datant d’avril 2014, le service
d’odontologie (alors dénommé « centre de soins dentaires ») est seulement cité deux fois (20).
Les réserves émises concernaient uniquement l’aspect « sécurité » de l’évaluation, en
particulier l’absence de contrôles réglementaires sur le circuit du médicament ou la sécurité
électrique.
L’évaluation de la structure permet d’obtenir des informations concrètes et
accessibles. Cependant cette vision de la qualité des soins délivrés par le service
d’odontologie apparaît comme très parcellaire mais suffisante pour permettre de définir une
qualité « plancher » de l’établissement. D’autre part, la relation entre structure, processus et
résultat est faible. Ainsi, il n’est pas certain que le fait d’avoir une structure de qualité
permette de délivrer des soins de qualité. Il est essentiel d’évaluer d’autres aspects de la
qualité des soins que ceux imposés par la certification, comme l’évaluation de la procédure
et/ou du résultat du soin, évoqués dans les chapitres suivants.
1.4.2 Évaluation de la procédure de soin
Le second champ d’investigation de l’évaluation de la qualité est celui concernant la
procédure de soin : « Faisons nous comme il faut faire ? ». Cette évaluation concerne toutes
les démarches qui entourent le soin. Il peut s’agir d’actes diagnostiques comme d’actes
thérapeutiques (15). Les praticiens sont souvent amenés à faire des choix qui vont reposer sur
leurs connaissances et/ou leurs habitudes (21). Dans le domaine de la prothèse, l’évolution
technologique est rapide, en particulier avec l’essor actuel des techniques implanto-
prothétiques. De plus, la technologie numérique impacte de plus en plus les pratiques et
évolue de façon exponentielle. C’est notamment le cas pour les technologies liées à la
Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur (CFAO). Afin de faire évoluer les pratiques
au même rythme, il paraît nécessaire d’évaluer les différents choix thérapeutiques ou
procédures de soins avant leur diffusion à la communauté médicale.
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7
1.4.3 Évaluation du résultat du soin
Le troisième champ d’investigation de l’évaluation de la qualité est celui qui concerne
le résultat du soin. Ainsi la question posée est « Le soin réalisé a-t’il permis d’améliorer la
santé du patient ? ». Cette évaluation concerne l’effet du soin sur la santé du patient ou de la
population et comprend le changement de comportement du patient, son degré de satisfaction
ou encore le rétablissement de la fonction (15). Un des thèmes de recherche privilégié du
Centre de Recherche en Odontologie Clinique (CROC) est l’évaluation des paramètres
physiologiques de la mastication. Parallèlement, la Qualité de Vie en lien avec la Santé
Bucco-Dentaire (QVSBD) ou la satisfaction prothétique sont aussi étudiées.
Ce travail vise à montrer comment la qualité des soins prothétiques délivrés au sein du
service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand peut être évalué selon deux champs
d’investigation (procédure et résultat) et deux grandes thématiques : les réhabilitations
prothétiques utilisant la technologie CFAO et les réhabilitations implanto-prothétiques
(Figure 2).
Figure 2 : Schéma illustrant l’évaluation de la qualité des soins prothétiques, selon la théorie d’Avedis Donabedian, au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand.
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8
Les réhabilitations prothétiques Chapitre 2
utilisant la technologie CFAO
Le choix de la thérapeutique et de la procédure de soin en prothèse est souvent lié à la
formation du chirurgien-dentiste et à son expérience professionnelle. Aujourd’hui, la
technologie évolue en permanence, particulièrement avec l’émergence de la CFAO. En
parallèle, le système de soin exige une rationalisation des dépenses. Il est donc indispensable
de réaliser l’évaluation de la qualité des soins prothétiques issus de ces technologies CFAO.
C’est le préalable nécessaire à l’intégration de l’Odontologie à la démarche d’amélioration du
système de santé et à la troisième révolution sanitaire, celle de l’évaluation du système et la
responsabilisation des partenaires (12).
L’objectif de ce chapitre est d’illustrer la procédure d’évaluation de la qualité des
soins prothétiques issus de la technologie CFAO au travers de deux grands champs
d’évaluation : la procédure de soins et le résultat du soin et pour deux domaines prothétiques :
les réhabilitations fixes et amovibles.
Les réhabilitations prothétiques fixées et CFAO 2.1
2.1.1 La procédure de soin
L’apparition de la CFAO, associé aux nouveaux matériaux usinable, en particulier
céramique et au progrès du collage a permis l’émergence de nouvelles procédures ou
d’alternatives thérapeutiques prothétiques. Dans un premier temps, ces nouvelles pratiques
ont été diffusées par le biais de différentes publications (PN 3 - PN 5 - PN 8 - PI 8). Dans un
second temps, ces procédures de soins ont été évaluées (PI 5).
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2.1.1.1 Diffusion de la procédure de soin
Certaines publications (PN 3 - PI 8), sous forme de cas cliniques, avait pour but de
faire partager une expérience professionnelle d’utilisation des technologies CFAO. En
particulier l’utilisation du système iTero)�et de la chaîne prothétique mise en œuvre pour la
fabrication d’une prothèse fixée après réalisation d’une empreinte optique a été décrite
(Figure 3).
Figure 3 : Chaîne prothétique utilisant le système iTero™ pour la réalisation d’un bridge céramo-métallique.
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10
Dans un contexte plus spécifique, l’intérêt de l’utilisation de la CFAO a été démontré
dans le traitement des dysmorphoses liées à la trisomie-21, qui est détaillé dans le paragraphe
suivant (PN 5 - PN 8).
Au cours de la mastication et de la déglutition, la qualité de l’engrènement dentaire
permet de stabiliser la mandibule, d’obtenir une efficacité masticatoire optimale et de
meilleures conditions de contrôle du carrefour aéro-digestif. La dysmorphose maxillo-
mandibulaire induite par la trisomie-21 est souvent incompatible avec l’obtention d’une
position d’intercuspidie stabilisante pour la mandibule. Dans ce contexte, l’utilisation
d’orthèses, qui rétablissent une dimension verticale d’occlusion physiologique, se traduit par
un recul et une stabilisation de la mandibule. Une évolution de ce traitement consiste à
réaliser des pistes en résine ou en composite qui vont être collées sur les dents. Cependant, ces
pistes, pour être stables sur l’arcade, doivent sertir en sur-contour les faces proximales. Il s’en
suit une rétention alimentaire et des difficultés d’hygiène supplémentaire pour ces patients
présentant des troubles psychomoteurs (22). Malgré tout, une étude réalisée en 2005 a montré
que ces traitements amélioraient de façon significative la mastication des personnes porteuses
de trisomie-21 (23).
La CFAO directe a été utilisée dans le cas de G, un patient de 35 ans porteur de
trisomie-21 présentant une bonne coopération. G portait des pistes en résine fixes qui
stabilisaient son occlusion. Le traitement utilisant la CFAO a été réalisé en deux temps : le
coté droit puis le coté gauche, ce qui a permis de conserver des rapports inter-arcades stables.
Cette technique présente également l’avantage de pouvoir être mise en oeuvre en une seule
séance, celle-ci étant coupée par des temps de récupération pour le patient (Figure 4).
Figure 4 : Empreinte optique permettant d’utiliser une technique de CFAO directe « chairside » (caméra CEREC Blue Cam® et logiciel CEREC 4.2).
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11
La principale difficulté a résidé dans le collage. En effet, il est difficile de positionner
un champ opératoire, étanche de surcroit, pendant une durée assez longue chez les patients
porteurs de trisomie-21. Un compromis a été mis en place : un travail à 4 mains, des cotons
salivaires associés à une aspiration efficace pour éviter la contamination. De ce fait, le choix
du matériau d’assemblage dento-prothétique s’est porté sur le RelyX™ Unicem 2 Automix
(3M ESPE) qui semble plus tolérant à la présence d’humidité résiduelle que d’autres
matériaux de collage. Le résultat de la réhabilitation prothétique est montré Figure 5.
Figure 5 : Reconstitutions occlusales en vitrocéramique renforcée à la leucite (44, 45, 46, 47, 34, 35, 36, 37)
Cet exemple illustre l’évolution des techniques et des alternatives thérapeutiques :
orthèse amovibles, pistes en résine fixes puis onlays en céramique collées réalisés à l’aide de
la technologie CFAO. La procédure de soins nouvellement décrite semble valable d’un point
de vue clinique. Cependant la stabilité des rapports occlusaux sur le long terme et la fonction
masticatoire doit être évaluées. Hennequin et al. ont précédemment montré que la fonction
masticatoire était améliorée par le port d’orthèses amovibles (23). Ce résultat permet
d’émettre l’hypothèse que les éléments fixes de type onlays, qui permettent un
repositionnement mandibulaire similaire, pourraient aussi améliorer la mastication. Dans la
perspective de continuité de ce travail, une évaluation des paramètres physiologiques de la
mastication doit être mise en place chez les patients pouvant bénéficier de ce type de
réhabilitation. Dans ce contexte, l’amélioration de la fonction masticatoire pourrait être un
indicateur de qualité du soin dans le champ d’évaluation du résultat du soin.
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12
2.1.1.2 Évaluation de la procédure de soin
L’évolution technologique liée à la CFAO est également présente pour des actes plus
courant de la pratique quotidienne des chirurgiens-dentistes : la reconstitution de la dent
unitaire. La réalisation d’endocouronne est une pratique courante au sein du service
d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. Le système d’empreinte optique CEREC
Bluecam initialement utilisé a été remplacé par le système CEREC Omnicam associé au
logiciel de modélisation logiciel CEREC 4.2 (SIRONA). Le choix de développer cette
pratique a été conforté par l’analyse de la littérature qui apporte des preuves en faveur de
l’utilisation de cette alternative thérapeutique par rapport à la couronne périphérique. En effet,
le développement de techniques adhésives a permis la mise en pratique du concept de
conservation maximale des tissus dentaires (24-26). Aujourd’hui, l’utilisation de ces
techniques permet, si la surface de collage est suffisante, l’élimination du tenon (élément de
macro-rétention) ce qui limite le risque de fracture ou de fêlure radiculaire, et améliore ainsi
le pronostic sur le long terme (25, 26).
Pour évaluer la qualité de la reconstruction de la dent unitaire par endocouronne, les
questions « Est ce que l’utilisation d’endocouronnes permet la reconstitution de l’organe
dentaire ? » et « Est ce que cette reconstitution est durable dans le temps ? » ont été posées.
Pour répondre à ces questions, une grille dévaluation a été constituée (PI 5). Elle reprend les
critères cliniques d’évaluation des restaurations directes et indirectes dictés par la Fédération
Dentaire Internationale (27). Ces critères sont au nombre de seize et sont regroupés en trois
catégories : les propriétés esthétiques (état de surface, coloration de surface, stabilité de la
couleur et de la translucidité, forme anatomique), les propriétés fonctionnelles (fracture et
rétention, adaptation marginale, contour occlusal et usure, point de contact proximal/bourrage
alimentaire, examen radiographique, point de vue du patient) et les propriétés biologiques
(hypersensibilité post opératoire et vitalité pulpaire, carie récurrente/érosion/abfraction,
intégrité de la dent, réponse parodontale, muqueuse adjacente, santé orale ou générale). Une
adaptation de l’outil a été nécessaire pour l’évaluation des endocouronnes en raison de leurs
propriétés intrinsèques : les critères hypersensibilité post opératoire/vitalité pulpaire et
contour occlusal/usure ont été supprimés. Les quatorze critères restants ont été conservés et
leur classement dans les sous-catégories a été maintenu. Chaque item a été scoré de 1 (très
bon) à 5 (très médiocre). Une réparation est indiquée lorsqu’un item est scoré 4 et un
remplacement de l’endocouronne s’impose lorsque le score est de 5.
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13
Les endocouronnes (11 molaires et 5 prémolaires) de 16 patients (âge moyen 43 ans ±
18 ans) (10 femmes et 6 hommes) ont été évaluées. Parmi elles, 8 étaient au maxillaire et 8 à
la mandibule. Quelque soit le temps d’évaluation, aucune différence n’a été montrée entre les
dents maxillaires et mandibulaires, ni entre les secteurs prémolaire et molaire. Les scores
obtenus ne varient pas en fonction du temps d’évaluation (Figure 6). A six mois, les résultats
cliniques sont satisfaisants pour la plupart des restaurations (15 sur 16) et montrent ainsi
l’intérêt des endocouronnes céramiques réalisées avec le système CEREC comme procédure
thérapeutique. Cependant, une étude menée sur un plus large échantillon et sur une période
plus longue permettrait de valider la qualité de cette procédure de soin.
Figure 6 : Score total, scores esthétiques, fonctionnels et biologiques moyens ± Écart type (ET) d’évaluation des endocouronnes (technologie CEREC ; SIRONA) le jour de la pose et six mois après
la pose.
Dans ce dernier exemple, la qualité de la procédure de soin a été évaluée. Cependant
l’impact sur la santé du patient, sur le rétablissement de sa fonction masticatoire ou encore sur
sa qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire reste à démontrer. Pour cela, il est
nécessaire d’explorer la qualité des soins dans un domaine diffèrent : le résultat du soin.
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14
2.1.2 Évaluation du résultat du soin
En dentisterie, le résultat d’un soin ne peut être évoqué sans discuter de l’aspect
esthétique. Ces trente dernières années, la dentisterie a connu de nombreuses innovations, en
particulier avec l’introduction de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques (28, 29). Le
développement de la CFAO directe ouvre de nouvelles perspectives de travail et d’utilisation
de la céramique ou d’autres matériaux. L’utilisation de la CFAO présente de nombreux
avantages : réalisation d’une pièce prothétique en une séance, absence de problème de
communication avec le laboratoire de prothèse, diminution des coûts (pas de matériau à
empreinte, pas de frais de prothésiste mais augmentation du temps « praticien »), régularité,
fiabilité et précision. Cependant, un doute subsiste sur la capacité de ces couronnes
céramiques à proposer des qualités esthétiques suffisantes pour constituer une alternative
acceptable aux traditionnelles couronnes céramo-métalliques, notamment dans le cas de
restaurations d’incisives maxillaires. Pour répondre à cette interrogation, il est nécessaire de
disposer d’un outil d’évaluation permettant de comparer les qualités esthétiques de ces deux
types de couronnes.
Un panel de neufs critères esthétiques issu des travaux de Paris (30) et de Magne et
Belser (31) a été retenu (PI 6). Le praticien-investigateur a évalué, grâce à une échelle visuel
analogique, pour une même incisive deux réalisations prothétiques, couronne Céramo-
Métallique (couronne CM) et couronne céramique réalisée par CFAO avec le système
CEREC (couronne CFAO) selon chacun des items suivants : « Couleur de la couronne »,
« Forme de la couronne », « Volume de la couronne », « Ressemblance de la couronne avec la
dent à côté », « Intégration de la couronne par rapport à la gencive », « Fonctionnalité de la
couronne », « Confort- état de surface de la couronne agréable », « Harmonie du sourire »,
« Degré de satisfaction globale ».
En outre, la perception de la beauté d’un sourire varie d’un individu à l’autre. En effet
chaque individu est un être unique avec ses attentes, ses références esthétiques et sa culture
(32). Dans ce cadre, l’avis du patient est nécessaire pour évaluer l’aspect esthétique. Pour
cela, un questionnaire patient reprenant les mêmes notions que celui des praticien-
investigateurs a été crée, simplifiée et adaptée à la compréhension des sujets profanes. Par
exemple, l’item du questionnaire patient intitulé « Couleur de la couronne » synthétise les
notions de « Teinte », « Luminosité » et « Translucidité » du questionnaire praticien-
investigateur. Par ailleurs, l’objectif principal étant d’apprécier le degré de satisfaction du
patient vis à vis de la réhabilitation proposée, l’item « Degré de satisfaction globale » a été
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15
conservé. A la fin du questionnaire, le sujet est amené à choisir la couronne qu’il souhaite
conserver ; un item « Quelle couronne préférez vous ? » a été ajouté.
Huit sujets ont suivi un traitement prothétique pour une ou deux dents du bloc incisif
maxillaire (6 sujets avec une dent à restaurer et deux sujets avec deux dents à restaurer).
Chaque couronne a été fixée alternativement et aléatoirement pendant une semaine à l’aide
d’un matériau d’assemblage dento-prothétique provisoire. Au bout d’une semaine, la première
couronne a été évaluée par les deux praticien-investigateurs et le patient. Les praticien-
investigateurs n’avaient pas connaissance du type de couronne qu’ils devaient évaluer. Par la
suite, la première couronne a été remplacée par la deuxième et laissée une semaine en bouche
puis a été évaluée de façon identique. A l’issue des deux semaines d’essai, le patient a choisi
la couronne qu’il préférait et qu’il souhaitait conserver.
Lors de l’évaluation par le patient, le score obtenu par les couronnes CFAO était plus
élevé que celui obtenu pour les couronnes CM (p<0,001 ; F=16) et ce quel que soit l’item
(Figure 7). Huit patients ont choisi la couronne CFAO et 2 patients la couronne CM. Le choix
de la couronne CM pouvait s’expliquer par le fait que les dents adjacentes étaient des
couronnes CM présentes depuis longtemps. La différence de translucidité entre la couronne
CFAO proposée et la couronne CM adjacente était de fait trop importante.
Figure 7 : Score EVA moyen ± Écart-Type (ET) d’évaluation des couronnes esthétiques issues des procédures classiques : couronne Céramo-Métal (couronne CM) et procédure CFAO utilisant la
technologie CEREC (couronne CFAO) selon chaque critère d’évaluation.
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16
De précédentes publications sur la capacités des couronnes CFAO à assurer des
qualités esthétiques suffisantes pour constituer une alternative acceptable aux traditionnelles
couronnes céramo-métalliques, notamment dans le cas de restaurations d’incisives maxillaires
confortent les résultats obtenus (33, 34). Toutefois ces résultats d’évaluation de la qualité des
réhabilitations prothétiques sont valables pour le service d’odontologie, dans les conditions de
la clinique étudiante et avec deux laboratoires de prothèses prestataires pour les couronnes
CM. Ces résultats ne sont sans doute pas généralisables pour toutes les conditions d’exercice
et en particulier avec des laboratoires de prothèses différents.
2.1.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse
fixée à l’aide de la CFAO
Dans les chapitres précédents, il a été montré que les réhabilitations fixées utilisant la
technologie CFAO pouvaient être une alternative valable aux techniques conventionnelles, du
point de vue de la procédure et du résultat du soin. Toutefois, l’aspect économique n’a pas été
abordé. Pourtant, l’utilisation de la CFAO pourrait permettre de réduire les coûts, pour le
service d’odontologie et pour le patient, ce qui correspondrait à l’objectif premier de la
CFAO. En effet, l’acronyme de CEREC est « Chairside Economical Restoration of Esthetic
Ceramics ». Pour cette raison, le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand est
engagé comme centre d’investigation dans l’étude multicentrique intitulée « Évaluation
médico-économique comparative des restaurations dentaires réalisées conventionnellement ou
par CFAO et les impacts sur les services hospitaliers d’odontologie » et pour laquelle
l’établissement coordinateur est le groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Cette
étude a reçu un financement dans le cadre du programme national de soutien en faveur des
innovations diagnostiques et thérapeutiques coûteuses en 2011. L’inclusion des patients est
actuellement en cours dans le service d’odontologie. A terme, les résultats de cette étude
devraient déterminer si l’utilisation des technologies CFAO permet de réduire les coûts pour
le patient et pour un service hospitalier. Toutefois, la question demeure pour les cabinets
libéraux et un design d’étude médico-économique diffèrent serait alors nécessaire.
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17
Réhabilitations prothétiques amovibles et CFAO 2.2
Comme évoqué précédemment, la CFAO a permis une évolution rapide des
procédures thérapeutiques en prothèse fixée ; ceci est particulièrement vrai pour les
procédures « chairside » qui révolutionnent le mode d’exercice du chirurgien-dentiste. Celui-
ci a alors la complète maîtrise d’ouvrage de la prothèse qu’il délivre au patient. Cette
évolution vers la CFAO est moins visible pour la prothèse amovible, en particulier la Prothèse
Amovible Partielle (PAP), car elle se passe au sein des laboratoires de prothèse (35). Elle est
également plus récente car elle a débuté dans les années 2000 (36, 37) et est encore peu
pratiquée dans les laboratoires de prothèse qui lui préfèrent des procédures traditionnelles.
Pourtant, Rudd et al. en 2001 ont listé 243 erreurs potentielles lors de la conception et
fabrication d’une PAP à châssis métallique (38-40). Ainsi, 68 erreurs potentielles peuvent
avoir lieu lors de la coulée du modèle en plâtre, de la réalisation de duplicatas de modèles ou
lors de la technique de la cire perdue. Même s’il est probablement impossible d’éliminer
toutes les erreurs, l’utilisation de technologie CFAO semble être une piste d’amélioration. En
outre, les avantages évoqués pour l’utilisation de la CFAO permettraient un gain de temps
pour le patient et le praticien, mais également une plus grande satisfaction fonctionnelle et
esthétique (41). Ces avantages restent hypothétiques car aucune étude associant les
réhabilitations prothétiques amovibles et la technologie CFAO n’a encore été réalisée.
Pour le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand, deux laboratoires de
prothèse confectionnent les PAP à châssis métallique en utilisant des méthodes
traditionnelles, n’impliquant pas la CFAO. Cependant, l’intérêt pour la CFAO de l’équipe de
prothèse du service d’odontologie a débouché depuis 2015, sur la réalisation de quelques cas
de Prothèse Amovible (PA) partielle et complète (PN 6 - PN 7). Cependant, la technique
CFAO n’est pas encore utilisée en routine. En vue de la mise en place de cette procédure de
soin, l’évaluation préalable des PAP à châssis métallique, fabriquées avec une technique
conventionnelle, a été réalisée. Cette évaluation pourra être utilisée en référence (groupe
contrôle) pour une étude concernant les PAP à châssis métallique, réalisées par CFAO. Deux
aspects du résultat du soin ont été évalués selon des critères subjectifs, centrés sur le patient :
la Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) et la satisfaction liée à la
prothèse (PI 10 - TE 1 - TE 2), et des critères objectifs : les paramètres physiologiques de la
mastication (PI 4).
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2.2.1 Évaluation du résultat du soin
2.2.1.1 Le renouvellement des prothèses amovibles améliore-t-il la qualité de
vie en lien avec la santé bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ?
La réhabilitation orale avec une prothèse amovible est un acte courant de soins,
particulièrement dans le cadre d’un service hospitalier, qui doit permettre le rétablissement de
l’esthétique et des fonctions orales, comme la phonation et la mastication (42), et le retour à
une « bonne » santé orale. La santé bucco-dentaire se définit comme « l’absence de douleur
buccale ou faciale, de cancer buccal ou pharyngé, d’infection ou de lésion buccale, de
parodontopathie (affection touchant les gencives), de déchaussement et perte de dents, et
d’autres maladies et troubles qui limitent la capacité de mordre, mâcher, sourire et parler
d'une personne, et donc son bien-être psychosocial » (43). Cependant, la réhabilitation par PA
ne semble pas permettre le rétablissement de la santé bucco-dentaire telle qu’elle est définie
ci-dessus. La littérature montre que la QVSBD mesurée avec un questionnaire spécifique, le
GOHAI (Geriatric/General Oral Health Assessment Index) est détériorée avec le port de PA
(44-46). Pourtant, le renouvellement des prothèses est souvent proposé face à l’inconfort ou
aux plaintes des patients. De plus, il existe peu de données sur l’impact du renouvellement sur
la QVSBD et la satisfaction prothétique ; les données existantes concernent uniquement les
patients porteurs de Prothèse Amovible Complète (PAC) (47). Dans ce cadre, une étude a été
menée afin de mesurer l’évolution de la QVSBD et de la satisfaction liée à la prothèse lors du
renouvellement d’une PA, partielle ou complète (PI 10). A cet effet, 116 patients (63,7 ± 12,4
ans) ont été recruté au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand entre
septembre 2014 et septembre 2015. Ces patients venaient consulter pour une réhabilitation par
PA, et ont été pris en charge par des étudiants. Après réalisation des soins conservateurs
nécessaires, les patients ont été séparés en deux groupes « avec expérience prothétique » s’ils
venaient consulter pour un renouvellement de leur PA et « sans expérience prothétique » s’ils
allaient recevoir une PA pour la première fois. La répartition des patients et les critères
d’évaluation utilisés sont présentés au sein de la Figure 8.
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Figure 8 : Schéma expérimental d’évaluation du renouvellement des prothèses amovibles
Pour cette étude, le critère Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire est
évalué à l’aide du questionnaire GOHAI, développé par Atchison et Dolan (48) et validé en
Français (35). Ce questionnaire consiste en 12 questions réparties en trois composantes :
Fonctionnelle (manger, mastiquer, avaler, parler), Psychosociales (évitement de relations
sociales, satisfaction esthétique, inquiétude pour des problèmes buccaux, gêne sociale),
Inconfort et douleur (confort en mangeant, douleurs dentaires ou gingivales, prise
médicamenteuse éventuelle). Le score global obtenu (GOHAI-Add) à ce questionnaire permet
de catégoriser la QVSBD en trois groupes: (i) de 12 à 50 : « mauvaise » qualité de vie, (ii) de
51 à 56 : qualité de vie « moyenne », (iii) de 57 à 60 : une « bonne » qualité de vie.
116 patients Inclus dans l’étude
(55 hommes et 61 femmes)
« avec expérience prothétique » 79 patients
« sans expérience prothétique » 37 patients
Premier entretien avant la réhabilitation :
Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire
Questionnaire de satisfaction prothétique
Premier entretien avant la réhabilitation :
Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire
Deuxième entretien après la réhabilitation :
Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire
Questionnaire de satisfaction prothétique
« avec expérience prothétique » Groupe renouvellement
43 patients
« sans expérience prothétique » Groupe contrôle
16 patients
9 à 12 semaines après la dernière séance de doléances
Deuxième entretien après la réhabilitation :
Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire
Questionnaire de satisfaction prothétique
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Les résultats présentés Figure 9 montrent que le renouvellement des PA améliore la
QVSBD. En effet, le score moyen du GOHAI-Add était de 40,6 ± 10,3 avant renouvellement
des PA et de 47,1 ± 10,0 après (p<0,01 ; F = 15). Malgré cette augmentation, la QVSBD est
restée “mauvaise” et la composante Fonctionnelle du GOHAI ne s’est pas améliorée. Ces
résultats confirment que les patients porteurs de PA ont une QVSBD souvent altérée (44-46).
Figure 9 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes (± Écart-Type ET) pour le groupe Renouvellement « avec expérience prothétique » avant et après réhabilitation (** : p<0,01).
Pour le groupe Contrôle « sans expérience prothétique », le score moyen du GOHAI-
Add n’est pas amélioré par le port d’une prothèse (Figure 10) ; seul le score de la composante
Fonctionnelle a présenté une augmentation significative (p<0,01). Certaines études suggèrent
que la dégradation de la QVSBD serait due à une mauvaise qualité des PA (49, 50). Pourtant,
dans l’étude présentée ici, la qualité des PA renouvelées ou mises en place pour la première
fois, a été vérifié par les enseignants encadrant les étudiants lors de leurs vacations cliniques.
Une meilleure alternative pourrait consister en une réhabilitation implanto-prothétique qui
permet d’améliorer de façon plus importante la QVSBD (51, 52). Cependant, le traitement par
PA, malgré son impact modeste sur la QVSBD, demeure une solution envisageable dans
certaines circonstances (financières, préférence du patient etc.) (53).
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Figure 10 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes (± Écart-Type ET) pour le groupe Contrôle « sans expérience prothétique » avant et après réhabilitation (** : p<0,01).
Le critère satisfaction liée à la prothèse a été évalué avec le questionnaire MGDSI
(McGill Denture Satisfaction Instrument) (54, 55). Ce questionnaire était initialement
employé pour les patients porteurs de PAC bimaxillaire afin d’évaluer leur satisfaction vis à
vis de leur prothèse mandibulaire. Il est composé de 9 catégories d’items, contenant chacun
entre 1 et 8 questions. Les participants ont répondu aux questions à l’aide d’échelles visuelles
analogiques de 100 mm. Pour la capacité masticatoire, les participants se sont auto-évalués
selon la question générale « Éprouvez-vous de la difficulté à manger ? », répétée pour
différents types aliments (Pain blanc frais, fromage dur, carotte crue, saucisson sec, steak en
tranche, pomme crue, et laitue). Les participants ont évalué de façon similaire leur efficacité
masticatoire, en répondant à la question « Les morceaux de nourriture sont-ils généralement
bien mâchés avant d’être ingurgités ? » puis de manière distincte selon chaque aliment
précité. Afin de faciliter les réponses, des illustrations des aliments ont été apposées sous les
questions concernées. Ces photographies sont issues d’un outil d’évaluation des quantités en
diététique « SUVIMAX » déjà utilisé à cet effet (56, 57).
Le renouvellement des PA a présenté un impact limité sur la satisfaction vis à vis de la
prothèse (Figure 11). Le score obtenu pour l’item « satisfaction générale » est resté
statistiquement identique avant (59,7 ± 35,1) et après (72,9 ± 32,1) renouvellement. A
contrario, les scores d’autres items comme « l’esthétique de la prothèse » (p<0,01 ; F = 39),
« l’efficacité masticatoire » (p<0,01 ; F = 39) et « la condition buccale » (p<0,01 ; F = 39) se
sont significativement améliorés.
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Figure 11 : Score d’EVA moyen (± Écart-Type ET) d’évaluation de la satisfaction vis à vis de la prothèse pour chaque item du MGDSI avant et après renouvellement prothétique.
Ces résultats, subjectifs et centrés sur le patient, tendent à montrer que la mastication
est améliorée par le renouvellement des PA. Cependant, dans le cas présent, la réhabilitation
prothétique consiste à renouveler une PA déjà existante, limitant les modifications pouvant
être perçues par le patient. Ceci est confirmé par le fait que la composante Fonctionnelle du
GOHAI n’est pas améliorée par le renouvellement prothétique alors que cette même
composante est améliorée pour les patients ayant une PA pour la première fois. Dans la
littérature, il a été aussi rapporté que le fait d’être porteur d’une PA est associé à une
mastication altérée (58). Pour confirmer l’impression d’amélioration de l’efficacité
masticatoire ressentie pas les patients, une évaluation objective de la mastication pourrait être
nécessaire en associant l’étude de la cinématique de la mastication et de la granulométrie de
bols alimentaires.
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2.2.1.2 Quelle est l’influence du port d’une prothèse amovible partielle sur les
paramètres physiologiques de la mastication ?
La PAP est un support de dents artificielles ; elle est destinée à rétablir la mastication,
l’esthétique et la phonation (53). Pourtant, dans le chapitre précédent, les constats suivants ont
été fait : i) la réhabilitation prothétique par PA (pour la première fois) permet d’améliorer la
composante Fonctionnelle de la QVSBD. ii) le renouvellement d’une PA préexistante ne
permet pas d’améliorer la composante Fonctionnelle de la QVSBD, mais les patients
déclarent ressentir une amélioration subjective de leur efficacité masticatoire. Ces constats
conduisent à se demander quel est l’impact de la réhabilitation d’un édentement partiel par
PAP à châssis métallique sur les paramètres physiologiques de la mastication.
19 patients de 24 à 79 ans (6 hommes d’âge moyen 50,8 ± 8,1 ans et 13 femmes d’âge
moyen 60,7 ± 11,3 ans) ont été recrutés au sein du service d’Odontologie du CHU de
Clermont-Ferrand au cours d’une période de 12 mois (PN 2 - PI 4). Ces patients présentaient
une réhabilitation par PAP, maxillaire ou mandibulaire opposée à une arcade dentée complète,
depuis au minimum 2 mois et dont la qualité de conception et de réalisation avait été
préalablement vérifiée. Parmi les patients recrutés, 10 présentaient une PAP compensant un
édentement encastré (édentement de classe III de Kennedy) et 9 patients présentaient une PAP
compensant un édentement terminal bilatéral (édentement de classe I de Kennedy). Pour cette
étude, deux échantillons calibrés des aliments tests carotte et cacahuète ont été utilisés. Les
échantillons ont été mastiqués par les patients avec leur PAP puis sans leur PAP. Chaque
séquence de mastication a fait l’objet d’un enregistrement vidéo. Les paramètres cinématiques
de la mastication ont été analysés : nombre de cycles, durée de la séquence et fréquence de
mastication (59). L’évaluation de la granulométrie du bol a été effectuée sur 3 échantillons de
chaque aliment test, mastiqué jusqu’au seuil de déglutition puis recraché. La médiane de la
taille des particules (d50) pour le bol de « carottes » et de « cacahuètes » a été mesurée. Pour
l’échantillon de carotte, une valeur de d50 inférieure à 4 mm permet de produire un bol
alimentaire facile à déglutir. Ce seuil, appelé Masticatory Normative Indicator (MNI) est
utilisé pour distinguer une mastication normale d’une mastication altérée (60).
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Dans un premier temps, la stratégie de mastication a été évaluée au travers de
l’analyse des paramètres cinématiques de la mastication. Le Tableau 1 présente les valeurs
moyennes pour le nombre de cycle, le temps et la fréquence masticatoire avec et sans PAP
pour les deux groupes de patients (Classe I et classe III de Kennedy). Il est observé une
diminution significative de la fréquence de mastication avec le port de la PAP pour les deux
aliments tests (Figure 12).
Tableau 1 : Valeurs moyennes ± Écart Type (ET) issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de cacahuètes pour les patients présentant un édentement
de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle (PAP).
Figure 12 : Valeurs moyennes de la fréquence masticatoire ± Écart Type (ET) pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec
et sans Prothèse Amovible Partielle (PAP). (** : p< 0,01)
Classe I de Kennedy Classe III de Kennedy
Sans PAP Moyenne ± ET
Avec PAP Moyenne ± ET
Sans PAP Moyenne ± ET
Avec PAP Moyenne ± ET
Aliment naturel Carotte
Nombre de cycle 44,2 ± 26,9 38,5 ± 19,6 52,7 ± 24,1 44,3 ± 15,3
Durée (s) 27,3 ± 15,6 25,9 ± 12,4 33,0 ± 16,1 31,3 ± 10,9
Fréquence (s-1) 1,59 ± 0,21 1,48 ± 0,20 1,63 ± 0,29 1,44 ± 0,3
Aliment naturel Cacahuètes
Nombre de cycle 44,6 ± 23,0 39,5 ±20,5 57,0 ± 24,0 48,7 ± 12,6
Durée (s) 28,1 ± 13,4 25,5 ± 12,1 38,9 ± 16,4 32,5 ± 9,9
Fréquence (s-1) 1,60 ± 0,35 1,56 ± 0,20 1,56 ± 0,20 1,53 ± 0,27
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La diminution significative de la fréquence indique que la stratégie de mastication est
altérée par le port de la PAP, quel que soit le type d’édentement et le type d’aliment.
L’adaptation à une prothèse amovible est un processus complexe et l’altération des
paramètres cinématiques de la mastication laisse supposer que la PAP ne peut pas être
complétement « incorporée » et faire partie intégrante du système stomatognathique.
Toutefois, les patients de cette étude portaient leur prothèse depuis seulement deux mois et
une période d’adaptation plus longue pourrait permettre d’améliorer les paramètres
physiologiques de la mastication.
Dans un second temps, le résultat de la stratégie de mastication a été évalué au
travers de l’analyse de la granulométrie du bol alimentaire. La Figure 13 présente la moyenne
de la médiane de la taille des particules (d50) obtenues pour trois échantillons de carotte et de
cacahuètes, pour les deux groupes de patients (Classe I et III de Kennedy) avec et sans PAP.
Une diminution statistiquement significative de la valeur de d50 a été observée avec le port de
PAP pour les deux aliments tests, suggérant une amélioration du résultat de la mastication, le
bol alimentaire. Toutefois, pour l’aliment carotte la valeur de d50 reste au dessus du seuil du
MNI, impliquant que la mastication reste altérée malgré le port de la PAP.
Figure 13 : Moyenne du d50 ± Écart Type pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un éventement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle
(PAP). (MNI : Masticatory Normative Indicator ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001).
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Alors que dans l’étude précédente, les patients bénéficiant d’un renouvellement de PA
indiquaient, lors d’une évaluation subjective de la composante Fonctionnelle de la QVSBD,
une amélioration de leur mastication, l’évaluation objective des paramètres physiologiques a
montré que le port de PAP ne peut pas restaurer complétement la fonction masticatoire.
2.2.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse
amovible partielle à l’aide de CFAO
Plusieurs axes d’évaluation peuvent être envisagés. D’une part une évaluation médico-
économique pourrait être réalisée car le système de santé exige une rationalisation des
dépenses alors le coût de fabrication d’une PAP réalisée par CFAO ou de façon traditionnelle
n’a pas encore été évalué. Dans ce cadre, la modification de l’organisation des soins induite
par le choix du recours à la CFAO pourrait être étudié.
D’autre part, il conviendrait de s’interroger sur le choix thérapeutique et donc sur
l’opportunité du recours aux prothèses amovibles. En effet, le renouvellement des PA a un
impact limité sur la QVSBD alors que le recours aux thérapeutiques implanto-prothétiques
permet d’améliorer significativement la QVSBD (51). De façon similaire, la satisfaction liée à
la prothèse n’est que modérément améliorée par le renouvellement d’une PA. De plus, il
existe une grande variabilité dans les réponses à l’item « satisfaction générale » du
questionnaire MGDSI ce qui implique que les attentes des patients n’ont pas été clairement
identifiées. En effet, les traits de personnalité en lien avec la QVSBD n’ont pas été pris en
compte lors de la décision thérapeutique. Takeshita et al. ont montré que l’évaluation des
traits de personnalité permet de choisir la thérapeutique la plus adaptée (61). Cependant, cette
approche semble difficile à mettre en oeuvre dans la mesure où le recours au test de
personnalité est réservé, en France, aux seuls psychologues et psychiatres. Une alternative
pourrait consister en l’évaluation des attentes des patients grâce à une étude qualitative qui
permettrait d’identifier des profils de patients et de déterminer le traitement le plus adapté.
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Les réhabilitations implanto-Chapitre 3
prothétiques
Les tentatives d’implantation pour pallier la perte des dents ont été une préoccupation
humaine depuis la période antique ; toutefois, l’implantologie est une discipline relativement
récente. Brånemark définit le principe d’ostéo-intégration, véritable fondement de
l’implantologie, en 1985 comme étant une "jonction anatomique et fonctionnelle directe entre
l’os vivant remanié et la surface de l’implant mis en charge" (62). Plus tard, de nombreuses
études scientifiques vont faire évoluer le concept et remettre en cause certains principes dans
l’objectif de simplifier les techniques chirurgicales et prothétiques. Ces procédures nouvelles
doivent être évaluées.
L’objectif de ce chapitre est d’illustrer comment il est possible d’évaluer la qualité des
soins implanto-prothétiques. A cet effet, deux études ont été menées. La première a porté sur
l’évaluation de la survie des réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de
l’année 2003 au sein de l’Unité Fonctionnelle d’Implantologie Orale (UFIO) du service
d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand (TE 3). C’est une évaluation à long terme des
procédures de soin. La seconde étude portait sur l’évaluation d’une thérapeutique récente :
l’utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire chez des patients
âgés (PN 1- PI 3 - TE 4 à 10). Cette évaluation porte à la fois sur la procédure et le résultat de
soin.
Les réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de l’année 3.1
2003 : évaluation à long terme
3.1.1 Évaluation de la procédure de soin
L’évaluation de la procédure de soin dans le domaine de l’implantologie est un
exercice difficile car ce domaine est en constante évolution. De nouvelles techniques sont
fréquemment décrites dans la littérature, comme par exemple l’utilisation de piliers-barre pour
la réalisation d’une armature rigide dans le cadre d’une mise en charge immédiate post
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extractionelle (PI 9) ou l’utilisation d’empreinte optique (PN 4). Cependant la validation
d’une procédure de soin ne peut pas se limiter à sa seule description ni même à son évaluation
à court terme. En conséquence, l’équipe de l’UFIO a décidé en 2015 de réaliser l’évaluation
de ses pratiques de soins sur le long terme. Dans ce cadre, toutes les réhabilitations implanto-
prothétiques réalisées en 2003 ont été évaluées par le biais d’une étude rétrospective présentée
ici (TE 3). Parmi les 80 dossier-patients identifiés à partir des archives papiers des blocs
opératoires de l’année 2003 et d’une recherche électronique dans la base de données du CHU,
68 dossiers ont pu être consultés, représentant 68 patients d’âge moyen 48,9 (± 18,9) ans pour
un total de199 implants.
Plusieurs critères d’évaluations ont été retenus : deux pour la partie implantaire (taux
d’échec implantaire et la durée de survie implantaire moyenne) et un pour la partie
prothétique de la prothèse supra-implantaire (durée de survie moyenne sans complication).
3.1.1.1 Évaluation de la partie implantaire des réhabilitations implanto-
prothétiques
Le taux d’échec implantaire, exprimé en pourcentage, est défini comme le nombre
d’implants ayant connu un échec rapporté au nombre total d’implants observés. Tout implant
ostéo-intégré est considéré comme un succès (63). A l’inverse, tout implant déposé, quelque
soit la raison, est considéré comme un échec (64). Parmi les 199 implants posés en 2003, 7
implants ont été déposés au cours de cette même année ; ils concernaient 5 patients. Le taux
d’échec était de 3,5 %. Pour ces implants, l’étiologie de l’échec implantaire était l’absence
d’ostéo-intégration. Les résultats d’une méta-analyse de Goncalves et al. en 2015 (65)
montrent un taux d’échec implantaire moyen similaire de 3,9 %. De nombreux articles
rapportent conformément des taux de survie implantaire élevés. Busenlechner et al. en 2014
(66) décrivent un taux de survie implantaire à 8 ans de 97 %, Guo et al. en 2015 (67) montrent
un taux de survie implantaire de 97,3 % à 5 ans et Maiorana et al. en 2015 (68) indiquent un
taux de survie implantaire à 3 ans de 95,5 %. D’autre part, une revue systématique de la
littérature effectuée par Moraschini et al. en 2014 (69) révèle un taux de survie implantaire
moyen de 94,6 % pour un total de 7711 implants sur 2211 patients dans 23 études, avec une
période moyenne de suivi de 13,4 ans.
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La durée de survie implantaire moyenne est déterminée pour chaque implant, par
calcul du temps écoulé en années entre la date de pose de l’implant et sa dépose en cas
d’échec, ou la date de dernière consultation en cas de succès (64). 67 patients sur 68 ont pu
être suivis après la pose d’implants, sur une durée moyenne de 4,3 (± 3,5) ans pour 196
implants. Après analyse de Kaplan-Meier, la durée de survie implantaire moyenne était de
10,2 ans (IC 95 % 9,9 -10,5 ans). Le taux de survie cumulé en fonction du temps pour chacun
des 199 implants évalués est schématisé Figure 14.
Figure 14 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée implantaire en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi
du patient avant la survenue de l’échec implantaire.
Les facteurs pouvant influer la durée de survie implantaire moyenne peuvent être
inhérents au patient ou au procédé implantaire. Pour ce dernier, aucune influence
statistiquement significative sur la durée de survie implantaire moyenne n’a été observé pour
les indicateurs liés à l’implant (marque, longueur, diamètre, maxillaire ou mandibulaire,
position sur l’arcade) ou liés la technique chirurgicale (praticien, un temps ou deux temps
opératoire).
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L’évaluation des facteurs de risque associés à la durée de survie implantaire moyenne
inhérents au patient a été difficile à évaluer car l’analyse des dossiers a mis en évidence un
défaut de recueil d’informations pertinentes. Ainsi, 6 échecs implantaires sur 7 ont été
retrouvés chez des patients qui ne présentaient dans leur dossier archivé aucun antécédent
médical ; cependant le recueil des informations médicales n’était pas systématisé ce qui
pourrait expliquer la faible prévalence de patients ayant des antécédents médicaux (13,3 %)
dans cette étude. L’analyse de la littérature ne permet pas d’émettre d’hypothèse. En effet,
Busenlechner et al. en 2014 (66) ont conclus que les patients atteints d’ostéoporose ou de
diabète avaient un taux de survie favorable de 95 % après 8 ans. A contrario, l’étude de Jemt
en 2008 (70) a rapporté un taux d’échec plus élevé pour les patients atteints de diabète.
Un autre facteur de risque avéré associé à la durée de survie implantaire moyenne est
la présence de parodontopathie (66, 71, 72). Pourtant tous les échecs observés au cours de
l’étude réalisée au sein de l’UFIO ont été retrouvés chez des patients exempts de maladie
parodontale. En effet, seulement 8,8 % de patients porteurs de maladie parodontale ont été
répertoriés alors que les données recueillies par l’OMS font apparaître une très forte
prévalence des parodontopathies (plus de 75 %) dans le groupe d’âge 35 - 44 ans (73). Cet
écart pourrait être expliqué par le fait que la maladie parodontale a pu être mal documentée
dans les dossiers patients mais aussi par le fait que le traitement implanto-prothétique n’a pas
été proposé aux patients qui présentaient une maladie parodontale. Ces deux hypothèses
expliqueraient la faible prévalence des parodontopathies au sein de l’échantillon étudié.
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31
3.1.1.2 Évaluation de la partie prothétique des réhabilitations implanto-
prothétiques
La durée de survie sans complication de la prothèse supra-implantaire est
déterminée pour chaque implant, par calcul du temps écoulé en années entre la date de mise
en charge et la date de survenue de la complication en cas d’échec prothétique, ou la date de
dernière consultation. Dans l’étude réalisée ici, 62 implants n’ont jamais eu de suivi après leur
mise en charge prothétique. Après analyse de Kaplan-Meier (Figure 15), la durée de survie
moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire est de 5,2 ans (IC 95 % 4,6 - 5,9
ans).
Figure 15 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée
« Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant la survenue de la complication prothétique.
Certains facteurs comme le matériau utilisé pour la prothèse fixée (céramique ou
résine) et le praticien ayant réalisé la prothèse n’ont exercé aucune influence sur la durée de
survie moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire. Il n’existe pas non plus
de différence statistiquement significative entre prothèse amovible et prothèse fixée.
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32
Cependant, l’analyse de la courbe de Kaplan-Meier réalisé pour le facteur type de
réhabilitation prothétique (amovible ou fixe) a montré que la prothèse amovible avait une
durée de survie moyenne plus stable, jusqu’à 6 ans. La majorité des complications est apparue
entre 6 et 8 ans pour arriver environ à 15 % de prothèses amovibles sans complication après 8
ans. Ce constat peut être expliqué par un phénomène d’usure des matériaux plus important
pour la prothèse amovible. A contrario, pour la prothèse fixée, les complications débutent plus
tôt, avant un an, pour arriver environ à 10 % de prothèses fixées sans complication à 10 ans
(Figure 16).
Figure 16 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire de la prothèse amovible et de la prothèse fixée en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant
la survenue de la complication prothétique.
Le caractère « vissée ou scellée » de la prothèse fixée est apparu comme un facteur
influençant la durée de survie moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire.
Les durées de survie moyenne sans complication pour la prothèse fixée vissée et la prothèse
fixée scellée étaient respectivement de 6,8 ans (IC 95% 5,3 - 8,4 ans) et 2,8 ans (IC 95% 2 -
3,6 ans). L’analyse de la courbe de Kaplan-Meier a montré que 50 % des prothèses fixées
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33
scellées ont eu des complications avant un an et après 7 ans, seul environ 10% des prothèses
fixées scellées n’ont présenté aucune complication. La prothèse fixée vissée a, quant à elle,
présenté la majorité des complications entre 2 et 4 ans puis la courbe reste relativement
régulière jusqu’à 8 ans ; à 10 ans, environ 30 % des prothèses vissées n’ont présenté aucune
complication (Figure 17). Les complications liées à la prothèse scellée ont donc été plus
nombreuses et sont apparues de façon plus précoce. Ce résultat est à nuancer car les
complications prothétiques mentionnées sont réversibles, comme les dévissages et les
rescellements. De plus, pour ces derniers, le matériau d’assemblage utilisé était un ciment
provisoire afin d’assurer une ré-intervention plus aisée. Ce résultat est difficilement
comparable avec la littérature car les critères d’évaluation de la complication prothétique
utilisés sont différents suivant les études. Ainsi, Weber et al. en 2008 (74) et Sherif et al. en
2014 (75) n’ont pas observé de différence significative entre les prothèses vissées et les
prothèses scellées mais les critères d’évaluation utilisé étaient moins stricts car seul la perte de
la prothèse était considérée comme un échec.
Figure 17 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire fixée ou scellée en fonction du temps (en année). La représentation graphique de
chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant la survenue de la complication prothétique.
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34
3.1.1.3 Conclusion de l’évaluation de la procédure de soin
L’évaluation de la procédure de soin pour les réhabilitations implanto-prothétique
réalisées au cours de l’année 2003 a permis de montrer que le taux de succès implantaire est
comparable à celui retrouvé dans la littérature (66-69). Pour les réhabilitations supra-
implantaires, les résultats sont plus nuancés car la durée de vie sans complication prothétique
est faible (5,2 ans IC 95 % 4,6 - 5,9 ans). Le choix de l’indicateur « complication » pourrait
expliquer ce résultat car englobait des complications « bénignes » mais nécessitant une
consultation. Une des limites de l’étude est la part importante de patients (représentant 66
implants sur 199) qui n’ont jamais consulté après la pose de la prothèse supra-implantaire.
Pour cette raison, le rappel de tous les patients ayant bénéficiés d’un traitement implantaire en
2003 est actuellement en cours au sein de l’UFIO. Ce rappel permettra de compléter les
résultats de l’étude présentée ici, en vue d’une publication.
Si l’exploration du champ de la procédure de soin a été initiée, il est également
nécessaire d’évaluer le résultat du soin. Une première étude, réalisée au sein d’un cabinet
privé (PI 2), a montré une amélioration de la QVSBD des patients après une réhabilitation
implanto-prothétique (51).
3.1.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les
réhabilitations implanto-prothétiques au sein du service d’Odontologie
du CHU de Clermont-Ferrand
Des variations inexpliquées des pratiques de soins peuvent aboutir à un résultat (et
donc un coût) différent. Cependant le comportement des professionnels de santé peut être
harmonisé par des recommandations validées et diffusées avec efficacité. Afin d’uniformiser
leurs pratiques, les praticiens intervenant au sein de l’UFIO doivent s’engager dans une
politique d’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP). L’EPP est obligatoire depuis
2005 (76) pour les médecins et plus récemment pour les chirurgiens-dentistes selon le décret
relatif au Développement Professionnel Continu (DPC) (77). Il s’agit d’une auto-évaluation
formative permettant une amélioration continue de la qualité des soins. Dans l’exemple
présenté ici, les pratiques liées à la chirurgie implantaire (marque, longueur, diamètre de
l’implant, maxillaire ou mandibulaire, position sur l’arcade, praticien, un temps ou deux
temps opératoire), au patient (antécédents médicaux, parodontopathie…) ou à la prothèse
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35
supra-implantaire (choix du matériau, de la technique vissée ou scellée) pourraient avoir une
influence sur deux indicateurs : la survie implantaire et la survie prothétique sans
complication. Cette démarche de suivi d’indicateurs de qualité fait partie des méthodes
d’évaluation des pratiques, validées par la HAS (78). La méthodologie employée suit alors
une démarche classique d’amélioration continue de la qualité telle que décrite par Deming
(79) (Figure 18). Cette méthodologie a déjà été employée dans le service d’odontologie du
CHU de Clermont-Ferrand pour l’évaluation des pratiques en endodontie (80).
Figure 18 : La roue de Deming. By Karn-b (81)
Le premier « tour de roue » dans la démarche d’amélioration continue de la qualité des
réhabilitations implanto-prothétiques délivrées au sein de l’unité fonctionnelle
d’implantologie orale du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand peut se
décomposer en quatre temps différents tout en suivant les étapes décrites dans la fiche
technique éditée par la HAS (78).
1) Planifier (Plan) : le choix du thème de l’évaluation a été réalisé. Dans le cas de
l’évaluation des pratiques des praticiens, deux critères d’évaluation de la qualité de la
procédure de soin ont été choisis. Ces deux critères portent respectivement sur la procédure
implantaire et sur la procédure prothétique des réhabilitations implanto-prothétiques afin
d’impliquer tous les praticiens de l’UFIO. Au sein de cette unité fonctionnelle, les praticiens
qui réalisent la chirurgie implantaire sont différents de ceux réalisant la prothèse supra-
implantaire.
2) Faire (Do) : Le choix et le protocole de relevé des indicateurs (succès de la partie
implantaire et succès de la partie prothétique) a été réalisé et une phase pilote d’évaluation des
réhabilitations implanto-prothétique est en cours (TE 3).
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36
3) Vérifier (Check) : Cette partie s’intéresse à l’interprétation des résultats. A ce jour,
les résultats obtenus par l’analyse rétrospective des réhabilitations implanto-prothétiques de
l’année 2003 restent incomplets. Une étude prospective a donc été mise en place et le rappel
systématique de tous les patients ayant eu une prise en charge implanto-prothétique au sein de
l’UFIO depuis 2003 est en cours.
4) Agir (Act) : Cette phase d’analyse et de restitution des résultats doit permettre
d’identifier et de mettre en place des actions d’amélioration de la qualité des soins
directement en lien avec l’EPP. Ces actions pourraient prendre la forme de staffs
multidisciplinaires permettant des échanges entre les praticiens ayant réalisé la chirurgie
implantaire et ceux ayant réalisé la prothèse supra-implantaire. Ces échanges pourraient
notamment s’articuler autour d’une revue de « morbi/mortalité » des implants ou de la
prothèse supra-implantaire. De plus, des discussions autour des cas de réhabilitations
implanto-prothétiques qui ont échoués le plus couramment pourront être initiées. L’analyse
des indicateurs, au cours de la phase check de la roue de Deming permettra d’identifier les cas
les plus représentatifs.
Cette démarche d’évaluation de la qualité des soins doit être réalisé de façon
systématique afin de pouvoir prétendre à une amélioration continue de la qualité. Un des
avantages de la démarche présentée ici est que l’évaluation présente un recul clinique
important. Cependant, les pratiques de soins dans le domaine implanto-prothétique évoluent
rapidement et le risque est alors d’évaluer la qualité d’un soin qui n’est plus pratiqué.
Cependant, cette évaluation permet d’obtenir un référentiel de comparaison pour de nouvelles
pratiques de soin, qui peuvent alors être remises en cause si les résultats de leur évaluation
n’atteignent pas ces valeurs de références. Ainsi, il est nécessaire d’aller plus loin dans la
démarche d’EPP et de permettre l’autoévaluation des praticiens en mettant à leur disposition
annuellement les taux de survie implantaire et de survie prothétique sans complication. Ces
données discutées lors de réunion entre pairs pourront permettre de faire évoluer les pratiques
professionnelles actuelles. Ainsi cette action permettrait de réaliser à la fois une EPP et la
formation médicale continue, ce qui a été décrit par Bras et Duhamel en 2008 comme le
Développement Professionnel Continu (82).
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37
Utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire *,%
chez des patients âgés�
L’utilisation de Mini Implants (MI) pour stabiliser, de façon pérenne, une PAC
mandibulaire est une procédure proposée couramment aux patients consultant au sein de
l’UFIO. Cette procédure, faisant écho au traitement minimum proposé lors de la conférence
de consensus de McGill (83) et réitéré plus récemment lors de la conférence de York (84),
permet, entre autre, d’augmenter l’accessibilité financière des patients âgés à cette
thérapeutique implanto-prothétique. Ce traitement minimum consiste à proposer aux patients
édentés totaux une PAC conventionnelle maxillaire et une PAC retenue par deux implants
symphysaires mandibulaires. Deux types d’arguments soutiennent cette proposition : la
validation de la procédure de soin du fait de la forte prédictibilité du traitement implantaire
symphysaire (85, 86) et la validation du résultat du soin soit les bénéfices attendus par le
patient en terme d’amélioration de la fonction, de la satisfaction liée à la prothèse et de la
Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) (87-91). Au sein de l’UFIO
une alternative à ce traitement minimum utilisant 4 MI est proposée (PN 1, PI 3). Il convient
d’évaluer la qualité de ce soin selon deux champs. La procédure de soin a été évaluée au
travers du taux de succès implantaire et de la mesure radiologique de la perte osseuse (TE 4 -
TE 6 - TE 10). Le résultat du soin a été évalué avec une mesure subjective, centrée sur le
patient, de la QVSBD (TE 5 - TE 7 - TE 9) et une mesure objective des paramètres
physiologiques de la fonction masticatoire (PI 7 - TE 8).
3.2.1 Évaluation la procédure de soin
La description de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4
MI a fait l’objet de précédentes publications (PN 1, PI 3). L’originalité de cette procédure
repose sur l’utilisation de MI mais également sur leur mise en charge immédiatement après la
chirurgie. L’objectif de l’étude présentée ici est de valider la procédure de soin en réalisant le
suivi radiologique de l’intégration de quatre MI (OBI® Etk®) utilisés pour stabiliser une PAC
mandibulaire avec un système d’attachement O’Ring® et avec une mise en charge immédiate.
Cette étude a été réalisée à partir d’un groupe de patients insatisfaits de la stabilité de
leur PAC mandibulaire et à qui il a été proposé la pose de 4 MI. Ainsi, sur la période de 2010
à 2014, 21 patients d’âge moyen 74,7 (± 9,1) ans ont été suivis pour un total de 84 implants.
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3.2.1.1 Taux de succès implantaire
Après la pose des implants, la survie implantaire a été évaluée, chaque année, pour
chacun des 4 MI selon les critères définis par Misch (92). Ces critères, s’appuyant sur des
données cliniques et radiologiques, permettent de déterminer si l’implant présente un succès,
une survie satisfaisante, une survie compromise ou un échec. Le Tableau 2 présente les
résultats de cette évaluation.
6 mois après la pose (n = 78)
1 an après la pose (n = 58)
2 ans après la pose (n = 36)
3 ans après la pose (n = 16)
Taux de succès (%) Taux de succès (%) Taux de succès (%) Taux de succès (%)
93,6 98 94 93,8
Tableau 2 : Taux de succès implantaire (en %) lors de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants
Six mois après la pose, deux MI présentaient un échec lié à une absence
d’ostéointégration et ont dû être déposés et trois MI présentait une survie satisfaisante avec
une perte osseuse comprise entre 2 et 4 mm. Un an après la pose, un MI présentait un échec
lié à un défaut d’ostéointégration et a dû être déposé. Deux ans après la pose, aucun échec
n’a été constaté sur les 36 implants contrôlés. Deux implants présentaient une survie
satisfaisante, lié à une perte osseuse entre 2 et 4 mm. Trois ans après la pose, un échec a été
constaté, lié à des douleurs lors de la fonction.
Les taux de succès observés sont comparables à ceux retrouvés dans la littérature.
Dans les mêmes conditions d’utilisation de 4 MI avec mise en charge immédiate, l’étude
d’Elsyad et al. présente un taux de succès de 92,5 % après 3 ans (93). D’autres études avec un
protocole sans mise en charge immédiate présentent également un taux de succès similaire
(94, 95).
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39
3.2.1.2 Mesure radiologique de la perte osseuse
Le Tableau 3 présente les pertes osseuses moyennes pour les différents temps
d’évaluation. La perte osseuse péri-implantaire évolue globalement en fonction du temps
(analyse en mesure répétée ; p<0,05). Plus particulièrement, la variation de la perte osseuse
était statistiquement significative entre la pose et 6 mois (p<0,01) et entre 1 et 2 ans (p<0,05).
6 mois après la pose (n = 78)
1 an après la pose (n = 58)
2 ans après la pose (n = 38)
3 ans après la pose (n = 16)
Moyenne ± ET Moyenne ± ET Moyenne ± ET Moyenne ± ET - 0,3 ± 0,6 -0,3 ± 0,5 -0,6 ± 0,7 -0,4 ± 0,5
Tableau 3 : Pertes osseuses péri-implantaire moyenne ± Écart-Type ET (en mm) en fonction du temps lors de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants
Au vu des résultats présentés ici, le protocole de stabilisation de PAC mandibulaire par
4 MI avec mise en charge immédiate proposé apparaît comme une alternative thérapeutique
valable. En effet, le taux de succès implantaire est de 93,8 % à 3 ans, valeur comparable à
celles retrouvées dans la littérature (93-95). De plus, la perte osseuse moyenne, estimée à 0,4
mm ± 0,5 mm à 3 ans se situe largement en dessous de la perte osseuse maximale acceptable
(4 mm) si l’on considère les critères définis par Misch (92). L’écart entre les valeurs de
références choisies et les valeurs observées des deux indicateurs de qualité du soin sont
faibles, confirmant la validation de ce protocole de stabilisation par 4 MI. Toutefois, le recul
clinique est encore peu important et le relevé des indicateurs doit être poursuivi afin de
s’assurer de la stabilité dans le temps de ces résultats. L’impact des facteurs pouvant
influencer le taux de succès et l’évolution de la perte osseuse sera analysé dans un second
temps.
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40
3.2.2 Évaluation du résultat du soin
3.2.2.1 Mesure des paramètres physiologiques de la fonction masticatoire.
La mastication est la première étape du processus de digestion. Une séquence
masticatoire commence avec l’introduction d’un morceau d’aliment dans la bouche et fini
avec sa déglutition. Ainsi chaque séquence masticatoire est constituée par une succession de
cycles dans un temps donné (96, 97). La mastication est considérée comme efficace quand le
sujet peut former un bol alimentaire suffisamment réduit, plastique, glissant et cohésif pour
être dégluti sans risque (98). Une altération de la mastication conduit à une incapacité à
réduire la matrice alimentaire pour former le bol. Une mastication déficiente peut avoir un
impact sur la santé générale du fait d’une présence de désordres gastro-intestinaux et/ou d’une
modification des apports nutritionnels (99).
Le but de cette étude (PI 8 - TE 8) était d’évaluer si le résultat du soin a été amélioré
dans le cadre d’une procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini
Implants. Pour cela, les paramètres masticatoires (cinématique de la mastication et
granulométrie de bol alimentaire) ont été évalués avant et après réhabilitation implanto-
prothétique. Onze patients, d’âge moyen 72 ± 11 ans et répondant aux critères d’inclusion, ont
pu être suivis après réhabilitation implantaire.
Deux aliments modèles validés (100) comportant une viscoélasticité différente et un
aliment naturel (la carotte) ont été utilisés. Ces aliments présentaient des propriétés
rhéologiques différentes, obligeant le sujet à modifier sa stratégie de mastication. Les aliments
ont été proposés au sujet lors d’une séquence de mastication qui a fait l’objet d’un
enregistrement vidéo. Les paramètres cinématiques de la mastication - nombre de cycles,
durée de la séquence, fréquence de mastication - ont été analysés (59). Le refus par le patient
de mastiquer un des aliments a également été noté. L’évaluation de la granulométrie du bol a
été effectuée sur deux portions de carottes mastiquées jusqu’au seuil de déglutition puis
recrachées. La médiane de la taille des particules (d50) pour le bol de carottes a été mesurée et
comparée au Masticatory Normative Indicator (d50 inférieur à 4 mm) (60).
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41
Les paramètres cinématiques de la mastication ont permis d’évaluer la stratégie de
mastication des patients avant et après réhabilitation implanto-prothétique (PAC
mandibulaire stabilisée avec des Mini Implants) et sont présentés Tableau 4.
Tableau 4 : Valeurs moyennes ± Écart Type (ET) issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de deux aliments modèles avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (NS : Non Significatif).
Une diminution significative du nombre de cycle et du temps de mastication a été
observée pour l’aliment carotte et pour les deux types d’aliments modèles. Ce résultat
implique que la stratégie de mastication a été modifiée par la réhabilitation implanto-
prothétique. Cependant, la fréquence de mastication est restée identique avant et après
réhabilitation pour l’aliment naturel carotte et pour l’aliment modèle mou. En revanche, pour
l’aliment modèle dur, l’augmentation de la fréquence masticatoire due à la diminution du
nombre de cycle, reflète une modification de l’adaptation de la mastication. Les patients
semblaient mastiquer plus aisément après la réhabilitation. En effet, avant réhabilitation, une
majorité de patients (7 sur 11) ont refusé de mastiquer l’échantillon de carotte car les patients
considéraient que c’était trop difficile à mastiquer (Figure 19). Après réhabilitation implanto-
prothétique, seulement 3 sujets ont refusé la carotte. Selon certaines études, les patients
porteurs de PAC bimaxillaires modifient leur choix alimentaire en privilégiant les aliments
mous (PI 1) (101, 102). Les résultats obtenus indiquent qu’après stabilisation de la PAC
Avant réhabilitation Moyenne ± ET
Après réhabilitation Moyenne ± ET
Comparaison (test t)
Aliment naturel Carotte
n = 33
Nombre de cycle 109,7 ± 39,51 72,88 ± 35,94 p< 0,001
Durée (s) 81,94 ± 28,63 45,7 ± 17,73 p< 0,001
Fréquence (s-1) 1,82 ± 0,51 1,68 ± 0,62 NS
Aliment modèle mou
n = = 22
Nombre de cycle 58,41 ± 47,41 40,73 ± 23,74 p< 0,05
Durée (s) 43,59 ± 30,13 30,77 ± 12,69 p< 0,05
Fréquence (s-1) 1,28 ± 0,28 1.27 ± 0,23 NS
Aliment modèle dur
n = 20
Nombre de cycle 106,7 ± 90,86 77,55 ± 49,37 p< 0,01
Durée (s) 83,7 ± 63,3 57,75 ± 30,63 p< 0,01
Fréquence (s-1) 1,22 ± 0,2 1,33 ± 0,23 p < 0,01
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42
mandibulaire par 4 MI, ces patients vont pouvoir diversifier leur choix alimentaire vers des
aliments plus durs que ceux qu’ils avaient l’habitude de consommer (103). Cependant, il est
difficile de conclure à une réelle amélioration de la stratégie de mastication car tous les
paramètres cinématiques de la mastication ne sont pas modifiés par la stabilisation de la PAC
mandibulaire par 4 MI.
Le résultat de la stratégie de mastication a été évalué au travers de l’analyse de la
granulométrie du bol alimentaire obtenu pour l’aliment naturel carotte. Aucune différence
statistiquement significative n’a été observée pour la moyenne des valeurs de d50 avant (10,4
mm ± 2,6) et après réhabilitation (9.2 mm ± 2.8). Pour tous les patients, les valeurs de d50
obtenues après réhabilitation restent supérieures à 4 mm (Figure 19), valeur du seuil du MNI
déterminant si le bol alimentaire peut être dégluti sans risque (60). Il n’est pas possible de
conclure à une amélioration du résultat de la stratégie de mastication. Ces patients âgés
porteurs de PAC ont sans doute développé des stratégies de compensation face à une
mastication durablement altérée. Il est possible que plus de temps soit nécessaire à ces
patients pour s’adapter à leur nouvelle réhabilitation implanto-prothétique. Cette hypothèse
devra être confirmée par une étude de suivi sur le long terme.
Figure 19 : Distribution de la moyenne de la valeur de la médiane de la taille des particules (d50) du bol alimentaire de carotte pour chaque patient avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (R : refus de l’aliment ; MNI : Masticatory Normative
Indicator).
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3.2.2.2 Mesure de la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire
En 2009, la déclaration d’York a été publiée dans la continuité de la déclaration McGill
soulignant que, depuis 2002, un ensemble de données démontrent que la Qualité de Vie en
lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) des patients porteurs d’une PAC mandibulaire
stabilisée par deux implants symphysaires sont significativement plus élevées qu’avec des
prothèses conventionnelles (84). Cela a été confirmé dans la revue de littérature publiée par
Thomason en 2012 (104). Ainsi, il convient de vérifier que l’alternative thérapeutique
consistant en la pose de 4 MI améliore également la QVSBD. Une étude (TE 5 - TE 7 - TE
9) a été réalisée afin de suivre l’évolution de la QVSBD, avant et après la pose de quatre MI
mandibulaires en mise en charge immédiate, chez des patients porteurs de PAC bi-maxillaire.
Vingt patients, d’âge moyen de 72 ± 9,9 ans et répondant aux critères d’inclusion, ont pu
être évalués quant à leur QVSBD avant, 2 à 6 mois et un an après la pose de quatre MI. La
QVSBD a été évaluée avec le questionnaire GOHAI développé par Atchison et Dolan (48) et
validé en Français (35). Le score obtenu a permis de différencier une « mauvaise » qualité de
vie (score < 50), une qualité de vie « moyenne » (score entre 51 et 56) et une « bonne »
QVSBD (score > 57).
Les résultats de l’étude suggèrent que dans l’ensemble le score individuel du GOHAI est
nettement plus élevé après la réhabilitation implanto-prothétique (Figure 20). En effet, 9
patients sur 20 ont vu leur QVSBD évoluer de « mauvaise » ou « moyenne » à « bonne » et la
QVSBD de 5 patients passait de « mauvaise » à « moyenne », 2 à 6 mois après réhabilitation.
Ces résultats sont en accord avec de précédentes études qui ont montré que le port d’une
prothèse complète mandibulaire stabilisée avec deux implants standard améliorait la QVSBD
par rapport au port d’une PAC classique (105). De même, l’évaluation de critères subjectifs
du patient tels que le confort, la fonction, l’esthétique, la parole, l’image de soi et la santé
dentaire globale montre qu’ils sont améliorés (106).
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44
Figure 20 : Répartition des patients selon les trois modalités de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire avant, 2 à 6 mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC
mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants.
Le Tableau 5 présente les scores moyens du GOHAI Add et de ses composantes avant
réhabilitation, entre 2 et 6 mois, et un an après la réhabilitation implanto-prothétique. Une
augmentation significative du score moyen du GOHAI Add (p<0,01 ; F=28), et de chacune de
ses composantes Fonctionnelle (p<0,01 ; F=30), Psychosociale (p<0,01 ; F= 15) et Douleur-
Inconfort (p<0,01 ; F=21) était retrouvée 2 à 6 mois après la réhabilitation. Cependant, aucune
évolution du score moyen obtenu pour le GOHAI Add ou chacune de ses composantes entre 2
à 6 mois et un an n’a été observée.
Avant réhabilitation (n=20)
Moyenne (± ET)
2 à 6 mois après réhabilitation (n=20)
Moyenne (± ET)
1 an après réhabilitation (n=14)
Moyenne (± ET)
GOHAI Add 37,90 (± 10,5) 53,80 (± 8,6) 54,43 (± 11,1)
Composante Fonctionnelle 10,35 (± 3,9) 16,75 (± 3,7) 18,14 (± 4,1)
Composante Psychosociale 16,05 (± 6,1) 22,90 (± 3,8) 22,79 (± 4,6)
Composante Douleur-Inconfort 11,50 (± 1,7) 14,15 (± 1,7) 12,07 (± 3,0)
Tableau 5 : Moyennes obtenues pour les scores du GOHAI et de ses composantes (± Écart Type (ET)) avant, entre deux et six mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC
mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants.
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Après réhabilitation implanto-prothétique, une forte amélioration de la composante
Fonctionnelle du GOHAI a été observée. Afin d’évaluer si la capacité masticatoire avant
réhabilitation peut avoir un impact sur l’amélioration de la QVSBD, le facteur « refus ou
acceptation » de mastiquer l’aliment carotte avant réhabilitation a été analysé pour les patients
pour lesquels la donnée était disponible (4 « accepté » et 7 « refusé »). Avant réhabilitation, le
refus ou l’acceptation de mastiquer l’aliment carotte n’a aucune influence sur le score moyen
du GOHAI Add ou de sa composante Fonctionnelle (Figures 21 et 22). En revanche, 2 à 6
mois après réhabilitation, le refus ou l’acceptation de mastiquer l’aliment carotte a un impact
statistiquement significatif sur le score du GOHAI Add (p<0,05 ; F= 11) et de sa composante
Fonctionnelle (p<0,01 ; F= 12,7). Ainsi après réhabilitation, les patients qui ont accepté de
mastiquer avant réhabilitation l’aliment carotte présentent un score plus élevé pour le GOHAI
Add et pour sa composante Fonctionnelle que ceux qui avaient initialement refusé le test de
mastication. Ainsi, le critère « refus » de l’aliment test, la carotte, pourrait être un facteur
pronostic d’une amélioration plus importante de la QVSBD.
Figure 21 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne (± Écart - Type ET) du score du GOHAI Add avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-
prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (* p < 0,05 ; NS : Non Significatif)
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Figure 22 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne (± Écart - Type ET) du score de la composante Fonctionnelle du GOHAI avant et 2 à 6 mois après la
réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (** p < 0,01 ; NS : Non Significatif)
La stratégie de mastication, évaluée à l’aide de la cinématique masticatoire, et son
résultat, évalué grâce à la granulométrie du bol alimentaire, n’ont pas été pas améliorés par la
stabilisation de la PAC mandibulaire par 4 MI. Cependant, l’amélioration de la composante
Fonctionnelle du GOHAI, plus importante chez les patients ayant accepté de mastiquer
l’aliment « carotte » avant réhabilitation laisse penser que c’est l’« expérience masticatoire »
qui est améliorée (107).
3.2.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les
réhabilitations implanto-prothétiques à l’aide de mini-implants
L’évaluation de la qualité de ce traitement implanto-prothétique a confirmé un taux de
succès implantaire comparable à ceux observés pour d’autres procédures de stabilisation de
PAC mandibulaire (93-95) et permet ainsi, de diffuser une pratique de soin validée. Ainsi, ces
résultats peuvent servir de référentiel à d’autres équipes souhaitant proposer cette
thérapeutique à leurs patients. En ce qui concerne le résultat du soin, une réelle amélioration
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est observée pour la QVSBD alors que les résultats sur les paramètres physiologiques de la
mastication sont plus nuancés. Ainsi, l’évaluation de la qualité d’autres procédures de
stabilisation de PAC mandibulaire pourrait être comparé a celle utilisant des mini implants.
Dans cette optique, une évaluation des réhabilitations implanto-prothétiques utilisant deux
implants symphysaires et le système d’attachement Locator en fonction de deux paramètres
de qualité du résultat de soin (qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire et paramètres
physiologique de la mastication) est actuellement en cours.
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Conclusion Chapitre 4
La qualité des soins prothétiques est difficile à évaluer car la technologie - CFAO,
recours à l’implantologie - évolue rapidement et les procédures font l’objet de modifications
constantes. Toutefois, les études présentées au sein de ce mémoire montrent qu’il est possible
d’évaluer la procédure de soin, par le choix d’indicateurs pertinents et si possible validés, en
répondant à la question « faisons nous comme il faut faire ? ». Les indicateurs de la
Fédération Dentaire Internationale (FDI) permettent d’évaluer les restaurations issues des
procédures de CFAO. Les réhabilitations implanto-prothétiques sont évaluées selon le taux de
succès, la durée de survie implantaire ou la durée de survie prothétique sans complication. Le
relevé et le suivi dans le temps de ces indicateurs permettent aux praticiens de réaliser l’auto-
évaluation de leurs pratiques de soin : c’est une démarche d’Évaluation des Pratiques
Professionnelles (EPP), indispensable pour assurer la Développement Professionnel Continu
(DPC) des chirurgiens-dentistes. L’évaluation de la qualité, dans le champ de la procédure
de soin, permet la diffusion scientifique et médiatique de pratiques validées, majorant leur
impact au sein de la profession.
Pour évaluer la qualité du point de vue du résultat du soin, il convient de se poser la
question « le soin réalisé a-t’il permis d’améliorer la santé du patient ? ». La notion de santé
est alors prise au sens large et inclut des critères tels que : l’esthétique de la réhabilitation, la
qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire, la satisfaction vis-à-vis de la prothèse, ou
encore les paramètres physiologiques de la mastication. Dans le champ du résultat du soin,
les études présentées ici montrent que le choix de la thérapeutique doit être dépendant du
résultat attendu. Ainsi seules les réhabilitations implanto-prothétiques permettent d’améliorer
de façon significative la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire ou la satisfaction
liée à la prothèse. De futures recherches concernant l’évaluation de la qualité des soins
prothétiques pourront inclure, d’une part, des études qualitatives afin de déterminer des profils
de patients en fonction de leurs attentes vis-à-vis d’une réhabilitation prothétique. L’objectif
de ces études devrait permettre d’orienter plus facilement le choix du patient vers une
thérapeutique adaptée à ses attentes. D’autre part, des études médico-économiques pourraient
être réalisées en parallèle afin d’évaluer l’éventuel impact financier du choix de la
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réhabilitation prothétique fait par le patient sur le système de santé. Ainsi, un choix basé sur
les attentes du patient en terme de qualité de vie, et de satisfaction prothétique pourrait limiter
les dépenses de santé. L’étude associée des paramètres physiologiques de la mastication a
permis l’évaluation des aspects objectifs du résultat du soin et de futures recherches
permettront d’apprécier plus finement le lien entre mastication et santé générale, notamment
au travers d’études sur la biodisponibilité des aliments.
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és.
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fig.1
1-
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fig.1
2-
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62
juin
201
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fig.1
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fig.1
4-
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fig.1
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fig.1
7-
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fig.1
8-
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ouche.
fig.1
5-
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ues u
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nzircone.
19a
19b
75
les c
ah
iers
de p
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èse
n
o1
62
juin
201
35
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t21
).
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26
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-
seur
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7). L
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6 :
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Fig.
7 :
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Fig.
8 :
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hine
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0).
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t 11)
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(Fig
.7),
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(Fig
.14)
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En p
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actu
ré.
6.M
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ique
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ique
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9. R
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péra
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ob
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(fig.
9).
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ents 5
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MAT
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DE
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° 1
7- 2
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016
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mm
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). C
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flapl
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un
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nter
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ient
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s de
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[4].
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21
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sver
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grap
hie
pano
ram
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7 -
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dige
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La
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man
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mie
21
est
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rcus
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1 et
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16-1
5-14
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25-2
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M)
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chém
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de la
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omie
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12. S
chém
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clus
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port
eurs
de
tris
omie
21.
13. M
odèl
es m
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s en
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icul
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r.
14. M
odél
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des
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lays
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15
et 1
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7 -
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ous
avon
s ch
oisi
de
réal
iser
une
em
prei
nte
optiq
ue d
e po
si-
tionn
emen
t des
impl
ants
par
l’in
term
édia
ire
des c
orps
de
15.
et a
près
col
lage
(b).
16. P
osit
ionn
emen
t des
tran
sfer
ts d
’em
prei
nte
opti
que.
17. R
éalis
atio
n de
l’em
prei
nte
avec
le s
ystè
me
iTer
o™.
18.R
ésul
tat fi
nal o
bten
u ap
rès
la p
ose.
a.Vu
e in
tra-
bucc
ale.
b.
Vue
ext
ra- b
ucca
le.
num
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atio
n («
scan
bod
y»)
app
ropr
iés (
iTer
o™) a
près
os
téo-
inté
grat
ion
des i
mpl
ants
[7] (
fig. 1
6 et
17)
. La
suite
du
trai
tem
ent i
mpl
anto
-pro
thét
ique
est
réa
lisée
de
faço
n cl
assiq
ue.
Ce
trai
tem
ent fi
xe a
don
né sa
tisf
actio
n à
la p
atie
nte
et a
u pr
atic
ien
(fig.
18a
et b
).
a b
a b
�!���������������� �
�
��
93
�!���������������� �
�
��
94
Pu
blic
atio
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tern
atio
nale
s 6.
2
6.2.
1 PI
1 :
Cou
sson
PY
, Bes
sade
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olas
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eld
erly
com
plet
e de
ntur
e w
eare
rs. G
erod
onto
logy
. 201
2 ; 2
9 : e
685-
e92.
(IF
2015
: 1,
85)
�!���������������� �
�
��
95
Orig
inalartic
le
Nutritionalstatus,
dietary
intake
and
oralquality
oflife
inelderlyco
mplete
denture
wearers
PierreYvesCousson1,2,MarionBessadet1
,2,EmmanuelNicolas1
,2,Jean-LucVeyrune1,2,Bruno
Leso
urd
3an
dClaireLa
ssauza
y1,2
1CHU
Clerm
ont-Ferrand,Serviced’O
dontologie,Hotel-Dieu,Clerm
ont-Ferrand,France;2Clerm
ontUniversite,Universited‘Auvergne,Centre
deRech
ercheen
Odontologie
Clinique,Clerm
ont-Ferrand,France;3CHU
Clerm
ont-Ferrand,DepartementdeGerontologie,HopitalNord,
Clerm
ont-Ferrand,France
doi:10.1111/j.1741-2358.2011.00545.x
Nutritionalstatus,
dietary
intakeandoralquality
oflife
inelderlyco
mplete
denture
wearers
Backgro
undandobjective:Theprevalence
ofmalnutritionincreaseswithagebecause
ofmanyfactors.
Edentulousness
leadsto
theavoidance
ofmanytypesoffoods.
Theaim
ofthis
studywasto
determ
ine
whetherelderlycomplete
denture
wearers
haveahigherrisk
ofmalnutritionthandentate
controls.
Materialandmeth
ods:
AMini-NutritionalAssessment(M
NA)anda3-daydietary
record
were
compiled
foragroupoffullydentates(21womenand29men;meanage70.1
±6.1)andforagroupofcomplete
denture
wearers
(31womenand16men;meanage70.1
±8.1).Socio-demographicdata
andscoresonthe
GeneralOralHealthAssessmentIndex(G
OHAI)
questionnairewere
collected.
Resu
lts:
Inter-group
comparison
ofMNA
scoresshowed
thatmore
subjectsin
theedentulousgroup
(21.3%
)risked
malnutrition
than
inthe
dentate
group
(0%).
The
variability
ofthe
MNA
could
be
explainedfor22%
bydentalstatus,
7%
byloneliness
and4%
bytheGOHAIscore
(regressionanalysis).
Both
groupshad
insufficientenergy
intakesand
deficits
invitaminsand
micronutrients;moreover,
edentuloussubjectshadlowerintakesthandentate
subjects.
Conclusion:Theuse
ofconventionaldenturesincreasestherisk
ofmalnutritionin
theelderly.
Keywords:
edentulous,
Mini-NutritionalAssessment�,GeneralOralHealthAssessmentIndex,elderly.
Accepted6April2011
Introduction
Millionsofpeople
aroundtheworldhavelost
all
their
teeth
and
theprevalence
ofedentulousness
increaseswith
age.In
Europe,theprevalence
of
edentulism
betw
een
65-and
74-year-oldsranges
from
12.8%
inItaly
to69.6%
inIceland1,2.The
elderly
edentulous
avoid
many
types
offoods,
particularly
raw
vegetables,
because
they
cannot
chew
them
with
their
conventional
complete
dentures3
,4.Dentalstatus,amongotherfactors,has
anim
pact
onthenutritionalstatusoftheelderly5,6.
Sheiham
etal.7haveshownthatsubjectswith<20
teeth
orwearingconventionalcomplete
dentures
hadlowernutritionalintakesthansubjectshaving
more
than20teeth.Theprevalence
ofmalnutrition
isreportedashighin
theelderly,varyingbetw
een
2and
10%
for
senior
subjects
living
indepen-
dently8.Malnutrition
isdefined
as
‘astate
of
nutrition
inwhich
adeficiency
or
excess
(or
imbalance)ofenergy,protein,andothernutrients
causesmeasurable
adverseeffectson
tissue/body
form
(body
shape,
size
and
composition)
and
function,and
clinicaloutcome’9.Regarding
the
oralsphere,multiple
factors,otherthan
dental
status,haveanim
pact
onnutrition:muscularforce
decreasesasafunction
ofage,leadingto
longer
mastication5,10;andadecrease
inthequantity
of
salivahasbeen
observedwith
age,essentiallyfor
non-stimulatedsaliva11,togetherwithamodifica-
tionofsalivacomposition12.Therefore,thecapacity
toform
abolus
toperm
itsw
allowing
(plastic,
cohesiveandslippery)is
jeopardised13.
Therisk
ofmalnutrition
maybeapproach
edin
differentways,includingoralhealth-relatedquality
oflife
(OHRQoL).
The
OHRQoL
rating
hasbeen
shown
tobe
related
tomalnutrition
and
alow
quality
oflife
correspondingto
arisk
ofmalnutri-
�2011TheGerodontologySociety
andJohnW
iley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
e685
tion14.Numerousinstrumentshavebeendeveloped
toevaluate
theoralhealthaspect
ofquality
oflife,
includingtheOralHealth
Impact
Profile
(OHIP),
OralIm
pactson
Daily
Perform
ance
(OID
P)and
GeneralOralHealth
AssessmentIndex
(GOHAI)
questionnaires1
5.These
questionnairesexplore
the
functional,socialandpsych
ologicalim
pactsoforal
disorders.
The
GOHAI
(Geriatric
Oral
Health
AssessmentIndex)is
a12-item
assessmentques-
tionnaire
originally
developed
by
Atchison
and
Dolan16
for
use
with
elderly
populations.
It
measurespatient-reportedoralfunctionalproblems
togetherwith
thepsych
osocialim
pactsassociated
with
oraldisease.GOHAIhasbeen
validated
in
variouslanguagesincluding
French
17.Oralpain,
denture
dislodgements
andxerostomia
cause
mas-
ticatory
difficu
lties7
,18,19,andtheGOHAIhasbeen
shown
tobesensitiveto
theprovision
ofdental
care,more
appropriate
whenconsideringfunctional
andpsych
osocialim
pactsandbetterable
todetect
change
within
asubject
than
the
OHIP-1420,
anotherquestionnairewidely
usedin
OHRQoL.
Amongthetoolsusedto
screenmalnutritionrisk
inelderly
subjects,
theMini-NutritionalAssessm
ent
(MNA�)iswidely
usedforitsreliabilityin
detecting
malnutrition
risk
situations,
andinterception
and
follow-upthroughouttreatm
ent8
,19,21.
Edentulousn
ess
increaseswith
age,and
studies
usingfood
questionnairesshowed
thattooth
loss
leadsto
modificationsofdiet,
assu
bjectsch
oose
foodthatis
easierto
chew
7,22–24.Such
foodques-
tionnaires
are
usually
used
toassess
food
con-
sumption7,22,24.
The
aim
of
this
work
was
to
determ
ine
whether
elderly
complete
denture
wearers
(studygroup)haveahigherrisk
ofmal-
nutrition
than
fully
dentate
controls
(control
group)ofthesameage.Asmalnutrition
ismulti-
factorial,
differenttools
were
employed
totake
accountofthedifferentaetiologiesofmalnutrition.
Socio-demographic
data
were
collected
using
a
questionnaire,andtheOHRQoLwasscoredusing
theGOHAI,nutritionalstatusexploredbyMNA�,
and
food
intakeson
thebasisofa3-day
dietary
record.
Materialandmethods
Participantselection
The
subjectsselected
had
tobeaged
over60
or
older
and
live
independently.
Subjects
were
excludediftheycould
(i)notspeakFrench
orread
easily,(ii)were
sufferingfrom
seriousdepressionor
proven
psych
iatric
disorders
(noxious
effect
on
nutritionalstatus)
8,or(iii)were
onastrict
diet.
Studygroup
Allthepatients
(n=207)visitingthe
Clerm
ont-Ferrand
DentalHospitalfor
complete
denture
treatm
entovera
4-yearperiod
(2002–
2006)were
interviewed.All
subjectswere
eden-
tulous
without
implants.
New
dentures
were
fabricated,andtw
oexpertsconfirm
edthedenture
fits.Six
months
after
treatm
ent,
those
subjects
correspondingto
thestudycriteriawere
askedto
participate
inthestudy.
Con
trol
group
Participants
were
selected
from
patients
and
their
familiestreated
atClerm
ont-
FerrandDentalHospital.Accordingto
theModified
Eichner
classification25,their
dentalstatus
was
scoredasA,correspondingto
afullposteriorcon-
tact
support.Also,they
did
notwearany
partial
denture
orim
plants.
Each
subject
wasinform
ed
abouttheaim
,the
benefits
andrisksoftheexperimentandaskedto
signaconsentform
.
Thedata
were
collected
forall
theparticipants
(studyandcontrolgroups)
duringthesameseason
(winter)
toavoid
variationsin
theofferoffoodon
themarket.
Evaluation
ofOHRoQ
L
GeneralOralHealth
AssessmentIndex
isaques-
tionnaire
on
oralquality
oflife.It
comprises12
itemsgroupedinto
threefields:
(i)thefunctional
field
(eating,speaking
and
swallowing),
(ii)
the
psych
osocialfield
(concern
s,relationaldiscomfort
andappearance),
(iii)thepain
ordiscomfort
field
(dru
gs,
gum
sensitivity
and
discomfort
when
chewing
certain
foods).The
cumulative
method
(GOHAI-Add)wasusedin
thisstudy,anditconsists
insummingthescoresobtainedforeach
ofthe12
GOHAIquestions.Each
questionisscoredfrom
1to
5.Themaxim
um
score
is60(20=functionalfield;
25=psych
osocialfield;15=pain
or
discomfort
field).
Accordingto
AtchisonandDolan16,ascore
of57–60is
regardedashighandco
rrespondsto
a
goodoralquality
oflife.A
score
from
51to
56is
regarded
asaverage,and
ascore
of50
orless
is
regarded
asa
low
score,reflecting
apoororal
quality
oflife
26.
Nutritionalstatus
Mini-NutritionalAssessm
ent(M
NA�)
TheMNA�test
iscomposed
ofsimple
measurements
and
brief
questions
that
can
be
completed
in<10min:
anthropometric
measurements
(weight,heightand
weight
loss),
global
assessment
(six
questions
related
tolifestyle,
medications
and
mobility),
�2011TheGerodontologySociety
andJohnWiley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
e686
P.Y.Cousson
etal.
�!���������������� �
�
��
96
dietary
questionnaire
(eightquestionsrelated
to
number
of
meals,
food
and
fluid
intake,
and
autonomyoffeeding),
subjectiveassessment(self-
perception
ofhealth
and
nutrition).
An
MNA�
score
‡24identifiessubjectswithgoodnutritional
status.Scoresbetw
een17and23.5
identify
subjects
atrisk
ofmalnutrition.AnMNA�Sco
re<17reveals
Protein
EnergyMalnutrition8.
Dietary
intakes
Participantswere
askedto
keepa3-daydietary
record
(2weekdays/1weekend)ofallfoodanddrinkcon-
sumed.Data
were
collectedusingtheSU.VI.MAX27
iconographic
methodandco
nvertedinto
nutrient
content(A
FSSA/C
IQUALFrench
foodcomposition
table)
http://w
ww.afssa.fr/TableCIQ
UAL/PN2001.
htm
.Dietary
intakescould
thenbecomparedwith
recommendeddailyallowance
(RDA).
Data
collection
andanalysis
Data
collection
and
processing
were
perform
ed
with
Microsoft
Excel�
software,
and
statistical
analysis
was
carried
outwith
SPSS
12.5
�.The
significance
ofthedifference
betw
een
twomeans
wasassessed
by
using
the
Student’st-test.The
strength
ofassociation
betw
een
two
categorical
variableswasevaluatedwiththePearsonandChi
Square
independence
tests.
Thesignificance
level
wassetatp<0.05.A
regressionanalysiswasused
withtheMNA�score
(continuousvariable)asthe
dependentvariable.Thevariablesentered
inthe
modelwere
loneliness
status(aloneorlivingin
a
couple),dentalstatus(complete
denture
weareror
fully
dentate)
and
GOHAI(as
continuous
vari-
able).
Resu
lts
Overtheperiod,47participants
were
includedin
thestudygroupand50dentate
participants
forthe
controlgroup.All
the
subjectswere
retired
and
belongedto
themiddle
class.Age,loneliness
status
andgenderare
describedin
Table
1.
OHRQoL
exploredbyGOHAI
Astatisticaldifference
was
highlighted
for
the
GOHAIscore
betw
een
the
study
group
and
the
controlgroup(p
<0.001).
ThemeanGOHAIscore
was
57.0
±2.97
for
the
control
group
and
48.8
±9.14forthestudygroup.
Whenconsideringthedistributionofparticipants
accordingto
theirlevelofGOHAI(good,averageor
poor),the
ChiSquare
test
showed
adifference
betw
eenthetw
ogroups(v
2=32.12,p<0.001).
Inthecontrolgroup,38
subjects(76%)had
a
goodGOHAIscore,10(20%)amoderate
score,2
(4%)alow
score;in
thestudygroup,12(26%)had
agood
score,11
(23%),
amoderate
oneand
24
(51%),
alow
score.
Mini-NutritionalAssessm
ent
MeanMNA�was25.86±2.89forthestudygroup
and
28.21±1.53
forthe
controlgroup,the
two
groupsbeingstatisticallydifferent(p
<0.01).
One
ofthecomplete
denture
wearerhadapoorMNA�
score
(<17)and9(19%)were
atrisk
ofmalnutri-
tion.Allthesubjects(100%)ofthecontrolgroup
hadhighMNA�scores(>23).
TheGeneralLinearmodelrevealedthatMNA�
variability
could
beexplained
for22%
by
dental
status,
7%
by
loneliness
status,
and
for4%
by
GOHAI.
MNA�
wasbetterwhen
theparticipants
were
dentate,livingin
acouple,andwhen
their
GOHAIscore
wasgood.
Dietary
intakes
Theresultsare
summarisedin
Table
2.Forty-oneof
47participants
ofthestudygroupand50partici-
pants
ofthe
controlgroup
completed
the
food
questionnaire.
Both
groupshadenergyintakeslowerthanthe
RDA
(30kcal/kg/day).
Thestudygrouphadlower
intakes(p
<0.05);
mean
intakeswere
24.43kcal/
kg/dayforthestudygroupand28.41kcal/kg/day
for
the
controlgroup.Thirty-three
participants
(80%)ofthestudygroupdid
notreach
theRDA,
and
32
(64%)in
the
controlgroup
showed
no
statisticaldifference.
Macronutrients
Average
protein
intakes
were
comparable
inboth
groups,
themean
protein
in-
Table
1Socio-demographic
data
such
asage,gender,
loneliness
statusare
describedforeach
groupofpartic-
ipants.
Control
group
Studygroup
Total
50
47
Gender
Male
29
16
Female
21
31
Meanage(years)
70.1
±6.1
70.1
±8.1
Loneliness
status
Alone
917
Livingasacouple
41
30
�2011TheGerodontologySociety
andJohnWiley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
Edentulousnessandnutritionalstatus
e687
takereach
ingFrench
RDA
(1g/kg/day).
Sim
ilarly,
thepercentagesofsubjectsnotreach
ingtheprotein
RDAwere
comparable:39%
(16/41)ofstudygroup
participants
and
26%
(13/50)
ofcontrolgroup
participants.Thehigh
protein
consumers
(>1.2
g/
kg/day)were
more
numerousin
thecontrolgroup
(respectively
49%
(n=24)in
theco
ntrolgroup,
39%
(n=16)in
thestudygroup).
Fullydentate
subjectsco
nsumed(controlgroup),
when
considering
mean
values,
more
lipids
(p<0.05)andcarbohydrates(p
<0.01)thancom-
plete
denture
wearers
subjects(studygroup).In
the
controlgroup,ch
olesterolconsumption
exceeded
theRDA
(300mg)butwasnotstatisticallygreater
thanin
thestudygroup.Meanvaluesshowedthat
both
groupsconsumedmore
lipidsandfewercarbo-
hydratesthantheRDA.R
egardingtheproportionsof
themacronutrients
inenergyconsumption,there-
sultssh
owedthatthehighintakesin
proteinsand
lipidswere
associatedwithlow
carbohydrate
intake.
Theamountoffibre
consumedbyboth
groups
waslowerthan
theRDA.There
wasasignificant
difference
betw
een
thegroupsforfibre
consump-
tion,studygroupparticipants
consumingless
fibre
thancontrolgroupparticipants
(p<0.01).
Theamountofwaterconsumedwashigh(>2l/
day)andgreaterthan
recommendedforboth
the
groups(R
DA
=1.5
l/day).
Micronutrients
The
study
group
had
lowermean
valuesthantheRDA
forallmicronutrients
except
phosphoru
sand
vitamin
B12.Thecontrolgroup
showed
similarresultsbutreach
ed
the
RDA
for
phosphoru
s,potassium,vitamin
A,B2
and
B12.
Statisticaldifferenceswere
observed
betw
een
the
twogroups,thestudygroupshowingmeanintakes
lowerthan
thecontrolgroupformanymicronu-
trients,i.e.magnesium,phosphorus,calcium,iron,
folic
acid
(Table
3),
vitamins
(B1,B2
and
B5)
(Table
4).
Discu
ssion
Inthis
study,theOHRQoL
evaluated
by
GOHAI
wasbetterforthecontrolgroupthanforthestudy
group.These
resultsare
similarto
those
ofstudies
alreadypublish
ed14,28.AsreportedbyGil-M
ontoya
etal.,14,aGOHAIscore
lowerthan57represents
a
risk
ofmalnutritionsituation.Therefore,thestudy
groupform
edbythecomplete
denture
wearers
was
atrisk
ofmalnutrition.Whennutritionalstatuswas
evaluatedbyMNA�,theresultsshowedthatallthe
participants
who
were
atrisk
ofmalnutrition
or
malnourish
ed
were
complete
denture
wearers,
whereasall
the
fully
dentate
participants
had
a
satisfactory
nutritionalstatus.So,nutritionalstatus
wasrelatedto
dentalstatus,
loneliness
statusand
GOHAI.
Loneliness
isa
risk
factorformalnutri-
tion6,29–31.Themealis
anim
portantpart
ofsocial
life,andeatingalonehasbeendescribedin
many
studiesto
be
aparamountfactorofinadequate
diet1
9,29,30.
Table
2Mean
valuestogetherwith
standard
deviationsofenergyandmacronutrientintakesare
presentedforthe
studygroup(complete
denture
wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).
Thelast
column
indicateswhen
differencesbetw
eenthegroupswere
observed.
CDW
group
n=41
FDgroup
n=50
p-value
Mean±SD
Energyintake
(Kcal/kg/day)
RDA
=30Kcal/kg/day
24.43±1.22
28.41±0.96
0.05
Proteins(g/kg/day)
RDA
=1g/kg/day
1.12±0.05
1.22±0.04
NS
Lipids(g/day)
69.30±4.01
81.05±3.32
0.05
Carbohydrates(g/day)
177.05±9.33
217.75±9.41
0.01
Water(l/day)
RDA
=1.5
l/day
2040.35±88.21
2163.93±93.24
NS
Fibres(g/day)
RDA
=20–25g/day
17.39±1.06
21.71±1.04
0.01
Cholesterol(g)
300g
294.79±20.82
339.02±17.99
NS
RDA,recommendeddailyallowance.
�2011TheGerodontologySociety
andJohnW
iley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
e688
P.Y.Cousson
etal.
�!���������������� �
�
��
97
Table
3Mean
valuestogetherwith
standard
deviationsofelectrolyte
intakesare
presented
forthestudy
group
(complete
denture
wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).
Thelast
column
indicateswhen
differences
betw
eenthegroupswere
observed.
Electrolyte
mg/day
CDW
group
n=41
FD
group
n=50
p-value
Mean±SD
Sodium
RDA
=4000
2113.85±125.8
2767.8
±286.6
NS
Potassium
RDA
=3000
2746.7
±147.34
3083.35±286.6
NS
Magnesium
RDA
=420
239.21±12.58
290.53±13.74
0.01
Phosphorus
RDA
=800
1044.39±49.28
1255.88±47.12
0.01
Calcium
RDA
=1200
737.64±45.07
926.89±46.67
0.01
Iron
RDA
=18
9.58±0.47
12.19±0.57
0.001
Zinc
RDA
=15
1.00±0.21
0.87±0.12
NS
RDA,recommendeddailyallowance.
Table
4Meanvaluestogetherwithstandard
deviationsofvitamin
intakesare
presentedforthestudygroup(complete
denture
wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).
Thelast
columnindicateswhendifferencesbetw
eenthe
groupswere
observed.
Micronutrients
CDW
group
n=41
FD
group
n=50
p-value
Mean±SD
Vitamin
B1(m
g/day,mean±SD)
RDA
=1.3
mg/day
0.91±0.33
1.15±0.40
<0.05
Vitamin
B2(m
g/day)
RDA
=1.5
mg/day
1.23±0.43
1.58±0.52
0.001
Vitamin
B6(m
g/day)
RDA
=2.2
mg/day
1.22±0.42
1.39±0.42
NS
Vitamin
B12(lg/day)
RDA
=3lg
/day
3.79±2.26
5.61±6.02
NS
Vitamin
C(m
g/day)
RDA
=100mg/day
76.44±46.17
92.48±61.55
NS
Vitamin
D(lg/day)
RDA
=15lg/day
1.31±1.07
1.73±1.16
NS
Vitamin
E(m
g/day)
RDA
=30–50mg/day
6.23±5.95
6.61±2.01
NS
Vitamin
PP(m
g/day)
13.43±4.93
14.05±5.55
NS
Vitamin
B5(m
g/day)
RDA
=10mg/day
3.39±1.19
4.33±1.41
0.001
FolicAcid(lg/day)
RDA
=400lg
/day
230.96±84.18
301.17±93.40
<0.001
Retinol(lg/day)
RDA
=700lg
/day
371.83±329.87
929.22±1817.01
NS
Carotene(m
g/day)
RDA
=15mg/day
2907.49±2710.06
3234.75±2797.50
NS
RDA,recommendeddailyallowance.
�2011TheGerodontologySociety
andJohnWiley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
Edentulousnessandnutritionalstatus
e689
Themean
energeticintakewaslowerthan
the
RDA
forboth
groups.Thisresultwasin
agreement
with
otherstudiesin
Europe29,32,33,butnotwith
studiesfrom
North
America
34,35.This
discrepancy
could
be
explained
by
food
supplementation,
which
ismore
common
than
inEurope.When
intakesare
too
low,the
risk
forthe
subject
of
developing
aprotein
energy
malnutrition
in-
creases.
Thedecrease
inintakeis
probably
dueto
age.Many
factors
associated
with
age
such
as
anorexia,loneliness,health
condition
(e.g.arthri-
tis),
modification
of
odour
thresh
old,
chewing
difficu
lties,
lowersalivaquantity
andquality
and
metabolism
modificationscan
lead
toch
angesin
nutritionalhabits2
3,30,36–38.Socioeco
nomic
status
isafactorthatcanaffect
dietowingto
difficu
lties
inbuying
and
cooking
food6,19.Moreover,
the
nutritionalintake
ofthe
study
group
waslower
than
thecontrolgroup,highlightingthatedentu-
lousness,when
treatedbycomplete
denture
may
be
an
aggravating
condition
thatcould
decrease
food
consumption39.
Many
authors
have
sug-
gested
thatmastication
impairmentmodifiesthe
dietoftheedentulous7
,37,40,41.Complete
denture
wearers
could
modify
their
diet
intw
oways:
through
theprogressiveexclusion
offoodhard
to
masticate
like
meat,
fresh
fruit
orvegetables;
or
through
changesin
cookingpracticesin
orderto
adapt
food
texture
5–7,19,42,43.
Therefore,
being
edentulous
with
complete
denture
may
be
an
aggravatingfactorofdietmodificationandmaybe
consideredasacofactorofmalnutrition.Thestudy
group
had
alowerfibre
intakethan
thecontrol
group,as
reported
previously44.This
could
be
explained
by
the
fact
thatthe
complete
denture
wearerparticipants
excludedfruitsandvegetables
containing
fibre
because
ofmasticatory
difficu
l-
ties6
,19.However,
fibresparticipate
inmicronutri-
entabsorption
and
play
aprotectiverole
against
cardiovascularand
gastrointestinaldiseases,
espe-
ciallydigestivecancer6.Therefore,theparticipants
of
this
study,especially
those
from
the
study
group,can
beconsideredatrisk
undersuch
con-
ditions.
More
than
halftheparticipants
hadinsufficient
intakesofminerals
(especiallycalcium)and
vita-
mins,asalreadyreportedin
literature
7,22,29,45,46.As
previouslydiscu
ssed,these
intakeslowerthanRDA
maybedueto
themodificationoffoodtexture
in
the
dietofedentuloussubjects,
with
fewerraw
vegetablesand
fruitsrich
infibre,vitaminsand
minerals44.Nevertheless,these
low
intakescanbe
due
toother
factors
than
dentalstate
such
as
chronic
condition,increased
odour
and
savour
thresh
olds,
decreased
gastrointestinalabsorption,
andsocioeconomic
status6.Lowerconsumptionof
micronutrients
leads
tometabolic
problems.
Shortagesofvitamin
B12,B6andfolate
are
asso-
ciatedwithincreasedrisk
ofinfection6,19,47andthe
developmentofcardiovascularand
cerebraldis-
eases3
8.
Bone
mass
contains
ahigh
proportion
of
calcium,
and
vitamin
Dregulates
calcium
absorption.With
age,intestinalcalcium
absorp-
tiondecreases,
whereasrenalsecretionofcalcium
increases.
This
leads
toan
increase
incalcium
requirements.However,
complete
denture
wear-
ers
may
probably
eatless
cheese
than
fully
den-
tatesbecause
ofmastication
difficu
lties,
because
ofthestickiness
ofsomeFrench
cheesesandthe
toughness
ofthebreadtraditionallyeatenwithit.
Moreover,
inadequate
exposure
tosunlightcan
lead
tovitamin
Ddeficiency.Therefore,these
conditionscan
leadto
osteoporosisin
theelderly,
arisk
thatincreasesin
thecase
ofdeficientcal-
cium
intake,asreported
inthis
study.Thecon-
sequence
isa
higherrisk
ofosteoporosiswhich,
when
associated
with
sarcopenia,increases
the
risk
offallsand
fractures6
,30.Protein
intake
was
higherthan
the
RDA
forboth
groups,
without
significantdifferences.
These
results
agree
with
those
described
by
Ferry
etal.,
29.However,
the
optimalprotein
intakemust
bemodifiedto
adapt
itforthe
elderly.In
elderly
people,protein
isa
key
nutrientbecause
itprevents
loss
ofmuscle
mass,preventing
sarcopenia.With
age,protein
anabolism
decreases,
leadingto
agreaterneedfor
protein.When
protein
intakes
are
insufficient,
sarcopenia
andloss
ofmuscle
mass
canoccurand
increase
the
risk
offalls
and
fractures3
8,46.To
maintain
muscle
mass,someauthors
recommend
higher
protein
intake,
from
1.25
to2g/kg/
day46,47.
Ifwe
consider
this
specific
RDA
for
protein,theintakesbeco
meinsufficientforboth
groupsin
this
study.
Theresultsofthisstudyshowedthatstudygroup
participantshavelowerenergyintakesthanco
ntrol
group,andthatboth
groupshavelowerintakesof
fibre
andvitaminsthantheRDA.Thedata
reported
were
establishedfrom
dietary
intakeassessedbya
3-day
food
diary.
This
method
iscommonly
employedin
nutritionalstudies7
,22,24.Thepartici-
pants
haveto
fill-in
thequestionnairethemselves
andthebiasis
thatsubjectscanforgetormiseval-
uate
theamountoffoodtheyate
duringthe3days.
Nevertheless,forVelho
etal.,
24,this
isa
valid
measurementmethod
thatis
less
expensive
and
difficu
ltthanbloodanalysesandcanbeusedeasily
inthiskindofstudy.In
addition,ourresultsare
in
agreementwiththeliterature.
�2011TheGerodontologySociety
andJohnWiley&
SonsA/S,Gerodontology
2012;29:e685–e692
e690
P.Y.Cousson
etal.
�!���������������� �
�
��
98
Conclusion
Complete
denture
wearer
participants
were
at
greater
risk
ofmalnutrition
than
controls.The
routineuse
ofMNA�allowsidentifyingandmon-
itoringthenutritionalstatusofolderpatients.The
prevention
ofmalnutrition
isparamount48,49,and
dentistsplay
an
importantrole
indetecting
and
preventing
malnutrition,
especially
when
their
olderpatients
are
beco
mingedentulous.
Further-
more,studiesshould
be
carried
outto
evaluate
co-m
orbiditiesrelated
toedentulousness
and
the
impact
ofthe
type
ofdenture
rehabilitation
on
nutritionalstatusandhealth.
Acknowledgements
WethankDrJu
lietteRoch
eandDrBrice
Rollion
fortheirhelp
withthecollectionofdata
andallthe
study
participants
for
their
help
and
time.We
thankAccentEuropefortheir
assistance
inproof-
readingandcorrectingthemanuscript.
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11,BdCharlesdeGaulle,63000Clerm
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Tel.:330473177382
Fax:330473177309
E-m
ail:claire.lassauzay@u-clerm
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entInde
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Metho
ds:With
inaprospe
ctivecoho
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patientsrehabilitated
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Straum
annde
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plants,the
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wom
enand72
men
)was
assessed
usingtheGOHAIq
uestionn
aire,attw
odifferent
times,b
efore
andafterim
plantplacem
ent.Thede
gree
oforaltreatm
entwas
catego
rised
into
threeclasses:“SingleTooth
Implant”(n=77),“Fixed
PartialD
enture”(n=75),“Fixed
orRetained
FullProstheses”(n=24).Theparticipants’
characteristics(gen
der,age,tobaccohabits,p
eriodo
ntaltreatm
ent,tim
ebe
tweenbo
thevaluatio
ns)w
ereassessed
.
Results:Before
treatm
ent,theGOHAIscore
was
lower
forparticipantswith
fewer
teeth(F=19,P
<0.001).A
fter
treatm
ent,no
differencewas
observed
betw
eenparticipants;significantim
provem
entswereob
served
intheGOHAI
scores
obtained
(repe
ated
measures,analysis,(F=177,P<0.001))foreach
oftheGOHAIfieldsstud
ied(fu
nctio
nal,
psycho
socialandpain
&discom
fort),regardless
ofthede
gree
oftreatm
ent.Thebe
stim
provem
entwas
observed
inpatientswho
need
edcompletetreatm
ent(P<0.001).The
presen
ceof
prelim
inarype
riodo
ntaltreatm
ent,tobacco
habits,age
andge
nder
oftheparticipantsdidno
thave
asign
ificant
impact
onOHRQ
oL.C
hang
ingthetim
ebe
tweenthetw
oevaluatio
ns(beforeandaftertreatm
ent)hadno
impact
onthechange
sin
theGOHAIscore.
Con
clusions:Implantsen
hanced
theOHRQ
oLof
participantsthat
need
edoraltreatm
ent.
Key
words:Den
talimplants,O
ralTreatmen
t,OHRQ
oL,Evaluation
Backg
roun
dOralrelatedqu
alityof
lifecouldbe
defin
edas
anindi-
vidu
al’sperception
oftheim
pact
oforal
health
ontheir
qualityof
life(O
HRQoL
)[1].OHRQoL
ischaracterized
bytheindividu
al’sperception
oftheirpo
sition
inlife,
inrelation
totheirgoals,
expectations,standards,
andcon-
cerns,andto
theculturalcond
itions
andthevaluesystem
underwhich
they
live[2].
Somestud
ieshave
demon
-strated
the
sign
ificant
relation
ship
that
exists
betw
een
good
oral
qualityof
lifeandgood
generalqu
alityof
life
[3].In
thiscontext,edentulism
andconvention
alcomplete
denturetreatm
enthave
been
show
nto
have
anegative
im-
pact
onOHRQoL
[4].The
successor
failu
reof
oral
treat-
mentusing
convention
aldentures
depend
son
many
factors,includ
ingthepractition
er’stechnicalskills
andun
-favorableoral
condition
s[5].The
psycho
logicalaspe
ctof
treatingeden
tulism
isof
greatim
portan
cean
dthe
patien
t/practition
errelation
ship
isessential
[6].So
me-
times,despite
the
practition
er’s
best
effortsan
dfull
coop
erationfrom
thepatien
t,it
remainsim
possible
tomeettheirexpe
ctations.
Forexam
ple,
inasituationof
bonecrestalresorption
thepractition
ermay
prop
ose
dentalim
plan
ts[7].
*Correspon
dence:em
manuel.nicolas@ud
amail.fr
2 Clerm
ontUniversité,U
niversité
d’Auvergn
e,EA
4847,C
entrede
Recherche
enOdo
ntolog
ieClinique,BP10448,Clerm
ont-FerrandF-63000,France
3 CHUClerm
ont-Ferrand,
Serviced’Odo
ntolog
ie,H
ôtel-Dieu,Clerm
ont-Ferrand
F-63000,France
Fulllistof
author
inform
ationisavailableat
theen
dof
thearticle
©2013
Fillion
etal.;licen
seeBioM
edCe
ntralLtd.Thisisan
open
access
articledistrib
uted
unde
rtheterm
sof
theCreative
Common
sAttributionLicense(http://creativecom
mon
s.org/licenses/by/2.0),w
hich
perm
itsun
restricteduse,distrib
ution,
and
reprod
uctio
nin
anymed
ium,p
rovide
dtheoriginalworkisprop
erlycited.
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
Fiftyyearsafterthefirst
oral
treatm
entwithtitanium
dental
implants,theparameterscondition
ingosseointe-
gration,
such
asoral
hygiene,
occlusal
forcean
dtype
ofim
plan
tappear
tobe
well-controlled.
Rates
ofsuccess
andsurgical
procedures
have
been
describedextensively.
Furtherm
ore,
man
ystud
ieshave
explored
theefficacyof
implan
ttreatm
entusingob
jectiveparameters(retention
,stability,
chew
ing
parameters):
implants
have
been
show
nto
improvedenturestability
andretention
,con
se-
quentlyim
provingoral
comfort
and
OHRQoL
forpa-
tients
[7,8].
How
ever,so
far,
noclinical
stud
ieshave
measuredtheim
pact
ofim
plan
tfix
ed-prostheseson
the
OHRQoL
ofpartially
orcompletelyedentulous
partici-
pants.
Practitioners
can
rely
onanu
mberof
toolsfor
evaluating
OHRQoL
,includ
ingtheOralHealthIm
pact
Profile(O
HIP),theoral
impactson
daily
performances
(OID
P),andtheGeriatric
OralHealthAssessm
entIndex
(GOHAI)
[9].
These
question
naires
explore
the
func-
tion
al,social,and
psycho
logicalim
pactsof
oral
disor-
ders.T
heGOHAIisa12
-item
assessmentqu
estion
naire
originally
developedby
AtchisonandDolan
in19
90for
stud
ieson
elderly
popu
lation
s[10],and
itwas
later
renamed
the
General
OralHealth
Assessm
entIndex
[11].It
hasalso
been
used
instud
ieson
youn
geradults
[12].The
GOHAIha
sbeen
valid
ated
invariou
slan-
guages
[13-17
],includ
ingFren
ch[18],un
liketheOHIP
andOID
Ptools.Factorssuch
asoral
pain,denturedis-
lodg
emen
ts,andxerostom
iacanindu
cemasticatory
dif-
ficulties
[19-21
].The
GOHAIwas
show
nto
besensitive
totheprovisionof
dental
care
[22],tobe
moreapprop
ri-
atewhen
considering
func
tion
aland
psycho
social
im-
pacts,andto
bemoreefficient
atdetectingchangesin
aparticipan
tthan
theOHIP
[23,24
]which
isoftenused
inOHRQoL
evaluation
s[25].The
objectiveof
this
stud
ywas
toassess
whether
implants
and
fixed
orretained
prostheses
could
improvetheOHRQoL
ofpartially
orcompletelyedentulous
patients.
Method
sEv
alua
tion
process
ofOHRQ
olFo
rthis
stud
y,OHRQol
was
assessed
usingtheGOHAI
question
naireanddata
werecollected
duringinterviews.
First,thevalid
ityof
theGOHAIforthissamplewas
con-
trolled.
The
interviewer
performed
calib
ration
before-
hand
andthereliabilityof
this
calib
ration
was
tested
onfiv
eparticipan
ts.GOHAIcomprises
12item
sgrou
ped
into
threefields:(1)thefunction
alfield
(eating,
speaking
,sw
allowing),(2)
thepsycho
socialfield
(con
cerns,relation
aldiscom
fort,appearance),(3)thepain
ordiscom
fort
field
(drugs,ging
ival
sensitivity,discom
fort
whenchew
ingcer-
tain
food
s).T
hemetho
dused
inthisstud
ywas
thecumu-
lative
metho
d(G
OHAI-Add
),which
consists
inadding
thescores
obtained
foreach
ofthe12
GOHAIqu
estion
s.Each
question
isgiven
ascorebetw
een
1and
5.The
maxim
umscoreis
60(20=function
alfield;25
=psycho
-social
field;15
=pain
ordiscom
fort
field).According
toAtchisonandDolan
(1990),ascorerang
ingbetw
een57
and60
isconsidered
ashigh
andcorrespo
ndsto
asatisfac-
tory
OHRQol
[10].A
scorerang
ingbetw
een51
and56
isregarded
asaverage,andascoreof
50or
less
isconsidered
asalowscore,reflectingapo
orOHRQol.
Description
ofparticipan
tsThe
participants
includ
edin
thestud
yhadbeen
referred
toa
private
dental
practice
(France)
over
aon
e-year
period
(201
0)forim
planttreatm
ent.The
samplesize
re-
quired
was
estimated
from
aprevious
stud
ythat
mea-
suredtheGOHAI-Add
scorein
agrou
pof
edentulous
participan
tsrehabilitated
with
the
implan
tprocedure
[26].In
this
previousstud
y,the
GOHAI-Add
scores
increased
from
43±9
(before
treatm
ent)
to56
±3
(with
implan
t).The
refore,forthe
presen
tstud
y,the
calculations,
completed
with
epiR
package
0.9-30
,were
based
ona
differen
ceof
13po
ints
inGOHAI
scores
and
acommon
stan
dard
deviation
of9.
This
indicatedtheneedforat
least22
participan
tsin
each
grou
pstud
ied(α
=5%
,β=10%).176participantswerere-
cruited(72men
and104wom
en;m
eanage52±9.9years,
mini=
18,maxi=
84).
The
participants
werecategorised
accordingto
thedegree
oforal
treatm
entneeded:“Sing
leToo
th”(n
=77),
“Fixed
Partial
Denture”(n
=75;2to
6teethreplaced)and“FullProstheses”
(n=24;1
0to
14re-
placed
teeth).The
latter
category
comprised
“fullfix
edProstheses”
(n=11)
and
“ImplantRetained
Com
plete
Over-denture”
(n=13).The
characteristicsof
thepartici-
pantsweregathered
and
thedistribu
tion
according
togend
er,agegrou
p,tobaccohabits
andpo
tentialprelim
in-
aryperiod
ontaltreatmentarepresentedin
Table1.
The
aim,benefits,
and
risksof
theexperimen
twere
explained
totheparticipants
andeach
ofthem
sign
eda
consen
tform
.These
patients
were
assessed
fortheir
OHRQoL
byan
sweringaGOHAIqu
estion
naire[10]
be-
fore
implantplacem
entand
betw
een
3mon
ths
and
15mon
thsaftertreatm
ent(average;7.3±
3.1
mon
ths).
Three
homogenou
sgrou
pswerethen
form
edaccording
tothetimebetw
eentw
oevaluation
s:less
than
6mon
ths
(n=54
),6to
9mon
ths(n
=62
),andmoreto
9mon
ths
(n=60
).Gender,age,
tobaccohabits
andpo
tentialpre-
liminaryperiod
ontaltreatm
entwerealso
determ
ined
atthebeginning
ofthestud
y.Participantsthat
wereexclud
edfrom
thestud
y:1)
pre-
sented
cogn
itivedeficiency,2)
weredepend
entor
living
ininstitutions,or
3)hadstop
pedtreatm
entprem
aturely.
Dataacquisition
andan
alysis
Statisticalanalysis
was
performed
usingSP
SS20
soft-
ware(SPSS
Inc.,Chicago
,IL).Beforeanalysis,thevalid
-ityof
thestud
ysamplewas
verified.
The
purposeof
the
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7Pa
ge2of
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
�!���������������� �
�
��
101
analysiswas
toverify
that
oral
treatm
entwou
ldim
prove
OHRQoL
andlevelthedifference
betw
een
thedegrees
oftoothloss.Datafrom
theGOHAIqu
estion
nairebe-
fore
andafterim
planttreatm
entwereanalyzed
usinga
General
Linear
Mod
elprocedure
(GLM)
(variable:
GOHAIparameters;
fixed
variab
le:type
oforal
treat-
ment).A
Stud
entNew
man-K
euls
PostHoc
test
(SNK)
was
applied
todiscriminatetheim
pact
ofthetype
oftreatm
ent(α
=0.05).
The
same
metho
dwas
used
tomeasure
possible
impactsof
age,
gender,prim
aryperi-
odon
taltreatm
entandtobaccohabits
onGOHAIscores
before
and
aftertreatm
ent.
The
impact
ofthetype
oftreatm
entand
differentfollo
w-up
times
onGOHAI
scores
was
tested
byrepeated-m
easure
analysis
(vari-
able:GOHAIparametersbefore
and
aftertreatm
ent;
fixed
variab
le:type
oforal
treatm
ent;follo
wup
time)
follo
wed
bythe
SNK
test.Possible
impacts
ofage,
gende
r,pe
riod
ontaltreatm
entan
dtobacco
habits
onGOHAIscores
weretested
similarly.
Results
Validityof
theinstrumen
tThe
valid
ityof
theGOHAIin
this
samplewas
assessed
for(i)concurrent
valid
ity:
before
treatm
ent,
GOHAI
scores
weresign
ificantlylower
inpatien
tswithpo
ororal
health
perception
(44.5±9.1)
and
high
erin
partici-
pantswithgood
oral
health
perception
(49.7±6.7)
(t-test,
P<0.01);(ii)
reliability,
assessed
usingCronb
ach’salph
a.Highreliabilitywas
foun
dbetw
eenthedifferentitem
sof
theGOHAIqu
estion
nairebefore
treatm
ent(Cronb
ach’s
alph
a=0.80)
and
after
treatm
ent
(Cronb
ach’s
alph
a=
0.76);(iii)
discriminantvalid
ity:theGOHAIqu
estion
naire
was
able
todiscriminatebetw
eenparticipants
withdiffer-
entoral
health
status
before
treatm
ent.
GOHAImean
scores
weresign
ificantly
lower
inedentulous
participants
(40.4±11.6),mod
eratein
participants
presenting
partial
edentulism
(48.1±11.6),andhigh
erin
participants
with
sing
leedentulism
(50.0±7.09)(A
nova,P
<0.01).
GOHAIscores
Foreach
evaluation
time(beforeand
aftertreatm
ent),
the
mean
values
(±SD
)of
GOHAI-Add
and
each
GOHAIfield
(Fun
ctional,Painor
Discomfort,andPsy-
chosocialdo
mains)
arepresentedin
Table
2according
togend
er,age,tob
acco
habits
andprelim
inaryperiod
on-
taltreatm
ent.The
characteristicsof
this
popu
lation
did
nothave
anystatistically
sign
ificant
impact
onGOHAI-
Add
scores
before
oraftertreatm
ent.These
parameters
werealso
notassociated
withchan
gesin
theOHRQoL
oftheparticipants.
Beforetreatm
ent,theGOHAImeanscoreforallthe
participan
tswas
48,refle
cting
apo
orOHRQoL
(<50)
[10].Fo
rthepatients
schedu
led
forsing
leun
ittreat-
ment,
the
GOHAI-Add
was
51,show
ing
anaverage
OHRQoL
[10].T
hemeanscores
accordingto
thetype
oftreatm
ent(single,
partialfix
eddentureor
fullprostheses)
and
the
duration
betw
een
two
evaluation
s(less
than
6mon
ths,6to
9mon
thsor
more)
aregivenin
Table3.
Beforetreatm
ent,themeanGOHAIscores
werelower
forparticipants
withfewer
teeth(F
=19,P<0.001):the
SNKtest
show
edthat
themeanGOHAIscoreof
partici-
pantsschedu
ledforsing
leandpartialtreatm
entwas
bet-
terthan
that
ofpatients
inneed
ofcompletetreatm
ent
(Table
3).Similarresultswerefoun
dforthefunction
al(F
=20,P<0.001)
and
psycho
social
(F=18,P<0.001)
fields,
butno
tforthe“painor
discom
fort”fields.
After
treatm
ent,
theGOHAImean
scoreof
all176
partici-
pants
reached
54,which
correspo
nds
toan
average
Table
1Distributionof
participan
ts’ch
aracteristicsacco
rdingto
each
typeof
trea
tmen
t
Typeof
trea
tmen
tAll
categories
Sing
letoothim
plant
n(%
)Fixedpartial
den
ture
n(%
)Fu
llprosthe
sesn(%
)
Gen
der
Male
32(41.6%
)31
(41.3%
)9(37.5%
)72
(40.9%
)
Female
45(58.4%
)44
(58.7%
)15
(62.5%
)104(59.1%
)
Age
(years)
Less
than
5036
(46.8%
)15
(20%
)4(16.7%
)55
(31.3%
)
50to
6025
(32.5%
)28
(37.3%
)4(16.7%
)57
(32.4%
)
Morethan
6016
(20.7%
)32
(42.7%
)16
(66.6%
)64
(36.3%
)
Perio
dontaltreatm
ent
Yes
15(19.5%
)12
(16%
)3(12.5%
)30
(17%
)
No
62(80.5%
)63
(84%
)21
(87.5%
)146(83%
)
Tobaccohabits
Yes
11(14.3%
)16
(21.3%
)4(16.7%
)31
(17.6%
)
No
66(85.7%
)59
(78.7%
)20
(83.3%
)145(82.4%
)
Timebe
tweentw
oevaluatio
ns(m
onths)
Less
than
619
(24.7%
)26
(34.7%
)9(37.5%
)54
(30.7%
)
6to
931
(40.2%
)22
(29.3%
)9(37.5%
)62
(35.2%
)
Moreto
927
(35.1%
)27
(36%
)6(25%
)60
(34.1%
)
Fixedpa
rtiald
enture
replaced
2to
6teethan
dfullprostheses
10to
14teeth.
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7Pa
ge3of
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
OHRQoL
.The
variability
ofthescorewas
redu
ced:
nodifference
betw
eenthetypesof
treatm
entwas
observed,
regardless
oftheGOHAIfield.W
hateverthefollo
w-up
time,
sign
ificant
improvem
ents
were
observed
inthe
GOHAI-Add
scores
andin
thescores
foreach
GOHAI
field
(Table
4).The
chan
gein
theGOHAIscorewas
greaterforthepatients
with
thefewestteeth,
and
the
best
improvem
entwas
noted
forcomplete
treatm
ent
(P<0.00
1;Effect
size
=0.36
)compared
with
single
tooth
implan
ts(P
<0.00
1;effect
size
=0.13
)an
dfixed
partialdentures(P
<0.00
1;effect
size
=0.27
).
Discu
ssion
The
mainob
jectiveof
thisstud
ywas
tohigh
light
theim
-pact
ofdental
implanttreatm
enton
theOHRQoL
ofa
grou
pof
patien
ts.The
data
collected
show
edthat
OHR-
QoL
was
improved
afterim
planttreatm
ent,regardless
oftheGOHAIfieldsmeasured.
The
evaluation
tool
used
mostcommon
lyin
many
stud
iescondu
cted
ontheOHRQoL
ofpatients
isthe
OHIP
(OralHealth
Impact
Profile)
[1,24,25
].How
ever,
theOHIP
hasno
tbeen
valid
ated
inFrench
andtherefore
couldno
tbe
used
forthisstud
y.Fo
rsimilarreason
s,the
VisualAnalogu
eScales
(VAS)
used
inmanystud
iesto
assess
theOHRQoL
ofpa
tien
tscould
not
beused
inthe
presen
tstud
y.How
ever,a
valid
ated
Fren
chver-
sion
ofthe
GOHAIwas
available
[18].The
GOHAI
simplyconsistsin
aseries
ofclearan
dconcise
ques-
tion
sgrou
pedin
twelve
item
swhich
allow
accurate
ana-
lysisof
thefunctio
nalandpsycho
social
domains
andof
discom
fort
andpain.Thisqu
estion
naireis
reprod
ucible,
easy
touseandhasalreadybeen
appliedpreviouslyin
the
evaluation
oftheim
pact
oforal
treatm
ent[26,27].After
taking
into
accoun
talltheseconsiderations,theGOHAI
was
used
forthis
stud
y.The
metho
dology
used
inthe
presentstud
yissimilarto
that
ofprevious
stud
ies[26-28],
thou
ghitpresents
somebiases
andweakn
esses.First,the
lack
ofinvestigator
calib
ration
couldbe
alim
itation.
Fur-
thermore,
thepatients
includ
edin
this
stud
yoriginated
from
asing
ledental
practice
anditisno
tpo
ssible
tode-
term
inewhether
theresultsarepractition
er-dependent.
Furtherm
ore,
thelong
-term
impact
ofim
planttreatm
ent
ontheOHRQoL
couldno
tbe
measureddu
eto
thefact
that
patientfollo
w-updidno
texceed
2years.
Similarly,
only
thetype
ofedentulousness
was
considered
butno
tthedifferentsurgical
proced
ures
that
were
performed
(Immed
iate
load
ing,
post-extractional,etc.).Add
itional
stud
iesshou
ldbe
condu
cted
toim
provethesepo
ints.
Beforetreatm
ent,theresultsalso
displayedgreatvari-
ability
intheGOHAIscores
according
tothetype
ofedentulousness:thegreatertheneed
fortreatm
ent,
the
lower
the
GOHAIscores.Thisvariability
was
present
within
everytype
ofedentulousness,in
particular
with
participants
schedu
ledforcompletetreatm
ent.Therefore,
Table
2Mea
nsva
lues
(±SD
)of
GOHAI-Add,for
each
GOHAIfields,beforean
daftertrea
tmen
tan
dacco
rdingto
the
gen
der,a
ge,
tobacco
hab
itsan
dprimaryperiodon
taltrea
tmen
t
GOHAIa
dd
Func
tion
alfie
ldPa
inan
ddisco
mfortfie
ldPsycho
social
field
Before
After
Before
After
Before
After
Before
After
Gen
der
Female
47.6
54.5
16.7
18.8
11.4
13.3
19.5
22.5
(8.4)
(4.3)
(3.3)
(1.6)
(2.1)
(1.7)
(4.2)
(2.1)
Male
49.2
55.0
16.9
18.8
11.9
13.6
20.4
22.6
(7.4)
(4.5)
(2.9)
(1.5)
(2.0)
(1.5)
(3.7)
(2.3)
Age
Less
than
50years
49.1
55.2
17.1
19.1
11.8
13.5
20.2
22.7
(8.3)
(3.8)
(3.0)
(1.3)
(2.0)
(1.7)
(4.1)
(1.9)
50to
60years
49.0
54.0
17.2
18.7
11.6
13.2
20.2
22.1
(6.7)
(4.6)
(2.6)
(1.5)
(2.1)
(1.6)
(3.4)
(2.3)
Morethan
60years
46.8
55.0
16.1
18.6
11.5
13.6
19.3
22.8
(8.9)
(4.5)
(3.6)
(1.7)
(2.1)
(1.5)
(4.5)
(2.1)
Tobaccohabits
No
48.5
55.0
16.8
18.8
11.7
13.5
20.0
22.6
(8.3)
(4.3)
(3.2)
(1.6)
(2.1)
(1.6)
(4.1)
(2.1)
Yes
47.3
53.6
16.8
18.7
11.5
12.8
18.9
22.1
(6.9)
(4.3)
(2.9)
(1.3)
(1.7)
(1.5)
(3.9)
(2.4)
Perio
dontaltreatm
ent
No
48.6
54.7
16.8
18.8
11.7
13.4
20.1
22.5
(8.0)
(4.3)
(3.2)
(1.5)
(2.1)
(1.5)
(4.0)
(2.1)
Yes
46.7
54.8
16.4
18.8
11.5
13.5
18.8
22.6
(8.4)
(4.5)
(3.2)
(1.5)
(2.0)
(1.8)
(4.2)
(2.2)
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7Pa
ge4of
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
�!���������������� �
�
��
102
theOHRQoL
ofthepatients
was
very
variable.T
hese
re-
sultsconfirm
apreviously
published
stud
y[4].
Three
mon
thsafterim
planttreatm
ent,theGOHAI-Add
score
forallthepatients
increasedanddisplayedless
variation,
regardless
ofthetype
oftreatm
ent.
The
GOHAImean
scorereached54
while
thechange
intheGOHAIscore
was
greatestforthepatientswiththefewestteeth.
Implanttreatm
entledto
anim
provem
entof
OHRQoL
inthethreefieldsof
theGOHAI(fun
ctional,psycho
social,
discom
fort
and
pain).
Before
treatm
ent,
the
function
al
GOHAIscorewas
lower
forthosewiththefewestteeth
but,afterw
ards,scoresvaried
less
andwereno
long
ersig-
nificantly
different.
Indeed,participants
presented
the
samemasticatory
andph
onetic
abilities,regardless
ofthe
type
oftreatm
entperformed.Aswith
previous
stud
ies,
theseresultsconfirmed
theph
ysiologicalandfunction
albenefitsof
implanttreatm
ent[26,29
,30].W
ith
respect
tothe
psycho
social
field,
the
GOHAIscores
before
treatm
entweresign
ificantly
lower
forthosewithfewer
teeth
(P<0.001).After
treatm
ent,
thesescores
wereno
Table
3Mea
nva
lues
(±SD
)of
GOHAI-ad
d,for
thefunctional,p
ainan
ddisco
mfort
andpsych
osoc
ialfields,beforean
daftertrea
tmen
tin
each
group
ofparticipan
ts
GOHAI-ad
dFu
nction
alfie
ldPa
inan
ddisco
mfortfie
ldPsycho
social
field
Typeof
trea
tmen
tFo
llow-uptime(m
onths)
Before
After
Before
After
Before
After
Before
After
Sing
letoothim
plant
less
than
650.1
53.5
17.6
18.7
11.4
12.8
21.1
22.2
(7.3)
(4.9)
(2.9)
(1.6)
(2.0)
(1.8)
(3.1)
(2.2)
6to
951.8
55.5
17.7
19.2
12.5
13.7
21.5
22.8
(5.1)
(3.8)
(2.0)
(1.3)
(1.7)
(1.7)
(2.8)
(2.1)
moreto
950.4
55.2
17.8
19.3
11.9
13.4
20.8
22.6
(8.6)
(4.6)
(2.9)
(1.2)
(2.3)
(1.7)
(4.2)
(2.4)
Total
50.0
54.9
17.7
19.1
12.0
13.4
21.2
22.6
(7.0)
(4.4)
(2.5)
(1.4)
(2.0)
(1.7)
(3.4)
(2.2)
Fixedpartiald
enture
less
than
648.1
54.6
17.0
18.8
11.4
13.4
19.7
22.4
(6.8)
(4.2)
(2.9)
(1.5)
(2.3)
(1.7)
(3.2)
(2.0)
6to
950.1
54.8
17.9
18.9
11.5
13.1
20.7
22.8
(5.5)
(4.8)
(2.0)
(1.5)
(1.8)
(1.6)
(3.0)
(2.5)
moreto
946.3
54.4
15.9
18.8
11.5
13.4
18.9
22.5
(4.8)
(4.6)
(1.9)
(1.8)
(1.6)
(1.4)
(3.0)
(2.1)
Total
48.1
54.6
16.9
18.7
11.4
13.3
19.7
22.5
5.9
(4.5)
(2.4)
(1.6)
(1.9)
(1.5)
(3.1)
(2.2)
Fullprosthese
less
than
636.0
53.1
11.9
17.6
10.8
13.8
13.3
21.8
(10.4)
(3.7)
(4.4)
(1.1)
(2.3)
(1.1)
(4.9)
(2.0)
6to
943.0
54.7
14.2
18.2
10.8
14.1
18.0
22.3
(12.9)
(4.8)
(4.7)
(2.0)
(2.6)
(1.2)
(6.7)
(2.4)
moreto
943.2
56.3
14.7
19.5
11.5
13.7
17.0
23.2
(11.2)
(2.2)
(4.9)
(0.8)
(2.8)
(1.8)
(5.1)
(1.3)
Total
40.4
54.5
13.5
18.37
11.0
13.9
16.0
22.3
(11.6)
(3.9)
(4.6)
(1.6)
(2.5)
(1.3)
(5.8)
(2.0)
Total
less
than
646.8
54.0
16.4
18.6
11.3
13.2
19.1
22.2
(9.0)
(4.4)
(3.7)
(1.6)
(2.2)
(1.7)
(4.4)
(2.1)
6to
949.9
55.1
17.3
18.9
11.9
13.5
20.7
22.7
(7.3)
(4.3)
(2.8)
(1.5)
(2.0)
(1.6)
(3.7)
(2.2)
moreto
947.9
55.0
16.6
18.9
11.7
13.4
19.6
22.6
(7.7)
(4.4)
(2.9)
(1.5)
(2.1)
(1.5)
(3.9)
(2.2)
Total
48.3
54.7
16.8
18.8
11.6
13.4
19.8
22.5
(8.1)
(4.3)
(3.2)
(1.5)
(2.1)
(1.6)
(4.0)
(2.1)
Fixedpa
rtiald
enture
replaced
2to
6teethan
dfullprothe
se10
to14
teeth.
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7Pa
ge5of
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
long
erstatistically
differentaccordingto
thetype
ofpros-
thetic
treatm
ent(P
<0,001).A
low
GOHAIscorein
the
psycho
socialfield
reflectsadifficulty
formaintaining
regu
-larsocial
relation
ships,
embarrassm
entat
eating
infron
tof
otherpeop
le,con
cernsover
dental,and
/orging
ivalsta-
tus,or
over
dentures.In
particular,thetreatm
entgreatly
improves
theeveryday
lifeof
completedenturewearers
[27,31,32].Initially,exploration
ofthe
“discomfort
and
pain”field
did
notreveal
anysign
ificant
difference
be-
tweenthedifferenttypesof
edentulousness.A
sign
ificant
improvem
entof
thesescores
was
observed
aftertreat-
ment.Thisfield
stud
iedcomfort
during
meals,con
sump-
tion
ofanalgesics
and
sensitivity
ofteeth
orgu
msto
warmth,and
cold
andsw
eetfood
.The
scores
before
treat-
mentwerelow
andconfirmed
theneed
forcare
forallof
theparticipantsinclud
edin
thestud
y.Thisstud
yem
phasized
thefact
that
theOHRQoL
ofpeop
lewho
underw
entsing
leim
planttreatm
entwas
im-
proved.These
resultsagree
with
those
ofa
previous
stud
y[33]
inwhich
90%
ofthepatien
tsevaluatedwitha
VASweresatisfiedby
implanttreatm
entwhenconsider-
ing
theaesthetican
dfunction
alpo
ints
ofview
.W
ith
regardsto
partialtreatm
entby
implants,asign
ificant
improvem
entof
OHRQoL
was
observed,thus
corrob
or-
atingresultsob
tained
inanotherstud
ythat
measured
OHRQoL
usingtheOHIP.Similarly,
theOHRQoL
ofthepartially
dentatepa
rticipan
tswas
lower
than
that
offully
dentate
participan
ts[34].The
presen
twork
also
show
eda
sign
ifican
tim
prov
emen
tof
OHRQoL
inretained
orfixedcompletede
nture
wearers,as
pre-
viou
sly
repo
rted
inan
othe
rstud
y,which
used
the
OHIP
andOID
Pas
evalua
tion
tools[31].In
addition
,tw
ostud
iesusingtheOHIP
didno
tdemon
strate
anydif-
ferencein
OHRQoL
betw
eenconvention
alandim
plant-
retained
completedenturewearers
[35,36].Ontheother
hand
,beforetreatm
ent,participantsthat
accepted
implant
treatm
entpresented
aninitially
poorer
OHRQoL
than
that
ofconvention
alfullremovable
denturewearers.S
ub-
sequ
ently,
theim
provem
entof
theirOHRQoL
was
also
greater.
Two
metanalyses
calculated
comparableresults
[30,37].Itispo
ssible
that
thesole
fact
ofreceivingan
im-
planttreatm
enthasapo
sitive
andsubjective
impact
on
individu
als.Fo
ranu
mberof
patients,this“m
odern”
tech-
niqu
eisthebest
way
toim
provetheiroral
stateandthus
toim
provetheirOHRQoL
.Moreover,
ithasalso
been
show
nthat
treatm
ent
with
convention
alor
implant-
retained
dentures
hasan
impact
onsocial
andsexu
alac-
tivities.T
womon
thsaftertreatm
ent,participants
wearing
full
dental
implants
show
edhigh
erOHIP
scores,espe-
cially
inthefollo
wingactivities;eating
,speaking
,kissing,
andyawning
[38].
The
GOHAIscores
aftertreatm
entweresimilarforin-
dividu
alswho
underw
entfix
edor
removable
complete
treatm
ent.
Thiswas
alreadydemon
strated
inprevious
stud
iesusingOHIP
asatool
[32,39
].Finally,allthepa-
tients
weresatisfiedabou
ttheirchew
ingability
andthe
aesthetics.Maintainingoral
hygien
ewas
easier
forthe
wearers
ofremovable
prostheses
onim
plants.How
ever,
regardingthepsycho
social
aspect,participants
wearing
afix
edprosthesisweregenerally
moresatisfiedthan
others,
aspreviouslydescribedby
Brenn
anandco-w
orkers
(2010)
[32].M
oreoften,
theim
provem
entof
OHRQoL
wou
ldbe
better
withafix
edprosthesis[32].H
owever,a
stud
yusing
VASshow
edim
proved
oral
qualityof
lifeforremovable
treatm
entson
implants[29].
Con
clusions
OHRQoL
was
glob
ally
improved
afteroral
treatm
entby
implants.H
owever,a
stud
ywithalong
erfollo
w-upperiod
wou
ldbe
necessaryto
valid
atethelong
-term
benefitsof
oral
implantology
with
regardsto
OHRQoL
.Similarly,
stud
ying
thepo
ssible
effectsof
variou
sim
planttreatm
ent
techniqu
eswou
ldbe
ofgreatinterest.
Com
petinginterest
Theauthorsde
clarethat
they
have
nocompe
tinginterests.
Autho
rs’con
tributions
Thestud
ywas
conceivedandde
sign
edby:M
F,DA,EN.D
atawas
collected
by:M
F,DA,M
A.D
atawereanalyzed
by:EN,M
B.Materialsandanalysistools
werecontrib
uted
by:M
F,DA.A
utho
rs:M
F,EN
.Allauthorsread
and
approved
thefinalmanuscript.
Ackno
wledgmen
tTheauthorswishto
thankCarolineEschevinsandAccen
tEurope
fortheir
help
inwritingtheEnglishversionof
thismanuscript.Theauthorsthank
NadaEL-Ostaforhe
rassistance
inanalyzingdata.
Table
4Rep
eatedmea
sure
analysison
GOHAI-Addva
lues
(beforean
dafterrehab
ilitation
)an
dforea
chGOHAIfields
GOHAI-ad
dFu
nction
alfie
ldPa
inan
ddisco
mfortfie
ldPsycho
social
field
ddl
FP
Effect
size
ddl
FP
Effect
size
ddl
FP
Effect
size
ddl
FP
Effect
size
Impactof
trea
tmen
t1
177
<0.00
10.51
113
7<0.00
10.45
124
<0.00
10.42
113
3<0.00
10.44
Impact
oftreatm
ent*Type
(λ)
218
<0.001
0.18
217
<0.001
0.18
25
<0.01
0.54
218
<0.001
0.18
Impact
oftreatm
ent*
Follow-uptim
e(λ)
21
ns0.02
21
ns0.01
20
ns0.02
22
ns0.03
Statistic
alan
alyses
wereused
totest
theim
pact
ofthetype
oftreatm
ents
(singletoothim
plan
ts,fixed
partiald
enture,fullp
rosthe
ses)an
dthedifferen
tfollow-up
times
onGOHAIv
alue
s.ns
nonsign
ificant.
λInteractionsbe
tweentw
ofactors.
Fillion
etal.H
ealth
andQua
lityof
Life
Outcomes
2013
,11:19
7Pa
ge6of
7http://www.hqlo.com/con
tent/11/1/19
7
103
Autho
rdetails
1 Dom
’ImplantForm
ation,
Clerm
ont-Ferrand,
France.2Clerm
ontUniversité,
Université
d’Auvergn
e,EA
4847,C
entrede
Rechercheen
Odo
ntolog
ieClinique,BP10448,Clerm
ont-FerrandF-63000,France.3CHU
Clerm
ont-Ferrand,
Serviced’Odo
ntolog
ie,H
ôtel-Dieu,Clerm
ont-Ferrand
F-63000,France.
Received
:18Decem
ber20
12Accep
ted:
7Nov
embe
r20
13Pu
blishe
d:14
Nov
embe
r20
13
Referenc
es1.
SladeGD,Spe
ncer
AJ:D
evelop
men
tan
devalua
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illCo
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tures.Mon
treal,Que
bec,
Cana
da.M
ay24
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Aesthetic properties
Functional properties
Biological properties
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criterion
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1Group function extended to the affected toothAll ceramic crownPremolar457655161600
2Group function extended to the affected toothTeeth with resin composite restorationMolar546665171500
3Group function no extended to the affected toothTeeth with amalgam restorationMolar446555151400
4Group function no extended to the affected toothCeramo-metallic crownPremolar466565161600
5Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar557656171700
6Canine guidanceAll ceramic crownPremolar5561555162500
7Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar456755151700
8Canine guidanceAll ceramic crownPremolar6612565241600
9Canine guidanceNatural teethMolar567555171600
10Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar101010955252400
11Group function no extended to the affected toothNatural teethPremolar578855182000
12Group function no extended to the affected toothAll ceramic crownMolar756965191900
13Canine guidanceAll ceramic crownMolar656665181600
14Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar645565171400
15Canine guidanceNatural teethPremolar4610765201800
16Group function extended to the affected toothNatural teethPremolar648765201600
5.4±1.55.4±1.57.3±1.96.9±2.55.5±0.55.1±0.318.1±2.917.4±3.200
Table 1. Specific and global FDI scores obtained at the first studies step for each restoration according clinical aspect (Occlusal scheme and opposing teeth) and type of teeth.
RestorationOcclusal SchemeOpposing teethTeeth type (premolar or
molar)
Aesthetic properties
Functional properties
Biological properties
Score FDINumber of non-acceptable
criterion
JSJSJSJSJS
1Group function extended to the affected toothAll ceramic crownPremolar447755161600
2Group function extended to the affected toothTeeth with resin composite restorationMolar586655161900
3Group function no extended to the affected toothTeeth with amalgam restorationMolar547555171400
4Group function no extended to the affected toothCeramo-metallic crownPremolar547655171500
5Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar467755161800
6Canine guidanceAll ceramic crownPremolar8661655192700
7Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar748685231511
8Canine guidanceAll ceramic crownPremolar9614786311900
9Canine guidanceNatural teethMolar766655181700
10Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar10710965262100
11Group function no extended to the affected toothNatural teethPremolar778965212100
12Group function no extended to the affected toothAll ceramic crownMolar677555181700
13Canine guidanceAll ceramic crownMolar455555141500
14Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar655555161500
15Canine guidanceNatural teethPremolar669755201800
16Group function extended to the affected toothNatural teethPremolar578755181900
6.1±1.85.8±1.37.5±2.27.1±2.75.5±1.05.1±2.318.3±5.417.2±4.111
Table 2. Specific and global FDI scores obtained at the second studies step for each restoration according clinical aspect (Occlusal scheme and opposing teeth) and type of teeth.
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Table 3. FDI scores obtained for each criterion according to different times of study (T1: first evaluation step, day of bonding; T2: six month after) and experience of observers (junior (j) vs. senior (s) practitioners)
Criterion1 Surface luster
2 Staining
3Color match
and translu-cency
4 Esthetic
anatomic form
5 Fracture
of material and reten-
tion
6Marginal
adaptation
7 Occlusal
contact and wear
8 Approximal anatomical
form
9 Radiograph-
ic exam
10 Patient’s
view
11 Postopera-
tive (hyper-) sensitivity and tooth
vitality
12 Reccurence
of caries (CAR), ero-
sion, abfrac-tion.
13 Tooth integ-rity (enamel cracks, tooth
fractures)
14 Periodontal
response (always
compared to a reference
tooth)
15 Adjacent mucosa
16 Oral and general health
T1 (J)1.3±0.61.1±0.31.6±0.61.4±0.61±01.6±0.5Non evaluated
1.8±0.71.9±1,41±0Non evaluated
1±01±01.1±0.31.1±0.31.3±0.5
T1 (S)1.2±0.41.2±0.41.7±0.71.4±0.61.3±0.91.4±0,8Non evaluated
1.6±0.61.2±0.51.4±1Non evaluated
1±01±01,1±0,31±01±0
T2 (J)1.4±0.61±01.8±0.81.9±11±01.6±0.8Non evaluated
1.9±11.9±1.41.1±0.3Non evaluated
1,2±0.51±01,2±0.51,1±0.31±0
T2 (S)1.3±0.61±01.9±0.81.5±0.61.2±0.81.3±0.8Non evaluated
1.7±0.91.4±0.81.4±1Non evaluated
1,1±01±0.31±01±01.1±0
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27.
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2006
;119
(20)
:171
5-17
20.
28.
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;38
Suppl 2:
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77.
32.
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)
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123
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ilization
of
man
dibular
complete
den
tures
by
four
mini implants:
Impact
on
masticatory
function
C. B
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Article
history:
Rec
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Key
words:
Com
plete
den
ture
Eden
tulous
Mastication
Mini
implants
Quality
of
life
GOHAI
A
B
S
T
R
A
C
T
Objectives:
The
freq
uen
t
instab
ility
of
man
dibular
remov
able
complete
den
tures
causes
an
alteration
ofmastication
.
An
innov
ative
therap
eutic
strategy
invo
lves
placing
four
symphy
seal
mini
implants. T
his
study
aimed
at
assessing
the
dev
elop
men
t of m
asticatory
param
eters
and
the
impact
on
quality
of
life
insu
bjec
ts
that
underwen
t
this
proce
dure.
Metho
ds:
Elev
en
eden
tulous
subjec
ts
(mea
n
age
72
�
11
years)
with
unstab
le
man
dibular
complete
den
tures
were
follow
ed-u
p
before
(T0)
and
two
�
three
mon
ths
after
(T1)
mini
implant
setting.
Physiological p
aram
eters
(numbe
r
of
cycles, d
uration
of
sequ
ence
and
freq
uen
cy
of
mastication
)
during
the
mastication
of
food
mod
els
and
the
bolus
med
ian
particle
size
(d50
)
of
carrot
were
evaluated
at
each
time.
Quality
of
life
was
assessed
at
T0
and
T1
using
the
Globa
l Oral H
ealth
Assessm
ent
Index
(GOHAI).
Parametric
tests
were
used
to
test
relation
ships
betw
een
mastication
, quality
of
life
variations
and
mini
implant
setting,
and
to
compare
each
param
eter
mea
n
value
at
times
T0
and
T1.
Results: M
ore
subjec
ts
were
able
to
chew
carrot
after
setting
the
mini implants
(8
subjec
ts
compared
to4
at
T0).
This
improve
men
t was
acco
mpan
ied
by
chan
ges
in
kinem
atic
param
eters
when
chew
ing
carrots,
soft
and
hard
mod
el
food
, and
by
an
improve
men
t of their
quality
of
life. H
owev
er, the
particle
size
values
observed
in
the
bolus
remained
higher
than
for
normal
den
tate
subjec
ts
(9.2
�
2.8
mm).
Conc
lusion
s:
These
resu
lts
indicated
that
the
place
men
t
of
mini
implants
as
retentive
elem
ents
for
man
dibular
full
den
tures
had
a
pos
itive
impact
on
patients’
masticatory
function
and
quality
of
life.
Clinical
sign
ificanc
e:
The
place
men
t
of
mini
implants
has
a
pos
itive
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on
the
masticatory
function
and
oral
hea
lth
quality
of
life.
The
resu
lts
sugg
est
that
this
altern
ative
proce
dure
can
be
used
as
atrea
tmen
t
option
for
patients
unab
le
to
rece
ive
conve
ntion
al
implants.
ã
2016
Elsevier
Ltd. A
ll
righ
ts
reserved
.
1.
Introduction
A
report
from
the
World
Hea
lth
Organ
ization
(WHO)
in
2003
reve
aled
that
the
preva
lence
of
complete
eden
tulous
perso
ns
betw
een
the
ages
of
65
and
74
range
s
from
12.8%
to
69.6%
in
Europe
[1].
The
tren
d
toward
more
total
tooth
loss
occu
rring
later
in
life
than
in
the
past
pos
es
a
major
challenge
for
den
tists.
Max
illary
and
man
dibular
complete
den
ture
is
one
of
the
trea
tmen
ts
propos
ed
for
these
eden
tulous
perso
ns.
How
ever, m
ost
subjec
ts
wea
ring
such
den
tures
complain
abou
t
the
poo
r
stab
ility
of
their
man
dibular
prosthesis
[2].
Tools
such
as
the
Geriatric
Oral
Hea
lth
Assessm
ent
Index
(GOHAI)
question
naire
and
the
Oral
Hea
lth
Impact
Profi
le
(OHIP)
question
naire
were
used
to
deter-
mine
that
patients’ O
ral H
ealth
Related
Quality
of
Life
(OHRQL)
was
particu
larly
affected
by
problem
s
of
disco
mfort, c
han
ge
in
eating
hab
its,
and
avoidan
ce
of
social
interactions,
to
nam
e
but
a
few
[3–
5]. Indee
d, it h
as
been
show
n
that
impaired
mastication
of
den
ture
wea
rers
is
similar
to
that
of
perso
ns
with
neu
romotor
defi
cien
cies
[6].
Furthermore,
Mishellany
-Dutour
et
al.
reported
that
ageing
and
tooth
loss
hinder
mastication
that
is
not
compen
sated
bywea
ring
a
complete
den
ture
[7].
In
this
context, p
lacing
implants
can
be
propos
ed
as
an
altern
ative
trea
tmen
t to
stab
ilize
the
man
dibular
complete
den
ture. T
he
Mc Gill co
nsensu
s
prescribe
dthe
use
of
an
overden
ture
supported
by
two
implants
as
the
minim
al
trea
tmen
t
for
complete
man
dibular
rehab
ilitation
[8,9].
How
ever,
this
trea
tmen
t
option
is
limited
in
seve
ral
pop
ulation
s*
Corresp
onding
author
at:
2
rue
Braga
, 631
00
Clerm
ont-Fe
rran
d, F
rance
.E-mail a
ddress:
emman
uel.nicolas@udam
ail.fr
(E.
Nicolas).
http://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
203
00-57
12/ã
2016
Elsevier
Ltd. A
ll
righ
ts
reserved
.
Journ
al
of
Den
tistry
xxx
(201
5)
xxx–
xxx
G
Model
JJOD
2614
No.
of
Pages
8
Plea
se
cite
this
article
in
press
as: C
. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular
complete
den
tures
by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
Contents
lists
available
at
ScienceDirect
Journ
al
of
Den
tistry
journal
hom
epage:
www.intl.e
lsevie
rhea
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om
/journa
ls/jde
n
due
to
med
ical,
anatom
ical
or/and
econ
omic
reason
s.
Indee
d,
eden
tulous
patients
are
often
very
old, too
thless
for
a
long
time,
subjec
t
to
man
y
disea
ses
and
the
place
men
t
of
two
symphy
seal
implants
is
not
alway
s
pos
sible.
Con
sequ
ently,
the
den
tal
unit
ofthe
University
Hos
pital
of
Clerm
ont-Fe
rran
d
propos
es
a
new
protoco
l for
geriatric
patients
using
four
mon
olithic
small implants
(mini
implants)
to
improve
man
dibular
complete
den
ture
stab
ilization.
How
ever,
the
term
“mini
implants”
used
by
some
authors
may
hav
e
a
neg
ative
connotation
while
the
term
“Narrow
Diameter
Implants”
doe
s
not
emphasize
its
spec
ific
use
in
geriatric
patients.
Therefore
the
term
“Geriatric
Slim
Implant”
(GSI),
aspropos
ed
previou
sly
[10], see
ms
more
accu
rate
rega
rding
their
use
in
this
proce
dure.
Prev
ious
studies
[11–
14]
show
ed
a
pos
itive
impact
of
GSI
place
men
t
on
patients’
perce
ption
of
their
oral
quality
of
life,
espec
ially
conce
rning
oral
function
and
comfort.
How
ever, the
real
phy
siolog
ical
impact
of
this
kind
of
rehab
ilita-
tion
on
mastication
has
not
been
evaluated
.Mastication
is
considered
as
the
first
step
in
the
proce
ss
ofdigestion
,
giving
legitimate
importance
to
this
function.
Amastication
sequ
ence
starts
with
the
introd
uction
of
a
piece
offood
into
the
mou
th
and
ends
with
swallowing.
The
food
isfrag
men
ted
into
small
size
particles
and
lubricated
to
form
aplastic
and
cohesive
bolus
read
y
to
be
swallowed
. Each
mastication
sequ
ence
is
constituted
by
a
succession
of
chew
ing
cycles, formed
by
one
jaw-ope
ning
mov
emen
t
follow
ed
by
one
jaw-closing
mov
emen
t,
in
a
time
course
[15,16
].Mastication
is
considered
as
efficien
t
when
the
individual
can
form
a
correc
tly
reduce
d
cohesive
and
viscou
s mixture
read
y
to
besw
allowed
[17].
Prev
ious
studies
show
ed
that
masticatory
param
eters
can
be
evaluated
using
elec
trom
yograp
hy
or
video
[18,19
].W
hen
using
video
reco
rding,
mastication
param
eters
can
bedefi
ned
as
the
numbe
r
of
chew
ing
cycles, c
hew
ing
time,
chew
ing
freq
uen
cy
[20], a
nd
food
refusal.
Man
y
factors,
such
as
the
type
offood
(size,
hardness
and
rheo
logical
behav
ior)
and
the
individual
characteristics
(age
, ge
nder,
den
tal
status)
influen
ce
these
masticatory
param
eters
[6,16].
It
has
been
show
n
that
hea
lthy
mastication
is
characterize
d
by
the
ability
of
chew
ing
to
adap
t
toincrea
sing
food
hardness.
In
hea
lthy
mastication
, this
adap
tation
resu
lts
in
an
increa
sed
numbe
r
of
cycles
and
chew
ing
time,
withou
t mod
ifying
chew
ing
freq
uen
cy
[7,15,17
].
Ada
pting
masti-
catory
param
eters
to
food
hardness
is
an
efficien
t
mea
ns
ofassessing
the
leve
l of c
hew
ing
efficien
cy. R
eductions
of
the
numbe
rof
residual
teeth, occlusal force
and
saliva
ry
flow
are
risk
factors
for
masticatory
dysfunction
in
older
adults
[21,22
].
Impaired
mastica-
tion
lead
s
to
the
alteration
of
the
ability
to
disru
pt
the
food
matrix
and
to
form
the
food
bolus.
Masticatory
defi
cien
cy
may
bedetrimen
tal for
general
hea
lth
with
nutrient intake
alteration
s
and
gastrointestinal
disorders
[23].
Thus
it
is
crucial
to
distingu
ish
betw
een
subjec
ts
with
normal
mastication
and
thos
e
for w
hich
it
isim
paired. T
o
do
this, it
is
nec
essary
to
exam
ine
their
masticatory
perform
ance
,
i.e.
the
capacity
to
reduce
food
in
small
particles
suitab
le
for
swallowing.
The
evaluation
of
masticatory
perfor-
man
ce
can
be
perform
ed
by
analyz
ing
food
matrix
disru
ption
bythe
gran
ulometric
exam
ination
of
a
food
bolus
collec
ted
at
the
end
of
mastication
when
the
desire
to
swallow
is
perce
ived
[17].
Apreviou
s
study
set
the
med
ian
particle
size
(d50
)
for
the
bolus
of“raw
carrot”
test
food
at
4
mm,
which
is
considered
as
the
Masticatory
Normative
Indicator
(MNI). T
his
represen
ts
the
cut-off
value
to
produce
a
safe
and
easy
to
swallow
bolus
and
is
used
todistingu
ish
patients
with
normal
mastication
from
thos
e
with
impaired
mastication
[24].
The
aim
of
this
study
was
to
evaluate
whether
the
place
men
t of
GSI
to
stab
ilize
man
dibular
complete
den
tures
chan
ges
mastica-
tion
param
eters
in
term
s
of
kinem
atics
and
improve
s
bolus
gran
ulometry. T
he
evolution
of
patients’
OHRQL be
fore
and
after
GSI
place
men
t
was
also
assessed
with
a
GOHAI qu
estion
naire.
2.
Material
and
methods
2.1.
Stud
y
design
The
prosp
ective
observational
study
was
conducted
at
the
Den
tal D
epartm
ent o
f the University
Hos
pital
of
Clerm
ont-Fe
rran
d,
Fran
ce
over
a
3-ye
ar
period
(201
2–20
15),
and
was
approve
d
by
the
local
Ethics
Com
mittee
(CEC
IC-
GREN
-06-12
).
2.2.
Stud
y sample
Eden
tulous
patients
rece
ived
new
max
illary
and
man
dibular
complete
den
ture
within
the
6
mon
ths
prior
to
this
study.
All
new
den
tures,
anatom
ical
pos
terior
teeth
with
20�
angle
cusp
man
ufactured
by
Ivoc
lar1
(SR
Orthotyp
PE)
were
used
with
bilateral
balance
d
occlusion
schem
e.
This
occlusal
schem
e
was
employe
d
because
it
provides
comfort
for
the
patient,
protects
tissues
and
improve
s
retention
.
If
they
reported
oral
function
difficu
lties
follow
ing
a
prosthetic
adap
tation
period,
they
were
propos
ed
for
man
dibular
complete
den
ture
stab
ilization
using
GSIs
2.7
mm
in
diameter
and
9–15
mm
long
mad
e
of
grad
e
Vtitanium
from
Euroteck
nica1
. Implant
rehab
ilitation
consisted
inthe
place
men
t
of
four
symphy
seal
GSIs
using
a
flap
less
proce
dure,
follow
ed
by
immed
iate
load
ing
of
the
GSIs
with
the
O-ring
prosthesis
attach
men
t.
The
entire
clinical
protoco
l was
previou
sly
described
by
Huard
et
al. [10
].
The
initial com
plete
den
ture
became
an
implant-su
pported
overden
ture.
The
follow
ing
inclusion
criteria
were
used:
coop
erating
adult
patient,
able
to
understan
d
and
participate
in
the
study,
wea
ring
new
,
adap
ted
complete
den
tures
with
an
unstab
le
man
dibular
den
ture, a
nd
for
whom
rehab
ilitation
with
“standard
implants”
isnot
pos
sible
due
to
med
ical, a
natom
ical
or/and
econ
omic
reason
s.Pa
tien
ts
who
could
not
spea
k
or
read
Fren
ch
fluen
tly,
with
cogn
itive
disab
ility
acco
rding
to
their
med
ical
question
naire
(in
case
of
dou
bt, the
MMSE
(Mini M
ental-State
Evaluation) w
as
used),
and
with
no
social
secu
rity
cove
r
were
excluded
. Eleve
n
subjec
ts,
nine
wom
en
and
two
men
, were
included
(mea
n
age
72
�
11
years)
and
assessed
before
and
after
GSI
place
men
t for
their
quality
of
life
and
chew
ing
efficien
cy.
The
numbe
r
of
subjec
ts
nee
ded
was
estimated
from
a
pilot
study
that
show
ed
50%
refusal
for
chew
ing
the
carrot
sample
before
implant
rehab
ilitation.
No
refusal
was
observed
after
implantation
. Furthermore,
the
requ
ired
numbe
r
of
subjec
ts
was
calculated
in
unilateral
comparison
(proce
dure
of
comparing
two
observed
proportion
s)
(a
=
5%,
b
=
10%).
Calcu
lation
s
using
the
epiR
pac
kage
0.9-30
indicated
the
nee
d
for
11
subjec
ts
(a
=
5%,
b
=
10%).
2.3.
Expe
rimen
tal
design
With
their
new
and
adap
ted
complete
den
tures,
at
T0
(before
GSI
place
men
t)
and
at
T1
(two
or
three
mon
ths
after
GSI
place
men
t), e
ach
subjec
t
chew
ed
and
swallowed
two
samples
ofea
ch
mod
el
food
(one
soft
and
one
hard)
and
three
samples
of
raw
carrot
of
which
the
first
was
swallowed
for
training
and
the
follow
ing
two
were
expec
torated
in
a
container
when
the
subjec
tsfelt
it
was
read
y
to
be
swallowed
. In
order
to
evaluate
their
Oral
Hea
lth
Related
Quality
of
Life
(OHRQL), e
ach
subjec
t
answ
ered
the
GOHAI
question
naire
at
T0
and
T1
(Fig.
1).
The
subjec
ts
were
evaluated
at
T1,
two
or
three
mon
ths
after
GSI
place
men
t,dep
ending
on
their
availability.
2
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(2015)
xxx–
xxx
G
Model
JJOD
2614
No.
of
Pages
8
Plea
se
cite
this
article
in
press
as: C
. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular c
omplete
den
tures
by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
�!���������������� �
�
��
124
2.4.
Assessm
ent
tools
2.4.1.
Kinem
atic
parameters
of
mastication
Masticatory
function
was
assessed
during
the
chew
ing
of
amod
el
food
[25]
(visco
elastic
gel
allowing
stan
dardization
of
the
oral
stim
uli)
and
a
natural
food
(raw
carrot).
The
mod
el
food
s
used
were
viscoe
lastic
gels
differing
inhardness
(one
soft
and
one
hard)
but
iden
tical
in
size
and
shap
e(2
cm
diameter,
1
cm
thickn
ess
cylinders)
prepared
in
the
labo
ratory
from
commercially
available
swee
ts
(Haribo
“Les
Schtrou
mphs”
TM)
supplemen
ted
with
increa
sing
quan
tities
ofge
latin
(Rou
sselot,
250
bloo
ms,
Deg
ussa
Texturant
System
s,Bau
pte, F
rance
)
and
water.
Carrots
were
bough
t
fresh
at
a
local
marke
t
and
cut
incy
lindrical s
amples
(2
cm
diameter;
weigh
t
4
g
�
0.05
)
just
before
the
experim
ent.
Kinem
atic
param
eters
were
evaluated
before
(T0)
and
after
GSI
place
men
t
(T1),
by
pos
itioning
a
digital
camera
in
fron
t
of
the
subjec
t
(face-on
).
The
method
had
previou
sly
been
validated
for
hea
lthy
fully
den
tate
patients
and
for
den
ture
wea
rers
[18,20
].
For
each
mastication
sequ
ence
,
the
numbe
r
of
cycles
(CC)
and
the
chew
ing
time
(CT)
were
mea
sured
by
an
experim
enter w
ho
view
edthe
video
, and
the
numbe
r
of
food
refusals
(inab
ility
to
chew
the
propos
ed
food
)
was
reported.
Chew
ing
freq
uen
cy
(CF)
was
calculated
as
the
CC/CT
ratio.
For
each
reco
rding
sequ
ence
, the
subjec
ts
were
aske
d
to
chew
and
swallow
two
samples
of
each
mod
el
food
(rep
licates)
withou
tch
anging
their
usu
al
practice.
Three
samples
of
raw
carrot
were
then
presented
for
mastication
,
the
first
was
swallowed
and
the
two
follow
ing
samples
were
expec
torated
in
a
container
when
the
desire
to
swallow
was
perce
ived
.
The
two
expec
torated
samples
were
stored
at
�20
� C
until g
ranulometric
analysis
and
considered
as
replicates.
During
the
chew
ing
tests
(4
mod
el
food
s
and
3
carrot
samples), s
ubjec
ts
could
take
a
brea
k
and
a
glass
of
water
when
they
felt
fatigu
e.
Subjec
ts
could
hav
e
all
the
reco
very
time
they
nee
ded
betw
een
each
mastication
.
2.4.2.
Granu
lometric
analysis
of
raw
carrot
bolus
After
gentle
thaw
ing
at
room
temperature, the
food
bolus
was
rinsed
with
a
han
d
show
er
in
a
100
mm
siev
e
to
elim
inate
saliva
,an
d
place
d
in
a
drying-ov
en
at
80� C
for
30
min.
Dried
carrot
particles
were
spread
onto
a
tran
sparen
t
A4
shee
t
that
was
scan
ned
to
produce
a
600-dpi imag
e
(Epso
n
perfection
499
0
pho-
toTM).
This
imag
e
was
proce
ssed
to
evaluate
food
particle
size
and
distribution
(Pow
dersh
ape1
,
Innov
ative
Sintering
Tech
nolog
ies,
Switze
rlan
d)
[26]. For
each
food
bolus,
the
resu
lts
were
expressed
in
term
s
of
the
d50
value,
characterizing
the
theo
retical s
ieve
size
that
allowed
50%
of
the
particles
to
pass
through
.
Therefore
the
d50
value
dec
reased
as
the
food
boluses
contained
more
small
particles. A
s
defi
ned
in
a
previou
s
study,
subjec
ts
form
ing
a
food
bolus
of
carrot
with
a
d50
value
higher
than
4
mm
are
considered
to
hav
e
impaired
mastication
[24].
2.4.3.
Oral
health
related
quality
of
life
The
Fren
ch
version
of
the
GOHAI
question
naire
was
used
toassess
the
subjec
ts’
OHRQL
[27].
It
was
filled
in
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
place
men
t.Th
is
question
naire
provides
a
score
based
on
the
answ
ers
totw
elve
item
s
grou
ped
in
three
fields:
the
functional
field
(item
1–4),
the
psych
osoc
ial
field
(items
6,
7,
9,
10
and
11
conce
rns
relation
al
disco
mfort, and
appea
rance
),
and
the
pain
or
disco
mfort
field
(items
5,
8
and
12
conce
rn
dru
gs,
gingiva
l
sensitivity,
and
disco
mfort
when
chew
ing
certain
food
s).
A
summary
score
(GOHAI-Add
score)
of
each
item
(1
=
alway
s
to
5
=
nev
er)
was
calculated.
The
max
imum
GOHAI
score
is
60
(20
=
functional
field;
25
=
psych
osoc
ial fi
eld;
15
=
pain
or
disco
mfort
field).
In
this
study
how
ever, subjec
ts
did
not
reply
to
the
12th
item
relating
to
den
tal
sensitivity
to
hea
t
and
cold
because
they
were
eden
tulous.
The
max
imum
score
of
5
was
therefore
attributed
to
each
subjec
t
for
this
item
to
obtain
“adjusted
GOHAI-Add”
and
“adjusted
disco
m-
fort
field”
scores. A
ccording
to
Atchison
et
al. [28
],
a
score
betw
een
57
and
60
is
rega
rded
as
high
and
correspon
ds
to
a
satisfactory
OHRQL.
A
score
from
51
to
56
is
rega
rded
as
averag
e,
and
a
score
below
50
is
rega
rded
as
low, refl
ecting
a
poo
r
OHRQL.
2.5.
Statistical
analysis
Statistical
analysis
was
perform
ed
using
SPSS
1(IBM,
v20)
software.
Statistical significance
was
set
at
p
<
0.05
. After
chec
king
for
the
normal
distribution
of
the
data,
param
etric
tests
were
used
to
obtain
the
resu
lts.
For
the
subjec
ts
unab
le
to
chew
the
carrot
sample,
an
indicative
value
was
calculated
for
each
mastication
param
eter
(CC, C
T,
CF
and
D50
)
as
follow
s:
the
averag
e
value
of
all
the
participan
ts
able
to
chew
the
carrot
sample
to
which
the
stan
dard
dev
iation
was
added
twice.
Four
indicative
values
were
then
obtained
, one
for
each
mastication
param
eter. A
ll
the
values
were
expressed
as
mea
n
�
SD.
To
evaluate
the
impact
of
GSI
place
men
t
on
mastication
param
eters,
the
mea
n
CC, C
T
and
CF
values
mea
sured
during
the
mastication
of
mod
el
food
s
were
compared
at
T0
and
T1
using
paired
sample
t-tests.
The
same
analysis
was
perform
ed
for
the
carrot
test
food
, including
the
d50
param
eter.
The
subjec
ts’
ability
to
adap
t
to
the
different
hardnesses
of
the
viscoe
lastic
gels
was
evaluated
indep
enden
tly
at
T0
and
T1,
byob
serving
chan
ges
in
the
mea
n
values
of
CT,
CC
and
CF
using a
paired
t-test.
The
mea
n
values
of
the
GOHAI-Add
scores
reco
rded
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
place
men
t
were
compared
by
the paired
t-test.
The
analysis
of
chew
ing
efficien
cy
by
observing the numbe
r
offood
refusals
(inab
ility
to
chew
the
propos
ed
food
) was
perform
edby
a
Wilco
xon
test.
3.
Results
3.1.
Food
refusals
and
carrot
bolus gran
ulom
etry
Before
GSI
place
men
t (T0), 7
subjec
ts
out
of
11
refused
to
chew
the
samples
of
carrot
because
it
was
too
difficu
lt
to
chew
.
After
trea
tmen
t
(T1),
only
3 su
bjec
ts
refused
to
chew
carrots.
Thus
Com
plet
e
ede
n
tulo
us su
bjec
ts
hav
ing
ne
w a
dapt
ed
com
plet
e de
ntur
es
wi
th u
nsta
ble
man
dibu
lar
pro
s
thes
is
T0:
Bef
o
re
trea
tme
ntK
inem
ati c
para
met
ers
of
mas
ticat
ion
Car
rotb
olus
gra
nulo
met
ryG
OH
AI
que
st
ionn
a
ire
T1:
2-3
mon
thsa
fte
r
trea
tmen
tK
inem
ati c
para
met
ers
of
mas
ticat
ion
Car
rotb
olus
gra
nulo
met
ryG
OH
AI
que
st
ionn
a
ire
Plac
emen
t and
imm
ed
iate
load
ing
of
four
sym
phys
ea
l GSI
Fig.
1.
Experim
ental
proce
dure.
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(201
5)
xxx–
xxx
3
G
Model
JJOD
2614
No.
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8
Plea
se
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this
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in
press
as: C
. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular
complete
den
tures
by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
4
more
subjec
ts
man
aged
to
chew
carrot
samples at
T1
compared
to
T0.
The
distribution
s
of
the
mea
n
d50
values
obtained
for
the
boluses
collec
ted
after
mastication
perform
ed
before
trea
tmen
t(T0)
and
after
GSI
place
men
t
(T1)
for ea
ch
subjec
t
are
show
n
inFig.
2. N
o
sign
ificant
chan
ge
was
observed
for
the
mea
n
d50
values
betw
een
T0
(10.4
mm
�
2.6)
and
T1
(9.2
mm
�
2.8). A
fter
man
dib-
ular
complete
den
ture
stab
ilization, the
mea
n
d50
value
remained
higher
than
the
MNI
value (4
mm).
3.2.
Kinem
atic
parameters of
mastication
3.2.1.
Impa
ct
of
GSI
placem
ent
on
masticatory
parameters
The
mea
n
CC,
CT
and
CF
values
mea
sured
during
the
mastication
of
the
carrot
and
mod
el
food
s
withou
t
(T0)
and
with
(T1)
GSI
are presented
in
Table
1.
Sign
ificant d
ecreases
in
CC
and
CT
mea
n
values
were
observed
for
all
masticatory
sequ
ence
s
when
comparing
data
obtained
at
T0
and
at
T1. N
o
sign
ificant
difference
was
observed
for
CF
calculated
for
masticatory
sequ
ence
s
reco
rded
at
T0
and
then
at
T1
with
carrot
and
the
softer
mod
el
food
. For
the
hardest
mod
el
food
, an
increa
se
of
CF
was
observed
at
T1.
3.2.2.
Impa
ct
of
mod
el
food
hardne
ss
on
masticatory
parameters
The
resu
lts
of
the
kinem
atic
param
eters
of
mastication
extracted
from
video
reco
rdings
are
presented
in
Fig.
3.
Astatistically
sign
ificant
increa
se
in
CC
with
an
increa
se
in
hardness
was
observed
at
both
T0
(p
<
0.01
)
and
T1
(p
<
0.001
).
Like
wise,
asign
ificant
increa
se
was
also
observed
for
CD
with
an
increa
se
inhardness
(p
<
0.001
).
Chew
ing
freq
uen
cy
CF
sign
ificantly
de-
crea
sed
with
hardness
(p
<
0.01
)
at
T0
while
no
difference
was
observed
at
T1.
3.3.
Oral
health
related
quality
of
life
After
GSI
place
men
t
(T1),
the
mea
n
GOHAI
scores
were
sign
ificantly
higher
in
all
the
fields
of
the
GOHAI
question
naire,
as
well a
s
for
the
GOHAI-Add
and
the
adjusted
GOHAI-Add
scores
(Tab
le
2).
Individual
adjusted
mea
n
GOHAI-Add
scores
are
show
n
inFig.
4. B
efore
rehab
ilitation
(T0), all
the
subjec
ts
had
a
poo
r
OHRQL
indicated
by
an
adjusted
mea
n
GOHAI-Add
score
below
50. A
fter
rehab
ilitation
(T1),
mos
t
subjec
ts
presented
a
satisfactory
orav
erag
e
OHRQL
with
an
adjusted
mea
n
GOHAI-Add
score
of
55/60.
Fig.
2.
Distribution
of
the
mea
n
individual
d50
values
mea
sured
for
carrot
bolus be
fore
(T0)
and
after
(T1)
GSI
(Geriatric
Slim
Implant)
place
men
t.
R
represents
food
refusal.
Table
1Mea
n
values
(�SD
)
of
kinem
atic
param
eters
obtained
during
the
mastication
of
raw
carrot
and
mod
el
food
(CC:
numbe
r
of
chew
ing
cycles;
CT:
chew
ing
time;
CF:
chew
ing
freq
uen
cy)
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
(Geriatric
Slim
implant)
place
men
t
as
retentive
elem
ents
for
man
dibular
complete
den
ture.
T0
(Before
GSI)
T1
(After
GSI)
Com
parison
sMea
n
�
SD
Mea
n
�
SD
(Paired
t-test, p
values)
Carrot
N
=
33
CC
110
�
40
73
�
36
p
<
0.001
CT
(s)
82
�
29
46
�
18
p
<
0.001
CF
(s�1)
1.82
�
0.51
1.68
�
0.62
NS
Soft
mod
el
food
N
=
22
CC
58
�
47
41
�
24
p
<
0.05
CT
(s)
44
�
30
31
�
13
p
<
0.05
CF
(s�1)
1.28
�
0.28
1.27
�
0.23
NS
Hard
mod
el
food
N
=
20
CC
107
�
91
78
�
49
p
<
0.01
CT
(s)
84
�
63
58
�
31
p
<
0.01
CF
(s�1)
1.22
�
0.2
1.33
�
0.23
p
<
0.01
4
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(2015)
xxx–
xxx
G
Model
JJOD
2614
No.
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in
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as: C
. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular c
omplete
den
tures
by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
�!���������������� �
�
��
125
4.
Discu
ssion
This
study
used
four
Geriatric
Slim
Implants
(GSI),
mon
olithic
small
implants
with
immed
iate
load
ing,
to
stab
ilize
a
renew
edman
dibular
complete
den
ture
in
a
grou
p
of
eden
tulous
elderly
patients. P
hysiolog
ical
mastication
param
eters
were
used
to
assess
whether
functional
improve
men
ts
occu
r
after
placing
GSI
asretentive
elem
ents
for
new
man
dibular
complete
den
tures.
The
main
resu
lts
of
this
work
are:
(1)
patients
who
rece
ived
GSI
improve
d
their
ability
to
chew
hard
food
s,
(2)
the
kinem
atic
param
eters
of
masticatory
sequ
ence
s
reco
rded
after G
SI
place
men
twere
mod
ified
, (3)
the
quality
of
life
in
relation
to
oral
hea
lth
was
improve
d. N
evertheless,
the
med
ian
particle
size
of
carrot
boluses
collec
ted
after
mastication
remained
high, a
bove
4
mm, w
hich
isthe
thresh
old
value
abov
e
which
the
food
bolus
of
carrot
isco
nsidered
as
imprope
r
for
safe
swallowing [24].
Certain
limits
to
this
study
can
be
outlined
. Firstly, m
any
of
the
data
for
the
med
ian
particle
size
of
carrot
bolus
before
trea
tmen
t(T0)
were
missing
due
to
refusals
(subjec
t
unab
le
to
chew
),
which
limited
the
analysis
of
the
chew
ing param
eters.
This
drawba
ck
was
Fig.
3.
Mea
n
values
(�SD
) obtained
for
the
kinem
atic
param
eters
of
mastication
of
the
mod
el
food
(CC: n
umbe
r
of
chew
ing
cycles; C
T:
chew
ing
time;
CF:
chew
ing
freq
uen
cy)
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
(Geriatric
Slim
Implant)
place
men
t.
(***p
<
0.001
;
**p
<
0.01
;
NS
not
sign
ificant).
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(201
5)
xxx–
xxx
5
G
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. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular
complete
den
tures by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
overco
me
by
calculating
an
indicative
value
to
estimate
a
tren
d.
These
new
observations
highligh
ted
the
nee
d
for
a
new
more
appropriate
experim
ental
test-foo
d
in
term
s
of
hardness
and
chew
iness,
for
exam
ple, for
mastication
studies
in
aged
eden
tulous
perso
ns,
even
if
wea
ring
complete
den
tures.
Seco
ndly,
the
subjec
ts
considered
in
this
study
were
elderly
eden
tulous
perso
ns
exhibiting
a
mastication
defi
cien
cy
that
may
alread
y
hav
e
been
in
place
for
a
long
time,
proba
bly
acco
mpan
ied
with
numerou
s
phy
siolog
ical
oral
proce
ssing
compen
sation
strategies.
The
impacts
of
GSI
place
men
t
on
mastication
were
assessed
after
rehab
ilitation,
indicating
that
subjec
ts
may
nee
dmore
time
to
adap
t
their
masticatory
function
and
shift
compen
sation
s
of
the
senso
ry-m
otor
program
.
A
longe
r
follow
-up
period
of
these
subjec
ts
shou
ld
be
put
in
place
in
order
toco
nfirm
the
resu
lts
presented
in
this
study.
Before
implant
rehab
ilitation, o
nly
four
out
of
elev
en
subjec
tswere
able
to
chew
the
carrot
test
food
. These
chew
ing difficu
lties
confirm
ed
previou
s
data
also
obtained
with
perso
ns
wea
ring
aco
mplete
den
ture
[5–7,29
].
Indee
d, d
espite
their attempts
to
adap
tmasticatory
param
eters
to
an
increa
se
in
hardness
(increa
sing
muscle
activity,
numbe
r
of
chew
ing
cycles
and
duration
ofmastication
sequ
ence
),
complete
den
ture
wea
rers
displaye
dseriou
s
chew
ing
difficu
lties
when
considering
food
matrix
disru
ption
(bolus
particle
size
).
It
was
estimated
that
den
ture
wea
rers
might
not
be
able
to
chew
on
hard
food
s
and
wou
ld
mos
tlike
ly
chan
ge
their
diet
toward
softer
food
s.
How
ever, the
resu
lts
obtained
in
this
study
show
ed
that
after G
SI
place
men
t,
mos
t of the
subjec
ts
(8/11)
were
able
to
chew
a
raw
carrot
sample.
These
resu
lts
sugg
est that
this
therap
eutic
altern
ative
could
be
a
suitab
leso
lution
for
improving
the
capacity
of
den
ture
wea
rers
to
consu
me
a
more
diversified
diet
with
seve
ral
food
consisten
cies. H
owev
er,
some
studies
hav
e
show
n
that
even
when
the
masticatory
function
was
improve
d
no
or
only
few
diet
chan
ges
occu
rred
[30]. S
pec
ial
dietary
program
s co
mprising
spec
ific
dietary
advice
must
beim
plemen
ted
to
achieve
subs
tantial
diet
chan
ges
after
prostho-
don
tic
rehab
ilitation
[31,32
].
Functional
benefi
ts
might
be
more
eviden
t
if
subjec
ts
rece
ive
chew
ing
instru
ctions[33
].Th
e mea
n
values
of
the
numbe
r
of
chew
ing
cycles
and
the
duration
of
the
chew
ing
sequ
ence
during
mastication
of
the
test
food
carrot
dec
reased
after
GSI
place
men
t.
This
resu
lt
could
beco
nsidered
an
improve
men
t,
since
the
masticatory
param
eters
ofGSI
stab
ilized
den
ture
wea
rers
tend
to
approach
the
values
observed
in
elderly
den
tate
subjec
ts
with
efficien
t
mastication
[7].
How
ever,
the
mea
n
d50
after
GSI
rehab
ilitation
was
not
sign
ificantly
mod
ified
and
remained
higher
than
the
MNI
value
(4
mm),
reflec
ting
an
inad
equately
frag
men
ted
bolus.
The
bolus
obtained
did
not
qualify
for
safe
swallowing.
Enkling
et
al.
[33]
obtained
the
same
resu
lt
assessing
evolution
of
chew
ing
efficien
cyin
eden
tulous
patients
trea
ted
with
narrow
diameter
implant
over
the
course
of
1
year.
According
to
the
characteristics
alread
y
observed
in
complete
den
ture
wea
rers,
more
chew
ing
cycles
are
nee
ded
to
chew
the
hardest
mod
el
food
whatev
er
the
period
of
evaluation
[34].
Furthermore,
whatev
er
the
hardness
of
the
mod
el
food
,
the
numbe
r
of
chew
ing
cycles
sign
ificantly
dec
reased
after
GSI
place
men
t,
reflec
ting
a
certain
leve
l
of
adjustmen
t
of
the
masticatory
proce
ss
to
the
food
being
chew
ed.
How
ever,
it
was
not
pos
sible
to
conclude
on
a
real
improve
men
t
of
the
function.
The
same
observations
were
mad
e
for
chew
ing
time.
Chew
ing
freq
uen
cy
chan
ged
only
for
the
hard
mod
el
food
after
GSI
place
men
t.
At
T1,
no
sign
ificant
difference
was
observed
for
chew
ing
freq
uen
cy
betw
een
the
two
mod
el
food
s,
proba
bly
Table
2Mea
n
GOHAI
score
values
(�SD
)
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
(Geriatric
Slim
Implant)
place
men
t
as
retentive
elem
ents
for
man
dibular
complete
den
ture.
T0
(Before
GSI)
T1
(After
GSI)
Com
parison
sMea
n
�
SD
Mea
n
�
SD
(Paired
t-test, p
values)
Functional
field
(max
20)
9.6
�
3.6
17.6
�
2.0
p
<
0.001
Adjusted
Disco
mfort
field
(max
15)
11.5
�
1.2
14
�
2.6
p
<
0.01
Psyc
hos
ocial
field
(max
25)
15.6
�
6.1
23.8
�
1.6
p
<
0.01
Adjusted
GOHAI-Add
(max
60)
36.7
�
9.9
55.4
�
3.6
p
<
0.001
Fig.
4.
Distribution
of
individual
adjusted
mea
n
GOHAI-Add
scores
before
(T0)
and
after
(T1)
GSI
(Geriatric
Slim
Implant)
setting.
6
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(2015)
xxx–
xxx
G
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. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular c
omplete
den
tures
by
four
mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
�!���������������� �
�
��
126
sign
aling
an
improve
men
t
of
mastication
since
it
has
been
prove
dthat
masticatory
freq
uen
cy
is
not
influen
ced
by
food
hardness
inco
rrec
t
mastication
[17].
The
stab
ilization
of
man
dibular
complete
den
ture
by
GSI
tended
to
improve
the
OHRQL
of
patients.
Indee
d,
the
overall
mea
n
GOHAI-Add
score
increa
sed
considerab
ly
after
rehab
ilitation
to
reach
almos
t the
max
imum
value
(55/60
),
the
best
improve
men
tbe
ing
observed
for
the
functional
field.
Prev
ious
studies
show
edthat
the
place
men
t
of
GSI
improve
s
comfort
and
oral
quality
of
life
[11–
14,35,33
].
An
increa
se
of
OHRQL
was
also
dem
onstrated
for
other
implant
trea
tmen
t
option
s.
Vey
rune
et
al.
[26]
obtained
amea
n
GOHAI-Add
score
of
56
after
rehab
ilitation
with
an
implant-
supported
bridge
with
immed
iate
load
ing
(fixe
d
prosthesis).
An
increa
se
of
OHRQL
was
also
obtained
with
a
conve
ntion
al
implant
supported
overden
ture
trea
tmen
t,
but u
sing
other
evaluation
tools
such
as
the
Oral H
ealth
Impact
Profi
le
(OHIP) [30
].
All
these
resu
lts
sugg
ested
that
the
quality
of
life
of
eden
tulous
perso
ns
was
improve
d
whatev
er
the
trea
tmen
t
applied
, but
was
nev
er
able
toreach
that
observed
in
normal
den
tate
patients.
So
far,
this
protoco
l
has
been
an
interesting
altern
ative
for
the
care
of
very
old,
vulnerab
le
and
completely
eden
tulous
patients,
who
are
unsatisfi
ed
with
their
curren
t
complete
den
tures.
Huard
et
al.
[10]
synthetized
the
adva
ntage
s
of
the
GSI
proce
dure
as
less
inva
sive
,
less
expen
sive
,
easier
to
perform
,so
mew
hat
relia
ble
in
the
med
ium-term
and
being
able
to
propos
ea
solution
for
patients
with
therap
eutic
limitations.
The
mon
olithic
stru
cture
of
GSI
also
dec
reases
the
risk
of
contamination
of
the
abutm
ent-im
plant
interface.
Moreo
ver,
in
this
protoco
l immed
iate
load
ing
allows
endos
seou
s
stim
ulation
.
These
two
factors
may
favo
r
osteog
enesis. O
n
the
other
han
d, the
elim
ination
of
the
delay
betw
een
implant
place
men
t
and
prosthetic
restoration
improve
sco
mfort,
espec
ially
that
of
frail
patients.
The
present
resu
lts
emphasized
the
use
of
GSI
as
a
good
altern
ative
trea
tmen
t.
Indee
d,
both
quality
of
life
and
masticatory
perform
ance
were
improve
d,
as
has
also
been
show
n
in
studies
with
implant
overden
tures
[30].
Mon
olithic
implants
were
reco
mmen
ded
in
elderly
peo
ple,
because
abutm
ents
could
not
be
remov
ed.
This
could
beco
me
adisad
vantage
in
term
s
of
end-of-life
oral
comfort
or
in
case
ofaspiration
pneu
mon
ia,
or
local
infections.
How
ever,
prosthesis
retention
is,
so
far,
not
compromised
in
the
case
of
loss
of
anim
plant
or
wea
r
of
the
abutm
ent.
A
long-term
study
is
thus
nec
essary
to
confirm
the
reliab
ility
of
GSI
place
men
t
as
a
retentive
elem
ent
for
man
dibular
complete
den
tures
[35,36
].Despite
these
enco
uraging
resu
lts
(improve
d
masticatory
capacity
and
oral
quality
of
life),
the
limits
of
implant
therap
yfor
such
elderly
eden
tulous
patients
hav
e
been
reached
.
Indee
d,
while
a
clea
r
benefi
t
after
rehab
ilitation
was
obtained
,
the
masticatory
function
remained
defi
cien
t
when
considering
the
swallowab
le
bolus.
These
patients
continued
to
adjust
their
chew
ing
behav
ior,
and
mos
t
of
them
had
a
long
history
ofstru
ggling
with
eating,
and
were
oblige
d
to
swallow
large
piece
s
offood
.
For
these
patients,
a
functional
oral
rehab
ilitation
protoco
lco
uld
be
implemen
ted
once
the
GSI
stab
ilized
complete
den
tures
hav
e
been
fully
integrated
.
5.
Conclusions
GSI
place
men
t
has
a
pos
itive
impact
on
the
masticatory
function
and
oral
hea
lth
quality
of
life.
The
resu
lts
sugg
est
that
this
altern
ative
proce
dure
can
be
used
as
a
trea
tmen
t
option
for
patients
unab
le
to
rece
ive
conve
ntion
al
implants.
Ack
nowledge
men
t
The
authors
than
k
Caroline
Esch
evins
for
her
valuab
le
tech
nical
support.
Referen
ces
[1]
Organ
isation
Mon
diale
de
la
Santé, R
apport s
ur la
santé
bucco-den
taire
dan
s
lemon
de
2003
:
Poursuivre
l’amélioration
de
la
santé
bucco-den
taire
au
XXI
esièc
le—l’a
pproch
e
du
Prog
ramme
OMS
de
santé
bucco-den
taire.
Dispon
ible
sur
http://w
ww.w
ho.int
(2003
).[2]
S.
Huumon
en, B
. Haiko
la, K
. Oikarinen
, A.-L.
Söderholm, T
. Rem
es-Lyly,
K.
Sipilä,
Residual
ridge
reso
rption
, low
er
den
ture
stab
ility
and
subjec
tive
complaints
amon
g
eden
tulous
individuals,
J.
Oral R
ehab
il. 3
9
(201
2)
384–
390.
[3]
A.M
.Albak
er, The
oral
hea
lth-related
qualityof
life
in
eden
tulous
patients
trea
ted
with
conve
ntional
complete
den
tures,
Gerod
ontology
30
(201
3)
61–66
.[4]
B. H
utton
, J. F
eine,
J.
Morais,
Is
there
an
asso
ciation
betw
een
eden
tulism
and
nutritional
state?
J.
Can
. Den
t.
Assoc
. 68
(2002
)
182–
187.
[5]
P.F.
Allen
, A.S. M
cMillan, A
review
of
the
functional
and
psych
osoc
ial o
utcom
esof
eden
tulousn
ess
trea
ted
with
complete
replace
men
t
den
tures,
J.
Can
. Den
t.Assoc
. 69
(2003
)
662.
[6]
A. W
oda,
A. M
ishellany
, M.-A. P
eyron, T
he
regu
lation
of
masticatory
function
and
food
bolus
form
ation, J. O
ral
Reh
abil. 3
3
(2006
)
840–
849.
[7]
A. M
ishellany
-Dutour,
J.
Ren
aud, M
.-A. P
eyron, F. R
imek
, A. W
oda,
Is
the
goal
ofmastication
reached
in
young
den
tates,
aged
den
tates
and
aged
den
ture
wea
rers?
Br.
J.
Nutr. 9
9
(2008
)
121–
128.
[8]
J.S. Feine,
G.E. C
arlsso
n, M
.A. A
wad
, A. C
heh
ade,
W.J.
Duncan, S. G
izan
i,
T.
Hea
d,
J.P. L
und, M
. MacEn
tee,
R. M
ericsk
e-Stern, P
. Mojon
, J. M
orais,
I.
Nae
rt, A
.G.T.
Payn
e,
J.
Penrod, G
.T. Stoke
r,
A. Taw
se-Smith, T.D. Tay
lor,
J.M. T
hom
ason
, W.M
.Th
omso
n, D
. Wismeijer,
The
McG
ill
consensu
s
statem
ent
on
overden
tures.
Man
dibular
two-im
plant
overden
tures
as
first
choice
stan
dard
of
care
for
eden
tulous
patients. M
ontrea
l
Queb
ec, M
ay
24–25
, 2002
, Int.
J.
Oral
Max
illofac.
Implants
17
(2002
)
601–
602.
[9]
J.M. T
hom
ason
, S.a.M
. Kelly, A
. Ben
dko
wsk
i,
J.S. E
llis, T
wo
implant
retained
overden
tures—
a
review
of
the
literature
supporting
the
McG
ill
and
York
consensu
s
statem
ents, J. D
ent.
40
(201
2)
22–34
.[10]
C. H
uard, M
. Bessadet, E
. Nicolas, J.-L.
Vey
rune,
Geriatric
slim
implants
for
complete
den
ture
wea
rers:
clinical
aspec
ts
and
persp
ective
s,
Clin. C
osmet.
Inve
stig. D
ent.
5
(201
3)
63–68
.[11]
C. Tom
asi,
B.-O. Idmyr, J.L. W
ennström, P
atient
satisfaction
with
mini-im
plant
stab
ilised
full
den
tures.
A
1-ye
ar
prosp
ective
study,
J.
Oral R
ehab
il. 4
0
(201
3)52
6–53
4.[12]
E.
Preo
teasa,
M. M
arin, M
. Imre, H
. Lerner, C
.T. P
reotea
sa, P
atients’ satisfaction
with
conve
ntion
al
den
tures
and
mini
implant
anch
ored
overden
tures,
Rev
.Med
ico-Chir. S
oc. M
edici
Şi
Nat. D
in
Iaşi. 116
(201
2)
310–
316.
[13]
M. Scepa
nov
ic, J.L. C
alvo
-Guirad
o,
A. M
arko
vic,
R. D
elga
rdo-Ruiz, A
. Tod
orov
ic, B
.Milicic,
T.
Misic, A
1-ye
ar
prosp
ective
cohort s
tudy
on
man
dibu
lar
overden
tures
retained
by
mini d
ental implants, E
ur. J. O
ral Implan
tol.
5
(201
2)
367–
379.
[14]
T.M. G
riffitts,
C.P. C
ollins,
P.C. C
ollins,
Mini
den
tal
implants:
an
adjunct
for
retention
, stability, a
nd
comfort
for
the
eden
tulous
patient,
Oral
Surg. O
ral
Med
. Oral
Pathol. O
ral
Rad
iol.
Endod
ont.
100
(2005
)
e81–
84.
[15]
A. W
oda,
K. F
oster,
A. M
ishellany
, M.A. P
eyron, A
dap
tation
of
hea
lthy
mastication
to
factors
pertaining
to
the
individual
or
to
the
food
, Phy
siol.
Beh
av. 8
9
(2006
)
28–35
.[16]
A. V
an
der
Bilt,
L.
Enge
len, L
.J.
Pereira,
H.W
. van
der
Glas,
J.H. A
bbink,
Oral
phy
siolog
y
and
mastication
, Phy
siol. B
ehav. 8
9
(2006
)
22–27
.[17]
A. W
oda,
M. H
enneq
uin, M
.A. P
eyron, M
astication
in
human
s:
finding
aration
ale,
J.
Oral
Reh
abil. 3
8
(201
1)
781–
784.
[18]
E.
Nicolas, J.L. V
eyru
ne,
C. Lassauza
y,
M.A. P
eyron, M
. Hen
neq
uin, V
alidation
ofvideo
versus
elec
trom
yograp
hy
for
chew
ing
evaluation
of
the
elderly
wea
ring
a
complete
den
ture, J. O
ral
Reh
abil. 3
4
(2007
)
566–
571.
[19]
J.L. V
eyru
ne,
L.
Mioch
e,
Com
plete
den
ture
wea
rers:
elec
trom
yograp
hy
ofmastication
and
texture
perce
ption
whilst
eating
mea
t,
Eur.
J.
Oral
Sci.
108
(2000)
83–92
.[20]
M. H
enneq
uin, P.J.
Allison
, J.L. V
eyru
ne,
M. Fay
e,
M. P
eyron, C
linical
evaluation
of
mastication
:
validation
of
video
versus
elec
trom
yograp
hy, C
lin. N
utr.
(Edinb., S
cotl.)
24
(2005
)
314–
320.
[21]
K. Ike
be, K
. Matsu
da,
R. K
agaw
a,
K. E
nok
i,
M. Y
oshida,
Y.
Mae
da,
T.
Nok
ubi,
Assoc
iation
of
masticatory
perform
ance
with
age,
gender, n
umbe
r
of
teeth,
occlusal force
and
saliva
ry
flow
in
Japan
ese
older
adults:
is
ageing
a
risk
factor
for
masticatory
dysfunction?
Arch. O
ral
Biol.
56
(201
1)
991–
996.
[22]
C.R. Lep
ley,
G.S. Throc
kmorton, R.F. Cee
n, P.H. Bus
chan
g,
Relative
contribution
s
ofoc
clus
ion
max
imum
bite
force,
and
chew
ing
cycle
kinem
atics
to
masticatory
perform
ance
, Am. J. O
rthod
ont.
Den
tofac.
Orthop
. 139
(2011)
606–
613.
[23]
P.I.
N’gom
, A. W
oda,
Influen
ce
of
impaired
mastication
on
nutrition, J. P
rosthet.
Den
t.
87
(2002
)
667–
673.
[24]
A. W
oda,
E.
Nicolas, A
. Mishellany
-Dutour,
M. H
enneq
uin, M
.-N. M
azille, J.-L.
Vey
rune,
M.-A. P
eyron, T
he
masticatory
normative
indicator, J. D
ent.
Res. 8
9(201
0)
281–
285.
[25]
C. L
assauzay,
M.A. P
eyron, E
. Albuisso
n, E
. Dransfi
eld, A
. Wod
a,
Variability
ofthe
masticatory
proce
ss
during
chew
ing
of
elastic
mod
el
food
s,
Eur.
J.
Oral S
ci.
108
(2000)
484–
492.
[26]
J.L. V
eyru
ne,
S.
Opé,
E.
Nicolas, A
. Wod
a,
M. H
enneq
uin, C
han
ges
in
mastication
after
an
immed
iate
load
ing
implantation
with
complete
fixe
d
rehab
ilitation,
Clin. O
ral
Inve
stig. 17
(201
3)
1127
–1134
.[27]
S.
Tube
rt-Jea
nnin, P.J.
Riord
an, A
. Morel-Pap
ernot, S
. Porch
eray, S
. Sab
y-Co
llet,
Validation
of
an
oral
hea
lth
quality
of
life
index
(G
OHAI)
in
Fran
ce, C
ommunity
Den
t.
Oral
Epidem
iol.
31
(2003
)
275–
284.
[28]
K.A. A
tchison
, T.A. D
olan
, Dev
elop
men
t of
the
Geriatric
Oral
Hea
lth
Assessm
ent
Index
, J. D
ent.
Educ.
54
(199
0)
680–
687.
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
tistry
xxx
(201
5)
xxx–
xxx
7
G
Model
JJOD
2614
No.
of
Pages
8
Plea
se
cite
this
article
in
press
as: C
. Batisse, et a
l.,
Stab
ilization
of
man
dibular
complete
den
tures
by
four mini implants: Impact o
n
masticatory
function, Jou
rnal
of
Den
tistry
(201
6), h
ttp://dx.doi.org/10.10
16/j.jd
ent.20
16.04.01
2
[29]
A.H. W
ayler,
H.H. C
hau
nce
y,
Impact o
f com
plete
den
tures
and
impaired
natural
den
tition
on
masticatory
perform
ance
and
food
choice
in
hea
lthy
aging
men
, J.
Pros
thet. D
ent.
49
(198
3)
427–
433.
[30]
G.C. B
oven
, G.M
. Rag
hoe
bar,
A. V
issink,
H.J.A. M
eijer,
Improving
masticatory
perform
ance
, bite
force,
nutritional
state
and
patient’s
satisfaction
with
implant
overden
tures:
a
system
atic
review
of
the
literature, J. O
ral R
ehab
il. 4
2(201
5)
220–
233.
[31]
B. S
andström, L.W
. Lindqu
ist,
The
effect
of
different
prosthetic
restorations
onthe
dietary
selection
in
eden
tulous
patients. A
longitudinal
study
of
patients
initially
trea
ted
with
optimal
complete
den
tures
and
finally
with
tissue-
integrated
prostheses, A
cta
Odon
tol.
Scan
d. 4
5
(198
7)
423–
428.
[32]
F.
Allen
, A. M
cMillan, F
ood
selection
and
perce
ptions
of
chew
ing
ability
follow
ing
provision
of
implant
and
conve
ntion
al
prostheses
in
complete
den
ture
wea
rers, C
lin. O
ral
Implants
Res.
13
(2002
)
320–
326.
[33]
N. E
nkling,
M. S
aftig,
A. W
orni,
R. M
ericsk
e-Stern, M
. Sch
immel, C
hew
ing
efficien
cy, b
ite
force
and
oral
hea
lth-related
quality
of
life
with
narrow
diameter
implants—a
prosp
ective
clinical
study:
resu
lts
after on
e
year, C
lin.
Oral
Implants
Res. (20
16),
doi:http://dx.doi.org/10.1111
/clr.128
22.
[34]
J.L. V
eyru
ne,
C. L
assauza
y,
E.
Nicolas, M
.A. P
eyron, A
. Wod
a,
Mastication
ofmod
el
products
in
complete
den
ture
wea
rers, A
rch. O
ral B
iol.
52
(2007
) 118
0–1185
.[35]
M.A. E
lsya
d, P
atient
satisfaction
and
prosthetic
aspec
ts
with
mini-im
plants
retained
man
dibular
overden
tures.
A
5-ye
ar
prosp
ective
study,
Clin. O
ral
Implants
Res. (20
15),
doi:http://dx.doi.org/10.1111
/clr.126
60.
[36]
E.
Preo
teasa,
M. Imre, C
.T. P
reotea
sa, A
3-ye
ar
follow
-up
study
of
overden
tures
retained
by
mini-den
tal
implants, Int.
J. Oral
Max
illofac.
Implants
29
(201
4)1170
–1176
.
8
C.
Batisse
et
al. /
Journa
l
of
Den
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