evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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HAL Id: tel-01599254 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01599254 Submitted on 2 Oct 2017 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le service d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand Marion Bessadet To cite this version: Marion Bessadet. Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le service d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. Médecine humaine et pathologie. Université d’Auvergne - Clermont-Ferrand I, 2016. Français. NNT: 2016CLF1DD01. tel-01599254

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Page 1: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

HAL Id: tel-01599254https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01599254

Submitted on 2 Oct 2017

HAL is a multi-disciplinary open accessarchive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come fromteaching and research institutions in France orabroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, estdestinée au dépôt et à la diffusion de documentsscientifiques de niveau recherche, publiés ou non,émanant des établissements d’enseignement et derecherche français ou étrangers, des laboratoirespublics ou privés.

Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiquesréalisées dans le service d’Odontologie du CHU de

Clermont-FerrandMarion Bessadet

To cite this version:Marion Bessadet. Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le serviced’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. Médecine humaine et pathologie. Université d’Auvergne- Clermont-Ferrand I, 2016. Français. �NNT : 2016CLF1DD01�. �tel-01599254�

Page 2: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

Université d’Auvergne - Clermont-Ferrand I

École doctorale Santé, Agronomie et Environnement

Faculté de Chirurgie-Dentaire

Équipe d’Accueil 4847

Centre de Recherche en Odontologie Clinique

Évaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques réalisées dans le service d’Odontologie du

CHU de Clermont-Ferrand

Bessadet Marion

Discipline : Odontologie

Directeurs de thèse : Pr Emmanuel Nicolas ; Pr Jean-Luc Veyrune

Soutenue publiquement le 16 septembre 2016

Membres du jury

Mr le Professeur Michel Ruquet, Rapporteur, Aix Marseille Université

Mr le Professeur Bernard Giumelli, Rapporteur, Université de Nantes

Mr le Docteur Michel Fages, Examinateur, Université de Montpellier

Mme le Professeur Martine Hennequin, Examinateur, Université d’Auvergne

Mr le Professeur Emmanuel Nicolas, Directeur, Université d’Auvergne

Mr le Professeur Jean-Luc Veyrune, Directeur, Université d’Auvergne

Page 3: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Remerciements

Aux membres du jury,

À Monsieur le Professeur Michel Ruquet,

Je vous remercie sincèrement d’avoir accepté d’examiner ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance.

À Monsieur le Professeur Bernard Giumelli,

Je vous remercie sincèrement d’avoir accepté d’examiner ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde gratitude.

À Monsieur le Docteur Michel Fages,

Je suis sensible à l’attention que vous avez bien voulu porter à ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance.

À Madame le Professeur Martine Hennequin,

Je suis sensible à l’attention que vous avez bien voulu porter à ce travail et vous prie de croire en l’expression de ma profonde reconnaissance. Merci de m’avoir accueillie aussi chaleureusement au sein du laboratoire.

À Monsieur le Professeur Emmanuel Nicolas,

Je te remercie d’avoir accepter de diriger ce travail et d’être toujours présent. Similairement, j’ai souvent eu du mal à te relire mais tes conseils ont toujours été précieux. MERCI

À Monsieur le Professeur Jean-Luc Veyrune,

Je TE témoigne toute ma gratitude pour avoir accepté de diriger ce travail mais surtout pour ta confiance tout au long de ces années et ta disponibilité de tous les instants. MERCI

Aux membres de la sous-section Prothèses, mais pas seulement …

Nous formons une équipe soudée et rien n’aurait été possible sans vous. Merci Cindy et Guillaume, je ne doute pas que nous pourrons poursuivre notre collaboration très longtemps. Merci à tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édifice pour la réalisation de ce travail en particulier les Drs Nicolas Decerle et Cédric Huard.

À tous les étudiants qui ont participé à ce travail,

À l’équipe du CROC,

Je vous remercie tous, pour les moments de convivialité, pour les repas partagés, pour votre aide lors de la réalisation de ce travail mais aussi tout au long de ces années. Un merci particulier à Caroline Eschevins pour son aide accentuée.

À Victoire et Loïc, À mes parents,

Page 4: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Résumé en français

Ce travail décrit comment la qualité des soins prothétiques délivrés au sein du service

d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand a été évaluée. Pour cela, la qualité des soins a été

définie selon deux champs d’évaluation du concept développé par Avedis Donabedian : la

procédure de soin et le résultat du soin. Deux domaines prothétiques ont été explorés : les

réhabilitations prothétiques utilisant la technologie CFAO et les réhabilitations implanto-

prothétiques.

Les procédures de soin prothétiques ont été évaluées cliniquement selon les indicateurs la

Fédération Dentaire Internationale pour les restaurations unitaires et les critères validés de succès

implantaires. Cette évaluation permet la diffusion de pratiques de soin validées. Le relevé

d’indicateurs a initié également une démarche d’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) en

permettant aux praticiens de s’auto-évaluer vis-à-vis de référentiels issus de la littérature

scientifique.

L’évaluation du résultat du soin a été réalisée selon deux aspects. Dans un premier temps, la

fonction masticatoire a été évaluée selon des critères objectifs (paramètres cinétiques et mesure de

granulométrie du bol alimentaire). Dans un second temps, la qualité de vie en lien avec la santé

bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ont été évaluées en prenant en compte des critères

subjectifs (questionnaires). Cet aspect de l’évaluation des pratiques peut permettre d’argumenter des

choix thérapeutiques. Par ailleurs, une évaluation médico-économique associée pourrait permettre

de justifier sur le plan de la santé publique le recours à des thérapeutiques innovantes.

Mots-clefs français Evaluation de la qualité des soins, Réhabilitation implanto-prothétique, CFAO

Page 5: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Résumé en anglais

This work described the manner in which the quality of prosthetic dental care performed at

the Clermont-Ferrand University Hospital was evaluated. In that context, quality of care was

defined according to Avedis Donabedian concept through two dimensions : process and outome of

care. Two different fields, the CAD/CAM dental prosthetics rehabilitations and implant

prosthodontics were assessed using this method.

Assessment of dental care processes for both prosthetic fields were performed using a series

of indicators, such as the International Dental Federation clinical evaluation criteria for restorations

and criteria for implant success. Through this evaluation, validated dental care processes could be

largely diffused amongst dental practitioners. Moreover, self-assessment by pratcitioners using

indicators than can be measured against evidenced-based points of reference could set up an

evaluation of professional practice procedure.

Two aspects were explored to assess the care outcome. Firstly, the masticatory function was

evaluated through the use of obejctive criteria (kinetic parameters and food bolus granulometry

measurement). Secondly, the oral health related quality of life and the prosthtic satifaction were

assessed using subjective criteria (questionnaires). This particular aspect of practices’ evaluation

could be a supporting argument to justify therapeutic options. Subsequently, associated medico-

economic studies could argue in favor of choosing innovative therapeutic approaches within a

public health context.

Mots-clefs anglais Quality of care assessment, CAD/CAM rehabilitations, Implants prosthodontic.

Page 6: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Table des matiéres

Remerciements ........................................................................................................................ i

Résumé en français ................................................................................................................ ii

Résumé en anglais ................................................................................................................. iii

Table des matiéres ................................................................................................................. iv

Avant propos .......................................................................................................................... ix

Valorisation par la publication ............................................................................................. x

Encadrement de thèses d’Exercice ..................................................................................... xii

Liste des figures ................................................................................................................... xiii

Liste des tableaux ................................................................................................................ xiv

Liste des abréviations ........................................................................................................... xv

Sommaire

Introduction ....................................................................................................... 1 Chapitre 1

Qu’est ce que la qualité des soins médicaux ? ......................................................................... 1 1.1

Quel est l’état actuel des connaissances pour l’évaluation de la qualité des soins 1.3dentaires ? .................................................................................................................................. 3

Quelle place pour l’évaluation de la qualité des soins prothétiques réalisés au sein du 1.4service d’odontologie du CHU de Clermont–Ferrand ? ........................................................ 5

1.4.1 Évaluation de la structure de soin ............................................................................................ 5 1.4.2 Évaluation de la procédure de soin .......................................................................................... 6 1.4.3 Évaluation du résultat du soin .................................................................................................. 7

Page 7: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Les réhabilitations prothétiques utilisant la technologie CFAO .................. 8 Chapitre 2

Les réhabilitations prothétiques fixées et CFAO .................................................................... 8 2.1

2.1.1 La procédure de soin ................................................................................................................ 8 2.1.1.1 Diffusion de la procédure de soin .................................................................................................... 9 2.1.1.2 Évaluation de la procédure de soin ................................................................................................ 12

2.1.2 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 14 2.1.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse fixée à l’aide de la

CFAO ................................................................................................................................... 16

Réhabilitations prothétiques amovibles et CFAO ................................................................ 17 2.2

2.2.1 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 18 2.2.1.1 Le renouvellement des prothèses amovibles améliore-t-il la qualité de vie en lien avec la santé

bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ? .............................................................................. 18 2.2.1.2 Quelle est l’influence du port d’une prothèse amovible partielle sur les paramètres

physiologiques de la mastication ? ................................................................................................ 23 2.2.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse amovible partielle à

l’aide de CFAO .................................................................................................................... 26

Les réhabilitations implanto-prothétiques ................................................... 27 Chapitre 3

Les réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de l’année 2003 : évaluation 3.1à long terme .............................................................................................................................. 27

3.1.1 Évaluation de la procédure de soin ........................................................................................ 27 3.1.1.1 Évaluation de la partie implantaire des réhabilitations implanto-prothétiques .............................. 28 3.1.1.2 Évaluation de la partie prothétique des réhabilitations implanto-prothétiques .............................. 31 3.1.1.3 Conclusion de l’évaluation de la procédure de soin ...................................................................... 34

3.1.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les réhabilitations implanto-prothétiques au sein du service d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand ................... 34

Utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire chez des 3.2patients âgés ............................................................................................................................. 37

3.2.1 Évaluation la procédure de soin ............................................................................................. 37 3.2.1.1 Taux de succès implantaire ............................................................................................................ 38 3.2.1.2 Mesure radiologique de la perte osseuse ....................................................................................... 39

3.2.2 Évaluation du résultat du soin ................................................................................................ 40 3.2.2.1 Mesure des paramètres physiologiques de la fonction masticatoire. ............................................. 40 3.2.2.2 Mesure de la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire .................................................. 43

3.2.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les réhabilitations implanto-prothétiques à l’aide de mini-implants ................................................................................. 46

Conclusion ....................................................................................................... 48 Chapitre 4

Références bibliographiques .......................................................................... 50 Chapitre 5

Page 8: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Annexes ............................................................................................................ 57 Chapitre 6

Publications Nationales ........................................................................................................... 57 6.1

6.1.1 PN 1 : Huard C, Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Deschaumes C, Duroux J, Compagnon D, Nicolas E, Auroy P, Morenas M, Veyrune JL. Apport des mini-implants dans le traitement de l’édentement total mandibulaire. Actualité Odonto-Stomatologique. 2011 ; 256 : 305-313 ............................................................................................................ 57

6.1.2 PN 2 : Bessadet M, Jalabert- Malbos ML, Sochat M, Nicolas E, Veyrune JL. Impact sur la mastication des traitements par prothèse amovibles partielles de petite étendue: étude et discussion. Les cahiers de prothèse. 2012 ; 157 : 55-60 ...................................................... 63

6.1.3 PN 3 : Jalabert-Malbos ML, Nicolas E, Bessadet M, Mercier S, Clément P, Veyrune JL. Empreinte numérique avec le système iTero une réelle avancée? L’information dentaire. 2013 ; 6 : 1-8 ......................................................................................................... 67

6.1.4 PN 4 : Bessadet M, Nicolas E, Jalabert-Malbos ML, Veyrune JL. Les empreintes optiques au fauteuil en prothèse sur implant : Une technique d’actualité? Les Cahiers de prothèses. 2013 ; 162 : 48-56 ............................................................................................... 72

6.1.5 PN 5 : Bessadet M, Bonnet G, Batisse C, Veyrune JL. Empreinte optique et CFAO dans le traitement des dysmorphoses: L’exemple de la trisomie 21. L’information dentaire. 2014 ; 29 : 32-39 ........................................................................................................................... 77

6.1.6 PN 6 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Bongert P, Travers C, Bessadet M, Veyrune JL, Nicolas E. CFAO et prothèse amovible partielle, le point en 2015. Le chirurgien-dentiste de France. 2015 ; 1687-1688 ............................................................................................... 82

6.1.7 PN 7 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Nicolas E, Bessadet M, Phillipon C, Bongert P, Gourrier Y. Empreinte optique et proThèse amovible partielle. Le dentoscope. 2016 ; 5 : 26 - 30 ................................................................................................................................... 85

6.1.8 PN 8 : Bonnet G, Batisse-Lance C, Veyrune JL, Collado V, Bessadet M. Prothèse et patients à besoins spécifiques ? Yes, we can ! L’information dentaire 2016 ; 98 : 30-36 ... 89

Publications Internationales ................................................................................................... 94 6.2

6.2.1 PI 1 : Cousson PY, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL, Lesourd B, Lassauzay C. Nutritional status, dietary intake and oral quality of life in elderly complete denture wearers. Gerodontology. 2012 ; 29 : e685-e92. (IF 2015 : 1,85) ............................................ 94

6.2.2 PI 2 : Fillion M, Aubazac D, Bessadet M, Allègre M, Nicolas E. The impact of implant treatment on oral health related quality of life in a private dentale practice : a prospective cohorte study. Health Qual Life Outcomes. 2013 ; 11 : 197-203 (IF 2015 : 2,12) ................. 99

6.2.3 PI 3 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. Geriatric slim implants for complete denture wearers: clinical aspects and persperctives. Clin Cosmet Investig Dent. 2012 ; 5 : 63-68 ................................................................................................................................... 104

6.2.4 PI 4 : Bessadet M, Nicolas E, Sochat M, Hennequin M, Veyrune JL. Impact of removable partial denture prothesis on chewing efficiency. J Appl Oral Sci. 2013 ; 21 : 392-6 (IF 2015 : 0,92) ........................................................................................................... 108

6.2.5 PI 5 : Decerle N, Bessadet M, Munoz-Sanchez ML, Eschevins C, Veyrune JL, Nicolas E. Evaluation of Cerec Endocrowns: a preliminary cohort study. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 89-95. ...................................................................................................... 112

6.2.6 PI 6 : Batisse C, Bessadet M, Decerle M, Nicolas E, Veyrune JL. Ceramo-Metal Crown or Cad-Cam Rehabilitation : Patient and Practitioner Appraisal. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 1-7 ........................................................................................................... 117

Page 9: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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6.2.7 PI 7 : Batisse C, Bonnet G, Bessadet M, Veyrune JL, Hennequin M, Peyron MA, Nicolas E. Stabilization of mandibular complete dentures by four mini implants: impact on masticatory function. J Dent. 2016 ; 50 : 43-50. (IF 2015 : 2,75) ........................................ 122

6.2.8 PI 8 : Bonnet G, Batisse C, Travers C, Bessadet M. Integration of CAD/CAM technology in Global Dental Prosthetic. IMJ Health. 2016 ; 2 : 9-13. ................................................. 127

6.2.9 PI 9 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. A new procedure reduces laboratory time to 6 hours for the elaboration of immediate loading prostheses with a titanium frame following implant placement. Int Journal Dent Oral Science. (Sous presse). (IF en cours) . 130

6.2.10 PI 10 : Bonnet G, Batisse C, Segyo WJ, Veyrune JL, Nicolas E, Bessadet M. Does the renewal of a removable dental prosthesis improve Oral Health Quality of Life? SpringerPlus. (Soumis) ...................................................................................................... 134

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Avant propos

Ce travail de thèse est intrinsèquement lié à l’activité prothétique du service d’Odontologie

du CHU de Clermont-Ferrand dans lequel j’évolue depuis 2004. En 2007, j’ai obtenu un master 2

recherche (Sciences de la vie et de la santé, Mention nutrition et science des aliments, Option

Nutrition) qui m’a permis d’acquérir la méthodologie et la rigueur indispensable à la recherche

clinique. J’ai complété cette formation en 2011 par l’obtention d’un master 2 professionnel

(Sciences de la vie et de la santé, Mention éducation et santé publique option Évaluation en santé) ;

ce qui m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences, en particulier dans le domaine de

l’évaluation de la qualité des soins.

La démarche d’évaluation de la qualité des soins délivrés dans le service d’Odontologie a

été initiée au sein du laboratoire CROC-EA 4847 (Centre de Recherche en Odontologie Clinique)

qui est le laboratoire de recherche auquel je suis rattachée. Cette évaluation a tout d’abord débuté

par les soins conservateurs (Étude CE-CIC-GREN-10/09) et a déjà fait l’objet de publications (1, 2).

Le champ d’investigation a ensuite été étendu aux soins prothétiques. J’ai ainsi eu la charge

de la réalisation et/ou de la gestion de certaines de ces études, toutes en lien direct avec mon activité

clinique prothétique.

Parmi les références qui supportent cette thèse, celles qui correspondent à mes travaux

personnels sont insérés et numérotées dans le texte selon l’acronyme « PI N° » (Publication

Internationale) ou « PN N° » (Publication Nationale). En annexe sont rassemblés les publications

qui argumentent ce travail. Une partie des Thèses d’exercices que j’ai encadré (« TE N° » Thèse

d’exercice), en cours de publication, servent également de support à ce travail.

Page 12: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Valorisation par la publication

Publications Nationales :

PN 1 : Huard C, Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Deschaumes C, Duroux J, Compagnon D, Nicolas E, Auroy P, Morenas M, Veyrune JL. Apport des mini-implants dans le traitement de l’édentement total mandibulaire. Actualité Odonto-Stomatologique. 2011 ; 256 : 305-313

PN 2 : Bessadet M, Jalabert-Malbos ML, Sochat M, Nicolas E, Veyrune JL. Impact sur la mastication des traitements par prothèse amovibles partielles de petite étendue: étude et discussion. Les cahiers de prothèse. 2012 ; 157 : 55-60

PN 3 : Jalabert-Malbos ML, Nicolas E, Bessadet M, Mercier S, Clément P, Veyrune JL. Empreinte numérique avec le système iTero une réelle avancée? L’information dentaire. 2013 ; 6 : 1-8

PN 4 : Bessadet M, Nicolas E, Jalabert-Malbos ML, Veyrune JL. Les empreintes optiques au fauteuil en prothèse sur implant : Une technique d’actualité? Les Cahiers de prothèses. 2013 ; 162 : 48-56

PN 5 : Bessadet M, Bonnet G, Batisse C, Veyrune JL. Empreinte optique et CFAO dans le traitement des dysmorphoses: L’exemple de la trisomie 21. L’information dentaire. 2014 ; 29 : 32-39

PN 6 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Bongert P, Travers C, Bessadet M, Veyrune JL, Nicolas E. CFAO et prothèse amovible partielle, le point en 2015. Le chirurgien-dentiste de France. 2015 ; 1687-1688

PN 7 : Batisse-Lance C, Bonnet G, Nicolas E, Bessadet M, Phillipon C, Bongert P, Gourrier Y. Empreinte optique et prothèse amovible partielle. Le dentoscope. 2016 ; 5 : 26-30

PN 8 : Bonnet G, Batisse-Lance C, Veyrune JL, Collado V, Bessadet M. Prothèse et patients à besoins spécifiques ? Yes, we can ! L’information dentaire. 2016 ; 98 : 30-36

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Publications Internationales :

PI 1 : Cousson PY, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL, Lesourd B, Lassauzay C. Nutritional status, dietary intake and oral quality of life in elderly complete denture wearers. Gerodontology. 2012 ; 29 : e685-e92. (IF 2015 : 1,85)

PI 2 : Fillion M, Aubazac D, Bessadet M, Allègre M, Nicolas E. The impact of implant treatment on oral health related quality of life in a private dentale practice : a prospective cohorte study. Health Qual Life Outcomes. 2013 ; 11 : 197-203 (IF 2015 : 2,12)

PI 3 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. Geriatric slim implants for complete denture wearers: clinical aspects and persperctives. Clin Cosmet Investig Dent. 2012 ; 5 : 63-68

PI 4 : Bessadet M, Nicolas E, Sochat M, Hennequin M, Veyrune JL. Impact of removable partial denture prothesis on chewing efficiency. J Appl Oral Sci. 2013 ; 21 : 392-6 (IF 2015 : 0,92)

PI 5 : Decerle N, Bessadet M, Munoz-Sanchez ML, Eschevins C, Veyrune JL, Nicolas E. Evaluation of Cerec Endocrowns: a preliminary cohort study. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 89-95.

PI 6 : Batisse C, Bessadet M, Decerle M, Nicolas E, Veyrune JL. Ceramo-Metal Crown or Cad-Cam Rehabilitation : Patient and Practitioner Appraisal. Eur J Prosthodont Rest Dent. 2014 ; 22 : 1-7

PI 7 : Batisse C, Bonnet G, Bessadet M, Veyrune JL, Hennequin M, Peyron MA, Nicolas E. Stabilization of mandibular complete dentures by four mini implants: impact on masticatory function. J Dent 2016 ; 50 : 43-50. (IF 2015 : 2,75)

PI 8 : Bonnet G, Batisse C, Travers C, Bessadet M. Integration of CAD/CAM technology in Global Dental Prosthetic. IMJ Health. 2016 ; 2 : 9-13.

PI 9 : Huard C, Bessadet M, Nicolas E, Veyrune JL. A new procedure reduces laboratory time to 6 hours for the elaboration of immediate loading prostheses with a titanium frame following implant placement. Int Journal Dent Oral Science. (Sous presse). (IF en cours)

PI 10 : Bonnet G, Batisse C, Segyo WJ, Veyrune JL, Nicolas E, Bessadet M. Does the renewal of a removable dental prosthesis improve Oral Health Quality of Life? SpringerPlus. (Soumis)

Page 14: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Encadrement de thèses d’Exercice

TE 1 : Segyo J. Qualité de vie orale et satisfaction prothétique dans le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand : étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

TE 2 : Courtachon A. Qualité de vie orale et satisfaction prothétique dans le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

TE 3 : Boget M. Évaluation de la survie implantaire et prothétique ; analyse des facteurs de risque : étude retrospective. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

TE 4 : Tinet M. Ostéointegration et mise en charge immédiate des mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2013

TE 5 : Rousseaux L. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation de la prothèse mandibulaire par quatre mini implants, étude pilote d’évaluation des dispositifs médicaux. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2013

TE 6 : Bresdin D. Ostéointegration et mise en charge immédiate des mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2014

TE 7 : Vellay J. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation de la prothèse mandibulaire par quatre mini implants, étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2014

TE 8 : Bissonnier N. Étude pilote : évaluation de la capacité masticatoire des patients porteurs de PAC mandibulaire sur mini implants. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

TE 9 : Roux J. Influence sur la qualité de vie orale de la stabilisation d’une prothèse amovible complète mandibulaire par quatre mini-implants : étude pilote. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

TE 10 : Assier F. Ostéointégration et mise en charge immédiate de mini-implants : étude de suivi. Thèse : Odontologie Clermont-Ferrand ; 2015

Page 15: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Liste des figures

Figure 1 : Processus de sélection utilisé lors de la recherche bibliographique concernant la qualité des soins en odontologie ........................................................................................................................................................ 3

Figure 2 : Schéma illustrant l’évaluation de la qualité des soins prothétiques, selon la théorie d’Avedis Donabedian, au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. ......................................................................... 7

Figure 3 : Chaîne prothétique utilisant le système iTero™ pour la réalisation d’un bridge céramo-métallique. ............. 9 Figure 4 : Empreinte optique permettant d’utiliser une technique de CFAO directe « chairside » . ............................... 10 Figure 5 : Reconstitutions occlusales en vitrocéramique renforcée à la leucite .............................................................. 11 Figure 6 : Score total, scores esthétiques, fonctionnels et biologiques moyens d’évaluation des endocouronnes le jour

de la pose et six mois après la pose. ................................................................................................................ 13 Figure 7 : Score EVA moyen d’évaluation des couronnes esthétiques issues des procédures classiques : couronne

Céramo-Métal et procédure CFAO utilisant la technologie CEREC selon chaque critère d’évaluation. ...... 15 Figure 8 : Schéma expérimental d’évaluation du renouvellement des prothèses amovibles ............................................ 19 Figure 9 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes pour le groupe Renouvellement « avec expérience

prothétique » avant et après réhabilitation. .................................................................................................... 20 Figure 10 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes pour le groupe Contrôle « sans expérience

prothétique » avant et après réhabilitation. .................................................................................................... 21 Figure 11 : Score d’EVA moyen d’évaluation de la satisfaction vis à vis de la prothèse pour chaque item du MGDSI

avant et après renouvellement prothétique. ..................................................................................................... 22 Figure 12 : Valeurs moyennes de la fréquence masticatoire pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients

présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ............ 24 Figure 13 : Moyenne du d50 pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un éventement de

classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ........................................................... 25 Figure 14 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée implantaire en fonction du temps. ...................... 29 Figure 15 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-

implantaire en fonction du temps. .................................................................................................................... 31 Figure 16 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-

implantaire de la prothèse amovible et de la prothèse fixée en fonction du temps. ........................................ 32 Figure 17 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-

implantaire fixée ou scellée en fonction du temps. .......................................................................................... 33 Figure 18 : La roue de Deming. By Karn-b ...................................................................................................................... 35 Figure 19 : Distribution de la moyenne de la valeur de la médiane de la taille des particules (d50) du bol alimentaire

de carotte pour chaque patient avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................... 42

Figure 20 : Répartition des patients selon les trois modalités de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire avant, 2 à 6 mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................................... 44

Figure 21 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne du score du GOHAI Add avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................................... 45

Figure 22 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne du score de la composante Fonctionnelle du GOHAI avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ....................................................... 46 �

Page 16: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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xiv

Liste des tableaux

Tableau 1 : Valeurs moyennes issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de cacahuètes pour les patients présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle. ................................................................................................................... 24

Tableau 2 : Taux de succès implantaire lors de la procédure de stabilisation d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants ....................................................................................................... 38

Tableau 3 : Pertes osseuses péri-implantaire moyenne en fonction du temps lors de la procédure de stabilisation d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants ........................................................ 39

Tableau 4 : Valeurs moyennes issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de deux aliments modèles avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. ...................................................................... 41

Tableau 5 : Moyennes obtenues pour les scores du GOHAI et de ses composantes avant, entre deux et six mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une Prothèse Amovible Complète mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants. .................................................................................................................................................. 44�

Page 17: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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xv

Liste des abréviations

CFAO : Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur

CROC : Centre de Recherche en Odontologie Clinique

DPC : Dévelopement Professionnel Continu

EPP : Evaluation des Pratiques Professionnelles

GOHAI : Geriatric/General Oral Health Assessment Index

HAS : Haute Autorité de Santé

OMS : Organisme Mondial de la Santé

PAC : Prothèse Amovible Compléte

PAP : Prothèse Amovible Partielle

QVSBD : Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire

MGDSI : McGill Denture Satisfaction Instrument

MI : Mini Implants

MNI : Masticatory Normative Indicator

UFIO : Unité Fonctionnelle d’Implantologie Orale

Page 18: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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1

Introduction Chapitre 1

« Certains, qui n’ont pas compris la complexité des soins, nous demandent de mesurer aussi facilement, aussi précisément, aussi complétement que si l’on

pesait un sac de pommes de terre. »

Avedis Donabedian �

Qu’est ce que la qualité des soins médicaux ? 1.1

La qualité peut être définie comme la « manière d’être », bonne ou mauvaise, de

quelque chose (3). L’organisme international de normalisation, quant à lui, la définie comme

« l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences » (4). Il

s’agit donc bien de porter un jugement de valeur. La qualité des soins a longtemps été pensée

comme le résultat de la bonne formation, de l’expérience professionnelle. Cependant la

qualité des soins ne peut se limiter à cela. Ainsi, pour l’Organisme Mondial de la Santé

(OMS), il s’agit de la capacité à « garantir à chaque patient l’assortiment d’actes

thérapeutiques… lui assurant le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état

actuel de la science, au meilleur coût pour le même résultat, au moindre risque iatrogénique,

pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, résultats, contacts humains… » (5).

En odontologie, les premiers standards cliniques de qualité des soins dentaires ont été

établis en 1977 par l’Association Dentaire Californienne (Californian Dental Association) aux

États-Unis (6). En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a édité des recommandations de

bonnes pratiques par exemple : les critères d’aboutissement du traitement en orthopédie

dento-faciale (7), ou la pertinence de l’avulsion des troisièmes molaires (8). La HAS a réalisé

également des rapports d’évaluation des technologies de santé comme pour les prothèses

dentaires à infrastructure céramique (9). Par rapport à ces référentiels établis, la qualité

apparaît comme un jugement de valeur de différents aspects d’un processus, qui est le soin

(10).

Page 19: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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2

La qualité du soin médical, comme celle du soin dentaire, est particulièrement difficile

à appréhender dans son ensemble. En effet, la qualité revêt de multiples dimensions et

critères. Ainsi, il est difficile d’évaluer la qualité du soin dans sa globalité et seule une vision

parcellaire peut être obtenue. De fait, pour l’évaluer, il faut préalablement se poser la question

« Quel aspect de la qualité mesure-t-on ? ».

Quels aspects de la qualité des soins médicaux sont évalués ? 1.2

Dans les années 60, Avedis Donabedian a posé les bases de l’évaluation de la qualité

des soins médicaux. Depuis lors, il est communément admis de présenter trois grands champs

d’investigation (11).

Le premier champ d’investigation est celui qui concerne le résultat du soin par

exemple la survie du patient ou la restauration de la fonction. L’évaluation du résultat du soin

peut se faire de façon très différée dans le temps alors que l’évolution technologique est

rapide. Ainsi, des soins considérés comme les plus appropriés à une époque peuvent devenir

obsolètes au regard de l’évolution technologique. De ce fait, la qualité du soin ne peut pas se

limiter au seul résultat.

Une autre approche de l’évaluation de la qualité des soins est d’évaluer la procédure

du soin. La procédure va comprendre les actes de diagnostique et de thérapeutique, par

exemple la compétence technique mise en œuvre lors de la procédure de soin. L’évaluation de

la procédure peut se résumer à l’étude de la qualité des moyens employés pour aboutir au

résultat précédemment évoqué.

Le troisième et dernier champ d’investigation ne s’intéresse qu’indirectement à la

procédure de soin ou à son résultat au travers du lieu, de l’organisation, et/ou des instruments

utilisés pour produire le soin. L’évaluation de la structure va concerner, par exemple

l’équipement, la qualification des acteurs de santé ou encore la structure administrative. La

supposition est faite que si la structure est appropriée alors les soins délivrés seront de qualité.

Page 20: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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3

Quel est l’état actuel des connaissances pour l’évaluation de la qualité des 1.3

soins dentaires ?

La qualité des soins délivrés en odontologie a été peu étudiée. Une recherche

bibliographique « Pub Med » comportant les mots clefs « quality of care » et « dentistry » fait

apparaître 200 articles publiés entre 1978 et 2014. Parmi eux, 186 articles sont rédigés en

anglais ou en français. Après lecture des résumés, 31 articles ont été écartés car sans rapport

avec la qualité des soins. La Figure 1 présente le processus de sélection bibliographique.

Figure 1 : Processus de sélection utilisé lors de la recherche bibliographique concernant la qualité des soins en odontologie (mots clefs : Quality of care & Dentistry)

Publications identifiées avec la recherche bibliographique « quality of care » AND « dentistry »

n = 200

Articles potentiels (Lecture du résumé) n = 186

Exclusion des publications qui ne sont ni en anglais ni en français

n = 14

Publications relevant de la qualité des soins en dentisterie

n = 159

Exclusion des publications qui ne sont pas en rapport avec la qualité des soins

n = 31

Page 21: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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4

Les 159 articles issus de la sélection concernaient soit :

• Les différents domaines liés à l’évaluation de la qualité des soins dentaires :

o La relation patient-praticien (4 articles)

o L’accessibilité aux soins dentaires, aussi bien sur le plan culturel,

communautaire ou financier (10 articles)

o La perception par le dentiste de la qualité des soins délivrés (6 articles)

o La qualité des soins délivrés par une catégorie de professionnels de santé : les

hygiénistes (13 articles) ou les étudiants en chirurgie-dentaire (6 articles)

o La satisfaction des patients vis a vis des soins (12 articles)

o Le besoin de formation continue (10 articles)

o L’efficience des soins dentaires délivrés (10 articles)

o La publication de recommandations de bonne pratique (7 articles)

o L’assurance qualité (5 articles)

• La qualité des soins délivrés selon la discipline odontologique :

o La chirurgie maxillo-faciale et la chirurgie orale (16 articles)

o La permanence des soins (1 article)

o La médecine buccodentaire (10 articles)

o La pédiatrie (14 articles)

o L’orthodontie (7 articles)

o La parodontologie (5 articles)

o L’odontologie conservatrice et l’endodontie (5 articles)

o La radiologie (1 article)

o La prothèse (13 articles)

Depuis les années 80, la qualité des soins dentaires a donc été assez peu évaluée. Dans

le même temps, le système de santé a expérimenté des changements majeurs liés à l’évolution

de la médecine et de la société. Ainsi, trois révolutions du système de santé ont été décrits aux

États-Unis : 1- l’expansion rapide de la médecine, 2- la maitrise des coûts, 3- l’évaluation du

système et la responsabilisation des partenaires (12). Consécutivement, pour permettre au

système de soin de contrôler les dépenses de santé sans réduire arbitrairement l’accès aux

soins, il est nécessaire d’approfondir les connaissances sur la qualité des soins délivrés.

Page 22: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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5

Quelle place pour l’évaluation de la qualité des soins prothétiques réalisés 1.4

au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont–Ferrand ?

La démarche d’évaluation de la qualité des soins délivrés dans le service

d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand a été initié pour les soins conservateurs (Étude

CE-CIC-GREN-10/09), en particulier pour les traitements endodontiques (2, 13). Le champ

d’investigation a été ensuite étendu aux soins prothétiques. La directive 93/42/CEE fixe les

modalités de mise sur le marché des dispositifs médicaux sur mesure dont font partie les

prothèses dentaires (14). Cependant, la qualité des soins ne peut être réduite à la qualité des

dispositifs médicaux. Il est nécessaire d’évaluer la qualité des soins prothétiques de façon la

plus globale possible. Ainsi les trois grands champs d’investigation décrits par Avedis

Donabedian peuvent être appliqués aux soins prothétiques (15).

1.4.1 Évaluation de la structure de soin

Le premier champ d’investigation de l’évaluation de la qualité des soins évoqué dans

ce travail est celui qui concerne la structure de soin. L’objectif est de tenter de répondre à la

question : « Est ce que nous avons les moyens de bien faire ? », en évaluant tout aussi bien les

ressources matérielles (l’équipement, les services, le financement), les ressources humaines

(nombre et qualification du personnel) ou encore l’organisation structurelle (organisation du

staff médical, revue par les pairs) (15).

En France, l’évaluation de la qualité des soins et en particulier de la structure de soin

est marquée par le cadre administratif propre à un état centralisé (16). En effet, cette

évaluation se fait au travers d’une autorité externe et est limitée à des audits de structure par

des contrôleurs représentant l’administration. Cette évaluation, réalisée par la HAS délivre la

certification des établissements de santé. Cette certification a été introduite au système de

santé français par l’ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 (17) puis actualisée à l’article 36

de la loi n°2004-810 du 13 août 2004 (18). Cette procédure de certification a pour objectif de

« porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations d’un établissement. »

(19). Elle doit permettre de promouvoir l’évaluation de la qualité des soins. Cette évaluation

se fait principalement sous l’angle organisationnel, afin d’identifier des dysfonctionnements

intervenant dans la prise en charge du patient. La certification porte sur deux grands volets : le

management de l’établissement (par exemple la gestion des fonctions logistiques ou des

infrastructures) et la prise en charge des patients (comme l’information, la participation ou le

Page 23: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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6

consentement du patient). La visite des experts-visiteurs de la HAS permet de s’assurer que la

qualité des soins est atteinte sur des critères thématiques jugés essentiels. Cependant, ces

critères thématiques concernent assez peu le domaine odontologique. Dans le rapport de

certification V2010 du CHU de Clermont-Ferrand, datant d’avril 2014, le service

d’odontologie (alors dénommé « centre de soins dentaires ») est seulement cité deux fois (20).

Les réserves émises concernaient uniquement l’aspect « sécurité » de l’évaluation, en

particulier l’absence de contrôles réglementaires sur le circuit du médicament ou la sécurité

électrique.

L’évaluation de la structure permet d’obtenir des informations concrètes et

accessibles. Cependant cette vision de la qualité des soins délivrés par le service

d’odontologie apparaît comme très parcellaire mais suffisante pour permettre de définir une

qualité « plancher » de l’établissement. D’autre part, la relation entre structure, processus et

résultat est faible. Ainsi, il n’est pas certain que le fait d’avoir une structure de qualité

permette de délivrer des soins de qualité. Il est essentiel d’évaluer d’autres aspects de la

qualité des soins que ceux imposés par la certification, comme l’évaluation de la procédure

et/ou du résultat du soin, évoqués dans les chapitres suivants.

1.4.2 Évaluation de la procédure de soin

Le second champ d’investigation de l’évaluation de la qualité est celui concernant la

procédure de soin : « Faisons nous comme il faut faire ? ». Cette évaluation concerne toutes

les démarches qui entourent le soin. Il peut s’agir d’actes diagnostiques comme d’actes

thérapeutiques (15). Les praticiens sont souvent amenés à faire des choix qui vont reposer sur

leurs connaissances et/ou leurs habitudes (21). Dans le domaine de la prothèse, l’évolution

technologique est rapide, en particulier avec l’essor actuel des techniques implanto-

prothétiques. De plus, la technologie numérique impacte de plus en plus les pratiques et

évolue de façon exponentielle. C’est notamment le cas pour les technologies liées à la

Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur (CFAO). Afin de faire évoluer les pratiques

au même rythme, il paraît nécessaire d’évaluer les différents choix thérapeutiques ou

procédures de soins avant leur diffusion à la communauté médicale.

Page 24: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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7

1.4.3 Évaluation du résultat du soin

Le troisième champ d’investigation de l’évaluation de la qualité est celui qui concerne

le résultat du soin. Ainsi la question posée est « Le soin réalisé a-t’il permis d’améliorer la

santé du patient ? ». Cette évaluation concerne l’effet du soin sur la santé du patient ou de la

population et comprend le changement de comportement du patient, son degré de satisfaction

ou encore le rétablissement de la fonction (15). Un des thèmes de recherche privilégié du

Centre de Recherche en Odontologie Clinique (CROC) est l’évaluation des paramètres

physiologiques de la mastication. Parallèlement, la Qualité de Vie en lien avec la Santé

Bucco-Dentaire (QVSBD) ou la satisfaction prothétique sont aussi étudiées.

Ce travail vise à montrer comment la qualité des soins prothétiques délivrés au sein du

service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand peut être évalué selon deux champs

d’investigation (procédure et résultat) et deux grandes thématiques : les réhabilitations

prothétiques utilisant la technologie CFAO et les réhabilitations implanto-prothétiques

(Figure 2).

Figure 2 : Schéma illustrant l’évaluation de la qualité des soins prothétiques, selon la théorie d’Avedis Donabedian, au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand.

Page 25: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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8

Les réhabilitations prothétiques Chapitre 2

utilisant la technologie CFAO

Le choix de la thérapeutique et de la procédure de soin en prothèse est souvent lié à la

formation du chirurgien-dentiste et à son expérience professionnelle. Aujourd’hui, la

technologie évolue en permanence, particulièrement avec l’émergence de la CFAO. En

parallèle, le système de soin exige une rationalisation des dépenses. Il est donc indispensable

de réaliser l’évaluation de la qualité des soins prothétiques issus de ces technologies CFAO.

C’est le préalable nécessaire à l’intégration de l’Odontologie à la démarche d’amélioration du

système de santé et à la troisième révolution sanitaire, celle de l’évaluation du système et la

responsabilisation des partenaires (12).

L’objectif de ce chapitre est d’illustrer la procédure d’évaluation de la qualité des

soins prothétiques issus de la technologie CFAO au travers de deux grands champs

d’évaluation : la procédure de soins et le résultat du soin et pour deux domaines prothétiques :

les réhabilitations fixes et amovibles.

Les réhabilitations prothétiques fixées et CFAO 2.1

2.1.1 La procédure de soin

L’apparition de la CFAO, associé aux nouveaux matériaux usinable, en particulier

céramique et au progrès du collage a permis l’émergence de nouvelles procédures ou

d’alternatives thérapeutiques prothétiques. Dans un premier temps, ces nouvelles pratiques

ont été diffusées par le biais de différentes publications (PN 3 - PN 5 - PN 8 - PI 8). Dans un

second temps, ces procédures de soins ont été évaluées (PI 5).

Page 26: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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9

2.1.1.1 Diffusion de la procédure de soin

Certaines publications (PN 3 - PI 8), sous forme de cas cliniques, avait pour but de

faire partager une expérience professionnelle d’utilisation des technologies CFAO. En

particulier l’utilisation du système iTero)�et de la chaîne prothétique mise en œuvre pour la

fabrication d’une prothèse fixée après réalisation d’une empreinte optique a été décrite

(Figure 3).

Figure 3 : Chaîne prothétique utilisant le système iTero™ pour la réalisation d’un bridge céramo-métallique.

Page 27: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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10

Dans un contexte plus spécifique, l’intérêt de l’utilisation de la CFAO a été démontré

dans le traitement des dysmorphoses liées à la trisomie-21, qui est détaillé dans le paragraphe

suivant (PN 5 - PN 8).

Au cours de la mastication et de la déglutition, la qualité de l’engrènement dentaire

permet de stabiliser la mandibule, d’obtenir une efficacité masticatoire optimale et de

meilleures conditions de contrôle du carrefour aéro-digestif. La dysmorphose maxillo-

mandibulaire induite par la trisomie-21 est souvent incompatible avec l’obtention d’une

position d’intercuspidie stabilisante pour la mandibule. Dans ce contexte, l’utilisation

d’orthèses, qui rétablissent une dimension verticale d’occlusion physiologique, se traduit par

un recul et une stabilisation de la mandibule. Une évolution de ce traitement consiste à

réaliser des pistes en résine ou en composite qui vont être collées sur les dents. Cependant, ces

pistes, pour être stables sur l’arcade, doivent sertir en sur-contour les faces proximales. Il s’en

suit une rétention alimentaire et des difficultés d’hygiène supplémentaire pour ces patients

présentant des troubles psychomoteurs (22). Malgré tout, une étude réalisée en 2005 a montré

que ces traitements amélioraient de façon significative la mastication des personnes porteuses

de trisomie-21 (23).

La CFAO directe a été utilisée dans le cas de G, un patient de 35 ans porteur de

trisomie-21 présentant une bonne coopération. G portait des pistes en résine fixes qui

stabilisaient son occlusion. Le traitement utilisant la CFAO a été réalisé en deux temps : le

coté droit puis le coté gauche, ce qui a permis de conserver des rapports inter-arcades stables.

Cette technique présente également l’avantage de pouvoir être mise en oeuvre en une seule

séance, celle-ci étant coupée par des temps de récupération pour le patient (Figure 4).

Figure 4 : Empreinte optique permettant d’utiliser une technique de CFAO directe « chairside » (caméra CEREC Blue Cam® et logiciel CEREC 4.2).

Page 28: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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11

La principale difficulté a résidé dans le collage. En effet, il est difficile de positionner

un champ opératoire, étanche de surcroit, pendant une durée assez longue chez les patients

porteurs de trisomie-21. Un compromis a été mis en place : un travail à 4 mains, des cotons

salivaires associés à une aspiration efficace pour éviter la contamination. De ce fait, le choix

du matériau d’assemblage dento-prothétique s’est porté sur le RelyX™ Unicem 2 Automix

(3M ESPE) qui semble plus tolérant à la présence d’humidité résiduelle que d’autres

matériaux de collage. Le résultat de la réhabilitation prothétique est montré Figure 5.

Figure 5 : Reconstitutions occlusales en vitrocéramique renforcée à la leucite (44, 45, 46, 47, 34, 35, 36, 37)

Cet exemple illustre l’évolution des techniques et des alternatives thérapeutiques :

orthèse amovibles, pistes en résine fixes puis onlays en céramique collées réalisés à l’aide de

la technologie CFAO. La procédure de soins nouvellement décrite semble valable d’un point

de vue clinique. Cependant la stabilité des rapports occlusaux sur le long terme et la fonction

masticatoire doit être évaluées. Hennequin et al. ont précédemment montré que la fonction

masticatoire était améliorée par le port d’orthèses amovibles (23). Ce résultat permet

d’émettre l’hypothèse que les éléments fixes de type onlays, qui permettent un

repositionnement mandibulaire similaire, pourraient aussi améliorer la mastication. Dans la

perspective de continuité de ce travail, une évaluation des paramètres physiologiques de la

mastication doit être mise en place chez les patients pouvant bénéficier de ce type de

réhabilitation. Dans ce contexte, l’amélioration de la fonction masticatoire pourrait être un

indicateur de qualité du soin dans le champ d’évaluation du résultat du soin.

Page 29: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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12

2.1.1.2 Évaluation de la procédure de soin

L’évolution technologique liée à la CFAO est également présente pour des actes plus

courant de la pratique quotidienne des chirurgiens-dentistes : la reconstitution de la dent

unitaire. La réalisation d’endocouronne est une pratique courante au sein du service

d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand. Le système d’empreinte optique CEREC

Bluecam initialement utilisé a été remplacé par le système CEREC Omnicam associé au

logiciel de modélisation logiciel CEREC 4.2 (SIRONA). Le choix de développer cette

pratique a été conforté par l’analyse de la littérature qui apporte des preuves en faveur de

l’utilisation de cette alternative thérapeutique par rapport à la couronne périphérique. En effet,

le développement de techniques adhésives a permis la mise en pratique du concept de

conservation maximale des tissus dentaires (24-26). Aujourd’hui, l’utilisation de ces

techniques permet, si la surface de collage est suffisante, l’élimination du tenon (élément de

macro-rétention) ce qui limite le risque de fracture ou de fêlure radiculaire, et améliore ainsi

le pronostic sur le long terme (25, 26).

Pour évaluer la qualité de la reconstruction de la dent unitaire par endocouronne, les

questions « Est ce que l’utilisation d’endocouronnes permet la reconstitution de l’organe

dentaire ? » et « Est ce que cette reconstitution est durable dans le temps ? » ont été posées.

Pour répondre à ces questions, une grille dévaluation a été constituée (PI 5). Elle reprend les

critères cliniques d’évaluation des restaurations directes et indirectes dictés par la Fédération

Dentaire Internationale (27). Ces critères sont au nombre de seize et sont regroupés en trois

catégories : les propriétés esthétiques (état de surface, coloration de surface, stabilité de la

couleur et de la translucidité, forme anatomique), les propriétés fonctionnelles (fracture et

rétention, adaptation marginale, contour occlusal et usure, point de contact proximal/bourrage

alimentaire, examen radiographique, point de vue du patient) et les propriétés biologiques

(hypersensibilité post opératoire et vitalité pulpaire, carie récurrente/érosion/abfraction,

intégrité de la dent, réponse parodontale, muqueuse adjacente, santé orale ou générale). Une

adaptation de l’outil a été nécessaire pour l’évaluation des endocouronnes en raison de leurs

propriétés intrinsèques : les critères hypersensibilité post opératoire/vitalité pulpaire et

contour occlusal/usure ont été supprimés. Les quatorze critères restants ont été conservés et

leur classement dans les sous-catégories a été maintenu. Chaque item a été scoré de 1 (très

bon) à 5 (très médiocre). Une réparation est indiquée lorsqu’un item est scoré 4 et un

remplacement de l’endocouronne s’impose lorsque le score est de 5.

Page 30: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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13

Les endocouronnes (11 molaires et 5 prémolaires) de 16 patients (âge moyen 43 ans ±

18 ans) (10 femmes et 6 hommes) ont été évaluées. Parmi elles, 8 étaient au maxillaire et 8 à

la mandibule. Quelque soit le temps d’évaluation, aucune différence n’a été montrée entre les

dents maxillaires et mandibulaires, ni entre les secteurs prémolaire et molaire. Les scores

obtenus ne varient pas en fonction du temps d’évaluation (Figure 6). A six mois, les résultats

cliniques sont satisfaisants pour la plupart des restaurations (15 sur 16) et montrent ainsi

l’intérêt des endocouronnes céramiques réalisées avec le système CEREC comme procédure

thérapeutique. Cependant, une étude menée sur un plus large échantillon et sur une période

plus longue permettrait de valider la qualité de cette procédure de soin.

Figure 6 : Score total, scores esthétiques, fonctionnels et biologiques moyens ± Écart type (ET) d’évaluation des endocouronnes (technologie CEREC ; SIRONA) le jour de la pose et six mois après

la pose.

Dans ce dernier exemple, la qualité de la procédure de soin a été évaluée. Cependant

l’impact sur la santé du patient, sur le rétablissement de sa fonction masticatoire ou encore sur

sa qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire reste à démontrer. Pour cela, il est

nécessaire d’explorer la qualité des soins dans un domaine diffèrent : le résultat du soin.

ET

Page 31: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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14

2.1.2 Évaluation du résultat du soin

En dentisterie, le résultat d’un soin ne peut être évoqué sans discuter de l’aspect

esthétique. Ces trente dernières années, la dentisterie a connu de nombreuses innovations, en

particulier avec l’introduction de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques (28, 29). Le

développement de la CFAO directe ouvre de nouvelles perspectives de travail et d’utilisation

de la céramique ou d’autres matériaux. L’utilisation de la CFAO présente de nombreux

avantages : réalisation d’une pièce prothétique en une séance, absence de problème de

communication avec le laboratoire de prothèse, diminution des coûts (pas de matériau à

empreinte, pas de frais de prothésiste mais augmentation du temps « praticien »), régularité,

fiabilité et précision. Cependant, un doute subsiste sur la capacité de ces couronnes

céramiques à proposer des qualités esthétiques suffisantes pour constituer une alternative

acceptable aux traditionnelles couronnes céramo-métalliques, notamment dans le cas de

restaurations d’incisives maxillaires. Pour répondre à cette interrogation, il est nécessaire de

disposer d’un outil d’évaluation permettant de comparer les qualités esthétiques de ces deux

types de couronnes.

Un panel de neufs critères esthétiques issu des travaux de Paris (30) et de Magne et

Belser (31) a été retenu (PI 6). Le praticien-investigateur a évalué, grâce à une échelle visuel

analogique, pour une même incisive deux réalisations prothétiques, couronne Céramo-

Métallique (couronne CM) et couronne céramique réalisée par CFAO avec le système

CEREC (couronne CFAO) selon chacun des items suivants : « Couleur de la couronne »,

« Forme de la couronne », « Volume de la couronne », « Ressemblance de la couronne avec la

dent à côté », « Intégration de la couronne par rapport à la gencive », « Fonctionnalité de la

couronne », « Confort- état de surface de la couronne agréable », « Harmonie du sourire »,

« Degré de satisfaction globale ».

En outre, la perception de la beauté d’un sourire varie d’un individu à l’autre. En effet

chaque individu est un être unique avec ses attentes, ses références esthétiques et sa culture

(32). Dans ce cadre, l’avis du patient est nécessaire pour évaluer l’aspect esthétique. Pour

cela, un questionnaire patient reprenant les mêmes notions que celui des praticien-

investigateurs a été crée, simplifiée et adaptée à la compréhension des sujets profanes. Par

exemple, l’item du questionnaire patient intitulé « Couleur de la couronne » synthétise les

notions de « Teinte », « Luminosité » et « Translucidité » du questionnaire praticien-

investigateur. Par ailleurs, l’objectif principal étant d’apprécier le degré de satisfaction du

patient vis à vis de la réhabilitation proposée, l’item « Degré de satisfaction globale » a été

Page 32: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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15

conservé. A la fin du questionnaire, le sujet est amené à choisir la couronne qu’il souhaite

conserver ; un item « Quelle couronne préférez vous ? » a été ajouté.

Huit sujets ont suivi un traitement prothétique pour une ou deux dents du bloc incisif

maxillaire (6 sujets avec une dent à restaurer et deux sujets avec deux dents à restaurer).

Chaque couronne a été fixée alternativement et aléatoirement pendant une semaine à l’aide

d’un matériau d’assemblage dento-prothétique provisoire. Au bout d’une semaine, la première

couronne a été évaluée par les deux praticien-investigateurs et le patient. Les praticien-

investigateurs n’avaient pas connaissance du type de couronne qu’ils devaient évaluer. Par la

suite, la première couronne a été remplacée par la deuxième et laissée une semaine en bouche

puis a été évaluée de façon identique. A l’issue des deux semaines d’essai, le patient a choisi

la couronne qu’il préférait et qu’il souhaitait conserver.

Lors de l’évaluation par le patient, le score obtenu par les couronnes CFAO était plus

élevé que celui obtenu pour les couronnes CM (p<0,001 ; F=16) et ce quel que soit l’item

(Figure 7). Huit patients ont choisi la couronne CFAO et 2 patients la couronne CM. Le choix

de la couronne CM pouvait s’expliquer par le fait que les dents adjacentes étaient des

couronnes CM présentes depuis longtemps. La différence de translucidité entre la couronne

CFAO proposée et la couronne CM adjacente était de fait trop importante.

Figure 7 : Score EVA moyen ± Écart-Type (ET) d’évaluation des couronnes esthétiques issues des procédures classiques : couronne Céramo-Métal (couronne CM) et procédure CFAO utilisant la

technologie CEREC (couronne CFAO) selon chaque critère d’évaluation.

Page 33: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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16

De précédentes publications sur la capacités des couronnes CFAO à assurer des

qualités esthétiques suffisantes pour constituer une alternative acceptable aux traditionnelles

couronnes céramo-métalliques, notamment dans le cas de restaurations d’incisives maxillaires

confortent les résultats obtenus (33, 34). Toutefois ces résultats d’évaluation de la qualité des

réhabilitations prothétiques sont valables pour le service d’odontologie, dans les conditions de

la clinique étudiante et avec deux laboratoires de prothèses prestataires pour les couronnes

CM. Ces résultats ne sont sans doute pas généralisables pour toutes les conditions d’exercice

et en particulier avec des laboratoires de prothèses différents.

2.1.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse

fixée à l’aide de la CFAO

Dans les chapitres précédents, il a été montré que les réhabilitations fixées utilisant la

technologie CFAO pouvaient être une alternative valable aux techniques conventionnelles, du

point de vue de la procédure et du résultat du soin. Toutefois, l’aspect économique n’a pas été

abordé. Pourtant, l’utilisation de la CFAO pourrait permettre de réduire les coûts, pour le

service d’odontologie et pour le patient, ce qui correspondrait à l’objectif premier de la

CFAO. En effet, l’acronyme de CEREC est « Chairside Economical Restoration of Esthetic

Ceramics ». Pour cette raison, le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand est

engagé comme centre d’investigation dans l’étude multicentrique intitulée « Évaluation

médico-économique comparative des restaurations dentaires réalisées conventionnellement ou

par CFAO et les impacts sur les services hospitaliers d’odontologie » et pour laquelle

l’établissement coordinateur est le groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). Cette

étude a reçu un financement dans le cadre du programme national de soutien en faveur des

innovations diagnostiques et thérapeutiques coûteuses en 2011. L’inclusion des patients est

actuellement en cours dans le service d’odontologie. A terme, les résultats de cette étude

devraient déterminer si l’utilisation des technologies CFAO permet de réduire les coûts pour

le patient et pour un service hospitalier. Toutefois, la question demeure pour les cabinets

libéraux et un design d’étude médico-économique diffèrent serait alors nécessaire.

Page 34: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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17

Réhabilitations prothétiques amovibles et CFAO 2.2

Comme évoqué précédemment, la CFAO a permis une évolution rapide des

procédures thérapeutiques en prothèse fixée ; ceci est particulièrement vrai pour les

procédures « chairside » qui révolutionnent le mode d’exercice du chirurgien-dentiste. Celui-

ci a alors la complète maîtrise d’ouvrage de la prothèse qu’il délivre au patient. Cette

évolution vers la CFAO est moins visible pour la prothèse amovible, en particulier la Prothèse

Amovible Partielle (PAP), car elle se passe au sein des laboratoires de prothèse (35). Elle est

également plus récente car elle a débuté dans les années 2000 (36, 37) et est encore peu

pratiquée dans les laboratoires de prothèse qui lui préfèrent des procédures traditionnelles.

Pourtant, Rudd et al. en 2001 ont listé 243 erreurs potentielles lors de la conception et

fabrication d’une PAP à châssis métallique (38-40). Ainsi, 68 erreurs potentielles peuvent

avoir lieu lors de la coulée du modèle en plâtre, de la réalisation de duplicatas de modèles ou

lors de la technique de la cire perdue. Même s’il est probablement impossible d’éliminer

toutes les erreurs, l’utilisation de technologie CFAO semble être une piste d’amélioration. En

outre, les avantages évoqués pour l’utilisation de la CFAO permettraient un gain de temps

pour le patient et le praticien, mais également une plus grande satisfaction fonctionnelle et

esthétique (41). Ces avantages restent hypothétiques car aucune étude associant les

réhabilitations prothétiques amovibles et la technologie CFAO n’a encore été réalisée.

Pour le service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand, deux laboratoires de

prothèse confectionnent les PAP à châssis métallique en utilisant des méthodes

traditionnelles, n’impliquant pas la CFAO. Cependant, l’intérêt pour la CFAO de l’équipe de

prothèse du service d’odontologie a débouché depuis 2015, sur la réalisation de quelques cas

de Prothèse Amovible (PA) partielle et complète (PN 6 - PN 7). Cependant, la technique

CFAO n’est pas encore utilisée en routine. En vue de la mise en place de cette procédure de

soin, l’évaluation préalable des PAP à châssis métallique, fabriquées avec une technique

conventionnelle, a été réalisée. Cette évaluation pourra être utilisée en référence (groupe

contrôle) pour une étude concernant les PAP à châssis métallique, réalisées par CFAO. Deux

aspects du résultat du soin ont été évalués selon des critères subjectifs, centrés sur le patient :

la Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) et la satisfaction liée à la

prothèse (PI 10 - TE 1 - TE 2), et des critères objectifs : les paramètres physiologiques de la

mastication (PI 4).

Page 35: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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18

2.2.1 Évaluation du résultat du soin

2.2.1.1 Le renouvellement des prothèses amovibles améliore-t-il la qualité de

vie en lien avec la santé bucco-dentaire et la satisfaction prothétique ?

La réhabilitation orale avec une prothèse amovible est un acte courant de soins,

particulièrement dans le cadre d’un service hospitalier, qui doit permettre le rétablissement de

l’esthétique et des fonctions orales, comme la phonation et la mastication (42), et le retour à

une « bonne » santé orale. La santé bucco-dentaire se définit comme « l’absence de douleur

buccale ou faciale, de cancer buccal ou pharyngé, d’infection ou de lésion buccale, de

parodontopathie (affection touchant les gencives), de déchaussement et perte de dents, et

d’autres maladies et troubles qui limitent la capacité de mordre, mâcher, sourire et parler

d'une personne, et donc son bien-être psychosocial » (43). Cependant, la réhabilitation par PA

ne semble pas permettre le rétablissement de la santé bucco-dentaire telle qu’elle est définie

ci-dessus. La littérature montre que la QVSBD mesurée avec un questionnaire spécifique, le

GOHAI (Geriatric/General Oral Health Assessment Index) est détériorée avec le port de PA

(44-46). Pourtant, le renouvellement des prothèses est souvent proposé face à l’inconfort ou

aux plaintes des patients. De plus, il existe peu de données sur l’impact du renouvellement sur

la QVSBD et la satisfaction prothétique ; les données existantes concernent uniquement les

patients porteurs de Prothèse Amovible Complète (PAC) (47). Dans ce cadre, une étude a été

menée afin de mesurer l’évolution de la QVSBD et de la satisfaction liée à la prothèse lors du

renouvellement d’une PA, partielle ou complète (PI 10). A cet effet, 116 patients (63,7 ± 12,4

ans) ont été recruté au sein du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand entre

septembre 2014 et septembre 2015. Ces patients venaient consulter pour une réhabilitation par

PA, et ont été pris en charge par des étudiants. Après réalisation des soins conservateurs

nécessaires, les patients ont été séparés en deux groupes « avec expérience prothétique » s’ils

venaient consulter pour un renouvellement de leur PA et « sans expérience prothétique » s’ils

allaient recevoir une PA pour la première fois. La répartition des patients et les critères

d’évaluation utilisés sont présentés au sein de la Figure 8.

Page 36: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Figure 8 : Schéma expérimental d’évaluation du renouvellement des prothèses amovibles

Pour cette étude, le critère Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire est

évalué à l’aide du questionnaire GOHAI, développé par Atchison et Dolan (48) et validé en

Français (35). Ce questionnaire consiste en 12 questions réparties en trois composantes :

Fonctionnelle (manger, mastiquer, avaler, parler), Psychosociales (évitement de relations

sociales, satisfaction esthétique, inquiétude pour des problèmes buccaux, gêne sociale),

Inconfort et douleur (confort en mangeant, douleurs dentaires ou gingivales, prise

médicamenteuse éventuelle). Le score global obtenu (GOHAI-Add) à ce questionnaire permet

de catégoriser la QVSBD en trois groupes: (i) de 12 à 50 : « mauvaise » qualité de vie, (ii) de

51 à 56 : qualité de vie « moyenne », (iii) de 57 à 60 : une « bonne » qualité de vie.

116 patients Inclus dans l’étude

(55 hommes et 61 femmes)

« avec expérience prothétique » 79 patients

« sans expérience prothétique » 37 patients

Premier entretien avant la réhabilitation :

Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire

Questionnaire de satisfaction prothétique

Premier entretien avant la réhabilitation :

Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire

Deuxième entretien après la réhabilitation :

Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire

Questionnaire de satisfaction prothétique

« avec expérience prothétique » Groupe renouvellement

43 patients

« sans expérience prothétique » Groupe contrôle

16 patients

9 à 12 semaines après la dernière séance de doléances

Deuxième entretien après la réhabilitation :

Questionnaire de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire

Questionnaire de satisfaction prothétique

Page 37: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Les résultats présentés Figure 9 montrent que le renouvellement des PA améliore la

QVSBD. En effet, le score moyen du GOHAI-Add était de 40,6 ± 10,3 avant renouvellement

des PA et de 47,1 ± 10,0 après (p<0,01 ; F = 15). Malgré cette augmentation, la QVSBD est

restée “mauvaise” et la composante Fonctionnelle du GOHAI ne s’est pas améliorée. Ces

résultats confirment que les patients porteurs de PA ont une QVSBD souvent altérée (44-46).

Figure 9 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes (± Écart-Type ET) pour le groupe Renouvellement « avec expérience prothétique » avant et après réhabilitation (** : p<0,01).

Pour le groupe Contrôle « sans expérience prothétique », le score moyen du GOHAI-

Add n’est pas amélioré par le port d’une prothèse (Figure 10) ; seul le score de la composante

Fonctionnelle a présenté une augmentation significative (p<0,01). Certaines études suggèrent

que la dégradation de la QVSBD serait due à une mauvaise qualité des PA (49, 50). Pourtant,

dans l’étude présentée ici, la qualité des PA renouvelées ou mises en place pour la première

fois, a été vérifié par les enseignants encadrant les étudiants lors de leurs vacations cliniques.

Une meilleure alternative pourrait consister en une réhabilitation implanto-prothétique qui

permet d’améliorer de façon plus importante la QVSBD (51, 52). Cependant, le traitement par

PA, malgré son impact modeste sur la QVSBD, demeure une solution envisageable dans

certaines circonstances (financières, préférence du patient etc.) (53).

Page 38: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Figure 10 : Score moyen du GOHAI Add et de ses trois composantes (± Écart-Type ET) pour le groupe Contrôle « sans expérience prothétique » avant et après réhabilitation (** : p<0,01).

Le critère satisfaction liée à la prothèse a été évalué avec le questionnaire MGDSI

(McGill Denture Satisfaction Instrument) (54, 55). Ce questionnaire était initialement

employé pour les patients porteurs de PAC bimaxillaire afin d’évaluer leur satisfaction vis à

vis de leur prothèse mandibulaire. Il est composé de 9 catégories d’items, contenant chacun

entre 1 et 8 questions. Les participants ont répondu aux questions à l’aide d’échelles visuelles

analogiques de 100 mm. Pour la capacité masticatoire, les participants se sont auto-évalués

selon la question générale « Éprouvez-vous de la difficulté à manger ? », répétée pour

différents types aliments (Pain blanc frais, fromage dur, carotte crue, saucisson sec, steak en

tranche, pomme crue, et laitue). Les participants ont évalué de façon similaire leur efficacité

masticatoire, en répondant à la question « Les morceaux de nourriture sont-ils généralement

bien mâchés avant d’être ingurgités ? » puis de manière distincte selon chaque aliment

précité. Afin de faciliter les réponses, des illustrations des aliments ont été apposées sous les

questions concernées. Ces photographies sont issues d’un outil d’évaluation des quantités en

diététique « SUVIMAX » déjà utilisé à cet effet (56, 57).

Le renouvellement des PA a présenté un impact limité sur la satisfaction vis à vis de la

prothèse (Figure 11). Le score obtenu pour l’item « satisfaction générale » est resté

statistiquement identique avant (59,7 ± 35,1) et après (72,9 ± 32,1) renouvellement. A

contrario, les scores d’autres items comme « l’esthétique de la prothèse » (p<0,01 ; F = 39),

« l’efficacité masticatoire » (p<0,01 ; F = 39) et « la condition buccale » (p<0,01 ; F = 39) se

sont significativement améliorés.

Page 39: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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22

Figure 11 : Score d’EVA moyen (± Écart-Type ET) d’évaluation de la satisfaction vis à vis de la prothèse pour chaque item du MGDSI avant et après renouvellement prothétique.

Ces résultats, subjectifs et centrés sur le patient, tendent à montrer que la mastication

est améliorée par le renouvellement des PA. Cependant, dans le cas présent, la réhabilitation

prothétique consiste à renouveler une PA déjà existante, limitant les modifications pouvant

être perçues par le patient. Ceci est confirmé par le fait que la composante Fonctionnelle du

GOHAI n’est pas améliorée par le renouvellement prothétique alors que cette même

composante est améliorée pour les patients ayant une PA pour la première fois. Dans la

littérature, il a été aussi rapporté que le fait d’être porteur d’une PA est associé à une

mastication altérée (58). Pour confirmer l’impression d’amélioration de l’efficacité

masticatoire ressentie pas les patients, une évaluation objective de la mastication pourrait être

nécessaire en associant l’étude de la cinématique de la mastication et de la granulométrie de

bols alimentaires.

Page 40: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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2.2.1.2 Quelle est l’influence du port d’une prothèse amovible partielle sur les

paramètres physiologiques de la mastication ?

La PAP est un support de dents artificielles ; elle est destinée à rétablir la mastication,

l’esthétique et la phonation (53). Pourtant, dans le chapitre précédent, les constats suivants ont

été fait : i) la réhabilitation prothétique par PA (pour la première fois) permet d’améliorer la

composante Fonctionnelle de la QVSBD. ii) le renouvellement d’une PA préexistante ne

permet pas d’améliorer la composante Fonctionnelle de la QVSBD, mais les patients

déclarent ressentir une amélioration subjective de leur efficacité masticatoire. Ces constats

conduisent à se demander quel est l’impact de la réhabilitation d’un édentement partiel par

PAP à châssis métallique sur les paramètres physiologiques de la mastication.

19 patients de 24 à 79 ans (6 hommes d’âge moyen 50,8 ± 8,1 ans et 13 femmes d’âge

moyen 60,7 ± 11,3 ans) ont été recrutés au sein du service d’Odontologie du CHU de

Clermont-Ferrand au cours d’une période de 12 mois (PN 2 - PI 4). Ces patients présentaient

une réhabilitation par PAP, maxillaire ou mandibulaire opposée à une arcade dentée complète,

depuis au minimum 2 mois et dont la qualité de conception et de réalisation avait été

préalablement vérifiée. Parmi les patients recrutés, 10 présentaient une PAP compensant un

édentement encastré (édentement de classe III de Kennedy) et 9 patients présentaient une PAP

compensant un édentement terminal bilatéral (édentement de classe I de Kennedy). Pour cette

étude, deux échantillons calibrés des aliments tests carotte et cacahuète ont été utilisés. Les

échantillons ont été mastiqués par les patients avec leur PAP puis sans leur PAP. Chaque

séquence de mastication a fait l’objet d’un enregistrement vidéo. Les paramètres cinématiques

de la mastication ont été analysés : nombre de cycles, durée de la séquence et fréquence de

mastication (59). L’évaluation de la granulométrie du bol a été effectuée sur 3 échantillons de

chaque aliment test, mastiqué jusqu’au seuil de déglutition puis recraché. La médiane de la

taille des particules (d50) pour le bol de « carottes » et de « cacahuètes » a été mesurée. Pour

l’échantillon de carotte, une valeur de d50 inférieure à 4 mm permet de produire un bol

alimentaire facile à déglutir. Ce seuil, appelé Masticatory Normative Indicator (MNI) est

utilisé pour distinguer une mastication normale d’une mastication altérée (60).

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24

Dans un premier temps, la stratégie de mastication a été évaluée au travers de

l’analyse des paramètres cinématiques de la mastication. Le Tableau 1 présente les valeurs

moyennes pour le nombre de cycle, le temps et la fréquence masticatoire avec et sans PAP

pour les deux groupes de patients (Classe I et classe III de Kennedy). Il est observé une

diminution significative de la fréquence de mastication avec le port de la PAP pour les deux

aliments tests (Figure 12).

Tableau 1 : Valeurs moyennes ± Écart Type (ET) issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de cacahuètes pour les patients présentant un édentement

de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle (PAP).

Figure 12 : Valeurs moyennes de la fréquence masticatoire ± Écart Type (ET) pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un édentement de classe I et III de Kennedy ; avec

et sans Prothèse Amovible Partielle (PAP). (** : p< 0,01)

Classe I de Kennedy Classe III de Kennedy

Sans PAP Moyenne ± ET

Avec PAP Moyenne ± ET

Sans PAP Moyenne ± ET

Avec PAP Moyenne ± ET

Aliment naturel Carotte

Nombre de cycle 44,2 ± 26,9 38,5 ± 19,6 52,7 ± 24,1 44,3 ± 15,3

Durée (s) 27,3 ± 15,6 25,9 ± 12,4 33,0 ± 16,1 31,3 ± 10,9

Fréquence (s-1) 1,59 ± 0,21 1,48 ± 0,20 1,63 ± 0,29 1,44 ± 0,3

Aliment naturel Cacahuètes

Nombre de cycle 44,6 ± 23,0 39,5 ±20,5 57,0 ± 24,0 48,7 ± 12,6

Durée (s) 28,1 ± 13,4 25,5 ± 12,1 38,9 ± 16,4 32,5 ± 9,9

Fréquence (s-1) 1,60 ± 0,35 1,56 ± 0,20 1,56 ± 0,20 1,53 ± 0,27

Page 42: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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La diminution significative de la fréquence indique que la stratégie de mastication est

altérée par le port de la PAP, quel que soit le type d’édentement et le type d’aliment.

L’adaptation à une prothèse amovible est un processus complexe et l’altération des

paramètres cinématiques de la mastication laisse supposer que la PAP ne peut pas être

complétement « incorporée » et faire partie intégrante du système stomatognathique.

Toutefois, les patients de cette étude portaient leur prothèse depuis seulement deux mois et

une période d’adaptation plus longue pourrait permettre d’améliorer les paramètres

physiologiques de la mastication.

Dans un second temps, le résultat de la stratégie de mastication a été évalué au

travers de l’analyse de la granulométrie du bol alimentaire. La Figure 13 présente la moyenne

de la médiane de la taille des particules (d50) obtenues pour trois échantillons de carotte et de

cacahuètes, pour les deux groupes de patients (Classe I et III de Kennedy) avec et sans PAP.

Une diminution statistiquement significative de la valeur de d50 a été observée avec le port de

PAP pour les deux aliments tests, suggérant une amélioration du résultat de la mastication, le

bol alimentaire. Toutefois, pour l’aliment carotte la valeur de d50 reste au dessus du seuil du

MNI, impliquant que la mastication reste altérée malgré le port de la PAP.

Figure 13 : Moyenne du d50 ± Écart Type pour deux aliments (carotte et cacahuètes) pour les patients présentant un éventement de classe I et III de Kennedy ; avec et sans Prothèse Amovible Partielle

(PAP). (MNI : Masticatory Normative Indicator ; ** : p<0,01 ; *** : p<0,001).

Page 43: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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Alors que dans l’étude précédente, les patients bénéficiant d’un renouvellement de PA

indiquaient, lors d’une évaluation subjective de la composante Fonctionnelle de la QVSBD,

une amélioration de leur mastication, l’évaluation objective des paramètres physiologiques a

montré que le port de PAP ne peut pas restaurer complétement la fonction masticatoire.

2.2.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés en prothèse

amovible partielle à l’aide de CFAO

Plusieurs axes d’évaluation peuvent être envisagés. D’une part une évaluation médico-

économique pourrait être réalisée car le système de santé exige une rationalisation des

dépenses alors le coût de fabrication d’une PAP réalisée par CFAO ou de façon traditionnelle

n’a pas encore été évalué. Dans ce cadre, la modification de l’organisation des soins induite

par le choix du recours à la CFAO pourrait être étudié.

D’autre part, il conviendrait de s’interroger sur le choix thérapeutique et donc sur

l’opportunité du recours aux prothèses amovibles. En effet, le renouvellement des PA a un

impact limité sur la QVSBD alors que le recours aux thérapeutiques implanto-prothétiques

permet d’améliorer significativement la QVSBD (51). De façon similaire, la satisfaction liée à

la prothèse n’est que modérément améliorée par le renouvellement d’une PA. De plus, il

existe une grande variabilité dans les réponses à l’item « satisfaction générale » du

questionnaire MGDSI ce qui implique que les attentes des patients n’ont pas été clairement

identifiées. En effet, les traits de personnalité en lien avec la QVSBD n’ont pas été pris en

compte lors de la décision thérapeutique. Takeshita et al. ont montré que l’évaluation des

traits de personnalité permet de choisir la thérapeutique la plus adaptée (61). Cependant, cette

approche semble difficile à mettre en oeuvre dans la mesure où le recours au test de

personnalité est réservé, en France, aux seuls psychologues et psychiatres. Une alternative

pourrait consister en l’évaluation des attentes des patients grâce à une étude qualitative qui

permettrait d’identifier des profils de patients et de déterminer le traitement le plus adapté.

Page 44: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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27

Les réhabilitations implanto-Chapitre 3

prothétiques

Les tentatives d’implantation pour pallier la perte des dents ont été une préoccupation

humaine depuis la période antique ; toutefois, l’implantologie est une discipline relativement

récente. Brånemark définit le principe d’ostéo-intégration, véritable fondement de

l’implantologie, en 1985 comme étant une "jonction anatomique et fonctionnelle directe entre

l’os vivant remanié et la surface de l’implant mis en charge" (62). Plus tard, de nombreuses

études scientifiques vont faire évoluer le concept et remettre en cause certains principes dans

l’objectif de simplifier les techniques chirurgicales et prothétiques. Ces procédures nouvelles

doivent être évaluées.

L’objectif de ce chapitre est d’illustrer comment il est possible d’évaluer la qualité des

soins implanto-prothétiques. A cet effet, deux études ont été menées. La première a porté sur

l’évaluation de la survie des réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de

l’année 2003 au sein de l’Unité Fonctionnelle d’Implantologie Orale (UFIO) du service

d’Odontologie du CHU de Clermont-Ferrand (TE 3). C’est une évaluation à long terme des

procédures de soin. La seconde étude portait sur l’évaluation d’une thérapeutique récente :

l’utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire chez des patients

âgés (PN 1- PI 3 - TE 4 à 10). Cette évaluation porte à la fois sur la procédure et le résultat de

soin.

Les réhabilitations implanto-prothétiques réalisées au cours de l’année 3.1

2003 : évaluation à long terme

3.1.1 Évaluation de la procédure de soin

L’évaluation de la procédure de soin dans le domaine de l’implantologie est un

exercice difficile car ce domaine est en constante évolution. De nouvelles techniques sont

fréquemment décrites dans la littérature, comme par exemple l’utilisation de piliers-barre pour

la réalisation d’une armature rigide dans le cadre d’une mise en charge immédiate post

Page 45: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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28

extractionelle (PI 9) ou l’utilisation d’empreinte optique (PN 4). Cependant la validation

d’une procédure de soin ne peut pas se limiter à sa seule description ni même à son évaluation

à court terme. En conséquence, l’équipe de l’UFIO a décidé en 2015 de réaliser l’évaluation

de ses pratiques de soins sur le long terme. Dans ce cadre, toutes les réhabilitations implanto-

prothétiques réalisées en 2003 ont été évaluées par le biais d’une étude rétrospective présentée

ici (TE 3). Parmi les 80 dossier-patients identifiés à partir des archives papiers des blocs

opératoires de l’année 2003 et d’une recherche électronique dans la base de données du CHU,

68 dossiers ont pu être consultés, représentant 68 patients d’âge moyen 48,9 (± 18,9) ans pour

un total de199 implants.

Plusieurs critères d’évaluations ont été retenus : deux pour la partie implantaire (taux

d’échec implantaire et la durée de survie implantaire moyenne) et un pour la partie

prothétique de la prothèse supra-implantaire (durée de survie moyenne sans complication).

3.1.1.1 Évaluation de la partie implantaire des réhabilitations implanto-

prothétiques

Le taux d’échec implantaire, exprimé en pourcentage, est défini comme le nombre

d’implants ayant connu un échec rapporté au nombre total d’implants observés. Tout implant

ostéo-intégré est considéré comme un succès (63). A l’inverse, tout implant déposé, quelque

soit la raison, est considéré comme un échec (64). Parmi les 199 implants posés en 2003, 7

implants ont été déposés au cours de cette même année ; ils concernaient 5 patients. Le taux

d’échec était de 3,5 %. Pour ces implants, l’étiologie de l’échec implantaire était l’absence

d’ostéo-intégration. Les résultats d’une méta-analyse de Goncalves et al. en 2015 (65)

montrent un taux d’échec implantaire moyen similaire de 3,9 %. De nombreux articles

rapportent conformément des taux de survie implantaire élevés. Busenlechner et al. en 2014

(66) décrivent un taux de survie implantaire à 8 ans de 97 %, Guo et al. en 2015 (67) montrent

un taux de survie implantaire de 97,3 % à 5 ans et Maiorana et al. en 2015 (68) indiquent un

taux de survie implantaire à 3 ans de 95,5 %. D’autre part, une revue systématique de la

littérature effectuée par Moraschini et al. en 2014 (69) révèle un taux de survie implantaire

moyen de 94,6 % pour un total de 7711 implants sur 2211 patients dans 23 études, avec une

période moyenne de suivi de 13,4 ans.

Page 46: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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29

La durée de survie implantaire moyenne est déterminée pour chaque implant, par

calcul du temps écoulé en années entre la date de pose de l’implant et sa dépose en cas

d’échec, ou la date de dernière consultation en cas de succès (64). 67 patients sur 68 ont pu

être suivis après la pose d’implants, sur une durée moyenne de 4,3 (± 3,5) ans pour 196

implants. Après analyse de Kaplan-Meier, la durée de survie implantaire moyenne était de

10,2 ans (IC 95 % 9,9 -10,5 ans). Le taux de survie cumulé en fonction du temps pour chacun

des 199 implants évalués est schématisé Figure 14.

Figure 14 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée implantaire en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi

du patient avant la survenue de l’échec implantaire.

Les facteurs pouvant influer la durée de survie implantaire moyenne peuvent être

inhérents au patient ou au procédé implantaire. Pour ce dernier, aucune influence

statistiquement significative sur la durée de survie implantaire moyenne n’a été observé pour

les indicateurs liés à l’implant (marque, longueur, diamètre, maxillaire ou mandibulaire,

position sur l’arcade) ou liés la technique chirurgicale (praticien, un temps ou deux temps

opératoire).

Page 47: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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30

L’évaluation des facteurs de risque associés à la durée de survie implantaire moyenne

inhérents au patient a été difficile à évaluer car l’analyse des dossiers a mis en évidence un

défaut de recueil d’informations pertinentes. Ainsi, 6 échecs implantaires sur 7 ont été

retrouvés chez des patients qui ne présentaient dans leur dossier archivé aucun antécédent

médical ; cependant le recueil des informations médicales n’était pas systématisé ce qui

pourrait expliquer la faible prévalence de patients ayant des antécédents médicaux (13,3 %)

dans cette étude. L’analyse de la littérature ne permet pas d’émettre d’hypothèse. En effet,

Busenlechner et al. en 2014 (66) ont conclus que les patients atteints d’ostéoporose ou de

diabète avaient un taux de survie favorable de 95 % après 8 ans. A contrario, l’étude de Jemt

en 2008 (70) a rapporté un taux d’échec plus élevé pour les patients atteints de diabète.

Un autre facteur de risque avéré associé à la durée de survie implantaire moyenne est

la présence de parodontopathie (66, 71, 72). Pourtant tous les échecs observés au cours de

l’étude réalisée au sein de l’UFIO ont été retrouvés chez des patients exempts de maladie

parodontale. En effet, seulement 8,8 % de patients porteurs de maladie parodontale ont été

répertoriés alors que les données recueillies par l’OMS font apparaître une très forte

prévalence des parodontopathies (plus de 75 %) dans le groupe d’âge 35 - 44 ans (73). Cet

écart pourrait être expliqué par le fait que la maladie parodontale a pu être mal documentée

dans les dossiers patients mais aussi par le fait que le traitement implanto-prothétique n’a pas

été proposé aux patients qui présentaient une maladie parodontale. Ces deux hypothèses

expliqueraient la faible prévalence des parodontopathies au sein de l’échantillon étudié.

Page 48: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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31

3.1.1.2 Évaluation de la partie prothétique des réhabilitations implanto-

prothétiques

La durée de survie sans complication de la prothèse supra-implantaire est

déterminée pour chaque implant, par calcul du temps écoulé en années entre la date de mise

en charge et la date de survenue de la complication en cas d’échec prothétique, ou la date de

dernière consultation. Dans l’étude réalisée ici, 62 implants n’ont jamais eu de suivi après leur

mise en charge prothétique. Après analyse de Kaplan-Meier (Figure 15), la durée de survie

moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire est de 5,2 ans (IC 95 % 4,6 - 5,9

ans).

Figure 15 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée

« Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant la survenue de la complication prothétique.

Certains facteurs comme le matériau utilisé pour la prothèse fixée (céramique ou

résine) et le praticien ayant réalisé la prothèse n’ont exercé aucune influence sur la durée de

survie moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire. Il n’existe pas non plus

de différence statistiquement significative entre prothèse amovible et prothèse fixée.

Page 49: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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32

Cependant, l’analyse de la courbe de Kaplan-Meier réalisé pour le facteur type de

réhabilitation prothétique (amovible ou fixe) a montré que la prothèse amovible avait une

durée de survie moyenne plus stable, jusqu’à 6 ans. La majorité des complications est apparue

entre 6 et 8 ans pour arriver environ à 15 % de prothèses amovibles sans complication après 8

ans. Ce constat peut être expliqué par un phénomène d’usure des matériaux plus important

pour la prothèse amovible. A contrario, pour la prothèse fixée, les complications débutent plus

tôt, avant un an, pour arriver environ à 10 % de prothèses fixées sans complication à 10 ans

(Figure 16).

Figure 16 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire de la prothèse amovible et de la prothèse fixée en fonction du temps (en années). La représentation graphique de chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant

la survenue de la complication prothétique.

Le caractère « vissée ou scellée » de la prothèse fixée est apparu comme un facteur

influençant la durée de survie moyenne sans complication de la prothèse supra-implantaire.

Les durées de survie moyenne sans complication pour la prothèse fixée vissée et la prothèse

fixée scellée étaient respectivement de 6,8 ans (IC 95% 5,3 - 8,4 ans) et 2,8 ans (IC 95% 2 -

3,6 ans). L’analyse de la courbe de Kaplan-Meier a montré que 50 % des prothèses fixées

Page 50: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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33

scellées ont eu des complications avant un an et après 7 ans, seul environ 10% des prothèses

fixées scellées n’ont présenté aucune complication. La prothèse fixée vissée a, quant à elle,

présenté la majorité des complications entre 2 et 4 ans puis la courbe reste relativement

régulière jusqu’à 8 ans ; à 10 ans, environ 30 % des prothèses vissées n’ont présenté aucune

complication (Figure 17). Les complications liées à la prothèse scellée ont donc été plus

nombreuses et sont apparues de façon plus précoce. Ce résultat est à nuancer car les

complications prothétiques mentionnées sont réversibles, comme les dévissages et les

rescellements. De plus, pour ces derniers, le matériau d’assemblage utilisé était un ciment

provisoire afin d’assurer une ré-intervention plus aisée. Ce résultat est difficilement

comparable avec la littérature car les critères d’évaluation de la complication prothétique

utilisés sont différents suivant les études. Ainsi, Weber et al. en 2008 (74) et Sherif et al. en

2014 (75) n’ont pas observé de différence significative entre les prothèses vissées et les

prothèses scellées mais les critères d’évaluation utilisé étaient moins stricts car seul la perte de

la prothèse était considérée comme un échec.

Figure 17 : Courbe de Kaplan-Meier représentant la survie cumulée sans complication de la prothèse supra-implantaire fixée ou scellée en fonction du temps (en année). La représentation graphique de

chaque donnée « Censuré », correspond à l’arrêt du suivi du patient avant la survenue de la complication prothétique.

Page 51: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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34

3.1.1.3 Conclusion de l’évaluation de la procédure de soin

L’évaluation de la procédure de soin pour les réhabilitations implanto-prothétique

réalisées au cours de l’année 2003 a permis de montrer que le taux de succès implantaire est

comparable à celui retrouvé dans la littérature (66-69). Pour les réhabilitations supra-

implantaires, les résultats sont plus nuancés car la durée de vie sans complication prothétique

est faible (5,2 ans IC 95 % 4,6 - 5,9 ans). Le choix de l’indicateur « complication » pourrait

expliquer ce résultat car englobait des complications « bénignes » mais nécessitant une

consultation. Une des limites de l’étude est la part importante de patients (représentant 66

implants sur 199) qui n’ont jamais consulté après la pose de la prothèse supra-implantaire.

Pour cette raison, le rappel de tous les patients ayant bénéficiés d’un traitement implantaire en

2003 est actuellement en cours au sein de l’UFIO. Ce rappel permettra de compléter les

résultats de l’étude présentée ici, en vue d’une publication.

Si l’exploration du champ de la procédure de soin a été initiée, il est également

nécessaire d’évaluer le résultat du soin. Une première étude, réalisée au sein d’un cabinet

privé (PI 2), a montré une amélioration de la QVSBD des patients après une réhabilitation

implanto-prothétique (51).

3.1.2 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les

réhabilitations implanto-prothétiques au sein du service d’Odontologie

du CHU de Clermont-Ferrand

Des variations inexpliquées des pratiques de soins peuvent aboutir à un résultat (et

donc un coût) différent. Cependant le comportement des professionnels de santé peut être

harmonisé par des recommandations validées et diffusées avec efficacité. Afin d’uniformiser

leurs pratiques, les praticiens intervenant au sein de l’UFIO doivent s’engager dans une

politique d’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP). L’EPP est obligatoire depuis

2005 (76) pour les médecins et plus récemment pour les chirurgiens-dentistes selon le décret

relatif au Développement Professionnel Continu (DPC) (77). Il s’agit d’une auto-évaluation

formative permettant une amélioration continue de la qualité des soins. Dans l’exemple

présenté ici, les pratiques liées à la chirurgie implantaire (marque, longueur, diamètre de

l’implant, maxillaire ou mandibulaire, position sur l’arcade, praticien, un temps ou deux

temps opératoire), au patient (antécédents médicaux, parodontopathie…) ou à la prothèse

Page 52: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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35

supra-implantaire (choix du matériau, de la technique vissée ou scellée) pourraient avoir une

influence sur deux indicateurs : la survie implantaire et la survie prothétique sans

complication. Cette démarche de suivi d’indicateurs de qualité fait partie des méthodes

d’évaluation des pratiques, validées par la HAS (78). La méthodologie employée suit alors

une démarche classique d’amélioration continue de la qualité telle que décrite par Deming

(79) (Figure 18). Cette méthodologie a déjà été employée dans le service d’odontologie du

CHU de Clermont-Ferrand pour l’évaluation des pratiques en endodontie (80).

Figure 18 : La roue de Deming. By Karn-b (81)

Le premier « tour de roue » dans la démarche d’amélioration continue de la qualité des

réhabilitations implanto-prothétiques délivrées au sein de l’unité fonctionnelle

d’implantologie orale du service d’odontologie du CHU de Clermont-Ferrand peut se

décomposer en quatre temps différents tout en suivant les étapes décrites dans la fiche

technique éditée par la HAS (78).

1) Planifier (Plan) : le choix du thème de l’évaluation a été réalisé. Dans le cas de

l’évaluation des pratiques des praticiens, deux critères d’évaluation de la qualité de la

procédure de soin ont été choisis. Ces deux critères portent respectivement sur la procédure

implantaire et sur la procédure prothétique des réhabilitations implanto-prothétiques afin

d’impliquer tous les praticiens de l’UFIO. Au sein de cette unité fonctionnelle, les praticiens

qui réalisent la chirurgie implantaire sont différents de ceux réalisant la prothèse supra-

implantaire.

2) Faire (Do) : Le choix et le protocole de relevé des indicateurs (succès de la partie

implantaire et succès de la partie prothétique) a été réalisé et une phase pilote d’évaluation des

réhabilitations implanto-prothétique est en cours (TE 3).

Page 53: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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36

3) Vérifier (Check) : Cette partie s’intéresse à l’interprétation des résultats. A ce jour,

les résultats obtenus par l’analyse rétrospective des réhabilitations implanto-prothétiques de

l’année 2003 restent incomplets. Une étude prospective a donc été mise en place et le rappel

systématique de tous les patients ayant eu une prise en charge implanto-prothétique au sein de

l’UFIO depuis 2003 est en cours.

4) Agir (Act) : Cette phase d’analyse et de restitution des résultats doit permettre

d’identifier et de mettre en place des actions d’amélioration de la qualité des soins

directement en lien avec l’EPP. Ces actions pourraient prendre la forme de staffs

multidisciplinaires permettant des échanges entre les praticiens ayant réalisé la chirurgie

implantaire et ceux ayant réalisé la prothèse supra-implantaire. Ces échanges pourraient

notamment s’articuler autour d’une revue de « morbi/mortalité » des implants ou de la

prothèse supra-implantaire. De plus, des discussions autour des cas de réhabilitations

implanto-prothétiques qui ont échoués le plus couramment pourront être initiées. L’analyse

des indicateurs, au cours de la phase check de la roue de Deming permettra d’identifier les cas

les plus représentatifs.

Cette démarche d’évaluation de la qualité des soins doit être réalisé de façon

systématique afin de pouvoir prétendre à une amélioration continue de la qualité. Un des

avantages de la démarche présentée ici est que l’évaluation présente un recul clinique

important. Cependant, les pratiques de soins dans le domaine implanto-prothétique évoluent

rapidement et le risque est alors d’évaluer la qualité d’un soin qui n’est plus pratiqué.

Cependant, cette évaluation permet d’obtenir un référentiel de comparaison pour de nouvelles

pratiques de soin, qui peuvent alors être remises en cause si les résultats de leur évaluation

n’atteignent pas ces valeurs de références. Ainsi, il est nécessaire d’aller plus loin dans la

démarche d’EPP et de permettre l’autoévaluation des praticiens en mettant à leur disposition

annuellement les taux de survie implantaire et de survie prothétique sans complication. Ces

données discutées lors de réunion entre pairs pourront permettre de faire évoluer les pratiques

professionnelles actuelles. Ainsi cette action permettrait de réaliser à la fois une EPP et la

formation médicale continue, ce qui a été décrit par Bras et Duhamel en 2008 comme le

Développement Professionnel Continu (82).

Page 54: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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37

Utilisation de mini-implants pour la stabilisation d’une PAC mandibulaire *,%

chez des patients âgés�

L’utilisation de Mini Implants (MI) pour stabiliser, de façon pérenne, une PAC

mandibulaire est une procédure proposée couramment aux patients consultant au sein de

l’UFIO. Cette procédure, faisant écho au traitement minimum proposé lors de la conférence

de consensus de McGill (83) et réitéré plus récemment lors de la conférence de York (84),

permet, entre autre, d’augmenter l’accessibilité financière des patients âgés à cette

thérapeutique implanto-prothétique. Ce traitement minimum consiste à proposer aux patients

édentés totaux une PAC conventionnelle maxillaire et une PAC retenue par deux implants

symphysaires mandibulaires. Deux types d’arguments soutiennent cette proposition : la

validation de la procédure de soin du fait de la forte prédictibilité du traitement implantaire

symphysaire (85, 86) et la validation du résultat du soin soit les bénéfices attendus par le

patient en terme d’amélioration de la fonction, de la satisfaction liée à la prothèse et de la

Qualité de Vie en lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) (87-91). Au sein de l’UFIO

une alternative à ce traitement minimum utilisant 4 MI est proposée (PN 1, PI 3). Il convient

d’évaluer la qualité de ce soin selon deux champs. La procédure de soin a été évaluée au

travers du taux de succès implantaire et de la mesure radiologique de la perte osseuse (TE 4 -

TE 6 - TE 10). Le résultat du soin a été évalué avec une mesure subjective, centrée sur le

patient, de la QVSBD (TE 5 - TE 7 - TE 9) et une mesure objective des paramètres

physiologiques de la fonction masticatoire (PI 7 - TE 8).

3.2.1 Évaluation la procédure de soin

La description de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4

MI a fait l’objet de précédentes publications (PN 1, PI 3). L’originalité de cette procédure

repose sur l’utilisation de MI mais également sur leur mise en charge immédiatement après la

chirurgie. L’objectif de l’étude présentée ici est de valider la procédure de soin en réalisant le

suivi radiologique de l’intégration de quatre MI (OBI® Etk®) utilisés pour stabiliser une PAC

mandibulaire avec un système d’attachement O’Ring® et avec une mise en charge immédiate.

Cette étude a été réalisée à partir d’un groupe de patients insatisfaits de la stabilité de

leur PAC mandibulaire et à qui il a été proposé la pose de 4 MI. Ainsi, sur la période de 2010

à 2014, 21 patients d’âge moyen 74,7 (± 9,1) ans ont été suivis pour un total de 84 implants.

Page 55: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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38

3.2.1.1 Taux de succès implantaire

Après la pose des implants, la survie implantaire a été évaluée, chaque année, pour

chacun des 4 MI selon les critères définis par Misch (92). Ces critères, s’appuyant sur des

données cliniques et radiologiques, permettent de déterminer si l’implant présente un succès,

une survie satisfaisante, une survie compromise ou un échec. Le Tableau 2 présente les

résultats de cette évaluation.

6 mois après la pose (n = 78)

1 an après la pose (n = 58)

2 ans après la pose (n = 36)

3 ans après la pose (n = 16)

Taux de succès (%) Taux de succès (%) Taux de succès (%) Taux de succès (%)

93,6 98 94 93,8

Tableau 2 : Taux de succès implantaire (en %) lors de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants

Six mois après la pose, deux MI présentaient un échec lié à une absence

d’ostéointégration et ont dû être déposés et trois MI présentait une survie satisfaisante avec

une perte osseuse comprise entre 2 et 4 mm. Un an après la pose, un MI présentait un échec

lié à un défaut d’ostéointégration et a dû être déposé. Deux ans après la pose, aucun échec

n’a été constaté sur les 36 implants contrôlés. Deux implants présentaient une survie

satisfaisante, lié à une perte osseuse entre 2 et 4 mm. Trois ans après la pose, un échec a été

constaté, lié à des douleurs lors de la fonction.

Les taux de succès observés sont comparables à ceux retrouvés dans la littérature.

Dans les mêmes conditions d’utilisation de 4 MI avec mise en charge immédiate, l’étude

d’Elsyad et al. présente un taux de succès de 92,5 % après 3 ans (93). D’autres études avec un

protocole sans mise en charge immédiate présentent également un taux de succès similaire

(94, 95).

Page 56: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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39

3.2.1.2 Mesure radiologique de la perte osseuse

Le Tableau 3 présente les pertes osseuses moyennes pour les différents temps

d’évaluation. La perte osseuse péri-implantaire évolue globalement en fonction du temps

(analyse en mesure répétée ; p<0,05). Plus particulièrement, la variation de la perte osseuse

était statistiquement significative entre la pose et 6 mois (p<0,01) et entre 1 et 2 ans (p<0,05).

6 mois après la pose (n = 78)

1 an après la pose (n = 58)

2 ans après la pose (n = 38)

3 ans après la pose (n = 16)

Moyenne ± ET Moyenne ± ET Moyenne ± ET Moyenne ± ET - 0,3 ± 0,6 -0,3 ± 0,5 -0,6 ± 0,7 -0,4 ± 0,5

Tableau 3 : Pertes osseuses péri-implantaire moyenne ± Écart-Type ET (en mm) en fonction du temps lors de la procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants

Au vu des résultats présentés ici, le protocole de stabilisation de PAC mandibulaire par

4 MI avec mise en charge immédiate proposé apparaît comme une alternative thérapeutique

valable. En effet, le taux de succès implantaire est de 93,8 % à 3 ans, valeur comparable à

celles retrouvées dans la littérature (93-95). De plus, la perte osseuse moyenne, estimée à 0,4

mm ± 0,5 mm à 3 ans se situe largement en dessous de la perte osseuse maximale acceptable

(4 mm) si l’on considère les critères définis par Misch (92). L’écart entre les valeurs de

références choisies et les valeurs observées des deux indicateurs de qualité du soin sont

faibles, confirmant la validation de ce protocole de stabilisation par 4 MI. Toutefois, le recul

clinique est encore peu important et le relevé des indicateurs doit être poursuivi afin de

s’assurer de la stabilité dans le temps de ces résultats. L’impact des facteurs pouvant

influencer le taux de succès et l’évolution de la perte osseuse sera analysé dans un second

temps.

Page 57: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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40

3.2.2 Évaluation du résultat du soin

3.2.2.1 Mesure des paramètres physiologiques de la fonction masticatoire.

La mastication est la première étape du processus de digestion. Une séquence

masticatoire commence avec l’introduction d’un morceau d’aliment dans la bouche et fini

avec sa déglutition. Ainsi chaque séquence masticatoire est constituée par une succession de

cycles dans un temps donné (96, 97). La mastication est considérée comme efficace quand le

sujet peut former un bol alimentaire suffisamment réduit, plastique, glissant et cohésif pour

être dégluti sans risque (98). Une altération de la mastication conduit à une incapacité à

réduire la matrice alimentaire pour former le bol. Une mastication déficiente peut avoir un

impact sur la santé générale du fait d’une présence de désordres gastro-intestinaux et/ou d’une

modification des apports nutritionnels (99).

Le but de cette étude (PI 8 - TE 8) était d’évaluer si le résultat du soin a été amélioré

dans le cadre d’une procédure de stabilisation d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini

Implants. Pour cela, les paramètres masticatoires (cinématique de la mastication et

granulométrie de bol alimentaire) ont été évalués avant et après réhabilitation implanto-

prothétique. Onze patients, d’âge moyen 72 ± 11 ans et répondant aux critères d’inclusion, ont

pu être suivis après réhabilitation implantaire.

Deux aliments modèles validés (100) comportant une viscoélasticité différente et un

aliment naturel (la carotte) ont été utilisés. Ces aliments présentaient des propriétés

rhéologiques différentes, obligeant le sujet à modifier sa stratégie de mastication. Les aliments

ont été proposés au sujet lors d’une séquence de mastication qui a fait l’objet d’un

enregistrement vidéo. Les paramètres cinématiques de la mastication - nombre de cycles,

durée de la séquence, fréquence de mastication - ont été analysés (59). Le refus par le patient

de mastiquer un des aliments a également été noté. L’évaluation de la granulométrie du bol a

été effectuée sur deux portions de carottes mastiquées jusqu’au seuil de déglutition puis

recrachées. La médiane de la taille des particules (d50) pour le bol de carottes a été mesurée et

comparée au Masticatory Normative Indicator (d50 inférieur à 4 mm) (60).

Page 58: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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41

Les paramètres cinématiques de la mastication ont permis d’évaluer la stratégie de

mastication des patients avant et après réhabilitation implanto-prothétique (PAC

mandibulaire stabilisée avec des Mini Implants) et sont présentés Tableau 4.

Tableau 4 : Valeurs moyennes ± Écart Type (ET) issues des évaluations des paramètres cinématiques obtenus pendant la mastication de carotte et de deux aliments modèles avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (NS : Non Significatif).

Une diminution significative du nombre de cycle et du temps de mastication a été

observée pour l’aliment carotte et pour les deux types d’aliments modèles. Ce résultat

implique que la stratégie de mastication a été modifiée par la réhabilitation implanto-

prothétique. Cependant, la fréquence de mastication est restée identique avant et après

réhabilitation pour l’aliment naturel carotte et pour l’aliment modèle mou. En revanche, pour

l’aliment modèle dur, l’augmentation de la fréquence masticatoire due à la diminution du

nombre de cycle, reflète une modification de l’adaptation de la mastication. Les patients

semblaient mastiquer plus aisément après la réhabilitation. En effet, avant réhabilitation, une

majorité de patients (7 sur 11) ont refusé de mastiquer l’échantillon de carotte car les patients

considéraient que c’était trop difficile à mastiquer (Figure 19). Après réhabilitation implanto-

prothétique, seulement 3 sujets ont refusé la carotte. Selon certaines études, les patients

porteurs de PAC bimaxillaires modifient leur choix alimentaire en privilégiant les aliments

mous (PI 1) (101, 102). Les résultats obtenus indiquent qu’après stabilisation de la PAC

Avant réhabilitation Moyenne ± ET

Après réhabilitation Moyenne ± ET

Comparaison (test t)

Aliment naturel Carotte

n = 33

Nombre de cycle 109,7 ± 39,51 72,88 ± 35,94 p< 0,001

Durée (s) 81,94 ± 28,63 45,7 ± 17,73 p< 0,001

Fréquence (s-1) 1,82 ± 0,51 1,68 ± 0,62 NS

Aliment modèle mou

n = = 22

Nombre de cycle 58,41 ± 47,41 40,73 ± 23,74 p< 0,05

Durée (s) 43,59 ± 30,13 30,77 ± 12,69 p< 0,05

Fréquence (s-1) 1,28 ± 0,28 1.27 ± 0,23 NS

Aliment modèle dur

n = 20

Nombre de cycle 106,7 ± 90,86 77,55 ± 49,37 p< 0,01

Durée (s) 83,7 ± 63,3 57,75 ± 30,63 p< 0,01

Fréquence (s-1) 1,22 ± 0,2 1,33 ± 0,23 p < 0,01

Page 59: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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42

mandibulaire par 4 MI, ces patients vont pouvoir diversifier leur choix alimentaire vers des

aliments plus durs que ceux qu’ils avaient l’habitude de consommer (103). Cependant, il est

difficile de conclure à une réelle amélioration de la stratégie de mastication car tous les

paramètres cinématiques de la mastication ne sont pas modifiés par la stabilisation de la PAC

mandibulaire par 4 MI.

Le résultat de la stratégie de mastication a été évalué au travers de l’analyse de la

granulométrie du bol alimentaire obtenu pour l’aliment naturel carotte. Aucune différence

statistiquement significative n’a été observée pour la moyenne des valeurs de d50 avant (10,4

mm ± 2,6) et après réhabilitation (9.2 mm ± 2.8). Pour tous les patients, les valeurs de d50

obtenues après réhabilitation restent supérieures à 4 mm (Figure 19), valeur du seuil du MNI

déterminant si le bol alimentaire peut être dégluti sans risque (60). Il n’est pas possible de

conclure à une amélioration du résultat de la stratégie de mastication. Ces patients âgés

porteurs de PAC ont sans doute développé des stratégies de compensation face à une

mastication durablement altérée. Il est possible que plus de temps soit nécessaire à ces

patients pour s’adapter à leur nouvelle réhabilitation implanto-prothétique. Cette hypothèse

devra être confirmée par une étude de suivi sur le long terme.

Figure 19 : Distribution de la moyenne de la valeur de la médiane de la taille des particules (d50) du bol alimentaire de carotte pour chaque patient avant et après réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (R : refus de l’aliment ; MNI : Masticatory Normative

Indicator).

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43

3.2.2.2 Mesure de la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire

En 2009, la déclaration d’York a été publiée dans la continuité de la déclaration McGill

soulignant que, depuis 2002, un ensemble de données démontrent que la Qualité de Vie en

lien avec la Santé Bucco-Dentaire (QVSBD) des patients porteurs d’une PAC mandibulaire

stabilisée par deux implants symphysaires sont significativement plus élevées qu’avec des

prothèses conventionnelles (84). Cela a été confirmé dans la revue de littérature publiée par

Thomason en 2012 (104). Ainsi, il convient de vérifier que l’alternative thérapeutique

consistant en la pose de 4 MI améliore également la QVSBD. Une étude (TE 5 - TE 7 - TE

9) a été réalisée afin de suivre l’évolution de la QVSBD, avant et après la pose de quatre MI

mandibulaires en mise en charge immédiate, chez des patients porteurs de PAC bi-maxillaire.

Vingt patients, d’âge moyen de 72 ± 9,9 ans et répondant aux critères d’inclusion, ont pu

être évalués quant à leur QVSBD avant, 2 à 6 mois et un an après la pose de quatre MI. La

QVSBD a été évaluée avec le questionnaire GOHAI développé par Atchison et Dolan (48) et

validé en Français (35). Le score obtenu a permis de différencier une « mauvaise » qualité de

vie (score < 50), une qualité de vie « moyenne » (score entre 51 et 56) et une « bonne »

QVSBD (score > 57).

Les résultats de l’étude suggèrent que dans l’ensemble le score individuel du GOHAI est

nettement plus élevé après la réhabilitation implanto-prothétique (Figure 20). En effet, 9

patients sur 20 ont vu leur QVSBD évoluer de « mauvaise » ou « moyenne » à « bonne » et la

QVSBD de 5 patients passait de « mauvaise » à « moyenne », 2 à 6 mois après réhabilitation.

Ces résultats sont en accord avec de précédentes études qui ont montré que le port d’une

prothèse complète mandibulaire stabilisée avec deux implants standard améliorait la QVSBD

par rapport au port d’une PAC classique (105). De même, l’évaluation de critères subjectifs

du patient tels que le confort, la fonction, l’esthétique, la parole, l’image de soi et la santé

dentaire globale montre qu’ils sont améliorés (106).

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Figure 20 : Répartition des patients selon les trois modalités de qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire avant, 2 à 6 mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC

mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants.

Le Tableau 5 présente les scores moyens du GOHAI Add et de ses composantes avant

réhabilitation, entre 2 et 6 mois, et un an après la réhabilitation implanto-prothétique. Une

augmentation significative du score moyen du GOHAI Add (p<0,01 ; F=28), et de chacune de

ses composantes Fonctionnelle (p<0,01 ; F=30), Psychosociale (p<0,01 ; F= 15) et Douleur-

Inconfort (p<0,01 ; F=21) était retrouvée 2 à 6 mois après la réhabilitation. Cependant, aucune

évolution du score moyen obtenu pour le GOHAI Add ou chacune de ses composantes entre 2

à 6 mois et un an n’a été observée.

Avant réhabilitation (n=20)

Moyenne (± ET)

2 à 6 mois après réhabilitation (n=20)

Moyenne (± ET)

1 an après réhabilitation (n=14)

Moyenne (± ET)

GOHAI Add 37,90 (± 10,5) 53,80 (± 8,6) 54,43 (± 11,1)

Composante Fonctionnelle 10,35 (± 3,9) 16,75 (± 3,7) 18,14 (± 4,1)

Composante Psychosociale 16,05 (± 6,1) 22,90 (± 3,8) 22,79 (± 4,6)

Composante Douleur-Inconfort 11,50 (± 1,7) 14,15 (± 1,7) 12,07 (± 3,0)

Tableau 5 : Moyennes obtenues pour les scores du GOHAI et de ses composantes (± Écart Type (ET)) avant, entre deux et six mois et un an après la réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC

mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants.

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45

Après réhabilitation implanto-prothétique, une forte amélioration de la composante

Fonctionnelle du GOHAI a été observée. Afin d’évaluer si la capacité masticatoire avant

réhabilitation peut avoir un impact sur l’amélioration de la QVSBD, le facteur « refus ou

acceptation » de mastiquer l’aliment carotte avant réhabilitation a été analysé pour les patients

pour lesquels la donnée était disponible (4 « accepté » et 7 « refusé »). Avant réhabilitation, le

refus ou l’acceptation de mastiquer l’aliment carotte n’a aucune influence sur le score moyen

du GOHAI Add ou de sa composante Fonctionnelle (Figures 21 et 22). En revanche, 2 à 6

mois après réhabilitation, le refus ou l’acceptation de mastiquer l’aliment carotte a un impact

statistiquement significatif sur le score du GOHAI Add (p<0,05 ; F= 11) et de sa composante

Fonctionnelle (p<0,01 ; F= 12,7). Ainsi après réhabilitation, les patients qui ont accepté de

mastiquer avant réhabilitation l’aliment carotte présentent un score plus élevé pour le GOHAI

Add et pour sa composante Fonctionnelle que ceux qui avaient initialement refusé le test de

mastication. Ainsi, le critère « refus » de l’aliment test, la carotte, pourrait être un facteur

pronostic d’une amélioration plus importante de la QVSBD.

Figure 21 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne (± Écart - Type ET) du score du GOHAI Add avant et 2 à 6 mois après la réhabilitation implanto-

prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (* p < 0,05 ; NS : Non Significatif)

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Figure 22 : Influence du critère refus ou acceptation de mastiquer l’aliment « carotte » sur la moyenne (± Écart - Type ET) du score de la composante Fonctionnelle du GOHAI avant et 2 à 6 mois après la

réhabilitation implanto-prothétique d’une PAC mandibulaire à l’aide de 4 Mini Implants (** p < 0,01 ; NS : Non Significatif)

La stratégie de mastication, évaluée à l’aide de la cinématique masticatoire, et son

résultat, évalué grâce à la granulométrie du bol alimentaire, n’ont pas été pas améliorés par la

stabilisation de la PAC mandibulaire par 4 MI. Cependant, l’amélioration de la composante

Fonctionnelle du GOHAI, plus importante chez les patients ayant accepté de mastiquer

l’aliment « carotte » avant réhabilitation laisse penser que c’est l’« expérience masticatoire »

qui est améliorée (107).

3.2.3 Perspectives d’évaluation de la qualité des soins délivrés pour les

réhabilitations implanto-prothétiques à l’aide de mini-implants

L’évaluation de la qualité de ce traitement implanto-prothétique a confirmé un taux de

succès implantaire comparable à ceux observés pour d’autres procédures de stabilisation de

PAC mandibulaire (93-95) et permet ainsi, de diffuser une pratique de soin validée. Ainsi, ces

résultats peuvent servir de référentiel à d’autres équipes souhaitant proposer cette

thérapeutique à leurs patients. En ce qui concerne le résultat du soin, une réelle amélioration

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est observée pour la QVSBD alors que les résultats sur les paramètres physiologiques de la

mastication sont plus nuancés. Ainsi, l’évaluation de la qualité d’autres procédures de

stabilisation de PAC mandibulaire pourrait être comparé a celle utilisant des mini implants.

Dans cette optique, une évaluation des réhabilitations implanto-prothétiques utilisant deux

implants symphysaires et le système d’attachement Locator en fonction de deux paramètres

de qualité du résultat de soin (qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire et paramètres

physiologique de la mastication) est actuellement en cours.

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48

Conclusion Chapitre 4

La qualité des soins prothétiques est difficile à évaluer car la technologie - CFAO,

recours à l’implantologie - évolue rapidement et les procédures font l’objet de modifications

constantes. Toutefois, les études présentées au sein de ce mémoire montrent qu’il est possible

d’évaluer la procédure de soin, par le choix d’indicateurs pertinents et si possible validés, en

répondant à la question « faisons nous comme il faut faire ? ». Les indicateurs de la

Fédération Dentaire Internationale (FDI) permettent d’évaluer les restaurations issues des

procédures de CFAO. Les réhabilitations implanto-prothétiques sont évaluées selon le taux de

succès, la durée de survie implantaire ou la durée de survie prothétique sans complication. Le

relevé et le suivi dans le temps de ces indicateurs permettent aux praticiens de réaliser l’auto-

évaluation de leurs pratiques de soin : c’est une démarche d’Évaluation des Pratiques

Professionnelles (EPP), indispensable pour assurer la Développement Professionnel Continu

(DPC) des chirurgiens-dentistes. L’évaluation de la qualité, dans le champ de la procédure

de soin, permet la diffusion scientifique et médiatique de pratiques validées, majorant leur

impact au sein de la profession.

Pour évaluer la qualité du point de vue du résultat du soin, il convient de se poser la

question « le soin réalisé a-t’il permis d’améliorer la santé du patient ? ». La notion de santé

est alors prise au sens large et inclut des critères tels que : l’esthétique de la réhabilitation, la

qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire, la satisfaction vis-à-vis de la prothèse, ou

encore les paramètres physiologiques de la mastication. Dans le champ du résultat du soin,

les études présentées ici montrent que le choix de la thérapeutique doit être dépendant du

résultat attendu. Ainsi seules les réhabilitations implanto-prothétiques permettent d’améliorer

de façon significative la qualité de vie en lien avec la santé bucco-dentaire ou la satisfaction

liée à la prothèse. De futures recherches concernant l’évaluation de la qualité des soins

prothétiques pourront inclure, d’une part, des études qualitatives afin de déterminer des profils

de patients en fonction de leurs attentes vis-à-vis d’une réhabilitation prothétique. L’objectif

de ces études devrait permettre d’orienter plus facilement le choix du patient vers une

thérapeutique adaptée à ses attentes. D’autre part, des études médico-économiques pourraient

être réalisées en parallèle afin d’évaluer l’éventuel impact financier du choix de la

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réhabilitation prothétique fait par le patient sur le système de santé. Ainsi, un choix basé sur

les attentes du patient en terme de qualité de vie, et de satisfaction prothétique pourrait limiter

les dépenses de santé. L’étude associée des paramètres physiologiques de la mastication a

permis l’évaluation des aspects objectifs du résultat du soin et de futures recherches

permettront d’apprécier plus finement le lien entre mastication et santé générale, notamment

au travers d’études sur la biodisponibilité des aliments.

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Mots clés

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ts O

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(Eu

rote

knik

a) e

st d

e 2,

7m

m

con

tre

3,8

mm

, p

ar e

xem

ple

, p

ou

r le

s im

pla

nts

Stra

um

ann

®le

s p

lus

étro

its

[8].

La

mis

e en

pla

ce

chir

urg

ical

e d

e ce

s im

pla

nts

peu

t s’

effe

ctu

er

avec

ou

san

s la

mb

eau

.Elle

est

rap

ide

grâ

ce à

un

pro

toco

le c

hir

urg

ical

res

trei

nt

: un

seu

l fo

ret

est

néc

essa

ire.

Bie

n q

ue

de

pet

ite

dim

ensi

on

, le

s

imp

lan

ts O

BI®

(Eu

rote

knik

a)b

énéf

icie

nt

des

mêm

es c

arac

téri

stiq

ues

(ét

at d

e su

rfac

e n

ota

m-

men

t) e

t d

on

c d

es m

êmes

gar

anti

es d

e fi

abili

qu

e le

s im

pla

nts

tra

dit

ion

nel

s.

Pou

r st

abil

iser

u

ne

PTA

m

and

ibu

lair

e,

les

fab

rica

nts

co

nse

illen

t la

m

ise

en

pla

ce

de

qu

atre

min

i-im

pla

nts

dan

s la

zo

ne

sym

ph

ysai

re.

Ces

im

pla

nts

so

nt

con

nec

tés

à la

pro

thès

e so

it

par

des

att

ach

emen

ts O

’rin

g s

oit

par

un

sili

con

e

de

typ

e «

bas

e m

olle

».

Un

e re

cher

che

sur

Med

line

uti

lisa

nt

com

me

mo

ts c

lés

« m

ini d

enta

l im

plan

et «

min

i den

-

tal

imp

lan

t o

ver

den

ture

» n

e d

on

ne

qu

e

qu

atre

réfé

ren

ces.

Ces

réf

éren

ces

n’a

bo

rden

t

pas

l’u

tilis

atio

n d

es m

ini-

imp

lan

ts d

ans

le b

ut

de

stab

ilise

r u

ne

PTA

man

dib

ula

ire.

Cep

end

ant,

avec

l’e

xpér

ien

ce d

es i

mp

lan

ts c

on

ven

tio

nn

els,

on

sai

t au

jou

rd’h

ui q

ue

la p

ose

imm

édia

te d

e la

pro

thès

e su

pra

-im

pla

nta

ire

fixé

e ap

rès

imp

lan

-

tati

on

su

r si

te o

sseu

x ci

catr

i sé

est

un

e te

chn

iqu

e

fiab

le e

t b

ien

do

cum

enté

e[9

]. E

n e

ffet

, la

mis

e

en c

har

ge

imm

édia

te d

es i

mp

lan

ts a

ssu

re l

a

tran

smis

sio

n d

es f

orc

es d

e m

asti

cati

on

au

niv

eau

oss

eux

ce q

ui f

avo

rise

rait

la s

tim

ula

tio

n d

e l’o

s-

téo

gen

èse.

La

néo

form

atio

n d

e ca

pill

aire

s sa

n-

gu

ins

oss

eux

sur

le s

ite

chir

urg

ical

est

fav

ori

sée

et la

den

sité

de

l’os

pér

i-im

pla

nta

ire

est

accr

ue

par

rap

po

rt à

un

e m

ise

en c

har

ge

dif

féré

e[1

0].

La s

up

pre

ssio

n d

e la

ph

ase

d’a

tten

te,

entr

e la

po

se d

es i

mp

lan

ts e

t la

po

se d

e la

pro

thès

e,

évit

e le

po

rt d

’un

e p

roth

èse

tran

sito

ire,

am

é-

liore

le

co

nfo

rt

du

p

atie

nt,

p

erm

et

un

e

mei

lleu

re m

asti

cati

on

et

do

nc

un

e m

eille

ure

acce

pta

tio

n d

u t

rait

emen

t[1

1]. P

lusi

eurs

étu

des

306

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

>

Page 76: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

59

APP

OR

T D

ES M

INI-

IMPL

AN

TS D

AN

S LE

TR

AIT

EMEN

T D

E L’

ÉDEN

TEM

ENT

TOTA

L M

AN

DIB

ULA

IRE

mo

ntr

ent

qu

e ce

s co

nst

atat

ion

s s’

app

liqu

ent

égal

emen

t au

x im

pla

nts

co

nve

nti

on

nel

s re

te-

nan

t u

ne

ove

r-d

entu

re[1

2,13

].

Ce

trav

ail d

ress

e u

n p

rem

ier

bila

n d

e l’u

tilis

a-

tio

n

des

m

ini-

imp

lan

ts

OB

I®,

pro

du

it

par

Euro

tekn

ika,

dan

s l’i

nd

icat

ion

de

stab

ilisa

tio

n

d’u

ne

PTA

m

and

ibu

lair

e ch

ez

des

pat

ien

ts

âgés

.

Au

co

urs

de

cett

e év

alu

atio

n p

ilote

, les

cri

tère

s

d’o

stéo

inté

gra

tio

n d

es i

mp

lan

ts e

t l’a

mél

iora

-

tio

n d

u c

on

fort

ora

l des

pat

ien

ts s

ero

nt

par

ticu

-

lière

men

t p

ris

en c

om

pte

.

307

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Pro

toco

le d

e m

ise

en p

lace

des

min

i-im

plan

ts O

BI®

dans

le s

ervi

ce d

’odo

ntol

ogie

du C

HU

de

Cle

rmon

t-F

erra

ndLe

s m

ini-

imp

lan

ts s

on

t d

esti

nés

à s

tab

ilise

r u

ne

pro

thès

e to

tale

man

dib

ula

ire

inst

able

et

ain

si à

amél

iore

r le

co

nfo

rt e

t la

fo

nct

ion

des

pat

ien

ts

con

cern

és.

Deu

x ca

s d

e fi

gu

re p

euve

nt

se p

rése

nte

r :

• la

pro

thès

e to

tale

ne

pré

sen

te p

as d

e d

éfau

ts

maj

eurs

au

niv

eau

de

l’occ

lusi

on

ou

de

la s

ur-

face

d’a

pp

ui.

Cep

end

ant,

cel

le-c

i en

rai

son

des

con

dit

ion

s an

ato

miq

ues

ou

ph

ysio

log

iqu

es

déf

avo

rab

les

n’e

st n

i fo

nct

ion

nel

le n

i co

nfo

r-

tab

le.

Dan

s ce

cas

cet

te p

roth

èse,

ap

rès

un

e

éven

tuel

le r

éfec

tio

n d

es b

ases

, p

ou

rra

être

stab

ilisé

e p

ar q

uat

re m

ini-

imp

lan

ts s

ans

être

tota

lem

ent

refa

ite

;

• la

pro

thès

e ex

ista

nte

ne

corr

esp

on

d e

n r

ien

aux

crit

ères

gén

éral

emen

t ad

mis

po

ur

un

e

PTA

de

qu

alit

é. D

ans

ce c

as, u

ne

no

uve

lle p

ro-

thès

e co

nfo

rme

do

it ê

tre

réal

isée

dan

s u

n p

re-

mie

r te

mp

s.

Exa

men

s co

mpl

émen

tair

esPo

ur

chaq

ue

pat

ien

t :

– u

n e

xam

en c

liniq

ue

min

uti

eux

incl

uan

t la

pal

-

pat

ion

de

la r

égio

n s

ymp

hys

aire

est

eff

ectu

é ;

– u

n o

rth

op

anto

mo

gra

mm

e p

erm

et d

’éva

luer

le v

olu

me

oss

eux

dis

po

nib

le d

ans

le p

lan

ho

ri-

zon

tal

ain

si q

ue

de

situ

er l

’ém

erg

ence

du

ner

f al

véo

lair

e in

féri

eur

(rep

ères

ra

dio

-

op

aqu

es a

u n

ivea

u d

es c

anin

es)

;

– d

ans

cert

ain

s ca

s, il

po

urr

a êt

re c

om

plé

té p

ar

un

e té

léra

dio

gra

ph

ie d

e p

rofi

l afi

n d

e vi

sua-

liser

la

form

e, l

e vo

lum

e et

l’o

rien

tati

on

de

la s

ymp

hys

e m

ento

nn

ière

dan

s le

sen

s sa

git

-

tal.

Pha

se c

hiru

rgic

ale

Les

min

i-im

pla

nts

on

t, c

om

me

leu

r n

om

l’in

-

diq

ue,

un

dia

mèt

re r

édu

it q

ui

flu

ctu

e su

ivan

t

les

mar

qu

es. L

e ch

oix

var

ie d

e 1,

8 à

2,7

mm

po

ur

les

imp

lan

ts

OB

I®u

tilis

és

dan

s le

se

rvic

e

d’O

do

nto

log

ie d

u C

HU

de

Cle

rmo

nt-

Ferr

and

.

Les

lon

gu

eurs

dis

po

nib

les

s’éc

hel

on

nen

t d

e 10

à

13 m

m. C

es im

pla

nts

so

nt

auto

-tar

aud

ants

et

la

tro

uss

e n

éces

sair

e à

leu

r m

ise

en p

lace

est

réd

uit

e à

sa p

lus

sim

ple

exp

ress

ion

(fi

g. 1

) . E

lle

com

pre

nd

no

tam

men

t u

n s

eul f

ore

t.

La c

hir

urg

ie s

’eff

ectu

e se

lon

un

e te

chn

iqu

e sa

ns

lam

bea

u e

n f

ora

nt

dir

ecte

men

t à

trav

ers

la

SPÉC

IAL

CLE

RM

ON

T-FE

RR

AN

DC.

Hua

rd, M

. Bes

sade

t, M

.-L. J

alab

ert-

Mal

bos,

C. D

esch

aum

es, J

. Dur

oux,

D. C

ompa

gnon

, E. N

icol

as, P

. Aur

oy, M

. Mor

enas

, J.-L

. Vey

rune

fib

rom

uq

ueu

se (

fig

. 2

) . L

es i

mp

lan

ts d

oiv

ent

être

po

siti

on

nés

le p

lus

par

allè

lem

ent

po

ssib

le

( fig

. 3

et

4) .

Mis

e en

pla

cede

s at

tach

emen

ts (

O’r

ing®

)La

par

tie

sup

érie

ure

de

l’im

pla

nt

est

con

stit

uée

par

un

att

ach

emen

t sp

hér

iqu

e q

ui

va s

’insé

rer

dan

s u

n a

nn

eau

O’r

ing

®.

Dan

s u

n p

rem

ier

tem

ps,

l’in

trad

os

de

la p

roth

èse

man

dib

ula

ire

sera

évi

( fig

.5

)d

e fa

çon

à c

e q

ue

les

tête

s

d’im

pla

nt

n’in

terf

èren

t p

as (

fig

.6

) .

Le c

ol

des

im

pla

nts

est

pro

tég

é p

ar d

e p

etit

s

mo

rcea

ux

de

dig

ue

évit

ant

à la

rés

ine

de

fuse

r

dan

s le

s zo

nes

en

co

ntr

e-d

épo

uill

es f

ig.7

) . L

es

ann

eau

x O

’rin

son

t en

suit

e so

lidar

isés

ave

c

de

la r

ésin

e au

top

oly

mér

isab

le d

irec

tem

ent

en

308

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Fig

.1Tr

ou

sse

chir

urg

ical

e ré

du

ite

avec

no

tam

men

t se

ul f

ore

t.Fi

g.2

Fora

ge

san

s la

mb

eau

dir

ecte

men

t à

trav

ers

la m

uq

ueu

se.

Fig

.3 e

t 4

Les

imp

lan

ts s

on

t m

is e

n p

lace

le p

lus

par

allè

lem

ent

po

ssib

le e

ntr

e eu

x.

Fig

.5L’

intr

ados

de

la p

roth

èse

est é

vidé

en

rega

rdd

es t

êtes

des

min

i-im

pla

nts

.

Page 77: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

60

APP

OR

T D

ES M

INI-

IMPL

AN

TS D

AN

S LE

TR

AIT

EMEN

T D

E L’

ÉDEN

TEM

ENT

TOTA

L M

AN

DIB

ULA

IRE

bo

uch

e ( f

ig.8

) . P

end

ant

tou

t le

tem

ps

de

pri

se

de

la r

ésin

e, l

e p

atie

nt

est

en o

cclu

sio

n s

ur

ses

pro

thès

es (

fig

.9

) .

Les

déb

ord

emen

ts d

e ré

sin

e so

nt

élim

inés

et

la

pro

thès

e re

po

lie (

fig

.1

0 e

t1

1) .

En

fin

, l’o

cclu

-

sio

n e

st c

on

trô

lée.

309

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Fig

.6Le

s éve

ntue

lles i

nter

fére

nces

sont

dét

ecté

es.

Fig

.8D

e la

rés

ine

auto

po

lym

éris

able

est

dép

osé

ed

irec

tem

ent

sur

les

atta

chem

ents

de

faço

amél

iore

r le

ur

inse

rtio

n d

ans

l’in

trad

os

de

la p

roth

èse

man

dib

ula

ire.

Fig

.10

La r

ésin

e es

t éb

arb

ée.

Fig

.7Le

co

l des

min

i-im

pla

nts

est

pro

tég

é p

ar d

ep

etit

mo

rcea

u d

e d

igu

e et

les

atta

chem

ents

O’r

ing

®so

nt

mis

en

pla

ce.

Fig

.9L’

intr

ado

s d

e la

pro

thès

e es

t g

arn

i de

rési

ne

en r

egar

d d

es m

ini-

imp

lan

ts.

La p

rise

de

rési

ne

se f

ait

sou

s p

ress

ion

occ

lusa

le.

Fig

.11

La p

roth

èse

est

rep

olie

.

SPÉC

IAL

CLE

RM

ON

T-FE

RR

AN

DC.

Hua

rd, M

. Bes

sade

t, M

.-L. J

alab

ert-

Mal

bos,

C. D

esch

aum

es, J

. Dur

oux,

D. C

ompa

gnon

, E. N

icol

as, P

. Aur

oy, M

. Mor

enas

, J.-L

. Vey

rune

Le s

uiv

i d

e ce

s n

euf

pre

mie

rs c

as m

on

tre

un

e

ost

éoin

tég

rati

on

d

’un

e la

rge

maj

ori

des

imp

lan

ts.

Les

test

s u

tilis

és p

ou

r év

alu

er c

es

imp

lan

ts s

on

t d

écri

ts p

ar A

lbre

ktss

on

et

al.[

14].

Ils s

on

t co

mp

osé

s d

e te

sts

clin

iqu

es (r

éso

nan

ce,

mo

bili

té,

mes

ure

d

e l’i

nfl

amm

atio

n)

et

de

con

trô

les

rad

iog

rap

hiq

ues

. Su

r 36

imp

lan

ts

po

sés,

5 n

e so

nt

pas

ost

éoin

tég

rés

(14

%),

un

imp

lan

t d

ista

l dan

s le

pre

mie

r ca

s ré

alis

é et

les

4im

pla

nts

du

cas

8. Il

est

po

ssib

le d

’imp

ute

r

un

déf

aut

d’a

xe p

ou

r ex

pliq

uer

la n

on

-ost

éoin

-

tég

rati

on

de

l’im

pla

nt

dis

tal d

u c

as n

°1.

Le

cas

8 co

rres

po

nd

à u

n p

atie

nt

jeu

ne

par

tiel

le-

men

t d

enté

et

pré

sen

tan

t u

n h

and

icap

co

gn

i-

tif.

Un

tel

cas

ne

do

it p

as f

aire

par

tie

des

ind

i-

cati

on

s d

es m

ini-

imp

lan

ts.

Un

évé

nem

ent

ind

ésir

able

s’e

st p

rod

uit

lo

rs d

e

la m

ise

en p

lace

des

imp

lan

ts d

ans

le c

as n

° 9.

310

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Bila

n de

s ca

s ré

alis

ésda

ns le

ser

vice

d’O

dont

olog

iede

Cle

rmon

t-F

erra

nd

Tab

leau

I

Tab

leau

réc

apit

ula

tif

des

cas

réa

lisés

dan

s le

ser

vice

d’O

do

nto

log

ie d

u C

HU

de

Cle

rmo

nt-

Ferr

and

.

Pati

ent

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Sexe F F F F F F F M M

Âge 76 97 71 76 78 52 72 48 70

En p

lace

dep

uis

14 m

ois

9 m

ois

9 m

ois

7 m

ois

7 m

ois

5 m

ois

5 m

ois

4 m

ois

4 m

ois

Des

crip

tion

PTA

bim

axill

aire

PTA

bim

axill

aire

PTA

bim

axill

aire

+ r

adio

thér

apie

PTA

bim

axill

aire

+ f

ibro

mya

lgie

PTA

bim

axill

aire

+ r

adio

thér

apie

PTA

bim

axill

aire

PTA

bim

axill

aire

PTA

man

dibu

lair

e fa

ce à

arc

ade

part

ielle

men

t de

nté

PTA

bim

axill

aire

Fig

.12

La f

ract

ure

du

fo

ret

a o

blig

é le

ch

iru

rgie

dép

lace

r le

sit

e d

e p

ose

de

l’im

pla

nt.

Fig

.13

Le n

ou

veau

sit

e en

traî

ne

des

dif

ficu

ltés

lors

de

la m

ise

en p

lace

des

att

ach

emen

tsO

’rin

g®. L

a la

rgeu

r de

s an

neau

x co

nsti

tue,

dan

s ce

cas

, un

e g

êne

po

ur

le p

osi

tio

nn

e-m

ent

corr

ect

sur

les

tête

s d

’imp

lan

ts.

Page 78: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

61

APP

OR

T D

ES M

INI-

IMPL

AN

TS D

AN

S LE

TR

AIT

EMEN

T D

E L’

ÉDEN

TEM

ENT

TOTA

L M

AN

DIB

ULA

IRE

Il s’

agit

de

la f

ract

ure

d’u

n f

ore

t q

ui a

en

trai

le p

osi

tio

nn

emen

t d

e l’i

mp

lan

t d

ans

un

sit

e

pro

xim

al n

ette

men

t m

oin

s fa

vora

ble

et

des

dif

-

ficu

ltés

pro

thét

iqu

es lo

rs d

e la

mis

e en

pla

ce d

es

ann

eau

x O

’rin

(fig

.12

et

13) .

Suit

e à

cet

inci

den

t, i

l a

été

déc

idé

de

ren

ou

-

vele

r le

fo

ret

tou

s le

s q

uin

ze f

ora

ges

(se

uil

de

rup

ture

m

écan

iqu

e),

c’es

t à

dir

e to

us

les

tro

isca

s.

La p

atie

nte

du

cas

5 s’

est

pla

inte

d’u

ne

tro

p

gran

de c

apac

ité

de ré

tent

ion

de se

s att

ache

men

ts.

Ap

rès

qu

elq

ues

séa

nce

s d

’en

trai

nem

ent

à l’i

n-

sert

ion

/ d

ésin

sert

ion

de

la p

roth

èse

le p

rob

lèm

e

a ét

é ré

glé

.

311

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Ava

ntag

es e

t in

conv

énie

nts

à l’u

tilis

atio

n de

s m

ini-

impl

ants

Ava

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esLe

s av

anta

ges

po

ur

les

per

son

nes

âg

ées

frag

iles

son

t n

om

bre

ux.

La p

ose

des

im

pla

nts

san

s la

mb

eau

réd

uit

les

suit

es o

pér

ato

ires

au

min

imu

m.

Les

min

i-im

pla

nts

so

nt

uti

lisab

les

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s p

resq

ue

tout

es le

s si

tuat

ions

clin

ique

s : e

n pa

rtic

ulie

r da

ns

les c

as d

e cr

êtes

étr

oite

s où

ils p

euve

nt ê

tre

mis

en

plac

e sa

ns a

mén

agem

ent p

réal

able

de

de la

crê

te.

La s

tab

ilisa

tio

n d

’un

e PT

A p

ar m

in-im

pla

nts

co

r-

resp

on

d à

un

e m

ise

en c

har

ge

imm

édia

te s

e tr

a-

du

isan

t d

on

c p

ar u

n b

énéf

ice

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édia

t p

ou

r le

pat

ien

t. L

a fo

nct

ion

et

le c

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fort

so

nt

ain

si a

mé-

lioré

s d

és le

pre

mie

r jo

ur.

De

plu

s, le

s m

ini-i

mp

lan

ts p

euve

nt

être

pro

po

sés

à u

n c

t ra

iso

nn

able

. Cet

asp

ect

est

pri

mo

rdia

l

aux

yeu

x d

es p

erso

nn

es â

gée

s au

x re

ven

us

sou

-

ven

t m

od

este

s.

L’am

élio

rati

on

de

la f

on

ctio

n v

a ég

alem

ent

avo

ir

des

co

nsé

qu

ence

s n

utr

itio

nn

elle

s n

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nég

li-

gea

ble

s. L

a p

erso

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e âg

ée p

ou

rra

ain

si a

ug

-

men

ter

et v

arie

r la

gam

me

des

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ents

hab

i-

tuel

lem

ent

con

som

més

.

Inco

nvén

ient

sU

n c

erta

in n

om

bre

d’in

con

vén

ien

ts p

euve

nt

être

list

és.

La m

ise

en p

lace

de

ces

imp

lan

ts p

eut

sem

ble

r

faci

le a

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rem

ier

abo

rd. M

ais

l’uti

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ion

d’u

n

fore

t u

niq

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imp

liqu

e q

ue

l’axe

de

l’im

pla

nt

do

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être

co

rrec

t d

’em

blé

e p

ou

r to

us

les

imp

lan

ts s

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erre

ur

de

par

allé

lism

e. L

e p

assa

ge

d’u

n s

eco

nd

fo

ret

de

dia

mèt

re s

up

érie

ur

ne

per

-

met

pas

de

corr

iger

un

e év

entu

elle

ap

pro

xim

a-

tio

n d

’axe

.

Le t

rava

il sa

ns

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bea

u d

eman

de

au p

rati

cien

un

e b

on

ne

exp

érie

nce

de

la p

ose

des

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lan

ts

con

ven

tio

nn

els.

En r

ésu

mé,

la m

ise

en p

lace

de

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i-im

pla

nts

ne

do

it p

as ê

tre

con

sid

éré

com

me

un

act

e fa

cile

par

leq

uel

on

peu

t d

ébu

ter

l’im

pla

nto

log

ie. A

u

con

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re,

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dem

and

e u

n p

rati

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éri-

men

té.

Les

min

i-im

pla

nts

éta

nt

des

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ts u

ne

piè

ce

(pili

er i

nté

gré

à l

’imp

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t),

la p

arti

e m

âle

de

l’att

ach

emen

t n

e p

eut

être

ch

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é en

ca

s

d’u

sure

. Il

fau

t d

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c jo

uer

su

r la

tai

lle e

t la

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reté

de

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nea

u c

aou

tch

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c d

e l’a

nn

eau

O’R

ing

®. D

ans

cett

e te

chn

iqu

e, le

pra

tici

en r

éa-

lisan

t l’a

cte

pro

thét

iqu

e d

oit

s’a

pp

uye

r su

r so

n

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érie

nce

clin

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e. A

uss

i, il

sera

it p

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être

sou

hai

tab

le d

e tr

ou

ver

un

au

tre

syst

ème

de

con

nex

ion

imp

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t-p

roth

èse

plu

s fa

cile

à g

érer

au n

ivea

u d

es f

orc

es d

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ten

tio

n à

l’in

star

du

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d’a

ttac

hem

ent

Loca

tor®

.

SPÉC

IAL

CLE

RM

ON

T-FE

RR

AN

DC.

Hua

rd, M

. Bes

sade

t, M

.-L. J

alab

ert-

Mal

bos,

C. D

esch

aum

es, J

. Dur

oux,

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ompa

gnon

, E. N

icol

as, P

. Aur

oy, M

. Mor

enas

, J.-L

. Vey

rune

Au

bila

n,

les

min

i-im

pla

nts

co

nst

itu

ent

un

e

arm

e su

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lém

enta

ire

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s l’a

rsen

al t

hér

apeu

-

tiq

ue

de

l’éd

ente

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t to

tal.

Ils p

erm

ette

nt

de

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ud

re d

es c

as p

ou

r le

squ

els

il n

’exi

stai

t p

as

de

solu

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ns

sati

sfai

san

tes

en r

aiso

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’un

e sa

nté

gén

éral

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égra

dée

exc

luan

t le

s ch

iru

rgie

s tr

op

inva

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s. D

e p

lus,

le

coû

t d

’un

tra

item

ent

imp

lan

tair

e co

nve

nti

on

nel

éta

it s

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ven

t p

roh

i-

bit

if p

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r ce

tte

po

pu

lati

on

de

pat

ien

ts â

gés

éden

tés

de

lon

gu

e d

ate.

Lors

des

9p

rem

iers

cas

réa

lisés

dan

s le

ser

vice

,

le t

aux

de

succ

ès d

e 86

% p

eut

par

aîtr

e fa

ible

.

Ce

faib

le s

core

est

ess

enti

elle

men

t d

û à

un

e

erre

ur

d’a

pp

réci

atio

n s

ur

un

cas

.

En e

ffet

, l’

ind

icat

ion

des

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i-im

pla

nts

do

it

être

po

sée

po

ur

des

pat

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ts é

den

tés

tota

ux

bim

axill

aire

s âg

és o

u f

rag

iles

et u

niq

uem

ent

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s ce

s ca

s.

Des

étu

des

co

mp

lém

enta

ires

so

nt

entr

epri

ses

afin

d’é

valu

er l

es a

mél

iora

tio

ns

app

ort

ées

par

la s

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ilisa

tio

n d

es P

TA m

and

ibu

lair

es p

ar m

ini-

imp

lan

ts a

u p

lan

fo

nct

ion

nel

et

de

la q

ual

ité

de

vie

ora

le.

312

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Con

clus

ion

1.B

urt

BA

.Ep

idem

iolo

gy

of

den

tal

dis

ease

s in

th

e el

der

ly.

Clin

Ger

iatr

Med

19

92;8

(3):

447-

59. R

evie

w.

2.M

aso

ro E

J.Ph

ysio

log

y o

f ag

ing

.In

t J

Spo

rt N

utr

Exe

rcM

etab

2001

;11

Sup

pl:S

218-

22.

3.Pe

loss

e JJ

, Per

nie

r C

.[P

hys

iolo

gy

spec

ific

to

adu

lts]

.O

rth

od

Fr

2011

;82(

1):5

-22.

Epu

b 2

011

Ap

r 4.

4.M

eles

can

u-I

mre

M,

Mar

in M

, Pre

ote

asa

E,Ta

ncu

AM

, Pre

ote

asa

CT.

Two

imp

lan

t o

verd

entu

reth

e fi

rst

alte

rnat

ive

trea

tmen

t fo

r p

ati e

nts

wit

hco

mp

lete

ed

entu

lou

sm

and

ible

.J

Med

Lif

e20

11;4

(2):

207-

9.

5.Fe

ine

JS, C

arls

son

GE,

Aw

ad M

A, C

heh

ade

A,

Du

nca

n W

J, G

izan

i S,

Hea

d T

, Lu

nd

JP,

Mac

Ente

e M

,M

eric

ske-

Ster

n R

, Mo

jon

P,

Mo

rais

J, N

aert

I, P

ayn

e A

G,

Pen

rod

J, S

toke

r G

T,Ta

wse

-Sm

ith

A, T

aylo

r TD

,Th

om

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n J

M,

Tho

mso

n W

M, W

ism

eije

r D

The

McG

ill c

on

sen

sus

stat

emen

t o

n o

verd

entu

res.

Man

dib

ula

r tw

o-i

mp

lan

to

verd

entu

res

as f

irst

ch

oic

est

and

ard

of

care

fo

red

entu

lou

s p

atie

nts

.M

on

trea

l, Q

ueb

ec,

May

24-

25, 2

002.

Int

J O

ral M

axill

ofa

c Im

pla

nts

2002

;17(

4):6

01-2

.

6.Em

ami E

, Hey

dec

ke G

,R

om

pré

PH

,d

e G

ran

dm

on

t P,

Fei

ne

JS.

Imp

act

of

imp

lan

t su

pp

ort

for

man

dib

ula

r d

entu

res

on

sati

sfac

tio

n, o

ral a

nd

gen

eral

hea

lth

-rel

ated

qu

alit

y o

f lif

e:a

met

a-an

alys

is o

fra

nd

om

ized

-co

ntr

olle

dtr

ials

.C

lin O

ral I

mp

lan

ts R

es20

09;2

0(6)

:533

-44.

7.Fe

ine

JS, L

un

d J

P.M

easu

rin

g c

hew

ing

ab

ility

in r

and

om

ized

co

ntr

olle

dtr

ials

wit

h e

den

tulo

us

po

pu

lati

on

s w

eari

ng

imp

lan

t p

rost

hes

es.

J O

ral R

ehab

il20

06;3

3(4)

:301

-8.

8.Eu

rote

knik

a.co

m

9.M

ort

on

D, J

affi

n R

,W

eber

HP.

Imm

edia

te r

esto

rati

on

an

dlo

adin

g o

f d

enta

l im

pla

nts

:cl

inic

al c

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sid

erat

ion

s an

dp

roto

cols

. In

t J

Ora

l Max

illo

fac

Imp

lan

ts20

04;1

9 Su

pp

l:103

-8.

10.

Ro

man

os

G, F

rou

m S

,H

ery

C, C

ho

SC

, Tar

no

w D

.

Bib

liogr

aphi

e

Page 79: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

62

APP

OR

T D

ES M

INI-

IMPL

AN

TS D

AN

S LE

TR

AIT

EMEN

T D

E L’

ÉDEN

TEM

ENT

TOTA

L M

AN

DIB

ULA

IRE

313

Actu

alité

s O

dont

o-St

omat

olog

ique

s - n

° 25

6 - d

écem

bre

2011

Surv

ival

rat

e o

f im

med

iate

lyvs

del

ayed

load

ed im

pla

nts

:an

alys

is o

f th

e cu

rren

tlit

erat

ure

.J

Ora

l Im

pla

nto

l20

10;3

6(4)

:315

-24.

11.

Mis

ch C

E, W

ang

HL,

Mis

ch C

M, S

har

awy

M,

Lem

on

s J,

Jud

y K

W.

Rat

ion

ale

for

the

app

licat

ion

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imm

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telo

ad in

imp

lan

t d

enti

stry

:p

art

II.Im

pla

nt

Den

t.20

04;1

3(4)

:310

-21.

12.

Ro

e P,

Kan

JY,

Ru

ng

char

assa

eng

K,

Loza

da

JL, K

lein

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AS,

Go

od

acre

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Ch

en J

W.

Imm

edia

te lo

adin

g o

fu

nsp

linte

d im

pla

nts

inth

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teri

or

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le f

or

ove

rden

ture

s: a

cas

e se

ries

.In

t J

Ora

l Max

illo

fac

Imp

lan

ts20

10;2

5(5)

:102

8-35

.

13.

Can

niz

zaro

G, L

eon

e M

,Es

po

sito

M.

Imm

edia

te v

ersu

s ea

rly

load

ing

of

two

imp

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tsp

lace

d w

ith

a f

lap

less

tech

niq

ue

sup

po

rtin

g

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ula

r b

ar-r

etai

ned

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s:a

sin

gle

-blin

ded

,ra

nd

om

ised

co

ntr

olle

dcl

inic

al t

rial

.Eu

r J

Ora

l Im

pla

nto

l20

08;1

(1):

33-4

3.

14.

Alb

rekt

sso

n T

, Sen

ner

by

L.D

irec

t b

on

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cho

rag

eo

fo

ral i

mp

lan

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linic

alan

dex

per

imen

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con

sid

erat

ion

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e co

nce

pt

of

oss

eoin

teg

rati

on

.In

t J

Pro

sth

od

on

t19

90;3

(1):

30-4

1.

SU

MM

AR

Y

Am

elio

rati

on t

reat

men

t ed

entu

lous

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dibu

lar

wit

h m

ini i

mpl

ants

Cédr

ic H

UARD

,

Mar

ion

BESS

ADET

,

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ie-L

aure

JALA

BERT

-MAL

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Chris

toph

e DE

SCHA

UM

ES,

Julie

n DU

ROU

X,

Didi

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OM

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NO

N,

Emm

anue

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Mau

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MO

REN

AS,

Jean

-Luc

VEY

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E

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van

ces

in p

reve

nti

on

ofe

n p

ost

po

ne

tota

l ed

entu

lou

s to

old

ag

e. B

ut

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red

uce

s ad

apta

tio

n a

bili

ty a

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deg

rad

es c

linic

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con

dit

ion

s. A

ctu

ally

the

com

ple

te d

entu

re i

mp

lan

t is

th

e re

fere

nce

in

co

mp

lete

pro

tho

do

nti

cs

man

dib

ula

r ar

ea.

Ind

eed

, th

e sy

mp

his

is g

ener

ally

to

lera

te i

mp

lan

tati

on

,

even

if

man

dib

ule

s ar

e st

ron

gly

res

orb

ed.

Ho

wev

er,

in t

he

old

er’s

per

son

,

com

pro

mis

ed b

y d

isab

lin

g d

idea

ses,

th

e u

se o

f st

and

ard

im

pla

nt

in t

he

trea

tmen

t o

f to

tal

eden

tulo

us

face

s th

e h

eavy

of

pro

toco

l an

d s

urg

ical

suit

es.

In t

his

co

nte

xt,

the

use

of

min

i-im

pla

nt

off

ers

an i

nte

rest

ing

alt

er-

nat

ive.

Th

is w

ork

dre

sses

an

in

itia

l as

sess

men

t o

f th

e u

se,

in o

do

nto

log

ic

serv

ice,

of

min

i-im

pla

nts

man

ufa

ctu

red

by

Euro

tech

nik

a. T

he

ob

ject

if is

sta

-

bili

zin

g a

co

mp

lete

man

dib

ula

r d

entu

re i

n o

lder

per

son

wit

h a

n i

mm

edia

-

tely

load

ing

of

fou

r m

ini-

imp

lan

ts. D

uri

ng

th

e p

ilot

eval

uat

ion

, th

e fi

xtu

re

oss

eoin

teg

rati

on

par

amet

ers

and

th

e im

pro

vem

ent

of

pat

ien

t’s

ora

l qu

alit

y

wer

e p

arti

cula

rly

con

sid

ered

.K

eyw

ord

s

●ed

erly

pat

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t

●m

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imp

lan

ts

●co

mp

lete

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dib

ula

rd

entu

re

●im

med

iate

load

ing

●o

sseo

inte

gra

tio

n

●o

ral q

ual

ity

of

life

Page 80: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

63

6.1.

2 PN

2 :

Bes

sade

t M

, Jal

aber

t- M

albo

s M

L, S

ocha

t M

, Nic

olas

E, V

eyru

ne J

L. I

mpa

ct s

ur la

mas

ticat

ion

des

traite

men

ts p

ar

prot

hèse

am

ovib

les p

artie

lles d

e pe

tite

éten

due:

étu

de e

t dis

cuss

ion.

Les

cah

iers

de

prot

hèse

. 201

2 ; 1

57 :

55-6

0

Page 81: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

64

le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o157

m

ars

2012

1

Imp

act

sur

la m

astication

des

traitem

ents

par

pro

thèses

am

ovib

les p

art

ielle

sd

ep

etite

éte

nd

ue

Étu

de e

t d

iscu

ssio

n c

liniq

ue

■M

.B

essad

et

/ M

.-L

. M

alb

os J

ala

bert

/ M

. S

och

at

/ E

. N

ico

las /

J.-

L.

Veyru

ne ■

Intr

oduc

tion

En 1

974, Levin

[1]p

arlait d

’un «

syn-

dro

me d

es 2

8 d

ents

» q

ui c

ond

uirait à

voulo

ir o

blig

ato

irem

ent

rem

pla

cer

les

dents

manq

uante

s. A

insi, les o

donto

-

log

iste

s s

uré

va

lue

raie

nt

les c

on

-

qu

en

ce

s f

on

ctio

nn

elle

s d

e l

a p

ert

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d’u

ne d

ent. D

es

étu

des

menées

dep

uis

défe

nd

aie

nt le

concep

t d

’arc

ad

e r

ac-

courc

ie [2, 3]. U

ne a

rcad

e r

accourc

ie

est une d

entu

re c

om

pre

nant 3 à

5uni-

tés fonctionnelle

s (

une u

nité fonction-

nelle

éta

nt

constitu

ée d

’une p

aire d

e

pré

mola

ires o

u d

e m

ola

ires e

n o

cclu

-

sio

n). D

’ap

rès K

äyser, 1

2 d

ents

anté

-

rieure

s e

t 8 p

rém

ola

ires s

era

ient n

éces-

saires e

t su

ffis

an

tes p

ou

r assu

rer

la

sta

bili

té m

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dib

ula

ire (

gara

nte

d’u

ne

glu

titio

n s

éc

uri

e,

sa

ns f

au

sse

route

), à

cond

ition q

ue to

ute

s ces

dents

soie

nt

de la m

eill

eure

«q

ualit

é»

pos-

sib

le [2, 3].

Le g

ain

de s

urf

ace m

astic

ato

ire n

’est

cep

en

dan

t p

as l

e s

eu

l arg

um

en

t d

e

rem

pla

cem

en

t d

’un

e d

en

t ab

sen

te:

l’e

sth

éti

qu

e,

le c

ala

ge

de

s d

en

ts

2le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

57

mars

201

2

an

tag

on

iste

s e

t ad

jacen

tes s

on

t au

ssi

des a

rgum

ents

qui a

mènent le

patient,

co

mm

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raticie

n, à r

em

pla

cer

des

de

nts

ma

nq

ua

nte

s.

Se

po

se

ég

ale

-

men

t la

qu

estio

n d

u m

ain

tien

de l’in

-

tég

rité

des a

rtic

ula

tions tem

poro

-man-

dib

ula

ire

s:

un

e é

tud

e m

en

ée

pa

r

l’éq

uip

e d

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aÿser [4

]ne m

ontr

ait p

as

de d

iffé

ren

ces s

ign

ific

atives d

e la

pré

-

vale

nce d

es d

éso

rdre

s d

e l

’art

icu

la-

tio

n t

em

po

ro-m

an

dib

ula

ire e

ntr

e l

es

su

jets

pré

se

nta

nt

de

s a

rca

de

s r

ac-

co

urc

ies o

u c

om

plè

tes [5

]. L

es m

od

i-

fications v

isib

les c

hez le

s p

atients

avec

arc

ad

es r

acco

urc

ies n

e s

era

ien

t p

as

de

s m

an

ife

sta

tio

ns p

ath

olo

giq

ue

s

mais

les s

ign

es d

’un

e a

dap

tatio

n p

hy-

sio

log

iqu

e.

En

ca

s d

’éd

en

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en

t p

art

iel,

et

se

lon

la

situ

atio

n c

lin

iqu

e,

il e

xis

te

plu

sie

urs

po

ssib

ilité

s d

e r

éh

ab

ilita

-

tio

np

roth

étiq

ue

: la

pro

thè

se

fix

ée

(co

nven

tio

nn

elle

ou

su

r im

pla

nts

) et la

pro

thèse a

movib

le. La p

roth

èse a

mo

-

vib

le p

art

ielle

(P

AP

) est u

n s

up

po

rt d

e

den

ts a

rtific

ielle

s;

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est

destin

ée à

réta

blir

la fo

nction d

e m

astication, l’es-

thétiq

ue e

t la

ph

on

étiq

ue.

Elle

co

m-

pen

se le

s é

den

tem

en

ts p

art

iels

[6

]. L

a

co

mp

réh

en

sio

nd

e l

a b

iom

écan

iqu

e

en

je

u (

ap

pré

cia

tio

n d

e l

a d

ou

ble

natu

re d

’ap

pui e

td

onc d

e la

diff

ére

nce

de c

om

po

rtem

en

t d

es tis

su

s) p

erm

et

au

pra

ticie

nd

e c

on

cevo

ir u

ne

pro

-

thèse a

movib

le s

atisfa

isan

t l’exig

en

ce

su

ivan

te:

assu

rer

so

n é

qu

ilib

re l

ors

de l

a f

on

ctio

n,

c’e

st-

à-d

ire é

tab

lir e

t

main

ten

ir la

su

ste

nta

tio

n,

la s

tab

ilisa-

tio

n e

t la

réte

ntio

n (tr

iad

e d

e H

ou

sset).

En

fo

nctio

n d

e c

es e

xig

en

ces,

selo

n

le n

om

bre

de d

en

ts à

rem

pla

cer

et le

typ

e d

’éd

en

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en

t (e

ncastr

é o

u t

er-

min

al),

les c

on

train

tes a

uxq

uelle

s l

a

pro

thè

se

est

so

um

ise

se

ron

t d

iffé

-

ren

tes e

t l’im

pact

de la r

éh

ab

ilita

tio

n

fon

ctio

nn

elle

mo

difié

. À

ce t

itre

, l’o

b-

jec

tif

de

ce

tra

va

il é

tait

d’é

va

lue

r

qu

elle

s p

ou

va

ien

tre

le

s c

on

-

qu

en

ce

s d

e l

a r

éh

ab

ilita

tio

n d

’un

éd

en

tem

en

t p

art

iel

par

PA

P à

ch

âs-

sis

méta

lliq

ue s

ur

les p

ara

mètr

es d

e

la m

asticatio

n [

7].

Mét

hodo

logi

e de

l’ét

ude

Les

suje

ts é

tudi

ésC

ette é

tud

e a

été

menée a

up

rès d

e

patie

nts

volo

nta

ires tr

aité

s a

u c

entre d

e

soin

s d

enta

ires d

e C

lerm

ont-Ferr

and

.

Ces

patie

nts

ont é

té in

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és

des

ob

jec-

tifs

de c

ette é

tud

e e

t o

nt

do

nn

é l

eu

r

consente

ment p

ar écrit. A

insi, 1

9suje

ts

de 2

4 à

79

ans –

6hom

mes (m

oyenne

:

50

,8an

s)

et

13

fem

mes (

moyen

ne

:

60,7

ans)

– o

nt p

artic

ipé à

l’étu

de.

Leurs

pro

thèses é

taie

nt

en p

lace d

ep

uis

au

moin

s d

eux m

ois

. P

arm

i eux, 10

suje

ts

éta

ient p

ort

eurs

d’u

ne P

AP

méta

lliq

ue

encastr

ée (cla

sse III o

u V

I) rem

pla

çant

au m

axim

um

4 d

ents

cusp

idées (m

an-

dib

ula

ires o

u m

axill

aires)

et

9su

jets

éta

ient p

ort

eurs

d’u

ne P

AP

méta

lliq

ue

de c

lasse I o

u II d

e K

enned

y (éd

ente

-

ment e

n e

xte

nsio

n u

ni o

u b

ilaté

ral) rem

-

pla

çant a

u m

axim

um

8 d

ents

. To

us p

ré-

senta

ient u

ne a

rcad

e a

nta

gonis

te c

om

-

plè

te e

t d

enté

e.

Éval

uatio

n de

la m

astic

atio

nP

ou

r cette é

tud

e,

il a é

té d

em

an

au

x s

uje

ts d

e m

astiq

uer avec le

ur p

ro-

thèse tro

is é

ch

an

tillo

ns d

e c

aro

tte c

ali-

bré

e e

n p

oid

s (

4g

) et

en

taill

e (

2cm

de d

iam

ètr

e e

t 1

cm

d’é

pais

seur)

et d

e

les recra

cher avant d

ég

lutit

ion d

ans u

n

récip

ien

t. P

ar

la s

uite,

les s

uje

ts o

nt

mastiq

ué tro

is é

ch

an

tillo

ns d

e c

aro

tte

sa

ns l

eu

r p

roth

èse.

Le

s s

éq

ue

nce

s

masticato

ires o

nt

été

film

ées,

ce q

ui

perm

ettait, lo

rs d

e la r

ele

ctu

re, d

e c

al-

cu

ler

la

fré

qu

en

ce

m

asti

ca

toir

e

(no

mb

re d

e cyc

les m

asti

ca

toir

es/

tem

ps)

(fig

.1)

. Le

lo

gic

iel

Po

wd

er-

sh

ap

a a

naly

sé l

a t

aill

e d

es p

art

i-

cu

les c

om

po

san

t le

bo

l alim

en

taire d

e

caro

tte r

ecra

ch

é.

La v

ale

ur

méd

ian

e

(d5

0)

rep

résen

tative d

e la d

istr

ibu

tio

n

Imp

act

su

r la

masticatio

n d

es

traitem

en

ts p

ar

pro

thèses a

movib

les p

art

ielle

s d

e p

etite

éte

nd

ue.

Étu

de e

t d

iscu

ssio

n c

liniq

ue

fig.1

- C

haîn

e d

’enre

gis

trem

ent

vid

éo d

e la c

iném

atiq

ue m

asticato

ire.

Enr

egis

trem

ent

des

don

nées

vid

éo(n

umér

ique

)

Mas

ticat

ion

alim

ents

mod

èles

Sau

vega

rde

des

séq

uenc

es v

idéo

Lect

ure

des

vid

éo,

enre

gist

rem

ent

des

don

nées

Num

éris

atio

net

sau

vega

rde

des

don

nées

Ana

lyse

des

don

nées

Page 82: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

65

le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

57

mars

201

23

de la

taill

e d

es p

art

icule

s a

été

recueill

ie

pour p

ouvoir c

ara

cté

riser le

bol [

8]. L

a

mêm

e é

valu

ation a

été

réalis

ée a

vec

des é

chantillo

ns d

e c

acahuète

(fig

.2,

3 et4)

.

Rés

ulta

ts

Mas

ticat

ion

de la

car

otte

La fré

quence m

asticato

ire lo

rs d

e la

masticatio

n d

e l

a c

aro

tte a

été

co

m-

paré

e a

vec e

t sans le p

ort

de la p

ro-

thèse. Q

uel q

ue s

oit le typ

e d

’éd

ente

-

me

nt

(te

rmin

al

ou

en

ca

str

é),

la

fré

-

qu

en

ce d

imin

uait a

vec l

e p

ort

de l

a

pro

thèse (te

st t, p

<0,0

01) (fi

g.5)

.

La g

ranulo

métr

ie (d

50) d

e la c

aro

tte

dim

inu

e a

vec l

e p

ort

de l

a p

roth

èse,

mais

de m

aniè

re n

on s

tatistiq

uem

ent

sig

nifi

cativ

e (f

ig.6

). Q

uel q

ue s

oit

l’éd

en-

tem

ent, a

vec o

u s

ans le

port

de la

pro

-

thèse, le

d50 e

st sup

érieur à 4

000

μm

,

qui corr

esp

ond

à la n

orm

e é

tab

lie p

ar

Wod

a e

tal. p

our

l’alim

ent caro

tte [8].

M.

Bessad

et, M

.-L

. M

alb

os J

ala

bert

, M

. S

och

at, E

. N

ico

las,

J.-

L.

Veyru

ne

fig.5

- Variatio

n d

e la f

réq

uen

ce m

asticato

ire lo

rs d

e la m

asticatio

n d

’éch

antillo

ns d

ecaro

tte s

elo

n le p

ort

ou

no

n d

e la p

roth

èse a

movib

le p

art

ielle

et

du

typ

ed

’éd

ente

ment

(**

*,

p <

0,0

01

).

Éd

ente

men

t te

rmin

alÉ

den

tem

ent

enca

stré

Fréq

uenc

e(n

om

bre

cyc

les/

seco

nde)

Car

otte

san

s p

roth

èse

Car

otte

ave

c p

roth

èse

***

***

1,65 1,6

1,55 1,5

1,45 1,4

1,35

fig.4

- A

naly

se d

u b

ol alim

enta

ire

(cacah

uète

s)

par

un

lo

gic

iel sp

écifiq

ue

utilis

ant

un

e p

rocéd

ure

de s

can

nag

e.

fig.2

- É

ch

antillo

ns s

tan

dard

isés d

ecacah

uète

s p

ou

r l’éva

luatio

n,

ap

rès

masticatio

n,

de la g

ran

ulo

métr

ie d

u b

ol

alim

enta

ire.

fig.3

- É

ch

antillo

ns m

astiq

ués d

ecacah

uète

s, r

ecu

eill

is ju

ste

ava

nt

dég

lutitio

n.

fig.6

- Variatio

n d

e la g

ran

ulo

métr

ie lo

rs d

e la m

asticatio

n d

’éch

antillo

ns d

e c

aro

tte

selo

n le p

ort

ou

no

n d

e la p

roth

èse a

movib

le p

art

ielle

et

du

typ

e d

’éd

ente

ment.

Éd

ente

men

tte

rmin

alÉ

den

tem

ent

enca

stré

Gra

nulo

mét

rie

des

d50

(μm

)

Car

otte

san

s p

roth

èse

Car

otte

ave

c p

roth

èse

6 00

0

5 50

0

5 00

0

4 50

0

4 00

0

4le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

57

mars

201

2

Mas

ticat

ion

de la

cac

ahuè

teA

vec le p

ort

de la p

roth

èse, il

y a

vait

une d

imin

ution n

on s

ignific

ative d

e la

fré

qu

en

ce

ma

stica

toir

e (

fig.

7).

En

revan

ch

e,

un

e d

imin

utio

n d

e l

a g

ra-

nulo

métr

ie (

d50)

a é

té c

onsta

tée (

test

t, p

<0,0

5) (fi

g.8)

.

Dis

cuss

ion

Cette é

tud

e v

isait à

évalu

er

l’im

pact

de la r

éhab

ilita

tion p

ar

pro

thèse a

mo-

vib

le p

art

ielle

sur

les p

ara

mètr

es m

as-

ticato

ires.

Les ind

icate

urs

de la m

asti-

ca

tio

n r

ete

nu

s é

taie

nt

la f

réq

ue

nce

masticato

ire e

t la

gra

nulo

métr

ie o

bser-

vée p

our

les a

liments

caro

tte e

t caca-

huète

.

Cin

émat

ique

La

fré

qu

en

ce

de

ma

stica

tio

n c

or-

resp

ond

au n

om

bre

de c

ycle

s d

ivis

é

par

le t

em

ps d

e m

astication

; c’e

st

le

ryth

me

de

ma

stica

tio

n d

e l

’alim

en

t.

Dans c

ette é

tud

e, une fr

éq

uence s

igni-

ficativem

ent d

imin

uée a

été

retr

ouvée

avec l

a p

roth

èse a

movib

le p

ou

r l’ali-

ment caro

tte e

t p

our le

s d

eux g

roup

es

de s

uje

ts:

éd

ente

ments

encastr

és e

t

éd

ente

ments

term

inaux (

p <

0,0

01).

Un a

rtic

le d

e W

od

a e

tal. e

n 2

006 [

9]

pré

cis

ait

que la

fréq

uence m

astic

ato

ire

est

le p

ara

mètr

e m

asticato

ire l

e p

lus

rep

rod

uctib

le e

ntr

e le

s e

ssais

chez u

n

mêm

e in

div

idu. À

ce titre

, la

fré

quence

pe

ut

êtr

e p

rop

osé

e c

om

me

un

de

s

de

ux c

ritè

res d

e d

éte

ctio

n d

e d

éfi-

cie

nce m

asticato

ire.

La d

imin

ution d

e

la fré

quence s

igne a

lors

une m

astica-

tion p

ert

urb

ée. D

e p

récéd

ente

s é

tud

es

[10

, 11

]o

nt

décrit

les f

acte

urs

extr

in-

sèq

ues e

t in

trin

sèq

ues q

ui entr

aîn

ent

une m

od

ific

ation d

e la f

réq

uence,

en

part

iculie

r le

s s

uiv

ants

.

–La

dure

té d

e l’

alim

ent.

La

fré

-

qu

en

ce m

asticato

ire r

este

co

nsta

nte

mêm

e s

i la

du

reté

de l

’alim

en

t au

g-

mente

, à c

om

port

em

ent

rhéolo

giq

ue

consta

nt.

–Le

por

t de

pro

thès

es a

mov

ible

sto

tale

s.L

a f

réq

ue

nce

ma

stica

toir

e

dim

inu

e p

ar

rap

po

rt à

des i

nd

ivid

us

denté

s e

t en b

onne s

anté

.

Notr

e é

tud

e v

a a

ussi d

ans c

e s

ens,

en m

ettant e

n é

vid

ence u

ne d

imin

utio

n

sig

nifi

cativ

e d

e la

fréq

uence lo

rsq

ue le

s

dents

ab

sente

s o

nt é

té rem

pla

cées p

ar

la p

roth

èse a

movib

le. C

elle

-ci c

onstit

ue

un

élé

me

nt

étr

an

ge

r p

lus o

u m

oin

s

insta

ble

, en f

onction d

u t

yp

e d

’éd

en-

tem

en

t e

t d

u

no

mb

re

de

d

en

ts

ab

sen

tes,

in

tro

du

isan

t d

es m

od

ific

a-

tions d

e la c

iném

atiq

ue m

and

ibula

ire.

Gra

nulo

mét

rieL’

étu

de g

ranulo

métr

ique c

onsis

te à

com

pare

r la

méd

iane d

e la t

aill

e d

es

Imp

act

su

r la

masticatio

n d

es

traitem

en

ts p

ar

pro

thèses a

movib

les p

art

ielle

s d

e p

etite

éte

nd

ue.

Étu

de e

t d

iscu

ssio

n c

liniq

ue

fig.7

- Variation d

e la f

réq

uence m

asticato

ire lors

de la m

astication d

’échantillo

ns d

ecacahuète

s s

elo

n le p

ort

ou n

on d

e la p

roth

èse a

movib

le p

art

ielle

et

du t

yp

ed

’éd

ente

ment.

Éd

ente

men

tte

rmin

alÉ

den

tem

ent

enca

stré

Fréq

uenc

e(n

om

bre

cyc

les/

seco

ndes

)

Cac

ahuè

te s

ans

pro

thès

e

Cac

ahuè

te a

vec

pro

thès

e

1,6

1,55 1,

5

1,45

fig.8

- Variation d

e la g

ranulo

métr

ie lors

de la m

astication d

’échantillo

ns d

ecacahuète

s s

elo

n le p

ort

ou n

on d

e la p

roth

èse a

movib

le p

art

ielle

et

du t

yp

ed

’éd

ente

ment

(*,

p <

0,0

5;

**,

p <

0,0

1).

Éd

ente

men

tte

rmin

alÉ

den

tem

ent

enca

stré

Gra

nulo

mét

rie

des

d50

(μm

)

Cac

ahuè

te s

ans

pro

thès

e

Cac

ahuè

te a

vec

pro

thès

e

5 00

0

4 00

0

3 00

0

2 00

0

1 00

0 0

***

Page 83: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

66

le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

57

mars

201

25

part

icule

s o

u d

50. Le d

50 e

st la

vale

ur

de la

taill

e d

es m

aill

es d

u tam

is réel o

u

virtu

el p

our

laq

uelle

il exis

tait 5

0%

de

part

icule

s p

lus g

rosses e

t 50

% d

e p

ar-

ticu

les p

lus p

etite

s. C

ette v

ale

ur

est

imp

ort

ante

car

la t

aill

e d

es p

art

icule

s

du b

ol a

limenta

ire e

st u

ne c

om

posante

essentielle

du s

tim

ulu

s d

écle

nchant la

dég

lutition [

12]. C

ert

ain

es é

tud

es o

nt

montr

é la

faib

lesse, voire l’

ab

sence d

e

variab

ilité

intra-ind

ivid

uelle

du d

50 p

our

un

alim

en

t d

on

né [

9].

Po

ur

l’alim

en

t

caro

tte, nous n

’avons p

as r

etr

ouvé d

e

diffé

rence s

ignific

ative d

e la t

aill

e d

es

partic

ule

s m

ast

iquées

ave

c e

t sans

l’ap

-

pare

il am

ovib

le. Les

données

recueillie

s

peuvent ê

tre c

om

paré

es a

u M

NI (

Mas-

ticato

ry N

orm

ativ

e In

dic

ato

r) [8]. L

e M

NI

éta

blit

une v

ale

ur

maxim

ale

de la taill

e

méd

iane d

es p

art

icule

s p

our

l’alim

ent

caro

tte,

au

-delà

de l

aq

uelle

la m

asti-

catio

n d

e l’

alim

ent é

tait

insu

ffis

ante

pour

êtr

e c

onsid

éré

e c

om

me s

atisfa

isante

.

Cette v

ale

ur d

u d

50 d

oit ê

tre in

férieure

à 4

mm

. D

ans c

ette é

tud

e,

quel

que

soit le

gro

up

e (éd

ente

ment t

erm

inal o

u

en

castr

é),

qu

e l

a p

roth

èse a

it é

té o

u

non p

ort

ée, la

vale

ur d

u d

50 é

tait

sup

é-

rieure

au M

NI. L

’am

élio

ration a

vec l

e

port

de l’

ap

pare

il éta

it vis

ible

mais

sans

être s

ignifi

cativ

e. Il

a c

ep

end

ant é

té n

oté

que,

pour

les r

ésulta

ts c

oncern

ant le

s

éd

ente

ments

encastr

és,

la d

imin

ution

de g

ranulo

métr

ie a

vec le

port

de la

PA

P

éta

it p

lus m

arq

uée. C

e résulta

t est s

imi-

laire à

celu

i d’A

ras e

tal. [13], q

ui a

com

-

paré

les p

erf

orm

ances d

e m

astication

de p

atients

avec u

ne a

rcad

e r

accour-

cie

(a

rca

de

de

nta

ire

s’a

rrê

tan

t a

ux

deu

xiè

mes p

rém

ola

ires o

u a

ux p

re-

miè

res

mola

ires)

et c

eux p

rése

nta

nt u

ne

PA

P à

châssis

méta

lliq

ue (re

mp

laçant

les m

ola

ires). L

e p

roto

cole

exp

érim

en-

tal é

tait p

roche d

e c

elu

i de n

otr

e é

tud

e,

la p

erf

orm

an

ce d

e m

asticatio

n é

tan

t

aussi é

tud

iée p

ar une m

éth

od

e d

’ana-

lyse d

e t

aill

e m

éd

ian

e d

e p

art

icu

les

(mais

d’u

n a

limen

t n

on

natu

rel).

Ces

deux g

roup

es o

nt été

com

paré

s à

un

trois

ièm

e,

com

posé d

e p

atients

ayant

une d

entu

re c

om

plè

te. Les résulta

ts d

e

l’étu

de n

’ont p

as m

ontr

é d

’écart

sig

ni-

ficatif entr

e les p

erf

orm

ances d

e m

as-

tication d

es d

iffé

rents

gro

up

es,

vis

ant

ain

si

à d

éfe

nd

re,

co

mm

e l

’ava

it f

ait

l’éq

uip

e d

e K

aÿser [5

], le

concep

t d’a

r-

ca

de

ra

cco

urc

ie (

sh

ort

en

ed

de

nta

l

arc

h).

L’e

xis

ten

ce

d’u

nité

s f

on

ctio

n-

nelle

s d

enta

ires p

ourr

ait d

onc ê

tre u

n

facte

ur-

clé

dans la p

réserv

ation d

e la

fon

ctio

n m

asticato

ire.

No

us p

ou

vo

ns

rap

pro

cher cette h

yp

oth

èse d

u fa

it q

ue

la p

réserv

ation d

es d

ents

sur

l’arc

ad

e

perm

et d

e c

onserv

er la

pro

priocep

tion.

Une é

tud

e d

e 2

006 a

montr

é q

ue les

port

eurs

de p

roth

èses a

movib

les p

er-

daie

nt d

e la

pré

cis

ion d

ans le

contr

ôle

des f

orc

es d

évelo

pp

ées a

u c

ours

de

l’écra

sem

en

t d

e l

’alim

en

t, p

ert

e p

ro-

port

ionnelle

à l’im

port

ance d

e la p

ro-

thèse.

Les r

étr

ocontr

ôle

s s

ont

néces-

saires à

la fo

rmatio

n d

u b

ol a

limenta

ire

;

ils m

od

ule

nt

l’activité m

uscu

laire.

Du

fait d

e la p

ert

e d

e s

ensib

ilité

paro

don-

tale

consécutive à

la p

ert

e d

’une d

ent,

ces r

étr

ocontr

ôle

s s

ont p

lus o

u m

oin

s

mis

en je

u. Le c

as e

xtr

êm

e e

st celu

i du

patient to

tale

ment éd

enté

, q

ui conser-

vera

néan

mo

ins u

ne a

ptitu

de s

en

so

-

rielle

grâ

ce à

la s

ensib

ilité

muq

ueuse,

muscula

ire e

t art

icula

ire [11

].

Con

clus

ion

La P

AP

reste

d’a

ctu

alit

é p

our d

es rai-

so

ns a

nato

miq

ues,

méd

icale

s o

u é

co

-

nom

iques.

Elle

rép

ond

à d

es

exig

ences

esth

étiq

ues e

t fo

nctio

nn

elle

s, e

n p

re-

nan

t en

co

mp

te l

a d

ou

ble

natu

re d

e

l’ap

pu

i:

mu

qu

eu

x e

t d

en

taire.

Dan

s

les c

as d

’éd

ente

ments

posté

rieurs

uni-

ou

bila

téra

ux,

la b

iom

écan

iqu

e d

es

forc

es n

’est p

as la

mêm

e q

ue p

ou

r le

s

éd

en

tem

en

ts e

ncastr

és o

ù c

e s

on

t le

s

ap

pu

is d

en

taires q

ui p

réd

om

inen

t. L

a

du

alit

é t

issu

laire d

evie

nt

un

e p

rob

lé-

matiq

ue p

hysio

log

iqu

e e

t m

écan

iqu

e,

et la

co

ncep

tio

n d

’un

e p

roth

èse a

mo

-

vib

le s

ur châssis

méta

lliq

ue rép

ond

ant

au

x e

xig

en

ces d

e la t

riad

e d

e H

ou

s-

set d

evie

nt p

lus d

ifficile

po

ur le

s é

den

-

tem

en

ts term

inau

x. C

ette c

on

sta

tatio

n

a c

on

du

it d

es a

ute

urs

te

l K

äyse

r à

fen

dre

le

co

nce

pt

d’a

rca

de

ra

c-

co

urc

ie.

Dan

s c

ette é

tud

e,

sim

ilaire-

men

t, l

a f

réq

uen

ce d

imin

uait a

vec l

e

port

de la

pro

thèse a

movib

le p

our l’ali-

me

nt

ca

rott

e.

L’h

yp

oth

èse

se

lon

laq

uelle

un

e v

ariatio

n d

e la

fré

qu

en

ce

po

urr

ait ê

tre l

’in

dic

ate

ur

d’u

ne f

on

c-

tio

n m

asticato

ire r

éd

uite [9

]so

utien

t le

co

ncep

t d

’arc

ad

e racco

urc

ie, et d

on

c

le n

on-rem

pla

cem

ent s

ysté

matiq

ue d

es

mo

laires a

bsen

tes.

L’a

bsen

ce d

’am

é-

liora

tio

n g

ran

ulo

métr

iqu

e v

isib

le p

ou

r

l’alim

en

t caro

tte c

om

plè

te c

ette a

rgu

-

me

nta

tio

n.

De

s é

tud

es d

ava

nta

ge

cib

lée

s e

n t

erm

es d

e g

rou

pe

s d

e

pa

tie

nts

po

ssé

da

nt

un

no

mb

re d

e

dents

ab

sente

s c

rois

sant p

erm

ettra

ient

de

d

éte

rmin

er

à p

art

ir d

e q

ue

lle

am

ple

ur

de l

’éd

en

tem

en

t la

réh

ab

ili-

tatio

n p

roth

étiq

ue d

evie

nd

rait p

hysio

-

log

iqu

em

en

t in

dis

pen

sab

le.■

M.

Bes

sade

t -A

ttach

ée h

osp

italo

-un

ivers

itaire

M.-L

. M

albo

s Ja

labe

rt -

Attach

ée h

osp

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-

un

ivers

itaire

M.

Soch

at -

Do

cte

ur

en

ch

iru

rgie

denta

ire

E.

Nic

olas

-M

CU

-PH

J.-L

. Ve

yrun

e -P

U /

PH

UF

R O

do

nto

log

ie,

Serv

ice d

e p

roth

èse

11,

Bd

Ch

arles d

e G

au

lle

63

00

0 C

lerm

on

t-Ferr

an

d

bibl

iogr

aphi

e1

Levi

n B.

The 2

8-tooth

synd

rom

e –

or sh

ould

all

teeth

be rep

laced

. D

ent S

urv

1974;5

0(7

):47.

2Ka

nno

T, C

arls

son

GE

.A r

evie

w o

f th

e s

horte-

ned

denta

l arc

h c

oncep

t fo

cusi

ng

on the w

ork

by

the

yse

r/N

ijm

eg

en

gro

up

. J O

ral

Re

ha

bil

2006;3

3(1

1):850-6

2.

3W

itter

DJ,

van

Elte

ren

P, K

äyse

r A

F, v

anR

ossu

m M

J.The e

ffect of re

mova

ble

partia

l d

en-

ture

s on th

e o

ral functio

n in

shortened d

enta

l arc

hes.

J O

ral R

ehab

il 1989;1

6(1

):27-3

3.

4B

attis

tuzz

i P, K

äyse

r A, P

eer P

.Tooth

loss

and

rem

ain

ing

occlu

sion in

a D

utc

h p

op

ula

tion. J O

ral

Rehab

il 1987;1

4(6

):541

-47.

5W

itter

DJ,

van

Elte

ren

P, K

äyse

r AF.

Sig

ns

and

sym

pto

ms

of m

and

ibula

r d

ysfu

nctio

n in

shortened

denta

l arc

hes.

J O

ral R

ehab

il 1988;1

5(5

):41

3-2

0.

6Fo

uillo

ux I,

Bég

in M

.Concep

tion d

es

châss

is

de p

roth

èse

am

ovib

le p

artie

lle.

Princip

es

bio

mé-

caniq

ues.

Cah P

roth

èse

, d

écem

bre

2010.

7H

atch

JP,

Shi

nkai

RS

, S

akai

S,

Rug

h JD

,Pa

unov

ich

ED

.Dete

rmin

ants

of

mast

icato

ry p

er-

form

an

ce

in

d

en

tate

a

du

lts.

Arc

h O

ral

Bio

l

2001;4

6(7

):641

-48.

M.

Bessad

et, M

.-L

. M

alb

os J

ala

bert

, M

. S

och

at, E

. N

ico

las,

J.-

L.

Veyru

ne

6le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o157

m

ars

2012

8W

oda

A, N

icol

as E

, Mis

hella

ny-D

utou

r A e

t al.

The m

ast

icato

ry n

orm

ativ

e ind

icato

r. J D

ent

Res

2010

;89(3

):281-5

.

9W

oda

A, F

oste

r K, M

ishe

llany

A, P

eyro

n M

A.

Ad

ap

tatio

n o

f health

y m

ast

icatio

n to facto

rs p

ertai-

nin

g to

the in

div

idual o

r to

the fo

od

. P

hys

iol B

ehav

2006;8

9(1

)28-3

5.

10Pe

yron

MA

, Las

sauz

ay C

, Wod

a A

.Effects

on

incre

ase

d h

ard

ness

on ja

w m

ove

ment a

nd

musc

le

activ

ity d

uring c

hew

ing o

f vis

co-e

last

ic m

odel foods.

Exp

Bra

in R

es

2002;1

42(1

):41

-51

11Ve

yrun

e JL

, Mio

che

L.C

om

ple

te d

entu

re w

ea-

rers

: ele

ctrom

yog

rap

hy o

f m

ast

icatio

n a

nd

textu

re

perc

ep

tio

n w

hils

t eatin

g m

eat.

Eu

r J O

ral S

ci

2000;1

08(2

):83-9

2.

12M

ishe

llany

A, W

oda

A, L

abas

R, P

eyro

n M

A.The c

halle

ng

e o

f mast

icatio

n: p

rep

aring

a b

olu

s su

i-

tab

le for d

eg

lutit

ion. D

ysp

hag

ia 2

006;2

1(2

):87-9

4.

13A

ras

K, H

asan

reis

oglu

U, S

hino

gaya

T.M

as-

ticato

ry p

erform

ance,

maxim

um

occlu

sal forc

e a

nd

occlu

sal c

onta

ct a

rea in

patie

nts

with

bila

tera

lly m

is-

sing

mola

rs a

nd

dis

tal e

xte

nsi

on rem

ova

ble

partia

l

dentu

res.

Int J

ourn

al P

rost

hod

ont 2

008;2

2(2

):204-

209.

Imp

act

sur

la m

astication d

es

traitem

ents

par

pro

thèses a

movib

les p

art

ielle

s d

e p

etite

éte

nd

ue.

Étu

de e

t d

iscussio

n c

liniq

ue

SUM

ÉL’

ob

jectif d

e c

e tra

vail

éta

it d

’évalu

er

les c

on

séq

uen

ces d

e la

réh

ab

ilita

tio

n d

’un

éd

en

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en

t p

art

iel p

ar

PA

P à

ch

âs-

sis

méta

lliq

ue s

ur

les p

ara

mètr

es d

e la m

asticatio

n.

Ain

si, 1

0su

jets

po

rteu

rs d

’un

e P

AP

méta

lliq

ue e

ncastr

ée e

t 9

su

jets

po

r-

teu

rs d

’un

e P

AP

réh

ab

ilita

nt

un

éd

en

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en

t en

exte

nsio

n o

nt

part

icip

é à

l’é

tud

e.

Tou

s p

résen

taie

nt

un

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rcad

e a

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go

nis

te

co

mp

lète

et d

en

tée.

Il a

été

dem

an

dé a

ux s

uje

ts d

e m

astiq

uer, a

vec e

t san

s leu

r p

roth

èse,

des é

ch

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tillo

ns d

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aro

ttes e

t d

e

cacah

uète

s. L

a fré

qu

en

ce m

asticato

ire e

t la

vale

ur

méd

ian

e (

d5

0)

de la taill

e d

es p

art

icu

les c

om

po

san

t le

bo

l alim

en

taire o

nt

été

calc

ulé

es

: q

uel q

ue s

oit le typ

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’éd

en

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en

t (term

inal o

u e

ncastr

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et l’alim

en

t, la fré

qu

en

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asticato

ire e

t la

gra

nu

lo-

métr

ie d

u b

ol alim

en

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imin

uaie

nt avec le p

ort

de la p

roth

èse.

La d

imin

utio

n d

e la fré

qu

en

ce s

ign

ait u

ne m

asticatio

n p

er-

turb

ée m

ais

la g

ran

ulo

métr

ie é

tait g

lob

ale

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t am

élio

rée. D

’au

tres é

tud

es a

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es s

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ts p

osséd

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t u

n n

om

bre

cro

issan

t d

e

den

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bsen

tes p

erm

ettra

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t d

e d

éte

rmin

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à p

art

ir d

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ple

ur

de l’é

den

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en

t la

réh

ab

ilita

tio

n p

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étiq

ue d

evie

n-

dra

it p

hysio

log

iqu

em

en

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dis

pen

sab

le.

Mot

s-cl

ésp

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èse p

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ovib

le,

mastication,

évalu

ation.

SUM

MA

RY

Impa

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f pa

rtia

l den

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on

mas

ticat

ory

para

met

ers

Th

e o

bje

ctive o

f th

is s

tud

y w

as to

estim

ate

th

e im

pact

of

the p

art

ial d

en

ture

on

masticato

ry p

ara

mete

rs.

Fo

r th

is,

10

su

bje

cts

with

em

bed

ded

rem

ovab

le p

art

ial d

en

ture

an

d 9

su

bje

cts

with

term

inal ed

en

tulo

usn

ess p

art

icip

ate

d in

th

e s

tud

y. A

ll p

resen

-

ted

a c

om

ple

te a

nd

den

ted

op

po

sin

g a

rch

. T

he s

ub

jects

ch

ew

ed

sam

ple

s o

f carr

ots

an

d p

ean

uts

with

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d w

ith

ou

t th

eir p

ro-

thesis

. T

he m

asticato

ry fre

qu

en

cy a

nd

th

e m

ed

ian

valu

e (d

50

) of th

e p

art

icle

s s

ize o

f fo

od

bo

lus w

ere

calc

ula

ted

: w

hate

ver

the

typ

e o

f re

hab

ilita

tio

n (

term

inal o

r em

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ded

) an

d f

oo

d,

the m

asticato

ry f

req

uen

cy a

nd

th

e p

art

icle

siz

e d

ecre

ased

with

th

e

wearin

g o

f th

e p

rosth

esis

. T

he d

ecre

ase o

f th

e f

req

uen

cy s

how

ed

an

im

paired

ch

ew

ing

bu

t th

e b

olu

s p

art

icle

s s

ize w

as g

lo-

bally

im

pro

ved

. O

ther

stu

die

s w

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su

bje

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havin

g a

gro

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g n

um

ber

of ab

sen

t te

eth

wo

uld

dete

rmin

e fro

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hic

h s

tate

of th

e

ed

en

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usn

ess th

e p

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etic r

eh

ab

ilita

tio

n w

ou

ld b

eco

me p

hysio

log

ically

ben

eficia

l fo

r th

e p

atien

t.

Key

wor

dsp

art

ial re

movab

le d

entu

re,

mastication,

evalu

ation.

Bes

sade

t M

, Mal

bos

Jala

bert

M-L

, Soc

hat

M, N

icol

as E

, Vey

rune

J-L

.Im

pact sur

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astication d

es

traitem

ents

par

pro

thèses a

movib

les p

art

ielle

s d

e

petite

éte

nd

ue.

Étu

de e

t d

iscussio

n c

liniq

ue.

Cah P

roth

èse 2

012;1

57:0

0-0

0.

Page 84: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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67

6.1.

3 PN

3 :

Jala

bert

-Mal

bos

ML

, N

icol

as E

, B

essa

det

M,

Mer

cier

S,

Clé

men

t P,

Vey

rune

JL

. Em

prei

nte

num

ériq

ue a

vec

le

syst

ème

iTer

o un

e ré

elle

ava

ncée

? L’

info

rmat

ion

dent

aire

. 201

3 ; 6

: 1-

8

Page 85: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

68

1

L’IN

FORM

ATIO

N D

ENTA

IRE

n° 4

2/43

- 1

2 dé

cem

bre

2012

CFA

OFo

rmat

ion

l Pro

thès

e

Dep

uis

près

d’u

n de

mi-s

iècl

e, le

s av

ancé

es

tech

nolo

giqu

es o

nt p

erm

is l’

esso

r de

la

Con

cept

ion

et F

abric

atio

n A

ssis

tées

pa

r O

rdin

ateu

r (C

FAO

) [1,

2, 3

]. D

e no

s jo

urs,

de

nom

breu

x la

bora

toire

s de

pro

thès

e se

son

t éq

uipé

s de

sca

nner

s et

de

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ciel

s de

CA

O. L

es a

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ures

de

prot

hèse

con

join

te

sont

dés

orm

ais

de p

lus

en p

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souv

ent

réal

isée

s av

ec c

e pr

océd

é. C

epen

dant

, le

s fi c

hier

s qu

i per

met

tent

au

labo

rato

ire

de m

odél

iser

les

arm

atur

es s

ont g

énér

alem

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issu

s de

sca

ns d

e m

odèl

es e

n pl

âtre

pr

oven

ant

d’un

e em

prei

nte

conv

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nnel

le.

Ma

rie

-La

ure

Ja

lab

ert

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lbo

s,

Em

ma

nu

el

Nic

ola

s,

Ma

rio

n B

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de

t,

Sté

ph

an

ie M

erc

ier,

Ph

ilip

pe

Clé

me

nt,

Je

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-Lu

c V

ey

run

e Les c

abin

ets

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aire

s on

t pri

s du

ret

ard

et la

mis

e en

pla

ce d

’une

cha

îne

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é-ri

que

dès l

e fa

uteu

il se

mbl

e in

éluc

tabl

e.

Les

em

prei

ntes

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ériq

ues

ont

long

-te

mps

été

déc

riée

s po

ur l

eur

man

que

de p

réci

sion.

De

nos

jour

s, el

les

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igne

nt u

n ni

veau

de

perf

orm

ance

au

moi

ns é

gal

à ce

lui

des

empr

eint

es c

onve

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les e

t con

stitu

ent l

’aven

ir

des e

mpr

eint

es e

n pr

othè

se c

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inte

[4].

La

qual

ité d

es e

mpr

eint

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nnel

les d

épen

d du

mat

éria

u d’

enre

gist

rem

ent

et d

e sa

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ipul

a-tio

n [5

], m

ais

auss

i du

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bre

de p

répa

ratio

ns à

en

regi

stre

r et

de

l’hab

ilet

é du

pra

tici

en.

Les

em

prei

ntes

num

ériq

ues

perm

ette

nt d

e s’a

ffra

n-ch

ir d

e ce

s im

préc

isio

ns e

t d’

obte

nir

des

résu

ltats

fi a

bles

et r

epro

duct

ible

s. D

e pl

us, l

’enr

egis

trem

ent

des

rapp

orts

int

erm

axill

aire

s (R

IM)

par

le b

iais

de

l’in

terc

uspi

die

max

imal

e (I

CM

) rés

idue

lle p

eut

Empr

eint

e nu

mér

ique

av

ec le

sys

tèm

e iT

ero™

Des

crip

tion

et c

as c

liniq

ues

1. S

ystè

me

iTer

o™ :

char

iot

mob

ile

com

pren

ant

un o

rdin

ateu

r, un

e pi

èce

à m

ain

perm

etta

nt l’

acqu

isiti

on, u

ne

péda

le, u

n co

mpr

esse

ur.

2 L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

42/

43 -

12

déce

mbr

e 20

12

Form

atio

n l P

roth

èse

être

réa

lisé

sans

int

erpo

sitio

n de

mat

éria

u, n

i de

dis

-po

sitif

d’en

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stre

men

t. L

es t

echn

ique

s de

num

éris

a-tio

n s’a

ppliq

uent

à to

utes

les

prép

arat

ions

de

prot

hèse

s co

njoi

ntes

aya

nt u

ne l

imite

vis

ible

. E

lles

sont

par

ti-cu

lière

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t in

diqu

ées

lors

de

gran

des

réha

bilit

atio

ns

oral

es.

L’em

prei

nte

num

ériq

ue d

’élém

ents

im

plan

tair

es a

ppa-

raît

égal

emen

t co

mm

e un

dév

elop

pem

ent

inté

ress

ant

du s

ystè

me.

Ain

si, l

a ré

alis

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n d’

empr

eint

e nu

mé-

riqu

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âce

à un

e ca

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a in

tra-

oral

e s’i

nscr

it da

ns l

a lo

giqu

e de

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CFA

O g

râce

à l

a su

ppre

ssio

n de

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m-

prei

nte

conv

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le. D

e ce

tte

man

ière

, on

obtie

nt

une

cohé

renc

e de

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haîn

e pr

othé

tique

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ériq

ue d

e la

pri

se d

’em

prei

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à la

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lisat

ion

de la

pro

thès

e. U

ne

rech

erch

e P

ub M

ed u

tilis

ant

les

mot

s cl

efs

« D

igita

l Im

pres

sion

and

Den

tal »

per

met

d’o

bten

ir 1

37 a

rtic

les.

La

plup

art

de c

es d

erni

ers

trai

tent

de

fi chi

ers

num

é-ri

ques

obt

enus

à p

arti

r de

sca

nner

de

labo

rato

ire

de

prot

hèse

. Si l

’on

ajou

te a

ux m

ots c

lés p

récé

dent

s la

réfé

-re

nce

« It

ero

», u

n se

ul a

rtic

le e

st a

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acc

essib

le [6

]. D

ans

le s

ervi

ce d

’odo

ntol

ogie

du

CH

U d

e C

lerm

ont-

Ferr

and

la p

ossib

ilité

d’u

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er le

sys

tèm

e d’

empr

eint

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mér

ique

iTer

o™ n

ous e

st o

ffer

te. C

et a

rtic

le a

pou

r ob

jet d

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pré

sent

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u tr

aver

s de

notr

e ex

péri

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cli-

niqu

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ais

ne v

ise

pas

à dé

crir

e la

qua

lité

de la

par

tie

“lab

orat

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”.

App

ort d

e l’e

mpr

eint

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mér

ique

ver

sus

empr

eint

e co

nven

tionn

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Lor

s d’

une

pris

e d’

empr

eint

e, l

es r

isqu

es d

’err

eurs

pend

ent

des

prop

riét

és s

péci

fi que

s de

cha

que

mat

é-ri

au, c

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e :- l

a du

rée

de c

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rvat

ion

du p

rodu

it ;

- la

vari

atio

n vo

lum

étri

que

due

à la

rétr

actio

n de

s mat

é-ri

aux

d’em

prei

nte ;

- la

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péra

ture

am

bian

te q

ui i

nfl u

ence

le

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ps d

e pr

ise

du m

atér

iau

;-

la

tech

niqu

e ut

ilisé

e (d

oubl

e m

élan

ge/e

mpr

eint

e re

basé

e) ;

- le

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ps d

e pr

épar

atio

n ;

- la

man

ipul

atio

n de

s m

atér

iaux

qui

ser

ait

resp

onsa

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du p

lus g

rand

nom

bre

d’er

reur

s ou

d’im

préc

isio

ns.

De

son

côté

, R

ober

t Bu

gugn

iani

[5]

déc

rit

plus

ieur

s ca

uses

d’e

rreu

rs d

iffér

ente

s don

t cer

tain

es c

omm

e :-

la q

ualit

é et

le

tem

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alax

age

des

prod

uits

par

l’o

péra

teur

, l’a

ssis

tant

e ou

le p

ratic

ien

(trav

ail à

4 m

ains

ou

seul

) ;

- la

mau

vais

e ad

hére

nce

au p

orte

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prei

nte

avec

l’ut

i-lis

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n de

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y ad

hési

f ou

non

;-

la d

exté

rité

du

prat

icie

n lo

rs d

e la

pha

se d

’inse

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n et

de

dési

nser

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du p

orte

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prei

nte ;

- la

diff

éren

ce d

e te

xtur

e en

tre

les

mat

éria

ux d

’em

-pr

eint

e ut

ilisé

s, re

spon

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e de

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ns

au

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ent d

u re

trai

t de

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prei

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(fl ua

ge) ;

- le

choi

x du

por

te-e

mpr

eint

e et

de

sa ta

ille

pour

évi

ter

un c

onta

ct p

orte

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prei

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dent

;- l

es d

iffi c

ulté

s rel

ativ

es a

u pa

tient

, son

âge

et s

es p

ro-

blèm

es d

e sa

nté ;

- l’a

nato

mie

buc

cale

et l

a m

obili

té d

e ce

rtai

nes d

ents

;- l

es p

rodu

its d

e dé

cont

amin

atio

n de

s em

prei

ntes

ave

c de

s co

nséq

uenc

es n

éfas

tes

sur

l’éta

t de

sur

face

des

m

atér

iaux

;-

la t

echn

ique

de

cons

erva

tion

et d

e pr

otec

tion

de

l’em

prei

nte

(sac

het h

umid

e, b

oîte

en

plas

tique

, em

bal-

lage

pap

ier)

et

son

tem

ps d

’ache

min

emen

t ju

squ’

au

labo

rato

ire

de p

roth

èse

pour

la c

oulé

e du

mod

èle

en

plât

re.

À c

es i

mpr

écisi

ons

dire

ctem

ent

liées

aux

em

prei

ntes

co

nven

tionn

elle

s s’a

jout

ent

celle

s lié

es à

la c

oulé

e, à

la

réal

isatio

n et

au

trai

tem

ent

du m

odèl

e de

tra

vail,

par

ex

empl

e le

s va

riat

ions

vol

umét

rique

s du

plâ

tre

ou l

es

défo

rmat

ions

impo

rtan

tes l

ors d

e la m

ise en

revê

tem

ent.

Les

em

prei

ntes

nu

mér

ique

s de

vrai

ent

donc

pe

r-m

ettr

e de

dim

inue

r, vo

ire

supp

rim

er l

e no

mbr

e et

l’a

ccum

ulat

ion

succ

essi

ve d

es e

rreu

rs,

en m

aîtr

isan

t nu

mér

ique

men

t la

tran

smis

sion

et la

rep

rodu

ctio

n de

l’i

nfor

mat

ion.

La

chaî

ne p

roth

étiq

ue e

st “

dém

atér

ia-

lisée

” ju

squ’

au p

rodu

it fi n

i re

prés

enté

par

l’é

lém

ent

prot

hétiq

ue.

En

ce q

ui c

once

rne

les

labo

rato

ires

de

prot

hèse

s de

ntai

res,

l’usi

nage

des

mat

éria

ux p

erm

et d

e ga

rder

in

tact

es le

urs p

ropr

iété

s int

rins

èque

s en

élim

inan

t les

di

ffér

ents

pro

blèm

es d

e la

cou

lée.

De

plus

, il f

acili

te

l’acc

ès d

es m

atér

iaux

à fo

rt p

oten

tiel e

sthé

tique

et/

ou

bioc

ompa

tible

s tel

s que

le ti

tane

et l

a cé

ram

ique

.L

a pé

renn

ité d

es é

lém

ents

pro

thét

ique

s es

t fa

vori

sée

par l

a ré

alis

atio

n d’

arm

atur

es h

omot

hétiq

ues a

ssur

ant

un b

on so

utie

n du

cos

mét

ique

.L

a CFA

O p

erm

et a

insi

d’am

élio

rer l

a qua

lité

des f

abri

-ca

tions

pro

thét

ique

s. C

epen

dant

, dan

s la

maj

orité

des

la

bora

toir

es,

l’acq

uisit

ion

des

donn

ées

num

ériq

ues

pass

e pa

r la

num

éris

atio

n de

s m

aque

ttes

, des

mod

èles

en

plâ

tre

ou d

es e

mpr

eint

es.

Le

déve

lopp

emen

t de

s em

prei

ntes

num

ériq

ues

intr

a-bu

ccal

es d

evra

it fa

cilit

er l

’accè

s de

la

CFA

O a

ux

labo

rato

ires

qui

n’au

ront

plu

s be

soin

de

s’équ

iper

de

Page 86: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

69

3

L’IN

FORM

ATIO

N D

ENTA

IRE

n° 4

2/43

- 1

2 dé

cem

bre

2012

CFA

O

scan

ners

. L

a m

odél

isat

ion

des

arm

atur

es s

e fe

ra a

lors

dir

ecte

men

t su

r de

s m

odèl

es v

irtu

els

tran

smis

via

Int

erne

t. L

a pr

o-fe

ssio

n de

pro

thés

iste

de

labo

-ra

toir

e es

t en

ple

ine

révo

lutio

n. L

a m

aîtr

ise

des

logi

ciel

s et

des

out

ils i

nfor

mat

ique

s ne

fer

a qu

e co

mpl

éter

leur

s com

péte

nces

en

prot

hèse

den

tair

e.

L’em

prei

nte

num

ériq

ue a

un

impa

ct t

rès

posit

if su

r le

s pa

tient

s. E

lle e

st p

lus

conf

orta

ble

pour

ces

de

rnie

rs q

ui a

ppré

hend

ent m

oins

cet

te é

tape

: l’e

m-

prei

nte

n’a

ni g

oût n

i ode

ur, l

e ré

fl exe

nau

séeu

x es

t di

min

ué. E

lle e

st é

gale

men

t plu

s hy

gién

ique

grâ

ce

à l’e

mbo

ut à

usa

ge u

niqu

e.E

nfi n

, el

le e

st u

n ex

celle

nt o

util

de c

omm

unic

a-tio

n :

les

patie

nts

visu

alis

ent

leur

s de

nts

en “

gros

pl

an”

et s

aisi

ssen

t m

ieux

les

diff

éren

tes

étap

es d

e le

ur tr

aite

men

t [9]

.

Prés

enta

tion

du s

ystè

me

iTer

o™ [7

, 8, 9

]

Ce

syst

ème

dest

iné

à la

réa

lisat

ion

d’em

prei

nte

num

ériq

ue a

été

éla

boré

par

la

soci

été

Cad

ent

(Car

lsta

dt, N

ew J

erse

y) e

t est

dis

trib

ué e

n E

urop

e pa

r St

raum

ann.

Il

perm

et d

e pr

endr

e de

s im

ages

in

tra-

oral

es,

de l

es v

isua

liser

et

de l

es t

rans

fére

r au

lab

orat

oire

pou

r la

con

fect

ion

de l

a pr

othè

se.

La

tech

nolo

gie

rest

e co

nfi d

entie

lle,

mai

s le

pri

n-ci

pe r

epos

e su

r l’i

mag

erie

con

foca

le p

aral

lèle

: un

ob

jet n

’étan

t net

que

dan

s le

pla

n fo

cal d

u sy

stèm

e op

tique

, l’u

tilis

atio

n d’

un é

cran

ave

c un

pet

it tr

ou

(sté

nopé

) pe

rmet

d’

obte

nir

une

coup

e op

tique

ne

tte

corr

espo

ndan

t uni

quem

ent a

u pl

an fo

cal.

Les

fl o

us p

rove

nant

des

aut

res

plan

s so

nt a

insi

évi

tés.

En

fais

ant v

arie

r ce

plan

, une

succ

essio

n de

cou

pes

est

obte

nue,

don

nant

des

inf

orm

atio

ns n

ette

s et

pr

écis

es d

ans

les

troi

s di

men

sions

de

l’obj

et. C

ette

te

chno

logi

e es

t la

seul

e, à

ce

jour

, qui

évi

te d

e po

u-dr

er l

es d

ents

et

les

tiss

us e

nvir

onna

nts

avan

t la

ca

ptur

e d’

imag

es.

iTer

o™ e

st c

ompo

sé d

’une

piè

ce à

mai

n (n

umér

i-sa

tion)

, d’u

n or

dina

teur

(mon

iteur

, cla

vier

, sou

ris,

logi

ciel

de

CAO

), d’

une

péda

le d

e co

mm

ande

(c

aptu

re e

t af

fi cha

ge d

es im

ages

), d’

un c

ompr

es-

seur

(élim

inat

ion

de la

bué

e pa

r l’a

ir). L

’ens

embl

e es

t pr

ésen

té s

ur u

ne u

nité

mob

ile m

unie

d’u

ne

batt

erie

seco

urs [

7] (fi

g. 1

).

Dan

s un

pre

mie

r te

mps

, le

fi c

hier

pat

ient

est

cr

éé.

Il c

ompr

end

les

donn

ées

adm

inis

trat

ives

, le

sch

éma

dent

aire

sont

pré

cisé

es le

s de

nts

à pr

épar

er a

insi

que

le ty

pe d

e re

stau

ratio

ns (m

até-

riau

x, te

inte

). P

uis

l’acq

uisit

ion

s’eff

ectu

e gr

âce

à la

piè

ce à

mai

n qu

i pos

sède

un

embo

ut in

tra-

oral

à

usag

e un

ique

(fi g

. 2).

Auc

un p

oudr

age

n’es

t néc

essa

ire.

Le

prat

icie

n es

t gu

idé

pend

ant l

a nu

mér

isat

ion

grâc

e à

l’affi

chag

e su

r le

mon

iteur

de

la p

ositi

on d

e la

cam

éra

sur

la

face

de

la d

ent à

scan

ner e

t de

la c

ible

de

posit

ion-

nem

ent (

fi g. 3

et 4

). E

n m

oyen

ne, u

ne sé

rie

de 5

0 sc

ans s

ont n

éces

sair

es à

la n

umér

isat

ion

des d

eux

arca

des e

t de

l’occ

lusio

n (fi

g. 5

).

Une

fois

la c

aptu

re d

’imag

e te

rmin

ée, u

ne p

res-

sion

sur

la p

édal

e fa

it ap

para

ître

à l’é

cran

un

3. P

rise

d’em

prei

nte

num

ériq

ue

en b

ouch

e.

4. A

ffi c

hage

su

r le

mon

iteu

r de

s de

nts

à sc

anne

r.

5. P

rise

de

l’OIM

en

vue

vest

ibul

aire

: le

pat

ient

do

it se

rrer

su

r l’e

nsem

ble

de s

es d

ents

sa

ns d

évia

tion.

2. P

ièce

à m

ain

avec

em

bout

à

usag

e un

ique

.

2

3

4

5

4 L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

42/

43 -

12

déce

mbr

e 20

12

Form

atio

n l P

roth

èse

mod

èle

3D d

es d

eux

arca

des

en o

cclu

sion

(fi g.

6).

Ce

mod

èle

peut

êtr

e vi

sual

isé

dans

la p

ositi

on so

u-ha

itée

en le

fais

ant p

ivot

er à

l’ai

de d

e la

sour

is. L

es

espa

ces o

cclu

saux

et p

roxi

mau

x son

t vér

ifi és

grâ

ce à

un c

ode

coul

eur

(fi g.

6) :

les

zone

s qu

i app

arai

ssen

t in

suffi

san

tes

sur

l’im

age

du m

onite

ur p

euve

nt ê

tre

com

plét

ées p

ar d

es sc

ans s

uppl

émen

tair

es.

Con

trai

rem

ent

aux

empr

eint

es c

onve

ntio

nnel

les,

les

empr

eint

es n

umér

ique

s ré

alis

ées

avec

le

sys-

tèm

e iT

ero™

peu

vent

êtr

e re

ctifi

ées

sans

qu’

il so

it né

cess

aire

de

repr

endr

e la

tota

lité

de la

séqu

ence

.

Les

don

nées

num

ériq

ues

sont

tra

nsfé

rées

via

une

lig

ne I

nter

net

dédi

ée a

u la

bora

toir

e C

aden

t/A

lign

Tec

hnol

ogy

(Isr

aël)

où l

es fi

chi

ers

sont

pré

paré

s afi

n d

e le

s re

ndre

plu

s lis

ible

s (é

limin

atio

n de

s br

uits

de

fond

, tr

ansf

orm

atio

n en

hau

te d

éfi n

i-tio

n). L

e fi c

hier

est

ens

uite

ren

voyé

d’u

ne p

art

au

prot

hési

ste

de l

abor

atoi

re q

ui r

éalis

e la

cha

pe o

u l’a

rmat

ure

virt

uelle

et,

d’au

tre

part

, à

la s

ocié

Stra

uman

n qu

i usi

ne u

n m

odèl

e en

pol

yuré

than

e de

gra

nde

préc

isio

n.C

es m

odèl

es p

ossè

dent

des

die

s sa

ns s

ectio

n qu

i re

prod

uise

nt id

éale

men

t les

tiss

us m

ous (

fi g. 7

).L

e pl

us so

uven

t, le

s mod

èles

sect

orie

ls so

nt m

onté

s su

r un

occl

useu

r cal

ibré

, mai

s les

mod

èles

com

plet

s pe

uven

t êt

res

mon

tés

sur

cert

ains

art

icul

ateu

rs

sem

i-ad

apta

bles

. L’

arm

atur

e es

t ré

alis

ée s

oit

par

usin

age

soit

par

prot

otyp

age

et c

oulé

e tr

aditi

on-

nelle

, tou

jour

s ho

mot

hétiq

ue a

u fu

tur

cosm

étiq

ue.

L’ar

mat

ure

est v

alid

ée e

n bo

uche

et r

envo

yée

chez

le

pro

thés

iste

de

labo

rato

ire

pour

réa

liser

le m

on-

tage

de

la c

éram

ique

.

Cas

clin

ique

sD

ans

le c

entr

e de

soi

ns d

u se

rvic

e d’

odon

tolo

gie

de C

lerm

ont-

Ferr

and,

les

étu

dian

ts p

artic

ipen

t à

la c

once

ptio

n de

s em

prei

ntes

num

ériq

ues

de le

urs

patie

nts

en q

ualit

é d’

assi

stan

ts e

t d’

obse

rvat

eurs

. D

ans

les

cas

les

plus

sim

ples

, po

ur l

es é

tudi

ants

m

otiv

és a

yant

déj

à as

sist

é au

x pr

ises

d’e

mpr

eint

e,

les

rôle

s pe

uven

t êtr

e in

vers

és e

t l’é

tudi

ant d

evie

nt

opér

ateu

r. T

el e

st l

e ca

s de

Mad

ame

G,

venu

e co

nsul

ter

pour

la

réha

bilit

atio

n d’

un é

dent

emen

t pa

rtie

l. N

ous

avon

s ch

oisi

d’u

tilis

er l

e sy

stèm

e iT

ero™

pou

r la

réa

lisat

ion

d’un

bri

dge

céra

mo-

mét

alliq

ue a

fi n d

e su

ppri

mer

une

pro

thès

e pa

r-tie

lle a

mov

ible

(fi g

. 8 c

i-co

ntre

). O

n pe

ut v

oir

sur

la v

ue o

cclu

sale

de

l’em

prei

nte

num

ériq

ue q

ue l

a 17

a é

té r

econ

stitu

ée p

ar u

ne c

ouro

nne

frai

sée

pour

rec

evoi

r un

cro

chet

et

son

appu

i oc

clus

al.

Cet

te c

ouro

nne,

réc

ente

et

bien

aju

stée

, n’e

st p

as

rem

plac

ée.

Deu

x au

tres

cas

clin

ique

s so

nt d

écri

ts d

ans

les

fi g. 9

à 2

6.

6. A

ffi c

hage

sur

l’éc

ran

d’un

mod

èle

3D d

es d

eux

arca

des

en o

cclu

sion.

Un

code

cou

leur

mon

tran

t un

esp

ace

suffi

san

t ou

non

de

la r

éduc

tion

occ

lusa

le.

7. M

odèl

e av

ec d

ies.

b

Page 87: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

70

5

L’IN

FORM

ATIO

N D

ENTA

IRE

n° 4

2/43

- 1

2 dé

cem

bre

2012

CFA

O

8 -

Chaî

ne p

roth

étiq

ue. M

adam

e G

est

ven

ue c

onsu

lter p

our r

éhab

ilite

r un

éden

tem

ent

part

iel.

Nou

s av

ons

choi

si d

’util

iser

le s

ystè

me

iTer

oTM p

our l

a ré

alis

atio

n d’

un b

ridge

cér

amo-

mét

alliq

ue.

Empr

eint

e iT

eroTM

Pris

e d’

empr

eint

e nu

mér

ique

san

s po

udra

gePr

ise

de l’

occl

usio

n en

vue

ves

tibul

aire

Visu

alis

atio

n su

r le

mon

iteur

LABO

RATO

IRE

DE P

ROTH

ÈSE

Mod

élis

atio

n de

l’ar

mat

ure

(logi

ciel

Den

tal W

ings

)

Prot

otyp

age

et fi

nitio

n co

smét

ique

CADE

NT

Amél

iora

tion

des

fi chi

ers

Cent

re d

e fa

bric

atio

n (A

llem

agne

)M

odèl

es e

n po

lyur

étha

ne

sem

i-co

mpl

ets,

dies

levé

s

Essa

yage

de

l’arm

atur

e 13

-16

Poss

ibili

té d

e m

ise

sur a

rtic

ulat

eur

Pose

du

brid

ge c

éram

o-m

étal

lique

Inte

rnet

6 L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

42/

43 -

12

déce

mbr

e 20

12

Form

atio

n l P

roth

èse

9. O

uver

ture

su

lcul

aire

à l’

aide

d’

Expa

syl.

10. P

répa

ratio

ns

just

e av

ant

l’em

prei

nte

num

ériq

ue.

11 e

t 12

. Mod

èles

3D

visi

bles

à l’

écra

n.

13 e

t 14

. Mod

èles

vi

rtue

ls re

çus

par

le la

bora

toire

ap

rès

trai

tem

ent

des

fi chi

ers

par

Cade

nt.

15 e

t 16

. M

odél

isat

ion

des

cour

onne

s de

12

à 22

.

17 e

t 18

. Re

stau

ratio

ns fi

nale

s le

jour

de

la p

ose.

Page 88: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

71

7

L’IN

FORM

ATIO

N D

ENTA

IRE

n° 4

2/43

- 1

2 dé

cem

bre

2012

CFA

O

19. P

répa

ratio

n de

ntai

re d

e 16

.

20 e

t 21

. Mod

èles

3D

issu

s de

l’em

prei

nte

num

ériq

ue.

22 e

t 23

. Vér

ifi ca

tion

de

l’es

pace

occ

lusa

l gr

âce

au c

ode

coul

eur.

24 e

t 25

. Mod

èles

de

FAO

usin

éspa

r St

raum

ann

avec

la

cou

ronn

e cé

ram

o-cé

ram

ique

réa

lisée

pa

r le

labo

rato

ire.

22

23

24

25

26. R

esta

urat

ion

fi nal

e le

jour

de

la p

ose.

8 L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

42/

43 -

12

déce

mbr

e 20

12

Form

atio

n l P

roth

èse

Co

rre

sp

on

da

nce

Ma

rie

-La

ure

Ja

lab

ert

-Ma

lbo

s, E

mm

an

ue

l N

ico

las, M

ari

on

Be

ssa

de

t, S

tép

ha

nie

Me

rcie

r, J

ea

n-L

uc V

ey

run

e

Se

rvic

e d

e p

roth

èse d

en

tair

e, U

FR

od

on

tolo

gie

, 11 b

ou

leva

rd C

ha

rle

s d

e G

au

lle, 6

30

00 C

lerm

on

t-Fe

rra

nd

Ph

ilip

pe C

lém

en

t

La

bo

rato

ire d

e p

roth

èse d

en

tair

e P

hil

ipp

e C

lém

en

t, 5

ru

e d

u M

ath

are

t, 6

312

2 C

ey

rat

Con

clus

ion

Une

cen

tain

e de

cas

ont

été

tra

ités

avec

iT

ero™

au

sei

n du

cen

tre

de s

oins

den

tair

es d

e C

lerm

ont-

Ferr

and

et p

lusie

urs

avan

tage

s cl

iniq

ues

de l

’em-

prei

nte

num

ériq

ue so

nt a

ppar

us :

- l’é

limin

atio

n de

tou

s le

s m

atér

iels

et m

atér

iaux

d’

empr

eint

es ;

- le

conf

ort d

es p

atie

nts ;

- une

mei

lleur

e vi

sual

isatio

n de

s pré

para

tions

grâ

ce

à l’e

mpr

eint

e 3D

;-

un a

uto-

appr

entis

sage

per

met

tant

au

prat

icie

n de

vi

sual

iser

ses

prép

arat

ions

à u

ne é

chel

le m

acro

s-co

piqu

e. L

a ne

ttet

é de

s lim

ites

et l’

espa

ce q

u’el

les

mén

agen

t en

fon

ctio

n du

typ

e de

res

taur

atio

n ap

para

issen

t cl

aire

men

t. A

insi,

un

gran

d no

mbr

e d’

erre

urs d

e pr

épar

atio

ns p

euve

nt ê

tre

évité

es. C

eci

est

un o

util

péda

gogi

que

évid

ent,

aisé

men

t ac

ces-

sible

aux

étu

dian

ts e

n fo

rmat

ion

initi

ale.

Dan

s ce

se

ns, u

n m

odul

e de

pro

thès

e nu

mér

ique

a é

té m

is

en p

lace

au

sein

de

la st

ruct

ure ;

- une

pré

cisio

n d’

adap

tatio

n, d

’auta

nt p

lus v

raie

que

l’é

tend

ue d

es re

stau

ratio

ns e

st im

port

ante

;-

un e

nreg

istre

men

t pr

écis

de l’

occl

usio

n de

s ra

p-po

rts i

nter

arca

des ;

- un

e di

min

utio

n de

s él

émen

ts p

roth

étiq

ues

défe

c-tu

eux.

Il e

xist

e un

e ce

nsur

e au

niv

eau

du la

bora

toir

e qu

i tra

ite le

s fi c

hier

s. Si

l’em

prei

nte

est i

nsuf

fi san

te

le tr

avai

l ne

peut

êtr

e ré

alisé

.M

ais l

’empr

eint

e nu

mér

ique

con

naît

auss

i que

lque

s lim

ites :

- l’ap

pren

tissa

ge d

e la

tech

niqu

e ;- l

a dur

ée d

’enre

gist

rem

ent d

es im

ages

. Le c

onst

ruc-

teur

, int

erro

gé à

ce su

jet,

préc

ise q

ue la

ver

sion

« 4

» am

élio

re la

rapi

dité

d’en

regi

stre

men

t ;-

l’acc

ès d

iffi c

ile a

ux l

imite

s so

us-g

ingi

vale

s (d

if-fi c

ulté

com

mun

e à

tout

es l

es t

echn

ique

s d’

em-

prei

nte !

) ;- l

’occ

luse

ur e

t les

mod

èles

par

tiels

qui d

oive

nt ê

tre

utili

sés d

ans d

es c

ondi

tions

occ

lusa

les b

ien

défi n

ies

(pro

tect

ion

cani

ne) ;

- le

bru

it du

ven

tilat

eur,

le p

oids

de

la c

amér

a (p

lus

que

son

volu

me)

gên

ants

lors

d’u

ne u

tilisa

tion

pro-

long

ée e

t rép

étée

tout

au

long

de

la jo

urné

e ;

- so

n co

ût d

e re

vien

t plu

s éle

vé d

u fa

it de

s ser

vice

s de

net-

toya

ge d

es fi

chie

rs e

t de

prod

uctio

n de

s mod

èles

, pay

ants

et

oblig

atoi

res.

L’un

des

pri

ncip

aux

inco

nvén

ient

s de

ce

sys-

tèm

e re

ste

la c

ontr

aint

e de

l’en

voi d

es fi

chie

rs à

la s

ocié

Cad

ent

qui

les

prép

are

à la

CAO

, le

s pr

épar

atio

ns s

ont

déto

urée

s à

ce m

omen

t. C

es fi

chie

rs s

ont e

nsui

te e

nvoy

és

au la

bora

toir

e ha

bitu

el q

ui n

e pe

ut p

as m

odifi

er le

fi ch

ier.

Au

fi nal

, l’em

prei

nte

optiq

ue i

ntra

-ora

le a

ppar

aît

com

me

une

réel

le a

vanc

ée. E

lle p

erm

et d

e m

aîtr

iser

le fl

ux n

umé-

riqu

e de

la

phas

e d’

acqu

isitio

n ju

squ’

à la

réa

lisat

ion

de

l’inf

rast

ruct

ure,

et d

’élim

iner

de

nom

breu

ses s

ourc

es d

’er-

reur

s. E

n ce

qui

con

cern

e le

sys

tèm

e de

pri

se d

’empr

eint

e iT

ero™

, m

ême

si le

rés

ulta

t cl

iniq

ue a

ppar

aît

extr

ême-

men

t pr

écis,

il s

erai

t in

tére

ssan

t d’

éval

uer

la p

réci

sion

des

empr

eint

es o

bten

ues,

com

me

cela

a é

té f

ait

pour

les

sys-

tèm

es d

e pr

ise d

’empr

eint

es C

erec

et L

ava

Cos

[4].

La

pris

e d’

empr

eint

e de

meu

re c

epen

dant

“op

érat

eur

dépe

ndan

t”,

donc

lié

e à

la c

ompé

tenc

e et

à l

’expé

rien

ce

d’un

e pa

rt d

u pr

atic

ien

dont

dép

ende

nt l

a qu

alité

des

pr

épar

atio

ns d

enta

ires

et

l’acc

ès a

ux l

imite

s ce

rvic

ales

et,

d’au

tre

part

, du

tech

nici

en d

e la

bora

toir

e et

de

sa m

aîtr

ise

de l’

outil

info

rmat

ique

.

bibl

iogr

aphi

e

1. D

uret

F, P

ellis

sier

B. H

isto

ire v

écue

de

la C

FAO.

Le

tem

ps d

es d

émon

s-tr

atio

ns. I

nfo

Dent

200

7 ; 8

9 : 1

663-

1668

.2.

Ung

er F

. La

CFAO

den

taire

. Str

at p

roth

200

3 ; 3

: 32

7-34

0.3.

Nou

velle

s te

chni

ques

de

mis

e en

for

me

de c

éram

ique

par

CFA

O. L

a re

vue

des

prat

icie

ns h

ospi

talie

rs u

nive

rsita

ires

Fev

2008

, n° 3

5.4.

End

er A

, Meh

l A. F

ull a

rch

scan

s : c

onve

ntio

nal v

ersu

s di

gita

l im

pres

-si

ons-

an in

vitr

o st

udy.

Int J

Com

put D

ent 2

011

; 14

(1) :

11-

21.

5. B

ugug

nian

i R,

Lan

dez

C. L

es E

mpr

eint

es e

n pr

othè

se c

onjo

inte

. St

raté

gies

Clin

ique

s -

Trai

tem

ents

de

Labo

rato

ire. P

aris

, Edi

tions

Le

s Ca

hier

s de

Pro

thès

e, 1

979.

6.

Gar

g AK

. Cad

ent

iTer

o’s

digi

tal

syst

em f

or d

enta

l im

pres

sion

s : t

he

end

of t

rays

and

put

ty ?

Dent

Impl

anto

l Upd

ate

2008

Jan

; 19

(1) :

1-

4.7.

Far

ah J

W, B

row

n L.

Inte

grat

ing

iTer

o in

to a

bus

y de

ntal

pra

ctic

e. T

he

Dent

al A

dvis

or fé

vrie

r 201

0, n

° 18.

8. H

enke

l GL.

Intr

oduc

ing

an in

trao

ral S

cann

ing

Devi

ce :

a co

mpa

rison

of

fi xe

d pr

osth

eses

gen

erat

ed fr

om c

onve

ntio

nal v

s di

gita

lly s

can-

ned

dent

al i

mpr

essi

ons.

Com

pend

ium

of

cont

inui

ng e

duca

tion

in

dent

istr

y 20

07 ;

28 (8

) : 4

23-4

31.

9. J

acob

son

B. T

akin

g th

e he

adac

he o

ut o

f im

pres

sion

. Den

tistr

y To

day

2 00

7 ; S

epte

mbe

r : 7

4-76

.

Page 89: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

72

6.1.

4 PN

4 :

Bes

sade

t M, N

icol

as E

, Jal

aber

t-M

albo

s M

L, V

eyru

ne J

L. L

es e

mpr

eint

es o

ptiq

ues

au fa

uteu

il en

pro

thès

e su

r im

plan

t :

Une

tech

niqu

e d’

actu

alité

? Le

s Cah

iers

de

prot

hèse

s. 20

13 ;

162

: 48-

56

Page 90: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

73

les c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o162

ju

in 2

013

1

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues

au

faute

uil

en p

roth

èse

sur

imp

lants

:une

techniq

ue

d’a

ctu

alit

é?

Pré

sen

tatio

n e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és

avec

lesy

stè

me

iTero

■M

. B

essad

et

/ E

. N

icola

s /

M.-L

. M

alb

os-J

ala

bert

/ J

.-L

. Veyru

ne ■

De

pu

is

plu

sie

urs

a

nn

ée

s,

les

lab

ora

toir

es d

e p

roth

èse

s o

nt

en

tam

é leu

r ré

vo

lutio

n n

um

ériq

ue. La

CFA

O a

en

traîn

é u

n b

ou

levers

em

en

t

imp

ort

an

t d

an

s l

e d

éro

ule

men

t d

e l

a

ch

aîn

e p

roth

étiq

ue.

Dan

s l

a m

ajo

rité

des c

as,

les m

ou

lag

es s

on

t scan

nés

po

ur

fou

rnir d

es f

ich

iers

nu

mériq

ues

àp

art

ir d

esq

uels

l’a

rmatu

re p

roth

é-

tiq

ue e

st

réalis

ée p

ar

usin

ag

e o

u p

ar

fritta

ge.

On

gag

ne a

insi

en

qu

alit

é e

t

en

pré

cis

ion

grâ

ce à

des a

rmatu

res à

l’h

om

oth

étie m

ieu

x c

on

trô

lée e

t d

es

maté

riau

x p

lus h

om

og

èn

es q

u’a

up

a-

ravan

t.

2le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

62

juin

201

3

Ju

sq

u’à

pré

se

nt,

le

s e

mp

rein

tes

op

tiq

ue

s r

éa

lisé

es d

ire

cte

me

nt

en

bo

uch

e n

e b

én

éficia

ien

t p

as d

e l

a

co

nfian

ce d

es p

raticie

ns q

ui re

sta

ien

t

ou reste

nt encore

sur d

es e

xp

ériences

an

cie

nn

es d

écevan

tes.

Po

urt

an

t d

es

systè

me

s d

’em

pre

inte

o

pti

qu

e e

t

d’u

sin

ag

e d

ire

cte

me

nt

au

fa

ute

uil

(CE

RE

C®) ont f

ait

leurs

pre

uves d

ep

uis

de n

om

bre

uses a

nn

ées [

1].

Les p

er-

form

an

ces d

es o

rdin

ate

urs

et

l’évo

lu-

tio

n d

es lo

gic

iels

de p

rise d

’em

pre

inte

et d

e C

FA

O s

e s

on

t tr

ad

uites p

ar

un

e

exp

losio

n d

e l

’off

re c

om

me

rcia

le.

Actu

elle

men

t, q

uatr

e s

ystè

mes d

’em

-

pre

inte

op

tiq

ue s

on

t co

mm

erc

ialis

és

en

Fra

nce

:

–le

CE

RE

Co

nn

ect (S

iro

na)

;

–le

systè

me iT

ero

™ (A

lign

Tech

no

log

y,

Inc.)

;

–le

Lava™

C.O

.S.

(3M

ES

PE

);

–le

TR

IOS

® (

3sh

ap

e).

Le p

raticie

n s

e tro

uve a

ujo

urd

’hu

i à

la c

rois

ée d

es

chem

ins

et d

’imp

ortante

s

mu

tati

on

s so

nt

en

c

ou

rs d

an

s la

man

ière

d’e

nvis

ag

er le

s p

rép

ara

tio

ns,

la p

rise d

’em

pre

inte

et

les r

esta

ura

-

tio

ns.

Dan

s c

e c

on

texte

, le

s c

ab

inets

den

taires p

résen

ten

t u

n «

reta

rd»

en

term

es d

’em

pre

inte

s o

ptiq

ues q

ui se

co

mb

le p

eu

à p

eu

. E

n e

ffet, i

l p

ara

ît

inco

hére

nt d

e réalis

er d

es e

mp

rein

tes

physiq

ues p

our ensuite

les tr

ansfo

rmer

en

fic

hie

r n

um

ériq

ue a

prè

s s

can

nag

e

du

mo

ula

ge.

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues r

éalis

ées

directe

men

t en

bo

uch

e o

nt

fait l

eu

rs

pre

uves [2, 3]. D

ans le

serv

ice d

’od

on-

tolo

gie

du

CH

U d

e C

lerm

on

t-Ferr

an

d,

ces e

mp

rein

tes s

on

t ré

alis

ées q

uo

ti-

die

nn

em

en

t su

r d

es p

rép

ara

tio

ns

de

nta

ire

s a

ve

c d

’exc

elle

nts

su

l-

tats

(fig

.1)

[4].

E

n re

va

nc

he,

les

em

pre

inte

s o

ptiq

ues d

e p

ositio

n d

es

racin

es a

rtific

ielle

s i

mp

lan

tair

es n

e

sontd

isp

onib

les a

vec le

systè

me iT

ero

qu

e d

ep

uis

qu

elq

ues m

ois

. L’

ob

jectif

de c

et

art

icle

est

de p

résen

ter

le p

ro-

toco

le c

liniq

ue d

e p

rise d

’em

pre

inte

op

tiq

ue p

ou

r la

pro

thèse s

ur

imp

lan

t

en

s’a

pp

uyan

t su

r d

iffé

ren

ts c

as c

li-

niq

ues.

Pré

sent

atio

n de

s em

prei

ntes

optiq

ues

impl

anta

ires

Com

me t

ous les s

ystè

mes d

e p

rise

d’e

mp

rein

te o

ptiq

ue,

iTero

™ s

e p

rése

nte

sous la f

orm

e d

’une c

am

éra

de p

rise

de v

ue relié

e à

un o

rdin

ate

ur. Il a

long

-

tem

ps é

té le

seul s

ystè

me d

’em

pre

inte

op

tiq

ue à

fonctionner

sans p

oud

rag

e.

L’em

pre

inte

est

réalis

ée g

râce à

un

e

série d

e c

lichés

success

ifs q

ui s

e recou-

pent e

nsuite

. Il

est a

insi p

ossib

le d

e réa-

liser l’e

mp

rein

te d

’une a

rcad

e c

om

plè

te

sans li

mita

tion d

u n

om

bre

de p

rép

ara

-

tions,

par exe

mp

le p

our un b

rid

ge c

om

-

ple

t. L

’occlu

sio

n d

’inte

rcusp

idie

maxi-

ma

le e

st

ég

ale

me

nt

en

reg

istr

ée

de

façon tr

ès p

récis

e g

râce à

une p

rise d

e

vue v

estib

ula

ire.

L’ab

sence d

’inte

rpo-

sitio

n d

’un m

até

riau d

’enre

gis

trem

ent

entr

e les a

rcad

es c

ontr

ibue à

la p

réci-

sio

n d

e l’e

nre

gis

trem

ent.

La p

rise d

’em

pre

inte

sur im

pla

nts

est

assez p

roche, en c

e q

ui concern

e les

moye

ns

mis

en œ

uvre

, d’u

ne e

mp

rein

te

cla

ssiq

ue. E

n e

ffet, d

es tr

ansfe

rts a

pp

e-

lés c

orp

s d

e s

cannag

e (f

ig. 2

a, 2

b, 3

)sont

transvis

sés s

ur

les im

pla

nts

puis

la p

rise d

e c

lich

és e

st

réalis

ée d

e l

a

mêm

e m

aniè

re q

ue p

our

l’em

pre

inte

de p

rép

ara

tions d

enta

ires.

Co

mm

e p

ou

r le

s t

ran

sfe

rts c

las-

siq

ues,

les c

orp

s d

e s

can

nag

e c

or-

resp

on

den

t au

typ

e e

t au

dia

mètr

e d

e

l’im

pla

nt u

tilis

é. Le s

ystè

me d

’em

pre

inte

iTero

™ s

ur

racin

e a

rtific

ielle

a é

té m

is

au

po

int

grâ

ce

à u

ne

co

lla

bo

ratio

n

en

tre A

lign

Tech

no

log

y e

t la

so

cié

Str

au

man

n e

t, p

ou

r l’in

sta

nt, s

eu

ls les

imp

lan

ts d

e c

e fab

rican

t p

eu

ven

t êtr

e

utilis

és.

L’e

mp

rein

te o

ptiq

ue d

es c

orp

s

de s

can

nag

e e

st effectu

ée c

om

me s

’il

s’a

gis

sait d

e d

en

ts n

atu

relle

s, le lo

gi-

cie

l re

co

nn

aît e

t p

ositio

nn

e l

’im

pla

nt

dan

s le m

od

èle

virtu

el.

Une fo

is l’

em

pre

inte

réalis

ée,

le fi

chie

r

est ad

ressé,

via

Inte

rnet, à

un

lab

ora

-

toire d

e c

alc

ul

qu

i va t

ravaill

er

su

r le

fich

ier

po

ur

élim

iner

les a

rtefa

cts

. Le

fich

ier

nettoyé e

st

en

su

ite a

dre

ssé a

u

lab

ora

toire d

e p

roth

èses q

ui

po

urr

a

faire la

mo

délis

atio

n d

es d

iffé

ren

ts é

lé-

men

ts (

pili

er

pers

on

nalis

é,

arm

atu

re).

Si

cela

s’a

vère

nécessaire,

le l

ab

ora

-

toire a

la p

ossib

ilité

de c

om

man

der u

n

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

ufa

ute

uil

en

pro

thèse s

ur

imp

lan

ts:

un

ete

ch

niq

ue

d’a

ctu

alit

é? P

résen

tatio

n e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és a

vec

lesy

stè

me

iTero

fig.1

- Tr

aitem

ent

réalis

é s

ur

pré

para

tions

denta

ires g

râce a

ux e

mp

rein

tes o

ptiq

ues.

fig.3

- C

orp

s d

e s

can

nag

e m

on

ob

loc

po

ur

imp

lant

Str

au

man

n® T

issu

e L

eve

l et

Str

au

man

n® B

on

e L

eve

l d

eu

xiè

me

gén

éra

tio

n (

mie

ux a

dap

tée à

l’e

mp

rein

ten

um

ériq

ue e

n b

ou

ch

e). S

ou

vent

tro

plo

ng

s, ils

peu

vent

gên

er

lors

de

l’en

reg

istr

em

ent

de l’o

cclu

sio

n.

fig.2

aet

b-

Co

rps d

e s

can

nag

e2

piè

ces p

ou

r im

pla

nt

Str

au

man

Tis

su

e L

eve

l. R

em

arq

uer

l’in

dexatio

nd

uch

ap

eau

su

r le

co

rps q

ui p

eu

t êtr

ed

élic

ate

à p

ositio

nn

er

en

bo

uch

e.

2a 2b

Page 91: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

74

le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o162

ju

in 2

013

3

mo

dèle

usin

é e

n p

oly

uré

than

e.

Ces

mod

èle

s s

ont

très r

ésis

tants

et

d’u

ne

gra

nd

e p

récis

ion. Ils

peuvent ê

tre li

vré

s

sur

occlu

seur, s

ur

art

icula

teur

ou ê

tre

mo

nté

s s

ur

art

icu

late

ur

seco

nd

aire-

ment p

ar

le p

raticie

n.

Cas

clin

ique

s

Cas

clin

ique

1U

n p

atient

âg

é d

e 4

0ans e

st

venu

consulter

à la s

uite d

e la p

ert

e d

es 1

2

et 13.

Le tra

item

ent p

rop

osé c

om

pre

-

nait la

pose d

e 2

imp

lants

Str

aum

ann®

Bo

ne L

evel, e

xp

loités p

ou

r g

ére

r au

mie

ux le p

rofil d

’ém

erg

ence. D

ans u

n

pre

mie

r te

mp

s, u

n b

rid

ge p

rovis

oire

transvis

sé a

été

réalis

é p

our

pré

pare

r

les t

issu

s p

éri

-im

pla

nta

ire

s (

fig.

4).

Ap

rès m

atu

ratio

n d

es ti

ssus m

ous,

une

em

pre

inte

nu

mériq

ue a

été

réalis

ée.

Des c

orp

s d

e s

can

nag

e c

orr

esp

on

-

dant

aux im

pla

nts

Str

aum

ann® B

one

Level

ont

été

mis

en p

lace (

fig.

5)et

les c

lichés e

nre

gis

trés.

L’em

pre

inte

a e

nsuite é

té a

dre

ssée

au

la

bo

rato

ire

de

pro

thè

se

s.

Su

r le

mod

èle

virtu

el, le

pro

thésis

te a

mod

é-

lisé les p

iliers

anato

miq

ues (f

ig.6

)qui

sero

nt u

sinés

par la

socié

té S

traum

ann.

Le la

bora

toire a

com

mand

é é

gale

ment

les m

oula

ges p

hysiq

ues.

Les p

iliers

usi-

s

on

t é

po

sit

ion

s

su

r le

s

rép

liqu

es d

’im

pla

nt

inclu

ses d

an

s l

e

moula

ge (f

ig.7

).

Les p

iliers

ont é

té e

ssayés e

n b

ouche

pour

vérifier

la s

ituation d

es lim

ites e

n

fonction d

e la f

orm

e d

es t

issus m

ous

(fig.

8).

Cette é

tap

e é

tan

t valid

ée,

le

mo

ula

ge

ave

c s

es p

ilie

rs a

pu

êtr

e

scanné a

u lab

ora

toire p

our

mod

élis

er

et

usin

er

un

e a

rma

ture

en

zir

co

ne

(fig.

9, 1

0, 1

1). Le b

rid

ge a

ensuite é

term

iné d

e façon c

onventionnelle

par

ap

po

rt d

e c

éra

miq

ue

co

sm

éti

qu

e

(fig.

12).

Pour ce p

rem

ier cas,

la c

haîn

e n

um

é-

riq

ue a

été

resp

ecté

e d

u d

éb

ut à la

fin

de la r

éalis

ation d

e la p

roth

èse.

L’ab

-

sence d

’em

pre

inte

conventionnelle

a

am

élio

ré l

es d

éla

is d

e f

ab

ric

ati

on

puis

que le

pro

thésis

te m

od

élis

e im

mé-

dia

tem

ent le

s p

iliers

anato

miq

ues q

u’il

peu

t o

bte

nir e

n m

êm

e t

em

ps q

ue l

e

M.

Bessad

et, E

. N

icola

s, M

.-L

. M

alb

os-J

ala

bert

, J.-L

. Veyru

ne

fig.4

- B

rid

ge e

n r

ésin

e r

éalis

é s

ur

pili

ers

pro

vis

oires t

ransvis

sés.

fig.7

- M

oula

ge e

t p

iliers

anato

miq

ues

usin

és.

fig.5

- C

orp

s d

e s

cannag

e m

onob

loc

pour

imp

lant

Str

aum

ann® B

one L

eve

l en

pla

ce s

ur

11 e

t 13.

fig.6

- M

od

èle

virtu

el et

pili

ers

anato

miq

ues m

od

élis

és.

fig.8

- Essai d

es p

iliers

en b

ouche.

fig.9

- Le m

od

èle

et

les p

iliers

anato

miq

ues u

sin

és (

ain

si q

ue

l’occlu

sio

n)

sont

scannés a

u lab

ora

toire

de p

roth

èses.

fig.1

0-

L’arm

atu

re e

st

mod

élis

ée p

ar

lelo

gic

iel g

râce à

une r

éd

uction

hom

oth

étiq

ue d

u f

utu

r b

rid

ge.

fig.1

1-

Arm

atu

re u

sin

ée e

n z

ircone

ava

nt

fritta

ge.

fig.1

2-

Brid

ge d

e 3

élé

ments

term

iné.

4le

s c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

62

juin

201

3

mo

dèle

physiq

ue,

usin

é l

ui

au

ssi. L

e

travail

du p

roth

ésis

te d

e la

bora

toire e

st

facili

té p

ar

la m

od

élis

ation q

ui p

erm

et

d’o

bte

nir d

es

arm

atu

res

hom

oth

étiq

ues

co

rresp

on

dan

t au

x e

xig

en

ces m

éca-

niq

ues d

es m

até

riaux u

tilis

és.

De p

lus,

la p

récis

ion

de

l’e

mp

rein

te,

tan

t a

u

niv

eau d

u p

osi

tionnem

ent d

es

imp

lants

que d

e l’

enre

gis

trem

ent d

e l’

occlu

sio

n,

gara

ntit

une m

ise e

n p

lace d

e la p

ro-

thèse a

vec u

n m

inim

um

de rég

lag

e [5].

Cas

clin

ique

2Il s

’ag

issait é

gale

men

t d

’un

éd

en

te-

ment a

nté

rieur: 2 im

pla

nts

Straum

ann®

Bo

ne L

evel o

nt été

po

sés e

n 1

2 e

t 21

.

Le p

roje

t pro

thétiq

ue c

om

pre

nait

la réa-

lisation d

’un b

rid

ge s

ur ces 2

imp

lants

.

Dan

s u

n p

rem

ier

tem

ps,

un

brid

ge

pro

vis

oire v

issé a

été

mis

en p

lace p

our

pe

rme

ttre

la

ma

tura

tio

n d

es t

issu

s

mous (f

ig.1

3). L’

em

pre

inte

num

ériq

ue

a e

nsuite é

té réalis

ée. D

ans c

e c

as,

les

co

rps d

e s

ca

nn

ag

e u

tilisé

s é

taie

nt

co

nstitu

és d

e d

eu

x p

art

ies (

co

rps d

e

scannag

e d

e p

rem

ière

généra

tion). Ils

éta

ien

t u

n p

eu

plu

s d

élic

ats

à u

tilis

er

que le

s c

orp

s d

e s

cannag

e m

onob

locs

util

isés p

our le

cas p

récéd

ant. E

n e

ffet,

la m

ise e

n p

lace d

u c

hap

eau

, ap

rès

vis

sag

e d

u c

orp

s, p

résen

te u

ne c

er-

tain

e d

iffic

ulté

, su

rtout s

i on d

oit

dém

on-

ter

et re

mo

nte

r le

co

rps d

e s

can

nag

e

au

co

urs

de l’e

mp

rein

te, p

ou

r d

es r

ai-

sons d

’occlu

sio

n p

ar exem

ple

(fig

.14)

.

En

effet, d

’un

e m

an

ière

gén

éra

le,

les

co

rps d

e s

can

nag

e s

on

t tr

op

lo

ng

s e

t

inte

rfère

nt

avec l’a

rcad

e a

nta

go

nis

te.

Cela

const

itue u

n p

oin

t qui p

ourr

ait

être

facile

men

t am

élio

ré p

ar le

co

ncep

teu

r

du

systè

me d

’em

pre

inte

.

L’em

pre

inte

a é

té a

dre

ssée, via

Inte

r-

net, a

u p

roth

ésis

te q

ui a

pu a

insi m

od

é-

liser le

s p

iliers

, d

em

and

er le

ur usin

ag

e

et

le m

od

èle

physiq

ue i

ssu

de l

’em

-

pre

inte

nu

mériq

ue.

Il a

été

décid

é d

e

réalis

er

un

brid

ge d

’usag

e s

cellé

su

r

pilie

rs

an

ato

miq

ue

s

usin

és.

Afi

n

d’o

bte

nir u

n résulta

t le

plu

s e

sth

étiq

ue

po

ssib

le,

les p

iliers

et

l’arm

atu

re d

u

bri

dg

e o

nt

été

alisé

s e

n z

irc

on

e

(fig.

15 e

t16

). S

ur le

s p

iliers

, une a

rma-

ture

ho

mo

thétiq

ue à

la m

orp

ho

log

ie

fin

ale

du

brid

ge d

’usag

e a

été

mo

dé-

lisée e

t usin

ée (f

ig.1

7 et18

). Le b

rid

ge

a e

nsu

ite é

té t

erm

iné d

e f

aço

n h

ab

i-

tuelle

(fig

. 19a

etb)

.

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

ufa

ute

uil

en

pro

thèse s

ur

imp

lan

ts:

un

ete

ch

niq

ue

d’a

ctu

alit

é? P

résen

tatio

n e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és a

vec

lesy

stè

me

iTero

fig.1

3-

Pré

para

tion d

es t

issus m

ous

périp

hériq

ues p

ar

le b

rid

ge p

rovis

oire,

ava

nt

l’em

pre

inte

.

fig.1

4-

Corp

s d

e s

cannag

e 2

piè

ces

pour

imp

lant

Str

aum

ann® B

one L

eve

l.

fig.1

6-

Contr

ôle

des p

iliers

en b

ouche.

La s

ituation d

es lim

ites e

st

ob

jectivée.

fig.1

9aet

b-

La c

éra

miq

ue c

osm

étiq

ue

est

monté

e s

ur

l’arm

atu

re e

n z

ircone.

Vue v

estib

ula

ire (a

). Vue p

ala

tine (b

).

fig.1

7-

Vérification d

e l’a

justa

ge d

el’arm

atu

re h

ors

du c

onte

xte

buccal.

fig.1

8-

Vérification d

e l’a

justa

ge d

el’arm

atu

re e

n b

ouche.

fig.1

5-

Pili

ers

anato

miq

ues u

sin

és e

nzircone.

19a

19b

Page 92: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

75

les c

ah

iers

de p

roth

èse

n

o1

62

juin

201

35

Dans c

e c

as,

l’utilis

ation d

e p

iliers

en

zir

co

ne

usin

és s

ur

me

su

re p

erm

et

d’é

viter to

ute

ap

parition d

’un li

seré

gri-

sâtre a

u n

iveau d

u c

olle

t des d

ents

pro

-

thétiq

ues.

De p

lus,

ces p

iliers

usin

és

perm

ettent d

e m

énag

er la

pla

ce n

éces-

saire p

our

l’arm

atu

re e

t la

céra

miq

ue

cosm

étiq

ue e

n é

vita

nt

tout

risq

ue d

e

surc

onto

ur

(fig.

20 e

t21

).

Cas

clin

ique

3C

e p

atie

nt p

résenta

it un é

dente

ment

encast

ré b

ilaté

ral m

axill

aire c

oncern

ant

les

2 p

rém

ola

ires

et l

a p

rem

ière

mola

ire.

Qu

atr

e i

mp

lan

ts S

trau

man

Tis

su

s

Level o

nt été

posés e

n p

ositio

n 1

4, 16,

24

et

26

. D

an

s l

e s

ecte

ur

1,

l’ép

ais

-

seur

d’o

s s

ous-s

inusie

nne n

’auto

risait

pas la

pose d

’im

pla

nts

. U

n s

oule

vé d

e

sin

us a

été

effectu

é p

our

am

énag

er

le

site i

mp

lan

taire (

tech

niq

ue d

e S

um

-

mers

). D

an

s l

e m

êm

e t

em

ps,

le g

ui-

dag

e a

nté

rieu

r a d

û ê

tre r

eco

nstr

uit

par

couro

nnes s

ur

dents

natu

relle

s.

La réalis

ation d

’une e

mp

rein

te m

ixte

de p

roth

èse f

ixée c

on

ven

tio

nn

elle

et

de p

roth

èse s

ur

imp

lants

est

toujo

urs

un a

cte

délic

at. E

n e

ffet, les o

bje

ctifs

sont d

iffére

nts

. P

our la

pre

miè

re, il

s’ag

it

d’e

nre

gis

trer avec p

récis

ion le

s li

mites

des p

rép

ara

tions

; p

our

la s

econd

e, il

s’a

git d

’une e

mp

rein

te d

e p

ositio

nne-

ment. L

a g

estion d

u tr

ansfe

rt d

’im

pla

nt

et d

e l’e

nre

gis

trem

ent d

es lim

ites d

es

pré

para

tions,

au c

ours

d’u

ne e

mp

rein

te

avec p

ort

e-e

mp

rein

te o

uvert

, n’e

st p

as

toujo

urs

facile

, surt

out lo

rsq

u’u

n g

rand

nom

bre

de p

rép

ara

tions e

st c

oncern

é.

Dans c

e c

as,

l’e

mp

rein

te o

ptiq

ue e

st

part

iculiè

rem

ent i

nd

iquée. C

’est c

e q

ui

a é

té réalis

é p

our ce p

atient. E

n rais

on

des c

ond

itions a

nato

miq

ues,

un te

mp

s

plu

s l

on

g d

’osté

o-i

nté

gra

tio

n d

es

imp

lants

dans

le s

ecte

ur 1 a

été

décid

é.

L’em

pre

inte

et la

mis

e e

n c

harg

e d

es

imp

lants

en p

ositio

n d

e 1

4 e

t 16 o

nt

été

diffé

rées.

Les 6

dents

anté

rieure

s o

nt été

pré

-

paré

es e

t d

es c

ou

ron

nes p

rovis

oires

mis

es e

n p

lace.

Lo

rs d

e l

a s

éa

nce

d’e

mp

rein

te o

ptiq

ue, 2 c

orp

s d

e s

can-

nag

e e

n 2

piè

ces o

nt

été

tra

nsvis

sés

(fig.

22).

L’ensem

ble

des p

rép

ara

tions

den

taires e

t la

po

sitio

n d

es i

mp

lan

ts

on

t p

u a

lors

êtr

e e

nre

gis

tré

s p

ar

la

cam

éra

en m

êm

e te

mp

s a

insi q

ue l’

oc-

clu

sio

n (f

ig.2

3). Le p

roth

ésis

te a

alo

rs

pu

dis

po

ser

du

fic

hie

r n

um

ériq

ue e

t

d’u

n m

od

èle

usin

é o

ù f

igu

raie

nt

les

pré

para

tions d

enta

ires e

t le

s rép

liques

d’im

pla

nts

. Il

a p

u m

od

élis

er le

s chap

es

des c

ouro

nnes c

éra

mo-m

éta

lliq

ues e

t,

su

r ce m

êm

e m

od

èle

, l’arm

atu

re d

u

brid

ge s

ur

imp

lants

qui a é

té r

éalis

ée

pa

r su

rco

ulé

e s

ur

pilie

rs s

yn

Octa

®

(fig.

24 e

t25

).

Les c

as d

’em

pre

inte

s m

ixte

s, p

rép

a-

ratio

ns

denta

ires

et i

mp

lants

, sont a

ctu

el-

lem

en

t le

s s

eu

ls p

ou

r le

sq

uels

l’e

m-

pre

inte

op

tique t

rouve u

n inté

rêt

bie

n

que la c

haîn

e n

um

ériq

ue n

e s

oit p

as

tota

lem

ent

resp

ecté

e.

Une e

mp

rein

te

op

tiq

ue

d’im

pla

nts

ave

c l

e s

ystè

me

M.

Bessad

et, E

. N

ico

las,

M.-

L.

Malb

os-J

ala

bert

, J.-

L.

Veyru

ne

fig.2

1-

Résultat

esth

étiq

ue le jour

de la

pose.

fig.2

2-

Situation a

vant

la p

rise

d’e

mp

rein

te.

Les c

ouro

nnes p

rovis

oires

anté

rieure

s o

nt

été

dép

osées e

t le

scorp

s d

e s

cannag

e m

is e

n p

lace s

ur

les

imp

lants

.

fig.2

3-

Vue d

e l’e

mp

rein

te o

ptiq

ue

maxill

aire t

elle

qu’e

lle a

pp

ara

ît s

ur

l’écra

n.

Les p

iliers

sont

rép

ert

oriés e

t un

cod

e c

oule

ur

donne u

ne ind

ication s

ur

l’esp

ace d

isp

onib

le e

ntr

e les a

rcad

es.

fig.2

0-

Essai clin

ique d

u b

rid

ge t

erm

iné.

fig.2

4-

Pro

thèse t

erm

inée s

ur

lem

od

èle

: b

rid

ge c

éra

mo-m

éta

lliq

ue s

ur

imp

lants

entr

e 2

4 e

t 26 e

t couro

nnes

céra

mo-m

éta

lliq

ues d

e 1

3 à

23.

fig.2

5-

Brid

ge s

ur

imp

lants

en p

lace e

t6

couro

nnes c

éra

mo-m

éta

lliq

ues

anté

rieure

s a

vant

le s

celle

ment.

6le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o162

ju

in 2

013

iTero

™ q

ui aura

it p

our

seul b

ut d

’ob

te-

nir

un

mo

dèle

physiq

ue u

sin

é,

po

ur

fab

riq

uer la

pro

thèse

de fa

çon c

lass

ique,

n’a

ura

it q

ue p

eu d

’inté

rêt (

fig. 2

6aetb

).E

n e

ffet, la

mis

e e

n p

lace d

e p

iliers

pré

-

fab

riq

ués s

ur

les r

ép

liques d

’im

pla

nts

et l

a réalis

atio

n d

’une a

rmatu

re p

ar sur-

coulé

e e

st

plu

s r

ap

ide e

t m

oin

s c

oû-

teuse

à p

artir d

’une e

mp

rein

te c

ond

uite

cla

ssiq

uem

ent avec u

n é

lasto

mère

.

Cas

clin

ique

4Le tra

item

ent d

e c

ette p

atiente

âg

ée

de 6

9an

s a

dem

an

dé u

ne p

rise e

n

ch

arg

e s

pécifiq

ue.

En

effet, e

lle é

tait

attein

te d

’une a

taxie

céré

belle

use p

ro-

vo

qu

an

t d

’im

po

rtan

ts t

rou

ble

s d

e l

a

coord

ination d

es m

ouvem

ents

et

des

difficultés d

e d

ég

lutition a

ssocié

s à

de

fré

qu

en

tes «

fau

sse

s r

ou

tes

».

Le

s

quatr

e in

cis

ives m

and

ibula

ires o

nt été

extr

aites p

our

rais

on p

aro

donta

le. S

es

troub

les m

ote

urs

l’e

mp

êchant d

’enle

-

ver

et d

e r

em

ettre

seule

une p

roth

èse

am

ovib

le p

art

ielle

, une s

olu

tion fi

xe p

ar

l’in

term

éd

iaire d

’un

brid

ge i

mp

lan

to-

port

é d

e 4

2 à

32 lui a é

té p

rop

osée.

De

ux i

mp

lan

ts S

tra

um

an

Tis

su

s

Level ont été

positio

nnés e

n 4

2 e

t 32.

En

rais

on

du

tab

leau

clin

iqu

e,

un

e

em

pre

inte

op

tiq

ue p

art

ielle

(fig

. 27

a)a

pp

ara

issa

it

co

mm

e

un

e

bo

nn

e

ap

pro

ch

e p

ou

r la

patien

te.

En

effet,

elle

pe

rme

tta

it d

’évite

r d

’en

va

hir

la

cavité

bu

cca

le a

ve

c u

n m

até

ria

u à

em

pre

inte

, ce q

ui é

tait u

n a

vanta

ge e

n

term

es d

e c

onfo

rt e

t d

e s

écurité

pour

cette p

atiente

suje

tte a

ux t

roub

les d

e

la d

ég

lutition.

L’em

pre

inte

a é

té r

éali-

sée e

t un m

od

èle

com

mand

é (f

ig. 2

7b).

Pour ce c

as,

on a

op

té p

our une a

rma-

ture

usin

ée d

irecte

ment vis

sée s

ur

les

imp

lants

. Le p

roth

ésis

te a

réalis

é d

ans

un p

rem

ier

tem

ps,

sur

le m

od

èle

, un

monta

ge d

irecte

ur sc

anné e

nsu

ite p

our

serv

ir d

e t

ram

e à

la f

utu

re a

rmatu

re

(fig.

27b

etc)

. L’

arm

atu

re a

ensuite é

fab

riq

uée p

ar

un

usin

eu

r sp

écia

lisé

(fig.

27d

ete)

. L’

essai c

liniq

ue, contr

ôlé

par une rad

iog

rap

hie

, m

ontr

e u

ne p

ar-

faite

ad

ap

tatio

n d

e l’

arm

atu

re s

ur le

col

des im

pla

nts

(fig

.28)

. A

prè

s v

alid

ation

de l’

arm

atu

re, le

pro

thésis

te a

term

iné

la c

éra

miq

ue c

osm

étiq

ue (f

ig.2

9). Le

bis

cuit d

e c

éra

miq

ue a

été

essayé e

n

bouche (f

ig.3

0)et l’occlu

sio

n s

tatiq

ue

et d

ynam

ique v

érifiée. A

prè

s g

laçag

e,

le b

rid

ge a

été

posé (f

ig.3

1).

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

ufa

ute

uil

en p

roth

èse s

ur

imp

lants

: une

techniq

ue

d’a

ctu

alit

é? P

résenta

tion e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és a

vec

lesy

stè

me

iTero

fig.2

7a-

Co

rps d

e s

can

nag

e e

n p

lace

su

r le

s im

pla

nts

.

fig.2

7b-

Mo

dèle

phys

iqu

e issu

de

l’em

pre

inte

op

tiq

ue.

fig.2

7f-

Essai clin

iqu

e d

e l’a

rmatu

reu

sin

ée.

fig.2

8-

Rad

iog

rap

hie

mo

ntr

ant

lap

arfaite a

dap

tatio

n d

e l’a

rmatu

re.

fig.2

7e-

Arm

atu

re u

sin

ée.

fig.2

7c-

Mo

nta

ge d

irecte

ur

réalis

é p

ar

le p

roth

ésis

te.

fig.2

7d-

Mo

délis

atio

n d

e l’a

rmatu

re.

Le

mo

nta

ge d

irecte

ur, r

ep

résenté

en

tran

sp

are

nce,

perm

et

un

e p

arfaite

réd

uctio

n h

om

oth

étiq

ue.

fig.2

6aet

b-

Mo

dèle

secto

riel ave

c la

rép

liqu

e d

’un

im

pla

nt

Str

au

man

n® W

N e

tso

n p

ilier

syn

Octa

® (a

). C

ou

ron

ne

céra

mo

-méta

lliq

ue c

orr

esp

on

dante

réalis

ée c

lassiq

uem

ent

par

su

rco

ulé

e (b

).

Page 93: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

76

le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o162

ju

in 2

013

7

Con

clus

ion

Ap

rès a

voir fait

ses p

reuves e

n p

ro-

thèse

conjo

inte

, le s

ystè

me d

’em

pre

inte

op

tiq

ue i

Tero

™ p

ou

rsu

it s

on

dévelo

p-

pem

ent en p

roth

èse fix

ée s

ur

imp

lant.

Les r

ésulta

ts o

bte

nus s

ur

une d

izain

e

de c

as m

ontr

ent la

fia

bili

té d

u s

ystè

me

en term

es d

e p

récis

ion. A

ctu

elle

ment,

la s

ocié

té S

traum

ann q

ui m

et au p

oin

t

le s

ystè

me a

vec la s

ocié

té A

lign T

ech-

nolo

gy,

ne s

ouhaite

pas u

sin

er,

à p

ar-

tir d

es

em

pre

inte

s iTero

™, d

es

pro

thèse

s

plu

rale

s «

directe

s im

pla

nts

». C

ep

en-

dant, n

otr

e e

xp

érience m

ontr

e, sur d

es

cas c

liniq

ues r

éalis

és à

part

ir d

’em

-

pre

inte

s o

ptiq

ues,

qu

e l

es a

rmatu

res

constr

uite

s s

ur d

es p

iliers

synO

cta

® o

u

usin

ées p

ar

un

usin

eu

r in

dép

en

dan

t

pré

sente

nt

une e

xcelle

nte

ad

ap

tation

vérifié

e r

ad

iog

rap

hiq

uem

ent.

Par aill

eurs

, en p

roth

èse

sur im

pla

nts

,

l’em

pre

inte

op

tiq

ue e

st

part

icu

lière

-

men

t in

tére

ssan

te l

ors

qu

e l

a c

haîn

e

pro

thétiq

ue e

st

co

mp

lète

men

t n

um

é-

risée. C

ela

sig

nifie

qu

e d

e l’

em

pre

inte

à l

’usin

ag

e d

e l

’arm

atu

re,

tou

tes l

es

éta

pe

s so

nt

assu

rée

s à

p

art

ir d

u

mo

dèle

virtu

el.

En

pro

thèse s

ur

den

ts n

atu

relle

s, la

CFA

O, ap

rès

prise

d’e

mp

rein

te o

ptiq

ue

en

bo

uch

e,

fait p

art

ie d

e l’a

ctu

alit

é e

t

devra

it connaîtr

e u

n e

ssor ra

pid

e d

ans

les p

roch

ain

es a

nn

ées ju

sq

u’à

deve-

nir

u

ne

a

pp

roc

he

sta

nd

ard

. E

n

revan

ch

e,

en

pro

thèse s

ur

imp

lan

ts,

il

exis

te e

ncore

cert

ain

es d

iffic

ulté

s te

ch-

niq

ue

s à

su

rmo

nte

r. D

’un

e m

an

ière

généra

le, le

s p

roth

ésis

tes d

oiv

ent s

ou-

vent r

esc

anner le

mod

èle

phys

ique is

su

de l

’em

pre

inte

op

tiq

ue p

ou

r ré

alis

er

les

arm

atu

res.

Ce

tte

c

on

tra

inte

de

me

ure

in

co

mp

réh

en

sib

le p

ou

r le

pra

ticie

n q

ui à l’h

ab

itu

de d

e t

ravaill

er

avec le

systè

me iT

ero

™ s

ur

des p

rép

a-

ratio

ns

denta

ires.

Mais

il e

st c

ertain

que,

dan

s u

n t

rès p

roch

e a

ven

ir, la c

haîn

e

pro

thétiq

ue n

um

ériq

ue d

es p

roth

èses

su

r im

pla

nts

sera

co

mp

lète

, d

e l

’em

-

pre

inte

à l

a r

éalis

atio

n d

e l

’arm

atu

re,

san

s l’

aid

e d

’au

cu

n s

up

po

rt p

hysiq

ue

au

tre q

ue c

elu

i n

écessaire p

ou

r m

on

-

ter

la c

éra

miq

ue c

osm

étiq

ue.

Actu

elle

ment, u

ne e

mp

rein

te o

ptiq

ue

iTero

™ s

era

it in

diq

uée p

ou

r la

réalis

a-

tio

n:

–d

’un

e p

roth

èse

sc

ellé

e s

ur

pilie

r

usin

é s

ur m

esu

re (u

nita

ire o

u p

lura

le);

–d

’un

e e

mp

rein

te m

ixte

in

clu

an

t

l’en

reg

istr

em

en

t d

e p

rép

ara

tio

ns d

en

-

tair

es e

t la

po

sitio

n d

’im

pla

nts

de

n-

taires.

Mar

ion

Bes

sade

t -E

nseig

nant-cherc

heur

contr

actu

el, p

raticie

n a

ttaché,

sous-s

ection d

e

pro

thèses

Em

man

uel N

icol

as -

Docte

ur

de l’u

niv

ers

ité

d’A

uve

rgne,

MC

U-P

H

Mar

ie-L

aure

Mal

bos-

Jala

bert

-A

ttaché

hosp

italie

r, s

ous-s

ection d

e p

roth

èses

Jean

-Luc

Vey

rune

-D

octe

ur

de l’u

niv

ers

ité

d’A

uve

rgne,

PU

-PH

UF

R O

donto

log

ie

CH

U d

e C

lerm

ont-Ferr

and

bibl

iogr

aphi

e1

Dur

et F

, Pe

lliss

ier

B.H

isto

ire

cu

e d

e l

a

CFA

O.

Le t

em

ps d

es d

ém

on

str

atio

ns.

In

f D

en

t

2007;8

9:1

663-1

668.

2En

der A

, Meh

l A.F

ull

arc

h s

cans:

conve

ntio

nal

vers

us

dig

ital im

pre

ssio

ns.

An in

vitro

stud

y. I

nt

J

Com

put D

ent 2011

;14:1

1-1

2.

3Se

elba

ch P

, Bru

ecke

l C, W

östm

ann

B.A

ccu-

racy o

f d

igita

l and

conve

ntio

nal im

pre

ssio

n t

ech-

niq

ues a

nd

wo

rkflow

. C

lin O

ral In

vestig

201

2

(accep

té p

our p

ub

licatio

n).

4Ja

labe

rt-M

albo

s M

L, N

icol

as E

, Bes

sade

t M,

Mer

cier

S, C

lém

ent P

, Vey

rune

JL.

Em

pre

inte

num

ériq

ue a

vec le

sys

tèm

e iT

ero

, une réelle

ava

n-

cée

? Inf D

ent 2013;6

:20-2

7.

5G

arg

AK.C

ad

ent Itero

’ d

igita

l sys

tem

for d

enta

l

impre

ssio

ns.

The e

nd o

f tra

y a

nd p

utty

? D

ent I

mpla

n-

tol U

pd

ate

2008;1

9:1

-4.

M.

Bessad

et, E

. N

icola

s, M

.-L

. M

alb

os-J

ala

bert

, J.-L

. Veyru

ne

fig.2

9-

Bis

cuit d

u b

rid

ge a

vant

son

essaya

ge e

n b

ouche.

fig.3

0-

Essaya

ge d

u b

iscuit e

n b

ouche.

fig.3

1-

Traitem

ent

term

iné.

SUM

ÉD

ans le s

erv

ice d

’od

onto

log

ie d

u C

HU

de C

lerm

ont-Ferr

and

, le

s e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

vec le s

ystè

me iTe

ro™

sont

réalis

ées q

uotid

iennem

ent

sur

des p

rép

ara

tions d

enta

ires a

vec d

’excelle

nts

résulta

ts.

En r

evanche,

les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues

de p

ositio

n d

es r

acin

es a

rtific

ielle

s im

pla

nta

ires n

e s

ont d

isp

onib

les a

vec le s

ystè

me iTe

ro™

que d

ep

uis

quelq

ues m

ois

. C

e tra

-

vail

se p

rop

ose d

e p

résente

r le

pro

tocole

de p

rise d

’em

pre

inte

op

tiq

ue p

our

la p

roth

èse s

ur

imp

lants

illu

str

é p

ar

une s

érie d

e

cas c

liniq

ues.

Le s

ystè

me d

’em

pre

inte

op

tiq

ue iTe

ro™

a long

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ps é

té le s

eul sy

stè

me d

’em

pre

inte

à f

onctionner

sans p

ou-

dra

ge.

L’em

pre

inte

est ré

alis

ée g

râce à

une s

érie d

e c

lichés s

uccessifs

qui se r

ecoup

ent p

uis

qui sont assem

blé

s. Il est ain

si

possib

le d

e réalis

er l’em

pre

inte

d’u

ne a

rcad

e c

om

plè

te s

ans li

mita

tion d

u n

om

bre

de p

rép

ara

tions,

par exem

ple

pour un b

rid

ge

com

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t. A

prè

s a

voir fait s

es p

reuves e

n p

roth

èse f

ixée,

le s

ystè

me d

’em

pre

inte

op

tiq

ue iTe

ro™

pours

uit s

on d

évelo

pp

em

ent

en p

roth

èse fix

ée s

ur

imp

lant. L

es r

ésulta

ts o

bte

nus s

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une d

izain

e d

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as m

ontr

ent la

fia

bili

té d

u s

ystè

me e

n term

es d

e p

ré-

cis

ion.

Actu

elle

ment, les m

eill

eure

s ind

ications d

’une e

mp

rein

te o

ptiq

ue iTe

ro™

concern

era

ient

la r

éalis

ation d

’une p

roth

èse

scellé

e s

ur

pili

er

usin

é s

ur

mesure

(unita

ire o

u p

lura

le) et la

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ation d

’une e

mp

rein

te m

ixte

inclu

ant l’enre

gis

trem

ent d

e p

ré-

para

tions d

enta

ires e

t la

positio

n d

’im

pla

nts

denta

ires.

Mot

s-cl

ésim

pla

nto

log

ie,

em

pre

inte

op

tiq

ue,

pro

thèse.

SUM

MA

RY

Opt

ical

impr

essi

ons

for

pros

thes

is o

n im

plan

ts: a

tec

hniq

ue u

p to

dat

e?In

the o

donto

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y d

ep

art

ment of th

e C

lerm

ont-Ferr

and

univ

ers

ity h

osp

ital, o

ptical im

pre

ssio

ns a

re p

erf

orm

ed

daily

with e

xcel-

lent re

sults

usin

g the iT

ero

™ s

yste

m o

n d

enta

l pre

para

tions.

How

ever, o

ptical i

mp

ressio

ns for p

ositio

nin

g im

pla

nts

’ art

ific

ial r

oots

are

only

availa

ble

on the iTe

ro™

syste

m for

a few

month

. The fo

llow

ing

work

pre

sent p

roced

ure

for

makin

g o

ptical im

pre

ssio

ns

for

imp

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based

pro

sth

esis

thro

ug

h a

series o

f clin

ical cases.

The iTe

ro™

im

pre

ssio

n s

yste

m h

as b

een for

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the

only

imp

ressio

n s

yste

m to w

ork

without p

ow

der-

coating

. The im

pre

ssio

n is

realiz

ed

thro

ug

h a

series o

f successiv

e o

verlap

pin

g

pic

ture

s that are

assem

ble

d a

fterw

ard

s. It is

then p

ossib

le to g

enera

te a

full-

arc

h im

pre

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n w

ithout b

ein

g lim

ited

by the n

um

-

ber

of p

rep

ara

tions,

for

exam

ple

for

a c

om

ple

te b

rid

ge.

The im

pre

ssio

ns o

n im

pla

nts

technic

ally

resem

ble

a c

lassic

al im

pre

s-

sio

n. In

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, tr

ansfe

rs, als

o c

alle

d s

canb

od

ies,

are

scre

wed

on the im

pla

nts

and

the p

ictu

res a

re taken in the s

am

e w

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for

imp

ressio

n o

n teeth

. W

ith a

pro

ven tra

ck r

ecord

in fix

ed

denta

l p

rosth

etics,

the iTe

ro™

im

pre

ssio

n s

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m c

ontinue its

deve-

lop

ment in

im

pla

nt b

ased

pro

sth

etics.

Ob

tain

ed

results

on a

bout 10 c

ases s

how

the p

recis

ion o

f th

e s

yste

m is r

elia

ble

. A

t th

e

pre

sent tim

e, in

dic

ations for

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ptical iT

ero

™ im

pre

ssio

n w

ould

be a

s far

as w

e a

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oncern

ed

: th

e m

akin

g o

f a c

usto

m m

anu-

factu

red

ab

utm

ent

seale

d p

rosth

esis

(sin

gle

or

multip

le)

and

the m

akin

g o

f a m

ist

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ressio

n inclu

din

g t

he r

ecord

ing

of

the

denta

l p

rep

ara

tions a

nd

the p

ositio

nin

g o

f th

e d

enta

l im

pla

nts

.

Key

wor

dsim

pla

nts

, op

tical im

pre

ssio

n,

pro

sth

esis

.

Bes

sade

t M

, N

icol

as E

, M

albo

s-Ja

labe

rt M

L, V

eyru

ne J

L.Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

u f

aute

uil

en p

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èse s

ur

imp

lants

: une t

echniq

ue d

’actu

alit

é?

Pré

senta

tion e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és a

vec le s

ystè

me iTe

ro™

. C

ah P

roth

èse 2

013;1

62:?

?-?

?

8le

s c

ahie

rs d

e p

roth

èse

n

o162

ju

in 2

013

Les e

mp

rein

tes o

ptiq

ues a

ufa

ute

uil

en p

roth

èse s

ur

imp

lants

: une

techniq

ue

d’a

ctu

alit

é? P

résenta

tion e

t cas c

liniq

ues r

éalis

és a

vec

lesy

stè

me

iTero

Page 94: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

77

6.1.

5 PN

5 :

Bes

sade

t M

, B

onne

t G

, B

atis

se C

, V

eyru

ne J

L.

Empr

eint

e op

tique

et

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O d

ans

le t

raite

men

t de

s dy

smor

phos

es:

L’ex

empl

e de

la tr

isom

ie 2

1. L

’info

rmat

ion

dent

aire

. 201

4 ; 2

9 : 3

2-39

Page 95: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

78

Page 96: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

79

5

4L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14

Spéc

ial l

CFA

Otr

aite

men

t des

dys

mor

phos

es

L’ex

péri

ence

quo

tidi

enne

de

la C

FAO

dir

ecte

de

puis

mai

nten

ant t

rois

ans

nou

s a

cond

uits

nat

u-re

llem

ent v

ers l

a ré

alis

atio

n d’

endo

cour

onne

ou

de

Vpr

ep p

our

rest

aure

r le

s de

nts

déla

brée

s [6

]. Pa

r ex

tens

ion,

il se

mbl

e qu

e ce

typ

e de

pré

para

tions

et

de r

esta

urat

ions

est

une

alte

rnat

ive

aux

orth

èses

afi

n de

rét

ablir

le

cala

ge o

cclu

sal

et l

a D

VO

. E

n ef

fet,

clas

sique

men

t, le

rét

ablis

sem

ent

de l

’occ

lu-

sion

avec

aug

men

tatio

n de

la D

VO

à p

arti

r d’

une

arca

de d

enté

e se

fait

par

des

cour

onne

s qu

i néc

es-

siten

t un

e pr

épar

atio

n pé

riph

ériq

ue e

xtrê

mem

ent

déla

bran

te

et

qui

vont

co

mpr

omet

tre

à te

rme

l’ave

nir

des

dent

s co

ncer

nées

. L

es

tech

niqu

es

d’em

prei

nte

optiq

ue e

t de

CFA

O p

erm

ette

nt a

u pr

atic

ien

de r

étab

lir u

ne o

cclu

sion

fonc

tionn

elle

sa

ns m

utile

r da

vant

age

les

dent

s du

pat

ient

. Elle

s pe

uven

t éga

lem

ent c

onve

nir

pour

d’au

tres

gro

upes

de

pat

ient

s pr

ésen

tant

des

tro

uble

s de

s ra

ppor

ts

inte

r-ar

cade

s. C

e tr

avai

l se

pro

pose

de

prés

ente

r l’i

ntér

êt d

e la

C

FAO

dan

s le

réta

blis

sem

ent d

’une

occ

lusio

n fo

nc-

tionn

elle

au

trav

ers d

e l’e

xem

ple,

non

exh

aust

if, d

u sy

ndro

me

oro-

faci

al d

e la

tris

omie

21.

Prop

osit

ions

thé

rap

euti

ques

Les

obj

ecti

fs d

e tr

aite

men

t son

t les

suiv

ant :

-

réta

blir

à la

fois

une

DV

O c

orre

cte

et la

sta

bilit

é m

andi

bula

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- pré

serv

er le

s org

anes

den

tair

es ré

sidue

ls ;

- am

élio

rer l

a m

astic

atio

n.A

fin d

e ré

pond

re à

ce

trip

le o

bjec

tif,

plus

ieur

s op

tions

thér

apeu

tique

s son

t pos

sible

s. a

vuls

er le

s den

ts ré

sidue

lles o

u re

cou-

vrir

les

den

ts l

es p

lus

abra

sées

au

max

illai

re e

n ré

alis

ant

une

prot

hèse

am

ovib

le c

ompl

ète

afin

de

réta

blir

la D

VO

et l

a st

abili

té m

andi

bula

ire

à pa

r-ti

r de

la s

eule

pro

thès

e m

axill

aire

. Les

den

ts m

an-

dibu

lair

es é

tant

for

tem

ent

abra

sées

, ce

tte

optio

n th

érap

eutiq

ue p

ose

le p

robl

ème

de la

situ

atio

n du

pl

an d

’occ

lusio

n au

ssi b

ien

en t

erm

es fo

nctio

nnel

s qu

’est

hétiq

ues.

Il e

st a

lors

néc

essa

ire

de r

éalis

er

conj

oint

emen

t un

e or

thès

e de

sta

bilis

atio

n m

an-

dibu

lair

e po

ur r

epos

ition

ner

corr

ecte

men

t le

pla

n d’

occl

usio

n. C

ette

opt

ion

prés

ente

com

me

avan

-ta

ge d

’êtr

e ré

alis

able

rap

idem

ent,

en u

n no

mbr

e lim

ité d

e sé

ance

s cl

iniq

ues.

Mai

s el

le p

rése

nte

égal

emen

t bea

ucou

p de

con

trai

ntes

, en

mat

ière

de

conf

ort e

t d’h

ygiè

ne p

our c

ette

jeun

e pa

tient

e po

r-te

use

de tr

isom

ie 2

1. c

ompt

e te

nu d

e la

fort

e ab

rasio

n de

s de

nts

rest

ante

s, un

e so

lutio

n fix

e, a

u m

oins

à l

a m

andi

bule

, doi

t êtr

e en

visa

gée

afin

de p

erm

ettr

e de

re

stau

rer u

ne D

VO

satis

fais

ante

et d

e sit

uer l

e pl

an

d’oc

clus

ion

à un

niv

eau

phys

iolo

giqu

e. U

ne r

esta

u-ra

tion

à l’a

ide

de c

ouro

nnes

néc

essit

ant u

ne p

répa

-ra

tion

péri

phér

ique

est

trop

dél

abra

nte

et c

onst

itue

un t

raite

men

t tr

op l

ourd

et

onér

eux

pour

cet

te

patie

nte.

Aus

si, n

otre

cho

ix s

e po

rte

sur

la r

éalis

a-tio

n d’

over

lays

col

lés p

erm

etta

nt à

la fo

is de

reco

ns-

titue

r 14

, 16,

17

et t

oute

s le

s de

nts

man

dibu

lair

es

cusp

idée

s. A

insi,

le p

lan

d’oc

clus

ion

sera

cor

rect

e-m

ent s

itué

et la

DV

O r

esta

urée

. Au

max

illai

re, u

ne

prot

hèse

am

ovib

le p

artie

lle v

iend

ra r

ecou

vrir

les

de

nts

trop

abr

asée

s et

com

pens

er le

s éd

ente

men

ts.

Dan

s le s

ouci

d’é

vite

r les

dép

lace

men

ts d

e la p

atie

nte

qui r

ésid

e à

plus

de

100

km d

e C

lerm

ont-

Ferr

and,

le

s ov

erla

ys s

eron

t ré

alisé

s gr

âce

à un

e te

chni

que

de C

FAO

sem

i-di

rect

e à

part

ir d

es m

odèl

es e

t san

s au

cune

pré

para

tion

dent

aire

, par

sou

ci d

’écon

omie

tis

sula

ire.

Cet

te d

erri

ère

optio

n th

érap

eutiq

ue e

st

rend

ue p

ossib

le p

ar le

fai

t qu

e, m

algr

é le

s an

técé

-de

nts d

e br

uxism

e de

la p

atie

nte,

elle

por

tera

dés

or-

mai

s une

pro

thès

e am

ovib

le a

u m

axill

aire

mun

ie d

e de

nts

prot

hétiq

ues

en r

ésin

e. C

ette

pro

posit

ion

est

expo

sée

à A

-S e

t à se

s par

ents

, qui

l’ac

cept

ent t

ous.

Dér

oule

men

t du

tra

item

ent

Lor

s de

la

prem

ière

con

sulta

tion,

des

em

prei

ntes

pr

imai

res

sont

réa

lisée

s. P

uis

un p

orte

-em

prei

nte

indi

vidu

el m

axil

lair

e pe

rmet

de

réal

iser

une

em

prei

nte

seco

ndai

re a

nato

mof

onct

ione

lle a

u m

axill

aire

. La

séan

ce su

ivan

te, u

ne m

aque

tte

d’oc

-cl

usio

n m

axill

aire

per

met

de

régl

er la

DV

O e

t de

sit

uer

le p

lan

d’oc

clus

ion

en f

onct

ion

de c

ritè

res

esth

étiq

ues

et f

onct

ionn

els

puis

d’e

nreg

istr

er l

es

rapp

orts

int

er-m

axill

aire

s en

occ

lusio

n de

rel

a-tio

n ce

ntré

e. U

ne c

ire

de d

iagn

ostic

et u

n m

onta

ge

dire

cteu

r son

t alo

rs ré

alis

és (fi

g. 5

) et p

erm

ette

nt la

va

lidat

ion

de la

pro

posit

ion

thér

apeu

tique

. D

ans

le c

as p

rése

nté

ici,

c’est

la te

chno

logi

e C

erec

qu

i est

mis

e en

œuv

re. C

e sy

stèm

e se

com

pose

de

la c

amér

a Bl

ueca

m®, d

u lo

gici

el C

erec

4.2

et d

’une

un

ité d

’usi

nage

(Si

rona

). U

ne e

mpr

eint

e op

tique

de

la

cire

de

diag

nost

ic m

andi

bula

ire

a ét

é ré

ali-

sée

afin

de s

ervi

r de

gui

de p

our

la r

éalis

atio

n de

l’a

nato

mie

occ

lusa

le (

fig. 6

a et

b).

Pui

s la

cir

e de

di

agno

stic

est

ôté

e et

l’em

prei

nte

optiq

ue e

st r

éali-

sée

sur

le m

odèl

e (fi

g. 6

c).

Le

rapp

ort i

nter

-max

il-la

ire

est e

nreg

istr

é su

r l’a

rtic

ulat

eur.

Les

élé

men

ts

fixés

son

t al

ors

conç

us à

l’id

entiq

ue d

e la

cir

e de

di

agno

stic

, usi

nés,

maq

uillé

s et g

lacé

s. L

e m

atér

iau

céra

miq

ue u

tilis

é es

t l’I

PS E

mpr

ess®

CA

D (I

vocl

ar

Viv

aden

t). C

es b

locs

son

t co

nstit

ués

de v

itroc

éra-

miq

ue r

enfo

rcée

à la

leuc

ite. L

a te

inte

uti

lisée

est

un

e te

inte

A3

de b

asse

tra

nslu

cidi

té. L

a pr

othè

se

amov

ible

par

tielle

max

illai

re e

st p

olym

éris

ée. L

es

élém

ents

fixé

s et

la p

roth

èse

max

illai

re s

ont

alor

s pr

êts à

êtr

e po

sés (

fig. 7

a, b

et c

).

Co

ntex

te c

liniq

ue

A-S

est

une

jeun

e fe

mm

e po

rteu

se d

e tr

isom

ie 2

1,

âgée

de

32 a

ns.

Sa p

rem

ière

con

sulta

tion

au s

ein

de l’

unité

fonc

tionn

elle

de

soin

s spé

cifiq

ues d

u se

r-vi

ce d

’Odo

ntol

ogie

du

CH

U d

e C

lerm

ont-

Ferr

and

rem

onte

à 2

003.

Elle

pré

sent

ait a

lors

un

brux

ism

e im

port

ant

et n

e po

rtai

t pa

s le

s de

ux o

rthè

ses

réa-

lisée

s pa

r le

pra

ticie

n qu

i no

us l

’a ad

ress

ée.

Une

or

thès

e m

andi

bula

ire

de s

tabi

lisat

ion

a al

ors

été

réal

isée

dan

s le

ser

vice

et a

don

né s

atis

fact

ion,

car

bi

en a

ccep

tée

par l

a pa

tient

e.

En

2013

, soi

t un

inte

rval

le d

e 10

ans

apr

ès le

tra

i-te

men

t ini

tial

, A-S

et s

es p

aren

ts v

ienn

ent c

onsu

l-te

r ap

rès

avoi

r re

ncon

tré

plus

ieur

s pr

atic

iens

de

leur

rég

ion

qui n

e le

ur p

ropo

saie

nt p

as d

e so

lutio

n en

ter

mes

de

pris

e en

cha

rge

et d

e su

ivi.

L’ét

at

bucc

o-de

ntai

re d

e la

pat

ient

e s’e

st d

ram

atiq

ue-

men

t dég

radé

et e

lle p

rése

nte

des d

ents

max

illai

res

abra

sées

jusq

u’au

col

let à

l’ex

cept

ion

de 1

4, 1

6 et

17

(fig.

4a)

. À

la

man

dibu

le,

l’abr

asio

n de

s de

nts

est

moi

ns i

mpo

rtan

te e

t pl

us u

nifo

rme

(fig.

4b)

. L

es

rais

ons

de l

’abra

sion

extr

ême

de l

a m

ajor

ité d

es

dent

s max

illai

res n

’appa

rais

sent

pas

très

cla

irem

ent

à l’i

nter

roga

toir

e de

la

patie

nte

et d

e se

s pa

rent

s. C

epen

dant

, no

us p

ouvo

ns p

ense

r qu

’elle

est

pro

-ba

blem

ent

due

aux

para

fonc

tions

gén

érée

s pa

r l’i

nsta

bilit

é m

andi

bula

ire

et p

eut-

être

agg

ravé

e pa

r de

s rég

urgi

tatio

ns o

u la

con

som

mat

ion

de b

oiss

ons

acid

es.

4a e

t b.

5.

fixe

et a

mov

ible

au

max

illai

re.

4a

4b

5

Page 97: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

80

7

6L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14

Spéc

ial l

CFA

Otr

aite

men

t des

dys

mor

phos

es

La

pose

de

tous

les

ove

rlay

s ai

nsi

que

de l

a pr

o-th

èse

amov

ible

max

illai

re e

st ré

alis

ée au

cou

rs d

e la

m

ême

séan

ce c

liniq

ue (fi

g. 8

). L’

asse

mbl

age

dent

o-pr

othé

tique

est

réa

lisé

à l’a

ide

de R

elyX

™ U

nice

m

2 A

utom

ix (3

M E

SPE

). P

uis

l’équ

ilibr

age

occl

usal

es

t réa

lisé

en b

ouch

e (fi

g. 9

a et

b).

Lor

s du

ren

dez-

vous

de

cont

rôle

, un

e se

mai

ne

aprè

s la

pose

, la

prot

hèse

max

illai

re e

st lé

gère

men

t m

odifi

ée, c

ar u

ne b

less

ure

étai

t pré

sent

e au

niv

eau

du v

estib

ule

anté

rieu

r dr

oit.

Des

res

taur

atio

ns p

ar

com

posit

e so

nt é

gale

men

t m

ises

en

plac

e po

ur

amél

iore

r l’e

sthé

tique

des

inc

isiv

es m

andi

bula

ires

et

les i

ntég

rer d

ans l

e pl

an d

’occ

lusio

n (fi

g. 1

0).

A-S

a é

té r

evue

en

cons

ulta

tion

de c

ontr

ôle

à un

m

ois,

la p

roth

èse

amov

ible

éta

it in

tégr

ée e

t le

s ov

erla

ys é

taie

nt t

ous

en p

lace

. A

-S v

a êt

re s

uivi

e ré

guliè

rem

ent

dans

le

serv

ice

afin

d’év

alue

r so

n tr

aite

men

t sur

le lo

ng te

rme.

L’u

tilis

atio

n d’

une

tech

niqu

e de

CFA

O

(a) d

’enr

egis

trer

l’an

atom

ie is

sue

des

cire

s de

dia

gnos

tic

(b) e

t de

la re

prod

uire

lo

rs d

e la

mod

élis

atio

n de

s ov

erla

y (c

).

Dis

cuss

ion

La

tech

niqu

e em

ploy

ée d

ans

ce c

as c

liniq

ue u

ti-

lise

la C

FAO

de

faço

n se

mi-

dire

cte.

Les

ove

rlay

s on

t ét

é ré

alis

és à

par

tir

d’un

mod

èle

issu

d’u

ne

empr

eint

e ph

ysic

o-ch

imiq

ue.

Nou

s av

ons

fait

ce

choi

x po

ur d

eux

rais

ons :

d’u

ne p

art c

ar n

ous a

vons

es

tim

é qu

e la

coo

péra

tion

d’A

-S n

e se

rait

pas s

uffi-

sant

e po

ur p

ourv

oir r

éalis

er u

ne e

mpr

eint

e op

tique

da

ns d

e bo

nnes

con

ditio

ns, d

’autr

e pa

rt c

ar le

rap

-po

rt in

term

axill

aire

(RIM

) dev

ait ê

tre

entiè

rem

ent

mod

ifié.

Le

tran

sfer

t du

RIM

sur

l’a

rtic

ulat

eur

Les

ove

rlay

(a) e

t la

prot

hèse

am

ovib

le m

axill

aire

8. L

es r

esta

urat

ions

ain

si q

ue l

a pr

othè

se a

mov

ible

son

t en

pl

ace.

Le

Rely

X™

Uni

cem

2 a

été

util

isé

pour

l’as

sem

blag

e de

nto-

prot

héti

que.

9a e

t b. O

cclu

sion

d’in

terc

uspi

die

max

imal

e (O

IM) a

près

l’é

quili

brat

ion

occl

usal

e.

10.

par c

ompo

site

au

nive

au d

es in

cisi

ves

man

dibu

laire

s.

11.

f ait

le c

hoix

d’u

tilis

er u

ne te

chni

que

de C

FAO

dire

cte

« ch

airs

ide

» (c

amér

a Ce

rec

Blue

cam

® e

t log

icie

l Ce

rec

4.2)

.

puis

con

vert

i en

donn

ées n

umér

ique

s grâ

ce à

l’em

-pr

eint

e op

tique

a fa

cilit

é la

réa

lisat

ion

des o

verl

ays

dans

le

bon

plan

d’o

cclu

sion.

De

plus

, la

CFA

O

dire

cte

ou se

mi-

dire

cte,

telle

que

nou

s l’av

ons p

ra-

tiqué

e, p

erm

et la

maî

tris

e co

mpl

ète

du p

roce

ss p

ar

le p

ratic

ien.

L’u

ne d

es d

ifficu

ltés

dans

ce

type

de

trai

tem

ent r

ésid

e da

ns la

coo

rdin

atio

n av

ec le

labo

-ra

toir

e. L

a C

FAO

dir

ecte

per

met

d’él

imin

er c

ette

di

fficu

lté ;

le p

ratic

ien

assu

rant

la r

espo

nsab

ilité

de

la to

talit

é du

trai

tem

ent.

Cep

enda

nt,

le

choi

x d’

utili

ser

une

tech

niqu

e se

mi-

dire

cte

est

sous

la

dépe

ndan

ce d

e la

situ

a-tio

n cl

iniq

ue. D

ans

le c

as d

e G

, un

patie

nt d

e 35

an

s ég

alem

ent

port

eur

de t

riso

mie

21,

nou

s av

ons

choi

si d

’uti

liser

la C

FAO

dir

ecte

(fig.

11)

. Cel

a a

été

poss

ible

, car

la c

oopé

ratio

n du

pat

ient

est

bon

ne.

De

plus

, il p

orta

it de

s m

asqu

es d

e su

rélé

vatio

n en

sine

fixe

s qui

stab

ilisa

ient

son

occl

usio

n. L

e tr

ai-

tem

ent

a ét

é ré

alis

é en

deu

x te

mps

: le

côt

é dr

oit

puis

le c

ôté

gauc

he, c

e qu

i a p

erm

is d

e co

nser

ver

un ra

ppor

t int

er-m

axill

aire

stab

le. C

ette

tech

niqu

e pr

ésen

te é

gale

men

t l’av

anta

ge d

e po

uvoi

r êtr

e m

ise

en œ

uvre

en

une

seul

e sé

ance

, cel

le-c

i éta

nt c

oupé

e pa

r des

tem

ps d

e ré

cupé

ratio

n po

ur le

pat

ient

, lié

s à

la m

odél

isat

ion

et à

l’us

inag

e (fi

g. 1

2).

Fina

lem

ent,

la d

ifficu

lté r

ésid

e da

ns l

e co

llage

. Il

est

en e

ffet

, le

plus

sou

vent

, diffi

cile

de

posit

ion-

ner

un c

ham

p op

érat

oire

, ét

anch

e de

sur

croî

t, pe

ndan

t un

e du

rée

asse

z lo

ngue

che

z le

s pa

tient

s po

rteu

rs d

e tr

isom

ie 2

1. N

ous a

vons

don

c dû

réal

i-se

r un

com

prom

is. N

ous

avon

s tr

avai

llé à

4 m

ains

et

pos

ition

né d

es c

oton

s sa

livai

res

pour

évi

ter

au

6a

6b

6c

7a

7b

7c

8

9a

9b 1

0

11

Page 98: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

81

9

8L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14L’I

NFO

RMAT

ION

DEN

TAIR

E n°

29

- 3

sept

embr

e 20

14

Spéc

ial l

CFA

Otr

aite

men

t des

dys

mor

phos

es

1. H

enne

quin

M, F

aulk

s D,

Vey

rune

JL,

Fay

e M

. Le

synd

rom

e bu

cco-

faci

al a

ffec

tant

les

pers

onne

s po

rteu

ses

d’un

e tr

isom

ie-2

1. In

fo

Dent

200

0 ; 2

6 : 1

951-

1964

.2.

Cou

ly G

. La

lang

ue, u

n ap

pare

il na

ture

l d’o

rtho

pédi

e de

nto-

faci

ale,

“P

our l

e m

eille

ur e

t pou

r le

pire

”. Re

v Or

thop

Den

to F

acia

le 1

989

; 23

: 9-

17.

3. H

oyer

H e

t Li

mbr

ock

GJ.

Orof

acia

l re

gula

tion

in c

hild

ren

with

do

wn

synd

rom

e, u

sing

the

met

hods

and

app

lianc

es o

f Ca

still

o-

Mor

ales

. J D

ent C

hild

199

0 ; 6

: 442

-444

.4.

Lim

broc

k C,

Fish

er-B

rand

ies

H et

Ava

lle C

. Cas

tillo

-Mor

alès

oro

fa-

cial

ther

apy

: tre

atm

ent o

f 67

Child

ren

with

dow

n sy

ndro

me.

Dev

M

ed C

hild

Neu

rol 1

991 ;

33 :

296

-303

.5.

Maz

ille

MN

, Wod

a A,

Nic

olas

E, P

eyro

n M

A, H

enne

quin

M. E

ffec

t of

occ

lusa

l app

lianc

e w

ear

on c

hew

ing

in p

erso

ns w

ith D

own

synd

rom

e. P

hysio

l Beh

av 2

008 ;

18 ;

93

(4-5

) : 9

19-9

29.

6. R

ayna

l J.

Dent

ister

ie p

ratiq

ue e

t pr

épar

atio

ns a

ssist

ées

par

gui-

dage

s : V

olum

e 2

- La

V-p

rep

et l’

endo

V-P

rep

- 20

12 -

édi

tion

J Ray

nal.

7. D

uart

e S

Jr,

Bott

a AC

, M

eire

M,

SAda

n A.

Mic

rote

nsile

bon

d st

reng

hs a

nd s

cann

ing

élec

tron

mic

rosc

opic

éva

luat

ion

of s

elf-

adhe

sive

and

self-

etch

res

in c

émen

ts t

o m

inim

ally

ret

entis

se

prép

arat

ion.

J Pr

osth

et D

ent 2

007 ;

98 :

199

-207

.8.

Fau

lks D

, Vey

rune

J-L,

Hen

nequ

in M

. Con

sequ

ence

s of o

ral r

éhab

i-lit

atio

n on

dys

kine

sia in

adu

lts w

ith D

own’

s sy

ndro

me :

a c

lnic

al

repo

rt. J

ourn

al o

f ora

l reh

abili

tatio

n 20

02 ; 2

9 : 2

09-2

18.

bibl

iogr

aphi

e

max

imum

la c

onta

min

atio

n pa

r la

sal

ive.

Le

choi

x du

mat

éria

u d’

asse

mbl

age

dent

o-pr

othé

tique

s’e

st

port

é su

r le

Rel

yX™

Uni

cem

2 A

utom

ix. E

n ef

fet,

cett

e co

lle a

uto-

adhé

sive

pré

sent

e un

pot

entie

l ad

hési

f et s

a ré

actio

n de

pri

se d

ébut

e su

r un

mod

e hy

drop

hile

, ce

qui e

st u

n av

anta

ge d

ans

notr

e ca

s [7

]. D

e fa

it, m

ême

si n

ous

avon

s dû

acc

epte

r de

s co

m-

prom

is, n

ous a

vons

répo

ndu

aux

obje

ctifs

dét

erm

i-né

s pré

alab

lem

ent à

la m

ise e

n œ

uvre

du

trai

tem

ent.

Ain

si,

pour

ces

deu

x sit

uatio

ns c

liniq

ues,

l’aug

-m

enta

tion

de l

a di

men

sion

vert

ical

e d’

occl

usio

n et

la

st

abili

satio

n de

la

po

sitio

n m

andi

bula

ire

sem

blen

t bi

en t

olér

ées.

Com

me

cela

a d

éjà

été

mon

tré

[8],

nous

pou

vons

pen

ser

que

le b

ruxi

sme

sera

fort

emen

t dim

inué

et q

ue le

s fon

ctio

ns o

rale

s, en

par

ticul

ier

la m

astic

atio

n, s

eron

t am

élio

rées

. L’

utili

satio

n co

njoi

nte

de l

a C

FAO

et

des

tech

-

niqu

es d

e co

llage

a p

erm

is d

e pr

éser

ver

les

orga

nes

dent

aire

s. E

n ef

fet,

nous

som

mes

res

tés

asse

z ba

s da

ns le

gra

dien

t thé

rape

utiq

ue e

nvis

agea

ble

(abs

ence

de

pré

para

tion

- pr

épar

atio

n a

min

ima

- pr

épar

atio

n pé

riph

ériq

ue c

ompl

ète)

. C

es d

eux

exem

ples

clin

ique

s no

us a

iden

t à

appr

é-he

nder

la r

éhab

ilita

tion

oral

e po

ur t

ous

les

patie

nts

prés

enta

nt u

n pr

oblè

me

de p

ositi

onne

men

t m

andi

-bu

lair

e, q

ue l’

orig

ine

de c

elle

-ci s

oit

liée

à un

e dy

s-m

orph

ie o

u à

une

usur

e. L

’uti

lisat

ion

de l’

empr

eint

e op

tique

ass

ocié

e à

une

tech

niqu

e de

CFA

O d

irec

te

ou i

ndir

ecte

est

alo

rs t

oujo

urs

appl

icab

le.

Nou

s av

ons

empl

oyé

une

com

bina

ison

de

ces

deux

tec

h-ni

ques

pou

r rés

oudr

e, d

e fa

çon

dura

ble,

le sy

ndro

me

algi

que

de l

’art

icul

atio

n te

mpo

ro-m

andi

bula

ire

de l

a pa

tient

e «

A »

qui

pré

sent

ait

égal

emen

t de

s pa

rafo

nctio

ns a

ssoc

iées

à u

ne i

nsta

bilit

é m

andi

bu-

lair

e (fi

g. 1

3). D

ans

un p

rem

ier

tem

ps, l

a ré

alis

atio

n d’

une

orth

èse

réta

blis

sant

des

con

tact

s oc

clus

aux

et

un p

ositi

onne

men

t man

dibu

lair

e co

rrec

t ont

per

mis

la

dis

pari

tion

du s

yndr

ome

algi

que.

Les

nou

veau

x él

émen

ts o

nt é

té r

éalis

és a

près

enr

egis

trem

ent

du

rapp

ort

inte

r-m

axill

aire

dan

s le

s ra

ppor

ts é

tabl

is

par

l’ort

hèse

(fig

. 14)

. D

ans

un s

econ

d te

mps

, le

s an

cien

nes c

ouro

nnes

sur 3

6 et

46

ont é

té re

mpl

acée

s à

la D

VO

sou

haité

e (fi

g. 1

5a).

Les

rap

port

s d’

occl

u-sio

n ét

ant a

insi

fixé

s, no

us av

ons p

u ré

alis

er d

es o

ver-

lays

sur

les

pré

mol

aire

s et

les

deu

xièm

es m

olai

res

(fig.

15b

et c

).

Conc

lusi

onL

es r

ésul

tats

obt

enus

pou

r le

s tr

ois

cas

clin

ique

s pr

ésen

tés

ont

été

rend

us p

ossib

le g

râce

à l’

asso

cia-

tion

de m

atér

iaux

don

t le

s pr

opri

étés

méc

aniq

ues

sont

com

patib

les

avec

la f

onct

ion

(ici d

e la

vitr

océ-

ram

ique

ren

forc

ée à

la le

ucite

) et

de

tech

niqu

es d

e

colla

ge.

Cet

te a

ssoc

iatio

n a

perm

is u

ne g

rand

e éc

onom

ie ti

ssul

aire

(auc

une

prép

arat

ion

néce

ssai

re

ou u

ne p

répa

ratio

n a

min

ima

ou e

ncor

e au

x dé

pens

de

s re

stau

ratio

ns).

Ain

si, le

s tr

aite

men

ts p

ropo

sés

n’on

t pa

s co

mpr

omis

l’av

enir

des

den

ts. E

n ca

s de

grad

atio

n de

l’o

rgan

e de

ntai

re,

il se

ra t

oujo

urs

poss

ible

d’e

mpl

oyer

des

tec

hniq

ues

clas

sique

s fa

i-sa

nt a

ppel

à u

ne p

répa

ratio

n pé

riph

ériq

ue. S

i c’e

st

la s

ituat

ion

occl

usal

e qu

i ten

d à

se d

égra

der,

alor

s il

sera

touj

ours

pos

sible

de

reve

nir v

ers l

es o

rthè

ses

de p

ositi

onne

men

t man

dibu

lair

e. C

’est

par

ce q

ue la

st

abili

té d

u po

sitio

nnem

ent m

andi

bula

ire

doit

être

rifié

e ré

guliè

rem

ent

que

des

visit

es d

e co

ntrô

le

sont

ind

ispe

nsab

les.

De

plus

, du

fait

du c

arac

tère

in

nova

nt d

e ce

s te

chni

ques

, il e

st in

disp

ensa

ble

de

suiv

re le

ur é

volu

tion

sur l

e lo

ng te

rme.

12.

la le

ucite

rem

plac

ent s

ans

surc

onto

ur le

s m

asqu

es

de s

urél

évat

ion

en ré

sine

et f

acili

tent

ain

si l’

hygi

ène.

13. S

ituat

ion

clin

ique

initi

ale

d’un

e pa

tien

te d

e 40

ans

algi

que

de l’

artic

ulat

ion

tem

poro

-man

dibu

lair

e.

conv

enti

onne

lle a

per

mis

de

fixe

r les

rapp

orts

d’o

cclu

sion

(a).

et

les

deux

ièm

es m

olai

res

ont p

u êt

re ré

alis

és g

râce

Blue

cam

® e

t log

icie

l Cer

ec 4

.2).

14.

L’enr

egis

trem

ent

des

rapp

orts

inte

r-m

axill

aire

s a

été

de l’

orth

èse

afi

n de

con

serv

er

les

rapp

orts

ét

ablis

.

Cor

resp

onda

nce

Mar

ion

Bes

sade

t Fa

culté

d’O

dont

olog

ie

2 ru

e de

Bra

ga, 6

3100

Cle

rmon

t-Fe

rrand

Les

aute

urs

décl

aren

t ne

pas

avoi

r de

lien

d’

inté

rêt r

elat

if au

suj

et a

bord

é.

12

13

14

15a

15

b

15

c

Page 99: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

82

6.1.

6 PN

6 :

Bat

isse

-Lan

ce C

, Bon

net G

, Bon

gert

P, T

rave

rs C

, Bes

sade

t M, V

eyru

ne J

L, N

icol

as E

. CFA

O e

t pro

thès

e am

ovib

le

parti

elle

, le

poin

t en

2015

. Le

chir

urgi

en-d

entis

te d

e Fr

ance

. 201

5 ; 1

687-

1688

Page 100: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

83

1

Ces

dern

ière

s an

nées

, les

ava

ncée

s te

ch-

nolo

giqu

es o

nt p

erm

is l’e

ssor

de

la c

once

p-tio

n et

fabr

icat

ion

assi

stée

s pa

r ord

inat

eur

(CFA

O).

En p

roth

èse

amov

ible

, les

pro

cé-

dure

s «

clas

siqu

es »

pré

exis

tent

san

s m

odi-

ficat

ion

maj

eure

dep

uis

plus

de

cinq

uant

ean

s, e

t cer

tain

es s

ont m

aint

enan

t à la

limite

de l’

obso

lesc

ence

: dé

sorm

ais,

la m

ise

enpl

ace

d’un

e ch

aîne

num

ériq

ue s

embl

e in

é-lu

ctab

le. E

n ef

fet,

les

proc

édur

es o

ptiq

ues

perm

ette

nt d

e s’

affra

nchi

r des

impr

écis

ions

des

tech

niqu

es c

onve

ntio

nnel

les

et d

’ob-

teni

r des

résu

ltats

fiab

les

et re

prod

uctib

les.

D

e no

s jo

urs,

cer

tain

s la

bora

toire

s de

pro

-th

èse

se s

ont é

quip

és d

e sc

anne

r et d

e lo

gi-

ciel

de

CAO

spé

cifiq

ue à

la

prot

hèse

Form

ati

on

co

nti

nu

eDOSSIER

PROTH

ÈSE4E

PARTIE

Cind

y BA

TISS

E-LA

NCE,

Guill

aum

e BO

NNET

Assi

stan

t HU,

Cle

rmon

t-Fe

rrand

Pasc

al B

ONGE

RTPr

othé

sist

e de

ntai

re, 3

DRPD

Eur

ope

& Ol

ivier

FRA

NCOI

S, P

roto

lab

Cyril

TRA

VERS

Prot

hési

ste

Unive

rsita

ire, U

nive

rsité

d’A

uver

gne

Mar

ion

BESS

ADET

MCU

- PH

(Pro

thès

e), C

lerm

ont F

erra

nd

Jean

- Luc

VEY

RUNE

,Em

man

uel N

ICOL

ASPU

- PH

(Pro

thès

e), C

lerm

ont F

erra

nd

amov

ible

par

tielle

(PAP

). Le

s ch

âssi

s pe

u-ve

nt d

ésor

mai

s êt

re c

onçu

s av

ec c

es p

ro-

cédé

s pu

is u

siné

s ou

réal

isés

par

fritt

age.

Les

fichi

ers

qui p

erm

ette

nt a

u la

bora

toire

de m

odél

iser

les

arm

atur

es s

ont g

énér

ale-

men

t iss

us d

e sc

ans

de m

odèl

es e

n pl

âtre

prov

enan

t d’u

ne e

mpr

eint

e co

nven

tionn

elle

.Ce

pend

ant,

pour

des

éde

ntem

ents

enc

as-

trés

de p

etite

dim

ensi

on,

les

empr

eint

esnu

mér

ique

s po

urra

ient

être

dire

ctem

ent r

éa-

lisée

s en

bou

che

et e

nvoy

ées

au p

roth

é-si

ste

via

un s

ystè

me

inte

rnet

. D

’aut

re p

art,

l’évo

lutio

n de

s lo

gici

els

per-

met

mai

nten

ant d

e fa

cilit

er l’é

labo

ratio

n du

proj

et th

érap

eutiq

ue, e

n ré

alis

ant d

es s

imu-

latio

ns e

sthé

tique

s et

fonc

tionn

elle

s de

s

CFAO

et p

roth

èse

amov

ible

part

ielle

 : le

poi

nt e

n 20

15

Le C

hiru

rgie

n D

en

tiste

de

Fra

nc

e n

o1

68

7-1

68

8 d

u 1

0-1

7 d

éc

em

bre

20

15

L’util

isatio

n d

e la

CFA

Oe

n p

roth

èse

am

ovi

ble

pa

rtie

lle g

ara

ntit

une

rep

rod

uctib

ilité

qua

lita

tive

de

s tra

vaux

.

FIGU

RE1A

: Cho

ix d

e l’a

xe d

’inse

rtio

n.

FIGU

RES

1 : E

xem

ple

de tr

acé

de c

hâss

isnu

mér

ique

(log

icie

l péd

agog

ique

Mét

acie

l) :

http

://m

etac

iel-b

eta.

prot

olab

.fr :

FIGU

RE1B

: Mis

e en

pla

ce d

es a

ppui

s pr

imai

res

et s

econ

daire

s, v

isua

lisat

ion

de l’

axe

de ro

tatio

npr

inci

pal

FIGU

RE1C

: Mis

e en

pla

ce d

es s

elle

s

FIGU

RE1D

: Mis

e en

pla

ce d

es p

oten

ces

une

mét

hode

cla

ssiq

ue, c

hois

ir l’a

xe d

’in-

serti

on e

n m

etta

nt e

n év

iden

ce le

s zo

nes

de c

ontre

-dép

ouill

e, d

élim

iter l

es s

urfa

ces

d’es

pace

men

t en

ajus

tant

le p

lace

men

t de

la c

ire v

irtue

lle d

e dé

poui

lle, p

ositi

onne

r un

à un

les

diffé

rent

s él

émen

ts c

onst

itutif

s du

châs

sis, e

t enf

in e

ffect

uer l

es fi

nitio

ns (a

rron-

dir l

es a

ngle

s, li

ssag

e po

ur la

coh

ésio

n de

l’ens

embl

e).

Une

fois

la m

aque

tte n

umé-

rique

du

châs

sis

obte

nue,

elle

est

enr

egis

-tré

e, to

ujou

rs a

u fo

rmat

STL

et e

nvoy

ée a

ulo

gici

el d

e FA

O.

La tr

oisi

ème

étap

e

Elle

est

cel

le d

e la

fabr

icat

ion

assi

stée

par

ordi

nate

ur (F

AO).

La p

rodu

ctio

n pa

r CFA

Ode

PAP

à c

hâss

is m

étal

lique

fait

appe

l àde

ux p

rocé

dés

diffé

rent

s :

fabr

icat

ion

par

sous

tract

ion

(usi

nage

) ou

fabr

icat

ion

par

addi

tion

(Sté

réo-

litho

grap

hie,

Impr

essi

on3D

, Fr

ittag

e La

ser)

. Le

s te

chni

ques

par

sous

tract

ion

utili

sent

des

mac

hine

s-ou

tils

à 4-

5 ax

es q

ui e

nlèv

ent d

e la

mat

ière

par

meu

lage

ou

coup

e (3

, 5).

Un d

es p

rocé

-dé

s co

nsis

te à

usi

ner

un c

hâss

is m

étal

-liq

ue. U

n au

tre p

rocé

dé c

onsi

ste

à us

iner

des

châs

sis

en m

atér

iaux

cal

cina

bles

qui

sero

nt p

ar la

sui

te c

oulé

s pa

r te

chni

que

conv

entio

nnel

le p

our

obte

nir

des

châs

sis

mét

alliq

ues

en C

r-Co

(Chr

ome-

Coba

lt).

Ce p

rocé

dé p

erm

et d

e ga

gner

en

préc

isio

nd’

exéc

utio

n et

en

tem

ps d

e tra

vail,

mai

sun

e ét

ape

de c

oulé

e du

châ

ssis

mét

alliq

uere

ste

indi

spen

sabl

e. C

es te

chni

ques

par

sous

tract

ion

sont

par

faite

men

t ada

ptée

s à

la p

roth

èse

fixée

. Mai

s po

ur d

es ra

ison

s de

tem

ps d

’usi

nage

, de

com

plex

ité d

e fo

rme

des

châs

sis,

de

coût

des

mat

éria

ux e

td’

usur

e du

mat

érie

l, el

les

sont

plu

s di

ffici

-le

men

t mis

es e

n œ

uvre

pou

r la

prod

uctio

nd’

un c

hâss

is d

e PA

P. L’a

ltern

ativ

e de

fabr

icat

ion

utili

se d

es te

ch-

niqu

es p

ar a

dditi

on (2

, 3, 5

), qu

i sem

blen

tpl

us a

dapt

ées

à la

pro

duct

ion

de c

hâss

ism

étal

lique

s. L

a fa

bric

atio

n ad

ditiv

e co

nsis

teà

met

tre e

n fo

rme

un o

bjet

par

ajo

ut d

em

atiè

re. L

e m

atér

iau

est d

épos

é ou

sol

idi-

fié c

ouch

e pa

r cou

che.

La

fusi

on d

es d

if-fé

rent

es c

ouch

es e

ntre

elle

s pe

rmet

de

2Le

Ch

irurg

ien

De

ntis

te d

e F

ran

ce

no

16

87

-16

88

du

10

-17

ce

mb

re 2

01

5

Form

ati

on

co

nti

nu

e

futu

rs c

hâss

is. C

erta

ins

logi

ciel

s pr

opos

ent

égal

emen

t une

aid

e au

trac

é de

châ

ssis

,en

util

isan

t une

mét

hodo

logi

e lu

diqu

e et

stru

ctur

ée «

pas

à p

as »

. L’e

nsem

ble

des

tech

niqu

es n

ovat

rices

peu

t fac

ilite

r l’in

té-

grat

ion

fonc

tionn

elle

et e

sthé

tique

en

pro-

thès

e am

ovib

le. D

ans

ce c

onte

xte,

cet

arti

clevi

se, p

ar la

pré

sent

atio

n de

cas

clin

ique

set

des

logi

ciel

s, à

faire

le p

oint

sur

l’ap

port

des

nouv

elle

s te

chno

logi

es n

umér

ique

s lo

rsde

réh

abili

tatio

ns p

roth

étiq

ues

amov

ible

spa

rtiel

les.

Quel

les

sont

les

diffé

rent

esét

apes

de

CFAO

en

PAP

?

La p

rem

ière

éta

pe

Elle

con

sist

e en

l’ac

quis

ition

de

donn

ées

num

ériq

ues.

Act

uelle

men

t tro

is te

chni

ques

sont

pos

sibl

es p

our o

bten

ir un

mod

èle

vir-

tuel

en

trois

dim

ensi

ons

(3D

) : 1

) Soi

t par

scan

nage

d’u

n m

odèl

e en

plâ

tre o

bten

u à

parti

r d’u

ne e

mpr

eint

e co

nven

tionn

elle

. C’es

tac

tuel

lem

ent l

a pr

océd

ure

d’us

age.

2) S

oit

par

scan

nage

d’u

ne e

mpr

eint

e co

nven

-tio

nnell

e. 3

) Soi

t par

la p

rise

d’un

e em

prein

teop

tique

des

sur

face

s de

nto-

muq

ueus

es à

l’aid

e d’

une

cam

éra

intra

-buc

cale

. Ce

ttepr

océd

ure

dem

eure

à v

alid

er e

t ne

sera

poss

ible

que

pou

r de

pet

its é

dent

emen

tsen

cast

rés

avec

un

appu

i den

taire

larg

e-m

ent d

omin

ant.

De m

ême,

le m

odèl

e an

ta-

goni

ste

et le

s ra

ppor

ts d

’occ

lusi

on p

ourro

ntêt

re o

bten

us p

ar s

cann

age.

Les

don

nées

acqu

ises

son

t ens

uite

enr

egis

trées

au

for-

mat

STL

(ST

ereo

Lith

ogra

phy)

, com

patib

leav

ec d

e no

mbr

eux

logi

ciel

s de

CAO

.

La s

econ

de é

tape

Elle

est

cel

le d

e la

con

cept

ion

assi

stée

par

ordi

nate

ur (C

AO) (

1, 4

). L’i

mag

e 3D

obt

enu

par

scan

nage

ou

empr

eint

e op

tique

est

impo

rtée

dans

un

logi

ciel

de

mod

élis

atio

n.Le

s di

ffére

ntes

éta

pes

de C

AO c

ondu

isen

l’obt

entio

n d’

une

maq

uette

num

ériq

ue(v

irtue

lle) d

u fu

tur c

hâss

is s

ouha

ité (f

igur

es1a

à 1

i). P

our

cela

, il

faut

, co

mm

e po

ur

Page 101: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

84

prot

hèse

il es

t sca

nné

avec

le d

ispo

si-

tif sc

anne

r 3sh

ape™

afin

d’o

bten

ir le

mod

èlevi

rtuel

de

trava

il. À

par

tir d

e ce

mod

èle

num

ériq

ue 3

D la

CAO

est

réal

isée

. L’e

ssai

4Le

Ch

irurg

ien

De

ntis

te d

e F

ran

ce

no

16

87

-16

88

du

10

-17

ce

mb

re 2

01

5

Form

ati

on

co

nti

nu

e

FIGU

RE4A

: Em

prei

nte

à l’a

ide

d’un

pol

yeth

er

FIGU

RES

4 : C

hâss

is c

onçu

et f

abriq

ué à

par

tirdu

sca

nnag

e de

l’em

prei

nte

:

FIGU

RE4B

:Em

prei

nte

scan

née

aula

bora

toire

FIGU

RE4C

: Mod

èle

virt

uel d

e tr

avai

l

FIGU

RE4D

: Châ

ssis

obt

enu

par f

ritta

ge la

ser

FIGU

RES

3 : C

hâss

is c

onçu

et f

abriq

uéà

part

ir du

sca

n du

mod

èle

en p

lâtr

e :

FIGU

RE3A

:Di

spos

itif

scan

ner

3sha

pe™

FIGU

RE3B

: CAO

sur

le m

odèl

e vi

rtue

lde

trav

ail

FIGU

RE3C

-3D

: Châ

ssis

repo

sitio

nné

sur l

em

odèl

e en

plâ

tre

du c

hâss

is e

n bo

uche

rév

èle

une

bonn

ead

apta

tion

et u

ne p

réci

sion

sat

isfa

isan

teid

entiq

ue à

cel

le s

ur le

mod

èle

en p

lâtre

(figu

res

3a à

3e)

. Auc

une

reto

uche

ou

adap

-ta

tion

n’es

t néc

essa

ire.

Proc

édur

e nu

mér

ique

n°2

:em

prei

nte

scan

née

Une

empr

eint

e à

l’aid

e d’

un p

olye

ther

(Irn

preg

urn)

est

réa

lisée

. Pu

is,

elle

est

envo

yée

au la

bora

toire

de

prot

hèse

pou

rêt

re d

irect

emen

t sca

nnée

, afin

d’o

bten

ir le

mod

èle

de tr

avai

l virt

uel.

Un lo

gici

el c

onve

r-tit

l’im

age

de l’

empr

eint

e en

mod

èle

posi

tifvi

rtuel

. Le

châs

sis

est r

éalis

é pa

r frit

tage

et

un m

odèl

e ph

ysiq

ue e

st im

prim

é (fi

gure

s4a

à 4

f).

Pour

cet

exe

mpl

e cl

iniq

ue, l

e ch

âssi

s m

étal

-liq

ue o

bten

u ap

rès

le s

cann

age

de l’

em-

prei

nte

n’ét

ait p

as a

dapt

é. M

ême

aprè

s de

ste

ntat

ives

d’a

just

emen

t, le

châ

ssis

n’a

pu

être

insé

ré.

Proc

édur

e nu

mér

ique

n°3

Cette

tech

niqu

e ut

ilisa

nt u

ne e

mpr

eint

eop

tique

intra

-buc

cale,

pou

r obt

enir

le m

odèle

virtu

el d

e tra

vail,

est

act

uelle

men

t trè

s pe

udé

crite

dan

s la

litté

ratu

re.

C’es

t une

nou

-ve

lle p

ersp

ectiv

e de

trav

ail q

ui te

nd à

se

déve

lopp

er lo

rsqu

e le

s co

nditi

ons

clin

ique

sle

per

met

tent

. En

effe

t, po

ur l’

inst

ant,

l’em

-pr

eint

e op

tique

ne

perm

et p

as d

e ré

alis

erun

e em

prei

nte

anat

omo-

fonc

tionn

elle

enr

e-gi

stra

nt la

dua

lité

tissu

laire

. Cet

te te

chni

que

sera

don

c ré

serv

ée à

des

éde

ntem

ents

de

faib

le é

tend

ue p

our l

esqu

els

une

empr

eint

ean

atom

ique

est

suf

fisan

te (6

). L’e

mpr

eint

eop

tique

intra

bucc

ale

a ét

é ré

alis

ée ic

i ave

cle

sys

tèm

e Tr

ios»

de

3Sha

pe™

. Elle

a p

er-

mis

d’o

bten

ir le

mod

èle

virtu

el d

e tra

vail

àpa

rtir d

uque

l le

trois

ièm

e ch

âssi

s a

été

fait

par C

FAO

(fig

ures

5a

à 5e

). Au

pre

mie

r es

sai,

l’inse

rtion

intra

-buc

cale

est m

al a

isée

en

rais

on d

e l’a

bsen

ce d

’es-

pace

men

t en

rega

rd d

es d

ents

rési

duel

les

(vis

ualis

ée p

ar O

cclu

spay

Yet

iDen

taI™

) qui

entra

îne

d’im

porta

ntes

zon

es d

e fri

ctio

n.Ap

rès

reto

uche

de

ces

zone

s, l’i

nser

tion

duFI

GURE

3E: E

ssai

du

châs

sis

en b

ouch

e

3C

3D

4E

Bibl

iogr

aphi

e1.

Bai

xe S

, Etie

nne

0, K

ress

P, T

adde

i C. A

ppor

t de

la C

FAO

en

prot

hèse

am

ovib

le p

artie

lle.

Cah

Prot

h. 2

010

; 152

: 43

-59.

2. A

uger

F, L

erou

x Y,

Cha

tel L

, Sch

ittly

J. P

roto

cole

d’él

abor

atio

n de

s pr

othè

ses

amov

ible

s pa

rtiel

les

par C

FAO

ave

c fri

ttage

lase

r. Ca

h Pr

oth.

201

4 ;

168

: 55-

63.

3. L

avio

le O

, Soe

nen

A, B

arsb

y-EI

Kho

der A

. CFA

Oet

pro

thès

e am

ovib

le p

artie

lle. I

nfo

Den

t. 20

14 ;

96 (2

9) :

40-4

6.

4. J

oullie

K, J

ulia

M, D

uran

d Je

, Nub

lat C

. Pro

thès

epa

rtiel

le a

mov

ible

par

tielle

à in

frast

ruct

ure

mét

al-

lique

: con

cept

ion

du c

hâss

is pa

r CAO

. Stra

t Pro

th.

2011

; 11

(1)

: 37

-46.

5. J

oulli

e K,

Jul

ia M

, N

ubla

t C.

Prot

hèse

par

tielle

amov

ible

mét

alliq

ue :

fabr

icat

ion

du c

hâss

is p

arFA

O. S

trat P

roth

. 201

1 ; 1

1 (2

) : 9

7-10

6.

6. C

aray

on D

, Dur

and

J., M

onta

i S. C

hoix

de la

tech

-ni

que

d’em

prei

nte

pou r

la ré

alis

atio

n d’

une

pro-

thès

e am

ovib

le pa

rtiell

e à

infra

stru

ctur

e m

étal

lique

:PA

PIM

. Stra

t Pro

th. 2

011

; 11

(2) :

127

-36.

cale

pour

l’acq

uisit

ion

des

donn

ées

de C

FAO

prés

ente

de

nom

breu

x av

anta

ges

: con

fort

du p

atie

nt,

écon

omie

de

mat

éria

ux à

empr

eint

e, a

ffran

chis

sem

ent d

es d

élai

s de

5Le

Ch

irurg

ien

De

ntis

te d

e F

ran

ce

no

16

87

-16

88

du

10

-17

ce

mb

re 2

01

5

Form

ati

on

co

nti

nu

e

châs

sis

s’est

faite

san

s en

com

bre

avec

une

bonn

e pr

écis

ion

d’ad

apta

tion.

Le

patie

ntép

rouv

e un

e se

nsat

ion

de c

onfo

rt av

ec c

ech

âssi

s m

étal

lique

com

paré

au

châs

sis

obte

nu a

près

sca

nnag

e du

maî

tre m

odèl

een

plâ

tre.

Pour

quoi

faire

le c

hoix

de la

CFA

O?

(1, 3

)

Les

pers

pect

ives

d’u

tilis

atio

n de

la C

FAO

en P

AP s

ont g

rand

es.

Pour

le p

roth

ésis

te,

les

avan

tage

s so

ntno

mbr

eux

:-

écon

omie

de

mat

éria

ux (s

uppr

essi

on d

udu

plic

ata

maî

tre m

odèl

e, c

ire à

mod

eler

,ci

re d

e dé

poui

lle),

- ré

duct

ion

de m

atér

iaux

néf

aste

s,- g

ain

de te

mps

de

trava

il : r

éduc

tion

d’en

-vi

ron

30 %

du

tem

ps d

e tra

vail

effe

ctif,

- dé

lais

de

fabr

icat

ion

dim

inué

s,- c

onfo

rt de

trav

ail (

supp

ress

ion

de c

er-

tain

es é

tape

s fa

stid

ieus

es),

- gai

n de

la p

réci

sion

de

réal

isat

ion

(dim

i-nu

tion

des

man

ipul

atio

ns h

umai

nes)

. Ce

pend

ant,

ces

nouv

elle

s te

chno

logi

esné

cess

itent

un

tem

ps d

’app

rent

issa

ge. L

eco

ût d

’acq

uisi

tion

des

mac

hine

s et

logi

-ci

els

est é

gale

men

t con

séqu

ent,

ce q

ui re

s-tre

int s

on u

tilis

atio

n.

Pour

le p

ratic

ien,

l’util

isat

ion

de la

CFA

Oen

PAP

lui g

aran

tit u

ne re

prod

uctib

ilité

qua-

litat

ive

des

trava

ux e

t une

séc

urité

qua

ntau

resp

ect d

es d

élai

s de

livr

aiso

n. S

a pr

a-tiq

ue q

uotid

ienn

e es

t act

uelle

men

t peu

impa

ctée

par

la C

FAO

pui

sque

l’acq

uisi

tion

des

donn

ées

se fa

it m

ajor

itaire

men

t par

une

empr

eint

e co

nven

tionn

elle

env

oyée

au

labo

rato

ire d

e pr

othè

se.

Cepe

ndan

t, l’i

n-tro

duct

ion

de l’e

mpr

eint

e op

tique

intra

-buc

-

FIGU

RE4E

-4F

: Châ

ssis

repo

sitio

nné

sur l

e m

odèl

e im

prim

é

FIGU

RE5A

: Sys

tèm

e Tr

ios»

de

3Sha

pe™

FIGU

RES

5 : C

hâss

is c

onçu

et f

abriq

ué à

par

tir d

’une

em

prei

nte

optiq

ue in

tra-

bucc

ale

:

FIGU

RE5B

: Em

prei

nte

optiq

ue in

tra-

bucc

ale

FIGU

RE5C

: Châ

ssis

mét

alliq

ue

FIGU

RE5D

: Abs

ence

de

déco

lleta

ge d

es d

ents

rési

duel

les

FIGU

RE5E

: Ess

ai in

tra-

bucc

al d

u ch

âssi

s

4F

coul

ée d

’em

prei

nte.

Des

étu

des

clin

ique

sdo

iven

t con

firm

er c

ette

app

roch

e m

ais

les

prem

iers

cas

clin

ique

s la

isse

nt p

résa

ger

des

résu

ltats

pro

met

teur

s po

ur l’

aven

ir.

Page 102: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

85

6.1.

7 PN

7 :

Bat

isse

-Lan

ce C

, B

onne

t G

, N

icol

as E

, B

essa

det

M,

Phill

ipon

C,

Bon

gert

P,

Gou

rrie

r Y

. Em

prei

nte

optiq

ue e

t pr

oThè

se a

mov

ible

par

tielle

. Le

dent

osco

pe. 2

016

; 5 :

26 -

30

Page 103: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

86

es d

erni

ères

ann

ées,

les

avan

cées

tech

-no

logi

ques

ont

per

mis

l’e

ssor

de

la

Conc

eptio

n et

fabr

icat

ion

assi

stée

s pa

r or

dina

teur

(Cfa

o) e

t de

s’af

fran

chir

des

im-

préc

isio

ns d

es te

chni

ques

con

vent

ionn

elle

s.Ai

nsi,

par

l’évo

lutio

n de

s sy

stèm

es n

umé-

rique

s et

du

tout

au

faut

euil,

la C

fao

fait

parti

e de

l’ar

sena

l thé

rape

utiq

ue d

e la

pro

thès

e fi x

ée.

Par c

ontre

, en

prot

hèse

am

ovib

le, l

es p

rocé

-du

res

« cl

assi

ques

» p

réex

iste

nt s

ans

mod

ifi -

catio

n m

ajeu

re d

epui

s pl

us d

e ci

nqua

nte

ans

et d

ésor

mai

s la

mis

e en

pla

ce d

’une

cha

îne

num

ériq

ue s

embl

e in

éluc

tabl

e. A

insi

, cer

tain

s la

bora

toire

s de

pro

thès

e se

son

t équ

ipés

de

scan

ner e

t de

logi

ciel

de

CAO

spé

cifi q

ue à

la

prot

hèse

am

ovib

le p

artie

lle (P

AP).

Les

châs

sis

peuv

ent d

ésor

mai

s êt

re c

onçu

s av

ec c

es p

ro-

cédé

s pu

is u

siné

s ou

réal

isés

par

impr

imer

ie.

Les

fi chi

ers

qui p

erm

ette

nt a

u la

bora

toire

de

mod

élis

er le

s ar

mat

ures

son

t gén

éral

emen

t is-

sus

de s

cans

de

mod

èles

en

plât

re p

rove

nant

d’

une

empr

eint

e co

nven

tionn

elle

. Cep

enda

nt,

pour

des

éde

ntem

ents

ess

entie

llem

ent e

ncas

-tré

s et

de

petit

es d

imen

sion

s, le

s em

prei

ntes

nu

mér

ique

s po

urra

ient

être

dire

ctem

ent r

éali-

sées

en

bouc

he e

t env

oyée

s au

pro

thés

iste

via

un

por

tail

sur l

e W

eb.

L’en

sem

ble

des

tech

niqu

es n

ovat

rices

peu

t fa-

cilit

er l’

inté

grat

ion

fonc

tionn

elle

et e

sthé

tique

en

pro

thès

e am

ovib

le. P

ar la

pré

sent

atio

n d’

un

cas

clin

ique

et d

u sy

stèm

e Ce

rec

Om

nica

m,

cet a

rticl

e m

ontre

l’ap

port

des

nouv

elle

s te

ch-

nolo

gies

num

ériq

ues

lors

de

réha

bilit

atio

ns

prot

hétiq

ues

amov

ible

s pa

rtiel

les.

Pré

sent

atio

n du

sys

tèm

ela

ncé

il y

a pr

ès d

e 30 a

nsCo

ncer

nant

les

syst

èmes

Cer

ec (S

irona

), le

s ch

irurg

iens

-den

tiste

s on

t le

choi

x, s

elon

les

be-

soin

s sp

écifi

ques

de

leur

cab

inet

ent

re tr

ois

scan

ners

intra

-ora

ux (A

pollo

, Cer

ec B

luec

am

et C

erec

Om

nica

m).

Les

prot

hési

stes

dis

pose

nt

quan

t à e

ux d

e pl

usie

urs

inte

rface

s le

ur p

er-

met

tant

d’e

xécu

ter l

es c

omm

ande

s de

s ca

bi-

nets

den

taire

s.

Parm

i les

dév

elop

pem

ents

les

plus

réce

nts,

ci-

tons

la c

amér

a Ce

rec

Om

nica

m ré

alis

ant d

es

pris

es d

’em

prei

nte

en c

oule

ur s

ans

poud

rage

et

inté

gran

t un

logi

ciel

de

conc

eptio

n qu

i tie

nt

com

pte

de l’

artic

ulat

ion

et c

ompr

end

des

op-

tions

de

cons

truc

tion

spéc

ifiqu

es p

our

les

dent

s an

térie

ures

. Cet

te fo

nctio

n a

pour

nom

«

Smile

Des

ign

». L

a ca

mér

a se

com

pose

d’u

n sc

anne

r int

ra-o

ral ;

(Fig

.1),

d’un

boî

tier m

obile

éq

uipé

de

roul

ette

s pe

rmet

tant

les

man

œuv

res

et d

otée

s d’

un fr

ein

de b

loca

ge ;

(Fig

.2).

L’us

i-ne

use

Mcx

l ; (F

ig.3

) per

met

la fa

bric

atio

n d’

élé-

men

ts a

u fa

uteu

il (In

lays

, Onl

ays,

cou

ronn

es,

face

ttes,

brid

ges

de p

etite

s ét

endu

es, g

uide

s ch

irurg

icau

x). E

lle p

erm

et d

’usi

ner

de n

om-

breu

x m

atér

iaux

(cér

amiq

ue, r

ésin

e, o

xyde

de

zirco

nium

) de

bloc

s ju

squ’

à 85

mm

. Un

logi

ciel

sp

écifi

que

(4.2

) per

met

la C

AO o

u Cf

ao a

u fa

u-te

uil ;

(Fig

.4) o

u d’

envo

yer l

’info

rmat

ion

via

la

plat

efor

me

Siro

na C

onne

ct ;

(Fig

.5).

Cere

c, c

’est

le d

ével

oppe

men

t d’u

n sy

stèm

e la

ncé

il y a

prè

s de

30

ans.

L’em

prei

nte

optiq

ue

Dém

onst

rati

on c

liniq

ue d

’un

syst

ème

poly

vale

nt q

ui p

erm

et l’

acqu

isit

ion

des

stru

ctur

es d

enta

ires

, m

ais

égal

emen

t de

s él

émen

ts m

uque

ux t

els

que

les

crêt

es é

dent

ées

ou le

pal

ais.

Fig.

1 : S

cann

er in

tra-

oral

(O

mni

cam

)pe

rmet

tant

la p

rise

d’e

mpr

eint

e sa

nspo

udra

ge e

t en

cou

leur

. La

têt

e de

la c

amér

a es

t su

ffi sa

mm

ent

fi ne

pour

per

met

tre

un a

ccès

ais

é en

bou

che.

Fig.

2 : B

oîti

er m

obile

équ

ipé

dero

ulet

tes

perm

etta

nt le

s m

anœ

uvre

s et

do

tées

d’u

n fr

ein

de b

loca

ge.

a de

mul

tiple

s av

anta

ges

et d

e no

mbr

eux

indu

strie

ls o

nt c

réé

des

syst

èmes

spé

cifi q

ues,

m

ais

hist

oriq

uem

ent l

e fa

bric

ant a

été

pré

-cu

rseu

r, en

pro

posa

nt u

n sy

stèm

e «

tout

au

faut

euil

» et

en

perm

etta

nt la

tra

nsm

issi

on

des

info

rmat

ions

issu

es d

e l’e

mpr

eint

e op

-tiq

ue a

ux p

roth

ésis

tes

via

le p

orta

il W

eb(S

irona

Con

nect

). Le

dév

elop

pem

ent e

n im

-pl

anto

logi

e a

néce

ssité

l’él

argi

ssem

ent d

e la

ga

mm

e de

leur

s pr

odui

ts, d

eux

mod

èles

de

cam

éra

et tr

ois

unité

s d’

usin

age

sont

dés

or-

mai

s pr

opos

és. L

a so

ciét

é ar

gue

d’un

chi

ffre

de p

lus

de 2

0 m

illio

ns d

e re

stau

ratio

ns ré

ali-

sées

ave

c se

s sy

stèm

es.

Con

cept

ion

et fab

rica

tion

d’

élém

ents

tou

t au

fau

teui

lLe

sys

tèm

e pe

rmet

la c

once

ptio

n et

la f

a-br

icat

ion

d’él

émen

ts t

out

au f

aute

uil

dits

C

hair

side

, te

ls q

ue d

es c

ouro

nnes

ou

petit

s Br

idge

s, m

ais

égal

emen

t la

réal

isat

ion

de l’

empr

eint

e op

tique

en

bouc

he q

ui p

ourr

a êt

re t

rans

mis

e au

x pr

othé

sist

es p

our

des

réha

bilit

atio

ns f

ixée

s ou

pou

r ce

rtai

nes

indi

catio

ns a

mov

ible

s.

Hab

itud

e de

l’ex

périm

enta

teur

Le s

ervi

ce d

e pr

othè

se h

ospi

talo

-uni

vers

itaire

de

Cle

rmon

t-Fe

rran

d di

spos

e de

la te

chno

lo-

gie

Cere

c de

puis

plu

s de

cin

q an

s (S

ystè

me

Blue

Cam

), m

ais

l’util

isat

ion

de l’

Om

nica

m d

e-m

eure

plu

s ré

cent

e.

Fig.

3 :

Usi

neus

e M

cxl q

ui p

erm

et la

cré

atio

n de

res

taur

atio

ns u

nita

ires

mai

s ég

alem

ent

de p

etit

s br

idge

s ou

de

guid

e ch

irur

gica

ux.

Fig.

4 :

Log

icie

l de

Cfa

o C

erec

4.2

. A

près

l’em

prei

nte,

le t

racé

du

bord

de

la p

répa

rati

on e

stré

alis

é. L

e lo

gici

el c

rée

auto

mat

ique

men

t un

e pr

opos

itio

n in

itia

le a

vec

des

cont

acts

occ

lusa

ux.

Ave

c de

s ou

tils

app

ropr

iés,

il e

st p

ossi

ble

de f

aire

des

ret

ouch

es a

vant

d’e

nvoy

er à

l’us

inag

e.

Fig.

5 :

Pla

tefo

rme

num

ériq

ue d

’éch

ange

prat

icie

n /

pro

thés

iste

(Sir

ona

Con

nect

).

� �

Assi

stan

ts H

U,Cl

erm

ont-

Ferr

and

PU-P

H Pr

othè

se, C

lerm

ont-

Ferr

and

MCU

-PH

Prot

hèse

, Cl

erm

ont-

Ferr

and

��

• Pr

othé

sist

e de

ntai

re•

CHU

Cler

mon

t-Fe

rran

d

3Drp

d Eu

rope

• D

igita

l Lab

s

Page 104: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

87

Em

prei

nte

opti

que

préc

ise

dans

la b

ouch

e P

rinc

ipe

tech

niqu

eLe

sys

tèm

e pe

rmet

une

em

prei

nte

optiq

ue p

ré-

cise

dan

s la

bou

che

et s

e co

mpo

se d

e pl

u-si

eurs

élé

men

ts :

• Un

e ca

mér

a in

tra-o

rale

(cam

éra

3D)

haut

e ré

solu

tion

avec

con

trôle

de

tem

péra

ture

et d

oubl

e m

iroir

amov

ible

(s

téril

isab

le à

l’ai

r cha

ud),

avec

éle

ctro

niqu

e de

com

man

de e

t de

traite

men

t d’im

age.

Le

proc

édé

de m

esur

e ré

alis

é pa

r tria

ngul

atio

n es

t am

élio

ré p

ar u

ne s

ourc

e lu

min

euse

(D

EL b

lanc

hes,

non

pol

aris

ées)

.•

Un tr

aite

men

t et u

n sy

stèm

e de

calc

ul d

’imag

e in

tégr

és p

erm

is p

arun

pro

cess

eur (

Inte

l i7

5820

K).

• Un

e m

olet

te d

e de

ssin

, une

touc

hed’

entré

e m

anue

lle e

t une

péd

ale,

un

clav

ier à

mem

bran

e (p

ouva

nt ê

tre

dési

nfec

té p

ar e

ssuy

age)

.•

Un m

onite

ur (É

cran

pla

t LCD

TFT

de 1

9”, T

rue

Colo

r, ré

solu

tion

Sxga

(1

280

x 1

024

pix

els)

.

Prise

en

mai

nLa

pris

e en

mai

n de

la c

amér

a es

t ass

ez a

i-sé

e en

rais

on d

e sa

taill

e «

moy

enne

» q

ui p

er-

met

de

la m

aint

enir

sans

qu’

elle

ne

soit

trop

pesa

nte.

L’ap

pren

tissa

ge e

st a

ssez

faci

le p

our

tout

util

isat

eur

de s

ystè

me

préc

éden

t (Bl

ue-

cam

par

exe

mpl

e), s

eul l

’asp

ect «

pris

e de

vue

en

con

tinue

» e

st p

lus

déro

utan

t au

prem

ier

abor

d. P

ar c

ontre

pou

r un

néo-

utili

sate

ur, l

a co

urbe

d’a

ppre

ntis

sage

ser

a, c

omm

e po

ur to

utsy

stèm

e, p

lus

long

ue…

La

taill

e de

l’em

bout

es

t su

ffisa

mm

ent

petit

pou

r pe

rmet

tre

son

utili

satio

n en

bou

che,

mêm

e en

sec

teur

pos

-té

rieur

et d

emeu

re a

ssez

larg

e po

ur p

erm

ettre

l’a

cqui

sitio

n op

tique

.

Ava

ntag

es e

t in

conv

énie

nts

du s

ystè

me

Le s

ystè

me,

de

par

la s

impl

icité

de

sa p

ro-

cédu

re e

t son

erg

onom

ie, d

emeu

re l’

un d

es

plus

ais

és d

u m

arch

é. L

e fa

it qu

e to

ut s

oit r

as-

sem

blé

au s

ein

d’un

mêm

e él

émen

t (Ca

rt) n

’est

pa

s ét

rang

er à

cel

a.

Logi

ciel

de

Cfa

oC

once

pt d

’uti

lisat

ion

Logi

ciel

inté

gré

dans

l’O

mni

cam

, déd

ié à

la ré

-al

isat

ion

« au

faut

euil

» d’

élém

ents

fi xé

s ou

de

guid

es im

plan

taire

s, le

Cer

ec 4

.2 s

e di

stin

gue

par s

on in

terfa

ce u

tilis

ateu

r ass

ez in

tuiti

ve q

ui

guid

e le

den

tiste

éta

pe p

ar é

tape

. Le

logi

ciel

of

fre é

gale

men

t la

fonc

tion

de m

odifi

catio

n di

-re

cte

de la

den

t virt

uelle

et l

a po

ssib

ilité

d’é

la-

bore

r plu

sieu

rs re

stau

ratio

ns s

imul

tané

men

t.

Aprè

s l’e

mpr

eint

e, le

trac

é du

bor

d de

la p

ré-

para

tion

est r

éalis

é en

que

lque

s cl

ics.

Le

lo-

gici

el a

ide

à dé

fi nir

cette

lim

ite e

n 3D

. Il c

rée

auto

mat

ique

men

t une

pro

posi

tion

initi

ale

avec

de

s co

ntac

ts o

cclu

saux

nat

urel

s. A

vec

des

ou-

tils

appr

oprié

s, il

est

pos

sibl

e de

faire

des

re-

touc

hes

avan

t d’e

nvoy

er à

l’us

inag

e. À

ce

jour

, il

n’ex

iste

pas

de

logi

ciel

inté

gré

dans

l’O

mni

cam

dié

à la

réal

isat

ion

de c

hâss

is m

étal

lique

. À

cet e

ffet,

il est

néc

essa

ire d

e sé

lect

ionn

er «

mo-

dèle

» d

ans

le c

hoix

thér

apeu

tique

et d

e tra

ns-

fére

r au

labo

rato

ire d

e pr

othè

se l’

empr

eint

e op

tique

via

la p

late

form

e (S

irona

Con

nect

). Il e

st

alor

s po

ssib

le d

’util

iser

un

logi

ciel

spé

cifi q

ue

à la

PAP

: le

s lim

ites

du c

hâss

is s

ont t

racé

es,

suiv

ies

des

diffé

rent

s él

émen

ts le

con

stitu

ant

(cro

chet

s, a

ppui

s oc

clus

aux,

sel

les,

atta

che-

men

ts).

À no

ter

que

l’out

il «

axe

d’in

sert

ion

3D »

faci

lite

cette

réal

isat

ion.

Plu

sieu

rs s

ocié

-té

s pr

opos

ent u

n lo

gici

el d

édié

à la

PAP

(tel

que

celu

i de

Siro

na) ;

(Fig

.6).

Cepe

ndan

t, sa

mis

e su

r le

mar

ché

étan

t rel

ati-

vem

ent r

écen

te, l

es a

uteu

rs n

’ont

pas

l’ex

pé-

rienc

e de

son

util

isat

ion.

À c

e tit

re, l

e ca

s cl

i-ni

que

ici p

rése

nté

est r

éalis

é av

ec le

logi

ciel

3S

hape

mai

s au

rait

pu ê

tre e

ffect

ué a

vec

celu

i de

Den

tal W

ings

. L’é

cran

pro

posé

rest

itue

une

imag

e 3D

de

haut

e dé

fi niti

on e

n co

uleu

r. Le

s lo

gici

els

de la

bora

toire

dél

ivren

t éga

lem

ent d

es

imag

es d

e ha

ute

qual

ité g

raph

ique

.

Ava

ntag

es e

t in

conv

énie

nts

Le lo

gici

el d

e l’O

mni

cam

est

did

actiq

ue e

t per

-m

et d

e ré

alis

er a

isém

ent d

es re

stau

ratio

ns u

ni-

taire

s fi x

ées.

Une

évo

lutio

n se

rait

l’int

égra

tion

d’un

logi

ciel

sim

plifi

é pe

rmet

tant

le tr

acé

de

châs

sis

avan

t l’e

nvoi

au

labo

rato

ire…

Pro

duct

ion

Loca

lisée

Au

faut

euil,

le s

ystè

me

de fa

bric

atio

n re

lié à

l’O

mni

cam

est

l’us

ineu

se (C

erec

Mcx

l) av

ec

des

indi

catio

ns r

éalis

able

s au

faut

euil

ou e

n la

bora

toire

. Elle

per

met

la c

réat

ion

de re

stau

-ra

tions

uni

taire

s, m

ais

égal

emen

t de

pet

its

brid

ges

ou d

e gu

ides

chi

rurg

icau

x. L

es b

locs

ut

ilisa

bles

au

faut

euil

sont

au

max

imum

de

85 m

m e

t son

t usi

nés

via

quat

re m

oteu

rs. L

a pr

écis

ion

d’us

inag

e es

t d’e

nviro

n 25

μm

. Les

m

atér

iaux

util

isab

les

sont

les

bloc

s de

cér

a-m

ique

feld

spat

hiqu

e, v

itroc

éram

ique

, dis

ilicat

e de

lithi

um, o

xyde

de

zirco

nium

tran

sluc

ide

(TZI

), cé

ram

ique

hyb

ride

et le

s bl

ocs

rési

ne.

Dél

ocal

isée

La c

réat

ion

au fa

uteu

il de

châ

ssis

mét

alliq

ues

n’es

t pas

pos

sibl

e et

c’e

st a

u se

in d

u la

bora

-to

ire q

ue v

a s’

effe

ctue

r l’i

mpr

essi

on d

u m

o-dè

le p

hysi

que

en p

olya

mid

e pa

r un

e im

pri-

man

te 3

D ; (

Fig.

7). L

e ch

âssi

s se

ra ré

alis

é pa

r un

e m

achi

ne d

e m

icro

-fus

ion

lase

r ; (F

ig.8

).

App

licat

ions

Le c

ham

p d’

appl

icat

ion

tech

niqu

e du

sys

tèm

e es

t com

patib

le a

vec

les

tech

niqu

es c

liniq

ues

tradi

tionn

elle

s, q

ue c

e so

it en

pro

thès

e fi x

ée

ou a

djoi

nte

parti

elle

. Il p

erm

et é

gale

men

t l’o

u-ve

rture

à u

ne a

utre

form

e de

con

cept

de

den-

tiste

rie, e

n pa

rticu

lier c

elui

de

la p

rése

rvat

ion

tissu

laire

et d

e l’e

ndoc

ouro

nne.

Fig.

6 :

Log

icie

l spé

cifi q

ue p

our

la p

roth

èse

adjo

inte

par

tiel

le (

PAP

) ;

(Sir

ona)

.

Fig.

7 :

Impr

iman

te 3

D

(For

mig

a, E

OS

) pe

rmet

tant

l’i

mpr

essi

on p

ar

couc

he d

em

atér

iaux

po

lym

ères

tel

s qu

e le

pol

yam

ide

pour

la r

éalis

a-ti

on d

e m

odèl

e ph

ysiq

ue.

Fig.

8 :

Mac

hine

d’im

pres

sion

mét

alliq

ue(3

D S

yste

mP

roX

10

0).

Le s

ystè

me

Cere

c O

mni

cam

est

pol

yval

ent c

ar

il pe

rmet

l’ac

quis

ition

des

stru

ctur

es d

enta

ires,

m

ais

égal

emen

t des

élé

men

ts m

uque

ux te

ls

que

les

crêt

es é

dent

ées

ou le

pal

ais.

La

cour

be

d’ap

pren

tissa

ge e

st p

lus

long

ue q

ue c

elle

de

la B

luec

am, m

ais

l’int

erfa

ce d

u lo

gici

el d

e CA

O re

pose

sur

le m

ême

syst

ème

dida

ctiq

ue

guid

é «

pas

à pa

s ».

Une

évo

lutio

n du

logi

ciel

po

urra

it êt

re l’

inté

grat

ion

d’un

mod

ule

de P

APpe

rmet

tant

de

trace

r les

châ

ssis

sur

le m

odèl

e vi

rtuel

ava

nt e

nvoi

.

Cas

clin

ique

: r

éalis

atio

nd’

un c

hâss

is m

étal

lique

issu

d’

une

empr

eint

e op

tiqu

eCe

t exe

mpl

e cl

iniq

ue m

ontre

la p

rocé

dure

de

réal

isat

ion

d’un

châ

ssis

mét

alliq

ue is

su d

’une

em

prei

nte

optiq

ue (

réal

isée

ave

c la

Cer

ec

Om

nica

m).

Ce

patie

nt p

rése

nte

une

arca

de

max

illai

re c

ompl

ète

et u

n éd

ente

men

t lib

re

de c

lass

e I d

e Ke

nned

y no

n co

mpe

nsé.

Il

est r

eçu

en c

onsu

ltatio

n po

ur u

ne ré

habi

lita-

tion

com

plèt

e de

sa

cavi

té b

ucca

le. À

l’ex

a-m

en c

liniq

ue e

t rad

iolo

giqu

e, l’

état

des

den

ts

rési

duel

les

ne n

éces

site

pas

de

soin

s pr

é-pr

o-th

étiq

ues

part

icul

iers

; (F

ig.9

). Po

ur d

es r

ai-

sons

éco

nom

ique

s, le

pro

jet p

roth

étiq

ue s

’est

or

ient

é ve

rs u

ne p

roth

èse

amov

ible

par

tielle

m

andi

bula

ire.

Les

obje

ctifs

de

trai

tem

ent

étai

ent d

e ré

tabl

ir la

fonc

tion,

l’es

thét

ique

et

la q

ualit

é de

vie

de

ce p

atie

nt. E

n ra

ison

d’u

n fo

rt ré

fl exe

nau

séeu

x et

d’u

ne fa

ible

ouv

ertu

re

bucc

ale

rend

ant l

’em

prei

nte

clas

siqu

e di

ffi ci

le,

le c

hoix

de

réal

isat

ion

d’un

e em

prei

nte

optiq

ue

a ét

é re

tenu

. Les

par

ties

dent

ées

max

illai

re e

t m

andi

bula

ire s

ont e

nreg

istré

es a

isém

ent e

t ra-

pide

men

t, m

ais

l’em

prei

nte

du s

ecte

ur é

dent

é de

man

de u

ne c

erta

ine

dext

érité

et e

xpér

ienc

e.

Cepe

ndan

t, ap

rès

une

diza

ine

de m

inut

es, l

e m

odèl

e vi

rtuel

glo

bal e

st o

bten

u ; (

Fig.

10 e

t 11)

.

Maq

uett

e nu

mér

ique

du c

hâss

isAp

rès

tran

smis

sion

au

labo

rato

ire (3

D R

PD

Euro

pe) v

ia la

pla

tefo

rme

(Siro

na C

onne

ct) ;

(F

ig.5

), l’é

tape

2 e

t la

conc

eptio

n as

sist

ée p

ar

ordi

nate

ur (C

AO) p

eut d

ébut

er. L

’imag

e 3D

ob-

tenu

e es

t im

porté

e da

ns u

n lo

gici

el d

e m

odél

i-sa

tion

(3Sh

ape)

. Les

diff

éren

tes

étap

es d

e CA

O

cond

uise

nt à

l’ob

tent

ion

d’un

e m

aque

tte n

u-m

ériq

ue (v

irtue

lle) d

u fu

tur c

hâss

is s

ouha

ité ;

(Fig

.12

et 1

3). P

our

cela

, il f

aut,

com

me

pour

un

e m

étho

de c

lass

ique

, cho

isir

l’axe

d’in

-se

rtio

n en

met

tant

en

évid

ence

les

zone

s de

co

ntre

-dép

ouill

e, d

élim

iter l

es s

urfa

ces

d’es

-pa

cem

ent e

n aj

usta

nt d

e la

cire

virt

uelle

de

dé-

poui

lle, p

ositi

onne

r un

à un

les

diffé

rent

s él

é-m

ents

con

stitu

tifs

du c

hâss

is e

t enfi

n e

ffect

uer

les

fi niti

ons.

Une

fois

la m

aque

tte n

umér

ique

du c

hâss

is o

bten

ue, e

lle e

st e

nvoy

ée p

our ê

tre

traité

e pa

r le

logi

ciel

de

FAO

. La

trois

ièm

e ét

ape

est c

elle

de

la fa

bric

atio

n as

sist

ée p

ar o

rdi-

nate

ur (F

AO).

La p

rodu

ctio

n pa

r Cfa

o de

PAP

à

châs

sis

mét

alliq

ue fa

it ap

pel à

deu

x pr

océ-

dés

diffé

rent

s : f

abric

atio

n pa

r so

ustr

actio

n(u

sina

ge) d

iffi c

ilem

ent u

tilis

able

pou

r la

réal

isa-

tion

d’un

châ

ssis

ou

la fa

bric

atio

n pa

r add

ition

(s

téré

o-lit

hogr

aphi

e, im

pres

sion

3D

, frit

tage

et fu

sion

lase

r). L

e m

atér

iau

est d

épos

é ou

solid

ifi é

couc

he p

ar c

ouch

e.

Em

prei

nte

anto

mo-

fonc

tion

elle

Par i

mpr

essi

on à

l’ai

de d

’une

impr

iman

te 3

D ;

(Fig

.7),

le m

odèl

e ph

ysiq

ue e

n po

lyam

ide

est

obte

nu ;

(Fig

.14)

.

En p

aral

lèle

, gr

âce

à la

tec

hniq

ue p

ar f

u-si

on la

ser

(SLM

) d’u

ne p

oudr

e m

étal

lique

de

chro

me-

coba

lt, le

châ

ssis

est

réal

isé

; (Fi

g.15

). Il e

st p

lacé

sur

le m

odèl

e vir

tuel

pou

r réa

lisat

ion

Fig.

9 : É

dent

emen

t de

cla

sse

I de

Ken

nedy

, la

réh

abili

tati

on fon

ctio

nnel

le s

era

réal

isée

par

une

pr

othè

se a

djoi

nte

part

ielle

(PA

P).

Fig.

10 : M

odèl

e vi

rtue

l max

illai

reob

tenu

apr

ès e

mpr

eint

e op

tiqu

e à

l’aid

edu

sca

nner

intr

abuc

cal (

Om

nica

m).

Fig.

14 : M

odèl

e ph

ysiq

ue e

n po

lyam

ide

obte

nu p

ar im

pres

sion

3D

(Fo

rmig

a, E

OS).

Fig.

12 e

t 13 : T

racé

vir

tuel

du

futu

r ch

âssi

s m

andi

bula

ire,

sel

les,

app

uis

occl

usau

x et

croc

hets

son

t su

cces

sive

men

t ap

posé

s (l

ogic

iel d

e m

odél

isat

ion

3Sha

pe).

Fig.

11 : M

odèl

e vi

rtue

l man

dibu

lair

e.Il

est

à no

ter

que

la p

arti

e la

plu

s po

stér

ieur

e de

s cr

êtes

est

peu

enr

egis

trée

et

devr

a êt

re

com

plét

ée p

ar l’

empr

eint

e se

cond

aire

anat

omo-

fonc

tion

nelle

.

Page 105: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

88

de «

sel

les

porte

-em

prei

nte

», l’

obje

ctif

étan

t la

réa

lisat

ion

d’un

e em

prei

nte

sect

orie

lle d

e co

rrec

tion

« M

ac C

rack

en »

; (F

ig.1

6). A

près

es

saya

ge d

u ch

âssi

s ; (

Fig.

17),

et r

éalis

atio

n de

l’em

prei

nte

anto

mo-

fonc

tione

lle ;

(Fig

.18)

, le

s de

nts

prot

hétiq

ues

sont

pla

cées

et

les

selle

s ré

sine

s po

lym

éris

ées

selo

n le

s te

ch-

niqu

es c

onve

ntio

nnel

les

; (Fi

g.19

). La

pro

thès

e

amov

ible

par

tielle

peu

t alo

rs ê

tre

insé

rée

en

bouc

he ;

(Fig

.20)

. Cet

te te

chni

que

utili

sant

une

em

prei

nte

optiq

ue in

tra-b

ucca

le p

our o

bten

ir le

m

odèl

e vi

rtuel

de

trava

il es

t act

uelle

men

t trè

s pe

u dé

crite

dan

s la

litté

ratu

re.

C’es

t une

nou

velle

per

spec

tive

de tr

avai

l qui

te

nd à

se

déve

lopp

er lo

rsqu

e le

s co

nditi

ons

cli-

niqu

es le

per

met

tent

. En

effe

t, po

ur l’

inst

ant,

l’em

prei

nte

optiq

ue n

e pe

rmet

pas

de

réal

i-se

r une

em

prei

nte

anat

omo-

fonc

tionn

elle

en-

regi

stra

nt la

dua

lité

tissu

laire

. Cet

te te

chni

que

sera

don

c ré

serv

ée à

des

éde

ntem

ents

de

faib

le é

tend

ue p

our

lesq

uels

une

em

prei

nte

anat

omiq

ue e

st s

uffi s

ante

ou

celle

ou

l’em

-pr

eint

e se

cond

aire

ser

a ré

alis

ée d

ans

un s

e-co

nd te

mps

, com

me

ici p

rése

ntée

. Des

étu

des

clin

ique

s do

iven

t co

nfirm

er c

ette

app

roch

e m

ais

les

prem

iers

cas

clin

ique

s co

mm

e ce

-lu

i-ci l

aiss

ent p

résa

ger d

es ré

sulta

ts p

rom

et-

teur

s po

ur l’

aven

ir.

REM

ERCI

EMEN

TS :

la te

chno

logi

e m

ise

en

œuv

re p

our c

et a

rtic

le a

été

acq

uise

grâ

ce

aux

fi nan

cem

ents

du

Fede

r (Fo

nds

Euro

péen

De

Dév

e-

lopp

emen

t Rég

iona

l) et

du

CHU

de C

lerm

ont-

Ferr

and.

Fig.

15

: C

hâss

is o

bten

u pa

r fu

sion

lase

r (S

LM)

d’un

e po

udre

mét

alliq

ue d

e ch

rom

e-co

balt

.

Fig.

17

: E

ssai

du

châs

sis

man

dibu

lair

e.

Fig.

19

: M

onta

ge d

es d

ents

et

poly

mér

isat

ion

selo

n le

s pr

océd

ures

cla

ssiq

ues.

Fig.

16

: C

hâss

is s

ur s

on m

odèl

e ph

ysiq

uepr

épar

é po

ur la

réa

lisat

ion

d’un

e em

prei

nte

seco

ndai

rean

atom

o-fo

ncti

onel

le,

sect

orie

lle d

e co

rrec

tion

.

Fig.

18

: M

odèl

e de

l’em

prei

nte

sect

orie

lle d

e co

rrec

tion

réa

lisée

.

Fig.

20

: P

roth

èse

adjo

inte

par

tiel

le (

PAP

) in

séré

e en

bou

che.

Page 106: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

89

6.1.

8 PN

8 :

Bon

net G

, Bat

isse

-Lan

ce C

, Vey

rune

JL

, Col

lado

V, B

essa

det M

. Pro

thès

e et

pat

ient

s à

beso

ins

spéc

ifiqu

es ?

Yes

, we

can 

! L’in

form

atio

n de

ntai

re 2

016

; 98

: 30-

36

Page 107: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

����������������������

��

90

Dos

sier l

Pro

thès

e

2L’

INFO

RM

ATIO

N D

EN

TAIR

E n

° 1

7 -

27 a

vril

2016

Tous

les

patie

nts

ont

des

beso

ins

spéc

ifiqu

es; c

haqu

e pa

tient

es

t un

ique

. Cep

enda

nt, p

our

cert

ains

d’e

ntre

eux

, por

teur

s d’

un h

andi

cap,

il e

st n

éces

saire

qu

e le

chi

rurg

ien-

dent

iste

iden

tifie

les

défic

ienc

es e

t aj

uste

se

s pr

opos

ition

s th

érap

eutiq

ues.

Gu

illa

um

e B

on

ne

tA

HU

, Dép

arte

men

t de

prot

hèse

,U

FR O

dont

olog

ie C

lerm

ont-

Ferra

nd

(CR

OC

EA

484

7)Se

rvic

e d’

Odo

ntol

ogie

, CH

U

de C

lerm

ont-

Ferra

nd H

ôpita

l Est

aing

La

loi d

u 11

févr

ier

2005

, dan

s so

n ar

ticle

114,

don

ne la

défi

-ni

tion

suiv

ante

du

hand

icap

: «

Con

stitu

e un

han

dica

p, a

u se

ns d

e la

pré

sent

e lo

i, to

ute

limita

tion

d’ac

tivi

té o

u re

stri

c-tio

n de

par

ticip

atio

n à

la v

ie e

n so

ciét

é su

bie

dans

son

envi

ronn

emen

t pa

r une

per

sonn

e en

rai

son

d’un

e al

téra

tion

subs

tant

ielle

, dur

able

ou

défin

itive

d’u

ne o

u pl

usie

urs

fonc

tions

phy

sique

s, se

nsor

ielle

s, m

en-

tale

s, co

gniti

ves o

u ps

ychi

ques

, d’u

n po

lyha

ndic

ap o

u d’

un tr

oubl

e de

sant

é in

valid

ant.

»D

ans

le d

omai

ne d

e la

san

té b

ucco

-den

tair

e qu

i nou

s in

tére

sse,

les

patie

nts

ayan

t de

s be

soin

s sp

écifi

ques

peu

vent

êtr

e dé

finis

com

me

ceux

«po

ur l

esqu

els

une

défic

ienc

e ou

une

lim

itatio

n de

l’ac

ti-vi

té a

ltère

, dir

ecte

men

t ou

ind

irec

tem

ent,

leur

san

té o

rale

, dan

s le

cont

exte

per

sonn

el o

u en

viro

nnem

enta

l qui

leur

est

pro

pre

» [1

]. Il

pe

ut s

’agir,

par

exe

mpl

e, d

e tr

oubl

es n

euro

-mot

eurs

ou

cogn

itifs

, de

trou

bles

psy

chol

ogiq

ues,

de p

atho

logi

es d

émen

tielle

s ou

enc

ore

desy

ndro

mes

gén

étiq

ues.

Les

per

sonn

es p

hobi

ques

doi

vent

éga

lem

ent

être

con

sidér

ées c

omm

e ay

ant d

es b

esoi

ns sp

écifi

ques

.

Prot

hèse

et p

atie

nts

à be

soin

s sp

écifi

ques

? Ye

s w

e ca

n !

Cin

dy

Ba

tisse

-La

nce

AH

U, D

épar

tem

ent d

e pr

othè

seU

FR O

dont

olog

ie C

lerm

ont-

Ferra

nd

(CR

OC

EA

484

7)Se

rvic

e d’

Odo

ntol

ogie

, CH

U

de C

lerm

ont-

Ferra

nd H

ôpita

l Est

aing

Je

an

-Lu

c V

ey

run

ePU

-PH

, D

épar

tem

ent d

e pr

othè

se,

UFR

Odo

ntol

ogie

Cle

rmon

t-Fe

rrand

(C

RO

C E

A 4

847)

Serv

ice

d’O

dont

olog

ie, C

HU

de

Cle

rmon

t-Fe

rrand

Hôp

ital E

stai

ng

Va

léri

e C

oll

ad

oPH

, Uni

té d

e So

ins

spéc

ifiqu

esSe

rvic

e d’

Odo

ntol

ogie

, CH

U

de C

lerm

ont-

Ferra

nd H

ôpita

l Est

aing

Ma

rio

n B

essa

de

tM

CU

-PH

, Dép

arte

men

t de

prot

hèse

, U

FR O

dont

olog

ie C

lerm

ont-

Ferra

nd

(CR

OC

EA

484

7)Se

rvic

e d’

Odo

ntol

ogie

, CH

U

de C

lerm

ont-

Ferra

nd H

ôpita

l Est

aing

Adap

tatio

n de

s tra

item

ents 3

L’IN

FOR

MAT

ION

DE

NTA

IRE n

° 1

7 -

27 a

vril

2016

Ces

pat

holo

gies

ou d

éfici

ence

s ne

sont

pas

d’o

rigi

ne

bu

cco

-den

tair

e ,

mai

s vo

nt a

voir

un

impa

ct d

irec

t su

rla

san

té o

rale

. C

espa

tient

s au

ront

, du

fai

t de

leu

rs d

ifficu

ltés

mot

rice

s, co

gniti

ves

ou c

ompo

rtem

enta

les,

un a

ccès

lim

ité a

ux

soin

s ou

à l

’hyg

iène

buc

co-d

enta

ire.

En

reva

nche

, ils

velo

pper

ont

les

mêm

es p

atho

logi

es o

rale

s qu

e to

ut

autr

e pa

tient

. D

e pl

us,

ils l

es p

rése

nter

ont

de m

aniè

re

plus

pré

coce

et p

lus

inte

nse.

Il e

st a

lors

évi

dent

que

ces

pa

tient

s do

iven

t re

cevo

ir u

ne p

rise

en

char

ge a

dapt

ée.

Le

rôle

du

chir

urgi

en-d

enti

ste

sera

de

répo

ndre

aux

be

soin

s en

fon

ctio

n du

con

text

e. C

ela

est

part

icul

ière

-m

ent v

rai p

our l

a pr

ise

en c

harg

e pr

othé

tique

. L’at

tein

te

des

obje

ctifs

de

trai

tem

ents

peu

t alo

rs d

onne

r lie

u à

des

com

prom

is q

ui n

e do

iven

t pas

met

tre

en p

éril

la q

ualit

é de

la

réha

bilit

atio

n. A

insi

, de

s th

érap

eutiq

ues

utili

sant

la

Con

cept

ion

et F

abri

catio

n A

ssis

tée

par

Ord

inat

eur

(CFA

O) o

u en

core

l’im

plan

tolo

gie

peuv

ent ê

tre

asso

ciée

s à

l’uti

lisat

ion

de m

esur

es c

ogni

tivo

-com

port

emen

tale

sd’

accè

s au

patie

nt, c

ombi

nées

aux

tech

niqu

es d

e sé

datio

n co

nsci

ente

com

me

le M

élan

geÉ

quim

olai

re d

’Oxy

gène

et

de

Prot

oxyd

e d’

azot

e (M

EO

PA) o

u en

core

au

reco

urs

PPà

l’ane

sthé

sie g

énér

ale.

Sim

plifi

cati

on d

u p

lan

d

etr

aite

men

t en

fon

ctio

ndu

cont

exte

Dan

s ce

rtai

ns c

as,

la p

rise

en

char

ge d

espa

tient

s pe

ut ê

tre

sim

ple

ou s

impl

ifiée

, not

am-

men

t de

faço

n à

rédu

ire

la d

urée

du

trai

tem

ent.

Cet

te s

impl

ifica

tion

doit

être

rec

herc

hée

sans

pe

rdre

de

vue

l’obj

ecti

f thé

rape

utiq

ue so

uhai

té,

ni l’

exig

ence

de

mis

e en

œuv

re n

éces

sair

e à

la

réa l

isat

ion

de c

e pr

ojet

. Pr

eno

ns

l’exe

mp

le d

e la

rép

arat

ion

de

l’art

ifice

co

smét

iqu

e d

’un

bri

dg

e p

ar u

ne

tech

niq

ue

sem

i-d

irec

te d

e C

FAO

ass

oci

ée a

u co

llag

e ch

ez u

n

pat

ien

t d

on

t la

co

op

érat

ion

est

lim

itée

. Ici

, le

sys-

tèm

e C

erec

® (S

iron

a) a

été

uti

lisé.

Il p

erm

et la

con

cep-

tion

et l

a fa

bric

atio

n d’

élém

ents

de

type

cou

ronn

es o

u pe

tits

brid

ges

«to

ut a

u fa

uteu

il»

(«ch

airs

ide

»).

La

cam

éra

optiq

ue e

t le

logi

ciel

d’ac

quis

ition

et

de m

odé-

lisat

ion

sont

reg

roup

és s

ur u

n ka

rt (

fig. 1

). L’

usin

euse

co

mpl

ète

le s

ystè

me

(fig.

2).

Le

cas

clin

ique

con

cern

e un

pat

ient

de

43 a

ns a

ttei

nt d

etr

oubl

es a

utis

tique

s. L

e br

idge

12-

22 q

ui a

été

réa

lisé

en

2014

pré

sent

e un

e fr

actu

re d

u m

atér

iau

céra

miq

ue a

uni

veau

du

bord

lib

re d

e la

11

(fig.

3).

Les

obj

ecti

fs t

hé-

rape

utiq

ues

sont

le

réta

blis

sem

ent

de l

’est

héti

que

et l

a su

ppre

ssio

n de

la

gêne

méc

aniq

ue o

ccas

ionn

ée p

ar l

a fr

actu

re d

u m

atér

iau

cosm

étiq

ue.

La

sim

plifi

catio

n du

tr

aite

men

t va

cons

iste

r en

la ré

para

tion

de la

11.

En

effe

t, la

réf

ectio

n co

mpl

ète

du b

ridg

e de

man

de u

n dé

mon

tage

risq

ué p

our

les p

ilier

s den

tair

es. C

e ri

sque

est

aug

men

1. K

art d

u sy

stèm

e Ce

rec®

com

pren

ant

la c

amér

a op

tiqu

eai

nsi q

ue le

logi

ciel

d’ac

quis

ition

et d

e m

odél

isat

ion.

3. F

ract

ure

du m

atér

iau

céra

miq

ue a

u ni

veau

du b

ord

inci

sif d

e la

11.

2. U

sine

use

MCX

L de

la s

ocié

té S

irona

co

mpa

tible

ave

cle

sys

tèm

e Ce

rec®

.

Page 108: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

����������������������

��

91

Dos

sier l

Pro

thès

e

4L’

INFO

RM

ATIO

N D

EN

TAIR

E n

° 1

7 -

27 a

vril

2016

par l

e co

ntex

te d

e pr

ise

en c

harg

e de

ce

patie

nt p

eu c

oo-

péra

nt. P

our

ces

rais

ons,

une

solu

tion

sans

dém

onta

ge,

utili

sant

une

tec

hniq

ue s

emi-

dire

cte

de C

FAO

a é

choi

sie. A

insi

, une

em

prei

nte

sect

orie

lle à

l’al

gina

te d

e la

zon

e fr

actu

rée

est r

éalis

ée(fi

g. 4

). E

lle d

onne

ra, a

près

coul

ée,

le m

odèl

e de

tra

vail

(fig.

5).

Le

mod

èle

num

é-ri

que

est

rapi

dem

ent

obte

nu a

près

num

éris

atio

n, a

vec

la c

amér

a op

tique

intr

abuc

cale

, du

mod

èle

de t

rava

il en

pl

âtre

(fig.

6).

Une

foi

s le

tra

cé d

es l

imite

s de

la

pièc

epr

othé

tique

réa

lisé

par

l’opé

rate

ur,

une

prop

ositi

on d

e m

odél

isat

ion

de la

piè

ce e

st o

bten

ue à

par

tir

du lo

gici

el

(fig.

7).

La

mor

phol

ogie

de

celle

-ci p

ourr

a êt

re m

odifi

ée

4. E

mpr

eint

e se

ctor

ielle

à l’

algi

nate

du

brid

ge fr

actu

ré.

5. M

odèl

e de

trav

ail e

n pl

âtre

du

brid

ge fr

actu

ré.

6.M

odèl

e nu

mér

ique

de

trav

ail o

bten

u ap

rès

la n

umér

isat

ion

du m

odèl

e en

plâ

tre.

7. M

odél

isat

ion

de la

piè

ce p

roth

étiq

ue p

erm

etta

nt

laré

para

tion

du

brid

ge.

8. P

ièce

pro

thét

ique

ob

tenu

e ap

rès

usin

age

et g

laça

ge.

9. R

ésu l

tat o

bten

u ap

rès

colla

ge.

si n

éces

sair

e pa

r l’o

péra

teur

. Apr

ès v

alid

atio

n, l’

usin

age

de la

piè

ce p

eut d

ébut

er. L

a pi

èce

prot

hétiq

ue fi

nale

est

ob

tenu

e ap

rès

glaç

age

(fig.

8).

Elle

est

ens

uite

ess

ayée

et

co l

lée,

sel

on l

e pr

otoc

ole

préc

onis

é pa

r le

fab

rica

nt,

avec

un

com

posit

e de

col

lage

dua

l (V

ario

link®

II, I

vocl

arV

ivad

ent)

(fig.

9).

Adap

tatio

n de

s tra

item

ents 5

L’IN

FOR

MAT

ION

DE

NTA

IRE n

° 1

7- 2

7 av

ril 2

016

Un

deu

xièm

e ex

emp

lees

t l’u

tilis

atio

n d

’un

e te

ch-

niq

ue

chir

urg

ical

e si

mp

lifiée

de

po

se d

’imp

lant

s sp

écifi

qu

es p

ou

r la

sta

bili

sati

on

d’u

ne

pro

thès

e am

ovi

ble

co

mp

lète

(PA

C)

man

dib

ula

ire .

Cet

te

appr

oche

thé

rape

utiq

ue c

onvi

ent

part

icul

ière

men

t da

ns

le c

as d

e pa

tient

s âg

és e

t/ou

ins

titut

ionn

alis

és.

Cet

te

tech

niqu

e en

un

tem

ps o

péra

toir

e av

ec m

ise

en c

harg

e im

mé d

iate

est

par

ticul

ière

men

t in

tére

ssan

te p

our

limi-

ter

le n

ombr

e de

séa

nces

, et

don

c le

s dé

plac

emen

ts d

e ce

s pat

ient

s pou

r le

sque

ls l’

acce

ssib

ilité

aux

soin

s buc

co-

dent

aire

s pe

ut ê

tre

prob

lém

atiq

ue. C

ette

thé

rape

utiq

ue

s’int

ègre

dan

s les

reco

mm

anda

tions

de

bonn

es p

ratiq

ues

du t

raite

men

t de

l’é

dent

é co

mpl

et.

Dep

uis

2002

, et

le

cons

ensu

s de

Mc

Gill

, le

stan

dard

min

imum

à p

ropo

ser

à un

pat

ient

éde

nté

com

plet

est

une

pro

thès

e co

mpl

ète

man

dibu

lair

e im

plan

to-r

eten

ue p

ar 2

im

plan

ts s

ym-

phys

aire

s au

min

imum

[2].

Le

cas

c lin

ique

pré

sent

é co

ncer

ne u

n pa

tient

âgé

de

85 a

ns v

ivan

t en

éta

blis

sem

ent

d'hé

berg

emen

t po

ur

pers

onne

s â g

ées

dépe

ndan

tes

(EPH

AD

). Il

est

éde

nté

com

plet

et p

orte

une

PAC

dep

uis p

lus d

e qu

inze

ans

. La

PPpr

othè

se m

andi

bula

ire

est i

nsta

ble,

ent

raîn

ant u

ne g

êne

impo

rtan

te l

ors

de l

a m

astic

atio

n. L

es o

bjec

tifs

thé

ra-

peut

ique

s so

nt d

e ré

tabl

ir la

fon

ctio

n de

mas

ticat

ion

et

de d

é glu

titio

n, a

insi

que

d’a

mél

iore

r la

qua

lité

de v

ie

oral

e du

pat

ient

dan

s tou

s ses

dom

aine

s.Po

ur c

ela,

il lu

i es

t pr

opos

é de

sta

bilis

er l

aPA

C m

andi

bula

ire

d’us

age

PPpa

r 4 “

min

i-im

plan

ts”.

Le

prot

ocol

e ch

irur

gica

l con

sist

een

la m

ise

en p

lace

au

nive

au s

ymph

ysai

re d

e 4

impl

ants

fins

de d

iam

ètre

2,7

mm

(OBI

®, E

TK

). C

ette

éta

pe e

st

une

chir

urgi

e sa

ns la

mbe

au «

flapl

ess»

réa

lisée

ave

c un

fo

ret

uniq

ue [

3].

La

mis

e en

cha

r ge

de l

a pr

othè

se e

stef

fect

uée

imm

édia

tem

ent

aprè

s la

pha

se c

hiru

rgic

ale

(fig.

10)

. Ce

prot

ocol

e de

soi

ns a

pou

r av

anta

ge d

e pr

é-se

nter

une

pha

se c

hiru

rgic

ale

peu

inva

sive

, un

tem

ps

d’in

terv

entio

n co

urt,

un s

ystè

me

impl

anta

ire

sim

ple

(un

impl

ant

mon

oblo

c et

un

atta

chem

ent

de t

ype

O’R

ing)

,ai

nsi

qu’u

ne m

ise

en c

harg

e im

méd

iate

de

la p

roth

èse

d’us

a ge

du p

atie

nt.

Com

pte

tenu

du

tem

ps d

’inte

rven

-tio

n et

du

coût

pra

ticie

n ré

duit,

ce

trai

tem

ent

peut

êtr

e pr

opos

é à

un p

rix

abor

dabl

e po

ur le

pat

ient

.

Plan

de

trai

tem

ent

com

ple

xedu

fait

des

bes

oin

s sp

écifi

ques

du p

atie

ntD

ans

d’au

tres

cas

, la

pris

e en

cha

rge

est

plus

com

plex

e.C

ette

com

p lex

ité e

st p

rinc

ipal

emen

t lié

e au

pat

ient

et

à sa

situ

atio

n de

han

dica

p, q

ui im

pliq

ue la

mis

e en

œuv

re

de p

rocé

dure

s pe

rmis

sive

s po

ur l

a ré

alis

atio

n de

soi

ns

qui

peuv

ent

être

te

chni

quem

ent

exig

eant

s, co

mm

e c’e

st s

ouve

nt le

cas

lors

de

réha

bilit

atio

ns g

loba

les.

Par

exem

ple,

l’u

tilis

atio

n d’

over

lays

, ré

alis

és é

gale

men

t pa

rC

FAO

sem

i-di

rect

e, p

eut

être

une

alte

rnat

ive

inté

res-

sant

e à

la m

ise

en p

lace

d’u

ne o

rthè

se a

mov

ible

ou

de

mas

ques

de

suré

léva

tion

afin

de r

étab

lir u

ne d

imen

sion

vert

ical

e d’

occl

usio

n et

un

rapp

ort i

nter

-arc

ades

cor

rect

c h

ez le

s pat

ient

s por

teur

s de

tris

omie

21

[4].

Le t

rois

ièm

e ex

emp

le c

liniq

ue

pré

sent

e le

cas

d

’un

e je

un

e p

atie

nte

po

rteu

se d

’un

e tr

iso

mie

21

. D

es m

asqu

es d

e su

rélé

vatio

n oc

clus

ale

en r

ésin

e ét

aien

t ré

alis

és p

our

perm

ettr

e le

cal

age

de l’

occl

usio

n,

mai

s de

vaie

nt ê

tre

régu

lière

men

t re

mpl

acés

en

rais

on

de le

ur u

sure

. Pou

rtan

t, ce

tte

stab

ilisa

tion

man

dibu

lair

e es

t ind

ispe

nsab

le c

hez

les

suje

ts p

orte

urs

de t

riso

mie

21

qui p

rése

nten

t gén

éra l

emen

t une

dys

mor

phie

oro

-fac

iale

ca

ract

éris

ti que

. E

n ef

fet,

les

trou

bles

neu

ro-m

oteu

rsas

soci

és,

nota

mm

ent

l’hyp

oton

ie m

uscu

lair

e lin

gual

e,

entr

aîne

nt

un

h ypo

-dév

elop

pem

ent

du

mas

sif

faci

al

moy

en e

t inf

érie

ur, a

insi

qu’

une

endo

gnat

hie

max

illai

re

sagi

ttal

e et

tran

sver

sale

[5].

10. R

adio

grap

hie

pano

ram

ique

du p

atie

ntap

rès

tra i

tem

ent.

Page 109: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

����������������������

��

92

Dos

sier l

Pro

thès

e

6L’

INFO

RM

ATIO

N D

EN

TAIR

E n

° 1

7 -

27 a

vril

2016

Clin

ique

men

t, no

us o

bser

vons

une

cla

sse

III

d’A

ngle

et

une

prop

ulsio

n m

andi

bula

ire

faci

litée

par

l’h

yper

laxi

li gam

enta

ire

et la

pos

ition

bas

se d

e la

lang

ue. A

u co

urs

de la

mas

ticat

ion

et d

e la

dég

lutit

ion,

c’e

st la

qua

lité

de

l’occ

lusio

n qu

i sta

bilis

e la

man

dibu

le e

t pe

rmet

d’o

bte-

nir

une

effic

acité

mas

ticat

oire

opt

imal

e et

les m

eille

ures

cond

ition

s de

con

trôl

e du

car

refo

ur a

éro-

dige

stif.

La

dysm

orph

ose

max

illo-

man

dibu

lair

e in

duite

par

la tr

iso-

mie

21

est

souv

ent

inco

mpa

tible

ave

c l’o

bten

tion

d’un

e po

sitio

n d’

inte

rcus

pidi

e st

able

pou

r la

man

dibu

le a

fin

d’as

sure

r une

fonc

tion

mas

ticat

oire

effi

cace

et u

ne d

églu

-tit

ion

sécu

risé

e [6

]. L’

obje

ctif

thér

apeu

tique

est

don

c de

st

a bili

ser l

a m

andi

bule

ave

c un

cal

age

effic

ace

en re

latio

n d’

inte

rcus

pida

tion

max

imal

e (I

CM

) (fi

g. 1

1 et

12)

.Pou

rce

la,

le n

ombr

e de

con

tact

s in

ter-

arca

des

post

érie

urs

doit

être

aug

men

té [6

] ; l

’abse

nce

de c

onta

cts

anté

rieu

r ét

ant,

dans

ce

cas,

sans

inci

denc

e fo

nctio

nnel

le.

Dan

s le

cas c

liniq

ue p

rése

nté,

la p

ropo

sitio

n pr

othé

tique

es

t la

réal

isat

ion

de 8

ove

rlay

s cé

ram

ique

s au

max

illai

re

(17-

16-1

5-14

-24-

25-2

6-27

) ré

alis

és

par

CFA

O

sem

i-di

rect

e. P

our

cela

, de

s em

prei

ntes

con

vent

ionn

elle

s à

l’al g

inat

e so

nt r

éalis

ées,

sans

auc

une

prép

arat

ion

des

dent

s su

ppor

t qu

i so

nt s

aine

s. L

es m

odèl

es d

e tr

avai

l so

nt m

onté

s en

artic

ulat

eur,

à l’a

ide

de l’

orth

èse

de p

osi-

tionn

emen

t man

dibu

lair

e de

la p

atie

nte,

dan

s la

posit

ion

d’IC

M s

ouha

itée

(fig.

13)

.P

uis

une

cire

de

diag

nost

ic

vien

t rét

a blir

l’occ

lusio

n d’

inte

rcus

pidi

e max

imal

e (IC

M)

à la

dim

ensio

n ve

rtic

ale

atte

ndue

. Elle

sera

ens

uite

scan

-né

e, p

erm

etta

nt a

insi

de

mod

élis

er le

s ov

erla

ys(fi

g. 1

4).

Le

syst

ème

de C

FAO

uti

lisé

pour

ce

cas

est

le s

ystè

me

Cer

ec®. L

es o

verl

ays s

ont e

nsui

te c

ollé

s ave

c un

com

po-

site

de c

olla

ge d

ual (

Var

iolin

k®II

), pu

is l’

occl

usio

n es

t

soig

neus

emen

t ré

g lée

(fig.

15a

et b

). L

a ré

alis

atio

n de

s ét

apes

thé

rape

utiq

ues

est

rend

ue p

ossib

le p

ar u

ne p

rise

en

cha

rge

psyc

ho-c

ompo

rtem

enta

le a

dapt

ée.

Dan

s cer

tain

s cas

, le

reco

urs a

ux te

chni

ques

de

séda

tion

cons

cien

te e

st n

éces

sair

e po

ur fa

cilit

er le

s so

ins

et a

mé-

liore

r le

véc

u de

s séa

nces

. La

poss

ibili

té d

’adm

inis

trer

le

ME

OPA

en

cabi

nets

de

ville

dep

uis 2

010

peut

per

met

tre

PPde

rép

ondr

e, e

n pa

rtie

, aux

bes

oins

de

ces

patie

nts

dans

un c

ircu

it cl

assiq

ue d

e so

ins.

En

fonc

tion

des b

esoi

ns sp

écifi

ques

du

patie

nt, l

e re

cour

des

raci

nes

arti

ficie

lles

(impl

ants

) pe

ut ê

tre

une

solu

-tio

n afi

n de

lui

évi

ter

le p

ort

d’un

e pr

othè

se a

mov

ible

qu

i pe

ut ê

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[7] (

fig. 1

6 et

17)

. La

suite

du

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et b

).

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Page 110: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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93

Page 111: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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94

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e92.

(IF

2015

: 1,

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Page 112: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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95

Orig

inalartic

le

Nutritionalstatus,

dietary

intake

and

oralquality

oflife

inelderlyco

mplete

denture

wearers

PierreYvesCousson1,2,MarionBessadet1

,2,EmmanuelNicolas1

,2,Jean-LucVeyrune1,2,Bruno

Leso

urd

3an

dClaireLa

ssauza

y1,2

1CHU

Clerm

ont-Ferrand,Serviced’O

dontologie,Hotel-Dieu,Clerm

ont-Ferrand,France;2Clerm

ontUniversite,Universited‘Auvergne,Centre

deRech

ercheen

Odontologie

Clinique,Clerm

ont-Ferrand,France;3CHU

Clerm

ont-Ferrand,DepartementdeGerontologie,HopitalNord,

Clerm

ont-Ferrand,France

doi:10.1111/j.1741-2358.2011.00545.x

Nutritionalstatus,

dietary

intakeandoralquality

oflife

inelderlyco

mplete

denture

wearers

Backgro

undandobjective:Theprevalence

ofmalnutritionincreaseswithagebecause

ofmanyfactors.

Edentulousness

leadsto

theavoidance

ofmanytypesoffoods.

Theaim

ofthis

studywasto

determ

ine

whetherelderlycomplete

denture

wearers

haveahigherrisk

ofmalnutritionthandentate

controls.

Materialandmeth

ods:

AMini-NutritionalAssessment(M

NA)anda3-daydietary

record

were

compiled

foragroupoffullydentates(21womenand29men;meanage70.1

±6.1)andforagroupofcomplete

denture

wearers

(31womenand16men;meanage70.1

±8.1).Socio-demographicdata

andscoresonthe

GeneralOralHealthAssessmentIndex(G

OHAI)

questionnairewere

collected.

Resu

lts:

Inter-group

comparison

ofMNA

scoresshowed

thatmore

subjectsin

theedentulousgroup

(21.3%

)risked

malnutrition

than

inthe

dentate

group

(0%).

The

variability

ofthe

MNA

could

be

explainedfor22%

bydentalstatus,

7%

byloneliness

and4%

bytheGOHAIscore

(regressionanalysis).

Both

groupshad

insufficientenergy

intakesand

deficits

invitaminsand

micronutrients;moreover,

edentuloussubjectshadlowerintakesthandentate

subjects.

Conclusion:Theuse

ofconventionaldenturesincreasestherisk

ofmalnutritionin

theelderly.

Keywords:

edentulous,

Mini-NutritionalAssessment�,GeneralOralHealthAssessmentIndex,elderly.

Accepted6April2011

Introduction

Millionsofpeople

aroundtheworldhavelost

all

their

teeth

and

theprevalence

ofedentulousness

increaseswith

age.In

Europe,theprevalence

of

edentulism

betw

een

65-and

74-year-oldsranges

from

12.8%

inItaly

to69.6%

inIceland1,2.The

elderly

edentulous

avoid

many

types

offoods,

particularly

raw

vegetables,

because

they

cannot

chew

them

with

their

conventional

complete

dentures3

,4.Dentalstatus,amongotherfactors,has

anim

pact

onthenutritionalstatusoftheelderly5,6.

Sheiham

etal.7haveshownthatsubjectswith<20

teeth

orwearingconventionalcomplete

dentures

hadlowernutritionalintakesthansubjectshaving

more

than20teeth.Theprevalence

ofmalnutrition

isreportedashighin

theelderly,varyingbetw

een

2and

10%

for

senior

subjects

living

indepen-

dently8.Malnutrition

isdefined

as

‘astate

of

nutrition

inwhich

adeficiency

or

excess

(or

imbalance)ofenergy,protein,andothernutrients

causesmeasurable

adverseeffectson

tissue/body

form

(body

shape,

size

and

composition)

and

function,and

clinicaloutcome’9.Regarding

the

oralsphere,multiple

factors,otherthan

dental

status,haveanim

pact

onnutrition:muscularforce

decreasesasafunction

ofage,leadingto

longer

mastication5,10;andadecrease

inthequantity

of

salivahasbeen

observedwith

age,essentiallyfor

non-stimulatedsaliva11,togetherwithamodifica-

tionofsalivacomposition12.Therefore,thecapacity

toform

abolus

toperm

itsw

allowing

(plastic,

cohesiveandslippery)is

jeopardised13.

Therisk

ofmalnutrition

maybeapproach

edin

differentways,includingoralhealth-relatedquality

oflife

(OHRQoL).

The

OHRQoL

rating

hasbeen

shown

tobe

related

tomalnutrition

and

alow

quality

oflife

correspondingto

arisk

ofmalnutri-

�2011TheGerodontologySociety

andJohnW

iley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

e685

tion14.Numerousinstrumentshavebeendeveloped

toevaluate

theoralhealthaspect

ofquality

oflife,

includingtheOralHealth

Impact

Profile

(OHIP),

OralIm

pactson

Daily

Perform

ance

(OID

P)and

GeneralOralHealth

AssessmentIndex

(GOHAI)

questionnaires1

5.These

questionnairesexplore

the

functional,socialandpsych

ologicalim

pactsoforal

disorders.

The

GOHAI

(Geriatric

Oral

Health

AssessmentIndex)is

a12-item

assessmentques-

tionnaire

originally

developed

by

Atchison

and

Dolan16

for

use

with

elderly

populations.

It

measurespatient-reportedoralfunctionalproblems

togetherwith

thepsych

osocialim

pactsassociated

with

oraldisease.GOHAIhasbeen

validated

in

variouslanguagesincluding

French

17.Oralpain,

denture

dislodgements

andxerostomia

cause

mas-

ticatory

difficu

lties7

,18,19,andtheGOHAIhasbeen

shown

tobesensitiveto

theprovision

ofdental

care,more

appropriate

whenconsideringfunctional

andpsych

osocialim

pactsandbetterable

todetect

change

within

asubject

than

the

OHIP-1420,

anotherquestionnairewidely

usedin

OHRQoL.

Amongthetoolsusedto

screenmalnutritionrisk

inelderly

subjects,

theMini-NutritionalAssessm

ent

(MNA�)iswidely

usedforitsreliabilityin

detecting

malnutrition

risk

situations,

andinterception

and

follow-upthroughouttreatm

ent8

,19,21.

Edentulousn

ess

increaseswith

age,and

studies

usingfood

questionnairesshowed

thattooth

loss

leadsto

modificationsofdiet,

assu

bjectsch

oose

foodthatis

easierto

chew

7,22–24.Such

foodques-

tionnaires

are

usually

used

toassess

food

con-

sumption7,22,24.

The

aim

of

this

work

was

to

determ

ine

whether

elderly

complete

denture

wearers

(studygroup)haveahigherrisk

ofmal-

nutrition

than

fully

dentate

controls

(control

group)ofthesameage.Asmalnutrition

ismulti-

factorial,

differenttools

were

employed

totake

accountofthedifferentaetiologiesofmalnutrition.

Socio-demographic

data

were

collected

using

a

questionnaire,andtheOHRQoLwasscoredusing

theGOHAI,nutritionalstatusexploredbyMNA�,

and

food

intakeson

thebasisofa3-day

dietary

record.

Materialandmethods

Participantselection

The

subjectsselected

had

tobeaged

over60

or

older

and

live

independently.

Subjects

were

excludediftheycould

(i)notspeakFrench

orread

easily,(ii)were

sufferingfrom

seriousdepressionor

proven

psych

iatric

disorders

(noxious

effect

on

nutritionalstatus)

8,or(iii)were

onastrict

diet.

Studygroup

Allthepatients

(n=207)visitingthe

Clerm

ont-Ferrand

DentalHospitalfor

complete

denture

treatm

entovera

4-yearperiod

(2002–

2006)were

interviewed.All

subjectswere

eden-

tulous

without

implants.

New

dentures

were

fabricated,andtw

oexpertsconfirm

edthedenture

fits.Six

months

after

treatm

ent,

those

subjects

correspondingto

thestudycriteriawere

askedto

participate

inthestudy.

Con

trol

group

Participants

were

selected

from

patients

and

their

familiestreated

atClerm

ont-

FerrandDentalHospital.Accordingto

theModified

Eichner

classification25,their

dentalstatus

was

scoredasA,correspondingto

afullposteriorcon-

tact

support.Also,they

did

notwearany

partial

denture

orim

plants.

Each

subject

wasinform

ed

abouttheaim

,the

benefits

andrisksoftheexperimentandaskedto

signaconsentform

.

Thedata

were

collected

forall

theparticipants

(studyandcontrolgroups)

duringthesameseason

(winter)

toavoid

variationsin

theofferoffoodon

themarket.

Evaluation

ofOHRoQ

L

GeneralOralHealth

AssessmentIndex

isaques-

tionnaire

on

oralquality

oflife.It

comprises12

itemsgroupedinto

threefields:

(i)thefunctional

field

(eating,speaking

and

swallowing),

(ii)

the

psych

osocialfield

(concern

s,relationaldiscomfort

andappearance),

(iii)thepain

ordiscomfort

field

(dru

gs,

gum

sensitivity

and

discomfort

when

chewing

certain

foods).The

cumulative

method

(GOHAI-Add)wasusedin

thisstudy,anditconsists

insummingthescoresobtainedforeach

ofthe12

GOHAIquestions.Each

questionisscoredfrom

1to

5.Themaxim

um

score

is60(20=functionalfield;

25=psych

osocialfield;15=pain

or

discomfort

field).

Accordingto

AtchisonandDolan16,ascore

of57–60is

regardedashighandco

rrespondsto

a

goodoralquality

oflife.A

score

from

51to

56is

regarded

asaverage,and

ascore

of50

orless

is

regarded

asa

low

score,reflecting

apoororal

quality

oflife

26.

Nutritionalstatus

Mini-NutritionalAssessm

ent(M

NA�)

TheMNA�test

iscomposed

ofsimple

measurements

and

brief

questions

that

can

be

completed

in<10min:

anthropometric

measurements

(weight,heightand

weight

loss),

global

assessment

(six

questions

related

tolifestyle,

medications

and

mobility),

�2011TheGerodontologySociety

andJohnWiley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

e686

P.Y.Cousson

etal.

Page 113: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

96

dietary

questionnaire

(eightquestionsrelated

to

number

of

meals,

food

and

fluid

intake,

and

autonomyoffeeding),

subjectiveassessment(self-

perception

ofhealth

and

nutrition).

An

MNA�

score

‡24identifiessubjectswithgoodnutritional

status.Scoresbetw

een17and23.5

identify

subjects

atrisk

ofmalnutrition.AnMNA�Sco

re<17reveals

Protein

EnergyMalnutrition8.

Dietary

intakes

Participantswere

askedto

keepa3-daydietary

record

(2weekdays/1weekend)ofallfoodanddrinkcon-

sumed.Data

were

collectedusingtheSU.VI.MAX27

iconographic

methodandco

nvertedinto

nutrient

content(A

FSSA/C

IQUALFrench

foodcomposition

table)

http://w

ww.afssa.fr/TableCIQ

UAL/PN2001.

htm

.Dietary

intakescould

thenbecomparedwith

recommendeddailyallowance

(RDA).

Data

collection

andanalysis

Data

collection

and

processing

were

perform

ed

with

Microsoft

Excel�

software,

and

statistical

analysis

was

carried

outwith

SPSS

12.5

�.The

significance

ofthedifference

betw

een

twomeans

wasassessed

by

using

the

Student’st-test.The

strength

ofassociation

betw

een

two

categorical

variableswasevaluatedwiththePearsonandChi

Square

independence

tests.

Thesignificance

level

wassetatp<0.05.A

regressionanalysiswasused

withtheMNA�score

(continuousvariable)asthe

dependentvariable.Thevariablesentered

inthe

modelwere

loneliness

status(aloneorlivingin

a

couple),dentalstatus(complete

denture

weareror

fully

dentate)

and

GOHAI(as

continuous

vari-

able).

Resu

lts

Overtheperiod,47participants

were

includedin

thestudygroupand50dentate

participants

forthe

controlgroup.All

the

subjectswere

retired

and

belongedto

themiddle

class.Age,loneliness

status

andgenderare

describedin

Table

1.

OHRQoL

exploredbyGOHAI

Astatisticaldifference

was

highlighted

for

the

GOHAIscore

betw

een

the

study

group

and

the

controlgroup(p

<0.001).

ThemeanGOHAIscore

was

57.0

±2.97

for

the

control

group

and

48.8

±9.14forthestudygroup.

Whenconsideringthedistributionofparticipants

accordingto

theirlevelofGOHAI(good,averageor

poor),the

ChiSquare

test

showed

adifference

betw

eenthetw

ogroups(v

2=32.12,p<0.001).

Inthecontrolgroup,38

subjects(76%)had

a

goodGOHAIscore,10(20%)amoderate

score,2

(4%)alow

score;in

thestudygroup,12(26%)had

agood

score,11

(23%),

amoderate

oneand

24

(51%),

alow

score.

Mini-NutritionalAssessm

ent

MeanMNA�was25.86±2.89forthestudygroup

and

28.21±1.53

forthe

controlgroup,the

two

groupsbeingstatisticallydifferent(p

<0.01).

One

ofthecomplete

denture

wearerhadapoorMNA�

score

(<17)and9(19%)were

atrisk

ofmalnutri-

tion.Allthesubjects(100%)ofthecontrolgroup

hadhighMNA�scores(>23).

TheGeneralLinearmodelrevealedthatMNA�

variability

could

beexplained

for22%

by

dental

status,

7%

by

loneliness

status,

and

for4%

by

GOHAI.

MNA�

wasbetterwhen

theparticipants

were

dentate,livingin

acouple,andwhen

their

GOHAIscore

wasgood.

Dietary

intakes

Theresultsare

summarisedin

Table

2.Forty-oneof

47participants

ofthestudygroupand50partici-

pants

ofthe

controlgroup

completed

the

food

questionnaire.

Both

groupshadenergyintakeslowerthanthe

RDA

(30kcal/kg/day).

Thestudygrouphadlower

intakes(p

<0.05);

mean

intakeswere

24.43kcal/

kg/dayforthestudygroupand28.41kcal/kg/day

for

the

controlgroup.Thirty-three

participants

(80%)ofthestudygroupdid

notreach

theRDA,

and

32

(64%)in

the

controlgroup

showed

no

statisticaldifference.

Macronutrients

Average

protein

intakes

were

comparable

inboth

groups,

themean

protein

in-

Table

1Socio-demographic

data

such

asage,gender,

loneliness

statusare

describedforeach

groupofpartic-

ipants.

Control

group

Studygroup

Total

50

47

Gender

Male

29

16

Female

21

31

Meanage(years)

70.1

±6.1

70.1

±8.1

Loneliness

status

Alone

917

Livingasacouple

41

30

�2011TheGerodontologySociety

andJohnWiley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

Edentulousnessandnutritionalstatus

e687

takereach

ingFrench

RDA

(1g/kg/day).

Sim

ilarly,

thepercentagesofsubjectsnotreach

ingtheprotein

RDAwere

comparable:39%

(16/41)ofstudygroup

participants

and

26%

(13/50)

ofcontrolgroup

participants.Thehigh

protein

consumers

(>1.2

g/

kg/day)were

more

numerousin

thecontrolgroup

(respectively

49%

(n=24)in

theco

ntrolgroup,

39%

(n=16)in

thestudygroup).

Fullydentate

subjectsco

nsumed(controlgroup),

when

considering

mean

values,

more

lipids

(p<0.05)andcarbohydrates(p

<0.01)thancom-

plete

denture

wearers

subjects(studygroup).In

the

controlgroup,ch

olesterolconsumption

exceeded

theRDA

(300mg)butwasnotstatisticallygreater

thanin

thestudygroup.Meanvaluesshowedthat

both

groupsconsumedmore

lipidsandfewercarbo-

hydratesthantheRDA.R

egardingtheproportionsof

themacronutrients

inenergyconsumption,there-

sultssh

owedthatthehighintakesin

proteinsand

lipidswere

associatedwithlow

carbohydrate

intake.

Theamountoffibre

consumedbyboth

groups

waslowerthan

theRDA.There

wasasignificant

difference

betw

een

thegroupsforfibre

consump-

tion,studygroupparticipants

consumingless

fibre

thancontrolgroupparticipants

(p<0.01).

Theamountofwaterconsumedwashigh(>2l/

day)andgreaterthan

recommendedforboth

the

groups(R

DA

=1.5

l/day).

Micronutrients

The

study

group

had

lowermean

valuesthantheRDA

forallmicronutrients

except

phosphoru

sand

vitamin

B12.Thecontrolgroup

showed

similarresultsbutreach

ed

the

RDA

for

phosphoru

s,potassium,vitamin

A,B2

and

B12.

Statisticaldifferenceswere

observed

betw

een

the

twogroups,thestudygroupshowingmeanintakes

lowerthan

thecontrolgroupformanymicronu-

trients,i.e.magnesium,phosphorus,calcium,iron,

folic

acid

(Table

3),

vitamins

(B1,B2

and

B5)

(Table

4).

Discu

ssion

Inthis

study,theOHRQoL

evaluated

by

GOHAI

wasbetterforthecontrolgroupthanforthestudy

group.These

resultsare

similarto

those

ofstudies

alreadypublish

ed14,28.AsreportedbyGil-M

ontoya

etal.,14,aGOHAIscore

lowerthan57represents

a

risk

ofmalnutritionsituation.Therefore,thestudy

groupform

edbythecomplete

denture

wearers

was

atrisk

ofmalnutrition.Whennutritionalstatuswas

evaluatedbyMNA�,theresultsshowedthatallthe

participants

who

were

atrisk

ofmalnutrition

or

malnourish

ed

were

complete

denture

wearers,

whereasall

the

fully

dentate

participants

had

a

satisfactory

nutritionalstatus.So,nutritionalstatus

wasrelatedto

dentalstatus,

loneliness

statusand

GOHAI.

Loneliness

isa

risk

factorformalnutri-

tion6,29–31.Themealis

anim

portantpart

ofsocial

life,andeatingalonehasbeendescribedin

many

studiesto

be

aparamountfactorofinadequate

diet1

9,29,30.

Table

2Mean

valuestogetherwith

standard

deviationsofenergyandmacronutrientintakesare

presentedforthe

studygroup(complete

denture

wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).

Thelast

column

indicateswhen

differencesbetw

eenthegroupswere

observed.

CDW

group

n=41

FDgroup

n=50

p-value

Mean±SD

Energyintake

(Kcal/kg/day)

RDA

=30Kcal/kg/day

24.43±1.22

28.41±0.96

0.05

Proteins(g/kg/day)

RDA

=1g/kg/day

1.12±0.05

1.22±0.04

NS

Lipids(g/day)

69.30±4.01

81.05±3.32

0.05

Carbohydrates(g/day)

177.05±9.33

217.75±9.41

0.01

Water(l/day)

RDA

=1.5

l/day

2040.35±88.21

2163.93±93.24

NS

Fibres(g/day)

RDA

=20–25g/day

17.39±1.06

21.71±1.04

0.01

Cholesterol(g)

300g

294.79±20.82

339.02±17.99

NS

RDA,recommendeddailyallowance.

�2011TheGerodontologySociety

andJohnW

iley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

e688

P.Y.Cousson

etal.

Page 114: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

97

Table

3Mean

valuestogetherwith

standard

deviationsofelectrolyte

intakesare

presented

forthestudy

group

(complete

denture

wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).

Thelast

column

indicateswhen

differences

betw

eenthegroupswere

observed.

Electrolyte

mg/day

CDW

group

n=41

FD

group

n=50

p-value

Mean±SD

Sodium

RDA

=4000

2113.85±125.8

2767.8

±286.6

NS

Potassium

RDA

=3000

2746.7

±147.34

3083.35±286.6

NS

Magnesium

RDA

=420

239.21±12.58

290.53±13.74

0.01

Phosphorus

RDA

=800

1044.39±49.28

1255.88±47.12

0.01

Calcium

RDA

=1200

737.64±45.07

926.89±46.67

0.01

Iron

RDA

=18

9.58±0.47

12.19±0.57

0.001

Zinc

RDA

=15

1.00±0.21

0.87±0.12

NS

RDA,recommendeddailyallowance.

Table

4Meanvaluestogetherwithstandard

deviationsofvitamin

intakesare

presentedforthestudygroup(complete

denture

wearers)andforthecontrolgroup(fullydentate).

Thelast

columnindicateswhendifferencesbetw

eenthe

groupswere

observed.

Micronutrients

CDW

group

n=41

FD

group

n=50

p-value

Mean±SD

Vitamin

B1(m

g/day,mean±SD)

RDA

=1.3

mg/day

0.91±0.33

1.15±0.40

<0.05

Vitamin

B2(m

g/day)

RDA

=1.5

mg/day

1.23±0.43

1.58±0.52

0.001

Vitamin

B6(m

g/day)

RDA

=2.2

mg/day

1.22±0.42

1.39±0.42

NS

Vitamin

B12(lg/day)

RDA

=3lg

/day

3.79±2.26

5.61±6.02

NS

Vitamin

C(m

g/day)

RDA

=100mg/day

76.44±46.17

92.48±61.55

NS

Vitamin

D(lg/day)

RDA

=15lg/day

1.31±1.07

1.73±1.16

NS

Vitamin

E(m

g/day)

RDA

=30–50mg/day

6.23±5.95

6.61±2.01

NS

Vitamin

PP(m

g/day)

13.43±4.93

14.05±5.55

NS

Vitamin

B5(m

g/day)

RDA

=10mg/day

3.39±1.19

4.33±1.41

0.001

FolicAcid(lg/day)

RDA

=400lg

/day

230.96±84.18

301.17±93.40

<0.001

Retinol(lg/day)

RDA

=700lg

/day

371.83±329.87

929.22±1817.01

NS

Carotene(m

g/day)

RDA

=15mg/day

2907.49±2710.06

3234.75±2797.50

NS

RDA,recommendeddailyallowance.

�2011TheGerodontologySociety

andJohnWiley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

Edentulousnessandnutritionalstatus

e689

Themean

energeticintakewaslowerthan

the

RDA

forboth

groups.Thisresultwasin

agreement

with

otherstudiesin

Europe29,32,33,butnotwith

studiesfrom

North

America

34,35.This

discrepancy

could

be

explained

by

food

supplementation,

which

ismore

common

than

inEurope.When

intakesare

too

low,the

risk

forthe

subject

of

developing

aprotein

energy

malnutrition

in-

creases.

Thedecrease

inintakeis

probably

dueto

age.Many

factors

associated

with

age

such

as

anorexia,loneliness,health

condition

(e.g.arthri-

tis),

modification

of

odour

thresh

old,

chewing

difficu

lties,

lowersalivaquantity

andquality

and

metabolism

modificationscan

lead

toch

angesin

nutritionalhabits2

3,30,36–38.Socioeco

nomic

status

isafactorthatcanaffect

dietowingto

difficu

lties

inbuying

and

cooking

food6,19.Moreover,

the

nutritionalintake

ofthe

study

group

waslower

than

thecontrolgroup,highlightingthatedentu-

lousness,when

treatedbycomplete

denture

may

be

an

aggravating

condition

thatcould

decrease

food

consumption39.

Many

authors

have

sug-

gested

thatmastication

impairmentmodifiesthe

dietoftheedentulous7

,37,40,41.Complete

denture

wearers

could

modify

their

diet

intw

oways:

through

theprogressiveexclusion

offoodhard

to

masticate

like

meat,

fresh

fruit

orvegetables;

or

through

changesin

cookingpracticesin

orderto

adapt

food

texture

5–7,19,42,43.

Therefore,

being

edentulous

with

complete

denture

may

be

an

aggravatingfactorofdietmodificationandmaybe

consideredasacofactorofmalnutrition.Thestudy

group

had

alowerfibre

intakethan

thecontrol

group,as

reported

previously44.This

could

be

explained

by

the

fact

thatthe

complete

denture

wearerparticipants

excludedfruitsandvegetables

containing

fibre

because

ofmasticatory

difficu

l-

ties6

,19.However,

fibresparticipate

inmicronutri-

entabsorption

and

play

aprotectiverole

against

cardiovascularand

gastrointestinaldiseases,

espe-

ciallydigestivecancer6.Therefore,theparticipants

of

this

study,especially

those

from

the

study

group,can

beconsideredatrisk

undersuch

con-

ditions.

More

than

halftheparticipants

hadinsufficient

intakesofminerals

(especiallycalcium)and

vita-

mins,asalreadyreportedin

literature

7,22,29,45,46.As

previouslydiscu

ssed,these

intakeslowerthanRDA

maybedueto

themodificationoffoodtexture

in

the

dietofedentuloussubjects,

with

fewerraw

vegetablesand

fruitsrich

infibre,vitaminsand

minerals44.Nevertheless,these

low

intakescanbe

due

toother

factors

than

dentalstate

such

as

chronic

condition,increased

odour

and

savour

thresh

olds,

decreased

gastrointestinalabsorption,

andsocioeconomic

status6.Lowerconsumptionof

micronutrients

leads

tometabolic

problems.

Shortagesofvitamin

B12,B6andfolate

are

asso-

ciatedwithincreasedrisk

ofinfection6,19,47andthe

developmentofcardiovascularand

cerebraldis-

eases3

8.

Bone

mass

contains

ahigh

proportion

of

calcium,

and

vitamin

Dregulates

calcium

absorption.With

age,intestinalcalcium

absorp-

tiondecreases,

whereasrenalsecretionofcalcium

increases.

This

leads

toan

increase

incalcium

requirements.However,

complete

denture

wear-

ers

may

probably

eatless

cheese

than

fully

den-

tatesbecause

ofmastication

difficu

lties,

because

ofthestickiness

ofsomeFrench

cheesesandthe

toughness

ofthebreadtraditionallyeatenwithit.

Moreover,

inadequate

exposure

tosunlightcan

lead

tovitamin

Ddeficiency.Therefore,these

conditionscan

leadto

osteoporosisin

theelderly,

arisk

thatincreasesin

thecase

ofdeficientcal-

cium

intake,asreported

inthis

study.Thecon-

sequence

isa

higherrisk

ofosteoporosiswhich,

when

associated

with

sarcopenia,increases

the

risk

offallsand

fractures6

,30.Protein

intake

was

higherthan

the

RDA

forboth

groups,

without

significantdifferences.

These

results

agree

with

those

described

by

Ferry

etal.,

29.However,

the

optimalprotein

intakemust

bemodifiedto

adapt

itforthe

elderly.In

elderly

people,protein

isa

key

nutrientbecause

itprevents

loss

ofmuscle

mass,preventing

sarcopenia.With

age,protein

anabolism

decreases,

leadingto

agreaterneedfor

protein.When

protein

intakes

are

insufficient,

sarcopenia

andloss

ofmuscle

mass

canoccurand

increase

the

risk

offalls

and

fractures3

8,46.To

maintain

muscle

mass,someauthors

recommend

higher

protein

intake,

from

1.25

to2g/kg/

day46,47.

Ifwe

consider

this

specific

RDA

for

protein,theintakesbeco

meinsufficientforboth

groupsin

this

study.

Theresultsofthisstudyshowedthatstudygroup

participantshavelowerenergyintakesthanco

ntrol

group,andthatboth

groupshavelowerintakesof

fibre

andvitaminsthantheRDA.Thedata

reported

were

establishedfrom

dietary

intakeassessedbya

3-day

food

diary.

This

method

iscommonly

employedin

nutritionalstudies7

,22,24.Thepartici-

pants

haveto

fill-in

thequestionnairethemselves

andthebiasis

thatsubjectscanforgetormiseval-

uate

theamountoffoodtheyate

duringthe3days.

Nevertheless,forVelho

etal.,

24,this

isa

valid

measurementmethod

thatis

less

expensive

and

difficu

ltthanbloodanalysesandcanbeusedeasily

inthiskindofstudy.In

addition,ourresultsare

in

agreementwiththeliterature.

�2011TheGerodontologySociety

andJohnWiley&

SonsA/S,Gerodontology

2012;29:e685–e692

e690

P.Y.Cousson

etal.

Page 115: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

98

Conclusion

Complete

denture

wearer

participants

were

at

greater

risk

ofmalnutrition

than

controls.The

routineuse

ofMNA�allowsidentifyingandmon-

itoringthenutritionalstatusofolderpatients.The

prevention

ofmalnutrition

isparamount48,49,and

dentistsplay

an

importantrole

indetecting

and

preventing

malnutrition,

especially

when

their

olderpatients

are

beco

mingedentulous.

Further-

more,studiesshould

be

carried

outto

evaluate

co-m

orbiditiesrelated

toedentulousness

and

the

impact

ofthe

type

ofdenture

rehabilitation

on

nutritionalstatusandhealth.

Acknowledgements

WethankDrJu

lietteRoch

eandDrBrice

Rollion

fortheirhelp

withthecollectionofdata

andallthe

study

participants

for

their

help

and

time.We

thankAccentEuropefortheir

assistance

inproof-

readingandcorrectingthemanuscript.

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perception

with

age:genericorspecificlossesin

su-

pra-threshold

intensitiesoffivetastequalities?

Chem

Senses2003;28:397–413.

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eendiet,socialresources

andoralhealth

relatedquality

oflife

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improvementon

the

nutritional

statusandquality

oflife

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Correspondence

to:

DrClaireLassauzay,UFR

Odontologie,EA

3857,

11,BdCharlesdeGaulle,63000Clerm

ont-Ferrand,

France.

Tel.:330473177382

Fax:330473177309

E-m

ail:claire.lassauzay@u-clerm

ont1.fr

�2011TheGerodontologySociety

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P.Y.Cousson

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Page 116: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

99

6.2.

2 PI

2 :

Filli

on M

, Aub

azac

D, B

essa

det M

, Allè

gre

M, N

icol

as E

. The

impa

ct o

f im

plan

t tre

atm

ent o

n or

al h

ealth

rela

ted

qual

ity

of li

fe in

a p

rivat

e de

ntal

e pr

actic

e : a

pro

spec

tive

coho

rte st

udy.

Hea

lth Q

ual L

ife O

utco

mes

. 201

3 ; 1

1 : 1

97-2

03 (I

F 20

15 :

2,12

)

Page 117: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

100

RESEARCH

Open

Access

Theim

pact

ofim

plan

ttreatm

enton

oral

health

relatedqu

ality

oflifein

aprivatede

ntal

practice:

aprospe

ctivecoho

rtstud

yMathieu

Fillion

1 ,Dom

inique

Aubazac1,M

arionBessadet

2,3 ,Marlène

Allègre2

andEm

manuelN

icolas

2,3*

Abstract

Backg

roun

d:V

eryfew

stud

ieson

theim

pact

ofim

planttherapyon

OralH

ealth

RelatedQualityof

Life

(OHRQ

oL)in

partially

eden

tulous

patientshave

been

publishe

d.

Aim

:Thisstud

yaimed

atanalysingtheim

provem

entof

OHRQ

oLof

patientswho

unde

rwen

tde

ntalim

plant

treatm

entusingthe“fu

nctio

nal”,“psychosocial”and“painanddiscom

fort”catego

riesof

theGeriatricOralH

ealth

Assessm

entInde

x(GOHAI).

Metho

ds:With

inaprospe

ctivecoho

rtof

patientsrehabilitated

with

Straum

annde

ntalim

plants,the

OHRQ

oLof

176patients(104

wom

enand72

men

)was

assessed

usingtheGOHAIq

uestionn

aire,attw

odifferent

times,b

efore

andafterim

plantplacem

ent.Thede

gree

oforaltreatm

entwas

catego

rised

into

threeclasses:“SingleTooth

Implant”(n=77),“Fixed

PartialD

enture”(n=75),“Fixed

orRetained

FullProstheses”(n=24).Theparticipants’

characteristics(gen

der,age,tobaccohabits,p

eriodo

ntaltreatm

ent,tim

ebe

tweenbo

thevaluatio

ns)w

ereassessed

.

Results:Before

treatm

ent,theGOHAIscore

was

lower

forparticipantswith

fewer

teeth(F=19,P

<0.001).A

fter

treatm

ent,no

differencewas

observed

betw

eenparticipants;significantim

provem

entswereob

served

intheGOHAI

scores

obtained

(repe

ated

measures,analysis,(F=177,P<0.001))foreach

oftheGOHAIfieldsstud

ied(fu

nctio

nal,

psycho

socialandpain

&discom

fort),regardless

ofthede

gree

oftreatm

ent.Thebe

stim

provem

entwas

observed

inpatientswho

need

edcompletetreatm

ent(P<0.001).The

presen

ceof

prelim

inarype

riodo

ntaltreatm

ent,tobacco

habits,age

andge

nder

oftheparticipantsdidno

thave

asign

ificant

impact

onOHRQ

oL.C

hang

ingthetim

ebe

tweenthetw

oevaluatio

ns(beforeandaftertreatm

ent)hadno

impact

onthechange

sin

theGOHAIscore.

Con

clusions:Implantsen

hanced

theOHRQ

oLof

participantsthat

need

edoraltreatm

ent.

Key

words:Den

talimplants,O

ralTreatmen

t,OHRQ

oL,Evaluation

Backg

roun

dOralrelatedqu

alityof

lifecouldbe

defin

edas

anindi-

vidu

al’sperception

oftheim

pact

oforal

health

ontheir

qualityof

life(O

HRQoL

)[1].OHRQoL

ischaracterized

bytheindividu

al’sperception

oftheirpo

sition

inlife,

inrelation

totheirgoals,

expectations,standards,

andcon-

cerns,andto

theculturalcond

itions

andthevaluesystem

underwhich

they

live[2].

Somestud

ieshave

demon

-strated

the

sign

ificant

relation

ship

that

exists

betw

een

good

oral

qualityof

lifeandgood

generalqu

alityof

life

[3].In

thiscontext,edentulism

andconvention

alcomplete

denturetreatm

enthave

been

show

nto

have

anegative

im-

pact

onOHRQoL

[4].The

successor

failu

reof

oral

treat-

mentusing

convention

aldentures

depend

son

many

factors,includ

ingthepractition

er’stechnicalskills

andun

-favorableoral

condition

s[5].The

psycho

logicalaspe

ctof

treatingeden

tulism

isof

greatim

portan

cean

dthe

patien

t/practition

errelation

ship

isessential

[6].So

me-

times,despite

the

practition

er’s

best

effortsan

dfull

coop

erationfrom

thepatien

t,it

remainsim

possible

tomeettheirexpe

ctations.

Forexam

ple,

inasituationof

bonecrestalresorption

thepractition

ermay

prop

ose

dentalim

plan

ts[7].

*Correspon

dence:em

manuel.nicolas@ud

amail.fr

2 Clerm

ontUniversité,U

niversité

d’Auvergn

e,EA

4847,C

entrede

Recherche

enOdo

ntolog

ieClinique,BP10448,Clerm

ont-FerrandF-63000,France

3 CHUClerm

ont-Ferrand,

Serviced’Odo

ntolog

ie,H

ôtel-Dieu,Clerm

ont-Ferrand

F-63000,France

Fulllistof

author

inform

ationisavailableat

theen

dof

thearticle

©2013

Fillion

etal.;licen

seeBioM

edCe

ntralLtd.Thisisan

open

access

articledistrib

uted

unde

rtheterm

sof

theCreative

Common

sAttributionLicense(http://creativecom

mon

s.org/licenses/by/2.0),w

hich

perm

itsun

restricteduse,distrib

ution,

and

reprod

uctio

nin

anymed

ium,p

rovide

dtheoriginalworkisprop

erlycited.

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

Fiftyyearsafterthefirst

oral

treatm

entwithtitanium

dental

implants,theparameterscondition

ingosseointe-

gration,

such

asoral

hygiene,

occlusal

forcean

dtype

ofim

plan

tappear

tobe

well-controlled.

Rates

ofsuccess

andsurgical

procedures

have

been

describedextensively.

Furtherm

ore,

man

ystud

ieshave

explored

theefficacyof

implan

ttreatm

entusingob

jectiveparameters(retention

,stability,

chew

ing

parameters):

implants

have

been

show

nto

improvedenturestability

andretention

,con

se-

quentlyim

provingoral

comfort

and

OHRQoL

forpa-

tients

[7,8].

How

ever,so

far,

noclinical

stud

ieshave

measuredtheim

pact

ofim

plan

tfix

ed-prostheseson

the

OHRQoL

ofpartially

orcompletelyedentulous

partici-

pants.

Practitioners

can

rely

onanu

mberof

toolsfor

evaluating

OHRQoL

,includ

ingtheOralHealthIm

pact

Profile(O

HIP),theoral

impactson

daily

performances

(OID

P),andtheGeriatric

OralHealthAssessm

entIndex

(GOHAI)

[9].

These

question

naires

explore

the

func-

tion

al,social,and

psycho

logicalim

pactsof

oral

disor-

ders.T

heGOHAIisa12

-item

assessmentqu

estion

naire

originally

developedby

AtchisonandDolan

in19

90for

stud

ieson

elderly

popu

lation

s[10],and

itwas

later

renamed

the

General

OralHealth

Assessm

entIndex

[11].It

hasalso

been

used

instud

ieson

youn

geradults

[12].The

GOHAIha

sbeen

valid

ated

invariou

slan-

guages

[13-17

],includ

ingFren

ch[18],un

liketheOHIP

andOID

Ptools.Factorssuch

asoral

pain,denturedis-

lodg

emen

ts,andxerostom

iacanindu

cemasticatory

dif-

ficulties

[19-21

].The

GOHAIwas

show

nto

besensitive

totheprovisionof

dental

care

[22],tobe

moreapprop

ri-

atewhen

considering

func

tion

aland

psycho

social

im-

pacts,andto

bemoreefficient

atdetectingchangesin

aparticipan

tthan

theOHIP

[23,24

]which

isoftenused

inOHRQoL

evaluation

s[25].The

objectiveof

this

stud

ywas

toassess

whether

implants

and

fixed

orretained

prostheses

could

improvetheOHRQoL

ofpartially

orcompletelyedentulous

patients.

Method

sEv

alua

tion

process

ofOHRQ

olFo

rthis

stud

y,OHRQol

was

assessed

usingtheGOHAI

question

naireanddata

werecollected

duringinterviews.

First,thevalid

ityof

theGOHAIforthissamplewas

con-

trolled.

The

interviewer

performed

calib

ration

before-

hand

andthereliabilityof

this

calib

ration

was

tested

onfiv

eparticipan

ts.GOHAIcomprises

12item

sgrou

ped

into

threefields:(1)thefunction

alfield

(eating,

speaking

,sw

allowing),(2)

thepsycho

socialfield

(con

cerns,relation

aldiscom

fort,appearance),(3)thepain

ordiscom

fort

field

(drugs,ging

ival

sensitivity,discom

fort

whenchew

ingcer-

tain

food

s).T

hemetho

dused

inthisstud

ywas

thecumu-

lative

metho

d(G

OHAI-Add

),which

consists

inadding

thescores

obtained

foreach

ofthe12

GOHAIqu

estion

s.Each

question

isgiven

ascorebetw

een

1and

5.The

maxim

umscoreis

60(20=function

alfield;25

=psycho

-social

field;15

=pain

ordiscom

fort

field).According

toAtchisonandDolan

(1990),ascorerang

ingbetw

een57

and60

isconsidered

ashigh

andcorrespo

ndsto

asatisfac-

tory

OHRQol

[10].A

scorerang

ingbetw

een51

and56

isregarded

asaverage,andascoreof

50or

less

isconsidered

asalowscore,reflectingapo

orOHRQol.

Description

ofparticipan

tsThe

participants

includ

edin

thestud

yhadbeen

referred

toa

private

dental

practice

(France)

over

aon

e-year

period

(201

0)forim

planttreatm

ent.The

samplesize

re-

quired

was

estimated

from

aprevious

stud

ythat

mea-

suredtheGOHAI-Add

scorein

agrou

pof

edentulous

participan

tsrehabilitated

with

the

implan

tprocedure

[26].In

this

previousstud

y,the

GOHAI-Add

scores

increased

from

43±9

(before

treatm

ent)

to56

±3

(with

implan

t).The

refore,forthe

presen

tstud

y,the

calculations,

completed

with

epiR

package

0.9-30

,were

based

ona

differen

ceof

13po

ints

inGOHAI

scores

and

acommon

stan

dard

deviation

of9.

This

indicatedtheneedforat

least22

participan

tsin

each

grou

pstud

ied(α

=5%

,β=10%).176participantswerere-

cruited(72men

and104wom

en;m

eanage52±9.9years,

mini=

18,maxi=

84).

The

participants

werecategorised

accordingto

thedegree

oforal

treatm

entneeded:“Sing

leToo

th”(n

=77),

“Fixed

Partial

Denture”(n

=75;2to

6teethreplaced)and“FullProstheses”

(n=24;1

0to

14re-

placed

teeth).The

latter

category

comprised

“fullfix

edProstheses”

(n=11)

and

“ImplantRetained

Com

plete

Over-denture”

(n=13).The

characteristicsof

thepartici-

pantsweregathered

and

thedistribu

tion

according

togend

er,agegrou

p,tobaccohabits

andpo

tentialprelim

in-

aryperiod

ontaltreatmentarepresentedin

Table1.

The

aim,benefits,

and

risksof

theexperimen

twere

explained

totheparticipants

andeach

ofthem

sign

eda

consen

tform

.These

patients

were

assessed

fortheir

OHRQoL

byan

sweringaGOHAIqu

estion

naire[10]

be-

fore

implantplacem

entand

betw

een

3mon

ths

and

15mon

thsaftertreatm

ent(average;7.3±

3.1

mon

ths).

Three

homogenou

sgrou

pswerethen

form

edaccording

tothetimebetw

eentw

oevaluation

s:less

than

6mon

ths

(n=54

),6to

9mon

ths(n

=62

),andmoreto

9mon

ths

(n=60

).Gender,age,

tobaccohabits

andpo

tentialpre-

liminaryperiod

ontaltreatm

entwerealso

determ

ined

atthebeginning

ofthestud

y.Participantsthat

wereexclud

edfrom

thestud

y:1)

pre-

sented

cogn

itivedeficiency,2)

weredepend

entor

living

ininstitutions,or

3)hadstop

pedtreatm

entprem

aturely.

Dataacquisition

andan

alysis

Statisticalanalysis

was

performed

usingSP

SS20

soft-

ware(SPSS

Inc.,Chicago

,IL).Beforeanalysis,thevalid

-ityof

thestud

ysamplewas

verified.

The

purposeof

the

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge2of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

Page 118: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

101

analysiswas

toverify

that

oral

treatm

entwou

ldim

prove

OHRQoL

andlevelthedifference

betw

een

thedegrees

oftoothloss.Datafrom

theGOHAIqu

estion

nairebe-

fore

andafterim

planttreatm

entwereanalyzed

usinga

General

Linear

Mod

elprocedure

(GLM)

(variable:

GOHAIparameters;

fixed

variab

le:type

oforal

treat-

ment).A

Stud

entNew

man-K

euls

PostHoc

test

(SNK)

was

applied

todiscriminatetheim

pact

ofthetype

oftreatm

ent(α

=0.05).

The

same

metho

dwas

used

tomeasure

possible

impactsof

age,

gender,prim

aryperi-

odon

taltreatm

entandtobaccohabits

onGOHAIscores

before

and

aftertreatm

ent.

The

impact

ofthetype

oftreatm

entand

differentfollo

w-up

times

onGOHAI

scores

was

tested

byrepeated-m

easure

analysis

(vari-

able:GOHAIparametersbefore

and

aftertreatm

ent;

fixed

variab

le:type

oforal

treatm

ent;follo

wup

time)

follo

wed

bythe

SNK

test.Possible

impacts

ofage,

gende

r,pe

riod

ontaltreatm

entan

dtobacco

habits

onGOHAIscores

weretested

similarly.

Results

Validityof

theinstrumen

tThe

valid

ityof

theGOHAIin

this

samplewas

assessed

for(i)concurrent

valid

ity:

before

treatm

ent,

GOHAI

scores

weresign

ificantlylower

inpatien

tswithpo

ororal

health

perception

(44.5±9.1)

and

high

erin

partici-

pantswithgood

oral

health

perception

(49.7±6.7)

(t-test,

P<0.01);(ii)

reliability,

assessed

usingCronb

ach’salph

a.Highreliabilitywas

foun

dbetw

eenthedifferentitem

sof

theGOHAIqu

estion

nairebefore

treatm

ent(Cronb

ach’s

alph

a=0.80)

and

after

treatm

ent

(Cronb

ach’s

alph

a=

0.76);(iii)

discriminantvalid

ity:theGOHAIqu

estion

naire

was

able

todiscriminatebetw

eenparticipants

withdiffer-

entoral

health

status

before

treatm

ent.

GOHAImean

scores

weresign

ificantly

lower

inedentulous

participants

(40.4±11.6),mod

eratein

participants

presenting

partial

edentulism

(48.1±11.6),andhigh

erin

participants

with

sing

leedentulism

(50.0±7.09)(A

nova,P

<0.01).

GOHAIscores

Foreach

evaluation

time(beforeand

aftertreatm

ent),

the

mean

values

(±SD

)of

GOHAI-Add

and

each

GOHAIfield

(Fun

ctional,Painor

Discomfort,andPsy-

chosocialdo

mains)

arepresentedin

Table

2according

togend

er,age,tob

acco

habits

andprelim

inaryperiod

on-

taltreatm

ent.The

characteristicsof

this

popu

lation

did

nothave

anystatistically

sign

ificant

impact

onGOHAI-

Add

scores

before

oraftertreatm

ent.These

parameters

werealso

notassociated

withchan

gesin

theOHRQoL

oftheparticipants.

Beforetreatm

ent,theGOHAImeanscoreforallthe

participan

tswas

48,refle

cting

apo

orOHRQoL

(<50)

[10].Fo

rthepatients

schedu

led

forsing

leun

ittreat-

ment,

the

GOHAI-Add

was

51,show

ing

anaverage

OHRQoL

[10].T

hemeanscores

accordingto

thetype

oftreatm

ent(single,

partialfix

eddentureor

fullprostheses)

and

the

duration

betw

een

two

evaluation

s(less

than

6mon

ths,6to

9mon

thsor

more)

aregivenin

Table3.

Beforetreatm

ent,themeanGOHAIscores

werelower

forparticipants

withfewer

teeth(F

=19,P<0.001):the

SNKtest

show

edthat

themeanGOHAIscoreof

partici-

pantsschedu

ledforsing

leandpartialtreatm

entwas

bet-

terthan

that

ofpatients

inneed

ofcompletetreatm

ent

(Table

3).Similarresultswerefoun

dforthefunction

al(F

=20,P<0.001)

and

psycho

social

(F=18,P<0.001)

fields,

butno

tforthe“painor

discom

fort”fields.

After

treatm

ent,

theGOHAImean

scoreof

all176

partici-

pants

reached

54,which

correspo

nds

toan

average

Table

1Distributionof

participan

ts’ch

aracteristicsacco

rdingto

each

typeof

trea

tmen

t

Typeof

trea

tmen

tAll

categories

Sing

letoothim

plant

n(%

)Fixedpartial

den

ture

n(%

)Fu

llprosthe

sesn(%

)

Gen

der

Male

32(41.6%

)31

(41.3%

)9(37.5%

)72

(40.9%

)

Female

45(58.4%

)44

(58.7%

)15

(62.5%

)104(59.1%

)

Age

(years)

Less

than

5036

(46.8%

)15

(20%

)4(16.7%

)55

(31.3%

)

50to

6025

(32.5%

)28

(37.3%

)4(16.7%

)57

(32.4%

)

Morethan

6016

(20.7%

)32

(42.7%

)16

(66.6%

)64

(36.3%

)

Perio

dontaltreatm

ent

Yes

15(19.5%

)12

(16%

)3(12.5%

)30

(17%

)

No

62(80.5%

)63

(84%

)21

(87.5%

)146(83%

)

Tobaccohabits

Yes

11(14.3%

)16

(21.3%

)4(16.7%

)31

(17.6%

)

No

66(85.7%

)59

(78.7%

)20

(83.3%

)145(82.4%

)

Timebe

tweentw

oevaluatio

ns(m

onths)

Less

than

619

(24.7%

)26

(34.7%

)9(37.5%

)54

(30.7%

)

6to

931

(40.2%

)22

(29.3%

)9(37.5%

)62

(35.2%

)

Moreto

927

(35.1%

)27

(36%

)6(25%

)60

(34.1%

)

Fixedpa

rtiald

enture

replaced

2to

6teethan

dfullprostheses

10to

14teeth.

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge3of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

OHRQoL

.The

variability

ofthescorewas

redu

ced:

nodifference

betw

eenthetypesof

treatm

entwas

observed,

regardless

oftheGOHAIfield.W

hateverthefollo

w-up

time,

sign

ificant

improvem

ents

were

observed

inthe

GOHAI-Add

scores

andin

thescores

foreach

GOHAI

field

(Table

4).The

chan

gein

theGOHAIscorewas

greaterforthepatients

with

thefewestteeth,

and

the

best

improvem

entwas

noted

forcomplete

treatm

ent

(P<0.00

1;Effect

size

=0.36

)compared

with

single

tooth

implan

ts(P

<0.00

1;effect

size

=0.13

)an

dfixed

partialdentures(P

<0.00

1;effect

size

=0.27

).

Discu

ssion

The

mainob

jectiveof

thisstud

ywas

tohigh

light

theim

-pact

ofdental

implanttreatm

enton

theOHRQoL

ofa

grou

pof

patien

ts.The

data

collected

show

edthat

OHR-

QoL

was

improved

afterim

planttreatm

ent,regardless

oftheGOHAIfieldsmeasured.

The

evaluation

tool

used

mostcommon

lyin

many

stud

iescondu

cted

ontheOHRQoL

ofpatients

isthe

OHIP

(OralHealth

Impact

Profile)

[1,24,25

].How

ever,

theOHIP

hasno

tbeen

valid

ated

inFrench

andtherefore

couldno

tbe

used

forthisstud

y.Fo

rsimilarreason

s,the

VisualAnalogu

eScales

(VAS)

used

inmanystud

iesto

assess

theOHRQoL

ofpa

tien

tscould

not

beused

inthe

presen

tstud

y.How

ever,a

valid

ated

Fren

chver-

sion

ofthe

GOHAIwas

available

[18].The

GOHAI

simplyconsistsin

aseries

ofclearan

dconcise

ques-

tion

sgrou

pedin

twelve

item

swhich

allow

accurate

ana-

lysisof

thefunctio

nalandpsycho

social

domains

andof

discom

fort

andpain.Thisqu

estion

naireis

reprod

ucible,

easy

touseandhasalreadybeen

appliedpreviouslyin

the

evaluation

oftheim

pact

oforal

treatm

ent[26,27].After

taking

into

accoun

talltheseconsiderations,theGOHAI

was

used

forthis

stud

y.The

metho

dology

used

inthe

presentstud

yissimilarto

that

ofprevious

stud

ies[26-28],

thou

ghitpresents

somebiases

andweakn

esses.First,the

lack

ofinvestigator

calib

ration

couldbe

alim

itation.

Fur-

thermore,

thepatients

includ

edin

this

stud

yoriginated

from

asing

ledental

practice

anditisno

tpo

ssible

tode-

term

inewhether

theresultsarepractition

er-dependent.

Furtherm

ore,

thelong

-term

impact

ofim

planttreatm

ent

ontheOHRQoL

couldno

tbe

measureddu

eto

thefact

that

patientfollo

w-updidno

texceed

2years.

Similarly,

only

thetype

ofedentulousness

was

considered

butno

tthedifferentsurgical

proced

ures

that

were

performed

(Immed

iate

load

ing,

post-extractional,etc.).Add

itional

stud

iesshou

ldbe

condu

cted

toim

provethesepo

ints.

Beforetreatm

ent,theresultsalso

displayedgreatvari-

ability

intheGOHAIscores

according

tothetype

ofedentulousness:thegreatertheneed

fortreatm

ent,

the

lower

the

GOHAIscores.Thisvariability

was

present

within

everytype

ofedentulousness,in

particular

with

participants

schedu

ledforcompletetreatm

ent.Therefore,

Table

2Mea

nsva

lues

(±SD

)of

GOHAI-Add,for

each

GOHAIfields,beforean

daftertrea

tmen

tan

dacco

rdingto

the

gen

der,a

ge,

tobacco

hab

itsan

dprimaryperiodon

taltrea

tmen

t

GOHAIa

dd

Func

tion

alfie

ldPa

inan

ddisco

mfortfie

ldPsycho

social

field

Before

After

Before

After

Before

After

Before

After

Gen

der

Female

47.6

54.5

16.7

18.8

11.4

13.3

19.5

22.5

(8.4)

(4.3)

(3.3)

(1.6)

(2.1)

(1.7)

(4.2)

(2.1)

Male

49.2

55.0

16.9

18.8

11.9

13.6

20.4

22.6

(7.4)

(4.5)

(2.9)

(1.5)

(2.0)

(1.5)

(3.7)

(2.3)

Age

Less

than

50years

49.1

55.2

17.1

19.1

11.8

13.5

20.2

22.7

(8.3)

(3.8)

(3.0)

(1.3)

(2.0)

(1.7)

(4.1)

(1.9)

50to

60years

49.0

54.0

17.2

18.7

11.6

13.2

20.2

22.1

(6.7)

(4.6)

(2.6)

(1.5)

(2.1)

(1.6)

(3.4)

(2.3)

Morethan

60years

46.8

55.0

16.1

18.6

11.5

13.6

19.3

22.8

(8.9)

(4.5)

(3.6)

(1.7)

(2.1)

(1.5)

(4.5)

(2.1)

Tobaccohabits

No

48.5

55.0

16.8

18.8

11.7

13.5

20.0

22.6

(8.3)

(4.3)

(3.2)

(1.6)

(2.1)

(1.6)

(4.1)

(2.1)

Yes

47.3

53.6

16.8

18.7

11.5

12.8

18.9

22.1

(6.9)

(4.3)

(2.9)

(1.3)

(1.7)

(1.5)

(3.9)

(2.4)

Perio

dontaltreatm

ent

No

48.6

54.7

16.8

18.8

11.7

13.4

20.1

22.5

(8.0)

(4.3)

(3.2)

(1.5)

(2.1)

(1.5)

(4.0)

(2.1)

Yes

46.7

54.8

16.4

18.8

11.5

13.5

18.8

22.6

(8.4)

(4.5)

(3.2)

(1.5)

(2.0)

(1.8)

(4.2)

(2.2)

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge4of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

Page 119: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

102

theOHRQoL

ofthepatients

was

very

variable.T

hese

re-

sultsconfirm

apreviously

published

stud

y[4].

Three

mon

thsafterim

planttreatm

ent,theGOHAI-Add

score

forallthepatients

increasedanddisplayedless

variation,

regardless

ofthetype

oftreatm

ent.

The

GOHAImean

scorereached54

while

thechange

intheGOHAIscore

was

greatestforthepatientswiththefewestteeth.

Implanttreatm

entledto

anim

provem

entof

OHRQoL

inthethreefieldsof

theGOHAI(fun

ctional,psycho

social,

discom

fort

and

pain).

Before

treatm

ent,

the

function

al

GOHAIscorewas

lower

forthosewiththefewestteeth

but,afterw

ards,scoresvaried

less

andwereno

long

ersig-

nificantly

different.

Indeed,participants

presented

the

samemasticatory

andph

onetic

abilities,regardless

ofthe

type

oftreatm

entperformed.Aswith

previous

stud

ies,

theseresultsconfirmed

theph

ysiologicalandfunction

albenefitsof

implanttreatm

ent[26,29

,30].W

ith

respect

tothe

psycho

social

field,

the

GOHAIscores

before

treatm

entweresign

ificantly

lower

forthosewithfewer

teeth

(P<0.001).After

treatm

ent,

thesescores

wereno

Table

3Mea

nva

lues

(±SD

)of

GOHAI-ad

d,for

thefunctional,p

ainan

ddisco

mfort

andpsych

osoc

ialfields,beforean

daftertrea

tmen

tin

each

group

ofparticipan

ts

GOHAI-ad

dFu

nction

alfie

ldPa

inan

ddisco

mfortfie

ldPsycho

social

field

Typeof

trea

tmen

tFo

llow-uptime(m

onths)

Before

After

Before

After

Before

After

Before

After

Sing

letoothim

plant

less

than

650.1

53.5

17.6

18.7

11.4

12.8

21.1

22.2

(7.3)

(4.9)

(2.9)

(1.6)

(2.0)

(1.8)

(3.1)

(2.2)

6to

951.8

55.5

17.7

19.2

12.5

13.7

21.5

22.8

(5.1)

(3.8)

(2.0)

(1.3)

(1.7)

(1.7)

(2.8)

(2.1)

moreto

950.4

55.2

17.8

19.3

11.9

13.4

20.8

22.6

(8.6)

(4.6)

(2.9)

(1.2)

(2.3)

(1.7)

(4.2)

(2.4)

Total

50.0

54.9

17.7

19.1

12.0

13.4

21.2

22.6

(7.0)

(4.4)

(2.5)

(1.4)

(2.0)

(1.7)

(3.4)

(2.2)

Fixedpartiald

enture

less

than

648.1

54.6

17.0

18.8

11.4

13.4

19.7

22.4

(6.8)

(4.2)

(2.9)

(1.5)

(2.3)

(1.7)

(3.2)

(2.0)

6to

950.1

54.8

17.9

18.9

11.5

13.1

20.7

22.8

(5.5)

(4.8)

(2.0)

(1.5)

(1.8)

(1.6)

(3.0)

(2.5)

moreto

946.3

54.4

15.9

18.8

11.5

13.4

18.9

22.5

(4.8)

(4.6)

(1.9)

(1.8)

(1.6)

(1.4)

(3.0)

(2.1)

Total

48.1

54.6

16.9

18.7

11.4

13.3

19.7

22.5

5.9

(4.5)

(2.4)

(1.6)

(1.9)

(1.5)

(3.1)

(2.2)

Fullprosthese

less

than

636.0

53.1

11.9

17.6

10.8

13.8

13.3

21.8

(10.4)

(3.7)

(4.4)

(1.1)

(2.3)

(1.1)

(4.9)

(2.0)

6to

943.0

54.7

14.2

18.2

10.8

14.1

18.0

22.3

(12.9)

(4.8)

(4.7)

(2.0)

(2.6)

(1.2)

(6.7)

(2.4)

moreto

943.2

56.3

14.7

19.5

11.5

13.7

17.0

23.2

(11.2)

(2.2)

(4.9)

(0.8)

(2.8)

(1.8)

(5.1)

(1.3)

Total

40.4

54.5

13.5

18.37

11.0

13.9

16.0

22.3

(11.6)

(3.9)

(4.6)

(1.6)

(2.5)

(1.3)

(5.8)

(2.0)

Total

less

than

646.8

54.0

16.4

18.6

11.3

13.2

19.1

22.2

(9.0)

(4.4)

(3.7)

(1.6)

(2.2)

(1.7)

(4.4)

(2.1)

6to

949.9

55.1

17.3

18.9

11.9

13.5

20.7

22.7

(7.3)

(4.3)

(2.8)

(1.5)

(2.0)

(1.6)

(3.7)

(2.2)

moreto

947.9

55.0

16.6

18.9

11.7

13.4

19.6

22.6

(7.7)

(4.4)

(2.9)

(1.5)

(2.1)

(1.5)

(3.9)

(2.2)

Total

48.3

54.7

16.8

18.8

11.6

13.4

19.8

22.5

(8.1)

(4.3)

(3.2)

(1.5)

(2.1)

(1.6)

(4.0)

(2.1)

Fixedpa

rtiald

enture

replaced

2to

6teethan

dfullprothe

se10

to14

teeth.

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge5of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

long

erstatistically

differentaccordingto

thetype

ofpros-

thetic

treatm

ent(P

<0,001).A

low

GOHAIscorein

the

psycho

socialfield

reflectsadifficulty

formaintaining

regu

-larsocial

relation

ships,

embarrassm

entat

eating

infron

tof

otherpeop

le,con

cernsover

dental,and

/orging

ivalsta-

tus,or

over

dentures.In

particular,thetreatm

entgreatly

improves

theeveryday

lifeof

completedenturewearers

[27,31,32].Initially,exploration

ofthe

“discomfort

and

pain”field

did

notreveal

anysign

ificant

difference

be-

tweenthedifferenttypesof

edentulousness.A

sign

ificant

improvem

entof

thesescores

was

observed

aftertreat-

ment.Thisfield

stud

iedcomfort

during

meals,con

sump-

tion

ofanalgesics

and

sensitivity

ofteeth

orgu

msto

warmth,and

cold

andsw

eetfood

.The

scores

before

treat-

mentwerelow

andconfirmed

theneed

forcare

forallof

theparticipantsinclud

edin

thestud

y.Thisstud

yem

phasized

thefact

that

theOHRQoL

ofpeop

lewho

underw

entsing

leim

planttreatm

entwas

im-

proved.These

resultsagree

with

those

ofa

previous

stud

y[33]

inwhich

90%

ofthepatien

tsevaluatedwitha

VASweresatisfiedby

implanttreatm

entwhenconsider-

ing

theaesthetican

dfunction

alpo

ints

ofview

.W

ith

regardsto

partialtreatm

entby

implants,asign

ificant

improvem

entof

OHRQoL

was

observed,thus

corrob

or-

atingresultsob

tained

inanotherstud

ythat

measured

OHRQoL

usingtheOHIP.Similarly,

theOHRQoL

ofthepartially

dentatepa

rticipan

tswas

lower

than

that

offully

dentate

participan

ts[34].The

presen

twork

also

show

eda

sign

ifican

tim

prov

emen

tof

OHRQoL

inretained

orfixedcompletede

nture

wearers,as

pre-

viou

sly

repo

rted

inan

othe

rstud

y,which

used

the

OHIP

andOID

Pas

evalua

tion

tools[31].In

addition

,tw

ostud

iesusingtheOHIP

didno

tdemon

strate

anydif-

ferencein

OHRQoL

betw

eenconvention

alandim

plant-

retained

completedenturewearers

[35,36].Ontheother

hand

,beforetreatm

ent,participantsthat

accepted

implant

treatm

entpresented

aninitially

poorer

OHRQoL

than

that

ofconvention

alfullremovable

denturewearers.S

ub-

sequ

ently,

theim

provem

entof

theirOHRQoL

was

also

greater.

Two

metanalyses

calculated

comparableresults

[30,37].Itispo

ssible

that

thesole

fact

ofreceivingan

im-

planttreatm

enthasapo

sitive

andsubjective

impact

on

individu

als.Fo

ranu

mberof

patients,this“m

odern”

tech-

niqu

eisthebest

way

toim

provetheiroral

stateandthus

toim

provetheirOHRQoL

.Moreover,

ithasalso

been

show

nthat

treatm

ent

with

convention

alor

implant-

retained

dentures

hasan

impact

onsocial

andsexu

alac-

tivities.T

womon

thsaftertreatm

ent,participants

wearing

full

dental

implants

show

edhigh

erOHIP

scores,espe-

cially

inthefollo

wingactivities;eating

,speaking

,kissing,

andyawning

[38].

The

GOHAIscores

aftertreatm

entweresimilarforin-

dividu

alswho

underw

entfix

edor

removable

complete

treatm

ent.

Thiswas

alreadydemon

strated

inprevious

stud

iesusingOHIP

asatool

[32,39

].Finally,allthepa-

tients

weresatisfiedabou

ttheirchew

ingability

andthe

aesthetics.Maintainingoral

hygien

ewas

easier

forthe

wearers

ofremovable

prostheses

onim

plants.How

ever,

regardingthepsycho

social

aspect,participants

wearing

afix

edprosthesisweregenerally

moresatisfiedthan

others,

aspreviouslydescribedby

Brenn

anandco-w

orkers

(2010)

[32].M

oreoften,

theim

provem

entof

OHRQoL

wou

ldbe

better

withafix

edprosthesis[32].H

owever,a

stud

yusing

VASshow

edim

proved

oral

qualityof

lifeforremovable

treatm

entson

implants[29].

Con

clusions

OHRQoL

was

glob

ally

improved

afteroral

treatm

entby

implants.H

owever,a

stud

ywithalong

erfollo

w-upperiod

wou

ldbe

necessaryto

valid

atethelong

-term

benefitsof

oral

implantology

with

regardsto

OHRQoL

.Similarly,

stud

ying

thepo

ssible

effectsof

variou

sim

planttreatm

ent

techniqu

eswou

ldbe

ofgreatinterest.

Com

petinginterest

Theauthorsde

clarethat

they

have

nocompe

tinginterests.

Autho

rs’con

tributions

Thestud

ywas

conceivedandde

sign

edby:M

F,DA,EN.D

atawas

collected

by:M

F,DA,M

A.D

atawereanalyzed

by:EN,M

B.Materialsandanalysistools

werecontrib

uted

by:M

F,DA.A

utho

rs:M

F,EN

.Allauthorsread

and

approved

thefinalmanuscript.

Ackno

wledgmen

tTheauthorswishto

thankCarolineEschevinsandAccen

tEurope

fortheir

help

inwritingtheEnglishversionof

thismanuscript.Theauthorsthank

NadaEL-Ostaforhe

rassistance

inanalyzingdata.

Table

4Rep

eatedmea

sure

analysison

GOHAI-Addva

lues

(beforean

dafterrehab

ilitation

)an

dforea

chGOHAIfields

GOHAI-ad

dFu

nction

alfie

ldPa

inan

ddisco

mfortfie

ldPsycho

social

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ddl

FP

Effect

size

ddl

FP

Effect

size

ddl

FP

Effect

size

ddl

FP

Effect

size

Impactof

trea

tmen

t1

177

<0.00

10.51

113

7<0.00

10.45

124

<0.00

10.42

113

3<0.00

10.44

Impact

oftreatm

ent*Type

(λ)

218

<0.001

0.18

217

<0.001

0.18

25

<0.01

0.54

218

<0.001

0.18

Impact

oftreatm

ent*

Follow-uptim

e(λ)

21

ns0.02

21

ns0.01

20

ns0.02

22

ns0.03

Statistic

alan

alyses

wereused

totest

theim

pact

ofthetype

oftreatm

ents

(singletoothim

plan

ts,fixed

partiald

enture,fullp

rosthe

ses)an

dthedifferen

tfollow-up

times

onGOHAIv

alue

s.ns

nonsign

ificant.

λInteractionsbe

tweentw

ofactors.

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge6of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

Page 120: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

103

Autho

rdetails

1 Dom

’ImplantForm

ation,

Clerm

ont-Ferrand,

France.2Clerm

ontUniversité,

Université

d’Auvergn

e,EA

4847,C

entrede

Rechercheen

Odo

ntolog

ieClinique,BP10448,Clerm

ont-FerrandF-63000,France.3CHU

Clerm

ont-Ferrand,

Serviced’Odo

ntolog

ie,H

ôtel-Dieu,Clerm

ont-Ferrand

F-63000,France.

Received

:18Decem

ber20

12Accep

ted:

7Nov

embe

r20

13Pu

blishe

d:14

Nov

embe

r20

13

Referenc

es1.

SladeGD,Spe

ncer

AJ:D

evelop

men

tan

devalua

tionof

theOralH

ealth

Impa

ctProfile.C

ommun

ityDentHealth

1994,11(1):3–11.

2.Ko

llerM,Klinkham

mer-Schalke

M,Loren

zW:O

utcomean

dqu

ality

oflifein

med

icine:aconcep

tual

fram

eworkto

putqu

ality

ofliferesearch

into

practice.UrolO

ncol2005,23(3):186–192.

3.Naito

M,Yuasa

H,N

omuraY,Nakayam

aT,Ham

ajim

aN,H

anadaN:O

ral

health

status

andhe

alth-related

quality

oflife:

asystem

aticreview

.JOral

Sci2006,48

(1):1–7.

4.Veyrun

eJL,Tub

ert-JeanninS,Duthe

ilC,

RiordanPJ:Impa

ctof

new

pros-

theses

ontheoral

health

relatedqu

ality

oflifeof

eden

tulous

patie

nts.

Gerodon

tology

2005,22(1):3–9.

5.Ramstad

T,Norheim

PW,EckersbergT:Th

ereliabilityof

clinicalevaluatio

nof

somecharacteristicsin

completeprosthetics.JOralRehabil1980,7(1):11–19.

6.Berg

E:Acceptance

offullde

ntures.Int

DentJ.juin1993,43(3Supp

l1):299–306.

7.FeineJS,C

arlsson

GE,Aw

adMA,

Cheh

adeA,

Dun

canWJ,GizaniS,etal:

TheMcG

illCo

nsen

susStatem

enton

Overden

tures.Mon

treal,Que

bec,

Cana

da.M

ay24

–25,

2002

.Int

JProsthodon

t2002,15(4):413–414.

8.FeineJS,C

arlsson

GE,Aw

adMA,

Cheh

adeA,

Dun

canWJ,GizaniS,etal:The

McG

illconsen

susstatem

enton

overde

ntures.M

andibu

lartw

o-im

plan

tov

erde

ntures

asfirst

choice

stan

dard

ofcare

fored

entulous

patie

nts.

Gerodon

tology

2002,19(1):3–4.

9.Ad

amRZ

,GeertsGAV

M,LallooR:Th

eim

pact

ofne

wcompletede

ntures

onoral

health-related

quality

oflife.

SADJ.2007,62(6):264–266.268.

10.

Atchiso

nKA

,Dolan

TA:D

evelop

men

tof

theGeriatricOralH

ealth

Assessm

entInde

x.JDentEduc

1990,54(11):680–687.

11.

Atchiso

nKA

,Gift

HC:

Perceivedoral

health

inadiversesample.

AdvDent

Res1997,11(2):272–280.

12.

Atchiso

nKA

,Der-M

artirosianC,

Gift

HC:

Compo

nentsof

self-repo

rted

oral

health

andge

neralh

ealth

inracial

andethn

icgrou

ps.J

PublicHealth

Dent

1998,58(4):301–308.

13.

Won

gMCM

,Liu

JKS,Lo

ECM:Translatio

nan

dvalid

ationof

theCh

inese

versionof

GOHAI.JPublicHealth

Dent2002,62(2):78–83.

14.

Hägglin

C,Berggren

U,Lun

dgrenJ:ASw

edishversionof

theGOHAI

inde

x.Psycho

metric

prop

ertie

san

dvalid

ation.

Swed

DentJ2005,

29(3):113–124.

15.

Naito

M,Suzukam

oY,Nakayam

aT,Ham

ajim

aN,Fukuh

araS:Ling

uistic

adap

tatio

nan

dvalid

ationof

theGen

eral

OralH

ealth

Assessm

entInde

x(GOHAI)in

anelde

rlyJapa

nese

popu

latio

n.JPublicHealth

Dent2006,

66(4):273–275.

16.

Othman

W-NW,M

uttalib

KA,BakriR,DossJG,JaafarN,SallehNC,

etal:

Valid

ationof

theGeriatricOralH

ealth

Assessm

entInde

x(GOHAI)in

the

Malay

lang

uage

.JPublicHealth

Dent2006,66(3):199–204.

17.

AtiehMA:

Arabicversionof

theGeriatricOralH

ealth

Assessm

entInde

x.Gerodon

tology

2008,25(1):34–41.

18.

Tube

rt-Jeann

inS,RiordanPJ,M

orel-Paperno

tA,

Porche

rayS,Saby-ColletS:

Valid

ationof

anoral

health

quality

oflifeinde

x(GOHAI)in

Fran

ce.

Commun

ityDentOralEpidemiol2003,31

(4):275–284.

19.

LamyM,M

ojon

P,KalykakisG,Leg

rand

R,Bu

tz-Jorge

nsen

E:Oralstatusan

dnu

trition

intheinstitu

tiona

lized

elde

rly.J

Dent1999,27(6):443–448.

20.

Mojon

P,Bu

dtz-Jørgen

senE,RapinCH

:Relationshipbe

tweenoral

health

andnu

trition

invery

oldpe

ople.A

geAg

eing

1999,28(5):463–468.

21.

Brow

nieS:Why

areelde

rlyindividu

alsat

riskof

nutrition

alde

ficiency?

IntJNursPract2006,12(2):110–118.

22.

Dolan

TA:The

sensitivity

oftheGeriatricOralH

ealth

Assessm

entInde

xto

dental

care.J

DentEduc.jan

v1997,61(1):37–46.

23.

Wilson

J:Th

eaetio

logy

,diagn

osisan

dman

agem

entof

denture

stom

atitis.Br

DentJ1998,185

(8):380–384.

24.

Locker

D,M

atearD,Steph

ensM,Law

renceH,Payne

B:Co

mpa

rison

ofthe

GOHAIa

ndOHIP-14as

measuresof

theoral

health-related

quality

oflife

oftheelde

rly.C

ommun

ityDentOralEpidemiol2001,29

(5):373–381.

25.

SladeGD:D

erivationan

dvalid

ationof

ashort-form

oral

health

impa

ctprofile.C

ommun

ityDentOralEpidemiol1997,25

(4):284–290.

26.

Veyrun

eJL,O

péS,Nicolas

E,Wod

aA,

Hen

nequ

inM:C

hang

esin

masticationafteran

immed

iate

load

ingim

plan

tatio

nwith

complete

fixed

reha

bilitation.

Clin

OralInvestig

2013,17(4):1127–1134.

27.

Nicolas

E,Veyrun

eJ,LassauzayC:

Asix-mon

thassessmen

tof

oral

health-

relatedqu

ality

oflifeof

completede

nturewearers

usingde

nture

adhe

sive:a

pilotstud

y.JProsthodon

t2010,19(6):443–448.

28.

CoussonPY,Bessade

tM,N

icolas

E,Veyrun

eJ-L,LesourdB,LassauzayC:

Nutritiona

lstatus,dietaryintake

andoral

quality

oflifein

elde

rlycompletede

nturewearers.G

erodon

tology

2012,29(2):e685–e692.

29.

Heyde

ckeG,Bou

driasP,Aw

adMA,

DeAlbu

querqu

eRF,Lun

dJP,Feine

JS:

With

in-sub

ject

compa

rison

sof

maxillaryfixed

andremov

able

implan

tprostheses:P

atient

satisfactionan

dchoice

ofprosthesis.C

linOral

Implan

tsRes2003,14(1):125–130.

30.

Emam

iE,H

eyde

ckeG,Rom

préPH

,DeGrand

mon

tP,FeineJS:Impa

ctof

implan

tsupp

ortforman

dibu

larde

ntures

onsatisfaction,

oral

and

gene

ralh

ealth

-related

quality

oflife:

ameta-an

alysisof

rand

omized

-controlledtrials.C

linOralImplan

tsRes2009,20(6):533–544.

31.

Berre

tin-FelixG,N

aryFilhoH,PadovaniC

R,Machado

WM:A

long

itudina

lstud

yof

quality

oflifeof

elde

rlywith

man

dibu

larim

plan

t-supp

orted

fixed

prostheses.C

linOralImplan

tsRes2008,19(7):704–708.

32.

Bren

nanM,H

ouston

F,O’Sullivan

M,O

’Con

nellB:Pa

tient

satisfactionan

doral

health-related

quality

oflifeou

tcom

esof

implan

tov

erde

ntures

and

fixed

completede

ntures.Int

JOralM

axillofac

Implan

ts2010,25(4):791–800.

33.

Pjetursson

BE,Karou

ssisI,Bü

rgin

W,Brägg

erU,LangNP:Pa

tients’

satisfactionfollowingim

plan

ttherap

y.A10

-yearprospe

ctivecoho

rtstud

y.Clin

OralImplan

tsRes2005,16(2):185–193.

34.

NickenigH-J,W

ichm

annM,A

ndreas

SK,Eitn

erS:Oralh

ealth

-related

quality

oflifein

partially

eden

tulous

patie

nts:assessmen

tsbe

fore

andafter

implan

ttherap

y.JCran

iomaxillofac

Surg

2008,36(8):477–480.

35.

AllenPF,Tho

mason

JM,JepsonNJA,N

ohlF,Smith

DG,Ellis

J:Arand

omized

controlledtrialo

fimplan

t-retained

man

dibu

laro

verden

tures.JDentR

es2006,85(6):547–551.

36.

JokstadA:

Implan

tretained

orconv

entio

nald

entures,which

give

more

patie

ntssatisfaction?

Evid

BasedDent2006,7(4):96–97.

37.

Thom

ason

JM:The

useof

man

dibu

larim

plan

t-retained

overde

ntures

improv

epa

tient

satisfactionan

dqu

ality

oflife.

JEvid

BasedDentPract

2010,10(1):61–63.

38.

Heyde

ckeG,Tho

mason

JM,Lun

dJP,Feine

JS:The

impa

ctof

conv

entio

nal

andim

plan

tsupp

ortedprostheses

onsocial

andsexual

activ

ities

ined

entulous

adults

Results

from

arand

omized

trial2

mon

thsafter

treatm

ent.JDent2005,33(8):649–657.

39.

Zani

SR,Rivaldo

EG,FrascaLC

F,Ca

yeLF:O

ralh

ealth

impa

ctprofile

and

prostheticcond

ition

ined

entulous

patie

ntsreha

bilitated

with

implan

t-supp

ortedov

erde

ntures

andfixed

prostheses.J

OralSci2009,

51(4):535–543.

doi:10.11

86/147

7-75

25-11-19

7Citethisarticleas:Fillionet

al.:Th

eim

pact

ofim

plan

ttreatm

enton

oral

health

relatedqu

ality

oflifein

aprivatede

ntal

practice:

aprospe

ctive

coho

rtstud

y.Health

andQualityof

LifeOutcomes

2013

11:197.

Sub

mit

yo

ur

nex

t m

anu

scri

pt

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ioM

ed C

entr

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d t

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• C

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pu

blic

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ce

• In

clu

sio

n in

Pu

bM

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AS,

Sco

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Sch

ola

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Sub

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ww

.bio

med

cen

tral

.co

m/s

ub

mit

Fillion

etal.H

ealth

andQua

lityof

Life

Outcomes

2013

,11:19

7Pa

ge7of

7http://www.hqlo.com/con

tent/11/1/19

7

Page 121: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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104

6.2.

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3 :

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tives

. Clin

Cos

met

Inve

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Den

t. 20

12 ;

5 : 6

3-68

Page 122: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

105

©

201

3 Hu

ard et a

l. This

work is

published by Do

ve M

edica

l Pres

s Ltd, and

licensed und

er Cre

ative Com

mons Attr

ibutio

n –

Non Comm

ercial (u

nported

, v3.0

) Lic

ense. The fu

ll ter

ms of t

he Lice

nse are

available

at h

ttp://

creati

vecomm

ons.o

rg/licenses

/by-n

c/3.0/

. Non

-comm

ercial uses

of t

he w

ork are

perm

itted w

ithou

t any fu

rther

perm

ission

from

Dove Me

dical

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ided the

work is

prop

erly att

ribute

d. Perm

ission

s beyon

d the

scop

e of

the Lice

nse are

adm

iniste

red by Do

ve M

edica

l Pres

s Ltd. In

forma

tion on

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request

perm

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ical

, Cos

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63–

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ical

, Cos

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.doi

.org

/10.

2147

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Ger

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Mar

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1,2

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Vey

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1,2

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nive

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Rec

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nce;

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Ferr

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Ser

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nal c

onse

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ces.

Com

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dibu

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bilit

atio

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deed

, the

man

dibu

lar s

ymph

ysis

gen

eral

ly to

lera

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impl

anta

tion,

eve

n w

hen

the

man

dibl

e is

str

ongl

y re

sorb

ed. H

owev

er, i

n th

e el

derl

y, im

plan

t reh

abil

itat

ion

is c

ompr

omis

ed b

y

the

com

plex

ity

of th

e su

rgic

al p

roto

col a

nd p

ossi

ble

post

oper

ativ

e co

mpl

icat

ions

. In

this

con

text

,

the

use

of g

eria

tric

“sl

im im

plan

ts”

(GS

I) o

ffer

s an

inte

rest

ing

alte

rnat

ive.

Met

hods

: In

the

pres

ent

stud

y, t

he s

urgi

cal

and

pros

thet

ic p

roce

dure

s fo

r th

e us

e of

GS

I in

a

Fren

ch d

enta

l hos

pita

l are

pre

sent

ed. T

he o

bjec

tive

was

the

stab

iliza

tion

of a

com

plet

e m

andi

bula

r

dent

ure

in a

n el

derl

y pe

rson

, wit

h th

e im

med

iate

impl

anta

tion

of

four

GS

I.

Res

ults

: The

ope

rati

ng p

roce

dure

was

fou

nd t

o be

les

s in

vasi

ve, l

ess

expe

nsiv

e, s

impl

er, a

nd

mor

e ef

fici

ent t

han

the

conv

enti

onal

pro

cedu

re.

Con

clus

ion:

The

res

ult

stro

ngly

sug

gest

s th

at t

his

prot

ocol

cou

ld b

e us

ed s

yste

mat

ical

ly t

o

trea

t co

mpl

ete

eden

tuli

sm i

n ve

ry e

lder

ly p

atie

nts.

Lon

g-te

rm m

onit

orin

g an

d th

e ev

alua

tion

of th

e re

liab

ilit

y of

this

type

of

reha

bili

tati

on s

houl

d be

und

erta

ken.

Key

wor

ds: g

erod

onto

logy

, ora

l hea

lth,

pro

sthe

ses,

min

i-im

plan

t

Intr

oduc

tion

Now

aday

s, t

he l

oss

of t

he l

ast

rem

aini

ng t

eeth

is

dela

yed,

due

to

oral

pre

vent

ion;

cons

eque

ntly

, th

e pr

eval

ence

of

eden

tulo

usne

ss i

ncre

ases

wit

h ag

e. I

n E

urop

e, t

he

prev

alen

ce o

f ed

entu

lism

of

pers

ons

betw

een

65 a

nd 7

4 ye

ars

old

rang

es f

rom

12.

8%,

in I

taly

, to

69.6

%, i

n Ic

elan

d.1,

2 Thu

s, r

ehab

ilit

atio

n of

ede

ntul

ism

occ

urs

late

r in

life

,

and

the

inte

grat

ion

of c

ompl

ete

dent

ures

is

incr

easi

ngly

dif

ficu

lt w

ith

age.

3 In

deed

,

agin

g re

duce

s ad

aptiv

e ca

paci

ty a

nd d

egra

des

clin

ical

ora

l sta

tus.

4 In

part

icul

ar, b

one

reso

rpti

on s

igni

fica

ntly

red

uces

ava

ilab

le b

one

volu

me.

The

buc

cal m

ucos

a be

com

es

thin

ner a

nd w

eake

ns, c

reat

ing

an a

ddit

iona

l dif

ficu

lty

for p

rost

heti

c to

lera

nce.

5 Und

er

thes

e co

ndit

ions

, the

des

ign

of a

con

vent

iona

l fun

ctio

nal,

rem

ovab

le c

ompl

ete

dent

ure

beco

mes

dif

ficu

lt o

r im

poss

ible

. As

a re

sult

, the

ede

ntul

ous

elde

rly

avoi

d m

any

type

s

of f

oods

, par

ticu

larl

y ra

w v

eget

able

s, b

ecau

se c

hew

ing

is d

iffi

cult

wit

h co

nven

tion

al

com

plet

e de

ntur

es.6–

8 D

enta

l sta

tus,

am

ong

othe

r fa

ctor

s, h

as a

n im

pact

on

the

nutr

i-

tion

al s

tatu

s of

the

eld

erly

.9,10

It

has

been

sho

wn

that

sub

ject

s w

eari

ng c

onve

ntio

nal

com

plet

e de

ntur

es h

ave

a lo

wer

nut

riti

onal

inta

ke th

an d

o su

bjec

ts h

avin

g m

ore

than

20 t

eeth

.11 W

orld

wid

e, t

he p

reva

lenc

e of

mal

nutr

itio

n is

rep

orte

d to

be

high

in

the

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd In

vest

igat

iona

l Den

tistr

y 20

13:5

subm

it y

our

man

uscr

ipt

| ww

w.d

ovep

ress

.com

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

64Hua

rd e

t al

elde

rly,

var

ying

bet

wee

n 2%

and

10%

for a

uton

omou

s se

nior

subj

ects

.12 M

ulti

ple

fact

ors

othe

r th

an th

e de

ntal

sta

tus

may

have

an

impa

ct o

n nu

trit

ion,

am

ong

whi

ch is

mus

cula

r for

ce,

whi

ch d

ecre

ases

as

a fu

ncti

on o

f ag

e, l

eadi

ng t

o ex

tend

ed

mas

tica

tion

tim

e9,13

th

eref

ore,

the

capa

city

to fo

rm a

bol

us

that

all

ows

swal

low

ing

(pla

stic

, co

hesi

ve,

and

slip

pery

) is

jeop

ardi

zed.

14

From

a t

echn

ical

vie

wpo

int,

succ

essf

ul p

rost

heti

c in

te-

grat

ion

depe

nds

on t

he s

tabi

lity

and

mai

nten

ance

of

the

pros

thes

is. I

n th

e pa

st, t

he o

nly

stra

tegy

for p

reve

ntin

g pr

ob-

lem

s in

volv

ed th

e us

e of

pro

sthe

tic

adhe

sive

or

rete

ntio

n by

atta

chm

ents

.15 W

hen

usin

g an

att

achm

ent

syst

em,

resi

dual

toot

h ro

ots

can

stab

iliz

e a

dent

ure

and

allo

w c

onse

rvat

ion

of t

he a

lveo

lar

bone

str

uctu

re.

In t

he a

bsen

ce o

f ro

ots,

a

com

plet

e de

ntur

e re

tain

ed b

y tw

o im

plan

ts is

con

side

red

as

the

min

imal

trea

tmen

t for

the

reha

bili

tati

on o

f an

eden

tulo

us

man

dibl

e.16

,17 I

ndee

d, th

e sy

mph

ysea

l reg

ion

gene

rally

allo

ws

impl

ant

trea

tmen

ts e

ven

whe

n th

e m

andi

bles

are

str

ongl

y

reso

rbed

. T

he d

enta

l im

plan

t m

ay b

e co

mpa

red

wit

h an

arti

fici

al d

enta

l ro

ot o

nto

whi

ch a

pro

sthe

tic

devi

ce c

an b

e

scre

wed

, sea

led,

or r

etai

ned

(sin

gle

crow

n, b

ridg

e, o

r den

ture

).

Thu

s, w

ith

addi

tion

al re

tent

ion,

thes

e im

plan

ts c

ould

pro

vide

com

fort

and

pro

vide

a f

unct

ion

sim

ilar

to

thos

e of

too

thed

subj

ects

.18,1

9 H

owev

er,

for

very

old

or

vuln

erab

le p

atie

nts,

a co

mpl

ex s

urgi

cal

proc

edur

e an

d it

s co

nseq

uenc

es c

ould

com

prom

ise

stan

dard

im

plan

t re

habi

lita

tion

. In

add

itio

n,

give

n th

eir s

ocio

econ

omic

sta

tus,

the

high

cos

t of i

mpl

ant u

se

can

be a

n ad

diti

onal

bar

rier

. In

this

con

text

, the

sta

bili

zati

on

of c

ompl

ete

man

dibu

lar d

entu

re b

y “g

eria

tric

sli

m im

plan

ts”

(GS

I) c

ould

be

an in

tere

stin

g tr

eatm

ent o

ptio

n.

GS

I, o

ften

nam

ed “

min

i-im

plan

ts”,

are

cha

ract

eriz

ed b

y

a di

amet

er o

f le

ss t

han

3 m

m. T

hese

im

plan

ts h

ave

prov

en

usef

ul f

or o

rtho

dont

ic o

r te

mpo

rary

tre

atm

ent.20

–22

GS

I ca

n

be i

nser

ted

via

flap

less

sur

gica

l te

chni

ques

, w

ith

no p

ain

and

edem

a, e

ven

in th

e pr

esen

ce o

f at

roph

ic m

andi

bles

.23–2

7

Fur

ther

mor

e, th

e m

onol

ithi

c st

ruct

ure

of G

SI

decr

ease

s th

e

risk

of

cont

amin

atio

n of

the

abu

tmen

tim

plan

t in

terf

ace.

28

Den

tal i

mpl

ants

can

be

load

ed im

med

iate

ly o

r af

ter

a de

lay.

The

imm

edia

te lo

adin

g of

GS

I is

a w

ell-

docu

men

ted

surg

i-

cal p

rost

heti

c pr

oced

ure29

,30 t

hat i

nsta

ntly

rest

ores

aes

thet

ics,

com

fort

, an

d ch

ewin

g, w

ith

sign

ifica

nt n

utri

tion

al c

onse

-

quen

ces.

31 It

s su

cces

s ra

te o

f ove

r 95%

is c

ompa

rabl

e to

that

of d

elay

ed lo

adin

g.32

Inde

ed,

imm

edia

te l

oadi

ng e

nabl

es t

he t

rans

mis

sion

of

the

mas

tica

tory

for

ces

on t

he b

one,

and

thi

s en

doss

eous

stim

ulat

ion,

whe

n m

oder

ate,

may

fav

or o

steo

gene

sis.

The

form

atio

n of

new

oss

eous

blo

od c

apil

lari

es a

t th

e su

rgic

al

site

is

stim

ulat

ed,

and

the

dens

ity

of t

he p

eri-

impl

ant

bone

is t

hen

impr

oved

com

pare

d w

ith

that

obs

erve

d in

del

ayed

load

ing.

The

eli

min

atio

n of

the

del

ay b

etw

een

impl

ant

set-

ting

and

pro

sthe

tic

rest

orat

ion

avoi

ds th

e w

eari

ng o

f a

tran

-

siti

onal

pro

sthe

sis,

the

reby

im

prov

ing

the

pati

ent’s

com

fort

and

prov

idin

g be

tter

che

win

g an

d th

eref

ore,

bet

ter t

reat

men

t

acce

ptab

ilit

y.31

Rep

eate

d st

udie

s ha

ve s

how

n th

at t

hese

find

ings

als

o ap

ply

to c

onve

ntio

nal

impl

ants

use

d to

ret

ain

over

dent

ures

.33,3

4 Suc

cess

ful i

mm

edia

te lo

adin

g is

faci

lita

ted

by th

e us

e of

a r

igid

sup

rast

ruct

ure,

whi

ch e

nabl

es th

e bo

ne

inte

grat

ion

of th

e im

plan

t by

appl

ying

a fo

rce

alon

g th

e en

tire

impl

ant

pros

thet

ic s

truc

ture

.35,3

6

How

ever

, non

e of

the

stud

ies

cite

d ab

ove

addr

ess

the

use

of G

SI f

or th

e st

abili

zatio

n of

a c

ompl

ete

man

dibu

lar d

entu

re.

For t

his

type

of r

ehab

ilita

tion,

a s

impl

e pr

oced

ure

of im

med

i-

ate

load

ing

of f

our

GS

Is, u

sing

a fl

aple

ss p

roce

dure

, cou

ld

be p

ropo

sed.

Thi

s is

a c

ase

repo

rt o

f the

use

of a

type

of G

SI

(Obi

Min

i bal

l im

plan

t ø2.

7; E

urot

ekni

ka G

roup

, Sal

lanc

hes,

Fran

ce) i

n a

proc

edur

e co

mm

only

use

d at

the

Den

tal H

ospi

tal

of C

lerm

ont-

Ferr

and

(Fra

nce)

.

Pro

posa

l for

eld

erly

pat

ient

s:

clin

ical

reh

abili

tati

on b

y G

SIG

ener

al c

ondi

tions

of u

seT

his

met

hod

of o

ral r

ehab

ilit

atio

n is

rec

omm

ende

d in

pre

s-

ence

of u

nsta

ble

com

plet

e m

andi

bula

r den

ture

.16,3

7,38

Pat

ient

s

wit

h in

com

pati

ble

oral

or

gene

ral

dise

ases

sho

uld

not

be

sche

dule

d fo

r th

is s

urgi

cal p

roce

dure

. GS

I ar

e no

t ind

icat

ed

for

pati

ents

wit

h un

stab

le s

yste

mic

dis

orde

rs o

r rh

eum

a-

toid

pol

yart

hrit

is t

reat

ed w

ith

cort

icoi

d th

erap

y. R

egar

ding

pati

ents

wit

h st

able

sys

tem

ic d

isor

ders

, the

use

of G

SI t

reat

-

men

t is

acce

pted

aft

er a

cas

e-by

-cas

e de

cisi

on, b

ased

on

the

pati

ent’s

gen

eral

hea

lth

stat

us.

Thr

ee s

teps

pre

cedi

ng i

mpl

anta

tion

can

be

desc

ribe

d:

(1) r

adio

paqu

e pl

ots

are

inse

rted

in th

e pr

osth

esis

, to

the

left

and

righ

t of

the

can

ines

; (2

) th

e pr

osth

esis

is

plac

ed i

n th

e

mou

th, a

nd a

n X

-ray

is ta

ken

to m

easu

re th

e sp

ace

betw

een

the

radi

opaq

ue p

lot

of t

he p

rost

hesi

s an

d th

e in

terf

oram

en

spac

e (F

igur

e 1)

; an

d (3

) th

e in

terf

oram

en s

pace

is

mar

ked

acco

rdin

gly

with

a m

ucos

al p

enci

l, in

dica

ting

to th

e su

rgeo

ns

the

situ

atio

n of

the

fora

men

s an

d de

lim

itin

g th

e pl

acem

ent o

f

the

impl

ants

. In

the

desc

ribe

d ca

se, t

he i

mpl

ants

use

d w

ere

2.7

mm

in

diam

eter

and

fro

m 9

to

15 m

m i

n le

ngth

. The

se

impl

ants

wer

e se

lf-t

appi

ng,

sand

blas

ted,

and

etc

hed.

Aft

er

dryi

ng t

he m

ucou

s m

embr

anes

, th

e m

arks

del

imit

atin

g th

e

emer

genc

e of

the

men

tal f

oram

en w

ere

plot

ted

on th

e cr

est,

to d

elim

it t

he a

rea

of p

aras

ymph

ysea

l im

plan

t pl

acem

ent.

Tra

nsm

ucos

al d

rill

ing

was

per

form

ed w

ith

a si

ngle

2 m

m

diam

eter

dri

ll (

Figu

re 2

). T

he i

mpl

ants

had

to

be p

lace

d as

Page 123: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

106

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd In

vest

igat

iona

l Den

tistr

y 20

13:5

subm

it y

our

man

uscr

ipt

| ww

w.d

ovep

ress

.com

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

65

Ger

iatr

ic s

lim im

plan

ts fo

r co

mpl

ete

dent

ure

wea

rers

Figu

re 1

A p

reop

erat

ive

pano

ram

ic r

adio

grap

h w

as p

erfo

rmed

to

mar

k th

e tw

o m

ost

post

erio

r im

plan

t pl

acem

ent

site

s w

ith r

espe

ct t

o th

e m

andi

bula

r fo

ram

en.

Figu

re 2

Intr

abon

e dr

illin

g di

rect

ly t

hrou

gh t

he m

ucos

a.

Figu

re 3

Inse

rtio

n of

impl

ants

.

Figu

re 4

Con

nect

ion

of t

he fe

mal

e-po

rtio

n at

tach

men

ts t

o th

e im

pres

sion

sur

face

of

the

den

ture

.

Figu

re 5

Imm

edia

te lo

adin

g of

the

impl

ant/

dent

ure

com

plex

.

para

llel

an

arra

ngem

ent

to e

ach

othe

r as

pos

sibl

e (w

ith

a

tole

ranc

e of

10

) an

d pe

rpen

dicu

lar

to t

he o

cclu

sal

plan

e

(Fig

ure

3). T

hey

wer

e in

sert

ed u

sing

a r

atch

et a

nd b

urie

d as

deep

ly a

s po

ssib

le. A

fter

sur

gery

, the

den

ture

was

rec

esse

d

in t

he p

aras

ymph

ysea

l ar

ea t

o av

oid

inte

rfer

ence

wit

h th

e

head

s of

the

im

plan

ts.

The

n, u

nder

occ

lusa

l pr

essu

re,

the

pros

thes

is w

as s

ecur

ed a

gain

st th

e fe

mal

e pa

rts

of th

e O

-rin

g

pros

thes

is a

ttach

men

t usi

ng a

sel

f-po

lym

eriz

able

met

hacr

ylic

resi

n (P

alad

urR

, Her

aeus

Mat

eria

ls T

echn

olog

y G

mbH

& C

o.

KG

, H

anau

, G

erm

any)

(Fi

gure

4).

Aft

erw

ards

, th

e de

ntur

e

was

sec

ured

by

clip

ping

ont

o th

e se

t im

plan

ts (

Figu

re 5

). A

pano

ram

ic, c

ontr

ol r

adio

grap

h w

as th

en ta

ken

(Fig

ure

6).

Clin

ical

asp

ects

The

ben

efits

of t

he G

SI fo

r the

eld

erly

and

for f

rail

pers

ons

are

num

erou

s, e

spec

ially

bec

ause

of t

he s

peci

fic c

hara

cter

istic

s of

the

surg

ical

pro

cedu

re. I

ndee

d, th

e fl

aple

ss te

chni

que

redu

ces

peri

oper

ativ

e st

ress

and

sur

gery

dur

atio

n an

d th

eref

ore,

pos

t-

oper

ativ

e co

mpl

icat

ions

, w

ith

no i

ncre

ased

sur

gica

l ri

sk.39

Tra

ditio

nal

prot

ocol

s fo

r im

plan

t su

rger

y w

ith fl

ap r

equi

re

dire

ct a

cces

s to

the

bon

e du

ring

dri

lling

, an

d th

is a

ppro

ach

requ

ires

sub

peri

oste

al e

leva

tion

of

a fu

ll-t

hick

ness

flap

.

Figu

re 6

Rad

iogr

aphi

c co

ntro

l.

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd In

vest

igat

iona

l Den

tistr

y 20

13:5

subm

it y

our

man

uscr

ipt

| ww

w.d

ovep

ress

.com

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

66Hua

rd e

t al

The

flap

sep

arat

ion

depr

ives

the

bon

e of

per

iost

eal

vasc

ular

cont

ribu

tions

. The

refo

re, r

esor

ptio

n ha

s be

en o

bser

ved

duri

ng

the

heal

ing

phas

e, d

ue to

the

com

prom

ised

bon

e va

scul

ariz

a-

tion

alon

e. In

add

ition

, rem

ovin

g th

e fla

p fr

om th

e bo

ne m

akes

the

latte

r m

ore

pron

e to

mic

robi

al e

xpos

ure,

and

inf

ectio

us

com

plic

atio

ns c

an b

e ex

pect

ed d

espi

te t

he u

se o

f as

epti

c

proc

edur

es. F

urth

erm

ore,

the

surv

ival

rate

of fl

aple

ss im

plan

ts

is id

entic

al to

that

obs

erve

d in

impl

ants

with

flap

s, a

nd u

sing

flapl

ess i

mpl

ants

con

stitu

tes a

n ad

vant

age

for t

he e

lder

ly.40

The

use

of a

sin

gle

drill

rei

nfor

ces

this

ben

efit

inde

ed, h

eatin

g

of t

he b

ones

rel

ated

to

drill

ing

is a

maj

or f

acto

r in

im

plan

t

failu

re. F

or a

ppro

pria

te b

one

rem

odel

ing,

the

criti

cal t

empe

ra-

ture

of 4

7C

for 1

min

ute

mus

t not

be

exce

eded

.41 T

he u

se o

f

a si

ngle

, sm

all-

diam

eter

dri

ll lim

its th

e dr

illin

g du

ratio

n an

d

thus

, red

uces

the

ris

k of

ove

rhea

ting.

Due

to

thes

e fe

atur

es,

GS

I ca

n be

use

d in

alm

ost a

ny c

linic

al s

ituat

ion,

eve

n in

the

pres

ence

of

a na

rrow

rid

ge, w

here

they

can

be

impl

emen

ted

with

out p

rior

adj

ustm

ent o

f th

e ri

dge.

Thi

s pr

osth

etic

pro

cedu

re i

s pa

rtic

ular

ly s

uite

d fo

r th

e

elde

rly.

Ind

eed,

the

stab

iliz

atio

n of

a d

entu

re b

y G

SI

can

be

com

pare

d w

ith

an im

med

iate

load

ing,

whi

ch is

ver

y be

nefi

-

cial

for

the

pati

ent.

Bot

h fu

ncti

on a

nd c

omfo

rt a

re im

prov

ed

from

the

firs

t day

onw

ard.

The

suc

cess

rate

of t

his

tech

niqu

e

is p

roba

bly

clos

ely

link

ed to

the

impl

ant

pros

thes

is c

onne

c-

tion

mod

e an

d to

the

spat

ial d

istr

ibut

ion

of th

e im

plan

ts. A

n

O-r

ing

syst

em e

nsur

es c

onne

ctio

n, c

ompr

isin

g a

mal

e pa

rt

(a m

etal

lic

ball

) and

a fe

mal

e pa

rt (t

he O

-rin

g in

sert

ed in

to a

met

alli

c ri

ng).

The

rub

ber O

-rin

g ab

sorb

s m

icro

mov

emen

ts.

The

att

achm

ent o

f the

pro

sthe

sis

is p

erfo

rmed

und

er o

cclu

sal

pres

sure

to

ensu

re t

hat

the

dent

ure

impr

essi

on s

urfa

ce i

s in

full

con

tact

wit

h th

e ri

dge.

Con

sequ

ently

, du

ring

che

win

g,

the

elas

tici

ty o

f the

O-r

ing

wil

l ens

ure

that

a s

igni

fica

nt fr

ac-

tion

of

the

mas

tica

tory

for

ces

exer

ted

wil

l be

dire

cted

to th

e

muc

osa

and

not t

o th

e im

plan

ts

som

e im

plan

t com

plic

atio

ns

are

rela

ted

to o

cclu

sal

over

load

. T

here

fore

, un

load

ing

the

intr

apro

sthe

tic c

up c

an d

ispe

rse

the

forc

es o

n th

e m

ucos

a an

d

ensu

re im

plan

t hea

lth.

Thu

s th

e O

-rin

g sy

stem

is p

arti

cula

rly

suit

able

for

imm

edia

te lo

adin

g be

caus

e of

its

shoc

k ab

sorp

-

tion

cap

acit

y. T

he d

istr

ibut

ion,

num

ber,

and

posi

tion

of

the

impl

ants

are

als

o co

ntri

buti

ng f

acto

rs f

or o

sseo

inte

grat

ion.

Inde

ed, a

min

imum

of t

hree

impl

ants

is n

eces

sary

to o

ptim

ize

biom

echa

nica

l beh

avio

r. R

aisi

ng th

e nu

mbe

r of

impl

ants

to

four

incr

ease

s th

e bo

neim

plan

t sur

face

inte

rfac

e. T

hus

the

forc

es tr

ansf

erre

d to

the

bone

for

the

sam

e su

rfac

e ar

ea a

re

decr

ease

d, a

nd o

sseo

inte

grat

ion

is e

ncou

rage

d. I

n ad

diti

on,

the

four

impl

ants

for

m a

trap

ezoi

d, w

ith

the

angl

es v

aryi

ng

acco

rdin

g to

the

man

dibu

lar a

nato

my

of th

e pa

tien

t. In

com

-

pari

son

wit

h a

two-

impl

ant

confi

gura

tion

, bet

ter

pros

thes

is

stab

ility

is a

chie

ved,

due

to th

e de

crea

se in

axi

s ro

tatio

n. D

ur-

ing

impl

anta

tion

, it i

s be

tter

to p

osit

ion

the

side

impl

ants

at

the

mos

t pos

teri

or s

ite p

ossi

ble

(with

in th

e lim

it of

the

men

tal

fora

men

) to

incr

ease

the

dist

ance

bet

wee

n th

e im

plan

ts a

nd

decr

ease

dis

tal e

xten

sion

. The

leve

r ar

m o

f th

e ex

tens

ion

is

decr

ease

d, a

nd c

onse

quen

tly,

the

nonv

erti

cal

forc

es o

n th

e

impl

ants

are

red

uced

, lea

ding

to b

ette

r de

ntur

e ba

lanc

e.

Reg

ardi

ng t

he fi

nanc

ial

aspe

ct,

GS

I ar

e le

ss e

xpen

sive

than

con

vent

iona

l im

plan

ts, r

egar

dles

s of

the

man

ufac

ture

r,

and

may

be

offe

red

for a

reas

onab

le c

ost.

Thi

s is

par

ticu

larl

y

impo

rtan

t w

hen

we

addr

ess

the

elde

rly,

who

se i

ncom

e is

ofte

n m

odes

t.

GS

I re

habi

lita

tion

sho

uld

impr

ove

mas

tica

tory

fun

ctio

n.

Thu

s, s

igni

fica

nt n

utri

tion

al c

onse

quen

ces

are

expe

cted

.

Inde

ed,

it h

as b

een

show

n th

at t

he c

hew

ing

para

met

ers

of

mas

tica

tion

wer

e im

prov

ed i

n pa

tien

ts w

hose

pro

sthe

sis

was

sta

bili

zed

wit

h im

plan

ts; w

hen

mea

sure

d, th

e ki

nem

atic

para

met

ers

and

part

icle

siz

es w

ere

sim

ilar

to th

ose

repo

rted

in n

orm

ally

toot

hed

pati

ents

.42 T

he e

lder

ly m

ay v

ary

and

thus

incr

ease

the

rang

e of

food

s ha

bitu

ally

con

sum

ed. A

ddit

iona

l

stud

ies

are

requ

ired

to c

onfi

rm th

is b

enefi

t, as

sev

eral

stu

d-

ies

did

not

repo

rt a

lin

k be

twee

n m

alnu

trit

ion

and

chew

ing

func

tion

.43,4

4

In m

any

case

s, th

e us

e of

GS

I is

adva

ntag

eous

; how

ever

, a

num

ber o

f sho

rtco

min

gs c

an b

e li

sted

. Alt

houg

h th

e im

plan

t

inse

rtio

n ap

pear

s ea

sy, t

he u

se o

f a

sing

le d

rill

im

plie

s th

at

all i

mpl

ant a

xes

mus

t be

corr

ect f

rom

the

outs

et, w

itho

ut a

ny

erro

r in

the

esti

mat

ion

of p

aral

leli

sm. I

ndee

d, n

o se

cond

dri

ll

wit

h la

rger

dia

met

er c

an b

e us

ed t

o co

rrec

t an

y ax

is e

rror

.

The

flap

less

pro

cedu

re r

equi

res

a pr

acti

tion

er w

ith

soli

d

expe

rien

ce in

con

vent

iona

l im

plan

t set

ting

.45 I

n ad

diti

on, t

o

mai

ntai

n su

stai

nabi

lity

of

the

impl

ant,

a w

idth

of

2 m

m o

f

kera

tini

zed

ging

iva

is n

eces

sary

.46 I

n ge

riat

rics

, th

is c

ould

part

icul

arly

rest

rict

the

use

of th

e fl

aple

ss m

ini-

impl

ant.

Sin

ce

the

GS

I is

a on

e-pi

ece

impl

ant (

wit

h th

e ab

utm

ent i

nteg

rate

d

in t

he i

mpl

ant)

, th

e m

ale

sect

ion

of t

he a

ttac

hmen

t ca

nnot

be c

hang

ed i

n th

e ca

se o

f w

ear.

Ret

enti

on c

ould

the

n be

impr

oved

by

incr

easi

ng t

he h

ardn

ess

of t

he O

-rin

g ru

bber

,

but o

nly

to a

cer

tain

ext

ent.

The

refo

re, t

his

tech

niqu

e sh

ould

not b

e re

com

men

ded

in p

atie

nts

less

than

70

year

s ol

d. T

he

prac

titi

oner

per

form

ing

the

dent

ure

inst

alla

tion

mus

t rel

y on

clin

ical

exp

erie

nce

in th

e us

e of

this

tech

niqu

e. T

here

fore

it

may

be

nece

ssar

y to

use

ano

ther

im

plan

tpr

osth

esis

con

-

nect

ion

mod

e th

at is

eas

ier

to m

anag

e in

term

s of

ret

enti

on

forc

e an

d m

onit

orin

g, s

uch

as th

e L

ocat

or® R

oot A

ttac

hmen

t

Sys

tem

(Z

est A

ncho

rs, E

scon

dido

,CA

, US

A).

Fur

ther

mor

e,

as w

ith

any

othe

r typ

e of

impl

ant,

inde

pend

ent a

cute

com

pli-

cati

ons

coul

d ap

pear

, in

part

icul

ar, c

ases

of p

rim

ary

impl

ant

Page 124: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

107

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd In

vest

igat

iona

l Den

tistr

y 20

13:5

subm

it y

our

man

uscr

ipt

| ww

w.d

ovep

ress

.com

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

67

Ger

iatr

ic s

lim im

plan

ts fo

r co

mpl

ete

dent

ure

wea

rers

6.

Way

ler A

H, C

haun

cey

HH

. Im

pact

of

com

plet

e de

ntur

es a

nd im

pair

ed

natu

ral d

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on m

astic

ator

y pe

rfor

man

ce a

nd fo

od c

hoic

e in

hea

lthy

agin

g m

en. J

Pro

sthe

t Den

t. 19

83;4

9(3)

:427

–433

. 7

. T

sako

s G

, H

erri

ck K

, S

heih

am A

, W

att

RG

. E

dent

ulis

m a

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ruit

an

d ve

geta

ble

inta

ke i

n lo

w-i

ncom

e ad

ults

. J

Den

t R

es.

2010

;89(

5):

462–

467.

8.

Cou

sson

PY

, B

essa

det

M,

Nic

olas

E,

Vey

rune

JL

, L

esou

rd B

, L

assa

uzay

C.

Nut

riti

onal

sta

tus,

die

tary

int

ake

and

oral

qua

lity

of

life

in

elde

rly

com

plet

e de

ntur

e w

eare

rs. G

erod

onto

logy

. 201

2;29

(2):

e6

85–e

692.

9.

Bud

tz-J

ørge

nsen

E,

Chu

ng J

P, R

apin

CH

. N

utri

tion

and

ora

l he

alth

. B

est P

ract

Res

Cli

n G

astr

oent

erol

. 200

1;15

(6):

885–

896.

10.

Palm

er C

A. G

erod

ontic

nut

ritio

n an

d di

etar

y co

unse

ling

for p

rost

hodo

n-ti

c pa

tien

ts. D

ent C

lin

Nor

th A

m. 2

003;

47(2

):35

5–37

1. 11

. S

heih

am A

, S

teel

e JG

, M

arce

nes

W,

et a

l. T

he r

elat

ions

hip

amon

g de

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sta

tus,

nut

rien

t in

take

, an

d nu

trit

iona

l st

atus

in

olde

r pe

ople

. J

Den

t Res

. 200

1;80

(2):

408–

413.

12.

Gui

goz

Y.

The

Min

i N

utri

tion

al A

sses

smen

t (M

NA

) re

view

of

the

lite

ratu

re –

Wha

t do

es i

t te

ll u

s? J

Nut

r H

ealt

h A

ging

. 20

06;1

0(6)

: 46

6–48

5; d

iscu

ssio

n 48

5–48

7. 13

. M

ishe

llan

y-D

utou

r A

, R

enau

d J,

Pey

ron

MA

, R

imek

F,

Wod

a A

. Is

th

e go

al o

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asti

cati

on r

each

ed i

n yo

ung

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ates

, age

d de

ntat

es a

nd

aged

den

ture

wea

rers

? B

r J

Nut

r. 2

008;

99(1

):12

1–12

8. 14

. P

rinz

JF,

Luc

as P

W.

An

opti

miz

atio

n m

odel

for

mas

tica

tion

and

sw

allo

win

g in

mam

mal

s. P

roc

Bio

l Sci

. 199

7;26

4(13

89):

1715

–172

1. 15

. N

icol

as E

, Vey

rune

JL

, Las

sauz

ay C

. A s

ix-m

onth

ass

essm

ent

of o

ral

heal

th-r

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ed q

uali

ty o

f lif

e of

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plet

e de

ntur

e w

eare

rs u

sing

den

ture

ad

hesi

ve: a

pil

ot s

tudy

. J P

rost

hodo

nt. 2

010;

19(6

):44

3–44

8. 16

. Fe

ine

JS, C

arls

son

GE

, Aw

ad M

A, e

t al

. The

McG

ill

cons

ensu

s st

ate-

men

t on

ove

rden

ture

s. M

ontr

eal,

Que

bec,

Can

ada.

May

24–

25, 2

002.

In

t J P

rost

hodo

nt. 2

002;

15(4

):41

3–41

4. 17

. M

eles

canu

Im

re M

, Mar

in M

, Pre

otea

sa E

, Tan

cu A

M, P

reot

easa

CT.

Tw

o im

plan

t ov

erde

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e –

the

firs

t al

tern

ativ

e tr

eatm

ent

for

pati

ents

w

ith

com

plet

e ed

entu

lous

man

dibl

e. J

Med

Life

. 201

1;4(

2):2

07–2

09.

18.

Fein

e JS

, Lun

d JP

. Mea

suri

ng c

hew

ing

abil

ity

in ra

ndom

ized

con

trol

led

tria

ls w

ith

eden

tulo

us p

opul

atio

ns w

eari

ng im

plan

t pro

sthe

ses.

J O

ral

Reh

abil

. 200

6;33

(4):

301–

308.

19.

Em

ami E

, Hey

deck

e G

, Rom

pré

PH

, de

Gra

ndm

ont P

, Fei

ne J

S. I

mpa

ct

of i

mpl

ant

supp

ort

for

man

dibu

lar

dent

ures

on

sati

sfac

tion

, or

al a

nd

gene

ral

heal

th-r

elat

ed q

uali

ty o

f li

fe:

a m

eta-

anal

ysis

of

rand

omiz

ed-

cont

roll

ed tr

ials

. Cli

n O

ral I

mpl

ants

Res

. 200

9;20

(6):

533–

544.

20.

Fro

um S

J, S

imon

H,

Cho

SC

, E

lian

N,

Roh

rer

MD

, T

arno

w D

P.

His

tolo

gic

eval

uati

on o

f bo

ne-i

mpl

ant

cont

act

of i

mm

edia

tely

loa

ded

tran

siti

onal

im

plan

ts a

fter

6 t

o 27

mon

ths.

Int

J O

ral

Max

illo

fac

Impl

ants

. 200

5;20

(1):

54–6

0. 21

. S

hatk

in T

E, S

hatk

in S

, Opp

enhe

imer

BD

, Opp

enhe

imer

AJ.

Min

i den

tal

impl

ants

for l

ong-

term

fixe

d an

d re

mov

able

pro

sthe

tics

: a re

tros

pect

ive

anal

ysis

of

2514

im

plan

ts p

lace

d ov

er a

five

-yea

r pe

riod

. C

ompe

nd

Con

tin

Edu

c D

ent.

2007

;28(

2):9

2–99

; qui

z 10

0. 22

. S

ohra

bi K

, M

usha

ntat

A,

Esf

andi

ari

S,

Fein

e J.

How

suc

cess

ful

are

smal

l-di

amet

er im

plan

ts?

A li

tera

ture

rev

iew

. Cli

n O

ral I

mpl

ants

Res

. 20

12;2

3(5)

:515

–525

. 23

. C

ampe

lo L

D, C

amar

a JR

. Fla

ples

s im

plan

t sur

gery

: a 1

0-ye

ar c

lini

cal

retr

ospe

ctiv

e an

alys

is.

Int

J O

ral

Max

illo

fac

Impl

ants

. 20

02;1

7(2)

: 27

1–27

6. 24

. S

clar

AG

. G

uide

line

s fo

r fl

aple

ss s

urge

ry.

J O

ral

Max

illo

fac

Surg

. 20

07;6

5(7

Sup

pl 1

):20

–32.

25.

Bro

dala

N. F

lapl

ess

surg

ery

and

its

effe

ct o

n de

ntal

impl

ant o

utco

mes

. In

t J O

ral M

axil

lofa

c Im

plan

ts. 2

009;

24 S

uppl

:118

–125

. 26

. L

erne

r H. M

inim

al in

vasi

ve im

plan

tolo

gy w

ith s

mal

l dia

met

er im

plan

ts.

Impl

ant P

ract

ice.

200

9;2(

1):3

0–35

. 27

. C

awoo

d JI

, How

ell

RA

. A c

lass

ifica

tion

of

the

eden

tulo

us j

aws.

Int

J

Ora

l Max

illo

fac

Surg

. 198

8;17

(4):

232–

236.

28.

Rac

k A

, Rac

k T,

Sti

ller

M, R

iese

mei

er H

, Zab

ler

S, N

elso

n K

. In

vitr

o sy

nchr

otro

n-ba

sed

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ogra

phy

of m

icro

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n at

the

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ant-

abut

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t int

erfa

ce o

f tw

o-pi

ece

dent

al im

plan

ts. J

Syn

chro

tron

Rad

iat.

2010

;17(

2):2

89–2

94.

Tab

le 1

Adv

anta

ges

and

disa

dvan

tage

s of

the

GSI

Adv

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geD

isad

vant

age

Surg

ical

pr

oced

ure

Tra

nsm

ucos

al, s

ingl

e dr

ill;

few

pos

tope

rativ

e re

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nsSo

lid e

xper

ienc

e in

co

nven

tiona

l im

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t-

sett

ing

need

edPr

osth

etic

as

pect

Imm

edia

te lo

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g; n

o re

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able

ab

utm

ent;

one

impl

ant

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doe

s

not

com

prom

ise

pros

thes

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rete

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n

Abu

tmen

t ca

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ch

ange

d, im

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tpr

osth

eses

con

nect

ion

not

easy

to

perf

orm

Soci

al

aspe

ctLe

ss e

xpen

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tha

n co

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t pr

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ure

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adeq

uate

fo

r th

e el

derl

y

GSI

is n

ot

reco

mm

ende

d in

ver

y yo

ung

patie

nts

Abb

revi

atio

n: G

SI, g

eria

tric

slim

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ant.

loss

or s

ever

e in

flam

mat

ory

reac

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Som

e ch

roni

c di

sord

ers,

such

as

peri

-im

plan

titis

, can

be

obse

rved

but

rare

ly d

ue to

the

char

acte

rist

ic o

f the

“on

e-pa

rt”

impl

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whi

ch d

ecre

ase

this

spec

ific

risk

. A s

ynth

esis

of t

he a

dvan

tage

s an

d di

sadv

anta

ges

of th

e G

SI

proc

edur

e is

pro

pose

d in

Tab

le 1

.

Con

clus

ion

In c

oncl

usio

n, G

SI

cons

titu

te a

n ad

diti

onal

the

rape

utic

trea

tmen

t ag

ains

t ed

entu

lous

ness

. T

he p

roto

col

pres

ente

d

here

all

ows

the

oral

reh

abil

itat

ion

of v

ulne

rabl

e su

bjec

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who

se g

ener

al h

ealt

h ex

clud

es o

verl

y in

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ve s

urge

ry.

In

addi

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, the

cos

t of

conv

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ant t

reat

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ofte

n

out

of r

each

for

eld

erly

pat

ient

s w

ho h

ave

been

ede

ntul

ous

for l

ong

peri

ods.

Thu

s, a

ltho

ugh

the

McG

ill c

onse

nsus

16,3

8 on

the

“tw

o im

plan

ts”

sett

ing

rem

ains

the

refe

renc

e in

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s of

man

dibu

lar

com

plet

e re

habi

lita

tion

, the

pro

toco

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elop

ed

wit

h fo

ur G

SIs

cou

ld b

e an

inte

rest

ing

alte

rnat

ive

for t

he c

are

of v

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old

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com

plet

ely

eden

tulo

us p

atie

nts.

How

ever

,

the

reli

abil

ity

of t

his

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edur

e ne

eds

to b

e va

lida

ted

in a

foll

ow-u

p st

udy.

In p

aral

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asse

ssm

ent o

f the

impa

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h

reha

bili

tati

on o

n m

asti

cato

ry a

nd d

ieta

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ehav

iors

and

of i

ts

nutr

itio

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onse

quen

ces

wou

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e of

gre

at in

tere

st

Dis

clos

ure

The

aut

hors

rep

ort n

o co

nflic

ts o

f in

tere

st in

this

wor

k.

Ref

eren

ces

1. B

ourg

eois

D,

Nih

tila

A,

Mer

sel

A.

Pre

vale

nce

of c

arie

s an

d ed

entu

-lo

usne

ss a

mon

g 65

–74-

year

-old

s in

Eur

ope.

Bul

l Wor

ld H

ealt

h O

rgan

. 19

98;7

6(4)

:413

–417

.2.

Cro

com

be L

A, M

ejia

GC

, Kos

ter

CR

, Sla

de G

D. C

ompa

riso

n of

adu

lt

oral

hea

lth

in A

ustr

alia

, th

e U

SA

, G

erm

any

and

the

UK

. A

ust

Den

t J.

20

09;5

4(2)

:147

–153

.3.

Bur

t B

A.

Epi

dem

iolo

gy o

f de

ntal

dis

ease

s in

the

eld

erly

. C

lin

Ger

iatr

M

ed. 1

992;

8(3)

:447

–459

.4.

Mas

oro

EJ.

Phy

siol

ogy

of a

ging

. In

t J

Spor

t N

utr

Exe

rc M

etab

. 20

01;1

1:S

uppl

:S21

8–22

2.5.

Pel

osse

JJ,

Per

nier

C.

Phy

siol

ogy

spec

ific

to

adul

ts.

Ort

hod

Fr.

20

11;8

2(1)

:5–2

2. F

renc

h.

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd

Inve

stig

atio

nal

Den

tist

ry

Pub

lish

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wor

k in

thi

s jo

urna

l

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it y

our

man

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: htt

p://w

ww

.dov

epre

ss.c

om/c

linic

al-c

osm

etic

-and

-inve

stig

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entis

try-

jour

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Cli

nica

l, C

osm

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Inv

esti

gati

onal

Den

tist

ry is

an

inte

rnat

iona

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evie

wed

, ope

n ac

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, onl

ine

jour

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ocus

ing

on th

e la

test

cli

ni-

cal a

nd e

xper

imen

tal r

esea

rch

in d

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stry

wit

h sp

ecifi

c em

phas

is o

n co

smet

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terv

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ons.

Inno

vati

ve d

evel

opm

ents

in d

enta

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ls,

tech

niqu

es a

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evic

es t

hat

impr

ove

outc

omes

and

pat

ient

sat

isfa

c-

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pre

fere

nce

wil

l be

high

ligh

ted.

The

man

uscr

ipt m

anag

emen

t sy

stem

is c

ompl

etel

y on

line

and

incl

udes

a v

ery

quic

k an

d fa

ir p

eer-

revi

ew s

yste

m, w

hich

is a

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asy

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se. V

isit

htt

p://

ww

w.d

ovep

ress

.co

m/t

esti

mon

ials

.php

to

read

rea

l qu

otes

fro

m p

ubli

shed

aut

hors

.

Clin

ical

, Cos

met

ic a

nd In

vest

igat

iona

l Den

tistr

y 20

13:5

subm

it y

our

man

uscr

ipt

| ww

w.d

ovep

ress

.com

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

Dov

epre

ss

68Hua

rd e

t al

29.

Chi

apas

co M

, Gat

ti C

. Im

plan

t-re

tain

ed m

andi

bula

r ove

rden

ture

s w

ith

imm

edia

te l

oadi

ng:

a 3-

to

8-ye

ar p

rosp

ectiv

e st

udy

on 3

28 i

mpl

ants

. C

lin

Impl

ant D

ent R

elat

Res

. 200

3;5(

1):2

9–38

. 30

. A

ttar

d N

J, Z

arb

GA

. Im

med

iate

and

ear

ly i

mpl

ant

load

ing

prot

ocol

s:

a li

tera

ture

rev

iew

of

clin

ical

stu

dies

. J

Pro

sthe

t D

ent.

2005

;94(

3):

242–

258.

31.

Mis

ch C

E,

Hah

n J,

Jud

y K

W,

et a

l; I

mm

edia

te F

unct

ion

Con

sens

us

Con

fere

nce.

Wor

ksho

p gu

idel

ines

on

imm

edia

te l

oadi

ng i

n im

plan

t de

ntis

try.

Nov

embe

r 7,

200

3. J

Ora

l Im

plan

tol.

2004

;30(

5):2

83–2

88.

32.

Esp

osit

o M

, Gru

sovi

n M

G, W

illi

ngs

M, C

oult

hard

P, W

orth

ingt

on H

V.

The

eff

ectiv

enes

s of

im

med

iate

, ea

rly,

and

con

vent

iona

l lo

adin

g of

de

ntal

impl

ants

: a C

ochr

ane

syst

emat

ic re

view

of r

ando

miz

ed c

ontr

olle

d cl

inic

al tr

ials

. Int

J O

ral M

axil

lofa

c Im

plan

ts. 2

007;

22(6

):89

3–90

4. 33

. C

anni

zzar

o G

, Leo

ne M

, Esp

osit

o M

. Im

med

iate

func

tion

al lo

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g of

im

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ts p

lace

d w

ith

flap

less

sur

gery

in th

e ed

entu

lous

max

illa

: 1-y

ear

foll

ow-u

p of

a s

ingl

e co

hort

stu

dy.

Int

J O

ral

Max

illo

fac

Impl

ants

. 20

07;2

2(1)

:87–

95.

34.

Roe

P,

Kan

JY

, R

ungc

hara

ssae

ng K

, et

al.

Im

med

iate

loa

ding

of

unsp

lint

ed i

mpl

ants

in

the

ante

rior

man

dibl

e fo

r ov

erde

ntur

es:

a ca

se

seri

es. I

nt J

Ora

l Max

illo

fac

Impl

ants

. 201

0;25

(5):

1028

–103

5. 35

. G

atti

C, H

aefl

iger

W, C

hiap

asco

M. I

mpl

ant-

reta

ined

man

dibu

lar o

ver-

dent

ures

wit

h im

med

iate

load

ing:

a p

rosp

ectiv

e st

udy

of I

TI

impl

ants

. In

t J O

ral M

axil

lofa

c Im

plan

ts. 2

000;

15(3

):38

3–38

8. 36

. A

hn M

R, A

n K

M,

Cho

i JH

, S

ohn

DS

. Im

med

iate

loa

ding

wit

h m

ini

dent

al i

mpl

ants

in

the

full

y ed

entu

lous

man

dibl

e. I

mpl

ant

Den

t.

2004

;13(

4):3

67–3

72.

37.

Fein

e JS

, C

arls

son

GE

, A

wad

MA

, et

al.

The

McG

ill

cons

ensu

s st

atem

ent

on o

verd

entu

res.

Man

dibu

lar

two-

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ant

over

dent

ures

as

firs

t ch

oice

sta

ndar

d of

car

e fo

r ed

entu

lous

pat

ient

s. G

erod

onto

logy

. 20

02;1

9(1)

:3–4

.

38.

Fein

e JS

, Car

lsso

n G

E, A

wad

MA

, et a

l. T

he M

cGill

con

sens

us s

tate

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t on

ove

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ture

s. M

andi

bula

r tw

o-im

plan

t ove

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s as

firs

t cho

ice

stan

dard

of c

are

for e

dent

ulou

s pa

tient

s. M

ontr

eal,

Que

bec,

May

24–

25,

2002

. Int

J O

ral M

axil

lofa

c Im

plan

ts. 2

002;

17(4

):60

1–60

2. 39

. A

l-Ju

boor

i M

J, b

in A

bdul

raha

man

S,

Sub

ram

ania

m R

, Ta

wfi

q O

F.

Les

s m

orbi

dity

wit

h fl

aple

ss i

mpl

ant.

Den

t Im

plan

tol

Upd

ate.

201

2;

23(4

):25

–30.

40.

Mal

ó P,

Nob

re M

. F

lap

vs fl

aple

ss s

urgi

cal

tech

niqu

es a

t im

med

iate

im

plan

t fun

ctio

n in

pre

dom

inan

tly s

oft b

one

for r

ehab

ilit

atio

n of

par

tial

ed

entu

lism

: a p

rosp

ectiv

e co

hort

stu

dy w

ith

foll

ow-u

p of

1 y

ear.

Eur

J

Ora

l Im

plan

tol.

2008

;1(4

):29

3–30

4. 41

. E

riks

son

AR

, A

lbre

ktss

on T

. Te

mpe

ratu

re t

hres

hold

lev

els

for

heat

-in

duce

d bo

ne t

issu

e in

jury

: a

vita

l-m

icro

scop

ic s

tudy

in

the

rabb

it.

J P

rost

het D

ent.

1983

;50(

1):1

01–1

07.

42.

Vey

rune

JL

, O

pé S

, N

icol

as E

, W

oda

A,

Hen

nequ

in M

. C

hang

es i

n m

asti

cati

on a

fter

an

imm

edia

te l

oadi

ng i

mpl

anta

tion

wit

h co

mpl

ete

fixe

d re

habi

lita

tion

. Cli

n O

ral I

nves

tig.

201

3;17

(4):

1127

–113

4. 43

. W

östm

ann

B, M

iche

l K, B

rink

ert B

, Mel

chhe

ier-

Wes

kott

A, R

ehm

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P,

Bal

kenh

ol M

. Infl

uenc

e of

den

ture

impr

ovem

ent o

n th

e nu

triti

onal

sta

tus

and

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par

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n for

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g an

d e

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sence

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s ca

n a

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rsel

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trar

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occ

lusa

l su

rfac

e an

d p

art

of

the

den

tal w

alls

: pre

par

atio

n s

hould

be

supra

-gin

giva

l to

fac

ilita

te d

enta

l im

pre

ssio

n a

nd a

dhes

ion b

y usi

ng

a ru

bber

dam

. Ret

entio

n

is t

her

efore

incr

ease

d d

ue

to o

ptim

al u

se o

f th

e m

argi

n

loca

ted o

n th

e en

amel

to e

nsu

re a

dhes

ion. A

s th

e m

argi

ns

are

supra

-gin

giva

l, usi

ng

endocr

ow

ns

allo

ws

com

ple

te

conse

rvat

ion o

f th

e su

lcus

and o

f th

e per

iodonta

l spac

e in

ge

ner

al. Ther

efore

, des

ignin

g en

docr

ow

ns

elim

inat

es the

nee

d for

pre

-pro

sthet

ic p

erio

donta

l su

rger

y.

Endocr

ow

ns

wer

e firs

t pro

pose

d b

y Pis

sis6 ,

and w

ere

fabrica

ted t

raditi

onal

ly w

ith a

phys

ical

im

pre

ssio

n a

fter

pre

par

atio

n, an

d inte

rven

tion b

y a

den

tal te

chnic

ian w

ith

hea

t-pre

ssed

cer

amic

s. A

noth

er m

ethod u

sing

CA

D/C

AM

has

em

erge

d m

ore

rec

ently

. U

sing

Cer

ec f

or

pre

par

ing

endocr

ow

ns

has

num

erous

adva

nta

ges,

in p

artic

ula

r th

e ra

pid

ity o

f trea

tmen

t: a

singl

e se

ssio

n a

llow

s se

alin

g of

the

trea

ted e

ndodontic

teet

h w

ithout

usi

ng

an i

nte

rim

re

stora

tion.

Som

e st

udie

s hav

e sh

ow

n t

hat

the

occ

lusa

l su

rfac

es o

f post

erio

r te

eth res

tore

d w

ith C

erec

wer

e m

ore

co

mpat

ible

with

occ

lusa

l surf

aces

of t

eeth

bef

ore

pre

par

a-tio

n th

an w

ith th

ose

pre

par

ed b

y a

den

tal t

echnic

ian u

sing

wax

up

7,8 .

The

mai

n a

dva

nta

ge o

f th

is t

echniq

ue

is t

hat

th

e fa

brica

tion p

roce

ss c

an b

e m

anag

ed a

nd c

ontrolle

d.

More

ove

r, th

e ce

ram

ic m

ater

ial u

sed in

this

tec

hniq

ue

has

m

any

adva

nta

ges:

its

har

dnes

s an

d r

esis

tance

to a

bra

sion

are

close

to those

of

nat

ura

l te

eth, an

d its

frict

ional

wea

r ra

te is

sim

ilar

to that

of en

amel

9 .

To d

ate,

only

a f

ew s

tudie

s on c

linic

al r

elia

bili

ty h

ave

bee

n c

onduct

ed, p

erhap

s bec

ause

of th

e la

ck o

f av

aila

ble

ev

aluat

ion tools

. U

ntil

rec

ently

, th

e m

ost

com

monly

use

d

eval

uat

ion c

rite

ria,

such

as

the

USP

HS

or

Ryg

e cr

iteria,

w

ere

inco

mple

te c

once

rnin

g th

e ca

rious

pro

cess

and the

new

mat

eria

l use

d. T

he

USP

HS

crite

ria

lack

sen

sitiv

ity; f

or

exam

ple

, the

eval

uat

ion for th

e an

atom

ic form

crite

rion is

bas

ed o

nly

on the

contin

uity

bet

wee

n the

rest

ora

tion a

nd

the

tooth

. How

ever

, this

mea

sure

is n

ot s

uffi

cien

t to a

sses

s th

e ae

sthet

ic a

nd funct

ional

ite

ms. T

o a

void

this

pro

ble

m,

man

y au

thors

use

d its

ow

n m

odifi

ed R

yge

crite

ria,

whic

h

crea

ted a

body

of l

itera

ture

ext

rem

ely

difficu

lt to

com

par

e.

Des

pite

this

, num

erous st

udie

s hav

e bee

n p

erfo

rmed

usi

ng

the

USP

HS

crite

ria

and a

dap

ted to s

tudy

obje

ctiv

es10

–12 .

But new

clin

ical

eva

luat

ion c

rite

ria,

bet

ter ad

apte

d to c

ur-

rent

obje

ctiv

es,

for

direc

t an

d i

ndirec

t re

stora

tions

hav

e bee

n a

vaila

ble

sin

ce 2

007,

nam

ely

FDI W

orld D

enta

l Fe

d-

erat

ion c

rite

ria13

. Thes

e cr

iteria

are

div

ided

into

3 g

roups

(aes

thet

ic, f

unct

iona

l and

bio

logi

cal p

aram

eter

s) a

nd p

erm

it usi

ng

a ra

nge

of

sele

cted

ite

ms

for

a sp

ecifi

c st

udy.

Dat

a ca

n th

en b

e in

div

idual

ized

in o

rder

to im

pro

ve c

alib

ratio

n

and c

om

par

e diffe

rent st

udie

s14. D

iffe

rence

s in

res

tora

tion

2

N. D

ECERLE

, M

. B

ESS

AD

ET,

C. ESC

HEV

INS,

J. V

EY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

qual

ity c

an b

e ea

sier

to e

stab

lish b

y in

crea

sing

the

num

ber

of

score

s av

aila

ble

for

each

crite

rion

14. M

ore

ove

r, a

web

-bas

ed tr

ainin

g an

d c

alib

ratio

n to

ol (

e-ca

lib)

for FD

I cr

iteria

is a

vaila

ble

to in

vest

igat

ors

, lea

din

g to

more

hom

oge

neo

us

and c

onsi

sten

t re

sults

15.

This

mai

n o

bje

ctiv

e of th

is s

tudy

was

to e

valu

ate

the

qual

-ity

of

endocr

ow

ns

pro

duce

d i

n a

hosp

ital

settin

g at

the

mom

ent of re

stora

tion a

nd a

fter

6 m

onth

s.

#�

���

��$�

��

!�#

��%

�!

����

��!

���&

This

pre

limin

ary

study

was

per

form

ed o

n p

atie

nts

vis

iting

the

den

tal

hosp

ital

and t

reat

ed w

ith m

ola

r or

pre

mola

r en

docr

ow

ns. A

gree

men

t of t

he

loca

l eth

ical

com

mitt

ee w

as

obta

ined

. The

study

was

per

form

ed b

y fo

ur

exam

iner

s,

nam

ely

two u

nder

grad

uat

e st

uden

ts i

n t

hei

r la

st y

ear

of

studie

s an

d tw

o tea

cher

s of th

e Cle

rmont-Fe

rran

d D

enta

l Sc

hool (U

niv

ersi

ty o

f Auve

rgne,

Fra

nce

). T

he

eval

uat

ions

took

pla

ce o

n the

day

of

the

crow

n fi

ttin

g an

d 6

month

s af

terw

ards. S

tuden

ts a

nd t

each

ers

eval

uat

ed e

ach c

row

n

separ

atel

y.

��'(

����

The

par

ticip

ants

in t

he

study

wer

e pat

ients

vis

iting

the

Den

tal H

osp

ital of

Cle

rmont-Fe

rran

d (

Fran

ce)

sched

ule

d

for m

ola

r or pre

mola

r pro

sthet

ics

rest

ora

tions

with

at l

east

one

endodontic

ally

tre

ated

tooth

.

Incl

usi

on c

rite

ria

wer

e:

pre

sence

of

teet

h i

n o

pposi

te a

rch w

ith n

orm

al o

c-cl

usi

on,

abse

nce

of par

a-fu

nct

ional

hab

its

supra

-gin

giva

l m

argi

n a

fter

pre

par

atio

n.

Exc

lusi

on c

rite

ria

wer

e:

the

pre

sence

of te

eth w

hose

coro

nal

anat

om

y did

not

allo

w u

se o

f ru

bber

dam

for

optim

um

bondin

g,

the

lack

of co

oper

atio

n o

f th

e pat

ients

to p

erfo

rm a

post

oper

ativ

e ra

dio

grap

h a

nd u

se a

rubber

dam

for

bondin

g.

��

���

��

���)

���

����

Cro

wn p

repar

atio

n: t

he

occ

lusa

l pre

par

atio

n c

onsi

sts

of

a ci

rcula

r butt m

argi

n w

ith a

red

uct

ion o

f at

lea

st 2

mm

in

the

axia

l direc

tion. The

pulp

cham

ber

is

taper

ed w

ith

a cy

lindrica

l-co

nic

al d

iam

ond b

ur,

in o

rder

to m

ake

the

coro

nal

pulp

cham

ber

and t

he

endodontic

acc

ess

cavi

ty

contin

uous16

. This

ste

p is

usu

ally

quic

k an

d s

imple

as

the

acce

ss c

avity

for

endodontic

tre

atm

ent

freq

uen

tly m

eets

th

ese

crite

ria.

W

alls

les

s th

an 2

mm

thic

k w

ere

auto

mat

i-ca

lly r

emove

d.

An o

ptic

al im

pre

ssio

n (Blu

e Cam

, SIR

ON

A) w

as p

erfo

rmed

af

ter to

oth

pre

par

atio

n. C

onse

quen

tly, d

esig

n w

ith a

virtu

al

model

die

with

poss

ible

modifi

catio

ns m

ade

by

the

oper

a-to

r w

as p

erfo

rmed

. Then

, the

follo

win

g st

eps

wer

e ca

rrie

d

out:

choic

e of sh

ade,

pro

cess

ing

the

cera

mic

blo

cks, trial

fittin

g, g

lazi

ng

and c

har

acte

riza

tion o

f th

e cr

ow

n. Bond-

ing

was

per

form

ed u

sing

a ru

bber

dam

and s

elf-ad

hes

ive

cem

ent (R

elyx

Unic

em 3

M E

spe)

, after

pre

par

atio

n o

f th

e ce

ram

ic a

ccord

ing

to the

man

ufa

cture

r’s s

ugg

estio

ns

and

finis

hin

g (c

hec

king

occ

lusi

on a

nd c

onta

ct s

urf

aces

). T

he

cera

mic

blo

cks

use

d w

ere

Vita

Mar

k II.

�*)

����

���

��)�

����

��

All

the

exam

iner

s had

bee

n tr

ained

in e

valu

atio

n b

y usi

ng

the

e-ca

lib w

eb-b

ased

tool

acco

rdin

g to

a s

tandar

diz

ed

pro

cedu

re15. A

fter

bon

ding

, eac

h en

docr

own

was

eva

luat

ed

separ

atel

y th

e sa

me

day

and u

nder

sim

ilar

conditi

ons

by

one

studen

t an

d o

ne

teac

her

(T1)

. A B

itew

ing

post

oper

a-tiv

e ra

dio

grap

h w

as p

erfo

rmed

. The

sam

e pro

cedure

was

re

pea

ted 6

month

s af

ter

rest

ora

tion (

T2)

.

��

��

��

����

����

An e

valu

atio

n form

bas

ed o

n the

FDI (W

orld D

enta

l Fe

d-

erat

ion)

clin

ical

eva

luat

ion c

rite

ria

for

direc

t an

d indirec

t re

stora

tions

was

des

igned

by

the

inve

stig

ators

15. T

hes

e 16

cr

iteria

wer

e div

ided

into

3 g

roups:

aes

thet

ic p

roper

ties

(surf

ace

gloss

and r

ough

nes

s, s

urf

ace

stai

nin

g, c

olo

ur

mat

ch a

nd t

ransl

uce

ncy

, an

atom

ical

form

), f

unct

ional

pro

per

ties

(fr

actu

re a

nd r

esto

rative

ret

ention,

mar

ginal

ad

apta

tion, occ

lusa

l co

nto

ur

and w

ear,

pro

xim

al c

onta

ct

poin

t an

d f

ood i

mpac

tion,

radio

grap

hic

exa

min

atio

n,

pat

ient’s

vie

w)

and b

iolo

gica

l pro

per

ties

(post

-oper

ativ

e hyp

erse

nsi

tivity

and p

ulp

vita

lity,

rec

urr

ence

of c

arie

s/er

o-

sion/a

bfrac

tion, t

ooth

inte

grity

, effec

t on th

e per

iodontiu

m,

adja

cent

muco

sa, ge

ner

al a

nd o

ral hea

lth). T

he

tool w

as

adap

ted for th

e ev

aluat

ion o

f en

docr

ow

ns

on the

bas

is o

f th

eir

intrin

sic

pro

per

ties:

post

-oper

ativ

e hyp

erse

nsi

tivity

/pulp

vita

lity

and o

cclu

sal c

onto

ur an

d w

ear w

ere

rem

ove

d

from

the

list o

f ite

ms. T

he

latter

item

was

rem

oved

bec

ause

ev

aluat

ing

wea

r is

unnec

essa

ry d

uring

the

firs

t phas

e of t

he

eval

uat

ion. Fu

rther

more

, usi

ng

impre

ssio

n a

nd t

ools

lik

e a

pro

filo

met

er w

as n

ot co

mpat

ible

with

an o

bse

rvat

ional

st

udy

of th

is n

ature

.

The

14 r

emai

nin

g cr

iteria

wer

e co

nse

rved

and t

hei

r su

b-

div

isio

n m

ainta

ined

. Eac

h ite

m w

as s

core

d f

rom

1 (

clin

i-ca

lly v

ery

good)

to 5

(cl

inic

ally

poor)

. The

score

“3”

cor-

resp

onded

to s

atis

fact

ory

. Rep

air

was

indic

ated

when

an

item

was

sco

red “4”

and th

e re

pla

cem

ent o

f the

endocr

ow

n

was

nec

essa

ry for

a sc

ore

of “5

”.

����

����

�����

���

���

For ea

ch e

ndoc

row

n an

alys

ed, a

mea

n sc

ore

was

cal

cula

ted

(min

=14

, max

=70

). A

glo

bal

sco

re c

once

rnin

g ea

ch o

f th

e ae

sthet

ic it

ems

(min

=4,

max

=20

), funct

ional

item

s (m

in=5,

m

ax=25

) an

d b

iolo

gica

l ite

ms

(min

=5,

max

=25

) w

as a

lso

calc

ula

ted. Fo

r ea

ch e

valu

atio

n, diffe

rence

s bet

wee

n t

he

“tea

cher

s” a

nd t

he

“stu

den

ts”

eval

uat

ions

wer

e an

alys

ed

acco

rdin

g to

a p

aire

d S

tuden

t t-te

st ��=0 

.05)

. The

impac

t of th

e ty

pe

of to

oth

(m

ola

r or

pre

mola

r) a

nd the

loca

tion

of

endocr

ow

ns

(max

illa

or

man

dib

le)

on e

ach s

core

was

ca

lcula

ted w

ith a

gen

eral

lin

ear

model

. The

variat

ion o

f sc

ore

s bet

wee

n the

2 ev

aluat

ion tim

es w

as a

nal

ysed

with

a

repea

ted m

odel

pro

cedure

.

Page 131: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

114

3

EVA

LUATIO

N O

F CEREC E

ND

OCRO

WN

S: A

PRELI

MIN

ARY

CO

HO

RT S

TU

DY

���

"$�

Endocr

ow

ns

(11

mola

rs a

nd 5

pre

mola

rs) fr

om

16

pat

ients

(m

ean a

ge 4

3±18

; 10

wom

en a

nd 6

men

) w

ere

eval

uat

ed.

Eig

ht

endocr

ow

ns

wer

e lo

cate

d i

n t

he

max

illa

and 8

in

the

man

dib

le.

The

mea

n sco

re o

f FD

I cr

iteria

was

18.

1±2.

9 fo

r th

e ju

nio

rs

and 1

7.4±

3.2

for

the

senio

rs, at

T1;

and 1

8.3±

5.4

for

the

junio

rs a

nd 1

7.2±

4.1

for

the

senio

rs, at

T2.

The

valu

e fo

r ea

ch s

ectio

n is

outli

ned

in the

Table

s 1

and 2

. The

min

i-m

um

sco

re w

as o

bta

ined

for

the

bio

logi

cal va

lues

(ite

ms

11 t

o 1

6 of

the

FDI

crite

ria)

and t

he

max

imum

sco

re f

or

the

colo

ur

mat

ch a

nd tra

nsl

uce

ncy

(se

e Ta

ble

3).

The

score

did

not v

ary

in rel

atio

n w

ith th

e lo

catio

n (m

axill

a or

man

dib

le)

and t

he

type

of

tooth

(pre

mola

r or

mola

r)

trea

ted in

eith

er e

valu

atio

n p

erio

d. L

ikew

ise,

no d

iffe

rence

co

uld

be see

n be

twee

n th

e “s

tude

nts”

and

“tea

cher

s”’ e

valu

-at

ions

(Fig

ure

1A

and 1

B). S

core

s bet

wee

n T

1 an

d T

2 did

not

chan

ge e

xcep

t fo

r th

e bio

logi

cal

score

eva

luat

ed b

y st

uden

ts (

p<0.

05)

(Fig

ure

2A

and 2

B). A

t T2

(6 m

onth

s),

only

one

endocr

ow

n s

coring

above

4 (

seco

ndar

y ca

ries

) had

to b

e re

pla

ced.

!��

"

����

The

mai

n o

bje

ctiv

e of t

his

stu

dy

was

to e

valu

ate

the

qual

ity

of post

erio

r re

stora

tions

with

Cer

ec-c

eram

ic e

ndocr

ow

ns.

Modifi

ed F

DI cr

iteria

wer

e use

d for

eval

uat

ions

that

wer

e co

nduct

ed o

n t

he

day

of

the

fittin

g an

d 6

month

s af

ter-

war

ds,

by

2 in

vest

igat

ors

(one

studen

t an

d o

ne

teac

her

).

At

6 m

onth

s, t

he

clin

ical

res

ults

show

ed t

hat

15

out

of

the

16 r

esto

rations

per

form

ed w

ere

acce

pta

ble

and

ther

efore

dem

onst

rate

d the

valu

e of usi

ng

Cer

ec-c

eram

ic

endocr

ow

ns

as a

ther

apeu

tic p

roce

dure

. O

nly

one

res-

tora

tion w

as u

nac

cepta

ble

due

to t

he

pre

sence

of

dec

ay

under

the

pro

xim

al m

argi

n. A

n e

nam

el d

emin

eral

izat

ion

was

vis

ible

on the

radio

grap

h o

f th

e firs

t tim

e ev

aluat

ion

and s

hould

hav

e bee

n incl

uded

in the

pre

par

atio

n o

f th

e en

docr

ow

n. This

err

or

can b

e ex

pla

ined

by

the

funct

ion-

ing

of th

e hosp

ital den

tal ca

re u

nit

wher

e th

e en

dodontic

trea

tmen

t an

d the

des

ignin

g of

the

crow

n a

re p

erfo

rmed

by

two d

iffe

rent pra

ctiti

oner

s.

The

mai

n a

dva

nta

ge o

f Cer

ec, c

om

par

ed to

the

hot p

ress

ed

tech

niqu

e de

scribe

d by

Pissis6 ,

is th

e re

stor

atio

n in

one

visit.

How

ever

, th

e hot pre

ssed

tec

hniq

ue

is s

till in

use

, lik

e in

th

e ca

se rep

ort d

escr

ibed

by

Lander

and D

iets

chi i

n 2

0081 .

For

onla

y pre

par

atio

ns

whic

h a

re s

imila

r to

endocr

ow

ns

pre

par

atio

n, t

her

e is

no d

iffe

rence

bet

wee

n the

two tec

h-

niq

ues

reg

ardin

g th

e m

argi

nal

adap

tatio

n17. A

clin

ical

stu

dy

about

all

cera

mic

cro

wns

show

ed t

he

sam

e re

sult.

18 T

he

use

of

cera

mic

can

be

dis

cuss

ed c

om

par

ed to the

use

of

com

posi

te. I

n a

stu

dy

that

com

par

ed th

e use

of co

mposi

te

vers

us

cera

mic

for

Cer

ec e

ndocr

ow

n, th

e co

mposi

te p

re-

sente

d a

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ter

adap

tatio

n19. H

ow

ever

, a

clin

ical

stu

dy

on

direc

t re

stora

tion u

sing

com

posi

te s

how

ed w

ors

t re

sults

th

an w

hen

usi

ng

Cer

ec in

lays

. Indee

d, L

ange

and P

feiffe

r20

in 2

009

stat

ed t

hat

the

surv

ival

rat

e of

inla

y re

stora

tion

was

no d

iffe

rent

from

that

of

post

erio

r re

stora

tion w

ith

com

pos

ite m

ater

ial.

How

ever

, cer

amic

inla

ys sho

wed

bet

ter

resu

lts a

fter

one

year

for

mar

ginal

adap

tatio

n, an

atom

ical

fo

rm,

mar

ginal

sta

inin

g, a

nd c

olo

ur

stab

ility

. Se

condar

y ca

ries

and s

urf

ace

aspec

t w

ere

sim

ilar

for

both

mat

eria

ls.

A r

ecen

t sy

stem

atic

rev

iew

show

s th

e sa

me

resu

lt w

ith a

su

per

iority

of c

eram

ic in

lays

20. L

ikew

ise,

no d

iffe

rence

was

sh

ow

n b

etw

een th

e fr

actu

re rat

e of g

old

par

tial c

row

ns (o

r onla

ys) an

d th

at o

f ce

ram

ic o

nla

ys22. S

imila

rly,

the

surv

ival

ra

tes of C

erec

res

tora

tions an

d g

old

onla

y re

stora

tions, a

lso

know

n a

s “g

old

sta

ndar

d”, r

emai

ned

com

par

able

23.

The

concl

usi

ons

of

this

lat

ter

study

stat

ed that

Cer

ec–c

eram

ic

rest

ora

tions

beh

ave

bet

ter in

the

long-

term

(10

yea

r st

udy)

th

an d

irec

t re

stora

tions

and c

an b

e co

nsi

der

ed a

s a

sus-

tain

able

alte

rnat

ive

for direc

t and la

bora

tory

-man

ufa

cture

d

rest

ora

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hen

pla

ced o

n p

ost

erio

r te

eth, g

lass

-cer

amic

cr

ow

ns

pre

sent

sim

ilar

failu

re r

ates

to t

hose

of

met

al-

cera

mic

cro

wns24

. U

p t

o n

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, Cer

ec e

ndocr

ow

ns

hav

e not bee

n e

valu

ated

sep

arat

ely

from

oth

er typ

es o

f Cer

ec

crow

ns,

but si

nce

they

are

man

ufa

cture

d u

sing

the

sam

e gl

ass-

cera

mic

blo

cks,

it

can b

e as

sum

ed t

hat

the

resu

lts

from

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er s

tudie

s ar

e tran

sposa

ble

. Sp

ecifi

c st

udie

s ar

e nonet

hel

ess

required

due

to the

par

ticula

r ch

arac

terist

ics

of en

docr

ow

ns

(pre

par

atio

n g

eom

etry

).

So f

ar, st

udie

s des

crib

ing

the

aest

het

ic p

roper

ties

of

pos-

terior

pro

sthes

es h

ave

bee

n p

erfo

rmed

on c

onve

ntio

nal

cr

ow

ns. In th

is c

ase,

bonded

all-

cera

mic

pro

sthet

ic res

tora

-tio

ns

pro

vide

the

most

nat

ura

l ae

sthet

ic r

esult

com

par

ed

to p

orc

elai

n-fuse

d-to-m

etal

cro

wns,

due

to t

he

abse

nce

of a

met

al c

om

ponen

t. This

abse

nce

of m

ulti

ple

mat

eria

ls

(cer

amic

and m

etal

) al

low

s re

stora

tions

even

in t

he

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of lo

w tooth

hei

ght24

,25 .

More

ove

r, th

e pro

ble

m o

f gi

ngi

val

stai

nin

g of

surr

oundin

g so

ft t

issu

es i

s pre

vente

d.

Thes

e re

sults

are

tra

nsp

osa

ble

to e

ndocr

ow

ns

conce

rnin

g th

e ab

sence

of

gingi

val

stai

nin

g an

d t

he

abse

nce

of

met

al

com

ponen

t. The

max

imum

val

ue

obta

ined

for

the

colo

ur

mat

ch a

nd tra

nsl

uce

ncy

can

be

expla

ined

by

the

posi

tion

of

the

labia

l lim

it w

hic

h i

s difficu

lt to

conce

al i

f dis

tant

from

the

cerv

ical

lim

it. T

o a

void

this

phen

om

enon,

also

obse

rved

in t

he

case

of

onla

ys,

a sp

ecifi

c pre

par

atio

n

know

n a

s “v

enee

rlay

” w

as p

ropose

d26.

How

ever

, the

limita

tions of t

his

stu

dy

wer

e its

sm

all s

ample

si

ze (16

res

tora

tions)

and th

e fo

llow

-up p

erio

d, w

hic

h w

as

too short fo

r th

e ev

aluat

ion o

f the

surv

ival

rat

e of p

rost

het

ic

rest

ora

tions. In a

noth

er stu

dy,

the

surv

ival

rat

e of p

rem

ola

r en

docr

ow

n d

ecre

ase

bet

wee

n 1

2 an

d 6

5 m

onth

s27, w

hile

th

e fin

ite e

lem

ent a

naly

sis sh

ows th

at th

e us

e of

end

ocro

wn

is p

oss

ible

for pre

mola

rs28, a

nd this

met

hod o

f re

stora

tion

is o

ne

that

cau

ses

the

leas

t fr

actu

re w

ith a

n e

qual

longe

v-ity

29. I

dea

lly this

pre

sent st

udy

should

be

under

take

n w

ith

a lo

nge

r fo

llow

-up d

esig

n.

Further

more

, th

e ev

aluat

ion o

f th

e m

argi

nal

fit w

as m

ade

usi

ng

a vi

sual

exa

min

atio

n c

om

ple

ted w

ith a

n i

ntra-

ora

l ra

dio

grap

h (

Bite

win

gs)

eval

uat

ion. The

accu

racy

and the

sensi

tivity

of th

e co

mbin

atio

n o

f th

ese

met

hods

wer

e not

eval

uat

ed a

nd/o

r co

mpar

ed to

a g

old

sta

ndar

d. T

he

den

tal

pro

be,

use

d in

man

y st

udie

s, w

as n

ot c

hose

n h

ere

bec

ause

of

the

FDI

crite

ria

defi

niti

on. M

any

oth

ers

met

hods

wer

e des

crib

ed lik

e th

e use

of

silic

one

impre

ssio

ns,

but

it ca

n

only

be

use

d d

uring

the

firs

t ev

aluat

ion, an

d d

oes

not al

-lo

w m

onito

ring

of th

e m

argi

nal

fit30

. In futu

re s

tudie

s, the

use

of th

e pro

be

could

be

eval

uat

ed a

nd c

om

par

ed to the

com

bina

tion

of v

isua

l exa

m a

nd rad

iogr

aph.

The

eva

luat

ion

of th

e co

lour

mat

ch o

n the

day

of th

e bondin

g is

anoth

er

limit

to this

stu

dy,

bec

ause

of th

e deh

ydra

tion o

f th

e te

eth

cause

d b

y th

e use

of

rubber

dam

. In

futu

re s

tudie

s, t

he

eval

uat

ion o

f en

docr

ow

ns

will

be

per

form

ed b

etw

een 2

4 hours

and o

ne

wee

k af

ter

the

bondin

g.

4

N. D

ECERLE

, M

. BESS

AD

ET,

C. ESC

HEVIN

S, J. VEY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

RestorationOcclusal SchemeOpposing teethTeeth type (premolar or molar)

Aesthetic properties

Functional properties

Biological properties

Score FDINumber of non-acceptable

criterion

JSJSJSJSJS

1Group function extended to the affected toothAll ceramic crownPremolar457655161600

2Group function extended to the affected toothTeeth with resin composite restorationMolar546665171500

3Group function no extended to the affected toothTeeth with amalgam restorationMolar446555151400

4Group function no extended to the affected toothCeramo-metallic crownPremolar466565161600

5Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar557656171700

6Canine guidanceAll ceramic crownPremolar5561555162500

7Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar456755151700

8Canine guidanceAll ceramic crownPremolar6612565241600

9Canine guidanceNatural teethMolar567555171600

10Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar101010955252400

11Group function no extended to the affected toothNatural teethPremolar578855182000

12Group function no extended to the affected toothAll ceramic crownMolar756965191900

13Canine guidanceAll ceramic crownMolar656665181600

14Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar645565171400

15Canine guidanceNatural teethPremolar4610765201800

16Group function extended to the affected toothNatural teethPremolar648765201600

5.4±1.55.4±1.57.3±1.96.9±2.55.5±0.55.1±0.318.1±2.917.4±3.200

Table 1. Specific and global FDI scores obtained at the first studies step for each restoration according clinical aspect (Occlusal scheme and opposing teeth) and type of teeth.

RestorationOcclusal SchemeOpposing teethTeeth type (premolar or

molar)

Aesthetic properties

Functional properties

Biological properties

Score FDINumber of non-acceptable

criterion

JSJSJSJSJS

1Group function extended to the affected toothAll ceramic crownPremolar447755161600

2Group function extended to the affected toothTeeth with resin composite restorationMolar586655161900

3Group function no extended to the affected toothTeeth with amalgam restorationMolar547555171400

4Group function no extended to the affected toothCeramo-metallic crownPremolar547655171500

5Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar467755161800

6Canine guidanceAll ceramic crownPremolar8661655192700

7Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar748685231511

8Canine guidanceAll ceramic crownPremolar9614786311900

9Canine guidanceNatural teethMolar766655181700

10Group function no extended to the affected toothCeramic onlayMolar10710965262100

11Group function no extended to the affected toothNatural teethPremolar778965212100

12Group function no extended to the affected toothAll ceramic crownMolar677555181700

13Canine guidanceAll ceramic crownMolar455555141500

14Canine guidanceTeeth with amalgam restorationMolar655555161500

15Canine guidanceNatural teethPremolar669755201800

16Group function extended to the affected toothNatural teethPremolar578755181900

6.1±1.85.8±1.37.5±2.27.1±2.75.5±1.05.1±2.318.3±5.417.2±4.111

Table 2. Specific and global FDI scores obtained at the second studies step for each restoration according clinical aspect (Occlusal scheme and opposing teeth) and type of teeth.

Page 132: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

115

5

EVA

LUATIO

N O

F CEREC E

ND

OCRO

WN

S: A

PRELI

MIN

ARY

CO

HO

RT S

TU

DY

Table 3. FDI scores obtained for each criterion according to different times of study (T1: first evaluation step, day of bonding; T2: six month after) and experience of observers (junior (j) vs. senior (s) practitioners)

Criterion1 Surface luster

2 Staining

3Color match

and translu-cency

4 Esthetic

anatomic form

5 Fracture

of material and reten-

tion

6Marginal

adaptation

7 Occlusal

contact and wear

8 Approximal anatomical

form

9 Radiograph-

ic exam

10 Patient’s

view

11 Postopera-

tive (hyper-) sensitivity and tooth

vitality

12 Reccurence

of caries (CAR), ero-

sion, abfrac-tion.

13 Tooth integ-rity (enamel cracks, tooth

fractures)

14 Periodontal

response (always

compared to a reference

tooth)

15 Adjacent mucosa

16 Oral and general health

T1 (J)1.3±0.61.1±0.31.6±0.61.4±0.61±01.6±0.5Non evaluated

1.8±0.71.9±1,41±0Non evaluated

1±01±01.1±0.31.1±0.31.3±0.5

T1 (S)1.2±0.41.2±0.41.7±0.71.4±0.61.3±0.91.4±0,8Non evaluated

1.6±0.61.2±0.51.4±1Non evaluated

1±01±01,1±0,31±01±0

T2 (J)1.4±0.61±01.8±0.81.9±11±01.6±0.8Non evaluated

1.9±11.9±1.41.1±0.3Non evaluated

1,2±0.51±01,2±0.51,1±0.31±0

T2 (S)1.3±0.61±01.9±0.81.5±0.61.2±0.81.3±0.8Non evaluated

1.7±0.91.4±0.81.4±1Non evaluated

1,1±01±0.31±01±01.1±0

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6

N. D

ECERLE

, M

. BESS

AD

ET,

C. ESC

HEVIN

S, J. VEY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

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Page 133: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

116

7

EVA

LUATIO

N O

F CEREC E

ND

OCRO

WN

S: A

PRELI

MIN

ARY

CO

HO

RT S

TU

DY

This

stu

dy

dem

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rate

d t

he

valu

e of

Cer

ec-c

eram

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n-

docr

ow

ns. H

ow

ever

, a

study

on a

lar

ger

sam

ple

and a

lo

nge

r fo

llow

-up p

erio

d w

ould

val

idat

e th

e use

of t

his

type

of r

esto

ratio

n. T

he

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rite

ria

for “

post

oper

ativ

e hyp

erse

n-

sitiv

ity a

nd tooth

vita

lity”

should

be

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d to e

valu

ate

inla

y ty

pe

post

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r re

stora

tions

on v

ital te

eth, b

y co

nve

ntio

nal

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y or

V-P

rep t

ype,

as

pro

pose

d b

y Ray

nal

and,

late

r, by

Schlic

htin

g an

d c

olle

agues

31,3

2 .

New

endocr

ow

n p

repar

atio

ns,

whic

h u

se th

e princi

ple

s of

V p

rep, or

ultr

athin

onla

y w

ill e

ventu

ally

red

uce

the

use

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onve

ntio

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cro

wns an

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oro

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-rad

icula

r re

stora

tions.

Endocr

ow

n r

esto

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n m

akes

it poss

ible

to c

onse

rve

the

max

imum

surf

ace

area

of

resi

dual

tis

sue

and t

her

efore

lim

it th

e unnec

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ry r

emova

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hea

lthy

tissu

e during

per

ipher

al p

repar

atio

ns.

It is

pro

pose

d t

hat

a f

ollo

w-o

n s

tudy

will

be

under

take

n

a la

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e. A

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tech

niq

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pro

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t. 20

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2.

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R, S

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ratu

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ew. B

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3.

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i D

, D

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jci

I, S

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2008

;39(

2):1

17-1

29.

4.

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, Duc

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i I, S

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icro

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d

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ruct

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ns. Q

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Int.

2007

;38(

9):7

33-7

43.

5.

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jci I, D

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O, D

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chi D

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pos

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nd w

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Den

t. 20

03;2

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-135

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t. 19

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(5):83

-94.

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M,

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m

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13;1

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-857

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P, H

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esig

n. C

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2013

;17(

2):4

91-4

96.

9.

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Frei

tas

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Iorg

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, Riz

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diffe

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CA

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cer

amic

s. Q

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ence

Int.

2013

;44(

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. A

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, Cel

ik C

, Yam

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K. C

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al e

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atio

n o

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r re

stora

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Den

t. 20

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-404

. 11

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G, Sa

ntia

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L, L

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year

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. 20

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1(3)

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-032

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o R

, W

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L, M

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li J, M

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sin c

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ns. J

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12;2

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:323

-328

. 13

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l R, Roule

t J-

F, B

ayne

S, H

eintz

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, M

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IA, Pe

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M,

et

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, Cam

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ns

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p. J

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ral Sc

i. 20

12;2

0(2)

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-179

. 15

. H

icke

l R, P

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, Tya

s M

, Mjö

r I, B

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S, P

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s M

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s. J

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Den

t. 20

10;1

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-272

. 16

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. The

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n: a

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s PC, V

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g Y, W

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M, S

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ical

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J

Den

t. 20

14;4

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:199

-209

. 18

. G

ues

s PC, S

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har

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, Wolk

ewitz

M, S

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clin

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split

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;37(

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37.

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-673

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t. 20

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-487

. 24

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r I, Z

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, Häm

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5.

25. A

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84.

26. M

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t J

Pro

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2005

;18(

3):2

19-2

24.

28. Li

n C

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g Y

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g C-Y

, Pa

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J O

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i. 20

10;1

18(1

):87

-93.

29

. Li

n C

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g Y

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. Eva

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tora

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r w

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pre

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atio

n. D

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. 20

11;2

7(5)

:431

-438

. 30

. La

ure

nt M

, Sc

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r P,

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ou J

, La

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e G

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Ora

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8;35

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6-12

2.

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nal

J. La

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rep e

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ndo-V

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; 20

11.

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rosi

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Den

t. 20

11;1

05(4

):21

7-22

6.

33. Rocc

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T, R

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, K

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Den

t. 20

13;3

8(3)

:242

-248

.

Page 134: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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J P

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ent.

2014

; 22

: 1-

7

Page 135: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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is e

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lem

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n a

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nd

-om

ized

cro

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tre,

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ced

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tec

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com

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sin

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tion

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Den

t., V

ol.2

2, N

o.

, pp 1

-7

Printe

d in G

reat

Brita

in

doi:1

0.19

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ults

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ld s

tandar

d o

f fu

nct

ional

and a

esth

etic

reh

abili

tatio

ns.

How

ever

, th

e bro

ad s

cope

of

thes

e cr

ow

ns

is l

imite

d i

n

term

s of

bio

com

pat

ibili

ty1

and b

io m

imic

ry,

whic

h c

an

hin

der

the

ques

t fo

r an

optim

al a

esth

etic

cro

wn that

bes

t m

atch

es t

he

nat

ura

l as

pec

t. In

the

liter

ature

, th

e lim

ita-

tions

asso

ciat

ed w

ith thes

e cr

ow

ns

are

usu

ally

des

crib

ed

as follo

ws:

bar

rier

to li

ght tran

smis

sion, o

paq

ue

stai

n, a

nd

gingi

val c

olo

ratio

n2,3 .

Thes

e pro

ble

ms ar

e w

ors

ened

during

the

reco

nst

ruct

ion o

f th

e m

axill

ary

inci

sors

. In

dee

d,

the

“sm

ile tee

th”

are

espec

ially

exp

ose

d a

nd e

xper

t ey

es c

an

det

ect th

e sm

alle

st im

per

fect

ion.

For th

e pas

t thi

rty

year

s, m

any

adva

nces

hav

e be

en m

ade

in

the

field

of den

tistry,

mai

nly

with

the

introduct

ion o

f new

m

ater

ials

and tec

hniq

ues

4,5 .

Alth

ough

fel

dsp

athic

cer

amic

cr

ow

ns

wer

e co

mm

only

use

d w

ith j

acke

t cr

ow

ns, t

hei

r fr

actu

re r

ates

wer

e hig

her

than

those

for

Cer

amo-M

etal

cr

ow

ns, t

hus

pre

ventin

g th

e dev

elopm

ent

of

all-ce

ram

ic

tech

nolo

gy6 .

The

impro

vem

ent of th

e m

echan

ical

pro

per

-tie

s of

cera

mic

s an

d p

rogr

ess

in t

he

bondin

g pro

cedure

has

led

to thei

r use

for

the

rehab

ilita

tion o

f an

terior

teet

h

with

out a

met

allic

fra

me7 .

Studie

s fo

cusi

ng

on t

hes

e ce

ram

ics

dem

onst

rate

d g

ood

mec

han

ical

pro

per

ties,

im

pro

ved q

ual

ity o

f th

e den

tal-

crow

n jo

int an

d b

ette

r ae

sthet

ics.

Sim

ulta

neo

usl

y, a

dva

nce

s co

nce

rnin

g ad

hes

ion te

chniq

ues

en

sure

d rel

iable

adhes

ion o

f cer

amic

mat

eria

l to d

enta

l tis

-su

es a

nd in

par

ticula

r to

enam

el. D

entin

e ad

hes

ion is

due

to t

he

infiltr

atio

n o

f re

sin i

n d

entin

e tu

bule

s an

d b

y th

e fo

rmat

ion

of a

hyb

rid

laye

r (p

enet

ratio

n of

adh

esiv

e in

to th

e co

llage

n fi

bre

). T

hus, the

cohes

ion o

f th

e cr

ow

n p

repar

a-tio

n h

as fu

rther

impro

ved th

e m

echan

ical

pro

per

ties of t

he

asse

mbly

8,9 .

Adhes

ion w

as s

how

n to incr

ease

mec

han

ical

re

sist

ance

by

dis

trib

utin

g occ

lusa

l lo

ads10

. Fu

rther

more

, th

e ad

hes

ive

pro

cedure

s w

ere

sim

plifi

ed, w

ith fe

wer

ste

ps,

self-a

dhes

ive

and s

om

etim

es s

elf-et

chin

g re

sin c

emen

t. At

the

sam

e tim

e, a

esth

etic

req

uirem

ents

wer

e bet

ter m

et w

ith

adhes

ive

post

and c

ore

rec

onst

itutio

ns

usi

ng

post

-res

in

fibre

rat

her

than

met

al p

ost

and c

ore

rec

onst

itutio

ns, thus

rem

ovi

ng

the

grey

ish e

ffec

t of m

etal

4,11.

The

dev

elopm

ent

of

CA

D-C

AM

tec

hnolo

gy,

espec

ially

CEREC, has

led

to n

ew p

ersp

ectiv

es in the

way

we

work

w

ith a

nd u

se c

eram

ics.

Usi

ng

CA

D-C

AM

tec

hnolo

gy

pro

vides

man

y ad

vanta

ges

such

as

the

pre

par

atio

n o

f a

pro

sthet

ic u

nit

in o

ne

sess

ion,

few

er c

om

munic

atio

n

pro

ble

ms

with

the

pro

sthet

ic lab

ora

tory

, an

d, in

the

case

of

“conve

ntio

nal

cro

wns”

, bet

ter

stab

ility

, re

liabili

ty a

nd

pre

cisi

on o

f th

ese

pro

sthet

ics12

.Dep

endin

g of

the

loca

l ec

onom

ic o

f th

e m

edic

al s

yste

m,

CAD

-CAM

tec

hnolo

gy

could

som

etim

es r

educe

cost

s (n

o n

eed f

or

impre

ssio

n

mat

eria

l, or

den

tal te

chnic

ian). N

onet

hel

ess, the

ques

tion

rem

ains

as t

o w

het

her

all

cera

mic

cro

wns

der

ived

fro

m

CEREC h

ave

suffi

cien

t aes

thet

ic q

ual

ities

to c

onst

itute

a rea

l al

tern

ativ

e to

trad

itional

Cer

amo-M

etal

Cro

wns, e

spec

ially

w

hen

it c

om

es to the

rest

ora

tion o

f th

e m

axill

ary

inci

sors

.

In a

n a

ttem

pt

to a

nsw

er t

his

ques

tion, a

spec

ific

eval

ua-

tion t

ool

des

igned

to c

om

par

e th

e ae

sthet

ic q

ual

ities

of

both

typ

es o

f cr

ow

ns

was

use

d. Cva

r an

d R

yge

(200

5)13

des

igned

a t

ool

to e

valu

ate

den

tal

rest

ora

tion m

ater

ial.

Thes

e au

thors

eva

luat

ed t

he

aest

het

ic q

ual

ities

of

diffe

r-en

t typ

es o

f res

tora

tions

bas

ed o

n p

redefi

ned

crite

ria.

This

to

ol w

as a

lso u

sed a

nd a

dap

ted in tw

o o

ther

stu

die

s th

at

com

par

ed A

ll-Cer

amic

Cro

wns pro

duce

d w

ith C

EREC w

ith

oth

er ty

pes

of cr

ow

ns14

,15 .

How

ever

, cro

wns

could

only

be

com

par

ed b

y ta

king

into

acc

ount an

ove

rall

appre

ciat

ion

rath

er t

han

eac

h o

f th

eir

various

aest

het

ic c

om

ponen

ts.

It w

ould

ther

efore

be

of in

tere

st to h

ighlig

ht th

ese

diffe

r-

2

C. B

ATIS

SE, M

. B

ESS

AD

ET,

N. D

ECERLE

, J. V

EY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

ent ae

sthet

ic c

rite

ria

with

in the

eval

uat

ion. Eac

h c

rite

rion

should

be

eval

uat

ed in

dep

enden

tly fo

r ea

ch ty

pe

of c

row

n.

Hen

ce, t

he

stro

ng

poin

ts a

nd w

eakn

esse

s of ea

ch res

tora

-tio

n c

ould

be

det

aile

d, m

akin

g it

poss

ible

to b

ypas

s th

e su

bje

ctiv

e se

nsi

tivity

of p

ract

itioner

s re

gard

ing

a par

ticula

r ae

sthet

ic c

rite

rion.

The

mai

n o

bje

ctiv

e of th

is s

tudy

was

to d

evel

op a

n e

valu

-at

ion tool a

nd u

se it

to c

om

par

e All-

Cer

amic

Cro

wns

pro

-duce

d u

sing

CEREC w

ith tr

aditi

onal

Cer

amo-M

etal

Cro

wns

(CM

C), b

oth

use

d o

n m

axill

ary

inci

sors

. This

stu

dy

also

fo

cuse

s on a

n a

dditi

onal

ques

tion, t

hat

of w

hic

h a

esth

etic

co

mponen

ts s

hould

be

consi

der

ed a

s im

portan

t?

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The

study

was

des

igned

as

a ra

ndom

ised

pro

spec

tive,

double

-blin

d, cr

oss

-ove

r pilo

t st

udy

(Fig

ure

1).

It w

as p

erfo

rmed

by

two p

ract

itio

ner

s, n

amel

y a

final

ye

ar d

enta

l st

uden

t (junio

r pra

ctiti

oner

), a

nd a

tea

cher

of

the

Cle

rmont-Fe

rran

d D

enta

l Sc

hool (s

enio

r pra

ctiti

oner

),

Univ

ersi

ty o

f Auve

rgne.

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The

study

was

per

form

ed w

ithin

the

den

tistry

unit

of th

e Cle

rmont-Fe

rran

d U

niv

ersi

ty H

osp

ital (F

rance

). 8

subje

cts

under

wen

t pro

sthet

ic tre

atm

ent fo

r one

or

2 te

eth o

f th

e m

axill

ary

inci

sors

(6

subje

cts

with

one

tooth

to b

e re

ha-

bili

tate

d a

nd 2

subje

cts

with

2 t

eeth

to b

e re

hab

ilita

ted).

All

the

pat

ients

wer

e ove

r 18

, wer

e ab

le to

under

stan

d th

e sc

ope

of

the

study

and w

ere

not

subje

ct t

o b

ruxo

man

ia.

Thei

r ora

l hyg

iene

and p

erio

dontiu

ms

did

not hin

der

the

final

aes

thet

ic o

r fu

nct

ional

res

ults.

The

cours

e of

the

study

was

exp

lain

ed to e

ach p

artic

ipan

t w

ho then

sig

ned

a

conse

nt fo

rm.

For

each

tooth

req

uirin

g a

singl

e fixe

d d

enta

l pro

sthet

ic

reha

bilit

atio

n (a

tota

l of 1

0 te

eth)

, one

Cer

amo-

Met

al C

row

n

and o

ne

all Cer

amic

(Cer

ec)

Cro

wn w

ere

pre

par

ed. Eac

h

tooth

was

pre

par

ed a

ccord

ing

to th

e pre

par

atio

n sta

ndar

ds

for al

l cer

amic

cro

wns:

spec

ific

pre

par

atio

n res

pec

ting

the

per

iodontiu

m w

ith a

mar

gin lin

e in

cludin

g a

rounder

in-

ner

edge

should

er, l

oca

ted m

ost

often

in th

e par

amar

ginal

ar

ea, a

nd w

ith a

thic

knes

s of at

lea

st 1

mm

at th

e ce

rvic

al

mar

gin a

nd 2

mm

at th

e in

cisa

l m

argi

n16.

The

Cer

amo-M

etal

Cro

wn w

as p

repar

ed fro

m p

oly

vinyl

si-

loxa

ne

impre

ssio

n m

ater

ials

. The

cera

mic

shad

e re

ques

ted

was

det

erm

ined

usi

ng

Vita

pan

Cla

ssic

al®

shad

e gu

ides

, in

acco

rdan

ce w

ith the

shad

e of th

e oth

er a

nte

rior m

axill

ary

teet

h. The

tooth

colo

ur

mea

sure

men

t dev

ice,

Eas

yShad

e,

was

use

d t

o c

onfirm

the

pra

ctiti

oner

’s c

hoic

e. T

he

com

-ple

te c

row

n a

nd c

eram

ic j

oin

t w

ere

then

ord

ered

fro

m

the

pro

sthet

ic l

abora

tory

. Si

multan

eousl

y, a

num

eric

al

impre

ssio

n w

as p

erfo

rmed

usi

ng

the

CEREC I

V S

irona®

dev

ice.

Num

eric

al d

ata

wer

e im

med

iate

ly p

roce

ssed

and

the

pro

sthet

ic e

lem

ent w

as o

bta

ined

in the

sam

e se

ssio

n,

usi

ng

the

CEREC m

illin

g units

. The

crow

ns

wer

e pre

par

ed

in l

euci

te-r

einfo

rced

gla

ss c

eram

ic b

lock

s: I

PS

Em

pre

ss

CA

D (

Ivocl

ar V

ivad

ent®

) blo

cks

avai

lable

in H

T (

hig

h

tran

sluce

ncy

), L

T (

low

tra

nsl

uce

ncy

) or

multi

(opac

ity

grad

ient,

nat

ura

l tran

sluce

ncy

). T

he

hue

of

the

cera

mic

blo

cks

use

d w

as d

eter

min

ed i

n t

he

sam

e w

ay a

s th

at o

f th

e Cer

amo-M

etal

cro

wns. A

fter

pro

cess

ing,

the

crow

n w

as

adju

sted

in th

e m

outh

of t

he

pat

ient,

both

funct

ional

ly a

nd

aest

het

ical

ly, b

efore

per

form

ing

the

final

ste

ps

of ex

tern

al

mak

e-up (

when

nec

essa

ry)

and then

gla

zing.

Eac

h c

row

n w

as fi

xed a

ltern

ativ

ely

and a

t ra

ndom

with

te

mpora

ry c

emen

t. After

one

wee

k, t

he

firs

t cr

ow

n w

as

eval

uate

d by

bot

h ex

amin

ers an

d th

e pat

ient

. The

inve

stig

a-to

rs w

ere

unaw

are

of th

e ty

pe

of cr

ow

n they

wer

e ev

alu-

atin

g. S

ubse

quen

tly, th

e firs

t cr

ow

n w

as r

epla

ced b

y th

e se

cond o

ne,

whic

h w

as a

lso le

ft in

pla

ce fo

r one

wee

k an

d

then

eva

luat

ed a

s pre

viousl

y. A

t th

e en

d o

f th

is tw

o-w

eek

per

iod, th

e pat

ient

had

to c

hoose

the

crow

n t

hey

would

lik

e to

kee

p. T

he

cera

mo-M

etal

Cro

wns

wer

e per

man

ently

fixe

d w

ith g

lass

ionom

er c

emen

t while

all-

cera

mic

cro

wns

wer

e fixe

d w

ith s

elf-ad

hes

ive

resi

n c

emen

t.

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Page 136: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

119

C. B

ATIS

SE, M

. B

ESS

AD

ET,

N. D

ECERLE

, J. V

EY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

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3

CERA

MO

-META

L CRO

WN

OR C

AD

-CA

M R

EH

AB

ILIT

ATIO

N: PA

TIE

NT A

ND

PRACTIT

ION

ER A

PPRA

ISA

L

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��

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The

mai

n g

oal

of th

e ev

aluat

ion tool w

as to c

om

par

e th

e ae

sthet

ic r

esults

obta

ined

with

diffe

rent

types

of

singl

e cr

ow

n. Ther

efore

, ce

rtai

n c

rite

ria

applie

d for

all th

e an

te-

rior

teet

h,

such

as

smile

sym

met

ry,

wer

e ex

cluded

fro

m

the

ques

tionnai

re. S

imila

rly,

cer

tain

aes

thet

ic c

rite

ria,

such

as

per

iodonta

l des

ign r

egula

rity

, co

uld

be

influen

ced b

y th

e pre

-pro

sthet

ic tre

atm

ent.

Thes

e cr

iteria,

for

whic

h the

final

res

ult

was

not so

lely

rel

ated

to the

crow

n, w

ere

also

ex

cluded

fro

m t

he

ques

tionnai

re.

Nin

e ae

sthet

ic i

tem

s w

ere

sele

cted

from

form

er stu

die

s17,1

8 . The

pra

ctiti

oner

was

as

ked t

o e

valu

ate

each

pro

sthet

ic p

repar

atio

n a

ccord

ing

to e

ach o

f th

e fo

llow

ing

item

s usi

ng

a Vis

ual

Anal

ogi

cal

Scal

e (V

AS;

0 to 1

0, 0

= L

ow

, 10

= G

ood).

Item

1: “

Cro

wn m

orp

holo

gy”

Item

2:

“Cro

wn s

pac

e posi

tion”:

This

enco

mpas

ses

the

“princi

pal

den

tal

axis

”, “

inte

grat

ion i

n t

he

den

tal

arch

“,

“sm

ile lin

e” a

nd “

lip s

tandin

g”

Item

s 3,

4, a

nd 5

wer

e re

late

d to c

row

n c

olo

ur.

This

crite

-rion w

as d

ivid

ed into

3 d

istin

ct c

ateg

ories

: 3

“Chro

ma”

, 4

“Val

ue”

, an

d 5

“H

ue”

Item

6: “

Surf

ace

finis

h”

Item

7: “

Cer

amic

char

acte

riza

tion” 

Item

8: “

Mar

ginal

lim

it an

d p

erio

donta

l in

tegr

atio

n”

Item

9: “

Occ

lusi

on, fu

nct

ion”

���

����

����

��

��

����

��'�

����

�)��

���

��

The

eval

uat

ion q

ues

tionnai

re f

or

pat

ients

was

des

igned

ac

cord

ing

to the

crite

ria

men

tioned

above

, but si

mplifi

ed

and a

dap

ted to fac

ilita

te its

com

pre

hen

sion b

y th

em. Fo

r ex

ample

, Item

1 o

f th

e pat

ients

’ ques

tionnai

re d

efined

as

“cr

ow

n c

olo

ur”

, in

cluded

the

3 dis

tinct

cat

egories

of

“Chro

ma”

, “Val

ue”

, and “H

ue”

from

the

pra

ctiti

oner

s’ q

ues

-tio

nnai

re. F

urther

more

, the

satis

fact

ion le

vel o

f th

e pat

ient

was

eva

luat

ed. A

n a

dditi

onal

item

defi

ned

as “g

lobal

sat

is-

fact

ion lev

el”

was

incl

uded

in the

pat

ients

’ ques

tionnai

re.

Eac

h i

tem

was

eva

luat

ed u

sing

a VA

S. A

t th

e en

d o

f th

e ques

tionnai

re, t

he

pat

ients

wer

e in

vite

d to

sel

ect t

he

crow

n

they

would

lik

e to

kee

p (

Item

10)

.

Item

1: “

Cro

wn c

olo

ur”

Item

2: “C

row

n s

hap

e”

Item

3: “

Cro

wn d

imen

sion”

Item

4: “

Den

tal i

nteg

ratio

n” (c

ompar

ed w

ith th

e ne

ares

t tee

th)

Item

5: “

Periodonta

l in

tegr

atio

n”

Item

6: “

Cro

wn funct

ion” 

Item

7: “

Cro

wn c

om

fort, su

rfac

e finis

h”

Item

8: “

Smile

har

mony”

Item

9: “

Glo

bal

sat

isfa

ctio

n lev

el” 

Item

10:

“W

hic

h c

row

n w

ould

you s

elec

t?”

!��

���

�����

��

���

���

����

Stat

istic

al a

nal

ysis

was

per

form

ed u

sing

the

SPSS

20

soft-

war

e (S

PSS

Inc.

, Chic

ago, I

L). F

or ea

ch typ

e of cr

ow

n, t

he

poss

ible

mea

n s

core

diffe

rence

bet

wee

n t

he

junio

r an

d

senio

r pra

ctitio

ner

s’ e

valu

atio

ns

was

stu

die

d u

sing

the

Studen

t pai

red t

-tes

t (�

=0,

05). T

he

impac

t of

the

type

of

rehab

ilita

tion (Cer

ec o

r Cer

amo-M

etal

) on th

e Pra

ctiti

oner

s’

score

was

tes

ted b

y re

pea

ted-m

easu

re a

nal

ysis

(va

riab

le:

Cer

ec o

r CM

C S

core

; fixe

d v

aria

ble

: crite

ria

of ev

aluat

ion).

The

poss

ible

im

pac

t of th

e ty

pe

of cr

ow

n o

n the

Patie

nts

’ ev

aluat

ion s

core

was

anal

ysed

in the

sam

e w

ay. T

he

pos-

sible

inte

ract

ion b

etw

een t

he

Cer

ec a

nd t

he

CM

C s

core

w

as tes

ted u

sing

the

Pear

son c

orr

elat

ion.

���

"$�

��

Irre

spec

tive

of

the

type

of

crow

n e

valu

ated

, th

e m

ean

eval

uat

ion s

core

of th

e ju

nio

r pra

ctiti

oner

was

bet

ter th

an

that

of th

e se

nio

r pra

ctiti

oner

(p<0.

001)

. Reg

ardle

ss o

f th

e ex

amin

er (

pra

ctiti

oner

or

pat

ient)

, th

e Cer

ec e

valu

atio

n

score

was

bet

ter

than

the

CM

C e

valu

atio

n s

core

(F=

68;

p <

0.00

1) (

Figu

re 2

). H

ow

ever

, sc

ore

diffe

rence

s w

ere

crite

rion-d

epen

den

t (F

=3,

P<0.

05)

(Fig

ure

3)

and s

ubje

ct-

dep

enden

t (F=

12, p

<0.

001)

. Reg

ardin

g th

e pat

ients

’ eva

lu-

atio

n, (

Figu

re 4

), th

e Cer

ec s

core

was

hig

her

than

the

CM

C

score

(F=

16, P<0.

001)

, irre

spec

tive

of

the

crite

ria

(Fig

ure

5)

. This

diffe

rence

var

ied a

ccord

ing

to the

subje

cts

(F=8,

P<0.

001)

. A

posi

tive

corr

elat

ion b

etw

een t

he

Cer

ec a

nd

the

CM

C s

core

was

obta

ined

(�=

0 .2

2, p

<0.

05). A

s fo

r th

e dec

isio

n r

egar

din

g th

e ty

pe

of cr

ow

ns

to k

eep in p

lace

, 8

pat

ients

chose

the

Cer

ec c

row

ns

while

tw

o c

hose

the

Ce-

ram

o-M

etal

cro

wns. M

ore

ove

r, 5

pat

ients

chose

the

crow

n

bes

t ran

ked b

y both

pra

ctiti

oner

s, a

nd 5

pat

ients

chose

the

crow

n b

est ra

nke

d b

y th

e ju

nio

r pra

ctiti

oner

alo

ne.

!��

"

����

The

aim

of

this

stu

dy

was

to e

valu

ate

the

funct

ional

and

aest

het

ic in

tegr

atio

n o

f si

ngl

e pro

sthet

ic u

nits

. More

often

th

an n

ot,

Cer

ec c

row

ns

wer

e fa

voure

d c

om

par

ed to tra

di-

tional

Cer

amo-M

etal

cro

wns.

The

aes

thet

ic a

ppro

ach

was

lim

ited

in th

is stu

dy b

ecau

se o

f th

e pop

ulat

ion

chos

en. I

ndee

d, p

atie

nts trea

ted

in th

e de

ntal

ho

spita

l uni

t usu

ally

requ

ire

subs

tant

ial c

are,

and

they

are

not

prim

arily

con

cern

ed b

y ae

sthe

tic. T

o ev

alua

te the

aes

thet

ic

aspec

t, a

stan

dard

ised

sam

ple

pre

sent

ing

oral

cha

ract

eristic

s cl

oser

to

the

basi

c ae

sthe

tic c

rite

ria19

wou

ld b

e re

quired

. The

refo

re, i

n th

e pre

sent

stu

dy, t

he o

ral s

tate

of e

ach

subj

ect

was

take

n in

to a

ccou

nt, p

ossi

bly

expla

inin

g th

e fa

ct th

at th

e re

sults

obt

aine

d w

ere

subj

ect-de

pen

dent

. Fur

ther

mor

e, o

nly

one

or tw

o te

eth,

and

not

the

entir

e an

terior

max

illar

y se

ctor

, w

ere

reha

bilit

ated

. The

bas

ic a

esth

etic

crite

ria,

suc

h as

sm

ile

sym

met

ry, t

eeth

alig

nmen

t, an

d sm

ile li

ne, w

ould

hav

e be

en

easier

to e

valu

ate

if th

e en

tire

ante

rior

sec

tor w

ere

rest

ored

20.

Inde

ed, re

habi

litat

ion

of the

sm

ile c

an b

e im

pro

ved

whe

n

all o

f th

e an

terior

tee

th a

re res

tore

d us

ing

the

sam

e m

ater

i-al

s an

d th

e sa

me

type

of res

tora

tion

21. T

his

was

cle

arly

not

th

e ca

se in

the

pre

sent

stu

dy, w

here

sam

ple

cro

wns

had

to

be int

egra

ted

alon

gsid

e na

tura

l te

eth,

oth

er C

eram

o-M

etal

cr

owns

or

trea

ted

teet

h. M

oreo

ver,

Cer

amo-

Met

al c

row

ns

wer

e no

t pre

par

ed b

y a

pro

fess

iona

l ce

ram

ic d

enta

l te

ch-

nici

an, al

thou

gh d

enta

l te

chni

cian

s from

the

hos

pita

l w

ere

able

to p

repar

e go

od q

ualit

y st

anda

rdis

ed c

row

ns. T

his w

as

also

true

for

the

CER

EC c

row

ns. T

he c

eram

ic m

ake-

up w

as

show

n to

be

clos

ely

linke

d to

the

suc

cess

of th

e ae

sthe

tic

inte

grat

ion14

. Si

mila

rly,

the

col

ours

ava

ilabl

e fo

r th

e Cer

ec

cera

mic

blo

cks

did

not al

way

s m

atch

the

des

ired

col

our22

.

Page 137: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

120

CERAM

O-M

ETA

L CRO

WN

OR C

AD

-CAM

REH

ABIL

ITATIO

N: PA

TIE

NT A

ND

PRACTIT

ION

ER A

PPRAIS

AL

+�&�

���>

-�7 ������$���

����

��

����������������

��/�

���� �

��/6

/�����

��

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7 ���

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��

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��

��������

���

���/�

��� �

�/6

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���

�������

� ��

�� ��

���������

����

6

C. BATIS

SE, M

. BESS

AD

ET,

N. D

ECERLE

, J. V

EY

RU

NE A

ND

E. N

ICO

LAS

Take

n toge

ther

, the

resu

lts s

how

ed that

pat

ients

pre

ferr

ed

CEREC c

row

ns

com

par

ed t

o C

eram

o-M

etal

cro

wns. T

his

outc

om

e co

rrobora

ted th

at o

f the

exam

iner

s. H

ow

ever

, for

5 out of th

e 10

subje

cts, o

nly

one

of th

e ex

amin

ers, m

ore

often

than

not t

he

junio

r pra

ctiti

oner

chose

the

sam

e cr

ow

n

as t

he

subje

cts. T

hes

e findin

gs a

re i

n a

ccord

ance

with

a

study

from

Brism

an (

1980

)23, w

hic

h c

oncl

uded

that

ther

e is

a sta

tistic

al d

iffe

rence

bet

wee

n e

valu

atio

ns from

pat

ients

an

d p

ract

itioner

s, a

nd that

aes

thet

ic e

valu

atio

ns

by

den

tal

studen

ts o

ften

mat

ch t

hose

of

pat

ients

and p

ract

itioner

s.

Thes

e obse

rvat

ions

rem

ind u

s of

how

uniq

ue

aest

het

ic

per

ceptio

n i

s to

eac

h i

ndiv

idual

24.

Som

e su

bje

ctiv

ity r

e-m

ains, i

rres

pec

tive

of

the

eval

uat

ion t

ool

use

d.

Indee

d,

each

indiv

idual

is

uniq

ue

with

thei

r ow

n e

xpec

tatio

ns,

aest

het

ic r

efer

ence

s an

d c

ultu

re25. The

bea

uty

of

a sm

ile

is ther

efore

ver

y diffe

rent from

one

indiv

idual

to a

noth

er.

Pra

ctiti

oner

s m

ust

dea

l with

thes

e notio

ns

in o

rder

to fully

sa

tisfy

thei

r pat

ients

.

It a

ppea

rs that

the

choic

e of

the

senio

r (a

nd m

ore

exp

e-rien

ced) pra

ctiti

oner

div

erge

d far

more

consi

der

ably

fro

m

that

of t

he

pat

ients

, pro

bab

ly a

s a

resu

lt of a

more

thoro

ugh

ae

sthet

ic e

valu

atio

n. H

ow

ever

, the

crite

ria

they

pai

d m

ost

at

tentio

n to

wer

e not n

eces

sarily

the

sam

e as

the

pat

ients

’26.

Sim

ilarly,

this

stu

dy

show

ed t

hat

diffe

rence

s obse

rved

bet

wee

n C

eram

o-M

etal

and C

erec

cro

wns

wer

e su

bje

ct-

dep

enden

t. H

ow

ever

, the

CEREC tec

hnolo

gy u

ses

a m

ore

tran

sluce

nt

cera

mic

. So

me

auth

ors

4,2

7-29 i

nsi

sted

on t

he

fact

that

the

nat

ure

of

the

post

and c

ore

, th

e ty

pe

of

ad-

hes

ive,

and the

thic

knes

s of th

e ce

ram

ic a

re a

ll im

portan

t in

choosi

ng

the

type

of ce

ram

ic to b

e use

d. F

or

exam

ple

, obta

inin

g a

satis

fyin

g ae

sthet

ic res

ult

is c

hal

lengi

ng

when

usi

ng

a m

etal

post

and c

ore

, sin

ce c

hoosi

ng

the

colo

ur of

the

CEREC c

eram

ic b

lock

rem

ains

difficu

lt. I

ndee

d, usi

ng

a re

lativ

ely

tran

sluce

nt ad

hes

ive

to s

et a

CEREC c

row

n o

n

a m

etal

post

and c

ore

can

lea

d t

o t

he

dev

elopm

ent

of

a gr

eyis

h c

olo

ur at

the

mar

ginal

lim

it30. T

her

efore

, that

cro

wn

could

lose

its

tran

sluce

ncy

under

poor lig

htin

g or be

more

notic

eable

with

in s

oci

al d

ista

nce

.

In o

rder

to r

esolv

e th

is p

roble

m, it

was

nec

essa

ry, w

hile

pre

par

ing

CEREC c

row

ns, to thic

ken the

cera

mic

, an

d to

use

a c

eram

ic w

ith m

ore

sat

ura

tion,

a den

ser

(opaq

ue)

ad

hes

ive,

and a

post

and c

ore

var

nis

h27. B

oth

pat

ients

and

pra

ctiti

oner

s th

en s

eem

ed m

ore

sat

isfie

d.

Pre

vious

stud-

ies2,

3,27

,28,

31-3

4 hav

e pre

sente

d s

imila

r re

sults

and u

nder

lined

th

e im

pac

t of th

e ty

pe

of su

pportin

g to

oth

, th

e th

ickn

ess

of

the

mat

eria

l an

d t

he

final

hue

of

the

cem

ent

chose

n

for

the

cera

mic

cro

wn. I

n p

artic

ula

r, a

real

diffe

rence

was

sh

ow

n b

etw

een th

e co

lour ch

ose

n a

nd th

at o

bta

ined

when

co

mbin

ing

the

various

par

amet

ers2 .

It is

ther

efore

difficu

lt to

pre

dic

t th

e ae

sthet

ic r

esult

and o

bta

in a

res

tore

d tooth

of nat

ura

l ap

pea

rance

.

$"��

��

This

work

supports

oth

er s

tudie

s on t

he

abili

ty o

f Cer

ec

crow

ns

to m

atch

the

aest

het

ic q

ual

ities

of t

raditi

onal

Cer

a-m

o-M

etal

cro

wns an

d rep

lace

them

, par

ticula

rly

in th

e ca

se

of m

axill

ary

inci

sor

rest

ora

tions35

,36 .

A r

esto

ratio

n c

once

pt

seem

s to

be

emer

ging

around C

AD

-CAM

tec

hnolo

gy that

fa

vours

sav

ing

den

tal

tissu

es a

nd a

dap

ting

rest

ora

tions,

such

as

the

endocr

ow

n p

roce

dure

without

per

ipher

al

pre

par

atio

n. In

this

res

pec

t, CAD

-CAM

tec

hnolo

gy c

ould

revo

lutionis

e th

e bas

ic c

once

pts

of

conve

ntional

pro

s-th

etic

s37. In

additi

on, CAD

-CAM

tec

hnolo

gy is

a pow

erfu

l ed

uca

tional

tool,

thro

ugh

whic

h e

ach u

ser

can i

mpro

ve

thei

r sk

ills

acco

rdin

g to

the

difficu

lties

enco

unte

red a

nd

the

resu

lts o

bta

ined

; its

use

in u

niv

ersi

ties

is o

f gr

eat

in-

tere

st a

s th

e ap

plic

atio

n o

f le

arnin

g to

ols

com

bin

ed w

ith

monito

ring

tech

nolo

gica

l innov

atio

ns is

one

of t

hei

r ce

ntral

obje

ctiv

es38.

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J�#

���

The

auth

ors

wis

h to than

k Car

olin

e Esc

hev

ins

and A

ccen

t Euro

pe

for th

eir hel

p in

writin

g th

e Engl

ish v

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on o

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is

man

usc

ript.

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����

+��

� �

��

���

��

!��

Pr.

Em

man

uel

Nic

ola

s, 2

Rue

de

Bra

ga, 63

100

Cle

rmont-

Ferr

and, Fr

ance

��+

����

��

1.W

atah

a JC

. Bio

com

pat

ibili

ty o

f den

tal ca

stin

g al

loys

: a

revi

ew. J

Pro

sthet

Den

t. 20

00 F

eb;8

3(2)

:223

-34.

2.Li

Q,

Yu H

, W

ang

YN

. Sp

ectrophoto

met

ric

eval

uat

ion o

f th

eoptic

al i

nfluen

ce o

f co

re b

uild

-up c

om

posi

tes

on a

ll-ce

ram

icm

ater

ials

. D

ent M

ater

. 20

09;2

5(2)

:158

-165

.3.

Ulu

dag

B, U

sum

ez A

, Sa

hin

V, Ese

r K

, Erc

oban

E. T

he

effe

ct o

fce

ram

ic th

ickn

ess

and n

um

ber

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rings

on th

e co

lor of c

eram

icsy

stem

s: a

n in v

itro s

tudy.

J P

rost

het

Den

t. 20

07;9

7(1)

:25-

31.

4.Sp

ear

F, H

ollo

way

J.

Whic

h a

ll-ce

ram

ic s

yste

m i

s optim

al f

or

ante

rior

esth

etic

s? J A

m D

ent Ass

oc.

200

8;13

9 Su

ppl:1

9S-2

4S.

5.Ray

nal

J. D

enta

l Pre

par

atio

n A

ssis

ted b

y G

uid

es: C

row

n P

repar

a-tio

n o

n a

nte

rior

Tooth

. Se

lf e

diti

on. 20

11.

6.Cheu

ng

GS.

A p

relim

inar

y in

vest

igat

ion into

the

longe

vity

and

cause

s of fa

ilure

of si

ngl

e unit

extrac

oro

nal

res

tora

tions. J D

ent.

1991

Jun;1

9(3)

:160

-3.

7.Pje

turs

son B

E, S

aile

r I, Z

wah

len M

, Häm

mer

le C

H.A

sys

tem

atic

revi

ew o

f th

e su

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atio

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met

al-c

eram

ic rec

onst

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ions

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r an

obse

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erio

d o

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leas

t 3

year

s. P

art I: S

ingl

e cr

ow

ns. C

lin O

ral I

mpla

nts

Res

. 200

7Ju

n;1

8 Su

ppl 3:

73-8

58.

Hes

s D

, M

agne

P, B

else

r U

. [T

he

form

of

rete

ntio

n a

nd r

esis

t-an

ce o

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tal

pre

par

atio

ns.

A r

evie

w o

f th

e lit

erat

ure

and

the

clin

ical

im

plica

tions]

. Sc

hw

eiz

Monat

ssch

r Zah

nm

ed.

1992

;102

(8):91

7-92

3. M

agne

P, P

erro

ud R

, H

odge

s JS

, B

else

rU

C. C

linic

al p

erfo

rman

ce o

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l-des

ign p

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n v

enee

rs for

the

reco

very

of

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nal

volu

me

and len

gth. In

t J

Periodontic

sRes

tora

tive

Den

t. 20

00;2

0(5)

:440

-457

.

9.M

agne

P, B

else

r U

C. R

atio

nal

izat

ion o

f sh

ape

and r

elat

ed s

tres

sdis

trib

ution i

n p

ost

erio

r te

eth:

a finite

elem

ent

study

usi

ng

nonlin

ear

conta

ct a

nal

ysis

. In

t J

Periodontic

s Res

tora

tive

Den

t.20

02;2

2(5)

:425

-433

.10

.D

onova

n T

E. F

acto

rs e

ssen

tial f

or su

cces

sful a

ll-ce

ram

ic res

tora

-tio

ns. J A

m D

ent Ass

oc.

200

8;13

9 Su

ppl:1

4S-1

8S.

11.

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l C,

Burg

az Y

, Sa

raç

D.

In v

itro

eva

luat

ion o

f m

argi

nal

adap

tatio

n i

n fi

ve c

eram

ic r

esto

ratio

n f

abrica

ting

tech

niq

ues

.Q

uin

tess

ence

Int.

2010

;41(

7):5

85-9

0.12

.Cva

r JF

, Ryg

e G

. Rep

rint of cr

iteria

for

the

clin

ical

eva

luat

ion o

fden

tal r

esto

rativ

e m

ater

ials

. Clin

Ora

l Inve

stig

. 200

5;9(

4):2

15-2

32.

13.

Her

rguth

M, W

ichm

ann M

, Rei

ch S

. The

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het

ics of a

ll-ce

ram

icve

nee

red a

nd m

onolit

hic

CA

D/C

AM

cro

wns. J

Ora

l Reh

abil.

2005

;32(

10):74

7-75

2.14

.Rei

ch S

, H

orn

ber

ger

H. The

effe

ct o

f m

ulti

colo

red m

achin

able

cera

mic

s on th

e es

thet

ics

of a

ll-ce

ram

ic c

row

ns. J P

rost

het

Den

t.20

02;8

8(1)

:44-

49.

15.

Gia

nnet

opoulo

s S,

van

Noort R

, Ts

itrou E

. Eva

luat

ion o

f th

em

argi

nal

inte

grity

of

cera

mic

copin

gs w

ith d

iffe

rent

mar

-gi

nal

angl

es u

sing

two d

iffe

rent

CA

D/C

AM

sys

tem

s. J

Den

t.20

10;3

8(12

):98

0-98

6.16

.Pa

ris JC

. Le

guid

e es

thét

ique

: com

men

t réu

ssir le

sourire

de

vos

pat

ients

. Q

uin

tess

ence

Inte

rnat

ional

. Pa

ris;

200

3.

Page 138: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

121

7

CERAM

O-M

ETA

L CRO

WN

OR C

AD

-CAM

REH

ABIL

ITATIO

N: PA

TIE

NT A

ND

PRACTIT

ION

ER A

PPRAIS

AL

17.

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ne

P, B

else

r U

. Res

taura

tions

adhés

ives

en c

éram

ique

sur

den

ts a

nté

rieu

res:

Appro

che

bio

mim

étiq

ue.

Quin

tess

ence

Inte

r-nat

ional

. Pa

ris;

200

3.18

.G

reen

ber

g JR

, Boge

rt M

C. A d

enta

l es

thet

ic c

hec

klis

t fo

r trea

t-m

ent p

lannin

g in

est

het

ic d

entis

try.

Com

pen

d C

ontin

Educ

Den

t.oct

201

0;31

(8):63

0-63

4, 6

36, 63

8.19

.Tip

ton P

A.

Aes

thet

ic t

ooth

alig

nm

ent

usi

ng

etch

ed p

orc

elai

nre

stora

tions. P

ract

Pro

ced A

esth

et D

ent.

sept 2

001;

13(7

):55

1-55

5;quiz

556

-558

.20

.O

kuda

WH

. Cre

atin

g fa

cial

har

mony

with

cosm

etic

den

tistry.

Curr

Opin

Cosm

et D

ent.

1997

;4:6

9-75

.21

.O

mar

H, A

tta

O, E

l-M

ow

afy

O. D

iffe

rence

bet

wee

n sel

ecte

d a

nd

obta

ined

shad

e fo

r m

etal

-cer

amic

cro

wn s

yste

ms. O

per

Den

t.20

08;3

3(5)

:502

-507

.22

.Brism

an A

S. E

sthet

ics:

a c

om

par

ison o

f den

tists

’ an

d p

atie

nts

’co

nce

pts

. J Am

Den

t Ass

oc.

198

0;10

0(3)

:345

-352

.23

.Ta

larico

G, M

org

ante

E. Psy

cholo

gy o

f den

tal es

thet

ics:

den

tal

crea

tion a

nd t

he

har

mony

of

the

whole

. Eur

J Est

het

Den

t.20

06;1

(4):30

2-31

2.24

.Bas

ting

RT,

da

Trin

dad

e R d

e CS,

Fló

rio F

M. C

om

par

ativ

e st

udy

of s

mile

anal

ysis

by

subje

ctiv

e an

d c

om

pute

rize

d m

ethods. O

per

Den

t. déc

200

6;31

(6):65

2-65

9.25

.Pa

noss

ian A

J, B

lock

MS.

Eva

luat

ion o

f th

e sm

ile: f

acia

l and d

en-

tal co

nsi

der

atio

ns. J. O

ral M

axill

ofa

c. S

urg

. 20

10;6

8(3)

:547

-554

.26

.Chai

yabutr Y

, Kois

JC, Le

bea

u D

, N

unoka

wa

G. Effec

t of ab

ut-

men

t to

oth

colo

r, ce

men

t co

lor,

and c

eram

ic t

hic

knes

s on t

he

resu

ltin

g optica

l co

lor

of

a CA

D/C

AM

gla

ss-c

eram

ic l

ithiu

mdis

ilica

te-r

einfo

rced

cro

wn. J Pro

sthet

Den

t. 20

11;1

05(2

):83

-90.

27.

Ge

J, W

ang

X, F

eng

H. I

nfluen

ce o

f diffe

rent p

ost

core

mat

eria

lson t

he

colo

r of

Em

pre

ss 2

full

cera

mic

cro

wns. C

hin

. M

ed. J.

2006

;119

(20)

:171

5-17

20.

28.

Hef

fern

an M

J, A

quili

no S

A,

Dia

z-A

rnold

AM

, H

asel

ton D

R,

Stan

ford

CM

, Var

gas M

A. R

elat

ive

tran

sluce

ncy

of s

ix a

ll-ce

ram

icsy

stem

s. P

art I: c

ore

mat

eria

ls. J Pro

sthet

Den

t. 20

02;8

8(1)

:4-9

.29

.N

akam

ura

T, S

aito

O, F

uyi

kaw

a J, Ish

igak

i S.

Influen

ce o

f ab

ut-

men

t su

bst

rate

and c

eram

ic t

hic

knes

s on t

he

colo

ur

of

hea

t-pre

ssed

cer

amic

cro

wns. J O

ral Reh

abil.

200

2;29

(9):80

5-80

9.30

.D

ougla

s RD

, Prz

ybyls

ka

M.

Pre

dic

ting p

orc

ela

in t

hic

k-

nes

s re

quir

ed f

or

den

tal

shad

e m

atch

es.

J Pro

sthet

Den

t.19

99;8

2(2)

:143

-149

.31

.So

n H

-J, K

im W

-C, J

un S

-H, K

im Y

-S, J

u S

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hn J-S

. Influen

ceof den

tin p

orc

elai

n thic

knes

s on la

yere

d a

ll-ce

ram

ic res

tora

tion

colo

r. J D

ent.

2010

;38

Suppl 2:

e71-

77.

32.

Vic

hi A

, Fer

rari M

, Dav

idso

n CL.

Influ

ence

of c

eram

ic a

nd c

emen

tth

ickn

ess

on t

he

mas

king

of

various

types

of

opaq

ue

post

s. J

Pro

sthet

Den

t. 20

00;8

3(4)

:412

-417

.33

.Sh

imad

a K

, Nak

azaw

a M

, Kak

ehas

hi Y

, Mat

sum

ura

H. I

nfluen

ceof

abutm

ent

mat

eria

ls o

n t

he

resu

ltant

colo

r of

hea

t-pre

ssed

lithiu

m d

isili

cate

cer

amic

s. D

ent M

ater

J. 20

06;2

5(1)

:20-

25.

34.

Fasb

inder

DJ, D

ennis

on JB, H

eys

D, N

eiva

G. A

clin

ical

eva

lua-

tion o

f chai

rsid

e lit

hiu

m d

isili

cate

CAD

/CAM

cro

wns:

a tw

o-y

ear

report. J Am

Den

t Ass

oc.

201

0;14

1 Su

ppl 2:

10S-

4S.

35.

Seel

bac

h P

, Bru

ecke

l C, W

öst

man

n B

. Acc

ura

cy o

f dig

ital

and

conve

ntio

nal

im

pre

ssio

n t

echniq

ues

and w

ork

flow

. Clin

Ora

lIn

vest

ig. 21

oct

201

2;36

.Christ

ense

n G

J, Child

PL

Jr. F

ixed

pro

sthodontic

s: ti

me

to c

han

geth

e st

atus

quo? D

ent To

day

. 20

11;3

0(9)

:66,

68,

70-

73.

37.

Deh

ghan

M,

Sim

on J

F, H

arri

son J

. In

tegr

atin

g th

e C

EREC

tech

nolo

gy a

t U

T C

olle

ge o

f D

entist

ry.

J Te

nn D

ent

Ass

oc.

Page 139: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

122

6.2.

7 PI

7 :

Bat

isse

C, B

onne

t G

, Bes

sade

t M

, Vey

rune

JL

, Hen

nequ

in M

, Pey

ron

MA

, Nic

olas

E. S

tabi

lizat

ion

of m

andi

bula

r co

mpl

ete

dent

ures

by

four

min

i im

plan

ts: i

mpa

ct o

n m

astic

ator

y fu

nctio

n. J

Den

t. 20

16 ;

50 :

43-5

0. (I

F 20

15 :

2,75

)

Page 140: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

123

Stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

tures

by

four

mini implants:

Impact

on

masticatory

function

C. B

atisse

a,b, G

. Bon

net

a,b, M

. Bessadet

a,b, J.L. V

eyru

nea

,b, M

. Hen

neq

uin

a,b,

M.A

Peyron

c,d, E

. Nicolas

a,b, *

aClermon

t

University,

University

of

Auv

ergn

e,

CROC

EA48

47, B

P

1044

8,

F-63

000

Clermon

t-Ferran

d,

Fran

cebCH

U

de

Clermon

t-Ferran

d,

Service

d’Odo

ntolog

ie, F

-630

00

Clermon

t-Ferran

d,

Fran

cecClermon

t

Université,

Université

d’Auv

ergn

e,

Unité

de

Nutrition

Hum

aine

, BP

1044

8,

F-63

000

Clermon

t-Ferran

d,

Fran

cedIN

RA, U

MR

1019

, UNH, C

RNH

Auv

ergn

e,

F-63

000

Clermon

t-Ferran

d,

Fran

ce

A

R

T

I

C

L

E

I

N

F

O

Article

history:

Rec

eive

d

7

January

2016

Rec

eive

d

in

revised

form

28

April

2016

Accep

ted

30

April

2016

Ava

ilab

le

online

xxx

Key

words:

Com

plete

den

ture

Eden

tulous

Mastication

Mini

implants

Quality

of

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GOHAI

A

B

S

T

R

A

C

T

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The

freq

uen

t

instab

ility

of

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dibular

remov

able

complete

den

tures

causes

an

alteration

ofmastication

.

An

innov

ative

therap

eutic

strategy

invo

lves

placing

four

symphy

seal

mini

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his

study

aimed

at

assessing

the

dev

elop

men

t of m

asticatory

param

eters

and

the

impact

on

quality

of

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insu

bjec

ts

that

underwen

t

this

proce

dure.

Metho

ds:

Elev

en

eden

tulous

subjec

ts

(mea

n

age

72

11

years)

with

unstab

le

man

dibular

complete

den

tures

were

follow

ed-u

p

before

(T0)

and

two

three

mon

ths

after

(T1)

mini

implant

setting.

Physiological p

aram

eters

(numbe

r

of

cycles, d

uration

of

sequ

ence

and

freq

uen

cy

of

mastication

)

during

the

mastication

of

food

mod

els

and

the

bolus

med

ian

particle

size

(d50

)

of

carrot

were

evaluated

at

each

time.

Quality

of

life

was

assessed

at

T0

and

T1

using

the

Globa

l Oral H

ealth

Assessm

ent

Index

(GOHAI).

Parametric

tests

were

used

to

test

relation

ships

betw

een

mastication

, quality

of

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variations

and

mini

implant

setting,

and

to

compare

each

param

eter

mea

n

value

at

times

T0

and

T1.

Results: M

ore

subjec

ts

were

able

to

chew

carrot

after

setting

the

mini implants

(8

subjec

ts

compared

to4

at

T0).

This

improve

men

t was

acco

mpan

ied

by

chan

ges

in

kinem

atic

param

eters

when

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ing

carrots,

soft

and

hard

mod

el

food

, and

by

an

improve

men

t of their

quality

of

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owev

er, the

particle

size

values

observed

in

the

bolus

remained

higher

than

for

normal

den

tate

subjec

ts

(9.2

2.8

mm).

Conc

lusion

s:

These

resu

lts

indicated

that

the

place

men

t

of

mini

implants

as

retentive

elem

ents

for

man

dibular

full

den

tures

had

a

pos

itive

impact

on

patients’

masticatory

function

and

quality

of

life.

Clinical

sign

ificanc

e:

The

place

men

t

of

mini

implants

has

a

pos

itive

impact

on

the

masticatory

function

and

oral

hea

lth

quality

of

life.

The

resu

lts

sugg

est

that

this

altern

ative

proce

dure

can

be

used

as

atrea

tmen

t

option

for

patients

unab

le

to

rece

ive

conve

ntion

al

implants.

ã

2016

Elsevier

Ltd. A

ll

righ

ts

reserved

.

1.

Introduction

A

report

from

the

World

Hea

lth

Organ

ization

(WHO)

in

2003

reve

aled

that

the

preva

lence

of

complete

eden

tulous

perso

ns

betw

een

the

ages

of

65

and

74

range

s

from

12.8%

to

69.6%

in

Europe

[1].

The

tren

d

toward

more

total

tooth

loss

occu

rring

later

in

life

than

in

the

past

pos

es

a

major

challenge

for

den

tists.

Max

illary

and

man

dibular

complete

den

ture

is

one

of

the

trea

tmen

ts

propos

ed

for

these

eden

tulous

perso

ns.

How

ever, m

ost

subjec

ts

wea

ring

such

den

tures

complain

abou

t

the

poo

r

stab

ility

of

their

man

dibular

prosthesis

[2].

Tools

such

as

the

Geriatric

Oral

Hea

lth

Assessm

ent

Index

(GOHAI)

question

naire

and

the

Oral

Hea

lth

Impact

Profi

le

(OHIP)

question

naire

were

used

to

deter-

mine

that

patients’ O

ral H

ealth

Related

Quality

of

Life

(OHRQL)

was

particu

larly

affected

by

problem

s

of

disco

mfort, c

han

ge

in

eating

hab

its,

and

avoidan

ce

of

social

interactions,

to

nam

e

but

a

few

[3–

5]. Indee

d, it h

as

been

show

n

that

impaired

mastication

of

den

ture

wea

rers

is

similar

to

that

of

perso

ns

with

neu

romotor

defi

cien

cies

[6].

Furthermore,

Mishellany

-Dutour

et

al.

reported

that

ageing

and

tooth

loss

hinder

mastication

that

is

not

compen

sated

bywea

ring

a

complete

den

ture

[7].

In

this

context, p

lacing

implants

can

be

propos

ed

as

an

altern

ative

trea

tmen

t to

stab

ilize

the

man

dibular

complete

den

ture. T

he

Mc Gill co

nsensu

s

prescribe

dthe

use

of

an

overden

ture

supported

by

two

implants

as

the

minim

al

trea

tmen

t

for

complete

man

dibular

rehab

ilitation

[8,9].

How

ever,

this

trea

tmen

t

option

is

limited

in

seve

ral

pop

ulation

s*

Corresp

onding

author

at:

2

rue

Braga

, 631

00

Clerm

ont-Fe

rran

d, F

rance

.E-mail a

ddress:

emman

uel.nicolas@udam

ail.fr

(E.

Nicolas).

http://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

203

00-57

12/ã

2016

Elsevier

Ltd. A

ll

righ

ts

reserved

.

Journ

al

of

Den

tistry

xxx

(201

5)

xxx–

xxx

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

Contents

lists

available

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Journ

al

of

Den

tistry

journal

hom

epage:

www.intl.e

lsevie

rhea

lt

h.c

om

/journa

ls/jde

n

due

to

med

ical,

anatom

ical

or/and

econ

omic

reason

s.

Indee

d,

eden

tulous

patients

are

often

very

old, too

thless

for

a

long

time,

subjec

t

to

man

y

disea

ses

and

the

place

men

t

of

two

symphy

seal

implants

is

not

alway

s

pos

sible.

Con

sequ

ently,

the

den

tal

unit

ofthe

University

Hos

pital

of

Clerm

ont-Fe

rran

d

propos

es

a

new

protoco

l for

geriatric

patients

using

four

mon

olithic

small implants

(mini

implants)

to

improve

man

dibular

complete

den

ture

stab

ilization.

How

ever,

the

term

“mini

implants”

used

by

some

authors

may

hav

e

a

neg

ative

connotation

while

the

term

“Narrow

Diameter

Implants”

doe

s

not

emphasize

its

spec

ific

use

in

geriatric

patients.

Therefore

the

term

“Geriatric

Slim

Implant”

(GSI),

aspropos

ed

previou

sly

[10], see

ms

more

accu

rate

rega

rding

their

use

in

this

proce

dure.

Prev

ious

studies

[11–

14]

show

ed

a

pos

itive

impact

of

GSI

place

men

t

on

patients’

perce

ption

of

their

oral

quality

of

life,

espec

ially

conce

rning

oral

function

and

comfort.

How

ever, the

real

phy

siolog

ical

impact

of

this

kind

of

rehab

ilita-

tion

on

mastication

has

not

been

evaluated

.Mastication

is

considered

as

the

first

step

in

the

proce

ss

ofdigestion

,

giving

legitimate

importance

to

this

function.

Amastication

sequ

ence

starts

with

the

introd

uction

of

a

piece

offood

into

the

mou

th

and

ends

with

swallowing.

The

food

isfrag

men

ted

into

small

size

particles

and

lubricated

to

form

aplastic

and

cohesive

bolus

read

y

to

be

swallowed

. Each

mastication

sequ

ence

is

constituted

by

a

succession

of

chew

ing

cycles, formed

by

one

jaw-ope

ning

mov

emen

t

follow

ed

by

one

jaw-closing

mov

emen

t,

in

a

time

course

[15,16

].Mastication

is

considered

as

efficien

t

when

the

individual

can

form

a

correc

tly

reduce

d

cohesive

and

viscou

s mixture

read

y

to

besw

allowed

[17].

Prev

ious

studies

show

ed

that

masticatory

param

eters

can

be

evaluated

using

elec

trom

yograp

hy

or

video

[18,19

].W

hen

using

video

reco

rding,

mastication

param

eters

can

bedefi

ned

as

the

numbe

r

of

chew

ing

cycles, c

hew

ing

time,

chew

ing

freq

uen

cy

[20], a

nd

food

refusal.

Man

y

factors,

such

as

the

type

offood

(size,

hardness

and

rheo

logical

behav

ior)

and

the

individual

characteristics

(age

, ge

nder,

den

tal

status)

influen

ce

these

masticatory

param

eters

[6,16].

It

has

been

show

n

that

hea

lthy

mastication

is

characterize

d

by

the

ability

of

chew

ing

to

adap

t

toincrea

sing

food

hardness.

In

hea

lthy

mastication

, this

adap

tation

resu

lts

in

an

increa

sed

numbe

r

of

cycles

and

chew

ing

time,

withou

t mod

ifying

chew

ing

freq

uen

cy

[7,15,17

].

Ada

pting

masti-

catory

param

eters

to

food

hardness

is

an

efficien

t

mea

ns

ofassessing

the

leve

l of c

hew

ing

efficien

cy. R

eductions

of

the

numbe

rof

residual

teeth, occlusal force

and

saliva

ry

flow

are

risk

factors

for

masticatory

dysfunction

in

older

adults

[21,22

].

Impaired

mastica-

tion

lead

s

to

the

alteration

of

the

ability

to

disru

pt

the

food

matrix

and

to

form

the

food

bolus.

Masticatory

defi

cien

cy

may

bedetrimen

tal for

general

hea

lth

with

nutrient intake

alteration

s

and

gastrointestinal

disorders

[23].

Thus

it

is

crucial

to

distingu

ish

betw

een

subjec

ts

with

normal

mastication

and

thos

e

for w

hich

it

isim

paired. T

o

do

this, it

is

nec

essary

to

exam

ine

their

masticatory

perform

ance

,

i.e.

the

capacity

to

reduce

food

in

small

particles

suitab

le

for

swallowing.

The

evaluation

of

masticatory

perfor-

man

ce

can

be

perform

ed

by

analyz

ing

food

matrix

disru

ption

bythe

gran

ulometric

exam

ination

of

a

food

bolus

collec

ted

at

the

end

of

mastication

when

the

desire

to

swallow

is

perce

ived

[17].

Apreviou

s

study

set

the

med

ian

particle

size

(d50

)

for

the

bolus

of“raw

carrot”

test

food

at

4

mm,

which

is

considered

as

the

Masticatory

Normative

Indicator

(MNI). T

his

represen

ts

the

cut-off

value

to

produce

a

safe

and

easy

to

swallow

bolus

and

is

used

todistingu

ish

patients

with

normal

mastication

from

thos

e

with

impaired

mastication

[24].

The

aim

of

this

study

was

to

evaluate

whether

the

place

men

t of

GSI

to

stab

ilize

man

dibular

complete

den

tures

chan

ges

mastica-

tion

param

eters

in

term

s

of

kinem

atics

and

improve

s

bolus

gran

ulometry. T

he

evolution

of

patients’

OHRQL be

fore

and

after

GSI

place

men

t

was

also

assessed

with

a

GOHAI qu

estion

naire.

2.

Material

and

methods

2.1.

Stud

y

design

The

prosp

ective

observational

study

was

conducted

at

the

Den

tal D

epartm

ent o

f the University

Hos

pital

of

Clerm

ont-Fe

rran

d,

Fran

ce

over

a

3-ye

ar

period

(201

2–20

15),

and

was

approve

d

by

the

local

Ethics

Com

mittee

(CEC

IC-

GREN

-06-12

).

2.2.

Stud

y sample

Eden

tulous

patients

rece

ived

new

max

illary

and

man

dibular

complete

den

ture

within

the

6

mon

ths

prior

to

this

study.

All

new

den

tures,

anatom

ical

pos

terior

teeth

with

20�

angle

cusp

man

ufactured

by

Ivoc

lar1

(SR

Orthotyp

PE)

were

used

with

bilateral

balance

d

occlusion

schem

e.

This

occlusal

schem

e

was

employe

d

because

it

provides

comfort

for

the

patient,

protects

tissues

and

improve

s

retention

.

If

they

reported

oral

function

difficu

lties

follow

ing

a

prosthetic

adap

tation

period,

they

were

propos

ed

for

man

dibular

complete

den

ture

stab

ilization

using

GSIs

2.7

mm

in

diameter

and

9–15

mm

long

mad

e

of

grad

e

Vtitanium

from

Euroteck

nica1

. Implant

rehab

ilitation

consisted

inthe

place

men

t

of

four

symphy

seal

GSIs

using

a

flap

less

proce

dure,

follow

ed

by

immed

iate

load

ing

of

the

GSIs

with

the

O-ring

prosthesis

attach

men

t.

The

entire

clinical

protoco

l was

previou

sly

described

by

Huard

et

al. [10

].

The

initial com

plete

den

ture

became

an

implant-su

pported

overden

ture.

The

follow

ing

inclusion

criteria

were

used:

coop

erating

adult

patient,

able

to

understan

d

and

participate

in

the

study,

wea

ring

new

,

adap

ted

complete

den

tures

with

an

unstab

le

man

dibular

den

ture, a

nd

for

whom

rehab

ilitation

with

“standard

implants”

isnot

pos

sible

due

to

med

ical, a

natom

ical

or/and

econ

omic

reason

s.Pa

tien

ts

who

could

not

spea

k

or

read

Fren

ch

fluen

tly,

with

cogn

itive

disab

ility

acco

rding

to

their

med

ical

question

naire

(in

case

of

dou

bt, the

MMSE

(Mini M

ental-State

Evaluation) w

as

used),

and

with

no

social

secu

rity

cove

r

were

excluded

. Eleve

n

subjec

ts,

nine

wom

en

and

two

men

, were

included

(mea

n

age

72

11

years)

and

assessed

before

and

after

GSI

place

men

t for

their

quality

of

life

and

chew

ing

efficien

cy.

The

numbe

r

of

subjec

ts

nee

ded

was

estimated

from

a

pilot

study

that

show

ed

50%

refusal

for

chew

ing

the

carrot

sample

before

implant

rehab

ilitation.

No

refusal

was

observed

after

implantation

. Furthermore,

the

requ

ired

numbe

r

of

subjec

ts

was

calculated

in

unilateral

comparison

(proce

dure

of

comparing

two

observed

proportion

s)

(a

=

5%,

b

=

10%).

Calcu

lation

s

using

the

epiR

pac

kage

0.9-30

indicated

the

nee

d

for

11

subjec

ts

(a

=

5%,

b

=

10%).

2.3.

Expe

rimen

tal

design

With

their

new

and

adap

ted

complete

den

tures,

at

T0

(before

GSI

place

men

t)

and

at

T1

(two

or

three

mon

ths

after

GSI

place

men

t), e

ach

subjec

t

chew

ed

and

swallowed

two

samples

ofea

ch

mod

el

food

(one

soft

and

one

hard)

and

three

samples

of

raw

carrot

of

which

the

first

was

swallowed

for

training

and

the

follow

ing

two

were

expec

torated

in

a

container

when

the

subjec

tsfelt

it

was

read

y

to

be

swallowed

. In

order

to

evaluate

their

Oral

Hea

lth

Related

Quality

of

Life

(OHRQL), e

ach

subjec

t

answ

ered

the

GOHAI

question

naire

at

T0

and

T1

(Fig.

1).

The

subjec

ts

were

evaluated

at

T1,

two

or

three

mon

ths

after

GSI

place

men

t,dep

ending

on

their

availability.

2

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(2015)

xxx–

xxx

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular c

omplete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

Page 141: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

124

2.4.

Assessm

ent

tools

2.4.1.

Kinem

atic

parameters

of

mastication

Masticatory

function

was

assessed

during

the

chew

ing

of

amod

el

food

[25]

(visco

elastic

gel

allowing

stan

dardization

of

the

oral

stim

uli)

and

a

natural

food

(raw

carrot).

The

mod

el

food

s

used

were

viscoe

lastic

gels

differing

inhardness

(one

soft

and

one

hard)

but

iden

tical

in

size

and

shap

e(2

cm

diameter,

1

cm

thickn

ess

cylinders)

prepared

in

the

labo

ratory

from

commercially

available

swee

ts

(Haribo

“Les

Schtrou

mphs”

TM)

supplemen

ted

with

increa

sing

quan

tities

ofge

latin

(Rou

sselot,

250

bloo

ms,

Deg

ussa

Texturant

System

s,Bau

pte, F

rance

)

and

water.

Carrots

were

bough

t

fresh

at

a

local

marke

t

and

cut

incy

lindrical s

amples

(2

cm

diameter;

weigh

t

4

g

0.05

)

just

before

the

experim

ent.

Kinem

atic

param

eters

were

evaluated

before

(T0)

and

after

GSI

place

men

t

(T1),

by

pos

itioning

a

digital

camera

in

fron

t

of

the

subjec

t

(face-on

).

The

method

had

previou

sly

been

validated

for

hea

lthy

fully

den

tate

patients

and

for

den

ture

wea

rers

[18,20

].

For

each

mastication

sequ

ence

,

the

numbe

r

of

cycles

(CC)

and

the

chew

ing

time

(CT)

were

mea

sured

by

an

experim

enter w

ho

view

edthe

video

, and

the

numbe

r

of

food

refusals

(inab

ility

to

chew

the

propos

ed

food

)

was

reported.

Chew

ing

freq

uen

cy

(CF)

was

calculated

as

the

CC/CT

ratio.

For

each

reco

rding

sequ

ence

, the

subjec

ts

were

aske

d

to

chew

and

swallow

two

samples

of

each

mod

el

food

(rep

licates)

withou

tch

anging

their

usu

al

practice.

Three

samples

of

raw

carrot

were

then

presented

for

mastication

,

the

first

was

swallowed

and

the

two

follow

ing

samples

were

expec

torated

in

a

container

when

the

desire

to

swallow

was

perce

ived

.

The

two

expec

torated

samples

were

stored

at

�20

� C

until g

ranulometric

analysis

and

considered

as

replicates.

During

the

chew

ing

tests

(4

mod

el

food

s

and

3

carrot

samples), s

ubjec

ts

could

take

a

brea

k

and

a

glass

of

water

when

they

felt

fatigu

e.

Subjec

ts

could

hav

e

all

the

reco

very

time

they

nee

ded

betw

een

each

mastication

.

2.4.2.

Granu

lometric

analysis

of

raw

carrot

bolus

After

gentle

thaw

ing

at

room

temperature, the

food

bolus

was

rinsed

with

a

han

d

show

er

in

a

100

mm

siev

e

to

elim

inate

saliva

,an

d

place

d

in

a

drying-ov

en

at

80� C

for

30

min.

Dried

carrot

particles

were

spread

onto

a

tran

sparen

t

A4

shee

t

that

was

scan

ned

to

produce

a

600-dpi imag

e

(Epso

n

perfection

499

0

pho-

toTM).

This

imag

e

was

proce

ssed

to

evaluate

food

particle

size

and

distribution

(Pow

dersh

ape1

,

Innov

ative

Sintering

Tech

nolog

ies,

Switze

rlan

d)

[26]. For

each

food

bolus,

the

resu

lts

were

expressed

in

term

s

of

the

d50

value,

characterizing

the

theo

retical s

ieve

size

that

allowed

50%

of

the

particles

to

pass

through

.

Therefore

the

d50

value

dec

reased

as

the

food

boluses

contained

more

small

particles. A

s

defi

ned

in

a

previou

s

study,

subjec

ts

form

ing

a

food

bolus

of

carrot

with

a

d50

value

higher

than

4

mm

are

considered

to

hav

e

impaired

mastication

[24].

2.4.3.

Oral

health

related

quality

of

life

The

Fren

ch

version

of

the

GOHAI

question

naire

was

used

toassess

the

subjec

ts’

OHRQL

[27].

It

was

filled

in

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

place

men

t.Th

is

question

naire

provides

a

score

based

on

the

answ

ers

totw

elve

item

s

grou

ped

in

three

fields:

the

functional

field

(item

1–4),

the

psych

osoc

ial

field

(items

6,

7,

9,

10

and

11

conce

rns

relation

al

disco

mfort, and

appea

rance

),

and

the

pain

or

disco

mfort

field

(items

5,

8

and

12

conce

rn

dru

gs,

gingiva

l

sensitivity,

and

disco

mfort

when

chew

ing

certain

food

s).

A

summary

score

(GOHAI-Add

score)

of

each

item

(1

=

alway

s

to

5

=

nev

er)

was

calculated.

The

max

imum

GOHAI

score

is

60

(20

=

functional

field;

25

=

psych

osoc

ial fi

eld;

15

=

pain

or

disco

mfort

field).

In

this

study

how

ever, subjec

ts

did

not

reply

to

the

12th

item

relating

to

den

tal

sensitivity

to

hea

t

and

cold

because

they

were

eden

tulous.

The

max

imum

score

of

5

was

therefore

attributed

to

each

subjec

t

for

this

item

to

obtain

“adjusted

GOHAI-Add”

and

“adjusted

disco

m-

fort

field”

scores. A

ccording

to

Atchison

et

al. [28

],

a

score

betw

een

57

and

60

is

rega

rded

as

high

and

correspon

ds

to

a

satisfactory

OHRQL.

A

score

from

51

to

56

is

rega

rded

as

averag

e,

and

a

score

below

50

is

rega

rded

as

low, refl

ecting

a

poo

r

OHRQL.

2.5.

Statistical

analysis

Statistical

analysis

was

perform

ed

using

SPSS

1(IBM,

v20)

software.

Statistical significance

was

set

at

p

<

0.05

. After

chec

king

for

the

normal

distribution

of

the

data,

param

etric

tests

were

used

to

obtain

the

resu

lts.

For

the

subjec

ts

unab

le

to

chew

the

carrot

sample,

an

indicative

value

was

calculated

for

each

mastication

param

eter

(CC, C

T,

CF

and

D50

)

as

follow

s:

the

averag

e

value

of

all

the

participan

ts

able

to

chew

the

carrot

sample

to

which

the

stan

dard

dev

iation

was

added

twice.

Four

indicative

values

were

then

obtained

, one

for

each

mastication

param

eter. A

ll

the

values

were

expressed

as

mea

n

SD.

To

evaluate

the

impact

of

GSI

place

men

t

on

mastication

param

eters,

the

mea

n

CC, C

T

and

CF

values

mea

sured

during

the

mastication

of

mod

el

food

s

were

compared

at

T0

and

T1

using

paired

sample

t-tests.

The

same

analysis

was

perform

ed

for

the

carrot

test

food

, including

the

d50

param

eter.

The

subjec

ts’

ability

to

adap

t

to

the

different

hardnesses

of

the

viscoe

lastic

gels

was

evaluated

indep

enden

tly

at

T0

and

T1,

byob

serving

chan

ges

in

the

mea

n

values

of

CT,

CC

and

CF

using a

paired

t-test.

The

mea

n

values

of

the

GOHAI-Add

scores

reco

rded

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

place

men

t

were

compared

by

the paired

t-test.

The

analysis

of

chew

ing

efficien

cy

by

observing the numbe

r

offood

refusals

(inab

ility

to

chew

the

propos

ed

food

) was

perform

edby

a

Wilco

xon

test.

3.

Results

3.1.

Food

refusals

and

carrot

bolus gran

ulom

etry

Before

GSI

place

men

t (T0), 7

subjec

ts

out

of

11

refused

to

chew

the

samples

of

carrot

because

it

was

too

difficu

lt

to

chew

.

After

trea

tmen

t

(T1),

only

3 su

bjec

ts

refused

to

chew

carrots.

Thus

Com

plet

e

ede

n

tulo

us su

bjec

ts

hav

ing

ne

w a

dapt

ed

com

plet

e de

ntur

es

wi

th u

nsta

ble

man

dibu

lar

pro

s

thes

is

T0:

Bef

o

re

trea

tme

ntK

inem

ati c

para

met

ers

of

mas

ticat

ion

Car

rotb

olus

gra

nulo

met

ryG

OH

AI

que

st

ionn

a

ire

T1:

2-3

mon

thsa

fte

r

trea

tmen

tK

inem

ati c

para

met

ers

of

mas

ticat

ion

Car

rotb

olus

gra

nulo

met

ryG

OH

AI

que

st

ionn

a

ire

Plac

emen

t and

imm

ed

iate

load

ing

of

four

sym

phys

ea

l GSI

Fig.

1.

Experim

ental

proce

dure.

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(201

5)

xxx–

xxx

3

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

4

more

subjec

ts

man

aged

to

chew

carrot

samples at

T1

compared

to

T0.

The

distribution

s

of

the

mea

n

d50

values

obtained

for

the

boluses

collec

ted

after

mastication

perform

ed

before

trea

tmen

t(T0)

and

after

GSI

place

men

t

(T1)

for ea

ch

subjec

t

are

show

n

inFig.

2. N

o

sign

ificant

chan

ge

was

observed

for

the

mea

n

d50

values

betw

een

T0

(10.4

mm

2.6)

and

T1

(9.2

mm

2.8). A

fter

man

dib-

ular

complete

den

ture

stab

ilization, the

mea

n

d50

value

remained

higher

than

the

MNI

value (4

mm).

3.2.

Kinem

atic

parameters of

mastication

3.2.1.

Impa

ct

of

GSI

placem

ent

on

masticatory

parameters

The

mea

n

CC,

CT

and

CF

values

mea

sured

during

the

mastication

of

the

carrot

and

mod

el

food

s

withou

t

(T0)

and

with

(T1)

GSI

are presented

in

Table

1.

Sign

ificant d

ecreases

in

CC

and

CT

mea

n

values

were

observed

for

all

masticatory

sequ

ence

s

when

comparing

data

obtained

at

T0

and

at

T1. N

o

sign

ificant

difference

was

observed

for

CF

calculated

for

masticatory

sequ

ence

s

reco

rded

at

T0

and

then

at

T1

with

carrot

and

the

softer

mod

el

food

. For

the

hardest

mod

el

food

, an

increa

se

of

CF

was

observed

at

T1.

3.2.2.

Impa

ct

of

mod

el

food

hardne

ss

on

masticatory

parameters

The

resu

lts

of

the

kinem

atic

param

eters

of

mastication

extracted

from

video

reco

rdings

are

presented

in

Fig.

3.

Astatistically

sign

ificant

increa

se

in

CC

with

an

increa

se

in

hardness

was

observed

at

both

T0

(p

<

0.01

)

and

T1

(p

<

0.001

).

Like

wise,

asign

ificant

increa

se

was

also

observed

for

CD

with

an

increa

se

inhardness

(p

<

0.001

).

Chew

ing

freq

uen

cy

CF

sign

ificantly

de-

crea

sed

with

hardness

(p

<

0.01

)

at

T0

while

no

difference

was

observed

at

T1.

3.3.

Oral

health

related

quality

of

life

After

GSI

place

men

t

(T1),

the

mea

n

GOHAI

scores

were

sign

ificantly

higher

in

all

the

fields

of

the

GOHAI

question

naire,

as

well a

s

for

the

GOHAI-Add

and

the

adjusted

GOHAI-Add

scores

(Tab

le

2).

Individual

adjusted

mea

n

GOHAI-Add

scores

are

show

n

inFig.

4. B

efore

rehab

ilitation

(T0), all

the

subjec

ts

had

a

poo

r

OHRQL

indicated

by

an

adjusted

mea

n

GOHAI-Add

score

below

50. A

fter

rehab

ilitation

(T1),

mos

t

subjec

ts

presented

a

satisfactory

orav

erag

e

OHRQL

with

an

adjusted

mea

n

GOHAI-Add

score

of

55/60.

Fig.

2.

Distribution

of

the

mea

n

individual

d50

values

mea

sured

for

carrot

bolus be

fore

(T0)

and

after

(T1)

GSI

(Geriatric

Slim

Implant)

place

men

t.

R

represents

food

refusal.

Table

1Mea

n

values

(�SD

)

of

kinem

atic

param

eters

obtained

during

the

mastication

of

raw

carrot

and

mod

el

food

(CC:

numbe

r

of

chew

ing

cycles;

CT:

chew

ing

time;

CF:

chew

ing

freq

uen

cy)

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

(Geriatric

Slim

implant)

place

men

t

as

retentive

elem

ents

for

man

dibular

complete

den

ture.

T0

(Before

GSI)

T1

(After

GSI)

Com

parison

sMea

n

SD

Mea

n

SD

(Paired

t-test, p

values)

Carrot

N

=

33

CC

110

40

73

36

p

<

0.001

CT

(s)

82

29

46

18

p

<

0.001

CF

(s�1)

1.82

0.51

1.68

0.62

NS

Soft

mod

el

food

N

=

22

CC

58

47

41

24

p

<

0.05

CT

(s)

44

30

31

13

p

<

0.05

CF

(s�1)

1.28

0.28

1.27

0.23

NS

Hard

mod

el

food

N

=

20

CC

107

91

78

49

p

<

0.01

CT

(s)

84

63

58

31

p

<

0.01

CF

(s�1)

1.22

0.2

1.33

0.23

p

<

0.01

4

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(2015)

xxx–

xxx

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular c

omplete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

Page 142: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

125

4.

Discu

ssion

This

study

used

four

Geriatric

Slim

Implants

(GSI),

mon

olithic

small

implants

with

immed

iate

load

ing,

to

stab

ilize

a

renew

edman

dibular

complete

den

ture

in

a

grou

p

of

eden

tulous

elderly

patients. P

hysiolog

ical

mastication

param

eters

were

used

to

assess

whether

functional

improve

men

ts

occu

r

after

placing

GSI

asretentive

elem

ents

for

new

man

dibular

complete

den

tures.

The

main

resu

lts

of

this

work

are:

(1)

patients

who

rece

ived

GSI

improve

d

their

ability

to

chew

hard

food

s,

(2)

the

kinem

atic

param

eters

of

masticatory

sequ

ence

s

reco

rded

after G

SI

place

men

twere

mod

ified

, (3)

the

quality

of

life

in

relation

to

oral

hea

lth

was

improve

d. N

evertheless,

the

med

ian

particle

size

of

carrot

boluses

collec

ted

after

mastication

remained

high, a

bove

4

mm, w

hich

isthe

thresh

old

value

abov

e

which

the

food

bolus

of

carrot

isco

nsidered

as

imprope

r

for

safe

swallowing [24].

Certain

limits

to

this

study

can

be

outlined

. Firstly, m

any

of

the

data

for

the

med

ian

particle

size

of

carrot

bolus

before

trea

tmen

t(T0)

were

missing

due

to

refusals

(subjec

t

unab

le

to

chew

),

which

limited

the

analysis

of

the

chew

ing param

eters.

This

drawba

ck

was

Fig.

3.

Mea

n

values

(�SD

) obtained

for

the

kinem

atic

param

eters

of

mastication

of

the

mod

el

food

(CC: n

umbe

r

of

chew

ing

cycles; C

T:

chew

ing

time;

CF:

chew

ing

freq

uen

cy)

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

(Geriatric

Slim

Implant)

place

men

t.

(***p

<

0.001

;

**p

<

0.01

;

NS

not

sign

ificant).

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(201

5)

xxx–

xxx

5

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

tures by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

overco

me

by

calculating

an

indicative

value

to

estimate

a

tren

d.

These

new

observations

highligh

ted

the

nee

d

for

a

new

more

appropriate

experim

ental

test-foo

d

in

term

s

of

hardness

and

chew

iness,

for

exam

ple, for

mastication

studies

in

aged

eden

tulous

perso

ns,

even

if

wea

ring

complete

den

tures.

Seco

ndly,

the

subjec

ts

considered

in

this

study

were

elderly

eden

tulous

perso

ns

exhibiting

a

mastication

defi

cien

cy

that

may

alread

y

hav

e

been

in

place

for

a

long

time,

proba

bly

acco

mpan

ied

with

numerou

s

phy

siolog

ical

oral

proce

ssing

compen

sation

strategies.

The

impacts

of

GSI

place

men

t

on

mastication

were

assessed

after

rehab

ilitation,

indicating

that

subjec

ts

may

nee

dmore

time

to

adap

t

their

masticatory

function

and

shift

compen

sation

s

of

the

senso

ry-m

otor

program

.

A

longe

r

follow

-up

period

of

these

subjec

ts

shou

ld

be

put

in

place

in

order

toco

nfirm

the

resu

lts

presented

in

this

study.

Before

implant

rehab

ilitation, o

nly

four

out

of

elev

en

subjec

tswere

able

to

chew

the

carrot

test

food

. These

chew

ing difficu

lties

confirm

ed

previou

s

data

also

obtained

with

perso

ns

wea

ring

aco

mplete

den

ture

[5–7,29

].

Indee

d, d

espite

their attempts

to

adap

tmasticatory

param

eters

to

an

increa

se

in

hardness

(increa

sing

muscle

activity,

numbe

r

of

chew

ing

cycles

and

duration

ofmastication

sequ

ence

),

complete

den

ture

wea

rers

displaye

dseriou

s

chew

ing

difficu

lties

when

considering

food

matrix

disru

ption

(bolus

particle

size

).

It

was

estimated

that

den

ture

wea

rers

might

not

be

able

to

chew

on

hard

food

s

and

wou

ld

mos

tlike

ly

chan

ge

their

diet

toward

softer

food

s.

How

ever, the

resu

lts

obtained

in

this

study

show

ed

that

after G

SI

place

men

t,

mos

t of the

subjec

ts

(8/11)

were

able

to

chew

a

raw

carrot

sample.

These

resu

lts

sugg

est that

this

therap

eutic

altern

ative

could

be

a

suitab

leso

lution

for

improving

the

capacity

of

den

ture

wea

rers

to

consu

me

a

more

diversified

diet

with

seve

ral

food

consisten

cies. H

owev

er,

some

studies

hav

e

show

n

that

even

when

the

masticatory

function

was

improve

d

no

or

only

few

diet

chan

ges

occu

rred

[30]. S

pec

ial

dietary

program

s co

mprising

spec

ific

dietary

advice

must

beim

plemen

ted

to

achieve

subs

tantial

diet

chan

ges

after

prostho-

don

tic

rehab

ilitation

[31,32

].

Functional

benefi

ts

might

be

more

eviden

t

if

subjec

ts

rece

ive

chew

ing

instru

ctions[33

].Th

e mea

n

values

of

the

numbe

r

of

chew

ing

cycles

and

the

duration

of

the

chew

ing

sequ

ence

during

mastication

of

the

test

food

carrot

dec

reased

after

GSI

place

men

t.

This

resu

lt

could

beco

nsidered

an

improve

men

t,

since

the

masticatory

param

eters

ofGSI

stab

ilized

den

ture

wea

rers

tend

to

approach

the

values

observed

in

elderly

den

tate

subjec

ts

with

efficien

t

mastication

[7].

How

ever,

the

mea

n

d50

after

GSI

rehab

ilitation

was

not

sign

ificantly

mod

ified

and

remained

higher

than

the

MNI

value

(4

mm),

reflec

ting

an

inad

equately

frag

men

ted

bolus.

The

bolus

obtained

did

not

qualify

for

safe

swallowing.

Enkling

et

al.

[33]

obtained

the

same

resu

lt

assessing

evolution

of

chew

ing

efficien

cyin

eden

tulous

patients

trea

ted

with

narrow

diameter

implant

over

the

course

of

1

year.

According

to

the

characteristics

alread

y

observed

in

complete

den

ture

wea

rers,

more

chew

ing

cycles

are

nee

ded

to

chew

the

hardest

mod

el

food

whatev

er

the

period

of

evaluation

[34].

Furthermore,

whatev

er

the

hardness

of

the

mod

el

food

,

the

numbe

r

of

chew

ing

cycles

sign

ificantly

dec

reased

after

GSI

place

men

t,

reflec

ting

a

certain

leve

l

of

adjustmen

t

of

the

masticatory

proce

ss

to

the

food

being

chew

ed.

How

ever,

it

was

not

pos

sible

to

conclude

on

a

real

improve

men

t

of

the

function.

The

same

observations

were

mad

e

for

chew

ing

time.

Chew

ing

freq

uen

cy

chan

ged

only

for

the

hard

mod

el

food

after

GSI

place

men

t.

At

T1,

no

sign

ificant

difference

was

observed

for

chew

ing

freq

uen

cy

betw

een

the

two

mod

el

food

s,

proba

bly

Table

2Mea

n

GOHAI

score

values

(�SD

)

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

(Geriatric

Slim

Implant)

place

men

t

as

retentive

elem

ents

for

man

dibular

complete

den

ture.

T0

(Before

GSI)

T1

(After

GSI)

Com

parison

sMea

n

SD

Mea

n

SD

(Paired

t-test, p

values)

Functional

field

(max

20)

9.6

3.6

17.6

2.0

p

<

0.001

Adjusted

Disco

mfort

field

(max

15)

11.5

1.2

14

2.6

p

<

0.01

Psyc

hos

ocial

field

(max

25)

15.6

6.1

23.8

1.6

p

<

0.01

Adjusted

GOHAI-Add

(max

60)

36.7

9.9

55.4

3.6

p

<

0.001

Fig.

4.

Distribution

of

individual

adjusted

mea

n

GOHAI-Add

scores

before

(T0)

and

after

(T1)

GSI

(Geriatric

Slim

Implant)

setting.

6

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(2015)

xxx–

xxx

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular c

omplete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

Page 143: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

126

sign

aling

an

improve

men

t

of

mastication

since

it

has

been

prove

dthat

masticatory

freq

uen

cy

is

not

influen

ced

by

food

hardness

inco

rrec

t

mastication

[17].

The

stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

ture

by

GSI

tended

to

improve

the

OHRQL

of

patients.

Indee

d,

the

overall

mea

n

GOHAI-Add

score

increa

sed

considerab

ly

after

rehab

ilitation

to

reach

almos

t the

max

imum

value

(55/60

),

the

best

improve

men

tbe

ing

observed

for

the

functional

field.

Prev

ious

studies

show

edthat

the

place

men

t

of

GSI

improve

s

comfort

and

oral

quality

of

life

[11–

14,35,33

].

An

increa

se

of

OHRQL

was

also

dem

onstrated

for

other

implant

trea

tmen

t

option

s.

Vey

rune

et

al.

[26]

obtained

amea

n

GOHAI-Add

score

of

56

after

rehab

ilitation

with

an

implant-

supported

bridge

with

immed

iate

load

ing

(fixe

d

prosthesis).

An

increa

se

of

OHRQL

was

also

obtained

with

a

conve

ntion

al

implant

supported

overden

ture

trea

tmen

t,

but u

sing

other

evaluation

tools

such

as

the

Oral H

ealth

Impact

Profi

le

(OHIP) [30

].

All

these

resu

lts

sugg

ested

that

the

quality

of

life

of

eden

tulous

perso

ns

was

improve

d

whatev

er

the

trea

tmen

t

applied

, but

was

nev

er

able

toreach

that

observed

in

normal

den

tate

patients.

So

far,

this

protoco

l

has

been

an

interesting

altern

ative

for

the

care

of

very

old,

vulnerab

le

and

completely

eden

tulous

patients,

who

are

unsatisfi

ed

with

their

curren

t

complete

den

tures.

Huard

et

al.

[10]

synthetized

the

adva

ntage

s

of

the

GSI

proce

dure

as

less

inva

sive

,

less

expen

sive

,

easier

to

perform

,so

mew

hat

relia

ble

in

the

med

ium-term

and

being

able

to

propos

ea

solution

for

patients

with

therap

eutic

limitations.

The

mon

olithic

stru

cture

of

GSI

also

dec

reases

the

risk

of

contamination

of

the

abutm

ent-im

plant

interface.

Moreo

ver,

in

this

protoco

l immed

iate

load

ing

allows

endos

seou

s

stim

ulation

.

These

two

factors

may

favo

r

osteog

enesis. O

n

the

other

han

d, the

elim

ination

of

the

delay

betw

een

implant

place

men

t

and

prosthetic

restoration

improve

sco

mfort,

espec

ially

that

of

frail

patients.

The

present

resu

lts

emphasized

the

use

of

GSI

as

a

good

altern

ative

trea

tmen

t.

Indee

d,

both

quality

of

life

and

masticatory

perform

ance

were

improve

d,

as

has

also

been

show

n

in

studies

with

implant

overden

tures

[30].

Mon

olithic

implants

were

reco

mmen

ded

in

elderly

peo

ple,

because

abutm

ents

could

not

be

remov

ed.

This

could

beco

me

adisad

vantage

in

term

s

of

end-of-life

oral

comfort

or

in

case

ofaspiration

pneu

mon

ia,

or

local

infections.

How

ever,

prosthesis

retention

is,

so

far,

not

compromised

in

the

case

of

loss

of

anim

plant

or

wea

r

of

the

abutm

ent.

A

long-term

study

is

thus

nec

essary

to

confirm

the

reliab

ility

of

GSI

place

men

t

as

a

retentive

elem

ent

for

man

dibular

complete

den

tures

[35,36

].Despite

these

enco

uraging

resu

lts

(improve

d

masticatory

capacity

and

oral

quality

of

life),

the

limits

of

implant

therap

yfor

such

elderly

eden

tulous

patients

hav

e

been

reached

.

Indee

d,

while

a

clea

r

benefi

t

after

rehab

ilitation

was

obtained

,

the

masticatory

function

remained

defi

cien

t

when

considering

the

swallowab

le

bolus.

These

patients

continued

to

adjust

their

chew

ing

behav

ior,

and

mos

t

of

them

had

a

long

history

ofstru

ggling

with

eating,

and

were

oblige

d

to

swallow

large

piece

s

offood

.

For

these

patients,

a

functional

oral

rehab

ilitation

protoco

lco

uld

be

implemen

ted

once

the

GSI

stab

ilized

complete

den

tures

hav

e

been

fully

integrated

.

5.

Conclusions

GSI

place

men

t

has

a

pos

itive

impact

on

the

masticatory

function

and

oral

hea

lth

quality

of

life.

The

resu

lts

sugg

est

that

this

altern

ative

proce

dure

can

be

used

as

a

trea

tmen

t

option

for

patients

unab

le

to

rece

ive

conve

ntion

al

implants.

Ack

nowledge

men

t

The

authors

than

k

Caroline

Esch

evins

for

her

valuab

le

tech

nical

support.

Referen

ces

[1]

Organ

isation

Mon

diale

de

la

Santé, R

apport s

ur la

santé

bucco-den

taire

dan

s

lemon

de

2003

:

Poursuivre

l’amélioration

de

la

santé

bucco-den

taire

au

XXI

esièc

le—l’a

pproch

e

du

Prog

ramme

OMS

de

santé

bucco-den

taire.

Dispon

ible

sur

http://w

ww.w

ho.int

(2003

).[2]

S.

Huumon

en, B

. Haiko

la, K

. Oikarinen

, A.-L.

Söderholm, T

. Rem

es-Lyly,

K.

Sipilä,

Residual

ridge

reso

rption

, low

er

den

ture

stab

ility

and

subjec

tive

complaints

amon

g

eden

tulous

individuals,

J.

Oral R

ehab

il. 3

9

(201

2)

384–

390.

[3]

A.M

.Albak

er, The

oral

hea

lth-related

qualityof

life

in

eden

tulous

patients

trea

ted

with

conve

ntional

complete

den

tures,

Gerod

ontology

30

(201

3)

61–66

.[4]

B. H

utton

, J. F

eine,

J.

Morais,

Is

there

an

asso

ciation

betw

een

eden

tulism

and

nutritional

state?

J.

Can

. Den

t.

Assoc

. 68

(2002

)

182–

187.

[5]

P.F.

Allen

, A.S. M

cMillan, A

review

of

the

functional

and

psych

osoc

ial o

utcom

esof

eden

tulousn

ess

trea

ted

with

complete

replace

men

t

den

tures,

J.

Can

. Den

t.Assoc

. 69

(2003

)

662.

[6]

A. W

oda,

A. M

ishellany

, M.-A. P

eyron, T

he

regu

lation

of

masticatory

function

and

food

bolus

form

ation, J. O

ral

Reh

abil. 3

3

(2006

)

840–

849.

[7]

A. M

ishellany

-Dutour,

J.

Ren

aud, M

.-A. P

eyron, F. R

imek

, A. W

oda,

Is

the

goal

ofmastication

reached

in

young

den

tates,

aged

den

tates

and

aged

den

ture

wea

rers?

Br.

J.

Nutr. 9

9

(2008

)

121–

128.

[8]

J.S. Feine,

G.E. C

arlsso

n, M

.A. A

wad

, A. C

heh

ade,

W.J.

Duncan, S. G

izan

i,

T.

Hea

d,

J.P. L

und, M

. MacEn

tee,

R. M

ericsk

e-Stern, P

. Mojon

, J. M

orais,

I.

Nae

rt, A

.G.T.

Payn

e,

J.

Penrod, G

.T. Stoke

r,

A. Taw

se-Smith, T.D. Tay

lor,

J.M. T

hom

ason

, W.M

.Th

omso

n, D

. Wismeijer,

The

McG

ill

consensu

s

statem

ent

on

overden

tures.

Man

dibular

two-im

plant

overden

tures

as

first

choice

stan

dard

of

care

for

eden

tulous

patients. M

ontrea

l

Queb

ec, M

ay

24–25

, 2002

, Int.

J.

Oral

Max

illofac.

Implants

17

(2002

)

601–

602.

[9]

J.M. T

hom

ason

, S.a.M

. Kelly, A

. Ben

dko

wsk

i,

J.S. E

llis, T

wo

implant

retained

overden

tures—

a

review

of

the

literature

supporting

the

McG

ill

and

York

consensu

s

statem

ents, J. D

ent.

40

(201

2)

22–34

.[10]

C. H

uard, M

. Bessadet, E

. Nicolas, J.-L.

Vey

rune,

Geriatric

slim

implants

for

complete

den

ture

wea

rers:

clinical

aspec

ts

and

persp

ective

s,

Clin. C

osmet.

Inve

stig. D

ent.

5

(201

3)

63–68

.[11]

C. Tom

asi,

B.-O. Idmyr, J.L. W

ennström, P

atient

satisfaction

with

mini-im

plant

stab

ilised

full

den

tures.

A

1-ye

ar

prosp

ective

study,

J.

Oral R

ehab

il. 4

0

(201

3)52

6–53

4.[12]

E.

Preo

teasa,

M. M

arin, M

. Imre, H

. Lerner, C

.T. P

reotea

sa, P

atients’ satisfaction

with

conve

ntion

al

den

tures

and

mini

implant

anch

ored

overden

tures,

Rev

.Med

ico-Chir. S

oc. M

edici

Şi

Nat. D

in

Iaşi. 116

(201

2)

310–

316.

[13]

M. Scepa

nov

ic, J.L. C

alvo

-Guirad

o,

A. M

arko

vic,

R. D

elga

rdo-Ruiz, A

. Tod

orov

ic, B

.Milicic,

T.

Misic, A

1-ye

ar

prosp

ective

cohort s

tudy

on

man

dibu

lar

overden

tures

retained

by

mini d

ental implants, E

ur. J. O

ral Implan

tol.

5

(201

2)

367–

379.

[14]

T.M. G

riffitts,

C.P. C

ollins,

P.C. C

ollins,

Mini

den

tal

implants:

an

adjunct

for

retention

, stability, a

nd

comfort

for

the

eden

tulous

patient,

Oral

Surg. O

ral

Med

. Oral

Pathol. O

ral

Rad

iol.

Endod

ont.

100

(2005

)

e81–

84.

[15]

A. W

oda,

K. F

oster,

A. M

ishellany

, M.A. P

eyron, A

dap

tation

of

hea

lthy

mastication

to

factors

pertaining

to

the

individual

or

to

the

food

, Phy

siol.

Beh

av. 8

9

(2006

)

28–35

.[16]

A. V

an

der

Bilt,

L.

Enge

len, L

.J.

Pereira,

H.W

. van

der

Glas,

J.H. A

bbink,

Oral

phy

siolog

y

and

mastication

, Phy

siol. B

ehav. 8

9

(2006

)

22–27

.[17]

A. W

oda,

M. H

enneq

uin, M

.A. P

eyron, M

astication

in

human

s:

finding

aration

ale,

J.

Oral

Reh

abil. 3

8

(201

1)

781–

784.

[18]

E.

Nicolas, J.L. V

eyru

ne,

C. Lassauza

y,

M.A. P

eyron, M

. Hen

neq

uin, V

alidation

ofvideo

versus

elec

trom

yograp

hy

for

chew

ing

evaluation

of

the

elderly

wea

ring

a

complete

den

ture, J. O

ral

Reh

abil. 3

4

(2007

)

566–

571.

[19]

J.L. V

eyru

ne,

L.

Mioch

e,

Com

plete

den

ture

wea

rers:

elec

trom

yograp

hy

ofmastication

and

texture

perce

ption

whilst

eating

mea

t,

Eur.

J.

Oral

Sci.

108

(2000)

83–92

.[20]

M. H

enneq

uin, P.J.

Allison

, J.L. V

eyru

ne,

M. Fay

e,

M. P

eyron, C

linical

evaluation

of

mastication

:

validation

of

video

versus

elec

trom

yograp

hy, C

lin. N

utr.

(Edinb., S

cotl.)

24

(2005

)

314–

320.

[21]

K. Ike

be, K

. Matsu

da,

R. K

agaw

a,

K. E

nok

i,

M. Y

oshida,

Y.

Mae

da,

T.

Nok

ubi,

Assoc

iation

of

masticatory

perform

ance

with

age,

gender, n

umbe

r

of

teeth,

occlusal force

and

saliva

ry

flow

in

Japan

ese

older

adults:

is

ageing

a

risk

factor

for

masticatory

dysfunction?

Arch. O

ral

Biol.

56

(201

1)

991–

996.

[22]

C.R. Lep

ley,

G.S. Throc

kmorton, R.F. Cee

n, P.H. Bus

chan

g,

Relative

contribution

s

ofoc

clus

ion

max

imum

bite

force,

and

chew

ing

cycle

kinem

atics

to

masticatory

perform

ance

, Am. J. O

rthod

ont.

Den

tofac.

Orthop

. 139

(2011)

606–

613.

[23]

P.I.

N’gom

, A. W

oda,

Influen

ce

of

impaired

mastication

on

nutrition, J. P

rosthet.

Den

t.

87

(2002

)

667–

673.

[24]

A. W

oda,

E.

Nicolas, A

. Mishellany

-Dutour,

M. H

enneq

uin, M

.-N. M

azille, J.-L.

Vey

rune,

M.-A. P

eyron, T

he

masticatory

normative

indicator, J. D

ent.

Res. 8

9(201

0)

281–

285.

[25]

C. L

assauzay,

M.A. P

eyron, E

. Albuisso

n, E

. Dransfi

eld, A

. Wod

a,

Variability

ofthe

masticatory

proce

ss

during

chew

ing

of

elastic

mod

el

food

s,

Eur.

J.

Oral S

ci.

108

(2000)

484–

492.

[26]

J.L. V

eyru

ne,

S.

Opé,

E.

Nicolas, A

. Wod

a,

M. H

enneq

uin, C

han

ges

in

mastication

after

an

immed

iate

load

ing

implantation

with

complete

fixe

d

rehab

ilitation,

Clin. O

ral

Inve

stig. 17

(201

3)

1127

–1134

.[27]

S.

Tube

rt-Jea

nnin, P.J.

Riord

an, A

. Morel-Pap

ernot, S

. Porch

eray, S

. Sab

y-Co

llet,

Validation

of

an

oral

hea

lth

quality

of

life

index

(G

OHAI)

in

Fran

ce, C

ommunity

Den

t.

Oral

Epidem

iol.

31

(2003

)

275–

284.

[28]

K.A. A

tchison

, T.A. D

olan

, Dev

elop

men

t of

the

Geriatric

Oral

Hea

lth

Assessm

ent

Index

, J. D

ent.

Educ.

54

(199

0)

680–

687.

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(201

5)

xxx–

xxx

7

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular

complete

den

tures

by

four mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

[29]

A.H. W

ayler,

H.H. C

hau

nce

y,

Impact o

f com

plete

den

tures

and

impaired

natural

den

tition

on

masticatory

perform

ance

and

food

choice

in

hea

lthy

aging

men

, J.

Pros

thet. D

ent.

49

(198

3)

427–

433.

[30]

G.C. B

oven

, G.M

. Rag

hoe

bar,

A. V

issink,

H.J.A. M

eijer,

Improving

masticatory

perform

ance

, bite

force,

nutritional

state

and

patient’s

satisfaction

with

implant

overden

tures:

a

system

atic

review

of

the

literature, J. O

ral R

ehab

il. 4

2(201

5)

220–

233.

[31]

B. S

andström, L.W

. Lindqu

ist,

The

effect

of

different

prosthetic

restorations

onthe

dietary

selection

in

eden

tulous

patients. A

longitudinal

study

of

patients

initially

trea

ted

with

optimal

complete

den

tures

and

finally

with

tissue-

integrated

prostheses, A

cta

Odon

tol.

Scan

d. 4

5

(198

7)

423–

428.

[32]

F.

Allen

, A. M

cMillan, F

ood

selection

and

perce

ptions

of

chew

ing

ability

follow

ing

provision

of

implant

and

conve

ntion

al

prostheses

in

complete

den

ture

wea

rers, C

lin. O

ral

Implants

Res.

13

(2002

)

320–

326.

[33]

N. E

nkling,

M. S

aftig,

A. W

orni,

R. M

ericsk

e-Stern, M

. Sch

immel, C

hew

ing

efficien

cy, b

ite

force

and

oral

hea

lth-related

quality

of

life

with

narrow

diameter

implants—a

prosp

ective

clinical

study:

resu

lts

after on

e

year, C

lin.

Oral

Implants

Res. (20

16),

doi:http://dx.doi.org/10.1111

/clr.128

22.

[34]

J.L. V

eyru

ne,

C. L

assauza

y,

E.

Nicolas, M

.A. P

eyron, A

. Wod

a,

Mastication

ofmod

el

products

in

complete

den

ture

wea

rers, A

rch. O

ral B

iol.

52

(2007

) 118

0–1185

.[35]

M.A. E

lsya

d, P

atient

satisfaction

and

prosthetic

aspec

ts

with

mini-im

plants

retained

man

dibular

overden

tures.

A

5-ye

ar

prosp

ective

study,

Clin. O

ral

Implants

Res. (20

15),

doi:http://dx.doi.org/10.1111

/clr.126

60.

[36]

E.

Preo

teasa,

M. Imre, C

.T. P

reotea

sa, A

3-ye

ar

follow

-up

study

of

overden

tures

retained

by

mini-den

tal

implants, Int.

J. Oral

Max

illofac.

Implants

29

(201

4)1170

–1176

.

8

C.

Batisse

et

al. /

Journa

l

of

Den

tistry

xxx

(2015)

xxx–

xxx

G

Model

JJOD

2614

No.

of

Pages

8

Plea

se

cite

this

article

in

press

as: C

. Batisse, et a

l.,

Stab

ilization

of

man

dibular c

omplete

den

tures

by

four

mini implants: Impact o

n

masticatory

function, Jou

rnal

of

Den

tistry

(201

6), h

ttp://dx.doi.org/10.10

16/j.jd

ent.20

16.04.01

2

Page 144: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

�!���������������� �

��

127

6.2.

8 PI

8 :

Bon

net

G, B

atis

se C

, Tra

vers

C, B

essa

det

M. I

nteg

ratio

n of

CA

D/C

AM

tec

hnol

ogy

in G

loba

l D

enta

l Pr

osth

etic

. IM

J H

ealth

. 201

6 ; 2

: 9-

13.

Page 145: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

����������������������

��

128

��������������������������������������������������

�����

������������������

����������������������������������

���������

Inte

grat

ion

of C

AD

/CA

M t

echn

olog

y in

Glo

bal D

enta

l Pro

sthe

tic

trea

tmen

t: A

Cas

e R

epor

t

Bon

net G

uilla

ume1 , B

atis

se C

indy

2 , Tra

vers

Cyr

il3 , Bes

sade

t Mar

ion4

1,2,

3,4 C

lerm

ont U

nive

rsity

, Uni

vers

ity o

f Auv

ergn

e, C

RO

C E

A48

47, B

P 10

448,

F-6

3000

Cle

rmon

t-Fer

rand

, Fra

nce;

1,

2,4 C

HU

de

Cle

rmon

t-Fer

rand

, Ser

vice

d'O

dont

olog

ie, F

-630

00 C

lerm

ont-F

erra

nd, F

ranc

e

Abs

trac

t— T

his

case

rep

ort

desc

ribe

s ho

w C

AD

CA

M t

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olog

y ca

n be

use

d in

a c

ompl

ex d

enta

l pr

osth

etic

trea

tmen

t. T

he p

atie

nt w

as a

62

year

s-ol

d m

an w

ith

loss

of t

he v

erti

cal d

imen

sion

res

ulti

ng in

ch

roni

c pa

in i

n hi

s te

mpo

ro-m

andi

bula

r ar

ticu

lati

ons.

All

the

fix

ed p

rost

heti

c el

emen

ts w

ere

crea

ted

usin

g C

AD

/CA

M t

echn

olog

y us

ing

the

Lyra

™3s

hape

™Tr

ios®

sys

tem

and

vit

ro-c

eram

ic b

locs

(IP

S E

.max

C

AD

, Iv

ocla

rViv

aden

t®)

and

(IP

S E

mpr

ess

LT

CA

D,

Ivoc

lar

Viv

aden

t®).

The

dia

gnos

tic

set-

up a

nd

wax

-up

serv

ed a

s re

fere

nces

for

the

CA

D/C

AM

sys

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. T

he t

wo-

impl

ant

brid

ge a

nd t

he m

andi

bula

r re

mov

able

pro

sthe

sis

wer

e pr

oduc

ed u

sing

a c

onve

ntio

nal

tech

niqu

e. A

t th

e en

d of

the

tre

atm

ent,

the

pati

ent r

epor

ted

good

func

tion

al c

omfo

rt w

ith

no p

ain.

Key

wor

ds:

CA

D/C

AM

, Glo

bal P

rost

hetic

Reh

abili

tatio

n

I.

INT

RO

DU

CT

ION

Th

e us

e of

CA

D/C

AM

sys

tem

s is

inc

reas

ing

in d

enta

l un

iver

sity

hos

pita

ls a

nd i

n pr

ivat

e cl

inic

s, re

duci

ng th

e nu

mbe

r of c

linic

al se

ssio

ns fo

r pat

ient

s. C

AD

/CA

M te

chno

logy

als

o im

prov

es p

atie

nt c

are

whe

n in

tegr

ated

in a

com

plex

pro

sthe

tic tr

eatm

ent p

lan.

So

whe

n a

such

cas

e at

tend

ed a

t C

lerm

ont-

Ferr

and

hosp

ital

a de

taile

d ex

amin

atio

n of

thi

s pa

tient

s w

as d

one

and

this

pat

ient

rel

evan

t sa

lient

fe

atur

es w

ere

cons

olid

ated

as c

ase

repo

rt. II

.M

ET

HO

DS

This

cas

e re

port

obse

rvat

iona

l stu

dy w

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ondu

cted

on

a ca

se w

ho v

isite

d de

ntal

uni

t of t

he C

lerm

ont-

Ferr

and

hosp

ital f

or fo

llow

up

use

of a

CA

D/C

AM

sys

tem

for t

he p

rost

hetic

trea

tmen

t. A

det

aile

d ca

se

repo

rt w

as m

ade

of th

is p

atie

nt a

nd sa

lient

feat

ures

wer

e di

scus

sed.

III.

CA

SE R

EP

OR

T

This

clin

ical

cas

e de

scrib

es th

e us

e of

a C

AD

/CA

M s

yste

m fo

r the

pro

sthe

tic tr

eatm

ent o

f a 6

2 ye

ars-

old

mal

e pa

tient

who

vis

ited

the

dent

al u

nit o

f the

Cle

rmon

t-Fer

rand

hos

pita

l. Th

e pa

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exh

ibite

d lo

ss o

f th

e ve

rtica

l di

men

sion

, w

hich

res

ulte

d in

sev

ere

pain

in

his

tem

poro

-man

dibu

lar

artic

ulat

ions

. Th

e pa

tient

pre

sent

ed a

ful

ly d

ente

d m

axill

ary

arch

with

a m

etal

-cer

amic

cro

wn

on o

ne im

plan

t (16

) an

d a

met

al-c

eram

ic b

ridge

on

two

impl

ants

(24

-25-

26-2

7). T

hese

two

pros

thet

ic e

lem

ents

wer

e sc

rew

ed o

n St

raum

ann®

impl

ants

(Fig

ures

A).

The

parti

ally

ede

ntul

ous

man

dibl

e ar

ch (

Ken

nedy

cla

ss I

II.1)

was

res

tore

d w

ith a

non

-fun

ctio

nal

tem

pora

ry r

emov

able

par

tial p

rost

hesi

s (F

igur

e A

). Th

e tre

atm

ent o

bjec

tives

wer

e to

res

tore

a c

orre

ct

verti

cal d

imen

sion

and

a f

unct

iona

l occ

lusa

l pla

ne. I

n ad

ditio

n, th

e pa

tient

was

par

ticul

arly

con

cern

ed

abou

t the

aes

thet

ic a

spec

t of h

is m

axill

ary

inci

sors

.

The

first

ste

p w

as to

val

idat

e a

new

ver

tical

dim

ensi

on. A

tran

spar

ent

resi

n sp

lint w

as p

lace

d on

the

lo

wer

jaw

to in

crea

se th

e ve

rtica

l dim

ensi

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t the

cho

sen

leve

l and

whi

ch th

e pa

tient

had

to w

ear

for

��������������������������������������������������

�����

������������������

����������������������������������

����������

two

wee

ks o

utsi

de m

eals

. Afte

r tw

o w

eeks

, the

func

tiona

l com

fort

of th

e pa

tient

had

gre

atly

impr

oved

, an

d th

e pa

in h

ad d

isap

pear

ed. �

Fig

ure

A:

Fig

ure

B:

Init

ial o

cclu

sal s

itua

tion

D

iagn

osti

c se

t-up

and

wax

up

of th

e pr

osth

etic

pro

ject

The

new

val

idat

ed v

ertic

al d

imen

sion

was

use

d to

pro

duce

the

diag

nost

ic s

et-u

p an

d th

e w

ax u

p (F

igur

e B

). Th

e pr

osth

etic

pro

ject

con

sist

ed o

f one

end

ocro

wn

(37)

, one

ove

rlay

(47)

, a n

ew b

ridge

(24-

25-2

6-27

), a

new

rem

ovab

le p

rost

hesi

s at t

he m

andi

ble

arch

and

four

cer

amic

cro

wns

on

the

max

illar

y in

ciso

rs.

The

seco

nd s

tep

was

to m

achi

ne th

e fix

ed p

rost

hetic

ele

men

ts o

n th

e po

ster

ior t

eeth

: the

end

ocro

wn

and

the

over

lay

wer

e pr

oces

sed

with

the

����

�Tr

ios®

sys

tem

of

����

�3S

hape

™ a

nd m

achi

ned

in v

itro-

cera

mic

blo

cs st

reng

then

ed w

ith li

thiu

m d

isili

cate

(IPS

E.m

ax C

AD

, Ivo

clar

Viv

aden

t®).

The

diag

nost

ic

set-u

p an

d th

e w

ax u

p w

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used

as r

efer

ence

s afte

r an

optic

al im

pres

sion

was

mad

e on

a p

last

er m

odel

.

Bon

ding

w

as

perf

orm

ed

usin

g a

dent

al

dam

an

d du

al

bond

ing

com

posi

te

(Var

iolin

k II,

Iv

ocla

rViv

aden

t®).

With

in

the

sam

e se

ssio

n,

the

new

br

idge

w

as

plac

ed

on

the

impl

ants

. C

hem

opol

ymer

ized

acr

ylic

res

in w

as u

sed

to i

ncre

ase

the

heig

ht o

f th

e po

ster

ior

resi

n te

eth

on t

he

tem

pora

ry re

mov

able

par

tial p

rost

hesi

s. A

n oc

clus

al w

edge

was

then

cre

ated

. At t

he e

nd o

f thi

s se

ssio

n,

the

moc

k-up

was

pro

duce

d us

ing

resi

n (S

truct

ur p

rem

ium

bas

e, V

OC

O G

mbH

®).

The

third

ste

p in

volv

ed t

he p

rodu

ctio

n of

the

new

rem

ovab

le m

andi

bula

r pa

rtial

pro

sthe

sis,

usin

g co

nven

tiona

l tec

hniq

ues.

Dur

ing

the

four

th s

tep,

four

cer

amic

cro

wns

wer

e pl

aced

on

the

max

illar

y in

ciso

rs. T

he T

rios®

sys

tem

of

3Sh

ape™

was

use

d an

d th

e vi

tro-c

eram

ic c

row

ns s

treng

then

ed w

ith le

ucite

wer

e m

anuf

actu

red

(IPS

Empr

ess

LT C

AD

, Ivo

clar

Viv

aden

t®).

Each

opt

ical

sca

n w

as p

erfo

rmed

cha

irsid

e. P

rovi

sion

al c

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ns

wer

e cr

eate

d by

aut

o im

pres

sion

and

res

in (

Stru

ctur

pre

miu

m b

ase,

VO

CO

Gm

bH®

(Fi

gure

s C

1 an

d C

2).

Page 146: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

����������������������

��

129

��������������������������������������������������

�����

������������������

����������������������������������

����������

Fig

ures

C1

and

C2:

Mod

ellin

g of

fou

r cr

owns

wit

h th

e �

����

3Sha

pe™

Tri

os®

syst

em.

Fig

ure

D:

Fro

nt v

iew

aft

er t

reat

men

t

The

last

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con

sist

ed o

f bon

ding

thes

e fo

ur c

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ic c

row

ns u

sing

a d

ual b

ondi

ng c

ompo

site

(Var

iolin

k II,

Ivoc

larV

ivad

ent®

) (Fi

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heck

ing

the

occl

usal

con

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s. Th

e pa

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follo

w-u

p se

ssio

n to

ok

plac

e on

e w

eek

late

r. Th

e pa

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was

com

plet

ely

satis

fied

with

his

new

pro

sthe

sis

in te

rms

of c

omfo

rt,

and

repo

rted

no m

ore

prob

lem

s. R

egul

ar fo

llow

-up

visi

ts w

ere

plan

ned

to e

valu

ate

the

long

term

eff

ects

of

this

ora

l reh

abili

tatio

n.

IV.

DIS

CU

SSIO

N

This

pre

sent

stu

dy o

bser

ved

that

the

deci

sion

to u

se C

AD

/CA

M te

chno

logi

es in

this

par

ticul

ar c

ase

was

m

ade

in o

rder

to

save

den

tal

tissu

e an

d de

crea

se t

he n

umbe

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ses

sion

s. In

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, the

se t

echn

olog

ies

allo

wed

the

prod

uctio

n in

onl

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e se

ssio

n of

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rlays

and

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ocro

wns

, the

latte

r bei

ng th

e be

st o

ptio

n fo

r the

trea

tmen

t of n

on-v

ital t

eeth

with

eno

ugh

resi

dual

tiss

ue.1,

2

Vitr

o-ce

ram

ic b

locs

stre

ngth

ened

with

leuc

ite a

t the

ant

erio

r le

vel h

ave

a be

tter

flexu

ral m

odul

us th

an

othe

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65

Page 155: Evaluation de la qualité des réhabilitations prothétiques

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138

5

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atio

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icol

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the

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’ ava

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durin

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he s

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, le

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g to

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lusi

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