expressions - numéro 573

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www.expressions-venissieux.fr Numéro 573 DU 28 JANVIER AU 10 FÉVRIER 2015 Musicianes - Après avoir pris pour thèmes de ses Musicianes des compo- siteurs (Bach) ou des géographies musicales (Espagne, Argentine, Bre- tagne, Mer noire), l’école de musique Jean-Wiéner a exploré l’an dernier l’imaginaire suscité par la peinture. Moussorgski et ses “Tableaux d’une exposition” furent une belle réussite. Cette fois, l’école a choisi de rester dans l’imaginaire et d’approfondir la thématique du conte aux multiples connotations exotiques. “Si le son m’était conté” commencera le 31 jan- vier au cinéma Gérard-Philipe, circu- lera entre l’école de musique, la salle Érik-Satie, le Théâtre de Vénissieux, le café de la Paix et la médiathèque Lucie-Aubrac, fera un petit tour par l’Ehpad La maison du tulipier, avant de revenir à l’école le 7 février. La manifestation s’achèvera sur une nou- veauté : une journée portes ouvertes à l’école de musique. Une semaine de concerts et d’ate- liers à travers la ville, à ne pas man- quer. Page 9 “Si le son m’était conté” du 31 janvier au 7 février VŒUX DU MAIRE Rester une ville du vivre ensemble. p. 2 MÉTROPOLE DE L YON Des débuts qui interrogent. p. 3 PETITE ENFANCE Saperlipopette! Quelle jolie crèche ! p. 4 Livres à vous Si tu ne vas pas au livre, le livre ira à toi. Dans les écoles, les maisons de l’enfance, à l’hôpital, chez les personnes âgées, la lecture se déplace pour se faire plus accessible. Pages 6-7 PROBABLEMENT DE NOUVELLES ÉLECTIONS MUNICIPALES . page 2 PHOTO RAPHAËL BERT

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Expressions, les nouvelles de Vénissieux - Numéro 573

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Page 1: Expressions - Numéro 573

www.expressions-venissieux.frNuméro 573

DU 28 JANVIER AU 10 FÉVRIER 2015

Musicianes - Après avoir pris pourthèmes de ses Musicianes des compo-siteurs (Bach) ou des géographiesmusicales (Espagne, Argentine, Bre-tagne, Mer noire), l’école de musiqueJean-Wiéner a exploré l’an dernierl’imaginaire suscité par la peinture.Moussorgski et ses “Tableaux d’uneexposition” furent une belle réussite.

Cette fois, l’école a choisi de resterdans l’imaginaire et d’approfondir lathématique du conte aux multiplesconnotations exotiques. “Si le sonm’était conté” commencera le 31 jan-

vier au cinéma Gérard-Philipe, circu-lera entre l’école de musique, la salleÉrik-Satie, le Théâtre de Vénissieux, lecafé de la Paix et la médiathèqueLucie-Aubrac, fera un petit tour parl’Ehpad La maison du tulipier, avantde revenir à l’école le 7 février. Lamanifestation s’achèvera sur une nou-veauté : une journée portes ouvertes àl’école de musique.

Une semaine de concerts et d’ate-liers à travers la ville, à ne pas man-quer.

Page 9

“Si le son m’était conté”du 31 janvier au 7 février

VŒUX DU MAIRE

Rester une ville du vivre

ensemble.p. 2

MÉTROPOLE DE LYON

Des débuts

qui interrogent.

p. 3

PETITE ENFANCE

Saperlipopette !

Quelle jolie crèche !

p. 4

Livres à vous

Si tu ne vas pas au livre, le livre ira à toi. Dans les écoles,les maisons de l’enfance, à l’hôpital, chez les personnes âgées,la lecture se déplace pour se faire plus accessible.

Pages 6-7

PROBABLEMENT DE NOUVELLESÉLECTIONS MUNICIPALES.

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ACTUALITÉS PAGE 2Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

LES INSCRIPTIONS À L’ÉCOLEMATERNELLE SONT EN COURSLes inscriptions scolaires pourune première entrée en mater-nelle sont en cours à l’hôtel deville (3e étage). Elles se fontuniquement sur rendez-vous,que l’on obtient en télépho-nant au 04 72 21 45 56 de8h30 à 17 heures.Documents à présenter obliga-toirement : livret de famille oucopie intégrale de l’acte denaissance ; justificatif de gardede l’enfant pour les parentsdivorcés (jugement de divorce)fixant la résidence habituelle del’enfant ; justificatif de domi-cile de moins de trois mois etattestation écrite d’héberge-ment pour les personnes héber-gées ; carnet de vaccinations oude santé.

ARRÊT DES PERMANENCES IMPÔTSEN MAIRIELes permanences d’informationsur les impôts qui se tenaienten mairie les 3e et 4e vendredisde chaque mois, sont suppri-mées. Le Service d’impôts desparticuliers (SIP) propose dés-ormais un guichet d’accueilunique à la Cité administrativede la Part-Dieu (165, rue Gari-baldi dans le 3e arrondisse-ment) et au Centre des financespubliques de Vénissieux (placede la Paix).

RECENSEMENTL’enquête de recensement 2015se poursuit jusqu’au 21 février.Si votre logement appartient àl’échantillon retenu, vous rece-vrez la visite d’un agent identi-fiable grâce à une carte offi-cielle tricolore sur laquelle figu-rent sa photographie et lasignature du maire. Pour savoirsi vous êtes concerné, vouspouvez également contacter lamairie au 0472214521.Le recensement se déroule selondes procédures approuvées parla Commission nationale del’informatique et des libertés(Cnil). L’Insee est le seul orga-nisme habilité à exploiter lesquestionnaires, et cela de façonanonyme. Ils ne peuvent doncdonner lieu à aucun contrôleadministratif ou fiscal.

CONSULTATIONS AU CDHSLe Centre de Santé et de Pré-vention du CDHS accueille etpropose gratuitement desconsultations.Pneumologie : le mercredi de12 à 14 heures.Tabacologie : le jeudi de 14 à16 heures.Tests tuberculiniques et vacci-nations BCG, le lundi de11h30 à 13 heures et le jeudide 12h30 à 14 heures.Et des consultations de vaccina-tions internationales (payantes),le lundi de 13h45 à 17h30 et lejeudi de 13h45 à 12 heures.CDHS 5, place de la Paix.Tél. 0472500868.Sur internet : www.cdhs.fr

MOKRANE KESSI PASSE À L’UMPMokrane Kessi, bien connu desVénissians pour ses engage-ments associatifs, son ancienneactivité de commerçant, maisaussi — et de plus en plus —pour son implication dans lavie politique locale, poursuitson nomadisme. Après avoirsiégé avec les élus communisteset apparentés, après être passéau parti socialiste, puis l’avoirquitté pour soutenir la candi-dature de la dissidente SamiaHamdiken-Ledésert aux muni-cipales de 2014, il vientd’adhérer à l’UMP.

Municipales annulées ? - LesVénissians sauront bientôt s’ils doi-vent retourner aux urnes en 2015pour élire leur conseil municipal. Ladécision du Conseil d’État, qui s’estréuni le vendredi 23 janvier, estattendue courant février. Mais laprobabilité d’un nouveau scrutin estforte dans la mesure où le rappor-teur public a préconisé de confirmerl’annulation des élections munici-pales prononcée par le Tribunaladministratif de Lyon en octobredernier. Or le rapporteur publicn’est démenti que dans 20 à 30 %des cas.

Pour rappel, le scrutin demars 2014 avait vu la liste conduitepar Michèle Picard (PCF) l’empor-ter assez largement au second tour, àl’issue d’une quadrangulaire, avec955 voix d’avance sur le leader de ladroite, Christophe Girard. Mais cedernier avait déposé un recours. Ildénonçait la présence de la listed’ultra-droite menée par YvanBenedetti, laquelle aurait été consti-tuée de façon irrégulière et aurait aufinal faussé l’issue de l’élection encaptant 1355 voix. À la grande sur-prise de Michèle Picard et de sespartenaires politiques (EELV, PG,MRC), le tribunal administratifavait validé cette analyse. Le maire,criant à l’injustice, avait alors inter-jeté appel devant le Conseil d’État.Tout comme le socialiste Lotfi BenKhelifa. Et Yvan Benedetti dansl’objectif de faire lever la mesured’inéligibilité qui le frappe, lui et sacolistière.

Si un nouveau rendez-vous élec-toral est organisé — sans doute auprintemps, en tout cas avant lesvacances d’été — le préfet désignerales membres d’une délégation spé-ciale, qui aura pour rôle de gérer lesaffaires courantes de la ville. Ce serale temps d’une nouvelle campagne

électorale. La principale différenceavec le précédent scrutin pourraitêtre la présence du Front national,ce qui changerait considérablementla donne à droite. À gauche, la ques-tion est de savoir si PCF et PS pour-

ront (voudront ?) surmonter des dif-férences de plus en plus marquées(en particulier sur l’austérité et laMétropole de Lyon) pour ne paspartir en ordre dispersé. �

G.L.

DEVANT 150 PERSONNES,LA DERNIÈRE RÉUNIONDES CONSEILLERS GÉNÉRAUX

La réunion de fin de mandat desconseillers généraux vénissiansMarie-Christine Burricand et ChristianFalconnet a attiré plus de 150 per-sonnes, le 21 janvier, dans la salleAlbert-Rivat de la Maison du peuple:des militants et des élus commu-nistes, mais également de nom-breux responsables associatifs etsyndicaux (SPF, RESF, Réseaud’alerte et de solidarité…) qui ontcheminé ces dernières années avecles deux élus départementaux.Cette “soirée de témoignages et demobilisation sur les questionssociales” s’est ouverte sur un bilan— forcément non exhaustif — desmandats remplis par Christian Fal-connet (sans discontinuer depuis1993) et Marie-Christine Burricand(depuis 2008). Parmi leurs bataillesmarquantes, les anciens conseillersgénéraux retiennent la reconstruc-tion des collèges Michelet et Bal-zac, l’application du quotient familialdans la tarification des cantines, ouencore le maintien du Centre d’in-formation et d’orientation (CIO) àVénissieux.Si Christian Falconnet a fait le choixde ne plus exercer de mandat,Marie-Christine Burricand siègedésormais au conseil municipal et àla Métropole de Lyon. Une Métro-pole qu’ils ont tous deux combattueavec constance depuis l’annoncede sa création en décembre 2012,dénonçant “un coup d’État institu-tionnel, une logique de recentralisa-tion locale [qui] éloigne les citoyensdes lieux de pouvoir et affaiblit lescommunes”.Maintenant que la nouvelle collecti-vité est en place, il importe, souli-gnent-ils, de “tirer le fonctionne-ment et les projets par le haut, versune Métropole des communes soli-daires répondant aux besoins despopulations.” Les deux anciensconseillers généraux considèrentqu’il faudra être particulièrementvigilant sur les questions touchant àl’insertion, au handicap et au loge-ment.

Cap à gauche, toujoursParti communiste - “Vœux de paix, de sérénité, de rassemblement…”Alors que le Conseil d’État venait d’étudier le cas de Vénissieux, les discus-sions des nombreux militants présents à la cérémonie des vœux du PCF,vendredi, bruissaient d’une même question : annulation ou pas ? Mais SergeTruscello, le responsable de la section communiste, a pris le temps d’abor-der d’autres thèmes avant d’en arriver là : défense de la République, luttecontre le racisme, inquiétudes liées à l’installation de la Métropole ou à lamise en place de treize régions dotées de clauses de compétence différentes,avec son risque d’éclatement de l’unité de la France…

Abordant le probable nouveau scrutin, Serge Truscello a mené la chargecontre l’élu de la droite Christophe Girard, accusé de vouloir capter l’élec-torat de l’extrême droite : “Battu deux fois aux municipales et une fois auxlégislatives, il surfe sur tous les mécontentements, locaux ou nationaux, dansl’unique but de gagner la Ville.”

“La campagne menée par Michèle Picard et ses partenaires en 2014 avaitpour thème Maintenir le cap à gauche, poursuivait Serge Truscello. Nous allonscontinuer à affirmer ce cap, et demanderons aux électeurs un vote de confiancepour continuer à faire avancer Vénissieux, et Vénissieux dans la Métropole.”

Étaient présents dans la salle plusieurs partenaires siégeant dans la majo-rité municipale, ainsi que Monique Dauphin (LO) ou le socialiste PierreBonnard, venu répéter son soutien à Michèle Picard “pour une liste vérita-blement de gauche”. �

Vœux du maire - Pour ses vœux2015 aux associations et aux per-sonnalités locales, Michèle Picardest d’abord revenue sur le contextenational tendu, né des attentatscommis quelques jours plus tôt àParis. “Les libertés qui ont été atta-quées pendant ces trois jours d’horreurdoivent alimenter nos réflexions col-lectives, et surtout nos réponses répu-blicaines”, a-t-elle lancé aux quelque400 personnes réunies le 16 janvierdans la salle Irène-Joliot-Curie, lesinvitant à “ne pas céder à la peur, nepas céder aux amalgames, ne pas céderà la division que ces barbares veulentnous imposer.”

Parmi ces réponses républicaines,Michèle Picard place en tête la laï-cité, qui “ne doit pas être un vagueconcept que chacun accommode à sapropre sauce.” Elle a rappelé qu’eninscrivant dans le plan de mandat lacréation d’une commission sur lalaïcité, “la majorité municipale aanticipé et montré que cette questioncentrale du vivre ensemble est deve-nue prioritaire”. Avant de faire par-tager aux forces vives de la com-mune sa conviction : “Vénissieux estune ville du vivre ensemble et de ladiversité, et elle le restera. C’est lemoment de le dire haut et fort, à tousles Vénissians.”

Le contexte économique etsocial, en particulier la cure d’aus-térité imposée par l’État aux col-lectivités, aura été l’autre grandsujet de son discours. Malgré lescoupes imposées dans les budgets— localement cela représente uneperte de 7 millions d’euros d’ici à

2017 — le maire assure que“Vénissieux ne lâchera rien sur lavolonté de poursuivre l’essor de laville (…) Vénissieux résiste car c’estson histoire, c’est son identité. Ellerésiste sur ce qu’elle estime essentiel :la qualité de ses services publics deproximité.” �

L’ultimatumdes socialistesaux communistesUnion de la gauche ? - “Si nousne parvenons pas un accord avec lePCF avant fin janvier, il y aura uneliste PS aux prochaines municipalesen cas de nouvelles élections.” À l’oc-casion des vœux de la section socia-liste de Vénissieux, le 23 janvier,son secrétaire, Lotfi Ben Khelifa, alancé un ultimatum à ses ancienspartenaires communistes.

“Le risque de voir la droite s’empa-rer de la ville est réel, a-t-il souligné,entouré du député Yves Blein et dusecrétaire fédéral du PS, DavidKimelfeld. Nous souhaitons fairel’union avec les communistes. Mais ilfaut être deux pour faire une union.Ce ne sera possible que sur un pro-gramme et une juste représentationdes différentes sensibilités. Jusqu’à pré-sent, l’appel au rassemblement lancé àl’automne par David Kimelfeld n’apas été entendu.”

On se souvient qu’en mars 2014,les anciens alliés de la gauche étaientpartis en ordre dispersé. Le PCFavait jugé inacceptables les préten-tions du PS, qui réclamait 50 % despostes et voulait lui imposer l’inter-diction de critiquer l’action du gou-vernement et le projet de la Métro-pole de Lyon.

Des critiques dont Lotfi BenKhelifa ne se prive jamais, de soncôté, à l’encontre la gestion localecommuniste. Il y a encore consacréune bonne partie de son discours ce23 janvier, accusant la majoritémunicipale d’être “sectaire, dogma-tique et archaïque”, avant de consi-dérer que “Vénissieux et ses habitantsméritent mieux.” Une véritable ode àl’union. �

BILAN ET PERSPECTIVES

“Vénissieux est une ville du vivre ensemble et le restera”

Le maire a adressé ses vœux aux responsables du monde associatif, culturel et sportif de Vénissieux

Probablement de nouvelles élections

Si le Conseil d’État confirme l’annulation du scrutin, une délégation spécialenommée par le préfet gérera les affaires courantes jusqu’aux élections

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ACTUALITÉSPAGE 3 Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

Historique. Le mot n’estpas trop fort. Le premierconseil de la Métropolede Lyon, réuni le 16 jan-vier, a marqué la nais-

sance d’une collectivité territorialed’un nouveau genre, dotée demoyens et de pouvoirs jusqu’alorsinédits. Gérard Collomb l’a biensouligné dans son discours intro-ductif, parlant de “révolution dansnotre paysage institutionnel”.

La Métropole, rappelons-le, est lefruit de la fusion du Grand Lyon etdu Conseil général du Rhône sur leterritoire de la communauté urbaine.Son budget s’élève à 3,5 milliardsd’euros. Elle bénéficie, contraire-ment à toutes les structures inter-communales qui l’ont précédée enFrance, de la clause de compétencegénérale. C’est dire si elle va peser surnotre quotidien.

La séance inaugurale du 16 janvierconsistait à élire l’exécutif de la Métro-pole, une commission permanentecomposée du président, des 25 vice-présidents qui siégeaient déjà auGrand Lyon, et de 24 conseillersdélégués à désigner au scrutin unino-minal. 50 membres au total, qui for-ment en quelque sorte le gouverne-ment de la Métropole, mais qui ontégalement un pouvoir délibératifsupérieur au reste de l’assemblée.

C’est Gérard Collomb lui-mêmequi, après avoir sondé les différentesformations politiques, a défini laliste soumise au vote. Une méthodepour le moins critiquée. À gauchecomme à droite. La première àouvrir les hostilités a été NathaliePerrin-Gilbert, maire du 1er arron-dissement, présidente du groupeGRAM, proche du Front degauche, qui demandait que “l’en-semble des groupes siègent au sein dela commission, proportionnellementbien sûr à l’importance de leur taille

au sein de l’assemblée (…). Nous lesouhaitons d’autant plus qu’au-delàde la représentativité se pose la ques-tion du principe républicain de laséparation des pouvoirs, puisque lacommission permanente aura aussiune fonction délibérative”.

Au nom du groupe des élus com-munistes et républicains, le Vénis-sian Pierre-Alain Millet s’est joint àcette demande: “Dans toutes les col-lectivités départementales et régionales,la commission permanente est un outilde transparence des décisions quoti-diennes, rassemblant soit tous les élus,

soit une représentation proportionnelle.Mais vous voulez continuer à organiservotre majorité en dehors de toute trans-parence politique, dans le secret de vosrelations personnelles.”

“Débauchages”La charge la plus violente est

venue du président du groupe UMPet maire de Caluire, PhilippeCochet, qui dénonçait les “débau-chages” d’élus de centre droit : “Vousn’hésitez pas à flouer les intérêts descommunes et des habitants pour vousassurer une majorité politique qui

vous maintienne dans vos fonctions.Vous maniez les majorités politiquescomme un réseau hiérarchisé où l’allé-geance doit remplacer les convictionset où l’intérêt général a perdu toute saplace. Car malheureusement onachète les voix par une promesse d’in-vestissement sur une commune ou pirepar une pression en laissant entendreque la programmation d’investisse-ment pourrait être moins intéressantesi on ne vote pas votre budget.”

Ces interventions incisives n’ontpas empêché le président de conso-lider sa majorité au terme d’un mara-thon électif de 7 heures. Mais nil’UMP ni les centristes de l’UDI n’ontsouhaité être représentés à la commis-sion permanente dans ces conditions.Pas plus que le GRAM et les éluscommunistes (à l’exception du mairede Givors, Martial Passi, qui était déjàvice-président). Oublié par GérardCollomb dans l’attribution despostes, le Parti radical de gauche, alliétraditionnel du PS, a en outre créé sonpropre groupe politique et joué sapartition au moment de l’élection,parvenant à chiper sur le fil unposte au PS. Et que dire de l’élec-tion laborieuse de Bernard Rivalta,qui n’a sauvé son poste de conseillerdélégué qu’au 3e tour de scrutin.

“Les questionnementset inquiétudes d’avril 2014sont toujours d’actualité”

D’une instance politique aussiimportante, on était en droit d’atten-dre des débuts plus consensuels, plusclairs, au moins sur la méthode de

travail et de gouvernance.Les élus communistes vénis-

sians, eux, ne se faisaient guèreillusion. Deux jours avant la séancedu 16 janvier, Michèle Picard,Yolande Peytavin, Marie-ChristineBurricand et Pierre-Alain Milletavaient en effet adressé un courrierà Gérard Collomb, signifiant leurrefus d’intégrer l’exécutif de laMétropole, dans le droit fil de laposition adoptée en avril 2014, aulendemain des municipales. “Lesquestionnements et inquiétudesd’avril dernier sont toujours d’actua-lité, la situation et les méthodes detravail se sont même dégradées.” Desquestionnements qui portentd’abord sur “l’absence de visibilitéde la nouvelle Métropole, notam-ment sur les compétences et lesmoyens absorbés ou répartis auxcommunes”, mais aussi sur l’austé-rité imposée par l’État aux collecti-vités, qui devrait se solder par uneponction de 150 à 200 millionsd’euros sur le budget de la Métro-pole.

Cette cure d’austérité a déjà com-mencé, ajoutaient les conseillerscommunistes, citant la baisse de15 % de l’enveloppe des travaux devoirie pour Vénissieux en 2015; et lasuspension du projet de la Préfa-brique Opéra de Lyon. Deux déci-sions prises sans concertation. Et deconclure : “Vous comprendrez, dans cesconditions, que nous maintenionsnotre choix de ne pas participer à l’exé-cutif.” �

GILLES LULLA

Des débuts qui interrogentMÉTROPOLE DE LYON - La mise en place de la commission permanente a été le premier acte de la nouvelle collectivité territoriale.Même s’il est parvenu à asseoir sa majorité, Gérard Collomb a été sous le feu des critiques, de gauche comme de droite,pour ses méthodes jugées peu démocratiques.

Dommages collatéraux - Quelavenir pour les syndicats intercom-munaux dans le cadre de la Métro-pole de Lyon ? Le sort réservé ausyndicat du Plateau des GrandesTerres n’incite pas à l’optimisme.Dans le cadre de la mise en place dela nouvelle collectivité, le préfet,chargé de mettre en œuvre la loi, aen effet dissous d’un simple arrêté lastructure intercommunale qui réu-nit (réunissait) les villes de Corbas,Vénissieux et Feyzin, avec le soutiendu Grand Lyon.

Conséquence : depuis début jan-vier, le trésorier public refuse depayer les mandats nécessaires aufonctionnement du syndicat. Etpersonne ne sait comment va conti-nuer à fonctionner le projet naturedes Grandes Terres, à la fois espaceagricole, parc urbain et site naturel,qui attire plus de 20000 visiteurschaque année. “Les Grandes Terressont tout simplement abandonnées,déplore Jean-Maurice Gautin,adjoint au maire de Vénissieux, quiassurait la présidence du syndicat.Les trois salariés de la structure nesont plus rémunérés, on ne peut plusfinancer les interventions de l’ONFou d’entreprises extérieures, ni dédom-mager les agriculteurs pour les opéra-tions d’entretien qu’ils réalisaient.”

Le 17 décembre dernier, lorsd’une réunion au Grand Lyon

(quelques semaines donc avant lebasculement dans la Métropole),Jean-Maurice Gautin avait pourtantreçu l’assurance que le syndicatintercommunal survivrait quelquesmois, le temps d’assurer une transi-tion en douceur.

Que la naissance de la Métropolede Lyon, collectivité dotée de laclause de compétence générale,entraîne une diminution du nom-bre de syndicats intercommunauxn’est pas une surprise. C’est mêmel’un des objectifs affichés de la loi de

modernisation de l’action publiqueterritoriale et d’affirmation desMétropoles (MAPTAM). Mais quele couperet tombe de façon aussisoudaine, en contradiction avec lesengagements pris, est pour le moinssurprenant. “C’est une preuve supplé-mentaire de l’impréparation du pas-sage à la Métropole, considère Jean-Maurice Gautin. On nous a promis ily a quelques jours que les promesses du17 décembre seront tenues. Mais pourl’instant il n’y a toujours pas de pilotesur le Plateau des Grandes Terres.” �

Le syndicat du Plateau des Grandes Terres dissous !

Depuis début janvier, le trésorier public refuse de payer les mandatsnécessaires au fonctionnement du syndicat

Pour le PS, Vénissieux est le “maillon faible”de la MétropoleDivergence - Le groupe des élus socialistes, radicaux et apparentés duconseil municipal de Vénissieux a épinglé le choix des élus métropolitainscommunistes de refuser d’entrer dans l’exécutif de la Métropole. “Nousregrettons profondément cette attitude solitaire et nous nous interrogeons : Vénis-sieux est-elle condamnée à rester le maillon faible de la Métropole ?”. Le groupePS estime que “participer à cette commission était une chance à ne pas man-quer : c’était l’occasion de peser sur les grandes décisions de la Métropole, c’étaitl’occasion de faire entendre au plus haut niveau la voix des Vénissians (…)”. �

Inquiets des orientations futures de la métropole, les élus communistes vénissians ont signifié à Gérard Collomb leur refus d’intégrer l’exécutif

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ACTUALITÉS PAGE 4Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

COUPURES D’ÉLECTRICITÉERDF va interrompre la four-niture d’électricité pour tra-vaux à Vénissieux :- lundi 2 février de 8h30 à9 heures et mardi 3 février de16 heures à 16h30 du 39 au41, boulevard Lénine ;- lundi 9 février de 13h30 à17 heures : 118 au 120, 124 au128, rue Gabriel-Péri ; et 19,rue du Cluzel- jeudi 12 février entre 8h30 et16h30 : 118 au 120, 124 au128, rue Gabriel-Péri ; et 19,rue du Cluzel- mardi 17 février :de 8 heures à 13 heures au 46 -46B, chemin du Charbonnier ;de 8 heures à 13 heures du 16au 20, rue Max-Barel ;22, rue Max-Barel de 8 heuresà 17 heures.

VENTE DE LIVRES “AU MÈTRE”Vendredi 30 et samedi 31 jan-vier, Emmaüs organise, dansson magasin solidaire deParilly, une vente de livres aumètre. Vous prenez dans degrands bacs les livres de votrechoix (encyclopédies, poches,policiers, romans…) puis vouspayez la longueur accumulée(livres rangés sur la tranche).1 mètre : 4 euros.Emmaüs : 04789169978, avenue Marius-Berliet.

POUR LES PERSONNES ATTEINTESDU DIABÈTE DE TYPE 2Le réseau Dialogs tient à Vénis-sieux tous les 2e mardis dumois des réunions destinéesaux personnes atteintes du dia-bète de type 2.Gratuites et ouvertes à tous,elles se déroulent entre 14 et16 heures au groupe hospitaliermutualiste Portes du Sud, ave-nue du 11-novembre-1918(salle n° 1 de l’administration).Prochaine réunion le mardi10 février. Son thème : les trai-tements du diabète.Inscription et renseignements :0478609630. - www.dialogs.fr

RETROUVAILLESLa section Retrouvailles de l’ami-cale laïque du Centre vous inviteà fêter la Saint-Valentin, lesamedi 14 février, lors d’un dînerdansant à la salle Irène-Joliot-Curie. Adhérents: 20 euros. Nonadhérents: 30 euros. Moins de12 ans: 10 euros. Inscriptionsavant le 31 janvier. Renseigne-ments auprès de Mme Gauchon.Tél. : 0472513541.

RENCONTRE INTERCULTURELLEDans le cadre de la rencontreinterculturelle au service de lacitoyenneté qu’elle prépare,l’association Oyenga Simy-Flova proposer une soirée dedébats et animations avec sespartenaires : la Ville de Vénis-sieux, la Région Rhône-Alpes,le Mouvement de la paix et lecollectif Pacte civique.Comment faire de nos diffé-rences des richesses ? Vous avezla parole jeudi 5 février à18 heures à l’EPJ Max-Barel/Charréard : 81-83, boule-vard Novy-Jicin. Entrée libre.

NOUVEAUTÉ :DES PERMANENCES NOTARIALESLa Maison de justice et du droitinnove en lançant des perma-nences de notaires, chaque3e mardi du mois, de 14 heuresà 16 heures, dans ses locaux dela rue Jules-Ferry. La prochaineaura lieu le 17 février.Comme pour les permanencesdu Défenseur des droits, il estnécessaire de prendre rendez-vous au 0472901820.

Petite enfance - Au rez-de-chaus-sée, les dortoirs, les salles de repas etde jeux. Au premier étage, des sallesde peinture, de lecture, de musiqueet une terrasse qui permet de joueren plein air en toute tranquillité.Voilà le nouveau visage très attrayantde la crèche Saperlipopette, démoliepuis reconstruite rue Degeyter. Soninauguration avait lieu samedi et,pour fêter cet événement, l’équipe etle conseil d’administration avaientnotamment convié le maire, venueaccompagnée d’élus et de sonadjointe Danielle Gicquel, ainsi queM. Tixier, président du conseil d’ad-ministration de la CAF.

“Nous sommes une crèche associa-tive à gestion parentale, rappelaitAnough Tanzilli, directrice de l’éta-blissement. Des parents font doncpartie du conseil d’administration.”D’une capacité initiale de 12 lits,la crèche est passée à 24 berceaux, cequi permet aujourd’hui d’accueillir80 familles contre 30 par le passé.

“À sa création, Saperlipopettevivait à 12 dans une maison trèsdouillette, racontaient Mmes Mebarki(vice-présidente de l’association),Tovar (secrétaire) et Djillali (tréso-rière). Elle était tellement petite qu’onl’appelait mini-crèche ! Puis la familles’est agrandie : 18 berceaux nous ontété attribués et aujourd’hui 24.Comme nous avons beaucoup grandi,nous avons dû reconstruire. Pour enarriver là, il a fallu un espritd’équipe, de cohésion, de l’énergie, unarchitecte, Jean-Louis Bouchaud, sansoublier l’aide de la Ville et de laCAF.”

“Cette crèche est constituée d’uneéquipe très respectueuse des enfants

comme des parents, relevait aussi unemaman, Mme Zouggar. Vous preneztoujours le temps d’échanger avec nouset une véritable relation de confianceest née.” Quant à M. Tixier, il insis-tait sur le fait que la CAF du Rhônesoutient les initiatives parentales dèsque c’est possible.

“La République, celle de la tolé-rance et de la socialisation, commencedans les équipements d’accueil dujeune enfant”, relevait le maire. “Cesdernières années, soulignait-elle, laVille a fait des efforts remarquablespour accroître ses capacités d’accueil.Depuis 2008, plus de 150 enfantssupplémentaires ont été accueillisdans les crèches municipales (...).Aujourd’hui notre ville dispose de384 places, ce qui représente plus de1 300 enfants. Vénissieux compteaussi 327 assistantes maternelles

indépendantes agréées par la PMI,quatre relais d’assistantes maternelles,lieux d’information et d’orientationdes parents et d’échanges entre profes-sionnels, ainsi qu’un lieu parents-enfants, le Cerf volant (...). Pournous, la petite enfance n’est pas uncoût mais un investissement pour lesenfants, pour les familles. Nous pou-vons tous être fiers de nos servicespublics de proximité.” �

Saperlipopette, nouvelle génération

Entièrement reconstruite rue Degeyter, la crèche Saperlipopette accueille80 familles contre 30 par le passé

LE CME, ÉCOLEDE LA DÉMOCRATIE

Le maire et son adjointe VéroniqueCallut ont récemment présenté leursvœux aux nouveaux élus du conseilmunicipal d’enfants, réunis auBureau d’information jeunesse.“Depuis votre prise de fonction, le20 novembre, vous avez déjà beau-coup travaillé, et découvert de l’inté-rieur ce qu’est la Démocratie, unmot qui prend tout son sensaujourd’hui. Démocratie, Répu-blique, Laïcité doivent être au cœurde notre vie d’élus.” Michèle Picardles félicitait d’avoir été nombreux àparticiper à la commémoration du11 novembre ainsi qu’à la journée dela laïcité, avant de remercier ceux quilui ont écrit à l’occasion de la nou-velle année. Leur prochain rendez-vous est fixé au 31 janvier, pour unebalade urbaine dans Vénissieux.Fin décembre, ce sont les anciensélus du CME qui étaient invités auBureau d’information jeunesse, pourdiscuter et s’informer des possibili-tés de poursuivre leur engagement àVénissieux, ce que certains souhai-tent faire après s’être investis pen-dant deux ans au sein du conseil.

VŒUX

Sciences physiques - Que sepasse-t-il quand on chauffe de l’eauet du sucre ? Une réaction physico-chimique qui porte le nom de…caramel ! C’est ce qu’ont expéri-menté des écoliers de CM2 del’école Léo-Lagrange, qui étaientaccueillis jeudi après-midi par desélèves de 5e dans un des laboratoiresdu collège Paul-Éluard. Une expéri-mentation sérieuse et ludique à lafois, dans laquelle ils étaient guidéspar Mme Essoloh, professeur desciences physiques, et par trois étu-diants de l’Isara (école d’ingénieursen agronomie et environnement).

“Le collège, explique son princi-pal M. Savey, a intégré le dispositif“Les cordées de la réussite”, dont l’ob-jectif est de promouvoir l’égalité deschances et de favoriser l’accès desjeunes aux études supérieures etnotamment aux filières d’excellence.Nous sommes en lien avec les quatregroupes scolaires de notre secteur —Gabriel-Péri, Léo-Lagrange, Charles-Perrault et Louis-Pergaud — et tra-

vaillons avec une classe de CM2 dechacun d’eux sur la promotion dessciences physiques. C’est aussi dans cecadre qu’on développe des liens avecdes grandes écoles. Les élèves sont éga-lement encadrés par un chef cuisi-nier.”

Deux heures par semaine, etpendant cinq séances, ces élèves deCM2 viennent donc au collège. Etc’est peu dire que cela plaît à Amé-lie, Khadidja, Érem, Chaïma et tousles autres. “Avec notre maître, nousallons faire des fiches, et avec les étu-diants on va travailler sur un blog.C’est bien la physique ! On aimeraiten faire plus souvent.” Élise, Claire etJérémy, les étudiants de l’Isara, pas-sent de paillasse en paillasse. Ilsexpliquent, précisent, répondentaux questions. “Nous allons créer unblog consacré à ce travail pour que lesparents découvrent ce que nous faisonsavec leurs enfants, confirment-ils.Nous avons déjà travaillé avec desCordées de la réussite, la démarche esttrès intéressante.” �

Histoires de rois, de galettes… et de rencontres

Résidences Bonin et Raynaud - A l’initiative du conseil de quartierGabriel-Péri, les personnes âgées de la résidence Henri-Raynaud et les enfantsde la Maison de l’enfance du Centre ont partagé la traditionnelle brioche desrois mi-janvier (notre photo). Un moment convivial qui a donné lieu à deséchanges intéressants. Les enfants, ravis, attendent maintenant avec impa-tience la prochaine occasion de retourner voir ces mamies et papis.

Quelques jours plus tard, c’est à Ludovic-Bonin qu’était organisé unconcours sur le thème “Une galette presque parfaite”. Sept candidates ontenfilé les tabliers et se sont mises en cuisine : Mmes Monterrat, Farges,Huygue, Rodriguez, Chassagne, Vaccarizi et Chevron. Le jury, qui avait lalourde tâche de les départager, a finalement décidé de… ne pas les départa-ger. Toutes ces dames ont reçu une plante et un diplôme. Quant auxgalettes, servies au goûter, elles ont fait le bonheur des résidants. �

Au collège Paul-Éluard,de l’éprouvette à la fourchette

Écoliers, collégiens et élèves ingénieurs d’Isara se retrouvent régulièrement dans les labos du collège Éluard

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ACTUALITÉSPAGE 5 Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

SOIRÉE DES AMIS DE PARILLYL’association EnvironnementBonnevay Parilly organise unesoirée dansante, le samedi7 février, de 19 heures à 2 heuresdu matin, à la salle Irène-Joliot-Curie. Animation musicale parl’orchestre Dany 2000 et restau-ration assurée par le traiteurPoulailler Gourmand. Entrée:28 euros, 23 euros pour lesadhérents de l’association. Ren-seignements au 0668915687.Réservations au centre social deParilly, le mardi et le jeudi de15 heures à 18 heures.

PARCE QUE PARILLYL’association Parce Que Parilly,dont le but est la sauvegarde etla restauration de l’égliseSainte-Jeanne-d’Arc, tiendrason assemblée générale le ven-dredi 6 février, à 20 heures, aufoyer Marcel-Sembat.Tél. 0478746989.

STAGE D’AQUAGYM À DELAUNEDes séances d’aquagym sontproposées du 9 au 13 février, de17h30 à 18h15, à la piscineAuguste-Delaune. 50 personnesmaximum par cours.Tarif : 2,50 euros la séance.Les personnes n’ayant pu parti-ciper aux cours d’aquagym des29, 30 et 31 décembre en rai-son d’un incident techniquepourront les rattraper lors de cestage.Rens. : 0472501696.

SE FAIRE VACCINERPubliques, gratuites, sans ren-dez-vous, les séances de vacci-nations se déroulent au CDHS(5, rue de la paix) les 1er et3e mercredis de chaque moisde 14 à 15 heures et les 2e et4e mercredis de 17 à 18 heures.Vaccination dès l’âge de 5 ans.Apporter le carnet de vaccina-tion et/ou le carnet de santé(les mineurs devant êtreaccompagnés par un parent).Service communal d’hygiène etde santé, à l’hôtel de ville :0472214444.

“QUAND JE SERAI GRAND-E,JE SERAI…”La Fondation Entreprise Réus-site Scolaire lance son cin-quième concours “Quand jeserai grand-e, je serai…”, avec lesoutien de la direction acadé-mique du Rhône. C’est l’occa-sion pour les élèves de classesélémentaires du Rhône de réflé-chir à la place qu’ils souhaitentprendre dans la société une foisadulte. Les enseignants ontjusqu’au 6 mars pour inscrireleurs classes.Plus de renseignements surhttp://fers.asso.fr

CENTRE SOCIALDU MOULIN-À-VENTIl reste des places pendant lesvacances scolaires (du 9 au20 février) au centre de loisirsLes P’tits loups, pour des enfantsâgés de 2 ans et demi à 6 ans, etscolarisés en maternelle. Tarif de6 euros à 27,50 euros selon lequotient familial.Contacter Claudie Lacouture,directrice du centre de loisirs.Tél. : 0478744291.

GARE AU MONOXYDE DE CARBONELe monoxyde de carbone estun gaz toxique qui causechaque année en France unecentaine de décès. Il peutnotamment être émis par deschauffages d’appoint utilisés defaçon inappropriée. Faites véri-fier vos installations.Plus d’informations auprès duservice communal d’hygiène etde santé : 0472214410.

Rassemblement - Protestantcontre “l’austérité imposée aux com-munes”, quelque deux cents per-sonnes se sont retrouvées devantl’hôtel de ville de Vénissieux, jeudi22 janvier. C’est à l’initiative del’Association nationale des éluscommunistes et républicains, que sedéroulait cette journée. Mais l’in-quiétude va bien au-delà de sesrangs, rappelait le maire, citantFrançois Baroin, le nouveau prési-dent (UMP) de l’Association desMaires de France : “L’annonce d’unebaisse sans précédent des dotations del’État va produire un effet de souffledont nous n’avons pas fini de mesurerla portée et les conséquences.”

Et comment en serait-il autre-ment quand les communes (“cimentde notre République”, selon MichèlePicard) s’apprêtent à “rendre” aubudget de l’État 11 milliards d’ici à2017 ? On imagine les cascades deconséquences notamment sur le liensocial, sur l’investissement public etsur l’emploi. Pour Vénissieux, laperte atteindra 7 millions en 2017,soit une année et demie de mainte-nance de tout le patrimoine munici-pal ou la moitié de la constructiond’un groupe scolaire. Les ricochetsde l’austérité se retrouvent évidem-ment à la Métropole : équipementsajournés ou enterrés, missions deproximité rognées. Premières consé-quences : la baisse de 15 % de l’en-veloppe des travaux de voirie du

Grand Lyon pour Vénissieux en2015, ou la mise en veille du projetde Pré-fabrique Opéra. Et l’aug-mentation de 5 % des impôts, quela Métropole devait voter lundi.

“La mobilisation des maires a per-mis de rendre pérenne le fonds de sou-tien pour la mise en place des rythmesscolaires. Ensemble, nous devonsdéfendre l’intérêt de notre ville et deses habitants. C’est l’affaire de tous”,insistait le maire.

La commune est un maillonessentiel, développait ensuite DenisGuillet, cadre et syndicaliste à laVille de Vénissieux (SADTV).

“Nous devons répondre aux besoinshumains et arrêter de répondre à ceuxde la finance”, assurait-il, rejoint parMonique Dauphin (Lutte ouvrière),rappelant les milliards attribués aupatronat dans le cadre du “pacte deresponsabilité”. Serge Truscello(PCF) estimait pour sa part que lebut ultime retenu est de “rayer lescommunes comme point d’appui et deproximité pour les habitants”. EnfinMonique Bornu (Mouvement de lapaix) montrait l’utilité de s’appuyersur des élus de proximité, à l’écoutedu mouvement associatif, pourdévelopper ses actions. �

Rencontres internationalistesC’est un événement que la venuevendredi à Vénissieux du maire deJenine, pour les 7e Rencontresqu’organisent les communistes de laville. Accompagné d’une délégationde Jenine et d’un membre de l’am-bassade de Palestine, Walid AbouMweiss ouvrira ces journées, à18h30 à la salle Irène-Joliot-Curie.Il participera à un débat sur lethème “Paix et justice en Palestine”,co-organisé avec l’associationJenine-Vénissieux.

“Avec nos 7e Rencontres, nous vou-lons montrer le lien entre ces actes deguerre que sont les attentats de Char-lie ou de Vincennes, et ce qui se passeen Palestine, au Vénézuela, ou enUkraine. Et le rôle que jouent lesorganisations fascistes, qu’elles soientd’inspiration chrétienne ou islamiste.Car pour nous, les djihadistes sont desfascistes. Les guerres et le terrorismesemblaient à certains, chez nous, desenjeux lointains. Ils oubliaient que les

guerres sont dictées par des intérêtséconomiques.”

Les rencontres se poursuivrontsamedi par un débat sur “Le droit àl’indépendance face aux USA”,auquel participeront les ambassa-deurs de Bolivie et du Venezuela enFrance et un conseiller politique del’ambassade de Cuba (à 9 h 30).Comme le veut la tradition installéedepuis sept ans, Michèle Picardaccueillera les diplomates, à midi.

L’après-midi débutera par deslectures sur “1914-2014 : et tou-jours la guerre ?”. Thierry Renardprêtera sa voix à des soldats de1914-18, et lira des témoignagesvenus d’Odessa. Les discussionsreprendront à 14h30, d’abord surle thème “La guerre en Ukraine,néonazis et résistants”, puis à16h30 : “Trente ans après l’URSS,le socialisme et les luttes”. Cesdébats verront la participation d’unreprésentant du PC d’Ukraine,d’une jeune députée communiste

d’Odessa, d’universitaires, etc.Les Rencontres se termineront

en musique avec la fanfare LeRéGrave, et autour d’un bortsch.

Tout au long de ces journées,exposition de la peintre Eleni Pata-kou, stands d’éditeurs, et expositionsur ce qu’on appelle “le crimed’Odessa” — au moins 40 per-sonnes tuées à coup d’armes à feuou brûlées vives dans la maison dessyndicats d’Odessa en mai 2014,200 autres grièvement blessées oubrûlées. Les mères, qui ont perduun proche, se sont organisées encomité et témoignent de l’horreur. �

Rencontres internationalistesSalle Irène-Joliot-Curie à Vénissieux.Entrée libre.Inscription aux repas souhaitée.Mail : [email protected]éléphone : 04 72 50 44 34.Chorba le vendredi soir (5 euros) ; buffetle samedi midi (5 euros) ; repas autourd’un bortsch le samedi soir (20 euros).

Logement social - “Une nouvelleère a commencé pour la Sacoviv, sonpersonnel et les habitants. Depuis le15 décembre, le nouveau directeurThierry Beaudoux est en poste.”

Présentant ses vœux le 20 janvieraux personnels et aux partenaires dela Sacoviv, le maire pouvait difficile-ment dire mieux que par ces deuxphrases la confiance accordée à celuiqui vient de prendre la direction opé-rationnelle de la SEM. Mais MichèlePicard n’oubliait pas de remercierégalement Didier Laurent, son pré-décesseur, “qui a assuré un intérimremarquable, en apaisant les tensionset en renouant les fils du dialogue.”

“L’équipe municipale continue dese battre pour une vraie politiquesociale et solidaire en matière de loge-ment”, poursuivait le maire. Et si lesloyers de la Sacoviv sont inférieursde 15 à 20 % aux plafonds régle-mentaires, ce n’est pas par négli-

gence de gestion : “Nous assumons lechoix de répondre à une urgencesociale sans précédent.”

Le maire rappelait le cadre donnéaux élus municipaux qui siègent auconseil d’administration : “renforcerles fonds propres de la SEM pourmaintenir sa capacité à entretenir lepatrimoine, réaliser 130 logementslocatifs sociaux sur la période 2011-2016, et conforter sa place dans l’ag-glomération.”

À entendre le président du CA,Pierre-Alain Millet, détailler lafeuille de route du directeur, oncomprend vite que celui-ci a déjàfort à faire entre gestion rigoureusedu quotidien et préparation del’avenir. Côté quotidien, citons lerenforcement de la formation despersonnels (“une question décisive, lemétier de gardien étant difficile et peuvalorisé alors que ces professionnelssont en première ligne dans une société

violente et incivique”), la relance dudialogue social, la gestion desimpayés (un locataire sur cinq,80 contentieux ouverts, soit 4 %des locataires), la rénovation dupatrimoine tant sur les logementsvacants qu’occupés, le travail d’éra-dication des punaises… Quant auxpistes d’avenir, elles sont ouvertes :“Faut-il aller vers 2000 logements ?Plus ? Comment évaluer le seuil béné-fique sur la capacité d’autofinance-ment sans demander de faire grossir lastructure ? La Sacoviv est concentréesur le logement social : faut-il s’intéres-ser au locatif intermédiaire ?”

“La Sacoviv est au travail,concluait le président du CA. Tousceux qui sont motivés par l’intérêtgénéral des habitants, quelle que soitleur sensibilité politique, ont leurplace dans cette bataille pour le loge-ment social en général et pour la Saco-viv en particulier.” �

UNE NOUVELLE LIAISONFRET ENTRE VÉNISSIEUXET ROTTERDAM

Le chantier combiné de Vénissieux,situé chemin du Charbonnier,compte parmi les plus importantsde France. Son activité a encoreaugmenté en ce début d’année2015 avec la mise en place, par lasociété Naviland Cargo, d’un sys-tème de navettes pour conteneursentre le port de Rotterdam et le sudde la France.L’information a été donnée par leportail internet WK-TL, spécialisédans le transport et la logistique. Laliaison ferroviaire entre les Pays-Baset Vénissieux s’effectue en48 heures. 24 heures supplémen-taires sont nécessaires pour attein-dre les terminaux de Fos-sur-Mer etde Marseille. Le site professionnelprécise que “les échanges de pro-duits chimiques entre le nord et lesud de l’Europe devraient consti-tuer une grosse partie du fret”. Une information de nature à inquié-ter les riverains du chemin du Char-bonnier, en particulier les membresde l’association Halte aux bruits et àla vitesse, qui se bat depuis desdécennies contre le trafic poidslourd généré par la présence duchantier combiné, mais aussi contreles risques liés au transport dematières dangereuses. Des risquesbien réels : en 2001, la chute d’uncontainer inflammable avait entraînél’évacuation de 400 habitants et lamise en place d’un périmètre desécurité de 200 m. En 2005, unsoupçon de fuite sur un containerde trichlorure de phosphore(démenti ensuite par les pompiers)avait également conduit au bou-clage du quartier.L’ouverture de cette nouvelle liai-son intervient par ailleurs en pleindébat sur le CFAL (Contournementfret de l’agglomération lyonnaise)dont la partie sud se fera au plustôt en 2030. “En attendant, celasignifie que les trains de fret inter-nationaux, de plus en plus nom-breux, vont continuer à passer surla ligne qui traverse Saint-Priest,Vénissieux et Saint-Fons, dénonceEnrico Réa, le président de l’asso-ciation Halte aux bruits. Je lerépète depuis des années : un jour,il y aura un drame. Mais on nenous écoute pas !”

Mouvementpour la 6e République

Collectif - Une réunion en vue deconstituer à Vénissieux un collectifdu Mouvement pour la 6e Répu-blique (lancé l’an dernier par Jean-Luc Mélenchon) se tiendra ce jeudi29 janvier à 18h30, au foyer Mar-cel-Sembat.

“L’assassinat politique perpétrécontre “Charlie” vise la liberté de cha-cun, écrivent les organisateurs.

“Cela a été rendu possible parceque la 5e République est fatiguée : lacohésion sociale se désagrège, le senti-ment d’appartenance au pays sedéfait. À l’audimat, le couple infernaldjihadistes/ FN tient le haut du pavéet pousse à la guerre civile.”

Après le moment de compassionet de recueillement qui a suivi,poursuivent-ils, “il nous fautconstruire une réponse politique entoute lucidité”. �

TRANSPORT FER-ROUTE

La Sacoviv, le quotidien et l’avenir

Le maire de Jenine, des ambassadeurs, des débats…

De villes en Métropole,l’austérité fait des ricochets

Installée sur le parvis, une urne s’est remplie de dizaines de pétitionsP

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ENQUÊTE PAGE 6Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

Les enfants d’aujourd’huilisent-ils moins que ceuxd’hier ? Si les spécialistesn’ont pas tranché la ques-tion, les initiatives scolaires

et associatives fleurissent sur le ter-rain pour susciter l’envie.

Lancée en 1999 par l’écrivainAlexandre Jardin, “Lire et faire lire”est sans doute la plus connue de cesinitiatives : dans un cadre bénévole,des milliers de seniors vontaujourd’hui faire la lecture à desenfants du primaire, pendant letemps méridien ou périscolaire.

“C’est un programme national quimobilise des gens de plus de 50 ans,précise Magali Vigne, coordinatricedu comité local sur les communesde Feyzin, Saint-Fons et Vénissieux.Nous avons deux objectifs principaux :faire partager le plaisir de la lecture,et créer du lien entre les générations.Nous sommes douze bénévoles surnotre secteur : deux à Saint-Fons,deux à Feyzin et huit à Vénissieux.Nous intervenons dans les maternellesMoulin-à-Vent, Pauline-Kergomardet Clos-Verger. Dans les écoles élémen-taires, les bénévoles se rendent à Joliot-Curie, Parilly, au Centre, à Char-réard et Max-Barel. Nous sommescependant encore loin du compte !Pour répondre aux demandes encorenombreuses des Maisons de l’enfance,notamment sur le secteur des Min-guettes, il nous faudrait avoir bienplus de bénévoles parmi les retraités oufuturs retraités.”

Captivés parles histoires de Bernadette

Bernadette Achard ne manque-rait pour rien au monde son rendez-vous du jeudi midi à la maternelleMoulin-à-Vent, avec six enfants. Ilest 12h45 quand elle entre dans la

cour. Certains petits la connaissentbien et se précipitent vers elle : “Cesont mes habitués !”

Un petit groupe l’entoure.Anouk, Liam, Daniel, Tao, Yassine

et Naham sont pressés d’entendreses histoires. “Aucun enfant n’est ins-crit. Vient qui veut mais je ne peuxpas en accueillir plus de six.” Direc-tion la BCD. Pour Anouk et Liam,

c’est une première. Bien installés surdeux petits fauteuils de couleur, lesenfants vont partir aux pays deslivres.

Bernadette a dans son sac devéritables trésors : “Je vais les cher-cher à la médiathèque et j’en achèteaussi régulièrement.” Si bien que cejour-là, les écoliers ont le choixentre “Le loup qui voulait changerde couleurs”, “Il était une fois lachasse à l’ours”, “Mère Grand quies-tu ?”, ou encore “Crocolou aimesa petite sœur”. Bernadette lit àhaute voix, fait défiler les pagesdevant des enfants captivés. Entrechaque histoire, ils interviennent,donnent leur avis. “Moi, j’aime bienles histoires de loup mais pas celle deMère-grand !”

En une petite demi-heure, Ber-nadette va lire quatre livres, dont uninteractif. Il faut appuyer sur unebulle, secouer le livre de gauche àdroite, de bas en haut. Les enfantss’amusent. Au moment de se quit-ter, après une histoire plus calme, lespetits interrogent Bernadette : dis…tu reviens bien, la semaine pro-chaine !

“J’ai déjà participé à l’action deLire et faire lire l’année dernière et jepoursuis, explique la lectrice. Quandj’ai adhéré à l’association, j’aidemandé cette école car elle est prochede chez moi ; c’est drôle parce que j’yétais scolarisée quand j’étais petite !Grande lectrice, j’aime faire partagerma passion. On n’est pas là pourapprendre à lire aux enfants maispour leur faire partager le goût de lalecture, les faire grandir avec les livres,les familiariser avec cet objet, le ren-dre accessible. Je suis très bien accueil-lie par la directrice. C’est vraimentagréable.”

Contes, romans, livres drôles,avec ou sans image… Pendant cestemps de lecture qui varient d’unedemi-heure à une heure selon l’âgedes enfants, les bénévoles font par-tager les récits qu’ils aiment, his-toire d’avoir eux aussi plaisir à leslire. Ce qui compte, c’est de met-tre le ton, de rendre le récitvivant. Un moment de détenteet d’échange complètement diffé-rent de ce qui se passe à l’école : ici,pas d’enseignant, et pas decontrainte d’apprentissage. �

Poète, éditeur et directeur del’Espace Pandora à Vénis-sieux, Thierry Renard parti-

cipe aux formations données auxbénévoles de Lire et faire lire.

“Alors que je participais au projetKaléidoscope, mené par l’Opéra deLyon à Vénissieux, j’ai été invité à sui-vre la conférence de presse à Paris. Il setrouve que le parrain de Kaléidoscopeétait l’écrivain Alexandre Jardin, éga-lement créateur de l’opération Lire etfaire lire. Ce dispositif concerne lajeunesse. La plupart des bénévoleslisent surtout des contes et de petiteshistoires, la poésie étant peu présentedans l’aventure. En qualité de direc-teur du Printemps des poètes, Jean-Pierre Siméon a rencontré AlexandreJardin et, ensemble, ils ont voulu sen-sibiliser à la poésie les bénévoles deLire et faire lire.”

Siméon a même créé un prix dela poésie Lire et faire lire, les lecteurschoisissant le livre qu’ils préfèrenten répondant à la question : “Lequelde ces recueils souhaiteriez-vous voirentre les mains des enfants ?”. “À che-

val sur la lune” de Guy Chaty a étéchoisi lors de l’édition 2013-2014.Le nom du nouveau récipiendairedu prix sera dévoilé lors du pro-chain Salon du livre de Paris, qui sedéroulera du 20 au 23 mars.

“Siméon a proposé à Jardin que despoètes interviennent pour des forma-tions d’une journée destinées aux béné-voles, reprend Thierry Renard. Je l’aifait à plusieurs reprises. Dans le Rhône,plusieurs dispositifs existent déjà poursensibiliser les enfants. Pour Lire etfaire lire, Magali Vigne est pionnière.Et, souvent, la FOL et l’Éducationnationale sont partenaires.”

Il explique un peu mieux le rôlede ces brigades de poètes envoyésauprès des bénévoles : “Nous devonsleur donner envie de lire de la poésieaux enfants. Il s’agit de dire qu’ilexiste un répertoire vivant de la poésieet qu’il ne suffit pas de leur relire lespoètes qu’ils entendent déjà en classe,tel Victor Hugo. Pour ma part, je faisaux bénévoles des lectures de CharlesJuliet ou de Raymond Carver et jeleur demande de les lire, aussi. J’aime

montrer que la narration est possibledans le poème. J’insiste également surle fait que la poésie est un genre oral,duquel je n’exclus pas le slam. Enfin,en dernière partie de mon interven-tion, je les fais écrire.”

Thierry en profite pour parlerd’un autre projet de l’Espace Pandoraqui concerne la lecture. Il est ques-tion depuis plusieurs mois que lastructure déménage de son premierétage pour s’installer en rez-de-chaus-sée, ce qui est quand même pluscommode pour recevoir du public…et des livres. Reprenant l’idée de Lireet faire lire, voici comment il expliqueson projet : “Dans ce nouveau lieu, jeverrais bien un atelier de lecture, en liendirect avec l’œuvre d’un auteur contem-porain ou dans le cadre de la résidenced’auteur. Nous pourrions égalementcréer une librairie associative et, pour-quoi pas, une université populaire, pasvraiment dans la lignée de celle crééepar Michel Onfray à Caen mais plusdans l’idée de celle de Georges Politzer,dans les années quarante.” �

J.-C.L.

Devenez lecteur bénévole dans une école !Avant de se lancer dans cette belle aventure, les adhérents de Lire et

faire lire bénéficient de trois journées de formation, sur trois thèmes : lalecture à haute voix, le choix des livres, la gestion des groupes d’enfants.Une fois inscrit, le bénévole doit s’engager pour une année scolaire.

Si vous avez plus de 50 ans, si vous aimez la lecture et si vous avez enviede transmettre votre passion à des petits, n’hésitez pas à rejoindre le groupelocal en contactant Magali Vigne, coordinatrice, au 0647596121. �

LECTURE POUR TOUS

Parce qu’enfants et adultSi tu ne vas pas au livre, le livre ira à toi ! Pour mettre la lecture à la portée de tous, des bénévoles de l’assocLa médiathèque aussi se déplace auprès des patients hospitalisés aux Portes du Sud ou des pensionnaires d’AMICHÈLE FEUILLET - PHOTOS RAPHAËL BERT

Les brigades de poètesFORMATION

Pause lecture à la maternelle du Moulin-à-Vent. Par la magie de la voix de Bernadette, Mère-grand et Crocolou prennent vie et subjuguent les petits

Page 7: Expressions - Numéro 573

ENQUÊTEPAGE 7 Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

Permanences de prêts -Mardi, 9 heures, service d’addicto-logie du groupe hospitalier LesPortes du Sud. Mamadou Seck s’ac-tive dans la salle dotée d’une biblio-thèque garnie d’une centaine delivres offerts par la médiathèqueLucie-Aubrac. Bibliothécaire encharge à la médiathèque des per-sonnes empêchées, il est chargéd’organiser la permanence destinéeaux patients hospitalisés dans ce ser-vice. Les malades ont l’habitude des’y retrouver pour discuter, prendreun café. Une centaine de livres sontdéposés sur les tables. Le panel estlarge : bédés, romans, polars, livressur la santé, le bien-être, la cuisine,la décoration…

“Je viens ici une fois par semaine,précise Mamadou Seck. Les patientssont hospitalisés généralement pen-dant deux semaines. D’une fois surl’autre, ils me demandent si je peuxleur apporter tel ou tel ouvrage. Je mesouviens d’un jeune qui préparait unconcours et qui avait besoin d’ou-vrages de tests psychotechniques.Depuis l’ouverture de la permanence,en novembre dernier, des membres dupersonnel viennent aussi faire desemprunts. On laisse également au ser-vice des vidéos, que les patients regar-dent généralement en groupe le week-end. Les responsables de l’hôpital sou-haiteraient qu’on élargisse cette actionà d’autres services. Pourquoi pas ? ”

Une dizaine de livres et de bédésà portée de main, un patient s’ex-clame : “C’est super car on peut pren-dre le nombre de livres qu’on veut. Lasemaine dernière, j’avais demandé desWalking Dead, et des bédés Trolls deTroy (d’Arleston et Mourier), ainsi quedes Lanfeust de Troy. Je voulais compa-rer la bédé, la série et les jeux vidéos.Pendant la semaine, on se les prêteentre nous. Dès que je peux, je viensm’installer au calme et je bouquine. Jedois sortir en fin de semaine et commeconvenu quand nous quittons le ser-vice, nous laissons les ouvrages au per-sonnel qui les rend à M. Seck.”

En quelques minutes, 26 docu-ments changent de main. “Lamédiathèque répond à un besoin,insiste le Dr Jaillet, le médecin res-ponsable du service. De vrais parte-nariats se tissent ainsi. Nous ne pour-rions pas mettre en place de tellesactions sans aide extérieure…”

Les personnes âgées aussiUn peu plus loin aux Min-

guettes, rendez-vous est pris dans lesrésidences de personnes âgées. Deuxpoints lecture y ont été mis enplace : 150 livres ont été offerts parla médiathèque à Henri-Raynaud etautant à Ludovic-Bonin. “Nousapprécions les livres en gros caractères,précise cette résidante. On peut éga-lement choisir des textes lus. C’est bienorganisé et surtout nous avons du

choix, des auteurs. Ce n’est pas parceque l’on vieillit que l’on n’aime que lesromans d’amour ! ”

Des permanences devraient êtretenues prochainement dans les rési-dences avec l’apport d’une centainede livres. “Nous allons faire parveniraux résidants un questionnaire pourdéterminer leurs envies, ajouteMamadou Seck. Nous avons beau-coup travaillé avec l’Office municipaldes retraités, ainsi qu’avec le CCASpuisque nous voulons également por-ter des livres chez des personnes âgéesisolées. Environ 500 personnes seraientconcernées”. L’expérience de portagedevrait débuter d’ici peu.

L’avis de Bayrem Braiki,adjoint à la Culture

“La Ville joue un rôle fédérateur,crée des passerelles, met de l’huile dansles rouages. C’est ce que nous avons faitavec les boîtes à lire, dont le FondsDecitre était l’initiateur et la Ville lepilote. Vénissieux a été pionnière et,aujourd’hui, Saint-Fons et Tassin s’yintéressent. Le livre est vivant, il doitcirculer et nos trois boîtes, place de laPaix, à la Darnaise et au Moulin-à-Vent fonctionnent bien.

“L’idée de Lire et faire lire, est unebonne idée ! Mais on pourrait aussidemander à des jeunes qu’ils aillentfaire la lecture dans des maisons deretraite pour créer une dynamiqueentre générations.” �

La médiathèqueà la rencontre des publics empêchés● Depuis octobre 2010 : maison d’arrêt de Corbas. Gestion et fonctionne-ment de la bibliothèque, mise en place d’un club lecture depuis avril 2014,organisation d’un point documentaire dans les quartiers “arrivants” et “iso-lements”, accompagnement du chargé des affaires culturelles pour la miseen place d’animations, etc.● Depuis janvier 2014 : pension familiale Aralis (rue Joannès-Vallet). Pointlecture, organisation d’ateliers cuisine thématiques et d’un cercle de dia-logue sur le mode “Café philo”.● Depuis novembre 2014 : groupe hospitalier Les Portes du sud. Serviced’addictologie : création d’un point lecture, permanences hebdomadaires.● En février 2015 : Ehpad (Établissement d’hébergement de personnesâgées dépendantes) La maison du Tulipier, rue du professeur-Calmette.Permanences mensuelles.● En cours de réalisation, en lien avec le CCAS : portage de livres chez despersonnes âgées isolées. ● Mise en place d’un point lecture dans les résidences Ludovic-Bonin etHenri-Raynaud. En préparation, organisation d’une permanence men-suelle dans les deux structures. �

L’exemple de la Pyramide - Lesenfants sont nombreux à fréquenterla bibliothèque municipale, dès lasortie de l’école, mais aussi le mer-credi après-midi ou le samedimatin. Les portes sont ouvertes tousles soirs, sauf le vendredi pour caused’accompagnement aux devoirs.

“Des liens très forts se sont tissésentre les écoles du quartier et nous,précise Monique Couturier, la res-ponsable de la structure. Toutes lesclasses de primaire et de maternelle dugroupe scolaire Jean-Moulin viennentici, de même que toutes les maternelleset quelques classes de primaired’Henri-Wallon. Nos propositionssont toujours suffisamment largespour que tous les enfants y trouvent del’intérêt, et de l’information.”

Non seulement des classes sont

accueillies mais les bibliothécaires serendent aussi régulièrement dans lesécoles, les collèges et même lescrèches. “Nous allons par exemple àCapucine, au Carrousel, à Tourni-Cotton. On travaille avec les éduca-trices de jeunes enfants sur différentsprojets. L’an dernier, par exemple,nous avons monté un petit spectacleavec la maternelle Saint-Exupéry et lacrèche Capucine.

“Nous travaillons à trois, ce quipermet de donner aux enfants uneoffre variée. L’ouverture de la biblio-thèque sur le quartier tout comme nosdéplacements vers les enfants vont depair. Pendant plusieurs étés, installéssur la pelouse de la piscine Auguste-Delaune, nous avons proposé deslivres. Les enfants ont apprécié et il yavait toujours beaucoup de monde.” �

RÉSEAUX DE CHALEUR ET DE FROID

Une énergie de proximité : Dalkia gère des réseaux de chauffage urbain et de climatisation.

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L’ouverture sur le quartierBibliothèque hors les murs

tes aiment les histoiresciation Lire et Faire lire interviennent dans les écoles et les maisons de l’enfance.ralis. Et un service de portage de livres pour les personnes âgées est en préparation.

Page 8: Expressions - Numéro 573

Donation - Après un premier don de 22 peintures,sculptures, estampes et dessins à la collection de la Villeen octobre dernier, Pascale Triol vient d’offrir neuf nou-velles œuvres en papier, et une peinture. L’occasionpour le maire Michèle Picard de réunir en mairie, le14 janvier, la généreuse collectionneuse, l’élu à la cul-ture Bayrem Braiki, la directrice du service arts plas-tiques Françoise Lonardoni, la directrice du service cul-turel Stéphanie Ferrand-Issard et quelques invités pourdiscourir de l’art.

“Rapprocher l’art et la population”, voilà bien le motd’ordre de la politique culturelle de la Vénissieux, rappelépar le maire. “Trois de ces œuvres sont exposées depuis plu-sieurs mois dans la salle du conseil municipal : “L’oiseau dansl’azur” de Geormillet, “Commentaire sur Van Gogh” d’Isi-dore Isou et “Le Regard” d’Aubanel. Vous pouvez égalementdécouvrir une sculpture d’Ughetto. Fin 2015, une expositionmettra en valeur cette donation et permettra au public deprendre connaissance de l’ensemble de ces œuvres.”

Pascale Triol rappelle que c’est une exposition de Chris-tine Crozat à Vénissieux qui a attiré l’attention de l’an-cienne galeriste sur “une ville dont on pouvait supposer quele contexte économique ne lui ferait pas consacrer une partimportante de son budget à la culture… et, au contraire…”Elle ajoute un autre élément décisif à sa décision: l’arrivéeà la tête du service arts plastiques de Françoise Lonardoni,qu’elle avait rencontrée alors que cette dernière gérait l’ar-tothèque de la bibliothèque de la Part-Dieu.

Au cours de la soirée, l’assistance a pu se rendrecompte que Pascale Triol avait les pieds bien sur terre etqu’elle n’était pas étrangère à l’humour. À propos de sacollection, elle remarquait qu’elle était modeste etn’émargeait “ni au Cac 40 ni à l’impôt sur la fortune”.“L’aventure a commencé dans les années quatre-vingt. Cer-taines œuvres sont aujourd’hui valorisées et je ne pourrais

plus les acheter. Éduquée à la Résistance — mon père étaitdans les maquis de l’Ain —, je viens d’un milieu où l’ar-gent est issu du travail, et où l’art est essentiel.” �

CULTURE PAGE 8Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

DU 28 JANVIER AU 3 FÉVRIER● “Imitation Game” de Morten Tyldum, vf/vost, sortie nationale● “Foxcatcher” de Bennett Miller, vost● “Les enfants loups” de Mamoru Hosoda (Collège au cinéma)● “Whiplash” de Damien Chazelle, vost● “Loin des hommes” de David Oelhoffen● “Coucou nous voilà” de Jessica Laurén● “The Cut” de Fatih Akin, vost● “Captives” d’Atom Egoyan, vost● “La famille Bélier” d’Éric Lartigau

DU 4 AU 10 FÉVRIER● “Papa ou maman” de MartinBourboulon, sortie nationale● “Le cerf-volant du bout dumonde” de Roger Pigaut● “Les fantastiques livresvolants de M. Morris Lessmore”de William Joyce, Brandon Oldenburg, etc.● “Le géant égoïste” de Clio Barnard (Ciné O’Clock)● “La nuit au musée : le secretdes pharaons” de Shawn Levy, vf● “La famille Bélier” d’Éric Lartigau● “Monsieur Klein” de JosephLosey (Ciné Collection)● “Les nouveaux sauvages” de Damian Szifron, vf/vost● “Imitation Game” de Morten Tyldum, vf/vost

LES MUSICIANESDans le cadre du festival orga-nisé par l’école de musique Jean-Wiéner, projection le 31 janvierà 16h30 de “Whiplash”, avecanimations à la batterie dans lasalle et le hall du cinéma. En par-tenariat avec Ça m’dit M’RA etles Ciné Phil’.Tarif unique: 4€ (ou carte M’RA).Puis, le 7 février à 14 h 30 et16 h 30, ciné-concert sur ledernier court-métrage du film“Les fantastiques livres volants deM. Morris Lessmore” par lesélèves de l’école de musique.Tarif unique : 4 euros.

CINÉ CAFÉLe 3 février à 14h30, projectiond’“Imitation Game” à l’issue delaquelle un café sera offert enpartenariat avec les associationsLSR et AVEC.

CINÉ O’CLOCKEn partenariat avec la semainedu cinéma britannique au Zola,à Villeurbanne (du 31 janvier au8 février), Gérard-Philipe pro-pose “Le géant égoïste” le5 février à 14h30.

CINÉ COLLECTIONLe 5 février à 14 h30 et 20h30,“Monsieur Klein” sera présentépar Alexandra Martinez (ducinéma Gérard-Philipe). Un filmfort dans lequel Alain Delon seretrouve pris par erreur dans larafle du Vél’ d’Hiv’.

ON CARTOONDANS LE GRAND LYONLe cinéma Gérard-Philipe s’asso-cie à la manifestation d’agglomé-ration qui, du 4 février au6 mars, présente le meilleur dufilm d’animation européen.Du 4 au 10 février, on verra :“Les nouvelles aventures deGros Pois et Petit Point” deLotta Geffenblad“La grande aventure de Mayal’abeille” d’Alexs Stadermann,vf, sortie nationale

AU CINÉMAGÉRARD-PHILIPE

ARTISTES DU MOULIN-À-VENTC’est ce samedi 31 janvier, entre

10 heures et 18 heures au centresocial du Moulin-à-Vent (49, rue duProfesseur Roux), que se tiendra la17e exposition des artistes du quar-tier. Comme tous les ans, les organi-sateurs se sont mis en quatre pourconcocter une journée chaleureuseet conviviale, rassemblant peintres,photographes, sculpteurs et mosaïstes.Inauguration à 11h30.

Entrée gratuite.

RÉSIDENCES BIZARRE !Quatre groupes de cultures

urbaines seront en résidenceBizarre ! à la salle Érik-Satie : Com-pagnies Lignes Urbaines (dansecontemporaine, hip-hop) du 7 au11 février ; Humano a mano (jazz,électro, rock) du 12 au 14 février ;Jahkasa (Musiques du monde) du15 au 18 février et MnMs (hip-hop)du 19 au 22 février.

Renseignements : 04 72 50 73 19.

ATELIERS MOSAÏQUE URBAINEÀ LA MÉDIATHÈQUE LUCIE-AUBRAC

Dans le cadre de son projetMosaïque urbaine, l’associationBizarre ! a demandé à plusieurs plas-ticiens du street art de réaliser untravail avec des Vénissians et de pro-duire leur propre fresque murale.C’est ainsi que Lucie Albon, aprèsavoir œuvré avec les enfants del’IME Jean-Jacques-Rousseau, varéaliser une création sur les façadesde la médiathèque avec les habi-tants. Les inscriptions sont ouvertespour participer à ces ateliers aucours desquels on pourra dessinerdes esquisses et appréhender lestechniques à utiliser. Ils se déroule-ront les samedis 14 et 28 février, 14et 21 mars et 4 avril, entre 14 et17 heures.

Inscriptions : 04 72 21 45 [email protected]

LA MÉDIATHÈQUEET LE STREET ART - SUITE

En résonance avec ce projetMosaïque Urbaine, la médiathèque

Lucie-Aubrac propose une exposi-tion pour mieux comprendre cequ’est le street art, du 14 février au11 avril. Graffiti, fresques, anamor-phoses, pochoirs, collages, installa-tions permettront de mieux appré-hender cet art urbain. L’expositionrassemble une vingtaine d’artistes :Miss Tic, Jef Aérosol, THTF, MarkJenkins, Buff Diss, Boa Mistura,etc.

Les mercredis 25 février, 18 et25 mars à 14 heures, la médiathèqueprojettera des films (documentaireset fictions) sur le street art. Entréelibre dans la limite des places dispo-nibles. À partir de 12 ans.

AUX ARTS, ETC.À l’occasion de la troisième édi-

tion d’Aux arts, etc., la médiathèqueLucie-Aubrac propose un cycle deprojections, de rencontres et de per-formances autour des arts vivants.Après la prestation de la fanfareBoum Tchak, formation de l’écolede musique Jean-Wiéner, le 17 jan-vier, le Fit Dance Studio prendra larelève le samedi 31 janvier à15 heures avec des démonstrationsde danses diverses. Suivra la projec-tion d’un documentaire.

Renseignements : 04 72 21 45 54.

CHORALE POPULAIRE DE LYONLa Chorale populaire de Lyon

répète depuis longtemps à Vénis-sieux. Elle s’est produite le 24 jan-vier à 20h30 à l’église Sainte-Made-leine des Charpennes, en compa-gnie des Chœurs de Givors, pour unrépertoire de chansons françaisesd’hier et d’aujourd’hui.

Elle sera le 14 février à 18 heures,à l’église du couvent de La Touretteà Éveux, avec l’ensemble franco-chi-lien Winwenad et l’orchestre àcordes de Givors. Elle interprétera lacantate “Le 5e soleil”, un poème deStephen Honeyman mis enmusique par Alejandro Guarello(renseignements sur le site :www.chopoly.fr). Le 13 mars àl’église Saint-Nom-de-Jésus (Lyon6e), elle chantera des airs de folkloreet de la Renaissance, du gospel et de

la musique afro-américaine. Ceconcert sera donné au profit de l’as-sociation Valentin-Haüy. Entrée :12 euros.

Enfin, la Chorale populaire par-ticipe aux rencontres “Nouvellesgauches latino-américaines” samedi14 février, entre 10 et 17 heures aucouvent de La Tourette. À noter laparticipation de Maurice Lemoine,ancien directeur du Monde diplo-matique et auteur de nombreuxouvrages sur l’Amérique latine.

70e ANNIVERSAIREDE LA LIBÉRATION D’AUSCHWITZ

Ce 20 février à 20 heures authéâtre Jean-Marais (53, rue Car-not, Saint-Fons), la Ligue des droitsde l’Homme section Saint-Fons/Feyzin/Vénissieux propose,avec le soutien de la Licra, “L’or-chestre en sursis”. Cette mise enscène de Pierrette Dupoyet est enlien avec le 70e anniversaire de lalibération d’Auschwitz par l’Arméerouge, le 27 janvier 1945. Libre-ment adapté de “Sursis pour l’or-chestre”, récit de la chanteuse et pia-niste Fania Fénelon paru chez Stock(elle fit partie de l’orchestre desfemmes du camp), ce spectacle esttransporté par la force vitale de lamusique, malgré sa tragique des-cription d’un univers de mort. Il aété créé à Avignon en 2008.

Entrée : 10 eurosenfants de moins de 6 ans : 5 euros.Réservation : 06 35 29 37 8104 78 70 20 09.

RECHERCHE CHAISES…Pour mieux organiser la journée

festive qui se déroulera le 19 sep-tembre sur le mail piétonnierd’Armstrong, les centres sociaux desMinguettes recherchent d’ores etdéjà des chaises, en plastique ou enbois, pliantes ou pas mais en bonétat, qu’ils pourront customiser avecleurs adhérents. Ces chaises servi-ront à installer le public.

On pourra les déposer au centresocial Roger-Vailland (5, rue Aris-tide-Bruant) aux horaires d’accueil.

Tél. : 04 72 21 50 80.

À VENIR

LAURENT BAYLEÀ LA TÊTE DE LAPHILHARMONIE DE PARIS

La Philharmonie de Paris, vous enavez forcément entendu parler cestemps-ci. Réunissant un nouveaubâtiment construit par l’architecte,Jean Nouvel (à qui l’on doit larestructuration de l’Opéra de Lyon)et la Cité de la musique, la Philhar-monie a été inaugurée le 14 janvierdernier, sur le site de la Villette.Ce que vous ne savez peut-êtrepas, c’est que le président duconseil d’administration de la Phil-harmonie de Paris et directeur de laCité de la musique est… un ancienprofesseur de Vénissieux. LaurentBayle a en effet enseigné les lettresmodernes au collège Jules-Miche-let à la fin des années soixante-dixaux côtés de Jean Albertini, s’occu-pant également avec Bruno Car-lucci du Théâtre de la Satire. Il seconfirme donc que, si tous les che-mins mènent à Rome, beaucouppassent par Vénissieux !Pour en savoir plus sur LaurentBayle, voir notre article dans lenuméro 253 d’Expressions, daté du4 avril 2001. Il dirigeait alors l’Ircam(Institut de recherche et coordina-tion acoustique/musique) et s’ap-prêtait à lancer ce projet qui nes’appelait pas encore Philharmonie.

MUSIQUEL’art est essentiel

“Mon frère,ma princesse”

Théâtre de Vénissieux - Le30 janvier à 20 heures, la compa-gnie Les veilleurs présente, dans unemise en scène d’Émilie Le Roux,“Mon frère, ma princesse” sur lascène du Théâtre de Vénissieux. Cetexte fort de Catherine Zambonparle d’un petit garçon qui veutporter des vêtements de princesse.Avant le spectacle, à 19 heures, Cathe-rine Zambon et Émilie Le Rouxviendront discuter avec le public.Elles parleront du texte et des ques-tions soulevées par l’écriture dans lecadre de ce que le théâtre a appelé“La petite histoire”.

Entrée libre pour “La petite his-toire”. Réservation conseillée.

Tarifs pour “Mon frère, ma princesse” :de 6 à 18 euros.Réservations : 04 72 90 86 68.

Stage théâtre et voixDu 16 au 20 février, le théâtre et

l’école de musique organisent unstage enfant (8 à 12 ans) “Théâtre etvoix”: il s’agira de prendre consciencede sa voix, de son attitude corpo-relle et de sa créativité. Il sera animépar Élisabeth Herbepin, professeurde chant, et Muriel Coadou, comé-dienne. �

Tarif : 20 euros pour la semaine.Inscription obligatoire auprès du Théâtrede Vénissieux avant le 7 février :04 72 90 83 63.

“Le Regard”, de Jean-Philippe Aubanel : une des œuvresdéjà exposées dans la salle du conseil municipal

Page 9: Expressions - Numéro 573

CULTUREPAGE 9 Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

Après avoir pris pourthèmes de ses Musicianesdes compositeurs (Bach)ou des géographies musi-cales (Espagne, Argen-

tine, Bretagne, mer Noire), l’écolede musique Jean-Wiéner a explorél’an dernier l’imaginaire suscité parla peinture. Moussorgski et ses“Tableaux d’une exposition” furentune belle réussite.

Cette fois, l’école a choisi de res-ter dans l’imaginaire et d’approfon-dir la thématique du conte aux mul-tiples connotations exotiques. “Si leson m’était conté” débutera le31 janvier au cinéma Gérard-Phi-lipe, circulera entre l’école demusique, la salle Érik-Satie, leThéâtre de Vénissieux, le café de laPaix et la médiathèque Lucie-Aubrac, fera un petit tour par l’Eh-pad La maison du tulipier avant derevenir à l’école le 7 février et des’achever sur une nouveauté : unejournée portes ouvertes.

“La musique est là pour direquelque chose”, remarque FlorentVernay, le directeur de l’école. Pasétonnant, donc, de la retrouver encompagnie des contes. Ainsi le31 janvier, l’ouverture des Musi-cianes se fera à 16 heures au cinémaGérard-Philipe, où la projection de“Whiplash”, film qui a pour hérosun batteur de jazz, sera accompa-gnée de prestations de batterie. Uninstrument sera installé dans le hallet chacun pourra s’essayer à passer lebalai ou à chercher son chemin avecles toms.

À 19 heures, direction la salleÉrik-Satie pour écouter l’histoire duSimorgh, “L’envol d’un oiseaumythique”. Ce projet autour de lamusique syrienne est mené par lesaxophoniste Stéphane Lambert(enseignant à Jean-Wiéner et res-ponsable du département desmusiques actuelles). Le Simorgh

(ou Simurgh) est un oiseau fabuleuxde la culture persane, qui apparaîtdans le recueil de contes médiévaux“La conférence des oiseaux”. Pourillustrer ses aventures, Stéphane afait appel à Hassan Abd Alrahman,joueur d’oud et musicien du groupeBassma (que l’on a vu lors des Fêtesescales 2013). Ils rencontreront lesélèves qui réinterpréteront ces his-toires à travers la production musi-cale. Stéphane et Hassan repren-dront leur duo saxo-oud le 7 févrierà 19 heures à l’école de musique,pour l’ultime concert du festival.

Le 1er février, le chœur Fusion,dirigé par Mick Wagner, sera accueillipar les résidants de La maison dutulipier pour une prestation tirée durépertoire de Michèle Bernard. Lachanteuse est actuellement en rési-dence artistique à l’école de musiqueet, si elles ne sont pas adaptées decontes, ses chansons racontent tou-jours de véritables histoires. Les 3, 4et 5 février à 18 heures, à l’école de

musique, Mick Wagner décortiquerales chansons de Michèle Bernard,avant de les chanter avec le public.

Le 2 février à 18 heures, le Théâ-tre de Vénissieux ouvrira ses portespour une répétition publique, dansle cadre de son hommage à l’Italie(“Benvenuta l’Italia !”). Des lecturesde textes de Pier Paolo Pasoliniseront accompagnées à la guitare parLudovic Le Grand, enseignant à Jean-Wiéner. Le lendemain, à 20 heuresà la salle Érik-Satie, “Le pianooublié”, conte musical de VincentGerboullet “pour un piano et despianistes”, sera mis en scène parKatia Vichard.

Les contes seront encore à l’hon-neur, le 4 février à 20 heures à Satie.Ou, plus exactement, la façon dontils ont inspiré les grands composi-teurs : de Ravel et ses “Contes de mamère l’Oye”, à Perrault revu parTchaïkovski (“La Belle au bois dor-mant”), ou le “Candide” de Voltairecorrigé par Leonard Bernstein. Sur

scène, plusieurs profs de l’école demusique : Joëlle Gaudin, MélodieCarecchio, Marie-Christine Mag-nan et Vincent Magnan.

Changement de décor le 5 févrierà 18h30 puisque le café de la Paix,place de la Paix, accueillera un café-concert littérature, en partenariatavec l’Espace Pandora. Des lecturesdu poète Pierre Soletti (qui vadémarrer une résidence littéraire àVénissieux) seront accompagnéesaux percussions par LaurentMariusse, enseignant à Jean-Wié-ner. “Nous inviterons le public à liredes textes”, précise Thierry Renard,directeur de l’Espace Pandora.

Le 6 février, retour à Satie à20 heures où sera présenté “Halb,l’autre moitié”. “Le livre est signé parune Lyonnaise, Sigrid Baffert,reprend Florent Vernay. Le disquequi en a été tiré, avec la voix d’ElsaZylberstein, a été nommé coup decœur de l’académie Charles-Cros. Lamusique est d’Alexis Ciesla, composi-

teur à Saint-Priest (NDA: il est lefils de Josef Ciesla, qui a longtempsanimé un cours de sculpture àVénissieux, dans le cadre des ateliersHenri-Matisse). Avec une quaran-taine d’élèves, Joëlle Gaudin a reprisle thème de la transmission — dans lelivre, une grand-mère a perdu unemélodie - sur fond de musique klez-mer. Le but des Musicianes étant defaire se rencontrer les cultures, le conteservira de prétexte à la réinterpréta-tion.”

Enfin, le 7 février, après l’écouted’un conte écrit par les élèves del’école (“Le vengeur des contes defée”, à 11 heures à la médiathèque)et avant le concert final, place auxportes ouvertes de l’école demusique, avec présentation des ins-truments, mini-concerts, décou-verte des machines étranges d’Ana-tole Butin et projection au cinémaGérard-Philipe de cinq courts-métrages d’animation (“La fantas-tique histoire des livres volants deM. Morris Lessmore”), dont le der-nier sera accompagné par les élèvesde l’école.

Si les concerts représentent lestemps forts des Musicianes, nousn’oublierons pas les ateliers qui enseront les échos tout au long de lasemaine. Le 3 février à 18 heures àJean-Wiéner, Hassan Abd Alrah-man expliquera tout ce que l’ondoit savoir sur l’oud et sur lamusique orientale traditionnelle.D’autres ateliers seront animés parFrançois Morel, Ludovic Le Grand,Françoise Guebey, Félix Michel-Frédéric, Aymeric Sache, MagdaUbilava, Vincent Gerboullet, Lau-rent Mariusse et Claudine Lebègue.Ils sont ouverts à tous, sur inscrip-tion à l’école de musique. �

JEAN-CHARLES LEMEUNIER

Renseignements : 04 37 25 02 77.

Les bons contes font les bons amisMUSICIANES - Pour sa septième édition, le festival de l’école de musique Jean-Wiéner s’intéresse aux contes.Du 31 janvier au 7 février, “Si le son m’était conté” enchaînera dans la ville concerts et ateliers.

Chansons - Il existe plusieursfaçons de délivrer des messages à lajeunesse. Tom Nardone en saitquelque chose, lui qui a été institu-teur aux Minguettes pendant denombreuses années. Il y a quinzeans, il a décidé de prendre sa guitareet de parcourir les scènes avec lesSales Gones. Il revendique des’adresser aux petits comme auxgrands et cible un public familial.Son nouvel album, “C’ tout com !”sortira en avril chez Musicast. Ilnous en a donné la primeur.

“Le disque contient 17 chansons.J’étais alors dans l’état d’esprit de celuiqui fait un bilan mais j’ai changé encours de route pour transformer le mes-sage au positif. Le fond commun deschansons, c’est qu’on baigne dans lacommunication, en bien ou en mal.”À l’appui de son propos, il évoque lachanson “Fais passer le message”,placée en fin de spectacle, qui s’in-terroge : “Dans nos courriels, nos tex-tos, on est capable de se comprendre àdemi-mot/ Alors pourquoi tant de malà construire un monde idéal ?”

Il estime que ce nouveau disquemarque une évolution, “l’esthétiqueprenant autant d’importance que lestextes”. “Avant, je travaillais plus dansl’urgence. Je suis content d’avoir enre-gistré en 1996 “Comme personne”, unalbum dont les sujets pouvaientdéclencher des débats en classe. C’était

important de faire cela dans ma viepuisque j’étais enseignant. Ce métier-là est difficile… passionnant si l’on estpassionné, mais difficile !

“Dans “C’ tout com !”, nousavions les textes au départ, beaucoupcosignés avec Bernard Noly, qui aaussi été enseignant à Vénissieux et estle délégué du Rhône des Francas.Nous avons créé une grande diversitéde styles musicaux. Nous sommesquatre à chanter, avec des chœurs etdes orchestrations plus travaillées.Nous avons pris plus de temps à lefaire — trois ans — et l’on retrouvebien sûr des thématiques qui nous res-semblent.”

Outre les trois Sales Gones quil’accompagnent, Tom a demandé àdes amis chanteurs ou musiciens devenir faire avec lui un petit bout dechemin sur un titre. Il cite son amiYayah Bouzit, gardien de la mater-nelle Jean-Moulin, qui a repris sonviolon pour l’accompagner sur“Rien que des enfants du soleil”.

Tom assume le “double message”dans beaucoup de titres, tel “Com-ment K tu m’Kauses” sur le langageou “Rien que des enfants du soleil”.“J’y raconte ce que j’ai vécu en tantque fils d’immigrés italiens. Je parleaussi de tous les enfants du soleil quiont plus de mal à s’intégrer.”

Il ajoute encore que, chez les Ita-liens, “l’immigration est dédramati-

sée. Il y a quelques mois, nous cher-chions des idées pour parler de l’inté-gration. On a cité des noms de fro-mages, il y en a beaucoup, l’importantétant de faire un beau plateau ! Nousavons mis des arrangements arabo-pays de l’est, pour que la chansonparle à tout le monde.”

Les thèmes sont d’aujourd’hui,traités avec beaucoup de bonnehumeur. Comme, par exemple,“Gens de lettres” qui se moque denotre manie d’utiliser sans arrêt dessigles. Musicalement, les ambiancesviennent du monde entier et ajou-tent parfois une note exotique àl’humour des paroles. Comme dans“Señor Zapeto” aux rythmes latinoet à l’accent qui l’est tout autant,hommage rendu à la télécom-mande : “Zap zap zap et le monde està moi”.

“Il est de mon devoir d’être opti-miste en tant qu’artiste, assure Tom.Quel bonheur quand je suis sur scèneavec mes copains et qu’à quatre on sesent en osmose avec le public, mêmenombreux ! Quand la sauce prend enfestival, ces moments magiques nour-rissent pendant des mois.”

“C’ tout com !” n’est pas encoresorti que déjà plusieurs dates deconcerts sont avancées : deux carna-vals dans la Loire en février, la fêtedu livre de Villeurbanne le 28 mars.En mars, Tom ira aussi rencontrer

les élèves du lycée français de Shan-ghaï.

“J’aimerais qu’à Vénissieux et par-tout en France on lance des concoursd’écriture, de poésie, de nouvelles, dechansons, sur des thèmes sensiblescomme la laïcité, l’école républicaineou les religions. Qu’on fasse écrireaussi sur des sujets philosophiques, telque l’État et la religion.

Cela fait du bien d’écrire et de pou-voir confronter ses idées. Ce grandélan artistique pour un Vénissieux quis’engage associerait profs et élèves pourdéfendre des valeurs.” �

J.-C.L.

“C’ tout com !” de Tom Nardone et les Sales Gones

La société vue du côté de l’optimisme

“Halb, l’autre moitié”, le livre musical de Sigrid Baffert et Alexis Ciesla, inspire le concert du 6 février à la salle Érik-Satie

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SPORTS PAGE 10Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

DERNIÈRE MINUTESTÉPHANE PAILLE QUITTE L’ASMLes difficultés financières danslesquelles se débat l’AS Vénis-sieux-Minguettes ont-elles pré-cipité la décision? StéphanePaille, l’emblématique entraî-neur, serait sur le point de quit-ter le club du plateau. Il auraitsigné en Algérie, avec la JSMB,club de Kabylie de L2. Qui pour le remplacer à la têtede l’équipe Honneur qui estdans le trio de tête de la pouleHonneur de ligue? Une solu-tion interne est plus que proba-ble: elle aurait l’avantage de nepas accroître le déficit, déjàimportant.

BASKETSamedi soir au gymnase Alain-Colas, les basketteurs duCLAM-V ont renoué avec lesuccès en disposant de l’Éveilde Lyon 75 à 50, une victoirequi leur permet de s’accrocher àla 3e place de Départemental 1.Dimanche, l’équipe féminine del’AL Vénissieux Parilly Basket asoufflé la victoire au CS Ozon(64 à 62), succès qui conforte saplace de leader de Régional 1.L’équipe masculine de Régio-nale 2 a failli prendre à défautVeauche dans son fief, une for-mation concernée par l’acces-sion, mais a dû s’incliner 67-61.

FUTSALAu gymnase Micheline-Ostermeyer, l’équipe élite del’AS Charréard a battu Civrieuxd’Azergues 8-2, samedi. LesVénissians se rapprochent ainsidu podium (4e) et n’ont quetrois de points de retard surFutsal MDH, le leader.

NATATIONPodiums à la pelle pour lesnageurs du CMO-V engagésdans plusieurs compétitions.Au meeting régional du comitédu Lyonnais, Anthéa Brault est2e sur 1500 m nage libre,Lucille Rouilly termine 3e du200 m dos.Au Natathlon départementalde Villefranche, Tom Jacomelli(11 ans) fini 3e sur 100 mpapillon. Enfin, aux “Maîtresde Chamonix”, Carine Battietermine 2e.

TAEKWONDOLors des championnats Rhône-Alpes (L’Isle-d’Abeau) ouvertsaux juniors/seniors et qualifica-tifs pour les championnats deFrance d’avril, le club de Dja-mel Maaloum qui avait engagésept combattants a obtenu sixtickets pour Marseille. Succèsdes seniors Hamza Zerigat Safy(-54 kg), Yassine Mezaache(-74 kg) et du junior HamidBabouche (+78 kg). AkramMenasria (juniors +78 kg) ter-mine 2e alors que ChérifHocine (junior -48 kg) et AnasHajer (junior -63 kg) finissent3e.Si Yasmina Aziez licenciée àMontpellier, son frère Sofiane,toujours Vénissian ou Musta-pha Hajer licencié à Saint-Fonsse sont qualifiés pour les cham-pionnats de France, c’estpresque sans surprise. Parcontre, la nouveauté est à cher-cher du côté du jeune AminBen Khelifa (club de Saint-Fonsentraîné par Idir Boumertit), 3e

aux derniers championnats etpar conséquent qualifié pour legrand rendez-vous national.

RÉSULTATS

SAMEDI 31 JANVIER� Les basketteurs de l’ALVP accueillent Charpennes-Croix-Luizetau gymnase Jacques-Brel, à 20h30.� Circuit national masculin d’épée aux gymnases Jacques-Anquetil et Jean-Guimier, de 13 heures à 20 heures. Organisation : Vénissieux Escrime.

DIMANCHE 1ER FÉVRIER� Circuit national masculin d’épée réservé aux seniors, aux gymnases Jacques-Anquetil et Jean-Guimier, de 8 heures à 17h30.� Les rugbymen de l’USV reçoivent La Verpillière au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.� Les basketteuses de l’ALVP accueillent Unieux Basket-Club au gymnase Jacques-Anquetil, à 16 heures.

SAMEDI 7 FÉVRIER� Les handballeurs du VHB reçoivent l’AS Chalon HB au gymnase Tola-Vologe, à 20h45.

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DA

Danse sportive - Est-ce pourcélébrer l’élection de Frédéric Meye-rie au poste de président du Vénis-sieux Olympique Danse Sportive, leclub phare de Parilly, que les Vénis-sians engagés dans le 6e Trophée dedanse sportive ont brillé de millefeux, samedi ?

Dans cette épreuve de Coupede France, une quinzaine de cou-ples adhérents du club organisa-teur s’étaient engagés à faire leshow, et cinq d’entre eux ontatteint les phases finales. Les plusbelles performances sont à mettreà l’actif de trois couples qui ont

accroché un podium. LucyAnnetts et Ludovic Chauveau arri-vent 2e en danses standards catégo-rie A, dans la catégorie “adultes”.Après s’être exporté dans des clubsvoisins, notamment à Villeur-banne, Ludovic a brillammentsigné son retour à Vénissieux.Même place pour un duo promet-teur : Agathe Porte (15 ans) etJoshua Groleas (17 ans) ont frisé leplus-que-parfait en terminant 2e

en danses standards, puis 4e endanses latines. Jennifer Meunier etStéphane Guijarro se classent égale-ment 2e en danses latines seniors 1.

La touche finale viendra du prési-dent Frédéric Meyerie qui, endanses standards avec Aline Scanff,a obtenu la 3e place du podium enseniors 3. Même s’ils n’ont pasatteint le podium, Maurice et OdileFelisi ou Mustafa Fadil (premièrelicence de compétiteurs cette année)ont été de la fête.

Le dernier coup de chapeau estadressé par Frédéric Meyerie auxbénévoles du club, (une trentained’assidus durant plus de quatorzed’heures de spectacle non-stop) et àÉliette Piccolo, de la directionmunicipale des Sports, qui s’estdémenée avec les gardiens pour ren-dre service au club vénissian : ouvrirle gymnase Jacques-Anquetil plustôt, trouver des créneaux ailleurspour les autres clubs résidants (handou basket) dès le vendredi après-midi, accepter que la compétitionjoue les prolongations… Un bontravail de duettistes. �

L’USV REVOIT SES AMBITIONS À LA BAISSE

“Notre tableau de marche d’avantsaison n’a pas été respecté. Endépit de six premiers matches glo-balement aboutis en début dechampionnat (quatre nuls et deuxlarges succès face à la Haute Bre-venne 3-0 et l’USEL 6-3), on n’apas tenu le rythme. On est désor-mais dans l’obligation d’assurernotre maintien le plus rapidementpossible.”Ces propos lucides sont ceuxd’Arezki Chibani, l’entraîneur des“Rouge” de l’USV, analysant l’amermatch nul (2-2) concédé au stadeLaurent-Gérin face à une réserve deMillery-Vourles très joueuse. Aprèsavoir laissé passer comme ils lepouvaient l’orage et une tempéra-ture glaciale, et bien que menés auscore, les Vénissians ont remis del’ordre dans la maison. Revenus auscore sur une réussite d’Assef, trèsactif, puis prenant l’avantage sur unexploit individuel de Spennato, unleader offensif pourtant un peubrouillon en ce moment, ils ont cruenfin renouer avec un succès perdude vue depuis novembre. Hélaspour eux, les vieux démons ont res-surgi : doutes, fébrilité, peur degagner. Les conséquences sontcinglantes. Millery égalisa en fin departie et fut même près de repartiravec les quatre points de la victoire,s’il n’avait pas gâché ses deux der-nières offensives très menaçantes.“On a étalé les lacunes constatéesdepuis quelques longs mois, relèvesans se dérober le responsablesportif vénissian. L’an dernier, mêmequand la situation nous était favora-ble, on affichait ce type de défauts,ces approximations inexplicables,mais on arrivait à s’imposer. Ce quinous avait permis de terminer dansle trio de tête. Cette année, il va fal-loir s’accrocher pour ne pas som-brer dans les places de relégables.J’ose espérer que les nombreusesabsences préjudiciables de cinq àsix joueurs, dont les frères Chaherou Saintini, ne seront bientôt plusqu’un mauvais souvenir.”

Gymnastique - Les gymnastes duCMO-V ont bien démarré 2015…et leur saison. En effet, pour lespremiers grands rendez-vous dépar-tementaux UFOLEP disputés àSain-Bel et à Oullins, les enfants de7 à 10 ans engagés en critériumdevaient concourir en individuels etpar équipes. S’ils se sont fait coiffersur le fil par une étonnante forma-tion de Francheville qui termina pre-mière dans la catégorie de niveau 5,les Vénissians ont vite retrouvé leurssensations, Romain Houël s’adju-geant la première place. Pas très loindu podium, Kamil Karaoui etAlexis Quintelas seront respective-ment 4e et 6e. Pas de titre pour laformation féminine du CMO-Vqui évoluait pour sa part à Oullins.Mais Clara Laporte ramena uneprobante 2e place lors de la compé-tition de niveau 8 concernant tou-jours les 7-10 ans. Par équipes, lesVénissianes échoueront au pied dupodium (4e).

Début d’année encourageant

pour le CMO-V ? ChristopheRosier et Hamza Belkacemi, lesentraîneurs en sont convaincus.

Dans la foulée, les équipes deniveau national qui concourraient àIrigny et à Francheville pour dessélections également départemen-tales ont été efficaces. On notera lessuccès de Hamza Belkacemi et deLouis Cros en N1 et N4 toutes caté-gories. Et par équipes les équipesmasculines N1, N3 et N4 toutescatégories. �

Groupe masculin des 7-8 ans, niveau 5 :Kamil Karaoui, Alexis Guillaud, AxelJonas, Adem Daghour, Théo Pividal,Younes Rafed, Djibril Mebarki, AlexisQuintelas, Romain Houël.

Groupe féminin des 7-10 ans, niveau 8 :Lina Coelho, Clara Laporte, Nelli Kayadja-nian, Angèle Crampon, Kilda Altay, AnissaRegiieg.

Groupe féminin des 7-8 ans, niveau 8Alicia Belalem, Aliyah Defillion, JennaGarraoudi, Jinane Hassoun, Heloïse Mai-sonhaute, Elsa Quintelas.

Le VODS sous le feu de l’action

Le CMO-V déjà prêt

FOOTBALL

À la recherche de sponsors chics et chocs pour l’ASMAS Vénissieux Minguettes - Président de la commission “Aide à la for-mation” à l’Office municipal du sport, Bachir Salmi développe son projetd’aide au club de football.

Sur quoi repose votre mission ?- Un des rôles de l’OMS est de conseiller les associations sportives sur lesplans juridique et financier. C’est dans ce cadre que j’essaie de trouver desfinancements supplémentaires pour l’OMS, pour les clubs vénissians, etdonc pour l’AS Minguettes. Sauf que le cas de l’ASM est un peu compliqué !

Quelles sont les grandes lignes de votre projet concernant l’ASM?- Pour aller chercher des fonds, il faut commencer par présenter un dossiercomplet : situation du club, son rôle social sur le plateau des Minguettes,son historique, ses liens avec le CRESS, ses rôles éducatif et formateur, sesobjectifs de formation à la citoyenneté…Dans le dossier figurent d’autres éléments significatifs, par exemple les per-sonnalités qui sont venues aux Minguettes à l’occasion d’événements d’en-vergure. On a eu la visite d’un ministre des Sports ou d’un président de lafédération française de football (FFF), celle de Zidane pour assister à untournoi des champions. Je parle aussi des ateliers du CRESS… Ici, il y a unvivier de footballeurs qui a vu l’éclosion d’anciens internationaux. Cestemps forts illustrent le dynamisme de cette association sportive.

Quels partenaires avez-vous sollicités ?- Sur le plan institutionnel, je vais remettre à la fin du mois le dossier aux44 députés du Rhône, de l’Isère et de l’Ain. J’espère bien faire apparaître lesenjeux du plan de redressement de l’ASM. Les députés pourront-ils prendresur leur réserve parlementaire ? Je l’espère.Pour les autres partenaires, je me suis tourné vers l’un des plus importantssponsors de la FFF : le groupe EDF, qui est partenaire des équipes de Franceet du foot amateur. Un partenaire attaché aux valeurs de solidarité, d’enga-gement et d’esprit d’équipe, désireux de favoriser le sport pour tous.

Je vais envoyer le dossier à Jean-Bernard Lévy, le président directeurgénéral, en soulignant les actions mises en place sur le plateau, et la com-plémentarité entre sport de haut niveau et éducation par le sport. Le clubde l’ASM s’engagerait auprès d’EDF à respecter ces valeurs. �

Le gymnase Jacques-Anquetil a connu un vrai succès populaire samedi, à l’occasion du 6e trophée de danse sportive de Vénissieux

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SPORTSPAGE 11 Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

PRATIQUE

Blog de la rédaction :www.expressions-venissieux.fr

Paraît un mercredisur deux sur papier recyclé

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AMELY MÉDIATION,BOUTIQUE DE DROITAccès au droitaide aux victimes :� 21, avenue Division-Leclerc✆ 0478704797lundi de 14h30 à 18h30mardi de 9 heures à midimercredi de 14 à 17 heuresjeudi de 9 heures à midiPermanences des médiateurs :� 46 C, chemin du Charbonniermercredi de 16h30 à 18h30✆ 0472513546� 21, avenue de La-Division-Leclerclundi de 18 heures à 19h30✆ 0478704797Amely intervient aussi à la Maisonde Justice et du Droit.

EnvironnementDÉCHETTERIECOMMUNAUTAIREavenue Jean-Moulin✆ 0478 70 56 65HORAIRES D’HIVER

- du lundi au vendredide 9 heures à 12 heureset de 14 à 17 heures,- le samedi de 9 heures à 17 heures,- le dimanche de 9 heures à 12 heures.

Maintien, accession? Àl’ALVP Basket, quiaffiche quatorze équipes,la situation est forcé-ment contrastée. À

trois mois du verdict, à quoi faut-ils’attendre ?

“La plupart des équipes vont réus-sir à se maintenir, estime la prési-dente Christine Thiébault, notam-ment chez les jeunes. Pour nos deuxéquipes seniors, je suis raisonnable-ment optimiste. L’accession en Natio-nale 3 pour le groupe féminin est d’ac-tualité. L’équipe masculine va proba-blement assurer son maintien enRégionale 2… c’est bien mais je m’at-tendais quand même à ce qu’elle joueles premiers rôles.”

Au gymnase Jacques-Anquetil,ces deux formations se partagent le

parquet le mardi soir. Les fillesentrent en scène à 19 heures, legroupe masculin à 20h30. SylvainLaupie, coach de la formation desfilles évoluant au plus haut niveaurégional, est sous (bonne) tension.Le dernier succès obtenu haut lamain, le 17 janvier à Sathonay (59-39), a conforté la mainmise desVénissianes dans ce championnatde Régionale 1. Avec dix succèspour deux défaites seulement,l’ALVP devance Ozon et Villeur-banne (respectivement d’une et dedeux longueurs). Oui, mais…

“Ces deux équipes n’ont pas ditleur dernier mot pour la course autitre et à l’accession, commente leresponsable. Saint-Rambert aussi, àla troisième place avec les Villeurban-naises, peut surprendre. Notre gros

avantage sur ces trois formations, c’estqu’elles n’ont jamais battu l’ALVP lorsdes matches allers. D’où nos regretsd’avoir cédé 73-71 à Savigneux (10e

sur 12), puis à domicile devant Bron73-67. Pour ces raisons, il va falloirnégocier au mieux tous les matches,avec une concentration toute particu-lière pour les gros rendez-vous du1er mars face à Villeurbanne et du14 mars face à Saint-Rambert”

À 20h30, la formation mascu-line fait son entrée sur le parquet.Décontractée. Pas vraiment aucomplet. Elle suit les instructions deKévin Clivet en s’échauffant. L’en-traîneur ne se dérobe pas quand onlui rappelle le classement de songroupe senior, installé à une quel-conque 6e place de Régionale 2,dans une poule dominée pourl’heure par le voisin Caluire. “Je nem’attendais pas à cette place en milieude tableau. J’avais un effectif solide,des joueurs que je trouvais complé-mentaires. Erreur. J’éprouve bien desdifficultés à créer une cohésion d’en-semble. Vous parler de rigueur, de dis-cipline ou de respect des consignes lorsdes matches ? Même pas la peine ! J’aiaffaire à un groupe d’une dizaine de“caractères”. Et pourtant, ils ontprouvé qu’ils pouvaient être bons.Comme lors de prestations aboutiesface à Veauche ou à Saint-Just-Pontoise, même si on s’est incliné lesdeux fois sur le fil : 61-59 et 67-66. Quefaut-il que je fasse ? Que je les piqueun peu, que je les motive sans cesse ?Est-ce la routine ou bien une réelleusure qui s’est installée chez eux ?”

Exigeant Kévin Clivet ? Peut-être, mais assurément un passionné.Et un pragmatique qui va en répé-tant la même consigne : “Assurons le

plus rapidement possible notre main-tien pour ne pas avoir à galérer en finde saison.” �

DJAMEL YOUNSI

Rêve d’accession, réalité de maintienBASKET-BALL - Les différentes équipes de l’ALVP sont entrées de plain-pied dans le sprint qui les conduira fin avrilen divisions supérieures… ou pas. Que nous préparent les deux équipes seniors, vitrines du club?

Rendez-vous en avril avecdes “poids lourds” du basket américainStages - Kévin Clivet s’emploie activement à l’ALVP: il y est salariécomme coach, directeur technique et responsable du secteur jeunes. Mais ilprend part à d’autres missions, comme ces stages estivaux qui lui permettentde rencontrer d’autres joueurs, d’autres entraîneurs et pour échanger. “C’estpar ce biais que j’ai convaincu Guillaume Planteau de venir proposer des stagesde “Basket et Aventures” ouverts à tous, les 12, 13 et 14 avril au gymnaseJacques-Anquetil. Cet ancien basketteur universitaire français a été formé dansles universités américaines, il est coordinateur de ces stages dans le sud de laFrance et en Espagne. Il viendra à Vénissieux avec la franchise NBA des OrlandoMagic et sa “Youth fondation” pour trois jours de stage ouverts aux filles et auxgarçons de 8 à 20 ans. Nikola Vucevic, Victor Oladipo et Arron Affalo, stars dela franchise américaine, devraient remettre leurs diplômes aux stagiaires.” �

Les inscriptions sont ouvertes sur www.basketaventures.com.

L’équipe féminine de l’ALVP est bien placée pour retrouver le premier niveau national

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PORTRAIT PAGE 12Mercredi 28 janvier 2015 - n° 573 - www.expressions-venissieux.fr

Je n’aime pas les inter-views… lâche d’abordAmel Majri. Mais pour lapresse écrite, je peux faireun effort. Et puis vous, je

vous connais quand même. Alorsd’accord, on se voit après un entraî-nement.”

Et Amel tint parole, juste aprèsune des six séances physiques outechniques à laquelle elle participechaque semaine du côté de laplaine de Gerland, fief de l’Olym-pique Lyonnais. Qu’il pleuve, qu’ilvente, qu’il neige. On est fin 2014et ce dernier entraînement a visi-blement été difficile à passer…Amel est exténuée. Malgré tout,elle arrive à l’heure à “Expressions”,sans même avoir lâché les chevauxde sa petite citadine, voiture prêtéeà chacune des footballeuses évo-luant en élite par un concession-naire partenaire de l’OL. Les che-veux encore humides, devant unthé qui la réchauffe, elle s’étonnequ’on la sollicite. “Vous savez, jen’ai rien d’exceptionnel à étaler.”

Et pourtant… En l’espace dequelques mois, la Vénissiane de 22 ansa tapé dans l’œil de Patrick Laire etde Gérard Précheur, les deux der-niers entraîneurs de l’OL, qui enont fait une titulaire indiscutée. Eten février 2014, Philippe Berge-roo, le sélectionneur de l’équipe deFrance des Bleues, a décidé de l’in-tégrer dans un effectif pourtantdéjà bien fourni. Comme unereconnaissance pour ses qualitésbien au-dessus de la moyenne.

Amel Majri et le ballon rond,cela ne pouvait que tournerrond… Comment pouvait-il enêtre autrement ? Hyperactivecomme sa sœur jumelle Rachida,Amel n’a jamais tenu en place.Née à Monastir en 1993, elle adécouvert les Minguettes et lestours du plateau bien avant sescinq ans, et les terrains de jeuxassez rapidement. Notamment unéquipement sportif de proximitébaptisé le “City”, au pied de satour à la Pyramide. Rapide,adroite, infatigable, Amel passe leplus clair de ses loisirs à taper leballon avec Rachida, le plus sou-vent avec des garçons plus âgés,surpris de ne plus régner en maî-tres face à cette surdouée du ballonrond et de l’athlétisme. “Mamannous conseillait quand même de nepas trop jouer avec eux, s’amuseencore la jeune fille. Elle a été notrepremière supportrice, notre premièrecritique, elle nous a toujours accom-pagnées. Si j’en suis là, c’est bien évi-demment grâce à elle.”

Un peu plus tard, au collègeJules-Michelet où elle se contentedu minimum vital en cours(“Élève appliquée, peu mieuxfaire”), Amel est irrésistible en édu-

cation physique et sportive. Lorsdes cross du collège, personne nepeut la devancer. Au point qu’elledétient encore un des records dutour dessiné sur 1 350 mètresautour de l’établissement : uneboucle qu’elle a réalisée en 5’08alors qu’elle était en 4e ou en 3e.Sportive complète, Amel reçoit lesconseils avisés d’Aurélia Ogier,professeur de match et fille d’unconseiller technique régional enfoot. Prof d’EPS, Alain Bozon aégalement tout fait pour que cettesportive s’épanouisse également ensport co’, et bien évidemment enfootball. Bien lui en a pris ! En2007, l’équipe féminine UNSS ducollège ira jusqu’en finale duchampionnat de France, unauthentique exploit. “Amel étant leleader du groupe, on s’appuyait surelle, raconte Alain Bozon. J’ai dessouvenirs amusés de cette fillenature, qui croque dans la vie sansse prendre la tête. Lors de la finaleen UNSS, il a fallu s’y prendre àplusieurs et plusieurs fois pour latirer de son lit. C’est dire si ellevivait ce moment important entoute sérénité ! Elle a toujours été unetechnicienne du ballon, une perle

qu’il fallait tout simplement polir.” Déjà une leader en foot ? Il faut

dire que depuis la saison 2005-2006, sous les couleurs de l’ASMinguettes, Amel s’en donne àcœur joie avec l’équipe des moinsde 13 ans garçons (à cet âge, laFédération autorise les filles à évo-luer dans les équipes garçons).Alors, tout naturellement, l’OLinvite cet espoir dans ses équipesde jeunes…

Le débutde la grande aventure

Amel a 14 ans lorsqu’elle arriveà l’Olympique Lyonnais, où l’onreprend aussitôt pour elle le sloganpublicitaire d’une marque auto-mobile : “Elle a tout d’une grande”.Sept ans après, l’analyse s’est véri-fiée.

Amel Majri est l’une des révéla-tions du football féminin français.Presque naturellement, sans brûlerles étapes, elle a d’abord fait sesclasses en U19 à l’OL, avant d’êtreintégrée dans l’effectif du doublechampion d’Europe pendant lasaison 2010-2011. Devenue titu-laire indiscutable au sein de l’OL,cette latérale gauchère sait vrai-

ment tout faire. N’a-t-elle pasdémarré le football comme atta-quante chez les jeunes, puis milieuoffensive ou latérale gauche ?

Après s’être imposée au seind’une équipe lyonnaise en progres-sion constante (huit fois consécu-tives championnes de Franceentre 2006 et 2014, mieux quel’équipe masculine élite, et deuxtitres de championnes d’Europeen 2011 et 2012), Amel a connuun sacré temps fort dans sa jeunecarrière professionnelle quand, enfévrier 2014, le sélectionneur del’équipe de France Philippe Berge-roo la convoque pour le tournoi deChypre. D’abord comme rempla-çante pour se familiariser avec legroupe. Si elle n’est pas mêmeentrée en jeu, Amel a eu un aperçude ce qui l’attendait : hymne natio-nal, concentration extrême avant etpendant les matches… Reconnais-sance de son talent, la Vénissiane aaussi joué pour l’équipe nationalede Tunisie, en jeunes. Son statutd’espoir du foot lui a permis d’ob-tenir la nationalité française enquelques mois.

Jusqu’où peut aller la perlepolie des Minguettes ? “Elle est

polyvalente, très technique, atten-tive, elle a une marge de progressionque l’on ne connaît même pas”,assure le Vénissian Tony Reale,agent de joueurs, son conseiller.Patrice Lair, qui l’entraînait encoreà Lyon en janvier dernier, ne ces-sait de lui rappeler qu’elle devaitêtre constante dans ses efforts, res-ter concentrée et démarrer tous lesmatches à fond. Sans difficultés,Amel a fait siennes ces recomman-dations. “J’ai toujours fonctionnécomme ça, confirme-t-elle. Pourmoi, c’est même naturel de vouloirfaire le maximum à chaque rencon-tre, officielle ou amicale, puis defaire mieux la fois d’après. Tant queje suis sur un terrain, que je joue, jene me casse pas trop la tête.”

La suite ? Appelée le 7 mai 2014pour un match amical face à laHongrie, remplaçant en cours derencontre sa partenaire de clubÉlodie Thomis, elle arrose sa pre-mière cape en inscrivant son pre-mier but. L’aventure est en marche.La coupe du Monde au Canada,c’est pour cet été, les Bleues débu-teront l’épreuve le 9 juin, face àl’Angleterre. Amel a toutes leschances d’en être. �

AMEL MAJRI

Son avenir se dessine en bleuAmel a fêté ses 22 printemps ce 25 janvier. En l’espace de quelques saisons seulement, elle s’est affirmée comme une footballeuse talentueuse et reconnue, avec l’OL et depuis peu aussi avec l’équipe de France. Au point qu’elle a de bonnes chances d’être sélectionnée pour disputer la coupe du Monde au Canada, cet été.DJAMEL YOUNSI

En novembre dernier à Gerland, Amel était latérale gauche titulaire dans l’équipe de France qui a battu les Brésiliennes 2-0 en amical

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