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FORUM REGIONAL SUR LES INDUSTRIES MINIERES
CONAKRY 11-12 FEVRIER 2008GESTION DES RECETTES MINIERES : CAS DU MALI
APERCU SUR LE SECTEUR MINIER DU MALI
• Le secteur minier au Mali joue depuis une décennie un rôle prépondérant dans le développement socio-économique du Mali.
• Le Mali est troisième producteur d’or en Afrique
• Premier produit d’exportation • Contribution au PIB 16 %• 18% des recettes fiscales
APERCU SUR LE SECTEUR MINIER DU MALI
• Le secteur minier malien se caractérise essentiellement par l’extraction d’ un seul produit qui est l’or
• Six mines en exploitations• Orpaillage et petites mines (plus de 3
tonnes par an)
LOCALISATION DES MINES
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Réalisée par: Mme KARAMBE A.GOUND IAM, Ing. Inf orm. , DNGMTel/ Fax: (223) 221-02-31; email: documenta tion@c efib .com
2006
MINES D'OR EN EXPLOITATION
MALIMALI
x
xx
MORILA
Réserves: 160,217 TProduction (2004): 17 T
YATELA
Réserves: 15 TProduction (2004): 8 T
CÔTE D'IVOIRE
GUINEE
SENEGAL
MAURITANIE
BURKINAFASO
NIGER
ALGERIE
Site web: www.dngm-mali.com
MINISTERE DES MINES,DE L'ENERGIE ET DE L'EAU
DIRECTION NATIONALE DELA GEOLOGIE ET DES MINES
xRéserves: 44,7 TRessources: 43,945 T
Prod.previs. 2005: 0,47 T
KalanaKalanaSOMIKA
SEMOS
Réserves: 159,315 TProduction (2004): 16 T
SADIOLA
Réserves: 120 TProduction/an: 2,45 T
LouloSOMILO
xx
TAMICOTabakoto
Réserves: 100,5 TProduction/an: 4,3 T
PRODUCTION
• 2005 : 49 121 kg• 2006 : 58 382 kg• 2007 : 52 753 kg
L’INITIATIVE SUR LA TRANSPARENCE DES INDUSTRIES EXTRACTIVES (ITIE)
• Adhésion à l’ITIE en août 2006• Dispositif institutionnel mis en place en juin 2007• Processus de production du premier rapport
d’audit en cours
REGIME FISCAL DES SOCIETES MINIERES
• Sources principales du régime fiscal applicables aux entreprises exerçant des activités minières, y compris les sous traitants de celles-ci : code minier et les conventions d’établissement
• Convention d’établissement : résumé des droits et obligations respectifs de l’Etat et des entreprises minières, complète le code minier
REGIME FISCAL DES SOCIETES MINIERES
• Le régime fiscal défini par le code de 1991 (modifié en 1999) varie selon les phases d’opération,
• a) ) phase de recherche, de prospection, de développement et des trois premiers exercices d’exploitation : compagnie et sous traitants : compagnie et sous traitants exonexonéérréés de tous impôts, droits et taxes ints de tous impôts, droits et taxes intéérieures rieures (y compris l(y compris l’’impôt sur les impôt sur les Sociétés et la Taxe sur la Valeur Ajoutée)
REGIME FISCAL DES SOCIETES MINIERES
à l’exception de certaines redevances et quelques impôts dus notamment sur les rémunérations allouées aux employés et sur le patrimoine mobilier
REGIME FISCAL DES SOCIETES MINIERES
b) b) ppéériode postriode postéérieure aux trois premiers exercices rieure aux trois premiers exercices comptables : comptables : en plus des droits énumérés plus haut, la société acquitte entre autres :
• L’impôt sur le bénéfice industriel et commercial,• Les droits de patente professionnelle,• L’impôt sur les revenus des valeurs mobilières• La taxe ad valorem
REGIME DOUANIER
• Phase de recherche ou de prospection : matériel, machines, appareils… importés dans le cadre de l’activité placés sous le régime de l’admission temporaire
• Phase d’exploitation : exonération des droits et taxes (à l’exception du PC et du PCS) exigibles sur les produits pétroliers destinés à la production d’énergie nécessaire à l’extraction, le transport et le traitement du minerai et pour le fonctionnement et l’entretien des infrastructures sociales et sanitaires créées
RÉGIME FINANCIER
• L’Etat garantit aux titulaires de titres miniers, leurs fournisseurs et leurs sous traitants la libre conversion et le libre transfert des fonds destinés aux règlements des dettes en devises, des bénéfices nets à distribuer aux associés non maliens, des amortissements de financement, etc
• Cependant, ils sont astreints à l’obligation de rapatriement du produit de leur exploitation conformément à la réglementation des échanges en vigueur au Mali (règlement UEMOA).
CONTRIBUTION AUX RECETTES DE L’ETAT
(en millions FCFA)
2005
2006
2007 *
Impôts/ sociétés 6 679 13 454 47 502 Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) /retenue 5 769 7 810 9 529 Retenue BIC 2 130 3 777 1 205 Impôt Traitements et Salaires (ITS) 6 440 7 976 7 786 Taxes/logement 336 333 338 Taxe de Formation professionnelle (TFP) 154 194 602 Contribution Forfaitaire des Employeurs (CFE)
2 227 3 016 2 143
Droits de timbres CPS 10 489 15 998 12 344 Tax ad valorem 10 094 15 228 10 581 Redevances superficiaires 32 103 Impôt Revenu des valeurs mobilières (IRVM) 5 324 137 Dividendes 9 272 18 685 12 728 Droits de douanes 10 705 7 312 9 217 TOTAL
64 332
94 107
114 215
*provisoire
GESTION DES RESSOURCES
• Il n’existe pas de fonds minier :les ressources sont versées au trésor public ;
• 60% des recettes de patente sont reversées à la commune où se situe la mine ;
• Les communes bénéficient également de dons et de projets financés par les mines sur leur territoire
REMBOURSEMENT CRÉDIT TVA/TAXES SUR LES PRODUITS PÉTROLIERS
• . Exonération de TVA et de taxes sur les produits pétroliers: paiement par les compagnies minières et remboursement par l’Etat, d’oùAccumulation d’arriérés par l’EtatPoids sur la trésorerie des sociétés Relations relativement difficiles entre Etat et sociétés minières (frustration des 2 parties)Exonération effective de la taxe sur les produits pétroliers depuis juillet 2005.
REMBOURSEMENT CRÉDIT TVA/TAXES SUR LES PRODUITS PETROLIERS
(en millions FCFA) 2005 2006 2007 TOTAL Taxes sur carburant
4 885
5 640
15 778
26 303
Crédits TVA
1 350
5 147
9 931
16 428
TOTAL
6 235
10 787
25 709
42 731
NB : STOCK RESTE A PAYER AU 31 DECEMBRE 2007 : environ 60 MILLIARDS FCFA dus à3 sociétés minières
DIFFICULTES RENCONTREES
• Insuffisance de maîtrise du secteur• Faiblesse de la réglementation• Manque de coordination des structures nationales
impliquées dans la gestion du secteur (approche, partage d’informations)
• Faible capacité des ressources humaines (économie minière, comptabilité et contrôle des sociétés minières, fiscalité minière…)
• Suivi des comptes offshore : privent l’économie de capacités de financement
DIFFICULTES RENCONTREES
• Faible transfert de connaissance • Exfiltration des compétences de l’administration
PISTES DE SOLUTIONS
• NIVEAU REGIONAL :Harmonisation de la législation au niveau régional Renforcement de capacités des ressources humainesAppui dans la mise en place d’infrastructures dans les secteurs de l’énergie et de transport (désenclavement)
PISTES DE SOLUTIONS
• NIVEAU NATIONALStructure de coordination opérationnelle (Comitéde suivi interministériel) ;Renforcement de la réglementationOrganisation de concertation régulière avec les sociétés minières (elles travaillent dans plusieurs pays) ;Appliquer la législation communautaire sur les relations financières extérieures (compte offshore)
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