guide du master - ensapb · urbaine qui deviendra l’assiette de l’exercice. il s’agit...

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© Nicolas Descottes 2011 2012 guide du Master conduisant au diplôme d’état d’architecte 2 ème année > 1 er semestre

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20112012

guide du Masterconduisant au diplôme d’état d’architecte2ème année > 1er semestre

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Sommaire

Le Master ............................................................................ 1

Description générale .................................................... 1La deuxième année ..................................................... 3

L’organisation des études ................................................ 4

M3 : 3ème semestre ............................................................. 5

Description des UE ........................................................ 6Fiche d’inscription M3 .................................................. 8M1 / UE1 : Les territoires du projet 3 ............................ 9M1 / UE2 : Séminaire 3 .................................................. 35M1 / UE3 : Histoire et construction 3 ........................... 71

Contacts administratifs ..................................................... 80

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Le Master Description générale

L’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Bel-leville conduit à un Master unique et commun à l’en-semble des étudiants. Ce cycle doit permettre à l’étudiant de maîtriser la conception d’un projet architectural et d’un projet urbain de manière autonome par l’approfon-dissement de méthodes et savoirs fondamentaux, de sa-voir analyser de manière critique les processus d’édifica-tion dans leurs rapports à divers contextes et échelles et en référence aux différents usages, techniques et tempo-ralités, de le préparer à la recherche en architecture et de le sensibiliser aux différents modes d’exercices ou do-maines professionnels que recouvre aujourd’hui la pra-tique de l’architecture.Le Master est conçu comme un parcours qui se conclut par le Projet de Fin d’études (PFE).Hors nécessité de pré requis, dans certains cas, les étu-diants peuvent s’inscrire dans les studios dont les offres s’adressent indifféremment aux étudiants des semestres 1, 2 ou 3.

Organisation des études Elle est fondée sur :- l’enseignement du projet (4 semestres)- une réflexion théorique en séminaire basée sur une ap-

proche critique et historique des discours, des corps de doctrines.

- un enseignement de l’histoire de l’architecture- un enseignement de la construction aux 3 premiers se-

mestres associé à l’enseignement du projet ; il traite des réponses qu’on peut apporter aux questions du mo-ment : celles qui demeurent fondamentales comme la statique, la solidité, les fluides, le clos et le couvert… mais aussi les questions émergentes comme celle des nouveaux matériaux, de la qualité environnementale, de la durabilité des ouvrages etc…

- des enseignements particuliers ou généraux, tech-niques ou théoriques optionnels.

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Le Master 2ème année

Au 3ème semestre, les studios se déroulent de façon à laisser aux étudiants le temps de s’investir dans leur recherche et dans la confection de leur mémoire qui doit obligatoirement être soutenu en fin de semestre. Des enseignements option-nels sont proposés aux étudiants qui les choisissent en fonc-tion des problématiques ou notions développées dans les différents séminaires. Un tutorat est établi qui permet de suivre l’étudiant durant le temps de son Master et d’assurer le maintien d’une cohérence dans ses divers choix.

Les unités d’enseignements (UE)

Semestre 3 Semestre 4

UE1

« Studio : les territoires du projet 3 »

- Théorie : Architecture et paysage contemporain - une histoire sourde du lieu

- Studio d’architecture Projet de Fin d’Études (PFE) traitant les échelles du 1/1000 au 1/20

Jury Master

UE2« Séminaire 3 »- Mémoire et soutenance- 1 Option au choix

UE3

« Histoire et construction 3 »- 1 cours de construction :

structure et forme : essence de l’espace

- 1 cours d’histoire au choix

Le PFE et le MémoireLe sujet de PFE pourra être énoncé sous forme d’une problématique et du choix d’un site. (le site pouvant être suffisamment grand pour être abordé selon plusieurs échelles). Une commission des jurys renouvelée chaque année aura pour objet de défi-nir leurs compositions (pour le mémoire et pour le projet) ainsi que de définir les sujets et/ou problématiques du projet de fin d’études. Le « mémoire » relatif à un des thèmes développés en séminaire, qui est le résultat d’un travail de recherche personnelle, est soutenu devant un jury unique comprenant des personnalités extérieures lors de sessions prévues à cet effet. Le « séminaire » dans lequel s’effectue ce travail personnel est un lieu de réflexion et d’approfondissement, pluridisciplinaire et obligatoirement lié d’une manière ou d’une autre à des activités de recherche et/ou expéri-mentales capables de proposer à terme aux étudiants qui l’auront suivi des ouvertures vers le doctorat ou des filières de spécialisation.

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L’organisation des études

*Habilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre

Baccalauréat

Diplôme d’études en architecture

conférant le grade de

Licence

Diplôme d’Etat d’architecte conférant le grade de

Master

HMONP* DSA- Architecture et risques majeurs- Architecture et projet urbain- Architecture et patrimoine Doctorat

Année 1

Année 2

Année 3

Année 4

Année 5

Année 6

Année 7

Année 8

3ème semestre

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Desciption des UE

Chaque étudiant doit suivre :- dans l’UE1 un cours de théorie au choix (1h30 par semaine) un studio au choix (8 h par semaine).- dans l’UE2 rédaction et soutenance du séminaire) 1 cours optionnel en relation avec le mémoire- dans l’UE3 1 cours de construction (1h30) un cours d’histoire au choix (1h30 par semaine)

Règle sur le choix des studios en master

Sur les 3 semestres de studio en master chaque étudiant doit prendre un studio dans chacune des 2 thématiques « du construit au paysage » et « du territoire au construit » dont un abordant la problématique du logement.Les studios en gras sont ceux sur le logement.

UE1 : Unité principale (16 ECTS)

Cours de théorie : - Architecture et paysage contemporain : une histoire sourde du lieu, PL Faloci

Studios d’architecture « du construit au paysage »- Ville en transformation, M. Breitman- Mémoire, contexte et création - Intervention contemporaine dans un bâti historique, P. Prost, JM Weill- Questionner, formuler, projeter, E. Caille- Pièce urbaine, L Salomon- Le projet et sa fabrication : quelle architecture pour un développement durable, E. Mourier, M.

Benzerzour- Habiter : Une pensée interrogeante, M. Devillers- De la conception de logements collectifs à la recherche de la juste échelle du lieu, E. Colboc

Studios d’architecture « du territoire au construit »- Siem Reap Ankor : Patrimoine/tourisme, contemporanéité/développement, E. Cerise, C. Ros- Architecture et paysage contemporain : 2 lieux. P.L. Faloci- Interfaces métropolitaines- Transformations urbaines et approches environnementales, F. Bertrand, M. Ben-

zerzour- Pruitt-Igoe, l’urbain abandonné, A. Pangalos- Mobilités 1- logements préfabriqués et écoroute à Cergy, P. Villien, D. Hernandez- Habiter la ville contemporaine, B. Mariolle

UE2 : Unité thématique (10 ECTS)

Rédaction et soutenance du mémoire (8 ECTS)

1 option au choix (3 ECTS)Arts plastiquesLaboratoire de l’image et de la couleur 1 D. SanceyAtelier expérimental D. Sancey, P. ChaputAtelier matériaux mobilier et design d’objet C. BacoupGravure 1 E. Mentzel-Flocon

Sculpture - Art public 1 P. RebuffetPeinture 1 JB SécheretDessin et représentation de l’espace 1 S. Vignaud

ConstructionAtelier matériaux construction L. BostLe bois dans la construction L. BostArchitecture navale initiation L PiquerasOption CNAM JMWeillSkyscrapers : faut-il encore y croire ? A. de BussierreGéométrie des structures R. Fabbri

InformatiqueModélisation 3D E LepineDéveloppements informatiques appliqués à l’archi E LepineAnalyse et représentation urbaine : SIG et modélisation 3D B.Laurencin

Sciences humainesAnthropologie de la ville L. DufourLes usages du logement collectif V. Foucher-Dufoix, JM Léger

Villes, paysage et territoiresArchitecture de la ville en Asie E. CerisePaysage D. HernandezLa ville par thème et par fragments P. MicheloniHistoire et topographie urbaine d’Istambul P. PinonHistoire des villas et villégiatures L. DufourVilles-paysages C. JaquandOption Kep C. Ros

UE3 : enseignements continus (4 ECTS)

ConstructionStructure et forme : essence de l’espace, Arnauld de Bussierre

Histoire- L’invention du classicisme en France, M. Deming- Art monumental et urbain au siècle de Louis XIV, M. Deming- Histoire de la Renaissance italienne. De Michel Ange à Piranèse, JP Garric- Histoire culturelle des jardins, L Dufour- Viollet le Duc, JP Midant

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Fiche d’inscription en 5ème année 1er semestre

Nom, Prénom Numéro

1er Semestre 2011/2012

A remettre avant le 30 Septembre 2011 au bureau de la Licence

Chaque étudiant doit suivre :UE1 1 Studio + 1 cours de théorie UE2 Mémoire + 1 optionUE3 1 Cours de construction + 1 cours d’histoire

Nous vous rappelons que les UE doivent être effectuées au cours de l’année universitaire si ce n’est le cas c’est l’UE dans son ensemble qui ne sera pas validée. Exemple si le cours d’histoire n’a pas été validé, l’UE3 ne le sera pas.

UE1

Studio 1er choix, nom de l’enseignant Intitulé du studio

Studio 2ème choix, nom de l’enseignant Intitulé du studio

Studio 3ème choix, nom de l’enseignant Intitulé du studio

Cours de Théorie x

UE2

Séminaire 1er choix, nom de l’enseignant intitulé du séminaire

Option associée, 1er choix Option associée, 2ème choix Séminaire 2ème choix, nom de l’enseignant

intitulé du séminaire Option associée, 1er choix Option associée, 2ème choix

UE4

Cours d’histoire, 1er choix Cours d’histoire, 2ème choix Cours d’histoire, 3ème choix

Enseignement Studios Master 3De la conception de logements collectifs

à la recherche de la juste échelle d’un lieuEmmanuelle Colboc

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

& Logement

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsIl s’agit de concevoir un ensemble de logements qui transforme l’échelle d’un lieu existant. Cette densification s’accompagne d’une analyse ri-goureuse du périmètre d’accueil, afin que chacun dégage une position urbaine qui deviendra l’assiette de l’exercice.Il s’agit d’apprendre à lire les limites d’un périmètre d’étude qui vont bien au-delà de la parcelle impartie. Apprendre à lire la topographie d’un terrain dont les irrégularités sont autant d’atouts à intégrer dans la réso-lution de l’exercice. Apprendre à lire l’échelle d’un lieu pour en retenir l’essence même, afin de le transformer en sachant faire évoluer les élé-ments fondateurs retenus.Parallèlement à cela, il s’agit de compléter l’acquis des éléments fonda-mentaux qui constituent le sujet du logement : la spatialité, la matériali-té, l’unité, l’assemblage. Egalement les limites entre l’espace privé et l’espace public, leurs graduations, le passage de l’un à l’autre, et enfin, l’interrogation programmatique que ces sujets induisent.

ContenuL’exercice porte sur la conception de soixante-dix logements sur une parcelle parisienne située dans le 19ème arrondissement. L’apprentis-sage portera autant sur le choix de la position urbaine que sur le loge-ment lui-même.

Travaux demandésLe dessin à la main, le travail en maquette, et l’attention portée par cha-cun aux éléments présentés, formeront la base des échanges pédago-giques.Basé sur des corrections hebdomadaires, le travail attendu est indivi-duel, après l’acquisition d’un savoir commun élaboré en binômes. L’exercice est découpé en trois parties dont chacune sera validée par un jury intermédiaire.

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Enseignement Studios Master 3Une pensée interrogeante

Marina Devillers

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

& Logement

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifNous construisons en nous appuyant sur notre expérience, notre culture, notre tradition, des usages, des règles. Les remettre en ques-tion avec intelligence, c’est acquérir la capacité de répondre aux exi-gences d’un monde qui change et d’ouvrir de nouvelles voies.Le studio se donne pour objectif de construire un bâtiment de loge-ments en re-interrogeant nos habitudes de projet. Innover, pourquoi, sur quel point ? Transgresser ?Revendiquer ?Etablir un manifeste ?Par des allers-retours incessants entre projet et analyses, études de cas, lectures, nous cernerons les invariants du logement, de la ville et de la culture européenne qui constituent la matière à modeler.

ContenuLe projet sera situé dans un quartier dense. Il comportera, en plus des logements, un petit équipement.

Premier temps :Deux axes de réflexion nourrissent les choix personnels et le travail de projet :- Etat des lieux du logement collectif en Europe et en France : densité,

espaces collectifs, systèmes de distribution, spatialité, attributs, sys-tèmes de construction (bois, métal, préfa lourde, etc)…

- Etat des lieux des théories urbaines. Un voyage à Amsterdam apportera des études de cas.

Deuxième temps : Simultanément : ébauche d’un plan masse et émergence de l’idée forte du projet de bâtiment.Développement d’une partie du plan masse, environ 20 logements, avec allers-retours à plusieurs échelles, hypothèses constructives, dé-tails.Aboutissement du projet à l’échelle du 1/50° avec coupes au 1/20° et 1/50°Le chemin emprunté est aussi important que le résultat

Travaux demandésLes maquettes et dessins sont les principaux modes de représentation. Lectures et exposes seront demandés.La première partie du travail peut se faire par groupes de 2 ou de 3. Le travail de la deuxième partie est individuel.La présence à toutes les séances est obligatoire ainsi que la présenta-tion hebdomadaire du travail. Le contrôle est continu. Un jury intermédiaire et un jury final avec des invités extérieurs ou fai-sant partie de l’Ecole auront lieu. Le journal individuel du projet sera présenté et comptera dans l’évaluation du travail.

Enseignement Studios Master 3Le projet et sa fabrication : quelle architecture

pour un développement durableEmmanuel Mourier, Mohamed Benzerzour

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

& Logement

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifL’ambition du studio est de renouveler le processus d’élaboration du projet en rendant premières les questions écologiques. Le studio pro-pose un nouveau point de vue sur le projet à partir d’autres paramètres (gestion des EP, inertie-ventilation-protection, échanges d’air, lumière, thermique, enveloppe …), à croiser avec les paramètres déjà expéri-mentés, pour élargir le champ de la conception architecturale et la ré-flexion sur les usages.

PédagogieLes contraintes et les contradictions sont des ferments de la création architecturale. La démarche liée au «développement durable» amène au sein du projet à des contradictions (lumière / énergie, matériau / énergie grise …) qui peuvent devenir des moteurs pour la conception. Les étudiants doivent alors définir une stratégie générale, définir des priorités, prendre position sur le programme et sur le site.

Le travail du projet réalise la synthèse des éléments constitutifs de la construction durable. Il vise la création de nouvelles structures spa-tiales, de nouveaux lieux et de nouveaux usages, à partir de la conjugai-son des paramètres introduits, comme par exemple l’utilisation différen-ciée ou saisonnière de certains lieux.

La question de la matérialité, intégrée en amont, doit devenir une di-mension intrinsèque de la démarche projectuelle. Les notions suivantes sont ainsi introduites dans le studio et expérimentées dans le projet : - pérennité et obsolescence en architecture (structure, composants,

équipements, évolutivité) - rôle renforcé des enveloppes (échanges thermiques, lumineux,

acoustiques, et même énergétiques), travail de l’épaisseur et des es-paces induits dans le rapport intérieur/extérieur

- question des réseaux et des fluides, aussi structurante pour le projet aujourd’hui que la structure elle-même.

Un voyage d’études est prévu dans un quartier, ou une région euro-péenne, particulièrement significatif et riche en réalisations exemplaires de la démarche écologique (Grenoble, Fribourg Vorarlberg …).

ContenuSites et programmes Les sites proposés, objets d’une requalification urbaine en cours ou programmée, sont choisis pour leur potentiel d’expérimentation de nouvelles formes de densité urbaine, plurielles et complémentaires. Cette expérimentation s’accompagne d’une réflexion sur l’aménage-ment du terrain, la mixité des fonctions, la mutualisation de services et de moyens (énergie ...). La gestion des eaux pluviales, par exemple, in-

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tégrée dès le démarrage du projet, est un levier d’invention tant au ni-veau du travail du plan-masse que de l’architectonique des édifices.

Au premier semestre le projet porte sur un ensemble de logements (nouveaux modes de groupement, nouvelles formes d’habiter, interpé-nétration intérieur/extérieur ...).

Au deuxième semestre, le projet porte sur un équipement public (rap-ports d’échelle, d’inertie et de pérennité entre les différents éléments du programme, définition d’espaces supports de nouvelles pratiques ur-baines …).

Méthode de travailLes connaissances de base liées à la qualité environnementale et au développement durable, au logement et aux équipements publics, sont dispensées aux étudiants sous forme d’exposés et d’interventions de spécialistes (gestion des eaux pluviales, thermique, énergie grise ...).

La question de la mise en œuvre, présente à chaque phase du proces-sus du projet, est nourrie par des intervenants extérieurs, des voyages, des visites …

Le processus du projet suit une démarche par itération, articulant en permanence trois échelles (l’ensemble, les espaces signifiants et les détails clés). Le travail sur les espaces, les usages, l’enveloppe, les dé-tails, est un travail unitaire et cohérent.

Travaux demandésContrôle continu avec cahier de projet ; rendus intermédiaires et rendu final avec intervention de spécialistes et de personnalités extérieures.Argumentaire : texte + croquis + bilan thermique + bilan énergie grise.Maquettes (maquettes d’étude, maquette globale avec insertion des maquettes des projets individuels), géométraux (ensemble, espace si-gnifiant, détails), perspectives et écorchés constructifs aux échelles appropriées, coupes et schémas spécifiques environnementaux.

Critères d’évaluationQualités environnementales, architecturales, constructives, qualité de l’expression et de la présentation.

Enseignement Studios Master 3Studio: Ville en transformation

Marc Breitman

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

PrésentationLes contextes d’exception mettent plus que tout autre en évidence les grandes problématiques architecturales et urbaines contempo-raines.Leurs dimensions pédagogiques sont fortes.A ce titre, nous interviendrons dans un site inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.Sont posés les thèmes : - de la conservation confrontée aux nouveaux projets architecturaux et

urbains liés aux grandes transformations sociales, culturelles écono-miques etc

- de la gestion de ces sites et de leur évolution dans le temps, sachant que leur diversité, leur complexité rendent toute réglementation diffi-cile à établir, à faire appliquer. Quelle méthode d’analyse multidiscipli-naire, croisée, peut-on élaborer afin de gérer à long terme ces sites ?

- du nombre et des types d’intervention possibles sur ces sites, sa-chant que leur complexité favorise autant la reconstruction, que la ré-habilitation ou la restauration.

Objectifs- confronter un programme architectural contemporain à la dimension

patrimoniale d’un site inscrit.- Identifier les caractéristiques, les spécificités du site, ses modes de

formation et de transformation dans le temps afin d’établir des straté-gies d’intervention, des modes de gestion à long terme qui préserve l’identité du site tout en lui permettant de s’enrichir de nouvelles archi-tectures.

- Former au projet architectural et urbain dans ce contexte patrimonial sensible

ContenuLe musée du Louvre, quartier Santa Elena à VeniseConfrontation des données historiques, morphologiques, typologiques, culturelles ; mise en scène et diagnostic des multiples transformations- Elaboration d’un projet urbain contextuel construit sur le traitement

des informations, les analyses et diagnostics- Etablissement d’un projet d’architecture intégré au projet urbain : il

traitera entre autres des problèmes liés entre : monumental / domes-tique – grande échelle, symbolique, lumière, espaces etc.

Rravaux demandés- Contrôle continu et jury final- Etablissement d’un dossier A3 : analyse urbaine et architecturale, ca-

hier des charges sur le site, reportage photographique perspective, plans, coupes, détails.

- Projet – Ech 1/1000, 1/500 (insertion dans le site)- Plans coupes élévations du projet architectural Ech : 1/100, 1/50

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Enseignement Studios Master 3Mémoire, contexte et création-Intervention

contemporaine dans un bâti historiquePhilippe Prost, Jean-Marc Weill

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsApprendre à observer un édifice, à analyser l’architecture à travers sa matérialité, savoir appréhender les potentialités spatiales et construc-tives d’un bâtiment et évaluer la compatibilité d’un programme avec un bâtiment, prendre conscience que tout bâtiment a une histoire, rare-ment linéaire, depuis le temps de sa conception jusqu’à son utilisation, en passant par sa construction.Restaurer, reconvertir, transformer représentent aujourd’hui dans le sec-teur du bâtiment, plus des deux tiers de l’activité. Si la situation est nouvelle en termes de proportion, car longtemps l’avantage est restée à la construction neuve, la réutilisation n’est pas pour autant une pratique apparue après les Trente glorieuses. C’est une pratique forte ancienne, à laquelle se sont livrés les plus grands architectes.Il suffit pour s’en convaincre de visiter l’église de Sainte-Marie des Anges édifiée à l’intérieur d’anciens thermes romains par Michel Ange, ce type de pratique peut toujours donner lieu à de véritables réussites comme l’installation de la Tate Modern par les architectes suisses He-rzog et de Meuron à l’intérieur d’une ancienne centrale électrique. Conserver ou démolir, restaurer ou transformer, aménager ou construire, autant de questions qui se posent à l’architecte qu’il intervienne sur un simple bâtiment ou sur un ensemble bâti plus vaste. En travaillant dans l’existant, la nécessité d’inscrire le projet dans le temps n’est que plus forte ; cela peut être le temps de l’architecture, celui de la ville, ou même celui du paysage. Dans tous les cas, c’est travailler avec le contexte au sens large. L’étudiant se trouve donc confronté à l’alternative ou à la dualité : conserver et/ou démolir, puis à l’établissement d’une relation entre le neuf et l’ancien, ou à la définition d’un rapport de l’intervention à l’exis-tant. Ainsi la nature du projet se définit à la fois en termes de rapports constructifs, d’écriture architecturale et de matérialité de la construction avec au-delà sa pérennité et la capacité du bâti à évoluer, voire à être transformé. Le choix dans le cadre de ce studio d’un site historique bâti vise à offrir à l’étudiant l’occasion de se confronter, dans le cadre de son projet, à une architecture de qualité.

Travaux demandésAnalyse du contexte : relief et hydrographie, viaire et parcellaire- Bâti et non bâti, approche typologique, approche collective du site

élargi- Relevés et diagnostic : état du bâti (structures, façades, éléments de

second œuvre, réseaux) sur plans de l’existant avec croquis et/ou re-pérages photographiques

- Matériaux et modes constructifs Analyse du programme en regard du bâti : - présentation du type de programme- des exigences fonctionnelles et techniques

- Potentialités et contraintes du bâti existant- Organigramme

Mise en forme spatiale du programme : esquisse sous la forme de cro-quis,

- maquette d’étude

Avant-projet : plans, élévations, coupes à l’échelle 1/200°, croquis - perspectifs, maquette d’étude

Développement du projet : plans, élévations coupes à l’échelle du 1/100°, détails architecturaux et constructifs au 1/50°, voire au 1/20°, perspectives, Rédaction d’un descriptif architectural et technique

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Enseignement Studios Master 3Pièce urbaine

Laurent Salomon

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsLa Ville-Bâtiment : la ville comme forme de vie collective – 1er semestre de Master :Dans le cadre de la restructuration d’un secteur urbain significatif, (le centre-ville d’Ivry sur Seine dans les dernières années) l’étudiant conçoit un plan de réaménagement urbain portant sur d’environ 10ha, pour un programme d’environ 250 000 m² de plancher. En raison de sa centra-lité, ce programme est décomposé comme suit :- 15 000 m² d’équipements publics structurants concentrés en un pro-

jet polyvalent,- 115 000 m² de logements- 90 000 m² de tertiaire- 20 000 m² de commerces.

Pour ce travail, l’étudiant est confronté à différentes notions. La pre-mière notion est l’histoire territoriale. Il commence par analyser l’évolu-tion du territoire de la ruralité initiale à l’urbanisme actuel. Il s’intéresse aux principaux moments de cette transformation, aux évènements qui l’on provoquée. Il en récupère ou en dresse les plans qui rendent compte des époques successives. La seconde notion est l’infrastructure urbaine. Pour en comprendre la nature et la complexité, il analyse les grands réseaux qui impactent son secteur d’études, les servitudes collectives (souterraines ou aériennes), les voiries de surface, les transports publics, les grandes règlementations déterminant l’aménagement territorial (PPRI, domaine ferré, etc.). La troisième notion est le programme urbain, existant ou fu-tur. Pour en prendre connaissance, il analyse la distribution des fonc-tions dans son secteur d’étude : commerces, équipements, activités, logements. Il s’intéresse aux proportions dans la répartition de chaque fonction, et à leurs impacts territoriaux : quelle part de la quantité bâties, quel part de l’occupation du sol, quelle implantation privilégiée, etc..La quatrième notion est l’échelle territoriale. Pour en prendre la mesure, il analyse les dimensions de son site par transfert de projets architectu-raux et urbains qu’il connait (Louvre, quartier de l’Opéra, Palais Royal, Place de la Concorde, esplanade et Hotel des Invalides, Champs de Mars et Ecole Militaire, Trocadéro, etc.). Il rapporte aussi ces dimen-sions à des infrastructures non bâties dont il peut avoir l’expérience (équipement sportif)

Contenu

ThèmeA partir de ces bases documentaires, l’étudiant propose une figure géo-métrique permettant de situer le construit, de définir un mode d’occu-pation du sol, de qualifier le non-bâti, de proposer une répartition pro-grammatique. Cet outil conceptuel abstrait opère comme support de transcription des intentions topologiques. il a pour vertu pédagogique

de rapprocher la manipulation conceptuelle à caractère urbain de la manipulation conceptuelle architecturale que l’étudiant a découvert en cycle de licence. Cela le libère d’une inhibition a affronter par le dessin la représentation de l’idée de ville qu’il associe spontanément à une échelle indessinable. La mise en forme de cette figure procède par clas-sification métafonctionnelle qui le renvoie au cours de théorie : sur un mode Kahnien la différenciation entre le servant et le servi ; sur un mode Corbuséen, la différenciation entre le singulier (la forme suit la fonction) et le régulier (l’homogénéité programmatique détermine la morpholo-gie). Ces classifications fondamentales sont analysée, manipulées et exploitées systématiquement tout au long du master.

Travaux demandésIl ressort de ce travail la production d’une série de plans et maquettes à des échelle croissante : 1/2000ème, puis 1/1000ème, puis 1/500ème qui vont progressivement déterminer une forme. A chacune de ces échelles, des connaissances complémentaires sont transmises pour permettre à l’étudiant de nourrir ces agrandissements successifs. Elles sont relatives aux dimensions des voiries, aux typologies génériques des différents programmes du projet urbain. Le résultat final doit être : plastiquement homogène ; capable d’ac-cueillir le programme préfixé ; capable de le répartir harmonieusement dans le tissu existant conservé ; capable de qualifier les vides urbains en cohérence avec leur dimensions et le programme qui les nourrit ; capable d’articuler les différentes échelles de perception de la chose urbaine (ici Ivry), que ce soit à l’échelle du grand paysage (le val de Seine), du paysage communal, (le rapport entre ville-haute et emprise ferrée), du centre de la commune (marqué par les permiers logements sociaux – Cité Maurice Thorez – et par l’opération Renaudie – Gallous-thé). L’ensemble des projets d’aménagement général réalisés par les étudiants est utilisé dans la suite du master, soit par les mêmes étu-diants s’ils poursuivent l’aventure, soit par les nouveaux inscrits qui s’y adaptent pour développer les projets des autres semestres.

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Enseignement Studios Master 3Questionner, formuler, projeter

Emmanuel Caille

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du construit au paysage

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

Être architecteLes cinq années d’études qui mènent au diplôme d’architecte peuvent être perçues comme insuffisantes face à la maîtrise qu’exige aujourd’hui la complexité croissante du projet d’architecture. La prise de conscience de cette limite réelle doit être l’occasion de s’interroger sur ce qui fait la compétence de l’architecte. Il y a une concurrence de plus en plus forte de savoirs-faire techniciens ou industriels. De plus en plus d’acteurs sauront prendre en charge la construction de bâtiments et de villes. L’architecte se charge d’une mission plus ambitieuse. Il est celui qui, en poète, en rebelle ou en conciliateur, interroge un monde en désir d’habiter. Il ne peut se contenter de répondre aux programmes qui lui sont soumis et doit anticiper les questionnements à venir. L’enseigne-ment doit développer la capacité des étudiants à s’interroger avec per-tinence sur les questions qui leur sont posées. En même temps qu’ils acquièrent un savoir académique, les futurs architectes doivent ainsi apprendre à questionner ces savoirs afin d’anticiper les interrogations qu’ils auront à soulever demain. Il leur faut donc tout autant savoir construire qu’être de force à construire par eux-mêmes de nouveaux savoirs.

QuestionsL’analyse de l’évolution de notre environnement doit-elle nous conduire à une remise en question des valeurs séculaires du projet d’architec-ture: organisation de l’espace, rapport à la lumière, usages, technique?Comment agir aujourd’hui en architecte dans un territoire contraint par de fortes déterminations historiques, économiques, sociales, environ-nementales, techniques ou réglementaires?Comment agir au sein d’une société multiculturelle en perpétuelle mu-tation où le rôle de l’architecte est lui-même remis en cause? Comment concilier une légitime adéquation du projet aux spécificités du lieu avec la demande croissante du marché pour des espaces géné-riques qui, dans un futur proche, devront être transformables et réutili-sables?Comment concilier l’exigence d’une société vers davantage de sécuri-té, de confort et de technicité avec le respect de l’environnement et les problématiques écologiques?

ObjectifsFormuler: Prendre conscience de ces questionnements contemporains tout en les mettant en perspective avec l’histoire de l’architecture. En relation avec un site et un programme donné, apprendre à formuler gra-phiquement et textuellement ces interrogations pour fonder le projet.Autonomie: Acquérir les outils intellectuels qui, au-delà de la période d’enseignement, permettront de manière autonome d’instituer une rela-tion prospective avec un monde en forte mutation.

ProjetCes questions et ces objectifs s’articulent autour d’un projet situé dans un territoire proche de Paris. Le programme est établi en commun après analyse contextuelle. Il devra prendre en considération le réem-ploi d’éléments urbains et architecturaux existants et comprendre des logements, un ou plusieurs petits équipements et l’aménagement des espaces publics.Une partie restreinte du projet est traité en détail en abordant également les questions constructives et économiques. Ce travail s’étayera sur les questionnements initiaux afin de rester en cohérence avec une pensée qu’il s’agira de formuler progressivement tout au long du semestre.Le travail s’effectue d’abord en commun avec des visites in-situ, puis en équipe de deux ou trois. Enfin, la partie restreinte du projet est traitée individuellement.La définition du type de document et matériaux à rendre pour la présen-tation finale du projet se fait en cohérence avec la démarche de l’étu-diant. Elle fait partie du travail de formulation de sa pensée en confron-tation avec les enjeux de l’exercice.

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Enseignement Studios Master 3Mobilités 1- Logements pré-fabriqués

et écoroute à CergyDominique Hernandez, Philippe Villien

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

& Logement

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsLes attendus du semestre dans le processus du cycle Master.Ce studio de premier semestre, se déroule d’octobre à février. Il s’adresse indifféremment à des étudiants en 4ème ou 5éme année d’études d’architecture. Le logement et le territoire : ce studio en accord avec la grille générale des studios Master traite du logement individuel et collectif, et s’inscrit dans une démarche «de l’édifice au territoire». Le site est en « subagglo », en limite de Cergy-Pontoise, sur la com-mune de Jouy-le-Moutier.

ContenuLe programme : des logements préfabriques dans une perspective économiqquePréfabriquerLes logements sont conçus en préfabrication. Les exigences du « pré-fabriqué » vont de la question de la modularité, de la séquence du mon-tage, des assemblages, du transport, incluant ou non l’idée du kit. Les mises en œuvre visent des objectifs clairement énoncés et chiffrés. Le vocabulaire développé est libre (hight tech / lowtech – bois, métal, …).

EconomieNous travaillons particulièrement « l’économie du projet ». Elle est déve-loppée par des chiffrages avec des valeurs, financières mais aussi éner-gétiques, selon les ressources et les matériaux mis en oeuvre.Le projet est conçu à grande échelle (1/50ème - 1/20ème – 1/10ème) avec l’apport de compétences spécifiques en économie et en mise en oeuvre des enveloppes préfabriquées du logement. Il s’agit d’une re-cherche patiente et progressive. La conception avance sur plusieurs fronts : il s’agit de conceptualiser le projet à plusieurs échelles en même temps, par le dessin, le calcul et l’écrit.

Les thèmes du logement préfabriqueLes thèmes développés sont ceux du logement « mobile, mixte, évolutif et radical ».

Logement mobileLes mobilités dans une vision « transcalaire ». La mobilité traverse et unifie les échelles emboîtées de la conception architecturale. A l’échelle de la métropole les flux des personnes et des marchandises sont les principes fondateurs de la ville. A l’échelle des édifices la construction préfabriquée, implique de transporter des parties importantes à assem-bler sur site. A l’échelle du meuble les dispositifs concrets dessinés en détail (menuiseries extérieures, parois intérieures, portes, …) sont pen-sés selon leurs mouvements. Dans ce mode de production de la préfa-brication le projet d’architecture doit maîtriser de manière explicite les déplacements des matériaux, des ressources, en privilégiant la proxi-mité et la moindre dépense.

Logement mixteUn laboratoire d’idées pour plus de mixité fonctionnelle, sociale, génération-nelle. Le programme de logement individuel ou collectif, est détaillé par l’étu-diant. Des associations de besoins entre plusieurs usages sont analysées et projetées précisément aux travers de diagrammes spatiaux et temporels. La complémentarité des fonctions vise à intensifier l’occupation de lieux et à renforcer les réponses aux exigences environnementales.

Logement évolutifL’évolutivité comme stimulantCe qui se transforme, ce qui mute : la conception architecturale doit accom-pagner l’instabilité programmatique actuelle. La flexibilité, l’adaptabilité, l’évo-lutivité des dispositifs architecturaux, paysagers seront des critères majeurs guidant les choix de projets. Le rapport composé de la forme et de la fonction, grand principe fondant le mouvement moderne en architecture, est durable-ment en crise. Le rapport forme / fonction doit être repensé de manière ou-verte afin de conjuguer des besoins changeants, dans une société en pleine mutation dans ces rapports de production, ces liens sociaux et familiaux, face à l’obsolescence rapide des objets de consommation. La réflexion portera sur un type architectural et ses développements récents : l’objet archétypal et l’objet générique.

Logement radicalPour une culture du projet radicalDans une culture du projet «radical» l’important est de développer des concepts lisibles. Grâce à la production de diagrammes, de datascape et d’argumentaires écrits, illustrés et chiffrés, la radicalité du projet sera établie et communiquée. Les références sont notamment celles de la sphère de la mai-son préfabriquée d’après-guerre (Eames, Richard Bukminster Fuller, Jean Prouvé, Ionel Schein, J. B. Maneval, David Greene, Friedman, G. Rottier, Ro-gers, …) mais aussi dans une période très récente (Jan Benthem, Shiguru Ban, Hangar design Group, Jonas Wagell, LOT-EK, Architecture and Vision, OMD, Olgga Architectes, Aisslinger, Cannata and Fernandez, Tim Pyne, R. et E. Baroullec, …).

Le site : l’ecoroute de jouy le moutier à cergy pontoiseLes projets seront territorialisés dans le cadre général du projet en cours « d’écoroute ».

L’écorouteLe projet en cours de «l’écoroute» confronte deux contraintes : la ville a besoin de boucler là son «boulevard périphérique», sa desserte annulaire nécessaire à l’agglomération. Mais le site est également la dernière coupure agricole et forestière du secteur, constituant un vaste corridor écologique reliant les grands boisements à l’Ouest et les berges de l’Oise.Les intérêts collectifs se mêlent en un projet global dénommé « écoroute ». Ce néologisme désigne bien les contradictions à l’œuvre et sert d’emblème pour projeter un territoire unifiant l’infrastructure et la nature, la ville et ses flux.

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Les logements et le siteUn « parcellaire », un découpage en « macro lots », sera conçu collectivement afin d’y inscrire les projets individuels de chacun.Le site est pris dans une gamme d’échelles emboîtées et contrastées. A l’échelle de l’agglomération, dans la logique des grands parcs de la ville nou-velle, dans le grand paysage des boisements anciens et de l’agriculture ur-baine. A l’échelle de la commune de Jouy-le-Moutier, il faut composer avec les quartiers riverains exemplaires des années 1980 issus du concours « mai-sons de ville », avec les micro paysages dus à une topographie en talweg conduisant les eaux de ruissellement vers l’Oise.Ce territoire est un bord d’urbanisation : il implique des visions partagées sur les infrastructures routières, celles des TC, hydrauliques. Les thèmes sont ceux du «sol comme identité», de l’intensité poétique des horizons, les imagi-naires évoquant un ailleurs métropolitain, la complexité de la topographie ré-sultante des exploitations agricoles et des carrières.

Des notions privilégiées : le sol, le cadre, la densitéCertaines notions font l’objet d’apports pédagogiques ciblés. Elles sont les véritables outils du projet territorial : la densité, les flux, le cadrage, le sol … Ces notions convoquent toujours plusieurs échelles simultanées, renforce la conscience de projeter dans plusieurs territoires simultanément. Il s’agira d’approcher le territoire par l’usage de différentes techniques carto-graphiques. La géographie sera vue comme valeur de projet, comme source de représentation en architecture. Le projet de sol est un univers de réflexion, une source d’innovation des formes architecturales. La topographie sera ma-nipulée finement, en dessin, en modelage. La coupe étendue sera pratiquée comme l’un des instruments de la maîtrise des cadrages de vues proches et profondes. Le travail du sol permettra d’explorer des géométries planes très tendues, les questions du plié, du plissé, du froissé. Le projet d’infrastructure permet lui d’explorer l’objet à forte valeur ajoutée par ses proportions mêmes : l’infiniment long, le fin, le mince, l’extrusion.

La vie du studioA la fin du semestre une exposition sera organisée, constituée par le rendu des projets eux-mêmes. Une publication sera montée à partir des travaux du semestre par les enseignants et les intervenants extérieurs partenaires et la Communauté d’Agglomération de Cergy Pontoise.

Travaux demandésLa validation du studio se fera par - Contrôle continu à 50% : avec un pré-jury organisé à la fin de la période 2

du semestre.- Jury final à 50 % : avec un jury final comprenant un affichage de panneaux

et une projection accompagnée d’une présentation orale.

Enseignement Studios Master 3Habité la ville contemporaine :

logement, écologie, densitéBéatrice Mariolle

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

& Logement

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

La ville contemporaine remet en question la place même de l’édifice dans son rapport au territoire. Il s’agit d’une ville quantitative et diffuse, dans laquelle il est davantage question de dissociation que de conti-nuité entre des fragments hétérogènes : infrastructures de transport, nature en friche ou cultivée, bâti générique et densité dispersée ... Il faut renouveler nos outils de lecture et de compréhension, là où ce qui se défait, en termes de morphologie urbaine, ce n’est pas tant la ville elle-même que le modèle de référence qui a longtemps inspiré sa produc-tion. Dans ces territoires concevoir des logements impose d’appréhender les questions de densité, de relation entre habitat et agriculture, d’habitat collectif et individualisé, de la place de la nature dans l’architecture…

Objectifs - méthodesCe studio expérimental prend place dans une petite commune périur-baine. Un groupe du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris travaillera sur le même site ce qui permettra d’enrichir les regards et d’aborder les questions de biodiversité à l’échelle de l’habitat.

Le projet concerne une « expérience architecturale » et peut être abordé de plusieurs façons :- du territoire vers le construit, à la recherche d’un site, propice à l’im-

plantation de logements, dans une mise en relation réciproque des morphologies de l’environnement naturel et construit ;

- Du construit vers le paysage, ou comment une pensée constructive et spatiale, un édifice même minuscule, peut révéler un site, par sa pré-sence, sa géométrie.

Le projet est mené en même temps à plusieurs échelles : celles de la ville 1/2000° - 1/500°, celles du logement, 1/200° - 1/50°. Cleres est une petite commune rurale à proximité de Rouen. A la fois rurale, et périurbaine, il s’agit d’un village touristique qui possède des grandes ressources environnementales. Sa gare la relie à Rouen mais également à Paris. La maire de Cleres participera à l’accompagnement du studio en nous accueillant sur place lors de quelques week-ends de travail. L’objectif du studio consiste à proposer des formes de densification du bourg, notamment autour de la gare à travers la conception d’en-sembles de logements.Le logement est abordé dans ses toutes ses formes collectives mais également quantitative. Toute liberté est laissée à l’étudiant quant au choix du programme. L’intervention programmatique fait partie de l’ap-prentissage du projet.Les éléments techniques écologiques seront intégrés à la conception globale : isolation extérieure/ intérieure, réseaux assainissement, réten-tion des eaux pluviales, toilettes sèches, construction bois, énergie…

Travaux demandésJury

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Enseignement Studios Master 3Architecture et paysage contemporain : 2 lieux

Pierre-Louis Faloci

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsL’attention portée à l’état du paysage contemporain dans sa réalité cri-tique fait partie du métier d’architecte. Le but est ici de faire en sorte que l’étudiant découvre les outils nécessaires aux différents degrés d’approche d’un lieu aussi grand soit-il et quelle que soit sa complexité.

ContenuDeux lieux :1 Un paysage constitué et rapidement identifiable : l’axe de Meudon.2 Un paysage déstructuré et d’une extrême complexité : Villeneuve St

Georges.

L’analyse de la transformation de ces 2 lieux que tout oppose et le dé-veloppement de méthodologie commune d’un regard critique et op-tique permettra aux étudiants de découvrir des notions de composition - architecture – grand paysage (Meudon) et des notions de programma-tion et projet pour Villeneuve St Georges.

Travaux demandés1er semestre : l’axe de Meudon- Analyse de la transformation du lieu, regard contemporain des tracées

du XVIIème siècle, etc.…- Insertion de 3 équipements culturels dans l’idée d’une liaison possible

par la forêt entre Meudon haut et Meudon bas.

Appui théorique : littérature – photographie – cinéma sur le thème de la composition de l’architecture avec paysage.

ObjectifsL’atelier a pour objet la ville de Siem Reap au Cambodge, qui sert d’ac-cès au site d’Angkor, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992. Le contexte est celui d’une petite ville, située dans un pays en développement, confrontée à une urbanisation rapide, liée au tourisme.L’atelier est composé de deux parties complémentaires, d’une part l’atelier Plan de Ville, d’autre part l’atelier Projet.L’atelier Plan de Ville est une approche analytique et historique de la ville. Sa méthodologie se base sur une approche cartographique dou-blée d’un apprentissage des modes de représentation. L’essence de ce travail vise au décryptage d’informations, à l’acquisition d’un savoir et à sa transmission à partir de la compréhension d’un ensemble de cartes et de plans allant de l’échelle du territoire à l’échelle des quartiers.L’atelier Projet privilégie la démarche, le positionnement et l’approche personnelle de chaque étudiant vis-à-vis d’un lieu et d’un contexte. Il se présente comme le développement d’une réflexion sur la ville et son aboutissement : le projet.Trois phases composent l’atelier projet : le travail à Paris dans un pre-mier temps (la trame) qui se déroule en même temps que l’analyse de l’atelier Plan de ville, la confrontation avec le lieu (le terrain, séjour à Siem Reap), puis la finalisation par un projet architectural (le projet).

Contenu

La trame_première phase - Exercice de projet avant terrain – Tra-vail de groupe.Cette première phase a pour but d’amener les étudiants à comprendre et diagnostiquer les enjeux, les pathologies, les besoins d’une ville confrontée à un tourisme de masse au développement extrêmement rapide.Nous sommes partis du constat qu’il valait mieux utiliser la non connais-sance du lieu comme moteur de réflexion, un imaginaire de la ville au loin. Pour ce faire, nous avons posé un cadre, un alibi, la réflexion sur les anciens canaux angkoriens et les points d’eau parsemant la ville. Ces éléments qui contribuent au bon fonctionnement de la ville sont vic-times du développement anarchique des dernières années : ils sont bouchés, obstrués et leur disparition est cause de désordres écolo-gique, urbain et sanitaire.Puis, nous nous proposons d’y superposer ce que nous nommons par défaut la trame, qui est avant tout le point d’entrée des étudiants dans une réalité imaginée : un agencement urbain soulevant des questions aussi diverses que les modes d’habiter, le mode de développement de la ville, la traversée de celle-ci et les séquences qu’elle propose, la me-sure de l’espace d’intimité de la famille, de l’individu, etc. Sa finalité ré-side dans le fait qu’elle fait support à de la ville, qu’elle produit dans une optique d’incitation.Un rendu définitif de ce travail de première phase, atelier plan de ville et trame, a lieu avant le départ sur le terrain.

Enseignement Studios Master 3Studio: Siem Reap Ankor : patrimoine/Tourisme,

comtemporanéité/développementEmmanuel Cerise, Cyril Ros

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

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Le terrain_seconde phase (trois semaines)Il s’agit de confronter l’hypothétique et le réel dans une approche critique. Les étudiants doivent revenir sur le projet de première phase, le corriger, l’affiner sur place, intervenir directement sur les planches de projet le temps d’une présentation publique (à l’Ecole française d’Extrême-Orient), qui doit être comprise comme une remise en cause des acquis du travail de première phase. Parallèlement à cela, des conférences avec différents acteurs de la ville sont organisées ainsi que des visites de terrain.Dans un second temps, chaque étudiant doit choisir un site, un sujet inclus dans sa trame et établir un programme, étape essentielle car il s’agit égale-ment de développer chez les étudiants, un questionnement de la notion de programme ; il doit également effectuer les recherches, analyses et relevés nécessaires afin de commencer, en troisième semaine, le projet de la troi-sième phase.Un rendu public de l’esquisse (choix du site, du programme et esquisse du projet) se déroule au terme du voyage de terrain.

Le projet_troisième phase (travail individuel)Individuellement, les étudiants ont à finaliser le travail commencé à Siem Reap, à mettre en place un projet architectural. L’accent est mis sur la perti-nence de l’insertion urbaine, l’adaptation au climat, à la lumière, l’utilisation des matériaux, la gestion de l’espace, la structure et les modes de représen-tation.Rendu définitif en fin de semestre

Travaux demandésChaque phase fait l’objet d’un rendu : la Trame, liée au travail d’analyse de plan de ville, remise en question lors d’un jury critique, organisé à Siem Reap en présence de représentants des institutions partenaires de l’atelier, l’Auto-rité APSARA, autorité gestionnaire du site d’Angkor et l’Ecole française d’Ex-trême-Orient ; l’atelier de terrain, enfin le projet lui-même qui fait l’objet d’un jury en fin de semestre.Lors de ces séances, une attention particulière sera accordée aux modes de représentation.Enfin, dans le cadre de la coopération engagée avec le Cambodge, les tra-vaux des étudiants font l’objet d’une exposition au Cambodge, à Siem Reap, dans les locaux du Centre culturel français. La réalisation de cette exposition est intégrée aux travaux demandés. En effet, nous considérons qu’elle fait partie de l’expérience de terrain. Elle permet une présentation et un dialogue avec le public cambodgien au sujet des problématiques, thématiques identi-fiées par les étudiants, des diagnostics et des solutions qu’ils proposent.L’exposition se présente sous la forme de deux panneaux de format A0 par projet d’étudiant, accompagnés d’une note d’intention, légende de chaque projet, traduite en khmer. Elle est une contrainte, celle de la synthèse des propositions contenues dans le projet final ; elle est aussi une obligation de clarté car contrairement aux jurys d’école auxquels les étudiants sont habi-tuellement confrontés, l’exposition est présentée à un public de non spécia-listes qui n’a pas la pratique ni la lecture des modes de représentations gra-phiques qu’il faut donc leur rendre intelligibles.

Enseignement Studios Master 3Studio : Interfaces métropolitaines -

Transformations urbaines et approches environnementales

Frédéric Bertrand, Mohamd Benzerzour

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

ObjectifsMalgré des déclarations d’intention souvent généreuses, les transfor-mations urbaines restent en France largement contraintes par des lo-giques sectorielles et fonctionnelles importantes. Les réflexions sur l’environnement, placées sous le signe du développement durable, pei-nent, malgré leurs potentiels, à être le support de démarches de projet et de définitions des espaces concrets qui soient véritablement intégra-trices. En la matière, la France semble faire exception par rapport à plusieurs autres pays européen.Confronté à un foncier considéré comme rare et à des territoires en profond renouvellement, la réflexion urbaine est souvent dépendante d’une pensée par fragments dont l’assemblage ou le recollement semble échapper à toute autorité organisatrice.Il importe donc que les architectes soient capables de se situer dans le champ d’investigation large des études urbaines, dans leurs rapports à des disciplines souvent spécifiques et autonomes. La recherche d’une identification des terrains de l’architecte s’appuiera sur une exploration des échelles et des éléments fondamentaux où s’élabore le projet spa-tial de la ville contemporaine (géographie, infrastructures, espaces pu-blics, tissus urbains, usages, perception…).Le développement du projet, de ses outils de conception et de formali-sation spatiale, s’attachera particulièrement à intégrer les dimensions de l’espace et du temps ainsi que les enjeux environnementaux qui peuvent s’y rattacher (réchauffement climatique et lutte contre les effets d’ilots de chaleur urbain, maîtrise de l’eau et préservation de la nature en ville…).Ce semestre, le territoire de projet sera le canal de l’Ourcq à grand ga-barit. 50% des emprises qui le bordent, essentiellement industrielles, sont actuellement considérées en mutation. Ce territoire sera l’occasion d’aborder plus spécifiquement le cycle de l’eau dans le projet d’aména-gement, sa capacité à produire du paysage, de l’espace public et de l’architecture.

ContenuL’élaboration du projet permettra d’explorer différentes approches théoriques liées aux transformations urbaines contemporaines et de se forger une culture partagée des questions sociales, économiques et environnementales qui y sont liées. Cette acculturation au projet urbain devra conduire aussi à évaluer les stratégies d’intervention sur l’espace en termes de faisabilités techniques et opérationnelles. La rencontre entre architecture et site sera l’opportunité d’intégrer les paramètres environnementaux (milieux, ressources, nivellement, orientation, enve-loppe, matérialité…). Le projet architectural et urbain mettra en relation le sens des transformations urbaines recherchées et les potentialités du lieu. Il devra également préciser les temporalités et la nature des usages possibles (jour, nuit, saisons…).

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Le projet se déroulera en trois étapes :- Elaboration d’une stratégie de projet et de sa traduction en scénarios.

Cette phase s’effectuera en groupe de 3 à 4 étudiants et découlera d’une approche thématique du territoire (diagnostic). Elle permettra de définir, sur une aire d’étude et à des échelles pertinentes, les orienta-tions programmatiques retenues et les transformations spatiales qu’elles induisent (valorisation foncière, d’usage, symbolique…),

- Etude détaillée d’un ensemble d’espaces publics stratégiques et des projets architecturaux qui sont qualifiés par ces espaces et qui contri-buent à leur existence. Cette étape pourra être poursuivie en équipe mais la part respective de chaque étudiant devra pouvoir être claire-ment identifiée,

- Mise en cohérence, recadrage, des deux premières étapes et défini-tion des enjeux de coordinations architecturale et urbaine.

Une attention particulière sera portée à l’économie d’ensemble des stratégies de projet et notamment à la manière de les énoncer et de les représenter aux différentes étapes.

Ce travail sera soutenu dans sa progression par des cours théoriques et pratiques ainsi que par des visites de terrains (opérations urbaines ré-centes et en chantier exemplaires notamment pour leur maîtrise de l’eau).

Travaux demandésNotice synthétique de présentation des intentions de projet, schémas, croquis, photos, dessins normalisés (plans, coupes, élévations), ma-quettes (site, épannelage, structure), perspectives intérieures et exté-rieures (séquences, systèmes de relations, matières), données quantita-tives synthétisant les choix de projet.Les échelles de projet s’étendront du 1/25 000e au 1/20e. Il s’agira de comprendre et de mettre à profit la complémentarité des échelles et la pertinence des modes de représentation en fonction des intentions de projet.

Possibilités d’études et d’évaluations (jurys) coordonnées avec d’autres enseignements (théorie, construction, séminaires)Contrôle continuJurys intermédiaires et jury final auxquels pourront participer des inter-venants extérieurs.

Enseignement Studios Master 3Studio : Pruitt-Igoe, L’urbain abandonné

Aghis Pangalos

Master2ème annéeSemestre 3

UE1Les territoires du projet 3

Responsable de l’UE1 Pierre-Louis Faloci

Thématique du territoire au construit

Crédits ECTS 13,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques TD 128 h

Objectifs- Mener une investigation conceptuelle des modèles urbains, uto-

piques, stratégiques, romantiques, rationnels…- Mettre en place des outils d’analyse et de compréhension d’un site

que l’on ne peut pas visiter.- Interroger un Mythe à travers votre projet.- Vous confronter à la présentation d’un concours.

ContenuLe 16 mars 1972, la télévision américaine diffuse en boucle et en direct la démolition par détonation des barres de logement de Pruitt-Igoe, marquant ainsi la fin d’une aventure douloureuse de ce quartier de loge-ments sociaux de la ville de Saint Louis. Les images se veulent expia-toires, cathartiques mais elles procurent un malaise qui révélera irréver-siblement les traumatismes d’une époque révolue : A peine 6 mois avant la première crise pétrolière, en pleine période de crise industrielle, ces images vont devenir le symbole de la critique du productivisme, du rejet de l’architecture moderne, de la charte d’Athènes et des principes d’un urbanisme que l’on s’accordait a appelait corbuséen. La critique postmoderne est en marche à la recherche d’un mythe fondateur, de symboles de l’échec du mouvement moderne. Dans son texte fonda-teur de l’historiographie postmoderne «The New Paradigm in Architec-ture: The Language of Post-Modernism», Charles Jencks écrit, «L’ar-chitecture Moderne est morte à St. Louis, Missouri le 15 juillet 1972 à 15.32 quand le tristement célèbre Pruitt-Igoe, ou plus précisément cer-taines de barres ont eu leur « coup de grâce » par dynamite» .

Ainsi, la fin de l’existence physique de Pruitt-Igoe n’est que le début de son « existence mythologique ». Construits en 1954 à Saint-Louis (Mis-souri) par l’architecte Minoru Yamasaki, les 33 immeubles (2 870 loge-ments) ont été démolis après seulement vingt années d’occupation. Les habitants du quartier sont définitivement partis pour ne jamais revenir laissant derrière eux la première «table rase» issue de la modernité.Cette année est le 40ème anniversaire de la démolition de Pruitt-Igoe. Un concours international est lancé pour accueillir des propositions pour l’avenir du site. Le rendu du concours est pour le 16 mars, environ un mois après le rendu du studio. Vous êtes donc invités à participer au concours avec votre projet !

Au-delà du symbolisme, Pruitt-Igoe représente une situation assez ba-nale de développement urbain avorté tels que nous le retrouvons au-jourd’hui dans l’espace bâti de nos villes.

travaux demandésLoin des « certitudes » et des « vérités » vous allez développer vos propres outils de compréhension du site et de ses enjeux, tout en me-nant une exploration conceptuelle de modèles urbains. A travers des

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maquettes, diagrammes, dessins, vous allez construire des dispositifs de transcription des notions de différence d’échelle, de complexité pro-grammatique, de temporalité des usages afin de mettre en place un système personnel et autonome utile à la fois pour interroger l’existant mais aussi pour élaborer les concepts opérants de votre projet. Vous développerez une proposition à l’échelle du quartier, mais aussi au ni-veau d’un bâtiment plus particulier.

Enfin, vous allez vous confronter aux enjeux d’un concours, la formula-tion d’un concept, la présentation du projet etc.

Théorie : Architecture et Paysage Contemporain Une histoire sourde du lieu

Pierre-Louis Faloci

Master2ème annéeSemestre 3

UE1 Studio : Les territoires

du projet 3Responsable de l’UE1

Pierre-Louis Faloci

Crédits ECTS 3,0

Obligatoire

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Objectifs1 Redéfinition de la notion de paysage contemporain.2 Redefinition de la notion de patrimoine.3 Elargissement du champ architectural à la question du sol.4 Identification et reconquête des zones interdites.5 Développer l’histoire d’une « culture du regard » du moyen, proche

et grand paysage.6 Signifier que l’attention portée au paysage contemporain dans sa

réalité critique est le fondement d’une nouvelle façon de voir le mé-tier d’architecte.

7 Développer l’idée de l’histoire sourde du lieu.8 Développer l’idée qu’il y a dans cette notion une cause, une culture,

qui permet d’établir une mise en intelligence de tout projet avec son lieu à l’opposé d’un danger néo-plasticiste trop proche de l’em-blème et du monde publicitaire.

9 Le développement durable : Tentation du camouflage, dérive esthé-tisante, réflexion de fond sur le sujet. Une nouvelle esthétique de la menace, confrontation du monde construit et du monde vivant.

10 La question de la verticalité et de l’occupation du territoire.

Extrait d’un texte de PLF intitulé « Architecture et paysage contempo-rain - une histoire sourde du lieu » publié dans la revue « Monumental » au deuxième semestre 2007.(…) La notion de patrimoine et de paysage ne cesse d’évoluer. Pour beaucoup, elle reste liée à la conservation et l’entretien de bâti-ments anciens (monuments, châteaux, églises, fortifications, loge-ments, etc..) ou de fragments de ville... Depuis les années soixante dix, en particulier avec l’Ecole de Venise, on considère que cette notion s’est élargie à d’autres fragments de lieux, à des sites qui n’ont a priori pas une grande signification mais pour les-quels l’observation fine de la formation révèle un grand intérêt. Cet élar-gissement de la notion de patrimoine introduit un intérêt immense et imprévu dans la façon de regarder les bâtiments, les fragments de pay-sage et le territoire en général. On peut envisager le patrimoine contem-porain de la manière suivante :- Patrimoine Physique-Etat des lieux : le construit, le planté, le géolo-

gique, le banal, le remarquable, le paysage, les masses forestières, les clairières, les ouvrages d’art, la géographie, la topographie...

- Patrimoine Optique-Regard : Analyse critique des lieux remarquables qui constituent des points de vue exceptionnels sur le proche, moyen et grand paysage. Ou inversement des repères pas forcément qualita-tifs, tours, tours hertziennes, ouvrages d’art, grands ensembles, vides, profondeurs de champ, obstructions visuelles…

- Patrimoine Mental-Histoire sourde : Ce que l’on ne voit plus, l’Histoire de la transformation d’un lieu et des traces qui ont perdurées sur le lieu ou ailleurs

– étude des archives, production culturelle (peinture, Photo, cinéma), zones interdites

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Cette façon de regarder le patrimoine contemporain s’appuie, d’une part, sur des outils tels que la superposition cartographique, l’iconographie, l’étude de la transformation du territoire, du lieu ou du bâtiment et, d’autre part, sur l’ob-servation de l’état des lieux, c’est à dire l’observation de l’état du paysage contemporain au sens total. Par total on entend une complétude dans l’observation qui passe par la trans-versalité des savoirs (Ingénieur, urbaniste, architecte, paysagiste, botaniste, historien critique, sociologue…) et des moyens d’observation. On pense aux développements de Hubert Damisch, Gilles Deleuze et Paul Virilio à propos de l’optique ainsi qu’à la photographie -image fixe- et au cinéma -image mou-vement. Certains metteurs en scène comme Chris Marker, Wim Wenders, Antonioni, Kurosawa, Tarkovski, Godard ou plus récemment Andreï Zvia-guintsev ou Abbas Kiarostami, en plus de livrer dans leurs films une notion de patrimoine mental très forte (comme Chris Marker dans La Jetée avec la grande terrasse d’Orly et l’ancienne Galerie de l’Evolution au Jardin des Plantes), déplacent le sujet du film sur le sujet de l’observation architecturale et paysagère. A titre d’exemple, aucun film spécifique d’architecture n’a mieux montré la Villa Malaparte que Godard dans le Mépris. De même concernant la scène du lac de Dersou Ouzala, aucun film sur le paysage n’a montré une telle puissance visuelle et une telle prémonition sur la menace de la montée des eaux qui guette toute la génération à venir. En complément de cet apport optique, certains films introduisent l’idée d’une histoire sourde qui, à la manière du patrimoine mental d’un lieu, se développe parallèlement à l’histoire du film et la dépasse. Ce phénomène est illustré par Andrei Tarkovski dans « Stalker ». Je pense en particulier à ce travelling latéral d’anthologie qui passe d’une zone industrielle sinistrée à une zone verte interdite dominée par une nature sauvage et chaotique. Ce film apparaît près de dix ans avant la catastrophe de Tchernobyl préfigurant la menace nucléaire et la dégradation écologique de la planète.

Pour illustrer notre propos de manière plus concrète des exemples seront donnés en termes d’architecture et de paysage.Il existe semble-t-il désormais une nouvelle façon de se mettre en intelligence avec le lieu qui n’est plus forcément mimétique mais plutôt mentale.L’accentuation des menaces écologiques, la notion indiscutable de dévelop-pement durable doublée d’une technique d’analyse du lieu d’intervention plus cultivée doit contribuer à fabriquer une génération de projets très différente et inventive pour le patrimoine de demain. (…)

Contenu

OutilsPhotographie, cartographie, iconographie, gravure, portrait de paysage, do-cuments sur l’origine de la perspective, vidéo d’étudiants (travaux d’étude depuis dix ans), extraits de films, photogramme, interprétation de documents contemporains dans l’architecture, le paysage, la notion de déblais -remblais, actualisation permanente du développement durable et la mise à distance critique.

Extraits de livres sur les sujets de ce cours (voir bibliographie). Usage quasi-systématique de la vidéo projection.

Organisation Le premier cours abordera la notion d’architecture et de paysage contempo-rain illustrée par des exemples issus de livres comme « l’origine de la perspec-tive » chez Hubert Damish ou de « la machine de vision » de Paul Virilio ou de documents cartographiques, photographiques et vidéo issus de deux terri-toires aussi différents et remarquables que la Seine en amont et en aval de Paris (Val de Marne et Hauts de Seine).Les cours suivants développeront tous les outils nouveaux nécessaires à la compréhension d’un territoire comme source de modernité dans la création de projets quelqu’en soit l’échelle.Le premier outil critique abordé sera celui de l’optique avec une analyse cri-tique de l’importance de Le Nôtre et de son devenir contemporain appuyé par des textes critiques tels que « Architecture and landscape » de Clemens Steenberger et Wouter Reh.Cet hommage à Le Nôtre sera enrichi de très nombreux exemples tels que le travail de JCN Forestier, Barragan, Le Corbusier et tous les sujets touchants le cadrage sur le proche, moyen et grand paysage, sur la composition avec l’horizon, sur l’effacement ou la mise en valeur topographique, sur l’échange entre le monde statique de l’architecture et le monde vivant du planté par rapport à une simple profondeur de champ (L’exemple prémonitoire de l’ap-partement Beistegui de Le Corbusier avec le vivant comme « effaceur » sur rail). De nombreux exemples sur ce sujet seront analysés dans le monde de la photographie, de la peinture et surtout du cinéma avec des extraits de films allant de Chris Marker à Kiarostami.La suite du cours s’orientera sur la notion de paysage contemporain comme une totalité indissociable où un vieux bâtiment conservé relève plus d’une topographie artificielle avec laquelle on compose que d’un vestige que l’on sauve. Parmi les autres thèmes abordés on compte une méthodologie critique sur l’histoire de la transformation d’un lieu et les indices de modernité que cela implique pour le projet. Cette transformation permet de dater les grandes percussions territoriales du XIX et XXème siècle comme moteur d’une gigantesque modification du terri-toire (industrialisation, démographie et réseaux). Analyse critique des percussions de réseaux, modification des usages de la Seine EST et OUEST de Paris. Cette connaissance de l’histoire de la mutation d’un territoire permet de mieux comprendre certaines traces isolées qui ont perdurées (murs, fragments d’usines, tracés, alignements d’arbres, etc.).De cette notion nous développerons un inventaire critique de tous les signes qui ont perduré sur le lieu de manière à expliquer aux étudiants que même dans les situations les plus complexes il y a toujours, enterré, en émergence ou mentalement, un appui possible permettant l’idée d’une nouvelle sédi-mentation plutôt que celle d’une tabula rasa. Parallèlement sera expliquée d’une manière très précise la notion de déblais, de remblais, de mur de soutènement, et de tout cet ensemble d’éléments ar-

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chitecturaux qui, à l’est ou à l’ouest parisien, tiennent des grands parvis hori-zontaux dans des terrains en pente (terrasse de Meudon), maîtrisent la régu-lation des péniches de la Seine (écluses), construisent des murs contre la Seine (Alfortville), franchissent (ponts industriels). Cet ensemble qui relève d’un monde apparemment dissocié de l’architecture et du paysage appelé « ouvrage d’art » ne peut désormais plus être pensé d’une manière autonome. Le projet qui illustre la synthèse de cette fusion entre architecture et ouvrage d’art est le monument aux déportés de G.H. Pingusson à la pointe de l’Ile de la Cité.La géologie et de l’hydrologie auront dans ce cours une très grande impor-tance étant donné l’évolution de très nombreux projets vers le creux, l’en-fouissement naturel ou artificiel ; l’usage de l’eau dans un contexte où les exigences de développement durable viennent en complément de notions telles que le puit canadien, le forage dans la nappe phréatique, la récupération des eaux de pluies et voir l’autonomisation du traitement des eaux usées.Tout comme un vieux bâtiment peut être interprété comme une topographie artificielle, le reste d’une vielle fondation enterrée, un lac remblayé, une fortifi-cation enfouie appartiennent désormais à ce que l’on pourrait appeler une géologie artificielle. Il est simple d’expliquer à un étudiant que le mur de sou-tènement qui retient une partie enterrée n’est pas forcement nécessaire s’il s’agit de roche non friable. Ce qui modifie totalement l’effet souhaité du creux. Si l’on rajoute à cela l’inondabilité, la résistance au vent, les matériaux non polluants, les énergies renouvelables et le phonique on se rend compte que le dessous du niveau de référence du sol existant devient, dans la notion d’ar-chitecture et de paysage contemporain, un facteur de composition primor-dial. Seront évidemment abordés dans ce cours tous les pionniers intellec-tuels de ce sujet qui ne touchent pas forcement le monde spécifique de l’architecture et du paysage.Un rappel sera fait sur toute l’idéologie anglaise de la fin du XIX.Sur l’exemple japonais.Sur l’idéologie de JCN Forestier, de FL Wright, de personnages aussi margi-naux que Paolo Soleri, Guy Rotier, Isola et Gabetti, Gustav Peichl et l’évolu-tion d’une fusion artificielle sol-architecture avec de très nombreux projets récents (Hollande, Espagne, Suisse, Portugal, France…)Cette esthétique de la disparition et de l’enfouissement accentuée par des phénomènes comme les murs végétaux pose la question d’une fusion d’en-tretient entre le monde construit, statique, et le monde vivant dont la péren-nité n’est pas la même. Ce cours se terminera sur une réflexion critique sur les questions du développement durable, du logement intermédiaire en système de parc, des possibilités de requalification des bords de Seine dans l’est pa-risien (couture et recouvrement des réseaux) et des méthodologies d’hypo-thèses sur le thème de la verticalité.

Travaux demandés1 Assiduité au cours.2 Conférences de groupes sur un sujet au cours du semestre.3 Rendu d’une vidéo en fin de semestre : 10-12 minutes par groupe de cinq

sur les dix huit thèmes abordés en cours.

Enseignement Option Arts plastiquesLaboratoire de l’image et de la couleur 1

Didier Sancey

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsProjet artistique à ChamarandeLe laboratoire de l’image et de la couleur est un enseignement collégial d’arts plastiques sur la couleur, qui intègre des cours sur les images de synthèses.Après un travail personnel sur la couleur, les étudiants constituent des équipes pour imaginer un projet artistique « libre ». Chacun joue un rôle différent: artiste, photographe, responsable de la modélisation ou de laconstruction, coordinateur.Puis chaque étudiant réalise un photomontage en insérant une image de synthèse du projet dans une prise de vue du site.Le projet est au centre de la démarche, la pertinence et la qualité des images en dépendent.Pré-requis : une connaissance suffisante du logiciel autocad et de la modélisation (sur autocad ou autre)

Contenu1° étape : Modélisation / Photomontage- Cours : logiciel 3DS max et photoshop.- TD : Les étudiants apprennent à faire des prises de vue du site et des

images de synthèses pour réaliser des photomontages.

2° étape: Couleur- Cours : Histoire des théories de la couleur, propriétés de la couleur

(peinture, architecture, matière, lumière). Théories de la couleur en informatique avec les logiciels 3DS max et

photoshop.- TD : un projet court personnel sur le thème de la couleur, et analyse

des couleurs d’un tableau.

3° étape  : Projet artistique à Chamarande, travail d’équipe (voir objec-tifs)En 2006 le projet était situé sous le métro aérien de Jaurès et Stalingrad.Depuis 2007, le lieu choisi pour ce projet est le Centre d’Art Contempo-rain du Domaine de Chamarande

Travaux demandés- Contrôle continu : Modélisation des projets, photos, photomontages,

chartes de couleurs, images de synthèse réalisés à l’école pendant les TD.

- Présentation en équipe du projet artistique.

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Enseignement Option Arts plastiquesAtelier expérimental 1

Patrick Chaput, Didier Sancey

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Dans le cadre de « l’Atelier expérimental » nous proposons un ensei-gnement théorique et pratique qui doit permettre à l’étudiant de déve-lopper sa capacité d’expression par l’audiovisuel en lui faisant acquérir une méthodologie pour concevoir et élaborer un récit en « images en mouvement » et en sons. Ces cours théoriques sont suivis d’exercices dans lesquels les étu-diants vont mettre en pratique ce qu’ils viennent d’apprendre. Le but de ces exercices est de maîtriser le sens d’une séquence d’images, de constater que ces images, leurs échelles, la façon dont on les raccorde induisent des interprétations différentes.

Pour tous ces exercices, les étudiants travaillent en groupe. Ils doivent passer par différentes étapes de travail : élaboration d’une idée, écriture d’un scénario qui réunit le groupe, réalisation d’un story-board. Puis ils développent un « plan de travail » pour réaliser et monter ensemble leurs films. Le travail de groupe est essentiel à la réalisation d’un film, l’apport des uns étant source d’inspiration pour les autres.

Enseignement Option Arts plastiquesDessin et représentation de l’espace

Simon Vignaud

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLes notions élémentaires ayant été développées durant les deux pre-mières années de licence, l’accent sera porté sur le propos tenu par le dessin.

ContenuPar « propos », il est entendu observation, analyse et transmission d’une lecture par des aspects choisis d’une réalité sur la base de sa perception sensible.Ceci requiert l’usage contrôlé de la perspective et de techniques adap-tées à la traduction des différentes catégories sensibles de l’espace. Les techniques mises en oeuvre feront appel à l’outillage de base (mines diverses, fusain, plume, lavis, aquarelle).L’atelier gravure sera également utilisé, particulièrement pour les possi-bilités de déclinaisons d’une image à partir de ses reproductions.Le travail sur la perspective développera toujours la problématique du point de vue du cadrage et du champ de vision, notamment sur les li-mites de sa dilatation. L’usage du dessin d’observation dans une dé-marche projectuelle sera abordé, en relation avec des sites de studio.Les étudiants inscrits aux différents niveaux (1 et 2 de licence et master) seront encadrés sur une même plage horaire, et sur les même sujets d’exercices. Le niveau des étudiants étant hétérogène, les exigences et degrés de complexité peuvent être adaptés aux capacités de chacun.Les exercices proposés seront diversifiés, du dessin rapide au dévelop-pement analytique. Les séances sur le site seront alternées avec des séances en atelier, menées sur la base des informations recueillies en extérieur (dessin, photographie), ou occasion de développer un travail imaginaire.

Travaux demandésDossier des travaux réalisés pendant le semestre.

NB : Le voyage de dessin du 2ème semestre vient compléter cet ensei-gnement

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Enseignement Option Arts plastiquesGravure

Emmanuel Mentzel Flocon

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsUne autre relation à l’architecture tient dans la ressemblance dans le processus de réalisation d’une estampe avec celui d’un projet. D’ailleurs, on parle de l’architecture d’une page, d’un livre, et même d’un caractère typographique.Historiquement, l’estampe (qu’il s’agisse de reproduction ou de créa-tion originale) est apparue vers la deuxième moitié du XIVè siècle, pour répondre à une demande de plus en plus forte d’images accessibles à tous, préfigurant l’invention au XVème de l’imprimerie typographique. Quatre siècles durant, au moins, l’architecture a été productrices d’es-tampe, dès lors qu’elle voulait diffuser ses théories, ses réalisations. La gravure a été le vocabulaire visuel de l’architecture, comme seul moyen, en dehors du voyage sur place, de faire connaître ses projets, ses théo-ries, son histoire et son enseignement.Enfin il n’est pas indifférent d’acquérir, dans une école d’architecture, quelques notions sur « comment on imprime » et pourquoi on imprime comme cela, puisque l’imprimé reste, et pour longtemps encore, un universel. Grâce à l’apprentissage des techniques spécifiques de l’es-tampe, explorer le monde de la création et de la production d’images. On y développe ses possibilités personnelles : cette technique dialogue autant avec le dessin de représentation qu’avec la création et la compo-sition de formes en général. Comme pour l’architecture, les difficultés objectives que l’on peut y rencontrer deviennent, en les surmontant, à leur tour source productrice du langage visuel, de la création de formes.

ContenuPratiques des techniques de base de l’estampeExercices basés sur la représentation et la composition graphique.- taille douce : pointe sèche, eau forte, aquatinte, burin- taille d’épargne : xylogravure, linogravure- selon les circonstances, possibilités de lithographie, de typographieapprentissage conjoint de l’impression de gravures, connaissance du papier.

Travaux demandésRecueil des estampes réalisées au long de l’option.Atelier libre, conditions d’inscription : validation d’au moins une des deux options, ou bien présentation d’un dossier personnel suffisant.

Enseignement Option Arts plastiquesPeinture

Jean-Baptiste Secheret

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLa priorité de l’enseignement est d’obtenir de l’ensemble des élèves venus d’horizons différents un niveau de dessin tel qu’il permette au groupe d’aborder la couleur sans handicap.Le but étant la sensibilisation à l’actualité et à la réalité tangible de la peinture.Un travail accompli si possible avec la plus extrême lenteur, rétablira tout au long de l’année l’évidence de cette pratique, et l’importance de ses relations aux formes de l’architecture et des sentiments qui en dé-coulent.Dans les années précédentes et de manières assez régulière ont eu lieu lors du cours trois initiations :- le lavis chinois et la calligraphie avec le peintre chinois Ye-Xin (tech-

niques des encres et des papiers traditionnels marouflés à la colle de blé)

- la lithographie avec et dans l’atelier de Jacques de Champfleury (grai-nage des pierres, crayon et lavis lithographique, etc.)

- le décor de théâtre peint au sol à l’opéra Bastille et aux ateliers du boulevard Berthier (usage et pérennité du décor à la colle)

Il est prévu une initiation à l’expérience photographique à travers le cli-ché cerre d’abord, le sténopé ensuite.

ContenuPratique méthodique, lente ou rapide, sur petits et grands formats du crayon et du fusain. Les sujets sont le paysage urbain, la nature morte, et l’analyse d’œuvres historiques et contemporaines.Première approche enfin, de la couleur, et de la technique de la peinture à la colle. Avantages et difficultés de l’utilisation des pigments en poudre.

Travaux demandésL’enseignement sera axé sur le dessin et sa qualité à l’intérieur même de la couleur.Contrôle continu + jury final

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Enseignement Option Arts plastiquesSculpture - art public

Philippe Rebuffet

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Objectifs- Acquisition des techniques de base de la sculpture- Parallèlement, analyse de l’espace public comme lieu d’identification

collective- Place de la sculpture au sens large dans l’espace public et dans l’ar-

chitecture

Contenu- Analyse dessinée et photographique de la foule dans l’espace public- Ce thème sera transposé en haut ou bas relief- Parallèlement, confection d’un carnet de croquis décrivant les formes

de la sculpture particulièrement intégrée à l’espace public et à l’archi-tecture

- Etude du modelage en ronde-bosse avec le modèle - Approche de la notion d’échelle par l’étude et la mise en situation

d’une composition monumentale dans l’espace public

Travaux demandésContrôle continu + jury

BibliographieRaymond Masson – édition cercle d’art.

Enseignement Option Arts plastiquesAtelier matériaux mobilier et design d’objet

Camille Bacoup

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Dans un espace donné, analysez et établissez une liste de besoins (ranger,s’asseoir, etc...).Comparer les à cette liste de critères tel que:

1 Elément autour duquel on se déplace.2 Elément dans lequel on se déplace.

3 Partition d’espace.a) transformation à court terme -b) transformation à long terme -

4 Elément qui transforme le rapport à l’espace.a) court terme -b) long terme -

5 Transformation de l’élément sur lequel on agit.a) court terme -b) long terme -

Retirer de cette étude un critère qui pourrait être le début d’un projet d’aménagement.Vous devrez en concevoir un et le réaliser avec les matériaux dispo-nibles, à l’atelier.Préalablement, il faudra faire une maquette (carton) pour le définir en volume.

ConceptionDossier d’étude en tenant compte des critères indiqués ci-dessus.Plans à l’échelle.Maquette.Définition des besoins en matériaux.(bois,métal,verre...)

RéalisationRéaliser un prototype de cet élément en utilisant les moyens de l’atelier.Accompagné d’une reflextion sur les contraintes de l’industrialisation

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Enseignement Option constructionArchitecture navale

Lorenzo Piqueras

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsCe module optionnel, est l’évolution du certificat puis du module orga-nisé conjointement par l’EAP Villemin et l’ENSAPBelleville depuis une vingtaine d’années. Annuel à l’origine, il est maintenant séparé entre « initiation » au premier semestre, et la suite du cursus (voir autres fiches « architecture navale »). Les séances se déroulent (sauf empêchement) partiellement à l’EAP Belleville et à l’EAP Val de Seine, mélangeant ainsi les étudiants. L’objectif est de confronter les étudiants en architecture « terrestre » à un travail de conception à la fois proche et différent de celui auquel ils sont formés dans le cursus obligatoire. Pour la majorité d’entre eux, l’objectif est de valoriser une acquisition de connaissances et de dé-marches spécifiques à l’architecture navale (cf. contenu) dans le sens de l’amélioration de leur pertinence en architecture terrestre. Pour une petite part, ces modules optionnels sont le pré-requis à l’inscription au master « coloration architecture navale » (avec possibilité d’attribution du DPEA provisoirement en 2007/2008) organisé conjointement par les deux écoles et l’EAP la Villette (voir autres fiches).

ContenuEnsemble des connaissances de base nécessaires pour réaliser un APS de bateau de la dimension d’un bateau de plaisance, dont le pro-gramme est volontairement orienté vers le savoir-faire en architecture « terrestre ».Ces connaissances se répartissent entre connaissances théoriques structurées, et analyse critique de bateaux existants. - conception/ dessin d’enveloppes courbes (coque et superstructure).

Méthodes manuelles et AO. - conception/dessin d’espaces fonctionnels minimaux (approfondisse-

ment en morphologie humaine et ergonomie) - cohérence enveloppe extérieure, zone habitable intérieure en situation

fortement contrainte - prise en compte du caractère mobile (bateau : véhicule habité) - intégration de quelques données hydrostatiques, hydrodynamiques,

aérodynamiques- approche de « style » hors problème d’intégration, ou en intégration à

un contexte variable.

Travaux demandésUn projet développé au niveau d’une esquisse individuelle argumentée et cohérente. Enseignants : Lorenzo Piqueras (ENSA PB), Gérard Chenus (ENSA PVS), Alexandre Deleule (ENSA PB), Pierre Forgia (ENSA PB). Poids horaire : 48h Durée : 1 semestre Poids hebdo : 3hCM : 12h - TD : 32h - Visites /Conférences : 4hLe travail de conception et dans une moindre mesure de rendu, se fait en partie sur place.Evaluation : Contrôle des connaissances et travail personnel.

Informations complémentairesVisite (parfois sur deux séances) du salon nautique international de Pa-ris début décembre.Visite d’un chantier en région parisienne ou atlantique selon possibilité.Initiation à l’utilisation du logiciel « rhino 3D ». Environnement général favorable, à l’usage d’outils CAO/DAO.Attribution de la « valeur » rarement refusée pour étudiant(e) ayant suivi normalement. La connaissance préliminaire du monde du bateau n’est pas une obligation.Une évaluation du certificat par les étudiants des années passées est à la disposition de toute personne intéressée.

Bibliographie- Architecture Navale - Dominique Presles, Dominique Paulet - Editions

de La Villette.- Revues nautiques Françaises et étrangères - Diplômes Ecoles d’Archi

en Architecture navale.- Bulletin de l’EAPV (n° 25 - février 1997) « Architecture navale à l’EAPV

et ailleurs » - Gérard Chenus.

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Enseignement Option constructionAtelier matériaux construction :

un matériau, une maquetteLudovik Bost

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsAcquisition des connaissances de base sur les matériaux de construc-tion les plus sains du marché.Initiation aux techniques de montage et à l’utilisation de l’outillage.Découvrir des assemblages et des modes de constructions innovants avec le bois, ses dérivés et d’autres matériaux.

ContenuPoser les bases d’une réflexion constructive autour des matériaux les moins «impactant» pour l’environnement. Les labels existants au-jourd’hui, leurs contraintes…Ces premiers travaux sont l’occasion d’un premier contact avec les matériaux bois, mais aussi avec les problèmes de réalisation concrets.Ils réalisent une maquette d’un angle de murs, par exemple, après avoir trouvé des matériaux dont l’impact environnemental est le plus intéres-sant possible (des plus anciens aux plus récents) auprès des indus-triels…Ces maquettes permettent aux étudiants de mieux comprendre cer-tains problèmes constructifs qu’ils ont déjà évoqués en cours, et devrait leur permettre, sur les chantiers futurs, de mieux comprendre les ques-tions techniques, et, de ce fait, d’avoir des relations facilitées avec les entrepreneurs.Elles seront conservées pour la matériauthèque de l’école.

Travaux demandés- Dossier avec détails constructifs- Maquette de structure

Enseignement Option constructionLe bois dans la construction

Ludovik Bost

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsPréparer les étudiants à utiliser le bois dans les projets d’architecture. Connaître les avantages du bois et ses faiblesses, ses différentes utilisa-tions et les précautions à prendre au moment du projet et lors de la mise en œuvre…

ContenuDes thèmes tels que les enjeux de l’économie forestière, la lutte contre l’effet de serre, la gestion durable et la politique européenne de déve-loppement du bois (éco-matériau) dans la construction, en introduction. L’étude du matériau bois : ses caractéristiques physiques et méca-niques, sa diversité, selon les essences.- le classement, - la durabilité, - la préservation et les produits de finition- la résistance au feuLes panneaux et autres dérivés du bois (dérivés du sciage, du dérou-lage, du tranchage et de la trituration)Les enveloppes de la construction bois contemporaine.Les techniques, des plus traditionnelles aux plus contemporaines.A partir d’exemples, aperçu des problèmes que peut poser le bois (no-tamment avec l’humidité) et des solutions pour y remédier dès la conception.Principes constructifs, par éléments d’ouvrages : murs, planchers, charpentes. Bois empilé, poteaux-poutres, ossature bois, panneaux contrecollés… et précautions à prendre lors du projet.Visites de chantiers.Vision générale sur le déroulement d’un projet, appuyée sur l’étude d’un cas.

Travaux demandés- Dossier rédactionnel (thème au choix) et/ou exposé.- Dossier technique (étude de cas) à 2 étudiants maxi.

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Enseignement Option constructionC.N.A.M

Jean-Marc Weill

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsUne convention est établie entre l’EAPB et le CNAM. Celle-ci permet aux étudiants de l’EAPB de suivre une double formation architecte MASTER & Ingénieur C.N.A.M (Conservatoire National des Arts et Mé-tiers) ou, pour ceux qui souhaitent renforcer leurs connaissances scien-tifiques des Sciences et Techniques pour l’Architecture, de suivre un (des)cours de leur choix. Cet enseignement est donné sous la forme d’une option.

ContenuObjet : L’Ecole d’Architecture propose un TD d’accompagnement pour les étudiants inscrits en double cursus. Le contenu sera défini conjoin-tement avec le CNAM en début d’année. Les horaires du cours sont à définir avec les étudiants inscrits au C.N.A.M.Les enseignements dispensés par le C.N.A.M. sont validés par deux crédits donnés chaque semestre par l’Ecole d’Architecture durant au titre de l’option. Mode de validation demandé par l’E.A.P.B : rendu des notes de cours et attestation de passage de l’examen au CNAM.

NOTA important : Explication des modalités du double cursus et assis-tance pour le choix des cours sont données au démarrage du semestre.

Durée moyenne du cursus pour obtenir le diplôme d’ingénieur CNAM : 4 à 5 ans.

Travaux demandésL’obtention des crédits de l’UE se fait au vu de la moyenne de la note de l’examen final (40%) et de celle donnée par l’EAPB lors de la remise des notes de cours (60%). La moyenne est fixée à la note B

BibliographieIndications bibliographiques (ouvrages à la bibliothèque de l’ENSAPB)Agati / Lerouge . « Résistance des matériaux » Ed. Dunod Paris 1999

Enseignement Option constructionGéométrie des structures

Fabbri Raphael

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLe cours de Géométrie des Structures prolonge et fait une synthèse des enseignements de Résistance des matériaux et de Géométrie reçus durant les deux premières années du cycle de Licence. La finalité est d’une part d’éveiller la curiosité des étudiants en découvrant un champ d’exploration, porteur d’imaginaire collectif, peu abordé dans les autres enseignements. D’autre part de « dépassionner » la question technique. L’étudiant apprendra à utiliser la statique et la morphogenèse comme des outils du projet.

ContenuLe cours se divise en deux parties, chacune correspondant à un se-mestre : Statique des formes pour le premier semestre, et Franchir et relier pour le second semestre. L’accès au cours du second semestre est ouvert en priorité aux étudiants qui auront suivi l’enseignement du premier semestre ou l’option CNAM.

1er semestreLa première partie Statique des formes permet d’acquérir les outils d’analyse statique, nécessaires au pré-dimensionnement des struc-tures. La statique graphique constitue un outil efficace pour aborder si-multanément les questions de forme et de stabilité Le cheminement pédagogique choisi est celui adopté par Aurelio Muttoni (L’Art des Structures) selon une logique de « complexification successive » des problèmes posés. Le livre servira de « textbook » au cours.A l’instar du cours de géométrie de 2e année de Licence, les séances hebdomadaires durent trois heures, avec une partie de cours et une partie de travaux dirigés. Le cours aborde les problèmes théoriques et les travaux dirigés mettent en pratique les concepts, parfois abstraits, évoqués en cours. Ce travail a pour but de développer une capacité d’analyse des structures, indispensable pour que le cours du second semestre ne se résume pas à une discussion superficielle autour de lieux communs.

2ème semestreLa seconde partie Franchir et relier a pour objet d’expérimenter le thème de la moyenne portée. Les étudiants devront présenter in fine leur travail de recherche effectué durant le semestre, oralement et sous forme d’un dossier d’étude. Chaque séance se déroule comme un sé-minaire : des exposés théoriques, des présentations d’étudiants, des interventions d’architectes, des séances de recherches. L‘objectif est de réaliser un franchissement de moyenne portée (20 à 40m) dans un projet dont les paramètres sont prédéterminés. Les étudiants devront concevoir la structure, définir un langage adéquat et évaluer leurs propres choix. Le travail sera mené sous la forme d’une réflexion ou-verte, qui confronte conception architecturale et « pensée technique ».La démarche pédagogique consiste à étudier dans un premier temps la

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« culture des franchissements de moyenne portée », c’est-à-dire des œuvres, des concepteurs et des référentiels de communication. Après une analyse architecturale, l’analyse théorique (statique graphique) et l’expérimentation par maquettes d’études doivent permettre de déve-lopper un système structurel, de le caractériser, de le tester et de le cri-tiquer. Enfin le dessin de détails d’assemblages complète le travail de recherche.

Travaux demandés1er semestre : Travaux dirigés + examen final2ème semestre : Présentation de l’étude

Enseignement Option construction Skyscrapers : faut-il encore y croire ?

Arnauld de Bussierre

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Thèmes abordés Il s’agit ici de donner aux étudiants une connaissance approfondie sur les « Tours », loin des images qui submergent le contexte architectural sur ce thème. Il s’agira à la fois, de poser un regard critique sur la proli-fération des tours qui s’érigent à travers le monde en tant qu’objet ou symbole de prospérité économique ou démonstration de pouvoir poli-tique. Pour autant, il ne s’agit pas de rejeter ce type de projets mais d’en prendre la défense en les resituant dans une nouvelle approche urbaine et structurelle.

Seront abordés dans ce cours optionnel les thèmes suivants : - Rappel historique sur la conception architecturale et structurelle des

tours. Histoire d’une évolution où la technique et les matériaux ne sont pas que les seuls facteurs déterminant.

- Architecture universelle / architecture contextuelle : Pour une réécri-ture architecturale et une réinterprétation des tours en fonction de la spécificité des contextes d’implantation.

- Tours de bureaux / tours de logements : De la programmation mono fonctionnelle à la programmation mixte.

- Le gratte-ciel et la ville : comment passer de la tour en tant qu’objet architectural à l’Immeuble Grande Hauteur (IGH) comme élément constituant de la typologie urbaine.

- Objectifs énergétiques et enjeux économiques des Tours dans le contexte du développement durable :

* Conception des tours et économies d’énergie. * Disposition et nature des espaces bioclimatiques. * Conception structurelle et économie de matière. * Les spécificités des enveloppes dans les bâtiments IGH.

Contenu DANIEL LIBESKIND - New York Tower

Cours théoriques 8 cours théoriques de 2 heures seront donnés aux étudiants. Ces cours permettront d’avoir une base de connaissance nécessaire pour mener un projet final. Ces cours auront pour objet les thématiques suivantes :

1. Rappels historiques sur l’origine des tours et analyse de la situation actuelle à travers le monde.

2. Les choix techniques qui sont développés aujourd’hui. Ce cours se subdivisera en quatre parties : - Choix structurel - Forme et comportement aérodynamique - Rôle de l’enveloppe - Fonctionnement et intégration des espaces bioclimatiques

3. Concentration et mixité des activités : quels sont les enjeux au re-

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gard du développement durable.

4. Dans un contexte urbain existant, comment redéfinir la ville avec l’implantation de gratte-ciel ? Ce cours sera donné sur la base d’une analyse de d’exemples Paris, Londres, New York, Los Angeles, San Francisco Shanghai, Hong Kong etc...

Mise en pratique sur un projet dirigé A la suite de ces cours, des groupes de travail de trois étudiants seront constitués. Puis les groupes seront invités à concevoir mini un projet de Tour sur un site qui lui sera donné ou un site qu’il pourra proposer. Le travail demandé ne consiste pas à faire un projet de tour dans sa globa-lité mais d’apporter les réponses conceptuelles et descriptives sur les thèmes abordés dans le cours et notamment le rendu devra comporter 4 points d’analyse : 1. Analyse urbaine du contexte d’implantation 2. Analyse architecturale du projet 3. Analyse structurelle incluant les questions liées à l’enveloppe et à

l’aérodynamisme. 4. Analyse sur les options bioclimatiques et bilan sur les objectifs au

regard du développement durable.

Travaux demandésA la fin du semestre une séance sera consacrée à la présentation de chaque « mini projet de tour » devant l’ensemble des étudiants. Chaque groupe aura 20 minutes pour présenter son rapport et devra répondre aux questions du jury.

ObjectifsL’acquisition attendue est la capacité de mettre en œuvre un SIG ser-vant un projet urbain au regard de son échelle territoriale (le projet du studio) ou soutenant le développement d’une analyse sur un territoire habité (le sujet de séminaire) ; une itération productrice doit s’établir de l’outil à l’idée ou de l’idée à l’outil.

La production de carte est aujourd’hui automatisée, mais cette capacité offerte par les logiciels de cartographie doit être soutenue par un sujet, et la mise en œuvre d’un véritable langage codifié et de stratégies de représentation. Au travers de la production de cartes sont travaillés :- la sémantique graphique de la transcription des informations suivant

les différentes échelles et la nature des bases de données exploitées. - la qualité des données constituées sur un territoire.- la capacité de lire, interpréter et transformer les donnes sources

IntroductionLa représentation instrumentalisée doit être prise comme un exercice d’abstraction et de modélisation de la connaissance au service du pro-jet. La constitution de Systèmes d’Information Géographique oblige à acquérir une « pratique instrumentale » cohérente et coordonnée sui-vant l’espace à représenter. Une carte qui évolue en fonction de ques-tionnements, de requêtes, ne se transforme pas aux yeux du scienti-fique « en image fidèle » de la réalité mais au contraire « en une construction » qui permet de comprendre par l’exploration.

ContenuLes séances sont introduites par 1h de cours magistral successivement sur les fondements du SIG et ceux de la cartographie, le géo référence-ment, le principe et l’organisation de base de données graphiques et tabulaires, la fabrication de cartes, l’expression de requêtes, la modéli-sation 3D de terrain et de territoires habités et les interfaces et interopé-rabilités avec d’autres systèmes informatiques de représentation et de visualisation en 2D et 3D notamment en export sur Google Earth. Après une série d’exercices dirigés, l’étudiant travaillera à partir de la mi-semestre sur son propre thème d’étude, en relation avec le séminaire ou le projet, mettant en application les méthodes et pratiques étudiées ; il pourra constituer un SIG avec ses bases de données urbaines, faire de l’analyse spatiale et des requêtes sur données tabulaires, dessiner des cartes ayant une sémantique graphique appropriée, et fabriquer des vi-sualisations en 3D du territoire d’étude, voir un film d’animation.Les logiciels spécifiques enseignés sont ArcGIS Explorer (gratuit), Arc-GIS 10 et l’extension 3D Analyst. Seront utilisés en parallèle Auto CAD, Sketch’Up, et le visualiseur Google Earth. Au cours de cet enseigne-ment, l’accent est mis sur les interfaces entre les logiciels et la spécifi-cité de chacun d’eux. Une licence d’évaluation pourra être téléchargée par les étudiants.

Enseignement Option InformatiqueSIG-Arth : Analyse et représentation de territoires

habités, modélisation urbaineBernadette Laurencin

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 14 h

TD 28 h

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Enseignement Option informatiqueDéveloppements informatiques appliqués

à l’architectureEric Lepine

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Objectifs- Sensibilisation aux potentiels de développement du logiciel Autocad- Faire découvrir à l’étudiant qu’AutoCAD n’est pas qu’un simple logi-

ciel de dessin mais une véritable plate-forme de développement et de programmation.

Au-delà de la personnalisation, l’étudiant sera amené à fabriquer ses propres outils en utilisant la syntaxe de macro-commandes et le langa-geAutoLISP qui est à la fois puissant et simple. Après avoir suivi ce cours, l’étudiant n’est pas un programmeur professionnel, mais il repart avec des bases qui lui permettent de poursuivre dans cette voie, et/ou des outils pratiques qu’il peut utiliser au quotidien en oubliant tout de la programmation.

Contenu- Description exhaustive des possibilités de développement du logiciel.- Personnalisation des raccourcis clavier.- Fabrication de nouveaux boutons dans les barres d’outils.- Importation et exportation de menus personnalisés.- Utilisation des scripts.- Création de nouvelle commandes AutoCAD avec langage de pro-

grammation AutolLISP :- Introduction à l’environnement de programmation.- Principes syntaxiques du langage.- Création de commandes très simple.- Création de nouvelles commandes utiles et manquantes.- Elaboration d’un programme plus complet et plus complexe.- Mise en application sur le logiciel AutoCAD 2006

Travaux demandésMise en application des connaissances acquises par des exercices di-rigés pendant la séance.Exercices réalisés sans aides, pris en compte dans l’évaluation.Les étudiants remettent en fin de séance une sortie imprimée de leur travail.

Enseignement Option informatiqueModélisation 3 D

Eric Lepine

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLa modélisation tridimensionnelle au service du projet d’architectureLa modélisation tridimensionnelle sera tout d’abord un formidable outil d’aide à la conception. La « maquette numérique » permet de multiples explorations générant une dynamique de conception et constituant une aide à la décision. Citons de façon non exhaustive :- L’exploration de volumétries, leurs incidences sur le contexte (impact

des ombres générées) par simulation d’intégration dans le site, l’éva-luation de la captation solaire ...

- La mise en place de matières, de textures, et leurs effets et réactions avec l’environnement, la lumière … suivant leurs orientations.

- Les contraintes constructives.- Les contraintes économiques.

ContenuCe premier aspect d’assistance aux décisions conceptuelles « architec-turales », ne dois pas être dissocié, de l’importance de l’aspect « com-munication » du projet. Un projet est avant tout un travail d’équipe, d’in-terventions pluridisciplinaires, et l’architecte dois demeurer le « chef d’orchestre », pour ce faire il doit maîtriser (aussi techniquement) tous les rouages de cette « communication ». Ainsi, Il est essentiel de maîtri-ser le « savoir faire », mais il est fondamental aussi de le « faire savoir » !Cette communication intervient auprès des différents intervenants sur un projet, aussi bien maîtrise d’œuvre que maîtrise d’ouvrage !Pour les intervenants au niveau conception, la « maquette » facilite le dialogue, les simulations, et la validation de solutions techniques, régle-mentaires et économiques. « Habillée », la maquette devient plus com-municante et revêt plus des intentions de séduction auprès des déci-deurs. Au stade ultime, celui où «le virtuel» se transforme en «réalité», le chantier, le modèle numérique ne sera pas directement exploité comme maquette de «fabrication» !La maquette est alors utilisée pour extraire des éléments nécessaires à l’élaboration de pièces 2D d’exécution – et à leur évolution pratique sur site. Actuellement, le bâtiment n’en est pas encore au même stade d’évolution de numérisation «d’exécution» que l’industrie. Toutefois, nous ne travaillons pas dans les mêmes logiques, non pas sur de la «série», mais sur du «modèle unique» (confection de masse/haute cou-ture), avec de nombreuses évolutions en cours d’exécution !La «maquette numérique» n’est pas une entité figée, elle évolue en cours d’études, prends des directions différentes et suivant les objec-tifs, elle devient multiple ! Il est alors important d’intégrer les différents niveaux de modélisation et l’exploitation ultérieure (échelle d’exploita-tion). Pour ce faire, nous pouvons être amenés à utiliser différents outils, chacun adapté au mieux à l’objectif poursuivis. Ceci implique, bien sur d’aborder les modalités d’échange et de communication entre logiciels.

Travaux demandésExamen continu

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Enseignement Option sciences humaines Les usages du logement collectif

Valérie Foucher-Dufoix, Jean-Michel Léger

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsCette option se veut une réflexion sur la place des usages – et donc des attentes des habitants – dans le travail de conception du logement col-lectif. L’objectif pédagogique est double : étudier l’évolution des pratiques habitantes et mieux définir les enjeux liés au logement collectif mais aussi explorer les processus de conception et d’élaboration collective du projet. L’idée est enfin d’attirer l’attention aux besoins et au confort des habitants sans minorer les divers obstacles à une véritable prise en compte des usages (attentes du maître d’ouvrages, normes imposées, caractère pluriel et parfois contradictoire de la demande des habitants, économie du projet etc.) et développer les capacités d’analyse critique des étudiants.

ContenuNous mobiliserons deux ensembles de savoirs : le premier concerne les usages eux-mêmes ; le second renvoie aux processus de conception. Dans un premier temps, nous présenterons - par l’intermédiaire de cours et d’étude de textes - des travaux portant sur l’espace de la mai-son et du logement pouvant renseigner aussi bien sur l’évolution des relations au sein des familles contemporaines et leurs principales muta-tions, les inscriptions spatiales des relations entre l’homme et la femme, entre les parents et les enfants, sur la perception du logement à la fois comme espace d’intimité et espace de sociabilité etc.Dans un deuxième temps, nous verrons dans quelle mesure ces ques-tions sont considérées par la maîtrise d’ouvrage et par les concepteurs. Quelles sont les difficultés rencontrées par les différents acteurs dans la prise en compte de l’évolution des usages du logement ? Quels sont les principaux enseignements des différentes opérations expérimentales sur l’architecture du logement social ? Quelles seraient les conditions propices à une meilleure réponse aux usages dans l’architecture du lo-gement collectif (formation-information des maîtres d’ouvrage, partici-pation des habitants, etc.)

Travaux demandésChaque étudiant devra choisir une opération récente de logements col-lectifs - publiée ou non - à Paris/Région parisienne et l’analyser (pro-gramme et réalisation, entretiens avec un échantillon d’habitants, ren-contre avec l’architecte, etc.). Ce travail pourra faire l’objet d’une exposition.

BibliographieAllen Barbara, L’habitat un bien public : du transfert de connaissance sur l’objet à réaliser au transfert de compétences sur les enjeux et les modalités de production, Paris, PCA, CUH, 1993.Bonetti Michel, Problématiques et méthodologies d’intervention des chercheurs dans l’élaboration des projets d’habitat, Paris, CSTB/PCA, 1995.

Champy Florent, L’architecte, le sociologue et l’habitant. La prise en compte des usages dans la conception du logement social, PCA, 1997. Conan Michel, La prospective et la conception de l’habitat, CSTB, 1987Conan Michel, Le souci et la bienveillance : regards sur la participation des habitants à la conception de leur habitat, CSTB et PCA, 1988Conan Michel et Salignon Bernard, La demande sociale des habitants, CSTB et PCA, 1987. Eleb Monique et Violeau Jean-Louis, Entre voisins. Dispositif architectu-ral et mixité sociale, Paris, les éditions de l’Epure, 2000. Eleb Monique et Châtelet Anne-Marie, Urbanité, sociabilité et intimité. Des logements d’aujourd’hui, Paris, les éditions de l’Epure, 1997. Eleb Monique et Bendimérad Sabri, Vu de l’intérieur. Habiter un im-meuble en Île-de-France. 1945-2010, Paris, Archbooks, 2010. Eleb-Harlé Nicole et Fremand Catherine, Evaluation de dix opérations expérimentales de réhabilitation. Pratiques architecturales et méthode de conception, Paris, PCA, CUH, 1990.Leger Jean-Michel, Derniers domiciles connus. Enquête sur les nou-veaux logements, Paris, Créaphis, 1990.Leger Jean-Michel, Yves Lion. Logements avec architecte, Paris, Créa-phis, 2006. Segaud Marion (dir.), Espaces de vie, espaces d’architecture, PCA, « Recherches n°64, 1995.Singly François, de Habitat et relations familiales, PCA, 1996.Voldman Danièle (dir.), Désirs de toit, Paris, Créaphis éditions, 2010.

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ObjectifsIdentité des groupes sociaux et ethniques et des lieux urbains en s’inté-ressant en particulier aux problèmes des banlieues Ce cours a pour objectif de présenter quelques thèmes essentiels au-tour desquels se développe aujourd’hui la recherche en anthropologie urbaine : l’identité des populations et l’identité des lieux dans la ville.

ContenuOn étudiera la notion d ‘identité à travers ses différentes formes (eth-nique, locale, professionnelle, religieuse…) et les stratégies des groupes dans l’appropriation de l’espace urbain, stratégies qui contribuent à « marquer » des lieux, supports d’identité. La société urbaine contempo-raine se reconnaît dans certaines formes de sociabilité, formelle ou in-formelle (café, stades, fêtes, etc …) mais également dans certains rites dont la transgression, le religieux ou le festif sont l’expression de besoin profonds et archaïques.L’approche anthropologique de la ville se fera en particulier sur Paris et sa banlieue, terrain d’observation des pratiques et des lieux en transfor-mation constante, source de conflits et de malaises des identités mal reconnues, et des lieux mal définis

Travaux demandésDossier ou examen

TD : Les TD consisteront en des enquêtes au choix soit sur des groupes, soit sur des lieux, à rendre sous forme de dossier.

Enseignement Option sciences humaines Anthropologie de la ville

Liliane Dufour

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Enseignement Option villes, paysages et territoiresArchitecture de la ville en Asie

Emmanuel Cerise

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLa Cité est indissociable de la société asiatique et de son histoire ; elle est même parfois un fondement de la civilisation (par exemple, au Viet-nam la Cité est, au même titre que la riziculture, fondatrice de la société civilisée). La croissance urbaine actuelle, engendrée par une très forte montée en puissance de l’économie et un enthousiasme parfois débri-dé de l’immobilier, provoque souvent l’étonnement des occidentaux et la fascination des architectes et urbanistes européens. Au-delà de ces effets, les villes asiatiques demeurent un véritable laboratoire urbain et architectural. Les cités de plus d’un million d’habitants se multiplient et les grandes métropoles (au Japon, en Corée du sud, dans les dragons asiatiques…) continuent de se renouveler dans un dynamisme urbain de tout les superlatifs, donnant lieu à d’incontestables innovations spa-tiales et à des formes de modernité inattendues qui conjuguent de nou-velles formes architecturales et une certaine interprétation des héritages culturels et historiques.

Le cours n’est pas à proprement parlé une monographie d’une série de villes asiatiques. Ces dernières sont abordées suivant une thématique commune, questionnant la formation et la genèse de la ville, le rapport entre la ville et son territoire, le développement urbain accéléré (XXe siècle) et ses enjeux actuels et l’habitat comme forme architecturale et système urbain. Cette formule permet de comprendre des villes extrê-mement différentes selon une même grille d’analyse. A priori, rien ne permet d’aborder de la même façon des villes aussi différentes que Hanoi qui a fêté ces 1000 ans d’existence en 2010, Bangkok et Hong Kong qui sont des villes relativement jeunes ou Séoul avec ses 20 mil-lions d’habitants. Cependant, une même grille d’analyse permet de comprendre les villes dans une mise en perspective les unes par rap-port aux autres.

ContenuLa liste, non exhaustive, des villes abordées est la suivante : Hanoi (Viet-nam), Bangkok et Chiang Mai (Thaïlande), Siem Reap (Cambodge), Vientiane (Laos), Hong Kong (Chine), Denpasar (Bali – Indonésie), Séoul (Corée du Sud), Bénarès (Inde). La liste est susceptible de changer se-lon les opportunités et les besoins du cours. Par ailleurs, d’autres villes sont abordées pour éclairer la compréhension des villes faisant l’objet d’une séance ; ainsi les villes suivantes sont-elles également présentées dans les cours : Singapour, Phnom Penh, Xi’an, Pékin, Shanghai, Louangprabang, Hô Chi Minh-Ville, Jaipur, Srirangam, Dehli, Pondiché-ry, Dakha, Madurai, Mumbai, Tokyo… Pour chaque ville faisant l’objet d’une séance de cours, une bibliogra-phie est proposée, qui rassemble des ouvrages traitant des questions architecturales et urbaines au sens large.Au vu de l’importance de certains enjeux urbains actuels, deux thèmes sont systématiquement développés : l’habitat et la production de loge-ments d’une part, et le rapport de la ville à son grand territoire d’autre

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part. En effet, ces deux thèmes ont un rôle dans le développement contem-porain des villes asiatiques et ils ont également participé à en faire ce qu’elles sont aujourd’hui. C’est dans ce double regard, historique et contemporain, que sont développés ces thèmes.

L’habitatEn Asie l’adage qui veut que le logement soit la matière première de la ville est plus que vrai.Parmi les éléments de structuration urbaine, l’habitat en est un des plus puis-sants. En effet, la forte croissance démographique des villes crée une de-mande importante en logements. Les villes sont sujettes à un double proces-sus urbain : un renouvellement des formes bâties existantes, souvent destructeur et sujet à caution, et une extension rapide créant de larges zones périurbaines. Dans ce double processus de croissance, le logement à une place de premier ordre, renouvelant le parc immobilier existant et construisant la banlieue émergente et souvent tentaculaire. Par ailleurs, même dans les villes dont la croissance démographique est faible, nulle voire négative, comme à Séoul par exemple, le dynamisme urbain et architectural est très fort. Le logement y reste un vecteur essentiel de renouvellement et de moder-nisation. Dans ce cas, il est pensé comme un bien de consommation (voir d’investissement financier), par ailleurs, il véhicule une nouvelle modernité de la vie quotidienne, avec son cortège de technologies à la pointe, et des pré-occupations environnementales actuelles.

Le territoireL’urbanisation rapide se fait trop souvent au détriment des équilibres anté-rieurs entre l’installation humaine et le grand territoire.La notion de territoire et la façon dont les hommes s’installent dans ce terri-toire sont essentielles pour comprendre les villes asiatiques. Par exemple, pour prendre la mesure du fait urbain à Hanoi, c’est à l’échelle du delta du fleuve Rouge qu’il faut observer la ville, c’est-à-dire en englobant quasiment tout le nord du pays. Pareillement, les villes Angkoriennes (Angkor Vat, Angkor Thom qui signifie la grande ville) sont des constructions paysagères qui s’étendent des monts Kulen au nord jusqu’au grand lac Tonlé Sap au sud, englobant ainsi un vaste territoire.Si les villes asiatiques entretiennent historiquement une relation étroite avec les éléments paysagers (l’eau, la montagne), leur fulgurante croissance les oblige à s’étendre sur une aire toujours plus large, modifiant les relations entre ville et territoire. Les éléments géographiques deviennent alors une donnée urbaine structurante. C’est le cas à Séoul, où la montagne fait maintenant partie de la ville. De plus, toutes les cités abordées sont proches de l’eau, de la mer ou d’un grand fleuve. Les relations entre l’établissement humain et l’eau sont souvent à l’origine des villes tout en étant en même temps une menace. Cette menace prend des formes nouvelles dans le contexte d’une urbanisation croissante et des problèmes environnementaux actuels impli-quant l’ensemble de la planète. Dans le contexte actuel, les éléments territoriaux sont désormais un enjeux premier pour l’évolution des villes asiatiques.

Enseignement Option villes, paysages et territoires Histoire et topographie urbaine d’Istanbul

Pierre Pinon

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsComprendre l’histoire urbaine d’une grande capitale dont la morpholo-gie urbaine n’a jamais vraiment été étudiée en se servant justement de la lecture de la forme urbaine, comprendre le passage de le ville byzan-tine à la ville ottomane, et ses transformations depuis le XIXe siècle, avec aujourd’hui l’enjeu du patrimoine mondial.

ContenuL’urbanisme antique en OrientLa ville byzantine entre Antiquité et Moyen AgeLes villes médiévales du Proche et Moyen-OrientL’ « ottomanisation » de Constantinople à partir de 1453La ville ottomane : structures et tissus urbainsL’architecture ottomaneLes modernisations à partir de la seconde moitié du XIXe siècle (per-cées et lotissement)Le Plan de Henri Prost (1935-1951)L’explosion urbaine depuis les années 1970-1980La situation actuelle

Travaux demandésExamen écrit

Bibliographie- BORIE (Alain) et PINON (Pierre), Istanbul, Portrait de ville, Archiscopie,

2010).- MANTRAN (Robert), Histoire d’Istanbul, Fayard, Paris, 1996.

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Enseignement Option villes, paysages et territoiresLa ville par thème et par fragment

Pierre Micheloni

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsL’atelier expérimental se propose d’approfondir la connaissance des processus de formation et d’évolution des tissus urbains denses à par-tir d’un regard sur la ville, fondé sur le principe du « Thème et de ses variations ».Il consiste à choisir un thème urbain précis et à le confronter à des situa-tions différentes dans la ville (historiques, géographiques, spatiales, fonctionnelles…) afin d’analyser les principales variations architectu-rales et urbaines auxquelles il donne lieu. La multiplicité des réponses révèle les capacités et les modalités d’adaptation du thème et, partant, les façons dont le tissu de la ville se forme, se transforme et évolue dans le temps et l’espace.Par thème, nous entendons une configuration morphologique identi-fiable et récurrente, qui intervient dans la constitution d’un tissu urbain et qui est objet de variations. Il peut être une figure particulière d’îlot (carré, triangulaire…) un système de voie (tramé, rayonnant…) un type de tissu (villas, HBM…) ou autre chose encore. Il s’incarne chaque fois dans des fragments de ville bien spécifiques. Dans ce séminaire, différents thèmes ont été étudiés au fil des ans, comme par exemple : l’îlot de 55 mètres de large, la parcelle profonde, les lotissements des petites dimensions, les tissus architecturalement hétérogènes, les tracés inachevés de voies, l’îlot triangulaire, etc…Le thème change chaque année, approfondissant ainsi le corpus d’étude. il est toujours choisi en relation avec les problématiques ur-baines actuelles issues des projets et des réflexions en cours sur la ville.Le site d’étude privilégié du séminaire est la ville de Paris.

ContenuL’atelier expérimental se divise en deux parties : inverses et complé-mentaires, correspondant chacune à un semestre d’étude.La première est consacrée à l’analyse de quelques exemples de varia-tions sur le thème. Les fragments de ville qui leur correspondent sont soumis à une analyse historique et morphologique – qui permet de comprendre les raisons de leur existence, la façon dont ils se sont for-més et la manière dont ils ont évolué.La seconde est consacrée à un « Jeu de projet » construit autour du thème. C’est un exercice compositionnel qui consiste à mettre en place une forme urbaine correspondant à un programme et à un site donné dans Paris en s’obligeant à utiliser, comme référence, le thème urbain choisi pour l’année. Le but de cette expérience n’est pas l’obtention d’un « bon et beau projet » mais plutôt l ‘explicitation des démarches conceptuelles et compositionnelles pour y parvenir.Cette double démarche, à la fois analytique et compositionnelle cherche à « épuiser » le thème en révélant assez précisément ses va-leurs et ses limites en termes de lecture et de fabrication de la ville.Le thème proposé pour l’année 2002/2003 s’articule autour d’une ré-flexion qui est à la fois dimensionnelle et typologique. Il s’intitule : « Dans la profondeur de l’îlot ».

Il touche la question des grands îlots et de leur découpage ainsi que celui des parcelles profondes et des typologies architecturales que l’on peut y rencontrer. Il veut montrer la richesse et la complexité d’usage et de paysage que l’on peut rencontrer en cœur d’îlot, dans nos centres villes, à l’abri des regards et dans le repli de leurs tissus. Il veut aussi montrer l’intérêt compositionnel qu’un tel thème peut apporter aux projets urbains contemporains, afin que ceux-ci redécouvrent la potentialité et les bien-faits du découpage parcellaire ainsi que ceux de la profondeur et de l’intimité des lieux dans la conception de nos nouveaux tissus urbains. Parallèlement à ce travail d’analyse et de composition, diverses théo-ries et conceptions contemporaines de la composition urbaine sont exposées tout au long de l’année par les enseignants. Quelques réalisa-tions exemplaires sont présentées qui servent de référence et de mé-moire commune au séminaire. C’est un atelier expérimental inter - écoles entre l’école de Paris – Belleville et celle de Paris - Malaquais où Philippe Gresset est enseignant.A partir de cette année cet atelier expérimental entretiendra des liens privilégiés avec les ateliers expérimentaux studios de J.M. Milliex inti-tulé « Espaces publics et formation urbaine » Un certain nombre de cours et d’exposés seront communs

Travaux demandésRendu de dossier

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Enseignement Option villes, paysages et territoiresVilles - paysageCorinne Jaquand

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsExploration des extensions urbaines et des banlieues planifiées com-posant avec la nature et le paysage, depuis les villes-parcs du XVIIIe siècle jusqu’aux quartiers verts d’aujourd’hui.Développé chronologique dans l’aire culturelle occidentale, Séances centrées sur une ville nouvelle ou un quartier d’extension modèle en relation avec des figures de projet. Lier l’observation critique des formes urbaines à l’analyse discursive des concepteurs et de la société. Suivre les transferts d’idée et de modèles à l’échelle transcontinentale (Europe, Etats-Unis, Amérique). Comprendre les innovations urbaines en rapport aux modes de transports et aux exigences de confort de chaque époque et des milieux sociaux. Comprendre la morphologie et les types architecturaux au travers des codes sociaux et des règlementations urbaines.

Contenu– Villes-parcs anglaises, le modèle inauguratif de Bath – Villes capitales, St-Petersbourg et Washington – Les premières banlieues paysagées, Le Vésinet et Riverside – Les modèles de la Ciudad Lineal et de la Gar-den City – Le plan de Geddes pour Tel Aviv – Leberecht Migge et les villes-satellites de Francfort – Les villes du New Deal et la notion d’unité de voisinage – Lafayette Park à Detroit et la ville décentralisée de Mies et d’Hilberseimer – Le superquadra de Brasilia – Le village olympique de Münich ’72 et le Stadtlandschaft allemand – Villes nouvelles et paysage, le cas de Cergy-Pontoise – La rencontre du projet urbain et du paysage à Rennes, Nantes et Lyon-Confluence – USA, New Urbanism versus Landscape Urbanism.

Travaux demandésValidation en cours : Reconnaissance d’images et restitution de notions évoquées dans le cours

Bibliographie indicative (détaillée en cours) – Auzelle (Auzelle), Jankovic (Ivan), L’Encyclopédie de l’urbanisme,

1947 et sq.– Bauer (Gérard), Baudez (G.), Roux (J. M.), Banlieues de charme ou

l’art des quartiers-jardins, Paris, Pandora, 1980.– Carr (C.M.H.), Whitehand (J.W.R.), Twentieth-Century Suburbs. A

Morphological Approach, Routledge 2001.– Castex (Jean), Depaule (Jean-Charles), Panerai (Philippe), Formes ur-

baines : De l’îlot à la barre, Marseille, Parenthèses, 1997 (1re éd. 1975).

– Corbin Sies (Mary), Gournay (Isabelle), Freestone (Robert), The Heri-tage of Iconic Planned Communities: The challenges of change, Stu-dies in Planning, History and Environment, Routledge, 2012.

– Corboz (André), Deux capitales françaises, St Pétersbourg-Washing-ton, coll. Archigraphy, Editions Infolio, 2005.

– Girard (Paulette), Fayolle-Lussac (Bruno) (dir.), Cités, cités-jardins :

Une histoire européenne, Bordeaux, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1996.

– El Dahdah (Farès) (sous dir.), Da Costa Brasilia’s Superquadra, coll. CASE Harvard Design School, Münich/Berlin/Londres/New York, Prestel, 2005.

– Hegemann (Werner), Peets (Elbert), Civic Art : The American Vitruvius, an Architects’Handbook of Civic Art, New York, Princeton Architectu-ral Press, 1988 (1re éd. 1922)

– Lejeune (Jean-François), The New City : Modern Cities, Princeton Ar-chitectural Press, 1997.

– Maumi (Catherine), Usonia ou le mythe de la ville-nature américaine, Editions de la Villette, 2009.

– Mohr (Christoph), Müller (Michael), Funktionalität und Moderne : Das neue Frankfurt und seine Bauten 1925-1933, Francfort, Fricke im Ru-dolf Müller Verlag, 1984.

– Smets (Marcel), L’avènement de la Cité-jardin en Belgique, 1880-1930, Bruxelles, Pierre Mardaga, 1977.

– Waldheim (Charles (dir.), Hilberseimer/Mies van der Rohe, Lafayette Park Detroit, coll. CASE Harvard Design School, Münich/Berlin/Londres/new York, Prestel, 2004.

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Enseignement Option villes, paysages et territoiresAtelier de projet intensif sur Kep

Cyril Ros

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

Profitant de l’organisation d’une exposition -Kep Expo 2012- sur la ville de Kep (située à 152km de Phnom Penh, à 24 km de la frontière vietna-mienne, sur le littoral cambodgien, bordant la baie du Golf du Siam) cet atelier intensif se propose de travailler sur ses développements pos-sibles. En effet, de station balnéaire symbole de l’indépendance, Kep est devenue après plus de vingt années de guerre un lieu où la nature a repris ses droits : les ruines de villas modernes y côtoient des maisons en bois et des aménagements urbains décatis le tout enserré par une dense végétation tropicale. Kep n’a jamais été une ville à proprement parler mais est restée de tout temps un lieu en devenir dont l’Histoire a stoppé la croissance. Son identité en tant qu’établissement humain lui ayant échappé, c’est avec ses fantômes et son extraordinaire site qu’il faut imaginer son avenir et mettre en place un ensemble de proposi-tions destinées à être présentées à un large public national et internatio-nal. La spéculation immobilière et foncière tournée vers le tourisme (qu’il soit de luxe ou de masse c’est indifférent) commence à produire ses effets délétères par définition sans vision globale, sans souci de l’existant autre que le point de vue cadré de la carte postale, sans pen-sée urbaine. L’objectif de cet atelier est donc de proposer des scenarii de projets urbains par groupes mixtes d’étudiants français et khmers afin d’offrir des supports de réflexion susceptibles d’accompagner les acteurs en présence dans leur choix de développement.Ainsi le paysage (mer, rizières, collines boisées et salines), l’architecture, l’identité / le « visage » de la ville, son inscription, son influence sur et dans le territoire, les mobilités, etc. seront abordés en vue de proposer un contre-modèle à la station balnéaire touristique générique (simple produit de consommation destiné à des usagers de passage) en vogue le long des cotes du sud-est asiatique. Dans ce but, les propositions sur l’espace matériel (architecture, groupement de bâti, ville, territoire) por-teront en elles une réflexion plus large, conceptuelle et politique étayant ce contre-modèle.

Les travaux feront partie intégrante de l’exposition et seront appelés à être débattus voire prolongés.

Extrait de la note officielle sur Kep Expo 2012« Il n’y a pas de lieu sans mémoire et Kep n’échappe pas à cette règle. Pourtant, l’endroit paraît frappé d’amnésie. Il laisse au visiteur une im-pression étrange. Kep a son mystère ; il est fait du souvenir éphémère d’un Age d’or au Cambodge. Une fulgurance, un astre neuf subitement éteint, un reflet pétrifié qui semble enchâssé dans ces carcasses vides de vastes propriétés abandonnées.Les vestiges de sa notoriété dans les années soixante cohabitent au-jourd’hui avec les casemates du marché aux crabes réputé dans tout le pays. Quelles sont ces ruines ? Que s’est-il bien passé ? Comment les habitants y vivent aujourd’hui ? Dans quelle mesure dessinent-ils désor-mais leur avenir et quel avenir imaginent-ils ?

L’indépendance en 1953 amorce son extension et le chef de l’Etat, No-rodom Sihanouk va assurer sa réputation de « Saint-Tropez de l’Asie du Sud-Est ». Toutefois, son existence de station à la mode sera brève et ne dépassera pas la vingtaine d’années. Les architectes cambodgiens et étrangers y construisent des villas, pour lesquelles ils mettent en pra-tique les conceptions novatrices de l’architecture énoncées par le Mou-vement Moderne et inspirées entre autres par Le Corbusier après la Seconde guerre mondiale.

La guerre du Vietnam, le régime des Khmers rouges ne l’épargnent pas et ses habitants la désertent. La ville abandonnée se dégrade peu à peu. La paix revenue, dans un pays en pleine évolution, la cité construit son futur.

Kep, symbole et synthèse de l’histoire du Cambodge contemporain.

Le travail engagé pour aboutir à cet évènement inédit, procède en quelque sorte d’une archéologie du contemporain. Tout comme pour les temples d’Angkor à Siem Reap, les différents ateliers qui seront créés et spécifiquement l’atelier « Architecture et urbanisme » partiront du visible pour en révéler l’invisible : passé, structure, un avenir possible à Kep.

En redessinant la ville - architecture et urbanisme, histoire et culture, tourisme et loisirs - en collectant les témoignages des Cambodgiens et des visiteurs étrangers qui ont connu l’endroit avant guerre, en insistant sur le développement original et spécifique de cette ville côtière à la destinée si singulière, nous allons raconter Kep. Quatre ateliers seront mis en place :- « Architecture et urbanisme »- « Photographie »- « Cinéma » - « Archives »

Le cinéma sera naturellement présent au cours de cette manifestation grâce aux films que Norodom Sihanouk a réalisés à Kep et sa région. S’y ajouteront également des films amateurs en format 8 mm ou Super 8mm que nous commençons à réunir. Des étudiants en cinéma, de jeunes photographes vont être sollicités. Chaque atelier a sa spécificité, cependant l’atelier « Archives » offrira une transversalité indispensable. Un site internet va être créé et hébergé au Cambodge. Il permettra à chacun d’échanger et de répertorier tout document se rapportant à la ville y compris les projets à venir.

Les acteurs : étudiants et professeurs de l’Université royale des Beaux Arts, la direction du Patrimoine, le département d’Architecture et d’Ur-banisme de Phnom Penh. Historiens et chercheurs seront mis à contri-

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bution. Cambodgiens et étrangers y apporteront leur concours.

Trois étapes :- Une exposition temporaire à Phnom Penh durant le dernier trimestre

2012- Une exposition temporaire à Paris en France en 2013- Une exposition permanente offerte à la municipalité de Kep.

Elle sera un centre d’intérêt et de connaissance pour celles et ceux qui visitent la côte du Royaume.

Catalogues, documentaires et courts métrages audiovisuels sont éga-lement à l’étude.

L’exposition est placée sous le Haut patronage de Sa Majesté, le roi du Cambodge Norodom Sihamoni.

Elle sera inaugurée le 12 décembre 2012 à Phnom Penh, capitale du Cambodge.

Enseignement Option villes, paysages et territoiresPaysage

Dominique Hernandez

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLa ville et le projet urbain sont aujourd’hui indissociables de toute ap-proche architecturale. Une réflexion qui loin de contraindre la concep-tion de «l’objet» architectural lui fournit à l’inverse matière à de nou-veaux prolongements et plus encore, à de nouveaux dialogues.L’un des objectifs majeurs de cette option de sensibilisation ou de spé-cialisation dans les domaines du Paysage est d’établir les articulations, les cohérences et les emprunts entre les différentes disciplines concer-nées par le projet urbain. A travers différents exemples d’opérations récentes de projets ‘d’archi-tecture territoriale’ étroitement liés à un projet extérieur de paysage (pla-nification de grands équipements publics et programme de logements) étroitement liées à un programme d’espaces publics comprenant un grand parc (dans Paris intra-muros et surtout à une échelle métropoli-taine), il s’agira pour l’étudiant d’envisager une lecture établie non plus seulement à partir d’une grille de type «typo- morphologique» mais d’enrichir ce point de vue par une approche de type «topologique», basé sur un travail exploratoire de terrain, sur différents « sites- labora-toire ».

ContenuCette Option de paysage sera étroitement articulée aux thématiques de projet d’architecture en Master de 1ère et 2ème années et au PFE pour les futurs diplômables.

Travaux demandésA partir de visites et d’exercices concrets sur le terrain, et suivant les thèmes et la complexité des notions à acquérir, les restitutions deman-dées aux étudiants se feront soit directement sur le site, ou donneront lieu à un travail graphique plus élaboré à confronter collectivement pour la semaine suivante.(Le groupe de travail ne devra pas excéder le nombre de 30 personnes.)

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Enseignement Option villes, paysages et territoiresHistoire des villas et de la villégiature

Liliane Dufour

Master2ème annéeSemestre 3

UE2Séminaire 3

Responsable de l’UE2 Jean-Philippe Garric

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsLa villa, selon J. Ackerman, est “un édifice construit à la campagne et conçu pour l’agrément et le repos de son propriétaire”. C’est donc à la fois une typologie architecturale spécifique dont l’origine remonte à a villa romaine, mais c’est aussi le reflet d’une évolution des mentalités et des modes de vie dans le rapport entre ville et campagne. La villa peut faire partie de l’entreprise agricole mais elle peut aussi s’en détacher pour devenir un lieu de rèsidence, de méditation ou de fetes: cela s’ap-pelle la villégiature qui peut durer quelques semaines ou quelques mois de l’année. C’est en répondant aux nouvelles exigences de ses com-manditaires que l’architecte réinvente la villa à la Renaissance, d’abord à Florence pour les Medicis, puis à Rome pour les grands cardinaux et enfin en Vénétie où Palladio saura inventer une typologie inspirée de l’antique, mais adaptée au mode de vie de ses clients. L’Angleterre du 18° siècle importe le modèle palladien pour en faire le centre du nouveau jardin à l’anglaise avant de succomber aux charmes du pittoresque avec l’introduction du nèo –gothique et du cottage. Im-portée aux Etats Unis, la villa connait également un grand succès dans un contexte culturel bien différent; seule la France résiste à la villa jusqu’à l’invention des “folies” et de leurs jardins avant la Révolution. Le 19° siècle voit une certaine démocratisation de la villa, mais c’est le mouvement Arts and crafts et le mouvement moderne, avec F. Lloyd Wright, qui vont redonner ses lettres de noblesse à une typologie quelque peu épuisée. L’histoire de la villa est donc celle d’un genre ar-chitectural, une histoire de jardins et de paysages dans laquelle elle se situe, mais c’est aussi une idéologie, celle de la vie à la campagne, s’opposant à la vie urbaine, avec les valeurs propres à ce mode de vie, l’illusion d’une certaine vision virgilienne de la Nature.

Contenu- l’invention de la villa romaine comme typologie et mode de vie- l’apparition de la villa à la Renaissance, en Toscane, à Rome et en

Vénétie- le développement de la villa aux 17° et 18° siècles en Italie, en France

et en Angleterre- la démocratisation de la villa au 19° siècle en Europe- Le traitement de la villa à l’aube des temps modernes

Travaux demandésun dossier

Bibliographie- J. Ackerman, « La villa de la Rome antique à Le Corbusier », 1997- M. Girouard, « Life in the english country house. A social and architec-

tural history »,1978- M. Girouard , « Life in the english country house. A social and architec-

tural history »,1978- M. Girouard, « Life in the french country house », 1979

- G. Beltramini, « Andrea Palladio e la villa veneta da Petrarca a Carlo Scarpa », 2005

- AA.VV. « La laurentine ou l’invention de la villa romaine », 1982- M. Girouard, « The victorian country house », 1979(inha)- G. Beltramini, « Andrea Palladio e la villa veneta da Petrarca a Carlo

Scarpa », 2005 (inha)- F. Barth, « Villa Lante in Bagnaia », 2001 (inha), ibid, S. Frommel, 2005

(inha)- M. Azzi vicentini « La villa in Italia, ‘400 e 500 », 1995 (inha)- J.J. Couapel « Retour d’Italie . la villa Lemot », 1990- G. Mazzotti « Ville venete », 2000- M.F. Apolloni, « Villa Torlonia, l’ultima impresa del mecenatismo ro-

mano », 1997- B. Toulier, « Villa Medicis », 1989- M. Hochmann, « Villa Medici : il sogno di un cardinale »,1999- A. Campitelli « Villa Borghese : da giardino del principe a parco dei

romani », 2003 (inha)- M. Benes, « Villa and garden in early modern Italy and France », 2001- C. Cresti, « Civilisation des villas toscanes », 1992- C. Campagne, « Andrea Palladio: typologie de la villa », 1982

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Enseignement ConstructionStructure et forme : essence de l’espace

Arnauld de Bussierre

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 21 h

ObjectifsEn matière de structure, le cycle master est celui de l’approfondisse-ment des savoirs et d’une certaine manière celui de l’investigation des sur les prospectives structurelles. La philosophie de ce cours est de mettre en corrélation ; structure, forme et espace. Il s’agira ici d’exami-ner les nouveaux enjeux relatifs à la conception des structures en tant que concept fondamental, générateur de la forme et de l’espace dans le projet architectural. Il ne saurait y avoir de notion de forme sans no-tion d’enveloppe aussi et de manière concomitante ce cours abordera les notions d’enveloppe sous l’angle de la relation direct avec la struc-ture.

Contenus Aujourd’hui, l’utilisation généralisée de simulations, de modélisations et de scénarios en tous genres dans la conception du projet architectural, change le statut même de la conception structurelle. Jadis, la structure était tantôt l’objet, tantôt l’obstacle, tantôt le critère, tantôt l’épreuve et elle finissait par être juge de la validité du concept. Elle était donnée une bonne fois pour toutes. Aujourd’hui, cette réalité-là s’entoure de virtuel, et les réponses ne sont plus tranchées. Ses contours ont cessé d’être fixes. En effet par l’appropriation de nouveaux outils, l’architecture contemporaine, peut désormais, traiter des possibles, et non pas seu-lement de ce qui est. En ce sens, elle devient prolifique. Par exemple, l’usage de l’informatique qui est passé du simple usage d’instrument de dessin à celui d’outil de conception et l’évolution des caractéristiques techniques et mécaniques des matériaux, ont conduit l’architecte à in-tervenir sur le possible autant que sur déjà connu. La prolifération incon-trôlée de la forme est devenue un langage aussi stérile que la pseudo rigidité de naguère. Cette montée du réel vers le possible ouvre des mondes nouveaux, que nous cherchons de plus en plus à créer, sans avoir à tenir compte de l’obstacle ou plus exactement de règles figées de la conception struc-turelle, autrefois irrécusable, et que nous contournons par des varia-tions sur le virtuel. Cette libération par rapport à un réel autrefois néces-saire impose aux architectes des responsabilités nouvelles, puisqu’ils se trouvent moins liés qu’avant à la fatalité de l’expérience. Ils réalisaient jadis leurs applications sous le contrôle de la connaissance qu’ils pou-vaient avoir de la physique des matériaux. Ils créent aujourd’hui, par des possibles qui se réalisent, un réel qu’ils peuvent ou non imposer, sans que personne ne puisse dire a priori s’il est bon ou mauvais. Pour autant doivent-ils maîtriser les grandes lignes directrices des nouveaux enjeux des matériaux avec les nouveaux défis des systèmes structurels.Cette diversité des possibles empêche qu’on puisse se former une image de l’évolution de la conceptualisation du projet. Cette impréci-sion rend elle-même difficile l’élaboration d’un devenir intelligible de l’architecture. En effet, pour accomplir un projet, il faut le former, et d’abord le choisir pour le former. Et pour le choisir, il faut préalablement

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l’imaginer. Mais comment l’imaginer s’il est impossible de poser une forme de l’avenir et le principe structurel qui le sous tend ? Les progrès de la technique s’imposent à eux plus rapidement que leur désir explicite de les voir entrer dans les faits. La méfiance vis-à-vis de ces progrès se fait peu à peu jour comme dans tous les autres do-maines et ne cesse d’augmenter par le fait que nous avons compris qu’il ne faut pas voir de dangers que là où séviraient des intentions perverses. Prenons l’exemple de la « déstructuration ». Il est devenu clair que le problème ne naît pas de la déviance isolée de tel ou tel des tenants de cette architecture, mais qu’il est consubstantiel d’un certain ordre préparé par l’architecture elle-même, faiseurs et demandeurs de mode en matière de forme. Mais dès lors, comment garantir que l’archi-tecture pourra répondre, indéfiniment, aux formes du possible sans perdre son sens ? La menace contenue dans ce type de questions nous ramène immanquablement à la notion du sens dans la conception structurelle, dont nous attendons qu’elle fasse office de « garde fou » contre les effets pervers d’un nouveau formalisme tous azimuts.

sujet traités dans cet enseignement : Généralités sur les structures - Qu’est-ce qu’un système structure pensé en tant que concept de la

forme. - Quelle structure pour quel projet - Structurer / Déstructurer ou les enjeux de la forme dans le projet archi-

tectural - Forme et cheminement des forces dans les systèmes structurels à

splines - Déformation et rigidité : Les enjeux de la stratégie conceptuelle - Surfaces structurelles actives, - Surfaces mathématiques non euclidiennes et structure monobloc :

habiter la structure. - Principes de reprises des forces dans les formes structurelles : com-

ment les formes structurelles continues peuvent suppléer la matière en termes de reprises des efforts.

- Théorie de la complexité et la topologie singulière des structures - Relaxation dynamique - Concepts de structure par récursion - Gestion du trinôme forme/force/stabilité, - Itérations mathématiques et formalisation de l’espace architectural du

projet, - Dynamique des systèmes de stabilité - Topologie des formes évolutives etc... etc..

Structure béton : - Un matériau sous toutes ses formes. - De la logique du matériau à la conception structurelle. - Les différentes approches des systèmes structurels dans le projet.

- Matière et efforts

Les structures mixtes : - De la pertinence des structures mixtes dans le projet architectural - Quel matériau dans quelle partie structurelle du projet - De la logique de jonction à celle de la transmission des efforts

Enveloppes - Enveloppes et structures : interférences et conséquences bioclima-

tiques

Contrôle des connaissances Les étudiants devront concevoir une « structure/espace ». Le rendu pourra être fait sur maquette, et/ou sur informatique. Les modalités exactes de ce qui leur sera demandé seront précisées lors du premier cours

EvaluationContrôle continu sur un projet de structure

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Enseignement Option HistoireArt monumental et urbain au siècle de Louis XIV

Mark Deming

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 28 h

ObjectifsAvec le long règne de Louis XIV, l’absolutisme monarchique trouva son apogée et il revint alors aux arts de le démontrer. Les monuments, Ver-sailles, les jardins, l’aménagement des villes et du territoire y contribuè-rent en formant un exceptionnel système de maîtrise de l’espace au service d’une théâtralisation du pouvoir. Il en est resté autant de mo-dèles, admirés ou critiqués, qui ont longtemps fait autorité et qu’il convient de relire en veillant à ne pas occulter leur complexité.

Contenu- « Le Grand Siècle » : aperçu historiographique : mythes et réalités,

France « classique » ou « baroque » ?- L’absolutisme Louis-quatorzien : histoire politique et culturelle du

règne. L’image du roi. Les académies. Vers la professionnalisation des architectes.

- Questions d’esthétique et de théorie de l’architecture : la querelle des Anciens et des Modernes. Fréart de Chambray, Blondel, Perrault et d’Aviler. Cordemoy ou le gothique retrouvé.

- Paris, « abrégé de la France » : la ville ouverte : boulevards et cours. Les portes monumentales et les places royales.

- Paris, du palais à la maison: le « Grand Dessein », les Tuileries et l’af-faire du Louvre. Le Collège des quatre nations. La Salpêtrière et les Invalides. L’Observatoire. Hôtels particuliers et habitat ordinaire.

- Versailles, miroir d’Apollon et univers du roi : le château et les étapes de son développement architectural.

- Les jardins de Versailles: Le Nôtre. Tracés, ordonnances végétales et aquatiques, décor et symbolique.

- Versailles et ses constellations : la ville nouvelle, Clagny, Trianon et Marly.

- Les grandes résidences : Meudon, Chantilly, Saint-Germain, Saint-Cloud et Sceaux.

- Le « Pré-carré » : Vauban, l’art de la fortification et l’organisation du territoire.

- Des villes et des ports : Lyon, Dijon, Marseille, Brest, Lorient, Roche-fort et Toulon.

Travaux demandésExamen final

Enseignement Option HistoireL’invention du classicisme en France

Mark Deming

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 28 h

ObjectifsL’établissement des structures socio-politiques de l’Ancien Régime, au sortir du Moyen-Age, suscita l’élaboration d’une architecture et d’un art urbain spécifiques qui devaient marquer les débuts du classicisme en France. L’étude de typologies représentatives – le château et l’hôtel – et l’évocation de l’organisation progressive du territoire permettent de dis-tinguer constantes et innovations inscrites dans la longue durée et dé-pendantes de traditions comme d’impératifs culturels et symboliques changeants.

Contenu- La Renaissance : conditions d’un phénomène de civilisation. L’huma-

nisme et ses manifestations européennes. Le cas français, état de la question.

- La France « Flamboyante » au XVème siècle : les derniers feux du Moyen-Age dans l’architecture civile et religieuse.

- Du Gothique à la Renaissance : une mutation politique, sociale, cultu-relle et artistique. La « découverte » de l’Italie..

- L’architecture nouvelle sous François Ier : châteaux privés et grands chantiers royaux en Val de Loire et en Ile de France.

- La « première Renaissance » : variations provinciales.- Vers une architecture « à la française » : Lescot et De l’Orme.- Les maniéristes à l’époque des guerres de religion : Bullant et Du Cer-

ceau.- Les débuts de la ville classique : création de villes nouvelles. Henri IV

et les transformations de Paris. Une vision élargie et rationalisée du territoire.

- Les «retraites mondaines» : hôtels particuliers modernes et maisons urbaines dans la première moitié du XVIIème siècle. Le Muet, Mansart et Le Vau.

- De la tradition à la modernité : châteaux et architecture religieuse à la veille du « Grand Siècle ».

Travaux demandésExamen final.

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Enseignement Option HistoireHistoire culturelle des jardins

Liliane Dufour

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 28 h

ObjectifsLe jardin comme représentation de la nature, s’impose depuis la plus haute antiquité en opposant le jardin utilitaire au jardin ornemental. De-puis le jardin d’Eden, il hante l’imaginaire, emprunte à la cosmologie et à la philosophie et se situe entre l’art et la nature ; de fait, selon Cham-bers, les jardiniers ne sont pas seulement des botanistes, mais aussi des peintres et des philosophes. Le cours se propose comme une ap-proche historique et culturelle des jardins à travers l’étude des contextes géographiques, sociaux et esthétiques à l’origine de compo-sitions originales, lieux de délectation, méditation ou rêverie. Du jardin privé au parc public, des squares anglais aux espaces verts, l’usage du jardin touche les publics les plus variés dans un rapport constant à l’espace urbain et dans le renouvellement des pratiques. Lire et com-prendre l’espace du jardin dans la société contemporaine reste l’objec-tif de ce cours.

Contenu1 Après avoir traité l’origine lointaine des jardins au Moyen Orient, et

sa diffusion dans le monde antique et dans le monde oriental, on étudiera le jardin d’occident depuis les jardins des cloîtres médié-vaux, en passant par le jardin italien de la Renaissance, le jardin à la française et le jardin à l’anglaise, chacun renvoyant à une vision dif-férente de l’homme et de la nature.

2 La composition des jardins, entre architecture, botanique, sculpture et paysage, s’inspire des traités d’architecture et des plans de villes idéales, mais aussi des tableaux de paysage. Elle accompagne l’édification des châteaux, palais et hôtels particuliers, en ville comme à la campagne et participe de la civilisation de la villa. On analysera les rapports entre architecture, jardin et paysage.

3 L’architecte, le jardinier et le commanditaire : l’exemple de Versailles4 Les parcs urbains de l’ère industrielle entre Alphand et Olmsted

(Central Park)5 De la cité jardin à la planification des espaces verts, les jardins de

notre temps. Du renouvellement de l’art des jardins dans la seconde moitié du XX° siècle : formes usages et significations de quelques grands jardins contemporains.

6 La protection des jardins historiques et la charte de Florence ; les problèmes de la conservation et de la restauration des jardins. Le jardin comme patrimoine.

Travaux demandésUn dossier comportant une étude historique et sociologique d’un jardin

Enseignement Option HistoireHistoire de l’architecture de la Renaissance

Italienne d’Alberti à ScamozziJean-Philippe Garric

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 28 h

ObjectifsLe cours se propose d’approfondir une période clef de l’histoire de l’ar-chitecture occidentale en inscrivant l’analyse d’édifices et de projet ur-bains remarquables dans leur contexte artististique, culturel, social et politique. Ses objectifs sont d’observer la naissance de la discipline ar-chitecturale et l’émergence de la figure de l’architecte. On prêtera une attention particulière aux mutations qui caractérisent la Renaissance, mais également aux continuités entre cette période et le Moyen Age. On insistera sur la façon dont les démarches individuelles des archi-tectes s’inscrivent dans ce grand mouvement collectif.

ContenuLe contenu des interventions s’organise selon un double découpage thématique et chronologique. Suivant une progression qui commence dans la Toscane médiévale pour s’achever dans la Vénetie du début du XVIIe siècle, celles-ci se focalisent tour à tour sur des architectes (Bru-nelleschi), des contextes culturels (Rome au Quattrocento), des types d’édifice (le palais à Florence).Les grandes thématiques qui se succèdent au cours du semestre sont : l’héritage médiéval et les premières réalisations de la Renaissance no-tamment à Florence ; la diffusion du nouveau style et son développe-ment dans les différents centres (Milan, Venise, Urbino, Rome) ; la réali-sation de l’idéal de la Renaissance à Rome au début du Cinquecento ; le maniérisme et la variété des interprétations du modèle classique après le Sac de Rome en 1527.

Travaux demandésParticipation au cours. Examen

BibliographieProgramme : L’héritage médiéval en Italie et en Toscane – Le palais en Toscane au Moyen Age et à la Renaissance – Brunelleschi – Alberti – Francesco di Giorgio – Les débuts de la Renaissance à Venise – Milan – Rome au Quattrocento – Bramante – Raphaël et Les églises à plan centré – Les palais de Rome – Giulio Romano – Palladio.

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Enseignement Option HistoireViollet-le-Duc : Sa pensée, son action

Jean-Paul Midant

Master2ème annéeSemestre 3

UE3Histoire et cosntruction 3

Responsable de l’UE3 Arnauld de Bussierre

Crédits ECTS 2,0

Obligatoire au choix

Modalités pédagogiques Cours magistral 28 h

ObjectifsViollet-le-Duc est des rares architectes du XIXe siècle connus du grand public en France aujourd’hui encore. Pour tous, il est celui qui a inventé la restauration des monuments ; une activité jugée sévèrement et que l’on considère généralement comme abusive, voire fantaisiste.

Le but de ce cours est de présenter sa pensée et son action, à l’aide de ses dessins, en s’appuyant sur ses nombreux écrits pour le présenter tel que son temps l’a reconnu : comme l’un des inventeurs de la pensée rationnelle et moderne appliquée au projet architectural et le créateur d’une première histoire de l’architecture nationale.

ContenuI Un dessinateur dans la France des années 1830 ; II Le projet d’agrandissement de la cathédrale Narbonne et la res-

tauration de la basilique de Vézelay ; III Architectes et archéologues dans les années 1840 ; IV Sept bâtiments restaurés ou en cours de restauration à l’Exposi-

tion Universelle de 1855 ; V La leçon du moyen âge pour l’architecture du XIXe siècle selon

Viollet-le-Duc ; VI Le maître d’œuvre et les métiers ; VII Le Dictionnaire raisonné de l’architecture française ; VIII La Gazette des Architectes et du Bâtiment ; IX Les Entretiens sur l’architecture ; X Pierrefonds ; XI. De la guerre, de la fortification et du paysage ; XII L’habitation de demain selon Viollet-le-DucXIII Choix d’édifices publics contemporains ; XIV Viollet-le-Duc, éditorialiste

Travaux demandésEvaluation : examen écrit final et compte rendu de visite Modalités du rattrapage : oral

Les étudiants iront à Pierrefonds au cours du mois d’octobre pour visi-ter le site avec l’enseignant, et pour assister à la rentrée 2010 au col-loque Viollet-le-Duc consacré aux matériaux et aux techniques de mises en œuvre utilisés par l’architecte pendant sa carrière. Un rapport de visite comptera dans l’évaluation finale pour un tiers.

Bibliographie- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture fran-

çaise, éditions originale de 1854-1868 ou reprint des éditions de la Bibliothèque de l’Image en 1997 ;

- Eugène Viollet-le-Duc, Histoire d’un dessinateur, éditions originale de 1879 ou reprint Berger-Levrault,1978 ;

- Pierre-Marie Auzas, Viollet-le-Duc, Catalogue de la Caisse Nationale des Monuments Historiques, 1965

- Laurent Baridon, L’imaginaire scientifique de Viollet-le-Duc, éditions l’Harmattan, 1996 ;

- Jean Paul Midant, Viollet-le-Duc et le moyen âge, éditions Parangon, Paris, 2001 (version française), éditions l’Aventurine, 2002 pour la ver-sion anglaise.

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Contacts administratifs

►► Annie Ludosky01 53 38 50 [email protected]

►► Accueil du service des étudesSylvie Moscatelli01 53 38 50 [email protected]

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