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وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
BADJI MOKHTAR ANNABA-UNIVERSITY جامعة باجي مختارعنابة
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA
FACULTE DES SCIENCES DE L’INGENIORAT
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULÉ
DOMAINE : SCIENCES ET TECHNOLOGIE
FILIERE : GENIE MECANIQUE
SPECIALITE : PRODUCTIQUE MECANIQUE
PRESENTE PAR : MERAH CHERIF
DIRECTEUR DU MEMOIRE: NEHAL ABDELAZIZ MCA UNIVERSITÉ D’ANNABA
DEVANT LE JURY
PRESIDENT : M r : A.BOUCHLAGHEM PRO. à UNIVERSITÉ D’ANNABA
EXAMINATEUR : M r : H.HAMADACHE PRO. à UNIVERSITÉ D’ANNABA
M r : A.LAGRED MCA. à UNIVERSITÉ D’ANNABA
M r : R.BOURENANE MCA. à UNIVERSITÉ D’ANNABA
M r : R.BOULAKROUCHE MAA. à UNIVERSITÉ D’ANNABA
Année: 2014/2015
Influence de l’avance sur la rugosité de
surface.
Remerciements
Mon remerciement s’adresse en premier lieu à ALLAH le tout
puissant pour la volanté, la santé et la patience qu’il m’a donnée
durant ces longues années.
Je tiens aussi à remercier mon encadreur Dr. NEHAL
ABDELAZZIZE qui m’a apporté une aide précieuse, je lui exprime
ma gratitude pour sa grande disponibilité, ainsi que pour sa
compréhension et les encouragements qu’il m’a apportés.
Je remercie tout particulièrement Monsieur le professeur
A. Bouchlaghem, Maitre de conférence au Département Génie
Mécanique et président du jury.
Ainsi Monsieur A. Lagred, Maitre de conférence du
Département Génie Mécanique.
Mes vives remerciements vont à Monsieur R. Bourenane Maitre
de conférence au Département Génie Mécanique.
Je tiens à exprimer mes remerciements à Monsieur
R. Boulakrouche Maitre de conférence au Département Génie
Mécanique.
Je tiens aussi à remercier le Professeur H. Hamadache Maitre
de conférence au département Génie Mécanique pour toute l’aide
qu’il m’a apporté.
Mes remerciements aussi s’adressent à tous Les enseignants du
Département de Génie Mécanique.
En fin Mes remerciements vont à ma famille pour son soutien
morale et financière durant cette formation.
SOMMAIRE
Introduction…………………………………………………………………….01
Chapitre I Etude Bibliographique …………………………………………..02
I.1 Généralité sur L’usinage ………………………………………………….03
I.1.1 Le But de L’usinage…………………………………………………04
I.2. Phénomène de coupe …………………………………………………….05
I.2.1 Opération d’usinage ………………………………………………05
I.2.2 Zones de coupe ……………………………………………………06
I.3 Géométrie des outils de coupe ……………………………………………08
I.3.1 Les angles de coupe ………………………………………………..08
I.3.2 Matériaux des outils de coupe ……...………………………………09
I.3.3 Mouvement relatif outil / pièce……………………………………10
I.4. Les paramètres de coupe …………………………………………………11
I.5 Vitesse de coupe …………………………………………………………12
I.6 LE TOURNAGE……………...…………………………………………….17
Description générale d'un tour ...……………………………………………...17
I.6.1 Organes d'un tour parallèle …………………………………………18
I.6.2 Réglage de la poupée mobile……………………………………… 20
I.6.3 Réglage du petit chariot …………………………………………… 20
I.7. LES OUTILS ………………………………………………………… ….21
I.7.1 Définition……………………………………………………………21
I.7.2 L'affûtage des outils de tour……………………………………… ..21
I.7.3 L’outil de coupe et son utilisation ………………………………..22
I.7.4 Constitution des outils………………………………………… …25
I.7.4.1 meilleures conditions d’utilisation de l’outil………………….25
I.8. DEFINITION DE LA VITESSE DE COUPE ………………………..…..25
I.8.1 Définition ………………………………………………………….25
I.8.2 Facteurs influençant le choix de la vitesse de coupe ……………..26
I.8.3 Abaque donnant la vitesse de rotation (N) en fonction de la vitesse
de coupe (Vc) et du diamètre (D) .......................................................................27
I.8.4 Tableau donnant l'avance (mm/tr) en fonction de la profondeur de
coupe (mm) et de la puissance (CV) ………………………………………….27
Chapitre II La Rugosité de Surface …………………………………………28
II. 1. Généralité………………………………………………………………... 29
II.2 Les défauts de surface …………………………………………………….30
II.2.1. Ordre 1 : écart de forme ou de position (ligne moyenne)……. 31
II.2.2 Ordre 2 : Ondulations périodiques…………………………... 32
II.2.3. Ordre 3 : stries ou sillons…………………….………………… 33
II.2.4. Ordre 4 : Arrachement de matière ………………………………..34
II.3 Différents types de lignes ……………………………….………………34
II.3.1 Longueur de base, d’évaluation………………………………… 34
II.3.2 Lignes de référence…….……………………………………….. 35
II.3.3 La ligne moyenne arithmétique………………...………………... 35
II.3.4 La ligne des moindres carrés …………………...………………...35
II. 3.5 La ligne enveloppe supérieure………………………………………… 36
II.3.6 La ligne enveloppe inférieure …………………………………..36
II.4 Paramètres de rugosité uni-dimensionnelle ………………………………37
II.4.1 Paramètres d'amplitude de rugosité………………………………. 37
II.4.2 Principaux paramètres de la rugosité …………………………….42
II.4.3 Paramètres liés aux motifs et à la ligne enveloppe ………………43
II.4.4 Paramètres liés à la ligne moyenne ………………………………44
II.4.5 Mesure de la rugosité …………………………………………….47
II.5 Généralité sur les techniques d’amélioration des états de surface ………...48
II.5.1 La Rectification……………………………………………………..48
II.5.2 Principe de La Rectification………………………………………...48
II.5.3 Avantage de la rectification ………………………………………..49
II.5.4 Superfinition ………………………………………………………50
II.7.Avantages de la lubrification …………………………….………………..51
II.7.1 Fonctions assurées par les fluides d'usinage (lubrification) ……….51
II.7.2 Maintien en température ………………………………………….51
II.7.3 Lubrification ……………………………………………………….52
II.7.4 Évacuation des copeaux …………………………………………..52
II.8 Composition des fluides d'usinage ………………………………………52
II.8.1 huiles entières ……………………………………………………..52
II.8.2 fluides de type émulsion …………………………………………..52
II.8.3 fluides de type micro-émulsion …………………………………….53
II.8.4 fluides synthétiques ………………………………………………..53
Chapitre III Partie Expérimental……………………………………………54
III. Partie expérimentale ……………………………………………………….55
III. 1. Expériences et équipements utilisés …...…………………………….55
III.1.1. Routage d’usinage ...………………………………………………...55
III.1.2.équipements utilisés…..………………………………………………56
III.1.3.Matériau à usiner………………………………….……………..…...56
III.1.4. Propriétés de la matière …………………………………………… 57
III.1.5 Condition d’utilisation……..………...……………………………… 57
III.1.6 Traitement thermique…………………..…………………………… 57
III.1.7 Caractéristiques…...………………………………………………… 57
III.2. Outil de coupe utilise.…………………………….………………………59
III.3. Rugosimètre utilisé …………………………….………..……………….59
III.4.Résultats obtenus………......…….………………………………………..60
III.4.1. Influence des paramètres du régime de coupe, en chariotage, sur
l'état de surface
obtenue…...................………………………………...…………60
III.4.2 La courbe de la fonction F(v) ……………………………………….64
Interprétation……………………………………………………………….…65
Conclusion Générale………………………………………………………….. 66
Introduction
1
Introduction
Le monde de la conception et de la fabrication mécanique est très vaste, en
commençant par la plus petite pièce utilisée par un chirurgien dentiste à la plus grande pièce
d’une navire ou navette spatiale. Tout système mécanique est composé d’un ensemble de
pièces liées entres elles, et en mouvement les unes par rapport aux autres, sont soumises aux
frottements, ce qui nécessite la lubrification des surfaces en contact pour éviter l’usure rapide.
Pour la réalisation des surfaces des pièces, il existe plusieurs procédés d’usinage, ainsi qu’un
nombre important d’opérations de finition et de traitement mécanique. En général, tous les
procédés de fabrication mécanique ont pour objectif l’amélioration des caractéristiques
mécaniques, et géométriques des surfaces, afin qu’elles répondent aux exigences techniques
et aux conditions de fonctionnement. Toutes les surfaces ne sont pas parfaitement lisses, elles
portent toujours les marques de mouvement de l’outil, ou des vibrations de la machine outil
lors de la fabrication, ce qui engendre des défauts sur la surface en l’occurrence la rugosité.
L’étude de l’influence de cette dernière, ainsi que la lubrification du contact de surface
contribuent à l’amélioration des performances et la durée de vie des mécanismes. Beaucoup
d’études furent entreprises pour mieux comprendre, et maitriser l’influence des paramètres de
rugosité sur les systèmes mécaniques, D’où la nécessité de la caractérisation topographique
des surfaces en présence, dont dépend la représentation aussi fidèle et complète du lubrifiant.
En effet, l’amélioration des propriétés géométriques des zones superficielles des pièces est un
moyen permettant d’augmenter la durée de vie, et de prévenir certains effets néfastes tels que
la corrosion et l’usure. Cependant, le bon fonctionnement des pièces dépend largement de la
qualité de leur usinage, donc de la rugosité des surfaces réalisées, ainsi le problème réside
dans le choix du procédé le mieux adapté et le plus efficace à long terme, d’où l’intérêt de
l’étude des procédés d’élaboration des pièces, et leur influence sur la qualité des surfaces.[4]
Le but de ce travail est de montrer l’importance des paramètres de coupe et le
finie des surfaces de pièces mécaniques, et leurs impacts sur la rugosité de surface qui en
découle, et sur le fonctionnement d’un système mécanique.
Chapitre I Etude bibliographique
2
Chapitre I
Etude Bibliographique
Chapitre I Etude bibliographique
3
I.1 Généralité sur L’usinage
L'usinage est une famille de techniques de fabrication de pièces mécaniques. Le principe de
l'usinage est d'enlever de la matière de façon à donner à la pièce brute la forme et les
dimensions voulues, à l'aide d'une machine-outil. Par cette technique, on obtient des pièces
d'une grande précision.
Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement de matière est réalisé par la conjonction de deux
mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement de coupe (vitesse de coupe) et le
mouvement d'avance (vitesse d'avance).
Il existe deux manières de générer la surface recherchée : par travail de forme ou par travail
d'enveloppe. Dans le cas du travail de forme c'est la forme de l'arête tranchante de l'outil qui
conditionne la surface obtenue. Dans le cas du travail d'enveloppe, c'est la conjonction des
mouvements de coupe et d'avance qui définit la surface finale.
De nos jours, des machines-outils à commande numérique (MOCN), c'est-à-dire asservies par
un système informatique (FAO), permettent d'automatiser partiellement ou totalement la
procédure.
Figure I.1. L’usinage dans une machine de tour
Chapitre I Etude bibliographique
4
I.1.1 Le But de L’usinage
L'usinage entre dans la gamme de fabrication d'une pièce mécanique. Elle est définie par un
plan portant une cotation exhaustive. Celle-ci a pour but de définir les dimensions de la pièce
finie, la précision, la géométrie ainsi que l'état de surface de l'ensemble des surfaces qui
constituent la pièce usinée. À chaque phase de la gamme de fabrication, le concepteur et/ou
l'usineur choisissent le type d'usinage à réaliser, la machine, l'outil ainsi que le support de
pièce permettant l'obtention de tous les éléments de cotation de la surface considérée. D'une
manière générale, les formes des surfaces usinées peuvent être planes ou de révolution. Les
principaux usinages sont le fraisage (surfaces planes) et le tournage (surfaces de révolution).
Avec l'apparition de la commande numérique, il est désormais possible d'usiner une multitude
de surfaces courbes. Toutefois, il convient de noter que les outils utilisés sont sensiblement les
mêmes que pour les machines traditionnelles et que leurs trajectoires sont constituées de
segments de droites et d'arcs de cercles.
L'usinage a un coût : temps de travail, surépaisseur de matière à enlever, usure de la machine-
outil, consommables (outil, lubrifiant, courant électrique), stockage. On ne pratique donc que
les usinages nécessaires.
On distingue seize fonctions principales que peut remplir la surface d'une pièce. Elles font
partie de la cotation d'état de surface :
surface de contact avec une autre pièce :
frottement de glissement lubrifié (FG),
frottement à sec (FS),
frottement de roulement (FR),
frottement fluide (FF),
résistance au matage (RM),
étanchéité dynamique avec et sans joint (ED),
étanchéité statique avec et sans joint (ES),
ajustement fixe avec contrainte (AC),
adhérence, collage (AD) ;
surface libre, indépendante :
face de coupe d'un outil (OC),
résistance aux efforts alternes (EA),
résistance à la corrosion (RC),
Chapitre I Etude bibliographique
5
destinée à recevoir un revêtement, peinture (RE),
destinée à recevoir un dépôt électrolytique (DE),
mesure (ME),
aspect (AS).
Ces fonctions vont définir :
les dimensions finales de la pièce avec les tolérances ;
la cotation de forme et de géométrie des surfaces usinées ;
l'état de surface requis (rugosité).
C'est l'ensemble de ces éléments de cotation qui va déterminer le type d'usinage à effectuer,
ses paramètres, la finition nécessaire, le contrôle à effectuer.[1]
I.2. Phénomène de coupe
I.2.1 Opération d’usinage
L’usinage est un moyen de techniques de fabrication de pièces mécaniques. Le principe
d’usinage est l’enlèvement de la matière de manière à donner à la pièce brute une forme
précise selon le dessin de définition , à l’aide d’un outil de coupe(usinabilité) .
cette technique, nous permet d’obtenir des pièces avec précision. Lors de l’usinage d’une
pièce, l’enlèvement de matière est réalisé par la composition de deux mouvements relatifs
entre la pièce et outil. le mouvement de coupe (vitesse de coupe Vc) et le mouvement
d’avance (vitesse d’avance Va).
I.2.1 Chariotage
En tournage, le chariotage(figure. I.2.) est une opération qui consiste a usiner sur un tour un
Cylindre d’un certain diamètre pardéplacement de l’outil de coupe suivant un axe parallèle à
l’axe de rotation de la pièce Z. Les paramètres de coupe sont l’avance (a ), la profondeur de
passe (p) et la fréquence de rotation (N).
Chapitre I Etude bibliographique
6
Figure I.2 Opération de chariotage en tournage
I.2.2 Zones de coupe
La compréhension du phénomène d’arrachement de la matière est nécessaire pour augmenter
la qualité de la surface usinée. Connaître la forme et les propriétés du copeau est essentiel
pour avoir des performances efficaces. Dans le cas de la coupe orthogonale, on ne prend en
considération qu’une seule arête de coupe, simultanément perpendiculaire à la vitesse de
coupe Vc et à la vitesse d’avance Vf. La formation de copeau se fait dans les zones de coupe
(figure I.3). Il convient de distinguer 3 zones où les phénomènes thermomécaniques se
produisent et interagissent.
- La zone 1 ou de cisaillement primaire :
Elle provient du changement de direction d’écoulement de la matière ; cette zone est le siège
de cisaillement et de taux de cisaillement intenses engendrant une forte élévation thermique
due à la dissipation. Dans cette zone, l’écoulement du copeau passe de la vitesse de coupe Vc
à la vitesse du copeau. La variation de direction d’écoulement du copeau provoque un
phénomène de grande déformation très rapide car très localisé, ce qui engendre une très forte
augmentation de la chaleur dans la zone située autour de ce plan de cisaillement. La
phénoménologie de la formation du copeau fait intervenir un grand nombre de paramètres,
tels que la rhéologie du matériau usiné, la nature du contact outil/matière et les différents
paramètres d’usinage. Suivant ces différents paramètres, le cisaillement s’effectue de manière
continue (copeau d’épaisseur constante et de microstructure homogène) ou de manière
instable (copeau dentelé et de microstructure hétérogène).
Chapitre I Etude bibliographique
7
Figure. I.3 segmentation du copeau
La zone 2 ou de cisaillement secondaire :
Cette zone se situe à l’interface entre la face de coupe de l’outil et le copeau. Induite par le
frottement du copeau sur l’outil, cette zone est à la fois soumise à des forts taux de
cisaillement et à une forte élévation de température engendrée par le frottement. La
déformation du matériau dans cette zone provoque une haute température. Cette zone à
frottement génère une quantité de chaleur très importante (20 à 30 % de la chaleur totale
produite) selon, ce flux de chaleur diffuse à la fois dans l’outil et dans le copeau. La
température maximale est située à la fin du contact entre le copeau et la face de coupe, et peut
produire un effet d’usure en cratère critique. A l’avant de cette zone il peut y avoir l’arête
rapportée (BUE : Built-Up-Edge) qui se forme, cette arête rapportée provoque l’instabilité
durant l’usinage.
– La zone 3 ou de cisaillement tertiaire :
C’est la zone où la surface de la pièce finie est réalisée. Le contact entre l’outil et la surface
usinée peut provoquer des déformations plastiques dans la pièce. Les déformations dans cette
zone sont moins intenses que dans les deux zones précédentes et elles dépendent de la forme
de la pointe de l’outil. La qualité de la surface usinée dépend fortement des interactions entre
la forme de l’outil, les efforts et la température dans cette zone.
Chapitre I Etude bibliographique
8
I.3 Géométrie des outils de coupe
La plaquette de coupe est la partie active dans une opération d’usinage. Les outils de coupe se
caractérisent par leurs matériaux et par différents paramètres géométriques comme : les angles
de coupe, l’acuité d’arête, le brise-copeaux, et le rayon de bec. La géométrie des outils est
étudiée pour assurer une formation aisée des copeaux, offrir une arête de coupe robuste et
fragmenter les copeaux en éléments d’une longueur acceptable.
I.3.1 Les angles de coupe
Les angles de coupe sont repérés dans différents plans de projection. Dans le cas de l’outil en
main, les principaux plans de projection sont les plans : Pf, Pp, Pr, Ps (figure .I.4). Les angles
de coupe sont :
– Angle de direction d’arête principale Kr (angle mesuré entre le plan Pf et ps).
– Angle d’inclinaison de l’arête de coupe l s (angle mesuré entre le plan Pr et l’arête de
cou.
– Angle de pointe de l’outil e R (angle mesuré entre le plan principal Ps et le plan
secondaire.
– Angle de direction d’arête secondaire Kr’ (angle mesuré entre le plan Pf et le plan Pr).
FIGURE. I.4 Principaux plans de l’outil en main. [2]
Les angles de direction d’arête principale Kr, de pointe de l’outil e r, et de direction d’arête
secondaire Kr’ sont liés par l’équation (eq I.1).
Chapitre I Etude bibliographique
9
Kr + εr + Kr’= 180° (I.1)
Les angles g f angle de coupe et l s angle d’inclinaison sont les éléments fondamentaux pour
l’évacuation des copeaux. La variation de l’angle de pointe de l’outil de coupe joue un rôle
sur la durée de vie de l’outil et sur la segmentation des copeaux. L’augmentation de l’angle de
coupe g f diminue les forces de coupe et la température durant l’usinage. L’angle en dépouille
principale a f n’a aucune influence sur les forces de coupe. Mais les angles en dépouille
principale a f , et secondaire a f 0 , sont très importants et seront toujours minimisés pour
augmenter la résistance mécanique des arêtes et du bec de l’outil . Plus l’angle de dépouille
d’une plaquette augmente plus la résistance de l’arête de coupe de cette plaquette aux forces
mécanique diminue. L’angle de dépouille a f (figure 2.5) joue un rôle important sur l’usure de
la face de dépouille, car plus cet angle est grand plus l’usure en dépouille diminue.
I.3.2 Matériaux des outils de coupe
Les matériaux des outils de coupe peuvent être regroupés dans trois catégories : les aciers
rapides, les carbures cémentés, les cermets, le diamant fritté PCD, les céramiques, le CBN.
Acier rapide :
Ce sont des aciers fortement alliés : carbone 0.7 à 1.6 % et tungstène ou molybdène qui
caractérisent
des familles différentes. D’autres éléments additifs viennent renforcer les propriétés de ces
matériaux (Chrome Cr, Vanadium ou cobalt Co par exemple). Avec ces matériaux on obtient
des duretés de l’ordre de 700 à 1000 HV. Ils sont beaucoup utilisés pour le perçage (80 % du
marché), mais de moins en moins pour la production industrielle de pièces en tournage.
Les carbures cémentés :
Sont des substrats obtenus par frittage de poudres métalliques sans fer. Ces matériaux sont
souvent formés de carbure de tungstène Wc, de titane TiN ou de silicium Si pour les plus
utilisés. Afin de lier les grains de carbure entre eux, nous utilisons des éléments métalliques
comme le cobalt, qui allie sa ductilité à la dureté des carbures. Nous obtenons avec ces
matériaux des outils présentant des duretés variables comprises entre 1250 et 1800 HV. Il
existe un grand nombre de possibilité d’usinage avec ces matériaux. Ce sont les plaquettes
proposées par les principaux fabricants d’outil dans le cas de l’usinage de 35 NCD16.
Chapitre I Etude bibliographique
10
Les cermets :
Sont des carbures, des nitrures, des carbonitrures ou des borures liés par un métal ou un
alliage ferreux. Les liants sont donc de plusieurs types (cobalt, nickel, nickel - fer, nickel -
chrome, etc....). La dénomination « cermet » est peu utilisée dans l’industrie car souvent ils
sont assimilés à des carbures cémentés. Nous obtenons avec ces matériaux des outils pouvant
avoir des duretés de l’ordre de 1500 à 2000 HV. Leur dureté à chaud permet de faire des
opérations d’usinage dans des conditions extrêmes (jusqu’à 1000°C), les cermets ont des
applications très diverses (Tournage, Fraisage, etc.) et ont une très bonne résistance
mécanique, une faible conductivité thermique et une bonne résistance à la diffusion et à
l’usure. Ils sont donc souvent utilisés en tournage de semi - finition ou de finition des aciers.
Leur grande dureté n’est toute fois pas utile dans le cadre de l’usinage des aciers.[2]
I.3.3 Mouvement relatif outil / pièce
Lors de la génération d'une surface par enlèvement de matière, la surface engendrée
sur la pièce est due au mouvement de l'outil par rapport à la pièce.
Figure. I.5 Mouvements de l’outil et de la pièce en tournage.
Chapitre I Etude bibliographique
11
Mouvement de coupe Mc
Le mouvement de coupe est un mouvement relatif principal entre l’outil et la pièce. Il
participe directement au détachement de la matière sous forme de copeaux Pendant la course
de travail.
Mouvement d’avance Ma
Au mouvement de coupe, vient s’ajouter un autre mouvement relatif entre l’outil et la pièce,
le mouvement d’avance, nécessaire à la génération de la surface de la pièce. Il peut être
composé de plusieurs mouvements mais seulement de façon à ce qu’au moins une de ses
composantes soit rectiligne. Le mouvement d’avance a pour but de décaler latéralement une
quantité f dite avance, pour que l'outil puisse à la nouvelle course de travail détacher d'autres
copeaux.
Le mouvement de coupe et le mouvement d’avance combinés constituent le mouvement
résultant de coupe (v e), alors que l’angle contenu entre ces deux mouvements est appelé
angle de direction d’avance (Ø) (figure I.4).
Mouvement de pénétration M p
C'est le mouvement qui détermine l'épaisseur de la couche de métal à enlever à chaque
opération qui prend le nom de passe.
I.4. Les paramètres de coupe
Les paramètres de la coupe sont, d’une part, des grandeurs qui caractérisent les déplacements
de l’outil et de la pièce usinée (paramètres cinématiques de coupe) et, d’autre part, les valeurs
des surépaisseurs d’usinage et des dimensions de coupe (paramètres géométriques de coupe)
(Figure I.5).
Chapitre I Etude bibliographique
12
Figure I.6 Dimensions de coupe dans le cas de tournage.
I.5 Vitesse de coupe :
La pièce est entraînée sur le tour à une certaine vitesse angulaire w [rad/s] (soit N [tr/min]),
cette vitesse angulaire étant communiquée par la broche de la machine via la porte pièce.
Figure I.7 vitesse de coupe.
Compte tenu du diamètre de la pièce au point d’usinage situé sur un diamètre D, la vitesse
relative de la pièce en ce point par rapport à l’outil (supposé fixe par rapport à la machine)
vaut :
Chapitre I Etude bibliographique
13
Cette vitesse est appelée vitesse de coupe soit avec les unités traditionnelles de la fabrication
mécanique :
Il convient d’observer que la vitesse de coupe n’est constante que si la vitesse de broche et le
diamètre de la pièce demeurent inchangés. En dressage, par exemple où l’outil se déplace en
direction du centre, la vitesse de coupe varie continuellement si la rotation de la pièce
s’effectue à une vitesse de broche constante.
Or, pour une productivité maximale et une meilleure qualité des surfaces obtenues,
il est souhaitable de maintenir la vitesse de coupe constante.
Sur un grand nombre de tours modernes, la vitesse de broche augmente au fur et à mesure que
l’outil approche de l’axe, afin de compenser ainsi la diminution de diamètre.
Mais dans le cas de très petits diamètres, cette compensation se révèle impossible du fait de
la plage de vitesse limitée qu’autorisent les machines. De même, lorsqu’une pièce, comme
cela est souvent le cas, présente des diamètres différents ou est de forme conique ou courbe, la
fréquence de rotation doit être corrigée en fonction du diamètre, pour maintenir la vitesse de
coupe constante (figure I.8).
Figure I.8 définition des trois variables :
Chapitre I Etude bibliographique
14
Vitesse de coupe Vc , diamètre D , Vitesse de rotation N .
Le préparateur choisit cette vitesse de coupe en fonction, notamment :
Des matériaux de la pièce et de l’outil,
De la lubrification,
De la durée de vie souhaitée pour l’outil,
Des valeurs des autres paramètres de coupe (avance, profondeur de passe...).
Les fabricants de matériaux à outils fournissent des valeurs de vitesse de coupe pour chaque
type de plaquette en fonction du matériau de pièce, et ce pour une durée de vie standard de la
partie active de l’outil (45 [min] par exemple).
La valeur numérique de Vc peut aller, à titre indicatif, de 40 [m/min] avec un outil en acier
rapide coupant une pièce en acier à 0,3 % de carbone, à plus de 600 [m/min] pour la même
pièce, avec un outil céramique, en passant par des valeurs courantes autour de 200 [m/min]
pour des outils à pastille en carbure métallique.
L’évolution de ces valeurs de vitesses de coupe en une trentaine d’années a imposé une
évolution parallèle des puissances à la broche des tours, afin de pouvoir utiliser au mieux les
propriétés des outils.
Vitesse d’avance V a
La vitesse d’avance V a (figure I.8) est une vitesse instantanée du mouvement d’avance du
point considéré de l’arête de coupe par rapport à la pièce. Elle est exprimée soit en [mm/min]
soit en [mm/tour].
La vitesse d’avance : V a
Figure I.9 Vitesse d’avance Va.
Chapitre I Etude bibliographique
15
Avance par tour a
L’avance notée a est la valeur du déplacement de l’outil, lorsque la pièce a effectué une
révolution. C’est une donnée clé pour la qualité de la surface usinée. Elle influe non
seulement sur l’épaisseur des copeaux, mais également sur la manière dont ils se brisent
(figure I.16).
Figure I.10 L’avance a dans le cas de tournage.
On distingue trois sortes d’avance:
Avance longitudinale
On appelle avance longitudinale si l'outil se déplace parallèlement à l'axe de l'ébauche.
Avance transversale
On appelle avance transversale si l'outil se déplace perpendiculairement à l'axe de l'ébauche.
Avance oblique
On appelle avance oblique si l'outil se déplace sous un angle par rapport à l'axe de l'ébauche.
L'avance peut être désignée par :
· Avance par tour " a / tr ",
· Avance par battement " a/ bat ",
· Avance par dent " a / Z ",
Chapitre I Etude bibliographique
16
· Avance par minute " a / min ".
Elle s'exprime respectivement par :
· Millimètre par tour [mm/tr], lors du tournage, fraisage, perçage, ...etc,
· Millimètre par battement [mm/bat], lors du rabotage, mortaisage, ...etc,
· Millimètre par dent [mm/dent], lors du fraisage, brochage, …etc,
· Millimètre par minute [mm/min], dans tous les cas d'usinage.
L’avance représente une donnée clé pour la qualité de la surface usinée, elle influe non
seulement sur l’épaisseur des copeaux, mais également sur la manière dont ils se brisent.
Profondeur de coupe p
En chariotage, la profondeur de coupe a p (figure I.10) est la différence de rayon entre la
surface non usinée et la surface usinée (c’est-à-dire la moitié de la différence entre le diamètre
non usiné et le diamètre usiné). La profondeur de coupe est toujours mesurée
perpendiculairement à la direction de l’avance et non pas suivant l’arête de l’outil.
Figure I.11 Représentation de la profondeur de passe p.
Il vaut mieux enlever les surépaisseurs d’usinage sans faire beaucoup de passes.
Pourtant, quand on prend une profondeur de passe très grande, la précision d’usinage diminue
à cause de la présence des efforts de coupe très élevés. Dans ces cas, des vibrations
Chapitre I Etude bibliographique
17
apparaissent et l’état de surface devient plus mauvais. D’habitude, on choisit la profondeur de
passe en dépendance des surépaisseurs d’usinage et de la rugosité superficielle demandée.
Aussi le nombre de passe dépend de la rigidité du système machine-outil, pièce, outil. Si ce
système a une faible rigidité, ou si on usine des pièces ayant le diamètre assez petit et la
longueur assez grande, on choisit dans ce cas une profondeur de passe faible.
La profondeur de passe et l’avance vont influencer aussi sur la formation du copeau car elles
modifient la section du copeau et donc l’énergie nécessaire au cisaillement de la matière.[3]
I.6 Le tournage
DESCRIPTION GÉNÉRALE D'UN TOUR
Pour comprendre et exécuter les différentes opérations qui s'effectuent au tour parallèle, il est
nécessaire de connaître les organes principaux qui le constituent.
01 Levier de commande (inverseur et
commutateur) du moteur 17
écrou de blocage de la contre-pointe sur
le banc
02 Levier de commande de la boîte de
vitesse 18
Volant de commande du canon de la
contre-pointe
03 Levier d’inversion du sens de rotation
(tringle - vis-mère) 19 Vis de désaxage de la contre-pointe
04 Levier de sélection des filetages et
avances 20
Contre-vis de désaxage de la contre-
pointe
05 Levier donnant (position harnais) les
mouvements lent et rapide 21
Levier d’embrayage des mouvements
automatiques longitudinal et transversal
des chariots
Chapitre I Etude bibliographique
18
06 Levier baladeur de sélection des filetages
et avances A
Couvercle d’occes a la poulie d'entrée
de la boîte de vitesse
07 Levier donnant à la poupée les vitesses a
la volée ou au harnais C Accès au moteur principal
09 Volant de commande a la main du
chariot longitudinal D Couvercle d'accès à l'inverseur
10 Commande a la main du chariot
transversal E
Couvercle d'accès AU graissage de la boit
te « Norton »
11 Levier de blocage de la tourelle porte-
outils F Porte d'accès a la tète de cheval
12 Vis (deux) de blocage de l’orientation du
chariot porte-outils 6 Couvercle de la poupée fixe
13 Commande a la main du chariot porte
outils I Portes des armoires à outils
14 Vis de blocage du chariot longitudinal J
Couvercle d'accès au dispositif de
lubrification
15 Levier commandant les demi-écrous de
la vis mère (filetage) X Manchon
16 Levier de blocage du fourreau de la
contre-pointe Y Vis
I.6.1 Organes d'un tour parallèle
– Le bâti : Généralement en fonte. C'est l'ossature de la machine.
– Le banc : Il est droit car rectiligne d'une extrémité à l'autre.
– Glissières : Elles sont de profil prismatique et assurent un guidage précis du traînard et de la
poupée mobile. Elles sont rigoureusement planes. Il ne faut rien déposer sur les glissières.
– Poupée fixe : Elle est fixée sur le banc de manière à ce que l'axe de la broche soit parallèle
aux glissières. Elle tient les mécanismes de commande de la broche et des chariots
(longitudinal et transversal).
– Poupée mobile : Ses fonctions sont les suivantes :
– Supporter la pièce à usiner,
– Support d'outils (forets,...).
– Le traînard : Il repose sur le banc par une portée prismatique de forme identique à celle du
banc. Il se déplace sur le banc au moyen du système engrenage et crémaillère.
– Chariot transversal : Positionné perpendiculairement par rapport au traînard. Il supporte le
petit chariot porte-outil.
Chapitre I Etude bibliographique
19
– Chariot porte-outil : Il peut s'orienter sur 360°. Il sert au déplacement de l'outil pour de
petites longueurs (90 mm).
– Tourelle : Elle s'oriente elles aussi sur 360°. Elle sert à maintenir le porte-outil ou
directement l'outil lui-même.
– La boîte des avances et filetages : Située en-dessous de la poupée fixe. Elle commande par
un mouvement d'engrenages, la vitesse de rotation de la vis mère et de la barre de
chariotage.
Chapitre I Etude bibliographique
20
I.6.2 Réglage de la poupée mobile
I.6.3 Réglage du petit chariot
Chapitre I Etude bibliographique
21
I.7. LES OUTILS
I.7.1 Définition
Les outils sont des morceaux d'acier affûtés d'une certaine manière plus durs que le métal à
usiner et ce pour permettre l'usinage de ces différents métaux.
Morceaux d'acier, soit :
– acier rapide (trempé)
– barreaux traités
– carbure métallique (plaquettes)
– stellites
– céramiques
Nous utiliserons des outils en barreaux traités et aussi des outils plaquettes.
I.7.2 L'affûtage des outils.
L'outil sera affûté en tenant compte principalement de sa géométrie et spécialement les angles
– L'angle dépouille (a) : qui évite le talonnage et favorise la pénétration de l'outil dans la pièce.
– L'angle tranchant (b) : c'est la partie de l'outil qui pénètre dans la matière et procède à la
séparation et au cisaillement du copeau.
– L'angle d’attaque (c) : sert à l'évacuation du copeau.
Chapitre I Etude bibliographique
22
Ces angles varient en fonction de la matière à usiner et leur somme vaut toujours 90 ° (sauf
dans le cas d'outil à pente négative).
Voici un tableau montrant la variation de l'angle tranchant en fonction de la matière à usiner :
I.7.3 L’outil de coupe et son utilisation
Il existe une multitude d'outils. Appliquez-vous à retenir les principaux, c'est-à-dire ceux que
l'on utilisera pour l'exécution des exercices qui vous seront proposés.
Chapitre I Etude bibliographique
23
Chapitre I Etude bibliographique
24
Chapitre I Etude bibliographique
25
I.7.4 Constitution des outils
Les outils en pièce prismatique a section carrée ou rectangulaire:
Avantages :
– Tenue de coupe jusqu'à 530 °C
– Vitesse de coupe supérieure à celle admise pour l'acier rapide.
I.7.4.1 meilleures conditions d’utilisation de l’outil.
– Ne pas dépasser la vitesse de coupe imposée,
– Régler votre outil à bonne hauteur,
– Éviter les porte-à-faux,
– Ne pas le laisser tomber.
Outil réglé correctement
Outil mal réglé
0,8 % de carbone
4,5 % de chrome
19 % de tungstène
1,6 % de vanadium
12 % de cobalt
I.8. DEFINITION DE LA VITESSE DE COUPE
I.8.1 Définition
La vitesse de coupe correspond au chemin parcouru en mètres par un point pris sur la
Circonférence de la pièce et ce pendant une minute. L'unité de la vitesse de coupe est donc le
m/min.
Chapitre I Etude bibliographique
26
Calculs vitesse de coupe moyenne pour un outil en acier rapide :
I.8.2 Facteurs influençant le choix de la vitesse de coupe
– La matière à usiner : acier doux, acier dur, fonte,...
– Matière constitutive des outils : acier rapide, stellite,...
– Lubrification des outils lors de l'usinage (abaissement de la température)
– Puissance moteur du tour
– La section du copeau (profondeur de coupe et avance)
– Nature de l'opération (ébauche, finition, filetage)
– Rigidité de la pièce et de l'outil
Chapitre I Etude bibliographique
27
– Durée de coupe.
N.B. : Nous utiliserons une vitesse de coupe de 30 m/min (outils en barreaux traités) et de 60
m/min (outils à plaquettes).
I.8.3 Abaque donnant la vitesse de rotation (N) en fonction de la vitesse de
coupe (Vc) et du diamètre (D)
I.8.4 Tableau donnant l'avance (mm/tr) en fonction de la profondeur de
coupe (mm) et de la puissance (CV)
Chapitre II La Rugosité de Surface
28
Chapitre II
La Rugosité de Surface
Chapitre II La Rugosité de Surface
29
II. 1. Généralité
Une surface réelle usinée n'est jamais parfaite, elle présente toujours des défauts par suite des
erreurs systématiques d’imperfections, admissibles dans la fabrication.
Les défauts peuvent être de forme (défauts macro-géométriques, ondulations) déjà étudiés
dans la partie « contrôle du plan » ou de petits défauts (défauts micro-géométriques) désignés
plus communément sous le nom de rugosité.
Ces deux types de défauts peuvent être distingués de la manière suivante, en considérant le
schéma (fig.1), relatif à l'état de surface
Figure II.1 l’amplitude d’usinage.
- L : Longueur.
- H : hauteur d'onde.
- h : hauteur de rugosité.
- Si L/H = 50 à 1000 on a une ondulation.
- Si L/H < 50, on a une rugosité.
Donc la rugosité ou l'état de surface est caractérisée par des défauts de surfaces de faibles
amplitudes.
Chapitre II La Rugosité de Surface
30
II.2 Les défauts de surface
La norme NF E 05-515 distingue six ordres de défauts de surface, du plus grand au plus petit :
1. Écart de forme (échelle macroscopique) : défaut de planéité, de rectitude, de circularité.
2. Ondulation (échelle macroscopique) : l'écart entre les crêtes est compris entre 0,5 et 2,5mm
3. Stries et sillons (défauts périodiques ou pseudopériodiques, échelle microscopique) l'écart
entre les crêtes est inférieur ou égal à 0,5 mm.
4. Défauts localisés (échelle microscopique) : marque d'outil, arrachement, fente, piqûre
5. Structure cristalline (échelle méso-scopique).
6. Réseau cristallin (échelle nano-scopique).
Tableau II.1 : les défauts macroscopiques et microscopiques [4]
Désignation Causes
défauts de forme et
de
position
Pendant l'usinage et après l’usinage etc.
macrographiques ondulation
périodique
Fraisage : pas de l'ondulation = avance
par tour de fraise, vibrations, pièce et outil,
etc.
strie - sillon, rugosité
périodique
Stries et sillons dus à l'avance de l'arête
coupante de l'outil : lubrification,
lubrification,
vibrations
micrographiques
arrachement, fentes,
marques d'outil,
piqûres, etc.
Qualité de l'affûtage de l'outil.
Hétérogénéité du matériau usiné.
Chapitre II La Rugosité de Surface
31
Il existe 4 ordres pour caractériser l’état de surface, (au plus l’ordre augmente au plus les
Défauts étudiés sont petits) qui sont les suivants :
II.2.1. Ordre 1 : écart de forme ou de position (ligne moyenne)
Figure II. 2. Défauts d’ordre 1 [4]
L’ordre 1 est représenté par la ligne moyenne
Les différents types de défauts représentés par l’ordre 1 sont :
Les défauts de planéité
Les défauts de rectitude
Les défauts de circularité
L’influence de ces défauts à lieu au niveau de :
L’étanchéité : Statique (pas de mouvement entre les pièces)
Dynamique (mouvement entre deux pièces)
Les frottements : Roulement, Glissement S Durée de vie des organes
Les causes de ces défauts sont :
La déformation de la pièce avant usinage dans son système d’ablocage S La déformation de la
pièce au cours de l’usinage due à l’effort exercé par L’outil sur la pièce ou due à la mauvaise
inclinaison de l’outil.
La déformation de la pièce après démontage (contraintes internes (ex : Température)
La déformation de l’outil machine due à l’action de la pièce sur l’outil.
Chapitre II La Rugosité de Surface
32
Les défauts au niveau des guidages.
L’évaluation de la surface :
Discontinue: Comparateur (maillage) Machine à mesurer tridimensionnelle Continue :
Palpage, interférométrie
On peut également utiliser un marbre ou calibre ou une bague
II.2.2 Ordre 2 : Ondulations périodiques
Figure II.3 Défauts d’ordre 2 [4]
L’influence de ces défauts est le même que pour l’ordre 1
Les causes de' ces défauts sont les phénomènes vibratoires basse fréquence, ces derniers se
traduisent par un manque de rigidité au niveau de :
La pièce, due à un mauvais équilibrage du montage sur le porte pièce
L’outil, dû à une dent cassée au niveau de la fraise par exemple La machine
Chapitre II La Rugosité de Surface
33
II.2.3. Ordre 3 : stries ou sillons
Figure II.4 Défauts d’ordre 3 [4]
L’influence de ces défauts à lieu au niveau de :
L’étanchéité : Statique (pas de mouvement entre les pièces) Dynamique (mouvement entre
deux pièces)
Les frottements fluides
Les problèmes de revêtement (peinture...)
Les causes de ces défauts sont :
Les phénomènes vibratoires hauts fréquence
Les stries ou sillons dus au passage de l’outil (r)
Chapitre II La Rugosité de Surface
34
II.2.4. Ordre 4 : Arrachement de matière
Figure II.5 Défauts d’ordre 4 [4]
L’influence de ces défauts est le même que pour l’ordre 3
Les causes de ces défauts sont :
Le mauvais affûtage de l’outil
Chocs de l’outil sur la pièce (au montage par exemple)
Empreinte du système de serrage
II.3 Différents types de lignes
La direction générale du profil est équivalente à la ligne des moindres carrés du profil.
II.3.1 Longueur de base, d’évaluation
La longueur de base est définie par l’outil de mesure (notée 1)
La longueur d’évaluation est la longueur totale à mesurer (notée L)
Chapitre II La Rugosité de Surface
35
II.3.2 Lignes de référence
Ce sont les lignes à partir desquelles les paramètres du profil sont déterminés :
Les lignes moyennes : Moyennes arithmétique
Moyenne des moindres carrés
Les lignes enveloppes : Enveloppe supérieure
Enveloppe inférieure
II.3.3 La ligne moyenne arithmétique
C’est la ligne de référence qui a la forme du profil géométrique et qui divise le profil de telle
Sorte qu’à l’intérieur de la longueur de base (L) la somme des aires entre elle et le profil soit
égale de part et d’autre :
II.3.4 La ligne des moindres carrés
C’est la ligne de référence qui a la forme du profil géométrique et qui divise le profil de telle
Sorte qu’à l’intérieur de la longueur de base (L) la somme des carrés des écarts entre elle et le
Profil soit minimale de part et d’autre
Figure II.6 profilographe d’une surface[4]
Chapitre II La Rugosité de Surface
36
Figure II.7 Ligne des moindres carrés [4]
II. 3.5 La ligne enveloppe supérieure
C’est la somme des segments de droite qui joignent les points les plus hauts des
saillies Locales du profil.
II.3.6 La ligne enveloppe inférieure
C’est la somme des segments de droite qui joignent les points les plus bas des creux locaux
du Profil. Le problème est que tous les points ne sont pas pris en compte (très aléatoire).
Figure II.8 ligne enveloppe inferieure et supérieure [4].
Chapitre II La Rugosité de Surface
37
II.4 Paramètres de rugosité uni-dimensionnelle
Les paramètres de rugosité uni-dimensionnelle standardisés peuvent être évalués
avec l'outil rugosité.
La texture uni-dimensionnelle est séparée en ondulation (la composante de basse
fréquence définissant la forme globale) et la rugosité (la composante de haute
fréquence) à la fréquence de coupure. Celle-ci est spécifiée en unités de fréquence
de Nyquist, c'est-à-dire qu'une valeur de 1.0 correspond à la fréquence de Nyquist.
Dans les formules qui suivent, nous supposons que la valeur moyenne de rj est
nulle, c'est-à-dire que nous avons
II.4.1 Paramètres d'amplitude de rugosité
Rugosité moyenne Ra
Normes : ASME B46.1-1995, ASME B46.1-1985, ISO 4287-1997, ISO
4287/1-1997.
Ecart moyen arithmétique. Il s'agit de l'écart moyen de tous les points du
profil de rugosité par rapport à une ligne moyenne sur la longueur
d'évaluation
Une manière plus ancienne de spécifier une plage de Ra s'appelle RHR. Il
s'agit d'un symbole placé sur un dessin et spécifiant la valeur minimale et
maximale de Ra.
Chapitre II La Rugosité de Surface
38
Rugosité moyenne quadratique Rq
Normes : ASME B46.1-1995, ISO 4287-1997, ISO 4287/1-1997.
Moyenne quadratique des écarts de hauteur sur la longueur d'évaluation et
mesurés par rapport à la ligne moyenne
Hauteur maximale du profil Rt
Normes : ASME B46.1-1995, ISO 4287-1997.
Hauteur crête-à-crête maximale. Il s'agit de la valeur absolue entre les
hauteurs maximum et minimum
Profondeur minimale des vallées Rv, Rm
Normes : ASME B46.1-1995, ASME B46.1-1985, ISO 4287-1997, ISO
4287/1-1997.
Vallée la plus profonde. Il s'agit de la profondeur de la vallée la plus
profonde du profil de rugosité sur la longueur d'évaluation
Chapitre II La Rugosité de Surface
39
Hauteur maximale des pics Rp
Normes : ASME B46.1-1995, ASME B46.1-1985, ISO 4287-1997, ISO
4287/1-1997.
Pic le plus élevé. Il s'agit de la hauteur du pic le plus élevé du profil de
rugosité sur la longueur d'évaluation
Amplitude moyenne Rtm
Normes : ASME B46.1-1995, ISO 4287-1997.
Rugosité crête-à-crête moyenne. Elle est déterminée par la différence entre le
pic le plus élevé et la vallée la plus profonde sur plusieurs échantillons le
long de la longueur d'évaluation
où Rvm et Rpm sont définis plus bas.
Pour les profils de données elle est basée sur cinq longueur d'échantillon
(m = 5). Le nombre d'échantillons correspond à la norme ISO.
Profondeur moyenne des vallées Rvm
Normes : ISO 4287-1997.
Profondeur de vallée moyenne basée sur une vallée par longueur
échantillonnée. La vallée la plus profonde est déterminée pour cinq
longueurs échantillonnées (m = 5) puis ces valeurs sont moyennées
Chapitre II La Rugosité de Surface
40
où
Hauteur moyenne des pics Rpm
Normes : ISO 4287-1997.
Hauteur de pic moyenne basée sur une vallée par longueur échantillonnée.
La vallée la plus profonde est déterminée pour cinq longueurs
échantillonnées (m = 5) puis ces valeurs sont moyennées
où
Profondeur de rugosité de base R3z
Normes : ISO 4287-1997.
Distance entre le troisième plus haut pic et la troisième plus basse vallée. Un
pic correspond à une portion de la surface située au-dessus de la ligne
moyenne.
Profondeur de rugosité moyenne R3zISO
Normes : ISO 4287-1997.
Chapitre II La Rugosité de Surface
41
Distance entre le troisième plus haut pic et la troisième plus basse vallée par
longueur échantillonnée. La profondeur de rugosité de base est déterminée
pour cinq longueurs échantillonnées puis les valeurs obtenues sont
moyennées.
Hauteur maximale moyenne Rz
Normes : ISO 4287-1997
Moyenne des valeurs absolues des cinq plus hauts pics et des cinq plus
basses vallées sur la longueur d'évaluation.
Amplitude crête-à-crête moyenne RzISO
Normes : ISO 4287-1997.
Rugosité crête-à-crête moyenne basée sur un pic et une vallée par longueur
échantillonnée. L'amplitude la plus élevée est déterminée pour cinq
longueurs échantillonnées puis ces valeurs sont moyennées. Elle est
identique à Rtm.
Fonction de distribution d'amplitude
Normes : ISO 4287-1997.
La distribution d'amplitude est une fonction de donnant la probabilité qu'un
profil de la surface ait une certaine hauteur z pour toute position x.
Distribution d'amplitude cumulée
Normes : ISO 4287-1997.
La distribution d'amplitude cumulée est liée à la distribution d'amplitude, il
s'agit de la distribution de probabilité cumulée correspondante et elle a un
intérêt bien plus grand pour caractériser un état de surface. La distribution
d'amplitude cumulée est l'intégrale de la distribution d'amplitude.
Chapitre II La Rugosité de Surface
42
Asymétrie Rsk
Normes : ISO 4287-1997.
L'asymétrie est un paramètre décrivant la forme de la distribution
d'amplitude. Il s'agit d'une mesure de la symétrie de la variation d'un profil
autour de sa ligne moyenne
Kurtosis Rku
Normes : ISO 4287-1997.
Le kurtosis est un paramètre de forme de la distribution d'amplitude. Il s'agit
de l'uniformité de la distribution d'amplitude, ou de manière équivalente de
l'aplatissement du profil.
[5]
II.4.2 Principaux paramètres de la rugosité
Un grand nombre de critères sont définis dans la normalisation pour caractériser une rugosité.
En pratique, dans un profil et sur une longueur considérée, seuls trois d'entre eux sont retenus:
- "Ra": écart moyen, c'est la moyenne arithmétique des valeurs absolues des écarts,
entre les pics et les creux. "Ra" mesure la distance entre cette moyenne et la ligne centrale.
On admet couramment que cette notion synthétise approximativement les différents
paramètres intéressés dans la rugosité.
- "Rt": écart total, c’est la dénivellation la plus importante entre le plus haut sommet
d'un pic et le fond le plus bas d’un creux.
- "Rz": régularité, c'est la moyenne des écarts totaux de rugosité "Rt" observés sur 5
longueurs [4].
Chapitre II La Rugosité de Surface
43
II.4.3 Paramètres liés aux motifs et à la ligne enveloppe
Le motif est une portion de profil comprise entre deux pics, il est caractérisé par sa largeur ou
pas et par la profondeur de chacun de ses cotés [4],
Les paramètres liés aux motifs peuvent être évalués graphiquement en traçant la ligne
enveloppe supérieure et la ligne enveloppe inférieur.
Ces motifs déterminent la profondeur moyenne de rugosité R et son pas moyen AR voir
figure I.9
La ligne enveloppe supérieur permet de déterminer les motifs d’ondulation et de calculer la
profondeur moyenne d’ondulation W et son pas AW voir figure I.10.
Figure II.9 Paramètres d’ondulation [4]
Chapitre II La Rugosité de Surface
44
Figure II.10 Paramètre liés aux motifs[4]
II.4.4 Paramètres liés à la ligne moyenne
La référence pour le calcul des paramètres dans la définition ISO 4287/1, est la ligne des
moindres carrés calculée sur une longueur de base, la valeur moyenne des valeurs trouvées
sur cinq longueurs de base.
Les principaux paramètres liés à la ligne moyenne sont indiqués comme suit :
Au niveau de la longueur de base :
Figure II.11 Paramètre lies a la longueur de bas [4]
Chapitre II La Rugosité de Surface
45
Rpj : distance entre la ligne des saillies et la ligne moyenne
Raj : écart moyen arithmétique du profil
Ry : distance entre la ligne des saillies et la ligne des creux
Rp : Représente la moyenne des Rpj
Rt : c’est le plus grand des Ry (Ry étant dans la longueur de base, on choisit le plus grand Ry
compris dans la longueur d’évaluation). On considère que Rt est plus au moins équivalente à
Ry
Rmax : c’est le plus grand écart entre une saillie et un creux consécutif
Au niveau de la longueur d’évaluation
Figure II.12 Paramètres liés à la longueur d’évaluation [4]
Chapitre II La Rugosité de Surface
46
Paramètres liés à la distribution d’amplitude
Ces paramètres sont calculés soit sur le profil total sur toute la longueur d’évaluation L, soit
sur le profil de rugosité sur une longueur qui peut être plus grande que la longueur de base.
Distribution d’amplitude
C’est la fonction de densité de probabilité des points du profil. La forme de cette distribution
peut être caractérisée par les paramètres Rq, Sk, et Ek correspondant aux moments centrés
d’ordre 2,3 et 4, qui sont utilisés en tribologie pour simuler dans les modèles mathématiques
le comportement de la surface [8],
Taux de portance Tp représenté par la courbe D’Abbott-Firestone, c’est la courbe cumulée de
distribution d’amplitude en fonction de la profondeur de coupe (c) elle représente le
Pourcentage réelle qui porterait sur une surface plane après usure hypothétique égale à
(c) voir figure I.13
Figure II.13 Paramètres liés à la distribution d’amplitude [4]
Chapitre II La Rugosité de Surface
47
C : ( nm ) profondeur de coupe
Lci : longueur de coupe élémentaire
P : (%) densité de probabilité des points du profil
Pt : profondeur totale du profil
Tp (C) : taux de longueur portante (% de longueur portante après une usure hypothétique
égale à (C)
D’où l’on peut mettre en évidence ces paramètres de surface dans les calculs d’un contact
mécanique, donc connaitre la topographie de surface est devenu un élément important en
tribologie.
II.4.5 Mesure de la rugosité
Lorsque les comparaisons visuelles et tactiles ne pas sont suffisantes pour distinguer une
différence de rugosité entre deux surfaces, on utilise un rugosimètre qui détermine de manière
sûre et précise un certain nombre de paramètres de rugosité (Ra, Rz...). Parmi les applications
industrielles nécessitant l’utilisation d’un rugosimètre on peut citer les domaines suivants |4]
• Mécanique; l'optimisation de la rugosité permet un meilleur ancrage mécanique,
notamment au sein de dispositifs où les forces de friction jouent un rôle fonctionnel
prépondérant (ex: cônes morses).
• Qualité: l'utilisation d'un rugosimètre permet le contrôle de la qualité de finition en
bout de chaîne de production, permettant de détecter et de corriger d’éventuels
problèmes survenus durant l'usinage.
Figure II.14 Rugosimètre
Chapitre II La Rugosité de Surface
48
II.5 Généralité sur les techniques d’amélioration des états de surface
II.5.1 La Rectification
La rectification d'une pièce mécanique est une opération destinée à améliorer son état de
surface.
Les deux techniques principales sont la rectification plane et cylindrique.
Figure II.15 opération de la Rectification
II.5.2 Principe de La Rectification
La rectification s'effectue sur une machine-outil conçue à cet effet : la rectifieuse. Il s'agit
de rectifier donc d'approcher une surface d'une forme parfaite (en général : plan, cylindre de
révolution ou cône).
La rectification est souvent utilisée dans le but de préparer des surfaces frottantes, par
exemple la portée d'un arbre qui tournera dans un palier lisse ou dans un joint d'étanchéité.
Elle peut également être utilisée pour donner un profil particulier à la pièce lorsque la meule a
été au préalable usinée au profil complémentaire.
La rectification plane consiste en un meulage horizontal de la pièce de façon à éliminer à
plusieurs reprises des couches de matériau allant de 20 à 40 micromètres (0,0005 à 0,001
pouce). Ici, la pièce effectue un mouvement de va et vient longitudinal (qui peut être combiné
à un balayage transversal pour rectifier une largeur supérieure à la largeur de la meule).
De même, la rectification double face consiste à rectifier les deux faces de la pièce en même
temps.
Chapitre II La Rugosité de Surface
49
Dans le cas de la rectification cylindrique, la pièce tourne sur elle-même en effectuant sa
course parallèlement à l'axe de la meule.
Aujourd’hui, avec l’apparition des nouveaux procédés d’usinage à grande vitesse, on voit
également apparaître un nouveau procédé appelé rectification grande vitesse.
Contrairement à l'usinage traditionnel (enlèvement de copeaux par outils coupant), la
rectification permet des usinages de précision dimensionnelle élevée grâce au principe de
l'usinage par abrasion. Dans la plupart des cas de rectification, les rectifieuses ont besoin
d'utiliser un liquide de refroidissement et d'arrosage pour arroser la meule et les pièces afin ne
pas faire des brulures sur les pièces produites ce liquide refroidi les pièces pour ne pas avoir
un mauvais état de surface.
Mâtereaux
Il est possible de rectifier :
Acier classique non trempé
Acier trempé jusqu'à 70 HRC
Acier chromé dur
Céramique
Carbure
Plastique
II.5.3 Avantage de la rectification
Possibilité de s'attaquer aux matériaux les plus durs
Pouvoir atteindre des tolérances dimensionnelles de l'ordre du micromètre (0,001 mm) et
donc d'usiner des pièces plus précises
Obtenir un état de surface poussé (< 0,1 Ra) [6].
Chapitre II La Rugosité de Surface
50
II.5.4 Superfinition
La superfinition est une action d'usinage qui vise à obtenir des pièces de très haute qualité, au-
delà des capacités de la rectification.
Elle opère sur deux caractères :
la forme de la surface obtenue en définitive : l'usinage à l'outil laisse sur la surface un
certain nombre de raies ou de stries (que le rodage masque partiellement).
la structure superficielle du métal usiné : l'usinage à l'outil conduit à de grandes élévations
de température pouvant atteindre 1 000 °C à l'extrémité de l'outil ; celui-ci arrache, d'autre
part, des éléments de copeaux ; il en résulte une détérioration superficielle due à
la fusion de particules de métal qui se ressoudent ensuite.
À cela s'ajoute l'agglutination de corps étrangers : limailles, lubrifiant, saletés, etc., qui
contribuent à former une structure superficielle fragile et peu homogène, appelée couche de
Beilby.
La superfinition consiste à enlever la couche de Beilby, de manière à faire disparaître les
stries et les défauts géométriques
La différence essentielle entre superfinition et rectification porte sur le mouvement de coupe
de l'abrasif. L'action très rapide de la meule est remplacée par celui d'une pierre abrasive à
mouvement rectiligne alternatif. Ce mouvement de vibration a une fréquence d'environ 25
coups par seconde et une amplitude de 1 à 5 mm. L'abrasif travaille à faible vitesse (10 à 20
m/min, contre 3000 m/min en polissage).[7]
Chapitre II La Rugosité de Surface
51
II.7 Avantages de la lubrification
Figure II.16 liquide de coupe [7]
Un liquide de coupe, et plus généralement un fluide d'usinage, est un liquide refroidissant et
lubrifiant conçu spécialement pour le travail et l'usinage des métaux. Il existe différents types
de fluides d'usinage, parmi lesquels on retrouve les huiles, les émulsions, les aérosols, l'air et
d'autres gaz. L'utilisation de ces fluides améliore le travail et les procédés d'usinage des
matériaux métalliques. Deux exceptions existent cependant : la fonte et le laiton qui sont
usinés à sec.
On fait appel à un fluide d'usinage pour :
maintenir la pièce en cours de travail à une température stable (fonction critique lorsque
les tolérances de fabrication sont réduites).
maximiser la durée de vie de l'outil de coupe en lubrifiant l’arête de coupe et en réduisant
le phénomène de copeau rapporté
prévenir l'usure de la machine utilisée
assurer aux opérateurs de bonnes conditions de travail
II.7.1 Fonctions assurées par les fluides d'usinage (lubrification)
II.7.2 Maintien en température
Le travail des métaux génère de la chaleur à cause du frottement de l'outil sur la pièce et de
l'énergie dissipée par la déformation du matériau. L'air ambiant est un mauvais refroidisseur pour
l'outil de coupe car il conduit peu la chaleur (conductivité thermique faible).
Chapitre II La Rugosité de Surface
52
II.7.3 Lubrification
En plus du refroidissement les liquides de coupe aident l'usinage en lubrifiant l'interface entre
l'outil et la pièce . En diminuant le frottement à cette interface, ils diminuent la création de
chaleur. Cette lubrification permet également de prévenir l'adhésion du copeau sur l'outil qui
risquerait d'affecter la surface usinée.
II.7.4 Évacuation des copeaux
Dans l'industrie de grande série, le liquide de coupe permet également d'évacuer les copeaux
de la zone de coupe vers un dispositif de centralisation des copeaux.
II.8 Composition des fluides d'usinage
Les fluides d'usinage sont utilisés pour de très nombreuses opérations d'usinage, ce qui
explique leurs compositions très variées. Ils sont en général élaborés par des formulateurs, qui
font appel à de nombreux produits de base (composés type huile minérale, issus de la
distillation du pétrole, graisses animales, huiles végétales ou autres matières premières).
On peut distinguer parmi ces fluides
les huiles entières
les fluides de type émulsion
les fluides type micro-émulsion
les fluides synthétiques
II.8.1 huiles entières
Huiles minérales, additives ou non
II.8.2 fluides de type émulsion
Les fluides de type émulsion contiennent en général:
une base type huile minérale ou alkylbenzène
un émulgateur
un agent anti-corrosion
des additifs type extrême pression
des bactéricides et/ou des fongicides
des agents anti-mousses
Chapitre II La Rugosité de Surface
53
de l'eau
Ces fluides sont fournis sous forme de concentrés qu'il faut diluer dans l'eau avant emploi (2 à
10 % habituellement).
II.8.3 fluides de type micro-émulsion
Leur composition est assez voisine des fluides type émulsion. Ils comprennent en général
une base huile minérale ou alkylbenzène
un émulgateur anti-corrosion
des additifs antimousse
des additifs extrême-pression (non obligatoirement)
des bactéricides et/ou fongicides
un solvant
de l'eau
Ils sont fournis ici encore sous forme de concentrés à diluer dans l'eau (1,5 à 5 %)
II.8.4 fluides synthétiques
Risques liés aux fluides d'usinage
Au cours de l'usinage, les fluides se chargent non seulement en métaux, plus ou moins solubilisés,
mais aussi en composés indésirables (issus de la dégradation thermique du fluide) et, surtout en
cas d'utilisation de fluides aqueux, en contaminants biologiques (moisissures, bactéries, etc.).
Les opérations d'usinage émettent des aérosols, dont l'inhalation peut être à l'origine de diverses
affections respiratoires. On retrouve en effet dans l'air les composés évoqués ci-dessus, dont
certains sont des cancérogènes 1 ou des allergisants respiratoires.
Par ailleurs, le contact cutané avec ces mêmes fluides est susceptible de provoquer des dermatites
ou des lésions eczématiformes 2.
Il convient donc
de vérifier régulièrement la qualité des fluides utilisés.
d'assainir les postes de travail, à l'aide notamment de ventilations efficaces.
d'éviter tout contact cutané avec ces produits. [8]
Chapitre III Partie Expérimental
54
Chapitre III
Partie Expérimental
Chapitre III Partie Expérimental
55
III. Partie expérimentale:
III.1. expériences et équipements utilisés :
Cette série d'expérience concerne l'usinage d'un Arbre en acier de construction,
par un outil en carbure métallique. Les variables considérées sont la vitesse de
coupe (Vc), l'avance par tour (f) et la profondeur de passe (ap). Les paramètres
de sortie sont les composantes de l'effort de coupe et les critères de rugosité de
la surface usinée.
III.1.1.Routage d’usinage
Chariotage : opération 1.
Selon le routage d’usinage, l’opération de chariotage avec les paramètres
indiqués dans le tableau ci-dessous nous permettent d'étudier la variation de la
rugosité de la surface usinée en fonction de la vitesse de coupe, de l'avance et
de la profondeur de passe (le tableau récapitulatif 01)
Essai 01 1 2 3 4 5
Vc, [m/min] 76 96 122 152 190
f, [mm/tr] 0.11 0.11 0.11 0.11 0.11
ap, [mm] 1 1 1 1 1
Essai 02 1 2 3 4 5
Vc, [m/min] 76 96 122 152 190
f, [mm/tr] 0.22 0.22 0.22 0.22 0.22
ap, [mm] 1 1 1 1 1
Essai 03 1 2 3 4 5
Vc, [m/min] 76 96 122 152 190
f, [mm/tr] 0.52 0.52 0.52 0.52 0.52
ap, [mm] 1 1 1 1 1
Tableau I : Variation de la vitesse de coupe , la profondeur de passe et l’avance
par tour .Selon le régime de coupe indiqué ci-dessus.
Chapitre III Partie Expérimental
56
III.1.2. équipements utilisés :
Machine outil utilisée, Tour universel
L'usinage est réalisé sur un tour à charioter et à fileter de la société Tchèque
« TOS-TERENCIE »
III.1.3. Matériau a usiner
Nous avons utilisé comme matière en œuvre , un acier faiblement allié de
nuance « «35 NCD 16 », dont les propriétés chimiques et mécaniques sont
présenter ci-dessus
Chapitre III Partie Expérimental
57
III.1.4.Propriétés de la matière
Très grande trempabilité (auto-trempant).
Haute résistance à la fatigue et aux surcharges.
Très grande commodité de traitement.
Très faibles déformations après traitement.
III.1.5.Condition d’utilisation
La trempabilité de cet acier, pratiquement sans limite, et sa grande ténacité le font choisir pour
des pièces fortement sollicitées ou très ouvragées, quelles que soient leurs dimensions.
Il est généralement utilisé à sa dureté maximale (simple revenu de détente) avec une très haute
limite élastique (1300 à 1600 Newton/mm2), car il possède une remarquable résilience à ce
niveau. Pour traitement à 1000/1200 Newton/mm2, on lui préfère toutefois le 30NCD16.
Organes de transmission, pignons, arbres, frettes, pour l'aéronautique, les machines-outils et la
mécanique générale.
III.1.6.Traitement thermique
Chauffer à 850/875 °C et tremper à l'air, ou à 800/820 °C et tremper à l'huile. Le revenu est
généralement une simple détente à 200 °C pendant 1 heure minimum, pour obtenir la plus
haute limite élastique possible. Toutefois, on peut également pratiquer un revenu à 550/650
°C suivant caractéristiques désirées, pour obtenir le meilleur compromis de résistance et de
ténacité.
III.1.7.Caractéristiques
Valeurs garanties à l'état de livraison, prélevées à 12,5 mm de la surface
La pièce est sous forme d’un arbre de diamètre D= 43.2 mm, et de longueur
L = 200 mm.
Chapitre III Partie Expérimental
58
Fig01. Pièce à usiner
Fig02. Opération de chariotage
Chapitre III Partie Expérimental
59
III.2 .Outil de coupe utilisé: outil a charioter et couder
La plaquette de coupe utilisée est de forme carré en carbure de désignation
GC3015(K10), fourni par Sandvik. Le porte outil est de désignation 306
RWIDIA TT 40 avec une géométrie de la partie active matérialisée par les
angles suivants:
α : 4°
γ : 12°
ψ1 : 74°
III.3.Rugosimètre utilisé :
Pour la mesure des différents critères de rugosité (Ra, Rt et Rz), nous avons
utilisé un rugosimètre surftest SJ-301 assisté par une imprimante Type :
(Mitutoyo), (fig00.). Ce dernier est constitué d'une pointe en diamant (palpeur),
avec un rayon de pointe de 5ìm se déplaçant linéairement sur la surface mesurée.
Fig03. Dispositif pour mesurer la rugosité
Chapitre III Partie Expérimental
60
III.4.Résultats expérimentaux :
III.4.1.Influence des paramètres du régime de coupe, en chariotage, sur
l'état de surface obtenue :
Selon le tableau obtenue des valeurs relevée lors de l’usinage des essai (1) et
(2) on trace le graphe de Ra en fonction de la vitesse.
Les trois droites obtenus nous donnent une idée sur la vitesse à choisir pour
l’usinage et l’obtention d’une meilleur rugosité de la surface.
Opération d’usinage 1 : avec : a = 0.11 mm et p = 1mm
Nombre de tour n = 560tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.77 16.63 12.07 3.41
2 2.80 14.43 11.63 3.55
3 2.67 16.15 11.47 3.31
Moyen 2.75 15.74 11.72 3.42
Nombre de tour n = 710 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.69 13.57 11.12 3.23
2 2.44 12.72 10.58 2.94
3 2.70 13.75 11.05 3.23
moyen 2.61 13.35 10.92 3.16
Nombre de tour n = 900 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.97 16.65 11.70 3.61
2 2.56 14.41 11.15 3.13
3 2.72 15.48 11.55 3.31
moyen 2.75 15.51 11.47 3.35
Chapitre III Partie Expérimental
61
Nombre de tour n = 1120 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.35 12.38 10.64 2.84
2 2.41 12.64 10.78 2.89
3 2.38 12.93 10.61 2.89
moyen 2.38 12.65 10.68 2.87
Nombre de tour n = 1400 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.43 13.55 10.73 2.95
2 2.66 14.14 11.35 3.21
3 2.64 13.90 11.47 3.18
moyen 2.58 13.86 11.18 3.11
Opération d’usinage 2: avec : a = 0.22 mm et p = 1mm
Nombre de tour n = 560tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 3.21 11.35 3.80 15.66
2 3.26 9.66 3.86 14.89
3 3.86 10.71 3.40 14.16
moyen 3.44 10.57 3.69 14.90
Nombre de tour n = 710 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.48 9.60 15.66 3.02
2 2.55 9.86 14.89 3.07
3 2.50 9.23 14.16 3.03
moyen 2.51 9.49 14.90 3.04
Chapitre III Partie Expérimental
62
Nombre de tour n = 900 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.48 9.93 11.93 2.98
2 2.38 9.38 11.20 2.89
3 2.45 9.55 11.66 2.95
moyen 2.44 9.62 11.60 2.94
Nombre de tour n = 1120 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.43 10.09 11.42 2.91
2 2.41 9.70 11.87 2.91
3 2.44 9.96 11.92 2.93
moyen 2.43 9.92 11.74 2.92
Nombre de tour n = 1400 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 2.39 9.98 11.24 2.99
2 2.40 9.85 11.48 2.90
3 2.45 9.70 12.10 2.97
moyen 2.41 9.84 11.60 2.95
Opération d’usinage 3 : avec : a = 0.52 mm et p = 1 mm
Nombre de tour n = 560tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 4.49 21.33 15.69 5.45
2 4.74 23.46 17.89 5.74
3 4.55 22.87 17.73 5.61
moyen 95.4 555.. 71571 .55
Chapitre III Partie Expérimental
63
Nombre de tour n = 710 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 4.56 20.54 17.40 5.41
2 4.61 20.93 18.84 5.47
3 4.62 20.05 18.14 5.91
moyen 9550 515.1 71575 .595
Nombre de tour n = 900 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 4.31 19.89 17.28 5.16
2 4.16 20.32 17.35 5.05
3 4.51 20.09 18.17 5.10
moyen 95.5 51517 7155 .571
Nombre de tour n = 1120 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 4.65 19.98 18.44 5.42
2 4.41 20.06 18.19 5.24
3 4.51 20.14 18.27 5.31
moyen 95.5 51515 715. .5.5
Nombre de tour n = 1400 tr/mn
Ra Ry Rz Rq
1 4.45 19.70 18.91 5.27
2 4.21 18.86 17.29 4.99
3 4.29 19.02 17.91 5.08
moyenne 95.7 74574 7151. .577
Chapitre III Partie Expérimental
64
0
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
5
560 710 900 1120 1400
Essai 1
Essai 2
Essai 3
III.4.2 La courbe de la fonction F(v)
Figure 04 : Evolution de la rugosité en fonction de la vitesse
1 2 3 4
5
Chapitre III Partie Expérimental
65
Interprétation :
A partir du graphe obtenue ƒ(Ra) = ƒ(V) , on peut déduire que les droites de
l’essai (1) et l’essai (2) se rencontrent au point « 2 », la vitesse du point 2
d’abscisse (710 , 2.5) est une vitesse favorable , qui peut être utilisée pour les
deux valeurs données. On peut aussi prendre le point « 5 » comme point
commun aux deux valeurs d’essai (1) et (2). Sur ce on remarque que aux points
« 2 » et « 5 » Ra sont identique.
En ce qui concerne les valeurs obtenus pour l’usinage (3),Ra=4,5 um.ce dernier
peut etre négliger suite aux valeurs excessives. Et ne peut etre utiliser.
Chapitre III Partie Expérimental
66
Tableaux 1-15 selon nombre de tour n et l’avance f .
Conclusion Générale
66
Conclusion Générale
Dans ce mémoire, nous avons présenté nos travaux de rugosité et montré l’importance
et l’impacte de l’avance pour l’obtention d’un bon état de surface.
Pour l’optimisation de la performance d’usinage nous avons réalisé des expériences
basées sur le choix de deux variables constantes qui sont la vitesse de rotation et la profondeur
de coupe on a fais varier la vitesse d’avance V(a).
Notre expérience consiste à l’utilisation de d’un pallié de nuance 35 NCD16.
Au terme de cette étude on a conclu que l’avance est un paramètre influant sur la
rugosité.
Références Bibliographiques
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Références Bibliographique
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Usinage
[2] Rami Mohammad, etude de l’évolution des caractéristiques des plaquettes de coupe en
tournage à sec. mise en place de critères d’aide à la décision du changement de plaquette.
application au cas de l’ébauche de turbines de pompage, thèse de doctorat 2011, département
génie mécanique , l'Université Toulouse III - Paul Sabatier.
[3] Bentaleb Fayçal, Impact du phénomène de coupe sur la géométrie des outils de
coupe ,these de magister 2007 département de mécanique, Faculté des Sciences de l’ingénieur,
Université Mentouri – Constantine
[4] bourbia mounira ,influence des procédés d’usinage sur les rugosités de surface et leurs
répercussions sur un contact mécanique, thés magister 2009, Département de Mécanique,
Faculté des sciences de l’ingénieur ,Universté Badji Mokhtar.
[5] http://gwyddion.net/documentation/user-guide-fr/roughness-iso.html
[6] http://fr.wikipedia.org/wiki/Rectification_(m%C3%A9canique)
[7] http://fr.wikipedia.org/wiki/Superfinition
[8] http://fr.wikipedia.org/wiki/Liquide_de_coupe