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IONIS MAG NUMÉRO 4 - DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009 ISG - ISEG - ICS Bégué - ISEFAC BACHELOR - ISEFAC ALTERNANCE- ISTH - EPITA - ESME Sudria - EPITECH - IPSA - SUP BIOTECH - E-ARTSUP - ETNA - IONIS TUTORING La culture projet au cœur de lʼEPITECH PAGES 10/11 EIP Le Groupe IONIS partenaire de l’Université de la Terre PAGES 4/5 Business schools et International à lʼISG et à lʼISEG PAGES 6/9 DOSSIER Retrouvez toute lʼactualité des écoles PAGES 18/25 UN GROUPE QUI BOUGE Encore étudiants... déjà entrepreneurs PAGES 16/17 PORTRAIT

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4ème IONIS Mag

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Page 1: Ionis Mag 4

IIOONNIISS MMAAGGN U M É R O 4 - DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

ISG - ISEG - ICS Bégué - ISEFAC BACHELOR - ISEFAC ALTERNANCE - ISTH - EPITA - ESME Sudria - EPITECH - IPSA - SUP BIOTECH - E-ARTSUP - ETNA - IONIS TUTORING

La culture projet aucœur de lʼEPITECH

PAGES 10/11

EIP

Le Groupe IONIS partenairede l’Université de la Terre

PAGES 4/5

Business schools et International àlʼISG et à lʼISEG

PAGES 6/9

DOSSIERRetrouvez toute lʼactualitédes écoles

PAGES 18/25

UN GROUPE QUI BOUGEEncore étudiants...déjà entrepreneurs

PAGES 16/17

PORTRAIT

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IONIS TUTORINGle soutien scolaire tel qu’il devrait être.

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Page 3: Ionis Mag 4

IONIS MAG 03DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

L’enseignementsupérieur est undomaine dans

lequel les certitudesn’ont pas une longuevie. Au-delà des modeson remarque que cer-taines expériences quiont échoué retrouvent

une actualité. L’inverse est tout aussi vrai.Pourtant, aucune institution, publiqueou privée, ne peut durablement se développer si elle ne dispose pas d’une“raison d’être” partagée par tous, deprincipes qui traversent le temps ets’imposent comme des repères en pé-riodes fastes comme par temps difficiles.

Nos principes ont su passer avec succèsun double crible. Ils ont traversé le temps puisque le groupe, né voilà 30 ans avec la création de l’ISEG, a parcroissance interne ou par l’acquisitiond’autres Ecoles, su appliquer l’adage quiaffirme que “ceux qui se ressemblents’assemblent”. D’autre part, ces valeursont su se confronter à une diversitéd’univers. Nous les appliquons dansnos Ecoles de commerce, d’ingénieurs,d’expertise, dans les domaines de l’in-formatique, de l’aéronautique, des bio-logies ou de la création numérique…

Quatre principes peuvent expliquernotre différence, la bonne orientation denotre développement, le succès durablede nos écoles… Ils ne sont pas des prétextes de communication mais lesmoteurs quotidiens des gens quiconstruisent nos Ecoles.

Le premier tient à l’intégration dumonde comme “terrain de jeu”. L’ inter-national n’est ni une obligation ni laconséquence d’une mondialisation in-supportable. Il est l’échelle des jeunesqui voyagent, des internautes qui échan-gent, des entreprises qui commercent,d’une nouvelle citoyenneté dans laquelletant de nos étudiants se retrouvent.

Le second tient au “comment”, à unepédagogie innovante qui refuse leconformisme. Nous acceptons la remise

en cause de nos méthodes par les réali-tés et les mutations. Cette capacitéd’adaptation explique le très haut ni-veau d’employabilité de nos diplômés.

Le troisième tient à notre relation trans-parente vis-à-vis des entreprises. Nouscroyons dans l’entreprise, dans sonrôle, sa position cruciale pour l’emploiet la dynamique de notre pays. Nouscroyons que la réussite de l’insertionpasse par sa parfaite connaissance etpar une expérience très significative dutravail en son sein.

Enfin, nous considérons que la relationavec nos étudiants est faite de droits etde devoirs. Nous contractons une“dette” quand ils choisissent l’une denos Ecoles : celle de leur apporter lescompétences, les connaissances et lestraits de personnalité qui favoriserontun premier emploi rapide et de qualitémais également un devenir profession-nel durable avec les capacités d’adapta-tion qui en découlent.

Nos valeurs ont traversé les croissancesdes années 80 ou 2000, les crises desannées 90 ou de la “bulle Internet”. Ellesse manifesteront au-delà des tensionsactuelles parce qu’elles définissent lesdimensions primordiales de l’Ecole desannées 2010 : un champ d’action clair(l’internationalisation assumée), une dy-namique de la différence (l’innovationpédagogique et la remise en cause desconventions), une alliance déterminée(notre “intimité culturelle” avec les créa-teurs d’emplois que sont les entrepriseset les entrepreneurs), un sens clair de larelation (la volonté assumée de nos devoirs et pas uniquement de nos droitsvis-à-vis des étudiants et de leurs familles).

Ainsi “marche” IONISEducation Group.J’espère voir notre groupe encore pro-gresser en 2009 et je profite de cette occasion pour souhaiter à toutes les lectrices et tous les lecteurs de IONISMag une excellente nouvelle année.

POURQUOI CELA MARCHE…Edito PAR M. SELLAM, PRÉSIDENT DE IONIS EDUCATION GROUP

Directeur de la rédaction :Marc Drillech

Rédaction : Elyse Pérusseau Charlotte Place

Conception graphique :Anaïs Leimacher

IONIS EDUCATION GROUP2, rue des Quatre fils - 75003 ParisTél.: 01.44.54.13.06Fax: 01.42.71.15.21Site: www.ionis-group.com/Retrouvez les news quotidiennes sur IONIS ONLINESite: www.ionis-online.com/

IIOONNIISS [email protected]

[email protected]@ionis-group.com

[email protected]

01.44.54.13.10

01.44.54.30.2701.44.54.30.26

01.44.54.13.07

Université de la terreLe Groupe IONIS partenaire de la 3ème édition PAGES 04/05

Dossier : Les businessschools et l’internationalL’international une dimension phare à l’ISG - Interview d’A.-M.ROUANE PAGES 06/07

L’ISEG et la montée de l’internationalInterview d’A. JABLANCZY

PAGES 08/09

LES EPITECH INNOVATIVE PROJECTSLa culture projet au coeur de la pédagogie d’EPITECH

PAGES 10/11

Voyages dans les laboratoiresLa recherche, au sein des écoles duIONIS Institute of Technology

PAGES 12/13

Le devenir du métier d’ingénieur5 questions à H. LABORNE (ESMESudria) et J. COURTOIS (EPITA)

PAGES 14/15Encore étudiants......et déjà entrepreneurs3 portraits de jeunes créateurs d’entreprise PAGES 16/17

Un groupe qui bougeUne actualité forte pour le Groupe etses écoles. Retrouvez les actions à venir,les partenariats, les projets en cours ...

PAGES 18/25

Les anciens à l’honneurInterview de Carine VERA (ISEG)Delphine MICHEL-FLANDIN(ESME- Sudria)Julien PELÉ (Mastère double compétences) PAGES 26/27

Le financement des étudesLes solutions que le Groupe IONISpropose aux étudiants

PAGE 28

Que deviennent-ils ?Les dernières nominations PAGE 31

S O M M A I R E

Page 4: Ionis Mag 4

04 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Créée à l’initiative de François Lemarchand, Président de Nature et Découvertes, en partenariat avec le groupe Les Echos, organisée parl’agence CHK, l’Université de la Terrea vu le jour en novembre 2005 àl’Unesco. Conscients du rôle de l’enseignementdans la pratique environnementaliste,le Groupe IONIS et l’ensemble de sesécoles ont souhaité s’engager dans cegrand évènement. Un an après le Grenelle de l’environ-nement, cette manifestation a été l’oc-

casion d'échanger expertises, visionsdu monde d’aujourd’hui et de de-main entre la cinquantaine de profes-sionnels de divers horizons (dirigeantsd'entreprises, scientifiques, écono-mistes, politiques, sociologues…), lepublic (plus de 15 000 personnes) etles panels d’étudiants des grandesécoles. Tous conscients des défis ma-jeurs qui menacent notre planète,ils ont ensemble cherché à répondreaux grandes interrogations que suscite le développement durabledans les différents secteurs, à récon-

cilier leurs intérêtsrespectifs au profit dubien-être des hommeset du respect des équi-libres écologiques.

Le partenariat avecle Groupe IONISs’est traduit par plu-sieurs contributions.La première a été la participation ac-tive, sur une di-zaine de débats, desétudiants de plu-

sieurs écoles du Groupe IONIS(EPITA, EPITECH, ESME SUDRIA,ISTH, ISG, ISEG, SUP’BIOTECH). Enfaisant partie des panels des grandesécoles, les étudiants sensibles et/ouinvestis par le biais de projets d’écolesdans le développement durable, ontpu dialoguer avec les nombreux in-tervenants par l’intermédiaire deleurs questions.

Par ailleurs, le partenariat s’est illustrépar l’intervention à 2 tables rondesde dirigeants du Groupe IONIS.Marc Drillech, Directeur général, a

L’UNIVERSITÉ DE LA TERRELE GROUPE IONIS PARTENAIRE DE LA 3ÈME ÉDITION DE

Comment est venue l’idée de mettreen place un événement d’une telle am-pleur ? Il y a quelques années, beaucoupde manifestations abordaient soit la thé-matique économique ou écologique ;mais aucune ne rassemblait les 2. Notrevolonté a été de combler ce manque etdonc de créer un événement qui réunisseces deux univers.

Depuis longtemps nous avions pensé à ceprojet mais à l’époque nous n’arrivionspas à trouver de financement. Les entre-

prises étaient beaucoup moins sensiblesaux sujets liés à l’environnement. Depuisquelques années, il est intéressant de voirque la plupart des citoyens se sententconcernés par l’écologie et que les entre-prises s’impliquent volontiers dans des évé-nements qui traitent de ces problématiques.

Quelle conclusion tirez-vous de ces 3 dernières éditions ? Le plus marquantfut de constater l’intérêt grandissant dupublic pour débattre de ces sujets.Chaque année le public est de plus enplus nombreux et éclectique, les retourspour les inscriptions de plus en plus rapides. Pour la dernière édition, tous lesdébats étaient complets dix jours avantl’événement.

Quelles sont les clés d’un tel succès ?Je pense que le succès tient principale-ment à 3 points :

• Le lieu, en effet l’Unesco a une renom-mée internationale, c’est une “marque”mondiale qui est un gage de sérieuxpour les intervenants et le public.

• La thématique : “Réinventer le progrès”,transversale et prospectiviste, elle a per-mis d’aborder un très grand nombre desujets de société.

• Les intervenants : des personnalités à lafois prestigieuses et compétentes dansleurs domaines.

Enfin, c’est évidemment tout le travail quipermet à l’événement de monter en puis-sance et qui séduit le public.

Et dans le futur… quels sont les pro-jets ? Nous réfléchissons bien sûr à laquatrième édition de l’Université de laTerre. Nous devons encore déterminer ladate, les thématiques à aborder, ainsi queles évolutions possibles.

FOCUSKERN SylvainPRÉSIDENT DE L’AGENCE CHK

IONIS Education Group était partenaire de la 3ème édition de l’Université de la Terre, placée sous lethème “Réinventer le progrès”, qui s’est déroulée les 18 et 19 octobre, dans les locaux de l’Unesco.

Bernard RAMANANTSOA (DG de HEC), Marc DRILLECH (DG du Groupe IONIS)

Olivier ROLLOT (Journaliste)

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L’UNIVERSITÉ DE LA TERRE

IONIS MAG 05DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

LE GROUPE IONIS PARTENAIRE DE LA 3ÈME ÉDITION DE

Ça a été un grand plaisir pourmoi de participer à l'Universitéde la Terre, aussi bien dans sa préparation qu’aux débatsauxquels j'ai assisté. J’ai été pa-néliste au Débat I qui portaitsur le thème “Quels sont lesgrands défis de demain ?” avecentre autres comme intervenantsFrançois Lemarchand (fonda-teur de Nature et Découverteset de l’Université de la Terre) etJean-Louis Borloo. Ça été ungrand honneur de pouvoir dia-loguer avec eux. J’espère que cetype d’évènement sera renou-velé. Merci encore à l’équipe dem’avoir permis d’y participer.

Emmanuel CLERC, ISTH

Je voulais insister sur le fait queles conférences auxquelles j'ai as-sisté dans le cadre de l’Universitéde la Terre m'ont énormémentplu ; le niveau des débats et desintervenants étaient d'une trèsgrande qualité. Les panels et lesprises de paroles furent très biengérés, même si l’heure et demieest passée beaucoup trop vite. Ilfaudrait organiser plus souventdes évènements de ce type, telle-ment utiles et intéressants. J'ai ététrès honoré d'avoir été choisiparmi les étudiants de l'ISEG etreste à disposition pour représen-ter l'école pour d’autres manifes-tations ou événements à venir.

Fabien BORDET, ISEG Paris

J’ai échangé sur un projet d’éner-gie solaire qui viserait à réduire laconsommation énergétique desordinateurs de l’école fonctionna -nt 363/365j. Après le débat I au-quel j’ai participé, j’ai pu prendrecontact pour discuter des coûtsde l’énergie solaire et de son dé-ploiement dans une structurecomme celle de l’EPITA. J’ai euaussi la chance de discuter avecM. Lemarchand. Ce monsieur ar-rive à faire du business en étantécologiste ! Un véritable exempleà suivre. Je suis ravi d’avoir purencontrer tous ces acteurs dudéveloppement durable.

Gilles COMLANVI, EPITA et Directeur de l’AEDD”

pris la parole le samedi 18 octobredans le débat “Quelle éducationpour nous préparer à la société dela connaissance?”, aux côtés d’AxelKahn (Généticien, Président de l'Uni-versité Paris Descartes), de MarcLuyckx (Docteur en philosophie, vice-président du Conseil Consulta-tif International d’Auroville), de Ber-nard Ramanantsoa (Directeur généralde HEC) et de Dominique Thys (Ad-ministrateur délégué à la DirectionGénérale de la MAIF). Les réflexionsétaient partagées, quant à savoir sil’école doit former des généralistesadaptables, comme l’a plaidé MarcLuyckx, ou des spécialistes réadapta-bles, comme l’a souligné Axel Kahn :“Nous avons besoin de spécialistes carc’est ce que demandent les responsablesd’entreprises que je côtoie, mais des spé-cialistes ré-adaptables, avec donc debonnes bases”. Et les bases ne viennent-elles pas du secondaire ? Pour MarcDrillech, il a aussi sa part de respon-sabilité : “Il est tout le contraire de l’es-prit critique (…), l’absence de travail enéquipe pourtant essentiel en entre-prise… Le secondaire est la pierre angulaire du système éducatif (…). La

réforme de l’éducation passe par là, sinonnous n’arriverons à rien.” La société dela connaissance dépasse le seul savoir.

Nicolas Sadirac, Directeur d’EPITECH,l’école de l’expertise informatique,est intervenu, le dimanche 19 octo-bre lors du débat “Les nouvelles tech-nologies au profit du lien social?”. Ilétait entouré d’Orianne Garcia (Fon-datrice de Caramail et co-fondatricede Terra Femina), de Claude-YvesRobin (Directeur général de France 5)et Nathan Stern (Sociologue, concep-teur de Peuplade). Cette table rondefut l’occasion de mettre en avant l’am-bivalence du développement des nou-velles technologies sur le lien social.

Car même si tous les intervenantss’accordent à penser que les progrèstechnologiques permettent l’accès àun savoir pour tous et de créer du lien,il n’en demeure pas moins que les ou-tils ne se substituent pas à l’humainet peuvent poser des problèmes desavoir-être. Comme le souligne Nico-las Sadirac, “le virtuel, facilement, laissealler à l’excès (…), d’où l’importancepour une école comme la nôtre d’enseignerl’éthique et d’éduquer le sens commun dela réalité. Il ne faut pas oublier que lerôle premier de l’informaticien, donc dudéveloppeur des outils virtuels est avanttout de faire émerger la connaissance auprofit de l’autre”. En enseignant latechnologie, on enseigne le pouvoir.

RENCONTRE AVEC LES ÉTUDIANTS PARTICIPANTS À L’UNESCO

Nicolas SADIRAC (Directeur EPITECH) et Claude-Yves ROBIN (DG de France 5)

Débat 1 : “Quels sont les grands défis de demain?”

J’ai été très fier de pouvoir par-ticiper à l’Université de laTerre. J’ai trouvé l’approche desdébats extrêmement intéres-sante et les intervenants, d’unetrès grande qualité. La formuleconférence suivie des ques-tions-réponses étaient très dy-namique et avait l’avantage denous sentir vraiment acteurd’un tel évènement. J’espère que l’EPITECH nouspermettra de participer prochai-nement à d’autres évènements.

Hugues DESCHAMPS, EPITECH

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06 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Toutes les écoles de commerce ontaujourd’hui une dimension interna-tionale, quelle est la spécificité del’ISG ?

L’ISG est convaincu de l’importancede l’International dans la formationdes étudiants depuis 1967, date de lafondation de l’école. En effet c’est surcette valeur que l’ISG a été créé et afondé sa différence. Dans les années70, aucune école de commerce n’étaittournée vers l’international ; la situa-tion mondiale n’y encourageait pas.Mais l’ISG fut la première école à or-ganiser un voyage d’études en Répu-blique Populaire de Chine en 1975,sous Mao.

Ce fut le début del’ouverture. En1982, l’ISG ouvreses portes àTokyo. L’année1984 marquel’ouverture à NewYork, à Singapouret Taïwan, les ac-cords de partena-riat avec l’URSS.C’est au tour del’Inde en 1989,puis du Vietnam

et de l’Europe de l’Est en 1990. L’ISGétait en avance sur son temps dans ce do-maine et a peu à peu été imité par toutesles Grandes Ecoles de commerce.

Concrètement comment se traduitla dimension internationale dans leprogramme de l’école ?

La dimension internationale est pré-sente à tous les niveaux. Cette per-manence qui permet aux étudiants del’ISG d’acquérir de vrais réflexes in-ternationaux et de devenir par lasuite des managers très adaptables, àl’aise dans tous les milieux.

Nous proposons 3 programmes auxétudiants de 2e année et chacun d’entreeux est imprégné d’international :

• Le programme Multinational em-mène les étudiants en Asie et enAmérique du Nord. En effet ils pas-sent 2 mois à Tokyo, puis 6 semainesen Chine (Beijing, Shanghai, HongKong) et enfin 5 mois à New York.Pendant toute l’année, et quelque soitle pays dans lequel ils se trouvent, lesétudiants suivent des cours et desconférences à l’université, visitent desentreprises et mènent à bien leur pro-jet export (mission d’études qui leurest confiée par une entreprise fran-

çaise souhaitant s’implanter en Asie etaux Etats-Unis).

• Le programme Latino-Européensuit le même schéma de cours et devisites d’entreprises, mais les étu-diants partent soit en Europe, soiten Amérique du Sud. Ils s’envolenteux aussi avec un projet export à réa-liser dans le pays qu’ils ont choisi.Ces deux programmes les immergentlittéralement dans un environnementmulticulturel, de manière durable.

• Le programme National met da-vantage l’accent sur la vie associa-tive et la réalisation de projets enFrance. Les étudiants restent sur lecampus de l’ISG qui accueille desétudiants étrangers de plus de 60 nationalités différentes ! Ils sont donceux aussi plongés dans un environ-nement international dense.

Quels sont les partenariats en vuepour 2009 ? Nous attendons toujours l’aboutisse-ment de la négociation pour en parler.Néanmoins, je peux vous dire que l’ISGest en train d’approfondir ses partena-riats en Amérique du Sud et d’Asie.

L’ISG reste ainsi fidèle à sa réputation deprécurseur et à sa vocation d’ouverture.

IInntteerrvviieeww dd’’Anne-Marie ROUANE,DDiirreeccttrriiccee ddee ll’’IISSGG

U N I O N E U RO P É E N N E

• Allemagne• Autriche• Espagne• Hongrie• Italie• Pologne• République Tchèque• Roumanie• Suède• France (Paris)

H O R S U N I O N E U RO P É E N N E

• Bulgarie• Géorgie• Russie

• Turquie• Ukraine

A S I E

• Cambodge• Chine• Corée• Hong Kong• Inde• Indonésie

• Malaisie• Singapour• Taïwan• Thaïlande• Vietnam• Japon (Tokyo)

• Australie

A M É R I Q U E L AT I N E

• Argentine• Chili• Cuba• Mexique• Paraguay• Pérou

PAC I F I Q U E

A M É R I Q U E D U N O R D

• États-Unis (New York)

L’INTERNATIONAL, UNE DIMENSION PHARE À L’ISGDOSSIER : LES BUSINESS SCHOOLSET L’INTERNATIONAL

Carte des différents partenariats dans le monde

Page 7: Ionis Mag 4

IONIS MAG 07DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Pourquoi avoir choisi le programmeMulti ?Pauline Bellanger : J’ai toujours désiré travailler à l’étranger. Nous séjournons dans de très bonnes uni-versités réputées, comme Fudan àShanghai qui est internationalementreconnue. Enfin, grâce aux visitesd’entreprises nous rencontrons desprofessionnels du monde entier, quipeuvent nous raconter leurs expé-riences personnelles. Le multi me per-met également de combler mon goûtde la découverte et des voyages. J’aitoujours été passionnée par la culturejaponaise Ayant déjà fait un tour duJapon en “séjour de reconnaissance“l’année dernière, je n’avais qu’unehâte, y retourner, particulièrement àTokyo. La Chine m’intriguait énormé-ment, n’y étant encore jamais allée, jevoulais constater personnellementtout ce que l’on raconte sur ce paysmythique. Enfin je voulais découvrirl’atmosphère de New York.

Camille Labbé : J’ai choisi ce pro-gramme car, ayant habité à l’étran-ger une partie de mon enfance, j’aivu l’opportunité avec ce programmede repartir en Asie pour visiter cetterégion du monde avec un nouveauregard.

Comment se déroule votre annéeà l’étranger ?P B : Merveilleusement bien, mêmesi la transition entre le Japon et laChine a été difficile, ayant adorémon séjour à Tokyo. Ces deux payssont d’apparences opposées cultu-rellement et les différences radicalesde comportement entre les deuxpeuples peuvent être déroutantes.Mais, après s’être promené dansShanghai, on est vite séduit par sondynamisme et son coté cosmopolite.

C L : Cette année est riche en expé-riences. En effet, nous apprenons àvivre en communauté, nous rencon-trons de nouvelles personnes, nousnous imprégnons de nouvelles cul-tures. Nous sommes en interactionconstante avec le monde qui nousentoure. Pour ce qui est de l’organi-sation, nous sommes accompagnésd’un coordinateur, M. Joel Mitchell,qui s’occupe des rendez-vous avecles entreprises et qui nous aide en casde problème.

Combien de pays ce programmevous permet-il de parcourir ? P B et C L : Dans le cadre de ce cursus,l’ISG nous donne la possibilité dedécouvrir deux regions du monde :l’Asie et l’Amérique du Nord. Plus précisément, nous parcourons leJapon (Tokyo) pendant 2 mois, laChine pour 6 semaines (Beijing, Shan-ghai, HongKong), et finissons par lesEtats-Unis pour 5 mois (New York).

Où se déroulent vos cours ? Avez-vous l’opportunité de rencontrerdes professionnels ?P B et C L : Nous suivons des coursà Tokyo, dans une université améri-caine (Philadelphia) du nom de TEM-PLE University. Mais aussi à Shanghai , à FUDAN Uni-versity (l’équivalent chinois d’HEC)Et pour finir, 5 mois à St-John’s Uni-versity à New York. Dans chacun des pays nous avonsdes séminaires de rencontres pro-fessionnelles, ce qui nous permetde connaître un peu mieux lemonde professionnel et de pou-voir se créer un réseau pour l’ob-tention d’un stage, voire d’unemploi. Ils nous indiquent les exi-gences personnelles et profession-nelles de leurs entreprises, les erreursà ne pas comettre et nous rassurent.Au fur et à mesure, nous prenonsconfiance en nous et les questionsfusent à la fin de chaque présenta-tion. En général, ils sont très ami-caux et ravis de nous aider.

Et le logement ? P B et C L : Nous avons réussi àbien nous débrouiller. Au Japon et aux USA, nous avons étéet nous serons en colocation de 4personnes, deux garçons, deux filles.Nous avons réussi à obtenir un loyerde 512 euros par personne et parmois pour Tokyo, et 660 euros pourNYC. En Chine, nous sommes enmajorité deux par chambre et nouschoisissons notre colocataire.

Et le temps libre… en disposez-vous un peu ? P B et C L : Cette partie là est plutôtbien organisée. Nous avons desweek-ends de trois jours, ce qui nouspermet de répartir devoirs et visitesculturelles ; de découvrir la vie de là

bas. Avec un groupe de 10 étudiants,nous sommes allés à Kyoto et Nara.

Même si la fin de l’année est loin,cette expérience vous donne-t-elleenvie de poursuivre votre carrièreà l’international ?P B : Oui, absolument. Plus qu’ellene me donne envie, elle meconforte dans le projet de travail-ler à l’étranger ou à l’internatio-nal, dans une grande entreprise.

Nous découvrons plusieurs cul-tures, parfois même au sein d’unseul pays, nous combattons nos pré-jugés et constatons les réalités depays souvent caricaturées en Occi-dent. Nous apprenons, de manière di-recte et indirecte, les différencesculturelles. Et aussi, après avoirconstaté les énormes progrès quenous avons pu faire en langues, no-tamment en japonais en seulement 2mois, cela nous pousse à continuernotre formation linguistique, mêmeaprès l’ISG.

C L : Depuis toute petite, j’ai tou-jours voulu travailler à l’étranger.Donc cette expérience n’a fait qu’ac-centuer mon envie.

Une anecdote, un coup de cœur ?P B : Kyoto, ville traditionnelle etcontemporaine, où les geishas enkimono dînent dans des restaurantslounge. Les chips à la langue de canard à Shanghaï m’ont marqué…Un coup de cœur ? Les daims en li-berté dans la ville de Nara au Japon,sans oublier la Grande Muraille deChine et ses montagnes environ-nantes aux couleurs automnales.

C L: Pour le moment, j’ai adoréTokyo ! C’est une ville extraordi-naire qui dégage une atmosphèrehors du commun. Tokyo est uneville en mouvement où rien ne s’arrête. La ville est immense. Lemoderne et l’ancien cohabitent avecune grâce infinie. À chaque coin de rue, on peut se retrouver dans le Tokyo pittoresque et au coin d’untournant, face à un gratte-ciel quinous rappelle à l’ordre. J’aime cetteambiance. On se laisse emporter etd’un coup, la réalité vous frappe.

66 ÉTUDIANTS DU PROGRAMME MULTINATIONAL À LA DÉCOUVERTE DU MONDE

Deux d’entre elles nous font part de leur expérience internationale

L’INTERNATIONAL, UNE DIMENSION PHARE À L’ISG

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08 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

L’ISEG ET LA MONTÉE DE L’INTERNATIONALDans le contexte de mondialisation actuel, l’apprentissage du management interculturel s’impose.L’ISEG, qui a l’ambition de préparer les futurs entrepreneurs à l’ouverture des frontières, propose à sesétudiants à travers ses 3 programmes (ISEG Programme SUP, ISEG Programme EXECUTIVE et ISEGProgramme FINANCE) une pédagogie résolument ouverte sur l’extérieur. L’école donne ainsi lesmoyens à chacun de ses étudiants de se doter de réelles compétences interculturelles et internationales,en permettant la pratique quotidienne de l’anglais et en multipliant les partenariats avec de grandesuniversités étrangères.

LES PARTENARIATS INTERNATIONAUX

LES ACCRÉDITATIONS INTERNATIONALES POUR UNE RECONNAISSANCE DU DIPLÔME

Le diplôme ISEG est accrédité par 2 organismes : l’ACBSP (Association for Collegiate Business Schools and Programs)et l’IACBE (International Assembly for Collegiate Business Education).L’ISEG est membre de AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business). Il s'agit d'accréditations internationales délivrées par des organismes internationaux après plusieurs années d’audit, de contrôle pédagogiqueet de validation du titre final. Les nombreux partenariats internationaux permettent à l’ISEG de délivrer des doubles diplômes : le diplôme de l’ISEG ainsi qu’un MBA accrédité, en partenariat avec l'ISM (International School of Management) et la St John'sUniversity de New York, pour ISEG Programme SUP ainsi que le diplôme de l’ISEG + le MASTER de la DublinBusiness School (DBS) pour ISEG Programme EXECUTIVE et ISEG Programme FINANCE.

Grande Bretagne :• University of Central Lancashire (UCLAN) à PRESTON

• Liverpool John Moores University, (LJMU) à LIVERPOOL

EUROPE

L’Espagne avec l’Universidad PontificiaComillas ICADE à MADRID

L’Irlande avec Dublin Business School(DBS) à DUBLIN

Allemagne :• l’Export-Akademie Baden-Württemberg, à REUTLINGEN• l’ISM, à DORTMUND

L’Italie avec l’Università per Stranierià PERUGIA

Californie :• l’University of California(UCI) à IRVINE

• California School of International Management(CSIM) à SAN DIEGO

ISM et St. John’s University,NYC à NEW YORK

School of Economics& Management,

Tongji University à SHANGHAI

ETATS UNISCHINE

10 % des diplômés s'expatrient.45 % des anciens exercent une profession à dimension internationale. Ces derniers sont à 82 % en contact régulier avec un pays européen, 7 % avec l'Amérique du Nord, 4 % avec l'Asie, 3 % avec le Moyen-Orient et 2 % avec respectivementl'Afrique et l'Amérique du Sud.

L’INTERNATIONAL EN QUELQUES CHIFFRES

DOSSIER : LES BUSINESS SCHOOLSET L’INTERNATIONAL

Carte des différents partenariats internationaux

L’Argentine avec l’UADE àBUENOS AIRES

La République Tchèque avec l’Universityof Economics à PRAGUE

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IONIS MAG 09DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Comment la dimension internatio-nale est-elle intégrée dans le cursusde l’ISEG ?

En fait, l’enjeu est double : proposeraux étudiants des formations interna-tionales tout en respectant la spécificitéde leur programme.

Certes, l’ouverture multiculturelle est présente dans les enseignementsdispensés à l’ISEG, mais rien ne remplace l’expérience de la mobilitéet la connaissance de l’étranger.

Chacun des trois cursus possèdeson itinéraire propre :

• ISEG PROGRAMME SUP,axé sur le management et

l’international, proposeaux étudiants des par-cours sur les 3 conti-nents, Europe, Asie etAmérique en 3ème et5ème années auxquelssont associés stageset missions surplace. La 5ème annéeest validée par undouble diplôme. Lediplôme ISEG et le

MBA accrédité de l’ISM en partenariatavec la St John’s University.

• ISEG PROGRAMME EXECUTIVE,qui se décline en fonction des nou-veaux univers du marketing et de lacommunication, a fait le choix de l’Ir-lande, et demain, du Canada dansdes universités innovantes. En 5ème

année, les étudiants qui choisissent lasession longue de la Dublin BusinessSchool, valident aussi un double di-plôme : celui de l’ISEG et le master enmarketing de la DBS.

• ISEG PROGRAMME FINANCE,quant à lui, ouvre tout un monded’opportunités dans les domainesde la gestion et de la finance, pourpeu que les étudiants compren-nent l’anglais et le parlent ! L’expé-rience de l’ISEG démontre que celaest possible avec beaucoup de mo-tivation, un accompagnement per-sonnalisé et des sessions courtesd’English Business à l’étranger dèsla 1ère année. En 3ème année, il s’agitd’aller étudier sur le terrain de lafinance anglo-saxonne à la DBS,puis en 4ème année d’effectuer unemission de longue durée dans une

capitale de la finance : New York,Shanghaï, Londres… en 5ème année,les étudiants qui choisissent la ses-sion longue à la DBS obtiennenteux aussi un double diplôme : le diplôme de l’ISEG et le MBA option Finance de la DBS.

Quelles sont les orientations des étudiants dans ce domaine ? Si les étudiants sont attirés par lecontinent américain et par la Chine,l’expérience montre que leur choixdéfinitif est souvent plus pragmatique,en référence avec leur projet profes-sionnel. Ce qui se traduit par une ma-jorité d’étudiants en Europe.

Quelle place devrait prendre, et com-ment, l’international dans la pédagogiefuture des écoles de commerce ?La dimension internationale doit devenir complètement présente dansla pédagogie, à travers notamment lavenue de professeurs visitants étrangers. A titre d’exemple, l’ISEG a accueillil’année dernière Josée SAINT PIERRE,professeur à l’université du QUEBECà TROIS RIVIERES.

IInntteerrvviieeww dd’’Adrienne JABLANCZY,DDiirreeccttrriiccee ddee ll’’IISSEEGG

L’ISEG ET LA MONTÉE DE L’INTERNATIONALL’ISEG ET LA DUBLIN BUSINESS SCHOOL : BIENTÔT 10 ANS

L’adoption de la structure pédagogique Licence-Mas-ter-Doctorat, symbole de la construction européennedans l’enseignement supérieur, était l’occasion pourdeux institutions bien ancrées dans l’Europe, d’unirleurs forces au début des années 2000. L’ISEG enFrance et la Dublin Business School (DBS) en Irlande.Retour sur les débuts d’une collaboration très porteusepour les étudiants en termes d’ouverture et de déve-loppement personnel.

Fondée en 1975, la DBSse construit rapidementune solide réputation,tout d’abord dans l’en-seignement pour les pro-fessionnels dans ledomaine de la finance. Apartir des années 1990,c’est le début d’un par-tenariat avec la Liver-pool John MooresUniversity (LJMU) enGrande Bretagne qui

accrédite l’institution irlandaise dés 1995. La construc-tion européenne se poursuit grâce à l’ISEG. Les pre-miers lauréats Iségiens d’un BA in Marketing de la DBSsont suivis, seulement quelques années plus tard, parles premiers étudiants à décrocher la double validation :le MA (Master) de la Dublin Business School, conjoin-tement validé par la LJMU et le diplôme bac+5 del’ISEG.

A l’issue d’un parcours d’études, en parfaite adéquationavec le profil international de la finance ou du marke-ting des étudiants du programme FINANCE ou du pro-gramme EXECUTIVE de l’ISEG, c’est cette doublevalidation, véritablement européenne, qui sert de trem-plin à une carrière solidement orientée à l’international.

Dublin Business School

Page 10: Ionis Mag 4

Le but des EIP étant de faire en sorteque les projets soient utilisés, la proxi-mité avec les entreprises est essentielle. Elles peuvent :

• Apporter les sujets qui sont direc-tement liés à leurs besoins avecune application directe et repré-sentent ainsi une garantie supplé-mentaire d'avoir des utilisateurs.

• Fournir de l'aide matérielle en pro-posant l'accès à leur infrastructure,ou financière, en employant direc-tement un ou plusieurs membresd'un groupe.

• Apporter leur sou-tien technique augroupe et fournir dela documentation.

• Aider le groupe en testant et en uti-lisant les premières versions etainsi faire un retour sur les bugs oules améliorations à apporter.

Avec cette collaboration, les entre-prises disposent d'une force de développement importante, et peucoûteuse. En effet l’entreprise asso-ciée à la réalisation technique du projet, bénéficie des versions test et

peut ainsi faire facilement adapterle projet à ses propres besoins.

10 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Le cours de EIP permet d'apprendreaux étudiants à dépasser les aspectstechniques d'un projet informatiquepour prendre en compte la partie

documentaire (documentation tech-nique et utilisateur), mais aussi la partie gestion et conduite de projet.

Le but des EIP est de finaliser un pro-jet aussi bien sur le plan de la réali-sation technique, que de ladocumentation, ou dela communication ex-térieure, afin qu’il soitutilisable, utilisé et que

les étudiants de la promotion sui-vante soient en mesure de reprendre,maintenir et faire évoluer le projet.Les étudiants sont par ailleurs formésà exposer leur projet (en français eten anglais).

EPITECH, l’école de l’expertise informatique, dispense une pédagogie fondée sur les projets. Dès la 4ème

année, les étudiants ont 18 mois pour réaliser un véritable projet professionnel intitulé EIP. Il est le travail final qui montre à l’extérieur ce qu’ils savent faire. L’objectif premier est de permettre aux étudiants d’acquérir une expérience de gestion intégrale de projet, pour être opérationnels dès l’obtention de leur diplôme.Les groupes, constitués au minimum de 5 étudiants (il n’y a pas de maximum), doivent choisir un sujetoriginal, porteur de nouveautés. L’EIP est donc la vitrine personnelle du groupe d’étudiants qui s’y est attelé. Le projet doit avoir son mode d’emploi pour les utilisateurs et sa notice technique, pourpouvoir être repris par une autre équipe.

LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES TOURNÉS VERS L’EMPLOI

Tout au long des EIP, les groupesd’étudiants sont régulièrement suivisafin de pouvoir apprécier le bon

avancement du projet. Il existe pourcela plusieurs types d'exercices. • Les plus nombreux sont les “sui-vis”, il s’agit d’une réunion entre legroupe et les responsables des EIP.Ils permettent aux groupes de faireun point sur l’avancement du pro-jet et de discuter des orientations.

• La “soutenance” qui permet de valider de façon formelle le suivi de certaines étapes du projet.

• La “présentation”, ultime phase,est la plus importante. Elle permetaux étudiants d'améliorer leur capa-cité à présenter un projet face àtoutes sortes de public (spécialistes,profanes ou décideurs) et danstoutes sortes de conditions : sousforme de salons, de conférences (plusou moins longues) ou bien d’entre-tiens très courts (simulation de la ren-contre dans l'ascenseur).

UNE RELATION ÉTROITE AVEC LES ENTREPRISESPOUR MENER UN VRAI PROJET PROFESSIONNEL

L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE

Un groupe d’étudiants de l‘EPITECH

Gestion d’un projet étudiant

””““ C’EST UN VRAI TRAVAIL

D’ENTREPRISE, COMPLET :imaginé, conçu, développé, formalisé, finalisé, présenté etsouvent … vendu. Le résultatest étonnant.

LA CULTURE PROJET AU CŒUR DE LA PÉDAGOGIE D’EPITECH :LES EPITECH INNOVATIVE PROJECTS

SCOPE version test

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IONIS MAG 11DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

À chaque rentrée, l’EPITECH offre à ses étudiants une vitrine d’exposition,une nouvelle occasion de rapprocherentreprises et école.

Pour la 3ème édition, qui s’est tenueles 18 et 19 octobre 2008, la cin-quantaine d’équipes sélectionnées yprésentaient leur projet avec leurs spécificités techniques et de design.

Ce rendez-vous incontournable pour lesétudiants, leur permet d’exposer leurprojet face à un public averti, composéessentiellement de chefs d’entreprise etautres professionnels indépendants.L’événement apporte aux entrepreneursdes solutions concrètes en termes de recrutement, en les mettant directe-ment en contact avec les élèves et leursréalisations.

Assistez en direct aux applications très concrètes des projets de fin d’études :> Comment rendre plus efficace les outils au profit des Entreprises

> Comment mieux diffuser le progès technologique en faveur du plus grand nombre> Comment améliorer le bien être des individus et de la Collectivité

> Comment ouvrir de nouveaux horizons aux passions

P A R I S - B O R D E A U X - C A E N - L I L L E - L Y O N - M A R S E I L L E - M O N T P E L L I E R - N A N C Y - N A N T E S - N I C E - S T R A S B O U R G - T O U L O U S E

Vendredi 17 Octobre & Samedi 18 Octobre 2008

Cet

te é

cole

est

mem

bre

deÉtablissement d’Enseignement Supérieu

r Technique Privé - Association à but non lucratif (loi 1901)

Vendredi 17 octobre 2008: Table ronde sur l’innovation en présence de personnalités du monde de l’innovation et en partenariat avecl’AEF - 9h : accueil - 9h30 : table ronde « Peut-on enseigner l’innovation ? » - 11h30 : table ronde « La valorisation de l’innovation » 13h00 – 18h00 : visite libre du forum - Samedi 18 octobre 2008 : 10h – 17h : visite libre du forum

CAMPUS IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY - 24 rue Pasteur - 94270 Le Kremlin Bicêtre

EPITECH INNOVATIVE PROJECTSDES EIPsont au

Les vrais projets d’avenir

FORUM

INNOVATIVEEPITECH

PROJECTS

ZOOM SUR LE FORUMDES EIP

WWW.DRIVEMEUP.FR

4 étudiants de l’EPITECH en partenariatavec 2 industriels français ont créé la so-ciété Beingenious, en 2008. Son but estde développer des technologies nouvelleset de mettre au profit de projets innovantset révolutionnaires, ses connaissancestechniques et commerciales. Création et ingéniosité sont les maîtresmots de cette toute jeune entreprise.Cette sous-traitance permet ainsi aux

entreprises qui n'ont pas le savoir néces-saire, de réaliser des projets de grande envergure, dans lesquels la place des nou-velles technologies et de l'informatiqueest majeure. L’entreprise développe aussile premier site communautaire grand public basé sur les photos : www.who-zart.com. Il réinvente l’espace personnelsur le net en y intégrant l’ergonomie et lasimplicité d’utilisation. Chacun peut yajouter ses photos, les partager et lescommenter au sein d’une interface com-plètement modulable.mesphotosoffertes.com, véritable créationcommerciale et technologique de la société beingenious, est un service associéà whozart.com.

LE COVOITURAGE COMMUNAUTAIRE

DriveMeUp est une solution de covoitu-rage accessible sur Internet, avec une approche communautaire. Le défi de Dri-veMeUp est de regrouper toutes les fonc-tionnalités indispensables à un excellentsite de covoiturage, tout en restant acces-sible à tous. Alliant les technologies lesplus innovantes du Web 2.0 et l’activitéde covoiturage, qui se développe très fortement en Europe, DriveMeUp crée unservice entièrement gratuit, tel qu’il n’ena jamais existé auparavant.

WWW.BEINGENIOUS.COM

Everlastick est un logiciel mobile qui permetde transporter son bureau sur une simple cléUSB. Il intègre par exemple un éditeur detexte, un tableur, un navigateur web... Les données créées avec Everlastick sontchiffrées et le logiciel est multiplateformes.Everlastick répondra ainsi à un besoin crois-sant de mobilité. Ce travail réalisé en colla-boration avec l'EGE, une école de stratégieéconomique, permettra ainsi aux étudiantsde répondre au mieux aux attentes des utili-sateurs finaux. Parce qu’il combine chiffragedes données et accès à des applications de bureautique sur clé USB. Cette solutioninnovante unique répond aux besoins despublics nomades.

EVERLASTICK RANGEZ VOTRE BUREAU DANS UNE CLÉ USB !

BEINGENIOUS LA SOCIÉTÉ INNOVANTE QUIVOUS REND INGÉNIEUX

WWW.EVERLASTICK.COM

Aurélien DEFFAY

LA CULTURE PROJET AU CŒUR DE LA PÉDAGOGIE D’EPITECH :LES EPITECH INNOVATIVE PROJECTS

LA RÉALISATION D'UNEIP VA AU-DELÀ DE LATECHNIQUE ACQUISEdans les autres cours. C'est toute la différenceentre un projet fait par un informaticien pour lui-même et un projet industriel, qui peut être utilisé par quelqu’un qui n’est pas expert du domaine. ””

““

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12 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

VOYAGE DANS LES LABORATOIRES DES ÉCOLES

LE LRDE, le Laboratoire de Re-cherche et de Développement del'EPITA, a vu le jour en février 1998pour promouvoir les activités de re-cherche de l’école. Ce laboratoire per-met aux étudiants de s’impliquer dansdes projets de recherche et de se pré-parer à une inscription en Doctorat,réunissant docteurs et doctorants en informatique, mathématiques outraitement du signal, le LRDE est aucarrefour de la recherche, du dévelop-pement et de l’enseignement. Une foispar mois, le LRDE rassemble les spé-cialistes du domaine, pour proposer unséminaire de haut niveau avec la parti-cipation de chercheurs renommés.

3.I.E Fondé en 1999, l'Institut d'In-novation Informatique pour l'Entre-prise est un laboratoire de recherchesapplicatives, d'études et de servicesprofessionnels en Technologies Avan-cées de l'Information.

3IE teste et met en application lestechnologies les plus récentes du mar-ché. Membre du “Microsoft PartnerProgram”, partenaire de SUN et debien d'autres, il teste les versions bétaissues des dernières évolutions tech-nologiques.

Fort de son expertise globale en informatique le laboratoire est àmême de fusionner les compétences

développées à l'EPITA en multimédiaavancé, télécommunication, systèmeset réseaux, mobilité, intelligence arti-ficielle et systèmes d'informations,pour approcher les nouvelles techno-logies dans toute leur complexité.

Les laboratoires des écoles s’orientent soit vers la recherche fondamentale, en réalisant des contributionspour des publications des grandes conférences internationales ou dans des revues spécialisées, soit versla recherche appliquée, en collaboration avec des entreprises et des laboratoires extérieurs. Ils font ainsiconverger deux objectifs majeurs : donner aux étudiants la possibilité de développer des projets per-formants en intégrant une équipe de chercheurs et offrir une expertise de haut niveau aux entreprises.

Le LES : Laboratoire Système et sécurité de l’EPITECH,constitue le pôle de dé-veloppement high-tech

de l’école. L’une de ses activités prin-cipales est de réaliser des missionsponctuelles pour les entreprises par-tenaires.

Le L.E.R.I.A : Laboratoire de Rechercheen Informatique Appli-quée. Les principauxaxes abordés sont l’intel-

ligence artificielle, les réseaux de neu-rones, les biotechnologies, la sécuritéet la vérification formelle.

Le GAMEDEV’LAB : Ce laboratoireest axé principalementsur le développementdes jeux vidéos sur

supports DS, Xbox 360 et PC. 3 en-treprises participent activement au développement du laboratoire :UBISOFT, B2B Games et NUMICOM

Le LABEIP: Laboratoire EPITECHInnovative Projectprend en charge la lo-gistique, la communi-cation et la promotiondes EIP en gérant l’en-

semble des services et du matériel né-cessaire aux projets.

Le LAB’FREE a pour mission de promouvoir, réaliser etdiffuser des logiciels li-bres. Ce laboratoire

exerce une activité de développement avec des projets de R&D, ainsi quedes projets industriels.

Le ESL : L’EPITECH Security Labpermet aux étudiantsd’appréhender la con-ception de “codes mali-

cieux autoreproducteurs” ainsi que lesprincipes des attaques et défenses, auniveau applicatif et réseau.

Le LAB’ELEC : Laboratoire Électro-nique d’EPITECH pro-pose aux étudiantscomme aux entre-

prises un savoir-faire en matièred’électronique numérique et de mé-catronique.

Le LAB’RESEAU : assure l’enseigne-ment des manipulationset de la configurationdu matériel Cisco.

LER IA

Lieux d’échanges et de partages, les laboratoires de l’EPITECH regroupent des étu-diants en cours de scolarité et des anciens... Tous sont unis par la même passion :l’informatique. Les thématiques abordées par ces laboratoires couvrent de nom-breux domaines enseignés à l’école.

L S E

INNOVATIVEEPITECH

PROJECTS

security labsecurity lab

LAB’ELEC

À l’EPITA, la formation par la recherche trouve un véritable terrain d’expression :les étudiants qui le souhaitent sont immergés durant plusieurs années au sein deslaboratoires et vivent au quotidien avec les équipe de chercheurs, une aventure passionnante.

DU IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY

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IONIS MAG 13DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

VOYAGE DANS LES LABORATOIRES DES ÉCOLES

En partenariat avec les laboratoiresinstitutionnels :• Le Département des Systèmes Déter-ministes et Stochastiques (DSDS) :Traitement des images, estimation etidentification et optimisation de formeavec les correspondants d’UCLA et del’ESIEE.

• Laboratoire d’Astronomie et deMécanique Spatiale (LAMS) : unpartenariat signé fin 2008 avec l’IMCCE(Observatoire de Paris) pour traiter dessujets complexes tels que l’Astrométrieet la Navigation Autonome dans l’espace.

En partenariat avec des entreprisesindustrielles :• Laboratoire de Mécatronique Ap-pliquée (LMECA) : cette section

est centrée sur des travaux industriels(appels d’offres de Matra et du CNES).

• Laboratoire des Véhicules Aéros-patiaux (LVA) dédié aux nano satel-lites : cette section, répond à desappels d’offre du CNES en matièred’avant projets.

• Laboratoire de Simulation numé-rique en Dynamique des Ecoule-ments (LSDE), étalonne sescompétences sur des sujets confiéspar Renault SAS, en coopération avecl’Association IPSA Junior sous formede projets de fin d’études.

De plus, 10 laboratoires pédagogiquescomplètent la formation initiale :• MÉCATRONIQUE

• MÉCANIQUE GÉNÉRALE

• MÉCANIQUE APPLIQUÉE

• CALCUL ET DE CONCEPTIONMÉCANIQUE

• ÉLECTRONIQUE ET DE TÉLÉ-COMMUNICATIONS

• SYSTEMES SPATIAUX

• AUTOMATIQUE ET COMMANDEDES SYSTÈMES

• INFORMATIQUE

• AÉRODYNAMIQUE

• ÉNERGÉTIQUE

Le département “Systèmes et Ener-gies” couvre des domaines d'exper-tise allant des systèmes de productionde l'énergie électrique, y compris lenucléaire et les énergies renouvelables.3 laboratoires centralisent les activitésde recherche et de développement :

• Le laboratoire électronique de puis-sance s'attache à décrypter le com-portement des interrupteurs et àmaîtriser leur commande rapprochée.

• Le laboratoire de modélisation dessystèmes électromagnétiques élaboredes méthodes permettant d'optimiserles coûts des sous-systèmes.

• Le laboratoire de commande dessystèmes électriques.

Le département “Electronique etCommande” regroupe 3 labora-toires, au service des entreprises etson expertise dans la conception decartes électroniques. Ses domaines decompétences sont vastes et incluentpar exemple le WiFi, le ZigBee (com-munication sans fil)...

• Le L.E.G.M (Laboratoire d'Électro-nique Générale et Mesures) assure

la formation des étudiants en cyclepréparatoire à l'utilisation de logi-ciels scientifiques.

• Le L.E.A (Laboratoire d'Électro-nique Avancée) et le CAO. Ils for-ment les étudiants à l'usage desoutils de conception et de simula-tion de composants électroniques àhaut niveau d'intégration (EPLD,FPGA ou ASICs).

• Le L.A.R (Laboratoire d'Automa-tique et de Robotique) permet auxétudiants d'acquérir les techniquesliées à l'automatisation de procédésindustriels qui utilisent très large-ment des ordinateurs et calculateursélectroniques.

Le département “Signal et Télécom-munications” consacre ses recherchesà des outils avancés de traitement du signal, tels que les ondelettes, le filtrage de Kalman, la séparation desources pour des applications allantdu biomédical au militaire, en passantpar le traitement du signal de paroleet audio. Il regroupe 3 laboratoires :• Laboratoire Signaux, Images et

Sons où est abordé par exemple le Développement sur DSP : TexasInstruments, Analog Devices, Motorola , l’acquisition et traitementsde signaux vidéo (compressions).

• Laboratoire Réseaux de Télécom-munications avec la maquette industrielle de réseau d’entreprise,la transmission et multiplexage designaux vidéo sur fibre optique.

• Laboratoire Systèmes de Com-munication où sont développés lasimulation de systèmes de commu-nication : logiciel COMSYS , leC.A.O Hyperfréquences (logicielMicrowave Office) …

Le département “Informatique etRéseaux” répond aux exigences desdifférents acteurs de l'école en matièrede réseaux et de services informa-tiques. Le département participe à laconception de systèmes informa-tiques sécurisés pour diverses ins-tances regroupant des grandes écolesfrançaises.

Dans le cadre de son laboratoire de Recherche, l’IPSA a ouvert des sections de recherches appliquées en partenariat avec des laboratoires institutionnels ou desentreprises industrielles. L’école crée, dans le cadre du DRDAS (Department of Research and Development for the AeroSpace), différentes sections :

À l’ESME Sudria, les laboratoires sont des lieux quasi magiques, où se retrou-vent systématiquement tous les passionnés. Le fait de se rencontrer autour desmêmes outils, entre passionnés, pousse à l’échange, l’émulation, au projet commun. Supports de l’innovation, l’école dispose de 4 départementsd’Enseignement et de Recherche :

DU IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY

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LE DEVENIR DU MÉTIER D’INGÉNIEUR

Comment définiriez-vous la voca-tion actuelle d’un ingénieur ?Hervé LABORNE :D’une manière gé-nérale, un ingénieur est avant tout uncréateur. C’est de son imagination queviendront les produits innovants qui fe-ront le monde de demain, plus agréableà vivre sur tous les plans.

Les qualités que doit posséder le candidat à l’entrée dans le monde merveilleux de l’ingénierie sont d’abordla curiosité, ensuite l’autonomie, puisla confiance en soi et enfin, une pro-pension à être ouvert vers son environ-nement, quel qu’il soit.

Joël COURTOIS : Faire le choix dumétier d’ingénieur, c’est décider des’ouvrir à un avenir multiple. Eneffet, si traditionnellement le rôle del’ingénieur a été d’innover, de conce-voir et de réaliser dans les différentsdomaines des sciences et des techno-logies, il est désormais devenu, encomplément de ces fonctions, un manager gestionnaire capable de su-perviser tout un projet, de la phased’analyse des besoins jusqu’auxétapes de commercialisation, distri-bution, communication et marketing.

Cela signifie qu’un ingénieur aura lapossibilité d’exercer de nombreuxmétiers tout au long de sa carrière :évolution au sein des domaines tech-niques et au sein même de l’entreprise.

Depuis 15 ou 20 ans, quels sont lesprincipaux changements auxquelsvous avez assisté ?H.L : Les changements qui m’ont leplus marqué au cours des 15 dernièresannées, se situent sur 4 plans.

Le plus spectaculaire concerne la rapi-dité avec laquelle la technique a évolué.

Les progrès de la microélectronique onttransformé en réalité ce qui était il y a peu de temps du domaine du rêve.Et c’est loin d’être fini.

L’imagination créatrice de l’ingénieur vapouvoir s’exprimer davantage aussibien dans le domaine de l’industrie quedans la production de produits au ser-vice de la personne.

Les changements sur le plan sociolo-gique engendrés par la généralisationde l’utilisation de l’Internet ont étéspectaculaires. L’accès à l’information,bonne ou mauvaise, est désormais instantané. La communication étant facilitée, les comportements des indivi-dus ont été modifiés. Le métier d’ingé-nieur s’est internationalisé. Les affairesne se font plus seulement en France ouen Europe, mais dans le monde entier.

Et pour terminer, la dernière décenniea vu les considérations liées à l’énergiedans son intégralité revenir au premierplan des préoccupations des hommes,alors qu’elles avaient été occultées parle gonflement de la bulle Internet et lesprogrès des télécommunications. Et cedomaine n’a pas fini de nous réserverdes surprises.

J.C. : Nous devons constater la complexification croissante du mondedans lequel nous vivons. L’ingénieurd’aujourd’hui est à la fois un généralisteet un expert, qui doit avoir une visionsystémique des systèmes, des environ-nements et des organisations. Il doitconserver une expertise technique etscientifique forte, dans des domainesen évolution permanente, tout en ayantune vision globale du projet avec la dimension de l’entrepreneur ! Tout cela rend le métier encore plus passionnant et ouvre aux ingénieurs de nouvelles opportunités de carrières.

14 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

en bref • Né en 1960.• Diplômé d’un DEA en informatique à l’Université de Paris IV.

• En 1984, il rejoint l’enseignement supérieur comme enseignant et responsable de formation du plan “filière électronique” dans une écoled’ingénieur.

• En 1990, il obtient un doctorat à l’Université Paris VI.

• En 1997, il prend la direction générale de l’EPITA.

• Depuis 2007, l'école a été habilitéepar la Commission des Titres d'Ingénieurs.

5 questions à Joël COURTOIS, Directeur de l’EPITA et Hervé LABORNE, Directeur de l’ESME Sudria

IInntteerrvviieeww ddee Joël COURTOIS,DDiirreecctteeuurr ddee ll’’EEPPIITTAA

La fonction d’ingénieur couvre une large palette d’emplois présents dans la plupart des secteurs économiques. Métier en perpétuelle évolution, le profil de l’ingénieur est à la fois généraliste et spécialisé. L’EPITA et l’ESME Sudria les forment avec la volonté de leur offrir les moyens de s’adapteraux contraintes de demain. Une profession en pleine mutation.

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LE DEVENIR DU MÉTIER D’INGÉNIEUR

IONIS MAG 15DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

5 questions à Joël COURTOIS, Directeur de l’EPITA et Hervé LABORNE, Directeur de l’ESME Sudria

Quelles sont aujourd’hui les prin-cipales qualités requises pour un ingénieur ?H.L : Je vois quatre qualités incon-tournables :

• L’ingénieur du 21ème siècle est avanttout un communicant, capabled’abord d’écouter, de restituer l’in-formation, de manager des équipeset des projets, ainsi que de fairepreuve de charisme.

• Il est citoyen du monde, maîtrisantparfaitement, non seulement salangue maternelle, mais aussi l’an-glais et imprégné de plusieurscultures.

• Il est expert dans son domaine decompétences.

• Il a une formation suffisamment plu-ridisciplinaire pour avoir l’humilitéd’écouter les autres.

J.C. : Passion, rigueur et curiosité intellectuelle, esprit scientifique et sensde la communication, aptitude à manager, aptitude à évoluer dans ununivers mondialisé et préservationd’une éthique de l’ingénieur.

En vous projetant dans 10 ans, quellesgrandes mutations vous semblentprendre de l’importance ? L’exercicedu métier sera-t-il différent ?H.L : En ce qui concerne les muta-tions, la réponse est difficile, car il yen aura dans des domaines diversifiéset en particulier dans celui de l’éner-gie. Mais il est certain que l’accéléra-tion de la mondialisation est inévitableet plus que jamais l’ingénieur devraêtre prêt à se transformer en “globe trot-ter”. Parallèlement, les mutations tech-nologiques se feront encore plusrapidement.

L’exercice du métier sera forcémentdifférent. S’il est acquis qu’un ingé-nieur exercera plusieurs métiers danssa vie, il ne retrouvera plus le mêmeenvironnement et la même manièred’agir chaque fois qu’il reviendradans le domaine de l’ingénierie. Deplus en plus, il devra être capable

de répondre instantanément à desproblèmes dont il ne connaîtra pas apriori la solution. Ceci avec le soucide la satisfaction du client.

J.C. : Les tendances actuelles ne peuvent que se confirmer. De nouveauxparadigmes sont à intégrer dans les différents métiers de l’ingénieur, tels quele développement durable, la gestiondes ressources naturelles, le nouvelordre économique mondial…

Les qualités actuellement requisespour un jeune ingénieur resteront va-lides dans ces nouveaux contextes, cequi garantit la place de l’ingénieur dansl’économie et la société, quelles quesoient les évolutions du métier.

Difficile de penser l’avenir sans évo-quer la faible présence féminine.Comment et quand peut-on déve-lopper la présence féminine dansles écoles d’ingénieurs ?H.L : Ce problème est récurent depuisde nombreuses années. Il ne faut ce-pendant pas désespérer, car il y a qua-rante ans, le taux de présence defemmes dans les écoles était voisin de zéro, alors qu’actuellement il est del’ordre de 15 à 20 %. Je pense que le nombre de femme qui choisira le métier d’ingénieur aug-mentera de manière naturelle au fil dutemps, compte tenu de la nécessitégrandissante pour chaque citoyenne derester autonome. Une information enamont dès le collège accélérerait évidemment le processus.

J.C. : Quand ? Tout de suite ! Toutes les évolutions actuelles et à venir dumétier d’ingénieur vont dans le sensd’une plus grande adaptation auxfemmes : ouverture d’esprit, communi-cation, aptitude au management,éthique ! Pour la 4ème fois, l’EPITA et ses partenaires viennent de décerner leTrophée de la femme ingénieur HighTech, le Prix Excellencia. Ce concoursest l’occasion de démontrer l’existencede magnifiques parcours personnels etprofessionnels.

Comment pourrons-nous changer ce constat ? Par un travail très en amont dans les médias et les supportsd’information des lycées et des collèges.C’est un challenge dans lequel notreécole est déjà fortement engagée.

en bref• Né en 1946 en Lorraine.• Diplômé de SUPELEC en 1970.• Enseignant-chercheur dans le domaine du contrôle et de la maîtrise de l’énergie de 1970 à 1980 à SUPELEC.

• Directeur de l’école d’électricité de la faculté d’ingénierie de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth de 1980 à 1986.

• Directeur Scientifique de l’ESME Sudria de 1986 à 2003.

• Depuis 2003, il est Directeur Général de l’ESME Sudria.

• Auteur de nombreux ouvrages scientifiques, en particulier sur la commande des machines électriques.

• Chevalier de l’ordre des Palmes Académiques.

IInntteerrvviieeww ddeeHervé LABORNE,DDiirreecctteeuurr ddee ll’’EESSMMEE SSuuddrriiaa

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16 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

CHARLOTTE DE FOUGÈRE (PROMO 2008, ISEG BORDEAUX) vient de lancer VIVREÉCOLO, un site Web entièrement dédié à la décoration écologique. Passionnée depuis tou-jours par l’environnement et la nature, Charlotte est un entrepreneur dans l'âme. Lors de sesdeux dernières années à l'ISEG, elle a eu l'occasion de travailler dans le domaine de l'auditinterne à la CAFSA, une entreprise forestière pour laquelle elle s'est intéressée au projet dedéveloppement du bois énergie. www.vivre-ecolo.com

Qu’est ce qui vous a amené à mon-ter un site entièrement dédié à ladécoration écologique ?Si je n’avais pas fait une école de com-merce j’aurais voulu être commissairepriseur. J’ai toujours aimé les beauxmeubles, la décoration. D’ailleurs mon1er stage s’est déroulé à Drouot.Passionnée depuis toujours par la nature, je me suis intéressée, dès ma1ère année à l’ISEG, à l’environne-ment, au recyclage, à la valorisationdes déchets et aux problématiquesliées au pétrole. Ces thèmes devenaientrégulièrement mes sujets de mémoiresou de dossiers de fin d’année. J’ai réa-lisé la plupart de mes stages dansdes entreprises éco-responsables,telles que les laboratoires Caudalie(utilisation de pépins de raisins pourcréer les produits de beauté), LafargeMaroc où je me suis penchée sur l’uti-lisation de déchets comme sourced’énergie ainsi qu’à la CAFSA, où j’aitravaillé sur le développement du boisénergie en France.En sortant de l’ISEG, j’ai trouvé unposte d’auditeur… un poste très inté-ressant, me permettant d’acquérir unebonne formation et expérience, maisun job un peu loin de mes convictionset passions. Ce projet, je l’avais dans la tête depuislongtemps mais je n’osais pas le mettre en place. Après une discussionavec une amie je suis partie à la CCIde Bordeaux et j’ai passé le week-endà monter mon business plan…L’aventure était lancée !

Comment assurez-vous à vos clientsune véritable traçabilité des pro-duits et donc une assurance qu’ilsrépondent à toutes les normes éco-logiques ?Tous les produits commercialisés sur le site doivent garantir le respectenvironnemental, sur l’ensemble du

processus de production et doiventcorrespondre à une charte éthique,tout en justifiant d’un réel intérêt éco-logique et/ou économique. Pour cela,je m’assure auprès de mes fournisseursdu caractère écologique des produits.Je travaille en collaboration avec euxpour connaître parfaitement bien leursprocess de fabrication. Je m’attache àvérifier les composants, les matières ou peintures utilisés et également lesconditions de travail dans lesquelles lesmarchandises sont produites.Vivre-ecolo.com est une entrepriseéthique et responsable. Enfin, chaqueproduit mis en ligne est auparavanttesté par mes soins, ce qui me permetde m’assurer de leur qualité et de leur intérêt écologique.

Quels sont les gestes simples quipermettraient à chacun de préser-ver notre environnement ?Pour préserver notre environnement,il y a des petits gestes simples que l’onpeut faire tous les jours. Préserver l’en-vironnement est une question de bonsens et de logique.• Privilégier les fruits et légumes desaison.

• Privilégier les modes de transportsécologiques comme le vélo.

• Trier ses déchets tels que le verre, le plastique, le papier et les déchetsorganiques (épluchures, coquillesd’œuf, sachets de thé).

• Utiliser des noix de lavage plutôtque de la lessive.

• Être vigilant sur la consommationd’eau et sur la veille des appareilsHi-Fi. Utiliser des économiseursd’eau et d’énergie !

Quelles sont vos perspectives de développement ?Le site n’a que quelques mois d’exis-tence mais nous remarquons que lesproduits vivre-ecolo.com suscitent déjàune certaine attention et intérêt.Je souhaite continuer à développer le site, le rendre plus interactif et également développer le blog. C’estl’occasion de communiquer sur lesavancées et démarches de vivre-ecoloet de ses partenaires. Le blog aura éga-lement vocation à apporter des idéesnouvelles en terme de déco. Mon ob-jectif consiste à positionner vivreecolo.com comme un site de référenceen termes de décoration écologique.Néanmoins, l’un de mes grands chal-lenges reste celui de l’environnementet nous travaillons pour trouver et dé-velopper une organisation logistiquela plus verte possible, qui doit être unavantage concurrentiel déterminantdans notre positionnement. Nous tra-vaillons pour que les expéditions desproduits se fassent dans les conditionsles plus environnementales possibles.Actuellement nous utilisons des em-ballages recyclés et adaptons les em-ballages aux produits afin de limiterla sur-consommation d’emballages. Ils’agit de lier à la fois satisfaction duclient et protection de la planète.

Avez-vous un conseil pour nos futursdiplômés ?J’entends trop souvent les étudiantsse plaindre des perspectives d’avenir,du manque de ceci ou de cela. L’ISEGest une école qui s’est énormément développée depuis mon arrivée en1ère année. Elle apporte des bases so-lides et encourage dans les dé-marches. Néanmoins, elle ne sert passur un “plateau d’argent“ le job de sesrêves. C’est à chacun de le trouver et de se battre pour l’obtenir. Monconseil serait : croyez en vous et allezau bout des choses.

Saladier en bambou et la boite verte

ENCORE ÉTUDIANTS...

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IONIS MAG 17DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

... ET DÉJÀ ENTREPRENEURS

Élaborée au cours de leur 5ème annéeà l'EPITECH, cette société a pour vo-cation d'exploiter et de développer latechnologie HellHeaven. Il s'agit d'unmoteur et d'un ensemble d'outils quipermettent de créer des environne-ments virtuels en 3D avec des inter-actions entre l'environnement et lespersonnages. L'équipe travaille en ce moment surun gros projet commandé par la fédération des travaux publics deRhône-Alpes. Le but est de sensibi-liser le grand public aux risquesdes réseaux enterrés, notammentles explosions de conduite de gaz.Pour ce contrat, l'équipe de Persistant Studios réalise une scène

d'intervention virtuelle, où sont misen évidence les points dangereux etles gestes à adopter pour éviter toutaccident. Ces jeux vidéo, appelésSerious Games, ouvrent un marché

très important dans lequel la société s'installe progressivement,grâce à un partenariat avec B2BGames, une société Lyonnaise, trèsdynamique dans ce secteur.Si aujourd'hui la société se portebien, les débuts n'ont pas été de toutrepos pour Camille et son équipe : “Nous avons consacré les deux premièresannées à générer l'autofinancement suffisant pour développer la technologieen interne par divers projets de dévelop-pement Web et de la R&D, notammentpour des sociétés d'architecture. Pourréussir et tenir, il n'y a pas de secret : il faut saisir les opportunités qui se présentent, avoir la niaque… et ne paspenser à dormir !”

CAMILLE MIREY (PROMO 2007, EPITECH) est Président du Game Dev Lab depuis 2007et aujourd'hui directeur de sa propre entreprise, Persistant Studios, c’est une SARLcréée début 2005 avec Valentin Ksiezac, Maxime Dumas et Julien Bilalte, tous issus del’école. www.persistant.fr

Comment vous est venue l'idée ori-ginale de faire gagner des cadeauxsur le principe de trouver le prix leplus bas ?Cette idée nous a été inspirée par unmodèle anglo-saxon, dans lequel lesenchères jouent un rôle moteur dansl'économie web de Grande-Bretagne.Ce tout nouveau phénomène de jeua déjà pris chez nos voisins euro-péens. C’est un réel succès en Italie(www.bidplaza.it), en Allemagne(www.hammerdeal.de), ainsi que dansles pays nordiques (www.bidster.com).

La création de votre entreprise enparallèle à vos études n’a-t-elle pasété trop compliquée?La création de notre entreprise a étéassez complexe mais nous n’avonspas rencontré de problèmes majeurs.L’équipe que nous avons constituéeavec mes 3 associés, M. Boachon, C. Pelissier et Y. Alarçon a été d'unegrande efficacité. Étant plusieurs surce projet, nous avons pu combinernos aptitudes et nos compétences

pour permettre de monter notre pro-jet en parallèle à nos études.

Avez-vous mis en place des partena-riats pour obtenir des prix à un coûtde revient si bas?Nous travaillons principalement avec2 fournisseurs spécialisés dans lesobjets High Tech Pixmania Pro etLDLC pro. Nous sommes sur lepoint d'obtenir des accords commer-ciaux avec ces derniers. Par ailleurs,concernant notre diffusion Web,nous travaillons étroitement avecFelix Création. De plus, les objetssont financés grâce aux coûts departicipation. C'est un peu commeun système de jetons. Les gens achè-tent des jetons et tentent leur chance.La somme de ces paiements constituenotre chiffre d'affaires. Il nous permetde payer nos objets, nos charges etnos investissements.

Quelles sont vos objectifs à n+1 ?Nos objectifs à n+1 sont d'une partd'étendre notre concept à l'échelle eu-ropéenne et de l'autre, de diversifiernos activités sur le Web.

En quoi l'ISG vous a-t-elle été utile ?Être étudiant à l'ISG nous permetd'apprendre des méthodes et outilsutiles dans la gestion et l'appréhen-sion de l'environnement dans lequelnous évoluons quotidiennement.L’esprit critique enseigné nous per-met de faire la part des choses dansnos décisions.

Un conseil pour les futurs étudiantssouhaitant monter leur entreprise ?Les maîtres mots sont rigueur etorganisation, indispensables pourréussir ses projets d'entreprises etson cursus."L'entreprise est un moyen de réali-ser ses rêves" m'a dit un jour, un demes professeurs. C'est un idéal que jem'efforce de poursuivre.

JULIEN CULLIEYRIER ( ISG, 2ÈMEANNÉE DE PRÉPA)CRÉE KAZOOM AVEC 3 ASSOCIÉS,ÉTUDIANTS. Depuis septembre 2008, ce jeu en ligne repose sur un principe simple :être le seul à proposer une offre sur le produit choisi au prix le plus bas. Chaque jour 1ou 2 lots sont mis en jeu. Le gagnant est celui qui trouve le prix unique le plus bas. Kazoom.fr rend les lots les plus fous accessibles à tous : écrans plats, téléphones portables, consoles, chèques Club Med... il y en a pour tous les goûts. www.kazoom.fr

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18 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

AU CŒUR DES ÉCOLES...

LES AMPHIS DE L'ISEG SONT DE RETOUR, DES RDV À NE PAS MANQUER!

Une fois par mois l’ISEG organise unAmphi. Ce rendez-vous incontourna-ble qui se déroule à Paris, est re-transmis en direct dans les 6 autresISEG du Groupe. Les intervenants,tous experts dans leur domaine, éclai-rent les étudiants sur un sujet d’actua-lité ou une thématique relative à leurprogramme. Ces conférences apportentaux élèves une vraie valeur ajoutée.

Le 1er Amphi de l’ISEG de l’années’est déroulé le mercredi 22 octobresur le thème : un conflit aux portesde l'Europe, une crise peut en ca-cher une autre. Animé par VivianeDu Castel, enseignante/ chercheur etresponsable ingénierie pédagogiqueISEG, cette conférence réunissait 4 experts : Jacques Sapir (Directeurde CEMI-EHESS, Directeur d'étudesà l'EHESS, Expert des problèmes dela Russie et de ses voisins), Gaïdz Minassian (Rédacteur à Lemonde.fr etchercheur en relations internationalesau Groupe d'Analyse Politique àl'Université Paris X Nanterre), AnnieJafalian (Chargée d'enseignements etde recherche à l'Université Lyon III)et Giorgi Mamoulia (Historien, rédacteur aux Cahiers du Monde Russe). Après un éclairage sur la question dela reconnaissance d'indépendance del'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie parla Russie et celle des tensions entre laRussie et l'Occident, les étudiants ont puintervenir et poser des questions.

Le mercredi 26 novembre 2008, sedéroula l’Amphi sur le thème de"l'après-élection américaine : enjeuxet défis".

Animé par Marc Drillech (DG deIONIS Education Group), il a réuniDaniel Vernet (Directeur des relationsinternationales du journal Le Monde),Robert Crane (Analyste de la politique

américaine) et Stéphanie Simonard(Experte en législation internationalepour les Etats Unis et pour l'Union eu-ropéenne et Présidente du parti répu-blicain (américain) en France.

À noter dans votre agenda les pro-chains Amphi de l’ISEG :

Le mercredi 17 décembre 2008, 2 spécialistes de la pub, StéphanePincas (Directeur de création Publi-cis) et Marc Loiseau (Directeur desétudes Publicis), animeront la confé-rence autour de la sortie de leurlivre Une histoire de la publicité.

Le mercredi 4 février 2009, l’Amphisera dédié à la Semaine de la Pubdont l’ISEG est partenaire. Un débatavec des professionnels réputés seramené sous la direction de FrançoisKermoal (Rédacteur en Chef du magazine Stratégies).

L’ISEG LILLE SIGNE UN PARTENARIAT AVEC BNP PARIBAS

L'alliance entre l'ISEG et BNP Pa-ribas va offrir aux étudiants denombreux avantages. En plus d’as-surer une présence à toutes les mani-festations de l’ISEG Lille (Forumrecrutement, Business et FinanceWeek), la banque s'engage à propo-ser des offres de stages et d'emploiaux étudiants de l'ISEG. De plus,elle facilitera le financement desétudes en proposant un crédit àtaux réduit à 2.70 % (hors assu-rance). Pour tous renseignementscomplémentaires, n’hésitez pas àcontacter l’école.

LES ÉTUDIANTS DE L'ISEG LILLEPROPOSENT LEUR VISION SUR L'AVENIR DE LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE

2057, les 100 ans du Traité de Rome.Regards de 13 jeunes sur l'avenir de laconstruction européenne vient d'êtrepublié aux éditions Le Manuscrit.En 2007, dans le cadre des 50 ansdu Traité de Rome, un concours aété organisé par le Mouvement Euro-péen-Vienne et les jeunes Européens-France. Les étudiants devaient proposer,en 4 pages maximum, leur vision del'Europe en 2057, année du centenaire.

Sur les 13 textes retenus, 11 pro-viennent de la contribution des étu-diants de l'ISEG Lille ! (FannyDhédin, Emeric Legros, FrançoisLespagnol, Maxime Parmentier, Vin-cent Briquet, Nathalie Jakiel, JulienRoussel, Stéphanie Helbert, Char-lotte Tassin, Jimmy Carette, LucieBruyère).

Olivier BEDDELEEM (Enseignant-Chercheur à l'ISEG et Président des jeunes européens de Lille), à l'initiative de la participation des étudiants de 3ème année, ainsi quetoute l'équipe sont heureux et fiers de leur participation et de la qualitédu travail rendu.

L'ISEG BORDEAUX ACCUEILLELE PRÉSIDENT DU MEDEF GIRONDE

Le mercredi 12 novembre 2008l'ISEG Bordeaux a accueilli PierreGOGUET, Président du MEDEF Gironde. À cette occasion a été abor-dée l'actualité récente puisque lethème retenu pour ce Focus surl'Economie fut : "La crise économiqueet financière : les conséquences enAquitaine" . La conférence était ani-mée par le journaliste Nicolas César, correspondant du Journal La Croix.

Pierre GOGUET, expert comptable ettitulaire d’un DESS de Finances à l’Uni-versité de Paris Dauphine est particu-lièrement bien placé pour aborder cesujet stratégique des années à venir. Sacarrière professionnelle débute en 1974dans une entreprise de transport natio-nal, dans laquelle il occupait le posted’Analyste fonctionnel à la Direction in-formatique et gestion.

Pierre GOGUET préside le GroupeECAF depuis 1980 (Experts Comp-tables et Analystes Financiers) dont il est le fondateur à Mérignac et qui emploie 34 personnes. Il est égalementassocié-gérant du holding SOGEC

ISEG

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IONIS MAG 19DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

qui contrôle 3 autres sociétés d’ex-pertise comptable et de commissariat aux comptes (effectif total : 50 personnes).

LA SEMAINE DE LA FINANCE

Pour la 2ème année consécutive, lesétudiants du Groupe ISEG ont parti-cipé à la Semaine de la Finance. Pourl’instant, cette semaine a eu lieu àl’ISEG Paris, Lille, Nantes et Stras-bourg. Elle a pour but d’amplifierla relation étudiants/entreprises enmultipliant les rencontres et lesmoments d’échanges autour duthème de la finance.

Moment phare de cette semaine : leforum métier ! Au total plus d’une di-zaine d’entreprises étaient présentespour expliquer les métiers de la fi-nance et leur positionnement dans lecontexte actuel de crise. De multiplesfonctions du monde de la finance sesont rassemblées dans les locaux, de quoi trouver des réponses auxquestions et aux interrogations desétudiants.

CETTE ANNÉE, ISEFAC LANCE DEUX NOUVEAUX PROGRAMMES BACHELOR

Toujours soucieux de répondre aumieux aux attentes des étudiants,ISEFAC lance cette année deuxnouvelles qualifications métiersdans le programme Bachelor : Mar-keting du Luxe et Management duSport. Ces deux spécialisationsconnaissent un vif succès auprès desétudiants en BTS MUC* OU NRC**deux secteurs porteurs. La formationISEFAC Bachelor permet aux étudiants de trouver rapidement unemploi dans ces deux branches. Eneffet 85 % des étudiants trouvent un emploi dans les 3 mois suivant lasortie de l’école. * Management des Unités Commerciales** Négociation Relations Clients

SCIENCES PO EN 1 SEMESTRE...L’EXCEPTION !

L’ISTH est la seule prépa à proposeraux bacheliers 2008 de suivre un cursus Sciences Po, qui débute enjanvier. C’est une formation complèteet renforcée qui permet à des étu-diants souhaitant changer de cursusau terme du 1er trimestre universitaire,de se redéployer sans perte de temps etde préparer l’examen d’entrée des IEP.

Cette préparation s’adresse auxétudiants des prépas littéraires,commerciales ou scientifiques,ainsi qu’aux universitaires de L1.

LES ÉTUDIANTS DE L’ISTH À L’ÉMISSION DE RIPOSTES

Le 2 novembre dernier, une dizained’étudiants de l’ISTH a assisté àl’émission Ripostes, consacrée aux élections américaines. Au cours de cetteémission de décryptage de l’actualité, lesdifférents invités, Bernard Thibault,Christian Salmon, François Durpaire,Noël Mamère, Rama Yade et BruceCrumley ont pu croiser leurs regardssur la probable élection de BarakObama : Quels sont les ressorts de cetteferveur française ? Comment BarackObama a-t-il construit son image ? Quechangerait réellement son élection ?Les invités de "Ripostes" suivent cesdossiers de longue date. Place audébat !

MODERNISME ET DYNAMISMEPOUR LES COMPTABLES !

www.ics-begue.com

ICS Bégué a entièrement remodelé sonsite Internet. Afin de répondre auxexigences de visibilité et de perti-nence, toutes les informations conte-nues ont été précisées et détaillées.L’apparition des rubriques “Zoom sur”ou encore “Rencontrez-nous” permetl’actualisation des informations et lamise en avant d’évènements, tels quela journée mondiale de lutte contre lesida ou les salons à venir. Une vidéo présentant l’école, le programme pédagogique ou la procédure d’admission est en coursde montage et viendra très prochai-nement animer la page d’accueil du site, plus attractif et dynamique. Également en chantier, une interfacepersonnalisée pour les élèves et lesentreprises facilitera la diffusion desoffres d’emploi et de stages. Un espace sera entièrement dédié à l’intégration professionnelle des futurs experts de la comptabilité !

FOCUS SUR L’ISEG NANTES

Responsable de la délégation com-merciale Ouest d’AGF financeconseil, Inspecteur des ventesd’AGF finance conseil, gestion-naire de patrimoine chez AUNISPATRIMOINE, agent d’assurancechez AXA ASSURANCE, DRH à laBANQUE POPULAIRE ATLAN-TIQUE, directeur d’agence chezLCL, chargé de développementéconomique dans l’entrepriseNantes INITIATIVES… tous étaientprésents pour répondre aux ques-tions des étudiants.Dans le cadre de la Semaine de la Finance de l’ISEG Nantes, M. ROGER, Responsable de la

stratégie CAAM (Crédit AgricoleAsset Management) est venu animer une conférence le mardi18 novembre 2008. L’objectif étaitd’aider les étudiants du pro-gramme FINANCE et SUP à décrypter la crise internationale etde réfléchir sur les préconisationsnécessaires. M. ROGER a déve-loppé son intervention en présen-tant les trois grands mécanismesinhérents à cette crise. Les troisgrands mécanismes responsablesde la crise actuelle : transfert debulle, financiarisation de la bulle etdissémination du risque financier.

BUSINESS& FINANCEWEEK

ISEG PARIS28, RUE DES FRANCS BOURGEOIS

75003 PARIS01 44 78 88 88

WWW.PARIS.ISEG.FRAVEC LE SOUTIEN DE

2008

SEMAINE DE LA FINANCE

18.NOV24.NOV

ISEFAC

ISTH

ICS Bégué

Page d’acceuil du site Internet

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20 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

GÉRARD KOENIG, NOUVEAUDIRECTEUR DE LA RECHERCHE

Le départementde Recherche del’ISG vient de sedoter d’un nou-veau directeur :Gérard Koenig,chercheur de re-nom et éminent

professeur de l’université Paris 12.Diplômé d’HEC, expert comptable,Gérard Koenig est Professeur desuniversités, agrégé en Sciences deGestion. Il dirige l’École Supérieuredes Affaires de l’Université Paris 12 –Val de Marne. Il est responsable duDEA de Sciences de Gestion communà cette Université et à l’Ecole Centralede Paris. Il est co-directeur de plu-sieurs collections aux éditions Mana-gement et Société, notamment “LesEssentiels de la Gestion” et “ L’actua-lité de la gestion”. Ses recherchess’inscrivent pour l’essentiel dans lechamp du management stratégique.Il a écrit plusieurs ouvrages sur le ma-nagement stratégique entre 1996 et2004 et a contribué à une quinzained’ouvrages collectifs sur l’analyse stratégique. Il publie très régulièrement des ar-ticles dans les revues scientifiqueset intervient dans des colloques.Ses thèmes de recherche sont princi-palement axés sur les problèmesd’organisation et de politique géné-rale, ainsi que la méthodologie etl’epistémologie. C’est donc toute son expertise de pro-fesseur/chercheur qu’il apporte à l’Ins-titut de recherche de l’école, spécialisédans le Management depuis sa création.

L’ISG ENTRE DANS LA BCE,BANQUE COMMUNED’EPREUVES

L’ISG, qui célèbre ses 40 ans, confirmeson statut de Grande Ecole. Pour sonconcours 2009, elle sera intégrée àla BCE. Gérée par la Chambre deCommerce et d’Industrie de Paris (CCIP),la BCE a été utilisée en 2008 par 30 écoles de commerce et de manage-ment, parmi les plus prestigieuses deFrance, pour recruter leurs futursétudiants. Parmi elles : AUDENCIA

Grande Ecole, CERAM Business School,EDHEC Grande Ecole, EM LYON Busi-ness School, les ESC, ESCP-EAP Euro-pean School of Management, ESSECMBA, HEC ...

Cette intégration marque une re-connaissance pour l’ISG et le solideréseau professionnel qu’elle tissedepuis 1967. Implantée au cœur deParis, l’école s’appuie sur un corps pro-fessoral en perpétuel renouvellement,tourné vers l’entreprise et la recherche.Fort de ses 16 000 anciens élèves, quila représentent au quotidien à traversle monde, l’ISG est reconnue pour laqualité et la variété de ses enseigne-ments. Résolument tournée vers l’in-ternational, 20 % de ses étudiantsdébutent leur carrière à l’étranger.

DEUX PROFESSEURS PERMANENTS DOCTEURS EN SCIENCES DE GESTION

L’ISG est fière d’annoncer que deux deses professeurs/chercheurs viennentd’obtenir brillamment leur doctorat.

Jessica Fouilloux, professeur de Fi-nance et Gestion, est désormais Doc-

teur ès Sciences deGestion (UniversitéParis 1 Panthéon Sor-bonne, DEA Financede Marché). Elle asoutenu une thèsesur les “Méthodes

d’évaluation de la prime de termedes taux d’intérêt” et a obtenu la men-tion très honorable avec les félicitationsdu jury.

Viet Ha Tran Vu, Docteur ès Sciencede Gestion (Paris 12) et professeur du

département Fi-nance Gestion, asoutenu avec suc-cès sa thèse sur“Les dimensionsde la performancedes cabinets d’au-

dit légal”. Le jury était d’accord pourlui attribuer la mention très honora-ble, avec les félicitations des membresdu jury à l’unanimité.

PREMIÈRE ÉMISSION POUR ISG TV

Les étudiants de l'ISG lancent ISG Tv. Créée cette année, l'association a pourbut de “transmettre une informationtélévisée en employant des compé-tences en audiovisuel et multimédia,

dont l'ambition est d'atteindre un niveau proche des exigences profes-sionnelles”, explique son présidentSimon Amouyal.

À terme, ISG TV souhaite proposer uncanal vidéo, une chaîne, à l'image desinitiatives télévisées privées qui fleuris-sent sur Internet. L’association s’engageà couvrir les événements liés à la vie del’école, mais elle va aussi prochainementproposer une émission mensuelle.Enfin, afin de dynamiser l'intérêt et le suivi des événements, la chaînesera régulièrement alimentée par des"flashs spéciaux".Cette association compte bien faireparler d'elle : à peine une semaineaprès sa création, elle a déjà réalisé sapremière fiction dont le but est desensibiliser les jeunes face aux pro-blèmes d'alcool.

LES MULTI EN CHINE !

Après un séjour de 2 mois à Tokyo,les étudiants du cycle Multinationalsont arrivés le 4 novembre en Chinepour 6 semaines de découverte de laculture chinoise.

Leur emploi du temps prévoit des visites culturelles, des visites d’entre-prises et des rencontres avec les Anciens de l’ISG, installés là-bas, sansoublier les cours et conférences àl’université et le projet export. C’estdonc un programme bien rempli quiattend les étudiants en Chine ! Ils vi-siteront entre autres, la FrenchChamber of Commerce de Beijing,les filiales de HSBC, Areva, KPMG àShanghaï, la Bourse de Hong Kong…

Depuis leur arrivée à Beijing, ils ontdéjà visité la place Tien An Men, laGrande Muraille de Chine, le com-plexe olympique, la Cité interdite…Vous pouvez retrouver leurs pérégrina-tions sur le blog Planète Ouverte. www.isg.fr/planete-ouverte

ISGAU CŒUR DES ÉCOLES...

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IONIS MAG 21DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

EPITECH SIGNE UN ACCORDDE PARTENARIAT AVEC L’UNIVERSITÉ DE BERKELEY

Suite au partenariat conclu avec l’université de Berkeley, des étudiantsde l’EPITECH pourront se rendre enCalifornie pour suivre les enseigne-ments de la 3ème meilleure université dumonde. Dès 2009, des élèves de Tech 1et de Tech 4 vont avoir la possibilitéd’assister aux sessions d’été de Ber-keley (UC Berkeley Summer Session)aux côtés d’étudiants locaux.

A cette occasion, l’EPITECH a reçu la visite de Skye Ward, Responsable duprogramme des sessions d’été de l’uni-versité (http://summer.berkeley.edu/main-site/index.lasso).

EPITECH AU TOULOUSE GAME SHOW

A l’occasion du Toulouse GameShow (TGS), qui s’est tenu les 29et 30 Novembre 2008, l’EPITECH a proposé aux jeunes visiteurs dedécouvrir sa formation innovante.Le TGS est le plus grand salon dusud de la France dédié aux jeuxvidéo, aux mangas, à la culture asia-tique et à la science-fiction.

Cette année, le déploiement d'un pôle"Cursus", en partenariat avec plusieursétablissements d'enseignement locaux,a permis aux jeunes présents sur lesalon, de s'informer sur les métiers deces univers et de découvrir l’EPITECH.

“Parce qu’une grande majorité de nos étudiants a découvert sa passion pourl’informatique par le biais des jeux vidéo,

ce salon est une formidable opportunitépour l’EPITECH de mettre en valeur saformation et pourquoi pas, de recruter defuturs étudiants, pour nos écoles de pro-vince”, a déclaré Nicolas Sadirac, Direc-teur de l’EPITECH.

Le stand était divisé en 3 zones :

• Une zone consacrée à la présen-tation de l’école

• Le Game Dev Lab : démonstrationsinteractives de jeux réalisés par lesétudiants des 2ème et 4ème années,avec la possibilité de jouer sur cesplates-formes pour le public et desdémonstrations interactives de com-binaisons de Motion Capture…

• Melty.fr : une zone était réservéeà la présentation de ce site Internet,né de l’imagination d’AlexandreMalsch. Melty.fr est le 1er site Inter-net entièrement consacré au mondedes adolescents.

EPITECH LANCE L’E-MISSION,SA WEB TV DEDIÉE A L’INNO-VATION ET AUX NOUVELLESTECHNOLOGIES

Diffusées deux fois par mois, ces20 minutes d’Innovation et de Nou-velles Technologies sont présentéespar Yannick Lejeune (diplômé del’EPITA et aujourd’hui DirecteurInternet (Systèmes & Marketing)de IONIS Education Group) et parun étudiant d’EPITECH, qui chan-gera tous les 15 jours.

L’idée du programme est de décrypterquelques thèmes informatiques entre“experts”. L’e-mission vise avant tout à faire découvrir l’innovation informa-tique pour l’entreprise et pour les pas-sionnés d’high-tech, de manièreaccessible. En plus des interviews avecun professionnel du secteur qui aurontlieu en début d’émission, l’équipe duprogramme a développé deux partena-riats. Le 1er avec Seesmic (plateformede conversation video) permettant aupublic de poser des questions aux invi-tés, au sein d’une rubrique appelée Public Seesmic et le second, avec Wikio(portail d’information) pour aborderl’information sous un angle plus sub-jectif, grâce aux prises de position desblogueurs et des sites web référencéspar le portail d’information.

L’e-mission se déroule en 4 parties :

1) La sélection high-tech : en 3 mi-nutes, un résumé des choses vues etentendues dans l’info technophile desdernières semaines.

2) L’interview : en 7 minutes

3) Public Seesmic : 5 minutes durant lesquelles l’invité répond aux questionsvidéos posées par les internautes, avantl’émission, sur la plateforme Seesmic.

4) Le WikioBuzz : 5 minutes durantlesquelles un chroniqueur aborde cequi fait le buzz sur Internet au traversd’articles trouvés dans Wikio.

Le premier invité de l’e-mission étaitLaurent Ellerbach, Directeur Marketingde la Division Plateformes et Ecosys-tème de Microsoft France.

FÊTE DE LA SCIENCE À NANTES Dans le cadre de la Fête de la Science2008, l’EPITECH a ouvert les portesde ses locaux à tous les amateursd’histoire architecturale. Avant d’êtrele lieu de formation des experts entechnologies de l’information nantais,l’Observatoire astronomique de laMarine, fondé en 1828, a vécu plu-sieurs vies jusqu’à sa redécouverte ré-cente par Olivier Sauzereau, qui en areconstitué l’histoire.

Aujourd’hui, EPITECH Nantes s’estinstallée dans ce haut lieu patrimo-nial, qui a notamment reçu JulesVerne. Il a été exceptionnellementouvert à tous les Nantais, en parte-nariat avec l’association Méridienne, à tous les Nantais, du 19 au 22 novembre 2008.

À cette occasion les locaux accueil-laient le public de 10h à 18h avecune exposition, des conférences etdes débats.

EPITECH

Jean-Michel PLANCHE (PDG de Witbe) et Yannick LEJEUNE (Directeur Internet I.E.G.)

Nicolas SADIRAC (Directeur de l’EPITECH),Skye WARD (Responsable du programme étéde Berkeley) et Julie PIDEL (Responsable des

Relations Internationales de l’EPITECH)

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CONFÉRENCE/ DÉBAT SUR L’INTÉGRATION DES JEUNESHANDICAPÉS

L’ESME Sudria, toujours très engagéedans l’intégration des personnes handi-capées, a organisé dans ses locaux, enpartenariat avec l’association Hanploi,la Conférence des Grandes Écoles etavec le soutien de la mairie d’Ivry,une conférence/ débat le 20 novem-bre sur le thème de l’intégration desjeunes handicapés au sein des écoles, des universités et des entreprises en2008.En effet, l’ESME Sudria œuvre depuislongtemps en faveur de l’égalité deschances. Pour preuve : ses locauxadaptés et entièrement aux normes,ses nombreux partenariats avec desentreprises employant, dès la sortie del’école, des élèves handicapés.

“Nous sommes ravis que l’ESME Sudria ait été choisie une nouvelle fois pour ac-cueillir cette conférence, déclare Hervé La-borne, Directeur Général de l’ESMESudria. Depuis de nombreuses années, nousavons fait le choix de soutenir l’insertion despersonnes handicapées dont les ressourcessont parfois mésestimées. Pourtant, commeles autres, ils sont dotés d’un potentiel ex-traordinaire. C’est pourquoi nous ne devonspas leur fermer les portes et au contraire,montrer à tous qu’ils constituent un formi-dable réservoir de capacités qu’il serait stupide d’ignorer.”

La réflexion de la conférence est fondéesur un état des lieux (cadre légal, charte

de la Conférence des Grandes Écoles,nombre de référents handicap…), desretours d’expériences des écoles/univer-sités, entreprises et étudiants handica-pés, ainsi qu’autour de deux questionsclés : Etudiants / Ecoles / Entreprisescomment “s’hangager” ensemble ? etcomment le handicap peut-il être moteur d’une relation durable ?

L’objectif de cette rencontre est de met-tre en lumière des pistes de ré-flexion sur la façon d’optimiser lesactions existantes et d’en développerde nouvelles.

L’ESME SUDRIA : 1ÈRE ÉCOLED’INGÉNIEURS FRANÇAISE ACCRÉDITÉE “DESIGN PARTNER”PAR MICROCHIP

La division Recherche et Développe-ment de l’ école, existant depuis un peuplus de cent ans, a reçu le prestigieuxlabel “Design Partner” de la sociétéaméricaine, Microchip.

En rejoignant les 9 bureaux français(INES, TEMIS, SOREC, P. B. Micro Des-igns, B4E, Hcell Engineering, ALCIOM,ADISON, INNOVATIS SYSTEMS) déte-nant déjà cette distinction et surtout, endevenant la 1ère école d’ingénieurs dé-tentrice de ce titre, l’ESME Sudria ap-paraît comme un pôle d’excellence etde référence professionnelle interna-tional. Ce titre consacre, la qualité desenseignements et des formations quel’ESME Sudria dispense dans les do-maines de l'électronique, des télécom-munications et de l'informatique.

“La société Microchip, en nous décernant sonlabel de “Design Partner”, marque à son toursa confiance dans notre école dont la sélectionet la formation sont reconnues dans le monde.Nous sommes donc fiers du témoignage que nous a rendu cette société leader sur lemarché de l’électronique”, conclut HervéLaborne, Directeur de l’ESME Sudria.

GERS : UNE JUNIOR ENTREPRISEAU PROFIT DES ÉTUDIANTS

L’ESME Sudriapeut se prévaloird’avoir, depuisplus de vingt ans,une Junior Entre-

prise dynamique qui offre à tous lesétudiants la possibilité de travaillersur des projets d’entreprises.Les domaines de compétences ma-jeurs de la Junior Entreprise sont legénie électronique, l'informatique,l'électricité et depuis peu, la traduc-tion de manuels techniques. Forte deson expérience, la Junior EntrepriseG.E.R.S a su se développer et s'adap-ter, au fil des années, aux demandes deplus en plus exigeantes de ses clients.L'équipe du G.E.R.S est composéed'élèves dynamiques, motivés, sérieux etau service du monde professionnel.L'école met à la disposition des élèves-in-génieurs, parmi lesquels les intervenantsqui sont choisis selon leur niveau decompétences techniques, afin de répon-dre au mieux aux besoins de l'étude.Le G.E.R.S a des partenariats institu-tionnels avec : MICROSOFT, BNPPARIBAS, KPMG, ALTRAN TECH-NOLOGIE, CNJE. Ces partenaires as-surent aux membres des formationsprofessionnelles, lors des congrès orga-nisés par la CNJE, ce qui permet àl'équipe du G.E.R.S de mieux faire faceaux nouveaux défis.

22 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Sur 5 continents et à chaque étape de leurcursus, les étudiants du IONIS Institute ofTechnology disposent de nombreusesouvertures internationales. Ces JournéesInternationales leur permettront de découvrir toutes ces opportunités, le 18 décembre 2008 et le 5 février 2009.

Conscientes de l’importance que revêt l’ex-périence internationale dans l’évolution de la carrière de ses étudiants, les écoles du IONIS Institute of Technology ontconstruit une politique spécifique pleine-ment intégrée dans leurs cursus, en colla-

boration avec plusieurs des plus grands ac-teurs mondiaux de l’éducation.

Les organismes internationaux partenairesdes écoles, les services des relations inter-nationales, ainsi que les associationsd’élèves, les départements d’anglais et le département de communication dugroupe IONIS informeront les étudiants etleurs parents de toutes les opportunitésdisponibles : stages, jobs, séjours linguis-tiques et universitaires dans des établissementspartenaires, cours de langues étrangères,double-diplômes, Erasmus, etc.

AU CŒUR DES ÉCOLES...

ESME-SUDRIA

IONIS INSTITUTE OF TECHNOLOGY JOURNÉES INTERNATIONALES

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IONIS MAG 23DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

SB CONSULTING, UNE ASSOCIATION QUI PROPOSE TOUTES LES EXPERTISES NÉCESSAIRESÀ LA CROISSANCE ET AU BONFONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE.

Derrière ce nom, se cache tout unprogramme. Comme le souligne lePrésident de l’association, Enguer-rand Habran, “nous avons choisi cenom pour marquer notre appartenanceà l’école Sup Biotech et pour affirmernotre double compétence sciences et bu-siness, inhérente à notre cursus”. De plus,SB-Consulting permettra aux étu-diants de répondre à des demandesémanant d’entreprises extérieures.“Pour acquérir de l’expérience et payerleurs études, les étudiants seront rémuné-rés pour les missions que nous leur pro-

poserons”. Déjà rodés grâce à leurspropres stages et à leurs expériencespersonnelles, les membres de l’asso-ciation ont exploré et développé unpanel de clients impressionnant (plusde 1 000 contacts directs). “Toutes lesentreprises du domaine des Biotechnolo-gies sont susceptibles d’avoir besoin denous”, affirme son Président. SB-Consulting peut assurer des mis-sions dans beaucoup de domaines :gestion des coûts, marketing,communication, intelligence éco-nomique, business development ...

SUP'BIOTECH SIGNE UN PARTENARIAT AVEC CENTRALE PARIS

Après de nombreux partenariats signés avec de grandes écoles à l’in-ternational (Tunisie, USA, Pays-Bas), l’école développe son réseaunational, tout aussi important pourl’obtention d’un double-diplôme etpour la reconnaissance profession-nelles.Il s’agit aujourd’hui d’un partenariatavec l’Ecole Centrale de Paris (Chate-nay-Malabry) et l’ISFBM (Institut deFormation Supérieure Biomédicale)du département de la Faculté de Mé-

decine de Paris Sud. Les formationset objectifs pédagogiques de chacunedes écoles étant complémentaires,cette nouvelle convention de parte-nariat est une évidence.C’est dans le cadre du Mastère spécialisé Ingénierie des donnéesbiomédicales (MSIDB) de l’EcoleCentrale Paris, que des places sontouvertes aux étudiants de Sup’Bio-tech ayant validé leur 4ème année etrépondant aux critères de sélection.Les deux étudiants sélectionnés pour-ront alors suivre ce mastère en paral-lèle à leur 5ème année et pourront ainsiobtenir un double-diplôme : Titre d’expert en ingénierie des biotechnologies de Sup’Biotech etMastère spécialisé en ingénieriedes données biomédicales IFSBMet Ecole Centrale de Paris.

LE POINT.FR SE “RELIFTE” CHEZ E-ARTSUP

E-artsup annonce avoir mis à sonprogramme d'enseignement des4ème années “communication”, deuxréflexions graphiques majeures sur la presse en ligne : lepoint.fr etliberation.fr. Pour le premier, le Di-recteur de l’école, Peter Gabor, a faitvenir la rédaction et l’équipe des Directeurs Artistiques du journal en ligne, pour qu'ils briefent en personne les étudiants. Un moyen deleur donner le contexte du dévelop-pement d'un site, qui s'est créé entant que quotidien online sur la tradition du magazine historique,fondé par Claude Imbert. Bien que

l’audience du site lepoint.fr soit dansune courbe croissante, se pose à sa rédaction, comme à tous les autresportails, des questions de positionne-ment et de modèle propre. En effetles modèles économiques se cher-chent entre les payants et les gratuits,entre les portails de presse orientésweb 2.0 conçus en participation avecles internautes et les autres, qui doi-vent encore accomplir un vrai travailde réflexion. C'est en prenant encompte ces considérations que l’écolea pris rendez-vous avec les équipesdu site lepoint.fr pour présenter à laRédaction en chef, les résultats desrecherches des étudiants. Ces der-niers se déplaceront fin janvier pour

le rendu final et c’est un jury mixte,constitué par les enseignants d'e-artsup et les dirigeants du sitelepoint.fr, qui choisiront le projetle plus adapté. Un vrai challengeentre les mains des étudiants.

SUP’BIOTECH

E-ARTSUP

Page d’accueil Le Point

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24 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

TRAVAILLER SUR UN MYTHEAVEC VIRTU'AILES

À la veille des 40 ans du premier voldu Concorde, des étudiants de l’IPSAauront l’opportunité de travailler surun mythe qui fait encore rêver !

Depuis avril 2006, 7 passionnés d'aéronautique et de simulation ontmonté l’association Virtu’ailes autourd’un challenge commun : la construc-tion et la réactivation de simulateursde vol.Dans cette équipe, 2 anciens IPSAliensmènent le projet SpeedBird, dont l'objectif est de réactiver un des deuxseuls simulateurs de Concorde aumonde et de l’intégrer au musée Aéro-scopia de Toulouse.

Mathieu Sellier (promo 2004, Respon-sable d'affaires / qualité chez EADS Defence & Security APSYS) et BenoitBonnard (IPSA 2005, Ingénieur Simu-lateur de vol ATR chez ETOPS) vontmener ce projet et faire participer desétudiants de l’école.

En contact direct avec l'aéronautique etson histoire, des étudiants de l’IPSApourront ainsi se voir attribuer des sujets d'études sur le simulateur dans lesdomaines de l'automatique, avec lacréation des commandes et des modèlesd'asservissement ou de l'électronique,avec le design d'une carte de contrôlede ces nouveaux vérins.

Pour plus d’informations sur l’associa-tion : http://assovirtuailes.free.fr/

IPSA, PASSEPORT POUR L'INTERNATIONALAprès la visite de plusieurs repré-sentant des universités russes,l'IPSA vient de signer un accord decollaboration avec le départementaéronautique du Moscow Instituteof Physics and Technology (MIPT).

Parce que l'aéronautique et le spatial sont des domaines profondé-ment internationaux, l'IPSA intègrecette donnée dans sa formation. Bien quebeaucoup d'étudiants effectuent déjàdes stages ou des parties de leur cur-sus à l'étranger, l'aboutissement decette perspective internationale se feraà l'horizon 2010 : chaque étudiantdevra passer au moins un semestrecomplet dans une école partenairede l'IPSA. Le MIPT sera l'une d'en-tre elles. Pour aider ses étudiants aumaximum à tirerprofit de cette ex-périence, l'IPSA proposera à sesétudiants des cours de russe àpartir d'octobre 2008.

Situé à Dolgoprudny, le Moscow Institute of Physics and Techno-logy (MIPT) est une université russeayant pour vocation à préparer desspécialistes de la physique théoriqueet appliquée, des mathématiques appliquées et des disciplines connexes.

Aujourd'hui, le MIPT travaille enétroite collaboration avec le TsAGI

(Central Aerohydrody-namics Institute),l'équivalent russede l'ONERA, cequi permettra àcertains étu-diants de l'IPSA

de faire un stagedans ce prestigieux

institut d'aéro-hydrodynamique.

IPSAVIATION : L’ASSOCIATIONPOUR LES PASSIONNÉS D'AÉROMODÉLISME

Mathieu Parmentier, fondateur del’association, était heureux de présenterIPSAviation aux nouveaux inscritslors du forum, qui s’est déroulé le 8 octobre. Cette association vise àréunir les élèves passionnés par le modélisme et plus particulière-ment par l'aéromodélisme.

Elle permet aussi aux intéressés de découvrir le monde du modèle réduit, à travers la construction desavions ou des planeurs et le pilotagede ces derniers. Elle est ouverte à tout le monde, modélistes confirmésou amateurs.

AU CŒUR DES ÉCOLES...

Le simulateur de vol ATR

IPSA

IPSA, EPITECH, EPITA EVOLUTEK, DANS LA VILLE EUROPÉENNE DES SCIENCES

L’association de robotique d’EPITA,EPITECH et IPSA faisait partie desmembres du projet Robocité. Elle étaitaccueillie sur le stand de l’ANSTJ (Association Nationale Sciences Tech-niques Jeunesse).

Organisée à l'occasion de la Présidencefrançaise de l'Union européenne par leministère de l'enseignement supérieuret de la recherche, la ville européennedes sciences rassemblait 70 exposants

qui présentaient leurs travaux de re-cherche, les innovations qui en décou-lent et leurs applications dans la viequotidienne.L’association Evolutek accueille toutesles compétences du IONIS Institute ofTechnology qui souhaitent développerdes projets dans le domaine de la robo-tique. Ce groupe d’étudiants présenteraun nouveau robot lors de la coupe derobotique 2009 organisée par PlanèteSciences et compte faire aussi bien quecette année lorsqu’ils avaient obtenu leprix de la créativité (octobre 2008).

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IONIS MAG 25DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

L’INNOVATION AU CŒUR DEL’ÉCOLE

Pour mettre l’innovation au cœur de la formation, l’EPITA a créé cetteannée la “Semaine de la Recherche etde l’Innovation”. À destination desétudiants du cycle préparatoire, l’ob-jectif est de stimuler leur créativité.Comme le précise Joël Courtois, Direc-teur d’EPITA : “Je veux encourager nos étudiants à s’intéresser à la recherche dèsle début de leurs études et qu’en perma-nence, ils se demandent comment l’innova-tion peut impacter leur environnement”.Durant la semaine du 22 au 25 sep-tembre, les équipes pédagogiques etle service des relations entreprises del’école se sont mobilisés pour quechaque étudiant ait bien à l’esprit larecherche de la nouveauté et l’espritd’entreprendre.De plus, de grandes entreprisescomme IBM, INTEL, BOUYGUESTELECOM, ALTRAN sont venues àla rencontre des étudiants en ani-mant des conférences, pour évoquerl’importance de l’innovation dans le dé-veloppement du secteur informatique.

MICROSOFT RECRUTE DESSTAGIAIRES À L’EPITA

Le 13 novem-bre 2008, Mi-crosoft, leadermondial de l’édi-tion de logiciels,

a investi les locaux de l’EPITA afinde présenter ses dernières techno-logies, de favoriser l’émergence deprojets pour la prochaine édition del’Imagine Cup (la plus grande compé-tition informatique au monde), et bienentendu pour recruter des étudiants.

Intéressé par les profils doublescompétences des étudiants d’EPITAet par la possibilité de trouver de fu-turs stagiaires, Microsoft a mis enplace un réseau d’écoles partenairesdans les trois principaux domainesd’activité de la multinationale : mar-keting, vente et technique. “Nos rela-tions privilégiées avec l’EPITA nousamènent à recruter très régulièrementdes “Épitéens” en stage. En effet, la qua-lité de leur travail est telle que nous leschoisissons souvent face aux nombreusescandidatures que nous recevons”, ajouteGwenola, Assistante Campus Managerde Microsoft.Lors de cette journée, Microsoft et ses partenaires ont animé plusieursconférences. À cette occasion VincentBouatou, Chargé des relations en-seignement supérieur et responsa-ble de l’Imagine Cup a présenté lesnouveautés de l’édition 2009. En finde journée, en direct de Redmond-ville où se situe le siège de Microsoft,une vidéoconférence a eu lieu avec Fabrice Frachon, un ancien EPITA,venu partager son expérience avecles étudiants.

COLLOQUE SUR L’INTELLIGENCE AMBIANTE

L’EPITA a organisé, le 4 décembreune journée entièrement consacréeà “l’Intelligence Ambiante, la révo-lution du quotidien”, en partena-riat avec l’Atelier BNP Paribas.

Cet événement majeur, ouvert à tousceux que les technologies de l’infor-mation passionnent et qui s’intéressentaux grands mouvements touchant en profondeur l’évolution de notre

société, s’est déroulé au sein du Campus de l’école durant toute unejournée. Les intervenants ont abordé le conceptde l’intelligence ambiante, concept quirepose sur l'intégration de fonctionsélectroniques dans les objets de la vietous les jours, qui bouleverse notremode de vie quotidien. Comme l’ex-plique Joël Courtois, Directeur del’EPITA, “l’intelligence ambiante nouspromet un monde parsemé de petits éléments électroniques, bon marché, interconnectés, autonomes, sensibles aucontexte et ayant un certain degré d'in-telligence, tout cela, dans notre environ-nement quotidien (dans nos voitures, dansles bâtiments, dans les arbres et dans larue). Elle est l'exemple typique de cequ'est l'ingénierie technologique. C’estpourquoi, l’EPITA souhaite faire le pointde manière très accessible sur l’intelli-gence ambiante, ce qui se fait et ce qui se fera dans les dix prochaines années en matière d’informatique pourl’individu.”

EPITA

L'EPITA, PARTENAIRE FONDA-TEUR DU PRIX EXCELLENCIA

L’absence de présence fémininedans les métiers d’ingénieurs, plusparticulièrement dans les filières HighTech a amené l’EPITA a créer, il y a maintenant 4 ans, le premier tro-

phée de la femme ingénieure, dansle secteur des nouvelles technolo-gies, le Prix Excellencia. Organisé par le Comité Excellencia,composé de l’EPITA, INNOV.EU-ROPE et MICROSOFT France le PrixExcellencia récompense la femme in-génieure High Tech dans 4 catégories(Prix des Jeunes, Ingénieure en en-treprise, Ingénieure en centre derecherche, Grand Prix du Jury)Pour cette 4ème édition sous le hautpatronage de Nicolas SARKOZY,Président de la République, de Xavier Darcos, Ministre de l’éduca-tion nationale et de Valérie Létard,Secrétaire d’état à la solidarité, que lePrix Excellencia, a récompensé les

femmes ingénieures de l’année,ce 17 novembre dernier au PRESSECLUB DE FRANCE. Au sein du jury étaient présents Eric Chreiki, Président de Innov. Eu-rope , Stéphane Milhet, Directeur desRessources Humaines de MicrosoftFrance et Jean Mounet, Président deSyntec informatique, Fabrice Bardèche,Directeur Général du IONIS Educa-tion Group qui a déclaré être “fiersd’être à l’initiative d’un tel projet. L’intégration des femmes dans les métiers de l’ingénierie a toujours étéune priorité pour le Groupe IONIS, etnotamment pour l’EPITA. C’est pourcela que soutenir un tel évènementnous tient à cœur”.

Les 4 lauréates du Prix Excellencia 2008

L’intelligenceambianteune révolution

silencieuse en marche

Réalité augmentée, mondes virtuels, maison connectée, objets communicants….

JEUDI 4 DÉCEMBRE

DE 9H00 À 18H00

COLLOQUEL’intelligence in

formatique

Joël Courtois (Directeur - EPITA

)

Origine, évolution & avenir de

l’intelligence

ambiantePhilippe Torres

(Directeur des Études et Conseil

- Atelier BNP Paribas)

Les objets communicants au s

ervice de notre

quotidien : la maison intelligen

te

Sylvain Pradal(ALTRAN)

Intelligence ambiante, les défi

s scientifiques

Amal El Fallah (Université Pier

re et Marie Curie)

Constats et limites de l’intellig

ence ambiante

Table ronde animée par Stéph

anie Renault (01net)

Comment l’intelligence ambian

te

va révolutionner notre quotidie

n

Philippe Torres et Mathilde Cr

istiani (Atelier BNP Paribas)

Outils multimédia à domicile p

our les seniors

Emmanuel Aubin (Communicarte

s)

Quelles initiatives pour bâtir

l’intelligence ambiante

Table ronde animée par Philip

pe Torres

> La FING> Philippe Gau

tier (DSI - Bénédicta-Heinz)

> Fabrice Bardèche (Directeur G

énéral Ionis et Vice-président

Epita)

> Andreas Wild (Directeur R&D –

Freescale)

Conclusion par Michel Alberga

nti

Journaliste au Monde et auteu

r du livre

"Sous l'œil des puces. La RFID

et la démocratie"

EPITA 14-16 rue Voltaire

94270 Le Kremlin Bicêtre www.epita.fr

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26 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

Diplômée ISEG, Programme EXECUTIVE, Carine revient sur son parcours de femme (hyper)-active : de la création à la direction de la publication du magazine gratuit bébézine, en passantpar le lancement du club Business Woman Rhône-Alpes.

Comment vous est venue l'idée decréer bébézine ?

bébézine est un bimestriel régionaldestiné aux jeunes parents. C'est ungratuit financé exclusivement par lapublicité. L'idée m'est venue grâce à mamère qui a travaillé 30 ans en crèche.En tant qu'éducatrice de jeunes enfants,elle était l’une des premières interlo-cutrices des parents. Elle a manifestéle besoin qu'un support d'informa-tions de proximité soit créé pour in-former et aider ces jeunes parents.Lorsque j'ai voulu lancer mon activitéet mettre en œuvre cette idée, mon entourage était plutôt réticent car jemanquais d'expérience. Avec l’arrivéeen 2001 des journaux gratuits, je mesuis mise à vraiment réfléchir auconcept, à la charte graphique, aunom du magazine etc. Je me suis entourée d'une équipe et nous avons réalisé une étude demarché pour recenser les attentes desfamilles. Puis nous avons confronténotre projet aux professionnels desanté pour une diffusion en salle d'at-tente. Certains se montraient réticentspensant que les parents étaient déjà

inondés d'informations. Donc la ligneéditoriale a été adaptée pour coller deprès aux demandes de nos distribu-teurs, bébézine a finalement trouvé sa place ! Une fois les statuts déposéset la somme de 15 000 € réunie, le 1er numéro a été diffusé à 40 000exemplaires en novembre 2007. Aujourd'hui le 5ème numéro est dis-tribué dans tout le réseau médical :chez les pédiatres, les gynécologues,les sages-femmes, les mairies et lespharmacies. Pour le premier anniver-saire de bébézine, nous organisons unegrande journée, “les familiales”, avecdes conférences, des ateliers et des ac-tivités parents/enfants comme l’initia-tion aux Pilates pour les femmesenceintes ou le massage de bébé.

Conseilleriez-vous aux Iségiens de se lancer dans l’entrepreneuriat ? Oui si le projet est bien réfléchi. Selancer dans la création d’entreprisen’est possible qu’avec un projet cohé-rent, une forte volonté et une motiva-tion à toute épreuve! Il faut bienévaluer les risques financiers et sociaux.À 20 ans, c'est encore plus délicatparce qu’entreprendre est chrono-phage. On est “en marge” des gens deson âge et notre salaire n’est pas assurétant que la société ne dégage pas debénéfices. Et surtout il faut bien s’en-tourer, notamment de gens d’expé-rience et d’autres entrepreneurs.Aujourd'hui, je me tourne vers l'ISEGLyon pour trouver des stagiaires encommunication et marketing. Il existeune vraie solidarité entre diplômés etjeunes Iségiens.

Après avoir été diplômée de l’ISEG,quel a été votre parcours ? J'ai commencé comme assistante com-merciale et marketing. Par la suite, res-

ponsable d'une agence d’intérim àOullins dans laquelle je me suis viteaperçue que j'étais douée pour le dé-veloppement commercial de l'agence.Mais ma direction ne pouvait pasm’offrir en temps voulu, toutes les op-portunités que je souhaitais : gérerune nouvelle agence en parallèle. J'ai donc créé, en septembre 2006, Business Woman Rhône-Alpes. Il s'agitd'une plateforme de mise en relationdes femmes afin de développer leur ré-seau dans un contexte de détente.C'était pour moi l'occasion de me testersur l'entrepreneuriat. En une nuit, nousavons enregistré une quarantained'abonnées. Notre équipe, constituéede dix femmes, anime le réseau en organisant une réunion mensuelle thé-matique. Une trentaine de lyonnaisesétaient présentes à la première réunion. En octobre dernier, nous avons fêtéles 2 ans du club et nous avons choisicomme thème “Les réseaux féminins :source d'informations et de développe-ment pour l'entreprise”. En créant Bu-siness Woman Rhône-Alpes, j'avaisdéjà rencontré une bonne partie del'équipe de bébézine, ensuite j’ai pu quitter l'entreprise pour créer mapropre structure.

Avec de telles activités vous reste-t-il un peu de temps libre ?Je suis véritablement passionnée parmon travail, le repos me paraît parfoissuperflu ! J’ai eu un peu de tempspour moi cet été. Lors de “semainescalmes”, il m’arrive de me reposer…certains dimanches.

CARINE VERA, IISSEEGG LLyyoonn,, PPrroommoo 22000022,, ccrrééaattrriiccee ddee bbéébbéézziinnee

LES ANCIENS À L’HONNEUR...

Différentes rubriques accesibles sous bebezine.fr

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IONIS MAG 27DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

DELPHINE MICHEL-FLANDIN, EESSMMEE SSuuddrriiaa,, PPrroommoo 22000022,, RReessppoonnssaabbllee dd’’aaffffaaiirreess GGéénniiee EElleeccttrriiqquuee -- IINNEEOO

Voilà 2 ans que je suis Responsabled'affaires en électricité dans la sociétéINEO (groupe Suez), pour de grandsprojets tertiaires. Mon métier ? Gérerdes chantiers de A à Z, c'est-à-dire :suivre les équipes de chantier, suivre et manager l'équipe études,

servir d'interface entre le client, lesétudes et la réalisation, gérer fi-nancièrement le projet et rapporterles résultats à ma direction, gérerles problèmes techniques, humainset matériels relatifs au chantier.Au bout du compte, il faut mener àbien le projet au niveau financier,technique et naturellement tenir lesdélais. C'est la formation généra-liste de l'ESME Sudria qui m'a ap-portée cette culture technique del'ingénieur et qui me permet d'êtreréactive face au client.Le fait d'avoir suivi ma spécialité"Responsable d'affaires" en alternance

dans le cadre de l'apprentissage, m'aaidé à m'intégrer rapidement au seinde l'entreprise, tant au niveau rela-tionnel que professionnel. Ce métierest basé en grande partie sur l'expé-rience : l'alternance m'a permis de gagner quelques années.

JULIEN PELÉ, ddiippllôômméé ddeess MMaassttèèrreess ddoouubbllee ccoommppéétteennccee dduu GGrroouuppee IIOONNIISS,,PPrroommoo 22000055,, CChheeff ddee pprroojjeett cchheezz GGllaaxxooSSmmiitthhKKlliinnee

Avant l’intégration au Mastère double compétence quel a étévotre parcours ?Avant le mastère, j’ai obtenu unemaîtrise de biochimie moléculaire etcellulaire à l’Université Paris 7, spé-cialité pathologie moléculaire, option virologie et analyse financière.

Pourquoi avoir fait le choix dumastère double compétence ?En Licence de biochimie, j’ai choisid’amorcer un virage vers le secteurprivé en prenant l’option économie etmarketing appliqués aux bio-indus-tries. J’ai confirmé mon choix en en-trant en maîtrise (aujourd’hui intituléMaster I) en prenant l’option “analysefinancière” et en décidant de quitterle milieu universitaire au profitd’une grande école. Après avoir ac-quis des compétences générales, j’aivoulu développer un profil plus at-trayant, tourné vers la pratique,pour séduire les entreprises.

Comment s’est passée votre formation ?La formation s’est très bien déroulée. Leprogramme était très chargé, mais ila répondu à mes attentes, surtout entermes de professionnalisation que jen’avais pas à l’université. J’ai pu effec-tuer un stage chez Alcan Packaging(usine Cébal de Sainte Ménéhould)

d’une durée de 6 mois, avec une ré-munération assez importante, puisquej’étais payé 1 100 € / mois. Plus quedes connaissances théoriques, cemastère m’a permis de développer deréelles compétences et d’avoir unprofil attractif, car spécialisé tout en ayant des bases générales indis-pensables pour travailler sur des pro-blématiques très variées.

Et aujourd’hui, quel est votre poste ?Aujourd’hui je suis Chef de projetdans l’industrie pharmaceutique, surl’un des plus gros sites de développementet production de GlaxoSmithKline, lenuméro 1 mondial du secteur. J’ai laresponsabilité de plusieurs projets enproduction et contrôle la qualité. Je

dois donc faire appel à mes compé-tences en gestion de projet, en pro-duction, en qualité et en management.Mes connaissances techniques acquisesen labo et les outils statistiques (maî-trise statistique de process, lean 6sigma…) me sont indispensables.

Quels sont vos objectifs professionnels ?Je pense avoir vraiment trouvé ma voieet je souhaite rester sur des fonctionsde chef de projet en production ouqualité. Travailler sur la gestion delignes de production m’intéresseraitégalement.

Un conseil à donner aux futurs diplômés ?Mobilité intellectuelle ! Les forma-tions des mastères double compé-tence permettent de travailler dansdes secteurs variés avec une grandemobilité géographique. La crise est là ! Et les premières conséquencessont visibles sur l'économie avec dessecteurs en grande difficulté, commel'automobile. Dans certains domaines(énergie, nucléaire...) il n'y a pas, à cejour, de signes de ralentissement. Lesdécideurs s'interrogent sur les niveauxde rentabilité de leurs investissements.C’est pourquoi un profil comme celuides Mastères double compétence offreà l’employeur une véritable garantie.

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28 IONIS MAGDÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

LES SOLUTIONS DE FINANCEMENTElles font la plupart du temps appel àdes partenariats externes et elles sontparticulièrement adaptées aux deuxou trois premières années d’études.

Le prêt sans caution Les récentes dispositions prises parl’État permettent aujourd’hui à toutétudiant d’obtenir un prêt garanti par ce dernier, sans caution person-nelle. Ce prêt pouvant aller jusqu'à15 000 €, il bénéficie des habituellesfranchises de remboursement. La mu-tuelle étudiante LMDE, pour sa part,augmente pour ses adhérents le mon-tant du prêt sans caution à 22 500 €dans les mêmes conditions.La Banque Populaire/ Rives de Paris,qui s’est rapprochée du GroupeIONIS, est désignée comme opératricepour ces prêts sans caution.

Le prêt bancaire L'emploi étant assuré à la sortie del'école et la rémunération des diplô-més étant de bon niveau, plusieursorganismes bancaires et financierstravaillent avec les écoles pour pro-poser des prêts à des taux très attrac-tifs. Le remboursement ne commencequ’à la fin des études, en situationd’emploi. Pour obtenir les coordon-nées des banques partenaires, ainsique toutes les informations relativesaux formalités, les étudiants doiventse rapprocher de leurs écoles.

Étalement des prélèvementsPour mieux planifier son budget lesécoles proposent l'étalement des paie-ments. Les prélèvements peuvent sefaire en 3 fois ou plus. En cas d'arrêtdes études pour force majeure (acci-dent, décès d'un proche, maladiegrave ou invalidante), les prélève-ments sont bien évidemment arrêtés.

Bourses externes et d’ÉtatDes bourses peuvent être collectéesauprès des Conseils régionaux, généraux ou de certaines Mutuellesauxquelles les étudiants sont affiliés.

Les étudiants de l’ESME Sudria etd’EPITA (écoles d’ingénieurs recon-nues par l’Etat) ainsi que ceux del’ISG et de l’ICS Bégué sont habilités,quant à eux, à faire des demandesde bourses d’État.

Bourses internesLes écoles du Groupe IONIS accor-dent des bourses internes en fonctiondes résultats scolaires et de la situa-tion financière de l’étudiant. La demande doit être faite auprès de la direction de l’école et est toujoursindividuelle.

LES SOLUTIONS D’AUTO-FINANCEMENTCes solutions sont diverses et spéci-fiques à chaque école . Elles permet-tent aux étudiants de financer leursétudes tout en exerçant une activitéprofessionnelle sous forme d’emplois,de stages rémunérés et/ ou de tutorat.

Juniors Entreprises Les Juniors Entreprises sont des associations qui ont pour but de répondre aux besoins des entre-prises, régionales ou nationales, en proposant des prestations deconseils et des études de marchépayantes. Elles fonctionnent commeune entreprise.

StagesPour tous ceux qui souhaitent exercerune activité rémunérée, la plupart desécoles de commerce du GroupeIONIS libèrent entre 1 et 4 jours parsemaine (selon l’année d’étude), pourque les étudiants puissent exercer unevéritable mission professionnelle.Pour les écoles de IONIS Institute of Technology, les laboratoires de recherche appliquée réalisent des

projets et vendent des services auxentreprises. Les élèves qui partici-pent à cette activité sont rémunérés chaque fois que cela est possible.

Assistanat interneCertaines activités internes, en dehorsde ce qui est normalement attendudes élèves, donnent lieu à une rému-nération. Ces “jobs” proposés sontaussi bien une aide apportée au ser-vice informatique, à l’envoi des mai-lings, mais également au tutorat desplus jeunes par les plus anciens.Ces différentes formes d’assistanatdiffèrent et varient d’une école à l’au-tre. C’est le moyen de bénéficier d’unrevenu souvent égal au tiers ou à lamoitié de la scolarité.

IONIS TutoringDepuis la rentrée 2007, le GroupeIONIS a lancé sur Paris une entité desoutien scolaire à domicile, IONISTutoring. Les cours de soutien sontdispensés par des étudiants duGroupe IONIS à des élèves allant dela 6ème à la Terminale. IONIS Tutoringsera développé en région très pro-chainement. Les étudiants intéresséspeuvent prendre contact directementau 01 47 04 20 00 ou sur www.ionis-tutoring.com

Service-emploi et relation entrepriseAu sein de chaque école du Groupe,il existe un service emploi et relationentreprises qui favorise les liens deconfiance avec ces dernières. Cettepolitique mise en place depuis long-temps permet de proposer des stages,d’aider à la recherche de “jobs” et sur-tout de servir d’appui aux diplômésdans la recherche du premier emploi.

Recherche de logementChaque entité du Groupe IONIS peutaider l’étudiant dans sa recherche delogement. Selon les cas, l’école dis-pose de partenariats ou de relationsprivilégiées avec des résidences étu-diantes, des agences immobilières oudes particuliers.

Savoir comment financer ses études, ou celles de ses enfants, est une question importante. Il est donc essentiel de bien réfléchir aux sources de ce financement. Conscientes que les frais de scolarité peuventêtre un frein pour certaines familles, mais considérant que les études supérieures sont un droit pour tous,les écoles du Groupe IONIS proposent des solutions adaptées, pour que les étudiants puissent financerleurs études : Aides, bourses, allocations, prêts, stages, tutorat, à chacun sa solution ! Financement ouauto-financement, tout est expliqué ci-dessous.

FINANCER SES ÉTUDES :À CHACUN SON FINANCEMENT

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LES DERNIÈRES NOMINATIONSRichard ADDEY (ISG) - Président de Polyrey.Il débute sa carrière chez Arjowiggins en1993 et fut notamment Vice-président del’activité abrasifs. Depuis 2006, il était exe-cutive VP de la branche solutions indus-trielles, regroupant 3 business B to Bmondiaux et 3 usines en France, Allemagneet Chine. Il dirigeait directement l’activitépapiers décors à destination des imprimeurset producteurs de panneaux décoratifs. Il aégalement été membre du comité exécutifd’Arjowiggins.

Cyril ARNODO (IPSA), Ingénieur système,"REXUS-BEXUS" chez ESA aux Pays Bas.Il débute sa carrière en 2008 chez EUROCOP-TER-FRANCE en tant qu’ Ingénieur Produc-tion NH90 (Production)

Julien CABOT (ESME-Sudria) - ManagerBanque Finance chez OCTO Technology.Depuis 8 ans, il réalise des missions de conseilen management des systèmes d'informationsauprès des DSI, spécialement du secteur ban-caire: Société Générale, Natixis, Calyon, AXA...Il est aussi le co-auteur de l'ouvrage Une poli-tique pour le SI, Edition OCTO 2007 et co-ini-tiateur du progiciel Otopus MicroFinance.

Nicolas CHRISTMANN (ISEG) - DirecteurCommercial Europe du groupe SUPRA.Il adébuté son parcours professionnel dans lafonction commerciale au sein d'Outils Wolf(le leader français de tondeuses à gazon et ou-tils de jardin) jusqu'au poste de DirecteurCommercial Adjoint. Il a rejoint le groupeSUPRA en août 2008, filiale de EDF EnergiesNouvelles Réparties. Cette entreprise est le lea-der français des cheminées et de poêles à bois.

Alexandre DELOS (ISEG) - Partner, AccessCapital Partners. Il a été Project Managerchez Medialink au Royaume-Uni. Chez Ac-cess Capital Partners, entre 2000 et 2007, ilest Analyste, Associate, et Directeur d’inves-tissement. En 2007, il devient Vice-présidentau sein de LGT Capital Partners.

Jean-Yves DEMEUNYNCK (ISG) - Déléguégénéral de l’Association Française des Investisseurs en Capital. Il débute sa carrièreen créant, développant et revendant plusieurssociétés spécialisées dans le conseil en mar-keting et les nouvelles technologies. Il étaitDirecteur du développement et projets de Natixis Private Equity. Précédemment, il a étéDélégué Général de l’Afic de 2002 à 2005.

Guillaume DE TROGOFF (ISEG) - Di-recteur commercial de A Plus Finance. Il a débuté sa carrière à la Caisse d’Epargne puis a re-joint en 2000 Zebank, qui deviendra Egg Ban-king plc où il était Chef de projet marketing. Ilétait depuis 2005 Responsable des partenariatschez Sélection R (Rothschild et Cie Gestion).

Thierry ELKAIM (ESME Sudria) - Direc-teur des partenaires grands comptes chez Mi-crosoft. Il débute chez Benson-Schlumberger,avant de rejoindre en 1989, Sun Microsysterns,où il a dirigé la division Secteur public et futmembre du comité de direction. Depuis 2003,il est chez Microsoft en tant que Directeur com-mercial de la division dédiée au secteur public.

Pierre-Yves FRELAUX (ISG) - Président deTBWA Corporate. Il supervise pour TBWA lacommunication mondiale d’ArcelorMittal. Ilconseille également l’ANPE sur son rapproche-ment avec les Assedic et Veolia.

Tierry GOUDIN (ISG) - Directeur marketinget supports clients chez Groupama AM.Contrôleur de gestion chez BNP Paribas de1995 à 1998, il passe dix ans à la Société Gé-nérale Asset Management comme Analyste de performance et Responsable du service reporting et attribution de la performance, ausein du département reporting, puis commeGérant diversifié institutionnel et retail au seindu département des gestions diversifiées. Ilexerçait depuis 2005 en qualité de Responsablede la création produits et du marketing retail.

Jean Baptiste GOURET (EPITECH) -Chargé du Market Data au sein de la SGCIBà Hong-Kong (banque d'investissement dugroupe Société Générale) avec les sites de Pékin,Sydney, Shangai et Singapour. Depuis plus de 2ans, il faisait partie de l'équipe Market Data, à laDéfense.

Lionel GOUSSARD (EPITA) - DirecteurCommercial chez Webroot. Après des débutschez Arche Communication en 1996, il a oc-cupé des fonctions commerciales chez diverséditeurs de solution de sécurité, dont récem-ment BlackSpider. Auparavant, il a occupé lespostes d’Ingénieur avant-vente, de formateurtechnique puis de Chef de produit sécurité chezle grossiste Allasso. Il a également participé aulancement de l’éditeur BlackSpider en France.

Stanislas HENRY (ISG) - Directeur déve-loppement au sein du Crédit Agricole AssetManagement Real Estate. En 1987, il estResponsable des financements spécialisés eten charge des grandes entreprises à Paris,Londres et New-York au sein du groupe Pari-bas. En 1997, il est Associate Director à la di-rection européenne du développement dugroupe Général Electric à Londres. En 2001,il est Directeur des participations financièreschez Général Electric Real Estate France et Directeur Corporate finance et trésorerie opé-rationnelle pour le groupe AGF. En 2002 il de-vient Responsable secteur immobilier chezCalyon.

Nassim JAMMAL (EPITECH) - Chef de Projet/ Ingénieur développement chez Per-timm. Il débute sa carrière comme Responsa-ble du développement chez EnTechneVisionInc, au Canada où il est resté 2 ans.

Laurent JOUÉ (ISEG) - Gérant junior ausein de l’équipe de multigestion alternative.En 2005, il débute comme Assistant de ges-tion au sein de la société Géa. En 2008, il sespécialise dans le développement d’outils degestion, de reportings quantitatifs pour la ges-tion et le service commercial, ainsi que dansl’analyse des risques des fonds et optimisationde portefeuilles.

Christian LANVIN (ESME Sudria) - Di-recteur général adjoint de ERARD, spécialistedes équipements et accessoires dédiés à l’audio-visuel. Il a été Ingénieur du développement

chez Soplem, puis Manager chez SILC en 1986,avant de rejoindre en 1989 CEAC-Exide Tech-nologies, comme Manager France, Responsa-ble export France et Belgique en 1998 et,depuis 2003, Responsable des affaires en Asie.

Marion MALINOSKI (ISEG) - DirectriceCommerciale chez Euromobile France. Aprèsun début de carrière chez JCDecaux en tant qu'Assistante Chef de produit à laDirection Marketing, elle intègre en 2005, Euromobile France en tant que Gestionnaire deprojet où elle aura pour mission le développementcommercial grands comptes. Aujourd’hui, ellea en charge toute la stratégie commerciale.

Michel MOLONGO (EPITECH) - Supportengineer chez Microsoft. Il commence sa car-rière en 2003 comme Ingénieur R&D chezAbaxia où il a en charge la gestion pour la par-tie du personnel d'Abaxia.

Laurent MOUILLET (ICS Bégué) - Associéde KPMG Entreprise. Expert comptable etcommissaire aux comptes, en charge de la direction du bureau de Besançon depuis2004, il devient associé du bureau BourgogneFranche-Comté depuis 2008.

Arno PONS (ISG) - Directeur de clientèleInternet au sein de Saatchi & Saatchi. Il cofonda en 2000 la société City Luxe. En2003, il rejoint Etineria Inc (Compagnie canadienne de placement média sur Internet)à Montréal en tant que Responsable du déve-loppement, où il créa notamment le réseauClick4pharma et le moteur de recherche me-dicimo.com. En 2005, il intègre le magazineStratégies comme Responsable publicité on-line avant de rejoindre en 2006 l’agence G2Paris comme Directeur de clientèle interactif.

Luc SASSATELLI (ISG) - Directeur des Ac-tivités Projets pour les marchés Transport &Logistique et Agroalimentaire. Il débute sacarrière en 1994 pour le compte des éditeursde logiciels Progis, Abel et Adonix. Consultantpuis Directeur de Projets, il devient Responsa-ble d’Activité en 2000. Il intègre en 2005 legroupe Sage. En 2006, il prend la direction dudéveloppement des Services de la divisionMoyennes et Grandes Entreprises de Sage.

Eddy SIFFLET (EPITA) - Directeur Tech-nique et avant-vente des activités SaaS del’éditeur de logiciels de sécurité Webroot. Au-paravant il était Chef de produit chez Allassoil a participé au lancement de l’éditeur Black-Spider en France. Sa mission sera d’aider l’en-semble du réseau de partenaires à proposerdes produits plus complets et innovants enservices managés à leurs clients.

Julien SIMON-CHAUTEMPS (IPSA) - In-génieur chargé de la performance chezToyota. Il effectue son projet de fin d'étudeschez Optimum à Denvers (Colorado, USA) etexerce son métier d'Ingénieur/ Consultant dansles championnats Fran-Am USA, ALMS etAustralian V8 Supercars en 2002. Ingénieurcourse pendant 4 ans dans la Team Prema Powerteam (F3 Euroseries et Formule Renault2.0 Italia), puis Ingénieur à l'analyse de don-nées pour la Team Trident Racing.

IONIS MAG 31DÉCEMBRE 2008 - FÉVRIER 2009

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Etonnante*

Surprenante*

Prodigieuse*

Novatrice*

Persévérante*

Incroyable*

Baroque*

Rare*

Insolite*

Magique*

Inouïe*

Fabuleuse*

Géniale*

Enrichissante*

Charmante*

Sublime*

Créative*

Innovante*

Emouvante*

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* libre à vous de rayer les mentions inutiles.