le grimoire de melchior
TRANSCRIPT
2
LE GRIMOIRE DE
MELCHIOR
Thierry Valance
10.4
----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)] NB Pages : 120 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 10.4 ----------------------------------------------------------------------------
Le Grimoire de Melchior
Thierry Valance
847413
Roman ésotérique
Thier
ry V
alanc
eLE
GRI
MOIR
E DE
MEL
CHIO
R
2 2
2 3
Théo, là , devant la porte, attendait avec impatience le
facteur, son pĂšre lui ayant demandĂ© dâĂȘtre vigilant, un pli important devait arriver, et du haut de ses sept ans, il se sentait responsable. Il pensait que cette nouvelle, pouvait lui rendre la complicitĂ© quâils avaient eu jadis avec son frĂšre Mathieu, partit trop loin dâeux pour connaitre une vĂ©ritable formation de la vie, une Ă©ducation.
MĂȘme sâils avaient quatre ans dâĂ©cart, leur complicitĂ© Ă©tait grande.
Soudain ThĂ©o entendit le clapotis de la boĂźte Ă lettre⊠la lettre Ă©tait sĂ»rement lĂ . Courant, dĂ©valant lâescalier de la cour, il se prĂ©cipita sur la boĂźte qui trĂŽnait au tout dĂ©but du jardin, juste au devant de ce portail, de cette grande maison oĂč ils Ă©taient nĂ©s son frĂšre et lui.
Toute une histoire, lâhistoire dâune complicitĂ©, dâune fratrie.
Et lĂ , une lettre, vient dây ĂȘtre dĂ©posĂ©e, les mots sonnent dans sa tĂȘte, car il a entendu parler ses parents dâune Ă©ventuelle mutation professionnelle, alors, sa curiositĂ© Ă©tant Ă son comble, il ouvre le contenu de la missive, et voit une enveloppe portant la mention confidentielle.
Il déposa alors ce pli, sur le bureau de son pÚre, et dÚs maintenant, il voit son chemin devenir différent il sait que
2 4
son départ pour une nouvelle destination est proche, son impatience est grande, et perturbe quelque peu ses plans.
Les aiguilles de lâhorloge nâont jamais marchĂ© aussi lentement, en attendant la pĂ©riode du dĂ©jeuner, lâexcitation de Theo est Ă son comble.
On entend au loin, les cloches de lâĂ©glise, celle qui se veut ĂȘtre la plus proche, et comme Ă chaque fois, une nuĂ©e dâĂ©tourneaux prend son envol.
La famille va enfin pouvoir se rĂ©unir comme chaque jour, pour le dĂ©jeuner traditionnel, mais, lĂ , seulement au jour dâaujourdâhui, il y a ce fameux courrier, cette lettre remplie de secrets.
Soudainement, la porte sâouvre, ThĂ©o nerveux, montre son impatience, il piĂ©tine.
Quâas-tu lui demande son pĂšre ? ThĂ©o ne sait que rĂ©pondre, rien si ce nâest que je
mâennuie un peu, rĂ©pond le garnement.
La pĂ©riode des vacances scolaires est souvent synonyme avec le mot ennui chez lui car depuis le dĂ©part de son grand frĂšre, qui Ă©tant scolarisĂ© ailleurs posait quelques problĂšmes et le calendrier scolaire, faisait Ă lui seul la diffĂ©rence. DiffĂ©rence de lâendroit gĂ©ographique oĂč lui et son frĂšre Ă©taient scolarisĂ©s, laissant entre eux deux, souvent une pĂ©riode de flottement.
La porte du bureau, vient de sâouvrir, ThĂ©o interrogatif, regarde le visage de son pĂšre, la lettre est-elle porteuse de bonne nouvelle, ou au contraire synonyme de catastrophe.
Jacques, était là , dans sa suprématie. Jacques étant le prénom du pÚre, attend que son épouse rentre pour dévoiler la nouvelle. Etait elle heureuse, là , est la question que se pose Théo.
2 5
Mais pour une fois Chantal nâest pas encore rentrĂ©e, le suspense est Ă son comble. ThĂ©o piĂ©tine.
Enfin, la porte dâentrĂ©e sâouvre. Pour une fois, on la sent Ă©nervĂ©e.
Elle qui semble si douce reste Ă cheval sur la ponctualitĂ©, fait tout pour sâen excuser et naĂŻvement elle sâexcuse de son retard, tout en nâessayant nullement de se justifier, elle prĂ©texte dâun travail supplĂ©mentaire et cela du fait de lâabsence dâune de ses collĂšgues.
Câest alors quâon entend un cri de ralliement dans toute la maison, « A table ». Enfin, ce dit ThĂ©o nous allons savoir, ce qui se cache dans cette enveloppe. ThĂ©o piĂ©tine dâimpatience.
Jacques se saisit de lâenveloppe et prenant la parole, et montre par un lĂ©ger rictus, un sentiment de bonheur.
Ses paroles furent : Jâattendais depuis de nombreux mois ma mutation, et celle-ci a Ă©tĂ© acceptĂ©e et je dois prendre mon poste le mois prochain.
Ce poste Ă©tait une rĂ©vĂ©lation puisquâil lui permettait de vivre oĂč, LĂ , il espĂ©rait.
Dans cette maison familiale, maison de son enfance et ainsi permettre Ă ses enfants de se rapprocher.
Car, si Matthieu leurs manquait chaque jour un peu plus, il restait lâessentiel de ThĂ©o.
Soudainement en vue de la nouvelle le bonheur pu se lire sur le visage de Chantal.
Rapidement, elle pensa déjà à demander son congés, car pour elle la mutation semble impossible, mais cela ne serait pas le problÚme essentiel.
ThĂ©o, soudainement voit dans les yeux de la famille sâorganiser le dĂ©mĂ©nagement.
Cette lettre semble faire lâeffet dâun changement vers
2 6
le bonheur, bonheur tant attendu. Finit pour lui dâĂȘtre toujours tout seul, et enfin il pourra retrouver la complicitĂ© de son grand frĂšre et jouer ensemble comme jadis.
Le petit garçon de 7 ans commence quant Ă lui de visualiser sa chambre dans cette grande maison du Berry, il va lui falloir lâorganiser.
Ses lointains souvenirs montrent, la maison de feu ses grands parents avec une nouvelle perspective, celle de la vie, vie quâelle revĂȘt Ă elle seule.
Cette, maison si mystérieuse, si spacieuse allait retrouver une véritable vie, celle de la famille.
Pour ThĂ©o câest un nouveau dĂ©part, et, le bonheur illumine son visage, et puis, il y aura lâĂ©lĂ©ment essentiel Ă sa vie qui nâest autre que Mat.
Se retrouver ensemble, retrouver leurs complicitĂ©s de jadis, malgrĂ© leurs diffĂ©rences dâĂąges, oĂč leurs connivences nâont jamais faillit.
Soudainement, ThĂ©o au plus profond de sa mĂ©moire, revoit un interdit liĂ© Ă sa petite enfance, lâinterdiction dâaller au grenier, et de monter sur cette Ă©chelle mĂ©tallique, Ă©chelle escamotable, qui Ă©tait lĂ , cachant un secret, un interdit et qui le fascinait depuis tout le temps, mais maintenant Ă 7 ans, Ăąge de raison, il se sentait grand et il se sentait pouvoir braver celui-ci et aller Ă la dĂ©couverte de cet endroit si protĂ©gĂ© par son grand pĂšre.
La question était alors, que se cachait-il derriÚre cette trappe, et cela pour avoir une véritablement une telle interdiction.
Lâexcitation Ă©tait encore plus grande, Ă savoir que personne ne pourrait maintenant le lui interdire.
Théo alors sortit un calendrier, et comme un
2 7
prisonnier, il dĂ©cida de rayer chaque journĂ©e passĂ©e ici, loin de son enfance et qui lâamĂšne Ă vivre une nouvelle aventure, celle qui sera accompagnĂ©e de son frĂšre.
La famille Martin aprĂšs le dĂ©jeuner sans retourne vaquer Ă leurs occupations, laissant le garnement avec ses rĂȘves, ses fantasmes, ses prochaines dĂ©couvertes.
ThĂ©o a Ă la base une imagination dĂ©bordante, et, il se veut ĂȘtre curieux des choses de la vie, Ă©veillĂ© par les questions posĂ©es jadis par son grand-pĂšre, il se veut interrogatif sur lâavenir.
ThĂ©o, en se voyant vivre dans cette grande maison, il pensait dĂ©jĂ Ă retrouver la complicitĂ© quâil avait avec ses grands parents.
Il visualisait la maison, en organisant déjà sa chambre, et celle de son frÚre.
Il se projetait dans de nombreuses ballades Ă la dĂ©couverte de la rĂ©gion, rĂ©gion lourde dâun passĂ© liĂ© Ă la sorcellerie. Et ce mot dĂ©jĂ , Ă la base, le fascinait depuis son plus jeune Ăąge.
Entrant dans le bureau de son pĂšre, il remit Ă la recherche de nombreux livres, et plus prĂ©cisĂ©ment, sur ceux qui Ă©veilleraient sa curiositĂ©, quâil voulait assouvir.
La question ultime était : « Que se cachait derriÚre cette région du Berry ? ». « Pourquoi tant de mystÚre derriÚre un simple nom ? ». Comme par magie, le regard de Théo se porta sur un
titre qui sera pour lui le forçait Ă lire et Ă connaitre lâhistoire de cette nouvelle vie.
Lui, qui nâaime pas trop Ă la base la lecture, et qui a lâhabitude se faire tirer lâoreille pour lire une moindre ligne, se passionne trĂšs vite pour les illustrations qui
2 8
sâenchainent, et qui agrĂ©mente sa curiositĂ©. Ce livre ne semble plus avoir dâĂąge, mais son titre est
évocateur « Sorcellerie dans le Berry ».
La prĂ©face annonce le voyage initiatique sur le Berry le livre commence ainsi : « Destin de Sorcellerie, itinĂ©raires de Birette, portraits de sorciers, carroies, contre-sorts berrichon. » tout un programme, ce dit-il ? Terme, laissant un grand nombre dâinterrogations, interrogations qui enchantent notre sorcier en herbe.
En compulsant tous ces ouvrages et en avançant dans la lecture, sur la rĂ©gion du Berry, pour qui lâimagination, est fertile, il voyait en ses recherches la terre dans laquelle il serait heureux.
De cet ouvrage, les notions de FĂ©es, de Loups-Garous, de GrandâBĂȘte, de pierres qui dansent, de gnomes, dâelfes, et dâautres enchantĂšrent le petit ThĂ©o.
.Pendant des heures il dévore les pages, comme fasciné, ayant soif de savoir ce que sera sa nouvelle vie.
Vie diffĂ©rente de ses habitudes. Sa lecture fut lâobjet de quelques notes, comme si dans un mois en inspecteur Doolittle, il se verrait dans lâobligation de percer le MystĂšre.
Dans sa lecture, il fit la connaissance dâun nouveau personnage qui se veut ĂȘtre essentiel, Mme Georges Sand, personnage Ă©nigmatique, amoureuse de Chopin, le conduit alors Ă chercher dans la bibliothĂšque de son pĂšre, lâouvrage quiâŠ, parlait dâun certain François le CHAMPI, le trouvant parmi les nombreux livres dĂ©cida immĂ©diatement Ă le lire.
Pour lui cela ressemblait Ă une quĂȘte, tout en sachant que tous ces manuscrits, qui lui Ă©taient inconnus Ă ce jour, et, Ă ses yeux feront de lui un vĂ©ritable Berrichon.
2 9
Il dĂ©cida, alors de monter dans sa chambre, pour pouvoir sâimprĂ©gner des senteurs de cette rĂ©gion dĂ©jĂ chĂšre Ă son cĆur.
DĂ©terminĂ© en quelques semaines Ă en savoir le plus possible, il sâinstalla confortablement dans le fond de sa chambre. Assis en tailleur, il commença ses lectures.
Jamais ses yeux nâavaient Ă©tĂ© si Ă©merveillĂ©s devant tant de dĂ©couvertes.
Il avait hĂąte, dâĂȘtre, en prĂ©sence de tous ces mystĂšres, mystĂšres en partie dans la maison familiale, oĂč, lĂ , ils Ă©taient Ă son comble. Cette maison remplie de souvenirs, de joies aussi et dâinterdit laissait entrevoir une nouvelle vie.
LĂ , Ă lâinstant T, il attendait avec impatience le temps du diner, pour savoir comment il devrait procĂ©der pour aider la famille, Ă se rendre dans cette nouvelle aventure, une aventure remplie dâinconnus.
Son esprit vagabondait dans ses rĂȘves les plus profonds, les plus fous.
Jamais une journée ne lui avait semblé aussi longue, mais tout aussi constructive à ses yeux.
Vingt heure, tout le monde est lĂ , et la famille toute entiĂšre prend les mesures pour que le dĂ©mĂ©nagement soit le plus facile possible, les dĂ©mĂ©nageurs sont dĂ©jĂ rĂ©servĂ©s, la date est fixĂ©e, nous quittons le dĂ©partement du FinistĂšre dĂ©but mai, lâocĂ©an me manquera se dit-il mais Mat sera lĂ avec moi, et cela vaut tout lâor du monde.
Chantal demande alors, dâessayer de faire un vĂ©ritable coup de balai sur le passĂ© et de se dĂ©barrasser des choses inutiles, celles qui nâauront plus de place dans leur nouvelle vie, et cela, tout en regardant fixement son fils, Chantal avait alors fait passer le message.
2 10
ThĂ©o fronça les sourcils, cela lui semblait impossible de se sĂ©parer de son passĂ©, de ses jouets de sa petite enfance, son nounours aux oreilles cassĂ©es, de ses Playmobils, et pleins dâautres objets remplis de souvenirs, mais les recommandations de sa mĂšre Ă©tait sans conciliations.
Il devra alors faire des choix, mais le choix et vite fait car Mat est au bout du chemin.
Les journĂ©es passent Ă une vitesse Ă©tonnante et le grand jour câest demain, lâexcitation est Ă son comble.
Six heure, la porte sonne, les déménageurs sont là , poliment ils justifient de leur arrivée matinale du fait de la longue route à faire.
Sans un mot, ils travaillent dâarrachepied et Ă onze heure le camion est rempli, plein, prĂȘt Ă partir vers le petit village aux portes de Bourges.
MontĂ©s, tous, dans la voiture familiale, Jacques joue lâĂ©claireur, la route sera longue, mais ThĂ©o sâest jurĂ© de ne pas montrer son impatience et de ne pas poser la question fatale qui Ă©nerve le conducteur : Cette phrase que tout enfant a un jour posĂ©e le : « Câest quand quâon arrive ? ».
La phrase rappelant le petit Gibus dans la guerre des boutons, cette phrase mal construite qui excitait et mettait en rogne Chantal.
Et là , Théo trop content de rejoindre son frÚre. Déjà , impatient, posait de nombreuses questions Sur la nature, sur les gens, sur sa future école, toutes ses questions semblaient vitales à ses yeux.
Chantal et Jacques répondaient posément et sérieusement, ce qui avait pour effet de rassurer Théo.
La route filait et les paysages changeaient en fonction des régions que la voiture traversaient.
2 11
ThĂ©o Ă©tait intriguĂ© par la luminositĂ© diffĂ©rente quâil rencontrait tout au long de leur pĂ©riple.
La joie de retrouver son grand frĂšre ne faisait aucun doute et se voyait sur son visage.
Soudainement aprĂšs plus de six heures de route, Jacques osa dire, que lâarrivĂ©e est proche et que leur nouvelle vie Ă tous, Ă©tait proche.
ThĂ©o soudainement se rappelle cette route, accompagnĂ©e de ces longues rangĂ©es de platanes qui conduisaient Ă lâentrĂ©e du village de sa petite enfance, mais Ă ses yeux cela faisait si longtemps.
Que son souvenir était floue et que ses souvenirs étaient différents de la réalité.
Mais maintenant, il savait que prochainement la voiture de son pÚre allait tourner à droite et prendre le chemin qui les conduirait à la propriété et dans les bras de Matthieu.
Soudainement on aperçoit la maison, curieusement le portail est ouvert, lâallĂ©e de frĂȘnes donne un cotĂ© majestueux Ă son approche, le chemin impraticable du fait des longs hivers rigoureux de la rĂ©gion, donnant au chemin une allure de tranchĂ©e naturelle. Au bout de quelques minutes, la bĂątisse est lĂ , majestueuse par son histoire, et comme par magie, ThĂ©o se revoit courir, avec son nounours aux oreilles cassĂ©es, celui qui dans les cartons lâavait accompagnĂ© et qui aprĂšs de nombreuses nĂ©gociations fait encore parti du voyage. Symbole essentiel Ă sa vie.
Tous ses souvenirs font un véritable com back en lui, mais cela semble si bon.
Soudainement ils aperçurent Mat sur le seuil de la porte, stoïque comme à son habitude, comme un véritable
2 12
propriétaire, le sourire digne de son rang, il les attend, sagement, tout en montrant son impatience.
A peine arrivĂ©e ThĂ©o est dĂ©jĂ dans les bras de son frĂšre, en lui murmurant Ă lâoreille « tu mâas manquĂ© », le grand frĂšre, en protecteur rĂ©torque immĂ©diatement, « toi aussi petit bonhomme », la fraternitĂ© Ă©tait lĂ , bien prĂ©sente, laissant prĂ©sager de nombreux dĂ©lires.
Les parents étaient heureux également de voir la complicité de leurs enfants et en entrant dans la maison, chose étrange, une boule de lumiÚre pénétra subitement dans celle-ci, et cela dÚs leurs premiers pas au sein de la demeure, comme si, celle-ci, était heureuse de les retrouver.
Matthieu avait tout au long de la route, pris le temps dâĂ©crire comme en calligraphie le mot BIENVENUE. Pour lui, cette maison reprĂ©sentait soudainement le bonheur.
Le camion des dĂ©mĂ©nageurs, klaxonnait annonçant leur arrivĂ©e. Il Ă©tait trop tard pour dĂ©charger, câest alors que Chantal organisait leurs hĂ©bergements, car le plus proche hĂŽtel Ă©tait Ă 10 kilomĂštres, et vu la route, elle trouvait cela plus normal de les convier Ă rester se reposer ici.
Le repas était prévu, Chantal était un mÚre hors paire, mais aussi une femme respectueuse des valeurs de chacun.
Le premier repas dans cette maison fut convivial.
Cependant on voyait dans les yeux de ThĂ©o un besoin de savoir, ce qui nâĂ©chappa pas au regard de Matthieu. Juste aprĂšs le repas un dialogue entre les deux frĂšres sâinstalla.
Ce qui câest dit cela restera secret, mais ThĂ©o dĂ©cida de montrer Ă son frĂšre la trappe qui menait au grenier. Cela