le soir 10 septembre 2010

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09/09/10 23:38 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 1 © JOHANNA LEGUERRE/AFP. C e n’est un secret pour per- sonne. Il est très pénible de circuler à Bruxelles. Le trafic automobile ne cesse d’aug- menter. Saturé, le métro parvient diffi- cilement à éponger le flux gran- dissant des passagers. Face à ces défis, la Région bruxelloise a pré- senté ce jeudi le plan Iris 2 repre- nant les principales orientations de la mobilité en Région-capita- le. Sous réserve des modalités de financement de l’opération, le plan prévoit la construction d’une ligne de métro vers Schaer- beek, d’ici à 2018. L’objectif global du plan est de réduire le trafic automobile de 20 % pour 2018, en passant par un objectif intermédiaire de 6 à 10 % d’ici à 2015. Le plan donne aussi le feu vert de la Région pour une réduction de 16 % des emplacements de sta- tionnement en voirie. A condi- tion qu’il y ait compensation en termes d’emplacements hors voi- rie. L’option du péage urbain sera étudiée à la fin de la législature au plus tard. Dans leur texte fi- nal, les ministres bruxellois ont marqué leur accord de principe à la tarification intelligente au kilo- mètre, mais pas avant que le RER ne constitue une offre alter- native crédible. P.2 & 3 NOTRE DOSSIER Offre Valable du 10/09/10 au 25/02/11 dans la limite des stocks disponibles et hors grandes surfaces. contre remise de ce bon à votre libraire. 9 8 2 6 2 0 2 6 5 0 0 0 0 Les livres qui ont changé le monde. Ce vendredi Charles Darwin ‘hérétique!’ Le diable, sous l’apparence du babouin, est notre grand-père. [ Charles Darwin ] ‘25 Livres qui ont changé le monde’ à collectionner chaque vendredi. 1 er tome 2 * hors prix du journal Tomes suivants 4,95 * 16157990 LA RÉGION BRUXELLOISE met la voiture au pas et jette à terre quelques tabous avec un plan de mobilité audacieux. L e Parlement européen a demandé ce jeudi à la France de suspendre les ex- pulsions de Roms, une critique rare vis-à-vis d’un Etat de l’UE. La résolution a été adoptée par 337 parlementaires réunis à Strasbourg, alors que 245 s’y sont opposés. En réponse, le ministre français de l’Immigration Eric Besson a dénoncé « la multipli- cation des mensonges et des cari- catures ayant abouti à l’adop- tion de cette résolution ». De nom- breux parlementaires accusent Paris d’ignorer certains principes européens essentiels en matière de droits de l’homme à l’égard des Roms. Dans la résolution, le Parlement se déclare « vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises et les autres Etats membres » et rappel- le que les expulsions collectives violent le droit européen car elles constituent une discrimination fondée sur la race. P.10 NOTRE DOSSIER G uy Harpigny, évêque de Tournai, est le prélat compétent, en Belgique, pour les affaires d’abus sexuels impliquant des prêtres. Il a confié son sentiment au Soir face au cli- mat hostile entourant l’Eglise et particuliè- rement la personne de Roger Vanghe- luwe, ex-évêque de Bruges. « Je com- prends parfaitement ces réactions. De- puis sa démission, le 23 avril, aucu- ne sanction n’est tombée. L’opinion publique et les catholiques en particu- lier se demandent s’il va terminer ses jours tranquillement dans une ab- baye P.2 L’ÉDITO P.6 NOTRE DOSSIER LES ROUTES 18 PETITES ANNONCES 19–20 NÉCROLOGIE 21 CINÉMAS 22 MARCHÉS 29–30 LES LIVRES 41–44 TÉLÉVISION 46–47 PETITE GAZETTE & MÉTÉO 48 COLLECTION D’HIVER! La seule, vraie ACTION DE RESERVATION RAPIDE Réservez maintenant jusqu’au 13 septembre inclus à un super prix vers plus de 300 destinations sur les hôtels, la location de voiture et les assurances NEW YORK àpd € 382 vol direct BANGKOK àpd € 494 TOKYO àpd € 559 Lic. Cat. A1919 CDV 20107 N’hésitez plus car CETTE OFFRE EST LIMITÉE MIAMI àpd € 418 JOHANNESBOURG àpd € 361 SYDNEY àpd € 865 de réduction jusqu’à 10% 16384750 5 4 1 3 6 3 5 0 0 8 5 6 6 3 6 notre nouveau cahier Bruxelles veut mettre hors jeu 1 voiture sur 5 P.36 & 35 A l’US Open, pour une pla- ce en finale. Expulsion des Roms : l’Europe tance Paris © THIERRY DU BOIS. Les jeux vidéo violents cartonnent : danger ? Bah, plutôt non. P. 13 & 27 Jean-François Kahn : « Pourquoi j’ai traité Sarkozy de “voyou”. » P. 14 « Flamande ! » « Francophone ! » « Multiculturelle ! » Bruxelles, ce nœud. P.15 Reportage : les « transitioners » préparent l’après-pétrole. P.16 & 17 Clijsters à l’assaut de Venus ce soir Mgr Harpigny : « Vangheluwe doit être jugé » VENDREDI 10 septembre 2010 / Edition Bruxelles / Quotidien / N o 211 / EUR 1,10 / 02 225 55 55 www.lesoir.be 4BX

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09/09/10 23:38 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 1

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Ce n’est un secret pour per-sonne. Il est très péniblede circuler à Bruxelles. Le

trafic automobile ne cesse d’aug-menter.

Saturé, le métro parvient diffi-cilement à éponger le flux gran-dissant des passagers. Face à cesdéfis, la Région bruxelloise a pré-senté ce jeudi le plan Iris 2 repre-

nant les principales orientationsde la mobilité en Région-capita-le. Sous réserve des modalités definancement de l’opération, leplan prévoit la constructiond’une ligne de métro vers Schaer-beek, d’ici à 2018.

L’objectif global du plan est deréduire le trafic automobile de20 % pour 2018, en passant par

un objectif intermédiaire de 6 à10 % d’ici à 2015.

Le plan donne aussi le feu vertde la Région pour une réductionde 16 % des emplacements de sta-tionnement en voirie. A condi-tion qu’il y ait compensation entermes d’emplacements hors voi-rie.

L’option du péage urbain sera

étudiée à la fin de la législatureau plus tard. Dans leur texte fi-nal, les ministres bruxellois ontmarqué leur accord de principe àla tarification intelligente au kilo-mètre, mais pas avant que leRER ne constitue une offre alter-native crédible. ■

� P.2 & 3 NOTRE DOSSIER

Off re Valable du 10/09/10 au 25/02/11 dans la limite des stocks disponibles et hors grandes surfaces. contre remise de ce bon à votre libraire.

9826202650000

Les livres qui ont changé le monde. Ce vendredi Charles Darwin

‘hérétique!’

Le diable, sous l’apparence du babouin, est notre grand-père. [ Charles Darwin ]

‘25 Livres qui ont changé

le monde’ à collectionner

chaque vendredi.

1er tome

2* hors prix du journal

Tomes suivants 4,95 *

16157990

LA RÉGION BRUXELLOISE met la voiture au pas et jetteà terre quelques tabous avec un plan de mobilité audacieux.

Le Parlement européen ademandé ce jeudi à laFrance de suspendre les ex-

pulsions de Roms, une critiquerare vis-à-vis d’un Etat de l’UE.La résolution a été adoptée par337 parlementaires réunis àStrasbourg, alors que 245 s’y sontopposés. En réponse, le ministrefrançais de l’Immigration EricBesson a dénoncé « la multipli-cation des mensonges et des cari-catures ayant abouti à l’adop-tion de cette résolution ». De nom-breux parlementaires accusentParis d’ignorer certains principeseuropéens essentiels en matièrede droits de l’homme à l’égarddes Roms. Dans la résolution, leParlement se déclare « vivementpréoccupé par les mesures prisespar les autorités françaises et lesautres Etats membres » et rappel-le que les expulsions collectivesviolent le droit européen car ellesconstituent une discriminationfondée sur la race. ■

� P.10 NOTRE DOSSIER

Guy Harpigny, évêque de Tournai, est le prélat compétent,en Belgique, pour les affaires d’abus sexuels impliquantdes prêtres. Il a confié son sentiment au Soir face au cli-

mat hostile entourant l’Eglise et particuliè-rement la personne de Roger Vanghe-luwe, ex-évêque de Bruges. « Je com-prends parfaitement ces réactions. De-puis sa démission, le 23 avril, aucu-ne sanction n’est tombée. L’opinionpublique et les catholiques en particu-lier se demandent s’il va terminer sesjours tranquillement dans une ab-baye. » ■

� P.2 L’ÉDITO

� P.6 NOTRE DOSSIER

LES ROUTES 18

PETITES ANNONCES 19–20

NÉCROLOGIE 21

CINÉMAS 22

MARCHÉS 29–30

LES LIVRES 41–44

TÉLÉVISION 46–47

PETITE GAZETTE & MÉTÉO 48

COLLECTION D’HIVER!La seule, vraie ACTION DE RESERVATION RAPIDE

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3 6

notre nouveau cahier

Bruxelles veut mettrehors jeu 1 voiture sur 5

P.36 & 35 A l’USOpen, pour une pla-ce en finale.

Expulsion des Roms : l’Europe tance Paris

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Les jeux vidéo violents cartonnent :danger ? Bah, plutôt non. P. 13 & 27

Jean-François Kahn : « Pourquoij’ai traité Sarkozy de “voyou”. » P. 14

« Flamande ! » « Francophone ! »« Multiculturelle ! » Bruxelles, ce nœud.P.15

Reportage : les « transitioners » préparentl’après-pétrole. P.16 & 17

Clijstersà l’assautde Venusce soir

Mgr Harpigny :« Vangheluwe doitêtre jugé »

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09/09/10 23:22 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 2

Le Kroll

Priorité nº1 d’Iris 2 : donner au transport publicla place qui lui revient, la première. Il faudra cra-vacher. Entre 1999 et 2008, le nombre d’usa-gers de la Stib a augmenté de 80 %. Et l’on at-tend une croissance de 50 % d’ici 2018. Ce qu’ilfaut faire ? Améliorer le réseau actuel, et l’éten-dre tant sur la surface qu’en sous-sol.Métro. Les maîtres mots : automatisation et ex-tension. Saturées, les lignes 1 et 5 seront automa-tisées. Le gros en 2015, la totalité en 2018. Soit30 à 35 passages par heure et par sens. Ailleurs,on prolonge. D’ici 2018, la ligne 4 (Midi-Nord)s’étirera vers Schaerbeek, avec un dépôt à Ha-ren. Vers Uccle ? L’hypothèse sera « évaluée »,de même qu’un métro en moyenne ceinture. Ce-la ne se fera que si un tram s’avère insuffisant.Et ces extensions devront s’accompagner d’une« rationalisation de l’offre en surface ». Entendez,d’une limitation du trafic routier.En surface. Il faut protéger trams et bus. Deuxsolutions : sites propres et priorité aux carre-fours. 90 % des trams et 40 % des bus devrontcirculer sur sites protégés en 2011 (60 % desbus en 2020). La télécommande des feux est enretard. Il faudra accélérer. Les lignes vers GrandBigard, Tervuren, Tour et Taxis, Forest, Schaer-beek et la gare de l’Ouest seront renforcées. Plu-sieurs lignes de trams seront étendues (vers leHeysel, la E40, Bordet…). Des bus pourraientêtre remplacés par des trams.L’offre. On songe à étendre l’heure de pointe jus-qu’à 19h30. La gratuité serait étendue, mais ilfaudra une prise en charge par le fédéral.Le train. La Région développera une vision ferro-viaire. Elle espère beaucoup du RER. Notammentpour des déplacements à l’intérieur de la Ré-gion. Mais il faudra faire pression sur la SNCBpour avoir plus de gares, de haltes et de trains.

Ce journal est protégé par le droit d’auteur, tous droits réservés. © Rossel & Cie S.A. – Le Soir, Bruxelles,

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L’équation figurait déjà (mais en vain…) dans leplan Iris 1. Objectif des autorités de la Région : ré-duire le trafic automobile de 20 % en 2018 par rap-port à 2001. « Cela ne se fera pas du jour au lende-main, reconnaît Bruno De Lille. Nous nous sommesfixé un objectif intermédiaire de -6 à – 10 % en2015 ». Comment y arriver ? Un brin de persuasion,un brin de contrainte.Fiscalité. La tarification de l’auto en fonction deson usage permettrait entre 10 et 15 % de transfertmodal, note le document. En clair : avant la fin 2011,la région modifiera la taxe de mise en circulation etla taxe de circulation pour y intégrer des critères en-vironnementaux. Plus polluant, plus cher. Et inverse-ment. Voilà pour réduire la pollution. Le plus nota-ble sera l’introduction d’une « taxe intelligente »sur les véhicules. Les automobilistes paieront enfonction des kilomètres parcourus, de l’itinéraireemprunté, de la période d’usage et des performan-ces environnementales de leur véhicule. Objectif :une taxe sur les camions d’ici la fin 2013 avec lesautres régions du pays. Mais dès cette année, étu-dier un système qui s’appliquerait aussi aux voitu-res. Et au cas où cela ne marcherait pas avec laWallonie et la Flandre, les Bruxellois étudieront dèsà présent un système propre à leur région.Zones basses émissions. La Région délimitera,avec les communes, des zones dont l’accessibilitésera limitée aux véhicules les moins polluants.Parkings. Il en faut moins en surface. Et donner lapriorité aux riverains sur les navetteurs (ces der-niers devront davantage utiliser des parkings depersuasion). Objectif : -16 % de places en voiried’ici 2018. En contrepartie, les riverains, vélos, mo-tos et voitures partagées auront droit à des placesdans des parkings hors voirie.Vitesse. Réduction à 30km/h sur l’ensemble desvoiries locales.

Même philosophie que pour les transports en commun. Là oùil y aura un risque de conflit avec la voiture, la priorité serasystématiquement donnée aux « modes actifs » (ex-modesdoux) : le vélo et la marche à pied. Concrètement, cela veutdire que cyclistes et piétons devraient être au premier plande tous les nouveaux aménagements de voiries et d’espacespublics.Vélos. Objectif : 20 % des déplacements mécanisés à véloen 2018. Contre 4 à 5 % aujourd’hui. Toutes les voiries régio-nales devront être cyclables en 2018, c’est-à-dire dotées depistes cyclables indépendantes ou parfaitement accessiblesaux cyclistes. 70 km de « corridors verts » cyclables et accessi-bles aux piétons seront créés le long des voies ferrées, parexemple entre Uccle et la gare du Midi. Autant de voies sûreset sans dénivelé… Autres aménagements promis pour facili-ter la vie des deux-roues : des traversées de voies ferrées,des passerelles au-dessus du canal, une adaptation des feuxde circulation pour que leur phasage favorise la fluidité du tra-fic vélo. Enfin, des stationnements pour les bicyclettes serontsystématiquement prévus dans les endroits stratégiques quesont gares, stations de métro, bibliothèques, centres commer-ciaux, centres sportifs, etc. Et les règles d’urbanismes serontaméliorées pour prendre en considération le stationnementvélo.Piétons. La marche c’est bon, mais il faut la sécuriser et l’en-courager. Il faut de meilleurs aménagements : des trottoirssûrs (notamment dans leur revêtement) et continus. Plus lar-ges si possible. La largeur minimale recommandée devraitpasser de 1,5 à deux mètres, voire 2.5 mètres. Les traverséesdoivent également être sécurisées. En rue, le cheminementest prioritairement réservé au piéton qui devra être mieux vi-sible (avancées de trottoir, îlots…). C’est la voiture qui devras’y plier. Des piétonniers ? Bruxelles est particulièrement indi-gente : on en installera progressivement dans la « vieille villehistorique », dit Iris 2. Et ce ne sera pas seulement pour desraisons commerciales ou touristiques, des écoles, des quar-tiers, des rues pourront également profiter de ces havres depaix. Objectif pour 2018 : 20 km des zones piétonnes ou assi-milées (semi-piétonnes, à horaire réduit…).

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● Ceci n’est pas unplan anti-voitures, di-sent les Bruxellois.● Mais le plan de mobi-lité Iris 2 jette à terrequelques tabous.● Priorité aux trans-ports en commun, auxpiétons et aux cyclistes.● Pour une ville viable.

DES MÉTROS ET PRIORITÉ AU TRAM PIEDS ET PÉDALES À L’HONNEUR

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TARD,MAIS ENFIN L’EGLISECATHOLIQUE BOUGE

Le constat n’a rien d’origi-nal. Même un martien bi-gleux s’en rendrait compte

au premier coup d’œil : il est dra-matiquement pénible de circulerà Bruxelles. Le trafic automobilen’a cessé d’augmenter. Saturé, lemétro ne parvient pas à épongerun flux croissant de passagers.

Englués dans la circulation auto-mobile, victimes d’un sous-inves-tissement chronique et d’arbitra-ges politiques peu glorieux, lestransports en commun de surfa-ce parviennent rarement à offrirune alternative efficace à la voitu-re. Certes de plus en plus nom-breux, les vélos sont encore unpeu « exotiques »… 2018, la para-lysie totale ? C’est ce que le plande mobilité Iris 2, que le gouver-nement bruxellois a adopté cejeudi, veut éviter. La satisfactiondu secrétaire d’Etat à la Mobilité,Bruno De Lille (Groen) et de laministre de l’Environnement Eve-lyne Huytebroeck (Ecolo) est à lamesure du long cheminement duplan. « L’avantage c’est que cha-que phrase a été approuvée parl’exécutif, dit De Lille. Mais res-tons modestes. C’est un premierpas. Si on veut que cela réussisse,il faut que tout le monde joue sonrôle. » Visés : les communes ain-si que les autres ministres dont

les politiques peuvent aussi bienfavoriser Iris 2 que le contrecar-rer. La précaution oratoire est uti-le : le précédent plan qui avaitaussi claironné un objectif de ré-duction du trafic auto de 20 % alargement échoué. Iris 2 reprendla cible à son compte. Plus crédi-ble ? « Les temps ont changé »,clament les deux ministres. Lacongestion a progressé. Navet-teurs et Bruxellois ne sont passeuls à s’en plaindre. Les patronsfont régulièrement entendre leurvoix : une ville difficile d’accès estune ville où les entreprises per-dent de l’argent et songent à dé-ménager.

En matière de mobilité, Bruxel-les se situe à des années-lumièredes politiques volontaristes mi-ses en œuvre dans les autres vil-les européennes. Mais aujour-d’hui, la Commission menace desanctionner la Région et la Belgi-que pour non-respect de la légis-lation européenne sur les particu-les fines, responsables de 1.100décès prématurés. Or, les mo-teurs diesel sont à l’origine detrois quarts de ces émissions. SiBruxelles pouvait encore faire lamorte devant la montée de la con-gestion, l’Europe se charge doncde la ramener à ses devoirs. « Et,disent les experts du dossier, il ya, même au sein du gouverne-ment bruxellois – où les rapportsde forces ont changé – une pro-gression des esprits ». Cela suffi-ra-t-il ? En déclarant la prioritédu transport public et des modes

doux sur la voiture, Iris 2 contre-vient à des décennies de culturelocale. Taxer l’usage de la voiture,réduire le nombre de places destationnement, réduire la vitesseautorisée, créer des zones « bas-ses émissions »… toutes les idéesn’iront pas sans mal.

Si les ambitions d’Iris 2 sont no-bles, son évaluation budgétairedoit encore faire l’objet d’un affi-nage et… d’arbitrages. Et ceux-cidéborderont le cadre bruxelloispour « contaminer » les discus-sions institutionnelles du mo-ment. « Ce n’est pas un planpour les seuls Bruxellois, insisteHuytebroeck. Il rend la ville plusaccessible à tout le monde ». Unquart des usagers de la Stib sontnon-Bruxellois, rappelle De Lil-le. Or, tram, bus et métro sont fi-nancés uniquement par la Ré-gion capitale. « Le fédéral doit in-

vestir massivement dans la mobi-lité à Bruxelles ». Un quart del’actuel budget de la Stib – 578millions d’euros – serait « équita-ble », soit 145 millions par an.

A la grosse louche, le budgetd’Iris 2 peut être évalué à troismilliards d’euros de nouveaux in-vestissements en infrastructuresnouvelles de transport public etde voiries. ■ MICHEL DE MUELENAERE

Trop de voitures A l’échelle de laBelgique, le trafic automobile a aug-menté de 20 %. A Bruxelles, c’est unpeu moins, mais également en crois-sance. Pire, en 10 ans, le nombre dekilomètres parcourus sur les voiriessecondaires a augmenté de près de30 %. Cela dégrade la vie des quar-tiers et réduit la vitesse commercialedes transports de surface. En heurede pointe, la plus chargée, 60 % destrajets sont des déplacements entrele domicile et le lieu de travail.

Trop de trajets courts 62.5 %des déplacements à Bruxelles se fontsur une distance inférieure à 5 km,25 % sur une distance inférieure à1 km.

Trop de CO2 Le transport contri-bue à 20 % des émissions de CO2 dela Région.

Trop de bruit 30 % de la popula-tion bruxelloise sont exposés à un ni-veau de bruit considéré comme gê-nant émis par la circulation.

Trop de parkings La part d’auto-mobilistes est plus élevée dans les en-treprises qui offrent plus de parkingsà leurs travailleurs. Cette relation en-tre parking et usage de la voiture estplus forte en zone centrale : 73 % desautomobilistes se rendent en voituredans cette zone parce qu’ils y dispo-sent d’un emplacement de parkinghors-voirie (53 % pour le reste de laRégion). M.D.M.

Transports publics

L’édito◆

E nfin ! Enfin, quelque cho-se semble avoir bougé

dans l’Eglise catholique. Etdans l’esprit de représentantséminents de cette institution,qui ont commencé à s’expri-mer pour dire autre choseque de vagues regrets et auto-justifications confuses. (Com-me celles du cardinal Dan-neels, qui, piégé il est vrai parun enregistrement caché,n’admet qu’une erreur de ju-gement dans sa réaction faceà la victime de l’évêque Van-gheluwe, alors qu’il a commisune faute morale en n’infor-

mant pas instantanément lesautorités compétentes del’énormité des faits abjectsdont il venait de prendre con-naissance).Il est vrai que les récentesréactions de l’Eglise, dont cel-les de l’évêque Harpigny ennos pages, ne sont pas ve-nues spontanément, maissous la pression d’une vaguemédiatique irrépressible, ain-si que d’un grondementmoins visible mais réel dansla communauté de fidèles.Mais soit. Ils ont attendu long-temps, trop longtemps : maisle fait que des personnalités,même un évêque, deman-dent aujourd’hui que l’évê-que pédophile Van Gheluwesoit jugé, plutôt que simple-ment défroqué ; le fait quel’archevêque Léonard, qui apourtant attendu que la justi-ce décide de restituer à soninstitution ce qu’elle avait sai-si chez elle, atteste qu’il nes’oppose pas à la poursuitede l’œuvre judiciaire : tout ce-la est bienvenu, et semble té-

moigner d’un début de recon-naissance que l’Eglise ne peutrester à l’abri du jugementdes hommes.Les paroles ne sont toutefoispas assez. L’Eglise catholiquedoit maintenant y joindre lesactes : il ne suffit pas d’indi-quer que l’Eglise ne s’oppose-ra pas à la poursuite du tra-vail de la justice – ce qu’elle afait pourtant, même si l’onpeut arguer que c’est pour dé-fendre ses droits. L’Eglisepeut et doit maintenant con-tribuer activement à l’avène-ment de la vérité sur les actescriminels commis en son seinpar des brebis galeuses qu’el-le n’a eu de cesse de proté-ger. Cela est possible par l’en-couragement de toutes ac-tions judiciaires de victimes,et par des actions judiciairesau nom de l’Eglise, qui contri-bueront à ce que la justicepuisse faire son œuvre. Ces ac-tions constitueront seules lapreuve que l’Eglise est sin-cèrement décidée à extirperde son sein l’innommable.

« Mais restons modestes. C’estun premier pas. Si on veut quecela réussisse, il faut que tout lemonde joue son rôle » Bruno De Lille

Un quart des usagers de la Stibsont non-Bruxellois. Or, tram,bus et métro sont financéspar la Région capitale

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Bruxelles veut mettre la voiture au pas

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L’ESSENTIEL

EN 2018, unevoiture surcinq en moins,promettent lesBruxellois.Chiche ?© DOMINIQUEDUCHESNES.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010 Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Aquoi servent André Flahautet Danny Pieters ? PourMark Eyskens (CD&V à la re-

traite), « à jouer les paravents chi-nois ». Paravent chinois : meubled’appartement destiné à protégercontre les courants d’air. Du vent,alors, que cette mission ? « C’est ex-cessif de dire cela », assure un pro-che de la négociation. Après tout, unparavent sert aussi à isoler. Et c’estprécisément ce queréussit parfaitementpour l’heure l’impro-bable tandem desprésidents d’assem-blée. La plus grandediscrétion entoureen effet leurs tra-vaux. Une seule certi-tude, jeudi, ils ontrencontré, trois heu-res durant, Elio DiRupo. Pour le reste,mystère. Cela signi-fie-t-il, comme l’affir-me un parti, que« pas grand-chose nese passe » ? Il faut,pour en juger, se réfé-rer à la feuille de rou-te des médiateurs.1. Faire baisser la tension de plu-sieurs crans C’est plutôt réussi. Tousles présidents de parti se sont expri-més devant les caméras, les phraseschoc ont été dites puis chacun s’enest retourné sous sa tente. L’occa-sion, pour tous les négociateurs, dedécompresser quelque peu, de se re-poser. Le calme est revenu, rue de laLoi, condition sine qua non pour lareprise éventuelle des négociations.Mission accomplie, sur ce point.2. Restaurer la confiance Entre leclan des sept. Mais surtout entreBart De Wever et Elio Di Rupo. Passûr, là, qu’on ait beaucoup progres-sé. « On ne sait rien », jurent, enchœur, les autres partis à la table.Les présidents du PS et de la N-VAse taisent dans toutes les langues.Mais c’est un secret de Polichinellequ’il ne sera pas simple de retisserles liens entre les deux hommes. L’ex-préformateur est un homme de paro-le. Or, par deux fois dans la négocia-tion, le chef de file nationaliste est re-venu sur des engagements qu’il avaitpris : en mettant la révision de la loide financement sur la table puis enrefusant le refinancement de Bruxel-les. Sans parler des rencontres « se-crètes » avec le MR au beau milieudes discussions de la dernière chan-ce avec le PS. Pas si simple de se ras-

seoir à la table devant pareil interlo-cuteur – « il joue au poker men-teur », souligne, cette semaine, dansParis Match, Philippe Moureaux. Laconfiance est-elle pour autant défini-tivement rompue ? A dire vrai, seulsElio Di Rupo et Bart De Wever peu-vent répondre à cette question. Lesmédiateurs, eux, permettent de ga-gner du temps. Celui dont les deuxvainqueurs des élections ont besoin.

3. Formuler des pro-positions Ce n’étaitjusqu’ici pas trèsclair : les duettistesallaient-ils se mouil-ler et proposer despistes sur la base des-quelles relancer lesnégociations ? « Ilssont plutôt dansl’écoute », expliquaitl’un des invités. Cetautre complétait :« Ils essaient de com-prendre commentchaque parti com-prend les accords en-grangés durant lapréformation. »Mais, jeudi soir, enclôturant leur pre-

mier tour de table, André Flahaut etDanny Pieters ont précisé, par voiede communiqué, qu’ils allaient dé-sormais « examiner les positions ex-primées par chacun, en s’attardantsur les questions posant problème,pour formuler une première synthè-se et des propositions ». Voilà qui an-nonce assurément un prolonge-ment, pour quelques jours au moins,de leur mission. Les négociateurs tra-vailleraient notamment sur le« phasage ». Concrètement, pourdonner des gages à la N-VA, on lie-rait le vote de certaines mesures (ran-gées dans la colonne des acquis fran-cophones) à la révision effective dela loi de financement.4. User de toutes les influencesPour rappel, cinq partis sur sept ontaccepté les propositions d’Elio DiRupo. « Cinq et demi », insiste-t-ondans le camp du « oui ». Allusion aufait que le CD&V serait déchiré surla question. Aussi cette période d’ex-trême discrétion servirait-elle à ten-ter de convaincre l’aile « raisonna-ble » du parti (notamment l’ACW)de revenir à de meilleurs sentimentset de finalement dire « ja ». « Si laN-VA est isolée, cela deviendra sansdoute plus facile », souligne un négo-ciateur. ■ VÉRONIQUE LAMQUIN

(avec Ma.D.)

● André Flahaut etDanny Pieters ontfini leur premiertour de table.● Ils vont poursui-vre leur mission etformuler des propo-sitions.● En coulisses, cer-tains tentent de ra-mener le CD&Vdans le camp du« oui ».

Vu de France :« Une gymnastiqueintellectuelle »La France se prépare-t-elle« discrètement », voire « se-crètement » au rattache-ment de la Belgique ? C’estce qu’affirme l’ancien cor-respondant du Monde auroyaume. Sur le sitewww.causeur.fr, Luc Rosen-zweig explique qu’une réu-nion s’est tenue débutjuillet au cabinet du secré-taire d’Etat français aux Af-faires européennes, PierreLellouche. L’entourage duministre ne semble pas par-tager ce sentiment de gravi-té. C’était une simple réu-nion de travail, technique,comme on en organise unedizaine d’autres par an surles pays qui nous entou-rent, dit-on. Et si le scénariod’un rattachement a étéévoqué, ce n’est que dansl’esprit de l’un ou l’autreparticipant plus « créatif »ou « inventif » qu’un autre,dit-on. Pour l’heure, pas desentiment d’urgence, bana-lise-t-on à Paris. « Le sujetne relève encore que de lagymnastique intellectuellepour diplomates passion-nés. » (Jo. M.)

Un francophone sur troisveut un Etat indépendantPlus d’un tiers des franco-phones (36 %) estimentqu’il est temps de préparerun Etat francophone indé-pendant, selon un sondageRTL. 46 % y sont opposéeset 17,7 % ne se prononcentpas. En cas de séparation, laformule d’une fédérationWallonie-Bruxelles a le plusde succès (55,9 %), loin de-vant une solution à troisEtats (19 %) et le rattache-ment de la Wallonie et deBruxelles à la France(14,3 %). Côté flamand, laséparation en trois Etats estla formule préférée (36,1 %)avec une fédération Flan-dre-Bruxelles (33,9 %), loindevant une fédération Wal-lonie-Bruxelles (15,3 %). (b)

L es chercheurs belges en biodi-versité resteront-ils à nou-

veau sur la touche ? » Ils sontvingt-six, professeurs à l’UCL,l’ULB, la VUB, la KUL, aux uni-versités d’Anvers et de Gand, às’inquiéter. Pourtant, 2010 s’an-nonçait bien. C’est l’année mon-diale de la biodiversité ; au débutde l’année, l’Union européennes’est engagée à amplifier ses ef-forts en la matière ; la Belgiquepréside l’Europe, et organisait, àce titre, une grande conférence àGand ces mercredi et jeudi.

Las, les spécialistes du Royau-me sont dépités. Ils craignentd’être exclus des programmes eu-ropéens de recherche. « Ce seraitla deuxième fois, se désole Thier-ry Hance, professeur à l’Unitéd’écologie et de biogéographie del’UCL. En 2007, déjà, les scientifi-ques belges n’avaient pas pu par-ticiper aux projets financés parl’Europe parce que la Belgiquen’avait pas signé l’accord pro-gramme. » Concrètement,l’Union européenne a créé unfonds (BiodivERsA), alimenté

par les Etats adhérents. Ces der-niers viennent d’être sollicités :combien souhaitent-ils verserdans le pot commun ? A ce jour,la plupart des pays ont répondu,sauf trois, la Belgique, la Hongrieet la Bulgarie. Or, si un pays necontribue pas, ses chercheurs nepeuvent participer aux projets fi-nancés. « L’histoire se répète, sedésolent les 26 professeurs. On se

trouve à nouveau sans gouverne-ment fédéral et les politiciens nemanquent pas d’autres priori-tés. » L’inquiétude est grande,dans les universités. « Bien sûr, ily a d’autres aides, concède HansVan Dyck, responsable de l’Unitéd’écologie et de biogéographie àl’UCL. Mais ici, c’est du soutien àla recherche appliquée. Cela vanous handicaper de ne pas parti-ciper aux projets européens. »« Il faut bien se rendre compte de

l’importance de ces recherches,renchérit Thierry Hance. Cela neconcerne pas que la disparitiondu panda ! C’est aussi la pollini-sation par les abeilles, la séques-tration du carbone dans nos fo-rêts… » Un enjeu majeur d’au-tant qu’à ce jour, les engage-ments pris par l’Europe en matiè-re de biodiversité (arrêter le dé-clin pour 2010) ne sont pas ren-contrés. Aussi l’Union s’est-elleengagée à… amplifier les effortspour 2020.

Sans la Belgique, dont le gou-vernement, en affaires couran-tes, ne peut engager le moindrenouvel euro ? « Une ligne budgé-taire est ouverte, au départementde la politique scientifique, pource type de recherches, corrige-t-on au cabinet de Sabine Laruelle(MR). Mais beaucoup de dossierssont en discussion. » La ministrede la Politique scientifique at-tend une proposition de son ad-ministration… Elle viendraitd’être formulée. Positive ou néga-tive ? Les chercheurs belges se-ront bientôt fixés. ■ V. La.

U n porte-parole du ministrede la Défense Pieter De

Crem (CD&V) a confirmé quel’Otan a adressé à l’armée belgeune nouvelle « demande officieu-se » de renforts en Afghanistan.Ce type de demande est courant,estime Kurt Verwilligen, et faiten ce moment l’objet, au sein del’armée, d’une « étude de faisabi-lité ». Au service de presse de l’ar-mée, on confirme qu’une noteconfidentielle Otan est bien par-venue à la Défense, listant « unesérie de besoins », mais le conte-nu exact de la note – puisque clas-sifiée – n’a pas été communiquéau service.

En tout état de cause, il n’estpas question de renfort immé-diat puisque le dernier accordgouvernemental fixe le plafonddes effectifs belges en Afghani-stan à 626 hommes jusqu’à la fin2011, et qu’« ils sont environ 620à l’heure actuelle », évalue un au-tre porte-parole du ministre de ladéfense. En clair, pas question dedégager une cinquantaine d’hom-mes supplémentaires (comme de-mandé, semble-t-il) sans être cou-vert par l’éventuelle décision col-

lective d’un gouvernement qui neserait pas en affaires courantes.

Formateurs, démineursC’est le quotidien De Stan-

daard qui a, ce jeudi, révélé l’exis-tence d’une nouvelle demandeOtan, pour laquelle, selon notreconsœur Corry Hancké, l’Allian-ce « attend une réponse pour octo-bre ». Si le ministre De Crem, endéplacement à Zeebrugge, a lui-même confirmé l’existence d’unedemande officieuse sur les ondesde la VRT et de la RTBF, aucunedemande officielle de l’Otan n’estattendue avant le prochain som-met de l’Alliance, fin novembre àLisbonne. Et encore : l’évalua-

tion américaine de la campagned’Afghanistan n’est programméeque pour décembre 2010, ce quisuppose que les réorientations si-gnificatives ne soient formuléesqu’en 2011.

Pour autant qu’on le sache, dequel type de renfort parle-t-on ?De nouveaux formateurs(OMLT) pour l’armée afghane :la Belgique en a déjà envoyé unecentaine dans la région de Kun-duz (Nord). L’Otan a égalementbesoin de démineurs, spécialitébelge, mais ce type de personnelest déjà (sur)sollicité en Afghani-stan, au Liban, ainsi qu’en Belgi-que même.

Dans le cadre des rotations pré-visibles des soldats belges en Af-ghanistan, on notera que vient des’achever dimanche aux Etats-Unis un exercice auquel partici-paient, avant déploiement af-ghan, quatre « contrôleurs aé-riens avancés » belges. Il s’agit de« pointeurs de cibles », autregrande spécialité des arméesnéerlandaise et belge dont l’Otandoit être en grand manque de-puis le départ des troupes bata-ves. ■ ALAIN LALLEMAND

lapolitique

« Cela va nous handicaperde ne pas participeraux projets européens »

Hans Van Dyck, UCL

Les chercheurs en biodiversité,victimes de la crise politique

Renforts belges en Afghanistan ?

[entre nous]

La crise

La pression est aussi sur le CD&V

ELIO DI RUPO, ex-préformateur, a été reçu pendant trois longues heures par les deux mé-diateurs. C’était le dernier président de parti à être convié. © BELGA.

L’ESSENTIEL

LE MINISTRE De Crem a confirmé l’exis-tence d’une demande officieuse. © B.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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L’Eglise récupère ses dossiersC’était attendu : la chambre des mises en accusation de Bruxel-les a décidé, jeudi, de lever les saisies effectuées à Malines, le24 juin, par le juge Wim De Troy, dans le cadre de son enquêtesur les abus sexuels commis par des prêtres. Le matériel et lesdossiers saisis au palais archiépiscopal et au domicile du cardi-nal Danneels (140 mètres courants de cartons) devront être re-mis au greffe du tribunal de première instance, où leurs proprié-taires pourront les récupérer. « L’arrêt reproche au juge De Troyd’avoir excédé sa saisine, d’avoir été à la pêche, commente l’avo-cat de l’archevêché et du cardinal, Fernand Keuleneer. Les sai-sies sont illégales : l’instruction suit son cours, mais tout doit se pas-ser comme si les perquisitions de Malines n’avaient pas eu lieu. »

L’archevêque ne s’oppose pas à l’enquêteAndré Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, constate que« ces actions d’instruction sont nulles, tout comme les actes d’ins-truction qui reposent sur ces actions ». Le prélat précise toutefoisqu’« il ne s’oppose nullement à une enquête judiciaire correcte-ment menée… Il est de l’intérêt de tous que les règles fondamenta-les du droit soient respectées ».

Des victimes en colèreL’avocat gantois Walter Van Steenbrugge, qui représente unetrentaine de victimes d’abus sexuels commis par des prêtres,estime que « l’Eglise se trompe » en tentant de faire obstructionà l’enquête du juge De Troy. L’avocat doit remettre au magis-trat « de nouveaux éléments », mercredi prochain. Par ailleurs,tant que la cour de cassation ne s’est pas prononcée sur les per-quisitions opérées à Louvain, le juge De Troy dispose toujoursdes dossiers de plaintes saisis à la Commission Adriaenssens.Cette commission, instituée en 2000, par l’Eglise, rendra sonrapport final, ce vendredi matin. Lundi, l’Eglise présentera la cel-lule d’aide aux victimes qui doit prendre le relais de la Commis-sion Adriaenssens. L’Open VLD demande, par ailleurs, au prési-dent de la Chambre, André Flahaut (PS), qu’il réunisse la com-mission de la Justice, afin de permettre l’interpellation du minis-tre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V). R. G.

● L’évêque Guy Harpigny, référent pour les prê-tres abuseurs, réclame un procès canonique.● Le canoniste Rik Torfs incite l’abuseur à deman-der lui-même à être défroqué par le Pape.● L’évêque Roger Vangheluwe n’est plus le bien-venu à l’abbaye de Westvleteren, où il séjournelibrement depuis plus de quatre mois.

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Roger Vangheluwe est un hom-me seul… Totalement isolé.L’évêque pédophile ne pour-

ra même bientôt plus compter sur lacompagnie des trente moines de l’ab-baye Saint-Sixte, à Westvleteren, oùil s’est réfugié, depuis sa démission.Les trappistes ont offert l’hospitalitéà un homme en détresse. Ils se retrou-vent, quatre mois plus tard, avec unénorme poids… « Cela ne peut plusdurer, tonne Toon Osaer, le porte-pa-role du cardinal Danneels… Il se ca-che dans un monastère et les genssont persuadés que l’Eglise catholi-que de Belgique le protège ! ».

Depuis que le pape Benoît XVI, le23 avril, a accepté la renonciation del’évêque de Bruges à sa charge, offi-

ciellement pour « raisons de santéou d’empêchement grave », RogerVangheluwe n’a plus fait le moindrecommentaire. D’autres s’en chargentet la pression s’accroît, ces derniersjours, particulièrement en Flandre…

Sénateur CD&V et professeur dedroit canon à la KUL, Rik Torfs sug-gère que l’évêque démissionnaire de-mande lui-même sa réduction àl’état laïc, comme le permet le droitcanon, notamment pour les prêtresqui ont une vie conjugale et décidentun jour de se marier… Il a formulé lasuggestion sur les écrans de la VRT,dans l’émission Ter Zake : « Je penseque le moment est venu pour RogerVangheluwe. Je voudrais lui deman-der de faire un pas. Il peut deman-der, lui-même d’être “laïcisé” : neplus être prêtre ».

« C’est la sanction la plus lourdeprévue par l’Eglise, nous rappelle

Rik Torfs. Plus grave que l’excommu-nication, qui se veut temporaire,alors que la perte de l’état clérical estdéfinitive. Bien sûr, il n’est pas excluque le pape intervienne et décide seuld’une sanction, vu la gravité desfaits. Mais je pense que le mieux qu’ilait à faire est de demander lui-mêmeà renoncer à la prêtrise… C’est dansson propre intérêt. Cela soulageraitaussi beaucoup de prêtres qui se sen-tent injustement salis dans leur di-gnité. Cela éviterait, en outre, que Ro-me se contente d’une sanction inter-médiaire, comme le maintenir entant que prêtre, mais en lui interdi-sant de délivrer des sacrements ».

« Le moment est sans doute venupour l’évêque de trouver une solution

définitive, admet le porte-parole del’évêché de Bruges, Peter Rossel, quiconfirme que la présence de l’évêquepédophile à Saint-Sixte devient pro-blématique. Peut-être doit-il prendreen considération la suggestion duprofesseur Torfs ? ».

Tous ne partagent pas ce point devue. Laïc engagé dans l’Eglise, ToonOsaer n’apprécierait guère, lui, qu’onassimile la « réduction à l’état laïc »à une punition : « Que Roger Vanghe-luwe renonce simplement à ses fonc-tions et qu’il présente publiquementses excuses, d’abord à la victime,mais aussi à la communauté des chré-tiens. Il semble qu’il soit très isolé,que très peu de personnes maintien-nent encore des contacts avec lui.Mais il écoute la radio, lit les jour-naux. J’espère qu’il comprendra lemessage ».

« Qu’il disparaisse, qu’il s’impose

une vie de prière et de pénitence,mais loin d’ici, lance le journalis-te Jan De Volder, qui signait,mercredi, une lettre ouverte à Ro-ger Vangheluwe particulière-ment cinglante, dans l’hebdoma-daire catholique Tertio, invitantmême le prélat à s’exiler en Ango-la ou en Nouvelle-Zélande.

« Ce qui est intolérable, com-mente Jan De Volder, c’est qu’ilreste dans son diocèse, dans cetteabbaye où il aimait se rendre, oùdes fidèles le croisent à l’office !Quel manque de sensibilité !Comment voulez-vous que sonsuccesseur, l’évêque Jozef De Ke-sel, puisse travailler sereine-ment ? Dans l’attente d’une sanc-tion, qu’il ait au moins la digni-té, tant qu’il est prêtre, de s’impo-ser une vie de pénitence en dispa-raissant du diocèse où il a sévi.Si pas à Cavaco-Benguela, en An-gola, à tout le moins à l’abbayedu Mont des Cats, de l’autre côtéde la frontière française ! Qu’ilsuive l’exemple de l’évêque démis-sionnaire de Rotterdam, qui fi-nit ses jours à l’abbaye de Cheve-togne ».

Côté francophone, les réac-tions sont moins virulentes… AuConseil interdiocésain des laïcs,Michel Kesteman constate que« le cardinal Danneels a eu lecourage de faire son mea culpa,suite à l’échec de sa médiation en-tre l’évêque et sa victime… Celadevrait inciter Roger Vanghe-luwe à faire à son tour un pas.C’est de sa responsabilité. Je nevois pas quelle pourrait être l’al-ternative ».

L’évêque de Tournai, Guy Har-pigny, plaide en faveur de la te-nue d’un procès canonique (lireci-dessous). Mais rien n’exclutencore que la justice pénale pren-ne le sort de l’évêque pédophileen mains. Une information judi-ciaire reste ouverte au parquetde Bruges. Roger Vangheluwe adéjà été entendu à deux reprises.Si les abus sexuels perpétrés surson neveu, entre 1973 et 1986,sont prescrits, les enquêteurscherchent à déterminer s’il n’apas fait d’autres victimes. ■ RICARDO GUTIÉRREZ

� P. 2 L’ÉDITO

ENTRETIEN

G uy Harpigny, évêque de Tournai, estle prélat compétent, en Belgique,

pour les affaires d’abus sexuels impliquantdes prêtres. Il nous a confié son sentiment,à l’issue de la conférence épiscopale qui setenait, jeudi, à Malines.

De plus en plus de voix s’élèvent, en Flan-dre, pour réclamer « un geste » de l’évê-que Roger Vangheluwe…Je comprends parfaitement ces réactions.Depuis sa démission, le 23 avril, aucunesanction n’est tombée. L’opinion publiqueet les catholiques en particulier se deman-dent s’il va terminer ses jours tranquille-ment dans une abbaye.Qui peut le sanctionner ?Seul le Saint-Siège est habilité à le faire.Les évêques ne se jugent pas entre eux. Jesais que des canonistes ont évoqué la possi-bilité qu’il n’y ait pas de procès canonique,les faits reprochés à Roger Vangheluweétant prescrits, mais le pape peut lever ceslimitations et faire en sorte qu’un procès setienne tout de même.Rik Torfs incite l’évêque à demander lui-même sa réduction à l’état laïc…On voudrait donc qu’il décide lui-même desa peine ? Rien ne lui interdit de le faire,certes. Mais pour ce qui me concerne, il mesemble que l’on ne peut trancher sur de telsfaits sans procès. Il faut une sanction.

Mais il faut aussi assurer les droits de ladéfense. Je préfère la voie d’une procédureplus respectueuse du droit, de la justice.Où en est l’affaire, au Vatican ?Je n’ai aucune indication. C’est la Congré-gation pour la doctrine de la foi qui ins-truit le dossier. Et elle ne s’est pas expri-mée. Je suis dans l’attente, au même titreque tous les catholiques. Il serait bon quel’on soit un minimum informés de l’avance-ment de la procédure, vu la gravité desfaits que l’on reproche à Roger Vanghe-luwe.D’autant plus que cette attente commen-ce à poser des problèmes, notamment àl’abbaye de Saint-Sixte, où la présence del’évêque « passe » de plus en plus mal…C’est lui qui a décidé de s’y rendre, dans lafoulée de sa démission. Mais ce n’étaitqu’une solution d’hébergement temporaire.En aucun cas un privilège. Il doit partir. Iln’est pas sain qu’il soit hébergé dans le dio-cèse qu’il gérait, en tant qu’évêque.Où peut-il aller ?Je n’en sais rien. Mais il ne peut rester éter-nellement à Westvleteren.La qualité d’évêque de Roger Vanghe-luwe rend-t-elle l’affaire plus difficile àgérer, plus sensible ?Je ne le pense pas. Les faits repro-chés à l’évêque sont très graves. Laprocédure qui le concerne n’estpas exceptionnelle. Plusieurs évê-

ques, dans le monde, ont déjà été réduits àl’état laïc. J’ai moi-même connu des situa-tions de prêtres qui demandaient eux-mê-mes leur réduction à l’état laïc. Ce qui étaitloin d’être évident, surtout au début dupontificat de Jean-Paul II.Mais la procédure est connue. Il m’est mê-me arrivé, en tant qu’évêque, de signer unerequête pour appuyer la demande d’un desprêtres de mon diocèse d’être réduit à l’étatlaïc. Ce n’est pas exceptionnel. ■ Propos recueillis par

R. G.

lasociété

L’ESSENTIEL

L’ÉVÊQUE pédophile est sous pression. Pas question de prolonger son séjour à l’abbayede Westvleteren. © KURT DESPLENTER/BELGA.

“ Qu’il ait au moins la dignité de s’imposerune vie de pénitence en disparaissant du dio-cèse où il a sévi. » Jan De Volder, journaliste à « Tertio »

L’Eglise lâche l’évêque pédophileAbus sexuels / La pression s’accentue sur Roger Vangheluwe, sommé de réagir

Harpigny : « Vangheluwe doit être jugé »

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Les cinq premiers appels àprojets avaient mobilisé uneaide publique globale de235.480.423 euros. Auxquelss’ajoutent les 73 millions decette 6e vague. Soit un totalde quelque 308 millions d’eu-ros, pour 9.287 emplois créésou consolidés.

Les cinq premiers appels ontpermis de retenir 136 dos-siers. Avec un succès décrois-sant au fil des appels : 41 pro-jets, puis 27, 24, 25 et 19. Cet-te 6e « édition » inverse la ten-dance, malgré la crise, en sou-tenant 36 projets : 27 en re-cherche, 10 en formation et 1en investissement.

La Région soutient aussi troisdossiers du pôle Biowin : lefonds spécialisé dans le capi-tal à risque Vesalius (10 mil-lions), l’incubateur WalloniaBiotech Coaching (1,5 mil-lion), l’Institut virtuel de re-cherche d’excellence dans lessciences de la vie (10 mil-lions). Soit 21,5 millions.

● Le 6e appel à projetspour les pôles de com-pétitivité a connu le suc-cès : 57 dossiers dépo-sés et 36 retenus.● Soit quelque 2.500emplois qui serontcréés ou maintenus.● De quoi encore amé-liorer l’attractivité de laWallonie, qui se renfor-ce selon l’étude deErnst & Young.

Le ministre wallon de l’Eco-nomie peut donc se mon-trer rassuré : le sixième ap-

pel à projets des pôles de compé-titivité a remporté un succès.« J’avais peur qu’en raison de lacrise économique, les entreprisess’occupent du “day-to-day” etboudent l’appel à projets, confieJean-Claude Marcourt (PS). Carêtre repris au sein des pôles decompétitivité est rentable maispas à court terme. »

Pour rappel, ces cinq pôles – le6e sera labellisé pour la fin del’année – rassemble acteurs pu-blics et privés (entreprises, uni-versités, centres de recherche,etc.) afin de favoriser l’innova-tion dans des secteurs de pointe.Il s’agissait à nouveau de soumet-tre à un jury indépendant desprojets susceptibles d’être déve-loppés dans le cadre de ces pôles,

grâce au soutien de la Région.Succès donc, puisque 36 pro-

jets (sur 57) ont été retenus.« Quand un projet n’est pas rete-nu, c’est soit qu’il n’est pas abou-ti, soit qu’il ne représente pas unevéritable rupture technologiqueet peut être réorienté vers les ai-des classiques », poursuit le mi-nistre, soulignant la qualité crois-sante des dossiers introduits.Les 36 projets approuvés repré-sentent une enveloppe publiquede 73 millions d’euros, auxquelss’ajoutent 32 millions investispar le privé. Avec pour consé-quence escomptée la création de1.350 emplois et le maintien de1.150 autres.

L’air, le rail et le fromageVoilà pour les chiffres. Mais

derrière ce 6e appel à projets, ontrouve des idées à développer,afin de maintenir la Wallonie etses entreprises dans le jeu del’économie mondiale. Ainsi,dans le secteur aéronautique, leprojet Ecotac vise à améliorer lescomposites de carbone, les maté-riaux composites étant de plusen plus utilisés dans la fabrica-tion des avions. Onze partenai-res portent ce projet, dont le siè-ge bruxellois de la Sabca. En ef-fet, un accord permet désormaisà la Wallonie, via ses pôles, desoutenir des entreprises bruxel-loises (ou luxembourgeoises) im-pliquées dans des projets.

Autre exemple : le projet Loco-trac. Douze associés vont plan-cher ensemble afin de dévelop-per de nouveaux systèmes et pro-duits de contrôle et de signalisa-

tion (compatibles avec le stan-dard ERTMS) afin de renforcerla sécurité de réseau ferroviairelocal et régional européen.

Plus concret encore, cet autreprojet de recherche et développe-ment « LaitHerbe ». Il va réunirune grande entreprise, deuxPME, une unité universitaire etun organisme public de recher-che. Leur but commun : dévelop-per une filière laitière complèteet durable. De cette collabora-tion devrait naître le futur froma-ge de Herve à l’appellation d’ori-gine protégée (AOP).

Des projets audacieux. Maisne faut-il pas l’être pour rallierun des pôles ? ■ PASCAL LORENT

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L’ESSENTIEL

LES CHIFFRES

ENTRETIEN

E n juin dernier, le bureaud’études Ernst & Young pu-

bliait son rapport annuel sur l’at-tractivité de la Belgique auprèsdes investisseurs étrangers. Aveccette conclusion : la Belgiqueaméliorait son classement en pas-sant de la 8e à la 6e position, engrande partie grâce à la Wallo-nie. Philippe Pire, responsablepour la Wallonie de Ernst &Young, présentait ce jeudi à l’Ely-sette cette étude.

Les résultats de votre étude sontfavorables à la Wallonie ?Oui. Entre 2005 et 2009, on cons-tate une progression au niveaudes investissements. Surtout ladernière année, où la hausse estimportante. Ainsi en 2005, laWallonie accueillait 21 % des in-vestissements étrangers, pour61 % à la Flandre ; en 2009, le

rapport était de 39 % à la Wallo-nie pour 44 % à la Flandre.À quoi attribuer cette embellie ?Si on ne peut identifier des critè-res très clairs, on peut toutefoismettre en évidence plusieurs élé-ments : la politique du gouverne-ment wallon avec le Plan Mar-shall notamment, la disponibili-té des terrains, l’existence de deuxaéroports régionaux.Comment maintenir le cap ?Nous l’avons demandé à 200chefs d’entreprises. Les réponsessont la création d’avantages fis-caux pour les entreprises inno-vantes ; la promotion de l’innova-tion, de la croissance et du déve-loppement des PME, de la recher-che et du développement ; l’amé-lioration des formations en nou-velles technologies. Et pour stimu-ler la croissance, nos interlocu-teurs citaient la baisse des char-ges d’impôts et des charges socia-

les. Soit des mesures du ressort duFédéral. Mais les autres proposi-tions dépendaient de la Région :le soutien aux PME, aux entrepri-ses axées sur l’innovation et lesnouvelles technologies, l’investis-sement dans des projets d’infra-structures et d’urbanisme, l’en-couragement des politiques et ac-tions environnementales, la faci-litation de l’accès au crédit.Peut-on être confiant, malgrél’instabilité au niveau fédéral ?Parmi les critères d’attractivitéde la Belgique en 2010, c’est-à-di-re sur base de l’actualité de 2009et du début de cette année, les pa-trons citaient la stabilité du cli-mat politique. Il ne faut pas quela crise politique dure mais, si ontrouve un accord rapidement, ce-la n’aura pas un impact trop né-gatif sur l’attractivité de la Belgi-que. ■ Propos recueillis par

P.Lt

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Pluie de projetspour Marshall

Wallonie / 1.350 emplois seront créés

UN DES PROJETS RETENUS : créer une filière laitière complèteen Wallonie et produire un fromage de Herve AOP. © J.-C. DESSART.

« Il ne faut pas que la crise dure »

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 7: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:13 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 8

Dans quasi la moitié des cas, le Fast in-tervient dans des dossiers de méfaitscontre les personnes (meurtre, drogue).Suivent les cambriolages et les fraudes. F. DE.

Depuis le début de l’année, le Fast a per-mis d’arrêter 174 personnes qui tentaientde ne pas purger leur peine. En 2009, lechiffre était de 199.

Depuis sa création en 1999, le Fast a ou-vert 2.336 dossiers. L’an passé, il a at-teint son record en en traitant 415. Au to-tal, il en a résolu 1.351.

DISPARITION Le corps de FikriDönnez retrouvé ? L’homme d’af-faires turc de 36 ans évoluantdans le secteur des jeux a disparudepuis le 30 août à Bruxelles. Uncadavre, qui est pourrait être lesien a été retrouvé, à Cologne, cejeudi. Il va être autopsié, selon leparquet de Bruxelles. (F. De.)

Dix ans. Dix ans que leFast (Fugitive Active Re-search Team) de la poli-

ce fédérale traque les criminelsqui tentent de se soustraire à leurpeine. Le service fonctionne.« En 2009, 199 personnes ont étéarrêtées grâce au Fast, fait savoirla police fédérale. Cette année, ila déjà arrêté 174 fugitifs. » Deschiffres qui n’ont pas laissé l’Eu-rope indifférente.

En 2007, le conseil de l’Unioneuropéenne a souligné l’efficaci-té du Fast dans un rapport. Prési-dente en fonction de l’Union, laBelgique a donc saisi la balle aubond. Ces jeudi et vendredi, desdizaines de spécialistes en matiè-re de recherche de criminels enfuite se retrouvent à Diegem. Ob-jectif : créer un réseau européen

d’experts. Une toile d’araignées àl’intérieur de laquelle les infor-mations s’échangeraient pour dé-busquer les fuyards.

« Dans une Europe sans fron-tière intérieure, il est clair que lescriminels peuvent se déplacer fa-cilement et sans être repérés, cons-tate Fernand Koekelberg, com-missaire général de la police fédé-rale. Pour les arrêter, il est doncindispensable de pouvoir comp-ter sur une collaboration policiè-re internationale. »

A l’heure actuelle, au niveau eu-ropéen, il existe des contacts bila-téraux entre les différentes équi-pes. Par contre, aucun réseaun’existe. D’où le projet d’une réso-lution européenne en vue d’encréer un. Il s’appellerait « Euro-pean network of the fugitive acti-

ve search teams » (Enfast). Ceprojet encourage les Etats mem-bres européens qui ne disposentpas encore d’une équipe Fast àen créer une.

« Cherchez la femme »Cité en exemple, le modèle bel-

ge n’en est pas moins perfectible.De l’aveu même de Martin VanSteenbrugge, son chef, une adap-tation de la loi est nécessaire.« Les gens que nous recherchonssont des condamnés. Ils ne fontplus l’objet d’une enquête dirigéepar un juge d’instruction. En au-cun cas, nous n’avons donc ledroit de recourir à des techniquesspéciales pour les débusquer. Pasd’écoutes téléphoniques, pas decaméras. Nous souhaiterionspouvoir faire évoluer la loi. »

Ces fugitifs qui sont-ils ? Dixannées de traque ont-elles per-mis d’en établir un portrait-ro-bot ? « L’essentiel de nos clientsont été condamnés par des tribu-naux belges. Surtout Bruxelles etAnvers, commente Martin VanSteenbrugge. Le plus souvent, ilsse cachent en France, aux Pays-Bas ou en Allemagne car ce sontdes pays limitrophes. Mais lepays qu’ils préfèrent, c’est l’Espa-gne. Les frontières pour y arriversont ouvertes. Il y fait beau et lavie n’y est pas chère. Or, la cava-le, ça coûte cher. »

Autres contrées où trouventsouvent refuge les fuyards, laRoumanie et la Bulgarie. « Cesdossiers-là concernent des proxé-nètes, des trafiquants d’êtres hu-mains », précise le policier.

La collaboration européennefonctionne déjà. L’objectif est del’étendre à l’ensemble del’Union. « Les policiers ont be-soin de se connaître pour travail-ler ensemble, pour se confier desinfos, explique le chef du Fast.L’idéal est d’avoir des structuressimilaires dans chaque pays. Decréer des possibilités de travail-ler ensemble. Pour réagir plus vi-te et savoir qui contacter. »

Un tuyau pour les candidats àl’exil : le célibat. « Le fuyard a be-soin d’argent. Il cherche souventune femme qui l’hébergera et sub-viendra à ses besoins. C’est sou-vent son point faible. Le fameux“cherchez la femme”. Si on la trou-ve, on trouve notre client », ironi-se Martin Van Steenbrugge. ■ FRÉDÉRIC DELEPIERRE

● La cellule de recher-che des fugitifs (Fast)de la police fédéralesert de base à un projeteuropéen.● Un séminaire a lieuactuellement à Diegem.● Cette année, le Fast adéjà arrêté 174 fuyards.● Son chef regrette dene pas pouvoir utiliserles écoutes téléphoni-ques et les caméras.

49,91 %

ÉGLISE La formation des prêtresfrancophones concentrée à Na-mur Le séminaire Notre-Damede Namur va devenir le seul cen-tre de formation pour les sémina-ristes de Wallonie et de Bruxel-les. Les séminaristes des évêchésde Liège et de Tournai et les sé-minaristes francophones de l’ar-

chevêché Malines-Bruxellespoursuivront donc leur forma-tion avec ceux de Namur. La for-mation des prêtres des évêchésflamands a déjà été recentréeplus tôt au séminaire Jean XXIII àLouvain. Seul l’évêché de Brugesa encore son propre séminaire.(b)

A ndré Cornet aurait été frappé à trois reprises sur latête, puis sur le larynx avec un objet contondant,

sans doute une batte de base-ball. Il a aussi reçu une bal-le en pleine tête, comme l’a révélé l’autopsie. Ce bijoutierde 58 ans, originaire de Jemeppe-sur-Meuse, avait em-ménagé à Braives avec sa compagne, Rita B., 45 ans, endécembre dernier. Six mois plus tard, cette institutriced’une petite école de Grâce-Hollogne déclarait sa dispari-tion. « Les enquêteurs de la PJ de Huy ont été alertés parle comportement de la dame. Puis les éléments de la per-

sonnalité de M. Cornet ne laissaient pas penser qu’il pou-vait s’agir d’un suicide », explique le procureur du Roide Huy, Pierre Romijn.

Le 26 juin, la voiture d’André Cornet est retrouvée àBlankenberge. La police scientifique décèle dans le cof-fre des traces de sang. « Celui d’André Cornet », indiquePierre Romijn. Une visite domiciliaire à Braives, finjuillet, a permis d’établir que le crime avait été commissur place, puis des témoignages ont mené la PJ ce mercre-di à Seraing, derrière un fitness-club, où le corps de la

victime était enfoui sous des gravats (Le Soir de jeudi).La compagne d’André Cornet, privée de liberté depuis

le 2 août, nie les faits et déclare désormais avoir été pré-sente le soir du meurtre, « surprise par deux malfrats ca-goulés » dont elle n’avait jusqu’alors jamais parlé.

Cinq autres personnes, toutes originaires de la Haute-Meuse liégeoise, sont placées sous les verrous : trois per-sonnes qui auraient participé à des degrés divers, et deuxautres interceptées mardi matin, qui auraient commis lecrime à la demande de Rita B. ■ L. Ws

174

2.336

Les naissances hors maria-ge ont quasi quadruplé enBelgique en 20 ans, leur pour-centage passant de 11,6 %en 1990 à 39 % en 2008, se-lon Eurostat. Ce chiffre a aug-menté presque dans tous lespays européens. C’est en Esto-nie (59 %), en Suède (54,7 %),en Slovénie (52,8 %) et enFrance (52,6 %) que les en-fants sont le plus souventconçus hors mariage. Dansles pays où la religion estplus présente (Grèce, Chypre,Pologne…), ce pourcentageest plus faible. (b)

LES CHIFFRES

Les gouvernements wallon et de la Communauté française ont adopté un accordde coopération permettant la fusion de leurs services de médiation respectifs. But :simplifier les choses pour le public, indique le ministre-président Demotte. © R. B.

L’obstination des enquêteurs bruxellois a fini par payer. Aprèsdeux ans d’enquête, les hommes de la « crime » ont résolu lemeurtre crapuleux d’Albina Van Vijnckt-Lecocq. Agée de

78 ans, elle avait été retrouvée morte le 11 mars 2008, dans son ha-bitation de l’avenue des Croix de Feu, à Laeken. Elle avait succom-bé à des coups de couteau. Ce jeudi, on apprenait qu’un Bruxelloisde 28 ans a été arrêté le 10 août dernier. La chambre du conseil aprolongé jeudi son mandat d’arrêt pour la deuxième fois. (F. De.)

L’arme fatale anti-fugitifsL’ESSENTIEL

L e chef de la zone de policede Namur, le commissai-

re divisionnaire Guy Jomaux,a été inculpé dans le cadre del’affaire Sotegec, a annoncéjeudi le bourgmestre de Na-mur, Jacques Etienne (CDH).

La Justice se penche depuis2006 sur les conditions d’attri-bution du marché d’aménage-ment du commissariat de poli-ce dans les locaux de l’ancienathénée de Saint-Servais à Na-mur. Ce marché avait été attri-bué par une délibération del’ancien collège communal,sous le mayorat de BernardAnselme (PS), en mai 2002.

Peu de mois après son en-trée en fonction comme chefde corps, Guy Jomaux avaitété amené à siéger dans le jurychargé d’évaluer les projets enconcurrence. Il se dit irrépro-chable et affirme n’avoir ja-mais eu la moindre intentionde commettre un acte malhon-nête. La chambre du conseildoit décider de son renvoiéventuel en correctionnelle.

Dans l’attente de cette com-parution, « le maintien enfonction du chef de zone ne pré-sente pas un inconvénient enregard des intérêts de la socié-té et de l’ordre public », selonJacques Etienne, qui n’a « pasestimé nécessaire de deman-der au chef de zone de s’écartermomentanément de l’exercicede ses fonctions ».

Informé début août, Jac-ques Etienne a attendu laséance de rentrée du conseilcommunal, ce jeudi, pour ren-dre publique l’inculpation, lejuge d’instruction ayant re-quis la plus grande discrétion.

Deux membres du person-nel communal namurois (unarchitecte et un chef de servi-ce technique) ont été inculpésen même temps que le com-missaire. (b) ■

André serait mort sous les coups de batte

lasociété

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Sotegec :le chef de lazone de policeinculpé

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Le meurtre d’Albina résolu

Namur

Braives / L’institutrice nie avoir commandité le meurtre de l’ancien bijoutier de Jemeppe

© D.R.

Police / La Belgique prise en exemple pour un projet européen

LES FUGITIFS BELGES pourront bientôt être arrêtés partout en Europe plus rapide-ment. Idem pour les fuyards étrangers réfugiés chez nous. © PIERRE-YVES THIENPONT.

GUY JOMAUX, commissaire divi-sionnaire de la zone de police deNamur. © ASAP.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 8: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 21:12 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 9

● La bande avait déjà sé-vi à Virelles et à Wayauxoù elle avait notammentvolé le 357 Magnum quituera à Jamioulx.● L’enquête n’a pu prou-ver que Cherpion était àWayaux où la bande fitmontre d’une grande vio-lence. Mais le doute sub-siste…

Les faits Le 5 novembre2007 vers 2 h 30 du ma-tin, Pascal Hennuy étaitmortellement atteint parun coup de feu tiré pen-dant le cambriolage de saboulangerie à Jamioulx.L’homme a été abattud’une balle en plein cœur.

Les accusés DorianCherpion, né en 1984, Ab-delah Mostefa (1988), Fré-dérick Echazar (1991) etTahar Zouad (1989). Cer-tains répondent aussi devols avec violence commisà Wayaux, à Virelles et àLodelinsart. Au contrairede Tahar Zouad, Aubin Bel-lens faisait également par-tie de l’expédition à Ja-mioulx. Mineur, il n’a pasété renvoyé devant les assi-ses. Il a été entendu com-me témoin.

Le procès Il a débutélundi et devrait durer deuxsemaines. La cour est pré-sidée par Olivier Delmar-che.

Aujourd’hui La courexaminera le vol avec vio-lence que la bande avaitcommis à Virelles.

Douze jours avant Jamioulx, il yavait eu Wayaux. C’était le 24 octo-bre 2007, vers 8 heures du matin.

Des inconnus masqués avaient fait irrup-tion dans l’habitation où vivaient Margue-rite Henricot et son petit-fils, Kenny Her-man. L’un des voyous avait abattu le rott-weiller de la maison dont les occupantsavaient été roués de coups de crosse, decoups de poing, de coups de pied.

Ils avaient tout fouillé en vociférant : ilscherchaient le coffre dont ils avaient dé-couvert la clé dans le sac à main de Mar-guerite Henricot. Tantôt, ils s’en pre-naient à l’aïeule – « Je sens encore leursmains sur moi », raconte-t-elle – pour fai-re pression sur son petit-fils, tantôt ils me-naçaient « de tirer une balle dans le ge-nou » du jeune homme pour faire craquersa grand-mère. Kenny Herman avait été

attaché à un radiateur avec des colsons.Marguerite Henricot était ligotée sur unechaise. Son petit-fils avait fini par céder :le coffre était dissimulé derrière un ta-bleau du living.

Bijoux, lingot et revolver« Je leur ai dit que ce tableau était une

œuvre à laquelle je tenais beaucoup, ditMarguerite Henricot. Ils l’ont jeté au solpuis ils ont sauté dessus à pieds joints. »

La bande s’était éclipsée avec son butin :des bijoux, une somme de 10.000 euros,un lingot d’or, un revolver 357 Magnum –

l’arme qui servira, quelques jours plustard, à tuer le boulanger de Jamioulx – etl’Audi A3 de Kenny Herman.

Les enquêteurs ne furent pas longs à im-puter ce vol avec violence à la bande aprèsl’arrestation de ses membres, en novem-bre 2007. Aubin Bellens niera avoir faitpartie de cette expédition. La téléphonie leconfondra. C’est Bellens, qui négociera lavente du lingot (17.000 euros) auprès d’unreceleur bien connu du milieu gitan : lejour de la transaction, son GSM avait acti-vé 43 fois la borne située à proximité del’appartement où eut lieu le marchandage.

Il sera reconnu coupable de l’attaque deWayaux par la juridiction d’appel du tribu-nal de la jeunesse. Il est acquis que Zouad,Echazar et Mostefa étaient à Wayaux.

Cherpion ? Le doute subsiste à son pro-pos. Marguerite Henricot et Kenny Her-man ont toujours fait état de cinq auteurs.« Pour éviter de s’interpeller par leurs pré-noms en notre présence, ils s’étaient d’ail-leurs attribué des numéros de un à cinq »,se souvient Kenny Herman. Bellens a lui-même prétendu que Cherpion était del’équipée. Et Marguerite Henricot croirabien reconnaître les yeux de Dorian Cher-pion quand sa photo sera diffusée dans lapresse, après le drame de Jamioulx. Il nerépond toutefois pas de cette attaque de-vant les assises du Hainaut, l’enquêten’ayant pu trouver aucune preuve attes-tant sa présence à Wayaux, ce matin-là.

Zouad continue de prétendre que c’estBellens qui avait donné à la bande le coupde Wayaux. Bellens, lui, dit que c’estZouad. Une chose est sûre : Mostefa etZouad fréquentaient à Gosselies la mêmeécole que Kenny Herman – « un mec blin-dé de thunes ». Avant de prendre la fuite,le 24 octobre, deux des auteurs avaient lan-cé à leur victime : « Tu n’viendras plus fai-re le malin à Gosselies ! »

Les coups ? Une œuvre collective, proba-blement – même si, ce jour-là, Mostefacampait manifestement « le gentil » (unrôle de composition). « On a été tabas-sés », raconte Marguerite Henricot. Leplus frêle, dit-elle, était particulièrementnerveux et violent. Mercredi, Bellens, lepoids plume de la bande, avait admis dubout des lèvres avoir « un peu frappé la da-me ». ■ STÉPHANE DETAILLE

Un site internet (www.ingefaes.be) dont l’adresse correspond au nom d’unesénatrice N-VA fait écho à des théories négationnistes. La parlementaire n’a aucunlien avec ce site et examine actuellement comment elle peut le faire fermer. © D.R.

L’ESSENTIEL

Mes DEBAILLE ET VERVAEREN défendent les intérêts de Mme Henricot qui a gardéde sérieuses séquelles psychologiques de la journée du 24 octobre 2007. © BELGA.

EN BREF

lasociété

« J’ai un peu frappé la dame »

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Justice / Le meurtre du boulanger de Jamioulx devant les assises du Hainaut

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 9: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 23:22 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 10

● Les éluseuropéensveulent unesuspensionimmédiate detoutes lesexpulsions.● La France adéjà réponduqu’il n’enétait pasquestion.

Le Parlement européen arappelé la France à l’or-dre, jeudi. Les eurodépu-

tés ont en effet demandé la sus-pension « immédiate » des expul-sions de Roms.

La résolution a été adoptée par337 voix pour et 245 contre. Ils’agit du texte qui avait été pré-senté par les socialistes, les libé-raux, les Verts et les ex-commu-nistes. Un autre texte, soumis es-sentiellement par le PPE, la gran-de famille conservatrice (à laquel-le appartient l’UMP de NicolasSarkozy), a été rejeté par l’assem-blée. Durant de longues heures,depuis le début de la semaine, lesuns et les autres avaient tenté des’entendre sur un document decompromis, mais en vain.

Dans sa résolution, le Parle-ment se déclare « vivement préoc-cupé par les mesures prises parles autorités françaises ainsi quepar les autorités d’autres Etatsmembres à l’encontre des Roms etdes gens du voyage prévoyantleur expulsion ».

« Cette attitude est allée de pairavec une vague de stigmatisationdes Roms et de dénigrement géné-ral des Tziganes dans le discourspolitique, poursuit le texte. (…)Le droit de tous les citoyens del’Union et des membres de leursfamilles de circuler et de séjour-ner librement dans toute l’Unionconstitue un pilier de la citoyen-neté de l’Union telle qu’elle est dé-finie par les traités ».

« Un diktat »Les autorités françaises n’ont

guère apprécié le vote intervenuau Parlement européen – qui n’a,du reste, aucune valeur contrai-gnante.

« Il n’est pas question que laFrance suspende les reconduites,qu’il s’agisse d’ailleurs de Rou-mains, de Bulgares ou de tout au-tre ressortissant, a déclaré à plu-sieurs reprises le ministre fran-çais de l’Immigration, Eric Bes-son, lors de sa visite en Rouma-nie avec le secrétaire d’Etat auxAffaires européennes, Pierre Lel-louche. (…) Le Parlement euro-péen est sorti de ses prérogativeset nous n’avons bien évidemmentpas à nous soumettre à un diktatpolitique ».

Les dirigeants français ont unenouvelle fois souligné hier que,selon eux, la France respectait« scrupuleusement » le droit eu-ropéen.

Une autre autorité européen-

ne, le commissaire aux droits del’homme du Conseil de l’Europe,Thomas Hammarberg, a « main-tenu ses positions exprimées mer-credi », à savoir que la rhétoriquepolitique actuelle contre lesRoms rappelait des termes utili-sés par les nazis et les fascistes.Mais Paris a indiqué que Tho-mas Hammarberg « ne visaitpas le gouvernement français ».Le commissaire aux droits del’homme a précisé jeudi que« des représentants du gouverne-ment français ont échoué à éta-blir une distinction claire entrela communauté rom dans son en-semble et certains de ses membresauteurs de délit ». ■ M. Li (avec afp)

Le Parlement européen apprendson nouveau rôle. Le Traité de Lis-bonne a considérablement accruses pouvoirs. Il l’a responsabilisé.Les eurodéputés restent cepen-dant des rebelles. C’est heureux :ils continuent aujourd’hui, majori-tairement, à incarner la consciencede l’Europe, face au « court-termis-me » politique ou aux égoïsmeséconomiques.Jeudi, à Strasbourg, la droite s’estdémarquée. Depuis le début de lasemaine, et le débat houleux demardi après-midi, le PPE, la gran-de famille politique conservatrice,répétait qu’il ne pouvait être ques-tion de nommément mettre encause la France. « Tout cela n’estqu’une offensive politique contre Ni-colas Sarkozy », nous disait mercre-di l’eurodéputée UMP (et doncPPE) Michèle Striffler. Exploitationpolitique ? Sans doute. C’est la rè-gle du jeu. Mais qui a commencé àinstrumentaliser la question desRoms ? Qui a tiré prétexte de leursort – dans toutes ses dimensions– pour bander les muscles et cour-tiser sur les plates-bandes de l’ex-trême droite ? Plusieurs pays del’Union – dont la Belgique – ren-

voient chez eux des Roms. C’esttoutefois Nicolas Sarkozy qui en afait un argument de politique poli-ticienne !Il faut, au contraire, saluer le rôledes libéraux dans cette sorte defronde permanente du Parlementeuropéen. On est loin avec eux dela vieille droite poussiéreuse ! Surtout ce qui touche aux droits del’homme, ou aux libertés au senslarge, ils sont de tous les combats.C’est encore plus vrai depuis l’arri-vée de Guy Verhofstadt à la têtedu groupe politique libéral. Mardi,il a électrisé l’hémicycle en dénon-çant la France et « plusieurs gouver-nements, qui instrumentalisent lesinquiétudes et la peur de l’autre, quistigmatisent des minorités, qui fontdes amalgames douteux autour dela migration ».La fermeté affichée hier par le Par-lement européen tranche avec lamollesse de la Commission euro-péenne au sujet des expulsionsfrançaises. On dirait que José Ma-nuel Barroso entend à tout prixménager Nicolas Sarkozy. « Ne fai-tes pas de la politique politicienneavec ces questions, déclarait-il mar-di aux eurodéputés. C’est une affai-re extrêmement sensible, extrême-ment sérieuse. (…) Toute discrimi-nation est inacceptable, mais tousnos citoyens ont des droits et desobligations. Si nous ne maintenonspas l’équilibre entre liberté et sécuri-té, il y aura un danger très sérieuxd’exploitation de cette question pardes forces extrémistes et populis-tes ».Bien sûr, c’est compliqué. Mais lacomplexité des choses n’a jamaisdispensé personne de courage –encore moins en politique.

DES REBELLESQUI FONT HONNEUR

À L’EUROPE

La France dicte seschoix à la Roumanie

« Tout ça, c’est la faute à laRoumanie, qui s’occupe mal deses Roms ». Les autorités fran-çaises le répètent en substan-ce depuis le milieu de l’été.Jeudi, deux ministres françaisétaient à Bucarest pour de-mander « des engagements surla coopération policière et judi-ciaire, la lutte contre le traficd’êtres humains, et l’intégrationdes Roms en Roumanie avec lamise en place d’un plan natio-nal d’urgence 2010-2013. » Ilsuffit de le dire poliment ! M. LI

MAROUN LABAKI

Chen Guangcheng, juriste chinoisautodidacte et militant des droits del’homme, a été libéré, jeudi, après avoirpurgé une peine de 4 ans de prison. Ilfigure sur la liste des candidats possiblesau prix Nobel de la paix 2010. © AP.

Commentaire◆

D eux victimes de l’école techniqueDon Bosco (ETO), qui ont survécu

au massacre du 11 avril 1994 à Kigali,ainsi que trois officiers belges présentssur place ont témoigné à l’audience dutribunal civil de Bruxelles. Dans un si-lence de mort. Et au terme de longs dé-bats pour déterminer la responsabilitéde l’Etat belge dans ces événements tra-giques liés au génocide.

Pour les Rwandais persécutés par lesgénocidaires, l’ETO était un refuge quisemblait sûr, sous la protection des Cas-ques bleus belges. 2.000 réfugiés s’y

étaient entassés après le déclenche-ment des hostilités. Certains avaient ac-cès à l’enclos, d’autres étaient à l’exté-rieur, sous la menace directe des mili-ces. Dès le départ des Belges, le 11 sep-tembre, les tueries ont commencé. Ma-rie-Agnès Uwali a été laissée pour mor-te mais elle a miraculeusement survécu.Florida Ngulinzira a eu la vie sauve, par-ce que d’ethnie hutue. Deux mille per-sonnes ont connu un sort tragique.

Le capitaine Lemaire, qui y comman-dait les soldats belges, avait une tout au-tre perception de la situation : « Nous

n’étions pas informés, pas formés, sous-équipés et liés par les règles d’engage-ments de l’ONU qui nous empêchaientd’agir, a-t-il déclaré en substance. Jepensais vraiment que les réfugiés al-laient s’en sortir après notre départ. »

« Nous n’avons rien décidé »Le colonel Marchal, commandant les

troupes onusiennes, précise le contextede ce retrait : « Le général Dallaire, aunom de l’ONU, avait décidé de regrou-per l’ensemble des bataillons dès le9 avril. Ce n’est donc pas la Belgique qui

a décidé ce retrait. » Nous sommes là aucœur du procès : l’Etat belge a-t-il don-né ordre aux officiers Marchal, Dewezet Lemaire, présents sur place, de se reti-rer de l’ETO ? Ce qui constituerait unefaute liée aux massacres. Pas du tout,ont plaidé Mes Nicolas Angelet et Vanes-sa Matarazzi. D’abord, ces faits sontprescrits, estiment-ils. Ensuite, l’Etatbelge n’a rien à voir avec cette décision ;c’est dans le cadre de la force de l’ONUd’assistance au Rwanda (Minuar) queles officiers sont intervenus. L’Etat bel-ge n’a donc rien à se reprocher.

Intervenant par la suite pour les troisofficiers, Me Emmanuel Degrez a ajou-té qu’aucune faute n’avait été commise.Chacun a fait son travail, dans les condi-tions pénibles, et en pensant bien faire.Ensuite, qui peut affirmer que s’ilsavaient pris une autre décision, le mas-sacre ne se serait pas aussi déroulé ?

La tâche du juge, particulièrement at-tentif aux divers arguments, est rude. Ildevra se placer dans la situation de l’épo-que et l’évaluer au regard du droit. Sa dé-cision sera rendue dans les deux mois. ■

JEAN-PIERRE BORLOO

L’ESSENTIEL

« EGALITÉ DEDROITS POURTOUS LESCITOYENS » : jeudimidi, à Stras-bourg, les eurodé-putés ne se sontpas exprimés uni-quement en vo-tant… © JOHANNALEGUERRE/AFP.

LA FAUTE À L’AUTRE

Les eurodéputés contre Sarkozy

Pour les Belges, c’est l’ONU qui est responsable

mondeUnion européenne / Les expulsions de Roms critiquées par la gauche et le centre

Génocide rwandais / Procès civil à Bruxelles sur la mort de 2.000 réfugiés accueillis à l’école Don Bosco de Kigali en 1994

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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La police sud-africaine a annoncé jeudi que le nombre demeurtres, qui est l’un des plus élevés au monde, a chuté de8,6% en un an – une grande première depuis que les auto-rités ont commencé à établir des statistiques en 1994.

FRANCE Visite des policiers au siè-ge de l’UMP Ce n’était pas une« perquisition » proprement di-te. Un tel acte de procédure estimpossible dans le cadre d’unesimple « enquête préliminaire »,sans juge d’instruction. La visitedes policiers, mercredi au siègede l’UMP, à Paris, n’était paspour autant de simple courtoi-sie. Ils enquêtaient à proposd’une lettre d’Eric Woerth à Nico-las Sarkozy, écrite en 2007, danslaquelle le premier demandaitau second la légion d’honneurpour Patrice de Maistre, le ges-tionnaire de la fortune de LilianeBettencourt. Les policiers nesont restés qu’une heure etn’ont rien emporté, a-t-on préci-sé au siège du parti présidentiel.(Jo. M.)

VIETNAM Arrestations Deux défen-seurs des droits des paysans et unpasteur, membres d’une organisa-tion politique d’opposition au ré-gime communiste, ont été arrêtésces dernières semaines, a indiqué-cette organisation, jeudi depuisson siège aux Etats-Unis. (ap)

● Le président renoueavec les exhortationsde génie qui ont faitson succès.● Un thème domine : larelance - et l’emploi.

Le problème Sous l’effet d’une reprise économiquequi tarde à se manifester, l’opinion américaine se dé-tourne des démocrates et tous les sondages donnentune confortable avance aux républicains.

L’enjeu Pour contrer la chute inquiétante de soncamp, le président Barack Obama s’est lancé à fonddans la campagne électorale, multipliant l’annonce,cette semaine, de plans de relance ambitieux.

A suivre Le verdict des élections de mi-mandat,début novembre, conditionnera la seconde partie de laprésidence Obama. Mais les plans de relance auront-ilsproduit leurs premiers effets d’ici là ?

Affaire classée au nom du « secretd’Etat » Une Cour d’appel américaine a don-né raison mercredi à l’administration Obama enclassant, au nom du « secret d’Etat », le dossierdes vols secrets de la CIA mis en place après le11-Septembre pour transporter des suspects deterrorisme et les interroger à l’étranger. L’affai-re a démarré en mai 2007 par une plainte decinq anciens détenus contre Jeppesen Data-plan, une filiale de Boeing, accusée d’avoir ap-puyé la logistique des transfèrements de sus-pects de terrorisme vers des prisons hors desEtats-Unis. L’Association américaine de défen-se des libertés civiles va saisir la Cour suprême.

PAKISTAN Journaliste britanniquelibéré Un journaliste britanniqueenlevé dans le nord-ouest du Paki-stan en mars dernier, dans une ré-gion tribale proche de l’Afghani-stan, a été libéré, a annoncé jeudila Haute Commission britanniqueau Pakistan. L’enlèvement d’AsadQureshi, qui réalisait un documen-taire sur les militants islamistespour la chaîne de télévision britan-nique Channel 4, n’avait pas été di-vulgué à la demande même deson employeur. Channel 4 crai-gnait qu’une large couverture mé-diatique complique les efforts dé-ployés pour sa libération. (afp)

L’Inde va recenser sescastes Le gouvernement in-dien a approuvé jeudi l’orga-nisation, entre juin et septem-bre 2011, du premier recense-ment complet des castes de-puis la fin de la colonisationbritannique, afin de mieuxadapter les politiques de dé-veloppement en faveur desgroupes les plus démunis.L’idée de récupérer des statis-tiques sur les castes a suscitéun débat houleux au Parle-ment, les critiques craignantque cette mesure ne renforceles inégalités. A l’inverse, lespartis de caste régionaux ontencouragé le gouvernementà accepter ce principe, ar-guant du fait que les informa-tions récoltées permettraientd’aider les castes les plus bas-ses. Le dernier véritable re-censement par caste a été or-ganisé en 1931, à l’époquede l’Empire britannique. (afp)

BARACK OBA-MA à la tribu-ne : bien déter-miné à rega-gner le terrainperdu.© MAXWELL/ EPA.

CONTEXTE

Mahmoud Ahmadinejad, président iranien, se rendra le 13 octobre prochain àBeyrouth, pour sa toute première visite au Liban, où il rencontrera notamment desresponsables du Hezbollah, le mouvement chiite soutenu par Téhéran. © EPA.

Le chef du groupuscule chrétien qui voulait brûler le Coran enFloride a annoncé jeudi avoir renoncé à ce projet, assurantavoir obtenu la promesse que le projet de construction d’une

mosquée près de Ground Zero à New York serait déplacé, ce queles promoteurs de la mosquée ont démenti. « Nous avons acceptéde renoncer à l’événement que nous avions prévu d’organiser same-di », a déclaré le pasteur Terry Jones, qui comptait brûler 200 exem-plaires du Coran samedi, jour anniversaire des attentats du 11 sep-tembre 2001, à Gainesville (sud-est des Etats-Unis). Ce projet avaitprovoqué une avalanche de mises en garde de par le monde. (afp)

Un haut diplomate chinoisqui a l’alcool virulent Leplus haut responsable chinoisà l’ONU s’est laissé aller la se-maine dernière à un langagefort peu diplomatique lorsd’une soirée arrosée en Autri-che au cours de laquelle il acritiqué son patron Ban Ki-moon et les Américains en gé-néral. Sha Zukang, secrétairegénéral adjoint de l’ONU auxaffaires économiques et socia-les, a d’abord bu plusieurs ver-res d’alcool lors de ce dînerdans la station alpine d’Alp-bach, a relaté la très sérieuserevue Foreign Policy, sur sonsite internet. Puis le diploma-te de carrière s’est lancé dansune « diatribe alcoolisée » enprésence du secrétaire géné-ral de l’ONU Ban Ki-moon, aassuré le magazine en citantun responsable des Nationsunies témoin de la scène.« Je sais que vous ne m’avez ja-mais apprécié, Monsieur le se-crétaire général, et bien je nevous ai jamais aimé non plus »,a lancé M. Sha. « Je ne souhai-tais pas venir à New York.C’était vraiment le dernier demes désirs », a-t-il poursuiviavant de tempérer son dis-cours par quelques mots posi-tifs sur M. Ban.Sha Zukang a par ailleurs ci-blé dans ses critiques un deses collègues américains, endéclarant: « Je n’aime vrai-ment pas les Américains ».Au lendemain de cette envo-lée embarrassante pour Pékinqui avait beaucoup appuyé lacandidature de Sha Zukang àson poste, l’intéressé a présen-té des excuses. Le diplomatechinois est connu pour sonstyle direct, qui contrasteavec les précautions de langa-ge en vigueur à l’ONU. (afp)

NEW YORK

DE NOTRE CORRESPONDANT

Le choix reste le même : la peur con-tre l’espoir, le passé contre l’avenir.C’est le choix entre un retour en ar-

rière ou un mouvement vers l’avant. » Ba-rack Obama a mis entre parenthèses sespresque deux ans passés à la Maison-Blan-che pour renouer avec le type d’exhorta-tions qui avait assuré son triomphe. Queles républicains se le tiennent pour dit : ilsn’ont plus face à eux un président un peueffacé, administrant le quotidien, mais unchef du parti démocrate qui ne se laisserapas abattre sans lutter.

Les élections de mi-mandat, aux Etats-Unis, constituent une sorte de référen-dum sur le parti au pouvoir, au cours du-quel ce dernier subit d’ordinaire la lourdesanction de la désillusion. Or, les auguressont mauvais pour les démocrates : débutnovembre, ils risquent de perdre leur ma-jorité dans les deux chambres du Congrès,transformant en calvaire politique lesdeux années à venir.

Un ton passionné longtemps oubliéPour les stratèges de la Maison-Blan-

che, il s’agit aujourd’hui de modifier la fo-cale : insister sur les blocages provoquéspar le « parti du non » plutôt que surleurs réalisations propres ; revenir, s’il lefaut, au bilan de l’administration Bush.

Dans l’Ohio – un de ces Etats qui, aprèsavoir ouvert les bras aux démocrates, ris-quent de retomber bientôt en mains répu-blicaines –, Barack Obama a défendu sesnouvelles mesures économiques en faveurdes petites entreprises. Mais il a surtout re-noué avec un ton passionné longtemps ou-blié. Les républicains ? Le parti qui veut« couper les impôts pour les millionnaireset abandonner les règles pour les grandesentreprises », s’emportait le président de-vant une foule acquise à sa cause. Un partiguidé par un seul calcul : « Lorsquej’échoue, ils gagnent. »

Pour un président qui a passé les der-niers mois à défendre les bienfaits d’unepolitique « bipartisane », le revirementest flagrant. Alors que les démocrates sont

divisés sur les moyens de lutter contre lechômage et la récession – le seul thèmequi comptera lors des élections –, Obamas’offre en leader à suivre, marquant les dif-férences qui l’opposent à ses rivaux.

Sur le terrain des mesures concrètes,pourtant, la marge est étroite pour le prési-dent. Non seulement parce que, face à lasituation économique, il n’existe pas de re-cette miracle, mais aussi du fait que les me-sures de relance annoncées cette semaine(dont 50 milliards de dollars pour les infra-structures) ont mauvaise presse dans lepays, après que les 800 milliards du recove-ry plan débloqués il y a presque deux ansn’ont apporté que de maigres résultats.

Davantage que sur ces nouvelles mesu-

res économiques, c’est donc sur un autreaspect qu’a insisté le président à l’ardeurretrouvée : à la fin de l’année doivent eneffet prendre fin des allégements fiscauxen faveur des Américains aisés, décidéspar l’administration Bush. Barack Obamaétait resté en retrait sur une éventuelle pro-longation de ces bénéfices, qui concernentles revenus annuels supérieurs à 250.000dollars (200.000 euros). Et pour cause :une partie de l’Amérique, enflammée parles républicains, estime que la fin de cetteexception fiscale mettra aussi en dangerles petites entreprises. En se proclamant ànouveau le défenseur de « la classe moyen-ne », Obama fait plus que rouvrir cetteguerre : il la place au centre de la campa-

gne. Or, les choses ne sont pas simplespour lui. Son propre chef du budget sor-tant, Peter Orszag, vient de se déclarer fa-vorable, pour l’apaisement, à la poursuitede cette exception fiscale pendant deuxans. Et bon nombre de démocrates conser-vateurs devront répondre devant les élec-teurs de cette augmentation d’impôts.

D’ores et déjà, certains élus démocratesont manifesté leur opposition. Et les répu-blicains, soudainement soucieux de prô-ner le compromis face à un président quivient de sortir les griffes, ont tôt fait de serallier à la proposition de Peter Orszag.Un frémissement d’entente « bipartisa-ne », en somme, au moment où on l’atten-dait le moins… ■ LUIS LEMA

[expresso]

Le sang du Caucase. Au moins 17 personnes ont été tuées etplus de 70 blessées, jeudi, dans un attentat suicide à la voitu-re piégée sur un marché fréquenté de Vladikavkaz, capitalede l’Ossétie du Nord, dans le très instable Caucase russe. © AP.

L’ESSENTIEL

LES VOLS SECRETS DE LA CIA

lemonde

Le Coran ne sera pas brûlé

� IRAK Quatre hauts dirigeants d’Al-Qaïda se sont évadésd’un secteur ultra-sécurisé surveillé par les forces américai-nes à l’intérieur d’une prison irakienne près de Bagdad.� GAZA Une roquette, la quatrième cette semaine, tirée pardes activistes palestiniens depuis la bande de Gaza s’estabattue jeudi dans le sud d’Israël sans faire de victime.� SOMALIE Un kamikaze a fait 14 tués dans l’explosion d’unevoiture piégée à l’entrée de l’aéroport de Mogadiscio jeudi.

8,6 %

[l’histoire]

Barack Obama sort les griffes

SHA ZUKANG,secrétaire géné-ral adjoint del’ONU aux Affai-res économi-ques et socia-les. © AFP.

Etats-Unis / Les cruciales élections de mi-mandat approchent

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S i la juriste Shirin Ebadi, Prix Nobel de laPaix 2003, a répété ce jeudi à Bruxelles

qu’elle était « convaincue que la restaurationde la démocratie en Iran passerait par les fem-mes », elle n’est pas certaine d’avoir fait gran-de impression sur la Haute représentante del’UE, lady Ashton : « Je l’ai vue et ai évoquéles problèmes des Droits de l’homme en Iran.Je l’ai pressée d’ajouter ces droits aux négocia-tions sur le nucléaire… Mais il est trop tôtpour préjuger de ce que Mme Ashton va en fai-re… »

Ce qui visiblement perturbe la juriste dansson combat contre les excès du régime ira-nien, c’est cette facilité de l’Occident à se re-trancher derrière l’excuse d’intérêts privés,que les gouvernements ne contrôleraientpas : « Prenez l’accord (NDLR : de télépho-nie mobile) avec Nokia : quand c’est pour ven-dre du fromage, vous avez en Europe des di-zaines de règlements. Mais quand il s’agit de

vendre du matériel qui permet d’atteindreaux libertés des gens, il s’agirait de contratsde “sociétés privées” dont le contrôle échappeaux gouvernements ? » Mme Ebadi dévelop-pe sa pensée : « Restaurer la démocratie enIran, c’est le travail des Iraniens, nous ne l’es-pérons de personne d’autre », Mme Ebadi n’at-tend que peu de chose de la communauté in-ternationale. « Mais on demande à tout lemoins aux gouvernements de ne pas aider Té-héran en prenant des accords qui les aident.Certaines relations (en bilatéral) se sont déve-

loppées ces dernières années. »Sur le sort de plusieurs femmes vouées à la

lapidation et qui soulèvent la solidarité inter-nationale, dont Shiva Nazar-Ahari (voirhttp://bit.ly/a2Dioh) et Sakineh Mohamma-di Ashtiani, Mme Ebadi a été inondée de ques-tions : que veut dire la suspension de la pei-ne ? Faut-il se mobiliser ou pas ? Et est-ce laseule lapidation ou l’ensemble des lois déri-vées de la chariah qu’il faut combattre ? « Ence qui concerne Sakineh, tout peut arriver à

tout moment, la suspension ne veut rien di-re : je n’ai pas confiance dans ce que dit le gou-vernement. Donc il faut se mobiliser : quelleque soit la protestation, elle est importantepour nous. Mais par-delà Sakineh, il y abeaucoup d’autres personnes concernées : es-sayons de les sauver toutes. Nous ne savonspas combien il y a d’exécutions par mois :nous n’avons d’informations que par les fa-milles, par les journalistes. Et il n’y a pas queles lapidations, les amputations, ou la peinede mort pour les adultes : il y a aussi ces exé-cutions de mineurs pour des faits commisaprès l’âge de neuf ans chez les filles, quinzeans chez les garçons. C’est pour cela que l’Irana le plus haut taux au monde d’exécution demineurs. »

Sakineh n’est pas tirée d’affaireAux côtés du Prix Nobel de la Paix, le vice-

président de la Fédération Internationaledes Droits de l’Homme, l’Iranien Karim Lahi-dji (par ailleurs président de la Ligue iranien-ne des Droits de l’homme, LDDHI) a essayéd’expliquer juridiquement l’enjeu de cette la-pidation « suspendue ». « A la demande deson avocat, le dossier est en cassation. Soit leGuide suprême Khamenei gracie Mme Saki-neh. Soit la Cassation accepte le principe d’unnouveau procès public. Ce sont les deux seulsscénarios où la lapidation sera réellementécartée. Dans les autres cas, elle n’est que sus-pendue, et notez que la suspension a été an-noncée par le ministère des Affaires étrangè-res, pas par l’administration de la Justice. »Bref, le sort de Mme Sakineh est toujoursaléatoire. Et, après elle, martèle Mme Ebadi,des centaines d’autres Iraniens craignentpour leur vie. ■ ALAIN LALLEMAND

« Restaurer la démocratie en Iran, c’estle travail des Iraniens, nous ne l’espéronsde personne d’autre. Mais... »

Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix 2003

Rahm Emanuel, secrétaire général de la Maison-Blanche, a le soutien du présidentBarack Obama pour briguer la ville de Chicago en février 2011 : « C’est un excellentsecrétaire général. Je suis sûr qu’il ferait un excellent maire. » © AP.

Les bonnes affaires de Bernard Tapie« Je n’ai pas à m’excuser de l’argent qui m’est rendu. Il ne man-querait plus que ça ! La polémique, je m’en br… ! » Bernard Tapiea balayé avec sa gouaille légendaire les critiques à propos dugros chèque qu’il va percevoir de l’Etat français pour solde detout compte dans l’affaire de la revente d’Adidas par le CréditLyonnais. En 1993, la banque, alors publique, avait réalisé unecopieuse plus-value sur la cession de l’équipementier sportif,au détriment de l’homme d’affaires. Le Canard enchaîné a révé-lé cette semaine que 210 millions d’euros lui seraient versés autitre de l’arbitrage rendu il y a deux ans. Un chiffre confirmé cejeudi par la ministre de l’Economie Christine Lagarde. Le mon-tant fait scandale dans la classe politique. « C’est à pleurer ! »,s’insurge le président du MoDem François Bayrou. La députéesocialiste Aurélie Filipetti lui demande même de renoncer àson chèque, par décence envers les Français frappés par la cri-se.Le soupçon d’un accord conclu à l’Elysée refait surface, le litigeayant été réglé hors du circuit des tribunaux. Bernard Tapie atoujours démenti un quelconque « deal » avec Nicolas Sarkozy,qu’il avait soutenu lors de la campagne présidentielle de 2007.Après un détour par le foot et le théâtre, il ne cache pas son en-vie de revenir en politique et a d’ailleurs déjà rejoint sa « fa-mille » des radicaux de gauche. En attendant d’envisager uneéventuelle course élyséenne en 2012, l’ex-ministre de FrançoisMitterrand a lancé avec son fils un site internet de commerceen ligne qui renseigne les consommateurs sur les meilleures af-faires du marché. « Estimez le ni-veau d‘économie que ber-nardtapie.com peutvous faire faire »,vante la paged’accueil. Çane s’inventepas…(Jo. M.)

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16242010

lemonde

[les gens]Droits de l’homme : Ebadi n’estpas certaine qu’Ashton agisse

Iran / Le Prix Nobel de la Paix 2003 a rencontré la haute représentante de l’UE

« TOUTE PROTESTATION NOUS EST UTILE », confir-me Shirin Ebadi dont la seule priorité est de sauverdes vies. Shiva, Sakineh sont des cas parmi beau-coup d’autres. © FABRICE COFFRINI/AFP.

BERNARD TAPIE :une « enveloppe »dont le montantdéchaîne la polé-mique dans laclasse politique.© AFP.

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BRUXELLES, LE NŒUD BELGE OFFENSIVE DES « TRANSITIONERS »

Trois visions s’opposent : francophone,

flamande, multiculturelle. P.15

Pensez-vous que la violence desjeux vidéo est dangereuse ?

Non ! Au contraire, je trouve que lesuccès des jeux vidéo violents est particuliè-rement sain. C’est la preuve que les genssont capables de jouer avec leur propre vio-lence.

Pas de lien entre jeux vidéo violents etactes violents donc ?

Donnez une arme à un accro de jeux vi-déo, vous verrez qu’il ne l’utilisera pas. Aucu-ne étude sérieuse n’a prouvé de lien entre laviolence des jeux vidéo et la violence de cer-taines pratiques. Je me souviens d’une fem-me qui avait voulu montrer l’impact desjeux vidéo sur la délinquance dans les lycéesaméricains. Elle a observé, chiffres à l’appui,que la violence avait diminué depuis l’appa-rition des jeux…

On a observé l’impact des jeux vidéosur de jeunes meurtriers…

Les grands meurtriers sont généralementde grands malades. Peut-être qu’un jeu vi-déo a pu servir de déclencheur. Mais ça au-rait pu être une œuvre artistique… On faitun mauvais procès aux jeux. Quand la socié-té va mal, elle cherche des coupables. Au-jourd’hui, les responsables, ce sont surtout

les éducateurs…

Il y a tout de même des jeux qui vontun trop peu loin...

Personnellement, je distingue toujours laviolence et l’agressivité. La première est gé-néralement gratuite. On tue, on massacre,on détruit par pur plaisir. C’est un simple dé-fouloir. Quelques rares jeux s’inscrivent danscette logique. Je préfère l’agressivité : c’est laviolence contextualisée, justifiée, cadrée.Pourquoi faut-il massacrer des extra-terres-tres ? Parce qu’il faut défendre la planète !Cette agressivité s’accompagne d’une violen-ce graphique parfois importante. Mais celle-ci est nécessaire. Quand on s’est acharné surun monstre pendant un quart d’heure, c’estjubilatoire de le voir exploser…

Il faut donc arrêter de diaboliser lesjeux vidéo ?

Plus on les diabolisera, plus les ados lesadoreront. Moi, j’utilise les jeux vidéo « agres-sifs » dans mes thérapies. Grâce à ces jeux,des enfants souffrant de troubles violentsont pu affronter et vaincre leurs monstres in-térieurs… ■ Propos recueillis par V. D. (st.)

La Grande-Bretagne connaissait TonyBlair, le caniche de George W. Bush, ellevient de le découvrir en roquet reco-pieur de la « Reine ».De fait, le scénariste vedette Peter Mor-gan (Frost/Nixon) affirme que les mé-moires de l’ancien Premier ministre inti-tulée A Journey et précisément les rela-tions qu’il a entretenues avec la reine Eli-zabeth II ainsi que la retranscription sa-

crilège de ses « colloques singuliers »avec la souveraine– ne sont qu’un cou-per-coller de son film oscarisé TheQueen.Vous avez bien lu : l’ancien pensionnairedu 10 Downing Street se serait inspiréd’un film qui s’est inspiré d’une partie desa vie. Une preuve ? Une phrase de AJourney , et quelle phrase ! « Vous êtesmon dixième Premier ministre. Winston

fut le premier. Bien avant que vous ne nais-siez ». Selon Morgan, ce dialogue Eliza-beth II– Blair tout droit sorti de son ima-gination est intégralement pompé d’unedes séquences très marquantes de TheQueen. En somme, l’original a copié la fic-tion qui s’est inspirée de l’original. Laboucle est bouclée, le caniche s’est mor-du la queue.PIERRE-YVES WARNOTTE

« En réalité, dans ce pays, nous som-mes tous des malades mentaux. »La phrase émane d’un observa-teur de la politique, qui avoue neplus savoir à quel saint se vouerpour expliquer les maux qui nousassaillent lorsqu’il est interrogépar des télévisions étrangères.Des malades mentaux… Il y a decela, dans ce mélange de schizo-phrénie, paranoïa, mythomaniequi s’exprime quotidiennement…Du vote des électeurs que noussommes jusqu’aux jeux de rôle etde masque de nos politiques.Jugez plutôt. Une proportion im-portante de l’électorat flamand avoté pour des partis séparatistes,portant la N-VA à la première pla-ce au Nord. Ces mêmes électeursse disent pourtant… en faveurd’une Belgique, certes réformée.Les négociations bloquent et le ré-sultat est : les socialistes franco-phones, qui plaidaient en campa-gne pour « une pays stable » ou-vrent la voie du séparatisme. Com-me si c’était ce qu’ils désiraient se-crètement depuis longtemps, lasde tant d’arrogance flamande. Etvoici les nationalistes nordistes de-venus sauveurs de la patrie, leur« idéologue » de la KUL affirmantque l’objectif final du séparatismen’est qu’un horizon lointain…comme le socialisme quasi com-muniste du PS à ses débuts.Tous fous ? « En tant que franco-phone, je suis exaspéré par la com-munication paradoxale des Fla-mands », soupire un collègue.C’est ce principe de la « doublecontrainte », qui consiste à diredeux choses contradictoires dansla même phrase : être pour et con-tre l’indépendance… Les psycholo-gues ont étudié ce mécanisme. Et,oui, ils en ont déduit qu’il était sus-ceptible de rendre quelqu’un fou !

Le succès des jeux violents vous in-quiète-t-il ?

Les jeux violents ne m’inquiètentpas. Par contre, leur utilisation peut êtretrès inquiétante. Il y a deux écoles à ce sujet.Pour certains spécialistes, les jeux violentssont des outils cathartiques : ils permettentde libérer une énergie. Ils servent d’exutoireet ont donc un côté bénéfique. Selon d’au-tres, ces jeux déclenchent la violence, ils lasuscitent. Ils peuvent donc être à l’origined’un acte criminel, par exemple.

A quelle théorie adhérez-vous ?Aux deux ! En fait, tout dépend de la per-

sonne qui joue. C’est surtout chez les jeunesfragilisés que l’utilisation de jeux violentspeut s’avérer dangereuse. Ceux qui viventdans un climat de violence, ceux qui ont dumal à résister aux frustrations, ceux qui pei-nent à exprimer leur violence… Chez cesjeunes, le jeu peut déclencher une violencelatente. Le jeu virtuel donne une impressionde toute puissance. Virtuel vient d’ailleursdu latin virtualis, qui signifie « en puissancede devenir ». Devant un écran, le joueur netue pas pour du vrai mais il tue quand mê-me. Et, dans certains cas, il croit qu’il peutcontinuer son jeu à l’extérieur. Le jeu lui don-ne l’autorisation d’aller au-delà…

Ne faudrait-il pas fixer des limites à cet-te violence virtuelle ?

C’est trop tard et c’est impossible. Par défi-nition, la violence est le dépassement du ca-dre. Et puis, la violence des jeux fait écho àcelle de la société. Nous sommes tous lesjours confrontés à des rapports de force, àla violence du système capitaliste, à la vio-lence des informations...

Que conseiller aux parents dont les en-fants sont accrocs aux jeux violents ?

L’écran est le premier objet qui donnetout le pouvoir au jeune. Souvent, les en-fants sont plus habitués au web et aux tech-nologies que leurs parents. Pourtant, les pa-rents doivent encadrer leurs enfants, éta-blir, avec eux, une sorte de pacte familialqui détermine l’utilisation de l’écran. C’estimportant que les adultes s’intéressent aus-si au jeu, aux personnages dans la peau des-quels se mettent leurs enfants. C’est une fa-çon d’être attentif à leurs besoin. Mais cen’est pas simple ; bien souvent, l’écran faitécran dans la famille. Il isole. ■

Propos recueillis par

VINCENT DELCORPS (st.)

http://www.cliniquedujeu.be/

©D

.R.

Partout dans le monde, ils préparent

l’après-pétrole. P.16 & 17

Après le « voyou » de Marian-ne, (août), le « rétrécissable »de l’Economist (today) et le« dangereux ? » de L’Obs(hier). Nicolas Sarkozy s’enprend tout le temps. Et lescoups viennent de partout.Ça nous rappelle l’édito deJoëlle Meskens, notre en-voyée spéciale permanente àParis, intitulé : « Oui, NicolasSarkozy est dangereux ».C’était le 14 avril 2007...

● Les dix jeux vidéosur PC les plus ven-dus en 2010 sont dixjeux violents. Parfoismême très violents.● Problème ou non ?● L’avis de deux thé-rapeutes, spécialis-tes du jeu vidéo eten contact fréquentavec les jeunes.● Des jeunes quine sont pas les plusjoueurs...

OLIVIER MOUTON

Non « C’estmême très sain »

Leçons de l’enquête duCentre national du ciné-ma et de l’image animéesur la consommation desjeux vidéo en France (au-près de 2.500 pers.) :

52 % des joueurssont… des joueuses.

36 ans L’âge moyen desjoueurs. Plus de la moi-tié ont plus de 35 ans.

15 % des joueurs jouentà des jeux de combat.

http://www.cnc.fr/CNC_GALLE-

RY_CONTENT/DOCUMENTS/pu-

blications/etudes/jeu_video/Pr

atiques_conso_jeux_video_

220610.pdf

Oui « Pour lesjeunes fragilisés »

TONY BLAIR, OSCAR DU PLAGIAT EN POMPANT LE SCÉNARIO DE « THE QUEEN »

NOUS SOMMESTOUS DES MALADES

MENTAUX

L’ESSENTIEL

le buzz du monde

leur Une

l’humeur

Serge Minet

Thérapeuteà la cliniquedu jeu

� P.27 LE CLASSEMENT DES VENTES

DES JEUX VIDÉO

Michael Stora

Psychanalis-te, spécialis-te des mon-des virtuels

polémiques

Le jeu vidéo violentcartonne : danger ?

+ RÉGIONS

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 13: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:09 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 14

C’est une histoire finalement assezexcentrique et, comme j’en ai étél’acteur principal involontaire, il

faut que je vous la raconte.Nous étions au début du mois d’août.

Période ultra estivale. Nicolas Sarkozy –qui, pour ceux qui l’ignoreraient, est leprésident de la République française –venait de prononcer son désormais fa-meux « discours de Grenoble » consacré àla sécurité : déchéances de nationalités,expulsions de Roms, sanctions contre lesparents d’enfants délinquants. Flambéede réactions indignées, en particulier évi-demment à gauche, mais pas seule-ment : « honte », « tache sur le drapeau »,« retour du pétainisme », « racismed’Etat », « rafles », « le nazisme cela a com-mencé comme ça », s’aventura même letrès modéré Michel Rocard…

J’appelle alors le patron de l’hebdoma-daire Marianne, avec qui j’ai gardé quel-ques liens, et dont je savais qu’il prépa-rait un numéro classique d’été consacré,non pas au « sexe sur les plages » ou aux« meilleures techniques de bronzage »,mais aux grands scandales d’Etat qui,dans l’Histoire, du « Collier de la Reine » à« l’affaire Woerth », ont ébranlé les régi-mes. « Je sais, lui dis-je, qu’une Une politi-que entre le 15 juillet et le 15 août, c’estquasiment suicidaire, mais, enfin, il y a desmoments où il faut accepter de moins ven-dre au nom de certaines convictions : il y ale commerce, mais il y a aussi les princi-pes ». Donc, je lui conseillais de consa-crer l’essentiel du numéro, et en consé-

quence la couverture, au débat provo-qué par cette surenchère sécuritaire.

Pour dire quoi ? Pour réagir d’abord àcertaines réactions qui nous paraissaienttout à fait excessives : le chef de l’Etatn’est évidemment pas un facho-pétainis-te, on ne peut pas qualifier sa politiquede « racisme d’Etat », et on ne saurait,comme l’a osé la presse britannique, évo-quer – à propos des démantèlements decamps des gens du voyage – les « dépor-tations » ou la « gestapo ».

En revanche, Sarkozy, c’est vrai, c’estsa faiblesse mais c’est aussi sa force, enparticulier en période électorale, ne secontraint pas. Jamais. Il ose tout. Aucuninterdit d’ordre idéologique ou éthique

ne le bride. Cynique politique total, ilpeut, s’il estime que la conquête et la pré-servation du pouvoir sont à ce prix, aussibien déborder Marine Le Pen sur sa droi-te que Besancenot sur sa gauche, tour àtour stigmatiser ou idéaliser le « modèlesocial français », se positionner en chan-tre du tout privé ou du tout Etat, abolir ladouble peine ou instaurer une triple pei-ne, s’aligner sur Israël ou devenir le meil-leur allié du Syrien Bachar el-Assad. Pasplus « pétainiste » que « bushiste » que« néolibéral dogmatique », comme l’en ac-cuse la gauche, ou que « chaviste » com-

me on le murmure parfois à droite, ni« xénophobe » ni même « anti-émigré »,mais pragmatique sans rivages, à sesyeux la finalité justifiant les moyens, pres-que tous les moyens, un « voyou » politi-que en quelque sorte. Avec, précisais-je,le talent, le sens de l’acte, parfois le char-me, et le culot ou le courage que cela exi-ge.

Comme on était en août, que les rédac-tions sont peu fournies à cette époque,j’acceptai de rédiger l’article et on en re-prit le titre en Une.

Alors ce fut la conflagration. Mon désirde relativiser des indignations dont l’ex-pression me paraissait outrancière (« pé-tainiste », « fasciste », « raciste », ce n’est

tout de même par rien), fut perçu com-me un effroyable affront à la dignité pré-sidentielle et le numéro qui ne devaitpas se vendre s’arracha et battit des re-cords de diffusion.

Il faut dire qu’en se relayant sur les ra-dios et télévisions pour crier au crime delèse-majesté, ministres et secrétairesd’Etat se conduisirent en véritablesagents publicitaires du journal auteur dudélit.

Paradoxalement, le mot « voyou » dé-plut à la gauche bien-pensante, parcequ’il n’était pas assez idéologique, mais

je ne compte pas les personnalités dedroite, élus ou ministres UMP compris,qui me glissèrent à l’oreille que le motétait tout à fait adéquat. De toute façon,il avait fait mouche. Peut-être, juste-ment, parce qu’il touchait juste.

Mais l’aventure ne s’arrête pas là.Après cet exploit, encore une fois totale-ment involontaire, je me retirai à la cam-pagne pour terminer un travail person-nel. Or, lorsque je regagnai Paris, à magrande stupéfaction, que ce soit dans letrain, dans le métro ou dans la rue, je necessai d’être harcelé par des grappes dequidams qui me criaient « bravo, merci,tenez bon, continuez, vous avez rai-son… »

Je n’avais jamais vécu cela et je n’endemandais pas tant.

C’était avant les grandes manifesta-tions syndicales dirigées contre le projetde réforme des retraites (je ne suis d’ail-leurs pas hostile, pour ma part, à un relè-vement de l’âge légal à 62 ou même 63ans) et j’eus ainsi l’occasion de constater,de ressentir même, presque physique-ment, l’ampleur du rejet qui affecte, au-jourd’hui, le pouvoir élyséen. Rejet puis-sant, féroce, viscéral.

Mais aucun pays ne peut construireson devenir sur un simple rejet. ■

Tea party : eh non, contrairement àce que nous avons écrit dans l’édito-rial de ce jeudi sur le « retour de l’in-

quiétude » aux Etats-Unis, le nom de cemouvement populaire conservateur neprovient pas de « parties de thé ». Maisbien du « Boston Tea Party », le « Parti duthé bostonien» . Celui-ci vit le jour en1773, en réaction à l’imposition par la mé-

tropole britannique d’une taxe sur le théimporté dans sa colonie. L’argument descolons : seul un corps élu sur le territoirede la colonie, était légitime pour y leverdes impôts. Cette révolte des Bostoniens,constitués en parti, fut l’un des déclen-cheurs de la révolution qui mena à l’indé-pendance. C’est donc en référence à cemouvement « anti-taxe » bordé de gloire

dans la mythologie américaine, qu’a étébaptisé le mouvement populaire actuel,dressé depuis 2009 contre l’intervention-nisme d’Etat et la propension taxatoire at-tribués au président Barack Obama.

Mais il s’en est fallu de peu pour que,plutôt qu’au thé, son appellation n’en réfè-re au cochon ! L’animateur de radio ultra-conservateur Rush Limbaugh avait tenté

de populariser le terme de « porkulus »,contraction de «pork » et de « stimulus »,en référence au plan de relance de 700milliards de dollars que fit voter le prési-dent Obama en 2009, et qui déclencha lespremières manifestations anti-obamien-nes. La « barrique de porc » (« pork bar-rel ») désigne traditionnellement les loisou amendements arrangés par des élus

pour favoriser leurs électeurs, aux frais del’ensemble des contribuables. (Obamaétant accusé de vouloir faire payer les con-tribuables américains pour leurs conci-toyens moins nantis.) On conviendraqu’entre « Tea Party » et « Parti (du) co-chon », le peuple ultra-conservateur a judi-cieusement choisi son nom...■ JUREK KUCZKIEWICZ

Le journaliste doit être modes-te. Il n’est pas acteur de l’actua-lité. Il doit honnêtement et se-

reinement rapporter les faits et don-ner des éléments de compréhen-sion à ceux qu’il informe, dans lebut ultime que la démocratie fonc-tionne bien. Mais la controverse pro-voquée par mon article de samedidernier (4 septembre) sur Karel DeGucht me force à sortir de cette sai-ne discrétion.

J’ai porté à la connaissance deslecteurs du Soir les propos du com-missaire européen et ex-ministrebelge des Affaires étrangères. KarelDe Gucht aurait-il dû plutôt parlerdes Israéliens que des juifs ? Peut-être. Cela étant, c’est vrai que « laplupart des juifs » non israéliens sonttrès solidaires d’Israël. Il a parlé deleur « foi d’avoir raison » et de « ques-tion très émotionnelle ». Tout celapeut être débattu. Qu’il s’en expli-que ! Je suis moi-même davantageintéressé par la « méthode DeGucht », si inhabituelle sur la scènediplomatique. La controverse néece week-end rend le sujet encoreplus intéressant à mes yeux.

Alors, est-ce que Karel De Gucht adit tout haut ce que « tout le mon-de » pense tout bas, comme je l’aiécrit ? Je l’avoue : je ne suis pas sta-tisticien et je n’ai pas eu recours àun institut de sondage avant de ré-diger ces quelques mots. Fort heu-reusement, il y a de nombreux pré-cédents, qui attestent que cette ex-pression, au demeurant courante,fait simplement référence à unegrande majorité de l’opinion, sansautre prétention. Sur le fond, jeconstate avec d’autres que l’intransi-geance d’Israël et sa propension àrecourir à la manière forte lui ontfait perdre une grande partie de soncapital de sympathie.

Certains ont même été jusqu’à dé-noncer « la contribution d’un “quoti-dien de référence” à la propagationde ce mythe du complot juif… » C’estabsurde ! Soyons clairs :

1. Je suis très sceptique face àtoutes les théories du complot ;

2. Je suis allergique à l’antisémi-tisme et à toutes les formes de rejetdu même genre – voir aujourd’huila stigmatisation des Roms –, quisont bêtes et méchantes. Je croisque tout ce que j’ai écrit le démon-tre, depuis le jour où j’ai pris la plu-me pour la première fois, dansl’idée de contribuer à changer lemonde ;

3. Je suis un bâtard culturel et j’ai-me ça. Je suis résolument pour l’im-pureté raciale, pour les mélangesjoyeux, pour les mariages mixtes, au-tour de nos belles valeurs universel-les. J’ai d’ailleurs à cet égard un pro-blème avec le concept d’Etat juif.Mais ça, c’est une autre histoire. ■

MAROUN LABAKI

Thé ou cochon

De Gucht,les juifset moi

Le modèle cubain ne marche même plus pour nous »FIDEL CASTRO,CHEF HISTORIQUE DE LA RÉVOLUTION CUBAINE, AU MENSUEL AMÉRICAIN « THE ATLANTIC ». © AP.

Journaliste et essayiste

le mot

Alternatives

Jean-François Kahn

Il a dit « voyou »

Mise au point

forum

“ J’ai eu l’occasion de ressentir l’ampleur du rejet qui affecte le pouvoir élyséen.Mais aucun pays ne peut construire son devenir sur un simple rejet. »

NICOLAS SARKOZY, à Grenoble, le 30 juillet dernier, à l’occasion de l’installation du nouveau préfet. Un déplacement qui a fait du bruit... © AP.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 14: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:09 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 15

Bruxelles est le nœud de la ré-forme de l’Etat. Vous avez desmots durs à l’égard de la der-nière proposition du préforma-teur Elio Di Rupo, « contraireaux intérêts flamands »…

Bruxelles est l’alpha et l’oméga,c’est clair. J’ai été choqué de voirque dans la dernière note de Di Ru-po, il était question de bien plusque d’un refinancement de Bruxel-les lié à une réforme de la loi de fi-nancement. Elle contenait aussiune réforme des institutions bruxel-loises avec un renforcement de laRégion au détriment des Commu-nautés… C’est précisément ce queles Flamands ne veulent pas.

Certains Flamands de Bruxel-les souscrivent à cette idée…

Je parle surtout des Flamands

hors de Bruxelles. La position offi-cielle du gouvernement flamand,c’est qu’il doit y avoir une réformede l’Etat sur base des deux Commu-nautés. Cela signifie bien que la Ré-gion bruxelloise doit être plus fai-ble qu’aujourd’hui. Je sais, de plusen plus de Flamands bruxellois nepartagent plus cette idée…

Il y a une identité bruxelloisequi se développe. Vraiment…

Oui. Et précisément : nous allonsde plus en plus vers un éloigne-ment entre la Flandre et les Bruxel-lois néerlandophones qui s’identi-fient avec cette ville multiculturel-le. La conséquence à long terme,c’est que la Flandre n’aurait plusguère d’influence sur ce qui se pas-se à Bruxelles. Traditionnellement,les membres du groupe néerlando-phone du parlement bruxellois ap-partiennent aux partis flamands.Ce sont les bras de ces partis à Bru-xelles, ils suivent leurs instructions.On évoque le fait qu’ils pourraientêtre élus sur des listes bilingues do-minées par les francophones…

Bart De Wever, président de laN-VA, dit que le fait de couperle pays en trois serait « le che-min le plus court vers le sépa-ratisme ».

Au plus cet éloignement a lieu,au plus un scénario de séparatis-me serait simple, oui. C’est la doc-trine Crols, du nom de l’ancien ré-dacteur en chef de Trends, selon la-quelle la Flandre pourrait devenir

indépendante sans Bruxelles. L’au-tre théorie consiste à dire que laFlandre ne doit pas laisser tomberBruxelles, qu’elle doit garder unlien via la Communauté. Alors, leséparatisme est plus compliqué.

La N-VA veut la cogestion deBruxelles…

Mais au mieux on institutionnali-se la coopération entre tous les Fla-mands et tous les francophones àBruxelles, au plus on crée une per-spective d’avenir pour la Belgique !C’est pourquoi je n’ai jamais com-pris pourquoi ceux qui sont atta-chés à la Belgique sont contre cet-te cogestion de Bruxelles.

C’est une formule inefficacepour gérer la ville !

Ça, c’était la période de 1971 à1989, quand il n’y avait pas encored’institutions à Bruxelles. Cela achangé. Je ne sais pas ce que laN-VA en pense, je parle en monnom, mais l’idée à mes yeux seraitd’avoir un système dans lequel lalégislation de base resterait fédéra-le, mais son application se feraitpar la Région bruxelloise. Elle gar-derait une autonomie assez large,mais sous tutelle du fédéral pourla mobilité, l’environnement, l’em-ploi, l’aménagement du territoi-re… Bruxelles est une île en Flan-dre et la façon dont elle est géréeest vitale pour toute la Flandre. ■

Propos recueillis par

OLIVIER MOUTON

Bruxelles est au cœur de la réforme de l’Etat.Comment voyez-vous ses contours ?

Débattre de la réforme de l’Etat et du transfert decompétences implique naturellement que le statutde Bruxelles sera discuté. Le si nécessaire transfertde compétences communales, ou mieux encore, ence qui me concerne, la création d’une « communerégionale », avec des districts, implique la mise enquestion de la parité et la mise sur pied d’autres ga-ranties pour la minorité flamande. Le transfert decommunes à région donnerait aussi le droit de votelocal aux citoyens de l’Union européenne, qui pour-raient ainsi devenir citoyens bruxellois à part entiè-re. Tout cela amènerait une nécessaire restructura-tion des partis et l’ouverture de la possibilité de lis-tes bilingues – multilingues en fait. Donc, en ce quime concerne, le refinancement de Bruxelles peut etdoit être couplé avec une refonte de la gouvernanceurbaine, en incluant le rapport aux communautés.On s’est longtemps demandé si les Bruxelloisnéerlandophones se sentent d’abord Bruxel-lois ou d’abord Flamands… Pour vous, cettequestion a-t-elle encore un sens en 2010 ?

Pour moi, posée comme telle, cette question n’apas de sens. Parce que ce qu’on voit en réalité, c’est

que la communauté flamande comme la commu-nauté francophone de Bruxelles sont très composi-tes. Et qu’il est donc très difficile d’en déduire descaractéristiques communes. Qu’ils soient franco-phones ou néerlandophones, la plupart des ména-ges combinent leur langue propre avec une autrelangue – à tel point que l’on peut se poser la ques-tion de savoir si un concept comme celui de « Com-munauté française », avec tout ce que cela impliquede références culturelles communes, est encore opé-rationnel. Bruxelles est caractérisée par la mixité,l’hybridité, le mélange et par un multilinguismecroissant. Au point de vue culturel, les références pre-mières ne vont donc plus vers une communauté na-tionale – c’est vrai pour les néerlandophones maiségalement pour la plus grosse partie des francopho-nes. Représenter la ville, l’urbanité, est d’un autre re-gistre, où la langue est un instrument de communi-cation mais où la culture et le social sont beaucoupplus mixtes.

On a tendance, en Belgique, à poser cela commeun problème, mais je pense que c’est un grandatout ! La purification culturelle, pour ne pas dire lapurification ethnique serait l’idéal pour gérer une vil-le… Mais moi je prétends le contraire. Les impure-tés bruxelloises, son aspect « zinneke » font de cetteville la plus apte à devenir la capitale de l’Europe.

Cet « unilinguisme » est régulièrement cultivéen Flandre…

La Flandre doit se rendre compte que son cahierde revendications nationales pour une région unilin-gue est néfaste pour une ville comme Bruxelles –comme il est néfaste pour des villes comme Anversou Gand d’ailleurs. Les dirigeants flamands doiventse responsabiliser et ne peuvent continuer à cultiverchez eux les sentiments anti-bruxellois et en mêmetemps vouloir les bénéfices d’une ville internationa-le.■

Augmentation du poids des Régions oudes Communautés ? Vieux débat institu-tionnel, dont l’issue concerne directe-ment Bruxelles…

Il n’y a pas d’incohérence à, d’une part,donner beaucoup d’autonomie à la Wallo-nie et à Bruxelles dans les matières qui relè-vent aujourd’hui de compétences régionaleset, d’autre part, à faire fonctionner les franco-phones sur un mode commun dans d’autresmatières, qui ne présentent aucun lien avecle territoire, comme tout ce qui relève de laculture au sens très large, à l’enseignement,à la formation professionnelle, etc. C’estpourquoi je suis assez favorable à la notionde « Fédération Wallonie-Bruxelles ».

Vous raisonnez dans le cadre d’une Bel-gique réformée ou dans le cadre d’uneBelgique scindée ?

Les deux. On a fragmenté juridiquementun espace de vie commun aux francopho-nes. On a une administration à la Commu-nauté française, une administration à la Ré-gion wallonne, une administration à la Com-mission communautaire française. C’est del’argent qui disparaît, si je puis dire, dans lefonctionnement administratif plutôt qued’être consacré à du social ou à du redéploie-ment économique. Même si on reste enl’état, il faut mener cette réflexion. Et a fortio-ri si on évolue vers le rattachement à la Fran-ce, vers une fédération avec le Luxembourg,vers une Belgique résiduelle francophone,qu’importe.

Mais pourquoi Bruxelles et la Walloniedevraient-elles fonctionner ensemble ?

Je crois qu’il y a une entité francophonequi a du sens autour d’une culture, d’une lan-gue et d’un projet de vie. Et puis Bruxelles estla vitrine de la Wallonie et la Wallonie est untremplin pour Bruxelles. Car les Bruxelloisont parfois trop tendance à oublier qu’ils ontbesoin des Wallons pour leur développe-ment. Bruxelles seule, je n’y crois pas.

Et les Flamands de Bruxelles ?…J’ai toujours été contre la fin du système

des Communautés. Il a mis en place la no-tion de fédéralisme personnel. Cela impliqueque la Flandre intervient à Bruxelles commeen Flandre et que la minorité flamande a lesmêmes droits que les Flamands sans jamaisdevoir justifier (auprès des francophones)qu’elle est suffisamment représentative. Parailleurs, ceci permet une offre culturelle, deservices de santé ou d’enseignement qu’ilexiste dans peu d’endroits au monde. Vouspouvez mettre un de vos enfants dans uneécole flamande et l’autre dans une école fran-cophone ; le premier peut aller à l’académiede musique en français et le second chez lesscouts en néerlandais. Tout cela dans le ca-dre d’une protection effective de la minoritéflamande. Ce système-là, ce fédéralisme per-sonnel, il doit persister.■

« En cogérantBruxelles,on éviterait leséparatisme »

« La cultureet le social bruxelloissont mixtes »

« Repenserl’espacecommun auxfrancophones »

La répression contre le terrorisme ne peut être la seule solution. Elle doit s’accompagnerd’un développement économique dont les effets seront lents à se faire sentir. »ANTOINE BASBOUS, DE L’OBSERVATOIRE DES PAYS ARABES, AU « FIGARO ».

Propos recueillis par

WILLIAM BOURTON

Propos recueillis par

WILLIAM BOURTON

MAIS QUELLE EST DONC cette capitale qui reste le principal point d’achoppement desnégociations communautaires ? Trois regards pour illustrer trois visions d’une même ville.

Flamande

Multiculturelle

Francophone

forum

BARTMADDENSPolitologue à laKUL, trés écou-té par la N-VA.

Bruxelles, le nœud belge

ERIC CORIJNPhilosophe de la cul-ture et sociologue ur-bain, professeur à laVUB, directeur de Cos-mopolis, City, Culture& Society

NICOLAS LAGASSEAssistant aux Facultés uni-versitaires Saint-Louis ; col-laborateur scientifique auCentre de droit public del’ULB ; collaborateur parle-mentaire (MR).

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 15: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

« Nous avons l’opportunitédeconstruire unmonde meilleur »

1965 : naissance à Guildford, sudest de l’Angleterre1989 : entre au Sun1994 : nommé directeur de la ré-daction de News of The World1996 : nommé directeur de la ré-daction du Daily Mirror2004 : licencié du Daily Mirror2006 : nommé juge de America’sGot Talent2008 : remporte the Celebrity Ap-prentice2010 : nommé à la succession deLarry King.

Larry King, la star de CNN, a enfin un remplaçant !Et, stupeur dans le monde américain de la télévi-sion, le Prime Time de la chaîne du groupe Time

Warner sera occupé par un Anglais ! Piers Morgan aurala lourde tâche de succéder début janvier à vingt-cinqannées d’interviews quotidiennes menées par celui quireste considéré comme l’un des meilleurs spécialistesdu domaine.

Piers Morgan ne part pourtant pas sans atout. En1994, après cinq ans au Sun, il est nommé à 28 ans à latête de News of The World par Rupert Murdoch et de-vient le plus jeune responsable d’un quotidien nationalbritannique. Il se fait rapidement connaître pour sa cou-verture journalistique des célébrités : leur utilisationdes médias à leur propre intérêt doit selon lui avoir com-me corollaire la perte de leur droit à l’intimité.

Il quitte son poste deux ans plus tard pour diriger unautre tabloïd, le Daily Mirror. Il y poursuit son style trashet populiste : il publie en mai 2004 des photos de sol-

dats britanniques torturant des Iraqiens sans s’être assu-ré que les clichés n’étaient pas des faux… ce qu’ils serévélèrent être. Refusant de s’excuser publiquement, ilest licencié sur le champ.

Qu’à cela ne tienne, Piers Morgan a depuis quelquesannées déjà effectué ses premiers pas à la télévision etva dès lors se concentrer entièrement à ce nouveau mé-dia. Après avoir présenté sur BBC une série d’émissionsintitulée « l’importance d’être célèbre », il dirige sa pre-mière émission d’actualité sur la chaîne britanniqueChannel 4. Son échec ne l’empêche pas d’effectuer legrand saut vers les Etats-Unis : il devient en 2006 l’undes juges de l’émission de divertissement America’sGot Talent, avant de prendre l’année suivante le mêmerôle dans son équivalent britannique. Sa renommée estnée pourtant de sa participation et de sa victoire en2008 dans l’émission menée par le milliardaire Donaltrump « The Celebrity Apprentice ». Méchant, cruel et hu-miliant, il devient rapidement la terreur des écrans amé-

ricains.La chaîne britannique ITV lui propose dès lors un con-

trat annuel de 2 millions de livres sterling pour poursui-vre pendant deux ans son rôle de juge dans Britain’sGot Talent, créer une émission à son nom, réaliser plu-sieurs interviews et des documentaires dans différentspays. Ce contrat a pourtant été rompu à l’amiable suiteà l’accord donné à CNN.

Pour ajouter un peu de piment à cette existence déjàbien mouvementée, après quinze ans de mariage, PiersMorgan se sépare en 2006 de la mère de ses trois en-fants, dont il divorce en 2008. Il rend public au mêmemoment sa relation avec Celia Walden, romancière etjournaliste spécialisée dans les ragots. Leurs dix-neufannées de différence et la beauté de sa jeune épousedeviennent autant d’ingrédients pour satisfaire l’appé-tit des médias people où Piers Morgan avait œuvré. Unvrai retour à l’envoyeur… ■ TRISTAN DE BOURBON,

à Londres

ENQUÊTE

Ils sont encore une minorité, disséminés auxquatre coins de l’Europe et des Etats-Unis. Ilssont apolitiques, mais conscientisés à la causeécologiste et forment de petites communau-tés. Tous ont compris une chose : il faut – vi-

te – changer le mode de vie de l’Occident pour con-trer le pic des énergies fossiles. Les « transitioners »tracent leur route hors de la consommation de mas-se, la trinité « discount-malbouffe-gadgets tech-nos » et les injonctions au « toujours plus ». Ils pré-parent les villes, quartier par quartier, à la flambéedes prix du pétrole. Car le « Pic de Hubbert » estinéluctable. Or, selon cette célèbre courbe en clo-che, la production d’or noir devrait décliner aprèsavoir atteint son sommet, du fait de l’épuisementdes réserves de pétrole exploitables.

Le réseau des Transition Towns est né en 2006en Angleterre en réaction au phénomène du pic pé-trolier mondial (Peak Oil) et des changements cli-matiques. « L’approche Transition veut amener lescitoyens et différents acteurs d’une communauté àprendre conscience du pic pétrolier et des change-

ments climatiques pour ensuite passer à l’actiond’une manière créative, explique Rob Hopkins, ini-tiateur du mouvement. En misant, entre autres, surla production alimentaire et énergétique à l’échellelocale, le transport durable et l’efficacité énergéti-que, une communauté augmente son autosuffisanceet réduit sa vulnérabilité aux contrecoups imprévi-sibles reliés à ces phénomènes ainsi que l’instabilitééconomique ». La notion de transition traduit ce tra-vail sur la durée : on est en marche vers un autremodèle, le changement est en cours.

Pionnière de la démarche, Totnes, ville de 8.000âmes située dans le Devon, à l’extrême sud-ouest del’Angleterre, est la plus avancée dans le processus.Tout a commencé en 2006, quand quelques habi-tants se sont regroupés autour du professeur Hop-kins pour passer du concept théorique à l’action.

Pour Hopkins, il appartient à chaque communau-té, à chaque entité locale, de construire la « résilien-ce » qui lui permettra d’encaisser les bouleverse-ments sociétaux générés par le pic pétrolier et la cri-se climatique. Il s’agit de préparer dès aujourd’huiun futur moins gourmand en énergie en élaborant

des systèmes de production, de consommation et devie en commun conciliables avec les contraintes éco-logiques, économiques et sociales qui s’annoncent.

Et les initiatives éclosent. Une monnaie, la Totnespound, a été créée afin d’encourager l’économie etle commerce locaux. L’utilisation de cette devises’accompagne d’une incitation à réfléchir aux dépen-ses et à en parler, élément important dans une dé-marche de sevrage des habitudes de (sur)consom-mation. Un « garden share scheme », programmede partage des jardins privés, a été mis sur pied. Tou-te personne possédant un terrain inutilisé est invi-tée à conclure un contrat avec des planteurs-jardi-niers pour qu’ils cultivent cet espace. Objectif : déve-lopper la production de fruits et légumes sur le terri-toire. Côté mobilité, des pousse-pousse indiens ontété adaptés et équipés de moteurs utilisant un car-burant produit à partir d’huile de cuisine recycléelocalement.A Bruxelles aussi

Après avoir essaimé en Grande-Bretagne et en Ir-lande, le concept a fait des émules aux Etats-Unis,en Nouvelle-Zélande, au Japon et au Chili. Des pro-jets sont en gestation en France et en Italie. Il y aaujourd’hui plus de 359 initiatives de Transition,parmi lesquelles 169 se trouvent au Royaume-Uni.Et 208 initiatives sont en phase d’affinage.

En Belgique aussi, les choses commencent à bou-ger. Une dizaine de groupes sont déjà actifs, auNord comme au Sud, et l’on compte une centainede militants dans les cellules les plus actives. Du cô-té néerlandophone, l’association Aardewerk a lan-cé, à l’automne 2008, les premières séances d’infor-mation sur la démarche. En Wallonie, ce sont LesAmis de la Terre qui ont pris la main pour impulser

des « Comités de transition » avec une première concré-tisation à Ottignies-Louvain-la-Neuve, Grez-Doiceau,Amay, Floreffe, Nivelles et Bruxelles.

« Pour nous, nul besoin d’attendre les autorités, le pas-sage à l’acte se fait ici et maintenant, localement et en-semble », sourit Dries Maes, Flamand de Schaerbeek, pe-tite trentaine et look premier de classe. Ingénieur enconstruction, passionné par le biomimétisme, Dries tra-vaille dans la consultance en durabilité pour les entrepri-ses – il a créé sa boîte avec quelques associés en 2007. Ilest parmi les principaux instigateurs du mouvement Vil-les en transition à Bruxelles. « La démarche transition-nelle n’est pas subventionnée et n’est supportée par aucu-ne structure ni organisme politique. C’est une volonté : ils’agit de montrer qu’on n’a besoin de rien, qu’on a les res-sources pour réaliser les choses nous-mêmes. Le but ulti-me du mouvement est de diminuer notre dépendance au

pétrole, d’augmenter la résilience de la communauté lo-cale et de créer du lien social. »

Dans la capitale, un groupe de pilotage a été créé fin2009. Il se structure autour de groupes de travail axéssur la mobilité, l’énergie, l’enseignement, l’alimentation,le logement… Leurs armes ? Apprendre aux citadins àmoins puiser au robinet des énergies fossiles, à troquerl’importation de la nourriture pour les ressources loca-les. Avec l’appui de quelques enthousiastes, Dries organi-se la conversion de Schaerbeek. « Nous avançons lente-ment, car à Bruxelles, c’est difficile de rassembler les genspar quartier. C’est une ville avec des communautés parti-culièrement éclatées ». Certains groupes se sont attaquésau panier nourriture de leurs concitoyens, d’autres àleurs poubelles, d’autres encore ciblent leur voiture ouleur compteur électrique. « Il s’agit aussi de faire réali-ser aux gens que la spéculation économique est à la sour-ce du problème. Que consommer à outrance alimente lacroissance et le changement climatique. »

Fabian Féraux, jeune trentenaire au visage rieur, apris la tête du groupe de pilotage de Schaerbeek, pourles prochains mois. Entre ateliers de recyclage, gestiondu compost et guerilla gardening, les transitionersschaerbeekois ne carburent, selon lui, qu’à une seule phi-losophie : la convivialité. « Les environnementalistesmanquent de perspectives dans leurs prévisions. Ils pa-ralysent les gens plus qu’ils ne les encouragent. Notremouvement invite chacun à agir avec ce qui existe, com-me les associations locales. On parle ici de transition,pas de révolution : les actions touchent aux énergies re-nouvelables, au recyclage, au respect de la terre nourri-cière… La révolution est dans les mentalités, car il s’agitde se prendre en main pour préparer l’après-pétrole noncomme la fin d’un monde, mais tel un commencement. »

A Schaerbeek, le troc ressurgit sous forme de monnaielocale dans le SEL (Système d’échanges locaux) de la pla-ce Dailly. « Ça nous permet d’échanger des savoir-faire,parfois oubliés, à travers un système de troc sophistiqué.Vous obtenez des services en rendant les vôtres à d’autrespersonnes. Avec pour principe qu’aucun service n’estmeilleur qu’un autre. Vous apprenez à quelqu’un l’espa-gnol, et quelqu’un d’autre fera du baby-sitting pourvous. L’unité de l’échange est le Grain de SEL, qui a unevaleur horaire ». Une heure de travail équivaut à 60grains de SEL. Une monnaie à forte valeur sociale : elleretisse le tissu villageois, ressoude les liens intergénéra-

tionnels et revalorise les compétences ou-bliées.

A Neufchâteau ou à Grez-Doiceau, des éo-liennes citoyennes, des potagers collectifs, desateliers de cueillette sauvage ou des bibliothè-ques spontanées essaiment sur quelques terri-toires que se partagent badauds, designers depermaculture et militants de l’après-effondre-ment. « Nous veillons à faire des activités peuconsommatrices en énergie », confie Eric Luyc-kx, 47 ans, en charge du groupe de Nethen.Groupes d’achats

Côté nourriture, les transitioners font leurscourses localement, se fournissent en fruits etlégumes bio à travers les réseaux de Gasap(Groupes d’achats solidaires de l’agriculturepaysanne) ou cultivent dans des jardins collec-tifs. Pour l’énergie, ils s’approvisionnent au-près d’opérateurs verts de la région, cherchentl’autonomie énergétique via les biomasses ouautres sources d’énergie renouvelable et vontaméliorer l’isolation de leurs habitats. « On nedemande pas à tout le monde de faire partie duprojet, dit Dries Maes. Il suffit d’une poignée

de gens pour construire un pont que des centai-nes de personnes peuvent emprunter. »Une dynamique solidaire

« L’humanité ne fonctionne pas sans lien so-cial, embraye Ivan Markoff, quinqua, le che-veu hirsute, la barbe drue, vivant entre Saint-Josse et Namur. Le néolibéralisme a nié cet as-pect des choses. Or même l’économie est essen-tiellement faite de lien et d’échange ». « Et unidéal de monde économique durable fonction-ne comme un écosystème pérenne, postule Fa-bian Féraux. Chaque espèce naturelle ou cha-que unité économique travaille en balanceavec les autres, aucune ne peut vivre en indé-pendance ». Une réflexion que les compèressouhaitent transposer à l’échelle du quartier.« Plutôt que d’élaborer des structures vertica-les, hiérarchiques, nos groupes de travail s’or-ganisent sous forme de grappes éphémères. Auterme d’un projet, le groupe se dissout pour enformer un autre, avec de nouveaux membres.Ça permet aux idées de circuler de manière trèsorganique. Et aux membres de se mélanger,comme des molécules », explique Fabian.

Le mouvement peut-il aller plus loin, con-vaincre des bourgmestres, des ministres ? IvanMarkoff n’y croit pas. « Il ne faut pas attendrele gouvernement pour faire avancer les choses.Les gouvernements font face à des situationsqui les dépassent. Il faut agir dès maintenant,communauté par communauté ». Mais enmars dernier, la commune de Forest est deve-nue la première à se doter d’un échevin de laTransition économique. « Cette requalifica-tion de mes compétences illustre la volonté dela commune d’engager une relocalisation del’économie afin de préparer la nécessaire “dé-pendance zéro” à l’énergie fossile. Car la fin des”poches de soleil gratuites” va nous forcer à to-talement modifier notre système économique.La bonne nouvelle, c’est que cette transitionnous apportera des nouveaux emplois nondélocalisables », dit l’échevin socialiste GrégorChapelle. A Totnes, les cousins britanniquesne disent pas autre chose.■ RAFAL NACZYK

www.amisdelaterre.be/

www.villesentransition.net/

Pic pétrolier C’est l’ins-tant à partir duquel la pro-duction de pétrole décline-ra, faute de réserves nou-velles suffisantes. L’Agen-ce internationale de l’éner-gie (AIE), qui a longtempsnié le sujet, a déclaré en2009 que le pic viendrapeut-être vers 2020, maisqu’il pourrait déjà interve-nir en 2010 si la demandemondiale dépasse l’offre.En clair, il s’agit d’un chan-gement d’ère, ni plus nimoins. Car le pétrole estle liquide matriciel de lacroissance depuis plus decinquante ans. En dehorsdes crises politiques de1973 et 1979, le monde nes’est jamais trouvé àcourt.

Résilience C’est le de-gré de capacité d’une loca-lité à absorber un choc(ici, la fin du pétrole abon-dant et bon marché) sanss’effondrer.

Permaculture C’estune agriculture qui s’af-franchit du pétrole. C’estla culture de la permanen-ce. Elle regroupe des prin-cipes et des pratiques vi-sant à créer une produc-tion agricole soutenable,économe en énergie, socia-lement équitable et res-pectueuse des êtres vi-vants.

Mené par Rob Hopkins, professeur de permacul-ture, le mouvement de la Transition a priscorps en 2006 à Totnes, ville anglaise de 8.000

habitants, avant d’essaimer dans le monde. Hopkinsest convaincu que « sans pétrole, nos sociétés s’effon-drent ». En décortiquant notre mode de vie, nos dépla-cements et nos assiettes, il est arrivé à cette conclu-sion : on peut se désintoxiquer, mais il faut du temps.

Vous développez l’idée de la résilience par opposi-tion à la rupture prônée par les objecteurs de crois-sance. Pourquoi ?

Nous laissons derrière nous un temps où notre succèséconomique, notre sentiment de réussite et de bien-êtreindividuel est directement lié à notre consommation depétrole pour entrer dans une période où notre degré dedépendance au pétrole devient notre degré de vulnérabili-té. Pour quatre barils de pétrole que nous consommonsnous en découvrons un. Et cet écart continue à grandir.Actuellement, il y a 98 pays producteurs de pétrole dansle monde. Dont 65 ont déjà dépassé leur pic. Il est doncgrand temps de penser à l’adaptation ou la « transition »de nos communautés vers des solutions durables. D’où leconcept de résilience, qui désigne la capacité à résisteraux chocs, non par une solidité à toute épreuve, mais parla faculté à reprendre forme aisément après une perturba-tion importante. C’est l’opportunité pour l’humanité deconstruire un monde meilleur.

Comment se structure le mouvement ?Une ville entame sa transition lorsqu’un groupe d’indivi-

dus se rassemble autour d’une question : comment leurcommunauté peut-elle atténuer les effets d’une potentiel-le pénurie de pétrole et réduire drastiquement ses émis-sions de carbone pour contrer le changement climati-que ? Ou comment rendre leurs villes résilientes par laquête de l’autarcie énergétique et alimentaire ? Le projetremporte un tel succès que nous avons à ce jour 359 Villes

et cités en transition .

C’est un nouveau type de gouvernance ?Nous n’en avons pas la prétention. Le mouvement veut

redonner la possibilité aux citoyens de concevoir et d’im-pulser leurs initiatives. C’est une dynamique « bottom-up » qui redonne une liberté créative aux citoyens. Le butest de créer un maximum de connexions avec les autori-tés politiques, notamment par la création de groupes deliaison avec les gouvernements locaux. Idéalement, il fau-drait que les autorités nationales s’inscrivent dans une dé-marche transitionnelle plus globale.

Les Villes en transition ont initié des systèmes detroc comme les monnaies complémentaires oul’échange de semences. Quelles autres initiatives ?

Les villes de Totnes et Lewes créent les premières socié-tés énergétiques détenues et gérées par la communauté.L’antenne de Stroud a elle-même rédigé la stratégie ali-mentaire du conseil. En Ecosse, un groupe a mis au pointl’accès à la propriété pour les nouveaux lotissementsdans leur région. ■ Propos recueillis par R.N.

L’acteur

Piers Morgan

L’Anglais qui va remplacer Larry King

DES HOMMES ET DES FEMMES ont décidéde prendre leur avenir en main et de préparerla société de l’après-pétrole. Leur mouvement

porte un nom : la Transition.

Ils préparent déjà l’après-pétrolezoom zoom

LEXIQUE

Il y a 2 ans, Lehman Brothers faisait faillite.Après la crise,

sommes-nous toujours en crise ?

Neuf ans après le 9/11, le procès du cerveau présumé des attentats se prépare

A lire demain dans nos pages...

Un numéro

Spécial Mode

Pourquoi doit-on attendre 2011 pour lire le meilleur livre de l’année ?

Le plan B, ils en ont parlé.

Le Soir l’a imaginé5 pages spéciales

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A quoi ressemblerait un pays sans la Flandre ?

Pd2led

“ L’après-pétrole n’est pas la find’un monde, mais un com-mencement. » Fabian, transitioner belge

Un journaliste du Soirvous répond, tous lesjours de la semaine, à11h02 précises, face camé-ra. Aujourd’hui, Alain Lalle-mand, sur la commémora-tion du 11 septembre, lamenace de brûler le Coransur les lieux de la tragédie,le projet de mosquée sur lesite... Posez vos questionsdès 10 heures, surwww/lesoir.be/polemi-ques/

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ROB HOPKINS, l’initiateur du mouvement.© ROSALIE PORTMAN / STEPHEN PRIOR.DRIES MAES ET FABIAN FÉRAUX, deux têtes de pont du mouvement « Villes en transition » en Belgique. © ALAIN DEWEZ.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010 Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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MOBILITÉMu by PeugeotAu départ, l’initiative s’apparen-te à de la location (voitures, scoo-ters, vélos électriques ou non),mais Peugeot dit s’inscrire dansl’évolution de la mobilité en vou-lant séduire des non-automobi-listes, y compris les utilisateursde transports en commun, à re-courir occasionnellement à sesservices. Sans oublier certains deses clients habituels qui, renon-

çant à l’achat d’une voiture, pour-raient devenir des locataires dedifférents véhicules selon les be-soins du moment. Déjà testédans différents pays, « Mu byPeugeot » arrive à Bruxelles (Uc-cle et Meiser) et à Anvers avantde s’étendre à d’autres conces-sions dans le pays. En pratique,le client crée un compte sur le si-te et achète des points de mobili-té avant de réserver un véhiculepar téléphone et sous peu via le

site. Des prix : 55 euros/jour pourune 207, 30 euros pour un scoo-ter 125 avec casque et cadenas,9 euros pour un vélo électrique.Après un test en été, lancementlors de la semaine de la mobilité.

TECHNIQUEFiat 500 Twin AirSurfant sur la vague des véhicu-les « propres », un secteur qu’ildomine (127,8 g de CO2/km enmoyenne) devant Toyota et Peu-geot, Fiat lance la Fiat 500 TwinAir dont le moteur 2 cylindres re-pose sur le « downsizing », un tur-bo et la technologie multisoupa-pes. Avant d’autres moteurs (65et 105 ch), la « Twin Air » est dis-ponible aujourd’hui en version85 ch (4,1 l/100 km, 92 g deCO2/km) et au prix de 13.160 eu-ros, moins les primes fédérales etwallonnes. On retrouvera le mê-me moteur sur de futures Fiat hy-brides. Brièvement testée, la 500Twin Air ne manque pas de dyna-misme, mais il faudra choisir en-tre sobriété et conduite sportive(0 à 100 km/h en 11 s). Fiat comp-te assembler 450.000 moteursde ce type par an. (Y. de P.)

C ’est une des bonnes surpri-ses de ces dernières semai-

nes : au moment d’aborder unetroisième vie, le Sportage sort desa réserve. Loin du plagiat, leSUV compact de Kia – cousin dela Hyundai IX35 – se dote enfind’une vraie personnalité esthéti-que, quitte à perdre un peu de pla-ce dans le coffre afin de se don-ner des allures de break avec unehauteur réduite de 6 cm. Le cons-tructeur sud-coréen en pleinecroissance – numéro 4 mondial,1,6 million de véhicules vendus –joue une carte importante avec

ce véhicule répondant à un mar-ché en croissance, à l’inverse desgros SUV, et offrant comme d’au-tres une alternative aux berlineset breaks à travers un look origi-nal, des aspects pratiques et la po-sition surélevée. Y compris dansune version à deux roues motri-ces sans aptitude au tout-terrain.

Sur base de la plateforme etdes motorisations de la Hyundai,la Kia a donc trouvé sa propreimage via un design et des aména-gements techniques pensés en Al-lemagne pour le marché euro-péen. En plus de dimensions un

peu élargies (4,44 m de long, 1,86m de large) qui se traduisent parune habitabilité généreuse (564à 1.353 l quand même pour le cof-fre). L’aménagement intérieurest lui aussi plaisant, mais on luireprochera le choix de quelquesplastiques très basiques.

Brièvement découvert au vo-lant de la version 2.0 CRDI, leSportage doté d’un nouvel essieuarrière multibras privilégie leconfort, quitte à se contenterd’une direction pas très précise etde quelques mouvements de cais-se. Pas de quoi perturber une con-duite conventionnelle en profi-tant d’un moteur diesel dynami-que (136 ch, 304 Nm) et souple(7,5 l aux 100 km dans nosmains). Les autres versions dispo-nibles sont le 1.600 GDI essenceà injection directe (140 ch) et undiesel 1.7 CRDI (84 ch). La boîtede vitesse manuelle offre 6 rap-ports et une boîte auto est dispo-nible en option sur la 2.0 CRDIqui sera lancée sous peu, y com-pris en version 4X4 à embrayagemultidisque Haldex. Le prix duSportage 2.0 CRDI 2WD Easy :22.490 euros. ■ YVES de PARTZ

● Habitacle spacieuxet portes coulissantestrès pratiques.● Finition rigoureusemais ambiance peu jo-viale.● Des moteurs dieselefficaces et « pro-pres ».

Volkswagen Sharan

Monospace, 5 portes/5,6,7

places.

Long. : 4,85 m ; larg. 1,90 m ;

haut. 1,72 m ; coffre :

885/2.430 l ; poids : n.c.

Moteurs et consommations : es-sence : 1.4 TSI (1.390 cc injec-

tion directe et turbo, 150 ch,

7,2 l/100 km, 167 g/km de

CO2) ; diesel : 2.0 TDI (1.968

cc injection directe et turbo,

136/163 ch, 5,5/5,7 l,

143/149 g).

Boîte : manuelle à 6 rapportsou robotisée 6 rapports.

Prix : de 31.750 à 37.750 eu-ros.

Bien vu

– Portes coulissantes

– Qualité de fabrication géné-

rale

– Habitabilité/coffre

À revoir

– Ambiance intérieure assez

terne

– Encombrement

– Intervalle d’entretien (2.0

TDI)

P our cette deuxième génération, laSeat Alhambra est toujours produi-

te en commun avec le VW Sharan. Ou-tre de très légères différences esthéti-ques (calandre, dessin des feux anti-brouillard, etc.), les deux modèles parta-gent en effet la même base technique.Les moteurs et boîtes de vitesses sontdonc identiques. Une gamme moderneet respectueuse de l’environnement,puisque le Start-Stop est de série et queles moteurs diesel sont ici aussi équipésd’un catalyseur piégeant les oxydes d’azo-te. Ces moteurs 2.0 TDI sont par ailleursextrêmement sobres (consommationsidentiques à celles du Sharan) et disponi-

bles avec la boîte robotisée DSG.L’habitacle est également repris du

Sharan et la fonctionnalité y est toutaussi soignée. Tout comme le monospa-ce Volkswagen, l’Alhambra peut s’offrirdes équipements technologiques telsque les optiques bi-xénon avec comman-de adaptative et régulation automatiquedes feux de route, ou encore l’amortisse-ment piloté. Par contre, le système ParkAssist du Sharan (effectuant les manœu-vres de parking automatiquement) estici indisponible.

Bref, mis à part de légères différencesde style et d’équipements, ces deuxgrands monospaces affichent des presta-

tions et des performances énergétiquessemblables. Alors, lequel choisir ? Toutdépendra bien sûr du rapport prix/équi-pements. Comparons donc les deux mo-dèles dans la version qui sera sans doutela plus vendue : la 2.0 TDI 136 ch de ba-se. Dans sa variante Trendline, le Sha-ran 2.0 TDI coûte 32.930 euros et dispo-se déjà d’un équipement très correct,puisque l’on trouve de série les vitres etrétroviseurs à commande électrique,l’airco automatique, la radio-CD/MP3,l’ordinateur de bord, le contrôle de pres-sion des pneus, le frein de parking élec-trique, le contrôle de stabilité ESP etune panoplie de 7 airbags (frontaux, laté-

raux avant, rideaux et airbag de genouxpour le conducteur). Des équipementsque l’on retrouve également de série surl’Alhambra 2.0 TDI Référence, affichéà… 30.790 euros seulement. Bref, le Sha-ran est 2.000 euros plus cher pour unéquipement similaire. Pournous, le choix est clair ! Lemonospace Seat estdonc un concur-rent très enva-hissant pourson frère desang, le Sha-ran… ■ O.M.

Le Sharan actuel date de…1995 ! Le nouveau venu,longtemps attendu donc,

se pose en concurrent des Chrys-ler Grand Voyager, CitroënC8/Lancia Phedra/Peugeot807, Ford Galaxy, MitsubishiGrandis et Renault Espace.Le modèle s’allonge de 22cm, mais maigrit de 30 kg.Il se distingue aussi par sesportes arrière coulissantes,un système bien plus prati-que pour les familles queles portes battantes.

Fort encombrant, le Sharanest logiquement spacieux à l’inté-rieur, et toujours disponible en

version 5, 6 ou 7 places. Les siè-ges arrière individuels, inclina-bles et coulissants, ne peuventplus être déposés, mais s’escamo-tent désormais dans le plancher.Cette solution pratique rehaussetoutefois le niveau du plancheret ampute donc le volume de lasoute. Mais pas de souci dans lecas du Sharan : il dispose tou-jours d’un très grand coffre, mê-me en configuration 7 places. Onajoutera que l’accès au dernierrang est aisé, car les dossiers et

assises des sièges de la 2e rangéese basculent en un seul geste.

À l’avant, on apprécie la quali-té de la finition, l’habitabilité gé-néreuse et la garde au toit déme-surée, mais on déplore une am-biance intérieure fort terne ne re-flétant pas l’ambiance convivialequi distingue habituellement lemonospace d’un break classique.La planche de bord est identiqueà celle d’une berline et n’offre

donc pas les rangements ni l’ori-ginalité de celle des monospacestraditionnels.

En option, le toit ouvrant pano-ramique est donc recommandéet apporte une touche de lumièrebienvenue. Le Sharan peut enco-re s’offrir des portes arrière et unhayon motorisés, un systèmetrès efficace effectuant les ma-nœuvres de parking parallèle-ment, mais aussi perpendiculai-

rement à la chaussée, ou encoreun amortissement piloté. Mais lasuspension d’origine effectue dé-jà du très bon travail et main-tient bien les mouvements decaisse, tout en ménageant unbon confort. Reprenant les élé-ments de châssis des Passat et Ti-guan, le Sharan est très efficacesur route, bien qu’un Ford Ga-laxy soit encore plus dynamique.

Tous les moteurs disposentd’un Stop & Start. Le 2.0 TDI àinjection par rampe communeest relativement silencieux et pro-posé en version 136 ou 163 ch. Lepremier est déjà convaincant

mais le second nous sembleplus approprié pour un véhi-cule susceptible d’être forte-ment chargé. Les moteursdiesel peuvent s’accoupler àl’excellente boîte robotiséeDSG à double embrayage etils sont sobres (environ7 l/100 km durant l’essai) etpropres : ils disposent de sé-rie d’un catalyseur addition-nel (SCR) éliminant les oxy-des d’azote. Mais ce système

réduit l’intervalle d’entretiende 30.000 à 15.000 km. OLIVIER MALOTEAUX

LE SPORTAGE, à2 ou 4 roues mo-trices, privilégiele confort. © D. R.

LE SHARAN s’allon-ge de 22 cm, maisperd 30 kg.© D.R.

Nouveauté / Kia Sportage

Le SUV coréen sort du bois

Le concept GTC attendu au Salon de Paris, c’est la nouvelle si-gnature stylistique d’Opel. Malgré ses allures de coupé 3 por-tes (4,46 m), il peut accueillir 5 personnes et repose sur unchâssis sport et un moteur 2 l turbo avec stop & start. © D.R.

L’ESSENTIEL

Seat Alhambra, un jumeau très envahissant…LA SEAT ALHAMBRA est 2.000euros moins chère que la VWSharan pour un équipementsimilaire. © D.R.

Le Sharan, enfin renouvelé

lesroutesContact / Après quinze ans, Volkswagen remplace son grand monospace

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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89Nicolas LECORNEY(École française)Bronze : « Figaro »Dim. : H. : 86 cm.

92Paul DACHSEL(École autrichienne)Paire de vase en faïence émaillé au décor d’arbres en relief.Dim. : H. : 42,5 cm.

95Wilson Henry IRVINE(École américaine 1869-1936)Huile sur toile : « Le petit déjeuner »Dim. : 92 x 73 cm.

96Viktor Ivanovic ZARUBIN (École russe 1866-1928)Huile sur toile : « Retour des champs avant la tempête »Dim. : 80 x 100 cm

101Théodore MANOLIDES(École grecque 1948)Fusain : « Vue d’en haut »Dim. : 55 x 137 cm

104Solitaire en or blanc agrémen-té d’un diamant, taille brillant, de ± 9,30 carats

106Broche en argent sur or agré-mentée de diamants, taille rose, pour ± 6,50 carats

109Élégante console en bois fi nement sculpté doré.Travail français d’époque Louis XV.

125Charles BOLAND(École belge 1850)Huile sur toile :« Roméo et Juliette »Dim. : 44 x 67 cm

126Anna BOCH(École belge 1848-1936)Huile sur panneau :« Vase bleu fl euri »Dim. : 60 x 44,5 cm

145Léon SPILLIAERT(École belge 1881-1946)Aquarelle : « Arbre en fl eurs »Dim. : 34 x 28 cm

148Circa 1760-1780Huile sur toile :« Le denier de César »Dim. : 114 x 136 cm

158Jean LE NOIRCartel en placage de corne verte. Travail français XVIIIe.Dim. : H. : 93 cm

196Jean Jacques GAILLARD(École belge 1890-1976)Huile sur toile :« Le caprice d’Arenski »Dim. : 50 x 40 cm.

204Croix en argent.Travail russe.Dim. : 34,5 x 19,5 cm

212Roger SOMVILLE(École belge 1923)Pastel : « Visage féminin »Dim. : 71 x 54 cm

215Théodore VAN RYSSELBERGHE(École belge 1862-1926)Fusain : « Deux femmes assises, l’une cousant »Dim. : 22 x 24 cm

216École belge XIXe.Huile sur panneau : « Chez le marchand de fruits »Dim. : 45 x 34,5 cm

238Henri Jean PONTOY(École française 1888-1968)Huile sur toile :« Marché ouvert »Dim. : 73 x 92 cm

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SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010À 17H00 - BRUXELLES

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EXPOSITIONS PUBLIQUESSamedi 18 et Dimanche 19 septembre

de 10h à 18hDu Mercredi 22 au Vendredi 24 septembre

de 10h à 18hSamedi 25 septembre de 10h à 12h

Place Stéphanie, 6 - 1050 Bruxellesou Rue Capitaine Crespel, 53 -1050 BruxellesParking Louise : rue Capitaine Crespel 27

Commissaire-Priseur, Claire Rothärmel :GSM: +32 488 160 064 - Tél: +32 2 503 66 45

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LOUIZA AUKTION & AssociésPlace Stéphanie, 6 - 1050 Bruxelles

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Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 19: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 19:48 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 21

EXPOSITION PUBLIQUEVENDREDI 10 SEPTEMBRE, SAMEDI 11

ET DIMANCHE 12 SEPTEMBRE DE 10H À 18H

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lanécrologie

Léa PHILIPPEKIN - DESSOY, sa maman adorée ;

Jean-Luc et Marie-Claude VAN WAES - PHILIPPEKIN, ses beau-frère et sœur jumelle adorés ;

Ses cousins et cousines,

La famille PHILIPPEKIN,

Et ses nombreux amis

ont la tristesse d’annoncer le décès de

Liliane PHILIPPEKIN

née à Ixelles le 8 mars 1953et décédée à Ixelles le 8 septembre 2010.

Le service religieux, suivi de l’inhumation dans le caveau de famille au cimetière d’Ixelles, sera célébré en l’église Saint-Julien

le lundi 13 septembre 2010, à 11 heures.

Réunion à l’église(avenue Lebon, 1 à 1160 Auderghem)

LE PRÉSENT AVIS TIENT LIEU DE FAIRE-PART

1050 Bruxelles - rue des Egyptiens, 13 bte 6.1160 Bruxelles - Boulevard des Invalides, 91-93.

« Je pars rejoindre mon Papa chéri.Avec lui du haut des cieux, je veillerai sur vous. »

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Stefan VERSCHUERE et Pascale PERAÏTA, Boris, Simon et Éphélie,

Catherine VERSCHUERE et Serge SOLAU, Sasha et Louise,

Jacques van HELDEN et Annick STEVENS, Alice et Philémon,

Olivier van HELDEN, Igor,

ses enfants, neveux, petits-enfants et petits-neveux ;

Régine LIEFFERINCKX, Sabine et Philippe,

sa compagne et ses enfants ;

Ses amis fidèles et ses proches,

ont la profonde tristesse de faire part du décès de

Jacques VERSCHUEREné le 6 septembre 1937 et décédé le 5 septembre 2010.

La cérémonie aura lieu le mardi 14 septembre 2010 à 11 h 30.

Réunion au crématorium à 11 h 15 (avenue du Silence à Uccle-Calevoet).

Selon la volonté de Jacques, les personnes désirant manifester leur sympathie peuvent faire un don au Samu social, compte 000-0000031-31 avec la mention « En souvenir de Jacques VERSCHUERE ».

1190 Forest, avenue du Domaine, 159/3. 1020 Bruxelles, avenue de la Nivéole, 26.

80708040

Monsieur Jean BERNARDEAU, son époux ; Le Docteur Hervé BERNARDEAU et Valérie, Frédérique et Olivier HEES, Gonzague BERNARDEAU, ses enfants ; Grimonie, François, Alexis, Pacôme Aurélien, Gauthier (1), Coraline et Florine, ses petits enfants ;

ont la douleur de vous faire part du rappel à Dieu de

MADAME

Jean BERNARDEAUnée Ghislaine DEBERDT

survenu le 5 septembre 2010.

La cérémonie religieuse sera célébrée à l’Eglise Saint Denis de Noordpeene (Nord) le lundi 13 septembre à 15 heures.

70 Rue Pauline Borghèse - 92200 Neuilly-sur-Seine Puisieux et Clanlieu (Aisne) Bruxelles Genève.

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Robin et Nathalie GEENS - STILLEMANS, Edouard, Pierre STILLEMANS et Julie URBAIN,

ses enfants, beaux-enfants et petit-fils ;

Pamy STILLEMANS - RAES, sa maman ;

Benoît et Catherine STAINIER - STILLEMANS, Nicolas, Alexandre et Quentin,

sa sœur, beau-frère et neveux ;

Et les familles apparentées

ont la tristesse de vous faire part du décès de

MONSIEUR

Pierre STILLEMANSné à Uccle le 6 mai 1956

et décédé à Etterbeek le 8 septembre 2010.

Le service religieux, suivi de l’inhumation au cimetière de Zellik, aura lieu en l’église Sainte-Anne à Koekelberg, le mardi 14 septembre 2010 à 10 h 30.

Réunion à l’église (rue Sainte-Anne).

La famille remercie sincèrement le personnel de la Cité Sérine pour leurs soins dévoués

80708400

Madame Maurice TILMANS, son épouse ;

Sophie, Roger, Louis et Evelyne TILMANS, ses enfants ;

Madame Roger TILMANS, sa maman ;

Madame Roger MEEUS, sa belle-maman ;

Monsieur et Madame Jean-François VAN CAULAERT, leurs enfants et gendre, Monsieur et Madame Paul SCHMITZ, leurs enfants, beaux-enfants et petits-enfants, Madame Maud MATTENS et son fils, Monsieur et Madame Luc DE BRY et leurs enfants, Monsieur et Madame Gilles VERHAEGEN et leurs enfants,

ses sœurs, belles-sœurs, beaux-frères, neveux, nièces, petits-neveux ;

ont l’immense tristesse d’annoncer le décès de

MONSIEUR

Maurice TILMANSépoux de Madame Yolande MEEUS

Architecte et Urbaniste, Licencié Spécial en Art de Bâtir et Rénovation Urbaine ULB

Membre du Cercle Royal Gaulois Artistique et Littéraire

né à Uccle le 4 septembre 1956 et décédé tragiquement le 7 septembre 2010

Le service religieux sera célébré le 11 septembre 2010 à 11 heures en l’église Notre-Dame Cause de Notre Joie, Parvis Notre-Dame à Rhode-Saint-Genèse.

La famille y recevra les condoléances à partir de 10 h 30.

L’inhumation aura lieu dans le caveau familial dans l’intimité.

LE PRÉSENT AVIS TIENT LIEU DE FAIRE-PART

1640 Rhode-Saint-Genèse, avenue des Trembles 31.

P. F. Onnockx. 02/380.01.75.

Il y a des larmes d’amour qui durent plus longtemps que les étoiles du ciel.

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En semaine de 9 à 17 heures�: ��Tél.: 02-225.55.00

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En semaine de 9�h à 18�h�30 ��Tél.: 02-225.53.66

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Cérémonies du 11 septembre 2010Monsieur

Fernand Adelin Joseph WAEGENAEREde Brugge, 13 avril 1930 - 3 septembre 2010.

Eglise Sint-Matinus à Gent à 10 h 30.

Cispa F&G. Gent-Mariakerke - 09/227 73 37, [email protected]

Madame Denise BLANCKAERT5 septembre 2010.

Eglise Saint-Lambert à Woluwe-Saint-Lambert à 11 h 30.

Monsieur Karl JACOBSde Diest, 6 mars 1931 - 28 août 2010.

Eglise abbatiale de la Cambre à 11 heures.

Monsieur Eric G. VAN DE VELDEde Gand, 23 décembre 1925 - 3 septembre 2010.Crématorium «Westlede» à Lochristi à 9 h 30.

P.F. Malbrancke - Gent-Wondelgem - Tel. 09/225 26 17

Monsieur Roger CASTELAINde Chapelle-lez-Herlaimont, 12 novembre 1926 - 7 septembre 2010.

Funérarium Kerf à Verviers à 9 h 30.

Monsieur Maurits Emmanuel DEMEYEREd’Antwerpen, 30 avril 1921 - 6 septembre 2010.Eglise Sint-Willibrordus à Berchem à 11 heures.

Monsieur Maurice TILMANSde Uccle, 4 septembre 1956 - 7 septembre 2010.

Eglise Notre-Dame Cause de Notre Joieà Rhode-Saint-Genèse à 11 heures

P.F. Onnockx, 02/380 01 75

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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www.lesoir.be 1NL

Page 20: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 23:15 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 22

L a déclaration gouvernemen-tale est claire : à l’horizon

2020, l’ambition de la majoritéOlivier (PS-Ecolo-CDH) est d’at-teindre un quota de 15 % de loge-ments décents, « de gestion pu-blique et à finalité sociale » danschacune des 19 communes bru-xelloises. C’est le seul objectifchiffré qui pend au-dessus de latête du secrétaire d’Etat au Loge-ment Christos Doulkeridis (Eco-lo). Il peut prêter à confusion…

Car si l’on ne prend en compteque le secteur social (environ38.400 habitations, soit 8,3 %du parc total dans la capitale), ilfaudrait construire environ3.000 nouveaux logements paran pour atteindre le but fixé.Quand on sait que, sous les cinqans de la précédente législature,à peine quelques centaines de lo-gements sont sortis de terre làoù on en annonçait 5.000…

Pol Zimmer, directeur de cabi-net de Christos Doulkeridis, re-cadre le débat. « Dans la déclara-tion gouvernementale, on ne par-le pas de locatif, mais de proprié-té publique. Et là, différents opé-rateurs à vocation sociale doi-vent être pris en compte ».

A côté du logement socialstricto sensu, il faut en effetcompter le patrimoine publicdes communes et CPAS : entre7.500 et 8.000 unités. Il faut yajouter les quelque 2.500 loge-ments mis en location via lesAgences immobilières sociales

(AIS) qui permettent de louerdans le privé à des loyers avanta-geux. Il faut aussi y ajouter les1.200 toits bien disséminés dansla ville qui font partie du parc lo-catif du Fonds du logement…

Si l’on se penche ensuite surl’acquisitif, on doit tenir comptedes 900 prêts hypothécaires àdes taux très bas consentis cha-que année par le même Fondsdu logement pour permettre àdes familles de devenir proprié-taires (8.000 biens ont été ac-quis par ce biais à vocation socia-le depuis la création de la Ré-gion bruxelloise en 1989). Sansmême parler des 2.500 loge-ments moyens proposés par laSociété de développement de laRégion bruxelloise (SDRB), onarrive à un total 58.000 loge-ments en gestion publique sur laplace bruxelloise.

Pour atteindre l’objectif de15 %, la Région pourra doncpousser différents curseurs etprivilégier l’un ou l’autre instru-ment selon les situations géogra-phiques et de marché. « L’autori-té régionale a intérêt à jouer surune panoplie d’opérateurs quin’ont pas la même vitesse de réa-lisation », confirme Pol Zim-mer. Il constate que l’on a jus-qu’ici essentiellement travaillédans une politique d’investisse-ment à hauteur de plus de 1,2milliard. Une politique lente àréaliser. D’autres pistes peuventêtre tracées. ■ FRANCIS DUBOIS

P rofil bas pour la ministrebruxelloise des Travaux pu-

blics, Brigitte Grouwels(CD&V). Après avoir annoncé ily a dix jours via « La Capitale »qu’elle abandonnait l’idée d’untunnel pour trams sous la placeMeiser pour des raisons budgé-taires, elle est contredite par legouvernement régional qui an-nonce, ce jeudi, la remise du pro-jet sur les rails.

Ce n’est pas une surprise : voi-ci trois jours, le ministre-prési-dent Charles Picqué (PS) avaitlaissé entendre que le gouverne-ment n’avait pas encore, à sesyeux, tranché la question et quecelle-ci serait débattue au con-seil des ministres de ce jeudi.

Et, à l’issue de la réunion degouvernement, l’option tunneln’est plus abandonnée. Elle figu-re expressément dans le planIris 2 adopté hier, à savoir « lacréation éventuelle d’un tunnel,sur base des conclusions des étu-des ». Conclusions dont on saitque le dépôt est imminent.

Pour rappel, la place Meiserest considérée comme « le pointle plus noir » de la mobilité à Bru-xelles. Depuis la naissance de laRégion (et même bien avant),l’idée d’un réaménagement est ré-gulièrement avancée. C’est aussiun nœud routier qui accentue lacoupure créée par les boulevardsLambermont et Wahis entre lebas et le haut de Schaerbeek. Pe-tit à petit, l’idée de faire un tun-nel (d’abord routier, puis route-tram, puis tram tout seul) a fait

son chemin. Lors de la dernièrelégislature, un consensus sem-blait s’être dégagé au sein du gou-vernement pour refaire la place,sous réserve de conclusions posi-tives sur le tunnel. On peut ajou-ter que, d’un point de vue esthéti-que, la place est un gâchis.

L’abandon du projet par la mi-nistre bruxelloise des TravauxPublics Brigitte Grouwels a susci-té un tollé de réactions. La minis-tre justifiait sa décision par lecoût de l’infrastructure (200 mil-lions d’euros) et le peu de bénéfi-ces qu’en tirait la Stib (de très fai-bles gains de temps dans les tra-

jets des transports en commun).Ces raisons ont courroucé les

mandataires du nord de Bruxel-les, principalement de Schaer-beek et d’Evere. Comme la sec-tion locale du PS de Schaerbeek,le bourgmestre MR BernardClerfayt et Isabelle Durant (Eco-lo) ont dit tout le mal qu’ils pen-saient de cette décision. La seulefausse note dans le concert deprotestations fut celle de la dépu-tée écologiste Céline Delforge,opposée à l’ouvrage d’art. Pour el-le, un tunnel ne ferait qu’aug-menter le nombre de voituresdans le carrefour.

Mardi, le ministre-présidentbruxellois Charles Picqué entraitdans le débat, estimant que legouvernement dans son entierne s’était toujours pas prononcésur le tunnel. Il laissait en outreentendre que le mérite de l’ouvra-ge d’art ne devait pas unique-ment se mesurer au gain detemps des moyens de transporten commun. « Il faudra en toutcas un sérieux débat sur Mei-ser », avait-il dit. Avec la déci-sion du gouvernement prise cejeudi, une chose est bel et bien ac-quise : ce débat sur Meiser vaavoir lieu. ■ FRANÇOIS ROBERT

bruxelles

La longue marchevers les 15 %...

CAUCHEMAR DES AUTOMOBILISTES et casse-tête urbanistique, la place Meiser ne sera pas miseau frigo. Le nœud routier fait en outre l’objet de travaux de la Stib jusqu’à la fin octobre. © BELGA

Logement / Un objectif ambitieux

Le tunnel Meiser remis sur les rails

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Mobilité / Le gouvernement régional bruxellois s’est mis d’accord ce jeudi

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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4BX www.lesoir.be

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SAINT-GILLES Fusillade place Bar-thélemy Une fusillade a éclatémercredi soir vers 22 heures à l’an-gle de la rue Dethy et de la rueVanderschrick, place Barthélemy,faisant deux blessés parmi les jeu-nes du quartier. L’un d’eux, tou-ché à la nuque et au visage, setrouve toujours dans un état criti-que. Deux voitures ont déboulédans le quartier avec, à bord, plu-sieurs individus armés. « Ils ont ti-ré sans viser quelqu’un en particu-

lier, relate un témoin. On peut direque celui qui a été touché par ballese trouvait au mauvais endroit, aumauvais moment ». Un suspect aété interpellé sur la base des dé-clarations livrées par plusieurs té-moins. Il est âgé de 35 ans et n’estpas connu de la justice. Il nie lesfaits mais a néanmoins été placésous mandat d’arrêt du chef detentative d’assassinat par la juged’instruction Claire Bruyneel. (Sud Presse)

CINÉMAS

BRUXELLES

CENTRE

ACTOR’S STUDIO (Petite rue des Bouchers, 16, 1000 Bru-xelles ; 02-512.16.96, www.cinenews.be) Babies (Bébés),EA. VF : V. 17.50. El Cuerno de la Abundancia (La Corne

d’Abondance), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.05. Kynodontas (Ca-

nine), EA. VO s.-t. bil. : V. 21.40. La Blonde aux Seins Nus,EA. VF : V. 16.00. La tête en friche, EA. VF : V. 19.50. L’au-

tre monde, EA. VF : V. 21.30. Les Petits Ruisseaux, EA.VF : V. 18.00. L’Italien, EA. VF : V. 15.25. Mr Nobody, EA.VO s.-t. bil. : V. 14.55. The ghost writer, EA. VO s.-t. bil. :

V. 21.05. The Illusionist, EA. VF : V. 17.25. Tournée, EA.VF : V. 19.30.

ARENBERG (Galerie de la Reine, 26, 1000 Bruxelles ; 02-512.80.63, www.arenberg.be) A l’ouest de Pluton, EA.VO s.-t. fr. : V. 17.00. Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 19.00, 21.30. Gens de Dublin, EA. VO s.-t. fr. : V. 21.40. La

danse - Le ballet de l’Opéra de Paris, EA. VF : V. 13.40.Long boonmee raleuk chat (Oncle Boonmee qui se sou-

vient de ses vies anterieures), EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00,19.10. Zion And His Brother (Zion et son Frère), EA. VO

s.-t. bil. : V. 16.50.

AVENTURE BRUXELLES (Galerie du Centre, 57, 1000Bruxelles ; 02-219.92.02, www.cinenews.be) Avatar Re-

Release, EA. VF : V. 17.30, 20.40. Inception, EA. VO s.-t.

bil. : V. 18.00, 20.45. Insoupçonnable, EA. VF : V. 17.15,21.20.

UGC DE BROUCKÈRE (Place De Brouckère, 1000 Bruxel-les ; 0900-104.40, www.ugc.be) Adem, EA. VO s.-t. fr. :

V. 13.00, 15.10, 17.20, 20.00, 22.00. Avatar Re-Release,EA. VF : V. 13.00, 16.30, 20.00. Des hommes et des

dieux, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.30, 16.00, 19.30, 22.00. Going

the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.10, 17.20, 19.30, 21.45. Grown Ups (Copains

Pour Toujours), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.05, 15.15, 17.30,19.40, 21.50. Inception, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00, 17.00,20.00. Le Bruit des glaçons, EA. VF : V. 14.00, 16.00,18.00, 20.00, 21.50. Piranha 3D, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.45,15.45, 17.45, 19.45, 21.45. Step Up 3D, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.45, 22.00. The Expendables, EA.VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.50, 22.00. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 13.00,15.15, 17.30. The Switch (Une famille très moderne), EA.VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.35, 21.50. The tree

(L’arbre), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 21.50.

HAUT DE LA VILLE

STYX (Rue de l’Arbre Bénit, 72, 1050 Ixelles ; 0512-21. 0.2,cinema-styx.wikeo.be) Copie conforme, EA. VO s.-t. bil. :

V. 19.30. New York, I love you, EA. VO s.-t. bil. : V. 19.10.Shutter Island, EA. VO s.-t. bil. : V. 21.10. Soul kitchen, EA.VO s.-t. bil. : V. 21.35.

UGC TOISON D’OR (Avenue de la Toison d’Or, 8, 1060Saint-Gilles ; 0900-104.40, www.ugc.be) Copacabana,EA. VF : V. 19.00, 21.30. Crime d’Amour, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.30, 16.00, 19.00, 21.35. Des hommes et des dieux,EA. VO s.-t. bil. : V. 13.50, 16.25, 19.00, 21.40. Going the Dis-

tance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.05,17.20, 19.30, 21.45. Inception, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.30,16.30, 18.00, 20.00, 21.35. La Doppia Ora, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.10, 15.15, 17.25, 19.35, 21.45. Le Bruit des glaçons, EA.VF : V. 13.35, 15.35, 17.35, 19.35, 21.35. Letters to Juliet, EA.VO s.-t. bil. : V. 13.40, 16.20, 19.30, 21.45. Long boonmee

raleuk chat (Oncle Boonmee qui se souvient de ses

vies anterieures), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.10, 21.40. Salt, EA.VO s.-t. bil. : V. 14.00, 16.30, 19.30, 21.45. The Killer Inside

Me, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.50, 16.25, 19.05, 21.40. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 13.45.The Switch (Une famille très moderne), EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.05, 17.15, 19.25, 21.40. The tree (L’arbre), EA.VO s.-t. bil. : V. 13.05, 15.10, 17.15, 19.25, 21.35.

VENDÔME (Chaussée de Wavre, 18, 1050 Ixelles ; 02-502.37.00, www.cinema-vendome.be) Cosa Voglio di

piu, EA. VO s.-t. bil. : V. 16.30, 21.20. Des hommes et des

dieux, EA. VF : V. 13.50, 16.20, 18.45, 21.15. El secreto de

sus ojos (Dans ses yeux), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.40, 16.10,18.55, 21.35. Ondine, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00, 19.05. Solu-

tions Locales pour un Desorde Global (Solutions loca-

les pour un désordre global), EA. VF : V. 14.00, 16.30,19.05, 21.25. Women without men, EA. VO s.-t. bil. :

V. 15.00, 17.00, 19.15, 21.40.

BRUPARCK

KINEPOLIS BRUXELLES (Bruparck, Boulevard du Cente-naire, 20, 1020 Laeken ; 0900-005.55, www.kinepo-lis.com) Adem, EA. VN s.-t. fr. : V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.30.Avatar Re-Release, EA. VF : V. 20.00. VO s.-t. bil. : V. 20.15.Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Grown Ups (Copains Pour

Toujours), EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15,16.45, 19.45, 22.15. Inception, EA. VF : V. 20.15, 22.15. VO

s.-t. bil. : V. 16.45, 20.30, 22.15. Knight & Day (Night &

Day), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 22.15. Le Bruit des glaçons,

EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Marmaduke, EA. VF :

V. 14.45, 17.15. Piranha 3D, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,19.45, 22.15. Salt, EA. VF : V. 19.45. VO s.-t. bil. : V. 20.15,22.30. Shrek Forever After (Shrek 4, il était une fin),EA. VO s.-t. bil. : V. 14.45, 19.45. Step Up 3D, EA. VF :

V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.30. VO s.-t. bil. : V. 19.30, 22.15. The

Expendables, EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15,17.15, 19.45, 22.15. The Karate Kid (Karaté Kid), EA. VO

s.-t. bil. : V. 17.00, 20.15. The Killer Inside Me, EA. VO s.-t.

bil. : V. 22.30. The Last Airbender (Le dernier maître de

l’air), EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,19.45, 22.15. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sor-

cier), EA. VF : V. 19.45. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45, 20.15,22.30. The Switch (Une famille très moderne), EA. VO

s.-t. bil. : V. 20.15, 22.30. Toy Story 3, EA. VN : V. 14.45.

STOCKEL

STOCKEL (Avenue de Hinnisdael, 17, 1150 Woluwe-Saint-Pierre ; 02-779.10.79, www.cinenews.be) The Expenda-

bles, EA. VO s.-t. bil. : V. 18.00. Tournée, EA. VO s.-t. fr. :

V. 20.15.

BRABANT WALLON

BRAINE-L’ALLEUD

KINEPOLIS IMAGIBRAINE (Boulevard de France ; 0900-005.55, www.kinepolis.com) Cats & Dogs 2 : The reven-

ge of Kitty Galore (Comme chiens et chats : La revan-che de Kitty Galore), EA. VF : V. 17.15. Copacabana, EA.VF : V. 14.15. Crime d’Amour, EA. VF : V. 14.45. Des hom-

mes et des dieux, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15.Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 16.45, 20.15, 22.30. Grown Ups (Copains Pour

Toujours), EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.00, 22.30. Incep-

tion, EA. VF : V. 19.30, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 16.45. Knight &

Day (Night & Day), EA. VF : V. 22.15. Le Bruit des gla-

çons, EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.30. Marmaduke,EA. VF : V. 14.45. Piranha 3D, EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.15,22.15. Salt, EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45. Sammy’s Adventu-

res : The Secret Passage (Le Voyage Extraordinaire de

Samy), EA. VF : V. 14.15, 16.45. Step Up 3D, EA. VF :

V. 20.00, 22.30. The Expendables, EA. VF : V. 17.00,19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 22.30. The Sorcerer’s Appren-

tice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45.

JODOIGNE

CINÉMA L’ETOILE (Grand’Place, 40 ; 010-81.08.18,www.cinemaletoile.be) Des hommes et des dieux, EA.VF : V. 20.30.

LOUVAIN-LA-NEUVE

CINÉSCOPE LOUVAIN-LA-NEUVE (Grand Place, 55 ;www.cinescope.be) Avatar Re-Release, EA. VF : V. 19.45.Des hommes et des dieux, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45,22.15. El secreto de sus ojos (Dans ses yeux), EA. VF :

V. 16.45, 22.15. Going the Distance (Trop loin pour toi),EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Inception, EA. VF :

V. 14.15, 16.45. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 22.15. Le Bruit des gla-

çons, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Piranha 3D, EA.VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Solutions Locales pour un

Desorde Global (Solutions locales pour un désordre

global), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Step Up 3D,EA. VF : V. 14.15, 16.45. The Expendables, EA. VF : V. 14.15,16.45, 19.45, 22.15. The Killer Inside Me, EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 19.45. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti

Sorcier), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. The Switch

(Une famille très moderne), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45,22.15. The tree (L’arbre), EA. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,19.45, 22.15.

RIXENSART

CINÉ CENTRE (Avenue de Mérode, 91 ; 02-653.94.45,www.cinecentre.be) Solutions Locales pour un Desorde

Global (Solutions locales pour un désordre global), EA.VF : V. 20.15. The Expendables, EA. VF : V. 22.15.

WATERLOO

WELLINGTON (Chaussée de Bruxelles, 165 ; 0-2354.93.59, www.cineswellington.be) Crime d’Amour, EA.VF : V. 17.45, 20.30. Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 17.45, 20.15. Inception, EA. VF : V. 17.45. VO s.-t. bil. :

V. 20.30. Letters to Juliet, EA. VF : V. 20.15. L’Italien, EA.VF : V. 20.30. Step Up 3D, EA. VF : V. 17.45, 20.30. The

Expendables, EA. VO s.-t. bil. : V. 17.45. The Sorcerer’s Ap-

prentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 17.45. The

Switch (Une famille très moderne), EA. VF : V. 20.15.

En collaboration avec

R eprise presque complètedes enlèvements des sacs

blancs, à l’ABP (Agence Bruxel-les Propreté). Cinq camions seu-lement ne sont pas partis du dé-pôt du Triomphe, hier. « La pro-portion des sacs non ramassés, sielle a atteint environ un tiers endébut de semaine, dit le cabinetEmir Kir, a fortement diminuéjeudi. Le retour à la normale estgrandement souhaité pour lapropreté et la salubrité de la vil-le ». Et de rappeler que les chan-gements proposés par la direc-tion de l’agence « ne portent pasatteinte ni au volume de l’emploini à la charge de travail des ou-vriers, au contraire ». Les joursqui viennent devraient donc per-mettre de combler les retards ac-cumulés depuis lundi. Le régimedes 17 tournées au lieu de 19, dé-cidé par la direction de l’ABE, se-ra entièrement d’application dèsce lundi 13 septembre.

C’est cette modification destournées qui est l’origine de lagrève couverte par le syndicat li-béral, la SLFP (dominante àl’ABP). Depuis l’instauration dutri sélectif obligatoire, le nombrede sacs blancs est en chute. La di-rection de l’ABE veut dès lors ré-

duire le nombre de collectes. Laconcertation sociale n’a pas abou-ti. Ce lundi 6 septembre, devaitdébuter le nouveau système,avec un nombre réduit de tour-nées. La réponse du syndicat libé-ral a été le déclenchement de lagrève. « La SLFP est conscientede la nécessité de réorganiser lacollecte des sacs blancs, dit au-jourd’hui son porte-parole Mi-chel Piersoul. La restructurationvers les 17 tournées est réalisable

si pour autant la charge de tra-vail (le tonnage moyen enlevépar jour et par travailleur) soitéquilibrée ». D’après le syndicat,ce n’est pas le cas. Il y aurait defortes disparités d’un secteur àl’autre. Par ailleurs, la SLFP justi-fie la grève par d’autres raisons

qui l’avaient déjà amenée à dépo-ser un préavis de grève dès le 12août. « La direction se vanted’avoir engagé plusieurs dizai-nes de personnes soi-disant pourcompenser la réduction du nom-bre de tournées de sacs blancsalors qu’en réalité, elles ont été af-fectées aux collectes sélectives.Avant même la restructuration,les effectifs étaient déjà insuffi-sants. Aujourd’hui, on puise quo-tidiennement du personnel dansles différents services de balaya-ge pour compléter les équipes af-fectées aux sacs blancs ».

La mise en application du nou-veau système va rapidement per-mettre de voir si les craintes dusyndicat libéral sont fondées ounon. Celui-ci, en tout cas, conti-nue de souffler le chaud et lefroid. S’il semble accepter le re-tour à la normale, il évoque pourbientôt des « actions ». Lesquel-les ? « Quand nos gens sont dansla rue, on ne peut pas les contrô-ler », ajoute Michel Piersoul. ■ FRANÇOIS ROBERT

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Sa « disparition inquiétante » avait été signaléerécemment (« Près de chez vous » du 7/9). Lecorps du Schaerbeekois Fikri Dönmez a très

probablement été retrouvé en Allemagne, à proximi-té de Cologne, a-t-on appris jeudi. La nouvelle n’apas été confirmée par le parquet de Bruxelles, qui es-

time que le doute est encore de mise. Mais la correspondance en-tre le corps découvert et le patron de café porté disparu serait eneffet très troublante, indique ce matin La Capitale. Dönmez Fikri,36 ans, avait disparu dans la nuit du 29 au 30 août à Schaerbeek.Son véhicule avait été retrouvé calcinée le lendemain de sa dispari-tion, rue Victor Rousseau, à Forest. Fikri Dönmez, gérant du café leTekilla avenue Rogier, était actif dans le milieu de l’exploitationdes jeux de hasard, de bingo notamment. Le soir de sa disparition,il avait entrepris de récolter l’argent d’une dizaine de machines ins-tallées dans des commerces de la place Liedts et de la placeHouwaert.

PRÈS DE CHEZ VOUS

Des actions plutôt que la grève ?

bruxelles

Fikri Dönmez retrouvé mort ?

LE TRI SÉLECTIF a fait chuter le nombre de sacs blancs. La réduc-tion de leurs collectes menace la paix sociale à l’ABP. © LE SOIR

Propreté / La plupart des collectes de sacs blancs se sont faites, ce jeudi

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Si le Mont des Arts sera tout entier dédié aux héros de papier, labande dessinée sera également à l’honneur du côté de Saint-Gil-les qui organise cette année son 9e festival du genre. Au généri-que, une grande expo consacrée à André-Paul Duchâteau (leGentleman conteur), une bourse aux BD de collection et desséances de dédicaces, on annonce la présence de plus de 60 au-teurs belges et étrangers. Cross-over toujours avec le Centre bel-ge de la bande dessinée et la Fondation Marc Sleen qui organi-sent pour l’occasion des visites guidées gratuites. Des navettesde bus gratuites relieront les différents sites.

Il y avait le village des irréductibles Gaulois chez Gos-cinny et Uderzo. Voici venu celui des mordus de laBD qui plantera ses pénates au Mont des arts toutau long du week-end. Dans la case, une bibliothèquegéante, du live painting, un kids village, des person-nages BD « incongrus » ou encore, des portraitistes.Pour les petits et les grands. Au Mont des arts, les 11et 12 septembre. De 14 à 18 heures. Accès gratuit.

La plus grande planche de bandedessinée jamais réalisée au monde.Rien que ça. Tel est le pari que sesont lancés les fadas. Deux jours du-rant, les auteurs de bande dessinées’attelleront à réaliser (à terme) laplus longue planche de BD. A leurdisposition, deux enrouleurs fort cha-cun de 20 mètres de papier sur unehauteur de 50 cm. Une sorte d’histoi-re sans fin, le travail pouvant être,rouleaux supplémentaires à l’appui,poursuivi d’année en année.Autre rendez-vous à l’affiche,l’Apéro BD qui festoiera le samedidès 17 heures. Le label Union matchet ses DJ se chargeront de la pro-grammation musicale. Accès gratuit.Au parc du Mont des arts et à l’Al-bertine. De 17 à 22 heures.

Clap deuxième pour la Ballon’s day parade, qui envahira la capi-tale ce dimanche 12 septembre. Au programme, les héros de ban-de dessinée plus gonflés (à l’hélium) que jamais défileront de laplace des Palais à la place De Brouckère en passant par l’Alberti-ne et la Bourse, un cortège qui évoluera au rythme des fanfares.Accès gratuit. De 13 h à 17 h 30.www.balloonsdayparade.be

● Un week-end dédié aux coups de crayon et auxphylactères, à Saint-Gilles et à Bruxelles.● L’opération pourrait être pérennisée.

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UN FESTIVAL TRANSCOMMUNAL

La bande dessinée fait la fê-te durant tout ce week-end à Bruxelles. Un événe-

ment entièrement gratuit propo-sé par la Région bruxelloisedans la foulée de l’année 2009entièrement dédiée au neuviè-me art.

Une kyrielle d’animations estannoncée dans le centre de Bru-xelles, mais aussi à Saint-Gilleset au Centre belge de la bandedessinée et au Musée Charlier.Une première dans la capitalequi, si le succès est au rendez-vous, préfigure probablement lapérennisation de l’événement,un rapprochement avec d’autresmanifestations BD organiséeschaque année dans les commu-nes bruxelloises. « L’idée n’étantpas de remplacer les autres ini-tiatives mais de les mettre en va-leur », souligne-t-on au cabinetdu ministre-président, CharlesPicqué (PS).

Temps fort du week-end, et

première en nos contrées : lespectacle son et lumière annon-cé samedi soir place Royale.Intitulé « Spectacular ComicsShow », avec des vidéos et desimages 3D illustrant principale-ment la bande dessinée belge etses personnages cultes qui se-ront projetées sur toutes les faça-des de la place Royale.

« De Spirou à Tintin en pas-sant par Largo Winch et KidPaddle, la BD se donne en specta-cle avec des projections de vidéoet d’images BD monumentalessur toutes les façades de la placeRoyale. Un spectacle combinant“mapping”, lumière, 3D, laser etpyrotechnie sur une musique sai-sissante. »

Au total, la Région a investi400.000 euros pour donner vieà l’événement qui a aussi des am-bitions touristiques et économi-ques. ■ PATRICE LEPRINCE

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ÇA VA BARDER AU MONT DES ARTS

HISTOIRE SANS FIN

DES HÉROS PLUTÔT GONFLÉS

bruxelles

Fête de la BD, tome un…Animation / Bruxelles célèbre la bande dessinée tout au long du week-end

L’ESSENTIEL

© THOMAS BLAIRON. DESSINS : THOMAS MATHIEU/COIFFEURS POUR DAMES.

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MÉDIAS RÉSEAUX

Georges Hoyos (De Boeck) : l’édition souffre

d’un manque criant de vision politique. P.26Le nouveau Cercle de Lorraine nous a ouvert ses

portes à Bruxelles. P.28

Le bœufEn viande bovine, la Belgique produit plus que sa con-sommation intérieure, selon Alain De Bruyn, conseil-ler au service d’études de la Fédération wallonne del’agriculture. Les prix internationaux y ont doncmoins d’influence. « Les prix en Belgique sont déjà as-sez hauts, notamment dans le bétail de très bonne con-formation », explique-t-il. Mais l’offre se réduit. « Par-ce que le nombre de producteurs diminue, expliqueAlain De Bruyn. Mais aussi à cause des répercussionsde l’épidémie de fièvre catarrhale (NDLR, en 2007 –2008), qui a entraîné une forte mortalité dans les trou-peaux. Or il faut 2 à 3 ans pour refaire un bovin. Le ris-que, c’est que les acheteurs aillent acheter des veaux àengraisser, voire du bétail fini, à l’étranger, principale-ment en France. Et quand on commence à importer,c’est une habitude dont il est difficile de se défaire. »Alain De Bruyn n’attend toutefois pas de hausse surles prix au consommateur final. (B. P.)

● La demandemondiale deviande croîtplus vite quel’offre.● Dopés par laflambée des cé-réales, les prixgrimpent.● Chez nous,l’agneau pour-rait connaître lahausse la plusforte.

L’agneauC’est sur les prix de l’agneau que l’effet d’inflation vase faire à coup sûr le plus ressentir pour le consom-mateur belge. La production en Australie et en Nou-velle-Zélande s’annonce en baisse. Or l’essentiel del’agneau consommé en Belgique vient d’Océanie. Im-possible dans ces conditions d’échapper à la haussedes prix. De quel ordre ? Difficile à dire. « Pour l’ins-tant, nous vendons encore de l’agneau français, expli-que Julie Stordiau, porte-parole de Carrefour. Dansun mois, la saison va commencer en Australie. Et on an-nonce des hausses d’environ 10 %. Mais on attend devoir quelles seront les hausses réelles avant d’éventuelle-ment adapter les prix. » Chez certains importateurs,on pense que la hausse pourrait aller jusqu’à 20 à25 %. Un impact à relativiser : l’agneau n’est pas laviande favorite des Belges, dont 90 % de la consom-mation de viande est dédiée au trio porc (50 %),bœuf (20 %) et volaille (20 %). (B. P.)

Le porcLe cochon reste le chouchou des consommateurs bel-ges, qui en mange une cinquantaine de kilos par an.Mais c’est dans ce secteur que l’incertitude est pourl’heure la plus grande, pour les éleveurs en tout cas.La production belge de porcs atteint 200 % de la con-sommation intérieure du pays, ce qui protège en par-tie le client final. « Nous exportons le surplus essentiel-lement vers l’Allemagne », explique Alain De Bruyn.Une bonne occasion pour profiter de la hausse desprix mondiaux ? Sauf que « 60 % de la nourriture duporc est composée de céréales, poursuit l’expert. Lahausse des prix est donc annulée par la hausse des coûtsd’alimentation ». Le secteur porcin est « inquiet », no-te Alain De Bruyn, vendant de plus en plus sous sescoûts de production. « On connaît un véritable effet yo-yo sur les prix, constate-t-il enfin, de semaine en semai-ne. » Une volatilité accrue, devenue un classique agri-cole, qui avait fait très mal aux laitiers. (B. P.)

Hema va changer de propriétaire. Lefonds britannique Lion Capital a annoncéjeudi qu’il voulait sortir du capital de lachaîne néerlandaise de grands magasins,qui compte environ 10.000 salariés (800en Belgique) et 530 magasins. © D.R.

C ompétitive l’économiebelge ? Plutôt. Selon le

classement établi par leWorld Economic Forum(WEF), rendu public jeudi, laBelgique se maintient dans letop 20 mondial. Certes, notrepays est en recul d’une place, àla 19e ; et nos voisins sontmieux positionnés – de mêmeque les pays scandinaves et laSuisse, qui conforte sa « poleposition ». Mais ne boudonspas notre plaisir : n’est-ce pasune bonne nouvelle dans lecontexte conjoncturel actuel ?

Voire… Car l’indice a ses li-mites. Il agrège des donnéesdisparates : statistiques et en-quêtes auprès de chefs d’entre-prises. L’exercice est en soi pé-rilleux, puisque toute modifi-cation de la pondération entreles différents composantspeut modifier le hit-parade.C’est ainsi qu’en 2006, leWEF a changé sa méthodolo-gie, avec pour conséquence…un « bond » de notre pays dela 33e à la 20e position !

Ajoutons que les facteurspris en compte reflètent plusles a priori des concepteursde l’indice que les résultatsd’une étude approfondie desdéterminants de la compétiti-vité. Sans surprise, le WEFmet au débit de l’économiebelge une charge fiscale éle-vée, un niveau élevé de la det-te publique et un marché dutravail trop rigide. Ce n’estpas neuf. Et c’est, en partie, er-roné : le gros défaut de la Bel-gique serait son système de né-gociation salariale trop centra-lisé… Et pourtant, c’est au tra-vers de ce système que la nor-me de compétitivité est impo-sée à l’économie belge…

Toutefois, on se réjouirad’apprendre que le WEF aconstaté un net progrès de no-tre capacité technologique.Sauf que… ce résultat s’expli-que par le nombre de GSM etde connexions internet à largebande. Encore plus fort : no-tre meilleur sous-classement– nº 1, svp – est lié à l’absencede la malaria et donc au faibleimpact de la maladie sur l’acti-vité économique du pays. Voi-là qui devrait rassurer les in-vestisseurs potentiels, non ? ■

D.B.

C’est la FAO, l’organisationdes Nations unies pourl’agriculture et l’alimen-

tation, qui a tiré la sonnetted’alarme : l’indice global des prixde la viande a atteint un plushaut en vingt ans au mois d’aoûtdernier (voir l’infographie ci-con-tre). Couplée à la hausse descours des céréales, conséquenceentre autres des incendies quiont ravagé la Russie cet été, cetteenvolée des prix a fait resurgir lespectre des émeutes de la faim de2008.

Certes les experts se veulentrassurants, insistant sur le faitque la situation n’est pas la mê-me qu’il y a deux ans, où les prixdes céréales avaient grimpé bienplus haut et plus vite et où lesstocks étaient quasiment vides.Toujours est-il que la planèten’échappera pas à une inflationdes prix alimentaires.

Les spéculateurs arriventPour le secteur de la viande, les

tensions qui agitent les marchéstrouvent leur cause dans ce bonvieux principe économique del’offre et de la demande. La con-sommation de protéines ani-males dans les pays émergents(Inde, Chine, Brésil, Russie…),par une classe moyenne chaquejour plus importante, connaîtune forte augmentation. Selonl’Ifpri, un institut de rechercheaméricain sur l’alimentation, cespays devraient absorber plus de300 millions de tonnes de vianded’ici 2050, contre environ 180millions de tonnes aujourd’hui.Dans le même temps, la consom-mation dans les pays dits « déve-loppés » stagnera autour descent millions de tonnes.

Or l’offre ne suit pas. Les chep-tels mondiaux se sont fortementréduits pendant la longue pé-riode de prix bas qui a précédé larécente hausse. L’Australie etl’Amérique du Sud ont égale-ment été marquées par plusieursépisodes de sécheresse qui ont af-fecté les troupeaux. Enfin, cer-tains gros pays producteurs, com-me le Brésil, limitent leurs expor-tations pour répondre à la haussede leur demande intérieure.

Deux autres facteurs viennentencore accentuer l’envol des prixde la viande. Il y a d’abord lahausse des prix des céréales, puis-

que celles-ci servent en grandepartie à l’alimentation du bétail.Ajoutez enfin une petite couchede spéculation. S’ils y sont moinsactifs que sur les grains, lesspéculateurs ont trouvé ces der-nières semaines un nouveauterrain de jeu sur le marché de laviande. Sur le Chicago Mercanti-le Exchange, les volumes deproduits dérivés (« futures » et« options ») sur le bétail ont aug-menté de 30 %.

Au final, les records s’accumu-lent. L’agneau australien a at-teint 5,50 dollars le kilo, un plushaut depuis les années 70. A 1,50

dollar aux Etats-Unis, la poitrinede porc a elle aussi affiché unplus haut jamais vu. Et en Belgi-que ? Les situations varient forten fonction des segments (lire ci-dessous). Mais notre pays ne dé-pendant pas des importations(sauf pour l’agneau), ces haussesne devraient pas trop affecter lesconsommateurs belges. Sauf queles éleveurs belges n’échappentpas plus que leurs collègues dureste du monde à la flambée desprix des céréales pour nourrirleurs porcs et leurs bœufs. Cetteaugmentation-là, on n’y couperapas. ■ BERNARD PADOAN

L’ESSENTIEL

QUELLES CONSÉQUENCES EN BELGIQUE ?

La Belgique,classée 19e

au hit-parademondial

Coup de chaud sur la viande

+ SCIENCES & SANTÉ + SPORTS

Compétitivité

INDICE GLOBAL FAO DU PRIX DE LA VIANDE

LE SOIR - 10.09.10Source: FAO

110Janv. 2008 Sept. 2010

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DANS LES semainesqui viennent, mieuxvaudra commanderun rôti de bœuf plu-tôt qu’un gigotd’agneau. © D. R.

économie

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Agriculture / Les prix mondiaux affichent de fortes hausses

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ENTRETIEN

Le paysage de l’édition belge a étéle champ de profondes secoussessismiques, ces dernières années.

Après Casterman, de grandes maisons,comme Dupuis ou De Boeck sont pas-sées sous contrôle français. Bien d’au-tres ont disparu ou ont été gobées pardes poissons plus gros – ou plus gour-mands. Quant au livre lui-même, il souf-fre de l’érosion du nombre de « grandslecteurs », ceux qui achètent plus devingt ouvrages par an. Sans compter laconcurrence des nouveaux loisirs sur lebudget des ménages.

Administrateur délégué du GroupeDe Boeck, Georges Hoyos estime quel’édition belge francophone souffre d’unmanque criant de vision politique alorsqu’elle doit négocier son virage numéri-que. Il brosse pour Le Soir une analysecritique du secteur.

Ces dernières années, le livre a globale-ment enregistré des baisses de perfor-mances. Mais peut-on parler d’une crisede l’édition ?Le livre n’est pas différent des autres sec-teurs économiques. La crise et la mondia-lisation ont évidemment eu un impact.Mais le livre est cependant moins sujetaux crises conjoncturelles que d’autressecteurs culturels. En revanche, quandl’embellie est là, le livre n’en profite pasnécessairement. Ce qui est crucial au-jourd’hui, c’est qu’avec la numérisation,

le livre vit sa mutation la plus importan-te depuis l’invention de l’imprimerie. Ce-la touche aussi bien la création que l’édi-tion ou la distribution. Les modèles éco-nomiques changent. Certains éditeursont les moyens de réussir ce passage sanstrop de casse. Mais pas tous.Tous les éditeurs ne partagent pas cesentiment d’urgence…Les différentes catégories de livres ensont à des stades très différents dans leprocessus de passage au numérique, c’estévident. Les choses iront plus vite pourcertains domaines comme le livre scienti-fique ou technique. Mais l’évolution estinéluctable pour tout le monde. Tout lefonds de notre division Larcier, spéciali-sée dans l’édition juridique, est totale-ment numérisé. Les éditeurs qui n’ontpas pu en faire autant sont mal enpoint. Le secteur suivant, c’est l’universi-

té. Puis, tôt ou tard, le reste suivra.La mort définitive du papier est bel etbien programmée ?Le papier restera essentiel très long-temps encore. Il serait absurde de croireque l’on va le faire disparaître d’un re-vers de la main. Le papier est aujour-d’hui encore l’outil privilégié de la cultu-re et du transfert des connaissances.Les aides publiques pour la numérisa-tion du livre vous paraissent-elles suffi-santes ?Elles sont absolument insuffisantes !Nous manquons d’un véritable encadre-ment institutionnel. On peut compareravec ce qui s’est passé pour les charbon-nages, il y a cinquante ans. Les pouvoirspublics ont accompagné la mutation decette industrie. Ce n’est pas le cas pour lelivre. Il n’y a pas de politique du livre enCommunauté française !C’est une situation inédite en Europe ?Voyez la France : le Conseil national dulivre prend à sa charge 50 % des frais deconversion d’un ouvrage en numérique.Cette subsidiation permet aux éditeursde tenir financièrement durant la transi-tion. Rien de pareil n’existe chez nous.Les difficultés sont connues. Des proposi-tions ont été faites. Mais on attend tou-jours.Depuis plusieurs années, vous bataillezpour une revalorisation du manuel sco-laire. La situation s’est améliorée ?Le manuel scolaire, c’est la porte d’entréevers le livre pour de nombreux enfants.

Et en Communau-té française il estparticulièrementmal loti. Le chiffred’affaires de l’édi-tion belge franco-

phone du manuel scolaire représentait22 millions d’euros, en 1975. Il n’est plusque de 11,96 millions aujourd’hui.Quand une industrie voit ses recettesbaisser de moitié, on s’interroge.La Communauté française a pourtant re-vu ses subventions à la hausse…Le Conseil de l’aide à l’Éducation a éva-lué à 20 millions d’euros le montant né-cessaire pour répondre aux besoin desécoles en manuel scolaire. La réponse dela Communauté française a été de s’enga-ger à passer de 1,5 à 2,1 millions d’eurospar an à l’horizon 2012 tout en y ajou-tant de lourdes procédures d’agrément.C’est l’un des grands problèmes auquelest confronté notre marché de l’éditionmais que personne ne veut voir. Ni la mi-nistre Simonet ni ses prédécesseurs n’ontpris de dispositions en ce sens.Mais la Région wallonne vient de voter

un décret qui oblige les universités demettre les supports de cours gratuite-ment à la disposition des étudiants…Oui. Et cela sans préjudice du droit d’au-teur. Mais va-t-on réellement donneraux universités les moyens d’y parve-nir ? D’autant que ce décret a été prissans concertation avec les éditeurs.

Comment la convergence des médiasva-t-elle transformer votre métier ?Les frontières technologiques entre le li-vre, la télé ou encore le cinéma s’estom-pent et chacun veut élargir sa sphère d’in-fluence. En tant que groupe d’édition,nous pourrions faire de la télé demain.Les pouvoirs publics devraient peser les

enjeux et créer un pôle de développementde grande ampleur. Les budgets publicsexistent. Mais il y a un déficit de compé-tence. Il faut que les acteurs publics etprivés se parlent beaucoup plus.Vous reprocher aux aides publiques dese porter prioritairement sur la littératu-re. Mais que deviendrait ce secteur sanscet indispensable soutien ?La Communauté française met l’accentprioritairement sur la littérature de fic-tion. Or, elle ne représente que 2 à 3 %des recettes de l’édition. L’on pense peut-être qu’un ouvrage de littérature est plusnoble et donc plus propice à être aidéqu’un essai de sociologie ? Je rappelleque chez De Boeck nous avons tout de mê-me publié à l’international trois des plusrécents prix Nobel d’économie. Il fautprendre conscience que l’enjeu est beau-coup plus global que la seule littérature.Et en rendant le secteur plus perfor-mant, les pouvoirs publics entraînerontles plus petits acteurs dans un courantpositif. ■ Propos recueillis par

ALAIN JENNOTTE

Le marché du livre enBelgique francophone

Les chiffres du secteur de l’éditionfrancophones sont traditionnelle-ment lents à émerger. Les dernièresstatistiques éditées par la Commu-nauté française concernent les résul-tats de 2008. La production desmembres de l’Adeb (l’associationbelge des éditeurs) en 2008 s’éle-vait à 243,3 millions d’euros, en bais-se de 4,4 % par rapport à l’annéeprécédente. La bande dessinée(39,5 %), les sciences humaines(35,5 %) et le livre scolaire (13,8 %)représentent les trois plus gros sec-teurs. Si l’on y ajoute les nombreuxpetits éditeurs non membres del’Adeb, la part de la littérature géné-rale représenterait une part inférieu-re à 5 % des ventes. A.JE.

● La Communauté française manque d’une vision pour l’ave-nir de l’édition, estime De Boeck, l’un des grands du secteur.● Il reproche aux aides publiques de se focaliser sur la seulelittérature.● Le manuel scolaire reste bien mal loti.

De Boeck L’un des plus grands édi-teurs en Communauté française, pas-sé dans le giron du groupe françaisEditis en 2007, le groupe De Boeckest spécialisé dans les sciences hu-maines, le livre scientifique et techni-que ainsi que le manuel scolaire.La maison d’édition, créée en 1883, aassuré sa croissance à la fin du siè-cle dernier par des fusions ou des re-prises de nombreux spécialistes del’édition scolaire, professionnelle etjuridique comme Duculot, Wesmael-Charlier, Dessain ou Larcier.Actif à l’international, De Boeck a ce-pendant conservé son centre de gra-vité opérationnel en Belgique. A.JE.

INTERNET « Le Soir » cartonne Le Soirpoursuit sa belle progression dansles développements de ses produitsnumériques. Il est le premier médiafrancophone sur mobile/tablettes. Ilvient de franchir le cap des 350.000pages vues/mois et des 50.000 appli-cations téléchargées, dont 44.000 té-léchargements pour l’applicationgratuite iPhone lancée en janvierdernier.

FRANCE PriceMinister détrône eBayLe commerce électronique a pour-suivi son envolée en France au pre-mier semestre : les ventes sur inter-net ont bondi de 29% au premier se-mestre à 14,5 milliards d’euros, avecprès de 156 millions de transactions.Le nombre de sites marchands ac-tifs en France a grimpé de 29% à70.200. Le nombre de cyberache-teurs s’est lui accru de 17%, à 26,4millions, soit 4 millions de plus. Audeuxième trimestre, le site français

PriceMinister a détrôné eBay à la tê-te du classement des 15 sites mar-chands les plus visités. Le groupeaméricain monopolisait la premièreplace depuis l’établissement de ceclassement par la Fevad et Médiamé-trie en 2005. PriceMinister a attiré10,98 millions de visiteurs uniques,suivi par eBay (10,62 millions), La Re-doute (9,27 millions), Amazon, voya-ges-sncf.com, Carrefour, Fnac, Cdis-count, venteprivee.com, 3 Suisses...(afp)

L ’information était dans l’air depuis desmois : éventée jeudi par le site de

L’Écho, elle est désormais connue de tous.Lundi, au nom des différents éditeurs de lapresse quotidienne francophone – Rossel(Le Soir, Sud Presse, L’Écho), IPM (La LibreBelgique, DH-Les Sports) et Corelio (L’Ave-nir) – les JFB (Journaux francophones bel-ges) assigneront la RTBF en cessation de-vant le Tribunal du commerce de Charleroi.Un choix de juridiction qui s’explique parl’engorgement de la justice bruxelloise. LaRTBF n’a pas fait de commentaires.

Les éditeurs de presse écrite demandent lacessation des activités de « presse écrite en li-gne » de la RTBF. Les journaux ne contes-tent pas son droit à décliner sur internet lesactivités qui font partie de son « core-busi-ness » ; ils considèrent en revanche que le dé-

veloppement d’une série de sites thémati-ques à fort contenu écrit ne font pas partiede ses missions de service public et consti-tuent une « concurrence déloyale » à leurégard. Les éditeurs demandent aussi l’accèsà la comptabilité analytique de la RTBF afinde savoir si ces activités internet sont finan-cées par la pub ou par les deniers publics.

En janvier, la RTBF avait annoncé diffé-rents développements sur le web sous lenom RTBF.be. Les éditeurs de presseavaient réagi fortement et la ministre de l’Au-diovisuel, Fadila Laanan (PS), avait confiéune mission de médiation au secrétaire géné-ral de la Communauté française, FrédéricDelcor. Mi-mai, les éditeurs quittaient la ta-ble de la médiation, estimant que le seul boninterlocuteur était le pouvoir politique. ■ J.-F. Lws

“ Il n’y a pas de politique du livreen Communauté française ! »

Le géant américain de l’internet Google va ouvrir un centre de recherche et développement à Parisdans le cadre d’un plan d’investissement en France. Le PDG de Google Eric Schmidt, reçu à l’Elysée jeu-di après-midi, a précisé que le nouveau centre de recherche emploiera à ses débuts « quelques dizai-

nes » d’ingénieurs, peut-être une cinquantaine. L’investissement devrait se chiffrer « en millions de dollars »,a-t-il dit sans plus de précisions. (afp)

REPÈRES

lesmédias

« Le papier est là pour longtemps »

Les éditeurs assignentla RTBF en justice Google va s’installer à Paris

Livres / Pour Georges Hoyos, les aides publiques à la numérisation sont insuffisantes

Audiovisuel / Le contenu de ses sites critiqué

L’ESSENTIEL

« TOUT LE FONDS de notre division Larcier, spécialisée dans l’édition juridi-que, est totalement numérisé », se félicite Georges Hoyos. © SYLVAIN PIRAUX

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 25: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:48 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 27

● Les ventes de jeux vi-déo ont repris des cou-leurs au premier semes-tre 2010.● Les jeux pour PC con-tinuent à s’effriter.● Les jeux pour conso-les progressent.● Les ventes de maté-riel ont souffert de l’ab-sence de vraie nouveau-té aux cours des der-niers mois.

Le top 101. New Super Mario Bros2. Fifa 10 (simulation de foot-ball)3. Red Dead Redemption (jeud’aventure et de tir)4.Call of Duty (jeu de guerre,tir à la première personne)5. Mario Kart6. Mario & Sonic aux Jeuxolympiques d’hiver7. Final Fantasy XIII (jeud’aventure dans un universfantastique)8. Wii Fit Plus + BalanceBoard (jeu de sport et de « mi-se en forme »)9. Battle Field : Bad Company2 (jeu de guerre, tir à la pre-mière personne)10. Coupe du Monde Fifa2010 (football)

Le top 101. Call of Duty : Modern War-fare 2 (jeu de guerre, tir à lapremière personne)2. Battle Field : Bad Company2 (jeu de guerre, tir à la pre-mière personne)3. The Sims 3 (simulation)4. Napoleon : Total War (jeude guerre, stratégie)5. World of Warcraft : Wrathof the lich kink (jeu massive-ment multijoueur en ligne)6. The Sims 3 : World Adven-tures7. Assassin’s Creed 2 (jeud’aventure)8. Command & Conquer 4 : Ti-berium Twilight (jeu de straté-gie en temps réel)9. The Sims 3 : Ambition10. World of Warcraft

DISTRIBUTION Delhaize investitdans des panneaux solaires Lachaîne de supermarchés va instal-ler des panneaux solaires sur sescentres de distribution de Zellik,a annoncé Michel Eeckhout, CEOde Delhaize Belgique lors d’unevisite, jeudi, du ministre-prési-dent flamand Kris Peeters. D’ici à2011, la chaîne pourra obtenir autotal 5.448,1 MWh d’électricitévia l’énergie solaire. Les pan-neaux solaires déjà installés four-nissent déjà plus de 2.000 MWh.Sur une base annuelle, Delhaizeépargnera 1.672 tonnes de CO2.Selon ses dires, Delhaize est l’undes plus importants producteursd’énergie solaire en Belgique. (b)

IMMOBILIER Les crédits hypothé-caires toujours en hausse Pour lequatrième trimestre d’affilée, lescrédits hypothécaires ont forte-ment progressé en Belgique audeuxième trimestre 2010, sur ba-se annuelle, tant au niveau dunombre de crédits octroyés(+17,21 %) qu’en termes de volu-mes de crédits (+18,38 %), selonles chiffres publiés jeudi parl’Union professionnelle du crédit(UPC). La hausse est toutefois unpeu moins prononcée qu’aucours des trimestres précédents.Le montant moyen d’un crédithypothécaire pour l’achat d’unlogement est de 129.000 euros.(b.)

Une reprise lente ? La reprise économique mondiale pourraitêtre « plus lente que prévu », sans que l’on sache si cet « essouffle-ment » sera durable ou temporaire, selon un rapport de l’Organisa-tion de coopération et de développement économiques (OCDE),qui réunit les pays les plus riches de la planète. « Mais il semble peuprobable que nous nous dirigions vers une récession », a toutefois as-suré le chef économiste de l’OCDE Pier Carlo Padoan. (afp)

La crise économique estpassée par la case desjeux vidéo. Mais le vent

du boulet est passé et les joursmeilleurs semblent de retour.Les derniers chiffres du marchébelge montrent que les petitesgalettes pour console et pour PCremontent la pente. Trois mil-lions d’exemplaires ont été ven-dus au cours du premier semes-tre 2010, pour un chiffre d’affai-res de 96,43 millions d’euros.L’année dernière à la même pé-riode, les ventes dépassaient lé-gèrement les trois millionsd’exemplaires.

Le matériel (consoles, essen-tiellement) souffre, lui, d’un tas-sement de ses ventes, alorsqu’aucune vraie nouveauté n’estvenue égayer le paysage. Le chif-

fre d’affaires global est en chutede 8,36 %. Dans ce domaine,c’est la Nintendo DSI qui tireson épingle du jeu, suivie de laNintendo Wii et de la PS3 de So-ny.

Les consoles rientles PC pleurent

Dans les jeux eux-mêmes, la si-tuation est par ailleurs très con-trastée. Les jeux sur PC (12 %du marché) continuent une chu-te entamée depuis quelques an-nées déjà. Au premier semestre,les ventes ont baissé de 13 %– 550.000 exemplaires et unchiffre d’affaire de 11,3 millionsd’euros. « Cette baisse, indique-t-on à la Belgian EntertainmentAssociation (BEA) qui regroupeplus de cinquante entreprises

belges actives dans la produc-tion et la distribution de jeux etassimilés, s’explique par le faitque ce genre de jeux est une proieplus facile pour le piratage ».Par ailleurs, les progrès techni-ques réalisés par les consoles dé-finitivement devenues « de sa-lon », la multiplication des servi-ces qu’elles offrent (jeux en li-gne, vidéo à la demande, con-nexion au Net, lecture de DVDet de Blue Ray) contribuent éga-

lement à effriter la position del’ordinateur.

Avec 88 % du marché, les jeuxpour console affichent ainsi unemeilleure mine. Au premier se-mestre 2010, les ventes ont aug-menté d’1 % avec 2,4 millionsd’exemplaires et un chiffre d’af-faire de 85 millions d’euros.

« Le top 10 des jeux vidéo lesmieux vendus démontre quetout âge se divertit », indique-t-on à la BEA. Sur les classe-ments, on retrouve ainsi desclassiques de « hard core ga-mers » des jeux de tirs « à la pre-mière personne » comme Callof Duty ou Battlefield Bad Com-pany, des jeux familiaux com-me New Super Mario Bros, desjeux de sports (Fifa 10) et les« blockbusters » que sont lesSims 3 et Mario Bros.

Sur les rangs des jeux massive-ment multijoueurs en ligne,World of Warcraft et ses exten-sions restent sans véritable con-current. ■ MICHEL DE MUELENAERE

www.belgianentertainment.be

� P.13 POLÉMIQUES : LES JEUX

VIDÉO CARTONNENT.

DANGER ?

Bert De Graeve, le CEO de Bekaert, à « La Libre » : « La Belgique est un pays tropcher pour un groupe industriel. L’énergie coûte cher, la main-d’œuvre coûte cher.Ce constat vous limite dans vos possibilités de croissance. » © D.R.

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vendredi avec Le Soir.

«subversif !»

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l’économie

Selon nos confrères de La Dernière Heure,le célèbre chef savoyard Marc Veyrat, as-socié avec la société française GL

Events, va développer son concept de« fast-good bio » (hamburgers et autresplats rapides à base de produits bio) dansun « corner » installé dans le Museum Cafédu Musée des Beaux-Arts à Bruxelles. L’ouver-ture serait prévue pour la mi-octobre. (B. P.)

Marc Veyrat à BruxellesUne timide embelliegagne le jeu vidéo

Divertissement /

CE BON VIEUX SUPER MARIO est revenu dans le circuit, après unlong moment d’absence. Tout profit pour Nintendo. © D.R.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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09/09/10 22:19 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 28

● L’hôtel de Mérode, nouveau siège du cercle, ac-cueille son premier déjeuner-conférence ce midi.● Quelque 2.800 m2 au cœur de Bruxelles pour évi-ter aux membres un déplacement, devenu fasti-dieux, au château Fond’Roy, dans le sud de la cité.

« Un non-événement »Au pays des cercles, le verbeest leste… Interrogé sur l’arri-vée du « Lorraine » dans sesparages, Alain Siaens, le prési-dent du « cercle royal gauloisartistique et littéraire » (situédans le parc royal, à quelquesencablures du Parlement,1.460 membres) répond :« C’est un non-événement.Nous sommes très différents.Nous avons une tradition de va-leurs artistiques, littéraires, poli-tiques. Nous ne sommes pasréellement concurrents. Nous or-ganisons également des confé-rences mais nous n’avons pasbesoin d’en faire la publicité. »Pour Stéphan Jourdain, pa-tron du « Lorraine » (qui faitde la publicité pour ses confé-rences), la proximité du« Gaulois » n’est pas un pro-blème : « Ce qui est bien au”Gaulois”, c’est que c’est deplain-pied. C’est adapté au pu-blic », tranche-t-il. JO. C.

AVIS

J uergen Steinemann, le patron du groupe choco-latier suisse Barry-Callebaut, a le sourire. Il

vient de signer un accord mondial de livraisonavec le géant américain Kraft Foods. « Cet accordglobal d’approvisionnement à long terme avecKraft Foods compte au nombre des transactionsstratégiques les plus importantes que notre groupeait jamais conclues », a-t-il expliqué jeudi à Bruxel-les.

Désormais, c’est Barry Callebaut qui fournira àKraft la majeure partie des produits à base de ca-cao et du chocolat industriel utilisés par le leadermondial de la confiserie pour confectionner sesproduits. Les deux partenaires restent toutefoisdiscrets sur les détails financiers de cette opéra-tion, ainsi que sur le volume concerné. Tout auplus Barry-Callebaut reconnaît-il qu’il devra aug-menter ses capacités de production au cours desdeux prochaines années, en premier lieu aux Etats-Unis, au Canada, en Côte d’Ivoire et en Malaisie,

mais aussi en Europe. Assurer son approvisionne-ment en cacao représente de manière générale undéfi majeur pour Barry-Callebaut, qui a développéun programme de partenariat direct avec les plan-teurs ivoiriens, sans passer par des traders, pours’assurer quantité et qualité de cacao.

Pour Juergen Steinemann, l’accord avec Krafts’inscrit parfaitement dans la stratégie de Barry-Callebaut, qui a fait « des partenariats à long ter-me un des piliers du développement du groupe ».Le chocolatier suisse, qui vient de clore son annéefiscale mais ne peut pas encore en dévoiler les chif-fres, a plutôt bien résisté à la crise, affirme son pa-tron. « Nous avons continué à progresser dans unmarché du chocolat qui a stagné », note-t-il. Barry-Callebaut constate que les chocolats haut de gam-me résistent très bien, de même que les chocolatscertifiés « équitables », pour lesquels « la deman-de a explosé l’an dernier », explique Juergen Stei-nemann. ■ BERNARD PADOAN

l’économie

Jeudi après-midi. L’hôtessed’accueil trône. Mais ne rè-gne guère. Pas un membre

à orienter. A peine quelques ou-vriers s’époumonant dans des piè-ces qui fleurent la cire. Les lieuxsont quasiment prêts. A recevoirle prince de l’or noir, Christophede Margerie, patron de Total.

Ce vendredi, le cercle de Lorrai-ne accueillera son premier déjeu-ner-conférence dans son nouvelécrin, sis place Poelaert, face àl’immense palais de Justice, dansle coeur de Bruxelles. En atten-dant l’inauguration officielle, pré-vue le 30 septembre prochain.« Cela devenait difficile pour nos

membres de gagner, à midi, lechâteau Fond’Roy à Uccle », ex-plique Stéphan Jourdain, patrondu cercle qui emploie une vingtai-ne de personnes.

En septembre 2008, le cercleloue, à la famille éponyme, l’hôtelde Mérode pour 36 ans. Aprèsquelques soucis d’authentifica-tion du bail, finalement résolusen mars dernier (Le Soir du 20mars 2010), les travaux de réno-vation débutent. Et le déménage-ment est planifié.« Nous avonstout refait de bas en haut et inves-ti 3 millions d’euros», s’enor-gueillit Stéphan Jourdain. Da-tant du XVIIe siècle, la maison

des princes de Mérode brille dé-sormais comme un sou neuf. Lessalons se succèdent, affichant tan-tôt une décoration ostentatoire,

tantôt des lignes pures. Le bar at-tend ses convives (3 euros le cocaou le café, 9 euros le « Jack Da-niels »). Et le restaurant tournedéjà à plein régime. Pour lesmembres uniquement...

Un peu plus de 1.200 privilé-giés, issus du monde économi-que, qui ont déboursé quelque1.370 euros de cotisation annuel-le. « Nos membres peuvent dispo-ser gratuitement des salons, béné-ficier de nombreux avantages, ve-nir déjeuner avec des invités »,précise le maître des lieux. Bien-tôt, ils pourront même transpireret se baigner. « Nous avons de-mander un permis pour une sallede fitness et une piscine (16 m) ausous-sol ». Un supplément de co-tisation d’« environ 500 euros »sera nécessaire pour accéder àces nouveaux services.

Plus central que Fond’Roy– que Stéphan Jourdain a cédévoici quinze jours – l’hôtel de Mé-rode ne dispose pas de parking :« Nous avons un accord avec lesgestionnaires du parking Poe-laert : nos membres ne paierontle parking qu’à la fin du mois ».Cerise sur le gâteau : « Le tunnelqui relie le parking à la rue de laRégence va être prolongé et, viaun sas, débouchera directementdans le hall d’entrée de l’hôtel ».

Stéphan Jourdain espère sur-tout doubler rapidement le chif-fre d’affaires (deux millions d’eu-ros actuellement) du cercle et atti-rer davantage de membres.« Nous visons le cap des 2.000dans un an et demi (1.200 pourl’heure) ». Des membres qu’il vou-drait entendre davantage s’expri-mer dans la langue de Vondel –90 % sont francophones aujour-d’hui. ■ JOAN CONDIJTS

Martin Winterkorn, 63 ans, dont le mandat à la tête de Volkswagen doit seterminer fin 2011, va très probablement prolonger de trois ans, d’ici à février auplus tard, selon le « Financial Times ». © AFP.

OncoMethylome SciencesSociété Anonyme

Tour 5 GIGA – Avenue de l’Hôpital 114000 Liège, Belgique

TVA BE 0479.292.440 RPM Liège

Le conseil d’administration de OncoMethylome Sciences SA invite cordialement les actionnaires de la société et les détenteurs des warrants à l’assemblé générale extraordinaire des actionnaires qui aura lieu le 5 octobre 2010 à 10.00 heures au siège social de la société (ou en un autre lieu spécifié en ce lieu lors de cette réunion), devant notaire.

L’ordre du jour et les propositions de résolutions de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires sont indiqués ci-après. Si le quorum de 50�% des actions, n’est pas atteint à la première assemblée, une deuxième assemblée sera convoquée le 8 novembre 2010 à 10.00 heures, au même endroit. La deuxième assemblée délibérera valablement sans quorum.

1.� Modification de la dénomination sociale.Proposition de résolution�: Modification de la dénomination sociale en «�MDxHealth�» en abrégé, «�MDxH�», avec effet immédiat.2.�Modifications statutaires.Proposition de résolution�: Modification de l’article 1 des statuts pour remplacer le dernier alinéa de cet article par le texte suivant�: «�Elle est dénommée «�MDxHealth�» en abrégé, «�MDxH�»�».3.�Coordination des statuts.Proposition de résolution�: Pouvoirs au notaire instrumentant pour coordonner les statuts.

Pour être admis à ladite assemblée générale des actionnaires, les actionnaires doivent se conformer à l’article 36 des statuts de la société ainsi qu’à l’article 536 du Code des sociétés.

Les détenteurs d’actions nominatives doivent notifier à la société leur intention de participer à ladite assemblée générale des actionnaires par courrier ordinaire envoyé au siège social de la société, qui doit arriver au siège social de la société au plus tard le quatrième jour ouvrable précédant ladite assemblée générale des actionnaires, c.-à-d. au plus tard le 29 septembre 2010.

Les détenteurs d’actions au porteur doivent déposer leurs actions au siège social de la société au plus tard le quatrième jour ouvrable précédant ladite assemblée générale des actionnaires, c.-à-d. au plus tard le 29 septembre 2010.

Les détenteurs d’actions dématérialisées doivent déposer au siège social de la société au plus tard le quatrième jour ouvrable précédant ladite assemblée générale des actionnaires, c.-à-d. au plus tard le 29 septembre 2010, un certificat émis par un titulaire de comptes certifié ou par l’institution dépositaire elle-même confirmant l’indisponibilité des actions jusqu’après ladite assemblée générale des actionnaires.

Les actionnaires qui désirent se faire représenter par procuration sont poliment invités à utiliser le modèle de procuration (avec instructions de vote) mis à leur disposition au siège social de la société et sur le site internet de la société (www.oncomethylome.com), et sont priés de faire parvenir leur procuration au siège social de la société par écrit, au moins quatre jours ouvrables préalablement à ladite assemblée générale des actionnaires, c.-à-d. au plus tard le 29 septembre 2010. En l’absence d’instructions de vote sur certains points de l’ordre du jour, ou si pour une quelconque raison, une incertitude devait surgir quant aux instructions de vote, le mandataire votera «�en faveur�» de la résolution proposée.

Afin de garantir un enregistrement fluide, les actionnaires sont priés d’être présents au moins quinze minutes avant le début de ladite assemblée générale des actionnaires.

Conformément à l’article 537 du Code des sociétés, tous les détenteurs d’obligations, de warrants et/ou de certificats émis à l’aide de la société sont autorisés à assister à ladite assemblée générale des actionnaires, mais avec voix consultative seulement.

Veuillez adresser toute correspondance à ce sujet à OncoMethylome Sciences SA, Mme. Véronique Denis, Tour 5 GIGA, Avenue de l’Hôpital 11, 4000 Liège, Belgique. Le numéro de fax est +32 (0)4 364 20 84.

Pour le conseil d’administration

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Barry-Callebaut dope son activité

LA CONCURRENCE

Alimentation / Signature d’un accord avec Kraft Foods

Le « Lorraine » chez les MérodePatronat / Le cercle d’affaires a emménagé dans un écrin du centre de Bruxelles

L’ESSENTIEL STÉPHAN JOURDAIN (à gau-che), le patron du cercle deLorraine, est fier de son nou-veau bébé. Salons à gogo, res-to, bar, fumoir... Sans oublier latable de Mobutu (en bas), rapa-triée du château Fond’Roy.© DOMINIQUE DUCHESNES.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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09/09/10 22:06 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 29

CONJONCTURE La Fed note uneprofusion de signes de ralentisse-ment L’économie des Etats-Uniscontinue de croître mais il y a une« profusion » de signes de ralentis-sement de l’activité dans le pays,relève le Livre beige de la banquecentrale américaine (Fed) quipointe la prudence des ménageset des entreprises, et la légèrebaisse du crédit bancaire. Le se-crétaire au Trésor américain Timo-thy Geithner, a redit lors d’un en-tretien télévisé qu’il faudrait enco-re « du temps » avant que les Etats-Unis se remettent totalement dela crise. (afp)

Le déficit commercial des Etats-Unis a fortement reculé enjuillet, sous l’effet d’une baisse des importations. Le déficitest tombé à 42,8 milliards de dollars. Un recul nettementplus marqué que ne le prévoyaient les analystes.

BANQUE Échec d’Axa en AustralieL’autorité australienne de la con-currence (ACCC) a rejeté jeudi l’of-fre de National Australia Bank(NAB), à hauteur de 12,2 milliardsde dollars américains, pour la re-prise d’Axa Asia Pacific Holding(Axa APH), filiale d’Axa, un sérieuxrevers pour l’assureur français.L’ACCC a estimé que la proposi-tion de NAB de se séparer de cer-tains actifs, après un premier rejetde la transaction en avril, ne suffi-sait pas à lever les craintes concer-nant des risques de position do-minante en Australie dans la ges-tion d’actifs. NAB souhaitait ac-quérir 100 % d’Axa APH, dont ellecomptait céder à Axa 100 % desactivités asiatiques pour garder,pour l’essentiel, les activités aus-traliennes et néo-zélandaises.L’ACCC avait bloqué l’opérationen avril mettant en avant un ris-que de position dominante deNAB, quatrième banque austra-lienne, dans la gestion d’actifs enAustralie. (afp)

BANQUE Ambition polonaise pourBNP Paribas La banque françaiseBNP Paribas, que l’on disait horscourse pour la reprise de Zachod-ni, a finalement déposé une offrepour racheter cette banque polo-naise, affirme jeudi le journal LaTribune, citant plusieurs sourcesproches du dossier. BNP Paribas aremis son offre le 20 août, ajoute

le quotidien économique, qui pré-cise que le nom du repreneur de-vrait être connu ce vendredi. Labanque irlandaise Allied IrishBanks (AIB) doit céder sa participa-tion de 70 % dans le troisième éta-blissement polonais pour répon-dre aux conditions posées par lesautorités européennes à son plande restructuration. Sur ce dossier,BNP Paribas est en concurrenceavec la banque locale PKO et l’es-pagnole Santander. (afp)

HOLDING KBC Securities revoit sesestimations pour AvH à la hausseKBC Securities a rehaussé de 60 à63 euros l’objectif de cours qu’il afixé pour le holding anversoisAvH. Ce dernier bénéficie surtoutde la révision à la hausse de la va-leur de ses filiales DEME (draga-ge) et Banque Delen (banque pri-vée). (P.-H.T.)

Le gendarme des marchés britanniques, la FSA, a condam-né jeudi la banque Goldman Sachs à une amende de 17,5millions de livres (21,2 millions d’euros) pour avoir man-

qué à ses obligations dans le cadre de la vente de produits déri-vés immobiliers américains hautement risqués. La FSA repro-chait notamment aux entités britanniques de la banque améri-caine de ne pas l’avoir prévenue qu’une enquête avait été dé-clenchée par les autorités boursières américaines (SEC) aprèsdes accusations de fraude. Goldman Sachs avait déjà payé enjuillet une amende record de 550 millions de dollars à la SECaméricaine. (afp)

L a tension sur les marchésobligataires a repris le des-

sus depuis la publication, mardi,par le Wall Street Journal, d’unarticle critiquant la solidité destests de résistances imposés cetété aux banques européennes.

« La Banque centrale euro-péenne semble avoir réactivé sonprogramme d’achats destiné àsoutenir les obligations espagno-les, grecques et portugaises »,note Alexandre De Groote (Pe-tercam Institutional Bonds). Cejeudi après-midi, alors que l’Alle-magne ne paie qu’un taux d’inté-rêt de 2,33 % sur ses obligationsà dix ans, les taux imposés auxpays les plus fragiles sont au som-met : l’Irlande paie 5,91 % et laGrèce 11,70 %(la Belgique, n el-le, reste sagement à 3,03 %).Des conditions qui sont similai-res, voire pires que celles qui pré-valaient lors de la crise de mai,quand l’Union européenne a dûcréer un mécanisme de 750 mil-liards d’euros pour aider un paysen difficulté.

Les derniers chiffres de crois-sance en Grèce publiés ce mer-credi font craindre que le paysne puisse supporter le plan d’as-sainissement de ses finances pu-bliques. Au deuxième trimestre,le PIB grec a reculé de 1,8 % parrapport au premier (le recul estde 3,7 % par rapport au deuxiè-me trimestre 2009).

Mais c’est l’Irlande qui focali-se davantage l’attention. Le sys-tème bancaire irlandais appa-

raît en effet encore très malade.La semaine dernière, Anglo-Iri-sih Bank a publié une perte re-cord de 8,2 milliards d’euros audeuxième trimestre. Mercredi,la Commission européenne a ac-cepté le plan de sauvetage de cet-te banque que lui a présenté legouvernement irlandais : Anglo-Irish sera scindée en une « Ban-que de financement », une bon-ne banque dans laquelle serontlogés les dépôts, et une mauvaisebanque, baptisée « Banque de re-couvrement d’actifs » qui hérite-rait des mauvais crédits.

Coup de pouce norvégienLe sauvetage de cette Fortis ir-

landaise devrait coûter à l’Irlan-de, à lui seul, une trentaine demilliards d’euros, selon l’agencede notation Standard andPoor’s. S&P qui estime que lesoutien du gouvernement de Du-blin à l’ensemble des banques dupays devrait représenter une cin-quantaine de milliards d’euros.N’est-ce pas trop pour un paysdéjà fort éprouvé ?

La Grèce paraît moins effrayerles investisseurs. Ainsi, la Norvè-ge, dont le fonds de pension pu-blic pèse 370 milliards d’euros, adécidé d’acheter un bloc d’obliga-tions d’Etat grecques, de mêmeque du papier italien, espagnolet portugais. Clairement, le gou-vernement norvégien ne tablepas sur une défaillance, ou unerestructuration, de la dette grec-que. ■ PIERRE-HENRI THOMAS

La tension se déplacevers l’Irlande

SICAVDate Devise c.jour c.Préc. Ret

ARGENTAArgenta Fd Act Belges 0809 EUR 4239.98 4108.64 11.05Argenta Fd Act Europe 0809 EUR 2134.03 2058.97 10.13Argenta Fd Euro-Banques 0809 EUR 1757.87 1694.1 -15.96Argenta Fd Fonds d’Etat 0809 EUR 3674.21 3693.05 4.3

AXA BANQUEAXA L Fd.Eq.Belg.c. 0709 EUR 425.07 412.43 11.35AXA B Fd.Eq.Wld Tal. 0709 EUR 120.15 114.84 16.93AXA L Fd.Bd Europ.c. 0909 EUR 1358.56 1358.23 7.98AXA L Fd.Eq.Europ.c. 0909 EUR 527.94 522.5 9.11AXA L Fund G Assets Neutral c. 0909 EUR 392.48 391.68 9.9AXA L Fd.Im.Europ.c. 0909 EUR 649.56 643.23 9.09AXA Rosenberg Global Eq c. 0809 EUR 7.5 7.48 16.28AXA Rosenberg US Eq c. 0809 EUR 7.08 7.05 20.61

BANQUE DEGROOFDegr.Bds CorpEUR B c 0909 EUR 147.49 147.76 9.84Degroof Bonds Euro 0809 EUR 379.81 380.07 4.95Degroof Eq.EMU Ind. 0809 EUR 267.22 265.05 4.07Degroof Eq.Eur.Index 0809 EUR 180.16 178.34 12.51Degroof Eq.US Index 0809 EUR 252.18 250.92 23.22Degr.Gl.ISIS High c. 0909 EUR 60.45 60.29 14.73Degr.Gl.ISIS Low B c 0909 EUR 67.36 67.36 8.45Degr.Gl.ISIS Med.B c 0909 EUR 77.27 77.18 12.43Degroof Real Estate 0809 EUR 1722.41 1693.99 15.33

BANQUE DE LA POSTEPost-Rente c. 0809 EUR 488.35 488.62 4.78

BEARBULL AMShare Euro Selection c. 0909 EUR 1145.82 1135.63 17.22Share Gold c. 0909 USD 3115.97 3146.17 48.52

BKCPBKCP Inv.Bonds c. 0609 EUR 30.98 31.18 7.23BKCP Inv.Wrld Track. 0309 EUR 22.65 22.02 10.16

BNP PARIBASPar.Bd Euro.Corp. c 0809 EUR 144.78 145.04 9.47Par.Bd Eur.Gov. c 0809 EUR 314.61 315.12 6.08Par.Bond Euro c 0809 EUR 183.57 183.94 7.12Par.Eq.Eur.Sm.Cp c 0809 EUR 181.96 180.26 9.36Par.Eq.Eur.Fin. c 0809 EUR 70.91 70.49 1.85Par.Eq.Lat.Am. c 0809 USD 822.52 825.84 21.58Par.Eq.Wrld Em. c 0809 USD 341.75 341.22 12.21Parvest Euro Equity 0809 EUR 111.78 110.87 1.58

CAPFI-DELENHermes Belgian Growth c. 0809 EUR 121.04 120.43 15.43Univ.Inv.Low A c 0809 EUR 3468.05 3462.76 7.61Univ.Inv.Medium A c 0809 EUR 3705.8 3694.08 11.02

CAPITAL AT WORKCap@Work Contr.Eq. E 0709 EUR 251.23 253.18 14.14Corpor.at Work c 0809 EUR 199.5 199.84 14.52European Equities c. 0809 EUR 333.33 330.74 13.2

Date Devise c.jour c.Préc. Ret

CARMIGNAC GESTIONCarmignac Emergents 0809 EUR 651.35 651.72 33.29Carmignac Patrim.A 0809 EUR 5243.44 5240.84 9.58

CENTEACentea Fd Defensive c. 0809 EUR 292.77 292.6 8.37Centea Fd Dynamic c. 0809 EUR 253.35 253.07 10.19Centea Fd Mix c. 0809 EUR 4023.49 4006.93 7.93

CREDIT AGRICOLECAAM Em.Mkts Cl. k. 0809 USD 30.66 30.64 16.45CAAM Eur.CorpBd Cl.k 0809 EUR 15.47 15.48 9.64CAF Glob.Bond Cl. k. 0809 USD 23.97 23.97 6.68CAAM Glob.Fin. Cl.k 0809 USD 9.32 9.27 -7.08CAF Gr.China Cl. k. 0709 USD 494.12 493.14 8.6

DEXIA BANQUEDEXIA Bds Euro Gvt c. 0809 EUR 1838.26 1841.2 4.46Dexia Bds Eu.H-Yld c 0809 EUR 650.51 650.27 18.17DEXIA Bds Euro c. 0809 EUR 933.73 935.16 5.93DEXIA Bds Euro d. 0809 EUR 255.86 256.25 5.84DEXIA Bds USD c. 0809 USD 825.01 826.88 8.79DEXIA Eq B Belgium d. 0809 EUR 167.37 166.16 10.36Dexia Eq.B BRIC c. 0809 EUR 27.51 27.41 27.24Dexia Eq.B Em.Eur. c 0809 EUR 608.75 603.45 35.07Dexia Eq.B Red Ch. c 0809 EUR 876.68 871.63 19.76DEXIA Eq L Emerging Mkt c. 0809 EUR 568.64 570.6 27.28DEXIA Eq L Euro 50 c. 0809 EUR 441.85 437.9 -0.17DEXIA Eq L Europe c. 0809 EUR 666 659.34 11.44Dexia Eq.L Eur.H D c 0809 EUR 72.09 71.43 6.01DEXIA Eq L Japan c. 0809 JPY 11360 11276 -10.53Dexia Eq.L Sus.Wld c 0809 EUR 155.89 155.49 15DEXIA Eq L USA c. 0809 USD 541.07 537.56 5.81DEXIA Fullinvest High c. 0609 EUR 550.41 551.4 13DEXIA Fullinvest High d. 0609 EUR 256.57 257.03 12.98DEXIA Fullinvest Low c. 0609 EUR 654.63 654.57 9.15DEXIA Fullinvest Low d. 0609 EUR 281.38 281.36 9.13DEXIA Fullinvest Medium c. 0609 EUR 593.7 594.05 10.94DEXIA Fullinvest Medium d. 0609 EUR 265.17 265.33 10.92Dexia Sus.Eur.BalHgh 0809 EUR 287.44 285.59 11.18Dexia Sus.Eur.BalLow 0809 EUR 3.67 3.67 8.79Dexia Sus.Eur.BalMed 0809 EUR 5.2 5.18 9.68Dexia Sus.Euro Bds c 0809 EUR 308.08 308.69 6.52Dexia Sust Europe c. 0809 EUR 17.18 17.01 12.29Dexia Sust North America c. 0809 USD 21.71 21.58 3.98Dexia Sus.World c 0809 EUR 14.57 14.53 15.09

FIDELITYFF Euro Blue Chip c. 0809 EUR 8.62 8.56 9.7FF Euro Bond Fund c 0809 EUR 11.81 11.83 13.34Fidelity Fd-Greater China d. 0809 USD 126.8 126.7 9.12FF Japan Fund 0809 EUR 1.02 1.02 9.07Fidelity Fd-Latin America d. 0809 USD 42.95 42.61 27.56

DEUTSCHE BANKDB Strategic Defensive c. 0709 EUR 10.3 10.28 10.9DB Strategic Dynamic c. 0709 EUR 7.86 7.7 0.65DB Strategic Neutral c. 0709 EUR 9.84 9.74 12.34DB Strategic Offensive c. 0709 EUR 6.86 6.69 0.9

Date Devise c.jour c.Préc. Ret

FORTIS BANQUEBNPP B Gl.Bal.Wrld 0809 EUR 247.95 247.36 11BNPP B Gl. Grth Wrld 0809 EUR 184.19 183.5 13.59BNPP B Gl.Stab.Wld 0809 EUR 248.36 248.22 9.41BNPP B I EqAs.ex-Jap 0809 USD 631.76 627.4 12.64BNPP B I EqBelgim 0809 EUR 492.15 488.08 13.91BNPP B I EqBelgim 0809 EUR 246.99 244.94 13.86BNPP B I Eq.Europe 0809 EUR 23.35 23.15 12.52BNPP B I EqEur.Em. 0809 EUR 457.5 450.66 30.67BNPP B I EqEur.Em. 0809 EUR 362.78 357.36 30.67BNPP B I Eq.Japan 0809 JPY 7782 7723 -13.65BNPP L1 Bd CurWrld k 0809 EUR 1370.11 1366.52 21.71BNPP L1 BdEuro.Em.k 0809 EUR 522.06 521.9 10.02BNPP L1 BdEuro k. 0809 EUR 387.77 388.38 6.94BNPP L1 BdEuro u 0809 EUR 242.17 242.55 6.86BNPP L1 BdEurCorp k 0809 EUR 369.97 370.5 9.24BNPP L1 BdEurCorp u 0809 EUR 213.19 213.5 9.2BNPP L1 BdEurGov k 0809 EUR 134.54 134.71 5.46BNPP L1 BdEurGov u 0809 EUR 106.23 106.36 5.44BNPP L1 BdUSD k 0809 USD 643.18 643.37 10.57BNPP L1 BdUSD HY k 0809 USD 140.31 140 15.34BNPP L1 BdWldEm k 0809 USD 869.47 871.03 18.8BNPP L1 EqAsexJap k 0809 EUR 56.73 56.4 29.2BNPP L1 EqBrazil k 0809 USD 86.13 86.13 21.12BNPP L1 EqBstEur.k 0809 EUR 292.46 290.07 9.5BNPP L1 EqChina k 0809 USD 307.69 304.62 1.41BNPP L1 EqEurEn k 0809 EUR 180.15 177.86 16.28BNPP L1 EqEurSmCps u 0809 EUR 346.31 342.71 13.74BNPP L1 EqEurTel k 0809 EUR 105.08 104.09 18.05BNPP L1 EqEuro k 0809 EUR 217.06 215.25 6.3BNPP L1 EqEuro u 0809 EUR 153.34 152.06 6.3BNPP L1 EqEur k 0809 EUR 371.06 367.76 12.72BNPP L1 EqEurEm k 0809 EUR 1241.84 1229.8 32.71BNPP L1 EqEurFin k 0809 EUR 57.39 57.04 1.36BNPP L1 EqEurHlthCar 0809 EUR 105.77 105.1 15.66BNPP L1 EqEurTech k 0809 EUR 22.05 21.75 11.2BNPP L1 EqEurUt k 0809 EUR 152.73 150.94 3.5BNPP L1 EqHD Eur k 0809 EUR 62.76 62.28 5.3BNPP L1 EqHD Wld k 0809 EUR 46.85 46.52 9.95BNPP L1 EqLatAm k 0809 USD 425.4 427.38 21.62BNPP L1 EqRussia k 0809 EUR 99.26 98.03 53.96BNPP L1 EqTurkey k 0809 EUR 244.48 245.4 49.26BNPP L1 EqUSASmCap k 0809 USD 85.37 84.79 11.41BNPP L1 EqWldConDur 0809 EUR 67.77 67.29 31.44BNPP L1 EqWldFin k 0809 EUR 227.58 226.03 10.44BNPP L1 EqWldHlthCar 0809 EUR 369.69 367.11 15.06BNPP L1 EqWrldTech k 0809 EUR 286.08 284.75 16.79BNPP L1 EqWrldTel k 0809 EUR 394.15 391.72 26.12BNPP L1 EqWrldUt k 0809 EUR 110.9 110.69 12.81

ING BANQUEING (B) Bond Euro c. 0709 EUR 260.44 259.98 3.97ING (B) Bond Euro d. 0709 EUR 961.96 960.26 3.97ING B Inv.BelgHdiv c 0809 EUR 1684.37 1675.49 5.56ING (B) Inv Belgium(*) c. 0809 EUR 1187.68 1181.69 5.44ING (B) Inv Belgium(*) d. 0809 EUR 2691.03 2677.46 5.43ING L Inv.Bk&Ins.P c 0809 EUR 153.59 152.98 8.27ING L Inv.Biotechnol. c. 0809 USD 934.19 921 -4.32ING L Inv.ConGds P c 0809 USD 826.61 822.68 11.87ING L Inv.Em.Eur.P c 0809 EUR 56 55.28 36.99ING (L) Inv Energy(*) c. 0809 USD 1124.83 1113.14 -2.1ING L Inv.EuBa&InP c 0809 EUR 154.67 154.01 1.38ING (L) Inv Eur. Equity(*) c. 0809 EUR 37.46 37.09 12.53ING (L) Inv Eur. Equity(*) d. 0809 EUR 28.84 28.56 12.5

Date Devise c.jour c.Préc. RetING L Inv.EuFd&BeP c 0809 EUR 354.89 350.35 23.71ING L Inv.EuHlth P c 0809 EUR 265.39 263.85 13.37ING L Inv.EuMat.P c 0809 EUR 401.2 395.42 19.55ING L Inv.EuREst P c 0809 EUR 613.7 609.29 12.15ING L Inv.EuHDiv P c 0809 EUR 355.53 352.67 4.33ING L Inv.Fd&Bev P c 0809 USD 1167.11 1158.21 9.8ING (L) Inv Health Care(*) c. 0809 USD 730.23 725.77 -0.32ING (L) Inv Industrials(*) c. 0809 EUR 326.42 325.68 27.19ING (L) Inv Telecom(*) c. 0809 USD 590.69 587.72 6.85ING L Pat.Aggres.P c 0809 EUR 460.21 459.28 15.88ING L Pat.Aggres.P d 0809 EUR 1625.02 1621.75 15.84ING L Pat.Balanc.P c 0809 EUR 918.4 917.64 12.64ING L Pat.Balanc.P d 0809 EUR 825.3 824.62 12.62ING L Pat.Defens.P c 0809 EUR 459.38 459.49 9.25ING L Pat.Defens.P d 0809 EUR 1376.93 1377.28 8.07ING (L) Renta Fund Euro(*) c. 0809 EUR 433.54 434.26 7.19ING (L) Renta Fund Euro(*) d. 0809 EUR 1061.74 1063.49 4.34

INVESCOInvesco Gr.ChinaEq-A 0909 USD 34.16 34.06 11.82

KBC-CBC BANQUEEMIF Belg Index+ c. 0709 EUR 567.09 573.23 6.2EMIF Europe Growth c. 0809 EUR 136.98 135.42 14.39EMIF Europe Growth d. 0809 EUR 136.98 135.42 14.39Fivest Belgium c. 0809 EUR 3139.28 3126.96 7.35Fivest Belgium d. 0809 EUR 2175.13 2166.59 7.34Fivest Euroland c. 0809 EUR 568.46 566.05 5.46KBC Bds Cap Fund c. 0809 EUR 792.64 794.21 13.7KBC Bds Corporate Euro c. 0809 EUR 678.18 679.31 9.9KBC Bds Europe c. 0809 EUR 215.58 215.51 7.07KBC Bds High Int c. 0809 EUR 1883.71 1879.97 19.56KBC Bds Infl.link c. 0809 EUR 828.81 828.01 3.09KBC Equity Fd America c. 0809 USD 1145.02 1137.47 7.71KBC Equity Fd Belgium c. 0809 EUR 375.85 373.66 6.11KBC Eq.Buyback Eur c 0809 EUR 551.83 546.06 14.26KBC Eq.East.Eur.c. 0809 EUR 1521.85 1505.8 36.13KBC Equity Fd Euro Finance c. 0809 EUR 320.29 318.66 2.79KBC Equity Fd Euro Techno c. 0809 EUR 92.83 91.06 0.94KBC Equity Fd Finance c. 0809 EUR 366.67 365.78 12.61KBC Equity Fd Flanders c. 0809 EUR 1404.74 1396.19 21.39KBC Equity Fd Food/Bever c. 0809 EUR 871.53 865.57 30.43KBC Equity Fd Latin America c. 0809 EUR 1541.24 1535.94 34.7KBC Equity Fd New Asia c. 0809 EUR 520.19 523.68 21.84KBC Equity Fd New Markets c. 0809 EUR 1467.99 1473.35 28.09KBC Equity Fd Pharma c. 0809 EUR 583.24 580.52 14.69KBC Equity Fd Telecom c. 0809 EUR 249.3 248.58 16.79KBC Equity Fd US Value c. 0809 USD 432.42 430.35 11.23KBC Equity Fd Utilities c. 0809 EUR 552 551.52 15.59KBC Index Fd Europe c. 0809 EUR 157.7 156.1 12.37KBC Index Fd USA c. 0809 USD 114.53 113.81 8.19KBC Index Fd World c. 0809 EUR 221.08 220.37 18.11KBC Master Defensive c. 0809 EUR 881.57 882.37 5.13KBC Master Dynamic c. 0809 EUR 835.16 833.75 12.9KBC Master Optimum c. 0809 EUR 882.42 881.58 10.82KBC Renta AUD-Renta c. 0809 AUD 1439.29 1442.35 8.15KBC Renta Canarenta c. 0809 CAD 2125.85 2132.73 5.49KBC Renta Dollarenta c. 0809 USD 1004.36 1007.37 7.06KBC Renta Eurorenta c. 0809 EUR 2310.95 2314.26 5.91KBC Renta NZD-Renta c. 0809 NZD 1905.59 1904.66 6.71KBC Renta Sekarenta c. 0809 SEK 5348.2 5360.16 7.8KBC Renta Sterlingrenta c. 0809 GBP 811.07 815 6.6Sivek Global High c. 0809 EUR 240.04 239.63 12.94Sivek Global Low c. 0809 EUR 259.6 259.45 8.44

Date Devise c.jour c.Préc. RetSivek Global Medium c. 0809 EUR 254.5 254.25 10.98

PETERCAMPet.B Bonds EUR c. 0809 EUR 63.33 63.44 5.18Pet.B Eq.Belgium c. 0809 EUR 70.74 70.07 15.48Pet.B Eq.Eur.SmMC c. 0809 EUR 99.27 98.31 15.04Pet.B Eq.Euroland c. 0809 EUR 93.74 93.3 8.16Pet.B Eq.Europ div.c 0809 EUR 144.21 143.2 10.06Pet.B Eq.Europe c. 0809 EUR 76.36 75.73 14.31Pet.B Eq.NrthAmer.c. 0809 EUR 51.26 51.11 22.66Pet.B RealEst.Eur. c 0809 EUR 216.83 215.28 11.13Pet.L Bds H-Yield c. 0809 EUR 170.03 169.9 27.62Pet.L Bds Univers.c. 0809 EUR 122.01 121.95 21.94Pet.L Eq.World B 0809 EUR 648.26 646.6 20.38

PUILAETCO DEWAAYPuil.Dewaay Belg.c. 0809 EUR 141.75 140.86 13.98Puil.Dewaay H.Grth c 0809 EUR 35.2 34.99 17.14

ROBECORobeco Eur.Eq.d 0909 EUR 30.86 30.56 14.64Robeco Global Eq.EUR 0909 EUR 40.41 40 17.16Rorento N.V. c. 0809 EUR 48.38 48.1 10.15

SOCIÉTÉ GÉNÉRALEBonds Euro c. 0809 EUR 43.38 43.44 6.46Bonds World c. 0809 USD 43.54 43.59 3.1Equities Gold Mines c. 0809 USD 35.49 35.77 22.55SGAM Bds Euro Corp.A 0809 EUR 24.03 24.08 5.82SGAM Eq.Emerg.Eur.AC 0809 EUR 26.91 26.7 36.97

TEMPLETONTem-Asian Growth u. 0809 EUR 24.04 24.03 45.08Tem China Fund A (Acc) c. 0809 USD 23 23.18 11.6FTIF-Temp.EastEurope 0809 EUR 28.94 28.79 28.68FTIF-Temp Em.MktEq d 0809 USD 33.08 32.89 14.66FTIF-Temp Glob.BdEUR 0809 EUR 10.11 10.11 11.34FTIF-Temp Lat-Am.d 0809 USD 80.01 79.33 23.56

TRIODOS BANQUETriodos Sust.Bond R 0709 EUR 29.61 29.52 7.35Triodos Sust.Eq.R 0709 EUR 18.87 18.95 16.62Triodos Sust.Pioneer 0709 EUR 22.36 22.51 15.2

42,8

EURONEXT BRUXELLESBEL 20 2.557,46

Gagnants perdants+++++

–––––

Taux belge 3,04

Eurostoxx 50

2.782,43

0,84 % 1,07 %1,67 %

Euro/Dollar1,2696

Brent 77,51

0,17 % 0,86 %

2650270027502800

9876374767880

987632,62,83,03,2

987631,261,27

1,29

1,28

987632200240026002800

987632131302726

4Energy Invest 13,48 %Volvo B 9,29 %Punch International 5,77 %Peugeot 4,55 %Global Graphics 3,91 %

Motors Liquid Cert 3,45 %Recticel 2,75 %Tigenix 2,65 %Immobel 2,48 %Hamon 2,15 %

lesmarchés

Goldman Sachs condamnée

Taux / Les taux européens chahutés[dernière séance]

LS - 10.09.10

Jan. 2006 Sept. 2010

Le PIB des Etats-UnisEn %

6

4

2

0

- 2

- 4

- 6

- 8

Le BEL 20 progressedans un marché toujourspeu étofféLe BEL 20, qui avait reculélégèrement jeudi à l’ouver-ture, a suivi ensuite les au-tres indices à la haussetout en restant un peu à latraîne. Il gagnait finale-ment 0,84 % à 2.577,46points avec 16 de ses élé-ments dans le vert alorsque Wall Street était elle-même en hausse après lapublication d’indicateurspositifs.Umicore (30,40) et Bekaert(171,80) emmenaient leshausses en gagnant 2,56 et2,57 % devant KBC (34,71)qui s’appréciait de 2,44 %dans un secteur où Dexia(3,26) remontait de 1,40 %,rejointe de justesse parAgeas (2,054) qui gagnait0,05 %.UCB (23,89) et Solvay(77,07) valaient 1,72 et1,65 % de plus que la veilleà l’inverse de Omega Phar-ma (27,94) qui reculait de0,80 %. GDF Suez (26,93)confirmait de son côté uneavance de 1,05 % alors queAB InBev (43,54) était repar-tie de 0,34 % à la baisse;Colruyt (198,00) gagnant0,20 % alors que Delhaize(53,54) cédait 0,41 %. Bel-gacom (28,43) et Telenet(23,80) remontaient de mê-me de 1,30 et 1,73 % tan-dis que Mobistar (44,97)terminait de justesse 0,13% plus haut que mercredi.(b)

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

29

www.lesoir.be 1NL

Page 28: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:13 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 30

lesmarchés

CERTIFICATS FONCIERSTAUX D’INTÉRÊT

COURS INDICATIFS EN EURO PRIX À LA CONSOMMATION

PRIX PÉTROLIERS

Source:

OBLIGATIONS

EURONEXT BRUXELLES - ACTIONS BELGES ET ÉTRANGÈRES

BOURSES ÉTRANGÈRES

BEL20

Clôt. C. préc. Diff % + haut + bas Vol.Return Mont.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .AB InBev 43.54 43.69 -0.34 43.99 43.34 253618644.49 0.2850. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ackermans & vH. 55.83 55.36 +0.85 55.83 55.13 3179011.69 1.0800. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ageas 2.05 2.05 +0.05 2.08 2.04 5284758-33.48 0.0600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Befimmo 60.13 60.00 +0.22 60.59 59.78 22463-4.85 0.8900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bekaert 171.80 167.50 +2.57 173.05 166.55 8040084.72 2.2050. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Belgacom 28.43 28.06 +1.30 28.58 28.00 66210214.63 1.2600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cofinimmo 96.16 96.25 -0.09 96.49 95.73 5829911.08 5.5250. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Colruyt 198.00 197.60 +0.20 199.00 196.50 2946525.69 3.0300. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Delhaize Group 53.54 53.76 -0.41 54.00 53.36 45628813.79 1.2000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Dexia 3.26 3.21 +1.40 3.28 3.18 4868239-42.10 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GBL 60.50 60.43 +0.12 60.85 58.88 207708-0.94 1.8200. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .GDF Suez 26.94 26.66 +1.05 27.00 26.32 3342986-7.00 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .KBC 34.70 33.88 +2.44 34.89 33.61 57893715.68 2.8350. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mobistar 44.96 44.90 +0.13 45.04 44.62 12084611.15 1.2375. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Nation. à Portefeuille 38.10 37.66 +1.18 38.10 37.51 724135.61 0.6262. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Omega Pharma 27.94 28.17 -0.80 28.19 27.94 62429-1.31 0.6000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Solvay 77.07 75.82 +1.65 78.00 75.45 2789484.84 1.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Telenet Group Holding 23.80 23.39 +1.73 23.96 23.34 27284556.49 2.2300. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .UCB 23.88 23.48 +1.72 23.96 23.44 276279-12.11 0.7200. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Umicore 30.40 29.64 +2.56 30.78 29.40 53661662.78 0.2438

AUTRES ACTIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Energy Invest 3.20 2.82 +13.48 3.20 2.98 9643-40.30 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Aardvark Invest 1.32 1.32 0.00 1.32 1.32 0—_ 6.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ablynx 7.29 7.30 -0.14 7.29 7.18 49505.19 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Accentis 0.03 0.03 0.00 0.03 0.03 126449-50.00 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Aedifica 42.40 42.25 +0.36 42.40 42.10 314420.04 1.8000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Agfa-Gevaert 5.70 5.58 +2.15 5.74 5.59 30933150.40 0.3750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Alcatel-Lucent 2.20 2.18 +0.73 2.22 2.16 12651813-15.38 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Alfacam Group 5.07 4.98 +1.81 5.07 4.90 3663-36.15 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ArcelorMittal 25.24 25.28 -0.16 25.62 24.94 7899380-0.87 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Arseus 9.79 9.68 +1.14 9.79 9.61 2893829.68 0.2700. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ascencio 42.00 42.00 0.00 42.00 41.61 415-0.91 2.3100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Atenor Group 32.31 32.26 +0.15 32.74 32.31 936-7.40 1.9500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Auximines 539.00 529.00 +1.89 539.00 539.00 6311.44 9.0750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Banimmo 14.70 14.79 -0.61 14.79 14.70 22967.74 0.7500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Banque Nationale 3750.00 3747.99 +0.05 3750.00 3730.00 5540.81 94.8600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Barco 35.47 35.46 +0.03 35.85 35.04 21389-0.25 1.8000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Belreca 75.00 75.00 0.00 75.00 75.00 07.19 1.6125. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Beluga 3.75 3.75 0.00 3.75 3.75 035.32 0.0750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Biotech 4.01 3.97 +1.01 4.01 3.98 35063.93 2.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Boeing 49.53 49.43 +0.20 49.53 49.53 10049.69 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bombardier B 3.68 3.55 +3.66 3.69 3.50 2186025.13 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Brederode 16.72 16.64 +0.48 16.75 16.55 6049-2.72 0.4125. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Brookfield Cert.A 20.89 20.89 0.00 20.89 20.89 051.92 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .BSB 6.70 6.70 0.00 6.70 6.70 0-37.56 0.2100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Campine 16.71 16.71 0.00 16.71 16.71 028.54 0.3750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Catala 55.20 55.20 0.00 55.20 55.20 0-11.40 21.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Caterpillar 54.00 54.05 -0.09 54.00 54.00 10068.07 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CFE 39.00 39.64 -1.61 40.00 38.40 468898.73 0.9000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cimescaut 975.00 975.00 0.00 975.00 975.00 010.23 10.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .CMB 21.52 21.57 -0.23 21.75 21.48 131696.17 0.2100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Co.Br.Ha. 1639.00 1639.00 0.00 1639.00 1639.00 016.71 9.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Connect Group 1.10 1.11 -0.90 1.10 1.10 976-63.33 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cie du Bois Sauvage 176.89 177.00 -0.06 176.89 175.10 126-2.59 4.9500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .De Rouck Geomatics 0.55 0.55 0.00 0.55 0.55 125-14.06 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Deceuninck 1.85 1.83 +1.09 1.88 1.83 35726226.37 —_

Clôt. C. préc. Diff % + haut + bas Vol.Return Mont.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Deficom Group 11.46 11.46 0.00 11.46 11.46 04.18 3.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Devgen 7.83 7.75 +1.03 7.83 7.65 23244-10.10 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .D'Ieteren 378.86 378.62 +0.06 379.48 372.27 266457.39 2.4375. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .DRDGOLD 0.33 0.33 0.00 0.34 0.33 58758-44.50 0.0500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Duvel Moortgat 68.24 68.00 +0.35 68.24 67.65 222355.12 0.8400. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Econocom Group 11.10 10.90 +1.83 11.10 11.10 5539.38 0.2250. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Elia 27.10 27.03 +0.26 27.33 27.02 456146.04 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Emakina Group 8.06 8.06 0.00 8.06 8.06 0-4.30 0.0608. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .EPIQ 1.70 1.70 0.00 1.70 1.70 039.34 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Eryplast 3.85 3.85 0.00 3.85 3.85 0-40.77 0.1125. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Euronav 14.17 14.13 +0.28 14.25 14.10 297706.59 0.0750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .EVS Broadcast Equip. 44.48 44.25 +0.52 44.48 43.76 482241.06 1.1100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Exmar 5.64 5.53 +1.99 5.64 5.51 27607-28.82 0.0750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Floridienne 119.80 119.90 -0.08 119.80 119.80 13030.32 2.1000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fluxys 'D' 2390.00 2390.00 0.00 2390.00 2390.00 44.46 52.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ford Motor USA 9.17 9.17 0.00 9.17 9.17 076.35 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fountain 13.60 13.60 0.00 13.60 13.55 04.95 0.6000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Foyer 40.08 40.09 -0.02 41.00 40.08 3-3.42 0.9500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Galapagos 10.76 10.78 -0.19 10.90 10.62 4014235.52 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .General Electric 12.30 12.05 +2.07 12.30 12.13 272025.91 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gimv 38.41 38.76 -0.90 38.55 38.26 1370016.95 1.8000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Global Graphics 1.33 1.28 +3.91 1.33 1.28 1800-32.14 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gold Fields Ltd 11.50 11.40 +0.88 11.64 11.47 1075318.93 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Goodyear 8.15 8.15 0.00 8.15 8.15 0-21.63 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Hamon 24.56 25.10 -2.15 25.65 24.55 18874-9.90 0.1875. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Harmony 8.50 8.41 +1.07 8.62 8.26 187407.15 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Henex 40.20 39.65 +1.39 40.20 39.50 93710.37 0.6200. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Home Invest Belg. 57.40 57.40 0.00 57.99 57.40 67519.55 2.4300. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .I.R.I.S.Group 34.75 34.26 +1.43 34.75 34.00 520-24.02 0.3525. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IBA 7.53 7.69 -2.08 7.64 7.53 18996-7.38 0.0600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IBM 97.79 97.90 -0.11 97.79 97.77 9026.61 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IBt 2.32 2.35 -1.28 2.35 2.26 8292-40.51 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Immo Moury 60.00 59.99 +0.02 60.00 60.00 121.76 2.8000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Immobel 29.45 30.20 -2.48 30.39 29.25 272555.14 1.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Imp. Oil 28.03 28.03 0.00 28.03 28.03 017.05 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ING Groep 7.66 7.45 +2.81 7.66 7.40 23485086-10.40 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ING Groep (cert.) 7.64 7.49 +2.00 7.65 7.43 16396-11.32 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Intervest Offices 22.33 22.31 +0.09 23.14 22.27 39613.07 1.8300. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Intervest Retail 40.00 39.06 +2.41 40.02 39.90 46322.84 2.0740. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Jensen-Group 8.25 8.25 0.00 8.30 8.25 105129.39 0.1875. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .KBC Ancora 16.20 16.10 +0.62 16.39 16.06 1027944.85 2.5500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Keyware Technologies 1.50 1.52 -1.32 1.53 1.48 27230-17.13 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Kinepolis 49.73 50.36 -1.25 50.59 49.50 667686.41 0.6900. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Leasinvest Real Est. 62.00 62.00 0.00 62.30 61.99 28567.31 3.4000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Lotus Bakeries 381.50 382.00 -0.13 383.09 381.50 9525.84 5.8500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .MediVision 0.39 0.39 0.00 0.39 0.39 044.44 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Melexis 9.62 9.82 -2.04 9.92 9.62 1814349.15 0.4500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Miko 49.21 49.25 -0.08 49.21 49.21 20010.26 0.7200. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Montea 21.55 21.60 -0.23 21.60 21.55 7939.67 0.8245. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mopoli (gew.) 285.00 285.00 0.00 285.00 285.00 0—_ —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Moury Construct 96.97 96.97 0.00 96.97 96.97 025.51 4.0425. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Neufcour-Cie Fin. 8.50 8.50 0.00 8.50 8.50 0-10.53 4.9578. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .NewTree 8.20 8.20 0.00 8.20 8.20 024.24 0.0400. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Nyrstar 9.09 9.04 +0.55 9.13 8.98 44544512.54 0.0750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .OncoMethylome 1.79 1.76 +1.70 1.79 1.76 3360-70.41 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Option 0.38 0.37 +2.70 0.38 0.36 652199-72.96 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Parc Paradisio 27.50 26.98 +1.93 27.50 27.50 18514.11 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .PCB 4.52 4.52 0.00 4.52 4.52 050.17 0.1859. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Peugeot 22.65 21.66 +4.55 22.80 21.56 32573377.24 —_

Clôt. C. préc. Diff % + haut + bas Vol.Return Mont.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Pfizer 12.97 12.80 +1.33 12.97 12.58 725119.46 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Picanol 8.58 8.43 +1.78 8.58 8.50 8279250.20 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .PinguinLutosa 9.60 9.62 -0.21 9.66 9.60 118-0.52 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Propharex 0.60 0.60 0.00 0.60 0.60 0-40.59 0.1000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Punch International 2.75 2.60 +5.77 2.76 2.62 43670-44.32 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Punch Telematix 3.15 3.15 0.00 3.15 3.15 056.72 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Quest For Growth 4.50 4.54 -0.88 4.55 4.50 59024.65 0.0500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .RealDolmen 13.55 13.80 -1.81 13.85 13.55 4826-17.68 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Recticel 6.73 6.92 -2.75 6.96 6.62 10642524.39 0.1875. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Resilux 55.80 54.90 +1.64 55.92 54.54 427129.61 0.1125. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Retail Estates (sic) 42.80 42.20 +1.42 42.97 42.25 384018.30 2.2270. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .RHJ International 6.30 6.29 +0.16 6.30 6.26 3960322.81 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Rio Tinto (crt.) 43.00 42.00 +2.38 43.00 42.00 150346.80 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Rosier 274.00 271.00 +1.11 274.00 274.00 481.38 4.5000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Roularta Media 18.90 18.90 0.00 19.12 18.67 1022017.76 0.5625. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .RTL Group 64.00 63.71 +0.46 64.18 63.51 1515261.95 2.9750. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sabca 27.50 27.50 0.00 27.50 27.50 0123.06 0.5700. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sapec 55.21 55.15 +0.11 55.33 55.21 165-22.07 0.4875. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .SCF Invest 0.06 0.06 0.00 0.06 0.06 0-40.00 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Serviceflats Invest 10850.00 10850.00 0.0010850.00 10850.00 023.21 505.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sioen Industries 5.18 5.05 +2.57 5.20 5.05 195924.67 0.0600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sipef 51.80 51.94 -0.27 51.80 51.20 246848.32 0.8250. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sodiplan 0.28 0.28 0.00 0.28 0.28 0-75.65 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sofina 64.09 63.71 +0.60 64.09 63.26 150854.94 1.3100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Solvac 90.50 90.49 +0.01 90.50 90.06 17729.67 1.4700. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Spadel 64.00 64.00 0.00 64.00 64.00 10024.94 0.7500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Spector 0.64 0.64 0.00 0.65 0.63 31364-36.63 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sucraf A en B 5.00 4.36 +14.68 5.00 5.00 6-10.55 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Suez Environ.Co 13.64 13.39 +1.83 13.64 13.34 841614-3.17 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Systemat 4.85 4.85 0.00 4.85 4.85 17726.15 1.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ter Beke 60.25 59.25 +1.69 60.25 59.49 93132.36 1.7625. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tessenderlo 22.90 22.60 +1.33 22.90 22.62 21619-3.91 1.0000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Texaf 163.00 166.99 -2.39 166.30 163.00 7332.00 1.4400. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Thenergo 0.33 0.33 0.00 0.34 0.33 39094-89.18 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Think-Media 2.76 2.76 0.00 2.76 2.76 0-29.23 0.0300. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ThromboGenics 17.57 17.65 -0.45 17.70 17.25 6654331.12 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tigenix 1.47 1.51 -2.65 1.52 1.46 53563-68.32 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Total 39.09 38.66 +1.13 39.10 38.36 5391878-3.46 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Tubize (Fin.de) 21.00 20.99 +0.05 21.04 20.63 4058-5.50 0.3600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .U&I Learning 3.95 3.95 0.00 3.95 3.95 0-35.77 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Unibra 180.45 181.00 -0.30 181.00 180.45 14024.86 1.2000. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Unitronics 0.86 0.85 +1.18 0.86 0.85 150065.38 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Van de Velde 34.23 33.70 +1.57 34.23 33.70 223822.86 1.2375. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .VGP 16.65 16.65 0.00 16.65 16.65 3-0.89 0.2100. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .VPK Packaging 29.00 28.55 +1.58 29.00 28.55 38010.56 0.5600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Vranken-Pommery 34.50 34.05 +1.32 34.74 34.23 404210.50 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Warehouses Estates 43.60 43.96 -0.82 43.60 43.60 13532.09 2.5600. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .WDP (sic.) 34.96 34.94 +0.06 34.99 34.56 103569.39 1.2500. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Wereldhave Belgium 61.50 61.50 0.00 61.80 61.01 68023.83 3.3320. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Zenitel 0.39 0.40 -2.50 0.39 0.39 1200-39.06 —_. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Zetes Industries 15.96 15.90 +0.38 15.97 15.72 603-7.87 0.2700

3 mois

Couronne danoise 0.400Couronne 2.630Couronne suédoise 1.080Couronne tchèque 1.220Dollar aus. 4.800Dollar can. 1.150Dollar H.K. 0.259Dollar Sing. 0.562Dollar U.S. 0.500Euribor (360j) 0.879euro 0.850Franc suisse 0.420Livre U.K. 0.725Yen 0.380

1 an

1.4403.1302.1601.7704.3541.1000.7780.8120.9501.4151.4000.8801.4750.725

09/09 08/09

Dollar US 0.7865 0.7876Livre britannique 1.2109 1.2165Franc suisse 0.7777 0.7790Couronne suédoise 0.1081 0.1079Couronne norvégienne 0.1270 0.1269Courone danoise 0.1343 0.1343Dollar canadien 0.7616 0.7513Yen japonais 0.0094 0.0094Dollar australien 0.7273 0.7223Dollar néozélandais 0.5709 0.5673Rand sud-africain 0.1087 0.1084

08/2010

112.94113.89128.49130.89154.92160.64217.32334.70458.53545.15

07/2010

112.86113.82128.40130.81154.81160.54217.19334.49458.25544.81

08/2009

110.66111.31125.90127.93151.79157.00212.40327.12448.15532.80

Indices

santé 2004normal 2004

normal 1996santé 1996

normal 1988santé 1988

Base 1971Base 1966

Base 1981Base 74-75

Essence

Super sans plomb 95 10ppm : 1.4470 euro/l (+0.0150)Super sans plomb 98 10ppm : 1.4770 euro/l (+0.0200)

Diesel

Gasoil routier à faible teneur en soufre : 1.2120 euro/l

Mazout

Gasoil de chauffage, min.2000 l : 0.6314 euro/lGasoil de chauffage "extra", min.2000 l : 0.6711 euro/l

Gaz

LPG : 0.5770 euro/l (+0.0150)Propane Vrac >2000l : 0.6022 euro/l (+0.0375)

Prix maxima (TVAC) à partirdu 09 septembre 2010

Clôt. + haut + basC. préc. Diff % Vol.Return Mont.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Antares 57.00 57.00 57.0057.00 0.00 514.51 7.90

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Auderghem-Place 68.51 68.51 68.5168.51 0.00 0-15.73 6.03

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Basilix 380.63 380.63 380.63380.63 0.00 216.38 21.40

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Beaulieu 182.50 182.50 182.50178.00 +2.53 255.20 14.43

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Chaussée Hulpe 2.26 2.26 2.262.26 0.00 0-55.40 7.50

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Colonel Bourg-Rue 49.00 49.00 49.0049.00 0.00 13330.72 7.24

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Diegem Kennedy 120.66 120.66 120.66122.99 -1.89 114-19.97 18.57

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Distri Land 330.03 330.03 330.03330.03 0.00 01.75 15.00

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Finest 3.25 3.25 3.253.25 0.00 40-28.73 2.61

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Genk Logistics 160.00 160.00 160.00160.00 0.00 0—_ 9.75

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Horizon cert. 93.00 93.00 93.0093.00 0.00 09.31 8.50

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Kortrijk Shopping 433.50 433.50 433.50432.03 +0.34 2310.57 28.07

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Louvain-la-Neuve 511.00 511.00 511.00511.00 0.00 023.20 27.33

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Lux-Airport 99.70 99.70 99.7099.70 0.00 0-22.54 10.27

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Machelen 330.00 330.00 330.00330.00 0.00 0-2.06 24.89

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Machelen Kuurne 330.01 330.01 330.01330.01 0.00 013.87 21.10

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Marcel Thiry 51.13 51.13 51.1351.13 0.00 021.83 16.40

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .St. Gudule (Place) 125.00 125.00 125.00125.00 0.00 0-13.79 16.27

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Westland Shopping 740.00 740.00 740.00740.00 0.00 325.21 46.05

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Westland 2004 260.51 260.51 260.51260.01 +0.19 509.92 16.79

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Woluwe Extension 548.00 548.00 548.00548.00 0.00 028.94 26.00

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Woluwe Shopping 1401.00 1401.00 1401.001401.00 0.00 1510.34 49.83

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Zenobe Gramme 189.50 189.50 189.50189.50 0.00 0-13.82 18.20

OBLIGATIONS DU SECTEUR PUBLICLibellé int. facial cjour c.préc. Volume

1937 (T.Démat.) 3.50+ 80.55 80.55 200Bons Etat 02-10 4.05+ 100.58 100.60 200Bons Etat 03-11 3.60+ 101.10 101.14 133000Bons Etat 03-11 3.40+ 101.59 101.64 200Bons Etat 03-11 3.70+ 102.47 102.54 10000Bons Etat 03-11 3.95+ 103.35 103.42 200Bons Etat 04-12 3.60+ 103.41 103.51 13000Bons Etat 04-12 3.80+ 104.27 104.41 200Bons Etat 04-12 3.65+ 104.53 104.72 200Bons Etat 04-12 3.40+ 104.38 104.58 200Bons Etat 05-13 3.25+ 104.31 104.50 200Bons Etat 05-13 3.00+ 103.92 104.17 200Bons Etat 05-13 3.00+ 104.11 104.39 200Bons Etat 05-10 2.85+ 100.31 100.33 2200Bons Etat 05-13 3.20+ 104.72 104.99 200Bons Etat 06-11 3.00+ 100.82 100.86 12200Bons Etat 06-11 3.55+ 101.70 101.75 31000Bons Etat 06-11 3.60+ 102.37 102.44 200Bons Etat 06-11 3.45+ 102.75 102.81 200Bons Etat 06-14 3.70+ 106.46 106.74 200Bons Etat 07-12 3.70+ 103.55 103.65 200Bons Etat 07-15 4.00+ 107.65 107.90 200Bons Etat 07-12 4.00+ 104.61 104.75 200Bons Etat 07-15 4.10+ 108.12 108.38 200Bons Etat 07-12 4.10+ 105.40 105.60 2200Bons Etat 07-15 4.15+ 108.36 108.65 200Bons Etat 07-10 3.85+ 100.53 100.55 200Bons Etat 07-12 3.90+ 105.47 105.67 200Bons Etat 07-15 4.00+ 107.61 107.91 200Bons Etat 08-11 3.50+ 101.05 101.09 200Bons Etat 08-13 3.55+ 105.03 105.25 200Bons Etat 08-16 3.75+ 106.25 106.56 200Dette 2.50+ 58.50 58.50 200Libér. 45 4.00+ 94.70 94.70 200Unifiée 1e 4.00+ 99.90 99.80 200

Unifiée 2e 4.00+ 99.90 99.90 200Bons Etat 08-11 3.85+ 101.91 101.97 200Bons Etat 08-13 4.05+ 106.70 106.95 200Bons Etat 08-16 4.10+ 108.01 108.31 200Bons Etat 08-13 4.20+ 107.56 107.85 200Bons Etat 08-16 4.35+ 109.64 109.64 0Bons Etat 08-11 3.10+ 102.32 102.39 31200Bons Etat 08-13 3.40+ 105.34 105.61 200Bons Etat 08-16 4.00+ 107.45 107.75 200Bons Etat 09-12 2.00+ 101.23 101.38 200Bons Etat 09-12 2.40+ 101.68 101.77 200Bons Etat 09- 14 2.75+ 103.07 103.33 200Bons Etat 09-14 3.10+ 104.37 104.62 200Bons Etat 09-17 3.50+ 104.48 104.79 200Bons Etat 09-17 3.75+ 106.00 106.32 200Bons Etat 09-14 2.75+ 102.89 103.17 200Bons Etat 09-17 3.40+ 103.79 104.09 40000Bons Etat 09-14 2.60+ 102.04 102.33 50000Bons Etat 09-17 3.35+ 103.28 103.55 200Bons Etat 10-15 2.50+ 101.32 101.59 200Bons Etat 10-18 3.25+ 103.01 103.01 0Bons Etat 10-15 2.20+ 99.70 99.97 200Bons Etat 10-18 3.00+ 100.40 100.65 200Vlaamse Gem. 09-12 2.75+ 101.72 101.72 0Vlaamse Gem. 09-13 2.62+ 102.00 102.00 0Vlaamse Gem. 09-13 3.00+ 102.04 102.04 0Vlaamse Gem. 09-14 3.75+ 106.15 106.15 0Vlaamse Gem. 09-16 3.88+ 107.45 107.45 0Vlaamse Gem. 09-12 2.18+ —_ 100.00 0Vlaamse Gem. 10-20 3.65+ —_ 100.00 0Vlaamse Gem. 10-20 3.12+ —_ —_ 0Rég. Wallon 10-30 —_ —_ 100.00 0

INDICES DES PRINCIPALES BOURSES ÉTRANGÈRES

OR : PIÈCES ET LINGOTS

LES ACTIONS EUROPÉENNESTitre Bourse Devise Dernier

coursCours

précéd.Var.en %

sur 1 an

ABB Zurich CHF 20.83 20.50 1.84AEGON Amsterdam EUR 4.35 4.34 -17.17Ahold, Kon. Amsterdam EUR 9.95 9.90 14.67Air Liquide Paris EUR 88.09 87.18 23.41Allianz SE Francfort EUR 84.30 83.93 7.37Alstom Paris EUR 39.24 38.82 -22.96Anglo American Plc Londres PNC 2537.00 2499.00 22.71ArcelorMittal Amsterdam EUR 25.24 25.28 -3.39AstraZeneca Plc Londres PNC 3335.00 3333.50 21.00Axa Paris EUR 12.91 13.02 -18.94Banco Santander SA Madrid EUR 9.92 9.80 -8.63Barclays Londres PNC 323.35 308.00 -12.52BASF SE Francfort EUR 43.50 43.09 19.54Bayer Francfort EUR 50.49 50.03 12.28BBVA Banco Frances S Madrid EUR 2.08 1.98 83.54BHP Billiton Plc Londres PNC 1926.00 1890.00 13.48BNP PARIBAS ACT.A Paribas EUR 54.46 53.50 3.48BP Londres PNC 415.45 412.15 -24.10British Am. Tobacco Londres PNC 2345.50 2319.00 21.41Carrefour Paris EUR 37.68 37.52 19.39Cookson Group Londres PNC 469.40 449.10 11.52Credit Agricole Paris EUR 10.94 10.46 -15.55Daimler AG Francfort EUR 43.08 42.00 27.03Danone Paris EUR 44.61 43.95 12.99Deutsche Bank Francfort EUR 50.02 49.01 1.32Deutsche Boerse Francfort EUR 50.00 49.42 -10.92Deutsche Telekom Francfort EUR 10.50 10.44 9.58Diageo Plc Londres PNC 1094.00 1085.00 11.80E.On Francfort EUR 23.34 23.46 -19.15Enel SpA Milan EUR 3.96 3.93 -3.44ENI Milan EUR 16.50 16.34 -2.93Ericsson AF Stockholm SEK 77.80 76.00 4.97France Telecom Paris EUR 16.32 16.26 -11.48GDF Suez Paris EUR 26.94 26.66 -11.75Generali Assicur Milan EUR 14.84 14.67 -14.18GlaxoSmithKline Londres PNC 1275.00 1266.00 7.29HSBC Holdings Plc Londres PNC 661.60 654.80 0.08Iberdrola Madrid EUR 5.74 5.70 -11.51ING Groep Amsterdam EUR 7.66 7.45 -10.40Intesa Sanpaolo Milan EUR 2.45 2.38 -19.20LVMH Moet Hen. Paris EUR 98.28 98.42 41.27Munchner Ruckvers. Francfort EUR 103.25 103.00 -2.06Nestle N Zurich CHF 53.85 54.05 23.62Nokia Oyj Helsinki EUR 7.74 7.66 -24.93Norsk Hydro Oslo NOK 33.07 32.80 -12.39

Bourse - nom de l’indice date dernierindice

diff.en %

il y aun an

Euronext - Euronext 100 0909 671.45 +1.04 641.32Euronext - Next 150 0909 1450.51 +0.83 1313.68Indice européen - Euro STOXX 50 0909 2782.43 +1.07 2820.58Indice européen - STOXX Europe 50 0909 2581.53 +1.00 2432.54Etats-unis - Dow Jones Industrial 0909 10415.24 +0.27 9547.22Etats-unis - Nasdaq 0909 2236.20 +0.33 2060.39Etats-unis - Nasdaq 100 0909 1886.14 +0.33 1669.23Belgique - Bel 20 0909 2577.46 +0.84 2446.64France - CAC 40 0909 3722.15 +1.22 3707.69Pays-Bas - AEX 25 0909 334.59 +0.95 304.25Allemagne - DAX Xetra 0909 6221.52 +0.93 5574.26Grande-Bretagne - FT-100 0909 5494.16 +1.19 5004.30Espagne - IBEX 35 0909 10712.90 +1.20 11462.00Italie - MIBTEL 0909 21399.09 +1.26 23271.34Japon - Nikkei 225 0909 9098.39 +0.82 10312.14Suisse - SMI 0909 6425.26 +0.60 6202.04

cours du jourachet. - vendeur

cours précédentachet. - vendeur

Napoleon 183.25 - 190.25 184.50 - 191.25Souv. Ancien 235.00 - 241.00 236.25 - 242.50Souv. Nouv. 235.00 - 241.00 236.25 - 242.5050 pesos mex. 1186.25 - 1216.75 1187.25 - 1218.25Maple leaf 998.75 - 1029.00 999.50 - 1030.25Florin 190.25 - 195.50 190.50 - 195.75Louis suisse 183.25 - 190.25 184.50 - 191.25Krugerrand 1/1 998.75 - 1029.00 999.50 - 1030.2550 ECU 489.50 - 502.25 489.75 - 502.75Belge 184.25 - 191.00 184.50 - 191.25Lingot (kg.) 31600.00 - 32000.00 31620.00 - 32040.00

Novartis N Zurich CHF 54.30 54.25 9.85L'Oreal Paris EUR 82.87 82.65 22.39Philips, Kon. Amsterdam EUR 23.74 23.50 39.54Renault Paris EUR 35.25 34.18 5.49Repsol YPF Madrid EUR 18.86 18.69 9.46Roche Holding Zurich CHF 148.20 147.80 -13.78Royal Bank Scot. Londres PNC 48.15 45.83 -18.23Royal Dutch Shell-A Londres PNC 1828.50 1814.50 5.19RWE Francfort EUR 53.85 54.24 -13.98Saint-Gobain Paris EUR 32.12 31.54 -3.28Sanofi-Aventis Paris EUR 48.47 47.79 1.95SAP Francfort EUR 36.36 35.45 4.07Schneider Electric Paris EUR 88.38 86.36 28.80Siemens AG Francfort EUR 75.85 75.35 21.25Societe Generale Paris EUR 43.58 42.14 -10.41Statoil ASA Oslo NOK 124.80 123.10 -6.81STMicroelectronics Paris EUR 5.59 5.49 -13.42Telecom Italia SpA Mila,n EUR 1.08 1.09 -7.39Telefonica Madrid EUR 18.02 17.92 0.25Tesco Londres PNC 417.95 414.75 10.13Total Paris EUR 39.09 38.66 -6.25UBS AG Zurich CHF 18.16 17.90 -7.57Unicredit SpA Milan EUR 1.99 1.94 -21.13Unilever cert. Amsterdam EUR 21.74 21.64 13.94VINCI Paris EUR 37.02 36.80 -5.97Vivendi Paris EUR 19.54 19.52 0.00Vodafone Group Plc Londres PNC 159.45 159.80 16.81Volkswagen Francfort EUR 75.15 73.64 -38.34Volvo AF Stockholm SEK 88.10 85.75 38.31

LES ACTIONS AMÉRICAINESTitre Bourse Devise Dernier

coursCours

précéd.Var.en %

sur 1 an

3M Co Nyse USD 82.96 82.75 15.43ALCOA Inc Nyse USD 11.23 11.07 -12.14Amer.Express Nyse USD 40.69 40.07 22.08Amgen Inc. Nasdaq USD 53.79 52.94 -10.51Apple Inc Nasdaq USD 263.07 262.92 51.38AT&T Inc Nyse USD 27.81 27.39 6.37Bank of America Corp Nyse USD 13.50 13.37 -21.45Boeing Co Nyse USD 63.44 64.50 29.03Caterpillar Inc Nyse USD 70.64 70.74 50.61Chevron Corp Nyse USD 77.36 77.25 11.73Cisco Systems Nasdaq USD 20.61 20.64 -5.84Citigroup Inc Nyse USD 3.91 3.84 -17.95Coca-Cola Nyse USD 58.29 57.83 14.72Dell Inc Nasdaq USD 12.38 12.54 -21.48DuPont de Nemours Nyse USD 42.18 42.39 33.18

eBay Inc Nasdaq USD 24.30 24.57 12.55ExxonMobil Corp Nyse USD 61.05 60.75 -14.01General Electric Nyse USD 15.91 15.70 8.28Google Inc-cl A Nasdaq USD 476.18 470.58 2.61Hewlett-Packard Nyse USD 38.82 38.81 -14.65Home Depot Nyse USD 29.41 29.45 7.17IBM Nyse USD 126.36 126.08 7.61Intel Corp Nasdaq USD 18.00 17.90 -9.60Johnson & Johnson Nyse USD 59.82 58.85 -2.84JPMorgan Chase & Co Nyse USD 40.10 39.12 -8.04Kraft Foods Inc.-A Nyse USD 30.74 30.58 15.61McDonald's Corp Nyse USD 74.37 76.08 35.33Merck & Co Nyse USD 36.08 35.81 15.63Microsoft Corp Nasdaq USD 24.01 23.93 -2.68Oracle Corp Nasdaq USD 24.33 24.14 10.33Pfizer Inc Nyse USD 16.77 16.56 2.16Procter & Gamble Nyse USD 60.29 60.37 11.38United Technologies Nyse USD 68.62 68.47 13.40Verizon Commun. Nyse USD 30.84 30.46 -1.24Wal-Mart Stores Nyse USD 51.91 51.83 0.84Walt Disney Co Nyse USD 34.08 33.84 28.77Yahoo! Inc Nasdaq USD 13.65 13.75 -5.11

AUTRES ACTIONSTitre Bourse Devise Dernier

coursCours

précéd.Var.en %

sur 1 an

Barrick Gold Corp Toronto CAD 45.69 47.20 11.19Bombardier Toronto CAD 5.04 4.89 4.72Canon Inc. Tokyo JPY 3550.00 3510.00 -2.23China Mobile Ltd Hong-Kong HKD 77.45 78.90 -0.88Gazprom Moscou USD 5.30 5.30 0.38Gold Fields Johannesbourg ZAR 106.40 108.15 2.29Harmony Gold Mining Johannesbourg ZAR 78.80 77.84 -5.30Hitachi Tokyo JPY 361.00 356.00 11.95Honda Motor Tokyo JPY 2778.00 2744.00 -6.19Hutchison Harbour Hong-Kong HKD 0.85 0.85 46.55Lukoil Moscou USD 54.40 54.40 7.72Marubeni Corp. Tokyo JPY 444.00 439.00 -6.40Mitsubishi Corp Tokyo JPY 1877.00 1840.00 -1.92Mitsui & Co. Tokyo JPY 1137.00 1112.00 -7.33NEC Corporation Tokyo JPY 216.00 215.00 -32.81Nomura Holdings Inc. Tokyo JPY 463.00 464.00 -36.64NTT Tokyo JPY 3730.00 3710.00 -11.88NTT DOCOMO Inc Tokyo JPY 143600.00 143900.00 2.13PetroChina Co Ltd Hong-Kong HKD 8.52 8.44 -7.76Sony Corporation Tokyo JPY 2482.00 2458.00 -0.89Sumitomo Corp Tokyo JPY 1027.00 1000.00 8.34Tokyo Elec. Power Tokyo JPY 2446.00 2461.00 3.19

Toyota Motor Corp. Tokyo JPY 2930.00 2875.00 -25.71

FONDS D'ASSURANCEALLIANZ

Allianz Cap.Bonds Euro 0809 EUR 146.54 146.69 3.36Allianz Cap.Invest 0809 EUR 363.78 359.4 9.45Allianz Cap.Invest Euro 0809 EUR 83.89 83.31 7.56Allianz Cap.Security 0809 EUR 202.36 202.73 5.64

LES AP ASSURANCESDVV Horizon 1 0609 EUR 11.3 11.37 6.82DVV Horizon 3 c. 0609 EUR 15.1 15.08 7.83DVV Horizon 5 c. 0609 EUR 13.45 13.4 9.76DVV Horizon 7 c. 0609 EUR 11.62 11.54 10.81DVV Horizon 9 c. 0609 EUR 9.02 8.92 9.28

AXA ASSURANCESALInc.Solid Invest 2708 EUR 23.3 23.24 6.64ALS Europe Dynamic 0609 EUR 95.9 95.75 7.13ALS Europe Equilib. 0609 EUR 110.2 110.05 7.98P. Carm Invest k. 0709 EUR 130.56 129.9 13.26P. Carm Patrim k. 0709 EUR 134.99 133.96 8.15P.AIM Euro Eq.c. 0709 EUR 31.85 32.15 2.72

DEXIA ASSURANCESDexia Life BdsCorpEu 0809 EUR 36.71 36.77 7.28

Dexia Life BdsLgTmEu 0809 EUR 43.95 44.02 10.68Dexia Life Eq Europe Index c. 0709 EUR 21.05 20.84 10.62Dexia Life Eq USA Index c. 0709 EUR 14.44 14.36 21.08Dexia Life Values Defensive c. 0709 EUR 32.26 32.32 6.11Dexia Life Values Dynamic c. 0709 EUR 26.39 26.22 14.7Dexia Life Values High c. 0709 EUR 28.71 28.6 14.54Dexia Life Values Low c. 0709 EUR 31.96 31.93 11.1Dexia Life Values Medium c. 0709 EUR 30.67 30.59 13

ETHIAS ASSURANCESBOOST Invest Doce 0209 EUR 100.99 101.35 5.13BOOST Invest Europ 0209 EUR 115.26 111.14 5.01BOOST Invest World 0209 EUR 113.65 111.77 15.74

FORTIS ASSURANCESAGL Bonds Global 0809 EUR 68.23 68.3 9.43AGL Bonds Indexed 0909 EUR 3.76 3.76 4.74AGL Pension 10Y+ 0809 EUR 14.19 13.91 10.69AGL Pension 2010 0809 EUR 37.34 37.07 7.24AGL Pension 2011 0809 EUR 33.75 33.47 8.28AGL Pension 2012 0809 EUR 29.94 29.7 9.03AGL Pension 2013 0809 EUR 25.8 25.54 10.35AGL Pension 2014 0809 EUR 20.34 20.11 10.48AGL Pension 2015 0809 EUR 15.04 14.85 10.34Top Fund Adagio c. 0709 EUR 135.2 135.67 9.12Top Fund Allegro c. 0709 EUR 67.3 66.97 9.48Top Fund-Andante 0709 EUR 63.5 63.48 0.71Top Fund Fortissimo c. 0709 EUR 78.63 76.87 9.91Top Fund Vivace c. 0709 EUR 85.25 82.41 11.45

FONDS D’EPARGNE PENSIONAccent Pension Fund 0809 EUR 184.76 183.42 12

ING ASSURANCESBalanced Fund c. 0909 EUR 1.81 1.81 11.73Dynamic Fund c. 0909 EUR 1.33 1.33 13.68ING Life Eur.Sec.Eq. 0809 EUR 209.52 204.76 19.88ING Life Wld Sec.Eq. 0809 EUR 138.77 134.01 20.55ING Multicolor Mix Blue c. 0809 EUR 301.28 300.95 9.98ING Multicolor Mix Red c. 0809 EUR 245.89 239.13 16.97ING Multicolor Mix White c. 0809 EUR 288.23 285.4 12.92Stability Fund c. 0909 EUR 1.68 1.67 8.39

PANEUROLIFEPanEuroL.Evolution 0109 EUR 1099.1 1100.4 0.85PanEuroL.Power 0109 EUR 440.4 433.5 15.88

DELTA LLOYD LIFEDLL BelEquity Fund 0709 EUR 392.71 381.74 12.84DLL EB Strategic Hgh 0709 EUR 51.71 50.85 12.24DLL EB Strategic Low 0709 EUR 71.94 71.67 7.84DLL EB Strategic Med 0709 EUR 61.13 60.49 10.22DLL EuroEquity Fund 0709 EUR 50.99 48.68 5.46DLL World Equity Fd 0709 EUR 48.94 47.61 17.11

Argenta Fonds de Pension c. 0809 EUR 75.05 74.72 12.27AXA B Pens.Balanced 0809 EUR 118.21 117.84 9.95BNPP B Pens.Balanced 0809 EUR 118.21 117.84 9.95BNPP B Pens.Growth 0809 EUR 93.08 92.61 10.66BNPP B Pens.Stab. 0809 EUR 106.71 106.6 8.37Dexia Pension Fd Def 0809 EUR 87.14 87.1 5.7Dexia Pension Fd Dyn 0809 EUR 87.77 87.46 7.69HERMES-Pension-Fund c. 0809 EUR 122.39 121.22 10.88Inter Bourse Hermes c. 0809 EUR 124.44 123.99 10.88Metropol.-Rent.Bal. 0809 EUR 118.21 117.84 9.95Metropol.-Rent.Gr. 0809 EUR 142.33 141.62 10.69Metropol.-Rent.Stab. 0809 EUR 106.71 106.6 8.37Pricos 0809 EUR 266.76 265.64 4.77Pricos Defensive c. 0809 EUR 65.2 65.12 4.52Record Top Pension 0809 EUR 86.38 86.17 5.78Star Fund(*) c. 0809 EUR 126.02 125.73 5.41

Abréviationsclôt. : cours de clôture du jour ;+ bas : cours le plus bas du jour ;+ haut : cours le plus haut du jour ;c. jour : cours du jour ;c. préc. : cours précédent ;Diff % : différence en % du cours du jourpar rapport au cours précédent ;Var. en % : variation en % ;Mont. : montant du dividende ;Vol. : volume du jour ;Int. facial : intérêt écrit sur le titre ;Ret. : return.

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● Si vous n’allez pas au Muséum des sciencesnaturelles, celui-ci viendra désormais à vous.

● Son XperiLAB va aller à la rencontre des jeunespour les initier à la démarche scientifique.

CARDIOLOGIE Et si vous « coa-chiez » votre cœur ? La Ligue car-diologique belge vous invite àprendre soin de votre cœur en luifournissant un coach quotidienpersonnel ! Il s’agit d’adopter unstyle de vie plus sain pour votrecœur en suivant des conseils dis-tillés en ligne. Après avoir déter-miné votre style de vie, votrecoach virtuel vous propose unesérie de mesures simples pourmieux manger, bouger davanta-ge et mieux respirer. Tentezl’aventure sur www.jecoachmon-coeur.be (C.D.B.)

RÉCOMPENSE Le prix Janssen attri-bué à un chercheur belge Erik DeClercq, professeur à la K.U. Leu-ven, et Anthony Fauci, du Natio-nal Institute of Health à Bethesdaaux Etats-Unis, ont été récompen-sés jeudi par le prix « Dr Paul Jans-sen Award », qui distingue an-nuellement une recherche bio-médicale de qualité ayant un im-pact majeur sur la santé humainepar le diagnostic, le traitementou la prévention de maladies.C’est la première fois que ce prixest attribué à un Belge. Il est dotéde 78.600 euros. (b)

D es doses élevées de vitami-nes B pourraient réduire

de 30 à 50 % l’atrophie cérébra-le chez les personnes affectéespar un déclin cognitif modéré,retardant ainsi l’évolution versla maladie d’Alzheimer, selonune étude anglaise publiée jeu-di en ligne sur PLOS One.

L’atrophie cérébrale inter-vient naturellement avec l’âge,mais elle est accélérée dans lecas de déclin cognitif modéré,un état marqué par des pertesde mémoire graves affectant lavie quotidienne et qui peut êtreun signe précurseur d’Alzhei-mer chez les personnes âgées.

Une équipe de l’universitéd’Oxford a étudié l’effet d’ungroupe de vitamines B sur 168personnes de plus de 70 ans,diagnostiquées comme souf-frant de déclin cognitif modéré.Pendant deux ans, la moitié

d’entre elles ont reçu des dosesélevées d’acide folique, B6 etB12. L’autre moitié a reçu unplacebo. En moyenne, le ryth-me de progression de l’atrophiecérébrale était ralenti de 30 %dans le groupe prenant des vita-mines B, et pour certains jus-qu’à 53 %. Certaines vitaminesB (acide folique, B6 et B12) con-trôlent le niveau d’homocystéi-ne (acide aminé) dans le sang.Des niveaux élevés d’homocys-téine ont été associés avec uneatrophie cérébrale accélérée etl’Alzheimer.

Les vitamines B se trouvent àl’état naturel dans de nombreuxaliments (viande, œufs, pois-sons, légumes verts). Dans lemonde, 37 millions de person-nes sont atteintes de démences,la plupart des cas étant dus à lamaladie d’Alzheimer, selonl’OMS. (afp) ■

C’est déjà un succès ! » Ca-mille Pisani, la directricede l’Institut royal des

sciences naturelles de Belgique,a le sourire. « Les réservationspour notre nouvel outil, l’Xperi-LAB, pleuvent ! Notre calendrierest quasi complet d’ici à la fin del’année 2011. Et c’est une excellen-te surprise. Quand nous mon-tons une nouvelle expo au Mu-séum, nous ne savons pas si les vi-siteurs seront au rendez-vous.Ici, ce sont eux qui réclament lepassage du labo. Et ils sont nom-breux ! »

L’XperiLAB est un laboratoiremobile. C’est un gros camionbleu spécialement aménagé. Sesflancs mobiles se déploient pouroffrir un vaste espace intérieur

où neuf zones d’expériences ontété installées.

« Cet outil est au service des en-seignants et de leurs élèves », sou-ligne Saartje Liners, une desdeux animatrices du laboratoire.Comme sa collègue, elle est atta-chée au service éducatif du Mu-séum. « La mission de ce labora-toire est simple, reprend-elle. Ils’agit d’initier les jeunes visi-teurs à la démarche scientifiqueà travers une série d’expériences.Les élèves, âgés de 10 à 14 ans,sont répartis en petits groupes.

Par trois ou quatre, ils enchaî-nent trois expériences dans unesérie de domaines : physique, chi-mie, biologie, technologies.

Au fil de celles-ci, ils sont ame-nés à découvrir la démarche qui

sous-tend toute recherche scienti-fique : l’observation, l’expérimen-tation et la déduction. Bien sûr,les élèves manipulent une séried’outils pour mener à bien leursexpériences. À la fin de la séance,une confrontation est organiséeentre tous les petits groupes. C’estle moment de tirer certaines con-clusions, de comprendre, de réflé-chir ensemble. »

Visite d’une heure et demieUne visite à l’XperiLAB dure

environ une heure et demie. Ellepeut être activement préparéeen classe ou encore, utilisée parla suite par l’enseignant. Le Mu-séum a pensé à tout. Un dossierpédagogique sera très bientôt dis-ponible pour que chaque classepuisse retirer un maximum de savisite dans le camion.

Pour les promoteurs de ce pro-jet, la Fondation Entreprise-Ins-titut qui regroupe pour le mo-

ment une entreprise (Solvay) etune institution (les Sciences na-turelles), il s’agit avec ce camionlabo de permettre aux jeunesd’approcher la science et la dé-marche scientifique d’une maniè-re dynamique et positive. Dequoi peut-être les motiver pourdes études ou une carrière scien-tifiques dans le futur.

« Disposer d’un tel outil étaitun rêve, conclut Camille Pisani.Il est aujourd’hui réalité et à ladisposition de tous. »

Pour pouvoir en bénéficier,rien de plus simple : rendez-vous sur le site www.xperilab.be.Et n’oubliez pas de vérifier son iti-néraire ! ■ CHRISTIAN DU BRULLE

Le prix d’accès au camion-laboratoire

est de 2 euros par élève.

Le bahut de trente tonnes sera égale-

ment visible à Bruxelles, le 24 septem-

bre à l’occasion de la Nuit des cher-

cheurs.

Comment évolue le cerveau avec l’âge, de l’enfant à l’adul-te ? Une nouvelle étude publiée cette semaine dans la re-vue Science montre qu’un scanner du cerveau de cinq minu-

tes suffit pour évaluer le niveau de maturité de cet organe. Il enressort que la force des connexions à longue distance des neuro-nes augmente avec l’âge alors que celle des courtes distances atendance à diminuer. Les chercheurs avancent aussi qu’uncerveau mature pourrait se caractériser par des connexions entreneurones plus espacées mais plus denses. (C.D.B.)

Surpopulation poussiéreuse La poussière qui tombe dans noshabitations est loin d’être d’une banalité affligeante. Une étudemenée par le Dr Rintala, de l’Institut de santé publique de Finlan-de, précise que chaque gramme de poussière ménagère contientdes dizaines de millions de bactéries ! « Nous avons identifié millebactéries différentes », a-t-elle indiqué cette semaine à la réunionde microbiologie de Nottingham. Vite, l’aspirateur ! (C.D.B.)

Jauger la maturité cérébrale

Les fibres au quotidienUne des expériences proposées par l’Xperi-LAB concerne les fibres.On les retrouve partout dans notre quoti-dien. Elles sont la base de multiples matiè-res et structures. Elles peuvent être végéta-les, animales, minérales ou synthétiques.En plus de ses intégrations multiples dansle quotidien des jeunes, l’exploration desfibres tend des ponts vers la biologie et lachimie. Dans XperiLAB, les jeunes utilisentun microscope pour agrandir 400 fois desfibres préparées sur lame de verre et lesdéterminer à l’aide d’une clé dichotomi-que. Ils font ainsi connaissance avec diver-ses fibres, leur provenance et leurs utilisa-tions au quotidien.

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[expresso]

La vitamine B peutréduire l’atrophie

Neurologie / Ralentir le déclin cognitif

L’XperiLAB va sillonnerles routes du pays

sciences&santéInitiation / Un outil au service des élèves et enseignants

L’ESSENTIEL

LE LABO MOBILE des Sciencesnaturelles était jeudi à Bruxel-les. Mais il circulera dans toutle pays. © ALAIN DEWEZ.

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QUÉBEC

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Lorsque le cyclisme sort du conti-nent qui l’a fait naître, c’est toutjuste si ses protecteurs aveuglésne parlent pas de trahison, d’in-jure à l’histoire et aux traditions.

Et c’est peut-être pour cela que ce sportsi populaire en Europe ressemble à uneattraction de bêtes de cirque ailleurs surla planète. C’est le cas au Canada oùl’Union cycliste internationale (UCI) apourtant choisi de poser ses boyaux quel-ques jours à l’occasion de deux courseslabellisées ProTour, et donc rémunéra-trices, tant sportivement que financière-ment pour les équipes et leurs coureurs.Vendredi, le Grand Prix du Québec ou-vrira le bal et, dimanche, le Grand Prixde Montréal le fermera.

Depuis l’accession du Tour Down Un-der australien dans le gotha du ProTour,c’est la première fois dans l’histoire du cy-clisme que deux courses obtiennent lestatut d’exception dès leur première par-ticipation. Ce n’est pas illogique, comptetenu des investissements financiersénormes (4 millions d’euros, soit deuxfois le budget d’un départ du Tour deFrance) alloués par les Cana-diens. Mais cela nécessiteune réussite immédia-te dans un pays où levélo est aussi popu-laire que le cur-ling chez nous. Lapreuve ? RyderHesjedal, 7e du der-nier Tour, Canadiende la région de Vic-toria, pourraitêtre, sinon une

star, un sportif largement reconnu cheznous. « Avant le Tour, et je suis pourtantjournaliste sportif, sincèrement, je ne leconnaissais pas, avoue Stéphane Tur-cot, journaliste radio-télé reconnu àQuébec, malgré la victoire d’étape obte-nue par Hesjedal, en 2009, sur le Tourd’Espagne. Ce n’est pas par manque d’in-térêt mais il court pour une équipe amé-

ricaine et il est tout le temps en Europe.Donc, pour nous, c’est inaccessible en ter-me de travail et d’intérêt. » Derrière lehockey sur glace, sport nº 1 et très large-ment, le football label US, le baseball, lesoccer et le… vélo de montagne (dans lesavoureux langage local, c’est le VTT) de-vancent le cyclisme. « Il y a pourtant unnombre important d’affiliés mais peu declubs, poursuit notre confrère de“106.9 Québec”. Il faut admettre que lamétéo, l’essentiel du temps, n’encouragepas la pratique du cyclisme et puis,soyons francs, ce n’est pas dans notre reli-gion. En revanche, c’est très populaire àla télévision. Et je suis certain que ven-dredi et dimanche, les rues seront bon-

dées de spectateurs. »Le Canada, c’est l’Europe à luitout seul. Difficile de coordonner

une politique sportive cohéren-te à propos d’un sport qui res-

te confidentiel, malgré Ste-ve Bauer dans les années

90, malgré aussi le dé-funt GP de Montréal,baptisé GP des Améri-

ques qui fit grandbruit entre 1988

et 1992, carc’était, à l’épo-que, la pre-

mière course deCoupe du mon-de hors du con-tinent euro-

péen. A Montréal, 300.000 spectateursse pressaient chaque année sur le bordde la route. « J’en ai encore des frissons,se souvient Charly Mottet, troisième en1989 et membre de l’organisation. J’aipourtant vu du monde, au Tour, en Bel-gique, à Plouay mais là, quelle foule ! »

Cette course, elle avait été inventéepar un journaliste, diplômé de sciences

politiques et de relations publiques. Ser-ge Arsenault, vedette à Radio-Canada,en avait marre du journalisme. « J’avaisdécidé, par défi, de remettre ma démis-sion au rédacteur en chef le jour de mes40 ans et je l’ai fait », dit-il dans un ges-te chevaleresque à la Cyrano. Torse bom-bé, charme grisonnant du sexagénairepropre sur lui, costard dernier cri, le jour-naliste est devenu un puissant hommed’affaires, propriétaire de plusieurs chaî-nes de télévision dont la célèbre chaînethématique “Voyage”. « Sur laquelle onpasse le Tour de France, s’empresse-t-ilde préciser. Car chez nous, on regardeavant tout le Tour pour les cartes posta-les, les décors somptueux. » Après avoirarrêté sa carrière à Radio-Canada, Arse-nault, grand amateur d’athlétisme et ex-cellent marathonien, créa le marathonde Montréal en 1979. Un caprice qui setransforma en réussite et lança la nouvel-le carrière de l’intéressé. « Un jour, monbeau-père, qui était un excellent cycliste,m’a dit que je n’avais rien compris. Quele plus beau sport, c’était le cyclisme. Ilm’invitait à organiser une course au Ca-nada. J’en riais. Un an plus tard, il esttombé gravement malade. Il m’en a par-lé sur son lit de mort et je lui ai promisd’organiser une course, quoi qu’il advien-ne. Ainsi est né le GP de Montréal quipassait à 4 m de sa tombe, ce qui sera en-core le cas dimanche. Pour créer cela, jesuis allé un jour sur Paris-Nice. Person-ne ne me connaissait et tout le mondem’a remballé quand je parlais d’organi-ser une course au Canada sauf deux res-ponsables d’équipe : Bernard Vallet

pour RMO et Yves Hézard pour Toshiba.Ils sont venus à Montréal et voilà ! »

Vingt ans plus tard, les deux Françaissont toujours là, fidèles, comme Mottet,à l’époque coureur chez RMO précisé-ment. Fidèles aux exigences flamboyan-tes d’un homme qui tutoie le Premier mi-nistre, le maire et tout ce qui fait autori-té au Canada ou dans ses provinces. En-tre 1988 et 1992, Montréal, accueillit ain-si le vélo puis ce fut la fin, brutale, du GPdes Amériques. « A l’époque, c’étaitl’AIOCC (Association internationale desorganisateurs de courses cyclistes) quidécidait du calendrier, poursuit Arse-nault. Elle était exclusivement composéede membres européens. Le GP de Mont-réal fin août, cela a fini par exaspérerdans votre vieille Europe et on nous a su-bitement déplacés en octobre. Pour nous,c’était la catastrophe. En août, il faitbeau et il y a de l’espace en télé. En octo-bre, il pleut, il neige déjà et le hockey rem-plit l’écran. On a renoncé, la mort dansl’âme. »

Pourquoi, 18 ans plus tard, avoir re-mordu à l’hameçon, tandis que la popu-larité du cyclisme n’a pas augmenté ?« Je regardais, en 2008, un programmedans une des télés de notre société, lemontage d’une interview de Bernie Eccle-

stone qui expliquait pourquoi il renon-çait à l’organisation du GP du Canadaen F 1 pour la saison 2009. Ses argu-ments tenaient la route, financièrement,mais le Québec, encore une fois, une foisde trop, perdait un événement. Je n’aipas dormi cette nuit-là. De quel droit,bon sang, des étrangers viennent dispo-ser de nos atouts puis se cassent du jourau lendemain ? N’étions-nous pas capa-bles de gérer cela nous-mêmes ? Puis j’airencontré quelques autorités politiques.“Sportivement, culturellement, nousn’avons plus rien”, leur ai-je dit. J’ai eul’impression qu’ils me donnaient carteblanche pour trouver autre chose. J’aisauté dans un avion, j’ai retrouvé Vallet,Mottet et toute la bande en France. Char-ly (Mottet) m’a dit, grâce à ses contacts àl’UCI qu’il y avait des places à prendre

pour des courses ProTour hors Euro-pe. Deux ans plus tard, nous som-

mes là ! »Meneur d’hommes, chef

d’entreprise, Arsenault n’aplus la même conceptiondu sport que 20 ans plustôt. « La passion est tou-jours intacte mais lesport est devenu un busi-ness, il faut donc le gérercomme tel. Nos deux cour-ses, elles doivent atteindrele sommet de la perfection

sur le plan de l’organisa-tion. Car elles nous coûtent

trois fois plus qu’une classique en Euro-pe dès l’instant où nous payons le trans-port. Ensuite, nous logeons les athlètesdans des hôtels de luxe, ils le méritent. Ceque je trouve exaspérant, en cyclisme,c’est la différence de moyens par rapportà d’autres sports. Au Tour, Contadordort parfois dans un Ibis. Le jour oùvous y verrez Hamilton, Nadal, Messiou Woods, vous m’appelez ! Le 200e duclassement mondial de golf doit gagner200 fois le salaire d’un cycliste de cerang-là. C’est inadmissible. En m’inves-tissant de nouveau dans le cyclisme, j’aienvie de me battre pour cela : rendre auxcoureurs le bénéfice de leur investisse-ment sportif mais là, il s’agit d’un gigan-tesque chantier. »

En somme, les Canadiens ne sont pasloin de vouloir donner une leçon aux Eu-ropéens ! « Quand quelque chose fonc-tionne bien, comme le Tour ou vos classi-ques, on s’assied sur ses habitudes. Or, lecyclisme change. La preuve, beaucoupde sponsors se font la malle, les mana-gers d’équipes rament. Parce qu’on a ou-blié de bouger. Parce qu’on a rigolé duProTour et de l’UCI. Or, le ProTour, c’estle vélo de maintenant : de la qualité àtous les échelons à commencer par la télé-vision. On doit voir toutes les courses

ProTour sur tous les continents. Ce n’estpas encore le cas. Les sponsors, ils ne veu-lent que cela. Or, on est encore à une épo-que où les retombées des mécènes se limi-tent à leur village. Il faut changer cela,trouver comme en football, en F 1, en ten-nis, des partenaires permanents, de grospartenaires, qui pèsent. Il faut ensuitepousser les coureurs à être profession-nels en dehors du vélo. Quand JustineHenin n’est pas sur un court, elle fait en-core son métier par rapport aux spon-sors, aux invitations qu’elle doit assu-mer par rapport à ses partenaires. Lors-que ces deux points seront atteints, les cy-clistes gagneront enfin décemment leurvie et pourront, à 35 ans, arrêter leur car-rière sans s’inquiéter de l’avenir. Car cou-reur cycliste, c’est le plus dur métier dumonde. »

Et le cyclisme… canadien dans tout ce-la ? « Comme les Suisses ou les Tchèques– je pense à Cancellara et Sagan –, ils

s’expatrient parce qu’il n’y a pas d’équi-pe chez eux. C’est la même chose pour noscoureurs. Ils ne sont pas nombreux (Hes-jedal, Rollin, Barry, Tüft entre autres)mais, j’y reviens, si la télévision nous of-fre bien plus d’images, les jeunes s’éveille-ront au vélo. Il y a la Vuelta en ce mo-ment, elle n’est pas diffusée au Canada.C’est inadmissible. Je ne prétends pas dé-tenir la vérité. D’ailleurs, je vais peut-être me planter avec mes deux courses icimais j’aurai au moins essayé. » ■ STÉPHANE THIRION

Vendredi. Le GP du Québec ouvrira le bal avec une épreuve de 189 km comprenant 15 cir-cuits de 12,6 km. Un circuit tracé dans la vieille ville de Québec avec un dénivelé total de2790 m, l’arrivée étant jugée au bout d’une longue montée d’un kilomètre à 4 %. Départ à11 h 45 (17 h 45 en Belgique), arrivée vers 16h30 (22 h 30).Dimanche. Le GP de Montréal se déroulera en partie sur le circuit qui vit Eddy Merckx triom-pher en 1974 au championnat du monde et retrouvera presque les routes du GP des Améri-ques couru entre 1988 et 1992. 193,6 km, dont 16 tours de circuit. Le tracé est plus costaudencore et propose 3664 m de dénivelé. Départ à 12h15 18 h 15 en Belgique), arrivée vers 17 h(23 h).Les engagés. 22 équipes de 8 coureurs. Garmin (Hesjedal, Vansummeren) ; Euskaltel (S. San-chez) ; Rabobank (Gesink, Posthuma) ; RadioShack (Leipheimer, Brajkovic, Paulinho) ; Liqui-gas (Basso, Sagan) ; Quick Step (Chavanel, Pineau, Devenyns, Hulsmans, Seeldraeyers, Van DeWalle) ; Sky (Boasson Hagen, Pauwels) ; FDJ (Casar) ; Saxo Bank (Voigt, Breschel, Fuglsang) ;Katusha (Petrov, Botcharov) ; AG2R (Gadret, Dessel) ; Lampre (Cunego, Spilak) ; HTC-Colum-bia (Monfort, Rogers, Dockx) ; Caisse d’Epargne (Gutierrez) ; Milram (Ciolek, Wegmann) ; Asta-na (Davis) ; Omega Pharma (Lloyd, Brandt, De Greef, Scheirlinckx) ; Footon (Capelli) ; BBox(Voeckler, Charteau, Fedrigo) ; BMC (Ballan, Hincapie, Kroon) ; Cofidis (Duque, Moinard) ; Ca-nada (Rollin).

RYDER HESJEDAL, comme tous les (ra-res) coureurs canadiens, a été obligéde s’expatrier pour exercer son sport.Le cyclisme, en effet, est aussi popu-laire au Canada que le curling en Bel-gique. © NICOLAI DUMITRACHE/AP.

focus

DIX-HUIT ANS après l’arrêt du Grand Prix des Amériques à Montréal,le Québec accueille deux classiques, vendredi et dimanche, sous le label ProTour.

MODE D’EMPLOI

lessports

“ Nos courses doivent atteindre le sommet de la per-fection. Car elles nous coûtent trois fois plusqu’une classique en Europe. » Serge Arsenault, organisateur

“ Quand quelque chose fonctionne bien, comme leTour ou vos classiques, on s’assied sur ses habitu-des. Or, le cyclisme change. » Serge Arsenault

L’élite du cyclismerevient au Canada

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ATHLÉTISME Peine réduite pourFraser ? Contrôlée positive (oxy-codone) en mai en marge dumeeting de Shanghai, la Jamaï-caine Shelly-Ann Fraser bénéficiede circonstances atténuantes quivont permettre de réduire sasanction de 2 ans. C’est ce qu’aannoncé la fédération jamaïcai-ne (JAA). Selon le camp de lachampionne olympique et dumonde du 100 m, Fraser, soignéepour des problèmes dentairesdans son pays, avait consulté lesdocteurs à Shanghai pour desdouleurs persistantes. Les médi-caments n’ayant pas atténué ladouleur, elle avait pris un traite-ment supplémentaire. (afp.)

ATHLÉTISME Wilkins suspendueLa Jamaïcaine Bobby-Gaye Wilk-ins, spécialiste du 400 m, a étésuspendue 2 ans par sa fédéra-tion après un contrôle positif auxmondiaux en salle en mars. Cecontrôle à un produit non révélépourrait coûter à la Jamaïque la3e place du 4 × 400 m qui revien-drait à la Tchéquie (4e). (afp.)

BASKET Etats-Unis – Lituanie Cha-hutés pendant un quart d’heure,les Etats-Unis ont, grâce à 33 ptsde Durant, gardé le dessus sur laRussie (89-79) pour atteindre lesdemi-finales du Mondial jeudi àIstanbul. Samedi, les Américainsaffronteront la Lituanie qui a bat-tu l’Argentine (104-85). (afp.)

AUTO Ogier en tête au Japon Sé-bastien Ogier (Citroën C4) abien commencé son premier ral-lye du Japon, 10e manche (sur13) du Mondial WRC, en réali-sant le meilleur temps des 2 su-per-spéciales d’ouverture, jeudisoir au Sapporo Dome. Le Fran-çais possède avec 2 secondesd’avance sur Mikko Hirvonen(Ford Focus), vainqueur des2 précédentes éditions de ce ral-lye (2007, 2008). Sébastien Loeb(Citroën C4) s’est montré pru-dent et est 6e à 2,4 secondes.(afp.)

AUTO Super-spéciale obligatoireLes 13 manches du Mojdial desrallyes(WRC) à partir de 2011 in-cluront une superspéciale dispu-tée le dernier jour et qui donne-ra lieu à des points supplémen-taires. (afp.)

CYCLISME O’Grady fâché StuartO’Grady est furieux contre sonpatron Bjarne Riis qui l’a ren-voyé de la Vuelta pour une soi-rée trop arrosée lors de la jour-née de repos lundi. L’Australieestime que Riis le prive ainsi deskilomètres nécessaires pour pré-parer le Mondial sur route qui sedéroule en Australie (3 octo-bre). Aussi, a-t-il annoncé qu’ilne roulerait plus cette saisonpour Saxo Bank qu’il quittera àla fin de la saison pour la nouvel-le équipe des frères Schleck.

M ark Cavendish, qui passepour le meilleur sprinteur

de la planète aura dû attendre la12e étape du Tour d’Espagnepour enfin remporté une premiè-re victoire, à Lleida. Après ses suc-cès sur le Tour de France et le Gi-ro, le coureur de l’île de Man, quiparticipe à sa première Vuelta,entre ainsi dans le club fermé descyclistes ayant remporté des éta-pes sur les trois grands tours.

Cavendish (25 ans), avait biendébuté, endossant le premiermaillot rouge de cette 65e éditionaprès la victoire des Columbia au

chronopar équi-pes. Maisla victoi-

re s’était ensuite obstinément re-fusée à lui. Et il avait dû se con-tenter de places d’honneur aux-quelles il n’est pas habitué, aprèsses 5 succès sur le dernier Tour.

« Cav » doit beaucoup sontriomphe de jeudi à son coéqui-pier australien Matthew Goss,qui l’a parfaitement lancé en pre-nant l’intérieur du dernier virageavant la ligne. Les deux hommesen sont sortis seuls en tête.

Ravi du succès de son leader,Goss terminait 3e derrière l’Amé-

ricain Tyler Farrar, vainqueur ausprint de la 5e étape à Lorca.

« C’était une arrivée très chaoti-que, vraiment chaotique, a com-menté Cavendish. A 600 m de laligne je pensais que j’étais troploin derrière. Et puis Goss est ar-rivé, il a pris le vent pour moi, et

quand j’ai tourné la tête, j’ai vuque nous avions fait le trou. »

« En fait, je voulais lui donnerla victoire », a ajouté Cavendish,qui a marqué un temps d’hésita-tion juste avant l’arrivée en regar-dant son coéquipier.

Il n’y a pas eu de bouleverse-

ment en tête du classement géné-ral. Anton a conservé sans diffi-culté le maillot rouge, conquis laveille dans la montagne à Andor-re, devant l’Italien Nibali (à45 sec) et son compatriote Tondo(à 1 mn 04).

Cavendish peut tenter le dou-blé vendredi entre Rincon delSoto et Burgos dont le final sem-ble destiné aux sprinteurs. Celadeviendra ensuite beaucoup pluscompliqué avec le retour de lahaute montagne et des arrivéestaillées pour départager les pré-tendants à la victoire finale.(d’après afp) ■

CYCLISME

Le Barça, club de football préféré en Europe Avec 57,8 millionsde supporteurs, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, estle club de football préféré en Europe, selon l’étude du cabinet alle-mand Sport+Markt, publiée jeudi. Le Barça devance largement leReal Madrid (31,3), Manchester Utd (30,6), Chelsea (21,4 M) et leBayern Munich (20,7). Selon cette étude, le FC Barcelone a enregis-tré une progression de 13,6 millions de supporteurs par rapport à2009, tandis que le Real a concédé une baisse de 10 millions desupporteurs. L’Inter, auteur d’un retentissant triplé championnat-coupe d’Italie-Ligue des champions en 2010, ne pointe qu’à la 8e

place (17,5 millions) de ce classement réalisé après consultation de10.200 amateurs de football dans 17 pays d’Europe en mai. 4 clubsanglais et 4 clubs italiens figurent dans ce top 20, mais seulement2 clubs espagnols (FC Barcelone, Real). (d’après afp.)

Robbie McEwen (38 ans) va quitter Katusha et roulera la saison prochaine– la 17e de sa carrière professionnelle – pour l’équipe Pegasus Sporsteam,une nouvelle formation australienne désireuse d’intégrer le ProTour. © BELGA.

Nicolas Colsaerts a pris seul la tête de l’Open des Pays-Bas,épreuve du circuit européen de golf masculin dotée de 1,8million d’euros, à l’issue du premier tour disputé jeudi sur

le parcours de l’Hilversumsche Golf Club. Grâce à une carte de 62,soit 8 sous le par, Colsaerts (2 ! ans), qui possède selon les statisti-ques du Tour européen le plus long drive de la saison en cours,réalise sa meilleure carte de l’année. Classé 121e mondial, le Bel-ge laisse l’Anglais Kenneth Ferrie et l’Indien Shiv Kapur, à deuxcoups (64). Sept autres golfeurs suivent à trois coups. (b.)

[expresso]

Milan s’offre une attaque « stellaire » L’AC Milan a présentéjeudi ses deux recrues stars, Zlatan Ibrahimovic (acheté pour24 millions au Barça) et Robinho (acheté 18 millions à Man-chester City), un grand coup sur le marché des transferts quipermet au club d’effacer le départ de Kaka au Real Madrid unan plus tôt. Avec déjà les Brésiliens Pato et Ronaldinho, le Mi-lan aligne désormais une attaque “stellaire” (surnom inspirédes “Galactiques” du Real). © OLIVIER MORIN/AFP.

TOUR D’ESPAGNE12. Andora la Vella – Lleida. 1. Cavendish (GBr, Co-lumbia) 172,5 km en 4h00.30 (43,0 km/h) ; 2. Farrar(USA) ; 3. Goss (Aus) ; 4. Galimzyanov (Rus) ; 5. Hu-shovd (Nor) ; 6. Freire (Esp) ; 7. Davis (Aus) ; 8. Wey-landt ; 9. Séb. Chavanel (Fra) ; 10. Gilbert t.m.t. etc.

Classement général. 1. Anton (Esp, Euskaltel)51h37.45 ; 2. Nibali (Ita) à 0.45 ; 3. Tondo (Esp) à1.04 ; 4. J. Rodriguez (Esp) à 1.17 ; 5. Mosquera (Esp)à 1.29 ; 6. Bruseghin (Ita) à 1.57 ; 7. Plaza (Esp) 2.07 ;8. Uran (Col) à 2.13 ; 9. Roche (Irl) à 2.30 ; 10.Fr. Schleck (Lux) m.t. Les Belges. 26. Bakelants à8.01 ; 32. Gilbert à 9.56 ; 44. Van Goolen à 26.23 ; 53.Van Avermaet à 34.38 ; 75. Vanendert à 57.11 ; 79.Zingle à 1h01.01 ; 94. Willems à 1h10.37 ; 101. DeWeert à 1h15.57 ; 119. Meersman 1h37.01 ; 121.Sij-mens à 1h37.52 ; 135. Hoste à 1h50.11 ; 142. Kaisenà 1h55.49 ; 147. Maes à 1h57.54 ; 152. Nuyensà2h00.41 ; 155. Weylandt à 2h02.18.

RÉSULTATS

lessports

Colsaerts en tête à Hilversum

� CYCLISME Yannick Eijssen reste leader du Tour de l’Aveniravec 17 sec d’avance sur le Français Bardet 2e d’une 4e éta-pe gagnée à Vals-les-Bains par son compatriote Hardy.� TENNIS Après Vliegen, David Goffin (ATP 264) a aussi étébattu au 1er tour au challenger d’Alphen aan den Rijn (Pays-Bas, par l’Allemand Bloemke (ATP 360) 6-2, 6-4.

Mark Cavendish, enfin

Pour peu, cet article n’aurait jamais existé ! C’est en eff et in-extremis que la marque suédoise a évité le pire avec son rachat salvateur par le Hollandais Spyker. Du coup, la nouvelle SAAB 9-5 pouvait voir le jour. Commercialisée depuis le 23 juin, cette ber-line haut de gamme marque le début d’une nouvelle ère pour SAAB. (M. Lacroix)

La nouvelle SAAB 9-5 faisait parler d’elle de longue date, sa présentation eut lieu au Salon de Francfort, fi n 2009. Et si elle était attendue de pied ferme, c’est que sa devancière commençait franchement à dater (1997).

Bien que marquant le com-mencement d’une nouvelle ère, cette nouvelle 9-5 est toujours basée sur une plate-forme General Motors, son ancien propriétaire. Ce qui ne l’empêche pas de proposer une forte spécificité SAAB dans la confi guration du châs-sis ou le design, tant extérieur (inspiré du concept Aero X), qu’intérieur. On relève notam-ment un vitrage inspiré d’une visière de casque, la jonction entre pare-brise et vitres laté-rales étant assuré par des piliers A et B de couleur noire. Conformément à la directive européenne en la matière, les phares de la 9-5 sont souli-gnés d’une ligne bleue de LED

qui joue les «feux de jour». Dans l’habitacle, le dispositif de démarrage se situe tou-jours sur la console centrale (un simple bouton remplace la clef de contact), tandis que le look général du tableau de bord reste dans le ton maison. A noter l’apparition d’un affi -chage tête haute. Linear, Vector et Aero sont les fi nitions proposées, la derniè-re étant par ailleurs la seule à s’adjoindre les services du V6 turbo 2.8-300 ch à boîte auto-matique et transmission inté-grale XWD (55.640 �). L’off re diesel débute à 35.990� (TiD 2.0-160 ch), l’essence à 39.990� (turbo 2.0-220 ch). Toutes les motorisations sont disponibles en boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Voilà une offre qui pourrait séduire par son look atypique et espérer tirer son épingle du jeu face aux références alle-mandes...

MOTORISATION

TiD 2.0-190 ch et turbo essence 1.6-180 ch peu-vent déjà se commander, pour livraison en 2011.

SÉCURITÉ

Inspiré de l’aviation, le «Night Panel» permet au conducteur de se concen-trer sur sa conduite. D’une pression sur un bouton, le tableau de bord s’éteint, sauf les cadrans qui dif-fusent les informations vitales.

PROGRESSION

Une version BioPower du 2.0t de 220 ch est prévue (40.490�). Toutefois, au contraire de nos voisins, la Belgique ne vend pas encore le carburant qui peut l’animer (E85, 85% d’éthanol mélangés à l’es-sence).

AUJOURD’HUI

SAAB 9-5À DÉCOUVRIR CHEZ ABA SPRL

CARFICHETOUT SAVOIR SUR UN MODÈLE

PUBLI-REPORTAGE

Nouvelle ère et air (de famille) connu

Rue Léopold 1er, 402 - 4061090 Jette

Tél. : 02/428.14.99

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Tél. : 02/ 469.32.40

16250770

Vuelta / L’Espagnol Anton garde le maillot rouge de leader

VICTORIEUX à Lleida, Mark Cavendish fait partie des coureursayant gagné des étapes des 3 grands tours. © JAIME REINA/AFP.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Anderlecht : après Lukaku,voici KabaseleTom De Sutter étant indisponiblepour de longues semaines et Ro-melu Lukaku n’ayant pas encorerefait son retard de condition,Ariël Jacobs a par conséquent sé-lectionné le jeune Nathan Kabase-le (16 ans, photo), un Belge d’origi-ne congolaise, produit de Neerpe-de, pour le déplacement de cevendredi à Saint-Trond. « Kabaseles’est entraîné avec le noyau A du-rant la trêve internationale et ilm’a plu, explique Jacobs. Notam-ment lors du match amical à Den-dre la semaine dernière où il a si-gné un triplé. Mais ce n’est pas cematch qui lui a valu sa sélection.La saison dernière, déjà, il m’avaitconvaincu. Sa meilleure place estcelle d’attaquant de pointe. Il n’aque 16 ans mais brille par sa vites-se, son explosivité, sa maîtrise deballe et sa faculté à aller droit aubut. Il a les capacités pour réussir,mais tout dépendra de lui. » Cons-cient de la lourde tâche qui at-tend son équipe au Stayen, Ja-cobs n’en demeure pas moinsconfiant avant ce déplacementqui coïncide avec la fin du rama-dan. « C’est surtout Kouyaté qui asouffert du ramadan. Il était très af-faibli. La semaine dernière, lors desmatchs amicaux contre Dendre etHal, il était encore davantage dansle trou. Boussoufa, lui, peut tou-jours se reposer sur une conditionde base naturelle pour compen-ser. » (X. Th.)

Legear incertain…Forfait avec les Diables en raisond’une blessure à la cuisse aprèsavoir été freiné par ses adduc-teurs en Finlande, JonathanLegear fait partie de la sélectionpour le déplacement à Saint-Trond. Mais Jacobs estime qu’ilreste incertain et craint toujoursune rechute. (X. Th.)

… Kljestan écartéLes transferts estivaux du Spor-ting ne sont pas une réussitepour le moment. Seul Lecjaks estdans le noyau pour le déplace-ment à Saint-Trond. Chavarria re-vient de blessure, Barrios n’esttoujours pas repris et, surtout,c’est au tour de Kljestan d’êtreécarté. Jacobs n’a pas voulu com-menter ce choix. (X. Th.)

De Camargotoujours indisponibleIgor de Camargo n’effectuera tou-jours pas ses grands débuts enBundesliga ce week-end. L’ancienjoueur du Standard transféré cetété à Mönchengladbach n’est tou-jours pas rétabli de sa blessure àla cheville. Il ne peut pas encores’entraîner avec le groupe et n’apas été retenu en vue de la venuesamedi de l’Eintracht Francfort.« L’inflammation a disparu » a tou-tefois précisé le physiothérapeutedu Borussia. (dpa, b.)

Mardulier à MaastrichtLe gardien belge Cliff Mardulier asigné jeudi un contrat jusqu’à lafin de la saison avec le MVV Maas-tricht (D 2 néerlandaise). L’anciengardien du Lierse (28 ans) évo-luait ces 3 dernières saisons au Ro-da (D 1) où il n’a jamais été aligné.Il sera en concurrence avec JobBulters après le départ de RuudBoffin pour West Ham. (anp, b.)

● Ce vendredi en championnat, Anderlecht se dé-place à Saint-Trond, son bourreau de la saison der-nière.

● L’an passé, le match s’était joué au lendemain dela grave blessure de Wasilewski. Et Mazuch, para-chuté au back droit, avait connu l’enfer au Stayen.

ENTRETIEN

Ondrej Mazuch (21 ans) es-père pouvoir se refaireune santé, ce vendredi

soir à Saint-Trond, bourreau desMauves la saison passée. Coupa-ble d’un marquage trop laxistesur l’attaquant brésilien Cleo lorsdes deux rencontres face au Parti-zan Belgrade, l’international es-poir tchèque s’était retrouvé dansla tribune, il y a quinze jours, con-tre Zulte-Waregem. Etonnant dematurité, le jeune défenseur cen-tral d’Anderlecht se dit prêt à rele-ver la tête. Dès ce vendredi auStayen où, parachutéau back droit suite à lablessure de Wasyl, ilavait vécu une soiréecauchemardesque il y a pratique-ment un an jour pour jour.

Ondrej Mazuch, comment évo-lue votre blessure à la cuisse quivous a empêché de faire la fêteavec les Espoirs tchèques cettesemaine ?Ce petit souci aux ischios, c’est del’histoire ancienne. Depuis monretour au parc Astrid, je me suisentraîné à trois reprises avec legroupe.Votre moral est-il égalementguéri ?J’avoue avoir éprouvé beaucoupde difficultés à digérer l’élimina-tion contre le Partizan Belgrade.La plupart des critiques qu’on areçues étaient dures mais justi-fiées. Mais les deux jours decongé que nous a accordés lecoach et la trêve internatio-nale ont permis à tout lemonde de recharger lesaccus. J’ai retrouvé lemoral auprès de mafamille. On a aussi lachance d’avoir un grou-pe très soudé. Cela aide enpareilles circonstances.La déception est-elle pour au-tant définitivement oubliée ?Bien sûr que non ! Je comprendsAriël Jacobs et Olivier Deschachtlorsqu’ils déclarent qu’on ne pour-ra jamais oublier cette énorme dé-sillusion. Elle nous poursuivrajusqu’à la fin de notre carrière.Le Partizan n’était vraiment pasune grande équipe. Mais il nesert à rien de ruminer, on risque-rait de s’enfoncer davantage. Ondoit aller de l’avant.A titre personnel, vous aviez éga-lement connu un début de sai-son laborieux il y a un an, avecune bourde contre Lyon et uneprestation très décevante com-me back droit à Saint-Trond…Je revis effectivement un peu lamême situation aujourd’hui.Comme l’an passé, j’espère que jesaurai relever la tête pour signerune belle saison (NDLR : après lecouac de Saint-Trond, il avaitmarqué dès le match suivant con-tre Gand avant de signer une ma-gnifique campagne). Parfois, lescritiques aident à se surpasser.La saison passée, cela m’avaitpoussé à réagir et à tout mettre enœuvre pour prouver que j’avais leniveau d’Anderlecht. A l’époque,j’étais prêté par la Fiorentina, il

s’agissait de faire mes preuvespour décrocher un contrat. Jesuis sûr que, cette fois encore, cescontretemps vont m’aider. Je suispresque content de ce qui est arri-vé contre le Partizan et face à Zul-te-Waregem. Je veux retenir le cô-té positif de ces échecs : toutel’équipe sera obligée de se remet-tre en question. La saison derniè-re, à pareille époque, nous avionsaussi connu un sérieux coup d’ar-rêt avec la blessure de Wasyl con-tre le Standard, suivie d’une dé-faite à Saint-Trond et d’un parta-ge contre Gand. A l’exception

d’une déroute à Bru-ges, nous avions ensui-te dominé le champion-nat de la tête et des

épaules. J’espère que l’histoire re-passera les plats.Vous étiez légèrement blessécontre Zulte-Waregem, il y aquinze jours. Mais Ariël Ja-cobs vous avait égale-ment écarté à cetteoccasion parcequ’il n’était

pas satisfait de votre match con-tre le Partizan Belgrade…Je n’ai pas vécu cela comme uneinjustice ou une punition. J’ai ac-cepté de me retrouver en tribunetout simplement parce que je leméritais. Le coach avait raison,j’ai mal joué contre les Serbes. Sile premier but du Partizan résul-tait davantage d’une erreur col-lective, j’assume l’entière respon-sabilité du deuxième goal deCleo.En championnat, par contre, leduo que vous formez avec Ro-land Juhasz continue d’être per-formant…Entre Rolandet moi, cela acollé immédia-tement, sur leterrain commeen dehors. Tou-te la défense entend confirmer cet-te saison. Avec un seul but encais-sé en cinq rencontres de cham-pionnat, c’est bien parti.

La saison passée, le Sporting n’aencaissé que 29 buts en 39matchs de championnat tout enconservant le zéro à dix-neuf re-prises. En Coupe d’Europe, parcontre, vous avez concédé 27buts lors des 18 derniersmatchs…Nos adversaires européens sontd’un tout autre niveau qu’en Bel-gique. Les enjeux sont aussi beau-coup plus importants sur la scè-ne européenne. Il faut apprendreà gérer cette pression. Briller enEurope comme je l’ai fait enchampionnat, c’est mon grand ob-jectif cette saison.

Vous souvenez-vous de votre dé-placement à Saint-Trond, le 12septembre dernier, juste aprèsla double fracture tibia-péronédont avait été victime MarcinWasilewski contre le Standard ?Comment oublier ? L’atmosphèreétait très particulière, comme sinos esprits étaient encore un peuailleurs. Après à peine 8 minutes,c’était déjà 2-0 pour les Canaris.J’avais dû dépanner à l’arrièredroit et ça n’avait pas été uneréussite. Saint-Trond avait prisla tête du championnat après cet-te victoire contre nous. Le contex-

te sera différent ce vendredi,

mais je m’attends une nouvellefois à vivre une soirée terrible-ment difficile au Stayen.A quel niveau vous êtes-vousamélioré depuis votre arrivée auSporting durant l’été 2009 ?Par rapport à mon passage à laFiorentina, j’ai progressé à tousles niveaux. Les matchs contrel’Ajax, Bilbao et Hambourgm’ont apporté énormément d’ex-périence.Vous étiez sans concurrence lasaison dernière. Sentez-vous dé-sormais le souffle de Victor Ber-nardez ?Victor a déjà été aligné à plu-

sieurs reprises cesdernières semaineset il a très bien faitson boulot. J’aibeaucoup de respectpour le seul Ander-

lechtois qui a participé à la Cou-pe du monde. Je vais devoir tra-vailler pour rester titulaire.D’une manière générale, c’est tou-te la défense qui doit apprendre àmieux soigner sa relance.A l’autre extrémité du terrain,vos attaquants doivent soignerleur finition. Mais, Romelu Lu-kaku, le dernier buteur disponi-ble, vit logiquement des heuresdélicates après avoir loupé unmois de préparation…Il est vrai que j’ai intérêt à ne pasblesser Romelu à l’entraînement(rires). Il faut éviter de mettretout le poids de l’attaque sur lesépaules de Lukaku même s’il esttrès important pour l’équipe.Mais je ne m’en fais pas trop.Legear, Suarez, Chavarria ou en-core Boussoufa sont aussi capa-bles de marquer.Un dernier mot sur vos compa-triotes Polak et Lecjaks qui ontconnu un été pénible. Les avez-vous soutenus ?Ce n’est évidemment pas moi quiai demandé à Polak de rester àAnderlecht. Je n’ai rien à lui dire.C’est le boss des Tchèques au

Sporting. Pour Lecjaks c’étaitdifférent puisque nous som-

mes de la même génération.Son autobut contre le Par-

tizan a fait le tourdes télés et des

journauxtchèques. Ce-la lui a faitmal, mais il re-viendra plus

fort. ■ Propos recueillis par

XAVIER THIRION

FOOTBALL

Carlos Queiroz, le sélectionneur du Portugal, a été licencié à la suite de plusieursprocédures disciplinaires et des récents mauvais résultats sportifs. En août, il avaitécopé d’une suspension de 6 mois pour avoir perturbé un contrôle antidopage © AP.

ONDREJ MAZUCHveut retenir le côté po-sitif des échecs faceau Partizan et Zultepour mieux rebondircomme la saison pas-sée. © PHILIPPE CRO-CHET/PHOTO NEWS.

Sixième journéeSaint-Trond – Anderlecht ................... ven. 20 h 30Standard – Cercle Bruges ................... sam. 20 h 00Germinal Beerschot – Charleroi ....... sam. 20 h 00Lierse – Gand ........................................... sam. 20 h 00Zulte-Waregem – Eupen ..................... sam. 20 h 00Courtrai – FC Malines ............................ sam. 20 h 00FC Bruges – Genk ................................... dim. 18 h 00Lokeren – Westerlo ................................ dim. 20 h 30

Classement1. Genk .................................... 5 5 0 0 19- 3 152. FC Malines ....................... 5 4 0 1 7- 2 133. Gand .................................. 5 4 1 0 7- 6 124. Anderlecht ........................ 5 3 0 2 11- 1 115. Courtrai .............................. 5 3 1 1 3- 3 106. Standard ............................ 5 2 1 2 9- 6 87. Saint-Trond ..................... 5 2 2 1 3- 6 78. FC Bruges .......................... 5 2 3 0 8- 8 69. Zulte-Waregem ............. 5 1 1 3 7- 4 6

10. Cercle Bruges .................... 5 1 1 3 5- 7 611. Westerlo ........................... 5 1 2 2 3- 4 512. Charleroi ............................ 5 1 2 2 4- 9 513. Lokeren .............................. 5 0 2 3 5-10 314. Germinal Beerschot ...... 5 0 3 2 1- 7 215. Lierse ................................. 5 0 5 0 3-12 016. Eupen ................................ 5 0 5 0 3-13 0

lessports

“ Il faut éviter de mettre tout le poids del’attaque sur les épaules de Lukaku. »

L’ESSENTIEL

PROGRAMME

« Je méritais d’être écarté »

ÉCHOS

© D.R.

Anderlecht / Malheureux contre le Partizan, Mazuch veut rebondir

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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A 30 ans, Venus Williams est la plus âgée des quatre demi-fi-nalistes de l’US Open – et aussi du top 10 mondial. Présentesur le circuit depuis 1997, année où elle avait d’emblée at-teint la finale à New York, elle en est à son 51e tournoi duGrand Chelem. Peut-elle encore en remporter un ? Si elle yarrivait, elle serait la première trentenaire à s’imposer à ce ni-veau depuis Martina Navratilova et Chris Evert. « Si vous pen-sez en termes d’âge, vous n’y arriverez jamais, dit-elle. Regar-dez les gens au sommet ; Serena (28), Roger (29) et moi, nousavons pratiquement tous 30 ans ! »

Le tennis, chez les Williams, c’est une affaire de famille. Déjàsur les courts à 4 ans, Venus, comme Serena, a été « pro-grammée » pour gagner par son père, l’étonnant Richard. Pro-sélyte des Témoins de Jehovah, dont il porte le nom sur sacasquette et son t-shirt, il est toujours renseigné comme soncoach… tout comme sa mère Oracene Price. Désormais di-vorcés, ils vivent les matchs des « sisters » à distance l’un del’autre, souvent en compagnie des autres filles (non sporti-ves) de la famille, Isha et Lyndrea.

En dépit de son physique imposant (1,85 m, 72,5 kg), Ve-nus Williams est relativement fragile. Tout au long de sacarrière, elle a souffert de tendinites aux genoux et aux poi-gnets, qui lui ont sans doute coûté quelques victoires. « Sesblessures ont été ses plus féroces adversaires », soutient sonpère qui pense que, si son corps tient le coup, « elle peut en-core gagner quatre ou cinq Grands Chelems. » Cet été, si ellen’a plus joué depuis Wimbledon, c’est parce que son genoua une nouvelle fois rendu l’âme. « Un faux mouvement », se-lon elle. « Une chute dans l’escalier », selon son père. Allezsavoir…

Avec Venus Williams, c’estcarnaval tous les jours ! ANew York, elle a débarquéavec une tenue différentepour chaque tour pour pro-mouvoir sa propre marque devêtements Eleven qu’elle a lan-cée le mois dernier. L’aînéedes « sisters » n’a peur derien, à commencer par porterdes culottes couleur chair émi-nemment suggestives, dont el-le s’étonne avec une fausse in-génuité, qu’elles puissentéventuellement choquer. Lacouleur de ses robes va dunoir au fuchsia. « Elles sontaussi fun que mon jeu », dit-t-elle. Au printemps, à Miami,Clijsters a pourtant été sanspitié pour sa tenue « frenchcancan »… PH. V.W.

On ne pourra jamais repro-cher à Venus Williams dene pas se diversifier. Cer-tains affirment même (sansdoute à tort) que le tennisest le dernier de ses soucis.Son dernier projet ? Un li-vre intitulé « Come toWin », dans lequel elle alaissé la parole à 50 person-nalités américaines de toushorizons (Bill Clinton, Ma-gic Johnson, CondoleezzaRice, etc.) en leur deman-dant comment le sport les aaidées dans leur accomplis-sement professionnel. Unbest-seller.

Arrivée à l’US Open sans avoir disputé un match sur durde tout l’été, Venus Williams a commencé le tournoiprudemment face à l’Italienne Vinci et la CanadienneMarino, en commettant pas mal de fautes directes en re-vers et en servant très moyennement, alors qu’il s’agitgénéralement de deux de ses meilleures armes (elle estl’une des rares à pouvoir servir à plus de 200 km/h).Mais elle est ensuite montée en puissance contre laLuxembourgeoise Minella, l’Israélienne Peer, et, sur-tout, l’Italienne Schiavone, la gagnante de Roland Gar-ros. Face à cette dernière, elle est parvenue à hausser leniveau de son jeu alors que le vent l’a considérablementperturbée au service. Contre Clijsters, sa tactique serade « gagner chaque point. » Seule Américaine encore enlice à New York, elle se rapprocherait un peu plus, encas de succès, d’une huitième victoire en Grand Chelemaprès ses 5 Wimbledon et ses 2 US Open…

● A 30 ans, l’adversaire deKim Clijsters en demi-finalede l’US Open reste un phéno-mène du tennis féminin.● Elle n’a pas été ménagéepar les blessures.● De la mode à l’écriture, ellea multiplié les « à-côtés ».

Ses tenues

Sa longévité

Son entourage

Ses blessures

Son livre

Son parcours

Federer a parfaitement maîtrisé le vent et Soderling, son vainqueur de Paris, battu6-4, 6-4, 7-5, en 1 h 56. En demi-finale, le Suisse affrontera pour la 4e année de suite(il a toujours gagné) Djokovic qui a battu Monfils, 7-6 (2), 6-1, 6–2 en 2 h 24. © AFP.

Simples messieurs. Quarts. Djokovic (Srb, 3) b.Monfils (Fra, 17) 7-6 (2), 6-1, 6-2 ; Federer (Sui, 2) b.Soderling (Suè, 5) 6-4, 6-4, 7-5.Simple dames. Quarts. Wozniacki (Dan, 1) b. Cibulk-ova (Svq) 6-2, 7-5.Double mixte. Finale. Huber-B. Bryan (USA, 1) b.Peschke-Qureshi (Tch-Pak) 6-4, 6-4.Double juniors filles. Quarts. Mestach-Njiric (Cro)b. , Cepelova-Skamlova (Svq, 5) 6-2,6-2.

PROGRAMME DE VENDREDIDouble messieurs. Finale (pas avant 18h00 belges)B. Bryan-M. Bryan (USA, 1) – Bopanna-Qureshi (Ind-Pak, 16).Simple dames. Demi-finales. (pas avant 19 h 30)Wozniacki (Dan, 1) – Zvonareva (Rus, 7) ; (pas avant21 h 30) V. Williams (USA, 3) – Clijsters (2).

Venus Williams,la vie continueà 30 ans

lessports

RÉSULTATS

US Open / La dernière Américaine

Il n’est jamais trop tardpour une nouvelle histoire.

16257160

L’ESSENTIEL

LieuDate Vainqueur Résultat

K. Clijsters - V. Williams : 6-6

LE SOIR - 10.09.10

2001 US Open Williams 6-3, 6-1

2002 Hambourg Clijsters 1-6, 6-3, 6-4

Stanford Williams 6-3, 6-3

San Diego Williams 6-3, 5-7, 6-4

Masters Clijsters 5-0 abandon

2003 Anvers Williams 6-2, 6-4

Wimbledon Williams 4-6, 6-3, 6-1

2005 Anvers Williams 6-2, 6-3

Stanford Clijsters 7-5 6-2

US Open Clijsters 4-6, 7-5, 6-1

2009 US Open Clijsters 6-0, 0-6, 6-4

2010 Miami Clijsters 6-2, 6-1

© CHRIS MCGRATH/AFP.

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● Kim Clijsterspeut atteindresa septième fi-nale de GrandChelem, ce soir(vers 21 h 30).● Elle et VenusWilliams sont àégalité parfaite(6-6) aux con-frontations di-rectes.● En face, Woz-niacki ou Zvona-reva ?

Le vent, l’autre vedettedu stade Arthur AsheSi elle veut aller en finale, Kim Clijsters ne devrapas vaincre que Venus Wiliams, ce vendredi, surle stade Arthur Ashe. La Belge devra égalementdompter le vent qui, depuis le début de cetUS Open 2010, tient la vedette sur le court cen-tral et altère fortement la qualité du jeu. Ainsi,sur l’ensemble des quatre quarts de finale fémi-nins, on a enregistré pas moins de 42 breaks etaucune des huit joueuses n’a réussi plus decoups gagnants que concédé de fautes directes,le pompon revenant à l’Estonienne Kaia Kanepi,qui en a commis 60 – sans oublier 9 doubles fau-tes – face à la Russe Vera Zvonareva !« Je n’ai jamais joué dans des conditions aussi diffici-les », a déclaré la Slovaque Dominika Cibulkova,mercredi, après sa défaite contre la Danoise Ca-roline Wozniacki. « Chaque match s’est assimilé àune vraie bataille », a confirmé Kim Clijsters.Avec ses 24.000 places, le stade Arthur Ashe, leplus grand du circuit, offre un effet d’« enton-noir » d’autant que, dans ses étages supérieurs,les couloirs qui donnent accès aux gradins nesont pas pourvus de portes. Le vent s’y engouffregénéreusement. « Et cette année, explique JimCourier au New York Times, tout est plus extrêmecar nous avons eu coup sur coup une vague de cha-leur suivie de vents tropicaux. Pour faire la différen-ce, il faut surtout être fort mentalement. » PH.V.W.

Dix-huit ans après, le Québec accueille

deux classiques, ces vendredi et dimanche. P.32Mark Cavendish place, enfin, un sprint victorieux

au Tour d’Espagne. P.33

Un an après un huitième definale remporté sur un sco-re improbable (6-0, 0-6,

6-4) qui l’avait idéalement lancéesur la voie d’un triomphe qui l’étaittout autant, un mois à peine aprèsson retour sur le circuit, Kim Clij-sters (WTA 3) va retrouver, ce ven-dredi, Venus Williams (WTA 4) endemi-finale dans l’enfer de NewYork. L’enjeu, cette fois, sera plus sa-voureux puisque la gagnante se qua-lifiera pour la finale del’US Open de samedi, oùelle retrouvera la Danoi-se Caroline Wozniacki(WTA 2) ou la Russe Vera Zvonare-va (WTA 8).

Pour Clijsters, il s’agirait d’uneseptième finale en Grand Chelem,la quatrième dans la « Big Apple »,qui reste son terrain de chasse deprédilection. C’est ici, à FlushingMeadows, en effet, qu’elle a rempor-té ses deux titres majeurs, en 2005et en 2009. C’est ici aussi qu’ellevient d’aligner 19 matchs victorieuxconsécutifs, série évidemment ren-due possible par ses absences en2006 (blessure au poignet), 2007 et2008 (retraite).

« C’est ici qu’elle a l’air de jouerson meilleur tennis, reconnaît égale-ment Venus Williams. Je suis sûreque c’est un endroit où elle se sent

vraiment à l’aise. »L’aînée des « sisters » qui, en cas

de succès, retrouverait le dernier sta-de de l’épreuve pour la première foisdepuis 2002, n’est cependant pasdisposée à faire les poussières, pas-ser la serpillière et lui donner lesclés sans une belle bagarre dont ellea (souvent) le secret. Après un étépourri par une blessure au genouqui lui a fait louper toute la saisonsur dur, Venus, 30 ans et une tonne

d’expérience, a, jusqu’ici,parfaitement négocié tousles obstacles qui se sontprésentés à elle depuis le

début du tournoi. Même l’absencede sa sœur – ce qui lui a épargnéune dépense d’énergie supplémen-taire en double – et le fait qu’ellesoit la dernière Américaine encoreprésente dans les deux tableaux (cequi pourrait, contrairement à l’andernier, lui valoir les faveurs du pu-blic) n’ont pas réussi à la troubler.

« Elle a l’air d’être plus affaméeque jamais, admet Kim Clijsters.Elle est plus agressive, régulière, con-centrée. C’est sans doute la meilleureVenus que j’ai vue depuis un petittemps. »

Et l’Américaine, elle connaît. De-puis 2001, elle l’a rencontrée àdouze reprises. Chacune des deuxjoueuses l’a emporté six fois, mais

Clijsters a l’avantage d’avoir rempor-té les quatre derniers duels, dont leplus récent remonte à la finale dutournoi de Miami, en avril, un« non-match » qu’elle avait emballé6-2, 6-1.

Un seul match accompli« C’est vrai que lors de nos derniè-

res confrontations, j’ai senti quej’étais peut-être un peu plus fortequ’elle physiquement. Mais elle estcapable de choses incroyables etquand on joue contre elle, il faut lapousser dans ses derniers retranche-ments, rester très agressive et espé-rer qu’elle fasse des erreurs. Dans lemême temps, il faudra que je bougebien et que je renvoie beaucoup deballes. »

Un vrai postulat quand on saitque, jusqu’à présent, à l’exceptionde son match face à la Serbe Ana Iva-novic (WTA 40), en huitièmes de fi-nale, la Limbourgeoise n’a pas enco-re réussi à développer son meilleurtennis. Si le fait qu’elle soit arrivéedans ces conditions aux portes de lafinale est plutôt encourageant, ellene pourra cependant plus se conten-ter de ce service minimum éternelle-ment. A commencer par ce vendre-di… ■ Ph. V.W.

� P.35 ÉTERNELLE VENUS

L es Belges ont mal entaméles Mondiaux de judo, ce

jeudi, à Tokyo. Tant CatherineJacques (moins de 78 kg) qu’El-co van der Geest (moins de100kg) ont été éliminés préma-turément sans être repêchés.

Jacques, qui disputait son pre-mier grand championnat dansla catégorie des moins de 7 kg,est logiquement tombée au deu-xième tour face à la FrançaiseCéline Lebrun, quintuple cham-pionne d’Europe et vice-cham-pionne olympique à Sydney en2000. Van der Geest, lui, a tré-buché au troisième tour face àson ex-compatriote néerlandaisHenk Grol, l’homme à cause du-quel il a demandé la naturalisa-tion belge parce qu’il lui a étépréféré en vue des JO de Lon-dres en raison de son plus jeuneâge (25 ans pour 31 ans). Le néo-Belge, qui restait pourtant surune saison remarquable et quiavait battu Grol en finale des

cham-pion-natsd’Euro-

pe, en avril, à Vienne, s’est faitsurprendre après 3 mn 10 decombat.

La vedette du jour, outre lesJaponais Takamasa Anai(moins de 100 kg) et Mika Sugi-moto (plus de 78 kg) qui ont en-flammé le Yoyogi Gymnasium,a été le monumental FrançaisTeddy Riner. Ultra-favori, leGuadeloupéen de 2,04 m pour130 kg, invaincu depuis les Jeuxde Pékin où il n’avait décroché« que » le bronze, a triomphéchez les plus de 100 kg en rem-portant tous ses combats par ip-pon à l’exception de la finalecontre l’Allemand Andreas Toel-zer, où il a limité les risques(yuko).

A seulement 21 ans, Riner arejoint le cercle fermé des qua-druples champions du mondeoù trônent son compatriote Da-vid Douillet et les JaponaisNaoya Ogawa et Yasuhiro Ya-mashita. Et lundi, il y a le « tou-tes catégories »… ■ Ph. V.W.

CYCLISME CYCLISME

La D 1 reprend ce vendredi (20 h 30)avec le duel Saint-Trond – Anderlecht. Il ya 12 mois, peu après l’agression deWasilewski, Ondrej Mazuch (ph.) et lesMauves avaient connu l’enfer au Stayen.© PHOTO NEWS. P.34

JUDO

TENNIS

UN ADVERSAIRE DE PLUS

Riner épate,van der Geestdéçoit

sports

Kim Clijsters aux portesdu septième ciel

Mondiaux

US Open / La Belge retrouve Venus Williams ce soir (21 h 30)

L’ESSENTIEL

KIM CLIJSTERS a tapé quelques balles avec Michael Chang à l’entraînement avant sa demi-finale. Un bon moment de détente ! © PHILIPPE CROCHET/PHOTO NEWS.

MONDIAUX 2010Hommes. Moins de 100 kg. 1. Anai (Jpn) ; 2. Grol(PBs) ; 3. Fabre (Fra) et Despaigne (Cub). Plus de100 kg. 1. Riner (Fra) ; 2. Toelzer (All) ; 3. Bataille(Fra) et El Shehaby (Egy).Femmes. Moins de 78 kg. 1. Harrison (USA) ; 2.Aguiar (Bré) ; 3. Ogata (Jpn) et Xiuli (Chn). Plus de78 kg. 1. Sugimoto (Jpn) ; 2. Qin Qian (Chn) ; 3. Tsu-kada (Jpn) et Ortiz (Cub).Les Belges. Elco van der Geest (moins de 100 kg)b. Hussain (Pak) ippon ; b. Zilinskas (Lit) ippon ;p.c. Grol (PBs) ippon. Catherine Jacques (moinsde 78 kg) b. Grant (Aus) ippon ; p.c. Lebrun (Fra)ippon.

ET DE QUATRE titres mondiaux ! A21 ans, Teddy Riner est déjà ungéant. © TORU YAMANAKA/AFP.

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ENTRETIENDEAUVILLE

DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE

Un joli matin de septembre1975 naissait le premier Fes-tival du cinéma américain

de Deauville. D’abord rampe de lan-cement pour les grosses productionsd’outre-Atlantique, la manifestations’est vite ouverte à la diversité du ci-néma américain, mettant en avantles œuvres indépendantes de quali-té. Et c’est ainsi que les profession-nels du cinéma ont commencé à serendre à Deauville comme ils al-laient à Cannes ou à Venise. En

2010, douze films US indépendantssont en lice pour le Grand Prix. Em-manuelle Béart et son jury rendrontleur verdict samedi soir. En préludeà cela, nous avons rencontré les deuxBelges du jury : les cinéastes LucasBelvaux (La raison du plus faible,Rapt) et Fabrice du Welz (Calvaire,Vinyan) pour savoir comment le ci-néma américain les avait influencés.

Lucas Belvaux, comment le cinémaaméricain vous a-t-il nourri ?Le cinéma américain, c’est d’abord lecinéma de mon enfance : les wes-terns, les films de guerre. Ford,Hawks, Hathaway, le Fritz Langaméricain. À différentes périodes dema vie, je me suis référé à différentespériodes du cinéma américain. Etpas forcément dans le cinéma améri-cain contemporain. Ma premièreémotion fut Bambi, de Walt Disney.J’ai profondément été imprégné parle cinéma moral qui se faisait jus-qu’aux années 60 et qui véhiculaitl’idée de la liberté, des pionniers,d’une morale très forte. Pour Pour ri-re !, j’ai beaucoup cité Lubitsch et Bil-ly Wilder. On peut dire que ce sontdes vieux films mais dit-on un vieuxPicasso ?!Ensuite, il y eut Scorsese, DennisHopper, Cassavetes mais d’une ma-nière moins profonde. Car ce qui mar-que d’abord ce sont les films de l’en-

fance.J’ai besoin de voir des films tous lesjours. Pour le plaisir. Mais en voirdonne aussi l’envie d’en réaliser. Ici,à Deauville, l’idée de voir deux filmspar jour en tant que membre du jurym’enchante.Quel regard portez-vous sur le ciné-ma hollywoodien ?Depuis quelques années, il redevientintéressant en recyclant des cinéastesindépendants tels Soderbergh, Green-grass, Vinterbergh, les frères Coen.Dans les années 80, on était dans lemanque d’envie, d’imagination, detout !Les Américains m’ont déjà abordémais pas sur un projet concret. Onm’a envoyé des scénarios qui ne m’in-téressaient pas et d’autres pour les-quels je n’ai pas dit non. Mais Holly-wood est avec les réalisateurs commeavec les acteurs. Il y a une sorte de cas-ting. On vous propose un sujet, onvous demande ce que vous en feriezpuis vous n’avez plus de nouvellespendant un mois. Vous rappelez etvous apprenez que c’est George Millerqui le fait. Si je travaille un jour là-bas, ce ne sera pas sous cette forme-làcar je ne vois pas ce que je leur amène-rais. Dans le genre, il y a d’autres réa-lisateurs bien plus doués. Mais surun projet indépendant, cela ne me gê-nerait pas. L’intérêt, c’est le film, surquoi on le fait, avec qui on le fait

mais pas où on le fait.Des projets ?Je suis censé tourner mi-février uneadaptation très, très libre du dernierlivre de Didier Decoin, Est-ce ainsique les femmes meurent ? C’est unfilm très noir avec Yvan Attal (c’estlui qui m’a apporté l’idée du film),Natacha Régnier, Nicole Garcia…C’est une histoire d’amour, de meur-tre… Différent de ce que j’ai déjàfait.Je ne veux pas en dire pluscar c’est bien de décou-vrir un film sans tropsavoir. L’effet de virgi-nité, c’est vachementbien. Depuis Pour ri-re !, j’en suis convain-cu. Communiquer tropinduit que les specta-teurs se font leur filmdans leur tête et fatale-ment, cela ne correspon-dra pas à celui quemoi, je fais. Sur Rapt,les gens attendaientl’histoire du baron Em-pain alors que pourmoi, ce n’était pas ça.J’ai assumé. Mais moinson en sait, mieux c’est etmoi-même, j’ai moins depression. ■

Propos recueillis par

FABIENNE BRADFER

● C’est ce samedi ques’achève le festival.● Le jury, présidé parEmmanuelle Béart, dé-cernera son grand Prix.● Rencontres avecLucas Belvaux etFabrice du Welz,les deux jurés belgesforcément influencéspar le cinéma del’Oncle Sam.

Un festival à Bruxelles avec plus de 80

événements dans 100 lieux inédits. P.40.Antoine Volodine révèle ses noirs avatars,

Lutz Bassmann et Manuela Draeger. P. 41 à 44

DESIGN LIVRES

Julie Taton et Jean-Michel Zeccaauront cette saison leur émission surTMC (groupe TF1) : « Undercover Boss »,une téléréalité américaine, pour lapremière et « Il était une fois » sur lesvedettes du passé pour le second. © BELGA.

L’ESSENTIEL

Les jurés belgesde Deauville ont la parole

ENTRETIEN

F abrice du Welz, qui pratique le ciné-ma comme une nécessité, connaît

bien Emmanuelle Béart pour l’avoir faittourner dans Vinyan. L’expérience futvive et intense. Assez pour comprendrequ’il était impossible de faire entrer unemachine à laver dans un ballon de foot-

ball, qu’il fallait une cohérence deproduction. De l’échec de Vinyan,film démesurément ambitieux –« J’ai voulu faire un film de dix mil-lions alors que je n’en avais quetrois ! » –, est venue la remise enquestion, le fait d’être à cheval entrele cinéma commercial et le cinéma

d’auteur. Fabrice du Welz va essayerd’être plus raisonnable. Cela ne l’empê-che pas de plancher sur un projet améri-cain. Notamment.

Le cinéma américain a-t-il été inspira-teur ?Il nous a tous éduqués. Ne fût-ce qu’avecTaxi driver, Le parrain… Le cinéma amé-ricain m’a influencé de façon inconscien-te car consciemment, ce fut d’abord le ci-néma euro-trash. Le cinéma américain,ce fut surtout à partir de ma découvertedu cinéma des années 70, avec Friedkinet Cie.Des choses fabuleuses qu’on retrouve au-jourd’hui dans l’écriture d’un DavidChase, des programmes de HBO, des sé-ries comme Mad men, avec la complexi-té d’un personnage comme Don Draper.Il reste des réalisateurs fascinants dansle cinéma d’aujourd’hui tel James Came-ron avec Avatar ou Christopher Nolanavec Inception. Ce sont des films vertigi-neux.Quel est votre premier souvenir ?

Pinocchio et la baleine. Il y a aussi Hum-phrey Bogart dans African Queen et Leviolent. Il y a évidemment le cinémad’horreur de chez Universal dans les an-nées 40 qui fut repris par la Hammer.Ces films-là m’ont fasciné et énormé-ment constitué.Un projet aux Etats-Unis ?Oui, un thriller à New York. Le scénarioest prêt, le casting aussi. Il y aura BradyCorbet (NDLR : Thirteen, MysteriousSkin…). Malheureusement, pour des rai-sons que j’ignore, le financement améri-cain vient de tomber. C’est compliquépour le cinéma indépendant en ce mo-ment. J’en saurais plus après le Festivalde Toronto. L’idée, c’est de revenir trou-ver du financement en Europe. Maisc’est une proposition américaine. Un pe-tit film indépendant. J’ai eu la possibili-té de travailler avec un scénariste.

Américain ?Oui, oui. Les studios US envoient leurscénario un peu partout. Cela arrive àn’importe quel con qui a tourné un filmd’horreur. Comme le cinéma d’horreurn’est pas très considéré là-bas, les stu-dios se tournent vers l’Europe. Ensuite,tu deviens un Mexicain ! Car ils tebroient. Tu n’as rien à dire.Cela ne m’intéresse pas beaucoup. Êtreun faiseur comme le Français Alexan-dre Aja, qui s’en sort pas trop mal, c’estnon ! Mais depuis Calvaire, j’ai des pro-positions.Cela dit, j’ai différents projets dont uneadaptation des Tueurs de la lune demiel. Je le fais avec mes amis belges deLa Party Production. J’ai écrit le scéna-rio avec Vincent Tavier. Ce sera encoretrès sanglant… ■ Propos recueillis par

F. B.

Du Welz : « A Hollywood, tu deviens Mexicain ! »

+ TÉLÉVISION

Cinéma / Le Festival du cinéma américain

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LUCAS Belvauxdevrait tournerun film noir en fé-vrier 2011.© D.R.

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● La collection Coppelest l’une des plus impor-tantes du Mexique.● Consacrée à l’art con-temporain, elle mêle ar-tistes mexicains et inter-nationaux.● Une sélection de 70de ses œuvres est visi-ble au BPS 22.● Leur mise en relationcrée de nouvelles inter-prétations.

L’âne et la frontière :un face-à-face inéditDevant un mur, un âne attend, semblant s’in-terroger face à cet obstacle infranchissable.Sur le mur, le mot border s’inscrit en lettresde néon. Le b clignote, faisant constammentpasser le tout de border (frontière) à order (or-dre). L’âne, symbole du travailleur de force,de la bête de somme, rappelle tous ces tra-vailleurs mexicains qui tentent de passer lafrontière des Etats-Unis. Mais ceux-ci ontdressé un mur entre les deux pays. Voici résu-mé tout le rapport entre Mexique et Etats-Unis. Pourtant, cette image n’est pas l’œuvred’un artiste mais celle des commissaires del’exposition. L’âne est l’œuvre de l’ItalienMaurizio Cattelan. Le néon est dû au Sud-Africain Kendel Geers. Les deux pièces fontpartie de la collection Coppel. En les rappro-chant et en intégrant à leur face-à-face lemur du BPS 22, les commissaires en livrentune nouvelle vision qui échappe aux artistesmais correspond parfaitement à l’esprit del’ensemble. J.-M.W.

Affalé sur le sol, appuyé contre unmur de miroirs, un squelette sem-ble attendre notre visite. Sur le

mur voisin, des portraits de toreros. En fa-ce, une installation avec des machettes etde longues piques de bois. Ici des imagesde végétation luxuriante, là des villes écra-sées par le soleil. Bienvenue au Mexique !

« On retrouve effectivement dans cetteexposition bon nombre de thématiquestrès liées à la culture mexicaine, soulignePierre-Olivier Rollin, directeur du BPS22. Il y a les liens entre la ville et la cam-pagne, le rapport à la mort, le lien à la na-ture, la thématique de l’habitat… Pour-tant, contrairement à ce qu’on pourraitpenser, il y a ici de très nombreux artistesqui n’ont rien de mexicain. »

Construite à partir de pièces issues dela collection Coppel (lire ci-dessous), l’ex-position Mexico : esperado/inesperado(Mexico : attendu/inattendu) répond en

effet bien à son titre. On y retrouve lesgrands thèmes de la culture mexicaine…mais jamais traités de manière banale,folklorique ou prévisible. Et lorsqu’ons’extasie devant une pièce parfaitementreprésentative de ce pays, on s’aperçoitune fois sur deux qu’il s’agit en fait d’unephotographie géante de l’Allemand Tho-mas Struth, d’une installation de la Fran-çaise Tatiana Trouvé, d’une photo de rou-te déserte du New-Yorkais Stephen Sho-re, de portraits de la Hollandaise RinekeDijkstra, d’un mobile coloré de l’Améri-caine Pae White ou encore d’une délicateet magnifique installation de la Brésilien-ne Rivane Neuenschwander, suspendantau ras du sol plusieurs centaines de têtesd’ail évidées.

« Le fait d’accueillir la collection Cop-pel nous permet clairement de montrerune série d’artistes internationaux quenous ne pourrions jamais nous offrir »,

explique Pierre-Olivier Rollin. Outre lesprécités, on trouve encore Kendel Geers,Maurizio Cattelan, John Baldessari, EdRuscha, William Eggleston, Gordon Mat-ta-Clark ou Dan Graham.

D’Alvarez Bravo à OrozcoMais les Mexicains sont également de

la partie avec les valeurs sûres de la photo-graphie comme Manuel Alvarez Bravo,Graciela Iturbide, Flor Garduno, Maria-na Yampolski mais aussi et surtout lesmeilleurs artistes mexicains contempo-rains. On retrouve là Abraham Cruzville-gas avec ses sculptures inspirées de tech-niques artisanales, Damian Ortega et sesimpressionnantes installations, GabrielOrozco abordant avec le même bonheurles techniques les plus diverses, PabloVargas Lugo piratant à sa façon les cou-leurs éclatantes des drapeaux hissés surle Grand Hotel de Mexico ou encore no-

tre compatriote Francis Alÿs, installé àMexico depuis le début des années 80 etproposant ici de superbes petites toiles,comme un avant-goût de son expositionà venir au Wiels à Bruxelles.

Parfaitement cohérente, la collectionCoppel donne naissance à une expositionqui l’est tout autant. La commissaire Mo-nica Amor, la directrice de la collectionMireya Escalante et Pierre-Olivier Rollinont en effet utilisé toutes les ressourcesdu BPS 22 pour montrer un maximumd’œuvres mais aussi pour mettre celles-cien relation de la manière la plus juste etla plus parlante. Un pari entièrementréussi qui permet de découvrir la culturedu Mexique et au Mexique sous un autrejour. ■ JEAN-MARIE WYNANTS

Mexico : esperado/inesperado, jusqu’au 28 novem-

bre au BPS 22 à Charleroi. Infos au, 071-27.29.71 et

sur le site, www.bps22.hainaut.be.

L e Mexique compte quelquescollectionneurs de haut vol

comme Carlos Slim ou EugenioLopez Alonso. Tous deux ouvri-ront bientôt à Mexico de nouvel-les institutions de prestige, àdeux pas l’une de l’autre. La pre-mière consacrée à la formidablecollection d’art ancien de CarlosSlim, la seconde à la collectiond’art contemporain Jumex, laplus importante du Mexique.

Dans ce domaine de l’art con-temporain, la collection Coppelest d’un autre style. D’abord par-ce qu’Isabel et Agustin Coppelviennent de Culiacan, la plusgrande ville de l’Etat de Sinaloa,plus connue pour ses cartels dela drogue que pour ses institu-tions culturelles.

Ensuite parce que la collectionest totalement privée (la collec-tion Jumex appartient à une en-treprise). Enfin parce que lesCoppel ont la volonté de créerune collection cohérente, de lapartager avec le plus grand nom-bre à travers des expositionsmais aussi d’utiliser l’art pour fai-re bouger la société dans laquel-le ils vivent.

L’exposition du BPS 22 mon-tre ainsi plusieurs œuvres direc-tement liées à cette volonté. Par-mi celles-ci, le travail de PedroReyes est l’un des plus frap-pants. Avec Palas por Pistolas(des pelles contre des armes), ilrecycle les armes recueillies parle gouvernement de l’état de Si-naloa dans le cadre d’une campa-

gne luttant contre les armes illé-gales. Les 1527 pelles ainsi fabri-quées doivent servir à planterdes arbres en divers lieux.

L’un de ces arbres sera symbo-liquement planté ce vendredi de-vant le BPS 22. Un autre se trou-ve dans le jardin botanique deCuliacan que les Coppel aména-gent depuis plusieurs annéespour en faire un lieu d’art, decréation, d’échanges. Des artis-tes devraient y travailler, une col-lection permanente de haut ni-veau (James Turrell, GabrielOrozco, Olafur Eliasson, Ri-chard Long…) y sera présentéeet de nombreuses activités péda-gogiques sont prévues. Une ma-nière originale de changer l’ima-ge de la ville. ■ J.-M.W.

A vec Monkey Sandwich, sa nouvelle créa-tion, Wim Vandekeybus fait un pas de

plus en direction du cinéma. On pourrait eneffet, à ce sujet, parler de « film performan-ce ». « Au départ, il y a un film, explique lechorégraphe. Pour une fois, il n’est pas illus-tratif d’un spectacle. C’est ensuite seulementque le personnage vivant est arrivé. »

Réalisé avec peu de moyens, en très peu detemps (moins de 15 jours de tournage), cefilm nous entraîne, en Allemagne, dans les Ar-dennes, en Scandinavie. « Dans les films pré-cédents, liés aux spectacles, l’image prenait ledessus. Les mots étaient accessoires. Cettefois, c’est différent. Je voulais trouver com-ment filmer des conversations, des dialogues.C’est une des raisons pour lesquelles j’ai tra-vaillé avec des acteurs de théâtre dont JerryKillick de Forced Entertainment. »

Ce dernier incarne un personnage proche

de Wim Vandekeybus. « C’est un peu moi,oui. C’est un metteur en scène qui en a marreet qui veut recommencer une autre vie. Danscette deuxième vie, il devient à nouveau unmeneur mais il va faire des erreurs et tout per-dre. Dans la troisième partie, plus émotion-nelle, on aborde la question de la culpabilitéet le personnage cherche à retrouver ce qu’il aperdu. En fait, ce personnage manipule et estmanipulé. C’est une grande parodie du mon-de du théâtre avec des acteurs jouant des ac-teurs. Tout a été construit à partir des histoi-res qu’ils m’ont racontées. »

Face à ce film de 100 minutes, un seul per-sonnage sur scène, incarné par Damien Cha-pelle, jeune Liégeois de 21 ans. « Ce n’est pasun danseur mais il bouge d’une manière trèsoriginale. Il est très grand et très mince. Sonpersonnage est celui du fils. Mais on ne com-prend ce qu’il fait là que petit à petit… »

Le titre du spectacle, Monkey Sandwich,est une traduction littérale d’une expressionflamande désignant les mythes urbains.« Dans le film, les personnages se parlent àtravers ces histoires pour créer le dialogue. »

C’est à l’aide de ces histoires que Vandekey-bus a monté le film, sans vrai synopsis.« Tout est dans ma tête. Si tu écris les choses,tu ne peux pas jouer avec la même fraîcheur.C’est aussi pour cela que j’avais besoin d’ac-teurs habitués à plonger directement dansleur personnage. Pour une scène sur un vraichantier, Jerry est allé questionner le respon-sable. Puis on a commencé à tourner. Instan-tanément, il est devenu le chef de chantier, di-rigeant les hommes comme s’il avait fait çatoute sa vie. » ■ JEAN-MARIE WYNANTS

Du 10 au 12 septembre et du 2 au 11 novembre au

KVS, www.kvs.be.

Mick Jagger a dit : « C’est un bon choix de chansons » en voyant le film daté 1973et remasterisé montrant des extraits de concerts des Stones en 1972. Il sera dansles salles et sur DVD dès octobre. © GUILLAUME HORCAJUELO/EPA.

laculture

L’ESSENTIEL

Des histoires pour dialoguer

Le Mexique revisité par l’art

Des collectionneurs passionnés

Scènes / Création de « Monkey Sandwich » de Wim Vandekeybus au KVSLe diable, sous

l’apparence du babouin, est notre grand-père.

[ Charles Darwin ]

‘25 Livres qui ont changé le monde’ à collectionner chaque

vendredi avec Le Soir.

‘hérétique!’

16388240

Arts plastiques / « Mexico : esperado/inesperado » au BPS 22 à Charleroi

« MARTI » (2003), INSTALLATION D’ABRAHAM CRUZVILLEGAS ; « Mexico City » (1998), photographie de Philip Lorca diCorcia ; « Sans titre (Cityscape) » (1995-1996) de Francis Alÿs : trois facettes dela collection Coppel mêlant jeunes artistes mexicains, grands noms internationaux et artistes venus d’ailleurs mais installés au Mexique comme notre compatriote Francis Alÿs. © D.R.

©D.R.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be

Page 37: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 22:08 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 39

● Une quarantaine de lectures à haute voix pour autant derencontres entre un texte, un comédien et le public.● Fanny Cottençon nous parle de cet exercice particulier.

La soirée d’ouverture. On voudrait pouvoir se dé-doubler. À 19 h, Dany Laferrière lit son propre roman,L’énigme du retour (Prix Médicis 2009) au studio 1 tan-dis que Jean Rochefort prête sa voix, au studio 4, auxmots de J.-M. Coetzee dans Disgrâce. La suite de la soi-rée est du même acabit, avec des lectures de textes dePessoa et de Per Olov Enquist par Yvain Juillard, Au-drey d’Hulstère, Marianne Basler,...Le 8/10 dès 19 h, à Flagey.

Nancy Huston par Fanny Cottençon. « NadineEghels (la directrice artistique du Marathon des Mots-NDLR) connaît mon univers. Je me fie à ses choix de tex-tes », confie la comédienne, impatiente de lire Infrarou-ge, le dernier roman de l’auteur. Et nous de l’entendre.Le 9/10 à 15 h 30, au Botanique.

Scène slam. Une des nouveautés de cette secondeédition du Marathon : cinq poètes urbains (Pitcho, Da-niel Hélin, Dan-T, Mochelan et Edwydee) investissentla Rotonde et y font claquer leurs mots. En coproduc-tion avec Lezarts Urbains.Le 9/10 à 18 h, au Botanique.

Kitty Crowther par Simon Wauters. On esttrès très curieux de cette rencontre des textes « pourenfants » de Kitty Crowther (ici : Annie du Lac, Scritchscratch dip clapote !, Moi et Rien) avec l’humour et la pré-sence bienveillante du comédien.Le 10/10 à 14 h 30, au Botanique.

Arto Paasilinna par Sanseverino. En séancede clôture, le chanteur s’attaque au Meunier hurlant del’écrivain finlandais. On nous promet des sons, desmots et des sensations.Le 10/10 à 20 h, au Botanique.

Après la lecture à hautevoix que je faisais de lacorrespondance d’Anaïs

Nin, un homme est venu me trou-ver, en pleurs. Il l’avait bien con-nue et, ce soir-là, il avait eu l’im-pression de la voir, sur scène. »En racontant sa première expé-rience de « lectrice », Fanny Cot-tençon dévoile aussi ce qui l’apoussé à continuer depuis.

« C’est un bon test pour un tex-te » sourit-elle. « Nous sommesdes passeurs, nous avons besoindes mots des autres. Quand c’estde la littérature, ils ricochent, ilssonnent... Si on rame, c’est mau-vais signe! ». Habituée de l’exer-cice, Fanny Cottençon se prêtera

à nouveau au jeu de la lecture àhaute voix lors de la deuxièmeédition du Marathon des mots deBruxelles, début octobre. Elle y li-ra des extraits de Photo-photo deMarie Nimier et d’Infrarouge, deNancy Huston.

« Il arrive que je me fasse cueil-lir par un texte » ajoute-t-elle en-core. « Car les passeurs que noussommes sont des êtres humains!Il m’est arrivé de ne plus pouvoirparler, la gorge serrée. On prendalors une grande respiration...C’est beau, cette émotion percepti-ble et reçue. » On songe aux lectu-res, en 2008, lors de la premièreédition, de Zonzon Pépette d’An-dré Baillon par Marianne Baslerou d’Alabama Song de Gilles Le-roy, par Dominique Blanc.

Une quarantaine de lecturessont au programme de cette se-conde édition. Elles sont cettefois rassemblées en trois lieuxprincipaux (Flagey, la Bellone etle Botanique) avec une incursionà la Villa Empain, pour un

brunch littéraire autour des Septpierres pour la femme adultèrede Venus Khoury-Ghata et desOiseaux de bois d’Asli Erdogan,deux livres dont des extraits se-ront lus par l’actrice turque SerraYilmaz. Passa Porta accueilleraégalement une rencontre, des lec-tures croisées du Faiseur d’angesde Stefan Brijs (par Jacques Bon-naffé) et de Paysage flamandavec nonnes de Liliane Wouters(par Chris Lomme).

Des auteurs « classiques » se-ront célébrés (Fernando Pessoa,Robert Walser, Madeleine Bour-douxhe, Jean Ray...) mais aussinos contemporains, ceux qui fontl’actualité de cette rentrée littérai-

re (Marie Nimier, Ali-ce Ferney, ...) ou ontfait celle de l’annéeécoulée (Serge Delai-ve, Nancy Huston,...).

Côté comédiens, onretrouve donc Fanny Cottençon,mais aussi Jean Rochefort,Pitcho, Marie-Christine Bar-rault,... Soit un total de 63 inter-prètes. Fanny Cottençon nous di-sait encore pas plus tard que mer-credi que les lectures à haute voixouvraient son « appétit du li-vre »: « Après avoir entendu quel-ques extraits de Chicago (d’AlaaEl Aswany– NDLR), je n’avais decesse de le lire ».

Si c’est votre cas, sachez qu’unelibrairie sera spécialement consti-tuée pour l’occasion. Il sera possi-ble de se procurer les textes lus(et parus) dans les lieux princi-paux du Marathon.

Dernier conseil pratique : sivous avez grand appétit, privilé-giez l’achat du pass à 40 eurosplutôt que les tickets lectureaprès lecture à 6 ou 9 euros.... ■ ADRIENNE NIZET

Marathon des Mots, du 8 au 10 octobre

2010. Toutes les infos au 02-513.33.33 et

sur le site www.marathondesmots.be

« Il m’est arrivé de ne plus pouvoir parler,la gorge serrée. On prend alors unegrande respiration... C’est beau,cette émotion perceptible et reçue »

C’est Kate Moss, la tête à l’envers, qui prête son joli visage à la pochette trèsglamour du dernier album du très glamour Bryan Ferry. Brillance et sophistication :deux mots qui vont bien à l’univers de l’ex-Roxy Music. © D. R.

L’ESSENTIELA NE PAS MANQUER

laculture

Fanny aiguise l’appétit de lire

16252820

7€ 6 concerts +

1 bière gratuite

LES NUITS DU SOIR

23/9 > 6 CONCERTS AU BOTANIQUE

POLYPHONIC SIZE / AURYN

DRUMS ARE FOR PARADES

NESTOR / MUSIC FOR RABBITS…

Opening > 19.30 - Concert > 20.00 > Tickets : www.botanique.be - www.ticketnet.be > 02/218 37 32 - 070/660 601O C

16335820

Littérature / Le Marathon des mots, à Bruxelles, du 8 au 10 octobre.

FANNYCOTTENÇONexcelle enlectrice.© D. R.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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www.lesoir.be 1NL

Page 38: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 21:06 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 40

CINÉMA Clive Donner est mort Leréalisateur anglais Clive Donner,surtout connu pour la comédieaméricaine What’s New Pussycat,est décédé mardi à Londres à 84ans. Il était fier d’avoir lancé denombreux acteurs britanniques,tels Alan Bates, David Hemmingset Ian McKellen. Mais pour legrand public, il est surtout le réali-sateur de What’s New Pussycat,sortie en 1965, avec un castingprestigieux : Woody Allen (quiavait également écrit le scéna-rio), Peter Sellers, Peter O’Toole,Romy Schneider et Ursula An-dress, entre autres. (afp)

ARTS PLASTIQUES Des sous bruxel-lois pour le Wiels Le gouverne-ment de la Région de Bruxelles-Capitale octroie un subside de50.000 euros à l’asbl « Wiels »pour l’exposition de Francis Alÿsintitulée A Story of Deception, du9 octobreau 30 janvier 2011. (b)

● Expositions, visites d’ate-liers, marché aux puces,conférences : le festival De-sign September allume Bru-xelles.● A l’Atomium, trois créa-teurs sont les fils rougespour une plongée au cœurdu design belge actuel.

SPECTACLE La créole Jenny Alphaest décédée à 100 ans Née enavril 1910 en Martinique, JennyAlpha s’était installée à Paris en1929 où elle pensait devenir insti-tutrice. Elle sera finalement co-médienne, chanteuse et croiserasur sa route de grands noms dujazz et du music-hall, Duke Elling-ton mais aussi Joséphine Baker.Après la dernière guerre, « elleavait consacré toute son énergie,tout son talent, à la défense et à lareconnaissance de la culture créo-le, alors même qu’Aimé Césaire etLéopold Sédar Senghor se fai-saient les chantres de la négritu-de », rappelle le ministre de laCulture Frédéric Mitterrand.Après les boîtes de jazz, elle avaitcommencé au théâtre en 1984dans La folie ordinaire d’une fillede Cham de l’écrivain antillais Ju-lius Amédée Laou. A 94 ans, ellerépétait encore La Cerisaie, deTchékhov. (afp)

Une vie meilleure, tout lemonde en rêve. Le de-sign est peut-être la clé

d’accès magique. Faut-il dé-bourser des sommes astronomi-ques pour s’offrir le petit plusqui embellit l’ordinaire ? Peut-être si l’on veut absolument vi-vre dans du Ron Arad ou OraIto…

Mais le design à l’échelle hu-maine, cela existe. Pour s’en con-vaincre, il suffit de se lancerdans le festival Design Septem-ber. Tout Bruxelles se met àl’heure du design : expositions,conférences, vernissages, pro-jections de films, débats, visitesd’ateliers de designers, marchéaux puces, circuits urbains…, leprogramme est délirant. Il fau-dra de bonnes chaussures et seforger un itinéraire d’acier pourfaire son marché !

Entre rationalité et poésieParmi les expositions, Inter-

sections met à l’honneur le de-sign belge. C’est à l’Atomium.Entre art et design, trois jeunesunivers croisent leurs ADN :Jean-François D’Or pour Bru-xelles (lire ci-dessous), NicolasDestino pour la Wallonie et Lin-de Hermans défendant la Flan-dre forment le miroir contrasté

d’une époque. Tous trois appar-tiennent à une génération mar-quée par la crise et les défisqu’elle leur lance. La fantaisieet la recherche des pièces de Ni-colas Destino nous plongentdans un univers médical. Pour-tant, sa Table brancard, le mo-dule Optométrique, la Syringuelight ou le Pouf duo vont instal-ler leurs couleurs rouges et blan-ches dans notre intérieur !

Dans notre monde de fou, Des-tino croit au pouvoir curatif desobjets. Thérapeute ou chirur-gien esthétique de l’objet, leTournaisien varie entre ludiqueet esthétique, servant un uni-vers rigoureux teinté d’humour.

Humour encore, mais d’uneautre trempe ! Linde Hermanstravaille aussi dans le domainede l’objet, du mobilier, des bi-joux et du textile. Elle occupe vi-

siblement une place à part dansla sphère du design belge. Samarque Rode Schoentjes éditeses articles textiles. L’emblèmedéjà bien connu est la Bonne-Bavette, un essuie de cuisine àporter autour du cou, avec col ri-gide blanc.

Bijoux pour Une minute de Si-lence, brosse à reluire qui effaceles péchés, échelle-miroir, Lin-de Hermans l’avoue : « J’aimeles objets qui racontent des his-toires, décalées de préférence… »Dans un livre qui sert d’emballa-ge, elle plante des bouclesd’oreilles : « L’aiguille est lesymbole de la douleur et la perleévoque la beauté », explique lacréatrice pour qui un objet, mê-me visionnaire, doit avoir dusens. ■ DOMINIQUE LEGRAND

Exposition Intersections, Atomium, 1020-

Bruxelles, jusqu’au 14 novembre. Infos :

www.atomium.be/intersections. Ouvert

tous les jours de 10 à 18 heures.

Programme complet du festival Design

September Brussels : www.designsep-

tember.be.

16187510

THÉÂTRES

GRAND BRUXELLES

Château du Karreveld (Avenue Jean de la Hoese, 3) V.10/9 (20 h 30) : « Un Fou Noir au Pays des Blancs ». Deet par Pie Tshibanda. Rés. : 02-762.95.02.

L’Arrière-Scène (Rue de Chambéry, 30 ; 0484-21.32.13 ;www.arriere-scene.be) Jusqu’au 11/9 (20 h 30) : « ContreTemps ». Spectacle de théâtre improvisé.

Le Vaudeville (Galerie de la Reine, 11 ; 02-511.23.45) Jus-

qu’au 10/9 (20 h 30) : « Jamel improvise - mais pastout seul ». Avec Jamel Debbouze. Rés. : 070-66.04.12 ;www.lesoir.be/tickets.

Théâtre de la Balsamine (Avenue Félix Marchal, 1 ; 02-735.64.68 ; www.balsamine.be) Jusqu’au 18/10 (21 h) :

«Heureux qui comme Ulysse…». D’Ismaël Saidi. Miseen scène par l’auteur.

Théâtre Le Public (Rue Braemt, 64-70, Bruxelles ; 080-09.44.44, 02-223.29.66 ; www.theatrelepublic.be) Jus-

qu’au 9/10 (20 h 30) : « Intox ». De Michel Huisman. Mi-se en scène : Michel Kacenelenbogen. Rés. : 070-66.04.12 ; www.lesoir.be/tickets. Jusqu’au 30/10

(20 h 30) : « L’hiver de la cigale ». De Pietro Pizzuti. Mi-se en scène : Magali Pinglaut. Rés. : 070-66.04.12 ;

www.lesoir.be/tickets.

Théâtre Royal des Galeries (Galerie du Roi, 32, Bruxel-

les ; 02-512.04.07, 02-513.39.60 ; www.theatredesgale-ries.be) Jusqu’au 3/10 (20 h 15) : « Un beau salaud ». De

Pierre Chesnot. Mise en scène : Pierre Pigeolet.

WALLONIE

ITTRE

Théâtre de la Valette (Place Saint-Rémy, 11 ; 067-

64.81.11 ; www.lavalette.be) Jusqu’au 3/10 (20 h 15) :

« Sylvia ». De A.R. Gurney. Mise en scène : Gérard Viva-

ne.

LIÈGE

Place Cathédrale Jusqu’au 2/10 (12 h 30) : « Solo30X30 ». Chorégraphie et interprétation de 30 minutes

de Paul-André Fortier. Rens. : 04-342.00.00 ; www.thea-

tredelaplace.be.

Théâtre Proscenium (Rue Souverain Pont, 28 ; 04-

221.41.25 ; www.proscenium.be) Jusqu’au 9/10 (V. à

20 h 30) : « Baby Doll ». De Tennessee Williams, adapté

par Pierre Laville. Mise en scène : Jean-François Noville.

MARCHIENNE-AU-PONT

Parc communal de Marchienne-au-Pont (Rue de Beau-

mont) Jusqu’au 13/9 (18 h 30) : « La Trilogie ». De Mar-

cel Pagnol par la Cie Marius.

NAMUR

Théâtre Royal (Place du Théâtre, 2 ; 081-25.61.61 ;

www.theatredenamur.be) Jusqu’au 10/9 (20 h 30) : « Laveillée des Abysses ». De James Thiérrée. Mise en scène

par l’auteur.

Gorillaz annonce ses invités pour le 25 novembre à AnversDamon Albarn vient d’annoncer les « guests » qui accompagne-ront Gorillaz lors de l’escale belge de l’Escape to plastic beach tourà la Lotto Arena. Accrochez-vous : il n’ y aura pas moins que MickJones, Paul Simonon, De La Soul, Bobby Womack, Shaun Ryder,Hypnotic Brass ou le Syrian National Orchestra for Arabic Musicpour jouer avec Albarn and co.

L’écrivain français Lionel Duroy présente son dernier livre, excellent,« Le chagrin », à la librairie Papyrus (rue Bas de la place, 16 à Namur)le samedi 11 septembre à 18 h 30. © ROGER MILUTIN.

Ce week-end, c’est l’occasion de revivre le passé de nos vil-les et villages via les œuvres laissées par nos aïeux. LesJournées du patrimoine vous offrent plein de visites en

Wallonie (samedi et dimanche) et en Flandre (dimanche). Au Sud,le thème est « Les métiers du patrimoine » : infos sur www.jour-neesdupatrimoine.be/fr/. Au Nord, c’est « Les quatre éléments » :infos sur www.openmonumentendag.be. D’autres pays euro-péens font de même. Aux Pays-Bas, c’est ce week-end. En France,c’est le week-end prochain. Comme pour Bruxelles. L’ESSENTIEL

S on profil : l’objet modeste.L’idéal ? Le confort, la lisibi-

lité et cette poésie discrète qui su-blime les matériaux.

Chaise longue écarlate TheBook, carafe Drop, boîtes de ran-gement Arlequin, lampe Oscar,lit de plage Pool en forme de ga-let géant, vase tubulaire Cuttingou Feuille morte en arrêt de por-te, les créations de Jean-Fran-çois D’or s’imposent d’embléepar leur évidence, une certainepureté où l’on lit le « geste » dudesigner qui magnifie l’objet quo-tidien.

Alors que d’autres en appel-lent à Léonard de Vinci, le desi-gner Jean-François D’Or choisit

une seule phrase pour introduireson univers créatif dans l’exposi-tion « Intersections » : « Uneétrange phosphorescence couvreles objets les plus humbles com-me si la poésie n’était que ce queles choses ordinaires ont d’extra-ordinaire. »

Cette phrase du poète liégeoisGeorges Linze est la devise ducréateur bruxellois : « Faire unobjet juste et simple, c’est déjàtrès compliqué » avance le desi-gner. « J’ai choisi de réaliser desobjets très basiques, une carafe,une chaise, un luminaire, quoide plus évident ? Je travaille tou-jours de manière logique, c’est lacondition qui assure le confortpuis je vois où intervenir pourque l’objet affiche sa présence, endégageant une impression de cal-me. Je ne suis ni les modes ni lestendances. »

Expression of Time, son projetde fin d’études à La Cambre en1997, mesurait le caractère abs-trait du temps qui passe par lemouvement d’une simple plumefichée dans une boîte en carton.« J’offrais non la lecture dutemps, mais sa fuite », sourit le

designer. Aujourd’hui, au fil descréations qui résument son par-cours de designer industriel œu-vrant pour des marques commeLigne Roset, Cinna ou ConranShop, D’Or conserve ce souci demodestie et de poésie discrètequ’il confère aux objets. Son tra-vail vient d’être récompensé parle label Henry van de Velde. ■ D. L.

laculture

Des créateurs belgesà l’assaut de l’Atomium

SIMPLICITÉ RECHERCHÉE : « Dora »,collection de chaises éditéespar Ligne Roset. © JFD’OR.

[expresso]

N’oubliez pas le patrimoine

POUFS gélu-les de Nico-las Destino,inspiré parle milieu mé-dical. © VIN-CENT CORDELET-TE.

Jean-François D’Or : sublimer l’objet

LA LOTERIE

La Loterie nationale signale que les lots inférieurs à 1.000 euros sont payables dans les centres Lotto/Joker. Ces résultats sont donnés sous réserve. Les résultats définitifs seront disponibles dans votre centre Lotto/Joker.

®

9 10 17 18 19 23 24 29 30 31 32 42 44 47 50 53 54 63 64 66

7 3 8Tirage du 09/09/2010

Tirage du 09/09/2010Kenophone : 0900/22880

Les prolétaires n’ont pas de patrie.

[ Marx & Engels ]

‘25 Livres qui ont changé le monde’ à collectionner chaque

vendredi avec Le Soir.

‘révoltant!’

16388250

Design / Bruxelles fait sa révolution de septembre

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be

Page 39: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 20:50 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 41

Michel Houellebecq n’aurapeut-être pas le Goncourt.Les convives de chez Drouantsont si fréquemment passés àcôté de la montre que ce neserait pas étonnant. La derniè-re fois, c’était pour La Possibi-lité d’une île du même M. H.Ils l’avaient ignoré au profitd’un livre particulièrement in-consistant en comparaison. Iln’est donc pas exclu qu’ils serachètent. Ont-ils d’ailleurs lechoix ? Ou ils l’élisent ou ilsbattent, face au tribunal del’histoire littéraire dans la me-sure où elle existe encore, lerecord du ratage.Quoi qu’il en soit, la sortie deLa Carte et le territoire a dûêtre accélérée, tant les arti-cles de presse l’avaient antici-pée. Le Soir fut d’ailleurs trèsvite sur la balle, puisque Jean-Claude Vantroyen saluaitdans ses colonnes, il y a unmois déjà, l’importance du ro-man. A présent, tout le mon-de peut en prendre très natu-rellement connaissance, en lelisant, tout simplement. Et dé-couvrir, du coup, son incroya-ble richesse. M. H. reste leplus imparable détecteur destendances profondes de sontemps et le démontre peut-être davantage ici, parce qu’iln’a jamais fait autant de pla-ce à la réflexion sur l’art, quiest quand même le sujet quecette intelligence curieuse detout connaît forcément lemieux.Il parle des arts plastiques, àtravers ce Jed Martin qui pas-se du gadget (la photogra-phie de cartes routières) à lapeinture proprement dite, cequi est un formidable pied denez (résolument réactionnai-re, dira-t-on, mais on sait queM. H. s’en moque) aux outran-ces grotesques de ce qui sedonne pour la création con-temporaine. Sa mise à plat dumarché de l’art est une satiredévastatrice, un démasqué hi-larant sans précédent.Mais il parle surtout de littéra-ture, ce qui n’aurait rien d’ori-ginal à une époque où les li-vres ont été tellement encom-brés de considérations surl’écriture et où les auteurs ai-ment tant nous entretenir deleur moi. Sauf que M. H. frap-pe à la fois par la pertinenceet la conséquence de son pro-pos.Il prend acte, par exemple, dece que le vrai genre domi-nant dans les lettres d’aujour-d’hui est le polar, parce qu’ildénonce mieux que les au-tres les dérives de notre socié-té. Aussi M. H. adopte-t-il cet-te forme pour le dernier tiersde son roman, avec cette ori-ginalité inédite de se mettrelui-même à la place du mort.Statut qui est exactement ce-lui du grand écrivain, qui nese juge vraiment que lorsqu’ila quitté la scène. M. H., lui,s’est seulement glissé dans letrou du souffleur.

La Carte et le territoire, Michel Houel-

lebecq, Flammarion, 450 p., 22 eu-

ros.

CHRONIQUED’UN GONCOURT

ANNONCÉ

Antoine Volodine,on s’en doutaitsans pouvoir l’af-firmer, c’est unetrinité : la ren-trée littéraire le

prouve. Derrière Lutz Bassmannet Manuela Draeger, qui ont déjàquelques titres sous leurs noms,c’est bien Antoine Volodine quise cachait. Aujourd’hui, l’écrivainfrançais sort du mystère de sa tri-nité en dévoilant ses hétérony-mes, petite campagne média àl’appui, organisée de concert parles éditeurs, Seuil, Verdier etL’Olivier, qui se sont concertés

pour publier, en même temps, lesromans de ces trois écrivains« post-exotiques » en un. Aux-quels il faut ajouter Elli Kro-nauer, un autre avatar, qui ne par-ticipe pas à cette rentrée.

Post-exotisme anarco-fantasti-que : c’est le courant littéraire au-quel Volodine a dit appartenir enréponse à une question d’un jour-naliste. De cette pirouette, post-exotisme est resté. Avec son cortè-ge de formes littéraires : histoi-res courtes, narrats, entrevoûtes,leçons, haïkus… Et ses universd’enfermement, de révolution ra-tée et d’espoir quasi abandonné,

de vies imaginaires et de camara-des aimés…

D’ailleurs les Ecrivains d’Antoi-ne Volodine sont prisonniers,murmurent et ressassent leurstextes, inlassablement, commedes mantras qui ne prendraientvie qu’une fois serinés : MathiasOlbane tenté par le suicide, Lin-da Woo, Nikita Kouriline l’anal-phabète, Marie Trois-Cent-Trei-ze, qui est déjà morte… Volodine,lui, sort de la clandestinité, révèleses avatars, prend le micro de l’in-terview. Paradoxal, non ?

« Il faut bien sûr établir unedifférence entre la fiction et le

réel, répond-il. Les écrivains misen scène dans le roman se situentau bas de l’échelle sociale ou mê-me de l’échelle organique. Je neme reconnais pas dans cet état dedélabrement total et, même si jeme sens très proche de mes person-nages, je ne prétends pas épouserleurs aventures désastreuses.Dans le monde éditorial contem-porain, la clandestinité est in-vraisemblable, ou alors, la plu-part du temps, elle correspond àune tactique commerciale. Je mesens étranger à ce genre de cal-culs. Je défends mes livres, mespersonnages, les écrivains post-exotiques qui sont pour moi dessœurs et des frères d’écriture. Hé-las, faire paraître des textes, aus-si impressionnants soient-ils, nesuffit pas. Le contexte éditorialexige une présence physique del’auteur pour que les livres aientune petite chance d’être mis encontact avec leurs lecteurs. C’estce que je fais à cette rentrée d’au-tomne 2010 : accomplir une sor-te de mission de combat pour quenos livres post-exotiques trou-vent leur public. »

« Je les représente »Dans Les aigles puent, Lutz

Bassmann fait parler un homme,Gordon Koum, dont le village aété englouti dans un étrange gou-dron par une guerre continue. Ils’adresse à sa famille, ses amis,leur raconte des histoires, tentemême de les faire rire dans unesuite étonnante de rêves noirs.Noirs comme la suie des Onze rê-ves de suie de Manuela Draeger,où des enfants meurent dans unincendie après la « Bolcho Pri-de » et se souviennent du monded’intolérance qui fut le leur et deshistoires que leur racontait la Mé-mé Holgolde.

Un même monde, noir de noir,avec, de temps à autre, des éclairsde sourires, vite réprimés. Uneécriture plus brutale chez Bass-mann, plus lyrique chez Draeger,mais toujours très travaillée, utili-sant la répétition, l’incantation,le dialogue décalé, toujours sur-

prenante et envoûtante.« Mes écrivains imaginaires et

moi, nous avons l’habitude denous réclamer d’un fonds roma-nesque commun, d’une rumina-tion collective de nos histoires,d’une élaboration concertée,d’une création chorale, en quel-que sorte symphonique, dit Volo-dine. Dans cet esprit, nous atta-chons peu de prix à la signature.Mais chacune de nos personnali-tés s’exprime avec force et, rapide-ment, une de nos voix l’emportesur les autres. Alors il devientclair que le livre sera un Bass-mann, un Draeger ou un Volodi-ne. »

Aujourd’hui, toutes ces voix serejoignent sous la seule photo deVolodine. « Je sais que ces textes,nos romans, s’adressent à un lar-ge public et pas du tout à une peti-te communauté de fanatiques.Nos romans méritent qu’on fasseun effort pour les faire connaître.Il faut donc accepter de les pro-mouvoir au mieux. Je n’ai passouhaité entretenir une confu-sion sur la réalité ou l’irréalité deManuela Draeger et de Lutz Bass-mann. Ce sont bien des personna-ges imaginaires. Leur existence,comme, au fond, pour tout écri-vain digne de ce nom, se réduit àleurs livres. Je les représente, jesuis leur porte-parole. Il n’y a au-cune supercherie dans cet événe-ment. Et bien sûr, si les journalis-tes demandent une photo de pres-se, seule la mienne est disponible.Je le regrette, mais c’est commeça. Ce n’est pas moi qui inventeles règles du jeu médiatique. »

JEAN-CLAUDE VANTROYEN

roman

Onze rêves de suie

✶✶MANUELA

DRAEGER

Editions de l’Olivier

198 p., 18 euros

La margeDE

JACQUES

DE DECKER

La trinité Volodinesort de l’ombre

L es figures d’écrivains qu’Antoine Volodi-ne décrit dans Ecrivains, sont des enfer-

més, des analphabètes ou des morts. Ils sontquasi clandestins, oubliés, peu lus, abandon-nés. Certains d’entre eux prennent la parolealors qu’ils sont agonisants (comme l’hommequi évoque ses souvenirs d’enfance dans « Co-mancer »), en transe (comme Linda Woo) oudéjà morts (comme Maria Trois-Cent-Trei-ze). Pour Volodine, voici ce qu’est être écri-vain aujourd’hui.

« Les écrivains que je mets en scène depuisprès de trente ans sont des combattants dé-faits, vaincus, qui n’ont plus à leur disposi-tion que la parole pour changer le monde, etqui sont si abattus, physiquement et psychi-quement, qu’ils considèrent que se taire est unluxe. Ils parlent comme dans les films les per-sonnages criblés de balles, mourants, tirentune dernière salve, sans plus croire à une pos-sible victoire. Voilà un peu comment je voisl’écrivain post-exotique : un homme ou une

femme saisis par l’urgence de “dire”, avant dedisparaître. Pas du tout, au fait, saisis parl’urgence de faire œuvre littéraire : tout passepar le souffle, par l’oralité. Et par le derniersoupir. Pour moi, et dans Ecrivains commedans Les aigles puent ou Onze rêves de suie,être écrivain, c’est savoir au dernier momentimaginer une vie parallèle, et mourir en beau-té. On est évidemment à mille lieues de la figu-re mondaine de l’écrivain télévisuel et fier del’être. » J.-C. V.

roman

Les aigles

puent ✶✶✶LUTZ BASSMANN

Verdier

152 p., 16 euros

roman

Ecrivains ✶✶✶ANTOINE

VOLODINE

Seuil

153 p., 17,50 euros

On aime...✶ bien✶✶ beaucoup✶✶✶ passionnément✶✶✶✶ à la folie❍ On n’aime pas du tout

Leurs trois romans post-exotiques viennent d’être publiés ensemble.

Les écrivains ? Des combattants vaincus !

Volodine révèle ses avatars, Bassmann et Draeger.

ANTOINE Volodine,alias Lutz Bass-mann, ManuelaDraeger et Elli Kro-nauer. © HERMANCETRIAY.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Reculer de cinq siècles dans le temps.Se retrouver à Florence en compa-gnie de Michel-Ange, en bisbille

avec Jules II, le pape qui, à Rome, lui a com-mandé un tombeau et rechigne à le payer.Embarquer à destination de la Turquie et ar-river à Constantinople, le 13 mai 1506, encompagnie de l’artiste italien, invité à créerun pont sur la Corne d’Or, le sultan ayantrefusé le projet précédent, signé de Léonardde Vinci. Assister à la rencontre de l’hommede la Renaissance avec la beauté du mondeottoman, avec l’étrangeté byzantine. Obser-ver le processus de création de celui qui a dé-jà donné son David à sa ville. Guetter lesjeux de pouvoir entre les personnes qui seconnaissent ou se découvrent, aussi éternelsqu’universels. Tel est le festin littéraire quepropose Parle-leur de batailles, de rois etd’éléphants.

Le magnifique nouveau roman que vientde concocter Mathias Enard s’avère très dif-férent de son précédent, le superbe Zone,dont les phrases se passaient de point, qui

se déroulait dans un train et dépassait les500 pages. Ici, le volume est court, 154 pa-ges, et se découpe en de multiples chapitresà haut pouvoir magnétique.

L’écrivain est parti d’un fait historiquepeu connu, à propos duquel il fournit des no-tes solides. Mais il s’octroie aussi dans Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants la li-berté que permet la fiction. Sa chronique ro-mancée d’un temps révolu se lit avec aviditéet passion tant la narration ciselée est évoca-trice de scènes et de sensations, tant elles’approche au plus près de l’humain, qu’ilsoit artiste, homme de pouvoir ou agent dou-ble. On est véritablement aux côtés de Mi-chel-Ange, artiste déboussolé dans un paysinconnu, en panne d’idées. A qui se fier ?Comment créer ? Qui aimer ? De qui se lais-ser aimer ? Où loger ? Comment manger ?Le temps presse-t-il autant que l’indique lesultan ? Les interrogations créatrices cô-toient les questions matérielles, délicate-ment entrelacées avec les rencontres im-promptues ou organisées : un poète local,une danseuse andalouse...

Fin connaisseur du Moyen-Orient, Ma-thias Enard plonge avec délicatesse le lec-teur dans l’Istambul d’hier. Comme Michel-Ange veut relier les deux parties de la villepar un ouvrage d’art, l’écrivain jette un pontentre l’Orient et l’Occident, entre la politi-que et l’esthétique, entre la subsistance et lacréation, entre le passé et le présent. LUCIE CAUWE

Philippe Forest, n’y voyez nullemalice, fait penser à un chevalde labour qui va et vient, retour-nant lentement, avec force etobstination, une terre lourde etgrasse dont les mottes brillantes

reflètent les nuages du ciel et dans celui-ci,parfois, le passage d’un avion. Le spectacle estmajestueux. Les phrases sont, pour beaucoupd’entre elles, d’amples périodes au rythmeentêtant. Le point de vue embrasse la planèteentière mais le romancier n’oublie pas derégler sa focale sur les détails.

Romancier ? Est-il bien cela, l’auteur du Siè-cle des nuages, ou archiviste de la mémoire deson père, pilote de ligne ? Et, au-delà, de lagrande aventure de l’aviation qui a marqué lesiècle dernier au moins autant que le cinéma.Au-delà encore, de l’histoire de celles et ceuxqui ont vécu cette époque traversée par deuxguerres mondiales comme par des failles subi-tement ouvertes sous l’humanité, et où s’effon-dre la morale.

Romancier, oui, qui fait entrer le mondedans son livre jusqu’à le rendre aussi denseque le contenu d’une valise bourrée jusqu’à lagueule, car il ne faut rien oublier. Mais roman-cier qui doute sans cesse du roman, bâtissantcelui-ci sur « l’invérifiable hypothèse qu’uneintrigue doit pourtant exister qui unit tous cesmoments et les intègre à la cohérence d’un récità peu près suivi et sensé, prêtant sa psycholo-gie présente, pour autant qu’il est capable d’ensavoir quoi que ce soit, au personnage qu’il aété autrefois et dont il ne connaît plus rien. »Finissant donc par produire « cette pauvre pe-

tite chose de papier usé qu’on nomme unroman. » (Et c’est par ces mots qu’il conclut.)

Le ciel et les nuages en primeLe passage du temps devient sensible, la Ter-

re est enserrée dans les vols qui lui donnent samesure – une mesure sensiblement plus étroi-te qu’auparavant, puisque d’une certaine ma-nière le rêve de rapprocher les continents auraété accompli. Mais, pour y arriver, il aura fallules pionniers, auxquels Philippe Forest rendhommage, des frères Wright ou de ClémentAder à Charles Lindbergh ou Howard Hu-ghes. Morts, ces deux derniers, dans les an-nées 70, l’un sage, l’autre fou, au moment de lasplendeur de l’aviation commerciale. Avec unpoint d’arrêt dans la légende quand Saint-Exupéry plonge dans la Méditerranée. Fin del’aventure, début de l’exploitation commercia-le. Ce qui arrange, au fond, le père de l’écri-vain. Malgré sa volonté affichée d’intégrer uneunité combattante pendant la guerre, il arrivetrop tard. Et à temps pour parcourir le monde,à peu près comme un chauffeur de bus par-court la ville. Avec quand même, pour le pilo-te, le ciel et les nuages en prime.

Le siècle des nuages est un livre où tout faitsigne. Mais de quoi ? C’est en effet seulementavec du recul que les signes semblent prendresens, et le plus souvent on leur donne celui quisemble convenir au cours d’événements quele temps permet de ranger dans un sem-blant d’organisation. De cette organisa-tion, qui donne sa forme au roman, Phi-lippe Forest se méfie aussi. Commedes jugements a posteriori qu’elleinduit.

Les grands-parents maternels dePhilippe Forest, qu’il n’a pas connus,ont été libraires à Mâcon. A la saisondes prix littéraires, ils invitaient les ha-bitués à écouter la radio dans le magasinpour connaître les noms des lauréats. Leromancier aime penser que, s’il reçoit unprix, la TSF leur portera la nouvelle auciel. Nous aimerions que ça se passeainsi. PIERRE MAURY

RENCONTRE

Fanny Chiarello est un nom à re-tenir. Non que la jeune femmepublie un premier roman – elle

est éditée par Page à Page à Lille de-puis 2002, quatre livres repris par Poc-ket, et pour trois recueils par les bel-ges éditions des Carnets du Dessert deLune depuis 2005 –, mais le romanqu’elle fait paraître à L’Olivier paraîttrès différent de ce qui sort en ce boncrû qu’est la rentrée littéraire 2010.

L’éternité n’est pas si longue se sin-gularise par son thème de fin du mon-de, et surtout par sa forme qui juxtapo-se récit pur, extraits de journal person-nel, portrait des différents personna-ges, bribes de carnets… « Un romanpeu classique par rapport à ce qui sortaujourd’hui ? Mais j’ai tout fait pourqu’il soit classique, s’exclame l’écri-vain, de passage à Bruxelles. C’est-à-dire pour qu’il n’y ait qu’un seul ro-

man dans le livre et non cinq commec’était le cas avant que mon éditrice re-travaille mon texte avec moi. »

A l’arrivée, le livre apparaît trèsconstruit même s’il part dans plu-sieurs directions et s’il est né sansplan. « J’ai une passion pour la digres-sion et l’ellipse, confesse celle qui nevit que de son écriture, au point d’ou-blier parfois l’essentiel. Ce n’est accep-table ni pour l’éditeur ni pour le lec-teur. Travailler avec un éditeur m’aénormément appris. »

La mort devant soiOn fait d’abord connaissance avec

Nora, qui a miraculeusement échap-pé à la mort. Si les mois passés dans lecoma lui ont rendu l’idée de la mortproche, ils ne l’ont pas préparée à l’épi-démie de variole qui ravage son payssans qu’aucun vaccin puisse la con-trer. La voilà confrontée à la fin, lasienne, celle de l’humanité peut-être.« Le bioterrorisme permet d’obtenirun précipité des questions existentiel-les de base, observe Fanny Chiarello. Iloblige mes personnages, tous inspirésde vraies gens, à formuler ce qui estfondamental pour eux ».

Ce n’est pas pour autant que la ro-mancière signe un roman désespé-rant. Au contraire, elle multiplie lestraits d’humour, les scènes cocasses.

Elle observe avec ironie ses personna-ges dans leur vie quotidienne.« De-puis le début, ils devaient être quatreet être ces quatre-là. Trois filles et ungarçon, cousin d’une. Avec le côté in-conditionnel d’une amitié qui semblefaite pour résister jusqu’à la mort. »

La mort, qui apparaît de face et deprofil, avec laquelle on ne peut pas tou-jours biaiser. Face à l’épidémie, Noraconvainc Miriam, Judith et Raymondde quitter la ville et de s’installer à lacampagne. Toutefois, elle se réfugiedans une vie de fiction. « La véritablevictoire du roman, c’est quand elle dé-cide de retourner dans le réel. »

« Nora a une tendance difficile àcombattre, ajoute encore l’auteur, lenombrilisme. Quand elle déprime, ilest normal que le ciel soit gris. Elle estdans l’excès. Elle a la qualité d’être en-tière mais elle est usante pour son en-tourage et pour elle-même. »

Finalement, nous avons tous quel-que chose de Nora. L’éternité n’est passi longue est un roman à laisser infu-ser en soi. On s’étonnera peut-être dutemps de lecture qu’il nécessite alorsque tout s’y enchaîne remarquable-ment bien et qu’on y prend vraimentdu plaisir. Mais l’écriture, dense soussa limpidité apparente, touche aussi àl’intime. Fanny Chiarello, un nom à re-tenir. LUCIE CAUWE

Finalement,que sait-onde nos proches ?

Entre les batailleset les rois, l’amour

Philippe Forest réinvente la vie de son père, pilote de ligne,dans un superbe roman.

Réinventer son existenceparce qu’on va mourir

RENCONTRE

Je savais depuis toujours qu’il fallaitqu’un jour j’écrive de la littérature,mais l’idée m’intimidait », nous con-

fie Isabelle Monnin, grand reporter au servi-ce société du Nouvel Observateur. Le voicisorti, son premier roman. Les vies extraor-dinaires d’Eugène frappe d’emblée par sonsujet : le récit de la courte vie d’un bébé, sixjours à peine. Sans pathos mais avec émo-tion, profondeur, en multipliant les appro-ches. « Cette histoire est arrivée pas loin demoi, poursuit l’auteur. Mais j’ai surtoutvoulu m’intéresser à la question : que sait-on des gens qui sont les plus proches denous ? Une question qu’on se pose souvent àla mort de quelqu’un. J’ai pris le cas d’unenfant qui est mort après une semaine. A-t-il une existence même s’il n’a presque pas vé-cu ? Que peut-on dire d’une si petite vie ? »

Face à une mère muette de douleur, ausens propre, un père tente de dépasser letsunami qui « a renversé notre vie ». Il en-tame son journal à J+26, y consigne le cha-grin de sa femme, les événements du quoti-dien. Il y écrit aussi la vie d’Eugène, un docu-ment qui s’étaie au fur et à mesure qu’avan-ce son enquête. « Il porte aussi son enfant,à sa façon, note l’auteur. Je voulais qu’undes parents soit dans une dimension oniri-que et que l’autre soit dans le réalisme. A tra-vers cette année, le père et la mère devien-nent vraiment les parents d’Eugène. »

Le livre est plein d’idées (coudre des pan-talons, inviter Mathieu Amalric) et de soli-des références littéraires. Il touche de nom-breux thèmes dont la famille et ses secrets.La première phrase a du cran : « Je pour-rais parler de Carla Bruni. » « Je voulaisque mon roman soit aussi inscrit dans uneépoque, explique la journaliste. Quand j’aicommencé à l’écrire, on parlait de CarlaBruni. Je voulais mêler des événements inti-mes inconnus du public et des éléments pu-blics trop connus. » Un premier roman sen-sible et terriblement humain, dont la finalerecentre tout le propos. LUCIE CAUWE

roman

L’éternité n’est pas

si longue ✶✶FANNY CHIARELLO

L’Olivier

300 p., 319 euros

roman

Parle-leur de batailles, de rois

et d’éléphants ✶✶✶MATHIAS ÉNARD

Actes Sud

154 p., 17 euros

La traversée du siècleet des nuages

leslivres

roman

Le siècle des nuages ✶✶✶PHILIPPE FOREST

Gallimard

555 p., 21,50 euros

premier roman

Les vies extraordinaires

d’Eugène ✶✶ISABELLE MONNIN

JC Lattès

232 p., 17 euros

PHILIPPE FO-REST fait bienplus que ra-conter la viede son pèredans son nou-veau roman.© CATHERINEHÉLIE/GALLIMARD.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be

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Thomas Pynchon nous re-vient avec un roman noir,voilà qui est assez inatten-du après Contre-jour. Amoins de considérer queson deuxième roman, Ven-

te à la criée du lot 49, utilisait déjà les co-des familiers aux lecteurs du genre. Et Vi-ce caché serait donc sa deuxième incur-sion sur ce terrain, avec au centre de l’in-trigue un détective privé, Doc, et autourde lui assez d’éléments pour détournerl’attention du nœud narratif.

L’auteur de V. ne sera jamais, a-t-onquelques raisons de penser, celui d’un ro-

man confortablement installé sur lesrails parallèles qui conduisent, de préfé-rence à l’heure prévue, d’un point à un au-tre. Il préfère les voies tortueuses et les ai-guillages multiples, les trains qui ne res-pectent par les horaires et qui transpor-tent des foules hétéroclites, traversantdes paysages peints de couleurs vivessous un ciel digne de celui qu’évoquaientles Beatles dans Lucy in the sky with dia-monds. Bien que Pynchon ne parle pasdes « Fab Four » dans Vice caché. Mais,sur la porte du bureau de Doc, la plaqueporte la mention : « LSD Investigations,LSD, comme il l’expliquait quand lesgens demandaient, ce qui n’était pas sou-vent, étant l’abréviation de “Localisa-tion, Surveillance, Détection”. »

L’ombre de Richard NixonNous sommes à Los Angeles au début

des années 70. Richard Nixon plane com-me une ombre malfaisante au-dessus deceux qui vivent sur la plage, décidés à

prendre leur pied plutôt que d’aller fairela guerre au Vietnam, et « il distribue despoignées de biftons à tout ce qui ressemblede près ou de loin à des forces de l’ordrelocales ». Doc, trop habitué aux jointspour être du bon côté de la barrière, estdans le collimateur d’un représentant lo-cal de ces forces de l’ordre, Bigfoot, auxméthodes peu orthodoxes. Définitive-ment l’enfoiré de service. Pas très diffé-rent de Doc, au fond, qui ne respecte pasgrand-chose. Amis ou ennemis ? Ordreou désordre ?

Mickey Wolfmann a disparu. Ce qui,en raison de la surface financière du bon-homme, fait désordre. Si l’on considèreen revanche son pouvoir de nuisancecomme promoteur immobilier, sa dispari-tion est peut-être une manière de remet-tre de l’ordre dans un monde dévoué aufric. Néanmoins, Shasta, la maîtresse deWolfmann, et parfois de Doc, est bien en-nuyée. Bigfoot aussi, pour d’autres rai-sons.

La ville, sous la menace de problèmesraciaux exacerbés par les émeutes de1965, ressemble de plus en plus à une pé-taudière. Comme le roman, qui semblenous filer entre les doigts. Le salon demassage que visite Doc en croyant tenirune piste s’est transformé en cauchemar.Plus de pensées confuses que d’avancéesdans l’enquête. La faute à un abus de can-nabis, comme semble le penser Bigfoot ?

A la fin, il y aura de la musique partout,en particulier un saxophone et une voixde femme qui liquéfie Doc. Ainsi qu’unesolution partielle à l’énigme de départ,avec des questions qui restent en suspenset une sorte d’apaisement, ou ce qui peuty ressembler le plus à la fin d’une histoireagitée. On l’aura traversée à la manièred’un surfeur porté par les vagues, avec en-suite le vague soulagement, proche de lafrustration, de reprendre pied sur le riva-ge. Comme l’écrirait Pynchon : genre,c’est déjà fini ? Oui, mais on se souvien-dra du voyage. PIERRE MAURY

Le Fils d’Heliópolis dontJames Scudamore a faitle héros de son deuxième

roman (et le premier traduit enfrançais) s’appelle Ludo. Enfantd’une favela de São Paulo, il aéchappé à un destin prévisiblegrâce aux talents de cuisinièrede sa mère. Celle-ci est en effetentrée au service de Zé Carnicel-li, dit « Generoso », richissimehomme d’affaires dont l’épousese consacre à des œuvres de cha-rité. Adopté par la famille, Ludo

grandit en compagnie de la belleMelissa dont, même mariée, ilpartagera parfois le lit. Placé parZé dans une agence de marke-ting où il s’ennuie, Ludo semblepasser ses journées sur un fil ten-du entre la vie qui aurait pu êtrela sienne et le confort dont il bé-néficie.

L’équilibre est fragile. Dansson enfance, James Scudamorea vécu quatre ans à São Paulo. Ilen fait, de son propre aveu, uneville à la Ballard, où des quar-tiers entiers sont retranchés etprotégés par des vigiles armés.Où des hélicoptères privés sillon-nent le ciel pour ceux qui ne met-tent jamais les pieds dans des zo-nes moins favorisées. Où, a-t-ilappris, la réalité est encore plusétonnante que ce qu’il avait oséimaginer : « Maintenant que leroman est paru au Brésil, les

journalistes m’ont dit que j’au-rais pu aller encore plus loin. »

Tous les titres des chapitressont des éléments de nourriture.C’est par elle que la mère de Lu-do a sorti celui-ci de la misère.Le romancier y met en place unregistre plus étendu : « Beau-coup de souvenirs, en particulierpour moi qui ai vécu dans despays différents, sont liés à ce queje mangeais. A ce titre, la cuisineest une table des matières de lamémoire. »

Il y a dans Fils d’Heliópolisdes scènes en apparence extrava-gantes qui confrontent l’opulen-ce et la pauvreté. Elles disent aus-si comment les nantis prati-quent la charité pour mieux as-seoir le pouvoir. Elles disentbeaucoup d’évidences que l’onpréfère souvent ne pas voir. PIERRE MAURY

Will Self ne nous a jamais mé-nagés. L’enfant terrible deslettres anglaises, surdoué

survolté qui, s’il se cherchait des référen-ces, les trouverait du côté du Joyce deFinnegans Wake et du Burroughs duFestin nu, décoche ses livres comme au-tant de bombes à neutrons, et s’en sertpour essayer de saisir verbalement lemonde d’aujourd’hui, saturé de messa-ges et plus désemparé que jamais. Celadonne, à un rythme incroyablement sou-tenu vu la complexité des projets, desmachines satiriques aussi déjantéesque Les Grands Singes, La théorie quan-titative de la démence ou Dorian. Il com-bine l’usage du paradoxe comme inter-prétation du réel d’un Swift ou d’un Wil-de avec une pétarade langagière parfai-tement maîtrisée, née du croisementdes Sex Pistols et de Wittgenstein. Maisfoin de comparaisons : Will Self estd’abord lui-même, et c’est déjà énorme.

On devrait plutôt dire « hénaurme »à propos de son gros dernier, paru il y aquatre ans en version originale et déjàtransposé avec une rare maîtrise par Ro-bert Davreu, devant qui le chapelierd’Alice devrait tirer tous ses couvre-chefs. C’est que Le livre de Dave met letraducteur au défi non seulement dedébrider sa verve, mais d’inventer unelangue nouvelle. On se souvient du fil àretordre qu’a signifié pour Belmont etChabrier la version française d’Orangemécanique d’Anthony Burgess. Le livrede Dave est du même tonneau : un cha-pitre sur deux fait usage d’un baragouinà côté duquel le langage SMS est d’unelimpidité aveuglante.

Entre aujourd’hui et demainComment justifier cette alternance ?

Par le fait que le roman se donne explici-tement pour « une révélation du passérécent et de l’avenir lointain ». On estd’une part dans le Londres d’aujour-d’hui, en compagnie d’un chauffeur detaxi à l’idéologie plus que douteuse, frus-tré à mort par son divorce d’avec sa fem-me qui vit désormais dans le quartierchic de Hampstead et lui interdit toutdroit de visite auprès de leur fils. Sonseul refuge est son véhicule et sa seuleréférence le guide des rues de Londresqu’en tant que « cabdriver » il est censé

connaître sur le bout des doigts. Tousses objets de ressentiment, il les notedans un carnet qu’il va enterrer dans lejardin de son ex, afin que son fils les ex-hume un jour et découvre à quel pointson père en a bavé. C’est la matière deschapitres pairs.

Les impairs, eux, se situent à un demi-millénaire d’ici. Le réchauffement cli-matique a fait de l’Angleterre un archi-pel, où n’émergent que des parcelles de« Niou London », où l’on est retournéau stade agraire, mais où l’on vénère un« livre », à savoir les notes de Dave Rud-man, qui ont échappé au cataclysmecomme d’autres Manuscrits de la MerRouge. On devine à quel niveau de pri-mitivisme la pensée humaine est relé-guée, un peu comme si le langage desprotagonistes de reality-shows étaitdevenu le paradigme de la civilisation.

Ce roman monstrueux, parfois érein-tant à la lecture, parce qu’il suppose lefréquent recours au lexique qui le com-plète, pourrait bien être une des plus sé-vères condamnations de notre mondesans repères, une farce qui met un nezrouge à notre déchéance. Et Will Selfun prophète désopilant de notre courseau désastre. On a rarement mieux dé-montré que de ce qui tirait des larmes, ilvalait mieux s’esclaffer. JACQUES DE DECKER

« Vice caché » ne dira pas tout de Los Angeles en 1970, mais presque.

São Paulo vu d’hélicoptère

Le livre des livres d’après-demainrécit

Tragédie à l’Everest ✶✶JON KRAKAUER

En ce 10 mai 1996, il y a foule

au sommet de l’Everest. L’esca-

lade du plus haut sommet ter-

restre reste cependant un ex-

ploit, malgré l’embouteillage.

De mauvaises conditions at-

mosphériques, des décisions

hasardeuses et quelques autres

perturbations provoqueront la

mort de huit alpinistes, dont

certains étaient des maîtres.

Jon Krakauer, qui participait à

une des expéditions, en relate

tous les détails. L’affaiblisse-

ment physique et la culpabilité

se rejoignent dans une tragé-

die. (P. My.)

tr. de l’américain par Christian Moli-

nier, 10/18, no 4382, 320 p., 7,90 ¤.

roman

Mangez-le si vous voulez ✶✶JEAN TEULÉ

Tout le monde aime le jeune

Alain de Monéys, qui vient

d’être élu adjoint au maire et se

prépare à faire la guerre contre

les Prussiens. Dans l’après-midi

du 16 août 1870, c’est pourtant

tout un village, ou presque, qui

le massacre. Mortelle orgie col-

lective au cours de laquelle tou-

tes les limites s’effondrent. Et

dont Jean Teulé fait le récit

d’une foule en folie. Un malen-

tendu aura suffi pour allumer

une flamme vorace. Elle traver-

se un roman chauffé à blanc,

dont on se remet mal. (P. My.)

Pocket, no 14231, 128 p., 5 euros.

nouvelles

Contes carnivores ✶✶✶BERNARD QUIRINY

Un festival pétillant. L’imaginai-

re est utilisé dans les marges

de la vraisemblance. Des œu-

vres inconnues surgissent. Des

personnages circulent entre les

nouvelles, trouvant une cohé-

rence dans la multiplicité de

leurs formes. On est dans le fan-

tastique, un peu, et dans la fan-

taisie, beaucoup. Les deux as-

pects sous-tendus par une éru-

dition d’autant plus joyeuse

qu’elle est souvent inventée de

toutes pièces. Pour ce deuxiè-

me recueil, Bernard Quiriny a

reçu le prix Rossel en 2008.

(P. My.)

Points, no 2480, 224 p., 6 euros.

essai

Encyclopédie capricieuse du tout

et du rien ✶✶✶CHARLES DANTZIG

Des listes, oui, mais surtout les

commentaires de ces listes.

Charles Dantzig parle d’art et

de manière de vivre, de lieux et

d’époques. De tout plutôt que

de rien. Comme quand il s’occu-

pe de littérature, il émet des

avis tranchés, que l’on ne suit

pas toujours. Mais il excite la

réflexion comme peu d’auteurs

le font aujourd’hui. Posé sur

une culture vaste, il partage ses

plaisirs et ses déceptions. Mo-

numentale et fragmentaire, cet-

te Encyclopédie est un parfait li-

vre de chevet. (P. My.)

Le Livre de poche, no 31881, 864 p.,

10 euros.

essai

Bréviaire des artificiers ✶✶MATHIAS ÉNARD

Dix leçons de sagesse et de des-

truction. Ou du terrorisme con-

sidéré comme une œuvre d’art.

Auprès de son maître, Virgilio

apprend l’art de frapper les

symboles et de perturber les es-

prits. Les illustrations de Pierre

Marquès donnent à ce petit li-

vre le poids de la réalité. Bien

que, cela va de soi, inscrite

dans une spéculation intellec-

tuelle en totale liberté. Le Bré-

viaire de Mathias Enard n’a rien

d’un guide pratique du terroris-

me. Et tout d’un appel à la résis-

tance de l’esprit. (P. My.)

Folio, no 5110, 128 p., 4 euros.

Un roman noirà la Thomas Pynchon

leslivrespoches

roman

Vice caché ✶✶THOMAS PYNCHON

traduit de l’anglais (Etats-Unis)

par Nicolas Richard

Seuil

346 p., 22,50 euros

roman

Fils

d’Heliópolis ✶✶JAMES

SCUDAMORE

trad. de l’anglais par

Anne-Marie Carrière

10/18

300 p., 18 euros

roman

Le livre de Dave ✶✶✶WILL SELF

traduit de l’anglais

par Robert Davreu

Editions de l’Olivier

542 p., 25 euros

ÉcrivainsANTOINE VOLODINE

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Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants

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Vice caché THOMAS PYNCHON

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WILL SELF observe lacourse au désastrede notre sociétédans un roman où ilinvente une langue.© JOHN FOLEY/OPALE.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 42: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 20:57 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 44

Que remarque-t-on d’a-bord en abordant l’albumCharles à l’école des dra-gons, histoire d’Alex Cous-seau illustrée par Philip-pe-Henri Turin ? Son for-mat géant, 27 × 38,5 cm ?Ou son graphisme déli-

rant, débordant de couleurs et de détails, dèsles pages de garde ? Les deux, sans doute,mon général. « Le point de départ du livre,explique l’auteur, c’est la volonté de Philippe-Henri Turin de faire un immense album il-lustré pour les petits et les grands. Immensepar la taille et le travail fourni : des illustra-tions foisonnantes de détails, autour d’unmonde qu’il affectionne, celui des dragons. Ila d’abord imaginé le personnage principal(un dragon avec de gros pieds et de grandesailes). Et très vite, j’ai pensé à L’Albatros deCharles Baudelaire. D’où l’idée d’appeler cedragon Charles et de lui faire écrire des poé-sies tristes (même si c’est pour rigoler). »

L’album commence le 9 avril 1821. Dansune ambiance de fin du monde, deux dra-gons surveillent un œuf posé au sommetd’une montagne. C’est Charles qui naît. Leurbébé tout de suite adoré, « à peine plus grosqu’un veau ». Plutôt maigrichon quandmême, mais des pieds immenses et des ailesgigantesques. Le petit va grandir, surtout despieds et des ailes. Développer solidement son

imagination. Composer des poésies tristes.A trois ans, il entre à l’école. Et ça coince. Il

ne s’agit pas là de cracher des mots, mais dufeu. Charles s’avère très différent de ses petitscopains. Il se retrouve souvent seul. Il ne suitpas en classe. Mais les auteurs dépassent lar-gement le thème de l’enfant différent par

l’imagination des illustrations, vraimentformidables par leur richesse de thèmes et decouleurs, et par la finale pleine de fantaisie etd’humanité, si on ose ce terme pour undragon : c’est poussé par les encouragementsde sa copine, que Charles deviendra lui-même et épanoui. Dès 5 ans. LUCIE CAUWE

Arthur De Pins déshabilleles filles sur sa tablettegraphique. Ce jeune pro-

dige d’Illustrator a donné du sex-appeal à la bande dessinée franco-belge avec ses Péchés mignons,une série affolante sur les fantas-mes et les tabous des femmes ac-tuelles publiée chez Fluide Gla-cial. Caché derrière une paire delunettes noires, il a été frapperchez Dupuis pour créer de nou-veaux personnages tous publics.

Vampires, zombies, loups-ga-rous, momies… se crêpent la ban-delette et s’arrachent la tête dansZombillénium, la première saga

d’horreur-fiction du journal deSpirou. Contrairement à ses hé-ros, Arthur De Pins ne mordpas : « Ce n’est pas une histoirevraiment gore. On est dans unedimension fantastique. C’est par-fois cynique et surtout mélancoli-que. Tous ces monstres travail-lent dans un parc d’attractionsburlesque, le Zombillénium. Etl’on s’aperçoit rapidement que çane rigole pas là-dedans commedans n’importe quelle entrepriseaujourd’hui. En fait, cette histoi-re de monstres est une plongéedans le milieu de l’entreprise. »

Planté sous le ciel si bas duNord de la France, le Zombillé-nium a bien du mal à équilibrerses comptes face à la concurrencede Disneyland Paris ou du ParcAstérix. Tout mort-vivant qu’ilsoit, le personnel est en sursis.Les Zombies supportent mal laconcurrence et créent même leurpropre syndicat pour défendreleur beefsteak !

Rien n’est gratuit dans cet al-bum, que l’on dévore comme unesorte de remède contre les vampi-res trop sucrés de Twilight.

« Ce qui m’intéresse dans cette

histoire, c’est la monstruosité hu-maine, confesse Arthur De Pins.Comme dans le cinéma réalisteitalien».

DANIEL COUVREUR

Le syndicat des zombies franco-belges

Le SoirCosmoZ, Claro, roman, Actes

Sud

Ego tango, Caroline De Mulder,

premier roman, Champ vallon

L’été de la vie, J M Coetzee,

roman, Seuil

Le cœur régulier, Olivier Adam,

roman, L’Olivier

Apocalypse bébé, Virginie

Despentes, roman, Grasset

les ventesClassement établi avec les

magasins Carrefour et Fnac

(Belgique).

1. Une forme de vie, Amélie

Nothomb, roman, Albin Michel

2. Le voleur d’ombres, Marc

Levy, roman, Robert Laffont

3. Le visage de Dieu, I. et G.

Bogdanov, essai, Grasset

4. Les écureuils de Central

Park sont tristes, Katherine

Pancol, roman, Albin Michel

5. La carte et le territoire,

Michel Houellebecq, roman,

Flammarion

Alex Cousseau et Philippe-Henri Turin mettent joyeusement en scèneun jeune dragon poète dans « Charles à l’école des dragons ».

jeunessealbum

Le jour du A ✶✶JEAN-LUC ENGLEBERT

On retrouve avec grand plaisir

Petit Croco et sa jeune maîtres-

se, déjà rencontrés dans des al-

bums parus en 2004 et 2006.

Cette fois, la fillette rentre de

l’école. Elle entend faire parta-

ger ses nouvelles connaissan-

ces, la lettre A, à son animal de

compagnie. Des aquarelles déli-

cates et très expressives ponc-

tuent son monologue plein de

saveur et d’humour. Un album

à l’excellent rapport texte-ima-

ges. Dès 4 ans. (L. C.)

L’école des loisirs/Pastel, 32 p., 11 ¤.

album

C’est l’heure ! ✶✶KATIE CLEMINSON

C’est toute une ménagerie qui

accompagne le héros de cet al-

bum anglais au cours de sa jour-

née d’école. On le suit du lever

au coucher dans ses diverses

activités du jour, toujours me-

nées en compagnie d’animaux.

Une joyeuse imagination au pro-

fit d’un texte qui fait la part bel-

le au vocabulaire et d’images

expressives. Dès 4 ans. (L. C.)

traduit de l’anglais par Elisabeth

Duval, Kaléidoscope, 40 p., 13 euros.

album

Nous, on va à l’école

en dinosaure ! ✶JULIA LIU/BEY LYNN

Mieux qu’un car de ramassage

scolaire, voici le « dinobus »,

proposé par cette fantaisie qui

fait réfléchir sur les moyens de

transport ! C’est sur le dos du

dinosaure P’tit Rex que les en-

fants de l’école Spéciale se ren-

dent en classe. Les plus chan-

ceux sont ceux qui habitent aux

étages : ils sont cueillis à la fe-

nêtre par le transporteur géant.

Mais la formule a aussi des in-

convénients, vu le poids et le

gabarit de la bête. Va-t-elle de-

voir cesser ? Dès 4 ans. (L. C.)

adapté de l’anglais par Alain Serres,

Rue du monde, 36 p., 14 euros.

La rentrée des livressur l’entrée à l’école

leslivres

bandedessinéesérie

Pour l’empire II, les femmes ✶✶MERWAN ET VIVÈS

Dans le premier tome de ce

sombre péplum, l’Empire se

sentait à l’étroit. Ses meilleurs

guerriers se mettaient en quête

d’un nouveau monde. Ils débou-

chent ici dans un faux jardin

d’Eden, cerné de féroces Ama-

zones. Ces farouches créatures

émasculent impitoyablement

les hommes qui les ont fécon-

dées. Les plus vigoureux y lais-

seront la vie ou la raison mais

l’Empire retrouvera ses esprits

pour triompher de ces succu-

bes. Le dessin de Vivès et Mer-

wan donne au récit une puissan-

ce expressionniste qui emporte

tout sur son passage. Leur récit

féroce et tendu ne laisse pas la

poésie en chemin. Une très

belle aventure. (Da. Cv.)

Poisson Pilote, Dargaud, 56 p.,

10,95 euros.

la libraireLes coups de cœur de Brigitte

de Meeûs, de la librairie

Tropismes, 11 galerie des Princes

à 1000 Bruxelles.

Le siècle des nuages, Philippe

Forest, roman, Gallimard

Un roman estonien, Katrina

Kanda, roman, Gallimard

Maudit soit le fleuve du

temps, Per Petterson, roman,

Gallimard

Anatomie d’un instant, Javier

Cercas, roman, Actes Sud

Un autre monde, Barbara King-

solver, roman, Rivages

bande dessinée

Zombillénium 1,

Gretchen ✶✶ARTHUR DE PINS

Dupuis

48 p., 13,50 euros

UN BÉBÉ est en train de naître. Ce sera Charles, un joli petit dragon, un peu maigri-chon mais avec de très grandes ailes et plein d’imagination. © SEUIL JEUNESSE.

jeunesse

Charles à l’école des dragons

ALEX COUSSEAU

PHILIPPE-HENRI TURIN

Seuil jeunesse

40 p., 19,80 euros

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bref

LE PETIT NOUVEAU du parc d’attractions Zombillénium ne sait pas trop s’il doit jouer le loup-garou, le vampire… ou lesdeux à la fois. Une créature du diable, Gretchen, va lui entortiller le corps et l’esprit. © DUPUIS.

les choix

L’interview d’Arthur De Pins sur

http://blogs.lesoir.be/ketpaddle/

Editeur responsablePatrick Hurbain

Rue Royale, 100, 1000 Bruxelles

Responsable du supplémentLucie Cauwe [email protected]

PublicitéJoséphine Alessi 02-225.53.07

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be

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ladétenteLES MOTS CROISÉS

Solution n° 2 de Auralien Kermarrec

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Grille n° 6003 de NestorHORIZONTALEMENT. 1. La lecture pour l’esprit. 2. Mettre au goût du jour. 3. Remise en ordre. - Échappe à tout contrôle. 4. A son lit en Afrique. - Dans « Génie du christianisme ». 5. Sa présence n’était pas souhaitée. 6. Un violon. - Protège les animaux. 7. Comme on peut le constater. - Vu dans le canard. 8. Très joliment colorés. - Pierres. 9. Pas sous. - Dont on a su tromper l’ennui. 10. Très diminué. - Pied, fondation.

VERTICALEMENT. 1. Ainsi des nôtres. 2. Fait de l’ombre. - Amour vache. 3. Pratique. 4. Naît d’un gros grain. - Ils donnent bonne mine aux jeunes filles. 5. Symbole du radian. - Essence d’Afrique. 6. En Haute-Corse (L’). 7. Puiser. - Pour les amateurs de canaux. 8. Qui mettent à plat. - Oued algérien. 9. Qui ont bénéficié de la lutte contre la désertification. 10. Elle n’a pas d’unité de mesure. - Mal de mère.

Solution n° 2979

Grille n° 2980 de Guy Hachette

DIFFICILEHORIZONTALEMENT. 1. Atteinte dans sa chair. 2. Glacer le sang. 3. Rêve-partie. - Clint en chiffre. 4. Dent surnuméraire. 5. Chauffait divinement. - Il est normal qu’il suive son cours jusqu’au bout. - On le voit en pantoufle. 6. Amour en famille. - Une alternative. 7. Septième en grec. - De charrues ? 8. Est malléable et ductile. - Porteur de bois en Sibérie. 9. Façon poterie. 10. Marque un état antérieur. - Grandes images.VERTICALEMENT. 1. D’une dictature militaire. 2. Mont en l’île. - Hostile. 3. Propres... aux villes. - Annonce de l’étonnement. 4. Occupe diverses places. - Un chef bien oublié. 5. C’est très haut. - Princesse aimée pour son malheur. 6. Terminé quand l’alarme est donnée. - Des bagnoles vertes. 7. « Au sérail » avec Mozart. 8. Contre parfois. - Que d’obstination là-dedans ! - Un peu... félin. 9. Faire une coupe. 10. Incertain temps. - Habiles aux manœuvres.

FACILEHORIZONTALEMENT. 1. Dangereusement affectée. 2. Susciter la terreur. 3. Profond s’il est de plomb. - Permet de montrer. 4. Dent qui est en sus. 5. Coups de la fanfare. - Un article courant. - Fourrure de petit-gris. 6. Amour interdit. - Ce n’est sans doute qu’une question de lieu ? 7. Indépendantistes. - Gouvernails. 8. Élément 28 symbolisé. - A eu son âge. 9. Ayant l’aspect d’une céramique. 10. Ce que l’on a été. - Photos géantes.VERTICALEMENT. 1. Nécessaire sauvetage en mère. 2. Loin de... grec. - Contre. 3. Petits, ils sont familiers. - Aire assez limitée. 4. Monopolise les mandats. - S’avance dans la mer. 5. Point culminant du monde. - Satellite de Jupiter. 6. Il ne permet pas à l’ennemi de réagir. - Voitures populaires. 7. C’est un rapt. 8. Chanté do le matin ? - Indique un jeune volontaire. - Grain. 9. Diviser. 10. Une très longue histoire ! - Très malignes.

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Grille n° LE SUDOKU

Remplissez la grille de sorte que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré contiennent les chiffres de 1 à 9.

Retrouvez toutes les grilles parues dans nos pages, sur lesoir.be

Solutionde la grille n°

DIFFICILE1552

9 7 6 5

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6

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8 6

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LA BÉDÉ

BLACKSAD (34) PAR JUAN DIAZ CANALES ET JUANJO GUARNIDO © ÉDITION DARGAUD

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L’HOROSCOPE

BÉLIER 21/3-20/4

GÉMEAUX 21/5-21/6

TAUREAU 21/4-20/5

CANCER 22/6-21/7

LION 22/7-22/8

BALANCE 23/9-22/10

SAGITTAIRE 22/11-20/12

VERSEAU 21/1-19/2

VIERGE 23/8-22/9

SCORPION 23/10-21/11

CAPRICORNE 21/12-20/1

POISSONS 20/2-20/3

TRAVAIL : Activités constructives et fructueuses. Vous semblez enfin retrouver la motivation qui vous faisait tant défaut. AMOUR : Du passionnel et du romantisme. Vous aimez et vous avez envie de le dire. SANTE : Bonne.

TRAVAIL : La chance vous dessert provisoi-rement. Faites en sorte de protéger ce qui doit l’être et attendez des jours meilleurs. AMOUR : Conflits affectifs avec un parent. Vous n’avez pas envie de lâcher le moindre lest. SANTE : Mangez légèrement.

TRAVAIL : Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Il va vous falloir choisir en toute connaissance de cause. AMOUR : Un chapitre sentimental s’ouvre. A vous de lui donner toute la passion qu’il faut. SANTE : Des problèmes de récupération.

TRAVAIL : Vos collègues ont besoin de votre soutien. Accordez-leur assez d’attention et soutenez-les dans la mesure de vos possibilités. AMOUR : Agréable climat de conciliation et de compréhension. SANTE : Consultez votre dentiste.

TRAVAIL : Vous êtes enfin en phase très constructive. Vous allez passer aux choses concrètes avec un réel plaisir. AMOUR : Des attentions et des gestes tendres. SANTE : Bonne.

TRAVAIL : Ne vous engagez pas à la légère car il vous manque encore quelques éléments importants. . AMOUR : Votre attitude est parfois trop provocante. . SANTE : Evitez tabac et alcool.

TRAVAIL : Vos résultats sont un peu irrégu-liers. Peut-être manquez-vous de motivation ces derniers temps ? AMOUR : Il y a des vérités importantes qu’il faut dire. SANTE : Moyenne.

TRAVAIL : Vous manquez des occasions pourtant à votre portée. En affaires, il est dommage de faire ce genre d’erreurs. AMOUR : Vos relations amicales sont ten-dues. Vous n’appréciez guère la contradiction. SANTE : Tonus en baisse.

TRAVAIL : Votre situation s’améliore et se consolide. Vous avez franchi tant bien que mal les étapes qui n’étaient pas faciles à négocier. AMOUR : Vous avez besoin de liberté ! On peut expliquer les choses en enfilant des gants !SANTE : Maux de tête possibles.

TRAVAIL : Jugement troublé par des consi-dérations personnelles. Mettez de l’eau dans votre vin et sachez écouter. AMOUR : La franchise est préférable à la fuite. Il y a des choses à révéler. SANTE : Muscles sensibles.

TRAVAIL : Des négociations délicates et dif-ficiles sont à mener. Pour les gérer au mieux de vos intérêts, faites quelques sacrifices. AMOUR : Sortez des lieux communs et jouez l’originalité. SANTE : Moyenne.

TRAVAIL : Journée constructive et active. Vous travaillez vite et bien et aimez traiter plusieurs affaires en même temps. AMOUR : Vos principes l’emportent sur vos sentiments. SANTE : Pleine forme.

Ce 10 septembre 2010 (Pour ceux qui y croient)

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 44: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 20:50 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 46

MERCREDI

Prime time : 1. Cold Case (RTL-TVI), 425.400 tél. ; 2. Questions àla Une (la Une), 309.400 ; 3. TheMentalist (TF1), 299.000 ; 4. Lespetits meurtres d’Agatha Chris-tie (France 2), 260.300.

Total journée : 1. 19 heures (RTL-TVI), 634.200 tél. ; 2. JT (la Une),622.200 ; 3. Coûte que coûte(RTL-TVI), 430.000.

A noter. Questions à la Une sem-ble se relever après un passagedifficile la saison passée.

C ampamento esperanza. Lecamp de l’espoir. C’est ici, en

plein désert d’Atacama dans lenord du Chili, que le 5 août der-nier, trente-trois mineurs se sontretrouvés pris au piège d’un ébou-lement dans la mine de San José.

Dix-sept jours plus tard, alorsque l’espoir de les retrouver sainset saufs s’amenuise d’heure enheure, une sonde détecte leur pré-sence. A 700 mètres sous terre,tous sont vivants. En surface, lemonde entier respire enfin pources familles qui campent sur pla-ce depuis le premier jour.

On n’avait pu s’empêcher depenser au Koursk, le sous-marinrusse « abandonné » au fond dela mer de Barents il y a juste dixans. Mais l’histoire ne semble passe répéter et malgré les difficul-tés de l’opération, les sauveteurss’organisent pour remonter les33 mineurs au plus vite, forçantle respect et l’admiration de tous.

Ce jeudi soir, Charles Neuforgeet son équipe font le point sur lasituation, sur la base d’imagestournées sur place, à l’entrée dela mine. « On va montrer tout cequ’on peut montrer, explique lenouveau visage de Reporters.Les familles qui reçoivent les mes-sages et les vidéos que leur en-voient les hommes, d’en bas. Ettout le quotidien qui tourne au-

tour : l’acheminement des vic-tuailles, depuis la réhydratationdes débuts aux premiers sandwi-ches, aux premiers plats chaudsqui leur sont parvenus il y a quel-

ques jours. » Les premières ima-ges envoyées par les mineurs de-puis leur prison souterraine mon-trent des visages marqués parplus d’un mois de privations et de

doute. L’aspect psychologique dela situation, l’angoisse de l’enfer-mement, la solitude d’un côté etla promiscuité, de l’autre, serontégalement traités par l’équipe de

Reporters. « Les sauveteurs tien-nent compte de tout ça aussi, ditCharles Neuforge. D’ailleurs,nous avons prévu une petite ex-plication technique pour que le té-léspectateur comprenne bien oùse trouvent les mineurs et quelsmoyens sont mis en œuvre, con-crètement, pour les sortir de là. »

La paloma, cordon ombilicalAu rythme de 15 mètres par

jour, il faudra à ceux-ci près detrois mois pour arriver jusqu’auxmalheureux. Si tout se passe com-me prévu. L’espoir des épouses,des enfants, des parents tient àun fil. « Le cordon ombilical quiles relie au monde extérieur, c’estla paloma comme on l’appelle là-bas, le pigeon voyageur qui les ra-vitaille tous les jours. Nous en re-parlerons aussi, bien entendu. »

Le journaliste qui célébrait songrand retour à Reporters la semai-ne dernière – succédant à Miche-line Thienpont partie rejoindreson fiancé à Abu Dhabi – espèreque ce numéro se passera mieux.« Pour la première émission, ona été un peu pris en sandwich en-tre une édition spéciale et unmatch de foot. Ça devrait êtreplus calme cette fois-ci. » ■ JULIE HUON

Reporters, RTL-TVI, 19 h 45.

DEPUIS QUELQUES JOURS, les mineurs peuvent s’entretenir avec leurs familles par vidéo-conférence. © D.R.

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16302200

latélévisionvendredi

Sept cents mètres sous la terreLES AUDIENCES RTL-TVI / « Reporters » suit le sauvetage des mineurs de San José

9.20 Matière grise : docs étéDans le secret de nos sentiments.9.45 Télétourisme9.55 La clef des champsConstructions en ballots de paille.10.20 L’héritage des WinstonTéléfilm de Thomas Herrmann (All, 2009). Avec Gaby Dohm.12.05 Les feux de l’amour13.00 JT 13h13.45 Télétourisme13.55 Le RenardEn plein cœur.15.00 NavarroMademoiselle Navarro.16.45 EverwoodMeurtre mystérieux à Everwood. Dévoilements.18.30 Le 6 minutes18.45 Au quotidien19.30 JT 19h3020.15 C’est du belgeRencontre avec un graveur sur armes. Portrait d’Alexandre Laurent.

20.45 Quels drôles de jobs !Divertissement. Invités : Armelle, Jérôme Commandeur, Cartouche.Armelle revêt le costume de soigneur d’animaux au zoo de Thoiry, Jérôme Commandeur étudie le travail d’une équipe de coiffeurs d’un salon bran-ché de Paris et Cartouche devient forain. Après avoir découvert ces différents uni-vers professionnels, les trois humoristes écrivent un sketch sur leur expérience.

22.25 Auto MobileCe nouveau numéro consacré aux coulisses des sports moteurs livre les dernières informations sur le Rallye du Japon, 10e manche du cham-pionnat du monde de la spé-cialité, qui se déroule du 10 au 12 septembre. Le Français Sébastien Loeb est en quête d’une nouvelle consé-cration et de points pour le classement des pilotes. Il va devoir repousser les assauts de son compatriote Sébastien Ogier et du Finlandais Jari-Matti Latvala. Au programme aussi, l’essai de la Skoda Super Combi (TDI DSG), au travers d’un carnet de route réalisé tout au long des trois semai-nes du Tour de France cycliste.23.00 Studio 1Temps fortsde Saint-Trond / Anderlecht, match avancé de la 6e journée du championnat de Belgique.

9.10 C’est vous qui le dites11.00 Matière grise expressAnimaux et hommes.11.10 La télé de A @ Z11.40 Plus belle la vie12.05 Toute une histoire12.50 Matière grise expressArbres en milieu urbain.13.00 Une brique dans le ventre13.25 Sans chichis Best of.13.55 Everwood15.25 C’est pas sorcierLes courses hippiques.15.50 Raymond15.55 Léonard16.05 Kid Paddle16.15 Funky Cops16.40 Jumeaux Barjos17.00 Les Niouzz17.10 Blaise le blasé18.00 Tout le monde veut prendre sa place18.55 Plus belle la vie19.25 The OfficeNoël au bureau.

20.00 Kangourou Jack OU Tennis : US OpenFilm d’aventures de David McNally (USA/Austr, 2003). Avec Jerry O’Connell, Anthony Anderson, Estella Warren. 1h25.Charlie et Louis ne cessent de provoquer des catastrophes qui nuisent à leur patron, le mafieux Sal Maggio. Celui-ci décide de les envoyer effec-tuer une livraison d’argent en Australie. Mais les deux com-pères se font voler les 50 000 dollars par un kangourou, qui s’enfuit dans le bush...

21.35 Matière grisePrésenté par Patrice Goldberg.Aux confins de l’univers. L’homme n’a cessé d’améliorer les appareils permettant d’ob-server les cieux. Aujourd’hui, les images de l’univers sont d’une stupéfiante beauté et d’un intérêt scientifique inesti-mable. Un éléphant, ça court énormément. Des chercheurs belges sont partis en Thaïlande, pour mener une expérience sur les éléphants. Des molécules anti-cancer. Une femme a guéri d’un cancer du poumon en phase avancée. Un médicament miracle a-t-il été découvert ? 22.30 Le 12 minutes22.50 Le génie magdalénienDécouverte des vestiges artis-tiques européens du Magda-lénien, période de la préhistoi-re comprise entre 17 000 et 10 000 ans avant notre ère.

8.35 Brandy et M. MoustacheCas de conscience.9.00 Décrochez gagnez10.10 Le shopping11.40 Dharma & Greg12.30 Le shopping13.30 Luna Park14.40 Bakugan15.05 Pokémon15.30 Naruto15.55 Beyblade : Metal Fusion16.20 Les rescapés du vol 2916.45 La belle et la bête17.40 Madame est servie18.15 Ma sorcière bien-aimée18.50 Un, dos, tres19.40 Les SimpsonMillion Dollar Papy.20.10 Caméra caféNo zob in job. - Le putois.

20.35 �� Hook ou la revanche du capitaine CrochetFilm fantastique de Steven Spielberg (USA, 1991). Avec Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts. 2h25.Peter Pan, à présent adulte, est devenu Peter Banning, un grand avocat d’affaires, sérieux et débordé. Il a tiré un trait sur son passé, s’est marié et a eu deux enfants, qu’il a tendance à négliger. A l’occasion de Noël, il se retrouve avec sa petite famille chez Wendy, la jolie grand-mère. La nuit même, le capitaine Crochet kidnappe ses enfants afin de provoquer son vieil ennemi en duel. Pour sauver sa progéniture, Peter n’a plus qu’une solution : revenir au Pays de Jamais Jamais. Mais il doit regagner l’estime des Garçons perdus, peu décidés à suivre ce qua-dragénaire qui déborde de son jean et qui a tout oublié, jusqu’à la faculté de voler.

23.10 Moteurs23.40 InvasionSérie. Avec Eddie Cibrian, William Fichtner. Le rassemble-ment (Saison 1, épisode 21/22).La ville de Homestead a été frappée par l’ouragan. Russell et Tom ont des doutes sur la bienveillance de leurs sauve-teurs. Underlay se cache tou-jours. 0.25 Le dernier sacrifice (épisode 22/22). Il est désor-mais acquis que le nouvel ouragan sera dévastateur. Underlay et Russell secourent les humains qui ont dû faire face aux terrifiants hybrides.

8.45 Astro voyance9.45 Shopping11.30 You For Me11.40 Shopping12.35 You For Me12.45 Shopping13.15 You For Me13.25 Shopping14.25 You For Me14.35 Shopping15.40 Allo tarot16.40 Cinq sœurs17.10 Drôles de damesLa nuit de l’épouvante.18.10 My Name Is EarlJoyeux anniversaire.18.35 Clé sur porteLes nouveautés de la saison.19.10 AngelLe casino gagne toujours.

20.00 � Comme CendrillonComédie sentimentale de Mark Rosman (USA/Can, 2004). Avec Hilary Duff, Chad Michael Murray. 1h30.Orpheline depuis sa tendre enfance, Sam vit chez sa bel-le-mère, Fiona, femme odieu-se qui l’exploite sans scrupu-les. Elle doit aussi supporter ses horribles demi-sœurs qui ne lui laissent aucun répit. Au lycée, la situation n’est guère meilleure : Sam est rejetée par tous. Son seul réconfort vient des discussions qu’elle a, par Internet, avec un mys-térieux garçon. Dévorée par la curiosité, elle demande un jour à le rencontrer. En découvrant qu’il s’agit d’Aus-tin, le garçon le plus populaire et le plus courtisé du lycée, Sam n’arrive pas à le croire...

21.40 Sex and the CitySérie. Avec Sarah Jessica Parker, Kim Cattrall, Kristin Davis. Vingt ans et des poussiè-res (Saison 1, épisode 4/12).Les trois amies se posent beaucoup de questions concernant les hommes qui ont entre 20 et 30 ans. Charlotte est décontenancée par les désirs de son ami. 22.10 Le pouvoir sexuel des femmes (épisode 5/12). Carrie rencontre un galant architec-te français qui, après une nuit torride, la remercie en lui donnant mille dollars. 22.40 Liaison secrète (épisode 6/12). Mister Big, le nouveau petit ami de Carrie, se com-porte de façon bien étrange lors de leur premier rendez-vous. Elle pense même qu’il a honte de s’afficher avec elle.23.10 You For Me

9.20 La vie sauvage10.15 Une famille en or11.05 Secret Story12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.55 Les feux de l’amour14.50 Le secret d’une sœurTéléfilm de Douglas Jackson (USA, 2009). Avec Haylie Duff, Eric Johnson.Une nounou voit sa vie bas-culer le jour où son frère est accusé d’être l’auteur d’un cambriolage sanglant chez ses employeurs.16.35 New York police judiciaireUne affaire de cœur. Table rase.18.20 Secret Story19.10 Une famille en or20.00 Journal

20.45 Les experts : ManhattanSérie. Avec Gary Sinise, Melina Kanakaredes, Carmine Giovinazzo. Liste noire (Saison 6, épisode 2/23).Enquêtant sur deux affaires sans lien apparent, Mac découvre peu à peu qu’elles sont, a priori, l’œuvre d’un seul et même assassin, un pirate informatique particu-lièrement doué. L’inconnu s’en prend à des personnes qu’il juge responsables de l’arrêt de son traitement contre le cancer qui le ronge... 21.30 Une femme peut en cacher une autre (épisode 4/23). Une femme inconnue des services de police avoue avoir assassiné son mari. Or, l’examen des indices l’innocente et conduit à plusieurs suspects.

22.20 Secret StoryTéléréalité. Présenté par Benjamin Castaldi. Episode 10.Ce soir, quatre candidats sont sur la sellette : Anne-Krystel, Stéphanie, Maxime et Bastien. Lequel s’en ira à l’is-sue du direct ? Toute la semaine, les reclus ont été séparés dans deux maisons différentes. L’épreuve a été dure pour Amélie, qui a souf-fert loin de Senna. Quant à la relation entre Maxime et Stéphanie, elle a plus que jamais fait jaser.0.10 L’amour est aveuglePrésenté par Arnaud Lemaire.Trois hommes et trois fem-mes vont vivre dans la même maison pendant trois jours sans jamais se voir. Un seul et unique lieu de rencontre pour eux : la chambre noire.

10.10 Décrochez gagnez11.35 La boutique12.05 Rubí12.40 RTL+Le retour des guerres de religion ?13.00 Le journal13.40 Face à faceInvité : Michel Leeb (pour son spectacle «Hilarmonic-Show»).14.00 Top Models14.25 La boutique15.25 Allo tarot15.50 L.A. enquêtes prioritaires16.50 Destination 11 septembreTéléfilm de David L. Cunnin-gham (USA, 2006). Avec Harvey Keitel. (5/5).17.40 Un dîner presque parfait18.30 Septante et un19.00 Le journal19.45 ���ReportersAngoisse sous la terre.Le 5 août, un éboulement se produit dans une mine chilien-ne. Trente-trois hommes se retrouvent bloqués à 700 m de profondeur. Tous sont saufs. Mais plusieurs semaines seront nécessaires pour creuser un puits. En effet, les foreuses ne progressent que de 15 m par jour.20.25 US Marshals, protection de témoinsA la vie à la mort.

21.10 New York Unité SpécialeSérie. Avec Christopher Meloni, Mariska Hargitay, Matt Burns. Un bagage de trop (Saison 11, épisode 2/24).Le cadavre d’Emily Keefe est retrouvé dans une malle. La jeune femme se trouvait dans le train à destination de Tampa lorsqu’elle a été assassinée. Benson et Stabler interrogent son petit ami puis découvrent qu’Emily tra-vaillait comme call-girl pour le compte de Vance Shepard.. 22.00 Le poids de la solitude (épisode 3/24). Stabler et Benson enquêtent sur la dis-parition de Lily Milton.

22.50 DexterSérie. Avec Michael C. Hall, Erik King, Jennifer Carpenter. Dexter (Saison 1, épisode 1/12).Un membre de la police scientifique se transforme la nuit en tueur en série, mais il n’assassine que des criminels qui ont, selon lui, échappé à la justice.23.50 Le journal

13.30 Une mère sans défenseTéléfilm de Douglas Jackson (Can, 2005). 15.05 Walker, Texas Ranger15.55 Friends16.20 Beverly Hills17.50 Charmed18.40 Extreme Makeover : Home Edition19.25 La roue de la fortune20.00 TV Belgiek

20.10 Une femme d’honneurTéléfilm de Philippe Monnier (Fr, 2000). Trafic de clandes-tins. Avec Corinne Touzet, Natalia Dontcheva. 1h30.Un ouvrier clandestin est mort sur un chantier. Isabelle Florent met bientôt au jour un trafic d’immigrés venus d’Eu-rope de l’Est. 21.50 Poids Lourds. Un gang s’attaque à des routiers pour voler leurs chargements, non sans les avoir préalablement molestés.

23.35 ProfilerSérie. Avec Ally Walker, Michael T. Weiss. ... et mat (Saison 3, épisode 19/21).0.25 STF Deux épisodes.

13.50 Un homme à domicile14.15 La croisière Foll’amour15.15 Salut les MusclésQuelle famille ! Le milliardaire.16.10 Le miel et les abeillesTempête à la ruche.16.45 Beastmaster, le dernier des survivants L’élu.17.35 Commissaire Lea Sommer Le nid abandonné.18.25 Le juge et le piloteL’école du crime.19.15 RiptideQuestions pièges.

20.10 � Assistance à femme en dangerComédie policière de Jerry London (USA, 1988). Avec Liza Minnelli, Burt Reynolds, Dionne Warwick. 1h35.Un ancien policier, dont la dernière mission fut un échec, est amené à protéger une call-girl qui a été témoin d’une fusillade et dont la vie est en danger.

21.45 Explosif22.00 Benny Hill23.00 L’appel gagnant Jeu.1.00 Nuit câline

club

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be

Page 45: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 20:50 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 47

9.10 Des jours et des vies9.35 Amour, gloire et beauté9.55 C’est au programme10.55 Motus11.30 Les Z’amours12.00 Tout le monde veut prendre sa place13.00 Journal14.00 Toute une histoire15.10 Comment ça va bien !16.15 Le RenardA deux doigts du bonheur.17.25 En toutes lettres18.05 On n’demande qu’à en rire19.00 N’oubliez pas les paroles20.00 Journal

20.35 Boulevard du palaisTéléfilm de Thierry Petit (Fr, 2010). Trop jeune pour toi. Avec Anne Richard, Jean-François Balmer, Aladin Reibel. 1h30.Après un dîner, le député Philippe Jeumont rentre chez lui et découvre le corps sans vie de sa femme Elisabeth. Il croit à un suicide mais l’autopsie écarte cette hypo-thèse. Il s’agit bien d’un meurtre. Une nouvelle affaire pour le duo formé par la juge Nadia Lintz et Rovère...

22.10 Avocats et associésSérie. Avec François-Eric Gendron, Frédéric Gorny, Muriel Combeau. Un enterre-ment de vie de jeune fille Avec François-Eric Gendron, Frédéric Gorny, Muriel Combeau.Gladys se rend en Biélorussie pour défendre une jeune Française qui pourrait être condamnée à mort. Elle découvre que son ex-mari est aussi sur l’affaire.23.00 Semaine critiquePrésenté par Franz-Olivier Giesbert, avec David Abiker, Fabrice d’Almeida, Nicolas Bedos, Caroline Fourest et Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Invités : Boris Cyrulnik, Marine Le Pen, Alain Mabanckou.Franz-Olivier Giesbert revient sur quelques sujets d’actuali-té qui ont fait polémique cette semaine : le halal, la France présentée comme une «nation de vieux», le pam-phlet «Eric Zemmour, une supercherie française», de Mohamed Sifaoui, et la ques-tion du rattachement de la Wallonie à la France.

0.25 Journal de la nuit0.40 La juge et l’affaire des dioxines Documentaire

6.00 EuroNews6.45 Ludo8.45 C’est pas sorcierLes luthiers : de l’arbre au violon.9.15 Photographes de l’impossible10.10 Côté maison10.45 Côté cuisineTartare de veau corse et caviar de hareng à l’huile de noisette, écume de figatelli.11.15 Plus belle la vie12.00 Le 12/1313.00 Direct chez vous !13.45 Inspecteur DerrickLe témoin oculaire.14.55 Inspecteur BarnabyMort d’un vagabond.16.45 Slam17.25 Des chiffres et des lettres18.00 Questions pour un champion18.45 Le 19/2020.00 Tout le sport20.10 Plus belle la vie

20.35 ThalassaPrésenté par Georges Pernoud.Grand voyageur : Christelle à Madagascar. Christelle Leroux part à la rencontre du peuple Vezo, le seul à Madagascar à tirer toutes ses ressources de la mer. Nigeria : les forçats de la lagune. A Lagos, des plongeurs vont chercher le sable à trois mètres de profondeur, à la seule force des bras. Egypte : dans les pas des baleines. Par quel mystère de l’évolution les baleines, ces mammifères dont les ancêtres évoluaient sur la terre ferme, se sont-elles retrouvées dans la mer ? Grand voyageur : Romain en Norvège. Romain Clément fait escale dans l’un des lieux les plus septentrionaux d’Europe occidentale, Kirkenes, localité du bout de la Norvège, avant la frontière russe. Mexique : l’île mystère. A la recherche de la Bermeja, une minuscule île du golfe du Mexique qui aurait disparu en mer.

22.30 Soir 3

23.00 ���Tout le monde il est beauDocumentaire d’André Halimi (2008). Tout le monde n’est pas Jean Yanne.Grâce au témoignage des femmes qui ont le plus comp-té dans sa vie, ce document dessine le portrait de Jean Yanne, touche-à-tout qui se surnommait lui-même «humoriste-orchestre».

9.15 Du Yunnan à l’Inde, sur la route du thé10.00 Toutes les télés du mondeLa télévision des Vietnamiens.10.25 Les trésors perdus de Salomon11.20 Le cuisinier, le chien et Dali12.15 Max la Menace12.45 Arte journal13.00 Tous Européens !13.30 Le blogueurRetraités de tous les pays !14.00 Broken Tail ou le testament d’un tigre14.45 Maman est chez le coiffeurTéléfilm de Léa Pool (Can, 2008). Avec Marianne Fortier.16.20 Cuisines des terroirs16.50 Les secrets des tribus17.35 X:eniusComment éviter les accidents de la route ?18.05 360° GEOSur les toits du Caire.19.00 Arte journal19.30 Sur les volcans du monde19.55 Life, l’aventure de la vie Les oiseaux

20.40 �� Moloch tropicalDrame de Raoul Peck (Fr/Haï, 2009). Avec Zinedine Soualem, Sonia Rolland, Mireille Metellus. 1h45.Jean de Dieu Théogène, pré-sident élu «démocratique-ment», vit reclus dans son palais niché en haut d’une montagne, entouré de sa femme et de ses collabora-teurs. Alors qu’il se prépare à célébrer les 200 ans de l’in-dépendance haïtienne, il apprend que son pays est en proie à une révolte populaire...

22.25 Télescope HubbleDocumentaire (2009). Mission à haut risque.En 2009, la Nasa lance une folle mission : une équipe est envoyée dans l’espace pour réparer le télescope Hubble, qui se meurt après vingt ans de bons et loyaux services.

23.20 Témoin indésirableFilm documentaire de Juan José Lozano (Fr/Sui, 2008).0.45 Court-circuit1.35 La jet-set des sixties3.00 ��Cette sale terreDrame d’Andrew Kotting (GB, 2001). VO. Avec Rebecca Palmer, Shane Attwooll.

11.15 Tout le monde veut prendre sa place12.05 Belle-Baie12.30 La petite vie13.00 Des chiffres et des lettres13.30 Journal (RTBF)14.00 Passe-moi les jumelles14.55 Les carnets du bourlingueurDes préservatifs à tout faire.15.50 Balades urbaines16.00 Le journal16.30 Questions pour un champion17.00 Jaglavak, prince des insectes18.00 Le journal18.30 L’invité18.40 La petite vieLe mariage du gai.19.05 Belle-BaieLa vie intérieure.19.30 Tout le monde veut prendre sa place20.30 Journal (France 2)

21.00 Les années bonheurDivertissement. Présenté par Patrick Sébastien. Best of.Ce best-of est l’occasion de revivre quelques moments forts de l’émission avec les artistes, imitateurs et humo-ristes les plus divers dont s’est entouré Patrick Sébastien au cours de l’an-née. L’animateur, entouré de Fabien Lecœuvre et Isabelle Morizet, dévoile aussi quel-ques secrets et souvenirs.

23.00 Le journal23.15 Journal (TSR)23.50 La nuit du ramadanEmission spéciale. Présentée par Myriam Seurat. Invités : Al Mawsili, Chico & Les Gypsies, Agana.Le ramadan est, pour les quelques cinq millions de musulmans de France, un moment de jeûne, de prières et de recueillement, mais aussi de partage, de musique et de fête. Au programme, notamment, de la musique arabo-andalouse avec l’en-semble Al Mawsili, du fla-menco et du raï avec Chico & les Gypsies, du flamenco et du reggae avec un cocktail de reggae roots, rock et jungle avec le chanteur ivoirien Agana, de la variété françai-se, des chants sacrés, de la danse également. Des repor-tages à Alger, Rabat, Tunis et Paris complètent ce menu artistique.1.35 Le journal Afrique

9.25 ���Tellement prochesComédie d’Eric Toledano et Olivier Nakache (Fr, 2009). Avec Vincent Elbaz, Isabelle Carré, François-Xavier Demaison.11.05 ����Sin CityThriller de Robert Rodriguez, Frank Miller et Quentin Tarantino (USA, 2005). VO. NB. Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Clive Owen.13.05 Clicked !Court métrage13.15 ���Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)Comédie dramatique d’Ivan Calbérac (Fr, 2009). Avec Mathilde Seigner, Grégori Derangère, Bertille Chabert.14.50 Le journal des jeux vidéo15.05 L’effet papillon15.40 ��BambouComédie de et avec Didier Bourdon (Fr, 2008). Avec Anne Consigny, Pierre Arditi, Eddy Mitchell.17.15 ��Totally Spies, le filmFilm d’animation de Pascal Jardin (Fr/USA, 2009).18.40 Al denteInvitée : Amanda Lear.19.10 Le grand journal20.00 Les Guignols de l’info20.10 Le grand journal, la suite

20.45 �� JoueuseDrame de Caroline Bottaro (Fr, 2009). Avec Sandrine Bonnaire, Kevin Kline, Francis Renaud. 1h40.Hélène mène une existence sans relief, aux côtés de son mari et de leur fille de 15 ans. Elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel. Un jour, elle découvre par hasard les échecs grâce à des clients américains. Se montrant curieuse, elle se prend très vite de passion pour ce jeu...

22.25 ���Julie et JuliaComédie dramatique de Nora Ephron (USA, 2009). Avec Meryl Streep, Amy Adams, Stanley Tucci. 2h05.Une employée trentenaire se donne un an pour réaliser toutes les recettes de la fameuse cuisinière Julia Child. Elle relate son expé-rience dans un blog.0.25 En territoire ennemi III : mission ColombieTéléfilm de Tim Matheson (USA, 2009). Avec Joe Manganiello, Ken Anderson.

14.00 US Open 2010. US Open 2010. 16.00 Ronde

van Spanje. Tour d’Espagne 2010. En direct. 18.00 Het Journaal - 18.10 De Rode Loper - 18.35 Blokken - 19.00 Het Journaal - 19.45 Man bijt hond - 20.15 Thuis - 20.45 Chocolat. Comédie dramatique de Lasse Hallström (GB/USA, 2000). VO. Avec Juliette Binoche, Johnny Depp, Lena Olin Les habitants d’un village n’arri-vent plus à se passer des confiseries vendues par une jeune femme et sa fillette, au grand dam du maire rigoriste. - 22.50 Het Journaal Laat - 23.05 Studio 1 - 23.35 Heart of Justice. Téléfilm de Bruno Barreto (USA, 1992). VO. Avec Eric Stoltz, Dermot Mulroney, Jennifer Connelly

15.55 Bol en Smik - 16.05

Angelina Ballerina - 16.30 Samson & Gert - 16.55 Opa op zak - 17.05 De kleine zeemeer-min - 17.30 Sally Bollywood - 17.50 Amika - 18.05 Karrewiet - 18.15 Amika - 18.30 MI High - 19.00 W 817 - 19.20 Karrewiet - 19.30 H2O : Just Add Water - 20.00 Terzake - 20.40 De can-vascrack - 21.15 Rome. Vorénus et Pullo se chargent d’exécuter les terribles pros-criptions décidées par les triumvirs. Atia découvre que sa fille est amoureuse d’Agrippa. - 22.10 Nevenef-fecten - 22.40 Mistresses - 23.35 The Killing

14.30 Will & Grace - 15.05 Yes, Dear - 15.30

Dawson’s Creek - 16.25 McLeod’s Daughters - 17.20 De perfecte Keuken - 17.35 Zoom - 17.45 Het Nieuws - 17.55 De Juiste Prijs - 19.00 Het Nieuws - 19.35 De Vrijdagshow - 20.05 Familie - 20.45 The Mummy, Tomb of the Dragon Emperor. Film fantastique de Rob Cohen (USA, 2008). Avec Brendan Fraser, Jet Li, Maria Bello Une famille d’aventu-riers américains lutte contre un antique empereur chinois revenu à la vie et décidé à prendre le contrôle du monde avec son armée. - 22.50 Cold Case - 23.50 Het Nieuws - 0.05 De Vrijdagshow - 0.30 Het Nieuws - 0.50 NYPD Blue

16.30 Married... With Children - 17.00 One

Tree Hill - 17.55 Home and Away - 18.25 Grounded for Life - 18.55 That ’70s Show - 19.20 The Big Bang Theory - 19.50 Zware Jogens : Deadliest Catch - 20.45 The Count of Monte-Cristo. Film d’aventu-res de Kevin Reynolds (USA, 2001). VO. Avec Jim Caviezel, Guy Pearce. Un jeune homme, accusé à tort par un rival déçu et jaloux, est enfermé dans le château d’If, une forteresse. - 23.20 Starkweather. Thriller de Byron Werner (2004). VO. Avec Brent Taylor

18.00 Kitchen Nightmares met

Gordon Ramsay - 18.50 Vlaanderen Vandaag - 19.20 Shownieuws - 19.50 Spoed aan Zee - 20.40 Indiana Jones and the Temple of Doom. Film d’aventures de Steven Spielberg (USA, 1984). VO. Avec Harrison Ford, Kate Capshaw. Un archéologue part à la recherche d’un joyau magi-que et porte secours aux enfants d’un village. - 22.55 Shanghai Knights. Comédie de David Dobkin (USA, 2003). VO. Avec Jackie Chan, Owen Wilson, Fann Wong

13.30 JAG16.05 Ludo17.20 Cœur Océan17.45 La sentinelle18.35 Plus belle la vie19.55 Samantha Oups !

20.35 ���11 septembre dans les tours jumellesDocumentaire de Richard Dale (2006).Minute par minute, la reconstitution rigoureuse de l’attaque terroriste du 11 septembre 2001.

22.10 ���11 septembre : pouvait-on l’éviter ?Une étude sur les défaillances des services de renseigne-ment, qui ont échoué à empêcher les attentats.

22.45 Qui a peur de l’islam ?Documentaire de John Paul Lepers (2010).Gros plan sur celles et ceux qui, du fait des débats sur l’identité nationale et le port de la burqua, redoutent une islamisation de la société française.

14.35 Allô, docteurs !15.10 Histoire classée15.40 La Terre en colère16.30 Superstructures XXL17.30 C à dire ?!17.45 C dans l’air19.00 C à vous19.55 Histoire classée20.25 C à vous la suite

20.35 L’air du tempsDocumentaire de Jacques Pessis (2007). Thierry Le Luron.Illustré par des images d’ar-chives, ce film retrace le par-cours artistique de Thierry Le Luron, pionnier de l’imitation et trublion au cœur tendre.

21.30 Café PicoulyPrésenté par Daniel Picouly. Invité : Michel Houellebecq (pour «La Carte et le Territoire» (Flammarion).Mémoires du zinc. L’invité évo-que ses goûts, ses passions et ses souvenirs. Ping-pong. Un auteur répond librement à une critique de son livre. Passion d’auteur. Polémic-mac. Journal intime. Performance.22.45 C dans l’air23.50 Sale temps pour la planète

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LA PREMIÈRE

7h40 et 8h40. Matin Première.Partenariat public-privé pour larénovation des infrastructuresscolaires : Jean-Marc Nollet (Eco-lo). 9h10. InterMédias. Faut-ilavoir peur de la géolocalisation ?Avec Jean-Marc Dinand, direc-teur de recherches au Centre derecherches en information etdroit des facultés de Namur, Hu-gues Rey, directeur de Havas Mé-dia Belgium, Jean-Marc Manach,auteur de La vie privée, un problè-me de vieux cons ? 10h. Tout au-tre chose. Les couples mixtes Fla-mands-francophones, avec Oli-vier Klein et Laurent Licata, psy-chologues, et Christiane Thiry, ré-

dactrice en chef de PsychologiesMagazine. 12h. Le forum de mi-di. Deux ans après la crise bancai-re et financière, le pire est-il der-rière nous ?

MUSIQ’3

14h. Concert. Festival du Prin-temps de Prague, Salle Smetana,Hôtel de ville, Prague. Orchestrephilh tchèque, dir André Pre-vin.Prévin, Copland, Barber, Dvo-rak, Telemann. 20h. Concert. Endirect. Saison ONB 2010-11, Bruxel-les, Palais des Beaux-Arts. Orches-tre national de Belgique, dir. Ste-fan Blunier direction, Akiko Suwa-nai violon. Bart Vanhecke, HenryVieuxtemps, César Franck.

LES FILMS ET LES FICTIONS

HOOK OU LA REVANCHEDU CAPITAINE CROCHET ★★On passera la représentation du pays imaginaire, com-plètement ratée. Mais quelle belle idée que ce PeterPan quadragénaire, devenu avocat, qui a oublié qui ilavait été et qui est replongé dans le passé par le capitai-ne Crochet, venu kidnapper les enfants de l’ancienrebelle ! Le tout est servi par une belle brochette d’ac-teurs, avec une mention spéciale à Dustin « Crochet »Hoffman.Club RTL, 20 h 35

MOLOCH TROPICAL ★★Le réalisateur Raoul Peck est retourné dans son pays,Haïti, pour y tourner ce film sur la folie du pouvoir, à

travers les dernières 24 heures de présidence de Jeande Dieu Théogène. Avec un acteur, Zinedine Soualem,impressionnant. Arte, 20 h 40

LE VOYAGE DE JAMES À JÉRUSALEM ★★Un jeune villageois sud-africain est choisi pour effec-tuer un pèlerinage à Jérusalem. Un voyage qui sera hau-tement instructif : à peine arrivé, on le prend pour unclandestin. Une dénonciation, parfois avec humour,des sociétés occidentales.La Deux, 23 h 40

LES ÉMISSIONS

11 SEPTEMBREDANS LES TOURS JUMELLES ★★Ce docu-fiction retrace minute par minute l’attaque

terroriste du 11 septembre à New York. Il ouvre unesoirée entièrement consacrée au sujet, avec le docu-mentaire qui se demande si on aurait pu éviter le dra-me et une déambulation de John-Paul Lepers àtravers la France pour savoir qui a peur de l’islam.France 4, 20 h 35

REPORTERS ★★Lire notre article.RTL-TVI, 19 h 45

TOUT LE MONDE IL EST BEAU ★★Oui, il s’agit bien de parler de Jean Yanne, comédienet humoriste qui avait fait de l’impertinence uneseconde nature. Essentiellement grâce aux femmesqui ont le plus compté dans sa vie.France 3, 23 h

LA JOURNÉE TÉLÉ Excellent ★★★ Bien ★★ Faible ★ Nul ❍

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LA JOURNÉE RADIO

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I.A. LIEGE115 Quai du Roi Albert - 4020 Liège+32 (0)4 341 17 20Ouvert du lundi au jeudi de 10h à 18h30Vendredi et samedi de 10h à 19h - Dimanche de 10h à 14h

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Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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FP.

Britney Spears,harceleuse sexuelle ?

lapetitegazette

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2011

VENT FAIBLE DE SECTEUR SUD-OUEST

LES PRÉVISIONS À 8 JOURS, BELGIQUE, MONDE, PLAGES

LEVER À 7H10COUCHER À 20H08

NOUVELLE LUNEP.L. LE 23/09

Aujourd’hui

LA MÉTÉO

Samedi annoncera une très belle journée ! Les nuages et les éclair-cies se disputeront le ciel et c’est au Sud qu’elles seront les plus lar-ges ! Le temps sera tout à fait sec. Le mercure s’envolera vers des températures très agréables !

samedi

Une perturbation peu active tra-versera le pays d’ouest en est en journée. Le temps sera plutôt sec le matin. L’après-midi, les ondées menaceront tout le pays. Le risque qu’elles éclatent faiblira en fin d’après-midi. Il fera plus frais.

dimancheAmsterdam 14/21 • EAthènes 21/26 • OBarcelone 18/28 • SBenidorm 18/28 • SBerlin 9/22 • SBruxelles 12/23 • EBucarest 12/21 • EBudapest 14/20 • ACopenhague 12/19 • EDublin 13/17 • AHelsinki 10/14 • PIstanbul 20/27 • SLisbonne 18/30 • SLondres 16/21 • ALuxembourg 10/21 • EMadrid 12/30 • SMalaga 20/27 • EMilan 13/26 • SMoscou 10/18 • CMunich 8/20 • SNice 17/25 • SPalerme 20/25 • APalma 15/28 • SParis 11/25 • SPrague 9/21 • ERabat 21/27 • SRome 15/28 • SStockholm 12/17 • ETel-Aviv 23/32 • STenerife 21/27 • ETunis 20/28 • SVarsovie 12/18 • EVenise 14/24 • SVienne 12/18 • AZurich 8/19 • S

A=averse, C=couvert,N=neige, P=pluie,B=brouillard, E=éclaircie,O=orage, S=soleil

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13EphéméridesSoleil lever: 7h10 - coucher: 20h08Lune lever: 10h02 - coucher: 20h29 t° eau de mer: 17°COstende marées h. 2h45 et 15h02 - marées b. 9h27 et 21h54Anvers marées h. 5h19 et 17h45 - marées b. 0h30 et 12h44

EphéméridesSoleil lever: 7h11 - coucher: 20h06Lune lever: 11h28 - coucher: 20h54Ostende marées hautes 3h28 et 15h45marées basses 10h09 et 22h37Anvers marées hautes 6h09 et 18h30marées basses 1h16 et 13h23

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Aujourd’hui, dès la dissi-pation de la brume matinale présente localement, les champs nuageux encom-breront très souvent notre ciel suite à la présence d’une perturbation se situant non loin du pays, mais ne l’attei-gnant pas pour autant. Le temps sera généralement sec, à une petite goutte de pluie voire de bruine près. Les températures maxima-les se hisseront entre 15 et 21 degrés, le vent sera faible.

Dès la dissipation de la brume ma-tinale, des nuages d’altitude cir-culeront sur le territoire. Le temps sera généralement sec. L’après-midi, les éclaircies seront de plus en plus larges. Les températures maximales seront stationnaires.

lundi

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La nuit prochaine, une barrière anticyclonique per-mettra au temps de se rétablir. Le ciel sera de moins en moins chargé et l’on pourra bénéficier d’un ciel pleinement étoilé en maints endroits en fin de nuit.

info météo : 0900 35 997www.meteoservices.be

Inverser les fleuves ?Le président du Kazakhstan Noursoulan Nazarbaïev vient de propo-sé lors d’un forum économique sa solution pour lutter contre lasécheresse qui touche de plus en plus de régions d’Asie centrale :inverser le cours des fleuves. « Il s’agit d’un problème important, celuide l’approvisionnement en eau de l’Asie centrale », dit-il. Ce projetd’inversement des fleuves fut étudié par les scientifiques depuis1930 avant d’être totalement écarté en 1980 par Mikhaïl Gorbat-chev. (z)

Toilettes pour travestisUn projet de toilettes spéciales pour travestis crée la polémiquedans une ville argentine. Les élus les considèrent discriminatoires.Ces toilettes spéciales devraient être installées dans les boîtes denuit et bars de San Martin, mais les élus de cette province ne l’enten-dent pas de cette oreille. La conseillère municipale à l’origine duprojet explique les raisons de sa motivation : « Il s’agit d’avoir, outredes toilettes pour hommes et pour femmes, des toilettes pour travestis.Les filles se plaignent d’avoir à partager les toilettes avec eux et s’ilsvont aux toilettes pour hommes, ils peuvent être victimes d’abus. » (z)

Le courage de Mireille MathieuMireille Mathieu est l’une des chan-teuses françaises les plus populai-res en Russie, comme Mylène Far-mer ou Patricia Kaas. Elle s’est vuproposer la « médaille du coura-ge » par le Comité d’enquête duparquet russe pour le courage etla vaillance. (z)

Willow, déjà starLa fille de Will Smith n’aura pasattendu longtemps pour se faireremarquer. Willow, 9 ans et hautecomme 3 pommes, vient de sortirson premier titre, intitulé « Whipmy hair ». Un succès immédiatpour ce bout de chou. Elle peut sur-tout dire merci aux internautes quirelaient et dupliquent en masse sachanson. Nombre d’entre eux ontnoté une ressemblance avecRihanna, notamment du point devue capillaire et du look. (lp)

Une Luxure qui dérangeLes habitants de Lustful Court, ruede la Luxure en français, à Macon,en Géorgie, en ont assez qu’on semoque d’eux et demandent unchangement de nom. Leur adres-se déclenche, paraît-il, l’hilarité oula confusion. Certains ont déposéplainte. (ap)

Champion du champagneFred Martin, professeur d’œnophi-lie à Gembloux et Namur, est lepremier vainqueur francophonedu concours des ambassadeurs duchampagne. Il représentera la Bel-gique en finale européenne du 25au 29 octobre à Epernay. (b)

L’ex-garde du corps de la chan-teuse américaine BritneySpears a introduit une plaintecontre sa patronne pour « com-portement sexuel déplacé ».Fernando Flores soutient que lachanteuse lui a régulièrementfait des « avances sexuelles ».Un jour, alors qu’elle portait dela dentelle blanche et une jupetransparente, elle s’est appro-chée de son garde du corps.Elle a fait tomber son briquet, ets’est baissée pour le ramasseren lui montrant de la sorte sesparties intimes. Flores dit avoirété « choqué » et « dégoûté ».

En outre, l’homme raconte qu’ila été appelé dans la chambrede la chanteuse alors qu’elle setrouvait nue dans son lit. Aprèsun silence oppressant, il lui a de-mandé si elle avait besoin dequelque chose. Après une hési-tation, elle lui a demandé d’al-ler chercher du soda.L’ancien bodyguard affirme éga-lement l’avoir vue battre à plu-sieurs reprises ses enfants. Etavoir été le témoin d’autres épi-sodes traumatisants pour ceux-ci. Il a dénoncé ces faits au servi-ce de l’enfance qui étudie ledossier. Pipole

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Régime ou… pas de voiture !Une Galloise de 37 ans a dû suivreun régime draconien pour parve-nir à fermer la ceinture de sécuritéde son petit coupé sport japonais.« Je pense que j’aimais trop la nour-riture », a confié Rebecca Kelly. Aun point tel que la taille de sa poi-trine (110 H) l’empêchait de con-duire la voiture de ses rêves. Dix-huit mois de régime combiné à del’exercice physique lui ont permisde retrouver une taille plus prochedes standards automobiles. Soncompagnon en est, dit-elle, en-chanté. Rebecca Kelly a en outreretrouvé le plaisir de faire du shop-ping. (b)

Proprio perversUn couple de locataires a portéplainte en Haute-Savoie pouratteinte à la vie privée après avoirdécouvert des caméras dissimu-lées par le propriétaire de leurappartement dans la chambre etla salle de bains. (afp)

Réprimande originaleDeux jeunes tagueurs surpris alorsqu’ils « décoraient » une porte enNouvelle-Zélande se sont vu infli-ger une réprimande d’un genreparticulier par le propriétaire. Ce-lui-ci les a contraints à danser dansson salon jusqu’à l’arrivée de la po-lice. Il a immortalisé leurs cabriolessous la forme d’un film publiéensuite sur le site You Tube. « Je lesai fait danser pour les humilier et jepense que ça a marché. Ces idiotsne pouvaient pas s’arrêter tant quela police n’était pas là. Et lorsque lesagents ont enregistré leur déclara-tion, ils ont dû continuer à danser »,explique le propriétaire. (dpa)

UbuesqueUn syndicat de police français aprotesté mercredi contre l’inac-tion d’un motocycliste policier àqui son administration ne trouvepas de casque à sa taille et qui seretrouve de facto privé de mis-sions. Ce policier avait été victimed’un accident de la circulation enoctobre 2009, à la suite duquelson casque de protection était ren-du inutilisable. Depuis près d’unan, fait valoir le syndicat, il est con-voqué de service en service afin delui proposer des casques qui necorrespondent pas à sa taille oupour lui dire que la personne char-gée de l’expertise n’est pas présen-te. (afp)

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Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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● L’indépendance du Congo revue dansune histoire très sensible, tout en demi-teinte.● La romancière tient là un beau premier scénariode bande dessinée, constitué à partir d’élémentsfamiliaux.

ENTRETIEN

Traductrice et psychologueclinicienne de formation,elle était jusqu’ici plutôt

versée dans l’écriture de nouvel-les et romans, dont « L’Île capti-ve » qui a fait l’objet d’un feuille-ton radio à la RTBF ou « Escaleau jardin des délices », ou de piè-ces de théâtre. Cette fois, la Wa-terlootoise se lance dans la bandedessinée. Elle vient de signer lescénario de « Rose d’Elisabethvil-le » aux éditions Dupuis, avec ledessin de Séraphine. Entretienavec Thilde Barboni.

C’est très émouvant, feutré com-me histoire. Ne serait-ce pas unehistoire vécue, par hasard ?Il y a, en effet, des racines familia-les dans cette histoire. Maman,Monique Marneffe, était infir-mière. Elle a soigné beaucoup deBelges qui revenaient du Congo.Toute petite, ma mère m’en par-lait, aussi de ces colons qui se fai-saient escroquer au retour aupays. Il y a aussi l’histoire demon parrain, Désiré Degelaen,entraîneur de boxe d’Yvon Be-caus qui se battit aux Jeux Olym-piques de 1960 contre un certainCassius Clay. J’ai voulu intégrertout cela dans une histoire ficti-ve. Preuve en est que, dans cettehistoire, mon parrain est un ma-fieux louche, alors qu’il étaitdans la réalité un grand résis-tant.Mais pourquoi une BD plutôtqu’un roman ?Le hasard fait parfois bien leschoses. Il y a deux ans, j’ai rencon-tré Séraphine lors d’une soiréechez le scénariste Jean Dufaux, àGenval. Nous nous sommes trou-vé des points communs, notam-ment sur le fait que nos mamansaimaient coudre. Nous avions en-

vie aussi toutes les deux de nousplonger dans l’ambiance de la Bel-gique de 1960, en montrant l’inté-rieur des maisons, les décors, lacélèbre moto Guzzi de mon père

ou la Fiat 500 de ma mère.Et le fait que cela sorte aussi l’an-née des cinquante ans d’indé-pendance du Congo ?Un hasard aussi. Même si on adû travailler d’arrache-piedpour le sortir. Mais, pour nous,c’était l’occasion de raconter unehistoire en se demandant pour-quoi on a encore tellement peurd’évoquer le Congo aujourd’hui.C’est vrai qu’il y a eu des horreurscommises, mais il y a aussi eutant de belles aventures. D’où cet-te histoire en demi-teintes.Quant à ce diamant rose ?

L’histoire des diamants renfer-més dans un coffre m’a été rappor-tée comme véridique. D’une ma-nière générale, j’ai discuté avecbeaucoup d’anciens pour dispo-ser d’anecdotes précises sur le mo-de de vie, les expressions, les inju-res, dans ce cas-ci au Katanga.Pour que tout sonne le plus vraipossible.Comment s’est déroulée la colla-boration avec la dessinatrice ?Je ne suis pas très directive. Pourmoi, un dessinateur doit pouvoirapporter sa griffe. Et Séraphine asu réaliser une mise en scène touten finesse. On se voyait toutes lesquatre planches, pour ajuster tex-tes et dessins. On a aussi fait durepérage au Musée de l’Afrique, àFichermont ou à la Papelotte.Une autre BD en vue ?Je n’ai pas été déçue par l’expé-rience ! Cela m’a même donnél’envie de poursuivre. Ce sera untriptyque psychologique avec undessinateur espagnol.« Rose d’Elisabethville », maisdes « Waterloo » blanches ?C’est vrai que des roses de cettecouleur portent le nom de la com-mune ? Je ne savais pas. Je de-vrais en trouver pour mon jar-din ! ■ Propos recueillis par

JEAN-PHILIPPE DE VOGELAERE

BRAINE-L’ALLEUD Début d’incen-die Jeudi, vers 2 h 30, un feu, vo-lontaire semble-t-il, a pris naissan-ce dans les galeries de la rue duMôle. La rapide intervention despompiers a permis de limiter lesdégâts. (J. S.)

HÉLÉCINE Arrestation d’un incen-diaire Samedi dernier, un incen-die se déclara dans la cuisined’une habitation de la rue duPont Neuf. L’origine semblait sus-pecte en raison de l’importancedu dégagement de fumée. Un ex-pert judiciaire est descendu surles lieux. Un suspect a été appré-hendé. Il a fait ses aveux devantle juge d’instruction qui l’a faitécrouer. (J.V.D.)

LA HULPE Moto contre voiture Jeu-di, vers 8 h 30, une collision entreune moto et une voiture s’est pro-duite chaussée de Bruxelles. Lemotard, Marc Van Dam, de la loca-lité, a été conduit à l’hôpital Sain-te-Elisabeth, à Uccle.

MONT-SAINT-GUIBERT Piétonnetuée Jeudi, vers 13 h 15, une da-me, de la localité, s’est jetée sousune voiture circulant sur la RN 25.Elle a été tuée sur le coup.

WAUTHIER-BRAINE La foudre Mer-credi, vers 22 h, lors d’un orage,la foudre s’est abattue sur une ha-bitation de la rue Parmentier. Ou-tre le toit troué, l’électroménagera été endommagé. (J.S.)

Le radar répressif fonctionne à Lasne !Peu visible, installé il y a un an, route de l’État, et actif depuis cemercredi. Identique à celui de l’avenue Royale, à Rixensart, cet au-tre radar de la zone de police de la Mazerine se trouve à proximitéimmédiate de la route qui conduit à l’abbaye d’Aywiers, là où la vi-tesse maximale est de 50 km/h (et non plus 70). Il fonctionne dansles deux sens. Des panneaux avertissent de sa présence. (Mi. Ch.)

« J’aime raconter des histoires. La bande dessinée est, pour moi, une nouvellemanière d’y arriver. Avec une unité de narration assez proche de celle du théâtrefinalement. » Thilde Barboni, auteur de Rose d’Elisabethville. © RENÉ BRENY.

Jeudi à 12 h 40, un autobus transportant des enfants – ilsn’étaient plus que trois – a embouti une voiture qui était àl’arrêt dans le sentier des Buttes, à Rebecq. La police a consta-

té que le conducteur était en état d’ivresse, avec plus de 3 gram-mes d’alcool dans le sang. Son permis lui a été retiré. Il s’agit d’unhomme de 62 ans qui est employé par une société privée, laquel-le le mettait à disposition du Transport en commun (TEC). (J.V.D.)

brabant wallon

L’ESSENTIEL

THILDE BARBONI, demère hollandaise etde père italien, a vou-lu créer une histoire àpartir d’éléments fami-liaux. © RENÉ BRENY.

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« Pourquoi a-t-on peurd’évoquer le Congo ? »

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La province en bulles (34) / Barboni à Waterloo

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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CINÉMAS

BRABANT WALLON

BRAINE-L’ALLEUD

KINEPOLIS IMAGIBRAINE (Boulevard de France ; 0900-

005.55, www.kinepolis.com) Cats & Dogs 2 : The reven-

ge of Kitty Galore (Comme chiens et chats : La revan-

che de Kitty Galore), EA. VF : V. 17.15. Copacabana, EA.

VF : V. 14.15. Crime d’Amour, EA. VF : V. 14.45. Des hom-

mes et des dieux, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15.

Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 16.45, 20.15, 22.30. Grown Ups (Copains Pour

Toujours), EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.00, 22.30. Incep-

tion, EA. VF : V. 19.30, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 16.45. Knight &

Day (Night & Day), EA. VF : V. 22.15. Le Bruit des gla-

çons, EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.30. Marmaduke,

EA. VF : V. 14.45. Piranha 3D, EA. VF : V. 14.45, 17.15, 20.15,

22.15. Salt, EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45. Sammy’s Adventu-

res : The Secret Passage (Le Voyage Extraordinaire de

Samy), EA. VF : V. 14.15, 16.45. Step Up 3D, EA. VF :

V. 20.00, 22.30. The Expendables, EA. VF : V. 17.00,

19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 22.30. The Sorcerer’s Appren-

tice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45.

JODOIGNE

CINÉMA L’ETOILE (Grand’Place, 40 ; 010-81.08.18,

www.cinemaletoile.be) Des hommes et des dieux, EA.

VF : V. 20.30.

LOUVAIN-LA-NEUVE

CINÉSCOPE LOUVAIN-LA-NEUVE (Grand Place, 55 ;

www.cinescope.be) Avatar Re-Release, EA. VF : V. 19.45.

Des hommes et des dieux, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45,

22.15. El secreto de sus ojos (Dans ses yeux), EA. VF :

V. 16.45, 22.15. Going the Distance (Trop loin pour toi),

EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Inception, EA. VF :

V. 14.15, 16.45. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 22.15. Le Bruit des gla-

çons, EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Piranha 3D, EA.

VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Solutions Locales pour un

Desorde Global (Solutions locales pour un désordre

global), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Step Up 3D,

EA. VF : V. 14.15, 16.45. The Expendables, EA. VF : V. 14.15,

16.45, 19.45, 22.15. The Killer Inside Me, EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 19.45. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti

Sorcier), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. The Switch

(Une famille très moderne), EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45,

22.15. The tree (L’arbre), EA. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,

19.45, 22.15.

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CINÉ CENTRE (Avenue de Mérode, 91 ; 02-653.94.45,

www.cinecentre.be) Solutions Locales pour un Desorde

Global (Solutions locales pour un désordre global), EA.

VF : V. 20.15. The Expendables, EA. VF : V. 22.15.

WATERLOO

WELLINGTON (Chaussée de Bruxelles, 165 ; 0-2

354.93.59, www.cineswellington.be) Crime d’Amour, EA.

VF : V. 17.45, 20.30. Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 17.45, 20.15. Inception, EA. VF : V. 17.45. VO s.-t. bil. :

V. 20.30. Letters to Juliet, EA. VF : V. 20.15. L’Italien, EA.

VF : V. 20.30. Step Up 3D, EA. VF : V. 17.45, 20.30. The

Expendables, EA. VO s.-t. bil. : V. 17.45. The Sorcerer’s Ap-

prentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 17.45. The

Switch (Une famille très moderne), EA. VF : V. 20.15.

BRUXELLES

CENTRE

ACTOR’S STUDIO (Petite rue des Bouchers, 16, 1000 Bru-

xelles ; 02-512.16.96, www.cinenews.be) Babies (Bébés),

EA. VF : V. 17.50. El Cuerno de la Abundancia (La Corne

d’Abondance), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.05. Kynodontas (Ca-

nine), EA. VO s.-t. bil. : V. 21.40. La Blonde aux Seins Nus,

EA. VF : V. 16.00. La tête en friche, EA. VF : V. 19.50. L’au-

tre monde, EA. VF : V. 21.30. Les Petits Ruisseaux, EA.

VF : V. 18.00. L’Italien, EA. VF : V. 15.25. Mr Nobody, EA.

VO s.-t. bil. : V. 14.55. The ghost writer, EA. VO s.-t. bil. :

V. 21.05. The Illusionist, EA. VF : V. 17.25. Tournée, EA.

VF : V. 19.30.

ARENBERG (Galerie de la Reine, 26, 1000 Bruxelles ; 02-

512.80.63, www.arenberg.be) A l’ouest de Pluton, EA.

VO s.-t. fr. : V. 17.00. Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 19.00, 21.30. Gens de Dublin, EA. VO s.-t. fr. : V. 21.40. La

danse - Le ballet de l’Opéra de Paris, EA. VF : V. 13.40.

Long boonmee raleuk chat (Oncle Boonmee qui se sou-

vient de ses vies anterieures), EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00,

19.10. Zion And His Brother (Zion et son Frère), EA. VO

s.-t. bil. : V. 16.50.

AVENTURE BRUXELLES (Galerie du Centre, 57, 1000

Bruxelles ; 02-219.92.02, www.cinenews.be) Avatar Re-

Release, EA. VF : V. 17.30, 20.40. Inception, EA. VO s.-t.

bil. : V. 18.00, 20.45. Insoupçonnable, EA. VF : V. 17.15,

21.20.

UGC DE BROUCKÈRE (Place De Brouckère, 1000 Bruxel-

les ; 0900-104.40, www.ugc.be) Adem, EA. VO s.-t. fr. :

V. 13.00, 15.10, 17.20, 20.00, 22.00. Avatar Re-Release,

EA. VF : V. 13.00, 16.30, 20.00. Des hommes et des

dieux, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.30, 16.00, 19.30, 22.00. Going

the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.10, 17.20, 19.30, 21.45. Grown Ups (Copains

Pour Toujours), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.05, 15.15, 17.30,

19.40, 21.50. Inception, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00, 17.00,

20.00. Le Bruit des glaçons, EA. VF : V. 14.00, 16.00,

18.00, 20.00, 21.50. Piranha 3D, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.45,

15.45, 17.45, 19.45, 21.45. Step Up 3D, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.45, 22.00. The Expendables, EA.VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.50, 22.00. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 13.00,

15.15, 17.30. The Switch (Une famille très moderne), EA.

VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.15, 17.30, 19.35, 21.50. The tree

(L’arbre), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 21.50.

HAUT DE LA VILLE

STYX (Rue de l’Arbre Bénit, 72, 1050 Ixelles ; 0512-21. 0.2,

cinema-styx.wikeo.be) Copie conforme, EA. VO s.-t. bil. :

V. 19.30. New York, I love you, EA. VO s.-t. bil. : V. 19.10.

Shutter Island, EA. VO s.-t. bil. : V. 21.10. Soul kitchen, EA.

VO s.-t. bil. : V. 21.35.

UGC TOISON D’OR (Avenue de la Toison d’Or, 8, 1060Saint-Gilles ; 0900-104.40, www.ugc.be) Copacabana,

EA. VF : V. 19.00, 21.30. Crime d’Amour, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.30, 16.00, 19.00, 21.35. Des hommes et des dieux,

EA. VO s.-t. bil. : V. 13.50, 16.25, 19.00, 21.40. Going the Dis-

tance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.00, 15.05,

17.20, 19.30, 21.45. Inception, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.30,

16.30, 18.00, 20.00, 21.35. La Doppia Ora, EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.10, 15.15, 17.25, 19.35, 21.45. Le Bruit des glaçons, EA.

VF : V. 13.35, 15.35, 17.35, 19.35, 21.35. Letters to Juliet, EA.

VO s.-t. bil. : V. 13.40, 16.20, 19.30, 21.45. Long boonmee

raleuk chat (Oncle Boonmee qui se souvient de ses

vies anterieures), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.10, 21.40. Salt, EA.

VO s.-t. bil. : V. 14.00, 16.30, 19.30, 21.45. The Killer Inside

Me, EA. VO s.-t. bil. : V. 13.50, 16.25, 19.05, 21.40. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 13.45.

The Switch (Une famille très moderne), EA. VO s.-t. bil. :

V. 13.00, 15.05, 17.15, 19.25, 21.40. The tree (L’arbre), EA.

VO s.-t. bil. : V. 13.05, 15.10, 17.15, 19.25, 21.35.

VENDÔME (Chaussée de Wavre, 18, 1050 Ixelles ; 02-

502.37.00, www.cinema-vendome.be) Cosa Voglio di

piu, EA. VO s.-t. bil. : V. 16.30, 21.20. Des hommes et des

dieux, EA. VF : V. 13.50, 16.20, 18.45, 21.15. El secreto de

sus ojos (Dans ses yeux), EA. VO s.-t. bil. : V. 13.40, 16.10,

18.55, 21.35. Ondine, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.00, 19.05. Solu-

tions Locales pour un Desorde Global (Solutions loca-

les pour un désordre global), EA. VF : V. 14.00, 16.30,

19.05, 21.25. Women without men, EA. VO s.-t. bil. :

V. 15.00, 17.00, 19.15, 21.40.

BRUPARCK

KINEPOLIS BRUXELLES (Bruparck, Boulevard du Cente-

naire, 20, 1020 Laeken ; 0900-005.55, www.kinepo-

lis.com) Adem, EA. VN s.-t. fr. : V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.30.

Avatar Re-Release, EA. VF : V. 20.00. VO s.-t. bil. : V. 20.15.

Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Grown Ups (Copains Pour

Toujours), EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15,

16.45, 19.45, 22.15. Inception, EA. VF : V. 20.15, 22.15. VO

s.-t. bil. : V. 16.45, 20.30, 22.15. Knight & Day (Night &

Day), EA. VO s.-t. bil. : V. 19.45, 22.15. Le Bruit des glaçons,

EA. VF : V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.15. Marmaduke, EA. VF :

V. 14.45, 17.15. Piranha 3D, EA. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,

19.45, 22.15. Salt, EA. VF : V. 19.45. VO s.-t. bil. : V. 20.15,

22.30. Shrek Forever After (Shrek 4, il était une fin),

EA. VO s.-t. bil. : V. 14.45, 19.45. Step Up 3D, EA. VF :

V. 14.15, 16.45, 19.45, 22.30. VO s.-t. bil. : V. 19.30, 22.15. The

Expendables, EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15,

17.15, 19.45, 22.15. The Karate Kid (Karaté Kid), EA. VO

s.-t. bil. : V. 17.00, 20.15. The Killer Inside Me, EA. VO s.-t.

bil. : V. 22.30. The Last Airbender (Le dernier maître de

l’air), EA. VF : V. 19.45, 22.15. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45,

19.45, 22.15. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sor-

cier), EA. VF : V. 19.45. VO s.-t. bil. : V. 14.15, 16.45, 20.15,

22.30. The Switch (Une famille très moderne), EA. VO

s.-t. bil. : V. 20.15, 22.30. Toy Story 3, EA. VN : V. 14.45.

STOCKEL

STOCKEL (Avenue de Hinnisdael, 17, 1150 Woluwe-Saint-

Pierre ; 02-779.10.79, www.cinenews.be) The Expenda-

bles, EA. VO s.-t. bil. : V. 18.00. Tournée, EA. VO s.-t. fr. :

V. 20.15.

En collaboration avec

D epuis sa création, le « Parcours en-vironnement » a attiré plusieurs

dizaines de milliers de visiteurs dans leparc du Centre de Waterloo. Après dixéditions, l’événement s’offre une deuxiè-me jeunesse et devient « L’environne-ment en fête ». Un changement de nomqui signale plusieurs nouveautés.

Ainsi, le jeu « Parcours », qui ne rem-portait plus le succès des débuts, est sup-primé. La deuxième nouveauté concer-ne le parc communal qui sera divisé envillages. Les exposants seront regroupéspar thème. Il y aura le village des en-fants, celui des animaux et de la ferme –incluant « la Ville s’éveille au chant ducoq » (présent pour la troisième fois) –,le village du développement durable etdes jardins, le village de la restaurationet le Village de l’énergie et de la mobi-lité. Le troisième changement concerneles horaires. Les activités commence-ront à 11 h pour se terminer à 18 h le sa-medi et se dérouleront de 10 h à 17 h ledimanche. Le week-end se termineraplus tôt afin de faciliter le retour detous.

L’activité reste axée sur la sensibilisa-tion, l’information et l’éducation des vi-

siteurs aux problèmes environnemen-taux en général, le tout dans une am-biance ludique et familiale.

Proxibus gratuitAu total, plus de 50 exposants seront

présents. Sans compter les animations,les spectacles et les jeux. Le Proxibus cir-culera gratuitement tout au long duweek-end, selon un horaire et un par-cours uniquement valables ce week-end-là. Les Waterlootois et leurs invitéspourront donc l’emprunter pour circu-ler et évidemment pour se rendre gratui-tement à cet « environnement en fête ».

Un rallye cycliste de 15 km aura lieu ledimanche matin. Le départ groupé seradonné à 11 h. L’inscription se fait sur pla-ce à 10 h 45. au stand Ecoconseil. Unebourse aux vélos d’occasion sera égale-ment organisée. Quant aux balades pé-destres, elles sont programmées samedide 11 h à 16 h et le dimanche de 10 h à 15h au départ du stand Animato. L’entréeet toutes les activités sont gratuites. ■ ERIC MEUWISSEN

(1) Renseignements au 02-352 99 14 ou via le site

Internet www.waterloo.be.

« Pas d’arme dissuasive ! » Une réaction à prendre au 2e degré du conseillercommunal de Nivelles, Marcel Cheron (Écolo), au bourgmestre Pierre Huart (MR)qui invitait les élus à poser des questions à l’échevin Bernard Lauwers (MR). © R. B.

Emissions de CO2 combinées (g/km): 119-189 Consommation combinée (l/100km): 4,5-8,0Les voitures sur cette annonce sont représentées avec teinte métallisée. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement

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Quatre « villages » pour sensibiliser à la natureWaterloo / « Le parcours environnement » change de formule et devient « L’environnement en fête »

APRÈS DIX ÉDITIONS, l’événement s’offre une deuxième jeunesse et devient « L’environnement en fête ». Un change-ment de nom qui signale plusieurs nouveautés, dont l’étalement de la manifestation sur tout un week-end. © D. R.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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www.lesoir.be 5BW

Page 49: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 23:20 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 24

L ’intercommunale Sportissi-mO est engagée dans un

grand contre-la-montre… parétapes. Après la constitution del’intercommunale par les qua-tre communes de l’Ouest, la réa-lisation des plans de la piscinequ’elle doit faire construire puisgérer à côté du vélodrome rebec-quois, vient le temps de l’infor-mation. Mercredi soir, le projetdéfinitif a été présenté aux con-seillers communaux de Rebecq.D’autres présentations suivrontà Braine-le-Château, Ittre et Tu-bize.

Objectif : soumettre le projetdès que possible aux autoritésde tutelle pour obtenir un feuvert permettant d’attribuer lemarché dès décembre. Pas lechoix : c’est une des conditionsà respecter pour obtenir les2,5 millions d’euros de subsidesde la Région. Le premier coupde pioche pourrait dès lors êtredonné au printemps 2011, et lapiscine serait opérationnellepour la rentrée scolaire 2012…

Mercredi, Frédéric Lefèvre,le conseiller à qui le conseil d’ad-ministration de l’intercommu-nale a fait appel pour cette pha-se d’élaboration du dossier, a re-

tracé les grands axes du projet.Les coûts ont été comprimés à7 millions d’euros hors frais ethors TVA, et les missions assi-gnées sont claires : offrir unepiscine prioritairement éducati-ve (pour les écoles des quatrecommunes) et sportive.

Le bureau d’études a soumisdes plans où l’aspect durable,les facilités d’entretien, les per-formances énergétiques, l’accèspour les personnes à mobilitéréduite et la sécurité ont été par-ticulièrement travaillés.

Le chauffage est au gaz maisles installations techniquessont prévues pour pouvoir bas-culer vers un système alimentégrâce à la biomasse. Autre dé-tail livré aux élus, le traitementde l’eau n’utilisera pas le chloremais une filtration cuivre/ar-gent, comme à Louvain-la-Neu-ve. « Non seulement c’est meil-leur pour la santé des utilisa-teurs et pour la conservation dubâtiment, mais nous avons éga-lement eu la bonne surprised’apprendre que ce serait moinscoûteux à l’utilisation, aprèsun investissement de départ unpeu plus important », indiqueFrédéric Lefèvre. ■ VINCENT FIFI

R ien n’y échappe. On en voitde toutes les couleurs, toutes

les tailles, toutes les formes. »L’ancienne bourgmestre, Jacque-line Herzet, aujourd’hui chef defile de l’opposition LB-MR, a in-terpellé au conseil communalson successeur, Jean Vanderbec-ken (NAP). La commune faittout ce qu’elle peut, a-t-il dit ensubstance. « Mais je ne suis pasplus fort qu’un autre et l’on ne vitpas dans un État policier », a-t-ilajouté.

Au service des Travaux, on neremarque pas une augmentationdu phénomène, certes accentuéchaque année durant les vacan-ces scolaires. « Le plus impor-tant est d’intervenir le plus vitepossible », dit-on. C’est le caspour les abribus de la rue du Val-lon à Genval. Mais certaines in-terventions immédiates sont im-possibles. Tel est le cas pour lesgraffitis les plus imposants etagressifs : au rond-point de GSK,rue de La Hulpe, où le mur en bri-ques imposera sans doute un sa-blage et place Jefferys où il s’agitdu pignon d’un immeuble privé.

Le service des travaux ne dispo-se pas de statistiques. Les chif-fres de la police sont faussés carles plaintes sont loin d’être systé-matiques. : 10 P.-V. en 2006, 20en 2007, 12 en 2008, 66 en 2009– année où une attention toute

particulière a été réservée au phé-nomène – et 15 jusqu’à présenten 2010. Les poursuites relèventde la compétence du parquet deNivelles. « Le plus souvent, la pei-ne est d’intérêt général, dit-on àla police, avec éventuellement re-mise en état du lieu tagué. »

« Rixensart donne l’apparenced’une commune sale et négligée, adéveloppé Mme Herzet. Qui s’en

occupe ? Avec quels résultats ? »« Rixensart n’est pas plus sale

qu’elle n’était !, a réagi le bourg-mestre. À Rixensart, ce phénomè-ne de société est au moins plus fai-ble qu’ailleurs. » Rue du Vallon,un auteur a été pris sur le fait.« Un gamin de 12 ans. Il a pleurétoutes les larmes de son corps et arepeint ce qui avait été tagué avecdes copains. »

Le phénomène pourra être con-trôlé en certains endroits grâce àdes caméras. Le collège en instal-lera aux gares de Genval et deRixensart. Un cahier des chargessera proposé au conseil commu-nal. Et le bourgmestre de conclu-re : « La police est au courant, lesparents aussi. Mais si l’on ne tom-be pas sur les auteurs, on ne peutpas agir. » ■ MICHAËL CHALKLIN

Pas de chlore pourla piscine de l’Ouest

brabant wallonRebecq / Contre-la-montre

Les graffitis font vraiment tache

16383740

Rixensart / Le service des Travaux les nettoie dès leur apparition… quand il le peut

« POUR LE PASSAGE SOUTERRAIN à la gare de Rixensart, il n’y a pas de solution, a estimé le bourg-mestre Jean Vanderbecken. C’est sans arrêt ! » © RENÉ BRENY.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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5BW www.lesoir.be

Page 50: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 23:09 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 22

ESTAIMPUIS Éoliennes à EstaimpuisLe projet éolien d’Estaimpuis seraprésenté le 30 septembre. Toutesles questions pourront être po-sées au promoteur Windvision. Sixéoliennes sont en projet avec unepuissance de 2 à 3 mégawatts, dechaque côté de l’autoroute. Unprojet accueilli favorablement à lacommune. « Sa composition linéai-re en bordure de l’autoroute favori-se son intégration paysagère. On ne

peut pas, pour moi, passer à côtéd’un pareil projet. Les communesdoivent s’investir, cesser de vouloirles renvoyer dans la commune duvoisin », a déclaré le bourgmestreDaniel Senesael (PS).

MOUSCRON Délit de fuite mais pla-que notée Une voiture stationnéeà la rue de la Grotte a été accro-chée lundi soir. La voiture qui a per-cuté le véhicule à l’arrêt a quitté

les lieux. Son numéro d’immatricu-lation a été noté par un témoin.

MOUSCRON Sac-jacking Une damequi s’était rendue à la banque mer-credi pour un retrait d’argent a étévictime d’un sac-jacking violentvers 14h30 rue des Villas. Alorsqu’elle venait de monter dans sonvéhicule, un individu a surgi et abrisé la vitre arrière avant de s’em-parer du sac. (Sud Presse)

● La toute première car-te touristique del’Eurométropole vient desortir !● On y retrouve des mu-sées, des parcs d’attrac-tions mais aussi des espa-ces naturels et les cen-tres commerciaux !● Destinée en prioritéaux habitants, elle a pourobjectif de les faire dé-couvrir les villes voisines.

U n habitant de Bernissart risque5 ans de prison pour une tentati-

ve de meurtre qui a monopolisé, jeu-di, l’audience du tribunal correction-nel. Âgé de 59 ans, A.H. croupit der-rière les barreaux depuis le 17 févrierdernier, date à laquelle il a attenté àla vie de sa maîtresse.

Ce jour-là, celle-ci avait fixé rendez-vous au prévenu à Autreppe (Ormei-gnies), sur un chemin de campagne si-tué entre Ath et Quevaucamps, nonloin de la ligne du TGV. Depuis plu-sieurs semaines, il ressort qu’elle leharcelait dans l’espoir que cet hom-me marié quitte définitivement sonépouse.

« À aucun moment, je ne lui ai pro-mis de divorcer. Notre relation étaitpurement sexuelle », prétend l’accu-sé.

Toujours est-il qu’à bord de la voi-ture de la future victime, les amantsont eu une discussion qui, très vite,s’est envenimée. Le mari infidèle asorti de sa mallette un revolver, soi-di-sant pour lui faire peur et la dissua-der de poursuivre son chantageamoureux.

À partir de là, les versions diver-gent ! « Elle a voulu s’emparer de l’ar-me sur le tableau de bord mais j’airéussi à l’en empêcher », raconte à labarre le quinquagénaire. Elle m’a en-suite agrippé par la manche et il s’enest suivi une empoignade qui s’est sol-dée par plusieurs coups de feu acci-dentels ».

Le détenteur de l’arme ajoutera nepas avoir aperçu de sang sur le corpsde sa maîtresse. Étonnant en sachantque la victime recevra trois balles enpleine tête et deux coups de crossesur le crâne.

« Ma cliente est une véritable mira-culée. Pas moins de trois projectiles sesont logés dans sa boîte crânienne etau niveau du cou », confirme Me Ma-gnée, avocat de la partie civile. Le té-moignage de la rescapée contreditl’absence d’homicide intentionnel.« Il est sorti de mon véhicule et m’a ti-ré dessus à bout portant en visant latête. J’ai fait la morte pour éviter deprendre d’autres balles ».

Le substitut du procureur du Roi arequis sur base de la prévention detentative de meurtre. La défense estd’avis contraire, sollicitant une requa-lification en coups et blessures invo-lontaires. « Un des experts en balisti-que a mis en exergue la présence dedeux douilles dans l’habitacle de l’au-to, ce qui exclut que les tirs soient par-tis de l’extérieur », argumente Me Ri-vière.

Jugement le 30 septembre. ■ B.D.

Oui, l’Eurométropole existe et ellen’est pas qu’une construction po-litique ! » Installé récemment

au poste de directeur général del’Eurométropole Lille-Courtrai-Tour-nai, Stef Vandemeulebroucke a pris lescommandes du paquebot avec un capbien précis : faire que l’institution de-vienne une réalité pour les deux mil-lions de citoyens qui vivent sur ce terri-toire transfrontalier.

Pour réussir sa mission, le directeurpeut désormais compter sur les pre-miers résultats concrets qui commen-cent à émaner des six groupes de travailmis en place lors du lancement officielde l’Eurométropole début 2008. Ainsi,le groupe consacré au tourisme, présidépar l’échevin tournaisien Yves De Greef(CDH) vient de lancer son tout premieroutil : une carte touristique de l’Euromé-tropole. « Traduite en français, néerlan-

dais et anglais, cette carte est éditée à100.000 exemplaires disponibles dansles offices du tourisme et lieux touristi-ques de l’Eurométropole, explique YvesDe Greef. Elle réunit, pour la premièrefois et sur un seul support, l’offre touris-tique du territoire transfrontalier. C’estun premier outil qui est perfectible maisil est destiné prioritairement aux habi-tants de l’Eurométropole pour les inciterà aller découvrir les richesses histori-ques, patrimoniales et même commer-ciales (les centres commerciaux sont ré-pertoriés, NDLR) des villes voisines enFrance ou en Flandre. »

Une centaine de sites aussi divers quedes musées, des châteaux, des sites ar-chéologiques, des fabriques culturelles,des espaces naturels, des lieux de mé-moire, des parcs d’attractions y sont in-diqués. Les trois chefs lieux que sontTournai, Lille et Courtrai font l’objet

d’une carte plus détaillée. « Valoriser letourisme est également un acte économi-que, ajoute Eric Bocquet, maire de Mar-quillies et vice-président du groupe detravail. L’objectif est clairement de géné-rer des flux entre les trois régions. »

Il est vrai que les 145 communes ins-tallées sur les 3.550 km2 du territoireont de quoi assouvir la soif de découver-te des habitants de l’Eurométropole quiy retrouveront des valeurs communescomme le goût pour le bien vivre et lafête ainsi qu’une vie associative très ri-che.

À noter que cette carte touristiquen’est que le premier outil d’une impor-tante armada de communication. Laprochaine étape est la réalisation, en jan-vier, d’un site web généraliste del’Eurométropole suivi d’un site plus spé-cialisé, véritable office du tourisme vir-tuel ! ■ SANDRA DURIEUX

CINÉMAS

PROVINCE DE HAINAUT

CHARLEROI

CINÉPOINTCOM CHARLEROI (Grand Rue, 141-143 ; 071-42.28.45, www.cinepointcom.be) Avatar Re-Release,EA. VF : V. 13.45, 17.00, 20.50. Crime d’Amour, EA. VF :

V. 18.30. Des hommes et des dieux, EA. VF : V. 13.45,16.00, 18.30, 20.50. Going the Distance (Trop loin pour

toi), EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50, 23.00. Grown

Ups (Copains Pour Toujours), EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50, 23.00. Inception, EA. VF : V. 13.45, 17.00,20.50. Knight & Day (Night & Day), EA. VF : V. 20.50,23.00. Le Bruit des glaçons, EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50. Letters to Juliet, EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50, 23.00. Piranha 3D, EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50, 23.00. Salt, EA. VF : V. 18.30, 20.50, 23.00.Step up (Sexy dance), EA. VF : V. 13.45, 16.00, 20.50,23.00. The Expendables, EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30,20.50, 23.00. The Last Airbender (Le dernier maître de

l’air), EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30. The Sorcerer’s Ap-

prentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50, 23.00. The Switch (Une famille très mo-

derne), EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50, 23.00. The

Twilight Saga : Eclipse (Twilight 3 : Hésitation), EA.VF : V. 13.45, 16.00.

LE PARC (Rue de Montigny, 58 ; 071-31.71.47, www.cinele-parc.be) La cantante de tango, EA. VO s.-t. fr. : V. 16.45.Ondine, EA. VO s.-t. fr. : V. 18.45, 21.00.

DOUR

CINÉ-DOUR (Centre Culturel, Rue du Marché ; 065-76.18.48, www.cinenews.be) Salt, EA. VF : V. 20.30. Toy

Story 3, EA. VF : V. 18.15.

LA LOUVIÈRE

CINÉ STUART (Rue Sylvain Guyaux, 16 ; 064-22.40.30,www.ccrc.be) Grown Ups (Copains Pour Toujours), EA.

VF : V. 18.00, 20.15. Inception, EA. VF : V. 20.15. Knight &

Day (Night & Day), EA. VF : V. 18.00. Letters to Juliet,EA. VF : V. 20.15. Marmaduke, EA. VF : V. 18.00, 20.15.Step Up 3D, EA. VF : V. 18.00, 20.15. The Expendables,EA. VF : V. 18.00, 20.15. The Last Airbender (Le dernier

maître de l’air), EA. VF : V. 18.00. The Sorcerer’s Appren-

tice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 18.00, 20.15.

MONS

IMAGIX MONS (Boulevard André Delvaux, 1, Autoroutede Paris, sortie 24 ; 0900209.00, www.imagix.be) Ava-

tar Re-Release, EA. VF : V. 14.00, 20.00. Cats & Dogs 2 :

The revenge of Kitty Galore (Comme chiens et chats :

La revanche de Kitty Galore), EA. VF : V. 15.00. Going

the Distance (Trop loin pour toi), EA. VF : V. 14.30,17.00, 20.00, 22.30. Grown Ups (Copains Pour Tou-

jours), EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30, 22.45. Inception,EA. VF : V. 14.15, 17.00, 19.45, 22.30. Knight & Day (Night

& Day), EA. VF : V. 17.30, 20.30, 22.45. L’Age de Raison,EA. VF : V. 20.30. Le Bruit des glaçons, EA. VF : V. 14.30,17.00, 20.00, 22.30. Letters to Juliet, EA. VF : V. 14.30,20.00. L’Italien, EA. VF : V. 22.45. Marmaduke, EA. VF :

V. 14.30, 17.00. Piranha 3D, EA. VF : V. 17.30, 20.30, 22.45.Salt, EA. VF : V. 20.00, 22.30. Sammy’s Adventures :

The Secret Passage (Le Voyage Extraordinaire de Sa-

my), EA. VF : V. 15.00, 17.30. Step Up 3D, EA. VF : V. 15.00,17.30, 20.00, 22.45. The Expendables, EA. VF : V. 15.00,17.30, 20.30, 22.45. The Fourth Kind (Phénomènes Para-

normaux), EA. VF : V. 22.45. The Karate Kid (Karaté

Kid), EA. VF : V. 17.00. The Last Airbender (Le dernier

maître de l’air), EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 14.30,17.00, 20.00, 22.30. The Switch (Une famille très mo-

derne), EA. VF : V. 14.30, 20.00, 22.30. The Twilight Sa-

ga : Eclipse (Twilight 3 : Hésitation), EA. VF : V. 17.00.

PLAZA ART (Rue de Nimy, 12 ; 065-35.15.44, www.plaza-art.be) Copacabana, EA. VO s.-t. bil. : V. 17.30. Copie con-

forme, EA. VF : V. 15.15, 20.15. Crime d’Amour, EA. VF :

V. 17.30, 22.30. Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 15.00, 20.00, 22.30. Greenberg, EA. VO s.-t. bil. :

V. 22.30. Long boonmee raleuk chat (Oncle Boonmee

qui se souvient de ses vies anterieures), EA. VO s.-t. bil. :

V. 15.00, 20.00. The tree (L’arbre), EA. VO s.-t. bil. :

V. 17.30.

TOURNAI

IMAGIX TOURNAI (Boulevard Delwart, 60 ;0900209.00, www.imagix.be) Avatar Re-Release, EA.VF : V. 22.00. Des hommes et des dieux, EA. VF : V. 17.15.Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VF :

V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.45. Grown Ups (Copains Pour

Toujours), EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. Incep-

tion, EA. VF : V. 19.45. Le Bruit des glaçons, EA. VF :

V. 14.45, 17.15, 20.15, 22.45. Long boonmee raleuk chat

(Oncle Boonmee qui se souvient de ses vies anterieu-

res), EA. VO s.-t. bil. : V. 20.00. Marmaduke, EA. VF :

V. 14.30, 17.00. Piranha 3D, EA. VF : V. 17.15, 20.00. Salt,EA. VF : V. 17.15, 20.15, 22.45. Sammy’s Adventures : The

Secret Passage (Le Voyage Extraordinaire de Samy),EA. VF : V. 14.30, 17.00. Solutions Locales pour un Desor-

de Global (Solutions locales pour un désordre global),EA. VF : V. 14.45, 22.30. Step Up 3D, EA. VF : V. 20.00,22.45. The Expendables, EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00,22.30. The Karate Kid (Karaté Kid), EA. VF : V. 22.30.The Last Airbender (Le dernier maître de l’air), EA. VF :

V. 14.45. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sor-

cier), EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00. The Switch (Une

famille très moderne), EA. VF : V. 14.45, 22.45.

En collaboration avec

Ala recherche d’un emploi ? La Nouvelle Ga-zette de ce matin vous recommande le sa-lon Jobs en Stock le 16 septembre au Spi-

roudôme. Ce sera l’occasion de rencontrer des re-cruteurs, d’améliorer votre CV et de vous préparerà un entretien d’embauche. « Nous voulons mon-trer un Charleroi terre d’initiatives et de solidaritéoù des entreprises se créent et recrutent », expliqueOrnella Cencig, échevine de l’emploi carolo. 4.000personnes sont attendues au Spiroudôme. Le sa-lon proposera des secteurs assez vastes : banques,hôpitaux, agences immobilières, salons de coiffu-

re, etc. L’institutionnel, le Service Public de Wallo-nie ou le Service Public de la Justice, seront égale-ment représentés. De nombreux organismes d’in-sertion professionnelle seront présents et Jobs enStock recevra également un large panel d’entrepri-ses dans les secteurs de la franchise, du dévelop-pement durable et des métiers en pénurie demain-d’œuvre, comme celui de la peinture. « Lessecteurs de la défense, de la marine et des nouvellestechnologies seront également mis à l’honneur »,complète Ornella Cengig. Près d’un millier d’em-plois sont à pourvoir.

hainaut

Un coupled’amantsse déchiredans le sang

L’ESSENTIEL

Mille jobs en stock au Spiroudôme

Tournai

PRÈS DE CHEZ VOUS

L’Eurométropole jouela carte du tourisme

Loisirs / Un nouvel outil de communication

TOURNAI et ses nombreuses curiosités touristiques sont bien évidemment répertoriés sur cette carte au même titre que les deux autres chefs-lieux del’Eurométropole que sont Lille et Courtrai. Une centaine de sites sont recensés. © CORALIE CARDON.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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3HT www.lesoir.be

Page 51: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

09/09/10 23:09 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 23

Le quai des Salines à Tournai interdit aux talons. Les travauxde rénovation du quai des Salines touchent doucement à leur finet déjà des critiques se font entendre. En cause – et presque com-me d’habitude à Tournai – les pavés nouvellement installés. Tropbombés, ils ne seraient pas adaptés aux talons de ces dames…« Les normes ont été respectées », répond Yves De Greef qui met cescritiques sur le dos du changement d’habitude… (S.Dx)

BINCHE 342.000 euros pour la ré-novation urbaine Le gouverne-ment wallon vient d’octroyer àla ville de Binche quelque342.000 euros. Cette somme per-mettra de couvrir 90 % du coûtdes travaux de transformation,en logement, de la conciergeriedu Théâtre, mais aussi du bâti-ment de la Croix Rouge, tousdeux situés à l’arrière de l’hôtelde ville. Le coût total est estiméà 380.000 euros. Ces chantierss’inscrivent dans une vaste opé-ration de rénovation urbainedans le quartier du Centre de lacité du Gille. (Fa.S.)

PRÉCISION Métiers de la pierreDans l’article consacré mercrediaux professions méconnues etmenacées, nous affirmions qu’iln’existait plus en Wallonie quedeux centres de formations auxmétiers de la pierre. L’informa-tion était erronée, puisque l’Insti-tut « les Aumôniers du Travail » àBoussu organise également lasection Tailleur de Pierre Mar-brier. (C. Du.)

● « Le Soir » a pris connaissance dela convention entre le collège com-munal de Charleroi et la SA SaintLambert Promotion.● Une série de choix controversésont été validés.

200 millions. C’est ceque Saint Lambert Pro-motion va investir sur lequartier Rive Gauche.Un record pour une opé-ration immobilière pri-vée à Charleroi.

20,3 millions complè-tent cet investissementde base. Ils vont finan-cer des opérations de ré-novation et constructionde bureaux, logements,commerces tradition-nels et parkings.

75 % de ces fonds se-ront gérés en propre parSaint Lambert Promo-tion, et 5,075 millionsen partenariat public pri-vé avec la ville de Charle-roi qui pourra porter lemontant de cette enve-loppe à 6,76 millionsavec un retour financiersupérieur à son engage-ment.

C ’est sans doute l’un des bâti-ments les plus prestigieux

du boulevard Audent à Charle-roi, un magnifique édifice oùest logé le consulat générald’Italie à Charleroi. Dans ses lo-caux fastueux, des ressortis-sants italiens surtout, mais bel-ges aussi, défilent et viennentchercher une série de docu-ments officiels précieux.

Le lustre du bâtiment n’a pasempêché la Ville d’en devenir lepropriétaire voici un paquetd’années. Et de le placer dansson patrimoine privé, un en-semble de biens gérés par la Ré-gie foncière, à distinguer deceux directement aux prisesdes édiles communaux.

Seulement voilà, la rationali-sation guette à tous les étagesde la Ville et de la Régie fonciè-re, elle aussi en déficit. A toutesles économies qu’il cherche dé-jà à réaliser pour équilibrer lebudget communal et contenterainsi le Centre régional d’aideaux communes (Crac), le collè-ge communal compte ajouterquelques rentrées. Dont une,emblématique, liée à la vented’une partie de son patrimoineprivé et notamment du bâti-ment du consulat.

L’information a récemmentété diffusée. Arrivée auxoreilles du personnel du consu-lat, elle a inquiété. En effet,l’avenir de la circonscription

consulaire de Charleroi se joueen ce moment entre Bruxelleset Rome. Pour des raisons d’éco-nomies, le ministère italien desAffaires étrangères discute trèssérieusement de la fermeturedu consulat général de Liège oude Charleroi. Le second tien-drait la corde mais pourrait laperdre à tout moment. Surtoutque l’administration de Liège,prioritairement visée semble-t-il par la fermeture, fait pressionen coulisses pour ne pas dispa-raître.

« Pour marquer notre sou-tien au consulat de Charleroi,nous venons donc de déciderd’enlever le bâtiment qu’il occu-pe de la liste des propriétés àvendre, explique Antoine Tan-zilli, l’échevin carolo de la Cultu-re. Il pourra rester aussi long-temps qu’il veut au même en-droit et donc renouveler le bailqui le lie actuellement à la Ré-gie foncière. Espérons que celapuisse rassurer les autorités ita-liennes et asseoir l’avantage deconsulat de Charleroi. »

Le collège communal n’estpas fermé à l’idée de pratiquerde la sorte pour d’autres bâti-ments aujourd’hui sur la liste.Dans l’autre sens, il pourraitégalement le cas échéant fairebasculer des biens inutilisésvers le patrimoine privé et lesproposer ainsi aux plus of-frants. ■ MATHIEU COLINET

CHARLEROI La directrice des plai-nes de jeux libérée La juge d’ins-truction France Baeckeland a ac-cordé ce jeudi une mainlevée àBrigitte Dorckens, responsabledes plaines de jeux de Charleroi,levant ainsi son mandat d’arrêtavant sa comparution devant laChambre des Mises en Accusa-tion. L’enquête ayant bien avan-cé, la magistrate a estimé que lesrisques de collusion et de déper-dition de preuves ne justifiaientplus la détention préventive. Bri-gitte Dorckens est inculpée defaux et usage de faux par fonc-tionnaire public et escroquerie.On la soupçonne d’avoir mis enplace un système de caisse noireau sein des plaines de jeux. (F.Ds)

FROYENNES Fuite de gaz sur uneaire d’autoroute Panique hier mi-di aux abords de la station Q8 surl’E42 Lille-Bruxelles après quedes ouvriers eurent heurté uneconduite de gaz. La zone a été fer-mée durant deux heures en vuede permettre à Ores de colmaterla fuite. (C.Kr)

La convention d’engage-ments signée par le collè-ge communal de Charle-

roi et la SA Saint Lambert Pro-motion fixe les conditions et dé-lais d’exécution du programmeRive Gauche. Le Soir a pu enprendre connaissance. L’hommed’affaires anversois Shalom En-gelstein y a forcé des décisionsdélicates.Colonnades. C’en est fini de la ga-lerie de 4.000 m2 en bordure duboulevard Tirou. La conventionimpose à Charleroi l’adoptiond’un plan d’expropriation qui se-ra soumis au conseil communalen octobre. C’est l’opérateur im-mobilier qui prendra en chargeles frais de l’opération, en ce com-pris les indemnités aux commer-çants de l’immeuble qui ont étéchiffrées dans un relevé confiden-tiel. La convention exclut toutedemande de classement ou ins-cription sur la liste du patrimoi-ne. Les procédures de l’expro-priation devront être réglées auplus tard le 30 juin 2011, c’est-à-dire pour l’octroi des permis.Prostitution. Saint Lambert Pro-motion n’en veut plus. Dès le pro-chain conseil communal, les élusseront appelés à approuver unemodification du règlement géné-ral de police pour interdire laprostitution dans le périmètrede remembrement urbain avec,au maximum, un délai transitoi-

re d’un an pour rendre la mesureeffective. A partir de ce moment,toute infraction donnera lieu àdes interventions de police.Transport. Rive Gauche va déro-ger aux règles du futur espace lo-gistique urbain de Charleroi. Onle sait : cet espace entend organi-ser les livraisons au cœur de la vil-le basse. Objectif : désengorgerle trafic. Dans le périmètre de Ri-ve Gauche, les marchandises se-ront acheminées en voirie le ma-tin jusqu’à 10 h. – des zones delivraison seront dédiées spécifi-

quement aux transporteurs. Lespetits camions seront admis ensous-sol. Quant aux semi-remor-ques, ils pourront continuer à ve-nir par la rue Léopold pour au-tant que cette zone leur reste phy-siquement accessible.Charleroi centre-ville bis. Plu-sieurs opérations complètent lescompensations financières ap-portées par le promoteur. La pre-mière, c’est la réalisation d’unepercée piétonne à hauteur duparking du Moulin. Il s’agit de re-lier le boulevard Tirou à la rue

Desandroin dans un souci deconvivialité et de confort en irri-guant le quartier d’une nouvellevoie d’accès. A l’arrière, la façadedu parking sera verdurisée. Il estaussi prévu d’équiper les abordsimmédiats du futur centre com-mercial de caméras de surveillan-ce (place Buisset, rues du Collè-ge, de Marchienne, Puissant,Léopold, du Canal, quai de Bra-bant et place Albert Ier). Outredes dispositions de parking et demobilité, le promoteur s’engageà financer les frais de fonctionne-ment – à concurrence de 75.000euros – d’une cellule de soutien àl’activité commerçante de la villebasse – une sorte d’ASBL Charle-roi centre ville de quartier.Hôtel. Un quatre étoiles de centchambres dans l’îlot Buisset.Saint Lambert Promotion veutrenforcer l’offre d’accueil deCharleroi et répondre aux be-soins du marché. Une telle infra-structure va au-delà du potentielétabli dans l’étude Deloitte sur lacapacité de développement del’hôtellerie (Le Soir du 3/09),mais « le produit va faire l’objetd’une étude et d’un ajustement »,selon le chef de projet Rive Gau-che Raphaël Pollet. Ce dernierpréconise de le localiser sur lequai de Brabant en exploitantl’architecture de la façade clas-sée de l’immeuble De Heug quiservirait d’entrée. ■ DIDIER ALBIN

Un automobiliste a perdu la vie, jeudi, lors d’un accident dela circulation dans la région d’Ath. L’accident s’est produitvers 12h45 le long de la route reliant Ath à Frasnes-lez-

Buissenal, à hauteur de Mainvault. Après s’être déporté sur sadroite, le conducteur est allé percuter un arbre. A l’arrivée despremiers secours, il était déjà décédé. Il s’agit d’André Regau, unhabitant de Mainvault âgé de 73 ans. Il roulait à une vitesse mo-dérée, environ 50km/h. Il a peut-être été victime d’un malaise.Ses antécédents médicaux font état d’une santé fragile. (C.Kr)

La convention pourRive Gauche à Charleroi

[expresso]

Le consulat italienn’est plus à vendre

Accident mortel à Ath

T rois ans après avoir pris la successionde Jean-Claude Van Cauwenberghe à

la présidence de l’ASBL Charleroi CentreVille, l’échevine MR du Commerce a décidéde partir. La semaine dernière, Ornella Cen-cig a adressé une lettre de démission aux ad-ministrateurs de la structure de gestion decentre ville, qui encadre le manager et lesstewards urbains. Dans ce courrier rédigé àla hâte, c’est le fond qui interpelle. Pour justi-fier son choix, l’échevine plaide la bonne gou-vernance : « Le nouveau décret wallon ca-drant les gestions de centre-ville oblige lesASBL à alterner la présidence entre le publicet le privé, écrit-elle. Après trois ans de man-dat, le moment est venu pour moi de céder le

relais à un partenaire extérieur. »Elle y voit l’occasion de remettre Charle-

roi à l’avant garde d’un secteur où la ville asouvent innové. C’est aussi oublier qu’il y n’ya pas actuellement de candidat pour repren-dre le lourd flambeau qu’elle laisse. Pour Or-nella Cencig, l’absence de président n’estpas un vrai problème, le comité exécutifpeut parfaitement assurer l’intérim.

L’autre sujet d’inquiétude, plus pressantcelui-là, c’est l’avenir de l’ASBL. La pérenni-té de son fonctionnement n’est plus garantiesans le maintien de la subvention communa-le. Or, l’échevine ne le cache pas : « le contex-te d’austérité auquel la Région wallonne sou-met notre commune m’oblige à réduire les

moyens de l’ASBL. » Ce ne sera pas dans lesmêmes proportions qu’à la Culture où Antoi-ne Tanzilli a annoncé une diminution pro-gressive étalée sur cinq ans – à raison de3 % – de façon à atteindre l’objectif de 15 %à l’horizon 2015.

Ornella Cencig impose une coupe sombrede 20 % d’un coup à Charleroi centre villedont l’enveloppe passera de 125 à 100.000euros dès janvier 2011. « Parce que mon éche-vinat est tenu à des restrictions budgétairesplus rigoureuses ». Certains la soupçonnentde vouloir flinguer une ASBL qui auramoins de sens dès lors qu’une structure iden-tique sera mise en place dans le quartier Ri-ve Gauche. Elle dément. ■ DIDIER ALBIN

Charleroi / La Ville fait un effort

L’ESSENTIEL

À CHARLEROI, le futur centre commercial de Rive Gauche (en bleu foncé) se veut un modèle d’in-tégration urbaine. © D.R

REPÈRES

hainaut

Charleroi centre-ville en péril

Urbanisme / Des décisions délicates

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Page 52: LE SOIR 10 SEPTEMBRE 2010

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● Le lieu est le rendez-vous des généalogistesfriands des documentsadministratifs ou parti-culiers inédits.● La plus vieille archivedate de 1106 et n’a étédécouverte que lors dudéménagement en maidernier !

Quoi ?

Des visites guidéesdes Archives de l’Etatseront organisées cessamedi et dimanche à10 h, 11 h, 14 h et 15 hpar groupe de 15 per-sonnes. Inscriptionsobligatoires à l’Officedu tourisme au069/22.20.45

Où ?

Les Archives de l’Etatà Tournai se trouventdepuis 2009 le longde la rue des Augus-tins, dans le bâtimentconstruit jadis par lasociété Casterman.

I l aura fallu 16 mois à l’inter-communale Ideta pour im-

planter aux portes de Bruxelles lepremier bâtiment de son nou-veau pôle de développement éco-nomique enghiennois.

Inauguré mercredi soir en pré-sence du ministre-président dela Région wallonne, Rudy Demot-te, le centre d’innovation « LaLanterne » s’impose d’ores et dé-jà comme le cœur névralgique duparc Qualitis aménagé en bordu-re de l’A8.

Véritable prouesse architectu-rale, cet imposant cube de verrede 2100 m2 reposant sur des pi-liers accueillera derrière ses surfa-ces transparentes des PME inno-vantes et d’autres entreprises depointe en gestation. Les premiè-res d’entre elles investiront le siteà partir du 15 novembre.

La Ville d’Enghien est récom-pensée de sa patience, elle dontles gestionnaires commençaientà désespérer de la mise en service

de cet éco-zoning unique en Wal-lonie Picarde. « Nos deux petitszonings sont saturés et la possibi-lité d’héberger de nouvelles socié-

tés constituaient jusqu’ici unevraie problématique à laquellenous étions confrontés quotidien-nement », a rappelé Florine Pary-

Mille. La députée bourgmestrevoit dans Qualitis un formidableoutil d’essor économique pour lacité d’Arenberg où le taux de chô-

mage n’est pourtant pas affolant.Celui-ci avoisine les 10 %, ce quiest inférieur à la moyenne provin-ciale (18 %) et régionale (15 %).

Le président d’Ideta a, lui, insis-té sur la conception hors normesdu parc Qualitis (26 hectares) etde son édifice emblématiquepour lequel un investissement de4,6 millions d’euros a été consen-ti grâce aux fonds wallons et euro-péens. « Pour l’heure, il s’agit del’unique ZAE thématique dans leparc foncier d’Ideta. Celle-ci a étéconçue sur des principes paysa-gers en environnementaux quichamboulent l’image parfois ré-barbative que véhiculent ces zo-nes d’activités économiques tradi-tionnelles », commente PierreWacquier, président de l’inter-communale.

Sept bâtiments-relais ainsiqu’une crèche viendront dynami-ser Qualitis au cours des cinq pro-chaines années. ■ BRUNO DEHENEFFE

Dans son vaste bureau situé à l’éta-ge des anciennes imprimeries Cas-terman à Tournai, Bernard Des-

maele travaille au calme. Au rez-de-chaus-sée, les historiens amateurs, les étudiantset les généalogistes consultent les archivessur papier, via un support informatiqueou encore sur microfilms, dans un silencede cathédrale. On se croirait dans une bi-bliothèque universitaire. Les Archives del’État sont installés dans ces locaux entiè-rement remis à neuf à la rue des Augustinsà Tournai depuis mai 2009. « Nous avonsici les archives des administrations publi-ques telles les ministères des Finances et dela Justice, des archives de droit privées no-tamment d’entreprises, de familles, de par-ticuliers ou encore de diverses associationssportives, culturelles et philosophiques »,explique Bernard Desmaele, chef de la sec-tion Hainaut des Archives de l’État.

Mais cette caverne d’Ali Baba cache-t-el-le des trésors ? « Une bonne partie du pa-trimoine du Tournaisis a disparu dansl’incendie des Archives de l’État à Mons,lors d’un bombardement en 1940 » racon-te l’archiviste qui dévoile alors la collec-tion complète des annuaires téléphoni-ques belges de 1927 à 1995 !

Les étagères regorgent encore d’autrestrésors soigneusement cachés. Quelquesescaliers plus bas, on tombe sur la salle quiservira d’exposition ce week-end et qui ac-cueille le plus vieux document que possè-dent les archives de l’État à Tournai : unecharte de l’abbaye Saint-Médard de Sois-

sons qui détache une terre du patrimoinedu prieuré Saint-Etienne de Choissy.Écrit en ancien français, il date de 1106.« Il est plus ancien que la cathédrale, sou-rit le conservateur. Nous l’avons retrouvépar hasard lors de notre déménagement dela place Janson vers la rue des Augus-tins ». Jusque-là, le plus vieux documentdatait de 1296, il s’agissait d’un acte de ven-te entre deux particuliers. Des trésors sanscesse recherchés par les historiens.

Un métier du patrimoineÀ travers cette exposition et cette partici-

pation aux journées du patrimoine, les ar-chivistes veulent démontrer que leur pro-fession est plus que tout un métier du pa-trimoine. « Nous avons divisé cette exposi-tion en deux parties, explique Florian Ma-riage, historien qui prépare un doctorat.

Avec les “Archives du Patrimoine”, on illus-tre l’histoire d’une maison située rue Vic-tor Carbonelle par des documents et desplans issus de différentes institutions com-me le cadastre ou l’enregistrement. Dansla seconde partie, le “ Patrimoine des Ar-chives“, on tente d’expliquer que chaque do-cument préservé fait partie de notre patri-moine ».

Un document par siècle sera présenté etce depuis le XIIe siècle. On y trouve detout : du rouleau de la fabrique de Saint-Piat, à une patente en passant par un docu-ment issu de la prison de Tournai ou enco-re une trace de la construction de l’églised’Arc. L’exposition illustre aussi des archi-ves de trois artistes de Wallonie picarde :Lucien Dasselborne, Jean Winance et Lio-nel Vinche. À découvrir ce week-end àTournai. ■ CÉDRIC KETELAIR

Marchienne-au-PontTrilogie de Pagnol à laflamande Du vendredi 10au lundi 13, Marius, Fannyet César seront présentssur les bords de Sambreau Parc communal (placeAlbert 1er) dans une nou-velle adaptation par latroupe flamande Mariusd’un texte mythique de Pa-gnol. Respectant à la lettrel’inventivité et la jovialitéde la langue chantante del’auteur français, substi-tuant avec saveur l’accentflamand à l’accent proven-çal, les comédiens se fe-ront hôtes pour l’occasion(un repas sera servi pen-dant la représentation). In-fos et réservations : 071-31.12.12

Charleroi Flairs, HankHarry et Dolly Vanana VSBronco Billy à Charleroi.Ce vendredi 10, le Vecteur(30, rue de Marcinelle) re-çoit Lionel Flairs et sessons électro-pop, HankHarry et les Ducati Loversqui proposent « un joyeuxbordel, tout en décalage, enexpérimentations » et desDJ sets du « binôme sono-re le plus triple-S de l’his-toire du dancefloor ». In-fos : www.vecteur.be

Lessines Les Une Foisd’Un Soir Ce samedi 11,Lessines accueille la 11e

édition du festival des artsde la rue avec des clowns,de la musique, des marion-nettes, un ballet de chai-ses proposé par des handi-capés moteurs, une visitede la ville avec deux gui-des nature pas comme lesautres… Infos : 068-84.04.70, www.1x1soir.be

La Louvière Sillage Lecollectif d’artistes compo-sé de Mario Ferretti, Xa-vier Michel, Fabrice Pierot,Alexis Remacle et JacquesVandamme a pour objectifd’intervenir dans des lieuxen friche ou en attented’un projet de réhabilita-tion. Ce samedi 11 à 15h,avec son installation « Im-permanence », Sillage inau-gure le rez-de-chausséedu Château Gilson qui de-viendra pour un temps unnouveau lieu d’expositionà La Louvière. Infos : 064-21.51.21

Braine-le-ComteAutumn rock festival La14e édition du festival d’au-tomne qui clôture la sériedes festivals estivaux dé-bute au Champ de la luneà 11h30 ce samedi 11. A l’af-fiche notamment : Arid,Eté 67, Puggy, Isola, Sttell-la, Punish Yourself… In-fos : www.autumnrockfes-tival.be

Mons Lucy Lucy et Hol-lograms Dans le cadre dufestival Cap Sonic et enguise d’ouverture de sa sai-son, ce samedi 11 à 20h30,la Chapelle (5, rue des Tel-liers) offre des concertsgratuits de Hollograms etdu rock-folk de Lucy Lucy.Infos : www.chapelle-club.be C. DU.

PROUESSE ar-chitecturale,cet imposantcube de verrecompte 2100m2.© B. DEHENEFFE.

EN PRATIQUELES ARCHIVES DE L’ÉTAT ouvrent leurs portes au public ce week-end lors desJournées du Patrimoine. L’occasion de découvrir les nombreux trésors qu’elles re-cèlent mais également le métier d’archiviste, véritable métier du patrimoinecomme l’affirme Bernard Desmaele (à droite). © C. KETELAIR.

hainaut

La Lanterne rayonne sur Qualitis

Archiviste, gardien du temps

Enghien / Inauguration du nouveau pôle économique d’Ideta

Journées du Patrimoine / Archives de l’Etat à Tournai

L’ESSENTIEL

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

24

3HT www.lesoir.be

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Porté à bout de bras par lajeune Aurélie Portois etson ASBL Solymoon, Et-

nik’Art travaille depuis des an-nées à soutenir les artistes et fai-re sortir l’art contemporain desgaleries en exposant dans deslieux insolites. Après des événe-ments au Val Saint-Lambert, àl’ancienneGrand’Poste et àl’usine Kraft quiont attiré près de45.000 visiteurs,Aurélie a repenséson concept etélargi son équipe.Avec le designerBenjamin Pailhe,Audrey Di Troia,créatrice de la pé-niche InsideOut,Eric Devriendt etJustine Urbain, or-ganisateurs duparcours Chic and Cheap.

Fruit de leurs cogitations, unévénement qui assume aujour-d’hui son statut de « Festival » etqui investit l’espace Tivoli pourdix jours dès ce vendredi. Entrois temps forts.

C’est, d’abord et surtout, une ex-position, ouverte tous les jours àl’Archéoforum (par l’entrée Tivo-li) de 10 à 19 heures : Bones&Trees. « Sur ce thème du rap-port de l’homme à la nature, de la

vie et de la mort, nous avons misen commun notre réseau d’artis-tes avec toute une série de parte-naires, Art-Liège, Styx, Chic andcheap, Blair Mag, Talk !, etc., ex-plique Aurélie. Un jury a sélec-tionné 14 artistes qui exposentchacun plusieurs œuvres. »

D’inquiétants animaux em-paillés, des crâ-nes peinturlurésde couleurs vives,une forêt d’étran-ges fleurs mor-tes, des concré-tions minéralesen moulages detétons, un troncd’arbre disséquéet reconstruit,des totems à têtede mort gri-maçante, des as-semblages aux al-lures de fossiles,

une cage à oiseaux transforméeen autel : l’expo s’intègre magnifi-quement au cadre très particu-lier de l’archéoforum, tout enmystère minéral et lumières énig-matiques. « À vrai dire, on a choi-si les œuvres en fonction de leurfutur emplacement plutôt que lecontraire », souligne Eric De-vriendt. Et l’expo, gratuite, offreune belle palette de regards artis-tiques singuliers.

Deuxième temps fort, la « Bra-

derie de l’art », grand workshopoù divers collectifs d’artistes, desi-gners, architectes et stylistes, pio-cheront pendant 24 heures (àpartir de 18 h le mercredi 15)dans un stock d’encombrantspour (re)créer des pièces origina-les, mises en vente à prix modi-ques. C’est dans le Chapiteau Mi-roir de l’espace Tivoli où, pen-dant toute la durée du festival, denombreuses soirées et concertssont prévus (voir ci-contre).

Belles rencontres et beauxémois artistiques en vue, donc ! ■

PIERRE MOREL

www.etnikart.be

SERAING Cigarettes de contrefa-çon Jeudi, la police locale, répon-dant à une alerte incendie, a dé-couvert dans un hangar de la ruePaulm Janson une véritable usi-ne pour la fabrication de cigaret-tes de contrefaçon. Il y avait no-tamment 500 caisses contenantchacune 8000 cigarettes, les ma-chines ad hoc, des emballagesde marques connues… (L. Ws)

SERAING Violence conjugale Mer-credi, Calogero, 20 ans, en est ve-nu aux mains avec son ex-compa-gne et la sœur de cette dernière.L’arrivée de la police a fait pani-quer Calogero qui s’est enfui àtravers champs, se ruant vers lesbois où il s’est retrouvé nez-à-nezavec un mur de ronces, les piedsdans les orties. Il s’est laissé em-barquer sans résistance… (LWs)

● Du 10 au 19 sep-tembre, Etnik’Artpropose une super-be exposition dansl’archéoforum.

● Et anime le chapi-teau miroir et le Ti-voli avec concertset événements.

SOS basilique de Cointe

H abiter les petites maisons de la monta-gne de Bueren, dans le vieux Liège, pré-

sente ses charmes mais également certains in-convénients. Ainsi, un grand nettoyage deprintemps peut virer à l’épreuve de gymnasti-que, le propriétaire des objets ayant – pours’en débarrasser – à descendre jusqu’à 374marches selon l’endroit où il réside, et cela lesbras chargés.

« C’est en discutant de ça qu’on a eu l’idéed’organiser une grande brocante à même lesmarches, le long des habitations », expliqueAline Sauvage, 25 ans, qui réside à mi-par-cours. Avec sa sœur et un copain, les trois jeu-

nes habitants ont d’abord distribué un papieren toutes-boîtes, pour demander l’avis desvoisins : « Beaucoup d’entre eux nous ont ré-pondu, et tous étaient séduits par l’idée. C’estvrai qu’il y a pas mal d’événements organisésici, mais ils sont rarement mis sur pied parles habitants ! Les personnes âgées du quar-tier, par exemple, ont été très réceptives. Elleshabitaient tout près, et on ne les connaissaitmême pas… »

Fixé au dimanche 12 septembre, l’événe-ment a alors été peaufiné, au travers d’un col-lectif qui s’est ainsi créé. Des copains artistesont été recrutés en échange d’un bon verre et

du dîner, et assureront une animation « musi-que de rue » et ambiance swing jusqu’à la finde la journée. Notons que pour compléter le« programme », certains riverains ouvrirontleurs jardins au public, qui pourra découvrirdes vues inédites sur la cité Ardente.

Ce dimanche dès 8 heures, tout le mondesortira donc son bric-à-brac de chez lui et ledéposera en face, sur les marches. Les vieilleschaises côtoieront les bouquins et les bibelotstout le long de la montagne… et les chineursqui auront déniché la bonne affaire vivront lequotidien des riverains en la transportant jus-qu’en bas. ■ L.Ws

E n marge d’un beau program-me de rentrée qu’on détaille-

ra plus tard, le directeur généralde l’Orchestre Philharmoniquede Liège-Wallonie-Bruxelles(OPL), Jean-Pierre Rousseau, arécemment fait le point sur le dos-sier de la direction musicale.

On se souvient que, en avril der-nier, le directeur musical Fran-çois-Xavier Roth tirait sa révéren-ce après moins d’un an de présen-ce à la tête de l’orchestre pour ré-pondre à l’appel de sirènes alle-mandes. À la grande colère del’OPL qui s’est alors démenépour remplacer le chef fugitifdans tous les concerts qu’il devaitdiriger cette saison. « Et le presti-ge de ceux qui ont répondu pré-sent prouve que la qualité de no-tre orchestre ne leur fait pas hon-te », souligne J.-P. Rousseau.

Parallèlement, le directeur gé-néral avait annoncé qu’une ré-flexion serait menée sur ce qu’ilétait attendu d’un directeur musi-cal et, plus loin, sur l’opportunitémême d’en engager un. Cette ré-

flexion a eu lieu.« Pour la première fois, le con-

seil d’administration a décidéd’entendre les musiciens sur cettequestion, explique J.-P. Rous-seau. Ils se sont donc réunis plu-sieurs fois en commission pourcommuniquer, partager, s’impli-quer, et on fait rapport. Leur ré-ponse à la question “Faut-il un di-recteur musical” est un “oui”franc et massif. Et sur ce qu’ils enattendent, les conversations fu-rent très enrichissantes. L’und’entre eux a dit qu’il fallait quel-qu’un qui mette le doigt où ça faitmal, mais qui soigne aussi. »

Sur base de ces réflexions, cinqou six noms se sont dégagés, ré-duits à une liste de « deux outrois personnes souhaitables etpossibles ». Des contacts vontêtre pris avec ceux-là, et la direc-tion espère pouvoir faire une pro-position au conseil d’administra-tion d’ici six à huit mois. Mais, aumieux, on n’espère pas disposerd’un nouveau directeur musicalavant 2012. ■ P. Mo.

CINÉMAS

PROVINCE DE LIÈGE

HUY

KIHUY (Avenue Delchambre, 8 ; 085-25.14.01, www.ki-huy.be) Going the Distance (Trop loin pour toi), EA. VF :

V. 17.45, 20.00, 22.30. Grown Ups (Copains Pour Tou-

jours), EA. VF : V. 18.00, 20.15, 22.30. Inception, EA. VF :

V. 19.50, 22.30. Knight & Day (Night & Day), EA. VF :

V. 17.45. Letters to Juliet, EA. VF : V. 20.15, 22.30. L’Ita-

lien, EA. VF : V. 18.15, 20.30. Salt, EA. VF : V. 22.30. Shrek

Forever After (Shrek 4, il était une fin), EA. VF : V. 17.45.Step Up 3D, EA. VF : V. 20.15, 22.30. The Expendables,EA. VF : V. 18.00, 20.30, 22.30. The Last Airbender (Le

dernier maître de l’air), EA. VF : V. 18.15.

LIÈGE

CINÉMA SAUVENIÈRE (Place Xavier Neujean ; 04-222.27.78, www.grignoux.be) La Doppia Ora, EA. VO s.-t.

fr. : V. 14.00, 20.15. La tête en friche, EA. VF : V. 12.15. Le

Bruit des glaçons, EA. VF : V. 12.05, 14.00, 17.00, 20.15,22.15. L’Italien, EA. VF : V. 12.10, 17.15. The Disappearance

of Alice Creed, EA. VO s.-t. fr. : V. 12.00, 17.30, 22.15. The

Killer Inside Me, EA. VO s.-t. fr. : V. 14.15, 19.45, 22.00. The

tree (L’arbre), EA. VO s.-t. fr. : V. 14.30, 17.15, 20.00, 22.00.

KINEPOLIS LIÈGE (Chaussée de Tongres, 200 ; 04-224.66.00, www.kinepolis.com) Avatar Re-Release, EA.VF : V. 20.30. Cats & Dogs 2 : The revenge of Kitty Galo-

re (Comme chiens et chats : La revanche de Kitty Galo-

re), EA. VF : V. 14.30, 17.00. Going the Distance (Trop

loin pour toi), EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30, 22.45.Grown Ups (Copains Pour Toujours), EA. VF : V. 14.30,17.00, 20.00, 22.30. Inception, EA. VF : V. 14.30, 17.30,20.30, 22.30. Knight & Day (Night & Day), EA. VF :

V. 17.30, 20.30, 22.45. Le Bruit des glaçons, EA. VF :

V. 15.00, 17.30, 20.30, 22.45. Letters to Juliet, EA. VF :

V. 17.30, 20.00. L’Italien, EA. VF : V. 22.45. Marmaduke,EA. VF : V. 15.00, 17.30. Piranha 3D, EA. VF : V. 15.00,17.30, 20.30, 22.30. Salt, EA. VF : V. 20.30, 22.45. Sam-

my’s Adventures : The Secret Passage (Le Voyage Ex-

traordinaire de Samy), EA. VF : V. 14.30, 17.00. Shrek Fo-

rever After (Shrek 4, il était une fin), EA. VF : V. 14.30.Step Up 3D, EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.00, 22.45. The

Expendables, EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30, 22.45. The

Fourth Kind (Phénomènes Paranormaux), EA. VF :

V. 22.30. The Karate Kid (Karaté Kid), EA. VF : V. 14.30,17.30, 20.00. The Last Airbender (Le dernier maître de

l’air), EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30, 22.45. The Sorce-

rer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 14.30,17.00, 20.00, 22.30. The Switch (Une famille très mo-

derne), EA. VF : V. 20.30, 22.45. The Twilight Saga :

Eclipse (Twilight 3 : Hésitation), EA. VF : V. 20.00. Toy

Story 3, EA. VF : V. 15.00, 17.30.

LE CHURCHILL (Rue du Mouton Blanc, 20 ; 04-222.27.78,www.grignoux.be) A l’ouest de Pluton, EA. VF : V. 12.10,18.00. Ce qu’il faut pour vivre, EA. VO s.-t. fr. : V. 14.00.Copacabana, EA. VF : V. 12.05. Cosa Voglio di piu, EA. VO

s.-t. fr. : V. 20.00. Crime d’Amour, EA. VF : V. 12.00, 16.15.

El Cuerno de la Abundancia (La Corne d’Abondance),EA. VO s.-t. fr. : V. 16.00. Inception, EA. VO s.-t. fr. : V. 14.15,20.00. Kynodontas (Canine), EA. VO s.-t. fr. : V. 22.30. La

Blonde aux Seins Nus, EA. VF : V. 22.30. L’Age de Rai-

son, EA. VF : V. 14.00, 18.30. L’autre monde, EA. VF :

V. 20.30. Tournée, EA. VF : V. 17.15.

LE PARC (Rue Paul-Joseph Carpay, 22 ; 04-222.27.78,www.grignoux.be) Des hommes et des dieux, EA. VF :

V. 20.00. Les Petits Ruisseaux, EA. VF : V. 17.45. Solu-

tions Locales pour un Desorde Global (Solutions loca-

les pour un désordre global), EA. VF : V. 15.30.

PALACE LIÈGE (Rue Pont d’Avroy, 21 ; 04-224.66.50,www.kinepolis.com) Cats & Dogs 2 : The revenge of Kit-

ty Galore (Comme chiens et chats : La revanche de Kit-

ty Galore), EA. VF : V. 14.30. Going the Distance (Trop

loin pour toi), EA. VF : V. 15.00, 17.30, 20.30, 23.00. Incep-

tion, EA. VF : V. 17.30, 22.30. Piranha 3D, EA. VF : V. 15.00,17.30, 20.30, 23.00. Step Up 3D, EA. VF : V. 14.30, 17.00.The Expendables, EA. VF : V. 17.00, 20.00, 22.30. The

Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF :

V. 15.00, 20.30, 23.00. The Switch (Une famille très mo-

derne), EA. VF : V. 20.00.

MALMEDY

LE GLOBE (Rue devant l’Etang, 4 ; 080-33.91.84, www.ci-nemaleglobe.be) Inception, EA. VF : V. 20.30. Les Petits

Ruisseaux, EA. VF : V. 18.15. The Last Airbender (Le der-

nier maître de l’air), EA. VF : V. 20.30. Tournée, EA. VF :

V. 18.15.

VERVIERS

CINÉPOINTCOM VERVIERS (Boulevard des Gérard-champs ; 087-53.93.63, www.moviewest.be) Avatar Re-

Release, EA. VF : V. 13.45, 17.00. Going the Distance

(Trop loin pour toi), EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50,23.00. Grown Ups (Copains Pour Toujours), EA. VF :

V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50. Inception, EA. VF : V. 13.45,17.00, 20.50, 23.00. Le Bruit des glaçons, EA. VF :

V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50. Letters to Juliet, EA. VF :

V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50, 23.00. Piranha 3D, EA. VF :

V. 20.50, 23.00. Salt, EA. VF : V. 23.00. The Expendables,EA. VF : V. 13.45, 16.00, 18.30, 20.50, 23.00. The Switch

(Une famille très moderne), EA. VF : V. 13.45, 16.00,18.30, 20.50, 23.00.

WAREMME

LES VARIÉTÉS (Avenue Edmond Leburton, 39 ; 019-32.29.55, www.lesvarietes.be) Inception, EA. VF :

V. 20.00.

En collaboration avec

Ciné quartier Pour rap-pel, le « Ciné quartiers »des Grignoux s’installe ceweek-end dans trois quar-tiers de Liège pour des pro-jections et une foule d’ani-mation diverses : Sclessince vendredi (dès 17h) ; Ven-nes ce samedi (15h) et Sain-te-Marguerite dimanche(17h). Infos : www.cine-quartier.be

Chez les loups A Bil-stain, Peter Lennertz étu-die le comportement desloups dans son « Wolf cen-ter » qui abrite une quinzai-ne de loups dans de grandsenclos. Ce week-end, PaulLennertz ouvre son centreau public, de 10 à 18h le sa-medi et le dimanche. Prixd’entrée : 1 euro. Infos :www.wolf-center.eu.

Gay Street La traditionest bien établie : pour la 6e

année consécutive, la ruePont d’Avroy célèbre lacommunauté homosexuel-le et son intégration dansla ville. Marché « rain-bow », animations, con-cours, défilé de mode, spec-tacles, concerts : c’est cesamedi de 11 heures au…bout de la nuit ! Gratuit. In-fos : http://gaystreeta-vroy.skyblog.com.

Fête du rail le centreculturel des Fourons organi-se ce week-end une « Fêtedu rail » : photos, maquet-tes, matériel ancien sontexposés. Dimanche, occa-sion unique de parcourir laligne Visé-Montzen en lo-comotive à vapeur. Infos :04-381.22.37 ou www.fete-durail.be

Concerts Un peu partoutet en vrac, ce week-end.Johnny Clegg, le zouloublanc, lance-t-il toujours lajambe aussi haut ? Pour lesavoir, il est samedi àTheux, place du Perronavec les chouettes Mon-sieur Dupont en 1re partie(32 euros, 0491-06.32.26).Le carillon de la CollégialeNotre-Dame de Huy jouece dimanche à 15 heuresdu Satie, Brel, Van Damme,etc. (Infos : 0472-877.255). La salle des Tré-teaux de Visé accueille sa-medi (dès 15h30) le BlueMoon Festival : Stotzemet Géraldine Jonet ; TheElectrophonics, CheapKillers ; Keep the Blues etKamaya. (10 euros,www.bluemoon.be). Enfinà Marchin, ce vendredisoir, c’est la Grand Mar-chin’ Blues Night sur lagrand-place. 085-41.35.38.

Alors que toutes les procédures de sauvegarde et de réaffec-tation sont abandonnées ou au point mort, Olivier Hamallance un SOS concernant la basilique de Cointe, voisine du

monument interallié. « Si on ne fait rien dans les 5 ans, vu son étatdéplorable, on peut la raser », déclare le conseiller communal quiespère qu’une solution public/privé puisse se dégager (Ph. Bx).

liège

ET LA FÊTE...

Le philharmoniqueattend sa baguette

Liège / La montagne de Bueren sera animée ce dimanche 12 septembre

Une brocante sur la montagne

Un festival d’art,la fête en plus

L’ESSENTIEL

LES CRÂNES POP-ART de Romain Van Wissen installent un dialo-gue avec le cadre de l’Archéoforum. ©ELODIE LEDURE

Concerts et soirées

Samedi 11 Soirée RadioBistrot » avec concerts(rock alternatif) de Carton,les Princes Chameaux et Ba-loche Rock’N’Roll Mobylet-te. 5 euros.Dimanche 12 Soirée Lati-no’Che, part one : live deBuenas Ondas et DJ SetMundostres. 5 euros.Vendredi 17 Soirée 80’sUnderground Clubbingavec les anciens de La Cha-pelle, Bernard Dobbeleeret Kiami. 6 euros.Samedi 18 Soirée Dubstepet Drum&Bass avec multi-ples DJ’s. 5 euros.Dimanche 19 Latino’Chepart two avec Grupo Hava-no et DJ set. 5 euros.

Barbecues Lors de cha-que soirée, un barbecue100 % bio avec la Fermede l’Arbre est organisé.

Musique / Un directeur musical en 2012 Culture / Etnik’art investit le Tivoli

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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CORRECTIONNELLE Le chasseur atué le chat Un chasseur a été citédevant le tribunal correctionnelde Huy. En Janvier 2009, il a abattule chat de Marguerite Maquet. Cel-le-ci a 7 chats, 2 chiens, 2 lapins, 2canaris, une vingtaine de poissonsrouges, des poules et 1 coq. En jan-vier 2009, l’un de ses chiens a re-trouvé la dépouille de Mourzouk,juste après une partie de chasse.« On organisait une chasse au re-nard, avec des spécialistes venusavec des chiens qui vont sous terrepour les faire déguerpir. Un mo-ment, on a annoncé un renard quisortait d’un terrier, mais… c’étaitun chat », déclare l’octogénaire. Lajuge entend ne pas banaliser pa-reille chose, lui reproche de ne pasdonner les noms des spécialistes.La partie civile conteste la thèsede l’accident. « Le vétérinaire qui aexaminé le corps parle d’un tir àbout portant et d’un tir latéral quine correspond pas avec la versiondu prévenu ». Le substitut partagecette analyse. « Si vous confondez

un renard et un chat, alors, arrêtezde chasser ! » Le parquet estime ce-pendant que Madame Maquet enréclame un peu trop. 3.000 euros,c’est trop vu l’âge du prévenu etson casier judiciaire vierge. Juge-ment le 6 octobre.

VERVIERS Vol de bijoux et de maté-riel informatique Durant la mati-née de mercredi, la porte arrièred’un habitant de la rue Ma Campa-gne a été forcée. Du matériel multi-média ainsi que des bijoux ont étédérobés. Le laboratoire de la poli-ce scientifique s’est rendu sur leslieux et l’exploitation des camérasde vidéosurveillance de la ville esten cours.

PEPINSTER Ivre, elle provoque unaccident Arrivés sur les lieux d’unaccident rue Louis Formatin à Pe-pinster, mercredi soir, les policiersont constaté que l’auteur de la col-lision était en état d’ivresse et ten-tait de prendre la fuite. Elle a puêtre immobilisée. (Sud Presse)

● La Ville a mis enplace des indica-teurs de propreté.● Ils sont actuali-sés chaque mois.● Les nuisances dif-fèrent dans chaquequartier.

I l jubile, le MR de Huy. Caraprès s’être fait éjecter de la

majorité en 2009 et avoir cons-taté l’explosion du groupe En-semble (CDH-Ecolo-indépen-dants), nouvel allié du PS, enjuillet dernier, les libéraux l’as-surent : « Nous sommes lesseuls à être restés unis ». C’estsûr, avec trois élus au conseilcommunal, les probabilitésd’être en conflit sont moindres.Mais après s’être faits discretsde longs mois, ils tenaient à met-tre les choses au clair. Et au pas-sage, à tirer à boulets rouges surle groupe Ensemble. « Au lende-main des élections de 2006, lors-que nous avons négocié aveceux, on sentait déjà des ten-sions : Joseph George n’a ja-mais digéré que Denis Léonardait fait plus de voix que lui »,souligne Jacques Mouton, con-seiller communal. Isabelle Lis-sens embraie. « Une allianceavec eux était impossible, carnos programmes, en matière denucléaire ou d’économie parexemple, étaient trop différents.Et puis, on a considéré qu’unemajorité à 14 conseillers sur 27était trop faible. Surtout qu’elleaurait été constituée de 4 compo-santes différentes. Aujourd’hui,les faits nous ont donné raison :à peine au pouvoir, le groupe aexplosé. »

Les libéraux insistent, ils

n’ont aucun regret à avoir fait al-liance avec le PS, « car le tra-vail était là. » « Notre seul objec-tif : travailler dans l’intérêt ducitoyen. Par contre, le bilan dela nouvelle majorité est déplora-ble, ils ont réussi la prouesse dene rien faire. C’est la course aumandat qui les a motivés. » Etd’énumérer les travaux qu’ilsavaient entamé lorsqu’ilsétaient restés au pouvoir, restéssans suite : le Quadrilatère, lequartier Sainte-Catherine ou leplan intercommunal de mobili-té.

Jacques Mouton pointe égale-ment le budget concocté parson successeur à l’échevinat desFinances. « 3,6 millions étaientprévus à l’extraordinaire, pourfaire des travaux d’égouttage,réaménager la place Verte oucréer un troisième étage de par-king au Quadrilatère. A peine600.000 euros de travaux ontété réalisés. Le gros du travail aété reporté en 2011… » Si le MRégratigne le groupe Ensemble,rien sur le PS, qui lui a pourtanttourné le dos en le reléguantdans l’opposition. Un comporte-ment dicté par la préparationdes prochaines élections ?« 2012 est à la fois proche etloin, relativisent-ils. Il faudravoir ce que le citoyen retiendrades leçons de 2006-2012. » ■ A-C.D.B.

En 2009, l’équipe de 20personnes de la brigadeanti-tags a effacé 75.000

m2 de tags sur le territoire de laVille de Liège. Ce qui a coûté àcette dernière près de 750.000euros en salaires, outils et pro-duits. « Même si on préféreraitne pas procéder à ce nettoyage,au moins, avec cet investisse-ment, la Ville est plus propre »,déclare l’échevin en charge de laPropreté publique AndréSchroyen.

Depuis 2007, le manager desnuisances publiques a dévelop-pé une grille d’analyse quartierpar quartier. Les crottes dechien, les mégots par terre, lespoubelles ou le mobilier urbainsouillés, les dépôts clandestinsd’immondices : autant d’indica-teurs de la (mal)propreté quisont, de mois en mois, mesurésdans les 14 quartiers de Liège où15 rues « tests » ont été choisiesde manière aléatoire. « Celanous permet d’agir de manièreplus précise en fonction despoints noirs découverts », expli-que l’échevin. « Nous nousétions fixé un objectif de 80 % desatisfaction et nous le dépassons

dans tous les quartiers, dépas-sant souvent les 90 %. »78,59 % de satisfaction àDroixhe en juillet, 98,16 % dansle centre-ville en novembre : dif-ficile de voir la réalité qui se ca-che derrière ces indicateurs.« Dans le centre-ville, par exem-ple, ce qui pose encore problèmece sont les mégots que les gens jet-tent à terre, déclare un responsa-ble du service « manger des nui-sances publiques ». Dans leLongdoz, ce sont les poubellessouillées qui posent problème ».

À Sainte-Marguerite, ce sontles dépôts illicites de déchets etdans le quartier des Guillemins,le stationnement important etsouvent sauvage des véhiculesqui empêchent les balayeurs defaire leur travail. « Enfin, àDroixhe, où l’indice de propretéest souvent le plus bas, force estde constater que les problèmes

de propreté les plus importantssont constatés aux abords desimmeubles de logements so-ciaux, poursuit AndréSchroyen. Sans doute à cause del’étroitesse des logements, de larotation des locataires ou encoredes difficultés de compréhen-sion du règlement communal. Ilva falloir que nous trouvions

des solutions avec la Maison lié-geoise. »

Enfin, face au constat du man-que d’efficacité et de la lourdeuradministrative des amendes ad-ministratives, l’échevin préconi-se un système d’amendes faibles(5 euros par exemple) à payer desuite. « Cela éviterait beaucoupde paperasses ! » ■ Ph.Bx

Le 12 décembre 2008, une maman entre « comme une furie » àl’école des Thiers à Amay. Elle gifle à 5 ou 6 reprises la gardien-ne. Jeudi, au tribunal correctionnel de Huy, elle a soutenu que

la gardienne avait tiré son gamin trop sèchement par l’écharpe, rela-te La Meuse. La gardienne a répliqué, qualifiant l’enfant de turbu-lent. La maman a commencé par présenter ses excuses. Avant delancer : « J’ai réagi comme n’importe quel parent dont l’enfant se se-rait fait agresser ». La juge s’est irritée : « Non, pas comme n’importequel parent, madame. Vous imaginez quel exemple vous donnez à vosenfants ? Vous insultez et vous frappez un professeur ». Le parquet aabondé : « Vous avez montré à vos enfants l’exemple qu’il ne fallaitpas suivre ». Et requis une peine de travail de 75 heures.

16384210

« Pas de regretsavec le PS »

liège

Le mauvais exemple

Les tags coûtent750.000 euros par an

Huy / Rentrée politique du MR

PRÈS DE CHEZ VOUS

Liège / Bilan de la propreté publique

L’ESSENTIEL

DÉPÔTS CLAN-DESTINS d’im-mondices, mé-gots, déjec-tions : la chas-se aux incivili-tés est ouver-te. © LEDURE.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Du bout de la queue àcelui de la corne, il est plusvrai que nature : l’artiste lim-bourgeois Dirk Claesen s’estspécialisé dans les représen-tations hyperréalistes d’ani-maux. On lui doit notammentla création d’un faux cachalotqu’il échoua sur le littoral bel-ge, de rhinos pour le plasti-cien liégeois Johan Muyle,d’éléphants de parade pourZingaro… La précision et lajustesse de ses moulages per-mettent d’éviter de recourir àdes animaux morts et à lataxidermie traditionnelle.Dans la même expo, DirkClaesen a également signé lareconstitution de squelettesd’animaux préhistoriques.

Signée par Kresh, un ar-tiste liégeois de 29 ans issude Saint-Luc, cette grandefresque fait immanquable-ment penser aux annotationslaissées sur les tableaux noirsde l’école. Blancs ou rouges,une série de dessins et d’ins-criptions résument l’évolu-tion de la planète et de ceuxqui y habitent, s’attardantavec humour sur la révolu-tion industrielle, la maîtrisede la vapeur, du pétrole puisde l’atome, les transports deplus en plus rapides… Ils enpointent du doigt les traversaussi – la surconsommation,la pollution… – et suggèrentsur le même ton quelques pis-tes de réflexion.

C’est un des clous del’exposition : la reconstitu-tion, sur quelques mètres car-rés, d’un morceau de banqui-se. Deux ours blancs, prêtéspar des musées français, at-tendent le visiteur. Surtout,ils lui rappellent qu’au trainoù vont les choses, ils ne se-ront peut-être bientôt plusdisponibles qu’en version em-paillée : la fonte des glacesmenace en effet de les fairedisparaître d’ici un an. Dansl’expo, sinistres craque-ments, courants d’air, climati-sation accentuent l’impres-sion d’isolement et donnentau visiteur l’impression d’êtreretiré du monde.

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● Dans un des parkings de la gare desGuillemins, une exposition de grande te-nue scientifique et à l’esthétique soignée.● Moins d’une semaine après l’inaugura-tion, plus de 3.000 personnes ont effec-tué le parcours.● Le choix de certains sponsors est néan-moins critiqué.● Pour les décors, les films en 3D, la re-constitution d’animaux, des artistes bel-ges ont été mis à contribution.

Le parking de la gare desGuillemins loué parl’ASBL Collections et Pa-

trimoines à la SNCB, ses colon-nes et ses 5.000 mètres carrés debitume huileux auraient pu con-naître pire reconversion, fût-elleprovisoire : plus de 3.000 per-sonnes ont, moins d’une semai-ne après l’inauguration, pousséla porte de « SOS Planet », l’ex-position aménagée – pour 9mois au moins – sur cette largedalle de béton. Parce qu’on nesauvera pas la planète avec untournevis et quelques trombo-nes, plus de 6 millions d’eurosont été réservés à la création duparcours, à la programmationdes effets spéciaux, à l’aménage-ment des décors, au maquillagede chaque centimètre carré de ci-ment pour qu’en fin de compte,le visiteur bénéficie du mêmeconfort que dans n’importe quel

musée.La première partie de l’itinérai-

re, appelée « L’Homme observe »met « en évidence la beauté de no-tre planète tel un joyau à préser-ver » : 72 panneaux lumineuxdiffusent de splendides imagesconfiées par la Fondation Hulotet constituent autant d’invita-tions au voyage, fût-il immobile.Des moulages de squelettes, no-tamment la tête d’un tyrannosau-re et celle d’un tricératops, maisaussi des objets – très – anciensprêtés par des collectionneurs etdes musées rappellent que l’his-toire de l’humanité n’est qu’uneinfime fraction de celle de la ter-re et surtout, que les civilisationssont mortelles.

« L’Homme s’alarme » est unavertissement lancé aux appren-tis sorciers : des décors spectacu-laires et rarement vus ailleurs,notamment la reconstitutiond’un fragment de banquise et cel-

le d’une paillote indonésienne,rappellent que certaines popula-tions sont déjà affectées par le ré-chauffement du climat. D’autresécrans plats, des téléviseurs 3D àregarder sans lunettes, des jumel-les interactives apportent de lavariété et permettent au visiteurde reprendre son souffle entredeux panneaux didactiques oucommentaires d’audioguides.

Troisième étape : « L’Hommeréfléchit » ou comment, avec unminimum de concentration, mê-me le moins motivé d’entre nouspeut comprendre des notionscomme le cycle de l’eau ou celuidu carbone, l’effet de serre… Unesalle illustre aussi la révolutionindustrielle et une autre aide, àgrand renfort d’objets, à com-prendre les causes du change-ment climatique. Pour mieux lemaîtriser…

Enfin, pour ne pas céder aucoup de déprime,un achèvementde la visite par« L’Hommeagit » s’impose :tout ne serait pas

fichu, concèdent les organisa-teurs du parcours (scientifique-ment conseillés par le GIEC),des solutions et des gestes exis-tent pour atténuer ce grandchambardement mais hautetechnologie et inébranlable vo-lonté politique sont nécessairespour les mettre en œuvre.

Enfin, pour que les pollués dedemain ne deviennent pas à leurtour des pollueurs, les grandsmoyens ont été mis pour garan-tir l’accessibilité de l’expositionaux plus petits : commentairessonores sur mesure, panneaux etjeux adaptés, objets que les en-fants peuvent toucher… ■ JOËL MATRICHE

Ouvert tous les jours de 10 à 19h, le mer-

credi jusqu’à 22 h. Entrée à 9 euros pour

les adultes et 7 euros pour les enfants,

audioguides compris. Tarifs couplés avec

un ticket de train pour la somme forfai-

taire de 11 euros.

Plus de 6 millions d’euros ont été réservés à lacréation du parcours, à la programmation deseffets spéciaux, à l’aménagement des décors,au maquillage de chaque parcelle de béton.

A la veille de l’ouverture de l’exposi-tion SOS Planet, les organisateurs

se sont fait allumer par le Parti commu-niste de Liège qui leur a reproché lechoix de Total comme sponsor.

« Total, c’est le naufrage de l’Erika en1999, une catastrophe qui a souillé 200kilomètres de côtes françaises. Or, Totalrefuse de payer l’indemnisation de 200millions d’euros alors qu’elle a été con-damnée, déclare Pierre Eyben, porte-pa-

role du PC. En 2008, ce groupe a réaliséquatorze milliards d’euros de bénéfices.Comment une telle multinationale peut-elle prétendre être un acteur “citoyen” etsponsoriser un tel événement ? En l’ac-ceptant, les organisateurs salissent le jus-te combat contre le réchauffement clima-tique. »

Face aux accusations de Pierre Eyben,les concepteurs de SOS Planet se défen-dent. « Tout d’abord, aucun sponsor n’a

eu son mot à dire, déclare JacquesBroun qui signe la conception de l’expo-sition. Leur seule présence se situe horsde l’expo, à la sortie. Par ailleurs, nousépinglons la logique consumériste et ladépendance au pétrole. Preuve que Totaln’est pas intervenu dans le contenu. »

« Grâce à vous, Total fait du “Greenwashing”. Chaque année, il dépense prèsde 53 millions d’euros dans du sponso-ring similaire pour redorer son image »,

rétorque Pierre Eben. Une critique quifait bondir Jean-Pierre Colson, direc-teur financier. « Vous ne vous rendezpas compte : quand on organise une ex-position pareille (NDLR : 6 millionsd’euros de budget, 250.000 visiteurs es-comptés), on ne peut pas se permettre derefuser un sponsor de la taille de Total.On n’a pas eu le choix ! » Contrairementau visiteur qui, à la fin de l’exposition,est invité, lui, à poser des choix en faveur

de la planète.« Je trouve ça dommageable d’accep-

ter un partenaire qui a des pratiques con-traires à ce que vous défendez. Çabrouille le message », poursuit Pierre Ey-ben. « Même si ce n’est pas l’argent leplus clair, nous avons le mérite de fairequelque chose de positif, réplique Jean-Pierre Colson. Ce n’est pas parce qu’unpartenaire a des défauts qu’il faut con-damner l’exposition. » ■ PHILIPPE BODEUX

Sponsoring de Total : « On n’a pas eu le choix ! »

L’ESSENTIELFAMILLE DE RHINOS

FRESQUE GÉANTE

OURS BLANCS

liège

Une expo pour la planèteSOS Planet / 5.000 mètres carrés pour dresser le bilan de santé du monde

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SHANGHAI

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

Un bref contact digitaldans le boîtier, et le tourest joué. Au total, douze

appareils ont été installés. L’ac-cès aux quatre coins du pavillonbelge de l’Exposition universelleest surveillé.

Rudi Lassine connaît les moin-dres recoins du bâtiment. Il s’oc-cupe de la sécurisation avec sa so-ciété Waltec Biometrics, basée àTransinne sur le site de Galaxia.Un petit cocorico luxembour-geois. Un investissement plus

qu’un coût, selon lui. Un vrai parisur l’avenir.

« Notre système s’appuie sur labiométrie », détaille-t-il en ins-pectant un des boîtiers. Pour fai-re simple, celui-ci lit les emprein-tes digitales. Il est placé à l’entréed’une série de locaux. « Nousavons également un boîtier intel-ligent, lequel permet directementune gestion des stocks, par exem-ple », enchaîne Rudy Lassine.Tout est géré ici en Chine, mais lasociété a un œil sur le fonctionne-ment depuis Transinne.

Un gros budget marketingWaltec Biometrics s’est lancé

dans l’aventure avec une idée der-rière la tête : profiter de la présen-ce à l’exposition universelle pouraccroître sa notoriété. Une sa-crée référence sur une carte de vi-site. L’investissement représenteplus d’un an du budget marke-ting de cette entreprise où travail-lent dix personnes. Il a aussi falludégager du temps. Le managers’est ainsi rendu à huit reprises àShanghai. Cette fois, il accompa-gne la mission économique de laProvince de Luxembourg. « Sivous réussissez ici, les gens croi-

ront en vous dans d’autres pro-jets », assure le patron.

Et des projets, la PME en adans le domaine de la gestion defoule, de mouvements suspects…« Nous avions besoin d’une réfé-rence, pour avancer. L’Expo uni-verselle en est une ! », précise-t-il. Jusqu’ici, la sécurisation du pa-villon n’a pas posé de souci ma-jeur : « Il nous reste deux mois, et

j’espère qu’on continuera de lasorte. Tout se déroule bien. Nousgérons 350 à 400 personnes, 24heures sur 24. »

Les locaux les plus sensibles nesont pas toujours ceux qui con-tiennent les produits avec le plusde valeur. « Le local avec le choco-lat ou la bière est tout aussi priséque celui avec les diamants »,sourit-il. ■ NICOLAS DRUEZ

CINÉMAS

PROVINCE DE NAMUR

COUVIN

CINÉPOINTCOM COUVIN (Place du Général Piron, 6 ;

060-34.41.36, www.ecransdewallonie.be) La tête en fri-

che, EA. VF : V. 20.00.

JAMBES

ACINAPOLIS (Rue de la gare fleurie, 16 ; 081-32.04.40,

www.acinapolis.be) 600 kilos d’Or Pur, EA. VF : V. 17.00.

Cats & Dogs 2 : The revenge of Kitty Galore (Comme

chiens et chats : La revanche de Kitty Galore), EA. VF :

V. 14.30, 17.30. Crime d’Amour, EA. VF : V. 22.30. Going

the Distance (Trop loin pour toi), EA. VF : V. 14.30,

17.00, 20.00, 22.30. Grown Ups (Copains Pour Tou-

jours), EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. Inception,

EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. Le Bruit des gla-

çons, EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. Letters to Ju-

liet, EA. VF : V. 17.00, 20.00, 22.30. Piranha 3D, EA. VF :

V. 14.30, 17.00, 20.00. Salt, EA. VF : V. 22.30. Sammy’s

Adventures : The Secret Passage (Le Voyage Extraor-

dinaire de Samy), EA. VF : V. 14.30, 16.00. Shrek Forever

After (Shrek 4, il était une fin), EA. VF : V. 14.30. Step

Up 3D, EA. VF : V. 14.30, 20.00, 22.30. The Expendables,

EA. VF : V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. The Last Airbender

(Le dernier maître de l’air), EA. VF : V. 17.00, 20.00. The

Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF :

V. 14.30, 17.00, 20.00, 22.30. The Switch (Une famille

très moderne), EA. VF : V. 17.00, 20.00, 22.30. The Twili-

ght Saga : Eclipse (Twilight 3 : Hésitation), EA. VF :

V. 20.00, 22.30. Toy Story 3, EA. VF : V. 14.30.

NAMUR

CAMEO 2 (Rue des Carmes, 49 ; 081-22.26.19, www.cine-macameo.be) Cairo Time, EA. VO s.-t. bil. : V. 12.15, 18.45.

Copacabana, EA. VF : V. 12.15, 16.30. Des hommes et des

dieux, EA. VF : V. 14.00, 16.15, 18.30, 20.45. L’autre mon-

de, EA. VF : V. 14.15, 16.30, 21.00. Opening Night, EA. VO

s.-t. bil. : V. 14.00, 20.45. Solutions Locales pour un De-

sorde Global (Solutions locales pour un désordre glo-

bal), EA. VF : V. 12.15, 18.30. The tree (L’arbre), EA. VO s.-t.

bil. : V. 12.15, 14.00, 16.15, 18.30, 20.45.

L’ELDORADO (Rue de Fer, 40 ; 0900-295.05, www.cine-maeldorado.be) Cats & Dogs 2 : The revenge of Kitty

Galore (Comme chiens et chats : La revanche de Kitty

Galore), EA. VF : V. 14.00. Going the Distance (Trop loin

pour toi), EA. VF : V. 14.00, 16.10, 18.20, 20.30. Grown

Ups (Copains Pour Toujours), EA. VF : V. 14.00, 16.10,18.20, 20.30. Inception, EA. VF : V. 17.40, 20.30. Insoup-

çonnable, EA. VF : V. 18.20, 20.30. Letters to Juliet, EA.VF : V. 16.10, 18.20, 20.30. Sammy’s Adventures : The Se-

cret Passage (Le Voyage Extraordinaire de Samy), EA.VF : V. 14.00, 16.10. Shrek Forever After (Shrek 4, il

était une fin), EA. VF : V. 14.00. Step Up 3D, EA. VF :

V. 14.00, 16.10, 18.20, 20.30. The Expendables, EA. VF :

V. 14.00, 16.10, 18.20, 20.30. The Last Airbender (Le der-

nier maître de l’air), EA. VF : V. 16.10. The Sorcerer’s Ap-

prentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 14.00, 16.10,

18.20, 20.30.

NISMES

CINÉ-CHAPLIN (Rue de l’Eglise, 1 ; 060-31.21.68, www.ci-

nenews.be) Step Up 3D, EA. VF : V. 20.00.

PROVINCE DE LUXEMBOURG

ARLON

CINÉ ESPACE (Espace Didier, Rue de Diekirch ; www.cine-

espace.be) Crime d’Amour, EA. VF : V. 19.10. Furry Ven-

geance (La Forêt contre-attaque), EA. VF : V. 19.40. In-

ception, EA. VF : V. 21.25. La tête en friche, EA. VF :

V. 21.50. Salt, EA. VF : V. 21.45. Step Up 3D, EA. VF :

V. 19.20. The Expendables, EA. VF : V. 19.50, 22.10. The

Last Airbender (Le dernier maître de l’air), EA. VF :

V. 21.40. The Sorcerer’s Apprentice (L’Apprenti Sor-

cier), EA. VF : V. 19.30.

BASTOGNE

CINÉPOINTCOM BASTOGNE (Rue du Sablon, 195 ; 061-

21.27.78, www.cinepointcom.be) L’Age de Raison, EA.

VF : V. 20.00. The Expendables, EA. VF : V. 20.00.

BOUILLON

BOUILLON-CINE (Rue du Nord ; 061-46.63.22,www.bouilloncine.be) Inception, EA. VF : V. 21.15. Marma-

duke, EA. VF : V. 19.30.

HABAY-LA-VIEILLE

LE FOYER (Place Saint Etienne ; 063-42.45.18, www.cinele-foyer.be) Shrek Forever After (Shrek 4, il était une fin),EA. VF : V. 20.15.

HOTTON

PLAZA HOTTON (Rue Simon, 14 ; 084-46.66.12, www.ci-nenews.be) L’Italien, EA. VF : V. 21.00. The Sorcerer’s Ap-

prentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VF : V. 19.30.

LA ROCHE-EN-ARDENNE

FAUBOURG SAINT ANTOINE (Place du Bronze, 15 ; 084-41.25.80, www.cinenews.be) Knight & Day (Night &

Day), EA. VF : V. 21.30. L’Age de Raison, EA. VF : V. 19.40.L’autre monde, EA. VF : V. 18.00.

LIBRAMONT-CHEVIGNY

CINÉPOINTCOM LIBRAMONT (Avenue de Houffalize,56 ; 061-23.47.60, www.cinepointcom.be) Salt, EA. VF :

V. 20.00. Step Up 3D, EA. VF : V. 20.00.

MARCHE-EN-FAMENNE

CINÉPOINTCOM MARCHE (Place de l’Etang ; 084-31.45.18, www.cinepointcom.be) Hot Tub Time Machine

(La Machine à démonter le temps), EA. VF : V. 20.00.

Les Petits Ruisseaux, EA. VF : V. 20.00. The Last Airben-

der (Le dernier maître de l’air), EA. VF : V. 20.00.

VIRTON

PATRIA (Rue des Fosses, 20 ; 063-58.20.28, www.cinepa-

tria.be) The Last Airbender (Le dernier maître de l’air),EA. VF : V. 20.30. The Sorcerer’s Apprentice (L’Appren-

ti Sorcier), EA. VF : V. 18.30.

GRAND-DUCHÉ

LUXEMBOURG

CINÉ UTOPIA (Avenue de Faïencerie, 16 ; +352-22.46.11,www.utopolis.lu) Cosa Voglio di piu, EA. VO s.-t. bil. :

V. 14.00, 19.00. Crime d’Amour, EA. VF : V. 21.30. Des

hommes et des dieux, EA. VF : V. 14.30, 17.00, 19.30,

22.00. Les Petits Ruisseaux, EA. VF : V. 14.00, 19.00.

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V. 12.00, 14.30, 17.00, 19.30, 22.00. Letters to Juliet, EA.VO s.-t. bil. : V. 19.30. Piranha 3D, EA. VO s.-t. bil. : V. 19.00,22.00. Salt, EA. VO s.-t. fr. et all. : V. 17.00, 19.30, 22.00.Sammy’s Adventures : The Secret Passage (Le Voya-

ge Extraordinaire de Samy), EA. VF : V. 14.00. Shrek Fo-

rever After (Shrek 4, il était une fin), EA.Step Up 3D,EA. VO s.-t. bil. : V. 16.30, 21.30. The Expendables, EA. VO

s.-t. bil. : V. 19.00, 22.00. The Last Airbender (Le dernier

maître de l’air), EA. VO s.-t. bil. : V. 16.30. The Sorcerer’s

Apprentice (L’Apprenti Sorcier), EA. VO s.-t. bil. :

V. 16.30, 19.00, 21.30. Toy Story 3, EA. VF : V. 14.30. VO

s.-t. bil. : V. 14.30. Twelve, EA. VO s.-t. bil. : V. 12.00, 14.30,17.00, 19.30, 22.00.

En collaboration avec

L a vie continue à Bertrix. Deux semai-nes après le décès du bourgmestre

Olivier Boclinville, le nouvel échiquierpolitique se met progressivement en pla-ce. Alors que Michel Hardy sera proposéà la nomination au poste de bourgmes-tre, des sièges d’échevin et de conseillercommunal se libèrent.

« Mathieu Rossignol, anciennementconseiller communal, occupera le posted’échevin en charge de l’urbanisme et ducommerce, tandis que Marie-LineHoltzheimer deviendra conseillère com-munale », commente Michel Hardy, quilaisse, quant à lui, son poste de premieréchevin à Roger François. « Tout cela sefera, de manière officielle, lors du conseilcommunal de ce 30 septembre. »

Il se murmure dans l’opposition queces décisions ne se seraient pas prisessans peine et que d’autres élus de la ma-jorité se seraient bien vus, eux aussi, oc-cuper le poste d’échevin. Une rumeur ré-futée par le bourgmestre. « Quand uneplace d’échevin est vacante, si vous de-mandez à dix personnes, elles sont, biensûr, toutes intéressées, ajoute MichelHardy. Nous avons respecté ce qui a tou-jours été décidé avec Olivier, en dési-gnant les élus qui ont remporté le plus devoix lors des élections. La majorité estbien soudée. Certaines personnes es-sayent simplement de nous déstabili-

ser. »Philippe Pignolet, en tout cas, du grou-

pe minoritaire Union, a en effet tentéd’ouvrir une brèche. « J’ai proposé à lamajorité de faire une nouvelle alliance,que ce soit avec un groupe (ÉTÉ-CDH)ou avec l’autre (Action-MR), explique-t-il. Maintenant, j’attends, mais le butétait plus de les déstabiliser. Je ne pensepas vraiment que les choses pourraientchanger, d’ici aux prochaines élec-tions. » Pour autant, la minorité affûtedéjà ses armes. « Des personnes au seinde la majorité s’interrogent certaine-ment, commente Philippe Pignolet. Descontacts ont été pris. »

D’aucuns parlent en effet depuis plu-sieurs mois d’un rapprochement avecl’échevin des finances, Roger Gruselin(ÉTÉ). « J’ignore si l’accord qu’il avaitcontracté l’était uniquement avec Oli-vier Boclinville ou avec l’ensemble dugroupe MR, mais j’espère que M. Gruse-lin s’interroge », ajoute Philippe Pigno-let. Le principal intéressé ne semble pasenvisager cette perspective, du moins,pour le moment. « Il est beaucoup troptôt pour y réfléchir, commente RogerGruselin. Je n’ai qu’une parole et je l’aidonnée à Oliver Boclinville : au moinsjusqu’à la fin de la législature, je la tien-drai. Comme tout bon politicien, je n’ex-clus rien. » ■ CAROLINE CREMER

Soubresauts

Octobre 2006. Le conseil se compo-se de MM. Brackman, Lepère etSchmitz (minorité RMG) et deMmes Ramlot, Gillet, Bergmann,MM. Herbeuval, Andrianne et Le-cerf (Majorité EC).2007. Y. Lecerf démissionne com-me conseiller et est remplacé par P.Saussus, idem pour M. Andrianne,remplacé par C. Férir.Décembre 2008. C. Bergmann, C.Férir, P. Saussus (EC), A. Brackmanet J. Lepère (RMG) déposent unemotion de méfiance. C. Ramlot et C.Gillet ne sont plus échevines.Mars 2009. Motion de méfiance en-vers le bourgmestre Stéphane Her-beuval. C. Ramlot, second score dela liste E.C, devient bourgmestredans un collège qui l’a déboulonnéauparavant.Avril 2010. Démission de C. Berg-mann, 1ère échevine, et de P. Saus-sus, conseiller.Septembre 2010. Dépôt d’une nou-velle motion envers le collège.

● La sécurisation du pa-villon belge à l’exposi-tion universelle de Shan-ghai est assurée parune société installée àGalaxia.

● Elle espère ainsi sefaire connaître avecd’autres applications.

Vendre lesnouvellestechnologies

Des représentants d’entre-prises, instituts, écoles aé-ronautiques… Le Businesscenter du pavillon belge aaccueilli, jeudi, un publicchinois. Un après-midi du-rant lequel le Luxembourgtente de les convaincred’investir dans le domainedes technologies nouvel-les. Avec l’agence spatialeeuropéenne à Redu et Ga-laxia, la province a desatouts, selon son député àl’économie, René Collin(CDH). « L’infrastructureen place permet le dévelop-pement de nombreuses ap-plications », dit-il, accom-pagné du gouverneur etd’autres députés provin-ciaux.

Les entreprises implan-tées sur ses sites dévoi-lent aussi leur savoir-faire

(Agence prévention sécu-rité, SES Astra…). Vitroci-set, active dans la gestiondes satellites et des don-nées qu’ils envoient, achoisi d’être de la partie.« Je trouve important qu’onsoit là pour témoigner denos activités, indique le di-recteur des programmes,Gian Carlo Coletta. Nousvoulons vérifier avec les Chi-nois s’ils ont des besoinsdans les technologies et dé-celer un éventuel intérêtpour notre travail avecl’agence spatiale européen-ne. »

Le directeur le sait, le mar-ché chinois ne s’attaquepas de front. « Nous som-mes là pour une premièreprise de contact, enchaîneGian Carlo Coletta. Le rôlede la Province est impor-tant en Chine car un enca-drement officiel du privé viales autorités publiques facili-te les démarches. » N.D.

U ne nouvelle motion de méfiancecollective ! Cette motion, annon-

cée et prévue depuis des semaines (LeSoir du 30 juillet) n’est pas vraimentune surprise. Il restait juste à en fixer lesdates et à concrétiser les paroles et sou-haits de la minorité (ex-majorité) redeve-nue majoritaire dans les faits.

Rouvroy va donc connaître le jeudi 16septembre l’opération « motion-boome-rang », en utilisant la même procéduredu Code wallon de démocratie locale quiavait fait chuter la majorité d’après-élec-tion, fin 2008 et début 2009. Une mo-tion que Stéphane Herbeuval, l’ex-maïeur, ne voulait pas utiliser tant il a vi-lipendé ses lacunes et abus, mais « si onveut que la commune fonctionne à nou-veau, normalement, nous n’avons pas lechoix », nous avait-il dit en juillet.

Le quatuor du groupe Entente com-munale (EC), dont l’actuelle bourgmes-tre Carmen Ramlot isolée dans le collè-ge, a donc convoqué pour jeudi prochain16 septembre un conseil communal au-tour de cinq points dont la motion de mé-fiance constructive déposée à l’égard ducollège, avec adoption d’un nouveau pac-te de majorité et réduction d’une unitédu nombre d’échevins. Suite aux démis-sions, en avril, du conseiller Patrick

Saussus et de l’échevine Christine Berg-mann, il n’y a en effet plus de candidatsur la liste Entente Communale.

Cette motion a été déposée ce mercre-di par au moins la moitié des conseillerscommunaux du groupe EC. Elle visetous les membres du collège, y comprisla bourgmestre, ainsi que la 1ère échevineC. Bergmann, qui a démissionné maisn’a pas été remplacée et est donc en fonc-tion, les échevins A. Brackman et C. Fé-rir, et le président du CPAS Yvan Lecerf.

Pourquoi la bourgmestre ? CarmenRamlot a toujours dit que si nouvelle mo-tion il y avait, elle voulait que le collègesoit reconstitué selon le vote des Rouvi-rois d’octobre 2006, à savoir qu’elle céde-rait son poste de maïeur à Stéphane Her-beuval. Dont acte de la part de celle qui avécu 17 mois de calvaire au sein d’un col-lège où elle était bien isolée.

Selon la motion, la succession envisa-gée proposera donc le retour de Stépha-ne Herbeuval comme bourgmestre, ausein d’un collège composé de CarmenRamlot et Cécile Gillet, Emilie Jacquesétant présidente du CPAS. À noter queFrancis Schmitz, ex-membre de la listeRMG et indépendant depuis la premiè-re motion, soutient ce collège-là ! ■

JEAN-LUC BODEUX

RÉTROACTES

PERSPECTIVES

RUDI LASSINE, DE LA SOCIÉTÉ WALTEC BIOMETRICS installée àTransinne, estime que le marché chinois vaut bien un investisse-ment représentant plus d’un an de budget marketing dans la re-cherche de nouveaux clients. © N. D.

Un boomerang pour l’équipeBrackman-Bergmann

namur luxembourg

L’opposition tentesa chance, sans succès

L’ESSENTIEL

Bertrix / Après le décès du bourgmestre

A l’assaut du marché de la sécuritéEconomie / Waltec Biometrics a décroché le marché à Shanghai

Rouvroy / Stéphane Herbeuval redeviendrait bourgmestre jeudi prochain

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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09/09/10 20:50 - LE_SOIR du 10/09/10 - p. 23

Stéphanie Oostveen

Juriste« J’ai essayé de faire jouer la saisie sur compte bancai-re pour récupérer une partie de la somme qui m’est duemais le débiteur, en l’occurrence la CCI Namur, est in-solvable. En principe, une chambre de commerce estune structure qui est là pour conseiller des entreprises.Ici, ce sont des PME ou des indépendants qui ont faitles frais d’une mauvaise gestion. La CCI nous a trom-pés, en profitant d’une apparence de respectabilité etd’honorabilité. » L. SC.

Bernard Cassart

Informaticien« En octobre 2009, avec mon avocat, nous avons tentéd’opérer une saisie sur le matériel de la CCI de Namurà titre conservatoire. Le problème est que ce matérielavait été vendu à la CCI Connect. Namur est insolva-ble. La convention de reprise par la CCI Connect est bé-tonnée. Celle-ci s’engage à défrayer les créanciers na-murois. Mais son intervention, pour la première année,se monte à 32.790 euros. C’est bien peu en regard dumontant des dettes. D’autant plus que la convention dereprise prévoit que le système de remboursement seraeffectif trois ans, pas plus. » L. SC.

Pierre Van Espen

Traiteur« Après ces déboires, j’ai eu des soucis avec la TVA, etj’ai dû puiser dans ma cassette personnelle. Il est tropfacile de dire que c’est la faute à ceux qui étaient làavant. On remarque que, tout de même, un nombre im-portant des membres actuels du conseil d’administra-tion fait partie des organes de la CCI de Namur depuisdes années. On m’a proposé de me payer sous la formede formations, ce que j’ai refusé. Nous espérons aussique d’autres créanciers vont nous rejoindre dans notrecombat. » L. SC.

LIBIN La panthère noire de retourUn habitant de Libin, Hubert, affir-me avoir vu une panthère noirece jeudi matin, à Libin-Bas, prèsde la pêcherie. « J’ai vu la panthè-re noire, à dix mètres de moi. Et j’aieu le temps de l’observer pendantquelques minutes ». Encore toutébahi, l’homme raconte. « J’aibien vu la tête. Elle regardait dansma direction, comme en arrêt. J’aivu très clairement ses yeux jaunes.Terribles ! Je suis resté figé commeune pierre ». Pour Hubert, pas dedoute : « C’est une panthère noire.

Pas un gros chat ! ». L’hommeavoue qu’il a été glacé par cetteapparition. Il a contacté la police.« Le gars a ri au téléphone. Maisj’ai insisté, je ne suis pas fou. »

CORRECTIONNELLE Pas de pensionalimentaire pendant 4 ans Un pè-re peu scrupuleux, qui n’a pas ver-sé de pension alimentaire depuis4 ans à son ex-épouse, risque sixmois de prison, la peine réclaméehier devant le tribunal correction-nel de Namur. Le père aurait dûverser 125 euros par enfant. Le

montant total de ce que la ma-man est en droit d’obtenir s’élèveaujourd’hui à 9.900 euros. Seulsles cas les plus critiqueséchouent devant le tribunal cor-rectionnel.

SIVRY Les opposants aux éo-liennes se prosternent Des oppo-sants au projet éolien de Gran-drieu se sont prosternés mercre-di soir devant le promoteur lorsd’une réunion. « Il faut se mettre àterre pour que ces gens nous écou-tent », a affirmé l’un d’eux. (S. Pe)

● La chambre de com-merce et d’industrie(CCI) de Namur se re-dresse grâce à sonadossement à Liège-Verviers. Mais en lais-sant des ardoises.● Les créanciers, d’an-ciens fournisseurs,désespèrent de retrou-ver leurs billes.

Dans cette histoire, il n’est pasquestion que d’argent. Les an-ciens fournisseurs impayés de la

chambre de commerce et d’industrie(CCI) de Namur voudraient bien sûr ré-cupérer ce qui leur est dû. Mais ils en ontaussi à redire sur la manière dont lesfaits se sont déroulés. Ils se sentent gru-gés, parfois même blessés. Trois de cesprestataires de services sortent du boiset ont porté l’affaire devant les tribu-naux.

Pour comprendre de quoi il retourne,un retour au début des années 2000 estnécessaire. À l’époque, la chambre decommerce et d’industrie est une affairequi roule. Ses recettes proviennent essen-tiellement de subventions publiquesliées à des projets spécifiques. Le moded’attribution des subsides fait que laCCI, comme beaucoup d’autres organis-mes, doit avancer les sommes promisesqu’elle récupère ensuite. Parfois bienplus tard. Au milieu des années 2000, lasituation se dégrade. Des fonds attendusne sont pas versés. Et la CCI boit le bouil-lon. En 2008, elle se retrouve criblée dedettes et dans l’impossibilité d’honorerdiverses factures, entre autres pour desservices prestés par certains de ses mem-

bres. En mars 2009, lors d’une assem-blée générale extraordinaire, la CCI an-nonce un passif de 624.611 euros, dontprès de 200.000 sont des dettes à laTVA et à l’ONSS. Les membres, s’ils pou-vaient avoir eu vent de quelques soucis,sont pour la plupart sidérés devant l’am-pleur de cette Berezina financière.

La même année, pour s’en sortir, laCCI de Namur s’adosse à la CCI de Liège-Verviers. En se promettant de désor-mais miser résolument sur des recettesprivées. Actuellement, juridiquement,trois structures coexistent : la CCI Na-mur, la CCI Liège-Verviers et la CCI

Connect qui rassemble les deux précé-dentes.

Bernard Cassart, Pierre Van Espen etStéphanie Oostveen figurent parmi les« dégâts collatéraux » de cette déglin-gue. Le premier, patron de la SPRL Ca-decom à Bouge, a prodigué des conseilset assurer la maintenance du matériel in-formatique de la CCI. Pour lui, la facturese monte à 9.500 euros. « Cela se chiffreà 12.000 euros avec les frais judiciaireset les retards, note-t-il. Le pire est quenous avons dû payer la TVA et des im-pôts sur des montants non perçus. Noussommes une petite structure de trois per-

sonnes. Une telle somme a évidemmentcréé des problèmes de trésorerie. » Au-jourd’hui encore, Bernard Cassart n’a re-çu que 850 euros.

Le second, Pierre Van Espen, est ensei-gnant mais exerce une activité de trai-teur à titre complémentaire. Il s’est ins-tallé à Haversin, dans la commune de Ci-ney. « Je travaillais beaucoup avec Ci-ney Expo, explique-t-il. En novembre2008, la famille Laloux qui gère CineyExpo me propose d’assurer un dîner car-rousel organisé par la CCI, en soignantparticulièrement la présentation. » Les4.500 euros hors TVA promis n’ont pas

été payés par la CCI, alors que les nom-breuses entreprises participantes, elles,ont bien déboursé chacune 85 euros.« C’est le 18 décembre 2008 que j’ai priscontact avec mon avocat », poursuit-il.Un jugement est intervenu en mai2009, imposant à la CCI de payer. À cestade, il n’a reçu que 400 euros.

Quant à Stéphanie Oostveen, juristeindépendante, elle a été engagée commeresponsable de projet en transmission etreprise d’entreprises. Une conventionde collaboration est signée en avril2006. « J’ai presté durant deux ans et de-mi sans anicroches, sauf pour quelquespayements. Mais les excuses fourniespour ces retards faisaient chaque fois ré-férences à des oublis ou des erreurs admi-nistratives. Je ne m’inquiétais pas. » Lajuriste est aussi sollicitée pour d’autresprojets. À l’été 2008, elle tombe malade.Elle résilie sa convention. Suivent destensions dans le cadre de son travail, quiiront jusqu’au dépôt d’une plainte à lapolice. La CCI doit 24.000 euros à Sté-phanie Oostveen, et même 40.000 sil’on compte le préavis.

Selon Pierre Neuray, directeur du dé-veloppement de la CCI Connect, lescréanciers sont au nombre d’une cin-quantaine. « Un tiers d’entre eux ont ac-cepté de laisser tomber une partie deleurs créances et, pour l’autre partie, unpayement sous forme de services ou depublicité, explique-t-il. Cela a permisd’atténuer la dette, qui reste importante.Malheureusement, récemment, nousavons eu de mauvaises surprises vis-à-vis de dossiers liés à des subventions pu-bliques. Des remboursements d’avanceont dû être opérés. Par contre, la dette vis-à-vis de l’ONSS et de la TVA a été intégra-lement remboursée. » La CCI Connectest en outre intervenue pour honorerdes dettes sociales envers le personnelnamurois, comme des provisions pourdes pécules de vacances ou des treiziè-mes mois. Tout en dégageant des bénéfi-ces. La promesse est toujours de toutrembourser… sans fixer de délais sinonque ce sera long. ■ LUC SCHARÈS

C’est une maman au bord du gouffre qui a ap-pelé La Meuse « J’ai besoin de parler. Mais jene sais pas qui veut encore m’écouter », dit

Isabel Tavares. En mars, la Chambre du conseil deMarche a ordonné de classer sans suite les faitsqui ont conduit à la mort de sa petite fille Melita,en 2007, à l’âge de 19 mois. À l’époque, Isabel n’al-lait pas bien. Melita est confiée à une famille fa-mennoise. Le 4 avril, Melita échappe à la sur-veillance des adultes. On la retrouve la tête dansun seau où stagnent 13 cm d’eau. Selon l’enquête,l’enfant y a laissé tomber sa sucette, a voulu la ré-cupérer, a basculé et n’a pu se dégager. Melita a

encore vécu trois semaines dans le coma à l’hôpi-tal de la Citadelle. Isabel ne la quittera pas. « Je luiparlais. Je suis certaine qu’elle a ouvert les yeux,qu’elle m’a serré la main… » Le 26 avril, des problè-mes respiratoires, en plus des lésions cérébrales,l’emportent. Depuis, « je n’ai plus de cœur pour per-sonne, pour rien. Si ce n’est pour mes trois autres en-fants. » L’instruction débouche sur trois inculpa-tions d’homicide involontaire par défaut de pré-voyance ou de précaution. Mais la Chambre duconseil ordonne un non-lieu. Pour Isabel c’est com-me si Melita était décédée une deuxième fois. Di-manche, sa petite fille aurait eu cinq ans.

« NOUS AVONS ÉTÉ TROMPÉS » « LA CCI NAMUR EST INSOLVABLE » « CELA M’A CAUSÉ DES SOUCIS AVEC LA TVA »

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Une maman au bord du gouffre

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Economie / La chambre de commerce et d’industrie rattrapée par son passé

L’ESSENTIEL

BERNARD CASSART ET PIERRE VAN ESPEN font partie des créanciers de la CCI de Namur, laquelle n’a toujours pas ho-noré des factures pour des services prestés. Aujourd’hui, ils en font une question de principe. © XAVIER WILLOT/ASAP.

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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Parkinget circulation« Il faut améliorerle parcage par desnouveaux parkingsou la meilleure utili-sation des espaces,par l’améliorationdu fonctionnementde carrefours, parla réduction de cer-taines voies de cir-culation en suppri-mant certains par-cages gênants etenfin, en condui-sant le visiteurvers le futur par-king d’accueil de lacitadelle. »

Liaisonspiétonnes« Une fois le projetde croisette menéà bien et afin de gé-nérer des flux pié-tons vers le centre,il convient de bou-cler cette promena-de via la rue Gran-de en travaillantl’aménagement etl’attractivité de cel-le-ci par un événe-ment urbain à hau-teur du centre cul-turel, par exem-ple. » Cela dyna-miserait le com-merce dans l’hy-percentre.

Espacesculturels« 7 sites (place As-trid, place et mai-son Sax, Place com-munale, place ducentre culturel, Ci-tadelle, port flu-vial, maison de laPataphonie) sontsusceptibles, à tra-vers de nouveauxaménagements,d’être des supportsà des activités cul-turelles. Divers thè-mes d’animationsculturelles peuventêtre envisagés. »

Port encentre-ville« Le fleuve étantune potentialité derequalification dutourisme à Dinant,la création d’unezone d’accueil par-faitement équipéepour le yachting ri-ve droite, à hau-teur de la place Al-bert 1er verrait ledéveloppementd’un nouveau pôled’animation quipermettrait de gé-nérer un flux pié-ton au départ de laplace Astrid. »

Espacespublics« Le cadre naturelet urbain de Di-nant est de qualité,il convient de lemettre en scène. »La place de l’hôtelde ville pourraitêtre plus ouverte.Cette piste va depair avec une mi-se en scène desmonuments et fa-çades et avec lacréation d’un sty-le propre au ni-veau des équipe-ments urbains etde la signalétique.JVE

Premier anniversaire de la cotation de Green Energy (Mar-che) au Marché libre de Paris. L’entreprise a pu tenir l’en-semble de ses objectifs. Le dernier cours coté est en haus-se de 71,99 % par rapport au prix de souscription. (E. B.)

● Le point sur la qualitédu tourisme à Dinant.

● Des pistes de solu-tions.

● La balle est dans lecamp des décideurs.

Sens decirculation« En inversant ce-lui-ci , il pourraitêtre possibled’améliorer consi-dérablement le ca-dre de vie dans larue Grande et devaloriser la viecommerciale et laconvivialité. Lesnuisances subiespar la rue Grandeseraient répartiessur une distanceplus longue côtéquai et reportéeaux entrées de laville. »

ALLOCATIONS FAMILIALES Un inté-ressant jugement européen…Trouver des failles juridiques à laloi 6148 supprimant les alloca-tions familiales au Luxembourget mettant en place un systèmecompensatoire d’octroi de bour-ses d’étude aux seuls résidents,tel est désormais le but que re-cherchent syndicats et ASBL dedéfense des frontaliers, puisquel’Etat grand-ducal semble ne pasvouloir plier.… qui peut troubler la loi 6128La CSC-LCGB a ainsi ressorti un in-téressant arrêt de la Cour de justi-ce européenne datant de juin1999, qui stipule « qu’un enfant àcharge d’un ressortissant d’un Etatmembre qui exerce une activité sa-lariée ou non salariée dans un au-tre Etat membre tout en conser-vant sa résidence dans l’Etat dontil est le ressortissant, peut se préva-loir de l’article 7 – qui dit en grosqu’un travailleur ressortissantd’un Etat membre a droit aux mê-mes avantages sociaux et fiscauxque les travailleurs nationaux –pour obtenir un financement deses études dans les mêmes condi-tions que celles appliquées aux en-fants des ressortissants de l’Etatd’emploi, sans qu’une conditionsupplémentaire relative à la rési-dence de l’enfant puisse être impo-sée ». Voilà un arrêt qui devraitinterpeller le gouvernementJuncker, mis au parfum par laCSC-LCGB… (J.-L. B.)

SAMBREVILLE Formation Six jeu-nes du Cefa (Centre d’éduca-tion et de formation en alter-nance) vont, durant cette an-née académique, suivre une for-mation à la commune afin d’ap-prendre leur métier sur le ter-rain. Les stagiaires œuvrerontdans les secteurs suivants : pein-ture, horticulture, électricité,soudure, maçonnerie et mécani-que/carrosserie. Chacun se ver-ra attribuer un « tuteur », issudu personnel communal qui ac-compagnera son cycle de for-mation et contribuera à l’ap-prentissage de son métier. Cet-te convention entre la commu-ne et le Cefa Basse-Sambre aété adoptée par le collège et se-ra soumise à l’approbation duconseil communal de septem-bre. (L. Ls.)

LIBIN-TELLIN Massif forestier Lesdeux communes ont décidé des’affilier à l’ASBL « Grande forêtde Saint-Hubert et Haute Les-se », chargée de la valorisationtouristique du massif forestierrégional. Cette création fait sui-te à un appel à projet du minis-tre Lutgen. Pour Libin, AugustinKreit a été désigné administra-teur et la bourgmestre Anne Laf-fut comme suppléante. PourTellin, Yves Degeye a été dési-gné comme représentant com-munal et Thierry Martin commesuppléant. (E.B. et D.J.)

UN ÉVENTAIL DE PROJETS-SOLUTIONS

Ernest et Ernestine se marient dans leur maison de reposL’amour n’a pas d’âge, dit le dicton. Et ce n’est ni Ernest (76 ans) niErnestine (82 ans) qui prétendront le contraire. C’est le couronne-ment d’une belle histoire, doublé de réelles réjouissances, qui estarrivé ce mercredi à la maison de repos Van Cutsem à Jemeppe-sur-Sambre. La cérémonie du mariage a été présidée par le bourg-mestre Joseph Daussogne en personne. Le baiser fut long. (L. Sc.)

F ameux embarras en perspectivepour le village d’Aye. Cette localité

située dans la périphérie immédiate deMarche-en-Famenne va être coupée endeux dans les prochains mois, empê-chant ses habitants de rejoindre rapide-ment le centre urbain ou par exemplel’hôpital situé entre les deux.

En fait, Infrabel projette de démolirpuis de reconstruire le pont qui enjambe

les voies près de la gare. Ceci dans le ca-dre de l’amélioration de la ligne de che-min de fer Bruxelles-Luxembourg.

Comme à Libramont, des dispositionsseront prises pour permettre le passagedes piétons via une passerelle. Et com-me à Libramont, Infrabel – à la deman-de expresse de la commune – prometd’agir rapidement : six mois maximum.Six mois durant lesquels les habitants de-

vront passer par Hargimont, Marloie,Waha pour rejoindre Marche. « Aujour-d’hui, il me faut 5 minutes pour me ren-dre à mon travail, bientôt il me faudraune heure », caricature Christine Cou-rard, conseillère communale PS.

La commune promet de se montrer in-transigeante avec Infrabel : « Ces tra-vaux sont indispensables dans le cadrede la modernisation de la ligne mais il

n’est pas question de les laisser s’éterni-ser, martèle l’échevin Jean-FrançoisPiérard (CDH). Nous accordons le per-mis de bâtir, mais nous ferons étudierune convention par un cabinet d’avocatsafin de prévoir des amendes draconien-nes en cas de dépassements. »

Marche craint en effet qu’Infrabel nereproduise à Aye ce qui se passe àMarloie où des travaux d’infrastructure

pourrissent la vie des habitants depuis30 mois ! Le conseiller Philippe Schre-der (MR) abonde d’ailleurs en ce sens :« Là aussi on effectue des travaux pourgagner du temps, mais en raison d’un li-tige qui n’en finit pas, la route n’est tou-jours pas carrossable. » Et c’est comptersans les chantiers de Bourdon – entreMarche et Hotton – où la constructionde ponts s’éternise. ■ ERIC BURGRAFF

La Ville de Namur a signé jeudi, avec plusieurs partenaires,dont les transports publics et les associations de cyclistes, lacharte d’adhésion « Namur à vélo » dont l’ambition est

d’augmenter les déplacements cyclistes grâce à de nouvelles in-frastructures et de nouveaux services. 80 projets ont été listés.Exemples : aménagement d’un Ravel urbain entre les gares de Na-mur et de Jambes ou mise en place de services comme l’entre-tien, la vente ou le prêt de vélo. Les citoyens, associations, etc.,peuvent signer cette charte sur www.ville.namur.be/. (b)

Une enquête sur la qualité du touris-me à Dinant a été récemment menéepar Bodson Espace et le bureau d’étu-

de Agua.Intitulée « Établissement d’un plan de qua-

lité territorial et services pour le pôle touristi-que de Dinant », elle a été réalisée à la deman-de du centre d’ingénierie touristique de Wal-lonie et le service tourisme et cadre de vie dubureau économique de la Province de Na-mur. Le sujet suscite déjà la polémique : sicertaines conclusions ne sont pas toujoursagréables à entendre, elles sont la base d’uneréflexion qui devra être salvatrice pour la citémosane.

1 Voiture omniprésente Le défi dinantaisconsiste à trouver un équilibre entre une

dynamique urbaine et une attractivité touris-tique. Ceci, malgré un centre-ville marquépar la voiture, aussi bien du point de vue del’organisation de l’espace que dans la politi-que urbanistique. Conclusion : il faut soula-ger l’hypercentre de la voiture pour lui confé-rer de nouveau une ambiance attractive.

2 Manque d’animation de la trame urbai-ne Si la trame urbaine de Dinant est re-

connue comme intéressante, une bonne par-tie de l’activité touristique se concentre aubord de la rive droite de la Meuse. Un objectifà atteindre serait d’amener le touriste à se ré-approprier le cœur de ville.

3 Mise en scène insuffisante des façadesSi le bâti du centre-ville possède un inté-

rêt architectural au niveau des façades, cetatout n’est pas suffisamment mis en valeur, ilse retrouverait même noyé dans une visiond’ensemble de faible qualité.

4 Des marqueurs spatiaux négatifs La per-ception que le touriste a d’un lieu est cons-

tituée par différents marqueurs qu’il peut ob-server. Certains de ceux que l’on retrouve à

Dinant sont plutôt négatifs : « des terrassesde piètre qualité, le site de Mont-Fat à l’aban-don… qui donnent l’idée d’un lieu touristiquebas de gamme, désuet, qui vit sur ses ac-quis. »

5 Une offre touristique de qualité insuffi-sante « L’obsolescence semble guetter les

produits qui ont fait le charme de Dinantdans le passé. » S’il convient d’éviter les géné-ralités, les auteurs de l’étude évoquent un ac-cueil et un service de qualité souvent minima-liste. L’offre en restauration n’est pas ce qu’el-le devrait être et celle en hébergement decharme dans le centre est inexistante.

L’ambiance en soirée est considérée com-me inexistante.

6 Un commerce en déclin « Le commerceest en perte de vitesse et, tout comme l’Ho-

reca, en baisse générale de qualité. » Impossi-ble de passer à côté des cellules commercialesvides dans le centre. Difficile également dene pas remarquer que la plupart des commer-ces sont fermés le dimanche. Les auteurs del’étude notent également que seul un quartdes commerçants dinantais sont affiliés à laguilde. ■ JULIEN VAN ESPEN

L’ESSENTIEL

[expresso]

namur luxembourg

Namur à bicyclette

� SAINT-HUBERT/BOUILLON Le ministre Lutgen vient de pren-dre deux arrêtés interdisant la circulation en forêt dansune partie du massif de Saint-Hubert (du 10 au 30/9) etdans la forêt de Bouillon (du 18/9 au 8/10) afin de garantirla quiétude des cervidés pendant la période du brame. Lesactivités liées à l’écoute du brame seront néanmoins autori-sées moyennant le respect de certaines conditions. (E. B.)

Les faiblessesdu tourisme à Dinant

71,99 %

Aye devra vivre six mois sans son pont

Economie / Une étude sur l’accueil de la ville

LA FILLE DE MEUSE a pas mal d’atouts mais, selon l’étude publiée, ne les met pas en valeur : « des terrasses de piètre qualité, le sitede Mont Fat à l’abandon… qui donnent l’idée d’un lieu touristique bas de gamme, désuet, qui vit sur ses acquis. » © THIENPONT.

Marche-en-Famenne / La Ville exige des garanties d’Infrabel

Le Soir Vendredi 10 septembre 2010

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1NL www.lesoir.be