magazine sante active

16
VOTRE SANTÉ ·les cartes en main pour préserver votre santé ·un médicament ne se prend pas à la légère ! VOTRE BIEN-ÊTRE ·cet été, j’équilibre mon assiette et mon portefeuille ! N o 34 juin 2009 LE MAGAZINE DES ASSURÉS SOCIAUX SARTHOIS FOCUS ados, comportements à risque : quelles solutions ?

Upload: sante-active-cpam-72

Post on 12-Mar-2016

220 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

le magazine des assures sociaux

TRANSCRIPT

Page 1: Magazine Sante Active

VOTRE SANTÉ

·les cartes en main pour préserver votre santé

·un médicament ne seprend pas à la légère !

VOTRE BIEN-ÊTRE

·cet été, j’équilibre mon assiette et mon portefeuille !

No 34 juin 2009

L E M A G A Z I N E D E S A S S U R É S S O C I A U X S A R T H O I S

FOCUS

ados,comportements à risque :quelles solutions ?

Page 2: Magazine Sante Active
Page 3: Magazine Sante Active

L’actualité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe

La culture du corps et de l’esthétique n’a jamais été aussi

prédominante. Les innovations sont incessantes dans ce domaine :

les crèmes et gélules anti-gras pullulent dans les rayons et les

machines de guerre anti-rondeurs font la une des émissions de

ventes par correspondance.

À l’heure où le combat pour sauvegarder le pouvoir d’achat fait rage,

n’est-ce pas paradoxal ? Quand l’objection première au leitmotiv

5 fruits et légumes par jour est « TROP CHER », nous pouvons nous

interroger sur la priorité des Français  : une famille en bonne santé ou

un joli corps à regarder ?

Replaçons la santé au cœur des préoccupations.

Manger 5 fruits et légumes par jour. Comment ? Tout simplement en

répartissant ces apports sur les 3 repas et sur une collation à 16h.

Fruits pressés et fruits frais, fruits secs et à coques (noix, amandes,

noisettes, etc.) mais avec modération, légumes frais, légumes surgelés

(natures)… les solutions sont multiples.

30 min d’activités physiques par jour. Là encore, le programme est à

la carte  : 3 x 10 min par jour ou 1 heure quatre fois par semaine.

Ces conseils pour entretenir votre santé ne sont pas incompatibles

avec une silhouette préservée, bien au contraire.

Les gestes santé ne demandent pas de financement démesuré. Une

bonne paire de basket peut suffire. Et pour votre alimentation, pensez

fruits et légumes de saison et non transformés par une préparation

industrielle. Entretenir son capital santé doit être une priorité pour

soi et pour sa famille. Votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la

Sarthe offre plusieurs services pour vous accompagner dans cette

prise en main de votre santé et celle de vos proches. Retrouvez au fil

des pages de votre magazine des solutions accessibles.

Sommairep.04

p.06

p.08

p.10

p.12

p.14

> GÉRARD PRÉDONZANPRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA CPAM DE LA SARTHE.

Date de parution : juin 2009 · 240 000 exemplaires · Distribution gratuite - Ne pas jeter sur la voie publique · Dépôt légal : à sa parution · N°ISSN : 1289 - 2424 · Editeur : CPAM de laSarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 · Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 · Directeur de la publication : Patrick Negaret · Rédactrice en chef : Sophie Guibot-Letestu · Rédaction :Elodie Breton - Sylvie Chardon - Edouard Dalibard - Didier Fouquet · Photographies : Ad’Hoc Photographies, Alxm, Aurelio, Eléna Bueetler, David Burbach, Philippe Caumes, GettyImages,Photodisc, Photolibre, Phovoir · Conception-réalisation : Michaël Bazin - 06 28 04 11 19 · Impression : Technigraphic - 02 33 85 21 00

Mincir ou s’entretenir ?

Prochain numéro en octobre 2009

Votre santé· Toutes les cartes en main pour préserver votre santé· Un médicament, ça ne se prend pas à la légère !

Votre bien-être· Cet été, j’équilibre mon assiette et mon portefeuille !· La santé : un jeu d’enfant ?

Focus• Le dialogue parents-ados :

une première solution• S’informer pour réduire

le risque sexuel

Près de chez vous· Des ateliers pour construire son bien-être· Cancer du sein et de l’ intestin : prenez-les de vitesse

Vie pratique· Le service social de la CRAM à l’écoute des assurés· Mon compte ameli : découvrez les nouveaux services

De vous à nous· L’Assurance Maladie plus pratique !

Edito

Page 4: Magazine Sante Active

Des séances d'apprentissage per-mettent aux patients atteints demaladies chroniques de connaîtreet gérer leur maladie au quotidien.Une véritable prise de conscience :le patient est acteur de son trai-tement.

4

VOTRE SANTÉ

Santé Active no 34 - juin 2009

E t si votre médecin vous cédait une par-tie de son savoir ? Si vous appreniez àmieux connaître votre maladie, à suivre

son évolution et à prendre votre traite-ment ? Si on vous aidait à adapter voscomportements pour éviter les complica-tions et gagner en qualité de vie ?C'est possible  ! Grâce à ce que l'on appellel'éducation thérapeutique du patient. Desprogrammes d’accompagnement, indivi-duels ou collectifs, sont dispensés un peupartout en France. Ils concernent de nom-breuses pathologies chroniques comme lediabète ou l’hypertension. Les patientsbénéficient d’information pour les respon-sabiliser et les accompagner dans la priseen charge de leur maladie.Nous avons choisi de vous présenter leprogramme d’éducation thérapeutiqueproposé à l'unité de prévention cardio-vasculaire du centre hospitalier de Laval.Le docteur Anne Schletzer-Mari est l'unede ses responsables. « Nous accueillons à la fois des personnes àrisques – qui associent surpoids et hyperten-sion, diabète, taux de cholestérol élevé ou

tabagisme – et des personnes qui ont déjàconnu un problème de santé : infarctus,artérite, accident vasculaire cérébral. Desprofils variés, pour commencer nos troisjournées de travail (une tous les deux mois)par un échange de témoignages. »Vous l'avez compris, il s'agit d'un effort degroupe. « Vous écoutez plus facilementquelqu'un qui vit la même expérience quevous. Vous vous identifiez davantage à saparole qu'à celle du soignant. » Tout estalors fait pour que chacun s'exprime. « Cesont des exercices interactifs, comme imagi-ner un personnage à l'hygiène de vie impar-faite, pour que chacun réfléchisse surlui-même et repère les facteurs de risquesqui le concernent. »La pédagogie continue pendant le repas,pris en commun et si possible avec leconjoint. « Les participants se servent puiscommentent leurs choix. Avec ce message : iln'y a pas d'aliments interdits mais des asso-ciations à éviter. »Un atelier cuisine montre d'ailleurs quepréparer des plats savoureux sans trop dematières grasses, ce n’est pas incompa-

tible. Au contraire ! Les participants repar-tent avec un livret de recettes. Cet atelierest aussi le moment de sensibiliser audécryptage des étiquettes alimentaires.L'atelier activité physique, lui, montre « toutle bien-être ressenti à suer un peu, sans avoirà faire du sport de compétition ». Des objectifs personnels simples, comme« je vais réduire ma consommation de beurre »ou « je vais faire une marche tous les jours »sont définis dès la première séance puisévalués au second rendez-vous. Des objec-tifs de poids, de tension artérielle et decholestérolémie sont également fixés pourle long terme.Pour la tension justement, une manipula-tion permet de bien utiliser les appareilsd'auto-mesure. On en profite pour rappe-ler la nécessité d'observer les traitements.« Chacun apporte ses médicaments et nousréexpliquons à quoi ils servent. Il est plusfacile de se convaincre quand on est bieninformé. »

Intéressé ? Parlez-en à votre médecin traitant.

Préserver son cœur, c’est facile en adop-tant certains réflexes. Bien entendu, l’ali-mentation est à surveiller  : ni trop salée(contrôlez l'apport de sodium, noté Nasur les étiquettes de vos emballages), nitrop grasse. Le tabac est évidemment àproscrire. Misez sur l’activité physique.« Je crois beaucoup à l'intérêt de l'activitéphysique », souligne le docteur AnneSchletzer-Mari. « À commencer par la

marche. Un bon truc : utilisez un podomètre,qui comptabilise vos pas, pour savoir où vousen êtes. L'idée serait d'atteindre les 10 000pas par jour. Mais si vous passez de 2 000 à5 000 pas quotidiens en quelques mois, c'estdéjà très bien. Ce qui compte, c'est la pro-gression dans le temps. Il faut arriver à unpetit essoufflement pour que les chosessoient bénéfiques. Une fatigue musculaireagréable peut devenir un vrai plaisir ! »

Toutes les cartes en mainpour préserver votre santé

STOP aux maladies cardio-vasculaires !

Page 5: Magazine Sante Active

5Santé Active no 34 - juin 2009

VOTRE SANTÉ

Un traitement médicamenteux vaut par sa pertinence, son dosage et sa durée. Or, face à laboîte à pharmacie, la réalité est parfois tout autrepour certains d’entre nous…

Nous avons soumis au docteur FrançoisGarnier, médecin de famille en Sarthe,professeur associé de médecine géné-

rale à la faculté de médecine d'Angers, dessituations de la vie courante. Bilan.

J'ai été soigné pour une angine, je peux soigner mon fils qui a mal à lagorge avec le reste d'antibiotiques.

« Faux. Ce n'est jamais une bonne idée dedécider seul de donner un antibiotique. Est-ilvéritablement utile ? Est-ce le bon ? Seul lediagnostic du professionnel de santé peut ledire. La règle : un médicament ne se prêtepas. Sans compter qu'en administrant unantibiotique sous dosé, vous risquez non seu-lement de ne pas tuer les germes mais enplus de les rendre plus résistants. Votremédecin aura alors du mal à vous soigner. »

J'ai mal au dos, je peux prendre un antalgique.

« Vrai. On peut toujours agir seul pour sou-lager une fièvre ou des douleurs. Il devraitd'ailleurs y avoir du paracétamol, disponibled'avance, dans tous les foyers. Avec différentsdosages – adulte et enfant – adaptés àchaque membre de la famille. Des produits àconserver avec leur notice et hors de portéedes plus petits, selon les principes de bonsens habituels. »

J'ai oublié de prendre mon comprimé ce matin, j'en prends deux à midi.

« Faux. On ne double jamais la dose. Pourcertains médicaments, cela peut suffire àentraîner des ennuis (comme des troublesneurologiques qui vous conduiront à l'hôpi-tal). Un oubli de temps en temps ne prêtepas à conséquence. Pour une prescriptioncourte, dans le cadre d'une maladie aiguë,cela retardera seulement la guérison. »

Je me sens mieux, j'arrête le traitement.

« Vrai et faux. Si c'est un médicamentcontre une diarrhée et que les symptômesont disparu, il va de soi que vous stoppez letraitement. S'il s'agit d'un antibiotique, il estpréférable de le prendre pendant six jourspour qu'il soit efficace. Ces modalités sont àdiscuter avec votre médecin au moment dela mise en place des soins. Ce dialogue doitaussi servir à faire prendre conscience, auxpersonnes simplement porteuses de facteursde risques, de l'importance de suivre leurtraitement sur la durée. Par exemple, il peutêtre difficile de s'astreindre à avaler un com-primé quotidien contre une maladie qui vousabîme peu à peu le cœur alors que vousn’avez jamais été malade. »

Je prends des médicaments, je dois modifier mon alimentation.

« Faux. Le traitement par médicaments estun système généralement très souple qui nedemande pas que vous changiez vos menus.Il n'existe d'incompatibilités que dans de rarescas qui vous seront signalés au coup parcoup. Certains produits présentent toutefoisdes exigences sur le moment de leur prise : àjeun ou au cours des repas, notamment. »

Un médicament, ça ne se prend pas à la légère !

Page 6: Magazine Sante Active

en bref…

02 43 507 500La nutrition simple comme un coup de fil…

Chaque mercredi après-midi,de 13h30 à 17h30, vous pou-vez joindre, par téléphone,une diététicienne qui répon-dra à toutes vos questionsportant sur votre alimenta-tion. C’est la ligne NutritionActive. Toutes les interro-gations concernant votrequotidien alimentaire sontabordées. Elles peuventporter sur l’étiquetage decertains aliments, sur lameilleure façon de s’ali-menter avant un effortsportif (pour éviter l’hypo-glycémie) ou à l’arrêt dutabac. Ou encore  : sur lesaliments à éviter lorsquel’on est enceinte ou sur lescompléments alimentaires.Féculents ou pas  ? Huiled’olive, de colza ou d’ara-chide  ? Les jus de fruitsconcentrés sont-ils tropchargés en sucres  ? Bref,toutes les questions trou-vent une réponse ou unbon conseil pour vousgarantir une alimentationsaine.

Pour contacter la ligneNutrition Active, faites le02 43 507 500 (prix d’unappel local), les mercredisaprès-midi de 13h30 à 17h30.Posez également toutes vosquestions par courriel : [email protected]

6

VOTRE BIEN-ÊTRE

Santé Active no 34 - juin 2009

Pour notre Diét’conseil, diététicienne quianime la ligne Nutrition Active (voir encadréci-contre La nutrition : simple comme un coup

de fil), il  suffit parfois de changer ses habitudespour retrouver le  plaisir de manger mais aussifaire baisser le coût du panier.  «  Privilégiez lesproduits de saison et saupoudrez le tout de petitesastuces culinaires... Certains légumes peuventparaître onéreux. Mais, ils sont encore moins chersque les produits préparés que l’on trouve dans lecommerce », explique-t-elle. « Et sur le plan nutri-tionnel, ils sont bien meilleurs ! » Ses conseils ? Enété, optez pour les  melons, tomates,  courgetteset aubergines (fruits et légumes de saison). Pourvarier, les salades seront agrémentées delégumes secs qui sont souvent riches en pro-téines. C’est le cas avec les lentilles vertes  oucorail, les pois chiches,  les fèves  ou les haricots.«  Froids, ce sont des légumes excellents. Toutcomme les potages faits maison. »

Bien s’organiser

Qui dit été, dit barbecue. Là encore, plutôt qu’op-ter pour la viande, changeons de méthode en fai-sant de la plancha* avec du poisson ou despetites crevettes. Ses préférences ? « Ceux quisont riches en oméga 3 comme le saumon, la sardi-ne, le maquereau ou le thon rouge ». Si la viandevous tient vraiment à cœur,  optez pour lesviandes blanches (poulet ou dinde). Quant auxbrochettes, rien ne vaut une préparation maison.«  Il faut faire simple et avoir une alimentation debons sens  », insiste  la Diét’conseil.  Pas questionnon plus de se réfugier derrière le manque detemps. «  Tout est question d’organisation. Et onpeut aussi mettre les enfants à contribution. C’est

mieux que de les laisser devant la télévision. Ils peu-vent éplucher les légumes et apprendre à lesconnaître… pour mieux les apprécier. »On l’a compris. L’été, on peut se faire plaisir envariant son alimentation, mais aussi en optantpour la cuisson vapeur par exemple. Quant auxféculents, mieux vaut les oublier pendant cettepériode estivale.

Les petites astuces de notre Diét’conseil :

• attendez la fin du marché pour faire vos achatsen légumes et fruits. Même si leur aspect estmoins appétissant, leurs qualités nutritivessont préservées. Quant au prix, négociez  !

• dans les salades, rajoutez des noix et desgraines de lin, deux ingrédients riches enoméga 3.

• au pain blanc, préférez un pain semi complet,avec une levure de type 80 qui contient desfibres et des minéraux indispensables pour lemétabolisme. En été, on transpire. Donc on perdbeaucoup de minéraux. Il faut compenser.

* plaque en fonte ou en acier alimentaire servant à faire griller des aliments.

Cet été, j’équilibremon assiette etmon portefeuille !Les beaux jours arrivent et avec, l’enviede manger léger et équilibré… maispour toute la famille. La question estmaintenant de savoir si le bien mangeret l’économique sont conciliables…

Page 7: Magazine Sante Active

1· ensemble de mesures mis en œuvrepour empêcher l’apparition, l’aggrava-tion ou l’extension d’une maladie  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _

2· préparation administrée pour immuni-ser l'organisme contre des maladiesinfectieuses  :

_ _ _ _ _ _

3· découvrir une maladie grâce à des exa-mens médicaux  :

_ _ _ _ _ _ _ _

4· médicament qui est une copie exacted'un médicament de marque, il contientle même principe actif et a le mêmeeffet thérapeutique  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _

5· sigle de trois maladies très contagieuses.Seule la vaccination peut lutter effica-cement contre ces maladies  :

_ _ _

6· terme désignant les apports nutrition-nels (l’alimentation) et les dépensesénergétiques via l’activité physique  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _

7· il garantit votre suivi médical et vouspermet de bénéficier d'une préventionpersonnalisée  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

8· site internet grâce auquel vous pouvezconsulter vos remboursements etcontacter votre Caisse 24h/24  :

_ _ _ _ _ .fr

9· elle vous garantit une prise en chargede vos dépenses de santé dans lesmeilleures conditions  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

10· des rendez-vous chez le chirurgien-dentiste pris en charge à 100 % parvotre Caisse Primaire d’AssuranceMaladie pour les 6, 9, 12, 15 et 18 ans  :

_ _ _ _ _ _ _ _

11· indice qui participe à détecter un sur-poids qui se calcule de la façon sui-vante  : poids en kg / (taille en m)²_ _ _

12· moyen de lutter contre le stress etl’anxiété qui permet aussi d’améliorerla digestion :

_ _ _ _

13· ils sont responsables de 70 % des acci-dents chez les enfants de 0 à 6 ans  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

14· sigle qui désigne une aide pour vousfaciliter l’accès à une complémentairesanté  :

_ _ _ _

15· maladie virale qui peut avoir de gravescomplications mais qui se prévientfacilement grâce à la vaccination  :

_ _ _ _ _ _

16· pratiqué régulièrement, il est le meilleurmoyen de lutter contre le cancer ducol de l’utérus  :

_ _ _ _ _ _ _

17· spécialiste de la nutrition, elle vousconseille grâce à la ligne NutritionActive  :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

18· c’est une référence qui garantit la qua-lité de l'information et des donnéesmédicales sur les sites internet  :

_ _ _ _ _ _ _

19· action recommandée au moins 30 minpar jour  :

_ _ _ _ _ _ _

20· magazine pratique qui vous conseillesur le système de soins et sur les bonscomportements santé à adopter :

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

7

VOTRE BIEN-ÊTRE

Santé Active no 34 - juin 2009

Testez vos connaissances sur lasanté et sur l’Assurance Maladie.À partir des définitions ci-dessous,retrouvez les mots désignant unconseil santé, une information survotre système de soins ou un service de votre Caisse Primaired’Assurance Maladie.

Solutions en page 14

À vous de jouer !Vous avez trouvé lesmots ? Amusez-vousà les replacer dans lagrille ci-contre :

La santé  :

un jeu d’enfant ?

Page 8: Magazine Sante Active

8

FOCUS

Santé Active no 34 - juin 2009

L’adolescent peut manifester des comportements à risques, comme la consommation d’alcool ou de drogues.Pour que cet usage ne soit que passager et pour détecter une éventuelle souffrance plus profonde, il estindispensable pour les parents de rester à son écoute.

Reparlons de la crise… Celle de l'adoles-cence, cette fois. Cette période de lavie pendant laquelle le jeune, en plein

questionnement, construit son identité,cherche sa place dans la société mais aussiteste ses limites. Si, si, souvenez-vous ! Detout temps, cela a été un passage obligé.Ce qui a changé ces dernières années,c'est que les comportements à risquessont devenus plus extrêmes. Davantage deviolence vers autrui chez les garçons, avecdes actes de dégradation ; une violencetournée vers soi chez les filles, avec auto-mutilation, anorexie ou boulimie. Il fautaussi compter avec des consommationsd'alcool et de stupéfiants.Sur ce dernier point, l'Association natio-nale de prévention en alcoologie et enaddictologie (Anpaa) se trouve en premièreligne. Robert Hersant et Estelle Gahery,respectivement directeur et animatrice del'Anpaa en Mayenne, commencent pardédramatiser. « Les trois quarts des adosvont bien. Leur santé n'est pas en péril. Siune très large majorité passe par le trip-tyque alcool-tabac-cannabis, cela reste engénéral expérimental et occasionnel. »Manque d'estime de soi, mal-être, pres-sion des études… les adolescents ont par-fois un lourd poids sur les épaules.S'adonner à un sport ne leur suffirait-ilpas à passer le cap ? « Vous oubliez les pra-tiques culturelles (cette bienveillance parrapport à l'alcool, ce déni des conséquences),l'accessibilité (aujourd'hui pour seulement

six euros la bouteille de vodka, vous pouvezfaire un coma éthylique) et le marketing (lessites internet des grandes marques d'alcoolsont des vitrines sans pareil). Dans un mondeoù il faut être le plus beau, le plus fort, lemeilleur, tout est fait pour vous forcer àtenir le rythme. Les boissons énergisantesconstituent la prochaine lame de fond. Onpromet aux jeunes de pouvoir faire la fêtetoute la nuit et d'être frais comme des gar-dons le lendemain ! En mettant à mal l'undes besoins essentiels pour notre santé : lesommeil. »

Les statistiques montrent qu'on boitmoins. « Dans la population générale, oui.Or c'est l'inverse chez les jeunes, qui com-mencent de plus en plus tôt – dès 11 ans – etmultiplient les ivresses. Ce fameux bingedrinking* qu'on pratique sous les abribus. Iln'y a plus de cadre. À un festival, on vientpour écouter de la musique, accessoirement

en buvant ; au fond d'un champ, on se réunitdans le seul but de boire et se défoncer. Ledanger vient alors quand la consommations'installe dans le temps. Avec des dégâts irré-médiables sur un organisme en construction. »On le voit, les ados, même s'ils s'opposentaux adultes, même s'ils les provoquent,ont besoin de repères. Parents, vous êtesles mieux placés pour écouter votreenfant, ses doutes, ses interrogations.« Dialoguez pour toujours garder le lien,soyez à l'aise dans tous les sujets (y comprisla sexualité – lire par ailleurs), soyezconscients des comportements à risques, neniez pas la réalité, ne montrez pas votredésarroi (vos peurs rejaillissent sur l'ado quine sait plus sur qui s'appuyer), autorisez-vous à chercher une aide extérieure (unparent, un organisme comme l'Anpaa), éva-luez la situation pour distinguer la simplecrise du réel trouble qui peut conduire à ladépression (prise de produits fréquente,enfermement, chute des résultats scolaires),ne donnez pas de leçons, justifiez les inter-dits, expliquez (l'information permet l'auto-régulation au sein du groupe, les unsempêchant alors les autres d'aller troploin)… Le dialogue, toujours le dialogue. »

*binge drinking : mode de consommation qui consiste à absor-ber une grande quantité d'alcool dans un court laps de temps.

Info pratiqueAnpaa de la Sarthe, 5 passage des Arcades 72000 Le Mans, 02 43 14 26 97.

Le dialogue parents-ados :une première solution

Ados, comportements à risque :

Page 9: Magazine Sante Active

Violences : quand les adultes nese maîtrisent plus…

Humiliations, insultes, menaces,pressions psychologiques, coups,agressions sexuelles, viols com-mis par un (ex) conjoint ou (ex)compagnon : ce sont des vio-lences, toutes punies par la loi.Il est important d’alerter, dedénoncer, d’entreprendre desdémarches auprès :• d’un médecin ;• de la police ou

de la gendarmerie.Des suites judiciaires sontpossibles. Les victimes peu-vent bénéficier d’aide et deconseils en s’adressant auxassociations ou aux servicesspécialisés. Le 3919* est le numéro nationalunique destiné aux victimesou témoins de violences conju-gales. Plus d’informations, destémoignages en ligne sur :

www.stop-violences-femmes.gouv.fr

Ne laissez pas la violence s’ins-taller. Réagissez.

*Appel gratuit. Ouvert du lundi ausamedi de 8h à 22h, les jours fériésde 10h à 20h.

en bref…

C ôté relations sexuelles, la plupart des ados res-tent dans le classicisme », observe Alice Collet,conseillère conjugale au Planning familial de

la Sarthe. « Pourtant, poussés à une expérimenta-tion précoce par nos modes de vie, ils prennent desrisques. » La faute aux idées reçues. « Entre ceuxqui considèrent que, la première fois, on ne craintrien et celles qui sont persuadées que la piluleempêche d'avoir des enfants plus tard. »D'où la nécessité d'une bonne information pourplusieurs raisons. « Pour dédramatiser le premierrapport. Simple étape d'une sexualité, qui a com-mencé bien avant, il ne sera réussi qu'avec unconsentement mutuel et une protection optimale.Pour expliquer le préservatif et la contraception auxados. Ils seront, de cette manière, autonomes. Pourprévenir les infections : mycoses (des brûlures, desdémangeaisons ou de petits boutons doivent ame-ner à consulter*), hépatites (détectables par analy-se de sang) et VIH** (rappelons qu'il existe untraitement d'urgence dans les heures qui suivent unrisque fortement identifié comme une rupture depréservatif dans un couple où l’un des partenairesserait diagnostiqué séropositif). » Autre rappel,« le risque existe sans pénétration. Le liquide sémi-

nal déposé à l'entrée du vagin suffit à provoquerune grossesse ou à être contaminé par une infectionsexuellement transmissible. »Les parents ont leur rôle à jouer dans cette édu-cation. « Autoriser une jeune fille à prendre la pilu-le, ce n'est pas ouvrir la porte à la débauche mais lapréserver d'une grossesse non désirée. »D’ailleurs, tout n'est pas sombre. « À la découvertede soi et de l'autre, la sexualité, c'est chouette ! Dansune relation amoureuse, après un dépistage, la fillepourra prendre la pilule et le garçon cesser de se pro-téger… en s'obligeant à un retour en arrière si l'unallait voir ailleurs. Tout est question de confiance. »

* À l'hôpital, dans une antenne du conseil général, au Planning familial,mais aussi auprès de votre médecin traitant.

** Virus de l'Immunodéficience Humaine : virus infectant l'homme et res-ponsable du syndrome d'immunodéficience acquise (Sida).

Une question ?Contactez le planning familial au 02 43 24 91 84.Si vous souhaitez en savoir plus sur la contra-ception ou l’interruption volontaire de grossesse,faites le 0 800 834 321 (appel gratuit).Planning Familial de la Sarthe  : 28 place de l’Éperon - 72000 LE MANS

C réée en 1984 et reconnue d'utilité publique en 1990,AIDES est la première association française delutte contre le sida. Des délégations locales sont

réparties sur le territoire. Les deux associations de laSarthe et de la Mayenne, bénéficient d’une coordina-tion interdépartementale pilotée par Karelle Isoardo.En Sarthe, l’association est gérée par deux animatrices,spécialisée pour l’une en prévention et réduction desrisques et la seconde en accompagnement social. Cebinôme est complété par une équipe de neuf militants.Les actions de l’association sont multiples  :• soutien, individuel et collectif, aux personnes

atteintes par le VIH, une infection sexuellementtransmissible (IST) et/ou une hépatite, ainsi qu’àleurs proches  ;

• communication auprès des homosexuels mascu-lins sur les situations pouvant être considérées àrisque ;

• information et accompagnement des migrants/étrangers  ;

• mobilisation et sensibilisation à la lutte contre lesida et les hépatites  ;

• sensibilisation des risques d’infection aux VIH etIST en milieu carcéral  ;

• prévention des risques de contamination par leVIH et les virus des hépatites pour les consomma-teurs de produits psychoactifs grâce à la mise àdisposition, gratuite et anonyme, d’un ProgrammeEchange de Seringues.

L’association propose, outre une écoute et unaccompagnement, un fond documentaire (livret,dépliants…) à disposition du public.

+ d’infoAIDES 72 - 57 rue d’Eichthal - 72000 le Mans tél : 02 43 23 96 71 - courriel : [email protected]

9Santé Active no 34 - juin 2009

FOCUS

Sida et hépatites : un interlocuteur près de chez vous

«

S’informerpour réduire le risquesexuel

quelles solutions ?

Page 10: Magazine Sante Active

Vous souhaitez prendre soin de votrecœur, de votre dos ou retrouver unealimentation équilibrée  ? Prenez ren-

dez-vous avec un conseiller de l’espaceSanté Active pour un entretien individuel.Ensemble, vous ferez le point sur vosmotivations et vos attentes. Ensuite, enfonction de votre profil, il vous conseille-ra de participer à un programme « surmesure  » composé d’ateliers animés enpartenariat avec des professionnels desanté et des spécialistes du secteur sani-taire et associatif. «  Le coaching, c’est del’accompagnement et du conseil en santé. Enaucun cas, on ne fait à la place de l’autre. Leprincipe est de repérer les motivations etensuite de les booster  », explique HélèneTemplier, responsable de l’espace SantéActive. « Ce qui est vraiment apprécié, c’estle fait de travailler par petits groupes, de 8 à12 personnes. Les animateurs sont à l’écoutede chaque participant. »

Un capital santé à protéger

À l’accueil de l’espace Santé Active depuis2004, Marie-Françoise Fouqueray confir-me ce constat. Ceux qui fréquentent l’es-pace viennent chercher de l’information.Mais ce n’est pas tout. «  Les gens veulentdu pratique et du concret. Nous les écoutonspour leur proposer des solutions adaptées.Et, le fait d’avoir des programmes animéspar des professionnels de la santé leur donneconfiance  », explique-t-elle. «  De plus,beaucoup apprécient de pouvoir mettre enplace chez eux facilement ce qu’ils ont

appris ici.  » Le profil des visiteurs  ? Descouples, beaucoup de nouveaux retrai-tés  qui veulent rester en bonne santé,mais aussi un public jeune. « Il y a une évo-lution des mentalités. Chacun prendconscience qu’il a un capital santé à préser-ver  », ajoute Marie-Françoise Fouqueray.« Et les hommes sont de plus en plus nom-breux à fréquenter l’espace Santé Active. »

C’est bon pour le moral  !

Certains sont même devenus des incondi-tionnels du coaching Santé Active. Lapreuve avec Jacky Poirier, ancien commer-cial aujourd’hui à la retraite. À 64 ans, ils’est rendu compte qu’il faisait de l’hyper-tension. Un jour « pour avoir des conseils »,il s’est décidé à pousser la porte de l’espaceSanté Active. Résultat  : il s’est inscrit auxprogrammes Santé du cœur et NutritionActive. Il a aussi goûté à la sophrologie etau yoga. «  Le principe des ateliers, c’estexcellent. On travaille, et surtout, on discute,on échange. Sur le plan du moral, c’est aussiun bon point », explique Jacky Poirier, quisouligne son enthousiasme «  Je n’y vaisjamais à reculons ! »

Pour prendre rendez-vous :

• espace Santé Active : place de la Républiqueau Mans

• tél. : 36 46 (prix d’un appel local depuis unposte fixe)

• site internet  : www.masanteactive.com

Infirmier libéral, Sylvain Pichon parti-cipe depuis trois ans aux animationsde l’espace Santé Active et notammentaux ateliers du programme Santé ducœur. « On s’adresse à tout le monde.Aussi bien aux bien-portants et qui veulentle rester qu’à ceux qui sont déjà malades etqui veulent éviter une rechute ou uneaggravation », précise-t-il. Dans le cadrede ces ateliers, toutes les informationssur les causes mais aussi sur les moyensde prévenir les maladies cardiovascu-laires sont expliquées aux participants.« On identifie les pathologies cardiaquesles plus répandues et on met le doigt surles facteurs de risques, comme le diabète,la sédentarité, l’hypertension ou le cho-lestérol. Les Sarthois doivent le savoir  :rien n’est figé et si on le désire, on peutfaire reculer les choses ». Bref, pourSylvain Pichon, ces ateliers remplissentleur mission  : susciter une prise deconscience et donner des solutionspratiques. « Les gens sont très réceptifs.Ils repartent avec beaucoup d’éclairageset d’informations ».

Sylvain Pichon, infirmier libéral

10

PRÈS DE CHEZ VOUS

Santé Active no 34 - juin 2009

Inviter chacun à prendre sa santé en main et jouer ainsi la carte dela prévention pour améliorer ses habitudes de vie et son alimentationmais aussi éviter l’accident cardiaque, ou le mal de dos. C’est toutel’ambition du coaching Santé Active.

coaching Santé Active

témoignage

« Le Programme Santé du cœurs’adresse à tout le monde. »

Des ateliers pour construire son bien-être

Page 11: Magazine Sante Active

11

PRÈS DE CHEZ VOUS

Une course contre la montre. Voilà ceque constitue le dépistage organisé decertains cancers chez les 50-74 ans.

Pour le cancer du sein, plus l'atteinte estdécouverte tôt, meilleurs sont les espoirsde guérison. « De l'ordre de 95 % pour unetumeur de 3-4 mm », précise le docteurRémi Charles, gynécologue, président duGems*. « À ce stade, on se contente de reti-rer la tumeur et d'une radiothérapie. Quandla maladie est plus installée, le traitementest bien plus lourd : chirurgie, radiothérapieet chimiothérapie. »Pour le cancer colorectal, les bénéfices d'unedétection précoce sont encore plus évidents.« On peut vraiment parler de préventionpuisqu'on intervient avant qu'une pathologiene se déclare. Il s'agit de mettre en évidencela présence d'excroissances de la muqueuseintestinale (polypes) et de les extraire d'office,avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. »L'idée est de repérer l'invisible. « Au niveaudu sein, nous recherchons toute lésion, non

encore décelable par palpation, mais qui peutdéjà être révélée par la radiologie. Noussommes là dans l'infiniment petit et l'inter-prétation des clichés est ardue. D'où l'intérêtde la seconde lecture que nous proposons :6% des affections sont observées à cette étape.Au niveau du colon, nous recherchons toutsaignement émis par un polype. Rien à voiravec les traces de sang liées à une hémorroï-de. Ici, elles passent inaperçues à l'œil nu(elles sont dites occultes). Seul un réactif chi-mique peut les identifier. »La quête de ces indices est effectuée sur labase du volontariat chez les bien-portants.Autrement dit, ceux qui n'auraient pasconsulté d'eux-mêmes, alors que les per-sonnes qui ont été malades ou qui pré-sentent des antécédents familiaux sontdéjà suivies. En pratique, vous recevez uncourrier tous les deux ans.« Dans le cas du sein, vous êtes invitée àprendre rendez-vous pour une mammogra-phie chez le radiologue de votre choix parmi

une liste de praticiens agréés (répartis surtoute la Sarthe, ils sont spécifiquement formésau dépistage organisé). Le spécialiste pratiqueau minimum deux radios par sein et rend sonavis sur les vues obtenues avant de les sou-mettre au comité de lecture du Gems. Vousêtes informée sous trois semaines. Une biop-sie est, ensuite, nécessaire s'il y a suspicion.Dans le cas du colon, votre interlocuteur estvotre médecin traitant. Il vous remet un testHémoccult. Il s'agit pour vous de récupérertrois échantillons de selles de la taille d'ungrain de riz et de les expédier sous pli préaf-franchi à un laboratoire. Si la réponse, fourniesous 10 jours, est positive, vous devrez passerune coloscopie. »On le voit, ces campagnes sont une vraiechance. « Ne la gâchez pas par négligence,refus de savoir ou pudeur. »

* Le Gems -Groupement d’études des maladies en Sarthe- estle centre qui se charge de la coordination du dépistageorganisé, 17, rue Edgar-Brandt au Mans, 02 43 50 77 77.

Les dépistages organisés sont, aujourd’hui, un moyen efficace de déceler de manière précoce les cancersdu sein et de l'intestin. Ces examens indolores, encadrés et entièrement pris en charge, s’adressent aupublic le plus exposé.

Santé Active no 34 - juin 2009

Prenez-les de vitesseCancer du sein et de l’ intestin :

L’Assurance Maladie offre aux enfants etadolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans desrendez-vous de prévention M’T dents.

Qu’est-ce que c’est ?1- Un rendez-vous de prévention pris encharge par l’Assurance Maladie. Le chirur-gien-dentiste fait un examen complet desdents et de la bouche et donne des conseilsd’hygiène dentaire en fonction de l’âge.2- Des soins remboursés à 100 % si néces-

saires. Si le chirurgien-dentiste détecte descaries ou d’autres problèmes dentaires, l’en-fant peut revenir effectuer les soins et béné-ficier d’une prise en charge totale.

Comment ça marche ?Les enfants et les adolescents de 6, 9, 12, 15et 18 ans reçoivent une invitation, un moisavant la date de leur anniversaire. Leursparents prennent rendez-vous avec le chi-rurgien-dentiste de leur choix.

N’attendez pas que votre enfant ait mal auxdents pour l’accompagner chez le chirurgien-dentiste. Donnez-lui le réflexe « M’T dents » !Pour que prendre soin de ses dents devienneun réflexe santé pour lui, le plus tôt possible.

Pour avoir plus d’informations, découvrir les animations

téléchargeables, participeraux jeux interactifs :

consultez www.mtdents.info

M’T dents : un rendez-vouspour prendre soins de ses dents

Page 12: Magazine Sante Active

A vec un maillage de 10 Points deRéception sur rendez-vous sur l’en-semble du territoire sarthois et un

Point d’Accueil Social sans rendez-vous auMans dans les locaux de la Caisse Primaired’Assurance Maladie de la Sarthe, le servi-ce social propose ses services au plus prèsdes personnes fragilisées par le handicap,ou la maladie. «  On ne laisse jamais quel-qu’un sans réponse quitte à réorienter lapersonne vers les bons interlocuteurs si lademande ne relève pas de notre service  »,insiste Remy Batiot, le responsable dépar-temental. « Notre objectif est d’élaboreravec l’assuré la solution la mieux adaptée àses besoins ». L'accompagnement peut prendre uneforme individuelle et/ou collective notam-ment pour les personnes en arrêt de tra-vail de plus de 90 jours (voir encadréci-contre), celles faisant l'objet d'une déci-sion de « passage en invalidité », ou béné-ficiant de l'Aide Complémentaire Santé ouencore pour des groupes de paroles pourles aidants Familiaux.Ces actions s’appuient, également, sur unpartenariat étroit avec la CPAM, rôle parexemple de la commission d’action sani-taire et sociale, et viennent compléter,souvent des offres de services plus glo-bales proposées par la CPAM (offre pourles personnes en situation d’invalidité oupour les bénéficiaires de l’aide à la com-plémentaire santé, service d’accueil pro-posé sur le département dans lesdifférentes agences).

Le service social a un champ d’actions et des domaines d’interventions bien définis

Le premier est de permettre l’accès auxsoins. Le public visé  ? Tous les assurés durégime général mais plus particulière-

ment les bénéficiaires de l'Aide à la com-plémentaire santé, de la couverture maladieuniverselle (CMU), ceux bénéficiant desminima sociaux ou de revenus irréguliers, etaussi des jeunes de 16 à 25 ans non scolarisés,bénéficiaires des dispositifs d’insertion. Autre domaine d’intervention  : la préven-tion de la désinsertion professionnelle.« Une priorité  » lorsque le nombre desdemandeurs d'emploi en Sarthe a aug-menté de 22 % en 2008. Toute personneconfrontée à un problème de maintiendans son emploi lié à son état de santésuite à une maladie (professionnelle ounon) ou à la survenue d'un handicap peutsaisir le service social. « On voit des gens quiattendent d’être reconnu inapte à leur postepar le médecin du travail, voire d'être licencié,pour s’adresser à nous. C’est dommage  »,témoigne Remy Batiot. En 2008, 627 per-sonnes ont été prises en charge à ce titre.Enfin, un autre volet de l’action du servicesocial consiste en l’accompagnementsocial des personnes malades ou retrai-tées pour qu’elles puissent conserver leurautonomie et en particulier lors d’unesortie d’hospitalisation. «  C’est un enjeuéconomique et humain important. Une per-sonne qui rentre chez elle alors qu'elle n'apas retrouvé un minimum d'autonomie,risque souvent d'être rapidement ré-hospita-lisée faute d'un minimum de préparation etd'accompagnement», déplore Remy Batiot.Aussi, le service social a initié un partena-riat avec les établissements de santé pourqu'ils lui signalent toute personne quiretourne à son domicile et qui aurait besoind'être soutenue. « C’est une procédure quenous avons voulue volontairement simplifiée.Et, nous souhaitons que les familles aientconnaissance de cette possibilité ».De même, la CRAM mène des actions desoutien en direction des aidants familiauxparticipant au maintien à domicile des

patients. « Nous organisons des groupes deparole où les gens sont informés, échangentsur leur vécu, leurs expériences, et sortent deleur isolement ».

Infos pratiques

• Point d’accueil social : 178, avenue BolléeLe Mans (locaux de la CPAM), du lundiau vendredi de 8h30 à 17h.

• Des points de réception (sur rendez-vousuniquement) sont ouverts à Beaumont-sur-Sarthe, Château-du-Loir, Ecommoy,La Ferté, La Flèche, Le Lude, Mamers,Montfort-le-Gesnois, Sablé et Saint-Calais.

• tél.  : 36 46 ou www.cram-pl.fr

en savoir plus…

Accompagner les assurés en arrêt de travail de longue durée

C’est aussi une spécificité du servicesocial de la CRAM. Il organise desréunions à l’intention des assuréssociaux en arrêt de travail depuis plusde 90 jours. Une information collecti-ve est développée, par une assistantesociale, sur les droits en cours et lesproblèmes susceptibles d'apparaîtredans ces situations d'arrêts prolongés.À l’issue de ces réunions, chaque assuréa la possibilité d’obtenir un rendezvous individuel. «  Pour compléter cedispositif, en complément à ces invita-tions aux réunions collectives “ 90 jours ”,nous proposons d'emblée des rendez-vous individuels aux personnes en situa-tion de précarité », précise Rémy Batiot,Responsable du service social en Sarthe.

VIE PRATIQUE

12

Le service social de la CRAMà l’écoute des assurés

Santé Active no 34 - juin 2009

Son rôle est encore trop souvent méconnu. Pourtant, tout assuré du régime général confronté à une pro-blématique en lien avec la santé peut s’adresser au service social de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie.

Page 13: Magazine Sante Active

Il suffit de faire la demande de votre code d’accès sur www.ameli.fr ou decontacter un conseiller au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).Vous recevrez votre code provisoire par courrier. Vous n’aurez plus qu’à vousconnecter sur ameli.fr, rubrique « Mon compte ameli » pour créer votrecompte en moins de 5 minutes.

J’ouvre mon compte ameli

en bref…

13

VIE PRATIQUE

Santé Active no 34 - juin 2009

Vous avez besoin d’une attestation de droits ? Vous partez en vacancesen Europe ? Vous êtes malades et vous souhaitez suivre le versementde vos indemnités ? Ouvrez votre compte ameli.

Une attestation de droits, pour quoi faire ?

Celle-ci peut vous être demandée danscertains cas  : • le professionnel de santé n'est pas

équipé pour utiliser la carte Vitale  ;• certains professionnels de santé pour

vérifier votre déclaration de médecintraitant (comme dans les laboratoiresou centres de radiologies)  ;

• dans certains établissements de santé(à l’hôpital par exemple)  ;

• lors d'une inscription à l'université(ou autres grandes écoles)  ;

• à la demande d’un nouvel employeurpour constituer votre dossier  ;

• en cas de perte de la carte Vitale.

à noter

+ facile, + complet,gratuit…

Mon compte ameli

Découvrez les nouveaux services !

Appel à la vigilance

Des assurés nous ont avertis d’appelstéléphoniques en provenance, soi-disant, de leur Caisse Primaire d’As-surance Maladie.Sachez qu’en aucun cas, un conseillerde votre CPAM ne vous contacterapour vous demander des informa-tions personnelles comme parexemple votre numéro de sécuritésociale. Les contacts que vous pou-vez avoir sont, principalement,informatifs (informations sur nosnouveaux services, conseils enmatière de prévention…) ou concer-nent des renseignements complé-mentaires sur un dossier en cours.En cas d’arrêt maladie, un conseillerde votre Caisse peut vous appelerpour contrôler le respect de vosheures de sortie autorisées par votremédecin. Il ne vous demandera pasde renseignement personnel.

De nouveaux services pour vous faciliter l’Assurance Maladie

À partir de Mon compte ameli, vous accé-dez à des informations très pratiques etutiles à la gestion de vos remboursements.Vous suivez en temps réel le détail despaiements effectués par votre CaissePrimaire, vous visualisez les franchises etparticipations forfaitaires retenues survos remboursements… En quelques clics,vous savez où vous en êtes financière-ment. Dorénavant, vous pourrez égalementeffectuer vos demandes concernant  :• votre Carte Européenne d’AssuranceMaladie pour une prise en charge de vossoins dans un pays de l'Espace Écono-mique Européen ou en Suisse  ;• votre attestation de droits à l’AssuranceMaladie (voir encadré ci-contre Une attes-tation de droits, pour quoi faire ?) ;• votre attestation d’indemnités journalières

pour justifier de vos revenus versés parl’Assurance Maladie (sous certaines condi-tions), lors d’un arrêt de travail.Vous avez toujours la possibilité decontacter votre Caisse 24h/24 grâce auxformulaires disponibles.

Des conseils santé

Prochainement, une nouvelle rubriqued’informations intègrera votre compteameli : votre espace prévention. Vous dis-poserez ainsi, de conseils personnalisés.Exemple : vous êtes enceinte et effectuezvotre déclaration de grossesse ? Vousbénéficierez alors du service Vous attendezun enfant pour suivre votre calendrierd’examens prénataux et obtenir desconseils de santé adaptés à votre situa-tion. Cette rubrique s’enrichira au fur et àmesure pour vous proposer des informa-tions santé toujours plus proches de vosbesoins (prévention bucco-dentaire M’Tdents, vaccination…).

Page 14: Magazine Sante Active

Par téléphone au 36 46* - de 8h à 19h du lundi au vendredi

Par Internet : sur www.ameli.fr - Vos services en ligne

* prix d’un appel local depuis un poste fixe

Chaque jour nos conseillers ré pondent à vos demandes...

14

Je dois me faire opérer. Mon médecin m’a ditque je rentrerai le soir même. Est-ce normal ?

Se faire opérer et rentrer à la maison le soirmême : c'est le principe de la chirurgieambulatoire. Une technique qui pourraits'appliquer, en toute sécurité, à 80 % desopérations pratiquées en France. Cela estpossible grâce aux progrès des techniquesd'opération, d'anesthésie et grâce à la pro-grammation des interventions : examenspréopératoires, heure d'arrivée, réserva-tion du bloc, surveillance post-opératoire,etc. Le plus souvent, la chirurgie ambulatoi-re concerne : les chirurgies de la cataracte,des varices, du canal carpien et des dents,l'opération des végétations (adénoïdecto-mie) et l'arthroscopie simple du genou.

Je serai prochainement opérée des varices.Mon chirurgien m’a informée qu’il devaitdemander l’avis de la CPAM. Pourquoi ?

Si votre chirurgien vous a informé qu’ildevait demander l'accord préalable du ser-vice médical de votre Caisse d'AssuranceMaladie, c’est qu’il doit souhaiter que vouspassiez une nuit à l’hôpital. Une chirurgiedes varices ne nécessite, habituellement,pas d’hospitalisation. Pourtant, dans certainscas, elle peut être nécessaire. Le médecin du

service médical étudie donc cette demandeparticulière pour vous assurer d’une priseen charge des soins. Il informe, dans les 24heures, le chirurgien et vous adresse uncourrier de réponse. Je me suis blessé avec un outil sur mon lieude travail. Quelles sont les démarches à fairepour être pris en charge ?

Vous avez 24 heures pour prévenir, oufaire prévenir votre employeur en préci-sant les circonstances de l’accident etl’identité du ou des témoin(s) éventuel(s).Votre employeur doit déclarer votre acci-dent à la Caisse Primaire et vous remettreune feuille de soins.Elle vous permet de vous faire soignersans faire l’avance des frais médicaux. Lorsdes premiers soins, votre médecin vousremet un certificat médical initial en 4volets sur lequel il décrit vos blessures etleurs conséquences (soins…).Si votre état de santé le nécessite, il peutvous prescrire un arrêt de travail. Il vousappartient ensuite d'adresser rapidementà votre caisse les volets 1 et 2 de ce certi-ficat, de conserver le volet 3 et d'adresserle volet 4 à votre employeur, pour l’ infor-mer de votre arrêt de travail s'il vous a étéprescrit.

DE VOUS À NOUS

Santé Active no 34 - juin 2009

L’Assurance Maladie plus pratique !

Questions-ré ponses

Réponses aux jeux de la page 7

1 = prévention2 = vaccin3 = dépister4 = générique5 = ROR6 = nutrition7 = médecin traitant8 = ameli.fr9 = carte Vitale10 = MT’dents11 = IMC (Indice de Masse Corporelle)12 = rire13 = accidents domestiques14 = CMUC (Couverture Maladie

Universelle Complémentaire)15 = grippe16 = frottis17 = diététicienne18 = HONcode19 = marcher20 = Santé Active

Page 15: Magazine Sante Active

15

DE VOUS À NOUS

Pourquoi protéger en prioritéles enfants de la pollution ?

L’enfant est plus vulnérable que l’adulte face aux polluants chimiquespour plusieurs raisons.

● L'enfant respire et ingère une quantité d'air et d'eausupérieure à celle de l'adulte, si on la rapporte au poidscorporel. Lorsque l'air et l'eau sont pollués, l'enfant secontamine donc beaucoup plus que l'adulte.

● Les corps des fœtus et des enfants n’ont pas les ressourcesnécessaires pour combattre les conséquences des produitschimiques. C’est en grandissant que le corps développe desenzymes qui luttent contre ces agressions.

● À la naissance, le système nerveux n’est pas formé com-plètement. Il est donc plus sensible aux produits chimiqueset aux champs électromagnétiques. Ceci explique lesrisques accrus de dyslexie, de troubles de l’attention et dela concentration, et à terme, de maladies dégénératives dusystème nerveux. De plus, le système immunitaire n'est pasmature. Soumis à des produits chimiques, il est plus enclinaux risques d’immunodépression, de leucémies, et autrescancers d’origine virale.

La pilule, moyen de contraception le plus utilisé en France, est uneméthode contraceptive hormonale qui modifie les taux d’hormoneschez la femme, empêchant ainsi la libération d’ovules par les ovaires.Ce médicament n’est pas anodin.

Prescrite obligatoirement par un médecin (sauf lors d’unecontraception d’urgence), la pilule ne se prend pas à la légère.Pour être efficace, elle doit être prise très régulièrement,chaque jour à la même heure. Cependant, en fonction de lasituation de santé de la patiente, cette méthode de contra-ception sera déconseillée. Exemples :

• maladies cardiovasculaires  ;• diabète accompagné de complications

(rétinopathie, néphropathie, neuropathie…)  ;• hypertension artérielle sévère  ;• cancer du sein…

Cette contraception soulève des interrogations quant à seseffets sur la santé. La première réponse à apporter est de bonsens : en cas de doute ou de question, discutez–en avec votremédecin traitant et/ou votre gynécologue. Il vous apporteraune réponse adaptée à votre situation.

Pour plus d’informations : www.artac.info

Pour plus d’informations : www.artac.info

La pilule en question

Pourq

uoi p

rotég

er en

prior

ité le

s enf

ants

de la

pollu

tion ?

La pi

lule e

n que

stion

! Vos fiches santé et environnement

Santé Active no 34 - juin 2009

Pourq

uoi p

rotég

er en

prior

ité le

s enf

ants

de la

pollu

tion ?

La pi

lule e

n que

stion

Page 16: Magazine Sante Active

LIGNE NUTRITION ACTIVELa nutrition au bout du fil !

> Après 55 ans,faut-il changerson alimentation ?

Une diététicienne

répond à toutes

vos questions

sur la nutrition

02 43 507 500Tous les mercredis de 13h30 à 17h30

> Faut-il sucrer le laitde bébé ?

Posez aussi vos questions par mail :[email protected] sur www.masanteactive.com

a

> Comment mangermoins sucré, moins gras,moins salé ?