paris 18eme - le bonbon 12/2010
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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de décembre 2010.TRANSCRIPT
édito“bon”jour
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteur en chef
Julien Chavanes
Design original
Tom & Léo
Rédaction
Noëlle Corbefin-Schrempp, Simon
Lacourt, Jean-Baptiste Vieille, Sarah Ertel,
Caroline Carbel-Fortunée, Anahi Palacios,
Camille Dutrieux
Photographes
Stéphane Balmy, Felix Bourgeau, Clément
Divry, Thomas Orssaud, Damien Grenon,
Céline Barrelet
Maquette
Julie Simoens
Illustrateurs
Edouard Baribeaud, Lotie, Guillaume Ponsin
Styliste
Anthony Lee Watson
Remerciements
Maxime Gabillet, Dorothée Lindon,
Matthieu & Pierre Olivier
@ papierkraft.com
Chef de Pub
David Belloeil
06 27 96 75 82
Petites annonces
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09 75 71 48 34
Le Bonbon
30, place St Georges,
75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
ISSN : en cours
Dépot légal : à parution
Imprimeur
Centre Impression
Cool, y’a des BonBons sous le sapin !
Cette année, le Père Noël a enfin assuré.
Dans sa hotte, un nouveau Bonbon avec une exceptionnelle livraison de Bons de réduction :
32 ce mois-ci ! De quoi faire plaisir tout en faisant des écono-mies. En plus, le Bonbon, c’est un peu le cadeau idéal : classe, intéressant et... gratuit ! Prise de risque minimale, efficacité maximale. Parfait pour tata Suzette, celle dont on peine à se rappeler le nom à chaque réveillon. « Tata Suzanne ! Ha, pardon, Suzette. Je vous offre ce délicieux Bonbon ! Excellent et inoffensif pour votre dentier. »
Quand la neige commencera à tomber, on aura une pensée pour Michel Godin des Mers, « artisan poète » plus grand que la vie, homme des rues du 18, qui fera, comme toujours, tonner sa voix puissante malgré le froid. Michel a des allures d’alter Père Noël, un Père Noël rêveur qui refuse le marchandage des âmes. C’est aussi ça le 18e. Des personnages hors normes, des irré-ductibles, des passionnés, des passionnants.
Pedro Winter est de ceux-là. Le boss du label Ed Banger a élu domicile rue Ramey, où il cultive son goût des contrastes. Le 18e qu’il aime, c’est celui des paradoxes et des décalages. Il est totalement à sa place dans le Bonbon. Tout comme Philippe et Méni, couple franco-indonésien qui vend des meubles de Bali dans la rue Damrémont. Et Jolene et Denes, les danseurs stars du Moulin Rouge. Elle vient d’Australie, lui de Roumanie. Leur histoire d’amour presque irréelle est aussi une célébration.
Après tout, elle est là, la vraie fête. Dans ces destins qui se croisent, se rencontrent, se nouent sur les pavés de notre arrondissement. Le Bonbon passera entre les mains de tous. Le savoir, le ressentir, c’est notre petit cadeau à nous. Merci.
Nous vous souhaitons un très joyeux Noël. Julien ChavanesRÉGIE PUBLICITAIRE
06 27 96 75 [email protected]
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EnseigneLe nom du commerçant
CoordonnéesAdresse et téléphone
DescriptionLe type de commerce
AvantageDéfinition du type d’offre
LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons
DESCRIPTIf D’Un Bonbon
1 ChoISISSEz
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
2 DÉTAChEz
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
3 PRofITEz
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
1 Cadeau de Bienvenue pour 50€ d’aChat !
SoF’Kipeut par Ci… SoF’Kipeut par La…
2 ateliers BoutiquesSac-Bijoux-Mode-Maisonpour les Filles et les GarçonsLun-dim 12h30-20h00 www.sofkipeut-paris.com27 & 29 rue Véron – Tèl. 06 47 00 97 06
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sommairemiam !
page 5. Le Bon Timingpage 6. Le Bon Commerçantpage 10. La Bonne Étoilepage 12. Les Bons Planspage 14. Le Bon Artpage 16. Le Casse Bonbonpage 18. Le Bon Look
page 20. Le Bon Artisanpage 22. Les Bons P’tits Diablespage 25. les Bonbonspage 34. Le Bon Hommepage 36. Les Bons Shopspage 38. Le Bon Astropage 40. Bon en Arrière
page 42. Les Conte est Bonpage 44. Le Bon Agendapage 46. Le Bon Écolopage 48. La Bonne Recettepage 50. Les Bon Tuyauxpage 52. Le Bon Filpage 56. Les Bonnes Adresses
page 6. marie-rose guarniéri
page 18. michelle & achille
page 10. pedro winter
page 42. jolene slater
page 14. alexis dubois
page 48. ginger disco biscuits
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le Bon timingles évènements à ne pas manquer
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oY diviSion Un groupe de musique klezmer au Centre Fleury Goutte d’Or, ça ne se rate pas ! Oy Division, ce sont cinq musiciens israéliens qui revisitent avec enthou-siasme les grands classiques klezmer. Ultra festif, ultra nécessaire. Oy vé !Le 3 décembre 2009Au Centre Fleury Goutte d’Or1, rue FleuryTél. 01 53 09 30 70
L’étranGe reGard du rêveurUne épopée burlesque et surprenante sur fond de cirque en tournée. Après le succès de «Pourquoi j’ai mangé mon père», un spectacle plus personnel écrit et interprété par Damien Ricour. A voir dans la superbe enceinte de la Manufacture des Abbesses.Tout le mois de décembreManufacture des Abbesses7, rue VéronTél. 01 42 33 42 03
SizzLaAttention, légende ! Sizzla, le mythique « singjay » jamaïcain, débarque à l’Elysée Montmartre dispenser son reggae engagé dans une salle qui sera, comme toujours, en fusion. Une date attendue depuis de longs mois par les aficionados. Wicked ! Le 2 décembre 2009Elysée Montmartre72, boulevard de RochechouartTél. 01 55 07 06 05
CharLie heBdo au MuSée de L’érotiSMeQuel meilleur écrin que le musée de l’érotisme pour ren-dre hommage à Charlie Hebdo? A travers trois exposi-tions, les planches les plus célèbres du journal seront mises en valeur, avec, évidemment, une partie réservée au sexe... De Reiser à Wolinski, il y a de quoi faire! Du 12 novembre au 5 maiMusée de l’érotisme, 72, boulevard de ClichyTél. 01 42 58 28 73
concert
spectacle
concert
exposition
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le Bon commerçanttexte Noëlle CorbefiN-SChrempp / photo CéliN e barrelet
« Elle est épatante cette petite femme-là » aurait chanté Maurice Chevalier s’il avait croisé la route de Marie-Rose Guarniéri, à la tête de la superbe Librairie des Abbes-ses. Une phénoménale force de persuasion, alliée à une passion indéfectible des livres et des mots, font de cette pétulante brune aux yeux bleus une formidable ambassa-drice de la littérature !
Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Marie-Rose Guarniéri a toujours eu un rapport particulier au livre, un « objet parfait » tellement rassu-rant : « Les livres, on les classe, il y a un ordre, une harmonie, un sens ». Et puis cette découverte essentielle du langage, de sa précision, de la recherche de vérité : « il se disait là des cho-ses que l’on n’énonçait pas dans la vie. Ouvrir un livre, c’était pénétrer dans une intériorité qui m’intriguait. » Après s’être essayée au métier de comédienne, Marie-Rose pénètre chez Gibert pour un boulot d’été et c’est le choc : « Quand je me suis vue entourée de livres, je me suis sentie enfin rassurée, j’étais là où je devais être ! » Avec cette perception quasi métaphysique : « En ma-niant les livres, j’ai compris que dans une librairie,
la mort n’existe pas : les livres sont vivants, car ils sont toujours sollicités. Pour moi, Kafka, Pavese, Pasolini, sont aussi vivants que les auteurs de la liste du prix Wepler ! ».
Sur son métier, Marie-Rose est intarissable ! Un métier où l’on apprend à repérer, hiérarchiser, trouver la juste place, « faire que les lecteurs ren-contrent et voient un livre, c’est un art et un mé-tier : parfois, s’il n’est pas à SA place, un livre ne va pas exister ! » Un art de l’entre-deux aussi : « Mon travail est d’offrir aux clients le désir qu’ils n’attendaient pas. C’est un métier d’écoute, dans le silence du lecteur mais aussi le silence du livre. C’est un lien qui n’est pas de l’ordre de la raison,
qui m’a rendue libre, m’a faite plus grande que je ne suis. En me pliant aux règles de ce mé-tier, je me suis dépliée ! »
Après un passage remarqué à L’Arbre à Lettres qu’elle dirigera dix ans, Marie-Rose Guarniéri décide de créer son lieu, son ancrage. Ce sera Montmartre, avec lequel elle rebranche les fils d’une histoire culturelle mouvementée, jusqu’à adopter pour sa Librairie des Abbesses les couleurs rouge et noir d’Aristide Bruant ! Un lieu structuré et pensé, qui impose
Marie-Rose GuarniériL’AudAce des mots
“ On nE DEViEnT pAs LibRAiRE, On L’EsT ! ”
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marie-rose garniéri
aussi « un autre rythme, une autre temporalité. J’y ai appris le mouvement immobile, le mouve-ment intellectuel. » Un mouvement qui la porte, la même année vers, un autre lieu et une autre aventure, celle du prix Wepler, qu’elle va créer dans la foulée, avec la complicité de Michel Bes-sières, l’érudit directeur de la célèbre brasserie sise Place Clichy, et l’aide de la Fondation de la Poste. « Le Wepler est emblématique du foisonne-ment culturel du quartier : Toulouse-Lautrec, Pré-vert, Céline, Henri Miller…ont hanté ce lieu ! ». Douze ans plus tard, le prix Wepler s’est imposé comme le grand rendez-vous qui clôt la rentrée littéraire. Un prix qui ose, défriche, innove, agi-te des forces. Un prix qui a du toupet… bref un prix qui ressemble à son inspiratrice : audacieux et libre !
librairie des abbesses30, rue Yvonne Le Tac Tél. 01 46 06 84 30Site internet : http://pagesperso-orange.fr/ librairiedesabbesses/
12e éd itioN du pr ix Wepler (décerné le 16 novembre 2009) 12 auteurs en lice, 12 jurés, 120 livres, 5 délibérations, une dotation de 13 000 euros.
sa particularité :Chaque année le jury est renouvelé ! Deux jour-nalistes littéraires, un libraire de province ou de Paris (cette année : Le Comptoir des mots, place Gambetta à Paris), des lecteurs passion-nés, un membre de La Poste et une détenue en longue peine de la prison des femmes de Rennes : « Quand on est en prison, on n’a plus de citoyenneté, donc on ne vote plus. Et je trouvais très beau de redonner une voix à ces femmes-là, leur dire que leur voix compte ! »
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la Bonne étoile
PEDRO WINTER
texte J eaN-baptiSte V i e i lle / photo dam i eN GreNoN
Aux avant-postes de l’électro française, pedro Winter a choisi le 18e arrondissement pour piloter les sorties du label Ed banger. il nous a ouvert les portes de son quartier général.
La vie de Pedro Winter peut être scindée en deux parties : une première dans le 9e
arrondissement et une seconde dans le 18e. L’actuel patron du label Ed Banger était manager d’un petit duo méconnu – nom de scène : Daft Punk – quand il a découvert le nord parisien en 1995. « Les garçons avaient leur studio sur l’avenue Junot » raconte-t-il, « Thomas vivait dans l’hôtel particulier où se trouve le fameux Rocher de la Sorcière ». Après douze ans de succès interplanétaire aux côtés des Daft, le manager décide de lancer une autre aventure en 2001. « Je marchais dans le quartier quand je suis tombé sur ce bureau vide. Très naturelle-ment, j’ai décidé d’y installer les locaux d’Ed Banger. » Désormais, le studio de l’ave-nue Junot appartient à la mai-son Kitsuné, autre dream team électro de Pa-ris. L’équipe Ed Banger, elle, opère rue Ramey en toute discrétion. Devant la porte, décorée d’un simple logo, on oublierait presque que l’on se trouve face au QG d’une des forces
musicales les plus irrésistibles de la décennie 2000. Pour repérer l’enseigne, mieux vaut baisser les yeux. Sur le trottoir, des fans dé-voués ont laissé leurs traces : des graffitis en l’honneur des artistes-maison (Justice, Uffie, Mr Oizo) et un géant « Merci d’exister ».
A l’intérieur, autour de Pedro, trois personnes forment le noyau dur Ed Banger : le direc-teur artistique So Me et les assistantes Clara et Amandine. Sur le bureau du boss, les objets entreposés semblent dessiner ses influences et ses ambitions : ici, les MTV Awards gagnés par Justice, là, une vieille K7 de Metallica, une pile de CD-démo, un exemplaire du ma-gazine Future Music et une mappemonde. On le savait fana de hip-hop et de skateboard, il se clame « fan total » du PSG. Tatouage « Club75 » sur le biceps, le filiforme entre-
preneur revendique fièrement la dimension parisienne de l’aventure Ed Banger. « Notre musique, nos choix graphiques et idéologiques sont tous liés à Paris. Je suis un produit 100 %
parisien. » Il a d’ailleurs installé son apparte-ment à l’étage au dessus de son bureau. « Je suis assez attaché au côté bipolaire de cette rue Ramey. D’un côté, tu peux y acheter du crack et des téléphones portables volés. De l’autre, c’est
Busy BipoLAire
“ jE sUis Un pRODUiT 100 % pARisiEn. ”
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le côté féérique de Paris : Montmartre, les rues pavées, les terrasses…» Bipolaire, Pedro Winter l’est sans doute un peu lui aussi quand, derrière les platines, il se transforme en Busy P. « Le côté excitant de ce boulot, c’est le mélange des expériences » confie-il. « Je suis comme un chauffeur de taxi, je ne sais pas vraiment ce qu’il va se passer dans la journée : organiser la promo d’un artiste, négo-cier avec le manager de Madonna… et payer les factures d’EDF ! Je tiens autant aux petites tâ-ches quotidiennes qu’aux trucs irréels. » Patron la semaine, DJ le week-end, il a trouvé son équilibre, qu’il soit en tournée australienne ou en rendez-vous avec son avocat. Dans l’œil
du cyclone de la French Touch, Ed Banger poursuit son ascension, mais qu’on se rassure, son responsable n’est pas prêt de déserter la rue Ramey : « Même si je voyage sans arrêt, je n’ai jamais envisagé une seconde d’aller vi-vre ailleurs. Je suis fidèle, fier et heureux d’ha-biter dans ce quartier. » A quand un tatouage « Club18 » ?
ses adresses dans le quartierLa Cave Café 134, rue MarcadetMarguerite 50, rue de ClignancourtLe petit bleu 23, rue Muller
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les Bons planson a testé pour vous
Gabriela rosa da Silva Un bol de sérénité par Sarah Ertel
Une épicerie italienne pleine de couleurs et de saveurs. Au n° 1 de la rue Letort, on peut s’offrir un charmant voyage culinaire
au coeur de la Sicile. Anabelle y tient une délicieuse épicerie fine, déco-rée avec goût et au nom évoca-teur: Trapani Bottega.Trapani est une ville de Sicile située au sud de Palerme.C’est avec l’aide de son frère Rodolphe, qu’Anabelle s’est installée dans le quartier il y a 5 ans, à quelques mètres de la rue du Poteau. Depuis, Ro-dolphe a ouvert une seconde épicerie baptisée « Marcello & Co » dans le 14ème, au 112 de la rue Raymond Losserand. A « la Trapani Bottega », Anabelle vous fait par-tager une cuisine raffinée et variée avec des produits
selectionnés de préférence chez des producteurs locaux. Les pâtes fraîches, fromages, charcuteries et
plats cuisinés sont mis en valeur avec finesse. Les incontournables qui font déjà la
renommée de la boutique sont : le fameux tiramisu, la lasagne aux 4
légumes, la sauce tomate basili-que ou le célèbre pain de veau à la roquette et au marsala.Pour les fêtes, Anabelle vous proposera ses raviolis frais aux truffes ou au foie gras ainsi que ses délicieux panet-
tone artisanaux. Si vous avez des envies d’Italie, n’hésitez pas:
allez visiter Trapani Bottega !.trapani Bottega 1 rue Letort
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 21h, le samedi de 9h à 21h et le dimanche de
9h à 14h. Tel: 01 42 23 71 27
trapani Bottega Un petit bout de Sicile par Julien Chavanes
Le stress de la vie parisien-ne et les petites souffran-ces d’un quotidien agité
n’auront qu’à bien se tenir. Ga-briela Rosa da silva nous fait découvrir une méthode de re-laxation d’un genre nouveau : le massage sonore. Nichée au fond
d’une cour à la végéta-tion luxuriante, c’est dans un véritable havre de paix que Gabriela reçoit celles et ceux qui sou-haitent retrouver bien-être corporel et équilibre intérieur. Le massage sonore, technique pro-venant d’Allemagne et inventée par Peter Hess
dans les années 80, part de l’idée que « la vie est créée par le son ». Comme un caillou jeté sur un lac et formant des centres concentri-ques, ce sont les vibrations sono-res émises par des bols tibétains à l’aide d’un maillet qui procurent cet état de relaxation intense. Les
contenants posés sur différents points du corps, résonnent au plus profond de l’être. Il faut compter une heure pour une séance com-plète. Gabriela prendra alors le temps de vous faire découvrir la technique des bols et de discuter pour mieux vous connaître avant de prodiguer le massage dans une atmosphère détendue et sereine. La sensation de douceur et d’apai-sement qui vous enveloppe après finira de vous convaincre des bien-faits du massage sonore. Gabriela rosa da SilvaCentre « Sens et vie » avenue Franklin Roosevelt 75008 Tél. 06 76 50 97 65yoga-ma-danza.com
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les bons plans
Call me bubbles darling everybody does... Champagne! (« Appelle-moi bubbles ché-ri, tout le monde le fait… Champagne ! »)
C’est à partir de cette phrase, tirée de la sitcom bri-tannique Little Britain, que Marco a baptisé sa cave à champagne le Call me bubbles. Ancien navigant chez Air France où il a exercé pendant 15 ans, Marco a porté ce projet pendant deux ans. Et l’inauguration du Call me bubbles a eu lieu le 15 octobre dernier. Un beau cadeau pour Marco qui fêtait aussi ses 37 ans. Cave à cham-pagne le jour, bar à champagne le soir, l’ambiance y est intime, les lumières tamisées et les murs, peints en noir, ajoutent une touche d’élégance à l’endroit déjà joliment décoré. Situé rue Custine, au cœur d’un quartier com-merçant et vivant, l’identité du Call me bubbles repose sur le Champagne avec un grand C. Du champagne à l’état brut car Marco ne vend ni sec, ni demi-sec. Il ne propose que du brut, blanc et rosé. D’ailleurs, il ne fait même pas de cocktails à bulles car il explique qu’« on ne coupe pas le bon champagne ! ». De grands classiques du champagne, tels que le Dom Perignon ou le Moët & Chandon, s’exposent sur les étagères du Call me bubbles. Plus rare, on y trouve aussi des bouteilles de
propriétaires moins connues telles que les champagnes Geoffroy et De Sousa. En moyenne, il faut compter en-tre 17,50 euros et 35 euros pour une bouteille. Le Call me Bubbles offre l’embarras du choix mais Marco est là pour conseiller ses clients. Selon lui, le champagne, souvent qualifié de boisson chic ou branchée, est « très bon et pas forcément cher ». Et à 10 euros la première coupe et 5 euros la seconde, la cave à champagne qui fait aussi afterwork se veut accessible. Chaleureuse et conviviale, on peut y buller autour d’une bonne coupe et d’une assiette club sandwich de chez Ferret Michaux. Mais qu’on se rassure, il n’y en a pas que pour les ama-teurs de bulles. Ceux qui n’aiment pas le champagne ou l’alcool y trouveront aussi des jus de fruits. Et Marco, caviste et barman, aimerait ouvrir une franchise dans la capitale. L’occasion d’aller buller aux quatre coins de Paris !
Call me bubbles54 rue CustineCave à champagne de 11h à 13h et de 16h à 22hBar afterwork de 18h à 22hTel : 06 48 27 14 76http://www.callmebubbles.fr
Call me Bubbles Au royaume de la bulle, Call me bubbles est roi ! par Caroline Carbel-Fortunée
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le Bon arttexte Juli eN ChaVaNeS / photo lud i V i N e bo izard
Alexis Duboisil a dessiné sur les murs, les corps, les toiles.... Alexis Dubois est un peintre total. il arrache de son passé des petits morceaux de vie qu’il met en couleur et en scène. Tableaux d’émotions brutes qui n’ont qu’un seul but : soigner…
Il ouvre la blessure d’emblée, d’un ton sec, défi-nitif, comme il crache un fantôme sur la toile : « enfance de merde ». Alexis Dubois ne triche pas. Ce qu’il est, on le ressent dès l’instant où l’on pénètre l’aura chaude qui vibrionne autour de lui, à la fois apaisante et tourmentée. « Je suis un écorché vif. Mes douleurs sont là, visibles. Je ne les cache pas, je n’en suis pas capable. » C’est pour ça qu’il peint. Pour les dire. Fort. Et s’en débar-rasser. Ses toiles sont sombres, même quand elles rugissent de couleurs. Des squelettes s’agi-tent, des pensées moqueuses rodent, des ombres dansent. Et au milieu, l’enfance. Dérobée, vo-lée, piétinée. « Je dessine pour me vider. Même si je sais que c’est sans fin… » Sa peine, il l’a d’abord posée sur les murs d’un « ghetto blanc » de Dax, où il a grandi. Im-meubles, béton, terrain vague, misère sociale. Une mère au foyer écrasée par la fatalité et un père dur, froid, distant. Alexis tag des giclées sanglantes, des mots crus, des insultes adres-sées au monde. Les flics, l’école, le quartier. Le père, parfois, directement cité : « Il m’a toujours
donné la sensation d’être un raté. Je n’ai jamais ressenti la moindre fierté venant de lui. Je le paye chaque jour. » Il a 15 ans lorsque son père les abandonne. Sans regard, sans retour. C’est pres-que un soulagement. C’est surtout le début de la vie, la vraie, celle dont il rêve. « Je suis parti dans la foulée. Mon père, c’était la clef de la cellu-le. » Direction : Paris ! Enfin, presque... Meaux. « Je croyais que c’était une station de métro ! » Il se trouve une école de dessin, débarque sans un sou en poche, passe quelques nuits dehors, vole parfois : « C’était pas mal, puisque j’en avais besoin ! » Sincérité et candeur : Alexis reste un pur. Quelques années plus tard, c’est enfin Paris et ses promesses. Après la mode, le journalisme, la décoration, et quelques autres métiers, Alexis reprend sa catharsis. Mais les dessins sur les murs ne lui suffisent plus. Il veut marquer les corps. Et d’abord le sien. Il se tatoue lui-même une hirondelle sur la cheville. La liberté sur la peau. Puis il écrit « Ma folle vie » sur l’autre jam-be. Enfin, il dessine l’enfant qu’il aurait du être : innocent. Et c’est comme une révélation : le ga-min s’extrait de lui, lui montre la voie et se cou-che sur une toile. Alexis a décidé, il sera peintre. Pour de bon. Depuis, les tableaux s’enchaînent. Et Alexis se sent mieux. Depuis quelques mois, c’est dans un 18e qu’il a beaucoup arpenté plus jeune, qu’il vit. Rue des Trois Frères, une inspi-ration puissante : « C’est la proximité qui m’attire,
peinture sur Vie
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la profusion humaine. C’est un volcan d’émotions qui me permet de faire jaillir les miennes. J’aime les paradoxes du 18e, ses faces cachées, ses parties sombres. Il y a tout, c’est fascinant. » Ses peintu-res « surréalistes pop » touchent un public de plus en plus nombreux. Ses toiles comme des pansements, Alexis couvre la blessure et trouve la sérénité. Et le père ? « J’aimerais qu’il voit ce que j’ai fait de la souffrance qu’il m’a infligée. Je l’ai transformée en art. » Il laisse passer un ange. Puis : « Je lui dis merci. »
son site internetwww.alexisdubois.mosaicglobe.com
ses adresses dans le quartierGang seng 40, rue LepicRestaurant tibétainRestaurant Le Cambodge20, rue Yvonne Le TacLa pignatta 89, rue des Martyrs
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le casse BonBontexte Juli eN ChaVaNeS
En proie à des difficultés financières, le musée de Montmartre est au bord de la liquidation pure et simple. sur la butte, la mobilisation débute. Elle promet d’être soutenue.
C’est tombé comme un couperet. Le 26 oc-tobre dernier, l’administrateur du musée de Montmartre Daniel Rolland se rend à une convocation de la mairie de Paris pour dis-
cuter de l’avenir de l’établissement, en déficit. Les pistes sont nombreuses, notam-ment une rallonge des subventions. Quelques minutes plus tard, une lame froide s’abat sur le musée. La décision de la mairie est sans appel : fermeture, reclassement du personnel, dispersion des œuvres. Pour faciliter la tâche, la Société d’histoire et d’archéo-logie du Vieux Montmartre est priée de s’autodissoudre. « C’est une exécution en règle à laquelle nous ne nous attendions absolument pas. » explique Daniel Rolland. « En plus, on nous demande de nous suicider ! C’est très brutal. » Depuis, au 12 de la rue Cortot, c’est le branle-bas de combat. Une levée de bouclier qui est train de gagner tout le village Montmartre. Il faut visiter le musée pour comprendre ce qui est en jeu. Tout simplement le patrimoine culturel d’une certai-ne vision de Paris, un Paris populaire et coloré, chantant et fêtard. Dans les 300 m2 du musée, installé dans un immeuble datant du XVIIe, on croise Suzanne Valadon,
son fils Maurice Utrillo, Lautrec, Bruand, Dufy... Bien sûr, ce n’est pas le Louvre, mais le lieu dégage un charme indéniable et une authenticité qui fait parfois défaut à la Butte. La réserve compte 6 000 œuvres et plus de 100 000 documents. Classé musée de France, le site a accueilli 50 000 visiteurs en 2009. Pas le Louvre, mais pas négligeable non plus… Problème : il est en déficit chronique depuis de nombreuses années. « Nous ne nions pas les difficultés de gestion », témoi-
gne Daniel Rolland. « Mais la sanction est disproportionnée ! » L’homme se serait
passé de ce combat. C’est sa passion pour un peintre méconnu, Frédéric
Puechmagre, qui l’a mené au mu-sée en juin 2008. Il en est vite devenu la force vive, enthou-siaste et passionné. Dans sa manche, un atout considérable : ce jeune retraité travaillait à la fi-
nance dans le groupe Nestlé. La gestion, c’est son rayon. L’empor-
tement, beaucoup moins : « Je force mon naturel pour secourir le musée.
Je n’ai pas l’habitude de faire du bruit. » Il espère toujours un déblocage de la situation, no-
tamment grâce au comité de soutien qui est en train de se mettre en place. Un musée qui ferme, c’est un bout de mémoire qui s’envole. Et à Montmartre, la mémoire est sacrée.
musée de montmartre12, rue CortotTél. 01 49 25 89 39
Le musée de MontmartreLA fin ?
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le Bon look Michelle & Achillephoto ameli e ChaSSarY ameliechassary.com / style aNthoNY le e WatSoN
aCh i lle petit lutin
vêtementsGaspard de la butteVente de noël des créateurs des AbbessesDu 10 au 13 Décembre Rue André Antoine
20 — 18
miChelle petite princesse
accessoiresPetits chapeaux pointusTATi, 4, bd Rochechouart
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Bali Di Sini
le Bon artisantexte Sarah erte l / photo ClémeNt d i VrY
pour se rendre à bali il faut compter seize heures de vol. Du coup, le bonbon a dé-niché pour vous une solution plus rapide et plus simple pour voyager en indoné-sie : bali Di sini la seule boutique d’arti-sanat balinais de paris. suivez les guides .
« Ramener Bali à Paris », telle est l’ambition de Méni et Philippe, lorsqu’ils ouvrent les portes de leur boutique en 2004. Masques de Barong, batik aux imprimés fleuris, bijoux en os et corne, meuble incrusté de bananier et de bambou, sont quelques-uns des tré-sors balinais que renferme ce lieu chaleureux.
Méni, native de Bali, croise le chemin de Phi-lippe, en vadrouille dans les îles indonésiennes, il y a une dizaine d’années. C’est la naissance d’une histoire d’amour : Méni, Philippe et Bali ne se quitteront plus. Un jour, dans l’avion, de retour d’un de leurs périples, Méni confie à son compagnon son envie de vendre l’ar-tisanat de « chez elle ». Qu’à cela ne tienne. De retour dans le 18e arrondissement de la capitale, ils n’auront pas à chercher longtemps puisqu’un local se libère tout près de chez eux, au numéro 50 de la rue Damrémont.
Méni et Philippe gèrent leur boutique avec passion. « Ici, on ne vend que des pièces uniques ou de toutes petites séries », rappellent les hôtes
du lieu. Une fois par an, juché sur sa moto, le couple part, à travers les rizières, à la recher-che du coup de cœur qu’il ramènera à Paris. La relation qu’ils construisent avec les artisans, leur choix d’une rémunération juste et leurs ef-forts pour privilégier des créations respectant l’environnement ont fait de Méni et Philippe des défenseurs d’un commerce toujours plus équitable. Équitables également, les prix dans la boutique. Du kit d’encens à 8 euros à la coif-feuse incrustée de marbre à 1 800 euros, cha-cun pourra goûter au charme de Bali. Loin du cliché de l’île paradisiaque aux plages de sable blanc, Méni et Philippe nous font découvrir
emBArquement pour BALi
22 — 18
les traditions magiques d’une île ancestrale. Chaque objet est l’occasion pour eux de par-tager les richesses et les secrets balinais. C’est autour de la statuette du dieu hindou Ga-nesh que Philippe vient à me raconter le rite du Nyepi. À l’occasion du nouvel an balinais, les habitants ont obligation de rester enfermés chez eux durant une journée complète afin de ne pas attirer les mauvais esprits qui finiront par s’éloigner. Philippe se souvient : « lors de l’unique sortie autorisée dans la journée, les Ba-linais montraient le ciel du doigt pour me faire comprendre que les esprits étaient au-dessus et qu’il ne fallait surtout pas parler pour ne pas les attirer. » D’autres objets parlent d’eux-mê-mes, comme cette console en tek, incrustée de cannelle. Des effluves se dégagent des écorces encore odorantes de l’épice. Voyage garanti . À Paris, Méni et Philippe participent pleine-ment à la vie de leur quartier. Ils accueillent
une clientèle fidèle. Et comme le précise Méni : « Pas besoin d’avoir un intérieur exoti-que pour trouver son bonheur chez nous ». Cer-taines pièces comme les lampes aux couleurs acidulées en fibre de verre et résine peuvent parfaitement s’intégrer dans un intérieur mo-derne. Philippe ne manque pas d’ajouter : « Abandonnez vos lampes halogènes cliniques et préférez les nôtres, colorées et vivantes ». Bali Di Sini, une destination à ne pas manquer !
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les Bons petits diaBlestexte Cam i lle dutr i eux
Des odeurs de cannelle et de pain d’épices, des lumières scintillantes, des rues parées de mille atours, en fond sonore Tino Rossi et son petit papa noël… La magie de noël vient de s’emparer de la place des Abbesses !
Tous les ans, c’est la même histoire : at-tendre un long mois avant de déballer les cadeaux. Combien de trépignements
et d’impatience faut-il faire taire avant la ve-nue du Père Noël ? Cette année, pour adoucir ce supplice, les commerçants du quartier des Abbesses ont mis les bouchées doubles pour ravir nos petits.
Le rythme trépidant des réjouissances ne lais-sera pas de répit : installation des décorations et de la crèche dès la fin du mois de novem-bre, concours de dessins du Père Noël avec les écoles du quartier, fête foraine dédiée aux enfants, fête de la Saint-Nicolas dès le 1er
week-end de décembre avec, tradition oblige, distribution de friandises, maquillages, chasse
aux trésors et lecture de contes de Noël ! Et puisque Noël doit être pour tous un moment de féérie, une collecte de jouets et jeux pour les enfants du quartier sera organisée les 12 et 13 décembre.
Vos chérubins en demandent encore ? Concours de boîtes aux lettres, atelier créatif, chorale, maquillage : les plus insatiables ne sauront plus où donner de la tête ! Et bien en-tendu, le Père Noël fera quelques belles appari-tions : sur sa carriole, accompagné de farfadets et poulbots, il se prêtera, avec la patience qu’on lui connaît depuis des générations, aux tradi-tionnelles distributions de cadeaux et séances de photos.
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« Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » Cet adage africain, isabelle sauer-Carlier en a fait son credo. Celle qui dit « n’avoir que des mots » invite petits et grands dans un voyage onirique.
C’est par hasard que notre magicienne a découvert le monde merveilleux des contes il y a plus de 20 ans :
« A la naissance de mon fils, on m’a offert un stage pour apprendre à raconter des histoires. Ce qui devait être un passe-temps s’est avéré une vocation. »
Isabelle met en valeur notre précieux patri-moine : « Je suis dans une démarche de trans-mission, d’oralité. J’aime faire venir la biblio-thèque à ceux qui n’y mettent pas souvent les pieds : en prison, dans des hôpitaux, auprès d’adolescents en difficulté… »
Son envie ? Nous emporter dans un domaine imaginaire où les mots seuls, sans accessoi-
res ni fioritures, donnent à voir et font voyager. Ce sont les intonations de notre conteuse qui font vivre l’histoire et tiennent en haleine les auditeurs. Pour les enfants à partir de 3 ans, un programme haut en couleurs et fascinant : « A gourmand, gourmand et demi »; « Pour-quoi le monde » ; « J’ai descendu dans mon jardin »ou encore un voyage autour du monde avec des contes chinois ou portugais.
Ne leur reste plus qu’à fermer les yeux et se laisser porter par la magie des mots et de la voix… En une heure de temps rythmée par des contes choisis amoureusement par notre griotte des temps modernes, les imaginations s’envolent et les cœurs s’emballent.
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Sauer-CarlierLa magicienne des contes
Isabelle
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il fait résonner son chant tonitruant place des Abbesses. Cheveux attachés avec une ficelle, barbe noire teintée de gris, lon-gue veste bleue cousue de fil blanc, botti-nes maison doublées en moquette. Michel Godin des Mers n’existe pas. il vit.
après avoir essayé tous les bancs, c’est toujours sur celui-ci que vous le trouve-rez, à coté de la fontaine. « Il y a des lieux
comme ça qu’on ne choisit pas. C’est à coté de cette fontaine que j’ai la meilleure vibration ! » Homme de spectacle, c’est ici que Michel vient recharger ses batteries. Depuis 22 ans dans la rue, il a d’abord été intermittent. Acteur, man-nequin, manœuvre, il a donné de sa personne au service de l’art.
Habitant du 18e pendant 15 ans, il logeait « dans la pointe du « M », place Pigalle ». Il s’y in-vente artisan fontainier, et expose dans son ate-lier avec d’autres artistes, notamment un arc en ciel d’intérieur, qu’il fera entrer par la che-minée. Expulsé en 87 par la propriétaire, son statut ne lui permet pas d’avoir droit au cré-dit. Après dix expulsions de squats d’artistes, il perd chaque fois un peu de lui, ses œuvres sont en partie volées, détruites. Il regrette le 18e des années 80, sa vitalité artistique, ses magasins de tout, qui fabriquaient et vendaient des res-sorts sur mesure et des boulons de toutes les
tailles. La vie d’aujourd’hui ressemble pour lui à un catalogue, elle n’est pas matérielle. Sa foi en l’Homme diminue peu à peu, il aiguise son discours.
Les mots, il les connait, il jongle avec, il les sculpte. « Le monde est régi par le Doll-art »...Chaque jour il demande justice, à bord de son char de revendications, un double vélo à voile fabriqué dans un squat en 98, auquel il rajoute fontaines, sapins et autres fleurs en plastique, symboles du temps qui passe et se charge de son lot d’incohérences. Il harangue les badauds avec des phrases choisies, « les hommes politi-ques font des bulles... la bulle financière, la bulle
de l’immobilier... ». Il ponctue ses discours de grognements, de « haha ! », et vous scrute d’un air entendu en vous félicitant : « ça commence à rentrer hein ? ! ». Un jeune lui lance que la vie est dure,
il s’insurge aussitôt ! « Dure ? La vie ? Sûrement pas ! tout le monde vit, en quoi est-ce dur de vi-vre ? Elle est cruelle peut-être, mais dure non ! » Il part ensuite dans de longues envolées lyri-ques, cite du Saint-Pol-Roux, puis sort sa flûte traversière. Autodidacte du quotidien. Michel fait de l’accès à la propriété son combat. Il prône le « né logé à vie », s’appuyant sur la Dé-claration des droits de l’homme, « nous vivons depuis 1789 dans la non-façon, la démocratie n’a toujours pas été enfantée, sinon le peuple serait
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souverain de son territoire. La notion d’exclu ne peut pas exister dans une démocratie, le peuple vit dans l’esclavagisme de l’immobilier. »
Abasourdi par trois heures de poésie et d’acro-baties mentales, je croise les bras et lui serre les deux mains. C’est le salut solennel de Michel Godin des Mers. J’ai été éduqué ! A votre tour M’sieurs Dames !
adressesplace des AbessesVers 11h tous les dimanches ou lundis ou mardis ou mercredis.passerelle saint LouisTous les vendredi de 20h à minuit.place de la nationTous les 14 du mois de 16h à 20h.
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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier
areStetiCLA beAuté se ReFAit une jeunesse
Au cœur de Montmartre, un salon épuré et apaisant. Dominique et son équipe y proposent un large éventail de prestations haut de gamme pour femmes et pour hommes. Les techniques classiques y cô-toient les plus modernes. suivez le guide.
Profitant des vertus de la lumière et récente en instituts, la chromothérapie permet la stimula-tion cellulaire et se révèle très efficace dans le traitement cutané. En pénétrant dans la peau, la lumière offre de multiples résultats : amincissant, purifiant, correcteur, énergisant ou régénérant. Si plusieurs séances sont recom-mandées pour un effet durable, les améliora-tions sont immédiatement visibles.Contre les poils, une autre méthode de soins basée sur la lumière : la lumière pulsée. En transformant la lumière en chaleur elle permet l’épilation radicale ainsi que le rajeunissement de la peau. Et pour une épilation temporaire indolore, Epiloderme est une cire naturelle à la résine de pin, idéale contre les poils et les duvets résistants. Peeling et effet durable garantis. Après la lumière, l’eau, sur laquelle repose une surprenante forme d’esthétique nouvelle génération : l’hydroabrasion. Grâce à des bulles microscopiques cette technique
permet une purification de la peau immédiate et durable. Elle se déroule en trois étapes : l’exfoliation, pour stimuler et préparer la peau, l’hydratation, pour unifier et tonifier l’épiderme, et enfin la circulation qui garantit une peau saine et lumineuse. Pour le maquillage, là aussi le classi-que le dispute au moderne avec notamment la dermographie. Pratiqué sur rendez-vous et après un examen préalable, elle permet un maquillage de longue durée. Une technique à base de pig-ments naturels et qui, contrairement au tatouage, ne pénètre pas la peau. Quant au maquillage, l’équipe d’Arestetic se fait un plaisir de dispenser son savoir-faire à celles qui le désirent. Enfin, pour les soins du visage, Arestetic utilise exclu-sivement les prestigieux produits Maria Galland, une mosaïque de soins de qualité uniquement disponibles en instituts, pour femmes et pour hommes. Des soins de qualité et une multitude de techniques aussi étonnantes qu’efficaces qui font d’Arestetic une nouvelle référence pour la beauté et le bien-être. Edouard Boyer
16, rue FrancoeurTél. 01 42 52 28 54 / 06 98 80 28 54www.arestetic.comOuvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30. Nocturnes mardi et vendredi jusqu’à 21h (sur RDV)
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les bons shops
Le roi du SauCiSSon oLives-sALAmi & cie communiqué
jambon cru, boudin, saucisses maison, rillet-tes… autant de saveurs, de couleurs et d’odeurs diverses et variées qui garnissent harmonieu-sement l’intérieur de la charcuterie le Roi du saucisson. Olivier Despres, le gérant, a repris le commerce il y a deux ans. Située rue du Poteau, cette charcuterie italienne, qui existe depuis 40 ans, est une institution. En reprenant le Roi du saucisson, Olivier s’est également attaché à reproduire la façon de faire de ses prédécesseurs qui lui ont transmis un savoir-faire traditionnel. Du coup, les pâtés de cam-pagne, saucissons à cuire, jambons de Bourgogne et autres douceurs épicées sont fabriqués de façon ar-tisanale, à la maison, ou rigoureusement sélectionnés avant l’achat. Le Roi du saucisson revendique aussi son caractère « à l’ancienne » et le jambon à l’os, par exemple, est cuit pendant 12 heures. Olivier n’a pas changé ce côté artisanal et traditionnel mais a décidé de développer les plats du jour tels que la tête de veau, les lasagnes et la tartiflette, ainsi que les des-serts comme le gâteau de riz. Le Roi du saucisson est également réputé pour sa délicieuse choucroute. Et si l’envie vous prend de découvrir de nouvelles saveurs, Olivier saura vous donner moult conseils, recettes et astuces. Caroline Carbel-Fortunée
22 rue du poteau M° jules joffrin Tél 01 46 06 01 44 Ouvert du mardi au samedi de 8h30 à 13h et de 15h30 à 20h. Le dimanche de 8h30 à 13h
Le rez-de-ChauSSéeL’AveyRon... en bAs De chez vous
Ce restaurant à la convivialité très familiale dif-fuse la chaleur du sud Ouest dans la rue Letort.En 2003, Thierry Cayla, natif de l’Aveyron cherche un endroit pour monter un restaurant. C’est juste en bas de chez lui, au 65 de la rue Letort, qu’il déniche son bonheur ! Le nom du restaurant est tout trouvé: ce sera le « rez-de-chaussée ». « J’avais l’impression d’être vraiment à la maison. C’est l’esprit de l’établis-sement. » Sa maison, c’est aussi l’Aveyron. Thierry sert une cuisine qui sent bon le sud et le sud-ouest. Il fait venir les spécialités de sa région qu’il allie avec des produits frais de saison : « c’est une cuisine sim-ple au service du produit. Pas besoin d’en faire trop quand le produit est bon. » Les classiques sont revi-sités avec finesse. Les vins sont choisis avec amour : « c’est une carte très sélectionnée. Je connais quasi-ment tous les producteurs. La plupart pratiquent une agriculture naturelle, raisonnée. » Les prix sont eux aussi raisonnés: le menu entrée/plat ou plat/dessert est à 12,50 euros et celui entrée/plat/dessert 16,90 euros. A la carte, comptez entre 20 et 30 euros. De la « bistronomie » accessible et très conviviale. Le « rez-de-chaussée » et sa déco moderne accueillent des expos et des pièces de théâtre. Qu’est ce que vous attendez pour descendre? Julien Chavanes
65 rue letort Tel: 01 42 64 64 39Ouvert tous les jours sauf samedi midi et dimanchewww.rezdechaussee.fr
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le Bon astropar J eaN m iChel pote l 06 81 12 54 58 / astralcoach.blogspot.com
SaGittaire 23 nov. / 22 déc. Vos mots-clés connaissances, voyages, ouverture aux autres. Bon anniversaire ami(es) Sagittaire!Ce mois de décembre vous verra sous le feu de l’action (Mars) et de la communication (Mercure). Sous cet aspect tonique les contrats et les déplace-ments seront favorisés, un avancement profession-nel peut être envisagé. Soyez sur le coup ! Vénus (amour) en bon aspect, pourra, pour les célibatai-res, vous faire rencontrer l’âme soeur.Mon conseil : vous qui aimez refaire le monde autour d’un verre, n’oubliez pas d’utiliser les bons que vous trouverez dans votre magazine préféré.
BeLier Du 22 mars / 21 avril
L’impulsif fonceur que vous êtes se voit stoppé par la volonté de Saturne qui vous oblige à la réflexion et à l’analyse avant toute action.Vous voilà averti. Patience et sagesse seront de mises pour ce mois de décembre.Mon conseil : prenez soin de vous et pourquoi pas une nouvelle coupe de cheveux, votre magazine préféré fourmille d’adresses utiles pour vous relooker.
taureau 22 avril / 22 mai
Ami(es) Taureau, la lune, votre précieuse alliée vous guide pour tout ce mois. Elle vous inspire après ces quelques semaines de tumultes, vous voici à nouveau sur les rails. Des rencontres amoureuses, sorties agréables sont au programme. La créativité inspirera les plus artistes d’entre vous.Mon conseil : offrez-vous des fleurs et pourquoi pas un bon petit restaurant entre ami(es), fiez-vous au choix de votre magazine préféré.
GeMeauX 22 mai / 22 juin
Hélas, certaines planètes sont contre vous ce mois-ci. Notamment votre planète Mercure (communication, déplacements) qui vous inciteraà la prudence ce mois-ci. Sur le plan financier et professionnel. Remettez au mois prochain lesnégociations qui auront plus de chances d’aboutir…Mon conseil : ami Gémeaux, pour vous changer les idées, feuilletez dès à présent votre magazine préféré et découvrez les bons plans que celui-ci vous offre.
CanCer 23 juin / 21 juillet
Le Cancer se pose des questions existentielles : Qui suis-je ? Où vais-je ? Où cours-je ? Qui ? Que ? Quoi ? Où ?Inhabituels chez vous, ces questionnements vous tiraillent. Sachez que pendant cette période agitée, la réflexion est votre meilleure alliée. Mon conseil : ressourcez-vous lors d’une sortie en famille autour d’un brunch, votre magazine saura vous guider dans votre quartier.
Lion 24 juillet / 23 août
Une belle énergie soutient nos ami(es) Lion, c’est le moment d’entreprendre, de se dépenser, sous cet aspect de Mars plutôt bénéfique. Evitez les disputes qui pourraient se retourner contre vous. Soyez plus diplomates. Pour les couples, il flottera comme un regain d’amour dans l’air.Mon conseil : Mesdames, gâtez votre compagnon, Messieurs, faites plaisir à l’être aimé, le Bonbon regorge de mille adresses pour les combler.
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le bon signe
vierGe 24 août / 23 sept.
Pluton, planète de la transformation et de l’analyse vous soutient désormais, ce qui vous structurera positivement. Après les doutes, l’évidence revient, vous rendant plus lucide affectivement ce qui vous promet de belles rencontres marquantes. Après le rouleau compresseur qui vous a plombé pendant des mois, c’est un nouveau départ que vous prenez.Mon conseil : vous qui êtes si attentif à votre santé, n’hésitez pas à franchir la porte d’un magasin bio, les meilleurs sont dans le Bonbon.
BaLanCe 24 sept. / 23 oct.
Nos chères Balances sont dans la tourmente, les interrogations sentimentales vous obsèdent. Votre quête d’harmonie est mise à mal. Ne fuyez pas les problèmes. La remise en question de certains acquis s’avère d’actualité. Il est temps d’affronter et de grandir.Mon conseil : pour retrouvez l’harmonie si chère à votre coeur, un bouquet de fleurs, une nouvelle coupe de cheveux, ou pourquoi pas un beau bijou, fiez-vous aux bons plans du Bonbon.
SCorpion 24 oct. / 22 nov.
Le dernier décan des Scorpions se verra gratifié par la présence de Vénus qui leur permettra de soit rencontrer l’âme soeur, soit de se lancer dans une carrière artistique (théâtre, chant), également de re-décorer leur intérieur avec inspiration. Quant aux autres décans, l’agressivité naturelle du signe peut se trouver renforcée : conflits, disputes et ruptures peuvent hélas se produire sous cet aspect martien.Mon conseil : feuilletez le Bonbon et dépensez votre énergie à la recherche du meilleur plan.
CapriCorne 23 déc. / 20 jan.
Plein feux sur le pôle familial qui peut être problématique sous cet aspect de Saturne votre planète qui vous incitera à être plus juste et plus diplomatique que d’habitude. Ecoutez votre entourage, laissez tomber vos certitudes. Ouvrez-vous davantage aux autres et faites le premier pas.Mon conseil : une envie de déménager ? Ou de vous occuper de votre patrimoine ? Retrouvez les bonnes adresses dans le Bonbon.
verSeau 21 jan. / 19 février
Désormais, les énergies cosmiques sont avec vous. Des planètes amies vous soutiennent, les déplace-ments et les voyages sont à l’ordre du jour. Soyez toutefois prudents, pas d’emportements, gardez la tête froide. La dernière partie du signe se trouve galvanisée par la présence de Jupiter (planète de la chance). Les contacts à l’étranger seront favorisés.Mon conseil : envie de sortir avec vos amis dans des endroits branchés ? Le Bonbon regorge d’adres-ses uniques et originales.
poiSSon 20 fév. / 21 mars
Le dernier décan du signe se trouve confronté à des changements, Uranus visite votre signe, ce qui laisse présager de la nouveauté. Ne refusez pas cette étape, car elle est porteuse d’un renouveau essen-tiel, d’une réelle mue. Pour les autres décans, faites attention à vos papiers, votre étourderie légendaire pourrait vous les faire perdre.Mon conseil : artiste comme vous l’êtes, il faut vous réaliser dans la pratique d’un art, feuilletez le Bonbon, vous trouverez votre voie.
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Bon en arriÈre
Le Château des BrouillardsDans le haut Montmartre, le passe-muraille de jean Marais et la statue de Dalida aux seins patinés par les mains des touristes, restent de bronze devant la maison bourgeoise qui les surplombe. Un château qui n’en est pas vraiment un…
L’allée des Brouillards, étroit passage scindé par deux escaliers, ressemble à ce qui devait être le fronton de la terrasse du château. Abritée
par un tilleul pour le moins courbé, on s’imagine aisé-ment les notables de l’époque courtisant leurs galan-tes dans ce quartier qui semble figé dans le temps.
Un château ? Au 18e s’étend encore sur Montmartre ce que l’on appelle « le maquis », un vaste enclos avec trois entrées seulement, fantastique labyrinthe de mai-sonnettes aux toits de guingois, de cabanes en bois et de jardinets. Imaginez, là, des chèvres paissant parmi les vignes, les vergers, la végétation touffue et les moulins. Les représentations de l’époque font penser aux favelas sud américaines. « Il y a des moulins, des cabarets, des Elysées champêtres et des ruelles silencieuses, bordées de chaumières, de granges et de jardins touffus, des plaines vertes coupées de pré-
cipices, ou les sources filtrent dans la glaise. » raconte Gérard de Nerval. La rue de l’Abreuvoir se termine alors à l’actuelle place Dalida dans une mare ombragée par de grands arbres où viennent se désaltérer les chevaux et les chiens. La brume qui s’élève de ce point d’eau les matins d’hiver enveloppe le moulin qui le surplombe, le moulin des brouillards. C’est sur son emplacement qu’au XVIIIe, un avocat du parlement de Paris se fait construire une « folie », cette maison de campagne que la population du maquis ne tarde pas à renom-mer sarcastiquement « le Château des Brouillards ». Le parc de près d’un hectare descend jusqu’à la place de la fontaine du But, actuelle Constantin Pecqueur, où coulait une source disparue à laquelle on prêtait des vertus miraculeuses.
Séparé en plusieurs logements avant la révolution, le château abritera entre autres Auguste Renoir et Gérard de Nerval qui en garderont un souvenir pai-sible et heureux. Seuls les murs mousseux des rues alentours témoignent encore de cette humide oasis bucolique, et si les charrettes refusaient hier de gravir la butte, aujourd’hui les voitures croisent le château, dans un délicat brouillard d’échappement.
texte S imoN laCourt / photo fe l ix bourGeau
chAmpêtre montmArtre
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le conte est Bontexte Juli eN ChaVaNeS / photo StéphaNe balmY
Jolene SlaterQuand jolene danse, le Moulin rougit de plai-sir ! La belle Australienne rayonne chaque soir en meneuse de revue du plus mythique des cabarets. Le bonbon s’est glissé dans les coulisses pour découvrir celle qui se cache derrière les costumes et les plumes.
Elle est sculpturale. Grande, galbée, athlétique. Dans sa loge, elle parfait sa transformation. Puis elle se drape de son costume de super hé-roïne sexy. Perchée sur des talons, la taille élan-cée par un ensemble rouge pailleté, les cheveux couverts d’un feu d’artifice de plumes, elle est déjà LE spectacle. Irradiante. On se sent pe-tit devant une telle décharge de glamour et de sensualité. Plus tard, redevenue l’humble Jo-lene, elle confie : « La femme du Moulin Rouge, c’est la femme tout puissante, magnifiée jusqu’à l’extrême. On se sent forte dans cet apparat. Mais cela reste un rôle. Je suis très loin de ce person-nage. » Elle pose pour notre objectif puis file se préparer pour le grand show.Le Moulin Rouge a 120 ans. Des strass en gui-se de bougies, il brille toujours de mille feux. Entrer dans son cœur pour la première fois provoque une émotion impossible à nier. La sensation de pénétrer dans une carte postale et de découvrir, surpris, que c’est bien réel. On a beau être né à quelques centaines de mètres, le Moulin Rouge a quelque chose d’inatteigna-ble. Comme un château dans le ciel. Dans la salle, les touristes russes, chinois, brésiliens,
se pressent. Quelques Français également, ici ou là. Les lumières s’éteignent, la carte postale s’anime…Ce sont des explosions ! De couleurs, de corps, de paillettes, de dorures. Et au milieu, Jolene. Elle joue sa partition avec un enthousiasme ra-vageur, décoche des sourires à faire chuter la lune à ses pieds, brûle les regards trop insistants. Parfois, elle croise sur la scène le meneur mas-culin. Il s’appelle Denes. Ils se frôlent. Légère émotion, presque imperceptible... Ces deux-là sont mariés. La revue est maîtrisée. Kitch, bien sûr, puisque c’est le jeu. Nous sommes dans un cabaret, pas à l’opéra... Piscine, serpents, po-neys, balançoires : tout y passe ! Le légendaire French Cancan achève les spectateurs. Jolene Slater vit dans un film. Un grand beau film du samedi soir, un rien suranné, mais ultra romantique. Elle est née bien loin du Moulin, dans le sud de l’Australie ! Dans un café des Ab-besses, accompagnée de Denes, elle raconte son histoire avec simplicité. La danse dès l’enfance, le goût de la comédie musicale, les premières tournées au pays. Et puis, ce casting pour le Moulin Rouge, en 2001, vécu sans vraiment y croire et pourtant décroché avec succès. De-puis, elle a franchi les échelons avec une excep-tionnelle rapidité, au prix d’un travail acharné. Denes est arrivé deux ans plus tôt au Moulin. Danseur à l’opéra de Bucarest, il saisissait là la chance de sa vie. Ils se sont aimés au premier regard. On aimerait presque trouver une faille
LA princesse du mouLin
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dans cette histoire parfaite. Mais rien : ils sont tous deux charmants, encore émerveillés par leurs destinées. « C’est inimaginable », dit Jo-lene. « L’Australienne et le Roumain réunis au Moulin Rouge. Quelles chances avions-nous de nous rencontrer ? Aucune... » Et pourtant. Ils vivent rue Damrémont, dans le quartier qui les a vus s’aimer.
Bientôt, il y aura un enfant, qu’ils aimeraient élever entre leurs trois pays. Le Moulin donne des ailes...
le moulin rouge82, boulevard de ClichyTél. 01 53 09 82 82
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agenda des manifestations culturelles
le Bon agenda
musique
La boule noireMardi 1 : the Butterfly effect
Jeudi 3 : Mike ibrahim
Mercredi 9 : zenzile
Jeudi 10 : Simeo
Mardi 15 : Kid Congo and the pink,
Monkey Birds
Mercredi 16 : Bikini Machine
Jeudi 17 : paperback freud
Vendredi 18 : Fallenfest
Elysée MontmartreMardi 1 : vybz Kartel
Mercredi 2 : Sizzla
Jeudi 3 : persistence tour 2009
Biohazard / agnostic Front / Walls of Jericho
/ ignite / no turning back / death by stereo /
evergreen terrace
Vendredi 4 : hip hop loves soul
Samedi 5 : Fabolous
Mardi 8 : Battles / Flying Lotus / nice nice /
Fourtet
Vendredi 11 : Sexion d’assaut / dry
Samedi 12 : La chanson du dimanche
Lundi 14 : escape the fate
Vendredi 18 : pain of Salvation
Samedi 19 : paradise Lost
Samedi 19 : Le Bal
Mercredi 23 : diam’s
Vendredi 25 : Cut Killer Show
Les Trois baudets Mercredi 2 : Luciole
Jeudi 3 : Xavier Merlet
Vendredi 4 : Binobin
Dimanche 6 : eric Feriano
Mardi 8 : tout ira bien
Mercredi 9 : valhère
Vendredi 11 : roxane Krief et Julien régnier
Samedi 12 : alex Beaupain
Lundi 14 : Soirée hors pistes
Mardi 15 : albin de la Simone
Centre Musical barbara Jeudi 3 : oy division
Jeudi 10 : Fantazio
La CigaleJeudi 3 : Christopher Cross
Vendredi 4 : the Whitest Boy alive
Samedi 5 :the toy dolls
Dimanche 6 : devendra Banhart
Lundi 7 : playing For Change
Du 8 au 12 : M - alias Matthieu Chédid
Lundi 14 : Les Joyeux urbains
Mercredi 16 : piers Faccini
Du 17 au 19 : Les Wriggles
Dimanche 27 : tche Kreyol
spectacle
Manufacture des AbbessesJusqu’au 16 : L’étrange regard du rêveur
Jusqu’au 3/01 : Smoking, no smoking
Jusqu’au 31/01 : Giacomo sur les planches
Jusqu’au 3/02 : La patience des buffles
Lavoir ModerneJusqu’au 19 : viol
Théâtre suddenJusqu’au 22 : La double inconstance
Jusqu’au 2/01 : Le songe d’une nuit d’été
Théâtre GalabruJusqu’au 22 : ouitche !
Jusqu’au 30 : ruptures
Jusqu’au 30 : Jean-renaud – C’est moi
la vedette!
Jusqu’au 30 : Mistinguett, Madonna et moi
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le Bon écolo
CHEMin DE FLEURs
Tous les jardins naissent avec une belle histoire. Celle des Amis des jardins du Ruisseau raconte comment des habitants du 18e semèrent l’amour de la nature autour d’eux en jetant des fleurs sur la voie ferrée.
Si les quais de l’ancienne gare d’Ornano, à deux pas de la porte de Clignancourt, sont aujourd’hui verdoyants et chaleureux, c’est grâ-ce à cette association. Martine Robic raconte que l’endroit a longtemps été une « grande dé-charge à ciel ouvert », avant qu’une poignée de riverains volontaires entreprennent de nettoyer les voies.
Pour inciter leurs voisins à jeter leurs déchets ailleurs, ils eurent l’idée de semer des fleurs sur le talus, à travers les grilles de la rue Beillard. « On s’est aperçu que le fait d’embellir l’em-prise ferroviaire rendait les gens plus respectueux de ce lieu », explique Martine. Pari réussi. Ainsi coloré, le chemin de fer incitait de nouveau au voyage, et les enfants du quartier découvraient l’éco-citoyen-neté en famille.
La vocation de ces quais délaissés s’imposait : il fallait les rendre à la nature pour enseigner le civisme dans les écoles du quartier. « Le concept de jardin pédagogique n’était pas du
tout acquis, à cette époque », raconte Martine, qui décrit les étapes franchies depuis 1998 jusqu’à l’ouverture officielle des jardins en 2004.
Aujourd’hui, les parcelles sont distribuées par l’association à des groupes de riverains, aux écoles et associations du quartier. Martine ex-plique que le contact avec la nature offre aussi un bol d’air bénéfique aux jeunes et aux adultes en difficulté du centre social de la rue Beillard. Cette mixité permet aux jardins de vivre toute l’année mais aussi d’échanger et de partager
des conseils et beaucoup de réconfort.
Au printemps, les fêtes de l’as-sociation investiront les voies.
Pour l’heure, la gaieté des jardins semble faire oublier le froid aux enfants qui ont trouvé là leur terrain de jeu favori. Ils attendent, me di-
sent-ils, le goûter de Noël du 13 décembre (de 15h à 17h),
où Martine et son association réchaufferont les jardins de leur
générosité, de leur sourire... « et du chocolat chaud ! »
les jardins du ruisseausite internet : www.lesjardinsduruisseau.orgAdresse : A côté du 110 de la rue du Ruis-seau
texte aNah i palaC ioS / photo fe l ix bourGeau
Les Jardins du Ruisseau
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texte CaroliN e Carbel-fortuNée
Le lieu est bigarré, la déco raffinée, l’ambian-ce est douce, l’endroit chaleureux. bienvenue chez Mademoiselle bambû, une petite bouti-que de créateurs éthiques couleur nature.
Nichée en plein cœur des Abbesses, rue La Vieuville, cette jolie boutique a ouvert ses portes le 1er septembre dernier. Sur les portants et éta-gères, des collections de vêtements divers et va-riés, fabriqués à partir de fibres biologiques, des pièces vintage au graphisme unique, des sacs en PVC recyclés à partir de matériel publicitaire, des cosmétiques certifiés bio. Bref, du biologique, de l’éthique, moyen et haut de gamme.
La propriétaire de Mademoiselle Bambû, Christelle Bonnivard, a 33 ans. Après des études de communication, de commer-ce international et de mar-keting, elle travaille plusieurs années dans le domaine de l’export, et dans la communi-cation et la publicité. Mais sou-haitant s’installer à son compte dans un secteur en adéquation avec ses convictions personnelles, elle choisit celui du « prêt-à-porter » féminin de mode éthique, secteur en pleine expansion qui fait partie du développement durable et contribue à la protection de l’environnement. Neuf marques habillent ou maquillent Mademoiselle Bambû : Kamakala, Ideo, Kolam, Art. 23, Céline Faizant, Makabu, Zaza Factory, Chikethic et Logona. Ces enseignes, fondées sur des valeurs humaines et
écologiques, se démarquent des grandes chaînes industrielles. Ce qui leur donne du cachet, c’est une combinaison gagnante : une passion pour les voyages et la mode, et une volonté d’inciter au respect des valeurs qu’elles défendent tout en refusant la consommation à outrance. Ainsi, Christelle a la possibilité de démontrer au plus grand nombre que « l’on peut s’habiller chic tout en respectant l’environnement », son but étant de diriger sa clientèle « vers une consommation res-ponsable » et pas forcément hors de prix. Il faut compter environ 18 e pour un bonnet chez Ma-demoiselle Bambû, 27 e pour un tee-shirt ou un
sous-pull et 249 e pour un gilet douillet en alpaga, la pièce la plus chère de la
boutique. En moyenne, les articles tournent autour de 50 à 60 e.
Et, bien que n’habillant que les femmes, Mademoiselle Bambû accueille aussi ces messieurs qui pourront y
prendre le thé ou le café, en attendant que Madame ou
Mademoiselle déniche la perle rare…
mademoiselle bambû19, rue La Vieuville Tél. 01 42 23 96 87 Du mardi au samedi de 11h30 à 20hEt le dimanche de 14h à 20hMétro Abbesses / Pigallewww.mademoisellebambu.com
L’éTHiQUE, C’EsT CHiC !
Mademoiselle Bambû
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la Bonne recettealiCe Gaz io & dor iS hémar
pour la pâte
370 gr de farine125 gr de beurre mou mais pas fondu90 gr de sucre roux4 cuillères à soupe de miel liquide1 œuf entier légèrement battu1 grosse pincée de sel1 cuillère à soupe de gingembre en poudre1 cuillère à café de cannelle en poudre1 cuillère à café de mélange 4 épices
pour le glaçage
1 blanc d’œuf200 gr de sucre glacele jus d’un demi citron+ des bonbons pour la décoration+ papier sulfurisé
pOUR
20bisCUiTsGinger
Disco Biscuits
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Coupez le beurre mou en petits morceaux, mélangez-le à la cassonade et au miel avec une cuillère en bois puis avec les mains pour créer un mélange homogène. Ajoutez l’œuf légèrement battu, la farine, le gingembre en poudre, la cannelle, le mélange 4 épices et le sel. Malaxez jusqu’à obtention d’une pâte épaisse. La pétrir et en faire une boule. Enveloppez-la dans du Céllophane et placez-la au frigo pendant une demi heure. Pendant ce temps préchauffez le four à 180°c. Recouvrez la plaque du four de papier sulfurisé. Sortez la pâte du frigo et étalez-la à l’aide d’un rouleau à patisserie jusqu’à ce qu’elle fasse 5mm d’épaisseur. Vous pouvez découper les biscuits à l’aide d’emporte-pièces ou
créer des formes à l’aide d’un couteau. Une fois les biscuits découpés, posez-les sur la plaque du four et cuire pendant environ 8 min. (un peu plus ou un peu moins, selon la taille des biscuits). Surveillez-les de près. Retirez du four et laissez refroidir. Préparez le glaçage : mélangez le blanc d’œuf au sucre glace, ajoutez le jus de citron et mélangez. Vous pouvez ajouter du chocolat en poudre pour le colorer. Une fois les biscuits bien refroidis, appliquez le glaçage et décorez comme il vous plaît.
Les biscuits se conservent une bonne semaine dans une boîte hermétique ou en métal.
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arrondissement de Paris qui est diffusée tous les 3èmes mardis du mois à 18h00 (une heure démis-sion) sur Fréquence Paris Plurielle (106.3 FM). [email protected]
Franco/américaine donnant des cours de conversation en anglais et en français.Nathalie 01. 77. 13. 85. 11.
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le Bon fille fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie
Le 3 décembre Dépistage anonyme et gratuit
Jeudi 3 décembre de 14h à 19h, la mairie du 18e et le Centre de dépistage anonyme et gratuit de Belleville organi-sent un dépistage du sida et des maladies sexuellement transmissibles au pôle santé Goutte d’Or.
Jusqu’au 4 décembre Semaine de l’égalité au CERAF
Une semaine au nom de l’éga-lité des droits, telle est l’ambition affichée par le Conseil régional d’Ile de France en organisant une semaine de l’Egalité, du 30 novembre au 4 décembre. Une semaine durant laquelle la lutte contre les discriminations sera mise en lumière, afin de sensibiliser la population sur un ensemble de droits encore trop souvent bafoués. Le 4 dé-cembre dès 14h, un groupe de parole sera animé par les membres de l’association, en visant notamment un jeune public, autour des notions de genre et d’égalité entre hommes et femmes. Cet espace, ouvert à tous, se veut être un agita-teur de conscience, pour ne pas oublier nos droits et notre capacité sans cesse accrue à
les défendre.CERAF Médiation236, rue Marcadet 75018 Paris Tél. 01 42 63 05 00Horaires : 9h à 18h
Contact / renseignements : Bourgeois Anne-Lise Coordina-trice 01 42 63 05 00
Jusqu’au 5 décembre Lumière sur les violences faites aux femmes
Les violences faites aux femmes passent trop souvent inaperçues. Du 25 novembre au 5 décembre, à la mairie du 18e, l’exposition Dolorès présente 192 poupées en hommages aux 192 victimes décédées en 2008 suite à des violences conjugales. A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 no-vembre 2009, l’artiste plasti-cienne Séverine Bourguignon expose ses poupées, nommées «Dolorès», en référence à ce prénom hispanique signifiant «douleurs». En 2007, les chiffres officiels annonçaient pres-que1 décès tous les 2 jours soit 166 mort dans l’année. En 2008, ce sont 192 victimes qui ont été comptabilisées. Chaque poupée, à la façon des rites vaudous, est blessée dans sa
matière par l’artiste, une poupée symbolisant le décès d’une femme suite à des violences conjugales.Une exposition avec un visuel fort et impactant qui nous expose la réalité en face et qui nous interpelle sur la violence qui nous concerne tous...
L’atelier couture de l’association DaikaCette installation est le fruit du travail mené par l’atelier de création de la styliste Sakina M’Sa, organisé par l’association Daika, un atelier hebdomadaire de couture au cours duquel des personnes se trouvant dans une démarche de réinsertion professionnelle ou motivées par le projet ont confectionné les poupées composant l’installa-tion Dolorès.
Une exposition à dimension internationalePour illustrer le fait que le phénomène des violences conjugales est mondial, une vingtaine d’artistes-plasticiens internationaux participeront également à l’installation en créant chacun une Dolorès qui viendra d’Espagne, de Serbie, d’Israël, de Chypre...
Du 25/11 au 5/12A la mairie du 18e Hall central
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le bon fil
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leBonbon.fr
Les 4 et 11 décembre Université Populaire du 18e
Révolution française, qu’en savez-vous ?
Parce que le désir de savoir augmente considérablement, l’association UP 18 propose des cours gratuits à destina-tion du grand public pour revi-siter vos classiques… et leur donner du sens aujourd’hui.L’université populaire de l’association UP18 (Univer-sité Populaire 18) retient de l’université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d’envisager une progression personnelle. Elle garde du café philoso-phique l’ouverture à tous les publics, l’usage critique des savoirs, la pratique du dialo-gue comme moyen d’accéder au contenu.
Gratuits et ouverts à tous, les cours sont dispensés dans des séances de 2h, avec un exposé argumenté en première partie et une discussion en deuxième partie. L’objectif est de démocratiser la culture et de dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre.
De novembre à janvier : le cycle de cours « Révolution Française aujourd’hui »En décembre, le thème « Conflit religieux et liberté religieuse » sera abordé sous deux angles :
4/12 : Religion et Révolution11/12 : Vers la laïcité
Aux ateliers Francoeur26, rue FrancoeurM° Lamarck CaulaincourtLes vendredis 20 et 27/11De 20h à 22hGratuit et ouvert à tous
Du 10 décembre au 7 janvier
Exposition, « Jaurès,1859-2009 : 150 ans de modernité » à la Mairie du 18ème.
Les 10, 11, 12 et 13 décembre La braderie des créateurs des Abbesses
A Montmartre, les Créateurs des Abbesses ont ouvert depuis plusieurs années un parcours insolite de Boutiques toutes dédiées à la Mode et l’Art de Vivre. Ils font revivre le charme des Boutiques Atelier, chaque styliste élabore des collections originales et recherchées dans les volumes et les matières. Renseignements:Heaven 01-44-92-92-92. www.lescreateursdesabbesses.cmLes 10,11,12 et 13 déc. Jeudi 16h
- 21h, Vendredi 11h 20h, Samedi
10h30 20h, Dimanche 11h 18h
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le Bon questionnaire
vous êtes ? Un homme Une femme
quel âge avez-vous ? . . . . . . .
quelle est votre catégorie socio-professionnelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
dans quel arrondissement habitez-vous ? . . . . . . .
dans quel arrondissement travaillez-vous ? . . . . . . .
quelles rubriques du magazine vous intéresse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a propos des Bonbons de réductionsUtilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
vos coordonnées (pas obligatoire)Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon - 30, place St Georges - 75009 Paris
1er+2èmeparis
11eparis
Novembre 2009 - n°05 - lebonbon.fr
3e+4eparis
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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]
1/1001 f e N etr e S71, rue Condorcet01 45 33 03 86 2/aN o u C h i K30, rue Durantin01 42 58 44 83
3/ar e Stet i C16, rue Francoeur01 42 52 28 54
4/au r e p e r e d e S m o m e S9, rue André Del Sarte09 51 89 41 88
5/ ba l i d i S i N i50, rue Damrémont 01 46 06 97 92
6/ b eautY & bar169, bis rue Marcadet 01 77 13 14 58
7/ Ca l l m e b ubb l e S54, rue Custine06 48 27 14 76
8/ C o m pto i r Jo f fr i N5, rue Lepic / 28, rue Hermel01 42 64 90 45 – 01 46 06 40 25
9/ d ea l e r15, rue Lapeyrère 01 42 62 35 77
10/ e C o S iu m l e bazar b i o6, rue Custine09 81 61 14 07
11/ e p i C e r i e d u te r r o i r26, rue Lepic01 42 62 94 66
12/ GaraG e bGa14, rue Caulaincourt 01 46 06 25 60
13/ Ko o dJo -V i60 rue Duhesme 01 42 55 88 47
14/ i l GuSto195, rue Championnet01 53 31 00 12
15/ i m m o p o l i S105, rue Caulaincourt01 53 41 33 00
16/ i N St itut e VaS i o N fo r m e N4, rue Audran01 42 62 30 42
17/« l e SQ uar e » d e marCad et227, bis rue Marcadet0153 11 08 41
18/ l’e te e N p e Nte d o u C e23, rue Muller01 42 64 02 67
19/ l e C e paG e65, rue Caulaincourt01 46 06 95 15
20/ l e d o l l102, bld de Clichy01 82 09 47 42
21/ l e Gab i N25, rue Lambert01 53 28 27 93
22/ l e marC h e d e S GaStr o N o m e S9, place Pigalle01 80 06 85 56
23/ l e p e t it par i S i e N28, rue de Tholozé01 42 54 24 21
24/ l e S fo N d uS d e l a raC l ette19, rue Joseph Dijon01 42 58 34 22
25/ l e S Stu d i o S m o Ntmartr ewww.paris-apartement-rent.com01 42 59 43 05
26/ NataS ha far i Na33, rue Véron09 50 99 33 30
27/ o pti Ca l S o i N68, rue Duhesme 01 42 55 56 39
28/ r e Stau raNt a l a G o utte d ’o r41, rue de la Goutte d’Or01 42 64 99 16
29/ S o C ia l C lub142, rue Montmartre75002 Paris
30/ S o f ’K ip e ut par C i… S o f ’K ip e ut par l a…27 & 29, rue Véron06 47 00 97 06
31/ Stu d i o S r o C KlaN d133, rue Championnet01 42 51 15 86
32/th eatr e m o Ntmartr e Ga lab r u « C ’e St m o i l a V e d ette »4, rue de l’Armée d’Orient01 42 23 15 85
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