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Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale (2010) 127S, A97—A148 117 E CONGRÈS DE LA SFORL Posters Rhinologie Salle Couloir 1 P001 Sinusite maxillaire fungique causée par acremonium M. Durbec a,* , A. Bienvenu b , S. Picot b , C. Dubreuil a , A. Cosmidis a , S. Tringali a a Hôpital Lyon Sud, Pierre-Bénite, France ; b hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, France * Auteur correspondant. But de la présentation.— Illustrer à travers ce cas clinique, qu’acremonium doit désormais être évoqué comme diagnostic dif- férentiel de balle fungique maxillaire. Matériels et méthodes.— Une patiente de 77 ans présente une dou- leur sinusienne maxillaire droite trainante avec rhinorrhée et toux nocturne. Résultats.— L’examen tomodensitométrique des sinus retrouve une opacification hétérogène du sinus maxillaire droite avec des foyers hyperdenses bien définis en faveur d’une aspergillose. Elle a béné- ficié d’une intervention par voie endonasale de type méatotomie moyenne. À 6 mois de la chirurgie, elle ne présente plus aucun symp- tôme ni récurrence de la maladie. L’examen mycologique retrouve un acremonium. Conclusion.— Acremonium est un champignon saprophyte rarement à l’origine de maladie chez l’homme. Il a été récemment décris des cas d’infection à acremonium chez des patients avec un terrain de baisse de l’immunité. Nous décri- vons le premier cas de sinusite maxillaire fongique causée par acremonium chez une personne immunocompétente. Cliniquement et radiologiquement, le diagnostic initialement retenu était celui d’aspergillose. Acremonium doit être évoqué dans tout contexte de sinusite chronique avec balle fongique, tout comme aspergillus. P002 Aspergillose invasive du nasopharynx : à propos d’un cas L. Naha a,* , M. Chihani b , B. Lmimouni c a Service de parasitologie, hôpital militaire Mohammed V, Rabat, Maroc ; b service d’ORL CCF, hôpital militaire Mohammed V, Rabat, Maroc ; c service de parasitologie, hôpital militaire Mohammed V, Rabat, Maroc * Auteur correspondant. But de la présentation.— Rapporter un cas rare d’aspergillose invasive du nasopharynx à Aspergillus fumigatus avec extension endocrânienne, compliquée d’une méningite à Candida albicans. Matériels et méthodes.— Patiente âgée de 70 ans diabétique et hypertendue, admise au service d’ORL pour processus du naso- pharynx, le bilan a conclu à une aspergillose invasive du cavum avec extension endocrânienne, les suites ont été marquées par l’installation rapide d’une méningite à C. albicans, la patiente décède au service de réanimation après 1 mois d’évolution. Résultats.— L’A. fumigatus est un champignon résistant et patho- gène pour l’homme, la primo-infection concerne généralement le sinus maxillaire et les poumons. La localisation du cavum et intracrânienne dans sa forme pseudotumorale invasive est excep- tionnelle, elle concerne généralement le sujet immunodéprimé. Cette localisation peut se faire par voie hématogène ou par conti- guïté. Le diagnostic difficile contraste avec le mauvais pronostic dû à une éventuelle participation neuroméningée. Conclusion.— Cette observation est remarquable par le siège inha- bituel de l’aspergillose ainsi que son association à une méningite à Candida, elle attire l’attention du praticien sur la gravité d’une telle localisation et la nécessité de sa prise en charge dans un centre spécialisé. P003 Les sinusites fongiques C. Mbarek a,* , R. Bachraoui a , K. Gaied a , M. Ben Amor a , O. Ben Gamra a , S. Zribi a , A. El Khedim b a Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie; b Tunis, Tunisie * Auteur correspondant. But de la présentation.— Les infections fongiques des cavités sinu- siennes constituent une pathologie rare dont la fréquence semble en augmentation au cours des dernières décennies. Plusieurs formes cliniques sont décrites en fonction du mode évolutif et de l’invasion tissulaire par l’agent fongique. 1879-7261/$ – see front matter doi:10.1016/j.aforl.2010.07.010

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Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale (2010) 127S, A97—A148

117E CONGRÈS DE LA SFORL

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RhinologieSalle Couloir 1

P001Sinusite maxillaire fungique causée paracremoniumM. Durbeca,*, A. Bienvenub, S. Picotb, C. Dubreuila, A. Cosmidisa,S. Tringaliaa Hôpital Lyon Sud, Pierre-Bénite, France ; b hôpital de laCroix-Rousse, Lyon, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Illustrer à travers ce cas clinique,qu’acremonium doit désormais être évoqué comme diagnostic dif-férentiel de balle fungique maxillaire.Matériels et méthodes.— Une patiente de 77 ans présente une dou-leur sinusienne maxillaire droite trainante avec rhinorrhée et touxnocturne.Résultats.— L’examen tomodensitométrique des sinus retrouve uneopacification hétérogène du sinus maxillaire droite avec des foyershyperdenses bien définis en faveur d’une aspergillose. Elle a béné-ficié d’une intervention par voie endonasale de type méatotomiemoyenne. À 6 mois de la chirurgie, elle ne présente plus aucun symp-tôme ni récurrence de la maladie. L’examen mycologique retrouveun acremonium.Conclusion.— Acremonium est un champignon saprophyte rarementà l’origine de maladie chez l’homme.Il a été récemment décris des cas d’infection à acremonium chezdes patients avec un terrain de baisse de l’immunité. Nous décri-vons le premier cas de sinusite maxillaire fongique causée paracremonium chez une personne immunocompétente. Cliniquementet radiologiquement, le diagnostic initialement retenu était celuid’aspergillose. Acremonium doit être évoqué dans tout contexte desinusite chronique avec balle fongique, tout comme aspergillus.

P002Aspergillose invasive du nasopharynx : à proposd’un casL. Nahaa,*, M. Chihanib, B. Lmimounic

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1879-7261/$ – see front matterdoi:10.1016/j.aforl.2010.07.010

Service de parasitologie, hôpital militaire Mohammed V, Rabat,aroc ; b service d’ORL CCF, hôpital militaire Mohammed V, Rabat,aroc ; c service de parasitologie, hôpital militaire Mohammed V,abat, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Rapporter un cas rare d’aspergillosenvasive du nasopharynx à Aspergillus fumigatus avec extensionndocrânienne, compliquée d’une méningite à Candida albicans.atériels et méthodes.— Patiente âgée de 70 ans diabétique etypertendue, admise au service d’ORL pour processus du naso-harynx, le bilan a conclu à une aspergillose invasive du cavumvec extension endocrânienne, les suites ont été marquées par’installation rapide d’une méningite à C. albicans, la patienteécède au service de réanimation après 1 mois d’évolution.ésultats.— L’A. fumigatus est un champignon résistant et patho-ène pour l’homme, la primo-infection concerne généralemente sinus maxillaire et les poumons. La localisation du cavum etntracrânienne dans sa forme pseudotumorale invasive est excep-ionnelle, elle concerne généralement le sujet immunodéprimé.ette localisation peut se faire par voie hématogène ou par conti-uïté. Le diagnostic difficile contraste avec le mauvais pronostic dûune éventuelle participation neuroméningée.onclusion.— Cette observation est remarquable par le siège inha-ituel de l’aspergillose ainsi que son association à une méningiteCandida, elle attire l’attention du praticien sur la gravité d’une

elle localisation et la nécessité de sa prise en charge dans un centrepécialisé.

003es sinusites fongiques. Mbareka,*, R. Bachraouia, K. Gaieda, M. Ben Amora, O. Benamraa, S. Zribia, A. El Khedimb

Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie ; b Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les infections fongiques des cavités sinu-

iennes constituent une pathologie rare dont la fréquence semblen augmentation au cours des dernières décennies. Plusieurs formesliniques sont décrites en fonction du mode évolutif et de l’invasionissulaire par l’agent fongique.
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’objectif de ce travail est de préciser les caractéristiques cliniques,hérapeutiques et l’apport de l’endoscopie dans le traitement desinusites fongiques.atériels et méthodes.— Les auteurs rapportent une série de 26 cas

uivis et traités sur une période de 15 ans, de 1995 à 2009. L’âgeoyen de nos patients était de 52 ans, la prédominance féminine

tait nette avec un sex-ratio de 0,33. Il s’agit d’une forme nonnvasive locale limitée au sinus maxillaire dans 18 cas. L’origine den-aire a été retrouvée dans les deux tiers des cas. La forme cliniquenvasive fulminante (5 cas) a concerné des sujets diabétiques insu-inodépendants. Une sinusite fongique allergique a été retrouvéehez 3 patients. Dans tous les cas, le diagnostic a été évoqué par’anamnèse, l’examen clinique et l’examen tomodensitométrique.’examen mycologique et/ou anatomopathologique a confirmé leiagnostic.ésultats.— Tous les mycétomes correspondaient à des asper-illomes du sinus maxillaire traités par voie endonasale. Nouséplorons une seule récidive avec un recul moyen de 2 ans, imposantne reprise chirurgicale. Dans 5 cas, il s’agissait d’une mucormycoseasosinusienne, étendue à l’orbite dans deux cas et à l’endocrânehez une patiente. Un débridement chirurgical en urgence associéun traitement médical à base d’amphotéricine B a permis de gué-

ir 4 patients et nous déplorons un décès. Les patients présentantne sinusite fongique allergique ont bénéficié d’une nasalisationinusienne associée à une corticothérapie locale.onclusion.— Les sinusites fongiques sont de gravité variable, leiagnostic repose sur l’examen mycologique et/ou histologique,e traitement est basé essentiellement sur la chirurgie endonasalessociée aux antifongiques dans les formes invasives.

004ctinomycose du cavum : à propos d’unebservation. Kermania, M. Abdelkéfia,*, M. Gammema, H. Zaghouanib,

. Zeglaouia, I. Hriguaa, M. Ben Alia, M. Belcadhia, K. Bouzouitaa

Service ORL, Farhat Hached, Sousse, Tunisie ; b service deadiologie, Farhat Hached, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’actinomycose est une infection chro-ique rare. Elle est due à la prolifération de bactéries anaérobies,Gram positif, d’aspect filamenteux : les actinomycètes. Elle pose

ouvent des problèmes diagnostiques du fait d’une présentationlinique trompeuse. Nous discutons à travers ce travail les carac-éristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cettentité.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’unatient âgé de 20 ans qui nous a consulté pour épistaxis unilatéraleauche de faible abondance associée à une rhinorrhée purulententermittente.ésultats.— L’endoscopie nasale chez ce patient a objectivé unpaississement de la paroi supérieure et latérale gauche du cavum.e reste de l’examen ORL était sans particularité. La tomo-ensitométrie a montré un discret épaississement de la paroiatérale gauche du cavum.ne biopsie du cavum a objectivé un important remaniement

nflammatoire de la muqueuse nasopharyngée, associé à la présencee grains actinomycosiques. Le diagnostic d’actinomycose du cavumété retenu.

e patient a été mis sous pénicilline G pendant 17 jours à une dosee 24 millions UI/j puis sous vibramycine à une dose de 200 mg/jevant l’apparition d’une intolérance médicamenteuse à la péni-

illine. La durée totale de traitement était de 4 mois et 15 jours.’endoscopie du cavum de contrôle après 3 mois d’antibiothérapietait normale et la deuxième biopsie était négative.onclusion.— L’actinomycose est une affection bactérienne rare deos jours, atteignant préférentiellement la sphère cervicofaciale.

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117e congrès de la SFORL

’actinomycose du cavum est exceptionnelle, seulement 8 cas ontté rapportés dans la littérature. La présentation clinique est peupécifique et une pathologie tumorale est le plus souvent évoquée.’imagerie n’apporte pas de renseignement spécifique mais permete localiser les lésions. Lorsque ce diagnostic est suspecté, il estonfirmé par la bactériologie et surtout par l’anatomopathologie,ui peut montrer un grain jaune caractéristique contenant desctinomycoses. Le traitement est médical et repose sur une anti-iothérapie prolongée à base de pénicilline G.

005propos de 2 cas trompeurs de mucormycoses non

nvasives. Penicaud*, J. Michel, P. Belenotti, A. Paganelli, S. Ranque,. Varoquaux, J. Thomassin, P. DessiHU La Timone, Assistance publique—Hôpitaux de Marseille,arseille, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Rappeler le caractère parfois indolent dea mucormycose pouvant survenir en dehors de tout contexte deiabète ou d’immunodépression. Définir les étapes du diagnostic,e la prise en charge et de la surveillance de ces formes cliniques.atériels et méthodes.— Cas no 1 : femme de 60 ans, vivant dansn contexte animalier, opérée, avec succès, d’une sphénoïdite bac-érienne à staphylocoque. Un an plus tard, face à une éthmoïditedémateuse bilatérale, les prélèvements endonasaux mettent en

vidence un Rhizopus, sans caractère de gravité à l’imagerie. Aprèsilan interniste et en accord avec le centre national de référence,ne surveillance est décidée.as no 2 : femme de 42 ans, présentant une sinusite maxil-

aire suspecte d’aspergillose dans un contexte d’implantologie.’anatomopathologie retrouve des filaments en faveur d’une mucor-ycose non invasive. Après avis du centre de référence, une

imple surveillance est décidée devant l’absence d’angio-invasionl’examen anatomopathologique.ésultats.— Le diagnostic de mucormycose dans sa forme non

nvasive repose sur l’opposition entre la pauvreté relative de laymptomatologie clinique et la découverte anatomopathologiqueu mycologique de filaments de type Rhizopus.e caractère non invasif repose à la fois sur l’imagerie et sur lesritères anatomopathologiques (absence d’angio-invasion).i les formes invasives font état de 15 à 34 % de létalité malgré’association de la chirurgie aux antifungiques actuels, les formeson invasives ne semblent pas partager le même pronostic. Leuriagnostic est souvent fortuit d’où l’importance des prélèvementsnatomopathologiques et mycologiques.onclusion.— La prise en charge des mucormycoses non invasivesepose sur la multidisciplinarité des décisions, la surveillance parmagerie (TDM et IRM) et le recours au centre de référence myco-ogique de l’Institut Pasteur.

006dénome pléomorphe dégénéré de la fosse nasale :propos d’un cas

. Yazibene, N. Ait Mesbah, S. Kalafate, N. Yahi Ait MesbahPH de Kouba, Alger, Algérie

ut de la présentation.— L’adénome pléomorphe à localisationasale est rare, habituellement il siège dans la parotide, il peut seoir au niveau des glandes salivaires accessoires, notamment dans

a cavité buccale, la localisation nasale est exceptionnelle, quant àa forme dégénérée, elle reste insolite. Nous rapportons un cas deette localisation inhabituelle d’adénome salivaire dégénéré.e but de cette observation est :
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— exposer les circonstances diagnostiques d’une masse sous-muqueuse de la fosse nasale ;— quels sont les examens complémentaires ayant permis le diagnos-tic ?— les caractéristiques cliniques et radiologiques de la masse de lafosse nasale ;— enfin le procédé thérapeutique que nous avons pratiqué.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’un patient de sexe masculinâgé de 65 ans, hypertendu, diabétique (DNID), qui a consulté pourun syndrome rhinologique à type d’obstruction nasale gauche iso-lée évoluant depuis plusieurs années, et apparition récente d’unetuméfaction de la pommette homolatérale (signe alarmant pour lepatient) et larmoiement.Nous avons pratiqué des examens complémentaires permettant deposer le diagnostic et d’adopter une thérapeutique adéquate.Résultats.— L’examen naso-ofibroscopique montre une obstructiontotale de la fosse nasale gauche par la paroi latérale qui vient seplaquer contre la cloison nasale, la muqueuse paraît saine et onretrouve pas de masse dans la fosse nasale gauche.Ailleurs l’examen est normal.Nous avons fait une imagerie (TDM + IRM) : objectivant une massetissulaire hétérogène bien circonscrite se développant aux dépensde la paroi latérale gauche étendu à l’ethmoïde, avec lyse partiellede la branche montante du maxillaire et effraction sous-cutanée,le sinus maxillaire homolatéral est libre.Nous avons pratiqué une biopsie transmuqueuse qui étaithémorragique, le résultat histologique : tumeur mixte (adénomepléomorphe).Le traitement proposé était une exérèse chirurgicale par voieexterne (paralatéronasale), cette voie d’accès est justifiée par laprésence de l’effraction sous-cutanée.L’exérèse a été faite assez aisément avec sacrifice de toute la paroilatérale, vu l’adhérence importante de la masse à la muqueuse, etnous avons pratiqué une ethmoïdectomie homolatérale.Le suivi postopératoire était simple, le patient est sorti après 7 joursd’hospitalisation.Un suivi régulier endoscopique est effectué régulièrement.Le résultat histologique de la pièce opératoire est revenu en faveurd’un carcinome invasif par dégénérescence d’un adénome pléo-morphe nasal.Un bilan d’extension est demandé et revenu négatif. Une sur-veillance rapprochée est effectuée chaque trois mois (endoscopieet radiologie).Conclusion.— L’adénome pléomorphe des fosses nasales est extrê-mement rare (107 cas décrits dans la littérature), la formedégénérée est encore plus rare. L’extension vers la peau (sous-cutané) était un signe de suspicion de malignité, ce qui a motivé lavoie d’abord externe permettant de mieux contrôler son extensionsous-cutanée, la plupart des cas cités dans la littérature étaientbénins et réséqués par voie endoscopique.La surveillance régulière après exérèse doit être rigoureuse pendantplusieurs années afin de détecter des éventuels îlots résistants quipeuvent être source de récidive et de dégénérescence maligne.

P007Association granulome réparateur à cellulesgéantes et dysplasie fibreuse du maxillaire : àpropos d’un casB. Hammamia,*, N. Kolsia, H. Hadj Taieba, N. Gouiaab, F. Karrayc,A. Chakrouna, R. Mania, I. Charfeddinea, T. Boudawarab,A. Ghorbelaa b

Service d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ; laboratoired’anatomopathologie, Sfax, Tunisie ; c service de maxillo-facial,Sfax, Tunisie* Auteur correspondant.

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ut de la présentation.— À travers une observation et revue de laittérature, nous illustrons les difficultés diagnostiques ainsi que lesodalités de prise en charge de cette tumeur.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une patiente prise en chargeour une association d’une dysplasie fibreuse et d’un granulome àellules géantes.ésultats.— Enfant, Y.D., âgée de 4 ans et demi, sans antécé-ents pathologiques notables, a été amenée par ses parents pourne tuméfaction génienne droite sans signes inflammatoires locauxvec notion d’obstruction nasale, rhinorrhée et larmoiement homo-atéraux évoluant depuis 40 jours dans un contexte apyrétique.’examen clinique a trouvé un comblement total de la cavité nasaleroite par une masse congestive rénitente qui soulève l’aile nari-aire droite. La TDM du massif facial a montré une formationvalaire de 4 cm de grand axe, multiloculaire, en regard de l’osaxillaire droit qui est d’aspect dense homogène en verre dépoli,ui comble le sinus maxillaire droit, s’étend à la fosse nasale, auxellules ethmoïdales droites et envahit le plancher orbitaire droit.a patiente a été opérée et a eu une exérèse tumorale par voiendoscopique endonasale. L’étude anatomopathologique a concluun granulome réparateur à cellules géantes. L’évolution postopé-

atoire a été marquée par une désobstruction nasale mais par laéapparition rapide, au bout de deux mois du bombement génienroit ce qui a nécessité un deuxième temps opératoire : le sinusaxillaire était comblé par un tissu osseux spongieux qu’on a résé-ué et dont l’étude histologique a conclu à une dysplasie fibreusee l’os maxillaire.onclusion.— Le granulome réparateur à cellules géantes encoreénommé le granulome central à cellules géantes, est décrit pour laremière fois en 1953. C’est une tumeur bénigne qui siège, élective-ent au niveau des maxillaires, et survient chez l’enfant ou l’adulte

eune avec une prédominance féminine. La recherche d’un trauma-isme initial est capitale : c’est un granulome de réparation osseuseost-traumatique, atteignant surtout la région symphysaire et pré-olaire de la mandibule. L’association du granulome réparateur à

ne dysplasie fibreuse existe mais exceptionnelle. Le traitement deéférence est la chirurgie : le curetage et la résection en bloc. Leecours à la radiothérapie, aux injections locales de stéroïdes, auxlpha-bloquants est décrit pour les formes tumorales extensives etnextirpables. La récidive tumorale est rare. Le pronostic est bon.

008e rhinosclérome : à propos de 2 cas. Tababi*, S. Kharrat, H. Foudhaili, M. Sellami, C. Elaoud,. Beltaief, S. Sahtout, G. Besbeservice d’ORL et CCF, La Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Décrire les caractéristiques cliniques, thé-apeutiques et évolutive des rhinoscléromes.atériels et méthodes.— Nous rapportons deux cas de rhinosclé-

ome diagnostiqués et suivis dans notre service.ésultats.— Observation 1 : il s’agit d’une patiente âgée de 62 ans,résentant une obstruction nasale bilatérale avec épistaxis ethinorrhée purulente. À l’examen endoscopique, il y avait uneormation bourgeonnante infectée occupant les 2 fosses nasales.’examen tomodensitométrique a objectivé un processus expansifux dépens du septum nasal. La biopsie n’était pas concluante. Laatiente a été opérée par voie de degloving. L’examen anatomopa-hologique a conclu à un rhinosclérome. La patiente a été perduee vue.bservation 2 : il s’agit d’une jeune fille âgée de 23 ans, qui a

onsulté pour une obstruction nasale bilatérale avec rhinorrhéeurulente et plénitude auriculaire depuis 3 ans. L’endoscopie nasalevait objectivé une formation bourgeonnante polylobée au niveauu cavum. Des biopsies ont été faites concluant à un rhinosclé-ome. La tomodensitométrie a objectivé une formation hétérogène
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u niveau de la paroi postéro-supérieure du cavum. La patiente a eueux curetages biopsiques du cavum puis mise sous streptomycineendant 2 mois avec une évolution favorable pour un recul de 2 ans.onclusion.— Le rhinosclérome est une pathologie rare à dévelop-ement insidieux. Le diagnostic est histologique, souvent fait autade granulomateux pouvant simuler une pathologie tumorale. Leraitement est essentiellement médical.

009chwannome nasosinusien : à propos de deux cas. Zainine, H. Foudhaili, H. Chahed, S. Kharrat, S. Tabebi,. Beltaief, S. Sahtout*, G. Besbes*

ôpital la Rabta, Tunis, TunisieAuteurs correspondants.

ut de la présentation.— Préciser les caractéristiques épidé-iocliniques, paracliniques et thérapeutiques des schwannomes

asosinusiens.atériels et méthodes.— Nous présentons deux cas de schwannomesasosinusiens, pris en charge dans notre service.ésultats.— Observation 1 : il s’agit d’une femme âgée de 35 ans,ui a consulté pour une exophtalmie gauche évoluant depuis 8 moisssociée à une obstruction nasale gauche et des céphalées.’endoscopie nasale a objectivé une formation tumorale occupanta fosse nasale gauche et refoulant le cornet moyen en dedans.a tomodensitométrie a mis en évidence un processus tissulairethmoïdo-frontal gauche, refoulant la cloison nasale et la parointerne de l’orbite. Une biopsie a été réalisée concluant à unchwannome.a patiente a eu une exérèse tumorale par voie bicoronale.n scanner de contrôle réalisé à 8 mois était en faveur d’uneécidive tumorale ethmoïdale antérieure gauche. Une reprise chi-urgicale a été alors réalisée par voie endonasale puis la patientetait perdue de vue.bservation 2 : il s’agit d’une femme âgée de 36 ans, qui se plai-nait d’une obstruction nasale droite évoluant depuis 1 an avec unepistaxis intermittente.’endoscopie nasale avait objectivé une formation tumorale lisse,’aspect rosâtre, comblant la fosse nasale droite, arrivant jusqu’auestibule narinaire.’exploration par tomodensitométrie et imagerie par résonnanceagnétique avait conclu à un processus expansif occupant la fosse

asale droite, le sinus maxillaire droit et s’étendant aux cellulesthmoïdales antérieures droites, soufflant les parois du sinus maxil-aire et détruisant sa paroi médiale. La biopsie a conclu à unchwannome.a patiente a eu une exérèse tumorale par voie de degloving,a tumeur prenait naissance à partir du nerf sous-orbitaire. Lesuites opératoires étaient simples et l’évolution était favorable avecbsence de récidive (recul = 1 an).onclusion.— Les schwannomes à localisation nasosinusienne sontares. Il faut savoir les évoquer devant un processus tumoral naso-inusien, d’autant plus que la symptomatologie clinique, l’examenndoscopique et l’imagerie ne sont pas spécifiques.’exérèse tumorale doit être complète. La voie d’abord dépend de’extension et de l’expérience du chirurgien, avec une tendancectuelle à la voie endonasale.

010éningiome primitif nasosinusien. À propos d’unas

. Mnejja, L. Bougacha, S. Kallel, A. Chakroun, R. Mani,

. Charfeddine, A. Ghorbel*

ervice d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TunisieAuteur correspondant.

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117e congrès de la SFORL

ut de la présentation.— Discuter l’étiopathogénie des ménin-iomes nasosinusiens, leurs tableaux cliniques révélateurs ainsi queeurs prises en charge.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’un ménin-iome ethmoïdo-maxillo-nasal chez une jeune fille.ésultats.— Fille de 17 ans a consulté pour obstruction nasaleauche progressive évoluant depuis 1 an associée à une hyposmieans d’épistaxis ni retentissement sur l’état général. L’examen aontré une formation charnue comblant la fosse nasale gauche qui

emblerait provenir du méat moyen. La tomodensitométrie a mon-ré une masse de densité tissulaire comblant la fosse nasale gaucheon rehaussée par le produit de contraste avec un comblement asso-ié des cellules éthmoïdales et du sinus maxillaire homolatéraux. Laase du crâne était respectée. La biopsie de la masse était en faveure papillome inversé. Une exérèse tumorale complète a été réaliséear voie endonasale. L’examen anatomopathologique avec immuno-istochimie a conclu à un méningiome méningothélial. L’évolutiontait favorable après un recul de 2 mois.onclusion.— Les méningiomes représentent moins de 0,5 % desumeurs non épithéliales des cavités nasales et sinusiennes. Leurathogénie est mal connue. Les formes exclusivement nasalesrésentent 20 % des cas. La plupart des cas décrits sont situésu côté gauche. Le diagnostic positif est difficile dans ce sitectopique. L’immunomarquage est d’une aide précieuse. La tomo-ensitométrie est d’intérêt pour le diagnostic topographique de laésion et pour préciser ses extensions faciales et crâniennes. Leurronostic est excellent après exérèse chirurgicale sans autres thé-apeutiques adjuvantes.

011’hémangiome de type capillaire et caverneux duasopharynx : à propos d’un cas. Aderdour*, Y. Rochdi, A. Boumed, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’hémangiome est une tumeur vasculaireénigne relativement fréquente et qui se développe principalementurant l’enfance. Deux formes principales des hémangiomes sonteconnues : capillaire et caverneux. La localisation au niveau duhinopharynx est exceptionnelle.atériels et méthodes.— Rapport de cas clinique.ésultats.— Nous rapportons le cas d’une femme de 30 ans sansntécédents pathologiques particuliers et qui consultait pour unepistaxis droite associée à une obstruction nasale bilatérale évo-uant depuis 3 mois. L’examen endoscopique a mis en évidence uneuméfaction d’allure vasculaire, notre premier diagnostic suspectétait un fibrome nasopharyngien (exceptionnelle chez la femme).’imagerie était en faveur d’une tumeur vasculaire à prédominancebreuse. Une exérèse de la tumeur a été décidé. L’étude ana-omopathologique a révélé un hémangiome de type capillaire etaverneux.onclusion.— L’hémangiome de type capillaire et caverneux est rarehez l’adulte. La clinique et la radiologie ne sont pas spécifiques.e diagnostic est posé par l’histologie. Compte tenu de l’absencee potentiel de malignité, la chirurgie d’exérèse doit être fonction-elle et peu invasive.

012propos d’un cas de fibrome ossifiant du sinusaxillaire

. LawsonHU Kara, Kara, Togo

ut de la présentation.— Le fibrome ossifiant des maxil-aires est une affection tumorale, agressive mais rare et

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bénigne. Il touche fréquemment la mandibule et rarement lemaxillaire.Matériels et méthodes.— Nous rapportons la toute première priseen charge d’un fibrome ossifiant du sinus maxillaire gauche.Résultats.— Il s’agit d’une tuméfaction du sinus maxillaire gauched’installation progressive, ayant déformé l’hémiface en régionmaxillaire avec bombement de l’hémi palais gauche et obstruantla fosse nasale ipsilatérale ayant évolué pendant 10 ans au moinschez un patient de 29 ans. L’orthopantomogramme et le scanneront été d’un apport précieux au diagnostic. L’examen histopatho-logique de la pièce opératoire a confirmé le fibrome ossifiant. Letraitement a été chirurgical et a consisté en une énucléo-résectionvoire l’exérèse complète. L’évolution a été favorable avec guérison.Conclusion.— Le fibrome ossifiant des maxillaires fait partie avec lefibrome cémento-ossifiant du fait de leur parenté et des intricationshistologiques fréquentes d’os et de cément de l’entité dénomméefibrome cémento-ossifiant (OMS 1992). Il affecte l’os à ossificationmembraneuse comme le squelette maxillo-facial. Le fibrome peutaffecter l’enfant et l’adulte de 20 à 30 ans. Son siège de prédilectionest la mandibule. La difficulté repose plus sur un diagnostic précisde ce type de tumeur, les examens cliniques et radiologiques étantpeu ou pas assez explicites, seul l’examen anatomopathologiquepose le diagnostic final. Le traitement est chirurgical.

P013Bilan et prise en charge d’un améloblastome dusinus maxillaireF. Rogez*, L. Delahaye, M. Asselin, N. Dreux, J. Lelievre,R. MarianowskiCHU Morvan, Brest, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’améloblastome est une tumeur bénigned’origine odontogène, localement agressive, rarement mais poten-tiellement métastatique, caractérisée par un taux de récurrenceélevé, atteignant préférentiellement l’angle mandibulaire. Nousrapportons le cas d’une découverte fortuite d’améloblastome dusinus maxillaire droit chez un homme de 66 ans.Matériels et méthodes.— Patient présentant un syndrome d’apnéedu sommeil appareillé et un tabagisme sevré, suivi au centre desoins dentaires dans la perspective d’une pose d’implant. Un bour-geon suspect de la crête alvéolaire supérieure apparu dans les suitesd’une extraction et un comblement du sinus maxillaire sur le dentas-can nous ont fait réaliser une biopsie chirurgicale et un complémentd’imagerie par IRM.Résultats.— La tumeur est endosinusienne avec un envahissementosseux de la crête alvéolaire inférieure. Les biopsies, réaliséespar voie endonasale après turbinectomie moyenne et méatotomiemoyenne droite, répondaient adénocarcinome en examen extem-porané, améloblastome folliculaire plexiforme au définitif. Aprèsdiscussion en RCP et avec le patient, nous avons réalisé une hémi-maxillectomie inférieure et moyenne partielle en arrière du piliercanin avec réhabilitation prothétique. L’exérèse était complète etconfirmait le diagnostic anatomopathologique. À cinq mois de recul,la cicatrisation muqueuse palatine était complète et permettait deboire sans reflux nasal, la surveillance par nasofibroscopie montraitun reliquat sinusien sain, et la prothèse dentaire était très biensupportée.Conclusion.— L’énucléation de la tumeur associée à un simple cure-tage du sinus n’était pas l’attitude appropriée en regard du forttaux de récurrence (60 à 80 %). La reconstruction par lambeau libretype scapulo-dorsal n’a pas été retenue comme l’option de choix

dans un premier temps, compte tenu du potentiel de récurrencelocale nécessitant une surveillance aisée, de la lourdeur du gesteopératoire chez un patient sous VNI nocturne et de la possibilitéde conservation du pilier canin permettant une confort prothétiquetout à fait satisfaisant.

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a prise en charge d’un améloblastome maxillaire solide multikys-ique requière une résection chirurgicale déterminée par la cliniquet l’imagerie, avec des marges osseuses de 1 cm afin de limiterfficacement le potentiel de récurrence.

014e papillome inversé nasosinusien : à propos de5 cas. Koubaa*, I. Gassab, K. Harrathi, A. Berkaoui, N. Kheireddine,. Moussa, A. ZakhamaPS Fattouma Bourguiba, Monastir, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Analyser les résultats de notre série et deiscuter la stratégie thérapeutique face à un papillome inversé.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de5 cas de papillome inversé recensés de 1992 à 2009. Nous avonstudié les éléments de diagnostic cliniques, anatomopathologiquest radiologiques, ainsi que les moyens thérapeutiques et l’évolutionu papillome inversé.ésultats.— Il s’agissait de 19 hommes et 5 femmes d’un âge moyene 47 ans. L’obstruction nasale était le motif de consultation cons-ant associé à une rhinorrhée dans 64 % des cas et à une épistaxisans 32 % des cas. L’endoscopie nasale avait montré une tumeurmplantée au niveau du méat moyen dans 40 % des cas, dans 20 %es cas au niveau du cornet moyen et dans 40 % des cas la tumeuromblant toute la fosse nasale. La tomodensitométrie du massifacial, pratiquée chez tous les patients, avait précisé une atteinteu sinus maxillaire dans 96 % des cas, du sinus frontal dans 16 % desas et du sinus sphénoïdal dans 8 % des cas et une lyse du planchere l’orbite dans 4 % des cas. L’imagerie par résonance magnétiquevait complété le bilan préopératoire chez trois malades. La biop-ie préopératoire était pratiquée dans 76 % des cas et avait concluu diagnostic de papillome inversé dans 90 % des cas. Le choix dea voie d’abord était en fonction du siège et de l’extension de laumeur. Douze patients avaient été opérés par voie externe (5 paroie paralatéronasale, 5 par voie de Rouge-Denker et 2 par voie dealdwell-Luc). La voie endonasale était utilisée chez 13 patients,lle était de type 1 dans 80 % et de type 2 dans 20 % (maxillecto-ie médiale). Sept cas de récidives étaient rapportés avec un reculoyen de 36 mois ; 5 cas traités initialement par voie transfaciale

t 2 cas traités par voie endonasale. Deux cas de papillome inverséségénérés étaient recensés.onclusion.— L’exérèse chirurgicale du papillome inversé doit êtreomplète. Elle nécessite l’adaptation de la meilleure voie d’abordl’étendue de la tumeur évaluée en préopératoire grâce à un bilan

adioclinique basé sur l’endoscopie, la tomodensitométrie et sur-out par l’imagerie par résonance magnétique. La voie endonasaleermet actuellement l’exérèse de la majorité des tumeurs. La voiexterne est indiquée surtout en cas d’extension au sinus frontal etn cas de papillome inversé dégénéré. Les récidives ne sont paslus fréquentes pour les tumeurs traitées par voie endonasale. Uneurveillance à long terme s’impose afin de détecter à temps uneécidive ou une éventuelle transformation maligne.

015hondrosarcome du sphénoïde : à propos d’un cas. El Hafiervice d’ORL, hôpital des spécialités, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc

ut de la présentation.— Présentation d’un cas de chondrosarcome

u sphénoïde. L’intérêt réside dans la rareté de cette localisation.atériels et méthodes.— Patiente âgée de 54 ans, diabétique etypertendue, ayant présenté depuis un an une obstruction nasaleilatérale plus marquée du côté gauche avec des céphalées répon-ant mal aux antalgiques habituels. La patiente fut hospitalisée au
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ein de notre formation, une exploration ORL endoscopique et uneRM nasosinusienne ont été réalisées.ésultats.— À l’examen clinique, le flux nasal est aboli du côtéauche et diminué à droite. Au spéculum de Killian, des secrétionséreuses au niveau de la FNG ainsi qu’une déviation de la cloisonasale à droite ont été notées. L’endoscopie nasale a mis en évi-ence une masse polyploïde bourgeonnante pédiculée dans le sinusphénoïdal comblant la FNG. L’IRM en séquences T1, T2 objectiven processus lésionnel expansif hétérogène lobulé renfermant desloisons avec calcifications et occupant le corps du sphénoïde et’étendant vers les 2 choanes.a patiente fût opérée par voie endonasale et l’examen histologiquetait en faveur d’un chondrosarcome grade 2. Une radiothérapieété entreprise après un bilan d’extension négatif. L’évolution

mmédiate et 6 mois après la fin du traitement étaient favorable.onclusion.— Chondrosarcome représente 10 à 15 % des tumeursalignes primitives de l’os. Sa localisation au niveau sinusal est

rès rare. L’IRM représente actuellement l’examen clé dans le diag-ostic. Le traitement est essentiellement chirurgical.

016e sarcome fibromyxoïde de bas grade de la fosseasale : à propos d’un cas. Nouri, R. Hassani, Y. Rochdi, L. Aderdour, A. RajiHU Marrakech, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Le sarcome fibromyxoïde de bas gradeSFMBG) est une tumeur maligne des tissus mous de morphologieénigne mais qui est potentiellement métastatique. Cette étude aour objet de décrire les caractéristiques clinicopathologiques duFMBG et de montrer qu’il s’agit d’une entité distincte parmi lesarcomes des tissus mous mésenchymateux.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’un jeune garcon,

ans antécédents pathologiques particuliers et qui consultait pourne obstruction nasale associée à une épistaxis homolatérale. Il’agissait à la rhinoscopie d’une tumeur rosâtre avec une muqueuseaine, cavum inaccessible. La TDM a mis une tumeur d’allure vascu-aire. Cet aspect radioclinique était évocateur pour nous d’un kystenévrysmale, l’exérèse tumorale a été décidée.ésultats.— L’étude anatomopathologique a mis en évidence unarcome fibromyxoïde de bas grade.onclusion.— Les principales entités à évoquer dans le diagnosticifférentiel sont le myxome, le liposarcome myxoïde, le myxofi-rosarcome de bas grade. Le gène chimérique FUS/CREB312 semblepécifique au SFMBG et sa recherche dans la translocation.

017stéomalacie oncogène : à propos d’un cas

. Spinato, G. Verougstraete, P. BisschopHU Brugmann, Bruxelles, Belgique

ut de la présentation.— L’ostéomalacie est causée par un déficitn vitamine D d’origine habituellement alimentaire. L’ostéomalaciencogène est un syndrome paranéoplasique. La tumeur primitivest dérivée d’un tissu mésenchymateux (osseux ou extra-osseux)t peut être petite et difficile à localiser. L’hyperphosphaturie et’hypophosphatémie résultent de la production anormale du Fibro-last Growth Factor 23 (FGF23). La mesure du taux sérique du FGF3 signe l’existence de cette pathologie. Nous rapportons le cas’une tumeur ethmoïdale.atériels et méthodes.— Une femme de 41 ans d’origine marocaine

’est présentée chez l’endocrinologue pour des douleurs et une fai-lesse musculaires en augmentation depuis trois ans. La patientepour antécédent un diabète de type 1. La palpation des côtes,

e la colonne dorsolombaire et de la cheville gauche est doulou-euse. Sa biologie montre une calcémie à 9 mg/dL (9,1—10,2), une

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117e congrès de la SFORL

ypophosphatémie à 1,1 mg/dL (2,4—4,4), une 25(OH)vitamine D à2,2 ng/mL (12—30) et une PTH à 100,5 pg/mL (10—93) malgré laupplémentation par vitamine D per os. Il existe une phosphaturie0,97 mg/dL et une calciurie à 3 mg/dL. La scintigraphie osseuse

etrouve de multiples lésions correspondant aux sites douloureux etn foyer de rhinite gauche. Le diagnostic d’ostéomalacie oncogènest évoqué. Un dosage sérique du FGF23 apporte la réponse. Un CTcanner des sinus est demandé afin de visualiser la lésion vue lorse la scintigraphie. Il confirme la présence d’une lésion centréeur le cornet supérieur gauche s’étendant à une cellule ethmoï-ale moyenne. Cette lésion est également étudiée par une IRM desinus. Une prise en charge thérapeutique chirurgicale est effectuéear notre équipe avec la réalisation d’une ethmoïdectomie gauchear voie endoscopique. L’analyse anatomopathologique révèle desemaniements inflammatoires chroniques. On note la présence’éosinophiles. Il existe un aspect angiomateux de l’ethmoïde quist typiquement observé dans les cas d’ostéomalacie oncogène’origine sinusale selon la littérature. Après traitement, nous avonsbservé une normalisation de la biologie de la patiente, une diminu-ion du FGF23 sérique et une disparition des plaintes douloureuses.ésultats.— Le diagnostic d’ostéomalacie oncogène est basé sur leosage sérique du FGF23. La tumeur primitive doit être recherchéear imagerie. La scintigraphie osseuse et le TEP scan sont des outilsui aident dans la localisation de la tumeur.onclusion.— Dans la littérature, les cas d’ostéomalacie oncogèneausée par une lésion située dans les sinus ne représentent que,2 % des patients. Lors de sa carrière, l’ORL peut être sollicité pourntervenir dans un cas d’ostéomalacie oncogène. Nous devons gar-er à l’esprit que seule la prise en charge chirurgicale avec exérèseomplète permet de guérir les patients.

018lace de l’associationhimiothérapie—radiothérapie dans le traitemente l’angiofibrome nasopharyngien avec extensionndocrânienne. À propos d’une observation. Kermania, M. Abdelkéfia,*, R. Bouattaya, H. Zaghouanib,

. Zeglaouia, I. Hriguaa, B. Moncefa, M. Belcadhia, K. Bouzouitaa

Service d’ORL, Farhat Hached, Sousse, Tunisie ; b service deadiologie, Farhat Hached, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’angiofibrome nasopharyngien est uneumeur vasculaire et fibreuse bénigne pouvant mettre en jeu leronostic fonctionnel et vital à cause de son invasion des structuresdjacentes. Son traitement n’est pas bien codifié, il fait recoursssentiellement à la chirurgie.e but de notre travail est de discuter l’intérêt de la chimiothéra-ie en association avec la radiothérapie dans la prise en charge desbromes nasopharyngien avec une importante extension intracrâ-ienne.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’unealade âgée de 33 ans, ayant consulté pour une exophtalmie droite

voluant depuis 2 ans, associée à une obstruction nasale, des épis-axis intermittentes et une baisse de l’acuité visuelle droite.ésultats.— L’examen avait objectivé une formation tumoraleomblant toute la fosse nasale droite avec une exophtalmie homola-érale axile réductible. L’acuité visuelle était très abaissée du côtéroit. L’examen de l’œil controlatéral était normal.ne biopsie au niveau de la fosse nasale droite était pratiquée,

’examen anatomopathologique après étude immunohistochimique

vait conclu à un angiofibrome. La TDM et l’IRM du massif facialnt objectivé la présence d’un processus tumoral ethmoïdo-nasal,esurant 85 × 65 × 55 mm et qui se rehaussait de facon intense

près injection. Ce processus tumoral détruisait la lame cribléee l’ethmoïde, avec une extension intracrânienne. La tumeur était

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classée III B selon la classification de Radkowski.L’évolution clinique était marquée par le développement d’uneatteinte controlatérale, avec une dégradation en quelques joursde l’acuité visuelle de l’œil gauche. Les perceptions lumineusesétaient devenues négatives des deux côtés.Devant le caractère rapidement évolutif de cette tumeur éten-due et jugée inopérable, nous avons décidé après le consentementde la malade d’entamer une chimiothérapie première à based’adriamycine et de décarbazine.Après 4 cycles de chimiothérapie espacés de 21 jours, une radiothé-rapie externe à la dose de 40 Gy en étalement classique a été ensuiteentamée. L’examen ophtalmologique réalisé à la fin du traitementa conclu à une amélioration de l’acuité visuelle du côté droit mesu-rée à 1/10 et à une perception lumineuse positive du côté gauche.La patiente a été ensuite régulièrement suivie avec un contrôle IRMannuel. Au dernier contrôle, effectué 3 ans après la fin du traite-ment, la tumeur mesurait 75 × 50 × 50 mm, soit une réduction de38 % de la taille tumorale.Conclusion.— La radiothérapie et la chirurgie sont les principalesmodalités thérapeutiques de l’angiofibrome du nasopharynx. Bienqu’elle ne soit pas indiquée de première intention et bien que lefibrome nasopharyngien soit une tumeur bénigne ; l’association chi-mioradiothérapie représente une alternative intéressante en casd’extension intracrânienne chirurgicalement inextirpable.

P019Les mucocèles sphénoïdalesS. Tababia,*, S. Kharrata, M. Sellamia, H. Foudhailia, A. Sithomb,R. Zaininea, N. Beltaiefa, S. Sahtouta, G. Besbesa

a Service d’ORL et CCF, La Rabta, Tunis, Tunisie ; b centred’expertise aéronautique, Tunis, Tunisie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Décrire les caractéristiques épidémio-logiques, cliniques, évolutives et thérapeutiques des mucocèlessphénoïdales.Matériels et méthodes.— Nous rapportons deux cas de patients prisen charge dans notre service pour une mucocèle sphénoïdale.Résultats.— Observation 1 : une femme âgée de 56 ans qui nous aconsulté pour une baisse progressive de l’acuité visuelle gaucheassociée à des céphalées hémicrâniennes gauches pulsatiles depuis3 ans.L’examen ORL était sans anomalies et l’examen ophtalmologiquea révélé une cécité unilatérale gauche associée à une atrophieoptique.La tomodensitométrie a montré une mucocèle sphénoïdale gauchelysant le toit du sinus et la paroi interne de l’orbite, comprimant lenerf optique gauche au niveau du canal optique.La patiente a été opérée par voie endoscopique et la sphénoïdoto-mie a permis la marsupialisation de la mucocèle. Les suites étaientsimples, sans récidive avec un recul de 2 ans.Observation 2 : un garcon âgé de 16 ans sans antécédents patholo-giques particuliers qui a consulté pour un flou visuel, une diplopie,des céphalées et des vomissements évoluant depuis 3 mois.À l’examen, il présentait un bombement régulier de la paroi posté-rieur du cavum avec une paralysie de la VIe paire crânienne gauche.Une tomodensitométrie a montré un processus expansif du sinussphénoïdal associé à une ostéolyse. Un complément par image-rie par résonnance magnétique a révélé une mucocèle sphénoïdaleavec compression des deux nerfs optiques et refoulement des logescaverneuses.Le patient a été traité par sphénoïdotomie bilatérale et marsupiali-

sation par voie endonasale. Les suites étaient simples, sans récidiveavec un recul de 4 ans.Conclusion.— Les mucocèles sphénoïdales sont rares et surviennentgénéralement entre 30 et 60 ans.

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a pathogénie fait intervenir un trouble de la perméabilité ostialet une inflammation muqueuse chronique.a symptomatologie est non spécifique, ce qui entraîne un retardu diagnostic.eur diagnostic ne peut être posé que sur la TDM et L’IRM.e traitement est chirurgicale qui consiste à un abord endonasal per-ettant par une sphénoïdotomie de réaliser l’ouverture des parois

ntérieure et inférieure du sinus et de réaliser une marsupialisatione la mucocèle.

020ucocèles post-radiques (à propos de deux cas). Mnejja, I. Achour, S. Kallel, A. Chakroun, R. Mani,

. Charfeddine, A. Ghorbelervice d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie

ut de la présentation.— Les mucocèles des cavités sinusiennes sontes formations kystiques tapissées par un épithélium respiratoire.eur fréquence a augmenté avec l’avènement de la chirurgie endo-asale. Les mucocèles survenant suite à une radiothérapie ont étéarement rapportés.ous rapportons deux observations de patientes présentant uneucocèle post-radique. Nous rappelons les particularités cliniques

t évolutives de cette entité rare.atériels et méthodes.— Nous rapportons deux observations deatientes présentant une mucocèle post-radique.ésultats.— Observation 1 : patiente Houda G., âgée de 30 ans auxntécédents d’UCNT du cavum classé T3 N2 M0 traité par chimiora-iothérapie concomitantes en 1995 s’est présentée pour céphaléeériorbitaire évoluant depuis 3 mois associée à une diplopie fugacet galactorrhée intermittente. Elle ne présentait aucun signe rhino-ogique ou otologique associé. À l’examen endoscopique, le cavumtait normal, il n’y’avait pas d’adénopathies cervicales et l’examenphtalmologique et des paires crâniennes était normal. La biopsieystématique du cavum était négative. Une IRM du cavum a objec-ivé un comblement isolé du sinus sphénoïdal en hyposignal T1,ypersignal T2, se rehaussant en périphérie après injection de gado-inium évoquant une mucocèle du sinus sphénoïdal, le cavum étaitormal. La patiente a eu une marsupialisation par voie endonasale.’évolution était bonne.bservation 2 : patiente Nassima K., âgée de 56 ans aux antécédents’UCNT du cavum classé T3 N2 M0 traité par radiochimiothérapie,’est présentée pour tuméfaction fronto-orbitaire associée à unebstruction nasale et algies crâniofaciales évoluant depuis 6 mois.’examen a objectivé la tuméfaction fronto-orbitaire rénitente quiomblait l’angle interne de l’œil. L’examen du cavum a montré unombement du toit du cavum et l’examen cervical n’a pas montré’adénopathies cervicales. La biopsie du cavum a confirmé la réci-ive de l’UCNT du cavum, le scanner du massif facial a objectivéne formation ethmoïdofrontale hypodense qui prend le produit deontraste en périphérie. La patiente a été traitée par marsupialisa-ion de la mucocèle associée à une ethmoïdectomie. La récidive até traitée par chimioradiothérapie avec bonne évolution.onclusion.— Seuls quelques cas de mucocèles survenant suite à uneadiothérapie ont été rapportés. Leur formation a été expliquée par’occlusion de l’ostium sinusien par la fibrose induite par la radio-hérapie. Sur ces terrains particuliers, il est prudent d’éliminer unlocage ostial par récidive tumorale avant de conclure à un muco-èle post-radique. Le traitement repose sur la marsupialisation et’ouverture large du sinus.

021lace de la voie endonasale dans le traitement desancers nasosinusiens. Zainine, S. Kharrat, M. Sellami, N. Ben Hmida, S. Tabebi,. Beltaief, S. Sahtout*, G. Besbes*

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ôpital de la Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Préciser la place de la voie endonasaleans le traitement des cancers nasosinusiens.atériels et méthodes.— Nous rapportons 4 cas de tumeurs malignesasosinusiennes opérés dans notre service d’ORL et de chirurgieaxillo-faciale.ésultats.— Notre série comporte 3 hommes et une femme d’âgeoyen de 61 ans (49—69 ans). Le tableau clinique était celui d’un

yndrome tumoral nasosinusien. L’imagerie (TDM/IRM) était enaveur d’une tumeur bénigne dans 2 cas et d’un processus malinans les 2 autres cas (extension orbitaire extraconique, lyse de laaroi médiale du sinus maxillaire, lyse de la cloison nasale). Uneiopsie tumorale a été pratiquée dans tous les cas et l’examennatomopathologique a conclut à la bénignité dans 2 cas et à un adé-ocarcinome dans les autres cas. Tous les malades ont été opérésar voie endonasale sous guidage endoscopique.’examen anatomopathologique était en faveur d’un carcinomedénoïde kystique dans 2 cas, d’un carcinosarcome dans un cas et’un chondrosarcome dans un cas. Tous les patients ont bénéficié’une radiothérapie complémentaire. L’évolution a été marquéear une poursuite évolutive chez le patient présentant un carcino-arcome nécessitant une chimiothérapie. Ailleurs, on n’a pas notée récidive ni de poursuite évolutive chez les autres patients avecn recul de 28 mois.onclusion.— En théorie, la chirurgie endoscopique peut aboutir àne exentération de la même qualité que la voie externe avec laême sécurité carcinologique, l’abord à ciel ouvert ne deviendrait

insi indispensable qu’en cas de résection des parois osseuses duinus malade. Toutefois, la voie externe reste la voie d’abord la plusréquemment utilisée, la voie endoscopique sera plutôt réservée àes chirurgiens ORL experts dans le domaine de la cancérologie ete la chirurgie endonasale.

022a chirurgie du sinus sphénoïdal : à propos de1 cas. Ouattassi*, Z. Taybi, Z. Zaki, M. El Amine El Alami, M. El Faizhaouiassan II, Fès, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Mettre l’accent sur l’intérêt de la voiendoscopique endonasale dans la prise en charge de la pathologiephénoïdale bénigne et dans l’abord trans-sphénoïdal de l’étageellaire.atériels et méthodes.— Nous rapportons onze cas de patientsyant bénéficié d’une chirurgie du sinus sphénoïdal par voie endo-copique endonasale colligés entre janvier 2009 et avril 2010.ésultats.— Neuf patients sur onze étaient opérés pour une affec-ion primitive ou secondaire du sinus sphénoïdal (5 cas de polyposeasosinusienne étendue, un cas de sinusite mycosique, un cas deinusite sphénoïdale bloquée, un cas de polype sphénochoanal et unas de fibrome nasopharyngien) contre deux patients ayant bénéfi-ié d’un abord sphénoïdal de processus de l’étage sellaire. L’âgeoyen de nos patients était 34 ans, le sex-ratio était de 8/3 en

aveur des femmes ; le délai moyen de consultation était de 8 mois,e motif de consultation majeur était des céphalées (8 cas), épis-axis (1 cas), obstruction nasale (2 cas), l’examen endonasal a misn évidence un processus des fosses nasales dans 7 cas, tous nosatients ont bénéficié d’une imagerie (TDM & IRM), les suites opé-

atoires étaient simples, évolution satisfaisante au bout de 8,5 moise suivi moyen.onclusion.— Le sinus sphénoïdal est un carrefour entre le crânet les fosses nasales, son abord est délicat vu les rapports étroitsu’il entreprend avec des éléments anatomiques nobles. L’abord

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117e congrès de la SFORL

u sinus sphénoïdal par voie endoscopique endonasale offre unelternative pauci-invasive efficace et esthétique. L’analyse minu-ieuse du bilan radiologique préopératoire permet d’identifier lesariantes anatomiques et de rechercher les contre-indications àette voie d’abord. Les résultats sont excellents sous réserve deuelques rares complications à distance (mucocèles ou autres).

023es abords endoscopiques de la chirurgie de la baseu crâne, notre expérience à propos de 41 patients. Boyeldieua,*, S. Froelichb, N. Fontainea, P. Hemara, S. Riehmc,. Debrya

Service d’ORL et CCF, hôpital de Hautepierre, Strasbourg,rance ; b service de neurochirurgie, hôpital de Hautepierre,trasbourg, France ; c service de radiologie, hôpital deautepierre, Strasbourg, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’endoscopie endonasale apporte auxbords chirurgicaux de la base du crâne une vision panoramique, uneilleur contrôle du geste opératoire et un confort pour le patient.

’objet de ce travail est de présenter notre expérience de cetteechnique opératoire.atériels et méthodes.— Ce travail est une étude rétrospective,escriptive des cas opérés entre mai 2006 et octobre 2009, àaquelle nous avons associé une enquête téléphonique afin d’étudieres complications fonctionnelles rhinologiques immédiates et à dis-ance des patients.ésultats.— Quarante et un patients ont été opérés par voiendoscopique d’une lésion basicrânienne. La population est de7,7 ans (écart-type : 2,5) ; les symptômes de découverte les plusréquents sont les troubles visuels : 56 % (n = 23), les troubles hor-onaux : 34 % (n = 14) et les céphalées : 29 % (n = 12). Les tumeurs

eprésentent la majorité des pathologies opérées : 93 % (38), spé-ifiquement les adénomes hypophysaires non secrétants : 71 % (29).e taux de rhinoliquorrhée postopératoire est de 2,4 %, le reculoyen de l’étude est de 13,6 mois (écart-type : 1,8). Concernant

’enquête téléphonique, les complications immédiates (jusqu’àmois postopératoire) sont fréquentes, représentées par les croûtesndonasales, l’obstruction nasale, la rhinorrhée antérieure. Cepen-ant, un taux faible de patients décrit une modification du confortespiratoire. Concernant l’odorat, le taux d’hyposmie postopéra-oire est élevé : 58 % (21). Enfin, les patients ont évalué leur qualitée vie par un score de 0 à 10 : seuls 8 % (3) des patients voient uneaisse de leur qualité de vie en relation avec une conséquence ORLe cette technique opératoire.’étude descriptive est en corrélation avec la littérature internatio-ale. Les complications endonasales sont difficilement comparablesn raison du faible nombre d’études réalisées et de méthodolo-ie différente. Il apparaît pourtant que les troubles de l’odoratont en relation avec les résections des structures anatomiquesndonasales, notamment par perturbation des flux d’air et de’acheminement des molécules olfactives.onclusion.— Au cours de ce travail, nous avons pu vérifier lesvantages de cette technique opératoire, mais aussi en pointer lesimites : d’accès, de réalisation et de contrôle de fermeture deséfects engendrés. Ce premier travail permet l’évaluation de nosratiques, des complications endonasales des patients et de leursetentissement. Enfin, ce travail a permis la mise en place d’unetude prospective avec utilisation d’outils sémi-quantitatifs dans leut d’améliorer la fiabilité des résultats.

024a rhinolithiase. Moalla*, H. Hadj Taieb, N. Kolsi, A. Chakroun, R. Mani,. Charfeddine, A. Ghorbel

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Service d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le but de ce travail est de préciser à tra-vers 3 observations les caractéristiques cliniques et diagnostiquesdes rhinolithiases ainsi que les moyens de prise en charge.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective à pro-pos de trois cas de rhinolithiase.Résultats.— Observation no 1 : il s’agit d’une patiente âgée de50 ans, aux antécédents d’ozène traitée chirurgicalement en 1979.Elle a consulté en février 2007 pour obstruction nasale gauche etrhinorrhée purulente gauche. L’examen endoscopique a révélé laprésence au niveau du méat inférieur gauche d’une formation dure.La TDM a posé le diagnostic d’une rhinolithiase en montrant uneopacité de densité calcique. Avant l’intervention, la patiente aexpulsé lors d’un mouchage un bâtonnet acrylique. Le contrôle dela fosse nasale a trouvé un autre bâtonnet qui a été retiré sousanesthésie générale. La patiente a été mise en postopératoire sousantibiotiques et lavage nasal. L’évolution était marquée par uneamélioration de la symptomatologie clinique.Observation no 2 : il s’agit d’une patiente âgée de 23 ans, sans anté-cédents pathologiques particuliers, admise pour obstruction nasale,rhinorrhée purulente fétide et épistaxis évoluant depuis deux ans.L’examen endoscopique a révélé la présence au niveau du plancherde la fosse nasale d’une formation jaunâtre de consistance dure, lescanner n’a pas été pratiqué vu que la rhinolithiase était antérieureet très accessible à l’examen clinique. L’ablation de la rhinolithiasesous anesthésie générale a entraîné une nette amélioration de lasymptomatologie clinique.Observation no 3 : il s’agit d’un enfant âgé de 5 ans, sans antécé-dents pathologiques particuliers, admis pour rhinorrhée purulentefétide unilatérale droite associée à des épisodes d’épistaxis évo-luant depuis un an et demi. L’examen rhinologique était sansparticularités en dehors de la rhinorrhée purulente, le scanner atrouvé un corps étranger de tonalité calcique au niveau de la fossenasale droite, sa pointe supérieure était située entre les cornetssupérieur et moyen. L’ablation de la rhinolithiase sous anesthésiegénérale a entraîné une disparition de la rhinorrhée et une amélio-ration nette de la symptomatologie clinique.Conclusion.— La rhinolithiase est une affection rare de l’adulteet de l’enfant, évoluant souvent à bas bruit. L’approche diagnos-tique est simple et repose sur l’examen endonasal en particulierl’endoscopie. La tomodensitométrie des cavités nasosinusiennesaffine le diagnostic. Les difficultés opératoires sont décrites surtouten cas de rhinolithiase géante, de malformation turbino-septale,réaction granulomateuse massive englobant le rhinolithe, sansoublier le problème de destruction de la muqueuse nasale avec for-mation de séquestre osseux ou cartilagineux en cas d’évolution trèsancienne avec le diagnostic différentiel de sarcome ostéogénique.

P025Localisation nasale de la maladie deRosai-Dorfman : à propos d’une observationW. Kermania, M. Abdelkéfia,*, R. Bouattaya, H. Zaghouanib,I. Zeglaouia, I. Hriguaa, M. Ben Alia, M. Belcadhia, K. Bouzouitaa

a Service d’ORL, Farhat Hached, Sousse, Tunisie ; b service deradiologie, Farhat Hached, Sousse, Tunisie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— La maladie de Rosai-Dorfman est unehistiocytose rare, idiopathique touchant avec prédilection lesenfants et les adolescents. Elle est caractérisée cliniquement

par des lymphadénopathies essentiellement cervicales. L’atteinteextraganglionnaire est moins bien connue. Elle intéresse avec pré-dilection les voies aériennes supérieures, les orbites, les glandeslacrymales et les glandes salivaires. Le but de notre travail estde rappeler les caractéristiques cliniques, histologiques et théra-

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eutiques de cette affection, en particulier pour les localisationsxtraganglionnaires.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’uneatiente âgée de 72 ans qui a consulté pour obstruction nasalenilatérale droite associée à une épistaxis intermittente. Ellevait comme antécédents une poly-adénopathie sous-mandibulaireauche pour laquelle elle a eu curage il y’a une année. L’histologietait en faveur d’une inflammation chronique non spécifique.ésultats.— L’endoscopie nasale a montré une formation tumoraleharnue occupant la fosse nasale droite ne saignant pas au contact.’examen cervical a objectivé des adénopathies sous-mandibulairesentimétriques bilatérales fermes et mobiles.e scanner a mis en évidence un comblement tissulaire de la fosseasale droite étendu au nasopharynx.’examen histologique a conclu a une maladie de Rosai-Dorfmane la muqueuse nasale avec un immunomarquage positif avec’anticorps anti-PS100. Une résection au laser CO2 par voie endo-asale a été réalisée. L’évolution était favorable avec un recul demois.onclusion.— Entité rare et souvent méconnue par le clinicien, laaladie de Rosai-Dorfman extraganglionnaire présente des difficul-

és sur tous les plans : clinique, du fait de la faible prévalence dea pathologie et de son polymorphisme ; anatomopathologique, duait de la difficulté de l’examen extemporané en l’absence d’autresocalisations déjà biopsiées ; thérapeutique, du fait de l’absence deoute recommandations thérapeutiques concrètes. L’évolution estouvent chronique et favorable.

026roboscis lateralis : à propos d’un cas

. Rochdi*, L. Aderdour, H. Nouri, R. Hassani, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le proboscis lateralis est une anomalieasale, congénitale, très rare (1/100 000 naissances). Le but de ceravail était de rapporter un cas de proboscis lateralis traité parechnique d’intégration du proboscis avec revu de la littérature.atériels et méthodes.— Présentation d’un cas clinique.ésultats.— Une fille de 8 ans s’est présentée pour une structureubulaire appendue à l’angle antéro-interne de l’orbite gauche.e diagnostic du proboscis lateralis a été porté. Le bilan cliniquet la TDM de la face ont révélé un type 3 de cette malformation.’anomalie a été traité par la technique d’intégration complète duroboscis sous un lambeau bi-pédiculé, confectionné aux dépense la paroi latérale de la fosse nasale indemne. Les suites opéra-oires étaient simples avec des résultats esthétiques acceptables.es anomalies palpébrales et lacrymales seront réparées ultérieu-ement. D’autres retouches nasales peuvent s’avérer nécessaires àa fin de la croissance.onclusion.— Le proboscis lateralis est une anomalie nasale congé-itale très rare. Son diagnostic est clinique. Les anomalies associéesont à la base d’une classification de cette anomalie en quatreroupes. Plusieurs méthodes de réparation ont été décrites, allant’une simple exérèse du proboscis à son intégration complète.e proboscis représente un site donneur idéal pour la réparationu défect. Nous avons suggéré cette technique dans notre cas deroupe 3 de proboscis.

027xophtalmie d’origine nasosinusienne en ORL : à

ropos de 22 cas. Benmansour*, M. Ridal, Z. Zaki, N. Elalamiassan II, Fès, MarocAuteur correspondant.
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ut de la présentation.— L’exophtalmie se définit par la protrusionu globe oculaire hors de l’orbite, sa constatation en pratique ORLigne la complication ou la gravité.atériels et méthodes.— Notre travail a concerné 22 cas’exophtalmie, compliquant un tableau clinique d’une pathologieasosinusienne, suivie et traitée dans notre service de la périodeu janvier 2003 au décembre 2009. On a exclu les cas de celluliterbitaire vu que leur prise en charge est différente.ésultats.— L’âge moyen de nos malades était de 41 ans, le sexe est

ndifférent. L’exophtalmie était unilatérale, non axile et irréduc-ible dans tout les cas. Le délai de son installation était de 18 moisn moyen. L’étiologie la plus fréquente a été l’ostéome ethmoïdal àxtension orbitaire dans 9 cas, suivie par les tumeurs malignes danscas dont l’exophtalmie constitue un signe de gravité. Les autrestiologies sont représentes par les mucocèles ethmoïdo-frontalesans 5 cas et un seul cas de dysplasie fibreuse sphéno-orbito-rontale. Le pronostic fonctionnel de l’œil concerné dépend de’étiologie et du degré de la souffrance oculaire. L’exentération até associée au geste chirurgical dans deux cas de tumeurs maligne.onclusion.— L’intérêt de ce travail est de montrer le degré’implication de la pathologie nasosinusienne, d’insister sur’intérêt d’un examen ORL devant toute d’exophtalmie et enfin’importance d’une prise en charge précoce et adéquate de cesathologies avant le stade de complications.

028a prise en charge de la polypose nasosinusienne. Tijani, O. Maliki, N. Iguelouane, H. Nouri, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Le but de notre travail est d’étudier lesspects épidémiologique, physiopathologique, clinique de la PNSinsi que sa prise en charge thérapeutique.atériels et méthodes.— Une étude rétrospective s’étalant surans, entre janvier 2004 et décembre 2009, portant sur 50 cas deolypose nasosinusienne.ésultats.— Cinquante cas de PNS ont été colligés dans notre ser-ice, la moyenne d’âge était de 33 ans, le sex-ratio était 1, laymptomatologie clinique était principalement l’obstruction nasaleilatérale associée à une anosmie et des rhinorrhées claires. Touses patients ont recu un traitement médical à base de corticothéra-ie par voie générale de courte durée et aussi une corticothérapieocale au long cours. Le traitement chirurgical a été préconisé chezous les patients après échec du traitement médical. Elle consis-ait en une polypectomie associée à une ethmoïdectomie bilatéralear voie endonasale. Les suites postopératoires immédiate et à longerme étaient favorables pour la plupart.onclusion.— La polypose nasosinusienne est une affection chro-ique fréquente, dont le diagnostic est clinique et endoscopique.a tomodensitométrie complète la classification endoscopique. Maislle intervient essentiellement pour faire un bilan morphologiquesseux précis si un geste chirurgical est envisagé.

029mpact des troubles de l’olfaction et de laustation sur la qualité de vie : étudepidémiologique : à propos de 252 patients. Serradjia,*, T. Benchaab, H. Soltanic, M. Kebird, M. Mehadjic

CHU d’Oran, Oran, Algérie ; b hôpital américain, Paris,ustralie ; c EHUO, Oran, Algérie ; d HUMR, Oran, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les troubles de l’olfaction et de la gusta-ion sont des symptômes invalidants. Les étiologies sont multiplest l’arsenal thérapeutique est plus ou moins long et varie selon laathologie.

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’évaluation du retentissement de ces troubles sur la vie quoti-ienne de nos patients.atériels et méthodes.— L’étude rétrospective porte sur52 patients et étalée sur deux ans. Tous les patients ont consultéu sein de la consultation de rhinologie dans le service ORL. Lesroubles de l’odorat étaient consécutifs à une :

polypose nasosinusienne dans 45 % des cas ;rhinosinusite aiguë dans 17 % des cas ;rhinite allergique dans 11 % des cas ;post-traumatique dans 9 % des cas ;pathologie tumorale dans 2 % des cas ;métabolique, toxique. . .

es troubles quantitatifs étaient dans 79 % des cas qualitatifs etans 21 % des cas quantitatifs. L’évaluation a porté sur l’échelleisuelle analogique afin de déterminer et d’apprécier le retentisse-ent de ces troubles sur la vie quotidienne (c’est-à-dire avant et

près traitement).inquante-neuf pour cent des patients ont présenté un syndromeépressif (manqué d’appétit, insomnie et névroses). Tous cesatients ont eté orientés vers un psychologue.ésultats.— Un traitement médical a été instauré et a entraîné unemélioration dans 53 % des cas.ette étude se justifie sur le retentissement des troubles de

’olfaction et de gustation sur la vie quotidienne. Nous relatons’expérience récente de notre service. L’échelle visuelle a permise quantifier le retentissement sur la qualité de vie mais reste unxamen subjectif.armi ces patients, 9 % présentent une dépression et sont suivis ensychiatrie.onclusion.— Les troubles de l’odorat peuvent entraîner un reten-issement très important sur l’état psychologique des patients etntraîner une détérioration de la qualité de vie d’où l’intérêt derendre en charge le malade et la maladie.

030tude des variations de volumes des sinusaxillaires en fonction de l’âge et du sexe des

ndividus : applications fondamentales et cliniquesotentielles. Paganellia,*, J. Michela, A. Varoquauxa, P. Adalianb,. Thomassina, P. Dessia

CHU La Timone, Assistance publique—Hôpitaux de Marseille,arseille, France ; b UMR anthropologie biologique, université de

a Méditerranée, Marseille, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Recherche de différences volumétriqueses sinus maxillaires en fonction de l’âge et du sexe. En déduire’éventuelles applications dans les domaines de l’anthropologie, laédecine légale et l’oto-rhino-laryngologie clinique.atériels et méthodes.— L’étude a été menée à partir de1 tomodensitométries de patients venus consulter en ORL et neu-ochirurgie pour des pathologies non rhinologiques entre novembre009 et janvier 2010. Ont été éliminés de la série, tous les patientsrésentant des antécédents de maladie, de chirurgie ou de trauma-isme du nez et des sinus. Le sex-ratio est de 1,03. L’âge moyen de0,41 ans. Les reconstructions tridimensionnelles ainsi que le calcules volumes ont été réalisés sur logiciel Mimics 10.1. La série a étéeconstruite deux fois par le même operateur afin d’en accroîtrea fiabilité. Les statistiques ont été établies à l’aide du logiciel IBMPSS Statistics 18.

ésultats.— Cette étude n’a pas permis de démontrer uneifférence volumétrique en fonction de l’âge. En revanche,e manière statistiquement significative (p < 0,05), nous avonsbjectivé une différence de volume des sinus maxillairesntre les deux sexes à savoir : 12 580,58 mm3 en moyenne pour
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les femmes (minimum 2713 mm3 et maximum 22 027,74 mm3)et 16 988,24 mm3 pour la population masculine (minimum4902,89 mm3 et max 32 076,25 mm3).Contrairement aux données classiques de la littérature internatio-nale, nous n’avons pas mis en évidence de différence notable entreles volumes des sinus maxillaires droit et gauche.Enfin, le procédé de reconstruction tridimensionnelle utilisé appa-raît comme d’une grande fiabilité avec un indice de répétabilité à99,7 %.Conclusion.— À la vue de ces résultats, il devient possible de propo-ser une formule de prédiction du sexe en fonction du volume totaldes sinus maxillaires avec une fiabilité de 67,6 %, ce qui autorise desapplications dans le domaine de l’anthropologie biologique et dela médecine légale notamment dans l’identification post-mortem.D’un point de vue clinique, la différence volumétrique entre sexemérite d’être corrélée à l’incidence des pathologies du sinus maxil-laire respectivement chez l’homme et chez la femme.La méthodologie de mesure volumétrique a été validée.

OtologieSalle Couloir 2

P031Otites externes malignes chez le diabétiquecompliquées de paralysie faciales : à propos de13 cas et revue de littératureZ. Serradjia,*, M. Kebirb, K. Belgrainetc, M. Mehadjida CHU d’Oran, Oran, Algérie ; b HUMR, Oran, Algérie ; c CHUO,Oran, Algérie ; d EHU Oran, Oran, Algérie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’otite externe maligne nécrosante estune pathologie infectieuse rare et grave qui souvent est à l’originede complications chez le diabétique.Le but de notre travail est de monter l’efficacité du traitementmédical prolongé par voie générale et des soins locaux sans avoirrecours au traitement chirurgical.Matériels et méthodes.— L’étude rétrospective porte sur 13 cas col-ligés sur une année.Tous les patients étaient diabétiques et étaient âgés entre 52 et63 ans. Tous étaient de sexe masculin.L’examen sous microscope retrouve un conduit auditif externerétréci, des secrétions purulentes et des granulations inflamma-toires.L’examen neurologique a retrouvé une paralysie faciale.Une étude cytobactériologique a retrouvé un Hemophilus aerogi-nosa chez six patients, un staphylocoque doré chez quatre patientset un pyocyanique chez les trois autres.Une tomodensitométrie a été réalisée chez tous nos patients et aobjectivé une pétrosite chez trois patients.La scintigraphie osseuse n’a pas été réalisée.Résultats.— Tous les patients ont été traités médicalement par voiegénérale et ont bénéficié de soins locaux avec équilibre de leurdiabète.Aucun des patients n’a bénéficié de traitement chirurgical.L’évolution a été favorable dans 100 % des cas après deux mois detraitement sur le plan local.Deux patients n’ont pas récuperé de leur paralysie faciale.Conclusion.— L’otite externe maligne chez le sujet diabétique estune pathologie redoutable par ces complications et nécessite un

traitement précoce et prolongé afin d’éviter les complications.Le traitement repose sur l’antibiothérapie adaptée (céphalospo-rines, quinolones et métronidazole) ainsi que de l’équilibre dudiabète et pourrait même remplacer le traitement chirurgical quiest souvent agressif.

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032nfection virale du VII par la corde du tympan : uneypothèse étiopathogénique des paralysies faciales

diopathiques. Masa,*, A. Uziela, M. Mondaina, G. Rebillardb, F. Venaila

CHU de Montpellier, Montpellier, France ; b institut deseurosciences, Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les nombreuses études réalisées pourenter de découvrir les étiologies et la physiopathologie des para-ysies faciales idiopathiques ont permis de constater la présence’herpès virus latents dans le ganglion géniculé de sujets sains, ethez l’animal, il a été possible d’obtenir des paralysies faciales paréactivation virale. Ainsi, la théorie selon laquelle la réactivationirale de HSV-1 serait à l’origine du déclenchement des paralysiesaciales idiopathiques est la plus répandue. Toutefois, les méca-ismes pathogéniques exacts sont encore largement inconnus.n particulier, le mode d’infection du nerf facial par les herpès virusvirus à transmission orale) n’est pas élucidé.ous avons étudié la corde du tympan comme voie potentielle deénétration des ces virus dans le VII.atériel.— Nous avons réalisé des prélèvements de corde du tympan

ors de chirurgies de l’oreille moyenne où celle-ci était rompue.éthodes.— Nous avons recherché par PCR dans ces fragments deorde du tympan la présence de 6 herpès virus humains de trans-ission orale dont la latence gliale a été démontrée.ésultats.— Nous ne sommes parvenus à mettre en évidence larésence d’aucun des 6 herpès virus que nous avons testés (HSV-1,SV-2, VZV, CMV, EBV et HHV-6) dans nos 26 échantillons de cordeu tympan.outefois, les taux de latence des herpès virus dans les cellulesliales sont généralement faibles et nos résultats ont pu être limitésar la petite taille des échantillons et le kit utilisé car il n’existeas de trousse herpès générique destinée aux biopsies tissulaires.onclusion.— Nous discutons ici le rôle de la corde du tympan et dees cellules gliales dans l’infection du nerf facial par les herpès virust dans l’apparition des paralysies faciales idiopathiques. La perti-ence de l’hypothèse de la pénétration des virus par le territoireuqueux innervé par la corde du tympan, et de leur progression

entripète le long de la corde du tympan jusqu’au ganglion géni-ulé, ne nous semble pas remise en cause par ces résultats maisécessite plus d’explorations.

033uberculose de l’oreille moyenne : à propos deeux observations et revue de littérature

. Fergouga,*, M. Mehadjib

Faculté de médecine Oran, CHU, Oran, Algérie ; b faculté deédecine Oran, EHU Oran, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Décrire les caractéristiques cliniques dea tuberculose de l’oreille moyenne.écrire les caractéristiques thérapeutiques de la tuberculose de

’oreille moyenne.evue de littérature sur la tuberculose de l’oreille moyenne.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective sur dos-

iers de malades concernant deux patients hospitalisés au service,epuis 2004 à 2010, ces deux patients suivis et opérés au serviceont le diagnostic de tuberculose a été confirmé par l’étude histo-ogique.

ésultats.— La première observation : homme âgé de 40 ans, infir-ier de profession, présentant une otorrhée purulente gauche

ebelle au traitement médical, associée à une paralysie facialeériphérique gauche d’installation récente de 3 semaines, l’examen

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toscopique retrouve une perforation marginale avec ostéite dea paroi postérieure. Patient opéré antro attico mastoïdectomieauche, l’examen anatomopathologique revient en faveur d’uneuberculose d’oreille moyenne, patient mis sous traitement anti-uberculeux, évolution favorable avec disparition de la paralysieaciale.euxième observation : jeune homme de 21 ans, hospitalisé au ser-ice pénitencier pour tuberculose pulmonaire associée à une otiteoyenne chronique gauche compliquée de mastoïdite extériorisée,

e patient a bénéficié d’une mastoïdectomie gauche. L’examen ana-omopathologique en faveur d’une tuberculose, patient déjà sousraitement antituberculeux, l’évolution fut favorable en postopé-atoire.onclusion.— La tuberculose de l’oreille moyenne est une patho-

ogie rare voire exceptionnelle, son diagnostic reste difficile enaison d’une symptomatologie qui manque de spécificité, le tableau’une otite moyenne chronique non cholestéatomateuse avec otor-hées purulentes rebelles au traitement médical doit faire suspectere diagnostic, l’aspect otoscopique classique de perforation mul-iples en pomme d’arrosoir est rare (5 % des cas), il peut s’agir’une perforation banale, centrale ou subtotale. En plus du diag-ostic bactériologique et histologique, les nouvelles méthodesiologiques : polymerase chain reaction (PCR) qui sont d’un apporténéfique (diagnostic rapide en 24 heure). La fréquence des para-ysies faciales associées est de 15 à 30 % des cas.e traitement d’une tuberculose de l’oreille moyenne est tout’abord médical : traitement spécifique antituberculeux pouvanttre prolongé de 6 à 12 mois, la chirurgie est réservée aux casompliqués et pour éventuellement poser un diagnostic.

034tite chronique et asticots de mouche !. Benchaoui*, K. Sayah, H. KadriHU Benbadis, Constantine, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Nous présentons le cas d’un patient, vu enonsultation, qui présentait des asticots de mouche dans son oreille,éveloppés à son insu à l’occasion d’une poussée de réchauffemente son otite chronique.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’un patient de0 ans, de condition sociale modeste, qui s’est présenté pour hypo-cousie droite. Dans ses antécédents, on retrouve la notion d’otiteoyenne chronique droite.l’examen, on note l’obturation du méat auditif externe droit

ar une « masse » blanchâtre, compacte, parsemée de minusculesoints noirs. L’otoscopie est impossible du fait de cet obstacle. Onntreprend de nettoyer le conduit auditif externe. Après instilla-ion de quelques gouttes d’eau oxygénée, la masse commence à seésagréger et nous sommes surpris en constatant des petits mouve-ents au sein de celle-ci. À l’aide d’une pince coudée, on saisit ceue l’on identifie comme un asticot.insi, pas moins d’une trentaine d’asticots sont retirés du conduituditif externe. L’examen au microscope de l’oreille en causeetrouve encore 2 asticots dans le fond de la caisse du tympanu’on extrait à travers la large perforation centrale. Il n’ya pas’otorrhée mais on note une perte de substance de la paroi anté-ieure du tiers externe du conduit s’ouvrant sur l’articulationemporo-mandibulaire, d’où on retire encore un asticot. Le conduitpparaît singulièrement propre.ésultats.— L’asticot est la larve des mouches et d’autres diptères.n certain nombre d’espèces de mouches pondent leurs œufs sur

e la chair en décomposition. Ce comportement intervient, selones espèces, à des stades différents de décomposition et est utilisén médecine légale pour déterminer notamment la date de décès’un corps. En relevant les différentes espèces de mouches qui ontondu et en établissant l’âge de leurs larves respectives, il est en

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117e congrès de la SFORL

ffet possible d’estimer avec précision la date de la mort.ur le vivant, l’asticothérapie est une technique qui utilise dessticots de mouche, élevés de facon stérile, pour se nourrir deshairs mortes et de pus dans les cicatrices après une interventionhirurgicale.ans notre cas, une mouche a probablement pondu ses œufs dans leonduit auditif du patient, attirée par l’otorrhée. Les larves déve-oppées se sont nourries du pus et des tissus morts du conduit auditifxterne le laissant parfaitement propre !onclusion.— L’asticot, stade larvaire du développement cycliquee la mouche, n’est pas connu en pratique ORL. S’il nous a été donnée l’observer dans des plaies infectées et nécrosées négligées, saocalisation dans l’oreille n’est pas connue de même que son actionettoyante aussi inattendue qu’originale !

035omplications de l’otite moyenne chroniqueholestéatomateuse. Hassani, M. El Fakiri, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Étudier les complication de l’otiteoyenne chronique.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective sur uneériode de trois ans, de janvier 2007 à décembre 2009, colligeant7 patients.ésultats.— L’âge moyen était de 15 ans. Tous nos patients avaientne otorrhée purulente depuis le bas âge non suivie. Dix patientsnt présenté une mastoïdite dont un abcès de Bezold. Une paraly-ie faciale a été décelée dans trois cas, une fistule périlymphatiqueans quatre cas, une thrombophlébite du sinus latéral dans deuxas, un abcès cérébelleux dans deux cas et un abcès cérébralemporal dans un cas. Tous nos patients ont bénéficié d’une tomo-ensitométrie des rochers et 10 parmi eux d’une tomodensitométrieérébrale. L’attitude thérapeutique a consisté en une prise enharge adaptée de la complication et d’une chirurgie de l’otiteausale.onclusion.— Les complications de l’otite cholestéatomateuse res-ent d’actualité malgré les progrès dans la prise en charge de cestites d’où l’intérêt d’une prise en charge préventive dès le basge.

036es otites moyennes cholestéatomateuses :acteurs prédictifs d’un mauvais résultatpératoire. Hasbellaoui*, F. Boudjennah, S. Akrouf, H. DehlHU Tizi-ouzou, Tizi-Ouzou, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’otite moyenne chronique cholestéato-ateuse considérée comme un processus inflammatoire chroniquee l’oreille moyenne dont le seul traitement actuel relève d’unehirurgie qui se veut d’être éradicatrice de tout épiderme danses cavités de l’oreille moyenne. L’éradication des lésions peuttre confrontée à des difficultés qui sont dues soit à l’extensiones lésions, à des dispositions anatomiques particulièrement dur’accès ou aux deux à la fois.es éléments constatés en peropératoires peuvent être prédic-ifs d’un échec postopératoire voire la survenue de certainesomplications. Ce travail essayera de mettre en évidence un certain

ombre d’entre eux.atériels et méthodes.— Sur une période de 2 ans, nous avons col-

igé 57 patients pris en charge pour un cholestéatome de l’oreilleoyenne dans notre service.

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Tous les patients ont bénéficié d’un bilan préthérapeutique compor-tant un examen clinique avec oto-endoscopie, une audiométrie, unetomodensitométrie et un bilan biologique.Cette série comporte 24 femmes et 33 hommes, âgés de 10 à 60 ansavec un délai de consultation moyen de 5 ans. Il faut noter que17 patients ont été opérés pour une complication révélant leurotite, parmi lesquels :— vertige (fistule du CSE), n = 9 ;— mastoïdite aiguë, n = 1 ;— paralysie faciale, n = 3 ;— encéphalite, n = 1 ;— thrombose du sinus sigmoïde, n = 1 ;— abcès cérébraux, n = 2.Tous les patients ont été recrutés en première main.La technique chirurgicale que nous avantageons reste la techniquefermée (94 % des cas) et le protocole opératoire est classique pourtous les patients. Les aspects lésionnels, anatomiques peropéra-toires sont reportés minutieusement.Résultats.— Avec un recul moyen de 48 mois, nous déplorons 14 %d’échecs avec un mauvais résultat anatomique et fonctionnel. Troispour cent de complications postopératoires (surinfection dans lamajorité des cas) et 1 % de récidive ou de cholestéatome résiduel.L’analyse de nos échecs est réalisée en prenant compte un certainnombre d’arguments, le constat peropératoire en autre.Ainsi nous avons remarqué un nombre plus important d’échecslorsque certains facteurs à l’origine de difficultés opératoires sontconstatés.Conclusion.— L’échec du traitement chirurgical dans la prise encharge de l’otite cholestéatomateuse indépendamment des élé-ments classiques peut être la conséquence de certains facteursde découverte opératoire. Ces éléments doivent être connus pouressayer de les juguler, ce qui permettra probablement d’améliorerle pronostic chez certains patients.

P037Suivi à moyen termes de cavités d’évidementpétromastoïdien réalisées pour cholestéatome del’oreille moyenneA. TallService d’ORL, CHU de Fann, Dakar, Sénégal

But de la présentation.— Le traitement chirurgical du choles-téatome de l’oreille moyenne par mastoïdectomie radicale ouévidement pétromastoïdien se traduit par la création d’une vastecavité. Le devenir de ces cavités a toujours préoccupé les oto-rhino-laryngologistes tant au point de vue de la restauration anatomiqueque de l’audition. Dans un contexte où les malades sont sou-vent perdus de vue, nous présentons les résultats anatomiques denos évidements d’oreille réalisés pour cholestéatome de l’oreillemoyenne.Matériels et méthodes.— L’étude est rétrospective et a concerné41 évidements d’oreille réalisés chez 40 patients porteurs d’uneotite moyenne chronique cholestéatomateuse, entre le 1er janvier1995 et le 31 décembre 2006.Résultats.— La série était composée de 24 hommes et de 16 femmes.Si le diagnostic de cholestéatome a été porté devant une otor-rhée chronique associée à une hypoacousie dans 42,50 des cas, ill’a été devant une complication dans 23 cas (57,50 %), la mastoïditeextériorisée en tête de ces complications avec 18 cas (45 %).Il a été réalisé une mastoïdectomie radicale ou évidementpétromastoïdien classique dans 28 cas (68,30 %), sa variante oumastoïdectomie radicale modifiée dans 13 cas (31,70 %). Le temps

fonctionnel a été effectué dans 2 cas, consistant en une pose decartilage sur un reliquat d’étrier.Les suites opératoires immédiates ont été dominées par l’otorrhéesignant une infection postopératoire.

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vec un recul moyen de 13 mois, les extrêmes étant de 1 mois etans, nous avons noté une cicatrisation complète avec épithélialisa-

ion de la cavité dans 32 cas (78 %), une cavité instable otorrhéïqueans 9 cas (22 %). Le cholestéatome résiduel a été relevé dans 6 casmpliquant une révision dans 5 cas. Les résultats fonctionnels post-pératoires, appréciés seulement dans 6 cas, ont permis de notern gain auditif de 10 et 20 décibels en conduction aérienne danscas, l’audition étant restée en l’état, profonde ou cophosée dans

es 4 autres cas.onclusion.— Les difficultés de surveillance, après traitement chi-urgical du cholestéatome de l’oreille moyenne, nous confortentans l’option de la mastoïdectomie radicale qui, en un ou moins deemps opératoire, a permis d’obtenir une cavité stable cicatriséehez plus de la moitié de nos patients.

038es cholestéatomes congénitaux de l’oreilleoyenne de l’enfant

. Devos*, A. Charpiot, F. Aloui, R. Razafindrakoto, S. Riehm,. GentineHU Hautepierre, Strasbourg, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Rapporter notre expérience des choles-éatomes primitifs de l’oreille moyenne de l’enfant sur une périodee 16 ans.atériels et méthodes.— Étude rétrospective de 16 enfants opé-

és entre 1993 et 2009 d’un cholestéatome primitif de l’oreilleoyenne. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 6 ans.ans tous les cas, le motif de consultation était une hypoacousie.a découverte du cholestéatome a été fortuite lors d’une paracen-èse dans 31 % des cas (n = 5). Un scanner plus ou moins une IRMes rochers a été réalisé dans le bilan préopératoire. Le suivi post-pératoire comprenait un examen clinique tous les 6 mois, auquel’ajoutait un scanner ou une IRM des rochers en cas de doute deécidive.ésultats.— Une prise en charge chirurgicale en technique ferméeété réalisée dans tous les cas en première intention. Chez tous lesatients, le cholestéatome était responsable d’une lyse des osseletsu de l’oreille interne. Un deuxième temps opératoire a été réa-isé chez 11 patients, avec récidive du cholestéatome pour 7 d’entreux. Quatre patients ont bénéficié d’un troisième temps opératoire,d’entre eux présentaient une récidive.n préopératoire, deux scanners associés à une IRM évoquaient learactère primitif du cholestéatome, ainsi que 6 scanners seuls.uatre scanners n’évoquaient pas cette caractéristique.onclusion.— Toute surdité de transmission unilatérale acquiseersistante plus de 3 mois chez un enfant doit faire évoquer unholestéatome congénital. Le caractère unilatéral et l’otite séro-uqueuse souvent associée ne doivent pas être considérés commees facteurs rassurants. La réalisation précoce d’un bilan radiolo-ique permettra d’affirmer plus facilement le caractère primitif duholestéatome, dans le but d’une meilleure prise en charge de cesholestéatomes connus comme étant plus agressifs que les secon-aires.

039ésultats des stapédectomies. Étude à propos de54 cas. Ben Gamra*, M. Ben Amor, H. Ben Souissi, D. Bel Hassen, S. Zribi,. Mbarek, A. El Khedim

abib Thameur, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le traitement chirurgical de’otospongiose est marqué par la variété des techniques opé-

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atoires et par l’obtention d’un bénéfice fonctionnel certainntre des mains entraînées. Les controverses intéressent surtout’évolution de la fonction cochléaire après la chirurgie.’objectif de l’étude est d’évaluer nos résultats dans cette chirur-ie.atériels et méthodes.— Nous présentons une étude rétrospec-

ive à propos de 154 oreilles opérées sur une période de 10 ans2000—2009). Le bilan clinique et audiométrique était systématiqueomportant une audiométrie tonale, vocale et une impédancemé-rie. La tomodensitométrie des rochers a été faite dans 65 cas avanta chirurgie. Une évaluation du gain fonctionnel en conductionérienne a été réalisée, le Rinne résiduel ainsi que les variationse la réserve cochléaire après la chirurgie. Le recul moyen était de8 mois (4 mois à 8 ans).ésultats.— L’âge moyen des patients était de 36 ans avec desxtrêmes de 14 à 70 ans, le sex-ratio était de 1/2, les formes bila-érales représentaient 18 %. Des antécédents familiaux de surditént été notés dans 51 % des cas. La surdité était constante et lescouphènes observés chez 80 % des patients.ur le plan audiométrique, une surdité de transmission pure a étéotée dans 80 % des cas et une surdité mixte dans 20 % des cas. Laourbe d’impédancemétrie était centrale et les réflexes stapédiensonstamment absents.e scanner préopératoire a révélé des lésions en faveur de’otospongiose chez 78 % des patients.ur le plan chirurgical, le geste stapédien réalisé était à type delatinotomie calibrée dans 76 % des cas avec utilisation de pistonn téflon.près la chirurgie, la fermeture complète du Rinne a été observéeans 84,5 % des cas à un an, avec une disparition des acouphèneshez la moitié des patients. Par ailleurs, une cophose postopéra-oire a été constatée chez un patient en rapport avec une fistuleérilymphatique.onclusion.— La chirurgie stapédienne bénéficie actuellement de

’apport du laser, qui tend à diminuer les incidents et améliore lesuites opératoires.’évaluation des résultats reste difficile, selon les séries, vue laariabilité des critères dévaluation. Les résultats dépendent de’expérience de l’opérateur et la plupart des auteurs sont pour unetabilité durable du résultat fonctionnel et sur l’effet protecteur àong terme de la chirurgie sur la conduction osseuse.

040’otospongiose en milieu aéronautique. Sethoma,*, I. Ben Diaab, B. Samirb, C. Ben Othmena, T. Khélifia,. Guermazia

Centre de médecine aéronautique et d’expertise, Tunis, Tunisie ;centre d’expertise et de médecine aéronautique, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’otospongiose est définie comme unestéodystrophie de la capsule otique. Elle demeure une pathologieare en milieu aéronautique où elle pose des problèmes spécifiques.ous nous proposons de discuter du comportement d’une oreilletospongieuse opérée et non opérée face aux variations de pressionst des techniques opératoires recommandées afin de pouvoir assurera réintégration du navigant à son poste pour préserver la sécuritéu vol.atériels et méthodes.— Nous rapportons trois cas d’otospongioseolligés chez des navigants actifs suivi en visites révisionnelles auentre d’expertise et de médecine aéronautique.ésultats.— Première observation : pilote de chasse âgé de 48 ans,

900 heures de vol, hypoacousie et BO bilatéraux ; examen : tym-ans complets et normaux. Audiogramme : surdité de transmissionilatérale avec rinne de 25 dB. Opéré des deux côtés (piston trans-latinaire). Bonne évolution avec fermeture du Rinne. Décision’aptitude : changement de poste.

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euxième observation : pilote de transport militaire âgé de 51 ans,100 heures de vol, hypoacousie unilatérale droite ; examen : tym-ans complets et normaux. Audiogramme : surdité de transmissionroite avec Rinne de 30 dB. A refusé la chirurgie de peur de neerdre son aptitude au vol.roisième observation : pilote de ligne civil âgé de 49 ans,5 000 heures de vol, hypoacousie gauche ; examen : tympans com-lets et normaux. Audiogramme : surdité de transmission gauchevec Rinne de 35 dB. Mis sous zymafluor évolution stationnaire.écision d’aptitude : apte avec 2e pilote confirmé à bord.onclusion.— On a tendance à croire qu’en milieu aéronautique,

’ankylose stapédovestibulaire protège l’oreille interne des varia-ions de pressions et des naissances sonores, ce qui semble unrgument contre la chirurgie d’autant plus qu’il existe des exigencesace aux résultats fonctionnels requis en postopératoire. Ainsi laélection des meilleures indications opératoires et l’habilité d’unhirurgien bien entraîné sont recommandées.

041e pneumolabyrinthe post-traumatique : à propos’une observation. Bedouia,*, E. Gassabb, E. Kedousb, A. Zrigb, N. Krifab, J. Koubaab

Mhamed Ben Salah, Moknine, Tunisie ; b Fattouma Bourguiba,onastir, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le pneumolabyrinthe ou pneumocochléost-traumatique est une entité rarement retrouvée, la présence’air dans l’oreille interne est l’évidence d’une connexion patho-ogique entre l’oreille interne et l’air des cellules mastoïdiennesu des cavités de l’oreille moyenne. Nous rapportons le cas d’unneumo labyrinthe post-traumatique chez un patient de 35 ans col-igé au service ORL du CHU Fattouma Bourguiba de Monastir.atériels et méthodes.— M. M.D., 35 ans, a été victime d’une chutedomicile avec traumatisme crânien à point d’impact occipitale,

e patient a présenté dans les suites immédiates une surdité droitevec une crise de vertige rotatoire invalidante. Le patient neous a consulté qu’au 6e jour post-traumatique avec persistancee sa symptomatologie. L’examen physique a révélé un nystag-us horizonto-rotatoire battant à gauche, un Romberg positif avec

hute du côté droit. La TDM de l’os temporal a montré une disjonc-ion temporo-occipitale avec présence d’air au niveau du labyrintheroit ; il n’y avait pas de réponse du côté droit au BER.ésultats.— Le patient a été opéré le jour suivant, on retrouve eneropératoire une fissure platinaire et une fracture de la branchentérieure de l’étrier, une stapédectomie et une platinectomie ontté pratiquées avec comblement de la fosse ovale par de la graisseobulaire ; l’évolution était marquée par une régression postopéra-oire de son vertige.onclusion.— L’atteinte vestibulaire et auditive est très fréquente

ors des traumatismes crâniens, les causes sont multiples. Le pneu-olabyrinthe reste toutefois une étiologie rare mais aisément

dentifiée par une imagerie TDM de bonne qualité. D’où l’intérête pratiquer une imagerie de l’os temporal pour un traumatisé durâne présentant un déficit auditif, un nystagmus, un hémotympanu un vertige.

042istule de la fenêtre ronde traumatique : uniagnostic à ne pas méconnaître. Al Felasi*, G. Pierre, M. Mondain, A. Uziel, F. Venail

HU Gui-de-Chauriac, Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les surdités, vertiges et acouphènes sur-enant après traumatisme peuvent être consécutifs à différents

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mécanismes physiopathologiques. Parmi ces mécanismes, celui dela fistule périlymphatique mérite une attention toute particulière,car il peut, s’il est traité à temps, permettre une guérison des symp-tômes incriminés. Nous allons décrire, à travers 2 cas cliniques, lebilan, la prise en charge et le résultat du traitement de fistules dela fenêtre ronde.Matériels et méthodes.— Étude de 2 cas cliniques documentés auniveau clinique, audiométrique et chirurgical.Résultats.— En cas de fistule de la fenêtre ronde, le tableau cliniqueest dominé par la présence d’une surdité neurosensorielle (dont lasévérité peut fluctuer), d’un acouphène et de vertiges. Ces ver-tiges ont pour caractéristique de donner l’illusion d’un déplacementlinéaire (le plus souvent dans le plan horizontal) sans composanterotatoire. Sous vidéonystagmoscopie, il n’est pas toujours possiblede révéler un nystagmus, même après manœuvre pneumatique.L’évolution des vertiges est favorable après traitement chirurgical,celle de la surdité et de l’acouphène est plus incertaine.Conclusion.— Le diagnostic de fistule périlymphatique est avanttout clinique. L’existence d’une surdité avec acouphène et vertigesaprès traumatisme doit faire systématiquement évoquer le diagnos-tic, même en l’absence de révélation par manœuvre pneumatique.Sa confirmation ne peut être que chirurgicale, et l’exploration nedoit pas omettre le contrôle de la fenêtre ronde où il est possiblede mettre en évidence une perforation.

P043L’apport du scanner dans les traumatismes durocher : à propos de 42 casO. Maliki*, A. Harkani*, R. Hiroual, L. Aderdour, H. Nouri, Y. Rochdi,A. Ousehal, O. Essadki, A. RajiCHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc* Auteurs correspondants.

But de la présentation.— Les lésions traumatiques du rocher sontfréquentes et d’interprétation difficile du fait de la diversité desformes cliniques et de la complexité de l’anatomie de l’oreille.L’objectif de notre étude est d’évaluer l’apport de la tomo-densitométrie (TDM) dans le bilan lésionnel et la prise en chargedes fractures du rocher.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective étalée sur 24 moisréalisée conjointement aux services d’ORL et de radiologie, portantsur 42 cas de traumatisme du rocher. Tous les patients ont bénéfi-cié d’un examen ORL et d’une TDM en haute résolution en coupesaxiales et coronales de 1 mm d’épaisseur.Résultats.— L’âge moyen des patients était de 33 ans (14—55 ans)avec une nette prédominance masculine (sex-ratio 36/2).L’atteinte était bilatérale dans 4 cas. L’otorragie, l’hypoacousie etla paralysie faciale étaient retrouvées respectivement dans 39,32 et 22 cas, et 7 patients présentaient des vertiges et des acou-phènes. L’examen clinique a révélé une surdité de transmission dans27 cas, mixte dans 9 cas et de perception dans 6 cas, un hémotympandans 18 cas et une perforation tympanique dans 3 cas.Les fractures obliques extralabyrinthiques étaient les plus fré-quentes (26 cas). Les fractures du canal du facial étaientobjectivées dans 22 cas, intéressant la 2e portion dans 17 cas, leganglion géniculé dans 3 cas et la 1re portion dans 2 cas. Deux casde pneumolabyrinthe étaient notés.Le traitement était conservateur chez tous les patients. L’évolutionétait marquée par la régression spontanée de la surdité de transmis-sion dans 50 % des cas et la persistance de la surdité de perceptiondans les autres cas. La paralysie faciale a régressé dans 18 cas aprèstraitement médical et rééducation.

Conclusion.— La TDM en coupes millimétriques offre un bilan lésion-nel précis permettant d’expliquer les signes cliniques et d’orienterla conduite thérapeutique.L’imagerie par résonance magnétique est un complément indispen-sable pour l’étude du labyrinthe et du paquet acoustico-facial.

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044arotraumatisme bipolaire de la sphère ORL. Sitthoma,*, S. Tabbabib, S. Ben Salemc, G. Besbesb, N. Guermazic

Centre d’expertise du centre d’aéronautique de Tunis, Tunis,unisie ; b Rabta, Tunis, Tunisie ; c centre de médecineéronautique, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Décrire les caractéristiques cliniques,aracliniques, thérapeutiques et évolutives des barotraumatismesasosinusiens et otologiques.atériels et méthodes.— Nous rapportons un cas de barotrauma-

isme bipolaire otologique et sinusien suivi et traité.ésultats.— Il s’agit d’un pilote de ligne âgé de 57 ans, ayant accom-li 11 000 heures de vol, sans antécédents notables, qui consulteour otalgie bilatérale et l’hypoacousie survenues au décours d’unol, lors de la descente. L’interrogatoire révèle la notion de rhi-opharyngite récente. L’examen ORL a objectivé à l’otoscopie unetite barotraumatique bilatérale, de stade II de Haines et Harrisu niveau de l’oreille droite et de stade IV au niveau de l’oreilleauche. L’endoscopie nasale a mis en évidence une déviationeptale gauche et des sécrétions muco-sanguinolentes au niveauu méat moyen gauche. Sur le plan fonctionnel, l’audiométriemontré une atteinte de type transmissionnelle du côté gauche

t une audition conservée à droite. La TDM du massif facial aontré un comblement éthmoïdo-fronto-maxillaire gauche cadrant

vec un hémosinus barotraumatique. Le patient a été mis sousntibiothérapie, corticothérapie (générale et locale) et mucoly-iques. L’évolution était favorable au bout de 15 jours de traitementvec une récupération auditive totale. Une dispense de vol futroclamée. La durée d’inaptitude totale était de 45 jours. Une sep-oplastie a été programmée à froid.onclusion.— Le barotraumatisme de la sphère ORL est une patho-

ogie spécifique. Il faut garder à l’esprit, que toute inflammationu infection obstructive des voies aériennes si minime soit elle doitnterdire le vol.

045rèche méningée spontanée du rocher : à propos’un cas. Mnejja, J. Moalla, S. Kallel, L. Bougacha, A. Chakroun, R. Mani,

. Charfeddine, A. Ghorbel*

ervice d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Étudier les aspects cliniques révélateurses brèches méningées spontanées du rocher ainsi que leurs moda-ités de prise en charge.atériels et méthodes.— Nous rapportons une observation rare derèche méningée temporale spontanée.ésultats.— Madame B.N., âgée de 71 ans, diabétique, dyslipi-émique, sans antécédents otitiques ni de traumatisme crânienu de chirurgie otologique, a consulté pour des acouphènes évo-uant depuis deux ans. Il s’agissait d’acouphènes unilatéraux droits,ulsatils associés à une hypoacousie homolatérale. L’examen aontré un tympan terne bombé avec une surdité mixte droite à

’audiogramme et un tympanogramme plat. Le cavum était libre.e diagnostic d’une otite séromuqueuse a été évoqué. Devant laersistance de la symptomatologie malgré le traitement médical,a myringotomie pour mise en place d’un aérateur transtympa-ique a fait issue à un liquide clair abondant qui se recollectaitprès aspiration. Le scanner des rochers a montré un comblement

to-mastoïdien non spécifique sans lyse osseuse ni signe de fistuleabyrinthique. Un complément d’IRM n’a pas montré d’anomalieu signal labyrinthique ni un processus expansif. L’exploration per-pératoire a montré une caisse remplie de liquide clair qui seecollectait après aspiration et qui proviendrait des cavités pos-
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érieures. L’exploration des cavités postérieures tout en suivant’origine du liquide, a permis de découvrir une brèche de la paroiupérieure du rocher. Nous avons colmaté la brèche avec la poudre’os et de l’aponévrose temporale superficielle et nous avons com-lé la cavité mastoïdienne avec la graisse abdominale. Les suitespératoires étaient simples. L’évolution était marquée par la dis-arition des acouphènes avec un recul de 8 mois.onclusion.— L’étiopathogénie des brèches méningées spontanées’est pas encore élucidée. À côté de la théorie congénitale,’hypothèse de l’effet de la pression des granulations arachnoï-iennes ectopiques a été postulée. Les facteurs de risque sont l’âge,’activité physique et l’augmentation de la pression intracrânienne.e diagnostic doit être évoqué devant une otite séromuqueuse uni-atérale récurrente ou résistante ou une méningite. Le scanner àaute résolution avec ou sans IRM et le dosage de �2-transferrineans l’écoulement auriculaire sont essentiels pour le diagnostic.e traitement est chirurgical. La voie d’abord peut être transmas-oïdienne ou par la voie de la fosse cérébrale moyenne ou combinée.es matériels de comblement sont divers avec des résultats compa-ables.

046toliquorrhée spontanée par fistule du tegmen

ympani. À propos d’une observation. Ben Gamra*, M. Ben Amor, W. Abid, Z. Attia, S. Zribi, C. Mbarek,. El Khedimabib Thameur, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les fistules spontanées du tegmen entraî-ant une otoliquorrhée sont très rares. Il s’agit d’une anomalieongénitale de révélation tardive en général après 40 ans, par laression constante de LCR.n se propose de discuter la pathogénie, les circonstances diagnos-iques et les modalités de la chirurgie de ces fistules.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’unatient, âgé de 42 ans, qui a été suivi pour otite séreuse unilatérale.’otoliquorrhée spontanée par brèche spontanée du tegmen tym-ani a été diagnostiquée par les explorations radiologiques (TDM,RM et le transit isotopique).ésultats.— Le traitement a été chirurgical par voie otologique et

’évolution favorable avec un recul de 4 ans.onclusion.— Les fistules spontanées du tegmen sont souventévélées par une symptomatologie otologique, rarement par deséphalées. Le bilan radiologique permet de confirmer le diagnosticopographique de la fistule ostéo-dure-mérienne. La chirurgie faitppel à la voie otologique ou à la voie sus-pétreuse.

047omplication de la prise d’empreinteudioprothétique. Hammoudi*, D. Bakhos, A. Robier, S. Pondaven, E. Lescannenité d’ORL pédiatrique, CHRU de Tours, Tours, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La prise d’empreinte du conduit auditifxterne au cours d’un essai audioprothétique est une opération deoutine y compris chez l’enfant. Les complications de cette procé-ure sont rares et peu décrites dans la littérature.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une enfant âgéee 6 ans qui a présenté une complication lors de la prise d’empreinte

our la réalisation d’une réhabilitation audioprothétique.ésultats.— Un enfant de 6 ans a présenté brutalement, à la suite’une prise d’empreinte du conduit auditif droit, une otalgie asso-iée à une hypoacousie. L’otoscopie réalisée alors retrouvait uneerforation tympanique droite, réniforme, d’environ 50 % de la sur-

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ace tympanique, associée à la présence de silicone dans l’ensemblee la cavité de l’oreille moyenne. L’audiogramme mettait en évi-ence une surdité mixte. Une tomodensitométrie a été effectuéet mettait en évidence un comblement de la totalité de la cavitéympanique. Une exploration de caisse, effectuée par voie rétro-uriculaire, a permis l’exérèse complète du corps étranger enespectant la chaîne ossiculaire et la réalisation d’une myringoplas-ie cartilagineuse. À un an de l’intervention, le tympan droit estermé avec un greffon en place, il persiste cependant une surditéixte nécessitant une réhabilitation prothétique.onclusion.— La prise d’empreinte pour essai audioprothétique’est pas un geste anodin, elle peut être responsable deomplications nécessitant parfois une prise en charge chirurgicale.oute réhabilitation prothétique doit être précédée par un examentoscopique minutieux auprès d’un spécialiste.

048yste osseux anévrysmal à localisationemporo-occipitale. El Haddad*, Z. Jamaleddine, M. Fikri, M. El Hassani, M. Jiddaneôpital des spécialités, Rabat, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le kyste anévrysmal intéresse généra-ement les vertèbres et les os longs. Sa localisation au niveauemporale est peu commune.atériels et méthodes.— Petite fille de 3 ans, présentant depuismois une tuméfaction rétro-auriculaire gauche, augmentant pro-ressivement de volume, dure sans signes inflammatoires. Elle aénéficié d’une radiographie standard, d’une TDM, IRM ainsi que’une angiographie.ésultats.— La radiographie du crâne de profil montre une lyse de laégion mastoïdienne. Le scanner met en évidence une volumineuseasse hypodense, prenant le contraste, diploïque, responsable d’un

efoulement et lyse de la table interne au niveau de la fosse posté-ieure. L’IRM retrouve le processus extra-axial, de siège mastoïdient rétromastoïdien gauche, contenant des logettes liquidiennes.’artériographie montre une lésion peu vascularisée avec thromboseu sinus latéral homolatéral dans sa portion initiale.onclusion.— Le kyste anévrysmal est une tumeur bénigne, cepen-ant l’extension intracrânienne peut mettre en jeu le pronostic. Leiagnostic repose sur la corrélation des données d’imagerie avec’analyse histopathologique. Le diagnostic différentiel se pose aveca tumeur à myéloplaxe, la dysplasie fibreuse dans sa forme géo-ique, le kyste épidermoïde, l’angiome osseux et le granulomeosinophile de l’histiocytose. Le traitement de choix repose sur’exérèse complète.

049émangiome capillaire de la caisse du tympan. Harkani, T. Ziad, H. Nouri, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Rapporter un cas d’hémangiome capillairee la caisse du tympan qui constitue une tumeur vasculaire bénignexceptionnelle.atériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’uneatiente de 60 ans, diabétique type 2, qui consulte pour des acou-hènes pulsatiles, une hypoacousie et des épisodes d’otorragie de’oreille gauche.ésultats.— L’otoscopie de l’oreille gauche a montré une masse

ougeâtre rétrotympanique, l’audiométrie a révélé une surdité deransmission avec comblement de la caisse gauche à la TDM desochers. L’artériographie a permis d’attester le caractère vascu-aire de la masse. L’exploration chirurgicale de la caisse a trouvéne masse rougeâtre, saignante au contact et occupant la presque
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totalité de la caisse gauche. L’étude anatomopathologique de lamasse réséquée a conclu à un hémangiome capillaire de la caissedu tympan.Conclusion.— L’hémangiome de la caisse est une tumeur excep-tionnelle au niveau de la caisse, l’exérèse chirurgicale prudenteconstitue le traitement de référence et le diagnostic de certitudedemeure anatomopathologique.

P050Adénome de l’oreille moyenne. À propos de deuxcasM. Daval*, C. Nowak, T. Lazure, F. Benoudiba, S. BobinCHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’adénome de l’oreille moyenne est unetumeur rare dont le cadre nosologique n’est pas bien défini. Danscette localisation, elle présente une différenciation endocrine sou-vent marquée si bien que certains auteurs la classe comme unetumeur carcinoïde. Nous rapportons deux observations de cettetumeur localisée à l’oreille moyenne et présentons une revue dela littérature afin d’en illustrer les difficultés diagnostiques et laprise en charge thérapeutique.Matériels et méthodes.— Deux cas d’adénome de l’oreille moyenneont été opérés dans le service. Les données cliniques, audiomé-triques, radiologiques pré- et postopératoires, les constatationsperopératoires et l’examen histologique ont été obtenues dans lesdeux cas.Résultats.— La présentation clinique, audiométrique et radiolo-gique n’est pas spécifique. L’otoscopie montre une tuméfactionrétrotympanique accompagnée d’une surdité de transmission surle plan audiométrique. Le scanner montre une opacité des cavitésde l’oreille moyenne sans lyse osseuse ni ossiculaire. Seul l’examenanatomopathologique fait le diagnostic, faisant appel à des étudeshistochimiques et immunohistochimiques qui mettent en évidenceun double contingent cellulaire glandulaire et neuro-endocrine maisles critères permettant de reconnaître les tumeurs bénignes decelles de bas grade de malignité ne sont pas établis. Le traitementconsiste en une exérèse totale.Conclusion.— L’adénome de l’oreille moyenne est une tumeur raredont le diagnostic est uniquement anatomopathologique. Au seinde ces tumeurs, si la majorité ont une évolution bénigne, ne récidi-vant pas après exérèse, d’autres ont un comportement plus agressiflocalement, pouvant même donner des métastases ganglionnaireslocorégionales. Seule la présence de signes agressifs locaux lors dudiagnostic initial ou la survenue de métastases permet rétrospecti-vement de considérer la tumeur comme un carcinome de bas grade.La surveillance doit être particulièrement prolongée après l’exérèsechirurgicale.

P051Trajet transtympanique de l’artère carotideinterne révélé par une hypoacousieS. Roux-Vaillarda,*, J. Tanguyb, A. Pasco-Paponb

a ORL-CCF, CHU d’Angers, Angers, France ; b radiologie, CHUd’Angers, Angers, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Mise au point sur le trajet aberranttranstympanique de l’artère carotide interne, visualisation de sonparcours par TDM et artériographie.

Rappel embryologique et diagnostics différentiels.Matériels et méthodes.— Patient présentant une hypoacousie. Exa-men clinique retrouvant une vaste perforation du tympan avec unaspect de masse framboisée dans la caisse du tympan.

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ilan scannographique demandé pour orienter le diagnostic étiolo-ique.ésultats.— Trajet aberrant de l’artère carotide interne qui prendn trajet transtympanique et confirmation par artériographie.onclusion.— Trajet aberrant de la carotide interne à ne pas mécon-aître sous peine de sanction hémorragique majeure en cas de gestehirurgical.

052rtère stapédienne persistante et ankylosetapédovestibulaire : à propos d’un cas. Breheret*, A. Bizon, J. Tanguy, L. LaccourreyeHU d’Angers, Angers, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les auteurs rapportent le cas d’uneatiente de 19 ans présentant une artère stapédienne persistanteécouverte lors d’une exploration d’oreille moyenne pour suspicion’otospongiose.atériels et méthodes.— L’exploration de cette malformationasculaire a été possible grâce à la réalisation d’une tomo-ensitométrie mettant en évidence la bilatéralité de cette variationnatomique ainsi que les foyers d’otospongiose.ésultats.— À partir d’une iconographie richement documentée et’une revue de la littérature, les auteurs exposent l’origine de cettealformation et les modalités de sa prise en charge.onclusion.— Cette revue de la littérature nous laisse envisager queette malformation peut être coagulée sans risque, afin de réalisera chirurgie stapédienne.

053ulbe jugulaire haut et surdité de transmission. Schmerber*, J. Ngouan, J. Troussier, A. HitterHU A.-Michallon, Grenoble, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le bulbe jugulaire haut (BJH) situé dansa caisse est la plus fréquente des anomalies vasculaires de l’oreilleoyenne. Elle se définit par une saillie du dôme au-dessus d’unlan horizontal passant par le point le plus déclive du sulcus. Nosbjectifs étaient d’étudier les signes cliniques et rappeler la phy-iopathologie auditive de cette anomalie.atériels et méthodes.— Étude rétrospective (1997—2009), mono-entrique dans un centre hospitalier de niveau 3 et revue de laittérature.as 1 et 2.— Hommes de 49 ans et de 16 ans présentant une sur-ité mixte droite à tympan normal prédominant sur les graves.’audiométrie indiquait une perte auditive mixte avec des seuilsoyens (moyenne des 0,5 ; 1 ; 2 et 4 kHz) en conduction aériennee 60 dB et de 45 dB, respectivement. Une TDM des rochers révélaitn BJH recouvert d’une fine coque osseuse.as 3 et 4.— Patiente de 48 ans et enfant de 7 ans avec une surditéixte droite de 50 dB et 60 dB, respectivement. L’otoscopie révélait

ne masse bleutée rétrotympanique à la partie postérieure de laaisse. Une TDM des rochers objectivait un BJH dans le quadrantostérieur de la caisse droite avec disparition de la clarté aériquen regard de la niche.ésultats.— Dans les cas 1 et 2, une exploration de caisse par voieu conduit a été réalisée et confirmait la présence d’une masselanchâtre de l’hypotympanum, solide, discrètement bleutée etblitérant totalement la niche de la fenêtre ronde sans aucune

ossibilité d’interposition. La chaîne ossiculaire était normale etobile mais il était impossible de libérer la niche de la fenêtre ronde

otalement obstruée par un BJH bleuté recouvert d’une fine pelli-ule osseuse. Une audiométrie de contrôle postopératoire montraites seuils osseux et aériens inchangés.

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ans les cas 3 et 4, un appareillage auditif a été proposé.onclusion.— Le BJH est souvent de découverte fortuite, associéune surdité de transmission ou mixte. Il peut être couvert ou

on d’une pellicule osseuse. La TDM des rochers doit permettre’éliminer le plus souvent les diagnostics différentiels : tumeurlomique, artère carotide interne aberrante, cholestéatome. Lesécanismes supposés pour expliquer la surdité de transmission

ont : contact avec la membrane tympanique, avec la chaîne ossicu-aire, et obstruction de la niche de la fenêtre ronde limitant le jeues fenêtres. L’altération de la conduction osseuse en cas de surditéixte serait le fait de modifications vibratoires de la rampe tympa-

ique limitant la transmission des forces de compression participantla conduction osseuse avec un mécanisme prédominant sur les

réquences aiguës. L’abstention chirurgicale est la règle et chez’enfant, une information spécifique doit être délivrée concernante risque en cas de myringotomie.

054magerie de l’ankylose du marteau. El Ounani*, A. Darbi, H. Ennouali, S. Chaouir, T. Amil, A. Hanine,. El Kharrasohammed V, Rabat, MarocAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’ankylose du marteau est une cause raree surdité de transmission.e but de cette étude est d’illustrer l’apport de l’imagerie en par-iculier le scanner multibarette au cour de cette pathologie.atériels et méthodes.— Il s’agit de 2 patients âgés chacun de 40 et0 ans qui consultent pour des surdités de transmission bilatérales,ssociées à des acouphènes. L’examen otoscopie était normal danses 2 cas. Les 2 patients ont bénéficié d’une audiométrie et d’uneDM des rochers.ésultats.— L’audiométrie a montré dans les 2 cas une déficienceuditive bilatérale. La TDM a objectivé une fixation bilatérale de laête du marteau par un ligament malléal antérieur calcifié. Aucuneutre anomalie de l’oreille moyenne ou interne n’a été notée.onclusion.— L’ankylose isolée du marteau demeure une patho-

ogie rare. Elle souvent de diagnostic préopératoire difficile.’audiométrie permet de le soupconner. La TDM permet de fairerogresser le diagnostic en montrant la fixation du marteau et envaluant l’état de la chaîne ossiculaire.

055génésie bilatérale de la fenêtre ronde : à propos’un cas — Revue de la littérature. Pierre*, D. Bonnard, V. Darrouzet, V. Franco VidalHU Pellegrin, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Étiologie rare de surdité mixte à tympanormal, l’agénésie de la fenêtre ronde est cependant une patho-ogie à ne pas méconnaître et qu’il faut savoir évoquer face àne symptomatologie dont les causes sont largement dominées par’otospongiose.atériels et méthodes.— Nous rapportons ici un cas d’agénésie de

a fenêtre ronde bilatérale. Il s’agissait d’une patiente de 40 ansrésentant une surdité ancienne. Devant cette surdité mixte avecbolition des réflexes stapédiens, un examen tomodensitométriqueété demandé.ésultats.— L’examen tomodensitométrique a permis d’éliminer

’autres pathologies beaucoup plus fréquentes, en particulier larésence de foyers otospongieux, mais aussi de déhiscence du canalemi-circulaire supérieur, ou encore de dilatation de l’aqueduc ves-ibulaire, et enfin, de poser le diagnostic d’agénésie de la fenêtreonde bilatérale.

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onclusion.— Une revue de la littérature concernant 13 articles dontcase report a confirmé le caractère rare, sans incidence publiéee cette pathologie. Elle a souligné plusieurs points. Un facteurénétique suspecté, avec une composante autosomique dominante.’importance de l’interprétation tomodensitométrique ; enfin lesossibilités thérapeutiques entre la chirurgie et l’appareillage audi-if.

056ne implication de la pannexine 3 dans les surditésutosomiques récessives

. Venaila,*, H. Azaiezb, N. Meyerb, Y. Zhangb, R. Smithb

Inserm U583, CHU Gui-de-Chauliac, Montpellier, France ;Molecular Otology and Renal Research Laboratory, Iowa City,tats-Unis d’AmériqueAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les pannexines font partie d’une famillee protéines orthologues chez les mammifères des innexines desnvertébrés. Ces protéines possèdent une structure semblable àelle des connexines, dont les mutations sont responsables d’unertain nombre de surdités autosomiques récessives et dominantes.es travaux récents rapportent l’expression des pannexines 1, 2 etdans la cochlée de mammifère. De manière intéressante, le locusu gène de la pannexine 3 (11q24.2) recouvre chez l’homme celuie Tecta (DFNA8/12 et DFNB21). Le but de cette étude était deéterminer si des mutations du gène de la pannexine 3 peuvent êtreesponsables de surdité autosomique récessive.atériels et méthodes.— Les ADN des patients de 546 famillestteintes de surdité autosomique récessive ont été étudiés à laecherche de mutations du gène de la pannexine 3 au niveau desexons du gène, de la région 5’-UTR et 3’-UTR, par séquencageirect. Les mutations retrouvées ont été comparées aux mutationsu gène déjà décrites pour évaluer leur caractère pathogène. Lesutations intéressantes ont été analysées à l’aide du programmeonSeq pour évaluer la conservation inter-espèces des acides ami-és mutés. Ces mêmes mutations ont fait l’objet d’une modélisatione la structure tertiaire de la protéine mutée (HMM-based proteintructure prediction, SAM-T08) pour rechercher de possibles modi-cations fonctionnelles (glycosylation et phosphorylation, serveursetGlyc 1.0 et NetPhos 2.0).ésultats.— Seize variants (dont 13 nouveaux) ont été identifiés à

’état hétérozygote dans ces familles. Une seule mutation a étéetrouvée à l’état homozygote, la mutation T208A. Cette mutationtant fréquente à l’état hétérozygote dans la population, une étudee conservation de l’acide aminé a été réalisée. La thréonine 208 estonservée dans toutes les espèces étudiées. La modélisation de latructure tertiaire de la protéine mutée montre que la mutation208A pourrait altérer les interactions avec le Sérine 204 qui est unes sites de phosphorylation préférentiel de la protéine.onclusion.— La mutation T208A de la pannexine 3 pourrait être

mpliquée dans certains types de surdités autosomiques réces-ives. Cependant, une étude d’exclusion familiale et des étudesonctionnelles sur la protéine restent nécessaires pour en faire laémonstration formelle.

057nalyse du profil épidémiologique des déficientsuditifs d’une école spécialisée. Botelho, S. Ribeiro, Á. Siqueira, A. Saraiva, R. Oliveira, F. Neves,. Carvalho, E. Santos Júnior*

’Université d’État d’Amazonas, Manaus, BrésilAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Analyser le profil épidémiologique de laurdité dans un groupe spécifique et montrer l’importance de la

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prévention et du diagnostic précoce de la déficience auditive dansl’enfance.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une recherche réalisée dansune institution spécialisée dans la stimulation et le développementd’enfants ayant une déficience auditive. On a analysé 145 dossiers eten particulier les variables relatives à l’étiologie de la surdité, l’âgede la suspicion et/ou du diagnostic, le type/degré de la déficienceauditive, l’équipement en prothèse et les types de langage.Résultats.— Le sexe masculin prédominait. La tranche d’âge la plusfréquente était celle de 6 à 11 ans (53,1 %). Une histoire de surditéfamiliale était présente dans 11,7 % des cas. Quant à l’étiologie, elleétait inconnue dans 38,6 % des cas. Parmi les causes identifiées, larubéole congénitale a été la plus rencontrée (15,2 %), suivie de laméningite (6,8 %). Chez la plupart des enfants, la perte auditive aété suspectée quand ils avaient entre 1 et 2 ans, et le diagnosticconfirmé dans 60 % des cas après l’âge de 2 ans. La perte audi-tive neurosensorielle profonde bilatérale a été la plus fréquente(35,9 %). Quant à la prothèse, 53,1 % des enfants ont été équipés àun âge entre 2 et 6 ans.Conclusion.— La prévalence de l’étiologie inconnue montre qu’ilest nécessaire d’approfondir, dans la routine, le diagnostic étiopa-thologique (par une étude génétique, des images et des examensde laboratoire), de facon à identifier les causes de déficienceauditive. On a observé que, même après les campagnes de vac-cination, la rubéole continue d’être la principale cause de laperte auditive congénitale ; et la méningite, celle des pertesauditives acquises après la naissance. On a aussi constaté qu’unlong intervalle de temps sépare la suspicion et la confirmationdu diagnostic, du début de la réhabilitation avec des prothèsesauditives.

P058Le Klippel-Feil syndrome et l’atteinte auditive : àpropos d’une observationI. Brahami*, L. Bouheddadj, N. Mehtari, F. Hadj AllalCHU de Tlemcen, Tlemcen, Algérie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le Klippel-Feil syndrome est une ano-malie congénitale, sporadique ou familiale, caractérisée par lafusion des vertèbres cervicales. La triade classique inclurait un coucourt, une implantation des cheveux basse à l’arrière et une limi-tation des mouvements du cou. La prévalence est estimée à 1 pour40 000 à 50 000 naissances. Le but de cette étude est de décrire leKlippel-Feil syndrome et de présenter cette pathologie rare souventassociée à une atteinte auditive ou otologique.Matériels et méthodes.— Nous rapportons une observation d’unpatient présentant le Klippel-Feil syndrome associé à une surdité.Il a bénéficié d’un examen clinique et paraclinique : audiométrie,potentiels évoqués auditifs, tomodensitométrie craniocérébrale,radio du cou et de tout le rachis.Résultats.— C’est un patient âgé de 13 ans, issu d’un mariagenon consanguin et opéré d’une spina bifida. L’examen clinique aretrouvé une surdité neurosensorielle profonde bilatérale, confir-mée par des potentiels évoqués auditifs, une scoliose, un coucourt avec limitation des mouvements et une implantation bassedes cheveux à l’arrière. Les radios du cou ont montré unefusion des vertèbres C2, C3, C4 et une déhiscence des arcs pos-térieurs de C1, C2, C3. La tomodensitométrie des rochers a misen évidence un élargissement de l’aqueduc du vestibule, desmalformations de l’oreille interne (type Mondini) et de l’oreillemoyenne.

Conclusion.— La survenue d’une surdité chez tout patient présen-tant une malformation crâniocervicale, notamment le Klippel-Feilsyndrome, mérite d’être connue car le dépistage permettra uneprise en charge précoce de ces patients et donc un meilleurpronostic.

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059a BAHA avec greffe de peau totale : uneechnique chirurgicale fiable et rapide. Fleury, L. Messaoudi, A. Dupret, P. Hemarôpital de Hautepierre, Strasbourg, France

ut de la présentation.— Les prothèses auditives à ancragesseux (BAHA) représentent une alternative efficace aux prothèsesuditives en conduction aérienne. Néanmoins leur pose peut seompliquer d’une part d’un défaut d’ostéo-intégration de l’implantn titane (complication rare) et d’autre part de problèmes cutanésutour de la fixture : surinfection, bourgeonnement excessif recou-rant le pilier (complication la plus fréquente). Si leur pose estisée, les techniques chirurgicales doivent s’attarder à préserver’environnement cutané sous-jacent. Différentes techniques chirur-icales d’abords cutanés ont été proposées, allant d’une incision enH », à la réalisation d’un lambeau en « U » à charnière antérieureu prise de greffe de peau au dermatome. Nous présentons ici laechnique de pose de pilier de BAHA avec greffe de peau totale duuir chevelu sans rajouter de préjudice esthétique, qui permet unésépaississement minutieux et homogène autour du pilier et limiteettement les problèmes de bourgeonnement ultérieurs.atériels et méthodes.— Nous mettons en place des BAHA depuis990 et nous avons changé de technique au fur et à mesure desnnées devant les problèmes de bourgeonnements cutanés autouru pilier, liés le plus souvent à un désépaississement insuffisant.ette étude rétrospective porte sur les 29 patients ayant bénéfi-ié entre janvier 2008 et février 2010 de la pose d’une BAHA avecéalisation d’une greffe de peau totale (cuir chevelu). Les patientstaient âgés de 10 à 68 ans. La technique chirurgicale consiste dansa réalisation d’une pastille cutanée (avec une incision oblique) pré-evée sur le cuir chevelu, d’environ 2,5 cm de diamètre autour duutur pilier de BAHA, emportant tout le tissu sous-cutané. Le tissuusculaire est réséqué et le périoste préservé (sans lambeau deérioste). La greffe est désépaissie permettant de retirer tous lesollicules pileux, puis suturée par points séparés, et perforée en sonentre pour laisser place à l’implant. Un pansement au tulle grasermet de la maintenir appuyée contre le périoste pendant 10 jours.ésultats.— Aucun cas de nécrose cutanée, de surinfection ou deecouvrement d’implant n’a été observé.onclusion.— Ces résultats permettent de concevoir cette tech-ique chirurgicale comme une technique fiable. La réalisation dea greffe de peau totale est facile et rapide. Les suites simplesermettent la mise en place de la BAHA au bout de 6 semaines.

060éhabilitation de l’audition par la prothèsestéo-intégrée (BAHA) : notre expérience7 patients). Yazibene, H. Ait Mimoune, T. Zeghlache, N. Yahi-Ait MesbahPH de Kouba, Alger, Algérie

ut de la présentation.— Poser la bonne indication de la pose d’uneAHA. Évaluer la période d’implantation (date de cicatrisation, inci-ents). Évaluer le gain auditif. Évaluer la satisfaction des patients.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude de 7 cas de patientsyant bénéficié dune pose de BAHA (intenso), dont 3 sont des fonc-ionnaires, durant la période 2009—2010, ce sont des patients quirésentent une surdité de transmission pure ou mixte, avec uneourbe osseuse qui descend pas au-dessous de 55 dB, les causes sontssentiellement l’OMC cholésteatomateuse (4 patients, avec cavité’évidement), OMC simple (3).

es patients ont bénéficié d’un essai au préalable par un serre-tètet le gain post-implantation est évalué par une audiométrie vocale.a satisfaction est évaluée par un questionnaire, comportant lauestion : êtes-vous satisfait, non satisfait, très satisfait.
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ésultats.— Âge moyen des patients : 61 ans.épartition selon le sexe : 3F/4H.ix patients sur 7 implantés sous anesthésie locale.a peau est de bonne qualité chez tous les patients.a réalisation du lambeau cutané est faite au dermatome.urée moyenne de cicatrisation : 15 jours.omplications :— retard de cicatrisation chez un patient (2 mois),aresthésies de la région pariéto-occipitale chez 3 patients ;la prothèse est remise au patient après 3 mois (période d’ostéo-

ntégration) ;le gain moyen est 22,5 dB.

oncernant la satisfaction : 3 patients ont répondu « satisfait ».uatre patients ont répondu « très satisfait ».onclusion.— La prothèse BAHA constitue une alternative prothé-ique chez les patients qui présentent une surdité modéré de causeransmitionnelle essentiellement, avec des soucis du conduit audi-if externes (cavité d’évidement, sténose du conduit, eczéma,alformation. . .).

n somme la réussite d’une pose de BAHA dépend de la bonne indi-ation (type et degrés de la surdité, état de la peau et le profil duatient).nfin, dans notre étude on n’a pas observé d’incidents majeurs danses suites opératoires, et la satisfaction est observée chez tous nosatients.

061imulation chirurgicale pour les aplasies d’oreilleoyenne par un prototype d’os temporal

. Bakhos*, A. Robier, S. Velut, E. LescanneHRU de Tours, université Francois-Rabelais de Tours, Tours,ranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer l’intérêt d’un préplanning chirur-ical pour la pose d’un implant d’oreille moyenne chez des enfantsorteurs d’une aplasie de l’oreille moyenne.atériels et méthodes.— À partir de l’acquisition tomodensitomé-

rique de 4 os temporaux d’enfant porteur d’une aplasie d’oreilleoyenne, nous avons converti le fichier DICOM en fichier .stl après

n traitement d’image. Ces fichiers .stl ont permis la fabricationar stéréolithographie de 4 prototypes d’os temporaux. Une tomo-ensitométrie de ces prototypes a été effectuée et comparée àelles des enfants avec une aplasie d’oreille moyenne.ésultats.— Les prototypes d’os temporaux en stéréolithographient été fraisés au laboratoire d’anatomie. Cette simulation a per-is un préplanning chirurgical afin d’anticiper les difficultés quiouvaient être rencontrées lors de la pose d’une prothèse implan-able d’oreille moyenne chez ces enfants avec une anatomie de l’osemporal difficile.onclusion.— Sous réserve d’un traitement d’image, la stéréolitho-raphie permet la construction d’os temporal de haute précision.es prototypes obtenus sont des modèles qui permettent de simuleres gestes de microchirurgie telle la pose de prothèses implantables’oreille moyenne. Cette technique de prototypage rapide est pro-etteuse pour le préplanning chirurgical dans certaines situations

omme les anomalies anatomiques afin de prévoir les difficultés quieront rencontrées lors de la chirurgie. Cependant, le temps de trai-ement d’image reste une étape fastidieuse dans la fabrication dees prototypes.

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valuation des troubles de l’équilibre au troisièmege. Botelho, V. Oliveira, M. Gomes, G. Gonzaga, A. Scariot,. Carvalho, R. Tommaso, E. Santos Júnior*

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117e congrès de la SFORL

’Université d’État d’Amazonas, Manaus, BrésilAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer le profil clinique des patients selaignant d’étourdissements et identifier les principaux symptômest les étiologies en rapport avec la perte de l’équilibre chez lesatients âgés, ainsi que les maladies associées les plus fréquentesui rendent leur récupération difficile.atériels et méthodes.— L’échantillon est constitué d’hommes ete femmes âgés de 60 ans ou plus, se plaignant d’étourdissementst qui se sont présentés dans un service d’oto-rhino-laryngologiet chirurgie cervico-faciale. On a exclu les patients porteurs deéficiences physiques et/ou mentales qui auraient rendu impossiblea réalisation des examens oto-neurologiques. Les patients ont étéoumis à une évaluation clinique comprenant une anamnèse, un exa-en clinique et des examens biologiques comprenant : glycémie,W, vitesse de sédimentation, hémogramme, dosage des lipides,4 libre et TSH. On a rempli un dossier avec les données relevées etait une analyse descriptive des résultats.ésultats.— Seize personnes âgées dont 9 (56,3 %) de sexe mas-ulin et 7 (43,8 %) de sexe féminin dont la moyenne d’âgetait de 68,13 ans (60—86 ans) ont participé à cette étude. Outrees étourdissements chez 15 patients (93,8 %), on a trouvé unerévalence des symptômes suivants : céphalées chez 9 (56,3 %), ver-iges chez 8 (50 %) et hypo-accousie et bourdonnements chez 1062,5 %) des patients. En ce qui concerne les antécédents familiaux’étourdissements, 3 patients (18,8 %) ont rapporté une histoire dee type chez leur père ou leur mère, 3 (18,8 %) ont affirmé avoir unrère ou une sœur ayant ce trouble et 1 patient (6,3 %) a cité uneltération de l’équilibre chez plus d’un parent au premier degré.armi les maladies associées, on a observé que 6 patients (37,5 %)taient hypertendus, 5 (31,3 %) étaient diabétiques et 3 (18,8 %)vaient à la fois de l’hypertension et du diabète. Dans les tests’équilibre, 6 patients (37,5 %) ont présenté une latéralisation à’épreuve de Romberg et 5 (31,3 %) ont démontré une instabilitéosturale au test d’Untenberger-Fukuda. Parmi les altérations bio-ogiques, il y a eu une prévalence élevée des taux élevés de glycémiehez 7 patients (43,8 %), de cholestérol chez 8 patients (50,0 %) ete LDL chez 9 patients (56,3 %).onclusion.— Le profil du patient âgé se plaignant d’étourdissemente caractérise cliniquement par la présence de symptômes dont lesrincipaux sont : céphalées, vertiges, hypoacousie et bourdonne-ents. En dépit de ces plaintes, les altérations des tests d’équilibre

tatique et dynamique ont été peu significatifs. Les taux élevése glycémie, de cholestérol et de LDL sont prévalents chez lesersonnes âgées ayant des troubles de l’équilibre ; et la présence’autres pathologies constitue un facteur aggravant des étourdisse-ents.

063réation et apport d’un centre d’évaluation et deéadaptation des troubles auditifs (CERTA). Laccourreyea,*, N. Khourya, A. Rabillerb, S. Roux-Vaillarda

CHU d’Angers, Angers, France ; b centre Charlotte-Blouin,ngers, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le constat est que 88 % des surdités de’âge adulte sont des surdités évolutives et devant le vieillisse-ent croissant de la population, le nombre de déficients auditif

’accroît. Ce « handicap de communication auditive » conduit bienouvent à une fuite sociale avec isolement, absence de participation

t retentissement moral.atériels et méthodes.— Nous proposons dans notre ville un centre’évaluation et de réadaptation des troubles auditifs (CERTA). Ceentre a pour missions : le maintien de l’autonomie des personnesalentendantes, le retard de l’apparition d’une dépendance et la
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prévention de cette déficience.Résultats.— Le mode de fonctionnement de cette structure pluri-disciplinaire et sa participation au réseau par l’intermédiaire d’unsoutien aux différents professionnels libéraux et hospitaliers inter-venants dans ce champ du handicap sont exposés.Deux cas cliniques sont présentés pour imager l’utilisation qui peutêtre faite de ce genre de structures au profit des patients.Conclusion.— Grâce au soutien mis en place par le CERTA, des situa-tions complexes et figées chez des personnes déficientes auditivesont pu évoluer positivement.

Oto-neurologieSalle Couloir 3

P064Évaluation de l’intensité d’une paralysie facialeavec le dynamomètreP. Gatignol*, I. Bernat, C. Sain Ouhlen, T. Truong Tan, F. Tankere,J. Willer, G. LamasHôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le pronostic d’une paralysie faciale,outre son étiologie, est directement lié à son intensité. Ce cri-tère est habituellement apprécié soit par le grading clinique quiest une mesure subjective, soit par la perte axonale calculée lorsde l’électromyographie de stimulation, examen souvent difficile àobtenir.Buts de l’étude.— Comparaison des résultats du dynamomètre avecle grading de House et Brackmann (HB), l’échelle de motricitébucco-linguofaciale et l’électromyographie.Matériels et méthodes.— Cinquante-trois patients présentant uneparalysie faciale périphérique ont pu être étudiés. Les élémentssuivants ont été retenus : sexe, date d’apparition de la paralysiefaciale, grading initial de HB, étiologie, échelle de motricité bucco-linguofaciale, résultat de l’électromyographie (EMG) de stimulationet scores obtenus en Newton, au dynamomètre pour mesurer laforce bilabiale.Résultats.— Ces évaluations sont très fortement corrélées entreelles, en particulier entre 6 et 12 mois. La corrélation entre le dyna-momètre et l’échelle HB reste la plus élevée sur cette période,suivie de très près par la corrélation entre le dynamomètre et l’EMG.Au cours du premier mois, la corrélation est forte (r = 0,52) entrele dynamomètre et l’échelle HB, et entre l’EMG et les deux autresépreuves (r = 0,47 pour le HB et r = −0,32 pour le dynamomètre).Pour les patients dont l’évaluation s’est faite au-delà de 12 moisaprès l’atteinte, les corrélations demeurent fortes entre le gradingHB et l’EMG (r = 0,68) et le dynamomètre (r = −0,63) et tendentà diminuer au-delà de 12 mois entre le dynamomètre et l’EMG(r = −0,42).Conclusion.— Cet examen, de réalisation rapide et simple avecun appareil peu onéreux, permet d’évaluer un pronostic, élémentessentiel de la demande du patient.

P065Méningocèle du canal facial révélée par un VPPBmulticanalaireP. Osenda*, V. Patron, J. Lerat, J. Sauvage

CHU Dupuytren, Limoges, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les méningocèles du ganglion géniculé etde la première portion de l’aqueduc de Fallope sont rares et sont

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abituellement révélées par une otorhinorrhée cérébro-spinale oues méningites à répétition chez des sujets jeunes. Le diagnosticourrait être parfois plus précoce si un bilan audiométrique minimaltait systématiquement fait devant tout VPPB.atériels et méthodes.— Il est présenté la vidéonystagmoscopie

ypique d’une patiente de 32 ans ayant souffert pendant plusieursois d’une canalolithiase des canaux antérieur et horizontal droits.

’examen ORL découvrit du côté droit : une surdité de transmissionégère, à tympan normal avec conservation des réflexes stapédiens,vec PEA de type rétrocochléaire et aréflexie calorique ipsilatérale.ésultats.— L’examen TDM du rocher révéla des zones de déminéra-

isation jouxtant les canaux semi-circulaires antérieur et horizontal.l existait en outre, un aspect de dilatation liquidienne diffusante long du nerf facial et se terminant par une hernie arachnoï-ienne saillant dans le cavum tympani au niveau de l’origine de lae portion du VII et s’appuyant sur l’étrier. Cet aspect était typiquee méningocèle du canal facial. Les cavités de l’oreille moyennee contenaient pas de liquide cérébro-spinal. L’IRM n’a pas montrée signes en faveur d’une hypertension intracrânienne. Après 6 ans’évolution, les images sont restées stables, les vertiges ont disparut la surdité reste actuellement identique. Seule une vaccinationnti-pneumococcique a été réalisée. Une simple surveillance a étéroposée compte tenu des difficultés chirurgicales régulièrementapportées dans les publications.onclusion.— Les VPPB, surtout s’ils sont complexes et persistants,éritent au moins un bilan audiométrique. La découverte d’une

urdité de transmission, même légère impose d’abord la pratique’un examen tomodensitométrique détaillé de l’os temporal.

066aralysie faciale périphérique etseudoanévrismes carotidiens de localisationétreuse bilatéraux : à propos d’un cas. Lerat*, K. Aubry, S. Orsel, C. Mounayer, V. Patron, J. BessedeHU Dupuytren, Limoges, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les pseudoanévrismes carotidiens deocalisation pétreuse sont une pathologie rare. Ils sont le plusouvent liés à un traumatisme, à une pathologie tumorale ou infec-ieuse, ou bien aux complications chirurgicales de la base du crâne.es anévrismes peuvent s’accroître et constituent une source deomplications thromboemboliques ou de rupture. La symptomato-ogie à type de paralysie faciale est exceptionnelle et non décriteusqu’à présent dans la littérature. La prise en charge endovascu-aire de ces lésions est le traitement de choix, bien que le taux deorbidité reste élevé.atériels et méthodes.— Nous présentons le cas clinique d’une

emme de 64 ans, chez qui a été mise en évidence une paralysieaciale périphérique gauche en rapport avec deux pseudoané-rismes carotidiens dans leur portion intrapétreuse.ésultats.— Une femme de 64 ans a présenté une paralysie facialeériphérique gauche de stade V de la classification de House-rackmann de manière brutale et isolée. L’anamnèse ne retrouvaitucun traumatisme ou infection récente ou d’antécédent médi-ochirurgical significatif. Il n’existait par ailleurs aucun vertige,couphène ou surdité, et le reste de l’examen s’est avéré sans parti-ularité. Les bilans biologiques et sérologiques n’ont révélé aucunenomalie. La tomodensitométrie retrouvait des images lytiquesmportantes des deux apex pétreux prédominant à gauche. L’IRMe permettait pas de conclure sur l’origine exacte de ces lésions.’artériographie retrouvait alors deux importants pseudoanévrismes

u niveau du segment pétreux des deux carotides internes, de0 mm à gauche et 15 mm à droite. Un traitement par antiagré-ants plaquettaires a été débuté puis l’exclusion de l’anévrismearotidien gauche à l’aide d’un stent auto-expansible et à diver-
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ion de flux de type Pipeline. Par la suite, la patiente a présentén déficit de l’hémicorps droit associé à des troubles phasiquesransitoires, régressifs en 24 heures. Le deuxième traitement endo-asculaire réalisé deux mois plus tard, retrouvait l’anévrisme droite 15 mm mais également en amont un deuxième anévrisme dissé-uant de 5,3 mm. Deux nouveaux stents auto-expansibles ont doncté déployés. Les suites interventionnelles ont été simples et laaralysie faciale gauche a régressé à un stade III de la classificatione House-Brackmann.onclusion.— La paralysie faciale périphérique gauche était liée à

a compression exercée par l’anévrisme carotidien gauche d’origineongénitale probable. La récupération progressive de cette paraly-ie est liée à la thrombose anévrismale puis à la fibrose secondaire.

067ne paralysie faciale périphérique : ORL oueurologique. Elzierea,*, A. Mardassia, A. Grapperonb, B. Lafonta, M. Sanjuana,. Pelletierb

Hôpital Nord, AP—HM, Marseille, France ; b hôpital La Timone,P—HM, Marseille, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le diagnostic d’une PFP à frigore doitester un diagnostic d’élimination. Sa grande fréquence ne doit pasispenser d’un examen ORL, neurologique et général minutieux afine guetter le moindre signe associé orientant vers une autre patho-ogie. Ceci est d’autant plus important qu’une erreur diagnostiqueonduira à un traitement par corticoïdes qui pourrait masquer designes associés.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une patiente de5 ans qui a été prise en charge dans un service d’ORL pour suspicion’une PFP a frigore. L’otoscopie était normale. L’examen généraletrouvait une fébricule à 38. L’examen des autres paires crâniennesbjectivait une atteinte partielle du IV droit. Devant cette présen-ation clinique (atteinte multiple des paires crâniennes avec fièvre),ne IRM cérébrale a été réalisée et a mis en évidence des lésionsnfiltrantes de la base du crâne d’allure inflammatoire.ésultats.— Finalement, le diagnostic de neurosarcoïdoses a étéetenu sur l’analyse du LCR et les résultats du scanner thoracique.n traitement par corticoïdes à fortes doses a permis la disparitione l’ensemble de la symptomatologie en 24 heures.onclusion.— La sarcoïdose est une maladie systémique d’évolutionhronique dont l’étiopathogénie reste encore inconnue. Son diag-ostic repose sur un faisceau d’argument clinique et paraclinique ;l est rendu difficile quand la présentation clinique est atypique eta biologie peu évocatrice. L’atteinte du système nerveux centralst retrouvée chez 5—15 % des cas atteints de sarcoïdose. Dans ceas là, l’atteinte des paires crâniennes est classique (75 % des neu-osarcoïdose). Le nerf facial est le plus souvent concerné. Cellees autres paires crâniennes (V, VII, IX, X) est plus rare. Quande diagnostic est posé, une corticothérapie prolongée et intensive± immunosuppresseurs) est alors initiée.ous voulions par cet exemple souligner l’importance de l’examenénéral et neurologique devant toute suspicion de paralysie facialeériphérique a frigore afin d’éliminer les nombreux diagnostics dif-érentiels.

068e tétanos céphalique de Rose : causexceptionnelle de paralysie faciale périphérique

. Tijani, O. Maliki, A. Harkani, Y. Rochdi, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Rapporter un cas de tétanos céphalique quist une cause exceptionnelle de paralysie faciale périphérique qui

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eut être inaugurale rendant le diagnostic de cette forme localiséextrêmement difficile.atériels et méthodes.— Il s’agit d’un patient âgé de 41 ans quionsulte pour une paralysie faciale périphérique d’aggravation pro-ressive.ésultats.— L’examen clinique a noté, en plus de la paralysie facialeroite, la présence d’une abrasion cutanée sous-orbitaire droite enapport avec un traumatise récent. L’évolution a été marquée para survenue d’un trismus et d’une dysphagie.ne TDM faciale n’a pas montré d’anomalie décelable.e diagnostic de tétanos céphalique a été retenu, le patient a étéis sous pénicilline avec sérothérapie antitétanique. L’évolution

tait favorable.onclusion.— Le tétanos céphalique est à suspecter devant toutearalysie faciale périphérique avec comme antécédents une plaieaciale même en l’absence de trismus.

069nastomose hypoglosso-faciale latéroterminale paroie transmastoïdienne : résultats cliniques etlectromyographiques : à propos de 11 cas. Montalbana,*, C. Louvriera, J. Chazalb, N. Guyc, L. Gilaina,. Moma

Service d’ORL et chirurgie cervicofaciale, Clermont-Ferrand,rance ; b neurochirurgie A, Clermont-Ferrand, France ;neurologie A, Clermont-Ferrand, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer les résultats cliniques fonction-els et électromyographiques en termes de mobilité faciale etinguale après anastomose hypoglosso-faciale latéroterminale paroie transmastoïdienne.atériels et méthodes.— Onze patients (7 hommes et 4 femmesvec un âge moyen de 49 ± 11 ans) présentant une paralysieaciale définitive totale (grade VI de House et Brackmann [HB])nt bénéficié d’une anastomose hypo-glossofaciale (VII—XII) deuillet 2001 à avril 2008. Cette anastomose a été systématique-ent réalisée de manière latéroterminale en déroutant la 3e portionu nerf facial dans le cou après mastoïdectomie (d’après laechnique de Darrouzet et al., 1999). Les résultats fonctionnelsn termes de mobilité faciale et linguale ont été colligés. Laatisfaction du patient a été évaluée par questionnaire. Septatients ont bénéficié d’une EMG faciale et linguale postopéra-oires.ésultats.— Un patient souffrant de compression du tronc céré-ral (NF2) fut pris en charge tardivement après 7 ans. Le délaioyen de réalisation de l’anastomose VII—XII dans les autres cas

st de 10 ± 9 mois. Les premiers signes cliniques de récupérationaciale ont été constatés dans un délai moyen de 6 ± 1 mois. Il’agissait dans tous les cas d’une horizontalisation de la commis-ure labiale. Dix patients ont obtenu un tonus de repos symétriqueterme. L’anastomose a permis l’obtention d’une occlusion pal-

ébrale complète chez 7 patients (assimilés à un grade III deB) ; 2 sont en constante progression favorable. Le recul moyene suivi postopératoire est de 56 ± 29 mois. Tous les patients ontne mobilité linguale conservée en postopératoire. La satisfactionlobale est très bonne. L’analyse des données électromyogra-hiques a mis en évidence des potentiels polyphasiques du nerfacial augmentés lors des mouvements de la langue avec desmplitudes de réponse et des latences augmentées par rapportu côté controlatéral ainsi qu’une activité linguale conservéeEMG).

onclusion.— L’anastomose VII—XII latéroterminale avec déroute-ent de la troisième portion du nerf facial permet de restaurer

n tonus facial de repos symétrique. L’occlusion palpébrale volon-aire est à terme excellente. Cette technique préserve la mobilitéinguale.

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P070Prise en charge des schwannomes vestibulaires destade III et IV par voie translabyrinthique élargieS. Ouhaba,*, N. Yahi Aitmesbaha, T. Zeghlachea, L. Boublatab

a Hôpital de Kouba, Alger, Algérie ; b hôpital Ait Idir, Alger, Algérie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Objet de l’étude : l’otoneurochirurgie estune discipline nouvelle en Algérie, celle-ci a débuté dans notreservice ORL de l’hôpital de Kouba en 2009. Le recrutement destumeurs de la fosse cérébrale postérieure reste encore du ressortde la neurochirurgie ; dans l’état actuel des choses, le diagnosticdes tumeurs de l’angle pontocérébelleux et de la plus fréquented’entre elles le schwannome vestibulaire est encore fait à desstades avancés ; souvent III et IV, devant cette réalité nous avonsentrepris en collaboration avec le service de neurochirurgie del’hôpital Ait Idir (Alger) de prendre en charge ces tumeurs de stadesavancés par voie translabyrinthique élargie ; cette étude modestese fixe comme objectif de faire l’état des lieux de cette colla-boration ORL-neurochirurgie et surtout de présenter les premiersrésultats.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective concernant7 schwannomes vestibulaires opérés dans notre service entre2009 et 2010 ; 4 de stade IV et 3 de stade III.L’évaluation postopératoire avec un recul de 6 à 12 mois aveccontrôle clinique et radiologique (TDM, IRM).Résultats.— Sur les 7 neurinomes de gros stade, 5 ont eu une exé-rèse complète avec suivi postopératoire satisfaisant, 2 ont eu uneexérèse subtotale afin de préserver la fonction du nerf facial avecsuivi rapproché et satisfaisant également.Trois paralysies faciales de grade I a II résolutive après 10 jours detraitement médical et rééducation.Conclusion.— L’otoneurochirurgie appartient de plein droit aux ORLet doit se développer dans notre pays afin de permettre la prise encharge précoce et surtout efficace de cette pathologie encore tropdélaissée.

P071Le schwannome vestibulaire et l’aptitudeaéronautiqueY. Ponsa,*, P. Le Pagea, M. Raynala, I. Hunkemöllerb, M. Kossowskiaa HIA Percy, Clamart, France ; b hôpital militaire de Hambourg,Hambourg, Allemagne* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Quand un pilote est adressé pour schwan-nome vestibulaire (SV), le maintien de son aptitude au vol estproblématique. Le but de cette étude rétrospective était de décrirenotre retour d’expérience à propos de 10 cas de pilotes présen-tant un schwannome vestibulaire adressés pour réévaluation de leuraptitude au vol.Matériels et méthodes.— Dix pilotes ont été adressés au Centreprincipal d’expertise du personnel navigant (CPEMPN) de l’hôpitald’instruction des armées de Percy, Clamart, pour expertiseen dernier recours en raison d’un schwannome vestibulaire (ils’agissait d’accorder ou non une aptitude au vol par déroga-tion).Résultats.— Dans notre série, seulement deux pilotes sur 10 ontobtenu une aptitude au vol par dérogation.

Conclusion.— Le taux d’aptitude au vol accordé par dérogation estfaible devant un schwannome vestibulaire. Cette décision reposaitsur l’évaluation et l’évolution de la taille de la tumeur, l’état auditifet vestibulaire et des possibles complications iatrogènes lorsqu’untraitement avait été effectué.

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072ne surdité brutale bilatérale révélant uneeurofibromatose type 2. Beltaief, M. Sellami, S. Tababi*, N. Ben Hmida, A. Charfi,. Zainine, I. Kchock, S. Kharrat, G. Besbesôpital La Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Rapporter un cas de surdité brutale bila-érale ayant révélé une neurofibromatose type 2 ; préciser lesaractéristiques cliniques et paracliniques de ce syndrome et laonduite à tenir thérapeutique.atériels et méthodes.— Une femme âgée de 44 ans, suivie depuismois pour une tympanosclérose gauche avec une surdité de

ransmission gauche à 60 dB, se présente aux urgences pour uneggravation brutale de l’audition bilatérale associée à des vertigesotatoires.a patiente fut hospitalisée, l’examen clinique montrait unenstabilité à la marche et de la station debout, un nystagmusorizonto-rotatoire gauche, déviation à droite à l’épreuve des indext à l’examen otologique un aspect de tympanosclérose avec uneerforation antérieure du tympan gauche non otorrhéique. Le restee l’examen (somatique, cutané, neurologique et ophtalmologique)tait normal.ésultats.— L’audiogramme et les potentiels évoqués auditifs (PEA)évélaient une absence bilatérale de réponse. Le bilan biologiquet les différentes sérologies dans le cadre de l’enquête étiologique’une surdité brutale se sont révélés négatifs. Une imagerie parésonnance magnétique (IRM) de l’étage cérébral et des conduitsuditifs internes (CAI) avait mis en évidence la présence de lésionsiffuses mesurant de 1 à 3 cm, extra-axiales sus- et sous-tentoriellesbase d’implantation périphérique en hyposignal T1, hyposignal

2 prenant intensément le gadolinium. Cet aspect est fortementvocateur de méningiomatose diffuse.’IRM a d’ailleurs montré une formation se développant au niveaue l’angle pontocérébelleux droit étendue au CAI et faisant 15 mmn rapport avec un neurinome de l’acoustique. Le diagnostic deeurofibromatose type 2 était posé.onclusion.— La neurofibromatose type 2 est une affection qui seransmet sur un mode autosomique dominant. Elle se caracté-ise par le développement de tumeurs nerveuses (schwannomes,éningiomes, épondymomes, astocytomes et neurofibromes), de

europathie périphérique, de lésions ophtalmologiques et de lésionsutanés (tumeurs cutanés).n schwannome de la huitième paire crânienne est présent et estilatéral chez 90 à 95 % des patients.e diagnostic de ce syndrome se base sur des critères cliniques ; larésence d’une mutation constitutionnelle du gène NF2 ne fait pasarties des critères de diagnostic.

073iabilité des potentiels évoqués auditifs précocesans le dépistage des atteintes rétrocochléaires. Bouayeda,*, Z. Vourexakisb, J. Guyota

Hôpital cantonal universitaire de Genève, Genève, Suisse ; b HUGenève, Genève, SuisseAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer le rôle des potentiels évoquésuditifs précoces (PEAPs) dans la détection d’atteintes rétroco-hléaires.atériels et méthodes.— Les PEAPs de 331 patients ont été inter-

rétés par 2 experts et classés en 7 catégories, selon des critèresrédéfinis : PEAPs normaux, atteinte rétrocochléaire caractéris-ique, probable, possible, atteinte des voies auditives du troncérébral caractéristique, probable, possible. Les résultats étaient
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orrélés à une imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale.ésultats.— Les PEAPs étaient pathologiques dans 113 cas. L’IRM ais en évidence 18 anomalies, dont 1 cas avec des PEAP normaux.onclusion.— Au vu de la faible corrélation entre les PEAPs et lesécouvertes radiologiques, les PEAPs ne sont plus, aujourd’hui,tiles au dépistage d’une atteinte rétrocochléaire.

074a voie transpétreuse antérieure (VTPA)

. Gabanou*, C. Vincent, F. Vaneeclootologie oto-neurologie, hôpital Salengro, Lille, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Démontrer l’intérêt de la voie trans-étreuse antérieure dans les lésions intrapétreuses comme lesholestéatomes, les paragangliomes, les granulomes à cholestérine,es tumeurs malignes qui s’affranchit de la transposition antérieureu nerf facial à l’instar des voies de Fisch.atériels et méthodes.— Une étude rétrospective a été menée de994 à 2008 sur 39 patients, dont 32 primo-interventions. La duréeoyenne de suivi était de 3 ans (1—12).eux groupes : voies transpétreuses fonctionnelles et les VTPA radi-ales ont été étudiés indépendamment.rois sous-types (I, II, III) forment les VTPA fonctionnelles en fonctione la localisation lésionnelle. La qualité de l’exérèse et la stabilitéans le temps ont été colligés. Les séquelles auditives, les paralysiesaciales et des nerfs mixtes ont été recensés.ésultats.— Concernant les VTPA fonctionnelles (n = 12) : l’exérèseété complète et/ou incomplète mais à reliquat stabilisé dans 91 %es cas. La voie osseuse a été conservée dans 100 % des cas, uneajoration de la surdité de transmission dans 42 %.oncernant les VTPA radicales (n = 27), le contrôle initial et/ou

a stabilisation d’un reliquat sur exérèse incomplète a été effec-ive dans 88 % des cas. Le dysfonctionnement temporomandibulaire12 %) reste tolérable. Les voies radicales se sont soldées d’uneéhabilitation auditive par prothèse BAHA dans 27 %.onclusion.— La voie transpétreuse antérieure est une voie toti-otente permettant de s’adapter aux différentes pathologiestteignant l’apex pétreux.lle permet un excellent contrôle sur l’artère carotide interne quee soit au niveau de la base du crâne que dans la pyramide.a luxation antérieure de l’ATM permet l’ouverture de l’angle stylo-astoïdien permettant un abord correct du foramen jugulaire, ete l’aci dans ses 3 segments. La déroutation du nerf facial peut êtrevitée.

075a voie infratemporale, sous-temporalerans-zygomatique de Sekhar. Techniquehirurgicale et indications. Pasquies*, V. Franco-Vidal, D. Liguoro, A. Maunoury, V. DarrouzetHU de Bordeaux, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Décrire au travers d’un CD-ROM didactiquees étapes techniques de la voie infratemporale de Sekhar.atériels et méthodes.— Un travail de dissection anatomique até conduit au laboratoire d’anatomie de l’université de BordeauxVictor-Segalen sur plusieurs têtes.ésultats.— Ce travail a permis de décrire précisément de faconidactique les différentes étapes de la voie de Sekhar.

es principales indications de cette voie d’abord élégante sontnvisagées. Il s’agit dans tous les cas de tumeurs de la région infra-emporale (RIT) envahissant ou non l’endocrâne au travers de larande aile du sphénoïde.

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hez l’enfant, il s’agit essentiellement des rhabdomyosarcomes,près traitement par chimiothérapie et avant radiothérapie.hez l’adulte, il s’agit :

de tumeurs pédiculées sur le nerf mandibulaire et le foramenvale, telles que les neurinomes du nerf mandibulaire ;— des ménin-iomes de l’étage moyen envahissant la RIT ;— des chondrosarcomese l’apex pétreux étendus à la RIT.onclusion.— Les indications de la voie de Sekhar ne sont pas fré-uentes, mais elle est difficilement remplacable dans l’arsenalhirurgical de l’otoneurochirurgien travaillant en équipe otoneu-ochirurgicale. Le CD-ROM didactique que nous proposons permete se familiariser avec les différentes étapes de cette voie d’abordomplexe parfaitement adaptée au connaissances anatomiques etechniques du chirurgien ORL.

076tude expérimentale de traumatismes crâniensatéraux. Montavaa,*, P. Arnouxb, M. Sanjuana, A. Devezea, C. Brunetb,. Lavieillea

Service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, hôpital Nord,arseille, France ; b laboratoire de biomécanique appliquée

NRETS, faculté Nord, Marseille, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Qu’il s’agisse de la traumatologie dea voie publique, du sport, ou encore de la traumatologie deuerre, certains traumatismes crâniens se traduisent bien souventar des lésions complexes de la région pétreuse. Ces fractures,u fait de leur localisation, ont des conséquences fonctionnellesréquentes : risque de surdité, de vertiges ou encore de paraly-ie faciale périphérique. Afin de contribuer à une amélioratione la prise en charge clinique et à la mise en place de sys-èmes de sécurité performants, il apparaît indispensable d’étudiern détail ces mécanismes d’un point de vue biomécanique. Suite

une étude analytique des traumatismes latéraux du rocherar réalisation d’un modèle de l’os temporal à l’aide de laéthode des éléments finis, nous avons étudié expérimentalement

es mécanismes biomécaniques et anatomopathologiques de rup-ure de l’os temporal dans le cadre de traumatismes crâniensatéraux. L’objectif était également de valider notre modèle numé-ique.atériels et méthodes.— Les essais expérimentaux, en dynamique,nt été de type fractionnés sur segments corporels isolés (4 têtesdultes). Les traumatismes latéraux de la région temporale ont étéaits à basse vitesse (2 m/s ou 7,2 km/h) avec une compression dea boîte crânienne limitée à 12 mm.ésultats.— La moyenne des niveaux d’effort maximaux était de604 N. Notre étude retrouve une très forte similitude dans lesésultats tant biomécaniques qu’anatomopathologiques. Toutes lesractures du rocher obtenues suivent un même axe général. Uneone de rupture est retrouvée suivant un plan longitudinal extra-abyrinthique et centrée au niveau de la région mastoïdienne etympanale. Il s’agit de la zone antro-adito-tympanale, ou axeérique de l’os temporale, en avant, en haut et en dedans,arallèlement à l’axe du rocher et latéralement à l’appareilochléo-vestibulaire. Une corrélation est retrouvée dans touses cas entre la tomodensitométrie et la dissection chirurgi-ale.onclusion.— L’examen tomodensitométrique est donc un bon exa-en diagnostique des fractures du rocher. Tous nos essais ont aboutides fractures de la boîte crânienne malgré cette basse vitesse.

es moyens de protection de la tête en pratique routière et sportivecasques) sont donc indispensables. Leur intégration dans la sociétét leur validation pour les conditions de chocs latéraux apparaissentonc comme un problème de santé publique.

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ORL pédiatriqueSalle Couloir 4

P077Analyse des capacités auditives et langagièresd’enfants sourds profonds réhabilités par l’implantcochléaire : évaluation d’une méthodeprogrammée d’apprentissage auditif (MPAA)S. Romana,*, F. Rochetteb, M. Elzierea, J. Trigliaa, E. Bigandb

a La Timone Enfants, Marseille, France ; b LEAD CNRS, UMR 5022,Dijon, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— La prise en charge rééducative des enfantsimplantés cochléaires permet d’optimiser leurs résultats langagiers.Une méthode dite « programmée d’apprentissage auditif » (MPAA)visant à favoriser le développement de la fonction auditive dansson intégralité a été mise au point.L’objectif primaire de cette présentation est d’évaluer l’efficacitéde la MPAA sur 4 tâches entraînées (l’identification, la discrimina-tion, l’analyse des scènes sonores et la mémoire) auprès d’enfantssourds prélinguaux implantés cochléaires et âgés de 4 à 10 ans.L’objectif secondaire est d’évaluer l’efficacité de la MPAA sur letransfert d’apprentissage vers des tâches de perception et de pro-duction de la parole.Matériels et méthodes.— Vingt-cinq enfants scindés en deuxgroupes G1 (n = 13) et G2 (n = 12), après tirage au sort, ont étéinclus. Une évaluation perceptive et de la production de la paroledes 2 groupes a été réalisée en pré-entraînement (T1) et en post-entraînement (T2). Seul le groupe G1 a été entraîné sur 16 séances,soit 16 semaines.L’étude perceptive évaluait les % de bonnes réponses et les tempsde réponse en secondes à des épreuves d’identification, de discri-mination, d’analyse de scènes sonores et de mémoire. L’étude dela parole était analysée sur calcul de la Fo et du débit moyen parseconde.Résultats.— Toutes les tâches entraînées ont été améliorées pourG1 de facon significative entre T1 et T2 (p < 0,05). Pour G2, il n’ya eu aucune amélioration significative entre T1 et T2 (p > 0,05).Les performances de G1 et G2 étaient identiques en T1 (p > 0,05)et significativement différentes en T2 (p < 0,05) aux épreuvesd’identification, de discrimination d’analyse de scènes sonores maispas de mémoire. D’autres résultats seront présentés afin de mon-trer l’amélioration de la voix avec abaissement de la FO et transfertlinguistique.Conclusion.— Cette méthode d’entraînement auditif progressif amontré son efficacité sur des tâches perceptives entraînées et lapossibilité d’apprentissage implicite vers des taches langagièresnon entraînées. Un tel programme d’entraînement mérite d’êtreproposé à d’autres enfants implantés.

P078Valeur pronostique de l’imagerie par résonancemagnétique dans l’évaluation des enfantscandidats à l’implant cochléaireS. Alshehri*, M. Calmels, M. Marx, E. Dugert, N. Cochard,O. Deguine, B. FraysseCHU Purpan, Toulouse, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Identifier, décrire et classer les anomaliesconstatées à l’IRM cérébrale réalisée dans le cadre du bilan pré-implantation. Rechercher une corrélation entre ces données et lesrésultats obtenus chez les enfants implantés.

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atériels et méthodes.— Étude rétrospective d’une population’enfants implantés cochléaires ayant bénéficié d’une IRM céré-rale (coupes axiales séquences T2) avant implantation. Nous avonséparés les enfants en fonction des résultats de l’IRM : ceux ayantne IRM normale et ceux ayant une IRM anormale justifiant, pourertains, un nouveau bilan (génétique, neurologique, métaboliquet sérologique). Dans chaque groupe, nous avons retrouvé des sujetsolyhandicapés. Nous avons comparé l’intelligibilité (SIR) et la per-eption de la parole trois ans après l’implantation entre chaqueroupe.ésultats.— Cent trente-neuf enfants implantés ont bénéficié d’une

RM. Cinquante-quatre (39 %) avaient une IRM anormale. Nous avonsxclu les pathologies de l’oreille interne (14) 26 % pour analyserxclusivement les lésions sus-tentorielles. Ces lésions ont été clas-ées en lésions de la substance blanche (16) 30 %, malformationsineures (7) 13 %, ventriculomégalie (6) 11 %, dilatation des espacese Wirchow Robin (19) 35 %, autres (abcès cérébral, fistule carotido-averneuse, hydrocéphalie, atrophie cérébrale) (4) 7 %. Certainsnfants présentaient plusieurs anomalies associées.onclusion.— Il existe une proportion significative d’anomalies céré-rales retrouvées sur l’IRM des enfants implantés, ce qui confirme’importance du bilan neuroradiologique par IRM avant implanta-ion. Ces anomalies peuvent orienter le bilan étiologique de laurdité, mais ne semblent pas dans notre étude, être un facteurrédictif des résultats de l’implant cochléaire.

079valuation à long terme de la perception de laarole chez des enfants implantés

. Artièresa,*, M. Sillona, F. Dessiera, C. Moliarda, M. Mondainb,. Uzielb

Institut Saint-Pierre, Palavas, France ; b hôpital Gui-de-Chauliac,ontpellier, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer au-delà de 10 ans d’implantationochléaire les performances auditives de la perception de la parole’une population d’enfants sourds implantés et mettre en évidencees facteurs prédictifs influencant la perception de la parole à longerme.atériels et méthodes.— Cette étude rétrospective concerne24 enfants sourds profonds implantés : âge moyen 19,6 mois12,9—27,7) ; moyenne d’âge d’implantation 4,9 mois ; moyennee durée d’implantation 14,5 mois (10,1—20,5). L’évaluation dea perception de la parole a été réalisée par trois tests : le test’identification phonétique, le test Phonetically Balanced Kiden-arten (PBK) mots monosyllabiques en liste ouverte et la lecturendirecte minutée (LIM). Les résultats ont été évalués à 10 et 15 ansost-implantation (55 patients) et corrélés par une analyse statis-ique (test de Kruskall-Wallis et Anova [p < 0,05]) avec les variables :ge d’implantation, sexe, étiologie, troubles associés, mode deommunication, stimulation parentale et mode de scolarité.ésultats.— L’évolution à 10 ans montre 79 % de reconnaissancees consonnes et 88 % des voyelles ; 67 % d’identification desots monosyllabiques en liste ouverte (PBK) à 10 ans et 71 % à

5 ans ; 55 mots/min à la lecture indirecte minutée à 10 ans et6 mots/min à 15 ans post-implantation. L’âge d’implantation estrès significativement corrélé avec les résultats des trois testsp < 0,0001). Les troubles associés sont significativement corrélésvec l’identification des consonnes et la LIM (p < 0,01) ; le modee communication et le milieu scolaire sont statistiquement corré-és avec les scores du test d’identification phonétique et de la LIM

p < 0,002) ; la stimulation parentale est corrélée avec les scores duBK et de la LIM (p < 0,01).onclusion.— Cette étude met en évidence les performances à

ong terme des perceptions auditives d’une population d’enfantsourds implantés. Certaines variables comme l’âge d’implantation,

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e mode de communication, le niveau de stimulation familiale et leode de scolarité se sont révélées être des éléments pronostiquesajeurs du succès de l’implantation cochléaire.

080ysmorphie faciale, surdité : les manifestationsRL du syndrome de Myhre

. Roy*, R. Touraineôpital Nord, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le syndrome de Myhre est très rare, asso-iant sur le plan ORL une dysmorphie faciale et une surdité qui peuttre de tout type (transmissionnelle, perceptive, mixte).e cas exposé pose le problème non seulement du diagnostic étio-ogique (fait tardivement à l’âge de dix ans), mais encore celuie la prise en charge thérapeutique du fait d’épisodes répétés etrolongés d’otorragies bilatérales.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une enfant de3 ans appareillée depuis l’âge de 5 ans pour une surdité de trans-ission bilatérale à tympan normal. S’associent à cette surdité

ne petite taille, une légère déficience intellectuelle, une hyper-ension artérielle, une raideur des articulations, une hypertrophieusculaire, des anomalies cutanées (peau anormalement fine, ten-ance aux cicatrices chéloïdes), une puberté précoce et enfin uneysmorphie faciale (petite fente palpébrale, lèvre supérieure fine,xtrémité du nez en boule, prognathisme, petites oreilles, insuffi-ance vélaire).ur le plan otologique, l’enfant a présenté des otites séreuses àépétition ayant nécessité à plusieurs reprises la mise en place’aérateurs transtympaniques. Sont apparus ensuite des épisodesépétés d’otorrhées, d’otorragies, rendant impossible le port desppareils auditifs.ésultats.— L’association d’une surdité, d’un déficit intellectuel,’une dysmorphie faciale, d’anomalies musculosquelettiques a per-is d’évoquer un syndrome de Myhre dont le diagnostic est clinique,ont la transmission est a priori dominante mais dont le gêne n’estas identifié à ce jour.a tomodensitométrie des rochers demandée devant la surditée transmission persistant malgré les aérateurs transtympaniques,’a pas permis d’identifier de malformation d’oreille moyenne, ni’oreille interne (type dilatation de l’aqueduc du vestibule, déhis-ence du canal semi circulaire supérieur. . .).’état local interdisant le port régulier des appareils auditifs, uneise en place de BAHA a été proposée, avec un bon résultat audio-étrique.onclusion.— Le syndrome de Myhre a été décrit pour la premièreois en 1981. Moins de 20 cas ont été publiés depuis, dont 5 sujetse sexe féminin. La transmission est probablement dominante, spo-adique, mais aucun gêne n’a encore été identifié.es épisodes d’otorragies peuvent être liés à un état local inflam-atoire dans un contexte d’otites séreuses à répétition. On peut

galement penser que les anomalies cutanées rencontrées dans ceyndrome favorisent ces épisodes. La BAHA apparaît alors commene solution permettant une réhabilitation auditive satisfaisante.

081tiologie rare et réversible de surdité deerception de l’enfant : le kyste arachnoïdien de laosse postérieure

. Mornet*, C. Lacroix, L. Delahaye, R. MarianowskiHU de Brest, Brest, FranceAuteur correspondant.

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ut de la présentation.— Description d’un cas de surdité de per-eption unilatérale progressive associée à des acouphènes et desertiges chez une enfant de 16 ans.atériels et méthodes.— Le diagnostic étiologique d’une surditénilatérale chez une enfant de 16 ans sans facteur de risque parti-ulier a été réalisé par un examen tomodensitométrique. Celui-ci ais en évidence un volumineux kyste arachnoïdien de la fosse pos-

érieure étirant le paquet acousticofacial gauche. Après exérèsendoscopique neurochirurgicale par une voie d’abord limitée.ésultats.— Après exérèse endoscopique neurochirurgicale par uneoie d’abord limitée, on note une normalisation de l’audition et de’examen vestibulaire. Un an après l’exérèse chirurgicale, l’examenudiométrique et vestibulaire est normal.onclusion.— Le kyste arachnoïdien de la fosse postérieure est uneause rare de surdité rétrocochléaire et réversible de l’enfant.

082éningocèle intranasale congénitale : à propos’un cas. Gassaba, N. Krifaa*, S. Kedousa, A. Berkaouia, A. Zriga,. Ghandrib, K. Harrathia, J. Koubâaa

Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ; b Hadj Ali Soua,sar-Hellal, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les méningocèles intranasales sont desnomalies rares qui résultent d’une hernie des méninges dans laavité nasale à travers un défect osseux de l’étage antérieur de laase du crâne. Elles sont le plus souvent congénitales.e but de ce travail est d’étudier les aspects cliniques et thérapeu-iques des méningocèles intranasales congénitales en insistant sur’intérêt de l’imagerie et du traitement endonasal par voie endo-copique.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’un nouveau-néhez qui une méningocèle intranasale congénitale a été diagnosti-uée à l’âgé de 8 jours puis opérée dans notre service.ésultats.— Il s’agissait d’un nouveau-né âgé de 8 jours, issu d’unerossesse de déroulement normal, qui nous a été adressé pour uneêne respiratoire et une obstruction nasale. L’examen a objec-ivé un élargissement de la pyramide nasale avec une narineroite béante et une fosse nasale droite comblée en totalité parne formation d’allure kystique grisâtre. Le scanner a montré unomblement de la fosse nasale droite par une formation de densitéiquidienne et un fin pertuis osseux au niveau de la lame cribléeroite. À l’IRM, la nature liquidienne de la masse a été confir-ée, les dimensions du défect osseux étaient de 6 × 4 mm et larésence de parenchyme cérébral intra-lésionnel a été écartée.e patient a été opéré à l’âge de 2 mois par voie endonasale sousontrôle endoscopique et le défect osseux a été réparé par deuxambeaux muqueux confectionnés à partir du cornet moyen homo-atéral. Les suites étaient simples et le nourrisson a été mis sortantj4 postopératoire. L’IRM de contrôle pratiquée après 8 mois était

ormale.onclusion.— L’imagerie moderne (TDM et IRM) occupe unelace fondamentale dans l’exploration et le bilan préopéra-oire des méningocèles intranasales. Le traitement endonasal paroie endoscopique, moins invasif que la craniotomie et permet-ant de minimiser les complications tout en écourtant la durée’hospitalisation, est actuellement le traitement de choix.

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ténose de l’orifice piriforme. Bassi, A. Boumed, L. Aderdour, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc
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But de la présentation.— Nous rapportons une cause exception-nelle de détresse respiratoire néonatale ; le sténose de l’orificepiriforme.Matériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’un nouveau-néâgé de 3 jours, de sexe masculin qui a présenté une détresse respi-ratoire néonatale.Résultats.— Le diagnostic de la sténose de l’orifice piriforme a étésuspecté cliniquement et confirmer à la TDM faciale. Le patient abénéficié d’un traitement chirurgical par voie vestibulaire. Le trai-tement chirurgical est indiqué dans les cas sévères avec détresserespiratoire et difficultés d’alimentation, ou en cas d’échec du trai-tement conservateur. L’évolution a été marquée par le décès dupatient dans un tableau de défaillance multiviscérale en unité desoin intensif néonatale.Conclusion.— La sténose de l’orifice piriforme est une cause rarede l’obstruction nasale néonatale. Elle est due à un développementimportant du processus nasal médian du maxillaire. Le diagnosticest basé sur l’examen clinique et la tomodensitométrie de la face.

P084Imagerie de l’UCNT du cavum chez l’enfantS. El Haddad, Z. Jamaleddine, N. Hammoun, R. Dafiri, M. ChellaouiHôpital d’Enfant, Rabat, Maroc

But de la présentation.— :— Présentation à travers une illustration iconographique des parti-cularités de cette pathologie chez l’enfant ;— apport de l’imagerie en coupe dans le diagnostic et le biland’extension précis des tumeurs malignes du cavum chez l’enfant.Matériels et méthodes.— Étude réalisée au sein de notre forma-tion sur une période de 5 ans (2004—2009) chez une trentaine depatients, tous âgés de moins de 15 ans, s’étant présentés pour dif-férents symptômes. L’exploration s’est faite à l’aide d’un scannermultibarrettes, parfois le recours à l’IRM a été nécessaire.Résultats.— Les pathologies tumorales malignes du cavum sontdominées par le rhabdomyosarcome, le lymphome, l’UCNT ducavum.Les carcinomes indifférenciés du cavum représentent 10 % descancers cervico-faciaux de l’enfant. La non-spécificité symptoma-tologique (hypertrophie adénoïde en général) rend le diagnosticsouvent tardif.Conclusion.— Actuellement l’imagerie en coupe occupe une placefondamentale dans le diagnostic et le bilan d’extension de toutetumeur du cavum. Une connaissance parfaite de l’anatomie de cetterégion, des voies d’extension, du protocole à établir en imagerie estnécessaire pour une prise en charge adéquate ultérieurement.

P085Diagnostic d’une tuméfaction cervicale chroniquede l’enfantS. Zribi, M. Ben Amor, I. Zgolli, W. Abid, O. Ben Gamra, C. M’barek,A. El Khedim*Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Étude épidémiologique des masses cervi-cales de l’enfant en tunisie.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective à propos de 53 enfantssuivies et traités pour tuméfaction cervicale chronique entre2005 et 2009.Résultats.— L’âge moyen de nos malades est de 8,75 ans avec des

extrêmes de 1 à 16 ans le sex-ratio est de 0,8. Le motif de consul-tation était une tuméfaction cervicale dans tous les cas. Le délaimoyen de consultation était de 14 mois. La localisation cervicaleantérieure était prédominante. La taille moyenne de la tuméfactionétait de 2,28 cm. L’échographie a été systématique. Elle a permis

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e conclure à une origine ganglionnaire de la masse dans 22 cas.a cytoponction a été jugée alors nécessaire. Ce qui a permis deuspecter le diagnostic de tuberculose ganglionnaire dans 9 cas.es anomalies congénitales étaient retrouvées dans 30 cas dominéesar les kystes et les fistules du tractus thyréoglosse.ous nos patients étaient opérés avec une moyenne’hospitalisation de 2,62 jours.’évolution postopératoire était bonne. L’examen anatomopatholo-ique a confirmé le diagnostic de tuberculose ganglionnaire dans7 cas. Tous ces malades ont été mis sous traitement antitubercu-eux.onclusion.— Les tuméfactions cervicales chroniques sont un motife consultation fréquent dans la population pédiatrique. Les étiolo-ies sont dominées par les kystes et fistules du tractus thyréoglosset les adénopathies d’origine tuberculeuse. L’échographie est leremier examen pratiqué. La cytoponction peut être contributive.e traitement chirurgical radical reste le traitement de choix poures anomalies congénitales et une confirmation anatomopatholo-ique est nécessaire pour le traitement de la tuberculose.

086anifestation laryngée comme mode de révélation’un syndrome lymphoprolifératif chez l’enfantransplanté hépatique. Aupya*, C. Nowakb, M. Parodib, D. Habesb, C. Guettierb,. Bobinb

HIA Val de Grâce, Paris, France ; b CHU Bicêtre, Le Kremlinicêtre, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les syndromes lymphoprolifératifs induitsar le virus Epstein-Barr représentent une complication sévèreprès transplantation hépatique chez l’enfant.es syndromes se caractérisent par leur hétérogénéité cliniquet biologique et se manifestent généralement par un syndromeumoral dont la localisation est variable, souvent multifocaleouvant intéresser l’organe greffé mais également les gan-lions, les intestins, le système nerveux central. L’atteinte dea sphère ORL au niveau de l’anneau de Waldeyer existe dansrès de 35 % des cas et entraîne cliniquement un syndromebstructif des voies aérodigestives supérieures. Les biopsies,aciles à effectuer à ce niveau, permettent le diagnostic histo-ogique. Ces syndromes regroupent les hyperplasies lymphoïdesNI-like, les proliférations polyclonales lymphoïdes B et les lym-homes.ous avons constaté récemment un nouveau mode de révélatione ce syndrome lymphoprolifératif par une symptomatologie laryn-ée qui n’a fait l’objet jusqu’ici que de deux publications dans laittérature.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective menée’avril 2009 à avril 2010 incluant tous les enfants transplantés hépa-iques présentant une symptomatologie laryngée et suspecte deyndrome lymphoprolofératif car ayant une charge virale EBV éle-ée. Sept enfants ont été inclus (2 garcons, 5 filles), tous étaientraités par Tacrolimus (Prograf).a présentation clinique était variable allant de la simple dysphoniela dyspnée laryngée plus ou moins bien tolérée.

ous les enfants ont bénéficié d’une naso-fibroscopie, et d’un exa-en endoscopique laryngé sous anesthésie générale avec biopsiesultiples systématiques intéressant le larynx (épi larynx, repli ary-

piglottique), la moelle osseuse.ésultats.— L’âge moyen des 7 enfants était de 36,6 mois et le délaioyen de survenue des symptômes laryngés après la transplantation

épatique était de 14,6 mois.ous les enfants présentaient une muqueuse laryngée anormale,amelonnée touchant le larynx mais aussi la langue et toute lauqueuse pharyngée.

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e diagnostic a été histologique : 3 enfants ont présenté une pro-ifération polyclonale lymphoïde B, 3 présentaient une « banale »yperplasie lymphoïde MNI-like tandis qu’un enfant souffrait d’uneyperplasie lymphoïde non spécifique. Aucun enfant ne présentaite lymphome.es enfants atteints ont été traités par la réduction de leur immuno-uppression et par des anticorps anti-CD 20. Actuellement, ils sontous guéris.onclusion.— L’augmentation de la charge virale EBV dans le sang’un enfant transplanté hépatique associée à une symptomato-ogie laryngée ou obstructive des voies aérodigestives supérieureoit conduire à une biopsie rapide pour diagnostiquer et trai-er un syndrome lymphoprolifératif en sachant qu’il n’existe pase corrélation entre la gravité des symptômes cliniques, l’aspectacroscopique de la muqueuse et la gravité du diagnostic histolo-

ique.

087ibrome ossifiant juvénile trabéculaire du massifacial : étude de cas et revue de la littérature. Brehereta*, E. Cassagnaub, E. Mourrain-Langloisc, O. Malardd

Centre hospitalier et universitaire, ORL, Angers, France ;anatomopathologie, centre hospitalier et universitaire, Nantes,rance ; c radiologie, centre hospitalier et universitaire, Nantes,rance ; d centre hospitalier et universitaire de nantes, ORL,antes, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les auteurs rapportent le cas d’une jeuneatiente de 7 ans présentant un fibrome ossifiant juvénile trabécu-aire naso-ethmoïdal, avec envahissement orbitaire, et proposentne mise au point sur la classification histologique complexe desbromes ossifiants.atériels et méthodes.— Une enfant de 7 ans a été prise en chargeans le contexte d’une obstruction nasale droite et d’épistaxis len-ement progressive, et l’apparition d’une voussure de la régionous-orbitaire. L’examen clinique retrouvait uns obstruction de laosse nasale droite d’allure tumorale et une diplopie confirmée par’examen du champ visuel. Le bilan TDM montrait une lésion tissu-aire hétérogène extensive prenant naissance au niveau de la paroiédiane de l’ethmoïde droit, avec lyse de la paroi postérieure du

inus maxillaire droit, envahissement par contiguïté de la fosse infraemporale, de la voute palatine, du plancher orbitaire et extentionndo-orbitaire à proximité du nerf optique. L’IRM retrouvait cetspect de processus expansif mais avec des limites assez nettes.’aspect a fait d’emblée craindre la présence d’un rhabdomyosar-ome, mais les biopsies ont montré qu’il s’agissait d’un fibromessifiant juvénile bénin de type trabéculaire.ésultats.— Une exérèse de cette tumeur bénigne a été effec-uée par voie paralatéronasale, et le suivi à court terme (9 mois)e montre pas de récidive. Cette tumeur rare appartient auroupe des tumeurs fibro-osseuses au même titre que la dyspla-ie fibreuse et le méningiome psammomateux extracrânien. Troisntités histologiques composent le groupe des fibromes ossifiants :e fibrome ossifiant classique, le fibrome ossifiant psammomatoïdeuvénile et le fibrome ossifiant trabéculaire juvénile. Cette dernièreorme histologique atteint des enfants âgés de moins de 15 ans etst localisée au niveau orbito-sinusien, contrairement au fibromessifiant classique plus volontiers mandibulaire. Une revue de laittérature laisse envisager que cette tumeur bénigne mais ostéo-ytique et compressive doit bénéficier d’un traitement chirurgicalomplet afin d’éviter les complications fonctionnelles en particu-

ier visuelles, les récidives, en particulier fréquentes dans la formeuvénile.onclusion.— Le fibrome ossifiant juvénile trabéculaire appartientu groupe des tumeurs fibro-osseuses au même titre que la dysplasiebreuse et le méningiome psammomateux. Sa localisation élective

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117e congrès de la SFORL

rbitosinusienne chez des enfants de moins de 15 ans est classique.’analyse de la littérature montre que cette tumeur bénigne ostéo-ytique et compressive doit bénéficier d’un traitement chirurgical lelus complet possible afin d’éviter les complications fonctionnellesn particulier visuelles et les récidives, particulièrement fréquentesans la forme juvénile.

088apillomatose laryngée de l’enfant. Yehouessi-Vignikina*, M. Flatinb, J. Vodouhea, C. Hounkpea

CNHU, Cotonou, Bénin ; b CHD/ZOU, Abomey, BéninAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le but de cette étude a été de déterminer’incidence de la papillomatose laryngée de l’enfant en ORL, deecenser ses manifestations cliniques et les résultats de la conduitehérapeutique utilisée.atériels et méthodes.— L’étude a été rétrospective. Elle s’est

ntéressée aux dossiers des enfants recus et suivis pour papilloma-ose laryngée entre le 1er janvier 1994 et le 31 décembre 2008.ésultats.— Ces 15 dernières années, 75 cas de papillomatose laryn-ée de l’enfant ont été recus et traités en ORL soit une incidencee 5 cas par an. Les enfants de 0 à 10 ans ont constitué 61 casoit 81,32 % et la moyenne d’âge était de 6,22 ans. La prédomi-ance était masculine 50 cas soit 66,66 %. Les motifs de consultationes plus enregistrés étaient la dysphonie seule 18 cas soit 24 %t l’association dysphonie + dyspnée 48 cas soit 64 %. La duréeoyenne d’évolution de la maladie, avant la 1re consultation étaite 36 mois. Sur 75 enfants suivis, 32 parmi eux soit 42,67 % étaientdmis dans un tableau de détresse respiratoire. Les papillomestaient de localisation glottique dans 60 cas soit 80 %. La sus-glotteété concernée dans 7 cas soit 9,3 %, la sous-glotte dans 5 cas soit

,66 % et dans 3 cas soit 4 %, la localisation était au-delà du larynx.’examen histopathologique réalisé dans 53 cas soit 70,6 % aonfirmé de multiples papilles hyperkératosiques bénins. L’étiologieirale a été retrouvée dans 6 cas soit 8 %. Au plan thérapeutique,’urgence a fait appel à la corticothérapie.e traitement endoscopique a consisté en des épluchages à la pincevec une moyenne de 4 à 5 séances. Nous avons enregistré 61 casoit 81,33 % d’évolution favorable avec stabilisation. Un échec thé-apeutique a été retrouvé dans 14 cas soit 18,67 % dont 6 cas soit 8 %e décès, 5 cas soit 6,66 % de récidives et 3 cas soit 4 % de sténosesaryngo-trachéales.onclusion.— La papillomatose laryngée est une tumeur bénigneais mortelle. Son traitement en est l’exérèse endosco-ique.

089iplégie laryngée néonatale et spinal muscularmyotrophy with respiratory distress (SMARD). Cariou Patrona*, F. Espitaliera, J. Perrierb, O. Malarda

Service d’ORL et chirurgie cervico-faciale, Nantes, France ;Service de pédiatrie, Nantes, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les paralysies laryngées bilatérales néo-atales sont rares avec un grand nombre d’étiologie possible maisestant le plus souvent idiopathiques. Nous rapportons le premieras de diplégie laryngée néonatale révélant une amyotrophie spi-ale avec détresse respiratoire (SMARD).atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de

mois pris en charge pour un stridor et une détresse respiratoire’apparition progressive.ésultats.— L’endoscopie retrouvait une paralysie laryngée bila-érale en fermeture et le bilan étiologique était en faveur d’uneeuropathie périphérique axonale distale des membres inférieurs
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non expliqués.Une cordotomie puis une trachéotomie ont été réalisées.L’impossibilité de déventiler cet enfant et ses besoins respiratoirescroissants ont révélé l’apparition d’une paralysie diaphragmatique.L’aggravation neurologique clinique et électromyographique aux4 membres a permis de poser le diagnostic de SMARD.La littérature rapporte une cinquantaine de cas de cette maladieautosomique récessive caractérisée par une dégénérescence desmotoneurones distaux et une paralysie diaphragmatique. Aucun casde paralysie laryngée inaugurale décrit n’a été retrouvé.Conclusion.— Les diplégies laryngées peuvent révéler des patholo-gies rares et graves comme le SMARD.

P090Dyspnée laryngée révélant un kyste du tractusthyréoglosseA. Aubina*, D. Bakhosb, S. Pondavena, E. Lescanneb

a Unité ORL pédiatrique, CHRU de Tours, Tours, France ; b CHRU deTours, université Francois-Rabelais de Tours, Tours, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Décrire la prise en charge d’un enfant, âgéd’un mois, chez qui a été découvert un kyste du tractus thyréoglossebasi lingual devant un stridor.Matériels et méthodes.— Cas clinique.Résultats.— Une enfant, âgée d’un mois, a présenté un stridor avecun tirage cervico-thoracique. Devant une suspicion de laryngomala-cie, un avis dans l’unité d’ORL pédiatrique a été demandé. Devantune aggravation progressive de la dyspnée, une intubation au blocopératoire a été effectuée. Au décours de l’intubation, il a étémis en évidence une lésion basi lingual. Une tomodensitométrie amis en évidence une lésion kystique basi-linguale. Une endoscopiedes voies aérodigestives supérieures a retrouvé une lésion situéeen base de langue, médiane, régulière et molle à la palpation. Unemarsupialisation au laser a été réalisée. L’examen histologique arévélé un kyste du tractus thyréoglosse. U an après la réalisation dela marsupialisation, il n’existe aucun signe de récidive.Conclusion.— Le kyste du tractus thyréoglosse basi-linguale est uneétiologie rare des stridors des nouveau-nés. La marsupialisation dece kyste est une alternative intéressante pour la prise en charge decette pathologie.

P091À propos d’un cas d’abcès parapharyngé révélantun mal de Pott cervicalI. Ndiaye, E. Diom*, A. Tall, M. Ndiaye, A. Thiam, B. Diallo, R. Diouf,E. DiopORL FANN UCAD, Dakar, Sénégal* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Rapporter un cas de mal de Pott cervicalrévélé par un abcès parapharyngé.Matériels et méthodes.— Un jeune garcon de 7 ans a été recu enurgence le 22/02/10 pour une tuméfaction latéro-cervicale gauchedouloureuse et fluctuante, associée à une odynophagie. Le tableauclinique évoluait depuis 3 semaines, dans un contexte de fièvre ves-pérale.Résultats.— L’examen notait un trismus peu serré permettantd’apercevoir cependant une voussure latéropahryngée, recouverted’une muqueuse inflammatoire non ulcérée.Une incision-drainage, sous anesthésie générale, de l’abcès rétros-

tylien par voie combinée cervicale et oropharyngée eut lieu le23/02/2010 associée une antibiothérapie non spécifique par voieparentale (amoxicilline + acide clavulanique 500 mg et gentamicine80 mg/jour). Aucun germe banal ou spécifique n’a été isolé sur leprélèvement de pus.

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j7 d’hospitalisation, s’est installé progressivement un torticolis,vec une absence de défervescence thermique malgré le trai-ement. L’examen notait un petit empâtement dans la régionervicale et une reprise de la tuméfaction oropharyngée.evant cette mauvaise réponse au traitement instauré, une intra-ermoréaction à la tuberculine a été réalisée et revenait positive à6,5 mm. Une radiographie des poumons objectivait un syndromeronchique bilatéral diffus associé à un foyer interstitiel basalroit en faveur d’une bronchopneumothie. Un deuxième prélève-ent par ponction oropharyngée ramena du pus franc et caséeuxont l’examen bactériologique mettait en évidence la présence deacilles acido-alcoolo résistants.’examen tomodensitométrique centré sur le rachis cervicalontrait un abcès rétrostylien avec une lyse vertébrale atloïdo-

xoïdienne.e diagnostic d’un mal de POTT cervical compliqué d’un syndromee Grisel fut retenu.’enfant a été transféré dans un service de pédiatrie pour’instauration et le suivi du traitement antituberculeux.onclusion.— Un abcès parapharyngé d’origine Pottique est excep-ionnellement rencontré aujourd’hui. Mais le praticien évoluant enone d’endémie doit toujours y penser.’imagerie médicale moderne est d’un apport indéniable dans leiagnostic et le suivi de la régression des lésions sous traitement.

092raitement conservateur des abcès sous-périostésu décours d’une mastoïdite chez l’enfant. Trijoleta*, D. Bakhosb, S. Pondavena, S. Morinièrea, E. Lescanneb

Unité ORL pédiatrique, CHRU de Tours, Tours, France ; b CHRU deours, université Francois-Rabelais de Tours, Tours, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer le traitement conservateur desbcès sous-périostés comme alternative à la mastoïdectomie.atériels et méthodes.— Cinquante enfants, âges de moins de4 ans (moyennne : 32 mois) ont été pris en charge pour une mas-oïdite aiguë entre 1994 et 2008. Les mastoïdites subaiguës etes cholestéatome ont été exclus. Tous avaient recu une antibio-hérapie avant l’hospitalisation. Au cours de l’étude, nous avonsodifié la prise en charge des abcès sous periostés. En effet, avant

002, une mastoïdectomie associée à une antibiothérapie intravei-euse était le traitement de référence (groupe I). Après 2002, leraitement conservateur a été préféré (groupe II) : pose d’un aéra-eur transtympanique, ponction rétro-auriculaire et antibiothérapientraveineuse. L’âge, les constatations à l’imagerie, les résultatsactériologiques, la durée d’hospitalisation et le taux de guérisonnt été comparés entre les 2 groupes.ésultats.— Cinquante enfants ont été hospitalisés pour uneastoïdite aiguë durant la période d’étude. À l’entrée, un

nfant présentait une paralysie faciale périphérique. Une tomo-ensitométrie des rochers a été effectuée pour 43 enfants. Trentet un abcès sous-périostés ont été identifiés, associés à une throm-ose du sinus latéral dans 3 cas et à un empyème sous dural danscas. Streptococcus pneumoniae a été identifié dans 28 cas. Quinzenfants ont été inclus dans le groupe I et 16 dans le groupe II. Leombre d’abcès sous périosés était quasiment similaire pour lespériodes (15/16) mais le nombre de mastoïdectomies a été réduit

15/1) dans le groupe II. Les enfants des 2 groupes ont été gué-is sans complications. Dans le groupe II, la durée d’hospitalisationtait significativement plus courte (9 ± 7 jours) comparée à celle duroupe I (15 ± 6 jours).

onclusion.— Pour les abcès sous-périostés compliquant une mas-oïdite, le traitement conservateur est une alternative à laastoidectomie qui a montré son efficacité. Il permet de plus de

éduire la durée d’hospitalisation.

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093orsures par NAC « Nouveaux Animaux deompagnie ». Lunaa, O. Ferrantb, F. Papinb, C. Dupontc, B. Clinb, E. Babina

ORL, Côte de Nacre, Caen, France ; b unité de médecine légale,ôte de Nacre, Caen, France ; c service de pédiatrie, Côte deacre, Caen, France

ut de la présentation.— Décrire les implications diagnostiques,hérapeutiques et judiciaires des morsures par des NAC (exempleu furet).atériels et méthodes.— Description d’un cas clinique d’un nourris-

on adressé aux urgences ORL pour morsures de la face et perte deubstance de l’oreille droite. En s’appuyant sur cette observationt après une revue de la littérature nous étudierons les caracté-istiques des blessures de furets et leurs conséquences judiciaires,insi que le risque de transmission de maladie à l’homme.ésultats.— Les blessures de furet peuvent être confondues avecelles de rats. Mais ces derniers s’attaquent plus souvent auxersonnes décédées. Le préjudice entraîné est essentiellementsthétique, et la chirurgie reconstructrice est souvent nécessaire.e type de blessures sur le jeune enfant relève de la négligencelus que de sévices à enfants. Posséder un furet dans un foyer aveces enfants de moins de 6 ans n’est pas sans danger.onclusion.— Des mesures de précaution sont à prendre avec cer-ains animaux. Il ne faut jamais laisser un bébé seul à proximité’un animal, ni laisser une plaie de bébé à l’air en présence d’unnimal.

094es corps étrangers laryngés chez l’enfant. Àropos de 35 cas en milieu tropical. Sissokho*, B. Loum, M. Faye, C. Lameôpital principal de Dakar, Dakar, SénégalAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les corps étrangers des voies aériennesontinuent de susciter un intérêt épidémiologique, clinique et thé-apeutique surtout quand il s’agit d’une localisation laryngée.’objectif de l’analyse rétrospective a été de comparer nos résul-ats à ceux de la littérature et de discuter des différents aspectshérapeutiques de cet accident à haut risque.atériels et méthodes.— Sur une période de 17 ans, 35 dossiers deatients porteurs de C.E solides du larynx ont été colligés.ésultats.— L’âge moyen des enfants (n = 35) est de 3,5 ans,

’incidence de l’accident a été de 2 cas/10 000 consultants/an. Laonsultation tardive (69 %), une notion anamnestique de syndromee pénétration rarement retrouvée (9/35 enfants) et une sympto-atologie dominée par une dyspnée moyenne avec un contexte

ébrile (7/35), n’ont pas toujours rendu le diagnostic facile. Huitnfants avaient été considérés et traités comme des asthmatiques.ous les C.E ont pu être enlevés par voie naturelle au moyen d’unendoscopie rigide sous anesthésie générale ; l’arête de poissonn = 17) a été le C.E le plus fréquent. Sur le plan des complications ;8 cas de spasme laryngé transitoire et 2 cas d’arrêt cardiorespira-oire contrôles ont été recensés.onclusion.— Les auteurs insistent sur la nécessité d’un consen-us organisationnel entre ORL, pédiatre, anesthésiste au sein d’uneême structure hospitalière voir entre hôpitaux pour une meilleure

pproche thérapeutique qui demeure endoscopique.

095nfiltration locale de Bupivacaïne pour diminuer laouleur en postopératoire d’amygdalectomie parlectro-cautérisation

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117e congrès de la SFORL

. Botelho, D. Ferreira, A. Siqueira, S. Ribeiro, F. Souza, T. Lima*,

. Maron’université d’état d’Amazonas, Manaus, BrésilAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Ce travail a pour objectif d’évaluer’utilisation d’infiltration de bupivacaïne dans les piliers et lesoges amygdaliennes, pour diminuer la douleur postopératoire desatients soumis à une amygdalectomie.atériels et méthodes.— On a évalué des patients de 6 ans oulus, soumis à une amygdalectomie par électro-cautérisation, entreeptembre et décembre 2008. Les patients ont été répartis engroupes : Groupe I : avec infiltration d’anesthésique local (chlor-ydrate de bupivacaïne) bilatéralement dans les piliers et les logesmygdaliennes avant et après l’ablation des amygdales palatines ;roupe II : sans infiltration d’anesthésique local. Tous les patientsnt été soumis à une évaluation de la douleur postopératoirear le biais d’une échelle analogique visuelle, graduée en cinqiveaux d’intensité, depuis l’absence de douleur jusqu’à une dou-eur insupportable. On a réalisé des évaluations du 1er au 7e jourostopératoire.ésultats.— L’échantillon a été constitué de 15 patients, dontfaisaient partie du groupe I et 7 du groupe II. Dans le groupevec infiltration, la moyenne des points est restée pendant lesjours de postopératoire, entre 2,00 et 2,38 points. Par contre, dans

e groupe sans infiltration, la moyenne des points a varié entre,14 et 3,29. Après analyse statistique, on a observé que la dif-érence entre les deux groupes n’était significative qu’au 5e jour,uand le groupe sans infiltration de bupivacaïne a présenté uneonctuation plus élevée, signifiant une douleur postopératoire plusmportante.onclusion.— Cette étude présente une relevance clinique, mon-rant que chez les patients infiltrés avec la bupivacaïne, laoyenne du score quotidien de douleur postopératoire a été

nférieure à celle du groupe non infiltré. Cependant, il est néces-aire de réaliser d’autres études avec la bupivacaïne ou d’autresnesthésiques locaux dans le but de diminuer la douleur post-pératoire, laissant prévaloir le bon sens du chirurgien, pourhoisir une technique chirurgicale avec moins de complicationsostopératoires.

hirurgie cervico-facialealle Couloir 5

096yste du tractus thyréoglosse endolaryngé :résentation d’un cas clinique et discussion de la

ittérature. Rougera*, E. Mourrain-Langloisb, C. Ferrona, G. Angela,. Bordurea, Malard O.a

centre hospitalier et universitaire, ORL, Nantes, France ;radiologie, centre hospitalier et universitaire, Nantes, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le développement endolaryngé des kystesu tractus thyréoglosse est extrêmement rare. Seuls 12 cas sontapportés dans la littérature. Le mode de révélation de cette patho-ogie peut être très bruyant, sous la forme d’une dyspnée aiguë oulus progressif, par une dysphonie, une dysphagie ou une douleurharyngée.

partir d’un cas et d’une revue de la littérature, les auteursllustrent les manifestations endolaryngées décrites des kystes duractus thyréoglosse et leur modalité de prise en charge.atériels et méthodes.— Présentation d’un cas de kyste du tractus

hyréoglosse à développement endolaryngé chez une patiente de

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33 ans ayant consulté pour dysphagie et otalgie réflexe évoluantdepuis 4 mois. L’examen montrait une tuméfaction sous-muqueuseendolaryngée.L’examen tomodensitométrique permettait de suspecter le diag-nostic compte tenu de la présence de lésions mixtes endo- etextralaryngées. La patiente a été opérée par voie d’abord cervicalede la même facon que lors de l’exérèse d’un kyste du tractus simple,puis une dissection endolaryngée par voie inter-thyro-hyoïdiennea été effectuée, sous couvert d’une intubation en réanimation24 heures.L’analyse de la littérature permet préciser la fréquence de cettepathologie, d’en connaître les principales manifestations cliniqueset de proposer une conduite à tenir pratique.Résultats.— L’origine embryologique des kystes du tractus thy-réoglosse permet d’expliquer la possibilité de localisationsendolaryngées.Des examens complémentaires par tomodensitométrie sont utilesau diagnostic.Le traitement consiste en l’exérèse lésionnelle complète par voie decervicotomie, de la même manière que dans la chirurgie d’un kysteà développement extralaryngé simple (selon la technique décritepar Sistrunk), complétée d’une dissection sous muqueuse de la tota-lité de la formation kystique endolaryngée en monobloc au traversde la loge HTE.Conclusion.— Le développement endolaryngé des kystes du tractusthyréoglosse est une possibilité qu’il ne faut pas ignorer afin d’enconnaître les complications et de pouvoir proposer un traitementchirurgical adapté, sous couverture éventuelle d’une intubation enmilieu de réanimation périopératoire.

P097Cancérisation des kystes du tractus thyréoglossechez l’adulteA. Meuniera*, J. N’gouanb, E. Babina, C. Righiniba service ORL et CCF, Caen, France ; b service ORL et CCF,Grenoble, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Nous nous proposons de définir les carac-téristiques cliniques et la stratégie thérapeutique à proposer enprésence d’un kyste du tractus thyréoglosse de l’adulte suspect demalignité.À l’aide de l’analyse de deux séries rétrospectives de cas nous avonscherché à extraire une méthode de prise en charge des kystes dutractus thyréoglosse et les facteurs pouvant orienter vers la mali-gnité.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur 10 ans de deuxéquipes universitaires francaises. Nous avons ainsi colligé 47 cas dekystes du tractus thyréoglosse chez l’adolescent de plus de 15 anset l’adulte. Les données analysées sont constituées par le sexe,l’âge, les éléments cliniques et radiologiques du bilan, le taux decancérisation et les traitement proposés.Résultats.— La série globale est constituée de 47 patients,27 hommes, 20 femmes, avec une moyenne d’âge de 40 ans.L’ensemble des patients excepté un cas a eu un bilan d’imagerieconstitué dans 68 % par une échographie seule, 16 % a bénéficiéd’une échographie et d’un scanner cervical avec injection de pro-duit de contraste, 4 % des patients ont eu un scanner cervical injectéuniquement, 2 % (1 cas) ont subi une fistulographie en plus d’uneéchographie cervicale. Trois patients (6 %) ont bénéficié d’une cyto-ponction. Tous sauf un patient ont bénéficié d’une intervention deSistrunk avec ablation du corps de l’os hyoïde voire ablation totale

de l’os hyoïde pour un cas. Sur ces 47 cas, 1 cas présente une can-cérisation de son kyste du tractus thyréoglosse de type carcinomethyroïdien papillaire. Dans ce cas une thyroïdectomie et un curagerécurrentiel ont complété le geste initial. Le recul moyen pour lesuivi des patients est de 13,5 années avec aucune récidive.

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onclusion.— La cancérisation de kyste du tractus thyréoglosse eststimée à 1 %.es résultats de notre étude sont conformes à ceux de la littératureant sur la proportion de cancérisation que sur la prise en charge.ur la majorité des formes bénigne l’ablation du corps de l’os hyoïdeemble être la règle ; concernant le cas malin la prise en charge estonforme au référentiel sur la prise en charge des néoplasies papil-aires thyroïdiennes c’est-à-dire : thyroïdectomie totale et curageu compartiment central.

098es thyroïdectomies : résultat d’une série de01 cas. Miloundja*, T. Ella Ondo, S. Nzenze, A. Nziengui, J. Moussavououyombi, L. N’zoubaIA Omar Bongo Ondimba, Libreville, GabonAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Malgré la maîtrise de la technique chi-urgicale, le risque de complications pour thyroïdectomie, n’a pasisparu. Le but de ce travail est de présenter les résultats de 4 anse thyroïdectomie dans notre service.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective réali-

ée entre janvier 2006 et décembre 2009 à partir des dossiers desatients ayant eu une thyroïdectomie pour une pathologie thyroï-ienne.ésultats.— Notre étude comportait 101 thyroïdectomies réaliséeshez 90 femmes et 11 hommes âgés de 13 ans à 76 ans. Le délai’évolution moyen de la pathologie thyroïdienne était de 8 mois.ous avons opéré 60 goitres multinodulaires, 37 goitres nodulairest quatre goitres diffus. Neuf patients avaient une hyperthyroïdie.uit patients avaient un goitre plongeant. Les gestes chirurgicauxéalisés étaient la loboisthmectomie (49 cas), la thyroïdectomieubtotale (35 cas), la thyroïdectomie totale (16 cas) et l’énucléationun cas). Pour 72 pièces opératoires analysées, nous avons eu7 tumeurs bénignes et 5 tumeurs malignes. Les complicationsetrouvées étaient l’hémorragie dans huit cas dont deux reprisesu bloc pour hémostase, l’infection dans six cas dont un cas deextilome, la paralysie récurrentielle transitoire dans trois cas etéfinitive dans 2 cas, l’hypoparathyroïdie transitoire dans six cas.u plan esthétique, il a été trouvé six cas de chéloïde et quatre case rétraction cutanée.ix cas ont été réopérés dont deux cas d’hémorragie, un cas dearalysie récurentielle, deux cas de carcinome et un cas de nodulevolutif sur lobe controlatéral. Nous avons obtenu 81 cas de guéri-on, 19 cas de perdu de vue et un cas de décès.onclusion.— La chirurgie thyroïdienne reste personnalisée par laréservation des nerfs récurrents et des parathyroïdes. Elle doittre pratiquée avec dextérité et simplicité afin de réduire la mor-idité post opératoire.

099valuation des critères échographiques,ytologiques et histologiques des noduleshyroïdiens avec cellules oncocytaires atypiques. Guillea*, F. Vélayoudom-Céphiseb, B. Luna-Azoulayb, J. Lassaveb,. Trivalb, A. Mareelb, E. Nalletb, S. Duflob

CHU de Pointe à Pitre, Pointe à Pitre, France ; b Pointe à Pitre,rance ; c laboratoire d’anatomopathologie, Baie Mahault, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les tumeurs oncocytaires de la thyroïdeont rares et de diagnostic difficile. Les carcinomes oncocytaireseprésentent 20 % de l’ensemble des tumeurs oncocytaires. Laécouverte de cellules oncocytaires atypiques à la cytoponction

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hyroïdienne pose le problème de l’indication chirurgicale notam-ent lorsque le nodule mesure entre 10 et 25 mm. La distinction

ntre cellules oncocytaires carcinomateuses, dont la résection chi-urgicale est indispensable, et cellules oncocytaires bénignes, estmportante pour une meilleure prise en charge de ces lésions.e but de cette étude est d’évaluer les critères échographiques,ytologiques et histologiques qui permettraient de distinguer lesumeurs oncocytaires à risque carcinomateux.atériels et méthodes.— Entre 2007 et 2010, 308 patients ayanténéficiés d’une thyroïdectomie totale pour goitre multi hétéroodulaire (n = 108) ou d’une loboisthmectomie pour nodule uniquen = 200) ont été inclus dans cette étude rétrospective. Aprèsxérèse chirurgicale, 452 nodules ont été analysés. Cinquante sixatients (19 hommes, 37 femmes) ont bénéficié en préopératoire’une échographie thyroïdienne puis d’une cytoponction effec-uée par le même opérateur. La lecture des lames a été réaliséear le même anatomopathologiste. Les critères échographiquesi), cytologiques (ii) et histologiques ont été analysés : (i) loca-isation du nodule au sein du parenchyme, taille, échostructure,chogénecité, contours, microcalcifications et vascularisation ; (ii)ellularité, cytoarchitecture, pourcentage de cellules oncocytaires,nflammation chronique, vascularisation et atypie nucléaire.ésultats.— L’analyse cytologique des 56 nodules, a mis en évidencene architecture folliculaire pour 39 nodules (70 %) et un carcinomeapillaire pour 2 nodules (4 %). Ces diagnostics ont été confirmésn histologie. Les 15 nodules restants étaient suspects à la cyto-onction et 8 d’entre eux présentaient des cellules oncocytairestypiques (14 %).armi ces 8 nodules, l’histologie définitive a mis en évidence unarcinome papillaire et 7 adénomes folliculaires avec cellules onco-ytaires. L’échographie a permis de mettre en évidence un diamètreodulaire de 17,5 mm en moyenne (10—25 mm), un aspect solideans 70 % des cas (n = 6), une texture hétérogène dans 62 % (n = 5),ne hypoéchogénécité marquée dans 50 % (n = 4), des contoursrréguliers ou microlobulés dans 50 % (n = 4). Absence de microcal-ifications ou d’hypervascularisation.onclusion.— Nous n’avons pas retrouvé d’association entre cri-ères échographiques, cytologiques et histologiques, permettant’identifier les cellules oncocytaires atypiques et à risque carci-omateux. En se basant sur la même méthodologie, cette étudest poursuivie de facon prospective pour l’identification, à partir’une cohorte plus importante, des nodules thyroïdiens comprisntre 10 et 25 mm et à cellules oncocytaires atypiques. Le but étante mieux orienter notre prise en charge chirurgicale. Dans le futur,’utilisation de la biologie moléculaire nous permettra dans doute’identifier les nodules à cellules oncocytaires atypiques dont lahirurgie est indispensable.

100apports anatomiques entre le nerf laryngéécurrent et le ligament de Berry : étude de8 nerfs. Botelho, S. Ribeiro, R. Gobeth, D. Vieira*, L. Sousa, M. Batista,. Carvalho, R. Tommaso, E. Santos Júnior’Université d’état d’Amazonas, Manaus, BrésilAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Proposer une nouvelle classification ana-omique de la diversité de présentation des rapports du NLR avece ligament de Berry.atériels et méthodes.— L’étude a été réalisée en faisant la dis-

ection de 22 cadavres dans une morgue, en 2009 et 2010. Les

issections ont exposé les régions antérolatérales droite et/ouauche du cou, dans le but de mettre en évidence le rapport entree ligament de Berry et le NLR. À partir de ces dissections, on a éta-li les catégories de présentation anatomique des rapports entre

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117e congrès de la SFORL

e nerf et le ligament de Berry, de la facon suivante : Type I ountraligamentaire, lorsque le nerf et/ou ses branches étaient visua-isés dans le tissu du ligament ; Type II ou latéral, lorsque le nerft/ou ses branches étaient visualisés à côté du ligament ; Type IIIu médial, lorsque le nerf et/ou ses branches étaient visualisés deacon médiale par rapport au ligament.ésultats.— On a disséqué 41 nerfs ; et, parmi eux, 5 (12,2 %) étaientris dans la substance du ligament (Type I — intra-ligamentaire) ; 2868,3 %) se situaient sur la latérale du ligament (Type II — latéral)t 8 (19,5 %) ont été visualisés dans la position médiale par rapportu ligament (Type III — médial). La concordance entre les côtés duou, quant au rapport du NLR avec le ligament, n’a pas été trouvéeur 7 cadavres (31,8 %).onclusion.— La position latérale du NLR par rapport au ligament deerry a été la plus fréquente. Cependant, étant donné ce qu’on arouvé, une présentation médiale ne doit pas être mésestimée dans’acte chirurgical. Et, sans aucun doute, un plus grand soin dans laissection du ligament de Berry doit être appliqué, de facon à éviteres iatrogénies avec le NLR intraligamentaire.

101tude des rapports anatomiques entre le ligamente Berry et le nerf laryngé récurrent au cours dehyroïdectomies. Botelho, L. Cattebeke, G. Anjos, R. Freitas, R. Tommaso*,. Oliveira, D. Carvalho, E. Santos Júnior’université d’état d’Amazonas, Manaus, BrésilAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Proposer un protocole d’accès chirurgicalans les thyroïdectomies totales et partielles, de facon à identifiert ligaturer les artères thyroïdiennes inférieures, en localisant etréservant les nerfs laryngés récurrents, à partir de leur rapportnatomique avec le ligament de Berry.atériels et méthodes.— On a analysé des photos prises dansn service d’oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale deatients soumis à une thyroïdectomie partielle ou totale entre002 et 2008. Les photos ont montré les régions antérolatéralesroite et/ou gauche du cou disséqué, uni- ou bilatéralement, selona localisation du goître et/ou de la tumeur, dans le but de visualisere rapport entre le ligament de Berry et le nerf laryngé récurrent.

partir des données obtenues, on a distribué les fréquences de larésentation anatomique des rapports entre le nerf et le ligamente Berry en 4 catégories : Type I ou intra-ligamentaire : lorsque leerf et/ou ses branches étaient visualisés dans le ligament ; TypeI ou latéral : lorsque le nerf et/ou ses branches étaient visualisés

côté du ligament ; Type III ou médial : lorsque le nerf et/ou sesranches étaient clairement visualisés de facon médiale par rapportu ligament. Les photos qui ne permettaient pas de voir clairementes rapports ont été exclues.ésultats.— L’étude a porté sur 103 photographies. Après analysen fonction de la nouvelle classification proposée dans ce travail,e rapport entre le nerf laryngé récurrent et le ligament de Berryu cours de ces thyroïdectomies a été visualisé de facon claire sur1 photos, avec un total de 22 nerfs. On a trouvé 9 nerfs (40,9 %) duype I ou intraligamentaire, 9 nerfs (40,9 %) du Type II ou latéral, etnerfs (18,2 %) du Type III ou médial. On a exclu 82 photos car ellese permettaient pas de voir clairement ce rapport.onclusion.— Chez les patients ayant un goitre de gros volume, lesormes anatomiques du parcours du nerf laryngé récurrent sontodifiées, ce qui rend difficile l’identification et la préservatione ce nerf, en raison de la perte du rapport anatomique entre les

tructures cervicales, et également de l’espace limité dont disposee chirurgien pour faire l’exérèse de la pièce chirurgicale. Cettetude montre l’importance du ligament de Berry comme point deepère anatomique dans les thyroïdectomies et, contrairement à
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d’autres, montre que le nerf laryngé récurrent se trouvait dans unetopographie intra-ligamentaire dans 40,9 % des cas (9 patients).

P102Les galectines-1, -7 et -8 : à propos de nouveauxmarqueurs des cancers différenciés de la glandethyroïdeS. Sausseza*, V. Arcoliab, E. Crompotb, M. Remmelinkc, F. Renaudd,E. Leteurtree

a CHU Saint-Pierre, Bruxelles, Belgique ; b Umons, Mons, Belgique ;c H-Erasme, Bruxelles, Belgique ; d CHRU Lille, Lille, France ;e CHU Lille, Lille, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les pathologistes sont pour la plu-part d’accord pour affirmer que le diagnostic différentiel despathologies de la glande thyroïde est difficile et sujet à contro-verses. L’utilisation de marqueurs immunohistochimiques tels quela galectine-3, la cytokératine-19, le TPO et l’HBME1 constituentune aide précieuse au diagnostic. Dans ce contexte, nous pensonsque les galectines-1, -7 et -8 pourraient constituer de nouveaux mar-queurs immunohistochimiques utiles dans le diagnostic différentieldes lésions de la glande thyroïde.Matériels et méthodes.— Une étude immunohistochimique desgalectines-1, -3 a été réalisée sur 205 lésions thyroïdiennes à savoir40 lésions bénignes de la glande thyroïde (incluant 16 adénomesfolliculaires, 7 cas de maladie de Graves, 7 cas de thyroïdited’Hashimoto et 10 nodules colloïdes), 33 carcinomes bien diffé-renciés (31 carcinomes papillaires et 2 carcinomes folliculaires) etenfin un tissue microarray (TMA) de 66 adénomes folliculaires et66 carcinomes papillaires. Le marquage immunohistochimique desgalectines-7 et -8 a été réalisé sur tous les cas décrits ci-dessus àl’exception des 132 cas de TMA. Des analyses statistiques ont étéréalisées à partir des paramètres LI (le pourcentage de surface mar-quée) et MI (l’intensité moyenne du marquage) évalués de manièresemi-quantitative par deux observateurs.Résultats.— L’analyse des 132 cas de TMA (66 adénomes versus66 carcinomes papillaires) a révélé une excellente sensibilité desgalectines-1 et -3, respectivement 75 % et 91 % ainsi qu’une trèsbonne spécificité à savoir respectivement 97 % et 83 %.Cette observation s’est confirmée sur l’analyse de lames entières(40 lésions bénignes versus 33 carcinomes papillaires et follicu-laires). Aucun marquage de la galectine-1 n’a été observé dans lestumeurs bénignes de la glande thyroïde tandis qu’il s’était révélépositif dans les tumeurs malignes, plus particulièrement dans lescarcinomes papillaires (p = 0,00001). De la même facon, aucunecellule immunopositive pour la galectine-3 n’a été détectée dansles tumeurs bénignes de la thyroïde, contrairement aux tumeursmalignes, notamment les carcinomes papillaires à différentiationfolliculaire où le marquage était positif (p = 0,02). Dans les tumeursbénignes de la thyroïde, un marquage du stroma s’est égalementrévélé positif pour la galectine-3 tandis qu’il était négatif dans lestumeurs malignes (p = 0,00001). Concernant la galectine-7, le mar-quage nucléaire était positif dans les adénomes folliculaires tandisqu’il était négatif dans les carcinomes papillaires (p = 0,0005). Lemême profil d’expression a été observé pour la galectine -8.Conclusion.— Nos résultats montrent que la galectine-1 constitue unmarqueur des carcinomes papillaires probablement aussi intéres-sant que la galectine-3 (marqueur utilisé en routine dans certainslaboratoires). De plus, le marquage nucléaire des galectines-7 et-8 semble être un marqueur potentiel des adénomes folliculaires.

P103Les tumeurs parapharyngées : considérationscliniques et thérapeutiques

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. Daoudi, A. Bouchair, S. Kharoubi, A. Mecibeh, S. Douche,

. Saidia, S. Nouikeszitouni*ervice ORL, hôpital Dorban, Annaba, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les tumeurs de l’espace para pharyngéont des tumeurs rares (0,5 % des tumeurs de la tête et du cou).lles se développent aux dépens des éléments anatomiques de laégion et sont le plus souvent bénignes.

travers une série de 11cas, les auteurs tentent de rappeler lesifficultés liées à leur prise en charge tant sur le plan diagnosticue thérapeutique.atériels et méthodes.— Étude rétrospective sur 09ans

2001—2009). Seules les tumeurs primitives de l’espace para-haryngé ont été retenues. Une série de 11 patients a été ainsiolligée.ous les malades ont bénéficié d’un examen clinique, d’une image-ie et d’un traitement chirurgical.ésultats.— La série comporte 11 patients. L’âge moyen est de2 ans, extrêmes (2—78 ans) avec un sex-ratio de 8 femmes pourhommes.e symptôme d’appel majeur est une gêne pharyngée et/ou gênela déglutition. Le délai écoulé entre le premier symptôme et le

iagnostic est en moyenne de 5ans.’examen oropharyngé retrouve un bombement du pilier antérieurans 7 cas, une voussure en arrière du pilier postérieur dans 3 cas,ne tuméfaction sous parotidienne ou sous digastrique dans 5 cas.a TDM réalisée chez 10 patients met en évidence une tumeur pré-tylienne dans 6 cas, une tumeur rétrostylienne dans 3 cas, et uneumeur rétro pharyngée dans 1 cas.a voie cervicale a été utilisée comme voie d’abord chez 8 malades,lors que la voie endobuccale n’a été préconisée que chezmalades.

’étude histologique a révélé une tumeur salivaire dans 6 cas dontadénomes pléomorphes et un carcinome épidermoide, une tumeurerveuse dans 1cas, 1 cas de lipome, 1cas d’hémolymphangiomeystique, 1 cas de chordome et 1cas de fibromatose.onclusion.— La situation profonde des tumeurs parapharyngéesans une région des plus vascularisée et innervée de la sphère ORL,ait de ces lésions l’une des patho-logies qui relève de la plus grandeigueur dans le déroulement des étapes diagnostiques, et dans laécision thérapeutique, cette dernière bien qu’elle soit toujourshirurgicale doit être posée après un bilan clinique et radiologiquerécis.’absence d’imagerie par IRM dans nos dossiers nous a souvent misn difficulté diagnostique et opératoire. Cet examen est incontour-able dans le bilan préthérapeutique de ces tumeurs, car il orientee diagnostic histologique et permet le choix de la voie d’abord.

104umeurs parapharyngées : à propos de 8 cas. Bouchair*, A. Mecibah, A. Daoudi, N. Djerad, S. Zitouni,. Kharoubi, S. Douche, A. SaidiaHU d’Annaba, Annaba, AlgérieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les tumeurs parapharyngées sont rares et’origines diverses. Elles ont une symptomatologie variée et consti-uent un véritable défi diagnostic et thérapeutique. Notre but este déterminer les caractères sémiologiques et histologiques de cesumeurs, de préciser l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic et’évaluer la conduite thérapeutique.

atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de8 cas traités dans notre service entre janvier 1999 et décembre008.ésultats.— Il existe une légère prédominance féminine. L’âgeoyen est de 35 ans avec des extrêmes de 2 et 78 ans. La dysphagie
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t la rhinolalie constituent le 1er motif de consultation. La durésoyenne depuis la découverte jusqu’à l’hospitalisation est de 3 ans

vec des extrêmes de 1 mois et 8 ans. Tous les malades ont bénéficiés’un traitement chirurgical. La voie d’abord cervicale a été adoptéeans 5 cas et la voie transorale dans 3 cas. L’adénome pléomorphest le plus fréquent avec 3 cas.onclusion.— Les tumeurs parapharyngées sont rares. Leur symp-omatologie d’appel est vague et non spécifique. Le diagnostic estvoqué devant un bon examen clinique mais également devant unemage caractéristique à la TDM et surtout à l’IRM.a voie cervicale permet une meilleure exposition de la tumeur.

105umeur laryngo-trachéale à cellules granuleuses :as clinique et revue de la littérature. Pichon*, P. Herman, M. Wassef, P. Tran Ba Huy, R. Kaniaôpital Lariboisière, université Paris-7, CESEM 8194, Paris, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les objectifs étaient de présenter le cas’une patiente chez qui une tumeur laryngotrachéale à cellules gra-uleuses a été découverte lors d’une grossesse et de discuter leiagnostic et la prise en charge de ces tumeurs notamment duranta grossesse.atériels et méthodes.— Cas clinique et revue de la littérature.ne recherche MEDLINE a été effectuée répertoriant tous les case tumeurs à cellules granuleuses (TCG) de localisation laryngotra-héale en recherchant plus particulièrement les cas survenus duranta grossesse.ésultats.— Une patiente de 21 ans enceinte de 5 mois a consulté enrgence pour une dyspnée inspiratoire. La mobilité laryngée étaitormale. La tomodensitométrie montrait une tumeur régulière enegard du cricoïde et des deux premiers anneaux trachéaux avecne obstruction de la lumière de 81 %. Il existait une infiltration duremier anneau trachéal et du lobe thyroïdien droit. En urgence,ne trachéoscopie avec biopsie et désobstruction a révélé uneumeur à cellules granuleuses avec un index de prolifération de 25 %.près l’accouchement de la patiente, une résection-anastomoserico-trachéale avec lobo-isthmectomie droite a été réalisée sousonitorage des nerfs récurrents. La stimulation peropératoire du

erf récurrent droit a montré une réponse de 122 mV d’amplitude.n postopératoire, la mobilité laryngée était normale. Les limites deésection étaient saines. Dans la littérature, 44 cas de TCG de locali-ation trachéale ont été rapportés dont trois durant la grossesse. Lesraitements étaient une résection chirurgicale (n = 29) sans aucuneécidive rapportée, excision endoscopique (n = 12) avec 50 % de réci-ive ou résidu tumoral, radiothérapie (n = 1) et surveillance (n = 2).ucun cas de résection cricotrachéale n’a été rapporté dans la lit-érature.onclusion.— Peu de cas de TCG ont été rapportés dans la littéra-ure et encore moins durant la grossesse. La prise en charge initialeécessite d’assurer la liberté des voies aériennes avant d’envisagere traitement définitif. La résection chirurgicale en limites sainesst le traitement de choix pour éviter la récidive tumorale. Unessociation entre TCG et hyperœstrogénie a été évoquée mais leaible nombre de cas rapportés ne permet pas d’établir un lien.

106émangio-endothéliome épithélioïde cutané de

’oreille avec extension à la parotide. Kanaan

awam Hospital affililiated with John Hopkins Medecine, Al Ain,budhabi, Emirats Arabes Unis

ut de la présentation.— L’hémangioendothéliome épithélioïde estne tumeur rare de l’endothélium vasculaire envahissant essentiel-

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117e congrès de la SFORL

ement les tissues mous. L’atteinte cutanée est très rare et faitouvent partie d’une atteinte systémique. Nous reportons un castypique d’hémangioendothéliome cutané avec extension au lobeuperficiel de la parotide.atériels et méthodes.— Une femme de 45 ans se présentait avecne tumeur vasculaire récidivante hétérogène érythèmato-violacéenvahissant le lobe de l’oreille avec tuméfaction de la parotide enegard.n bilan d’extension complet a été réalisé comprenant biopsie,canner thoraco-abdominal et angiographie suivi par embolisationt chirurgie.ésultats.— Ue bilan d’extension a la recherche d’autre localisationété négatif.a chirurgie précédée par l’embolisation comprenait résectionu lobe de l’oreille, parotidectomie superficielle avec liftingervico-faciale pour recouvrir la perte de substance ainsi qu’uneadiothérapie postopératoire.onclusion.— L’hémangioendothéliome cutané est une tumeurxceptionnelle très peu publiée dans la littérature. L’atteinte duobe de l’oreille avec envahissement de la parotide n’a pas encoreté rapportée. L’angiographie avec embolisation préopératoiresemble être très efficace en facilitant la chirurgie et en réduisant leisque de récurrence de cette tumeur a potentiel malin. La radio-hérapie postopératoire semble être aussi un bon complément à lahirurgie.

107e lymphangiome kystique cervical de l’adulte. El Atassia*, T. Spicarolenb, A. Lebbadb, F. Floreta, J. Badeta,. Taverniera

CHU Jean-Minjoz, Besancon, France ; b CH deelfort-Montbéliard, Montbéliard, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le lymphangiome kystique (LK) est uneumeur bénigne rare, dont la localisation cervicale représente 10 %es cas. Il correspond à 2,6 à 5 % des masses cervicales congénitales ;t le diagnostic est posé avant l’âge de 2 ans dans 90 % des cas.otre objectif est de déterminer les circonstances de découvertee cette pathologie chez l’adulte et de préciser les modalités de sarise en charge, à travers l’analyse de 5 cas de LK de localisationervicale chez l’adulte.atériels et méthodes.— Étude rétrospective de 5 patients consé-utivement pris en charge sur une période de 10 ans.ésultats.— Trois femmes, 2 hommes ; âge moyen de découverte :5 ans [19—71]. Les modes de découverte étaient : 1 dysphagie,hématome cervical, 2 pathologies salivaires récidivantes etdécouverte fortuite d’une masse.a prise en charge a été chirurgicale dans 100 % cas.volution.— Pas de récidive après le traitement chirurgical chezpatients avec un recul de 8, 9, 17 mois et 5 ans. Un perdu de vu

ans récidive après 2 ans.onclusion.— Cette pathologie, peut fréquente chez l’adulte, doitependant être connue du praticien ORL en raison d’un risque deécidive qui impose un suivi.

108chwannomes cervico-faciaux extracrâniens. Àropos de neuf cas. Karkas*, E. Reyt, P. Junet, C. Faure, J. N’gouan, C. Righiniôpital Michallon, CHU de Grenoble, Grenoble, France

Auteur correspondant.

ut de la présentation.— Les schwannomes de la région cervico-aciale sont des tumeurs rares, bénignes, dont le diagnosticréopératoire demeure difficile malgré les progrès de l’imagerie.

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Nos objectifs étaient de faire le point sur la démarche diagnostiqueet le traitement chirurgical de ces tumeurs.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective (1998—2010) dans uncentre de niveau 3. L’étude concerne les patients opérés d’unemasse cervico-faciale dont le diagnostic de schwannome a étéconfirmé en analyse anatomopathologique.Résultats.— Neuf patients ont été inclus (4 hommes, 5 femmes)d’un âge moyen de 39 ans. Le délai moyen de prise en chargeétait de 33 mois (3—92). Le mode de révélation était : tuméfac-tion cervico-faciale (5 cas), découverte fortuite sur une IRM réaliséepour une autre pathologie (2 cas), odynophagie (1 cas), dyspho-nie (1 cas). Les signes d’examen étaient : masse cervico-facialepalpable (5 cas), immobilité d’une corde vocale (1 cas), masse rétro-pharyngée (1 cas) ; il n’existait aucun signe d’examen dans 2 cas.Les examens radiologiques réalisés étaient : échographie cervicale(3 cas), TDM cervico-faciale injectée (4 cas), IRM cervico-facialeinjectée (5 cas). Une cytoponction a été pratiquée chez 4 patients,non contributive dans tous les cas. Le diagnostic de tumeur ner-veuse a été évoqué en préopératoire pour 6 patients (66 %). Tous lespatients ont été opérés, avec sacrifice du nerf concerné dans 7 cas.Il s’agissait du X (2 cas), du XII (2 cas), branche descendante du XII(1 cas), branche zygomatique du VII (1 cas), nerf laryngé supérieur(1 cas), plexus pharyngé (1 cas) et plexus cervical profond (1 cas).Dans tous les cas, il s’agissait de schwannomes bénins : Antoni typeA (6 cas), Antoni type B (2 cas), combiné (1 cas). Sept (77 %) patientsont eu des séquelles fonctionnelles majeures en postopératoire.Pour les 2 cas avec sacrifice du X, une injection intra-cordale deVox® a été pratiquée, avec un bon résultat fonctionnel. La duréemoyenne de suivi est de 25 mois sans aucune récidive.Conclusion.— Les tumeurs nerveuses sont caractérisées par leur len-teur d’évolution. La découverte d’une masse cervico-faciale, sanssigne clinique associé est le mode de révélation le plus fréquent.L’IRM injectée est l’examen de choix pour orienter le diagnostic. Lacytoponction est souvent non contributive. En cas de tumeur volu-mineuse, d’autres nerfs crâniens peuvent être lésés et entraîner destroubles importants, en particulier de la déglutition. Le traitementrepose sur l’exérèse tumorale et sacrifice du nerf d’origine dans lamajorité des cas. En conséquence, chaque fois que le diagnostic detumeur nerveuse est évoqué en préopératoire, le patient doit êtreinformé des séquelles liées au sacrifice nerveux.

P109Hibernoma géant du cou : à propos d’un casA. Hajjij*, A. Cherkaoui, I. Belhoussine, Z. Zaki, A. Oudidi, N. ElAlamiCHU Hassan II, Fès, Maroc* Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’hibernoma est une tumeur adipocytairerare et méconnue qui se développe au dépend de la graisse brune. Lebut de ce travail est de rappeler les particularités de cette tumeurexceptionnelle.Matériels et méthodes.— Nous rapportons l’observation d’unpatient âgé de 44 ans, admis pour une volumineuse masse de lanuque, isolée et évoluant depuis plus de 16 mois.Résultats.— La TDM a objectivé une volumineuse masse souscutanée faisant 26 × 16 × 12,5 cm, bien limitée et respectant lesstructures avoisinantes. La prise en charge a consisté en une exérèsechirurgicale complète de la tumeur. L’étude histopathologique dela pièce opératoire a révélé la présence d’un mélange d’adipocytesmatures, de cellules multivacuolées et de cellules rondes corres-pondant aux « adipocytes bruns » et confirmant le diagnostic de

l’hibernoma. Aucune récidive n’a été notée après 2 ans d’évolution.Conclusion.— L’hibernoma est une tumeur adipocytaire bénignerare, à localisation sous cutanée ou intramusculaire. Elle se déve-loppe au dépends des vestiges embryonnaires de la graisse brunenotamment au niveau du creux axillaire, du dos, du médiastin et

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arement au niveau du cou. La TDM et surtout l’IRM sont les moyens’imagerie de choix, permettant d’orienter le diagnostic positif quist confirmé par l’histologie. Le traitement curatif consiste en unexérèse chirurgicale complète afin d’éviter les récidives. Aucuneransformation maligne n’a été rapportée pour ce type de tumeurs.

110aladie de Castelman de localisation cervicale. Àropos de 3 observations. Kermania, M. Abdelkéfia*, R. Bouattaya, H. Zaghouanib,

. Zeglaouia, I. Hriguaa, M. Ben Alia, M. Belcadhia, K. Bouzouitaa

Service ORL Farhat Hached, Sousse, Tunisie ; b service deadiologie Farhat-Hached, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La maladie de Castelman est une affec-ion rare caractérisée sur le plan histologique par une hyperplasieymphoïde angiofolliculaire. Les localisations cervicales sont rares.lle se présente sous deux formes différentes, localisée et multi-entrique.ans ce travail, nous nous proposons de rappeler les caractéristiquesliniques et histopathologiques, les modalités thérapeutiques, lesspects évolutifs et le pronostic de cette affection.atériels et méthodes.— Nous rapportons 3 observations de mala-ie de Castelman de localisation cervicale colligées à notre service’ORL sur une période de 8 ans (1995—2002).ésultats.— Dans un cas (femme de 31 ans), la maladie de Castel-an était localisée et la guérison a été complète après traitement

hirurgical. Dans un autre cas (homme de 69 ans), il s’agissait d’uneorme multicentrique d’évolution rapidement fatale malgré un trai-ement agressif associant corticothérapie et chimiothérapie. Danse dernier cas (femme de 63 ans), l’évolution a été émaillée parne transformation maligne de type lymphome et une issue fatale2 mois après le diagnostic initial.onclusion.— La maladie de Castelman est une prolifération lym-hoïde atypique caractérisée par une relative unité histologiquet un tableau clinique pléomorphe. Sa pathogénie est inconnuet semble être secondaire à une hypersécrétion d’Interleukine-6,ne étiopathogénie virale (HHV-8) étant aussi incriminée. Les loca-isations cervicofaciales de la maladie de Castelman sont rares. Leronostic est différent selon qu’il s’agisse d’une forme localiséeu multicentrique de la maladie. L’association à un sarcome deaposi ou à un lymphome (hodgkinien ou non hodgkinien) doit êtreystématiquement recherchée, et grève le pronostic. La chirurgiest le traitement de choix pour la forme localisée. Il n’existe pase consensus thérapeutique pour le traitement de la forme mul-icentrique. Bien qu’il s’agisse d’hyperplasie lymphoïde bénigne,e pronostic de cette forme est réservé et le décès peut survenirême en l’absence de toute transformation maligne ; cette forme

ustifie une thérapeutique intensive par de fortes doses de corti-oïdes ou des immunosuppresseurs dès que la maladie présente unevolutivité rapide.

111omment diagnostiquer et traiter l’ostéophytoseervicale antérieure symptomatique. Lecerfa*, F. Espitalierb, M. Gayet-Delacroixc, O. Malardb

Centre hospitalier et universitaire, ORL, Tours, France ; b centreospitalier et universitaire, ORL, Nantes, France ; c centreospitalier et universitaire, radiologie, Nantes, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— L’ostéophytose cervicale antérieure idio-athique (maladie de Forestier) est une pathologie acquise touchantlectivement une population âgée. Les symptômes ORL sont sou-ent au premier plan (dysphagie et plus rarement dysphonie ou

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yspnée. . .) mais le diagnostic et l’imputabilité de l’ostéophytoseont parfois difficiles à établir. À partir de 2 cas et de l’analysee la littérature actuelle, les auteurs proposent une démarcheiagnostique et thérapeutique adaptée à la prise en charge de’ostéophytose cervicale antérieure.atériels et méthodes.— Présentation deux cas cliniques de mala-ie de Forestier diagnostiqués chez 2 patients âgés de 80 et9 ans, adressés pour dysphagie. La démarche diagnostique ethérapeutique est décrite. Les deux patients ont été traités parorporectomie vertébrale antérieure partielle par cervicotomie enituation d’échec tu traitement médical. Une analyse de la littéra-ure scientifique a été effectuée afin d’analyser les caractéristiqueses manifestations ORL de l’ostéophytose cervicale antérieure.ésultats.— À partir de cas cliniques et d’une analyse de la

ittérature, les auteurs rapportent l’expression clinique et la pro-lématique spécifique ORL de l’ostéophytose cervicale antérieurediopathique, et proposent une conduite à tenir diagnostique et thé-apeutique graduelle pour le praticien. Les modalités du traitementhirurgical, qui apporte habituellement de bons résultat, sont dis-utées et placées dans le contexte d’une arbre décisionnel basé sures données de la littérature.’ostéophytose cervicale antérieure est une pathologie non excep-ionnelle, rencontrée électivement chez le sujet âgé. Elle est le plusouvent asymptomatique. Son mode de révélation caractéristiquest l’apparition progressive de symptômes ORL de type dysphagie,lus rarement dysphonie ou dyspnée. Les examens complémentairesont indispensables au diagnostic positif et différentiel. La prise enharge initiale est médicale, et toujours réservée aux formes symp-omatiques. Le traitement chirurgical par corporectomie vertébralentérieure est efficace, et peut être proposé en cas de signes deravité, de retentissement pondéral important ou d’échec du traite-ent médical si l’état général du patient le permet. Lorsque l’état

énéral est trop précaire et qu’il n’existe aucun signe respiratoire,ne alimentation entérale par gastrostomie doit être envisagée.onclusion.— L’ostéophytose cervicale antérieure doit être connuet reconnue des praticiens ORL. La conduite à tenir doit être gra-uelle et basée sur le retentissement dans le contexte d’un terrainouvent très âgé et fragilisé.

112econstruction digestive de dernier recours : de

’oropharynx à l’estomac. Germaina*, M. Julierona, M. Diopb

IGR, Villejuif, France ; b hôpital Le Dantec, Dakar, SénégalAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Certains malades polyopérés et radiothé-apés présentent des difficultés majeures pour leur reconstructionans la sphère ORL après intervenions itératives. Le but est de leurroposer une solution.atériels et méthodes.— Entre 1985 et 2009, neuf patients sontoncernés. Huit avaient eu des cancers ORL : hypopharynx (n = 6),ouble localisation hypopharynx et œsophage thoracique (n = 2). Ilsvaient été opérés par PLC et reconstruits initialement par lam-eaux pédiculés de grand pectoral ou de latissimus dorsi, lambeauxédiculés d’estomac et de colon gauche puis droit, avec échec. Enattrapage, ils ont eu un transplant libre jéjunal simple ou avec deuxédicules microanastomosés sur les vaisseaux cervicaux et thora-iques internes (n = 3), des lambeaux gastriques pédiculés (n = 3),es lambeaux iléocoliques (n = 2). Les huit patients ont été radio-hérapés à dose curative.n patient avait eu un accident de voie publique nécessitant une

LC, splénectomie et gastrectomie puis œsopharyngectomie totale.e patient a bénéficié d’une coloplastie transverse.ésultats.— La surveillance clinique a été très étroite avec examensomplémentaires : doppler et transits à la gastrografine. Tous cesatients ont bien sûr une trachéostomie définitive.

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117e congrès de la SFORL

es fistules ont été nombreuses (n = 6), traitées médicalement. Unalade a eu une désunion cervicale avec perte de substance ayant

écessité un transplant antébrachial complémentaire. Les résultatsonctionnels ont été imparfaits avec en particulier stase par excèse longueur des côlons.n régime alimentaire pauvre en fibres a été nécessaire pour évi-er les troubles nutritionnels. Tous les patients ont pu finalement’alimenter per os.onclusion.— Quelques malades après exérèse chirurgicale étenduet radiothérapie ont présenté des échecs itératifs de reconstruc-ion. Ils ont été rattrapés par lambeaux libres ou pédiculés. Tout doittre tenté pour redonner à ces patients la possibilité au moins de’alimenter par la bouche. La réussite fonctionnelle même impar-aite de ces opérations compliquées de sauvetage, et leur bénéficesychologique, justifient ces tentatives.

113umeur à cellules granuleuses (tumeur’Abrikossoff) à localisation amygdalienne

. Laissaoui*, M. Erminy, A. Banalôpital René-Huguenin, institut Curie, Paris, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Rapporter une observation d’une tumeurcellules granuleuses (tumeur d’ABRIKOSSOFF) à localisation amyg-alienne et revue de la littérature.atériels et méthodes.— Il s’agit d’un patient de 58 ans d’origineortugaise, suivi pour cardiopathie hypertensive, qui a présentéepuis 6 mois une gêne à la déglutition avec odynophagie et otalgieéflexe, l’examen clinique a mis en évidence une masse tissulairee 2,2 cm tissulaire ferme au dépens de l’amygdale gauche, la biop-ie est revenue en faveur d’une tumeur d’abrikossoff. Une exérèsearge avec amygdalectomie est réalisée. Le malade est en rémissionomplète avec un recul de 21 mois.ésultats.— Les tumeurs à cellules granuleuses sont décritesar Abrikossoff comme des tumeurs d’origine musculairemyoblastome », il semble actuellement admis qu’elle soit’origine schwannienne. Tout l’organisme peut être touché,ais la région cervico-faciale est intéressée dans 50 % des cas,articulièrement la langue (33 %). L’atteinte amygdalienne estxceptionnelle. Le traitement repose sur la chirurgie. Leur poten-iel infiltrant impose, lors de l’exérèse, des recoupes multiplesfin d’avoir la certitude de marges de résection saines. En cas dearges non saines les récurrences surviennent dans 8 à 12 % des

as. Un suivi régulier est nécessaire pour détecter les récidives àn stade précoce.onclusion.— La tumeur d’Abrikossoff ou tumeur à cellules granu-

euses est une entité rare, le plus souvent bénigne. La localisationmygdalienne est exceptionnelle, L’exérèse chirurgicale reste leraitement de référence. Nous insistons sur la possibilité de récidiveocale ou à distance après traitement et de complication locorégio-ale nécessitant parfois une chirurgie lourde.

114e risque ganglionnaire des tumeurs de Merkel de’extrémité céphalique : intérêt du ganglionentinelle, à propos d’un cas et revue de laittérature. Poissonnet*, A. Sudaka, P. Dumas, P. Marcy, J. Darcourt,

. Mahdyoun, A. Bozec, J. Santini, O. Dassonville

entre Antoine-Lacassagne, IUFC, Nice, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les tumeurs à cellules de Merkel (TM)ont des carcinomes cutanés à composante neuroendocrine dont

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l’incidence est rare. Elles sont associées à un fort taux de récidiveslocales, de métastases ganglionnaires et viscérales. Le pronosticpéjoratif est souvent lié à un traitement chirurgical initial insuf-fisant de la tumeur primitive et du risque ganglionnaire élevé. Letraitement de ces tumeurs doit être discuté en réunion de concer-tation pluridisciplinaire (RCP), il dépend de leur stade selon laclassification de Yiengpruksawan. Les tumeurs à risque élevé destade I (sans métastase ganglionnaire) pourraient bénéficier de latechnique du ganglion sentinelle (TGS). Les auteurs rapportent leurexpérience de cette technique et proposent un arbre décisionnelthérapeutique.Matériels et méthodes.— Nous rapportons le cas d’une patienteadressée après biopsie exérèse d’une TM isolée frontale. Une écho-graphie cervicoparotidienne confirmait le caractère N0. Une reprisechirurgicale du lit tumoral, précédée d’une lymphoscintigraphiepréopératoire selon la technique du GS avait été retenue en RCP.Résultats.— Deux GS étaient négatifs et un reliquat tumoral infra-centimétrique était retrouvé. Une radiothérapie complémentairesur le site tumoral et les aires ganglionnaires était décidée en RCP.Une récidive ganglionnaire parotidienne précoce en cours de radio-thérapie a nécessité un curage cervicoparotidien au cours de laradiothérapie.Conclusion.— Concernant le risque ganglionnaire des TM destade I, plusieurs options thérapeutiques peuvent être discutées.L’avantage de la TGS est d’éviter un curage inutile sans obérerle risque parotidien malgré le risque de faux négatif. La TGS estutile dans les stades Ia sans facteurs de risque pour décider d’uneradiothérapie régionale complémentaire, et dans les formes Ib pourdécider d’un curage ganglionnaire en association à une radiothéra-pie régionale. Des études multicentriques évaluant la TGS pour cestumeurs restent à définir.

P115La tuberculose extraganglionnaire primitive de lasphère ORL : à propos de 11 casM. Mliha Touati*, A. Aljalil, M. Chihani, A. El Boukhari, H. AmmarHôpital militaire Avicenne, Marrakech, Maroc* Auteur correspondant.

But de la présentation.— La tuberculose extraganglionnaire est unepathologie relativement rare au niveau de la sphère ORL, elle posedes problèmes diagnostiques surtout avec la pathologie tumorale.Dans un contexte épidémique, elle se présente comme un diagnostica évoqué devant toute symptomatologie d’évolution atypique.Ce travail a pour objectif de mettre le point sur les différentsaspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de cettepathologie.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portantsur 11cas de tuberculose exraganglionnaire primitive à localisa-tion cervicofaciale colligées au sein de notre service entre janvier2004 et juin2009.Résultats.— Il s’agissait de 3 femmes et 8 hommes, âgés de 18 à50 ans (moyenne de 38 ans), la maladie à touchée le cavum dans6 cas dont 2 formes pseudotumorales et une miliaire tuberculeusepharyngée, les glandes salivaires dans 2 cas, l’oreille moyenne dans2 cas et le larynx chez un seul patient. Le diagnostic était danstous les cas histologiques, la recherche d’une autre localisation dela maladie notamment pulmonaire était négative, le bilan biolo-gique n’a pas montré d’immunodépression chez tous nos patients,la durée moyenne du traitement antibacillaire était de 6 mois etl’évolution était favorable dans tous les cas avec un recul moyen de26 mois.

Conclusion.— Les formes de tuberculose exraganglionnaire de lasphère ORL sont relativement rares, ne représentant que 1 à 2 % del’ensemble des localisations de la maladie. La sémiologie cliniqueet radiologique n’est pas spécifique quelle que soit la localisa-tion, le diagnostic repose essentiellement sur l’histologie, en cas

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e doute le recours à la PCR permet la certitude diagnostique. Leraitement est strictement médical associant une polychimiothéra-ie antibacillaire pour une durée minimale de 6 mois. L’évolutionst presque toujours favorable, l’échec thérapeutique s’expliquear l’émergence de souches résistantes aux antibacillaires.

116ous-mandibulectomie par voie transoraleobotisée : étude préliminaire cadavérique. Delasa*, S. Hansa, P. Katzb, P. Gorphea, D. Brasnua

Hôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France ; a institut’explorations fonctionnelles des glandes salivaire, Paris, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La sous-mandibulectomie par cervicoto-ie a un taux de complications nerveuses de 3 %, et une cicatrice

utanée est inévitable. L’approche endobuccale est peu répandue,otamment en raison d’une exposition difficile. Les auteurs ontoulu étudier l’apport de la chirurgie assistée par robot dans laous-mandibulectomie par voie transorale.atériels et méthodes.— Une sous-mandibulectomie bilatérale paroie transorale robotisée a été pratiquée sur un sujet cadavé-ique frais. La procédure a été menée grâce au robot chirurgicalaVinci (Intuitive Surgical Inc). Un cathétérisme du conduit sous-andibulaire a été d’abord réalisé. Puis le blancher buccal a été

ncisé selon l’axe du canal, qui a été disséqué. Le nerf lingual até repéré et isolé. La dissection a intéressé la portion supra-mylo-yoïdienne de la glande, puis le pôle postérieur, où le pédiculeasculaire a est libéré et ses branches sectionnées de facon ultra-élective. La portion glandulaire sous-mylo-hyoïdienne a enfin étéractée caudalement et crânialement pour permettre la fin de laésection.ésultats.— Les deux glandes sous-mandibulaires ont été résé-uées sans recours à une instrumentation classique, avec un temps’intervention de 120 minutes. Le tronc des artères et veinesaciales a pu être préservé. Aucune lésion macroscopique n’a étéonstatée sur les deux nerfs linguaux.onclusion.— Cette intervention sur cadavre frais a permis deémontrer la faisabilité de l’exérèse transorale monobloc de lalande sous-mandibulaire. Le robot chirurgical, qui permet uneagnification optique ×10 et une vision 3D, pourrait donc être

ntroduit dans le cadre des pathologies sous-mandibulaires nonumorales. D’autres tentatives devront être menées afin de préciseres indications de cette technique mini-invasive.

117a tuberculose ganglionnaire cervicale : à propose 40 cas. Moalla*, M. Mnejja, H. Achouri, I. Charfeddine, A. Ghorbelervice ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La Tunisie constitue un pays ou la tuber-ulose est encore endémique.’atteinte ganglionnaire représente la première localisation extra-ulmonaire.ous présentons 40 cas de tuberculose ganglionnaire cervicale diag-ostiqués dans notre service entre 2000 et 2005.es buts de notre travail sont d’analyser les caractéristiques épidé-iologiques, cliniques et évolutifs de la tuberculose ganglionnaire

ervicale chez nos patients.

atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant

ur 40 cas de tuberculose ganglionnaire colligés entre 2000 et 2005.ous nos patients ont bénéficié d’une échographie cervicale, d’uneadiographie de thorax et d’une intradermoréaction à la tubercu-ine.

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ous les patients ont eu une cervicotomie exploratrice.e diagnostic de confirmation de tuberculose ganglionnaire étaitorté sur l’examen antomopathologique.n traitement antituberculeux d’une durée de 8 mois était instauréour tous les patients.n bilan préthérapeutique (Audiogramme, examen ophtalmolo-ique, bilan hépatique et rénal) était fait dans tous les cas.ésultats.— L’âge moyen de nos patients était de 31 ans avec desxtrêmes de 5 et de 72 ans.ous avons noté une prédominance féminine avec un sex-ratio de,33.e délai moyen d’évolution était de 9,6 mois.a notion d’ingestion de lait cru était notée dans 20 cas soit 50 %es cas.’IDR était positive dans 90 % des cas.e territoire sous digastrique était le plus atteint. La taille ganglion-aire moyenne était 3,7 cm,a fistulisation était notée dans 6 cas soit dans 15 % des cas.’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de tuber-ulose caséo-folliculaire dans tous les cas.a tuberculose ganglionnaire cervicale était isolée dans tous les cas.près traitement, l’évolution était favorable avec une bonne tolé-ance du traitement dans tous les cas.onclusion.— La tuberculose ganglionnaire demeure une affectionelativement fréquente sous nos climats. Elle atteint essentiel-ement l’adulte jeune. Contrairement aux autres localisations leode de contamination de la tuberculose ganglionnaire n’est pas

espiratoire, mais plutôt digestif, lié à l’ingestion de lait cru. Leiagnostic de confirmation est histologique et nécessite souvent laervicotomie exploratrice.e traitement repose sur la chimiothérapie antituberculeuse. Larévention est nécessaire par la vaccination et l’ingestion de laitasteurisé.

118eishmaniose érysipéloïde de la face : formenhabituelle de Leishmaniose cutanée. Mnejja, B. Hammami*, A. Chakroun, L. Bougacha, R. Mani,. Chakroun, I. Charfeddine, A. Ghorbelervice ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La leishmaniose cutanée (LC) est unenfection parasitaire fréquente en Tunisie posant un problème deanté publique. La forme érysipéloïde constitue une présentationlinique inhabituelle et rare souvent trompeuse.travers une observation, nous étudions les particularités cliniquese la forme érysipéloïde de cette affection.atériels et méthodes.— Nous présentons une observation d’uneatiente qui présente une forme atypique de LC de la face.ésultats.— Il s’agissait d’une patiente âgée de 63 ans sansntécédents pathologiques particuliers qui consultait pour uneuméfaction nasale inflammatoire évoluant depuis 1 mois apparueuite à un traumatisme nasal non améliorée par traitement antibio-ique per os. Dans la crainte d’une cellulite de la face, la patienteété mise sous antibiothérapie par voie intraveineuse mais nous

vons assisté à une extension de la lésion au niveau du dos du nezt des joues faite d’un placard érythémateux, infiltré couvrant deacon grossièrement symétrique la région centro-faciale (nez et lesoues). Le diagnostic de leishmaniose cutanée a été confirmé parn frottis cutané nasal.n traitement par méglumine antimoniale par voie intramusculaire

été instauré. L’évolution a été marqué par la régression partielle.onclusion.— La LC se caractérise par un grand polymorphisme cli-ique. La forme érysipéloïde est une forme particulière, décriteomme un placard érythémateux infiltré diffus de la face couvrante nez et les deux joues, simulant un érysipèle de la face. La fré-

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117e congrès de la SFORL

uence de survenue de cette forme est estimée entre 0,05 et 1,36 %.’atteinte préférentielle de la femme âgée a été signalée dans cetteorme.

119omplications postopératoires en cas de sousandibulectomie réalisée pour sous maxillite

hronique d’origine lithiasique. Righinia*, C. Faurea, F. Hoareau-Grucheta, J. N’gouana,. Juneta, G. Dumasb, E. Reyta

CHU de Grenoble, Grenoble, France ; b CHR de Briancon,renoble, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Malgré les progrès de la sialendoscopie, ilersiste des indications de sous mandibulectomie par voie externen cas de sous maxillite d’origine lithiasique (SMOL). Elle est indi-uée en cas de lithiase(s) de grosse taille, enclavée(s) dans la glandeu à la jonction glande-canal de Wharton. L’objectif de notre étudetait d’évaluer les complications postopératoires de cette interven-ion.atériels et méthodes.— Étude rétrospective bi-centrique

1995—2010) ; seuls les cas de sous mandibulectomie pourMOL ont été retenus. Le diagnostic a été fait grâce à : 1)

l’imagerie préopératoire (échographie, tomodensitométrie,ialographie) mettant en évidence une ou plusieurs lithiases ;) l’examen anatomopathologique de la glande. Aucun desatients n’avaient été opérés préalablement. Tous ont étépérés « à froid ». Tous ont eu un panoramique dentaire postpératoire à la recherche d’une lithiase résiduelle. Nous avonsénombré les complications précoces (< 10 jours) et à long terme> 3 mois).ésultats.— Durant la période d’étude, 90 patients ont subi une sousandibulectomie. Vingt-cinq cas ont été éliminés : tumeur bénigne

u maligne (19) et dossiers incomplets (6). Soixante-cinq dossiersnt été retenus : 41 femmes, 24 hommes d’un âge moyen de 53 ans.ans tous les cas l’analyse anatomopathologique a retrouvé une

nflammation de la glande associée à des plages de fibrose tissu-aire ; Dans 30 cas (46 %) la taille de la lithiase a pu être précisée :mm, en moyenne. Dix-sept (26 %) patients ont eu une complication

ocale : 14 (21,5 %) précoces et 3 (4,5 %) tardives. Il s’agissait, poures complications précoces de 2 hématomes (3 %), de 5 (7,5 %) paré-ie du rameau mandibulaire du nerf facial (VII), et de 7 cas (11 %)e paresthésies linguales par atteinte du nerf lingual. Aucun cas’abcès et /ou de fistule et d’atteinte du nerf grand hypoglosseXII) n’ont été constatées. Tous les cas de parésie du VII et dearesthésies linguales ont disparu dans un délai inférieur à 3 mois.rois patients (4,5 %) ont eu une complication tardive : cicatricehéloïde. Deux ont bénéficié d’injections locales de corticoïdes etd’une reprise chirurgicale. Aucun cas de lithiase résiduelle n’a étéonstaté.onclusion.— La sous mandibulectomie pour SMOL est une interven-ion efficace mais grevée d’un taux de complications locales nonégligeables, même s’il s’agit majoritairement de complicationsransitoires. Les chiffres que nous rapportons sont comparables àeux de la littérature. Les patients doivent en être informés avant’intervention.

120e charbon labial (à propos d’un cas). Ziad, A. Harkani, O. Maliki, L. Aderdour, A. Raji

HU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Rapporter à travers un cas la présentationlinique, paraclinique, l’évolution et la prise en charge thérapeu-ique de cette affection.

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Matériels et méthodes.— Il s’agit d’un nourrisson âgé de 1an, 3e

d’une fratrie de 4 avec notion de contact avec le bétail.Résultats.— Le nourisson a présenté une lésion noirâtre de lalèvre inférieure mesurant 1/1 cm, sans fièvre ni troubles respira-toires, ni digestifs. Le patient a été mis sous amoxicilline protégée.L’évolution a été marquée par la persistance et l’extension de lalésion de la lèvre inférieure, avec apparition d’une fièvre, touxsèche, fatigue, diarrhée, vomissement ainsi que des épisodes deconvulsion fébrile. L’examen clinique retrouve des râles ronflants,une température à 39 ◦C, lésion crouteuse nécrotique de 2/2 cm auniveau de la lèvre inférieure, l’examen neurologique est abdominalont été normaux. Une radiographie de thorax à la recherche d’unelocalisation pulmonaire a été réalisée et montrant des opacités pul-monaire faisant évoquer un charbon à double localisation cutanée etpulmonaire. Le patient a été mis sous Pénicilline G 100 000 UI/kg parjour pendant 3 semaines ; Ciprofloxacine 20 mg/kg par jour pendant8 semaines et Amikacine à la dose de 15 mg/kg par jour. L’évolutionétait favorable.Conclusion.— La maladie de charbon est devenue rare, il faut y pen-ser devant toute lésion nécrotique chez un patient ayant un contactavec le bétail. Le diagnostic précoce peut dépister une localisationviscérale de pronostic péjoratif et permettre une prise en chargerapide et efficace.

P121Rétablissement post-traumatique de la continuitédu canal de Stenon : à propos de deux casJ. Miloundja*, J. Koumba, J. Mandji Lawson, L. N’zoubaHIA Omar Bongo Ondimba, Libreville, Gabon* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les auteurs rapportent deux cas de sectiontraumatique du canal de Stenon et discutent à partir des donnéesde la littérature les principes thérapeutiques.Matériels et méthodes.— La première patiente, âgée de 19 ans,était admise pour une plaie délabrée de la joue gauche suite àun traumatisme du massif facial secondaire à un accident de lavoie publique. Le deuxième patient, âgé de 48 ans, avait présentéune fistule salivaire jugale gauche 25 jours après incision drainaged’une cellulite génienne d’origine dentaire multi incisée. Les deuxpatients ont subit un rétablissement de la continuité du canal deStenon par interposition d’un cathéter de voie veineuse centrale.Le cathéter a été laissé en place 35 jours pour le premier patientet 21 jours pour le second.Résultats.— Avec un recul respectif de 24 mois et 18 mois, il n’y apas de fuite salivaire.Conclusion.— La suture du canal de Stenon sur cathéter et sousmicroscope, donne d’excellent résultats, lorsqu’elle est effectuéedans un délai assez court. Lorsque la suture du canal est impossible,l’abouchement jugal en pré-masséterin ou une parotidectomiepeuvent être réalisés.

P122Strangulation accidentelle par moulin à moudre : àpropos d’un casA. Elolaa, D. Barroa, Y. Gyebreb, B. Ouedraogob, M. Seremeb*,M. Ouattarab, K. Ouobab

a CHU Souro Sanou, Bobo Dioulasso, Burkina Faso ; b CHU YalgadoOuedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Au Burkina Faso ainsi que dans plusieurspays de l’Afrique de l’Ouest, le plat principal est une pâte spé-ciale appelée selon les dialectes Tô (dioula), Sagabo (moré), Gula(nouna). . . Cette pâte est obtenue à partir de la farine de grains demaïs, de sorgho, de millet (petit mil). . .

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i certaines femmes, de plus en plus rares, utilisent encore leséthodes manuelles ancestrales de meules en pierre, les femmeses villes et de plus en plus de villages préfèrent amener leurs grainsans les moulins à moudre.l s’agit de machines qui rendent d’énormes services aux femmese la sous région mais qui peuvent être à l’origine d’accidents raresais potentiellement graves.atériels et méthodes.— Nous rapportons un cas de strangulationccidentelle par moulin à moudre.l s’agit d’une jeune dame de 36 ans, sans antécédent particulier,ont le bout de châle enroulé autour du cou a été malencontreuse-ent pris par la courroie d’un moulin à moudre.ésultats.— La patiente recue en urgence présentait un tableau deyspnée laryngée avec emphysème cervical. La radiographie pul-onaire mettait en évidence une hyperclarté de toute la plageulmonaire droite.e traitement a consisté à une trachéotomie en urgence, une exsuf-ation du pneumothorax par pose d’un drain trans thoracique, uneorticothérapie et une antibiothérapie.es suites ont été simples, le poumon rétracté est rapidementevenu à la paroi permettant l’ablation du drain thoracique dès leroisième jour. La canule de trachéotomie est définitivement reti-ée le septième jour, et la patiente quitte l’hôpital deux semainesprès son hospitalisation.onclusion.— Les strangulations par moulins à moudre sont raresais potentiellement graves. L’attention doit être attirée sur

es dangers que représente la courroie de ces machines dont’utilisation se généralise dans nos contrées. L’installation des mou-ins à moudre pourrait aider à minimiser ce type d’accident enlacant le côté portant la courroie près d’un mur.nfin, l’attention des fabricants de ce type de machine doit êtrettirée afin que des mesures idoines soient prises pour la protectione la longue courroie apparente de ces machines.

123raitement chirurgical de perforationsraumatiques de l’œsophage cervical. Botelho, L. Cattebeke, G. Anjos, R. Freitas, A. Saraiva, F. Souza,. Santos Júnior, R. Gobeth’université d’état d’Amazonas, Manaus, Brésil

ut de la présentation.— Vérifier les causes, le diagnostic et lesésultats du traitement chirurgical de perforations traumatiques de’œsophage cervical.atériels et méthodes.— Ce travail de nature rétrospective a été

éalisé de 1988 à 2008, par la recherche de patients opérés pourerforation de l’œsophage cervical causée par des objets perfo-ants. On a utilisé comme variables : le sexe, l’âge, le type d’objetraumatisant, le nombre de jours écoulés entre le traumatisme eta chirurgie, les examens diagnostics et paracliniques, la chirurgie,’évolution jusqu’à la sortie de l’hôpital et les complications.ésultats.— Il a été possible de travailler sur les données de9 patients, dont 14 hommes et 5 femmes. Les causes de la per-oration ont été les suivantes : huit, par arête de poisson ; trois,ar blessure par arme blanche ; deux, par projectile d’arme à feu ;n, par ingestion accidentelle d’aiguille ; un, par ingestion acciden-elle de prothèse dentaire ; un, par ingestion de médaille métalliquen forme de libellule ; un, par ingestion accidentelle de barrette àheveux ; un par ingestion de batterie de vidéo-game, et un paruite d’un accident au cours d’une endoscopie digestive haute.’âge a varié entre deux et 54 ans, avec une moyenne de 27,15 ans.eulement sept patients ont été opérés dans les 48 heures après la

erforation. Dans 12 cas, il y a eu une fistule salivaire transitoire etans un cas, l’exclusion œsophagienne et une thoracotomie.onclusion.— Le traitement chirurgical doit être le plus précoceossible avec une large voie d’accès cervical et un drainage adéquates espaces cervicaux profonds.
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124orps étranger inhabituel de la régionxillo-cervicale. Bassi, A. Boumed, A. Harkani, O. Maliki, L. Aderdour, A. RajiHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc

ut de la présentation.— Les traumatismes des régions axillaire etervicale par objet contendant peuvent engager le pronostic vital.ous rapportons le cas d’un volumineux rameau d’arbre planté dansette région chez un enfant de 11ans.atériels et méthodes.— Un enfant de 11 ans, sans antécédent

’est présenté aux urgences, avec un rameau d’arbre planté dansa région axillocervicale, après un traumatisme direct.ésultats.— L’exploration chirurgicale a été réalisée par une voie’abord cervicale bimastoidienne. À l’exposition le corps étrangerraversait, du côté gauche, respectivement les régions axillaires,us claviculaire postérieure, sterno-cléido-mastoïdienne. Sur laartie médiane du cou le rameau était prévertébrale et rétropha-yngée. La trachée était indemne. Du côté cervical droit le corpstranger était toujours rétro pharyngé. Il quitte cette région der-ière l’axe vasculaire, entre la région sterno-cléido-mastoïdiennet les muscles de la nuque pour sortir en sous mastoïdien droit.e retrait de la branche de bois a été effectué au bloc opératoireprès une mise en condition.algré ce traumatisme pénétrant au niveau d’une région contenantes structures vasculaires vitales, les lésions se sont limitées à uneésion de l’hypopharynx.onclusion.— Les cas de volumineux corps étrangers axillocervicauxécrit dans la littérature sont rares. Ils sont souvent associés àes lésions vasculaires ou nerveuses engageant le pronostic vitalu fonctionnel.’originalité de notre observation réside dans l’absence de lésionsasculonerveuses malgré le volume du corps étranger.

125ritères prédictifs de détresse respiratoire aiguëu cours des cellulites cervico-médiastinales. Cloutier*, K. Ruellan, E. Sauvaget, R. Kania, P. Tran Ba Huy,. Hermanôpital Lariboisière, Paris, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les cellulites cervico-faciales sont desnfections graves d’origine dentaire ou pharyngée, diffusant le longes espaces aponévrotiques de la face et du cou. Elles mettent eneu le pronostic vital en l’absence d’une prise en charge rapide etultidisciplinaire adaptée.

a littérature insiste sur les délabrements tissulaires et la gravitéu sepsis, mais la survenue récente et brutale de plusieurs cas deétresse respiratoire aiguë entraînant un arrêt cardio-respiratoireous a poussé à rechercher des facteurs prédictifs de décompensa-ion respiratoire aiguë.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective basée

ur les patients hospitalisés en réanimation pour cellulite cervico-aciale au cours de la dernière année (mai 2009 à mai 2010 ; n = 47).ous avons dans cette série analysé l’ensemble des paramètresnamnestiques, cliniques, scannographiques, et en particulier laocalisation des collections pour chaque patient.ésultats.— Parmi les 47 patients, il existe 3 cas ayant présentén arrêt cardiorespiratoire anoxique. Dans ces 3 cas, une dyspnéeodérée s’est brutalement aggravée entraînant un arrêt cardiores-iratoire.

’analyse scannographique a permis d’objectiver dans ces cas unétrécissement de la filière respiratoire principalement oropha-yngé et non pas laryngé, en rapport avec l’infiltration conjointee la base de langue et des espaces rétropharyngés. La décompen-

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117e congrès de la SFORL

ation brutale résulte alors de l’épuisement musculaire, lorsque leatient n’a plus la force de subluxer sa mandibule et de protractera langue.onclusion.— Les cellulites cervico-médiastinales peuvent engager

e pronostic vital à tout moment. Dès le diagnostic, le patient doittre monitoré en milieu réanimatoire. L’existence au scanner d’unenfiltration basi-linguale associée à des collections rétropharyngéesoit faire craindre un arrêt respiratoire et impose une intubationrgente.

126ndoscopie virtuelle des VADS : anatomie normalet pathologie corrélées à la nasofibroscopie. Hitier*, N. Gautier, P. Pescatori, R. Hibon, D. Blanchard,. MoreauHU de Caen Côte de Nâcre, Caen, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Évaluer la faisabilité et les performancese l’endoscopie virtuelle, comparée à la nasofibroscopie.atériels et méthodes.— L’endoscopie virtuelle a été réalisée àartir de 5 scanners normaux et 15 scanners explorant des patho-ogies nasosinusiennes ou pharyngolaryngée. Les images étaientcquises selon le protocole utilisé habituellement pour les scannerses sinus et les scanners cervicofacial (scanner Philips multirécep-eurs 40 barrettes). Un traitement des images était ensuite réalisévec le logiciel Endo 3D, permettant de reconstruire en 3 dimensions’interface air-tissus mou au niveau de la paroi des VADS. Les imagesinsi obtenues ont été comparées aux images obtenues en nasofi-roscopie chez les patients correspondants.ésultats.— Le temps nécessaire pour construire l’endoscopie vir-uelle avec le logiciel Endo 3D était inférieur à 5 minutes. Les imagesbtenues pour l’anatomie normale sont très proches de celle obte-ue en nasofibroscopie. L’endoscopie virtuelle permet de plus desues inaccessibles en endoscopie standard, comme des vues endo-inusiennes ou des vues inférieures de l’étage sous-glottique.n pathologie les lésions bourgeonnantes ou en relief sont bienisualisées. Les lésions planes sont plus difficiles à voir, en particu-ier au niveau du plan glottique. L’endoscopie virtuelle peut aussitre limitée par des artéfacts métalliques, ou de mouvement ou desécrétions. Elle ne donne pas non plus d’information dynamique, sura mobilité laryngée par exemple.onclusion.— L’endoscopie virtuelle est une technique simple,apide et non invasive d’exploration des VADS. Elle peux rempla-er à défaut la nasofibroscopie lorsque celle-ci est impossible enaison d’obstruction anatomique, malformative ou pathologique.a représentation tridimensionnelle qu’elle apporte peut aider lehirurgien pour optimiser une septoplastie ou visualiser une voie’abord. Enfin l’endoscopie virtuelle pourrait à terme s’appliquerla navigation chirurgicale per-opératoire, en particulier pour la

hirurgie endo-nasale.

127ontribution à l’étude des rapports du nerf laryngéupérieur à partir de 15 dissections anatomiques. Angela*, A. Hamelb, R. Robertb, C. Ferrona, P. Bordurea,. Malarda

Centre hospitalier et universitaire, ORL, Nantes, France ;laboratoire d’anatomie, faculté de médecine, Nantes, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le nerf laryngé supérieur (NLS) nait duerf vague au niveau de son ganglion inférieur. Il se divise eneux branches : une branche interne sensitive pour la muqueusearyngée, une branche externe sensitive mais aussi motrice pour leuscle crico-thyroïdien. Sa préservation est importante pour limiter

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les modifications de la voix et de la sensibilité laryngée. L’objectifde cette étude a été de préciser les rapports du NLS à partir del’étude de 15 pièces anatomiques.Matériels et méthodes.— Quinze dissections anatomiques ont étépratiquées sur 8 pièces. Le NLS a été disséqué de son origine jusqu’àsa pénétration dans le larynx. Des mesures systématiques de la posi-tion du NLS par rapport aux différents éléments anatomiques de larégion ont été effectuées (cartilages laryngés, artère carotide etses branches).Résultats.— Les moyennes calculées étaient : tronc commun duNLS : 25,9 + 10,4 mm (0—45 mm), branche interne : 43,4 + 10,6 mm(28—63 mm), branche externe : 60,3 + 11,7 mm (30—75 mm), dis-tance entre bifurcation du NLS et :— bifurcation carotidienne : 18,6 + 13,6 mm (3—51 mm) ;— carotide commune : 4,5 + 1,6 mm (2—7 mm) ;— naissance de l’artère thyroïdienne supérieure : 2,8 + 1,5 mm(2—7 mm).Le croisement du NLS avec l’artère thyroïdienne supérieure par rap-port au pôle supérieur de la thyroïde était mesuré à 14,6 + 10,6 mm(0—45 mm). La branche interne traversait la membrane thyro-hyoïdienne par un foramen situé sur une ligne verticale passantpar l’intersection du bord supérieur et de la ligne oblique du carti-lage thyroïde dans toutes les dissections. Cette étude a révélé queles importantes variations de longueur du tronc commun font de labifurcation carotidienne un repère inconstant pour le repérage dela bifurcation du NLS.Conclusion.— Les rapports de la branche externe avec la carotidesont étroits, en particulier au niveau de la naissance de l’artèrethyroïdienne, cependant le croisement de l’artère thyroïdienne etdu nerf est variable et constitue un risque lors de la chirurgie thy-roïdienne. Le repérage de la branche interne au niveau du foramendans la membrane thyro-hyoïdienne situé sur une ligne verticalepassant par l’intersection du bord supérieur et de la ligne obliquedu cartilage thyroïde semble le repère le plus constant utile dansla chirurgie partielle du larynx.

P128Intérêt des agrafes résorbables sous-cutanées enchirurgie cervico-facialeG. Valettea, R. Breheretb, C. Ferronb, G. Potarda, O. Legeasa,O. Malardb*a Centre hospitalier et universitaire, ORL, Brest, France ; b centrehospitalier et universitaire, ORL, Nantes, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— La fermeture des voies d’abord en chi-rurgie cervico-faciale et carcinologique représente une part nonnégligeable d’un temps opératoire souvent déjà long. L’utilisationd’une suture sous-cutanée à l’aide pinces automatiques présenteplusieurs avantages potentiels : diminution du risque de blessures,réduction du temps anesthésique, gain médico-économique.Matériels et méthodes.— Les auteurs ont effectué une étudebicentrique préliminiare portant sur 23 patients. Le dispositif étu-dié est une agrafeuse automatique sous-cutanée utilisant desagrafes résorbables. La composition reposant sur 70 % d’acide poly-lactique et 30 % d’acide polyglycolique (30 %) a fait l’objet denombreuses études de tolérance et permet d’obtenir une résorptiontrès peu inflammatoire. Une analyse qualitative (échelle analo-gique d’évaluation de la maniabilité, de la facilité de préhension,d’adaptation et de l’ergonomie globale du dispositif) a été effec-tuée. Parallèlement, une analyse quantitative de la vitesse defermeture des plans sous-cutanés et de l’intérêt médicoéconomique

a été calculée. Aucune évaluation cicatricielle à long terme n’a étéeffectuée dans ce travail.Résultats.— Les résultats qualitatifs ont montré une maniabi-lité, une facilité d’adaptation, ainsi que des critères d’ergonomiemoyens supérieurs à 8/10 sur l’échelle analogique. Le temps de fer-

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eture sous-cutané a été calculé en tenant compte de la misen place éventuelle de quelques points de bâtis selon une tech-ique de suture conventionnelle au fil serti (la moyenne étaite 2,82 ± 2,67 points/patient). La longueur moyenne de ferme-ure dans l’étude était de 21,2 ± 7,8 cm, correspondant à unemps moyen de 3 minutes et 7 secondes soit 6,75 cm/minute. Laurée standard de fermeture était de plus de 2 fois supérieure auemps cutané conventionnel. En tenant compte des couts de salle’opération, un intérêt médicoéconomique apparaît à partir de0 cm de suture sous-cutanée. La réduction du temps anesthésiquest également un atout dans la prise en charge du malade. Enfin,e type de dispositif présente l’avantage d’une plus grande sécuritéu fait de l’absence de risque de blessure, pour l’opérateur et leersonnel soignant.onclusion.— Cette étude préliminaire suggère un bénéfice médicalt médicoéconomique, en faveur du recours à cette technique deermeture sous-cutanée par pince automatique pour les larges voies’abord. Un complément d’étude permettra de mieux préciser leeuil optimal d’utilisation, ainsi que les résultats esthétiques à longerme.

129riangles topographiques cervicaux revisités :pplications cliniques dans la chirurgieancérologique des voies aérodigestivesupérieures. Timochenko*, G. Bouchou, A. Asanau, A. Oletski, C. Martin,. PradesHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Étudier l’anatomie topographique et leontenu des triangles cervicaux de Béclard et de Pirogoff. Établiri ces triangles sont toujours fiables pour repérer l’artère lingualet le nerf hypoglosse pendant l’exérèse des tumeurs du carrefourérodigestif supérieur.atériels et méthodes.— Douze régions cervicales sur 6 cadavres

rais et 2 régions cervicales sur un cadavre formolé (après injec-ion du latex néoprène avec le colorant dans le réseau artérielervico-céphalique) ont été disséquées afin de mettre en évi-ence les triangles cervicaux, leurs limites et leur contenu.es mêmes structures anatomotopographiques ont été systémati-uement recherchées chez 20 patients pendant des interventionshirurgicales de carcinologie cervico-faciale.ésultats.— Les triangles de Béclard et de Pirogoff représententistoriquement les triangles de découverte pour la ligature de’artère linguale. Le triangle de Béclard est limité par le ventreostérieur du muscle digastrique en haut, par la grande corne de’os hyoïde en bas, et par le bord postérieur du muscle hyoglossen arrière. Le triangle de Pirogoff est limité par le tendon duuscle digastrique en arrière, par le bord postérieur du muscleylo-hyoïdien en avant, et par le nerf hypoglosse en haut. Cestriangles ont été retrouvés seulement dans 6 dissections cervi-ales (43 % des cas). Dans ces cas, l’artère linguale a été toujoursepérée dans le triangle de Pirogoff. Les triangles ont été clai-ement identifiés chez 11 patients sur 20 (55 % des cas) pendanta chirurgie cervicale. L’absence de ces 2 triangles peut êtrexpliquée d’une part par la position horizontale du ventre posté-ieur du muscle digastrique et d’autre part par la position basseu nerf hypoglosse en rapport avec le tendon du muscle digas-rique.

onclusion.— Les triangles de Béclard et de Pirogoff donnent laopographie fiable et constante du trajet de l’artère linguale etu nerf hypoglosse. Mais selon notre étude et en concordance aveces données de la littérature, ces triangles ne sont identifiables quehez la moitié des sujets.
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130aryngectomie totale en urgence. Diop*, C. Ndiaye, F. Diopdiouf, A. Fall, E. Diom, R. Deguenonvo,. Tall, B. Diallo, I. Ndiaye, R. Diouf, V. Mendesôpital A. Le Dantec, Dakar, SénégalAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La laryngectomie en urgence est une laryn-ectomie totale effectuée chez un patient dans les 24 heures suivanton admission, patient pour lequel aucun acte diagnostique ni thé-apeutique n’avait été pratiqué auparavant. Son indication obéit àn contexte particulier au triple plan matériel, humain et organi-ationnel.atériels et méthodes.— Rapporter 2 observations colligées lorse missions humanitaires en zones défavorisées. Les observationsoncernent deux hommes porteurs d’une tumeur bourgeonnantes,bstructives de l’endolarynx, avec fixité d’un hémilarynx. Il’agissait d’un carcinome epidermoïde dans les deux cas. Une laryn-ectomie fut effectuée dans les 15 heures suivant leur admission.es suites opératoires furent simples.ésultats.— Dans les deux cas, le contexte est celui d’un pays défa-orisé, au plan des infrastructures, du plateau technique et duersonnel.onclusion.— Malgré l’existence de contraintes réelles, la laryngec-omie totale a une place indubitable dans le traitement des cancersu larynx, face à une situation d’urgence avérée.

131ui opère-t-on encore d’une laryngectomie totale

. Deneuve*, S. Albert, J. Depondt, C. Guedon, B. Barryôpital Bichat-Claude-Bernard, Paris, FranceAuteur correspondant.ut de la présentation.— L’objectif de cette étude est d’analyseres variations observées en 15 ans, en termes d’épidémiologie, dehérapeutique et de technique chirurgicale, en comparant troisopulations de patients bénéficiant d’une laryngectomie totale réa-isées en 1992, en 2000 et en 2007.atériels et méthodes.— Étude rétrospective sur dossiers compre-ant tous les patients ayant bénéficié d’une « laryngectomie totale »u d’une « pharyngo-laryngectomie totale », identifiés grâce auchiers des examens anatomopathologiques des pièces opératoiresur trois périodes : la première du 1er janvier 1992 au 31 décembre992, la deuxième du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2000, la der-ière du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2007.ésultats.— :Épidémiologie : trente-sept patients ont subi une laryngectomie

otale dans notre service en 1992, 33 patients en 2000, et 27 patientsn 2007. Il s’agissait d’hommes dans 100 % des cas en 1992, dans6 % des cas en 2000 et dans 91 % des cas en 2007. L’âge médianst stable autour de 60 ans dans les trois populations. La répartitionntre carcinomes épidermoïdes d’origine laryngé et hypopharyngést également stable sur les trois populations autour de 55 % dearynx et 45 % d’hypopharynx, de même la part des carcinomes épi-ermoïdes bien différenciés est stable autour de 80 %. L’intoxicationlcoolo-tabagique a globalement tendance à la diminution, avecne médiane de consommation tabagique à 62 PA en 1992, à 54 PAn 2000 et 51 PA en 2007 ;technique opératoire : Alors que la part des chirurgies de rattra-

age est stable sur les trois années autour de 30 %, on a observén 1992 un antécédent de chirurgie partielle laryngée suivie d’uneadiothérapie chez 13 % des patients ;

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117e congrès de la SFORL

thérapeutique : les indications opératoires concernaient desumeurs classées T4 dans 65 % des cas en 1992, dans 85 % des cas en000 et dans 100 % des cas en 2007. La chirurgie a été suivie d’uneadiothérapie exclusive dans 65 % des cas en 1992, dans 54,5 % desas en 2000 et dans 30 % des cas en 2007. La chirurgie a été suivie’une radiochimiothérapie concomitante dans 0 % des cas en 1992,ans 8,5 % des cas en 2000 et dans 30 % des cas en 2007.onclusion.— En 15 ans, les patients, les stades tumoraux et lesodalités de prise en charge des cancers laryngés et hypopharyn-

és ont beaucoup évolué. La stratégie de préservation d’organe’est codifié pour être actuellement bien maîtrisée. On observe unetandardisation des indications grâce aux réunions de concertationsluridisciplinaires.

132istule pharyngo-cutanée après laryngectomie ouharyngo-laryngectomie totale : la place du transitharyngo-œsophagien. Capitaine*, J. Ferrie, R. Di-Ruggiero, J. Klossek, X. DufourHU La Milétrie, Poitiers, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La laryngectomie totale ou la pharyngo-aryngectomie totale sont les traitements chirurgicaux admis desumeurs évoluées du pharyngolarynx. Le pharyngostome ou fis-ule pharyngo-cutanée est une des principales complications dees interventions. L’apparition de pharyngostomes secondaires,près une réalimentation réalisée dans de bonnes conditions,ous a amenés à discuter les explorations à réaliser avantoute reprise alimentaire. Le but de cette étude était de mon-rer qu’un transit pharyngo-œsophagien (TPO) est un test fiableermettant de décider la reprise alimentaire dans de bonnesonditions.atériels et méthodes.— Étude prospective réalisée entre le

er janvier 2004 et le 31 décembre 2009. Le TPO permettait deechercher une éventuelle fistule borgne. En présence de celle-ci,’alimentation était reportée pour permettre une bonne cicatrisa-ion muqueuse et limiter le risque de pharyngostome secondaire.ous avons également analysé la corrélation entre la survenue’un pharyngostome primaire ou d’une fistule borgne et le type’intervention, une irradiation préopératoire, la classification T —de la tumeur et l’âge du patient.

ésultats.— Quatre-vingt-cinq patients ont été inclus dont 6 femmest 79 hommes, âgés de 35 à 84 ans. Vingt et un patients ont eu unharyngostome primaire. Le TPO a été réalisé chez les 64 autresatients : il était négatif dans 45 cas et positif (fistule borgne) dans9 cas, ce qui a mené à reporter la reprise alimentaire. Chez lesatients n’ayant pas eu de fistule borgne, la médiane de la repriselimentaire était de 8 jours. L’analyse statistique n’a pas retrouvéne corrélation statistiquement significative entre le risque de pha-yngostome ou de fistule borgne et les facteurs de risques étudiés.l existait toutefois une tendance à l’augmentation du risque deharyngostome ou de fistule borgne en présence d’une radiothé-apie préopératoire, d’un stade N avancé et de l’âge supérieur à0 ans.onclusion.— Peu d’études ont analysé l’intérêt du TPO dans larédiction et la prévention de l’apparition de pharyngostomes.otre étude partait avec l’hypothèse qu’une fistule borgne pou-ait s’aggraver avec l’alimentation orale et pouvait donc mener àn pharyngostome secondaire. Pour nous, le TPO est un examen

l apporte des informations intéressantes sur l’état de cicatrisa-ion du néopharynx, permettant une réalimentation dans de bonnesonditions.

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P133Classification pré et post-thérapeutique descarcinomes laryngés envahissant la commissureantérieure. À propos d’une série de 127 casO. Merrot*, M. Foucher, M. Poupart, J. Pignat

Groupement hospitalier Nord, CHU La Croix-Rousse, Lyon, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Comparer les classifications pré etpost-thérapeutique des tumeurs de l’endolarynx avec extensioncommissurale antérieure.Matériels et méthodes.— Nous avons réalisé une étude rétrospec-tive portant sur 127 patients opérés par laryngectomie (partielle outotale). L’évaluation radioclinique initiale (cT) avec endoscopie etscanner a été comparée à l’étude anatomopathologique de la pièceopératoire (pT).Résultats.— Un peu moins d’un quart (24,6 %) des tumeurs cT2 etenviron un tiers (33,3 %) des tumeurs cT3 ont été reclassifiéespT4 après l’examen histopathologique.Conclusion.— La classification préthérapeutique (associant endo-scopie et scanner) des cancers endolaryngés envahissant lacommissure antérieure ne permet pas une stadification correcteet sous-estime parfois l’invasion cartilagineuse thyroïdienne. Lachirurgie, qui, par l’étude histologique affirme ou pas l’extensiontumorale aux structures adjacentes, devra ainsi être toujours discu-tée en première intention de traiter en réunion transdisciplinaire.

P134Qualité de vie après laryngectomie totaleV. Croquevieille, I. Vannier, P. Véron, P. Pescatori, E. Babin*ORL Côte de Nacre, Caen, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Proposer une démarche éducative visuellepour optimiser la prise en charge des patients laryngectomisés.Matériels et méthodes.— Dans le cadre des évaluations despratiques professionnelles (EPP), l’équipe ORL (infirmières, ortho-phonistes, médecins) a concu un draft visuel pour expliquer lesdifférents temps post-laryngectomie totale. Cette illustration a étécritiquée par des patients laryngectomisés et à permis de produireune nouvelle version photographique sur la temporalité liée à cetteintervention.Résultats.— Le poster propose des photographies de la biographiedes néolaryngectomisés depuis la veille de l’intervention, au retourdu bloc opératoires (j0), puis au moment des soins à j1 et pendanttoute la durée de l’hospitalisation puis à 3 mois.Conclusion.— Ce poster né d’une démarche collective est un outild’information intéressant au moment de la consultation d’annonced’un cancer avancé du larynx.C’est une aide à la compréhension des différents temps de la laryn-gectomie totale et du postopératoire.

P135Association radiothérapie — Cetuximab chez despatients présentant un carcinome épidermoïdeORL avancé non opérable : résultats et effetssecondairesG. Valette, C. Acevedo, M. Bouchekouaa, G. Potard, O. Pradier,R. MarianowskiCHU Morvan, Brest, France

But de la présentation.— Analyse rétrospective d’une série de can-cers épidermoides localement avancés traités par radiothérapie etCetuximab (Erbitux). La réponse au traitement, la survie spécifiqueet globale ainsi que la tolérance ont été évalués.

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atériels et méthodes.— Étude rétrospective monocentrique.’août 2006 au mois d’octobre 2008, 36 patients (31 hommes etfemmes) présentant un carcinome épidermoïde avancé de la

phère ORL de stade IV non métastatiques ont bénéficié d’une asso-iation radiothérapie — erbitux. Tous les patients ont été présentésn RCP. Tous les patients ont bénéficiés d’une panendoscopie, d’uncanner de la sphère ORL et d’un TEP-Scanner. Une sonde de gas-rostomie a été mise de facon préventive à tous les patients.a dose de RT délivrée était de 70 Gy en 7 semaines sur la tumeur etes ganglions envahis. Le cetuximab a été appliqué selon le schémauivant : 400 mg/m2 à S-1 par rapport au début S0 de la RT puis50 mg/m2 hebdomadaire de S0 à S7. La tolérance au traitementtait évaluée de facon hebdomadaire. Le suivi de ces patients a étéssuré par les ORL et les radiothérapeutes tous les 2 mois après lan du traitement.ésultats.— L’âge moyen au moment du traitement était de 59 ans.uit tumeurs étaient localisées au niveau de la cavité buccale

22,2 %), 15 au niveau de l’oropharynx (41,8 %), 8 au niveau du larynx22,2 %) et 5 au niveau de l’hypopharynx (13,8 %).5 % des patients des patients présentaient une tumeur T4, 25 % T3,4 % T2 et 5 % T1. Au niveau ganglionnaire, 38 % des patients étaient0, 17 % N1, 28 % N2 et 17 % N3. Trente-deux patients (89 %) ont recu

e traitement complet.es effets secondaires ont été les suivants :

réaction anaphylactique au cours de la première infusion duétuximab dans 1 patient ;

un patient a présenté une aplasie sévère après 48 Gys etsemaines de cétuximab, il est décédé d’une septicémie ;16 patients ont présenté des mucites de grade 1, 12 patients de

rade 2 et 1 patient de grade 3. Dix patients ont présenté une épi-héliite de grade 1, 23 patients de grade 2 et 2 patients de grade;Six patients ont arrêté la radiothérapie à cause des effets secon-

aires.la fin du traitement, 74 % présentaient une réponse complète, 17 %ne réponse partielle et 9 % une absence de réponse.ouze patients (33 %) ont présenté une récidive locale ou locorégio-ale. La survie globale à 2 ans est de 59 %.onclusion.— Les résultats de notre étude montrent une bonne tolé-ance au traitement associant RT et Cetuximab.

136valuation du protocole de chimiothérapie’induction par TPF (docétaxel, 5 Fluorouracil etisplatine), pour conservation d’organe chez lesatients présentant un carcinome épidermoïde du

arynx ou de l’hypopharynx T3 et T4R. Funka*, M. Levequea, M. Maillardxb, A. Prevostb, A. Chaysa,. Merola

Hôpital Robert-Debré, Reims, France ; b institut Jean-Godinot,eims, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Colliger les données de 5 ans de chimiothé-apie d’induction par TPF sur les carcinomes épidermoïdes classés3 et T4 du larynx et de l’hypopharynx en termes d’efficacité sur leontrôle local, de morbidité, de traitement adjuvant et de préser-ation d’organe.atériels et méthodes.— Étude rétrospective menée de 2005 à010. Tous les patients présentant un carcinome épidermoïde duarynx ou de l’hypopharynx classés T3 ou T4 et ayant bénéficié d’une

himiothérapie première par TPF ont été inclus. Le recueil de don-ées comprend l’examen clinique de contrôle réalisé par le mêmelinicien au sein d’une réunion de concertation pluridisciplinaire,e suivi scanographique et les résultats anatomopathologiques de’endoscopie de contrôle. L’évaluation porte sur le contrôle tumoral
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ocal, les effets indésirables de la chimiothérapie, les traitementsdjuvants réalisés (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) et laurvie.ésultats.— De 2005 à 2010, sur un total de 139 patients présen-ant une lésion T3 ou T4 du larynx ou de l’hypopharynx, 32 patientsnt pu bénéficier d’un protocole de conservation d’organe par TPF,ajoritairement du fait de comorbidités contre-indiquant la chi-iothérapie complète ou d’un état respiratoire instable. Il s’agissaite 9 T3 du larynx, 13 T3 de l’hypopharynx, 1 T4 du larynx et 9 T4 de’hypopharynx. Le délai moyen de suivi est de 17,3 mois (de 3 à8 mois). Dix patients sont décédés au terme de ce délai.n retrouve une réponse locale complète pour 48,9 % des patients

80 % des lésions laryngées et 54 % des lésions hypopharyngées).n compte 2 décès et 3 perdus de vue avant contrôle. Un décèsété imputé à la chimiothérapie. Huit patients ont bénéficié d’une

hirurgie de rattrapage (pharyngo-laryngectomie totale), 8 d’unurage pour reliquat ganglionnaire, 20 d’une radiothérapie, 5 d’uneadiochimiothérapie concomitante. Vingt quatre patients ont puénéficier d’une conservation laryngée.onclusion.— La chimiothérapie néoadjuvante par TPF, a permis uneonservation d’organe chez 62,5 % de nos patients. Les localisationsaryngées montrent une réponse plus favorable que les lésions hypo-haryngées. Cependant, seul un tiers des patients éligibles par leurumeur ont pu en bénéficier du fait de leur comorbidité.

137ôle des polymorphismes des gènes des récepteursc�RIIIa et Fc�RIIa dans l’activité du cetuximabtilisé dans le traitement palliatif des carcinomespidermoïdes des voies aérodigestives supérieuresVADS). Pasquièsa*, L. Digueb, E. De Monesa, J. Robertc

Service ORL, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, Bordeaux,rance ; b service d’oncologie radiothérapie, hôpital St-André,HU de Bordeaux, Bordeaux, France ; c unité Inserm U916, institutergonié, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Il est établi que les polymorphismeses gènes des récepteurs FcgRIIIa et FcgRIIa jouent un rôle dans’activité antitumorale des anticorps thérapeutiques utilisés danses lymphomes, les cancers du sein et du côlon. Le cetuximab est unnticorps dirigé contre des récepteurs et utilisé dans le traitementes carcinomes épidermoïdes des VADS.bjectif primaire.— Constitution d’une base de données cliniquet génétique de patients atteints de carcinomes épidermoïdes desADS au stade palliatif traités par cetuximab.bjectif secondaire.— Rechercher si les polymorphismes de cesênes FCGR3A et FCGR2A pourraient jouer un rôle prédictif de’efficacité du cetuximab dans cette population de patients. Cetteecherche n’a encore jamais été rapportée dans la littérature.atériels et méthodes.— Une étude observationnelle, prospec-

ive et multicentrique a été mise en place. Onze centres ont éténclus pour un nombre attendu de 60 patients. Les patients inclustaient atteints d’un cancer des VADS en récidive locale et/ouétastatiques et traités par du cetuximab, associé ou non à une chi-iothérapie. Le statut génotypique FCGR3A et FCGR2A a été établiar la technique du pyroséquencage à partir d’ADN constitutionnelxtrait du sang total. Les données cliniques étaient relevées sur unRF (case report form) notamment la réponse à 3 mois, la survieans progression, la survie globale et les toxicités.

ésultats.— Soixante patients ont été inclus depuis janvier 2009.es 36 premiers patients inclus pour lesquels le recul était suffi-ant avec génotypage mené à son terme (26 hommes et 10 femmes)omprenaient pour le FCGR2A 33,3 % d’homozygotes communs RR,8,5 % d’hétérozygotes RH et 18,2 % d’homozygotes variants HH.

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117e congrès de la SFORL

our le FCGR3A il y avait 51,3 % d’homozygotes communs FF, 40,5 %’hétérozygotes FV et 8,2 % d’hétérozygotes variants VV. Aucuneorrélation significative clinique/génotype n’était mise en évidenceur ces 36 patients. L’âge était significativement corrélé aux toxici-és de grade 3/4 (p = 0,047).onclusion.— Une base de données clinique et génétique de patientstteints de carcinomes épidermoïdes des VADS au stade palliatifecevant du cetuximab a été constituée et continue d’être analyséet développée. Les derniers résultats disponibles seront présentésu congrès de la SFORL. La poursuite de l’étude sur un échantillonlus large permettra sans doute à l’avenir d’identifier des facteursrédictifs en vue d’individualiser les traitements.

138hérapie photodynamique potentialisée paroscan® (PDT) chez les patients atteints dearcinomes épidermoïdes de la tête et du cou enituation palliative. Résultats à long terme d’unetude multicentrique

. Cérusea*, G. Dolivetb, V. Vander Poortenc, I. Bing Tand

CHU Lyon-Sud, Lyon, France ; b CLCC de Nancy, Nancy, France ;CHU de Leuven, Leuven, Belgique ; d The Netherlands Cancer

nstitute, Amsterdam, Pays-BasAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Présentation des résultats à long termee la PDT, chez les patients en situation pallitive, d’une étudenternationale multicentrique.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude multicentriqueuverte, à un seul bras. Trente-neuf patients présentant un car-inome épidermoïde avancé de la tête et du cou, pour lesquelses traitements antérieurs avaient échoué et qui ne pouvaient plusecevoir une thérapeutique curative par les traitements standardsnt été inclus. Chaque patient devait présenter une tumeur d’unerofondeur maximum de 10 mm et qui soit accessible sans restric-ion pour une illumination avec une fibre laser. Tous les patientsvaient bénéficié d’une chirurgie antérieure, pour 95 % d’entreux, également d’une radiothérapie antérieure et pour 33 %,galement d’une chimiothérapie. L’objectif primaire de l’étudetait le taux de réponse objective. Les patients ont recu uneosologie de 0,15 mg/kg de Foscan®, administrée par voie intra-eineuse, suivie 96 heures plus tard par une illumination de laumeur avec un laser à diode (dose de lumière 20 j/cm2, irradiance00 mW/cm2, longueur d’onde 652 nm). Après le traitement, lesatients ont été évalués régulièrement jusqu’à la semaine 16 puisont entrés dans une phase de suivi jusqu’à 40 semaines après’illumination.ésultats.— Dix-neuf patients ont obtenu une réponse complète,patients une réponse partielle ; 5 patients étaient stabilises,patients étaient en évolution progressive, 8 patients n’étaientas évaluables. Le taux de réponse tumorale objective était de4 %. La durée médiane de la réponse était légèrement supérieuren cas de réponse complète, 36 mois, par rapport à 30 mois, enas de réponse objective. La survie médiane sans récidive étaite 7,2 mois. La survie médiane sans récidive était significative-ent plus longue chez les patients répondeurs que chez les non

épondeurs : respectivement 33 mois et 2,6 mois. La majorité desvènements indésirables rapportés étaient d’intensité légère àodérée. Les événements les plus fréquemment observés ont été

ne douleur cancéreuse (21 %), une douleur (13 %) et une dysphagie13 %).

onclusion.— Ces résultats confirment le bénéfice thérapeutique deoscan-PDT chez les patients atteints de cancers avancés, récur-ents, ou de secondes localisations, pour lesquels les thérapiestandard sont épuisées et montrent que Foscan peut offrir une réelleossibilité de traitement curatif.
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P139La surexpression du MIF est associée à un mauvaispronostic pour les cancers des voiesaéro-digestives supérieuresS. Sausseza*, S. Cludtsb, N. Kindtc J. Preillonb, H. Gabiusc,C. Decaesteckerd, D. Chevaliere

a CHU Saint-Pierre, Bruxelles, Belgique ; b U Mons, Mons,Belgique ; c University of Munich, Munich, Allemagne : d ULB,Bruxelles, Belgique ; f CHRU Lille, Lille ; France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le « macrophage migration inhibitoryfactor » (MIF) est une cytokine produite principalement par leslymphocytes T activés. Initialement découvert pour son effetd’inhibition de la migration des macrophages, le MIF semble jouerun rôle dans les phénomènes de prolifération, de différencia-tion cellulaire, d’angiogenèse, dans la progression tumorale etl’échappement de la tumeur au système immunitaire. Pour toutesces raisons, nous avons décidé d’étudier l’expression du MIF dans lescancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS). Notre travailest divisé en quatre parties : 1) étudier l’expression immunohis-tochnimique du MIF durant la progression tumorale des carcinomesépidermoïdes de la cavité buccale et du larynx (en comparant lesépithéliums normaux, les dysplasies de bas grade et haute gradeet les carcinomes) ; 2) étudier la relation entre l’expression du MIF,la différenciation tumorale et la récidive tumorale, 3) comparerl’expression du MIF sérique dans une population de sujet contrôleet de patients porteurs de carcinome épidermoïdes des VADS, 4) étu-dier les rôles du MIF sur un modèle murin orthotopique de cancersdes VADS.Matériels et méthodes.— Grâce à un système de microscopie assistépar ordinateur, nous avons évalué l’expression immunohistochi-mique du MIF dans une série de 150 cas de carcinomes de lacavité buccale et de 62 cas de carcinomes du larynx. Celle-ci aété comparée à celle des dysplasies de haut grade (> 150 cas), debas grade (> 50 cas) et des épithéliaux normaux (> 20 cas). Nousavons réalisé des dosages sanguins du MIF à partir du sérum de20 volontaires sains et de 77 patients souffrant d’un cancer desVADS.Résultats.— Nos résultats montrent qu’il existe une augmentationtrès significative (p < 10—6) de l’expression du MIF au cours de laprogression tumorale dans les 2 types de cancers (cavité buccaleet larynx). Nous avons également observé qu’une surexpression duMIF était corrélée à une fréquence plus élevée des récidives locales,ganglionnaires et à distance dans le cancer du larynx. Les patientssouffrant d’un cancer des VADS ont un taux de MIF sanguin beau-coup plus élevé que les volontaires sains. La sous-expression du MIFprovoquée par une transfection stable diminue la motilité cellulaireet augmente le temps de division cellulaire (étudiées par trackingcellulaire).Conclusion.— Le MIF augmente de manière très significative au coursde la progression tumorale des cancers des VADS. La surexpressiondu MIF est associée à un mauvais pronostic pour les cancers du larynx(plus de récidive locale, ganglionnaire et à distance). La concentra-tion sérique du MIF est plus élevée chez les patients porteurs d’uncancer des VADS. La surexpression du MIF augmente la motilité descellules tumorales et réduit le temps de division cellulaire.

P140Impact à court, moyen et long termes surl’alimentation des traitements de 254 cancers de

l’oropharynx traités entre 1998 et 2003G. Buiret*, C. Colin, G. Landry, O. Merrot, M. Durbec, J. Pignat,M. PourpartCHU de la Croix-Rousse, Lyon, France* Auteur correspondant.

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ut de la présentation.— Analyser l’impact fonctionnel des dif-érents traitements possibles des carcinomes épidermoïdes de’oropharynx afin de déterminer les principaux facteurs de dyspha-ie induits.atériels et méthodes.— Les dossiers de 254 patients traités entre998 et 2003 pour un carcinome épidermoïde de l’oropharynx ontté analysés de facon rétrospective. L’utilisation d’analyses mul-ivariées a permis d’évaluer le rôle de chaque potentiel facteurronostique sur la déglutition indépendamment les uns des autres.ésultats.— Tous les traitements aggravent la perte de poids chezes patients à l’état nutritionnel déjà précaire. Globalement unelimentation orale correcte a rapidement pu être obtenue pourne majorité de patients quel que soit le traitement et est res-ée possible dans le temps. Les facteurs significativement prédictifs’une alimentation orale liquide, pâteuse et normale étaient lesêmes : le stade T initial (qui aggravait les troubles de déglutition)

t le type de traitement (dans l’ordre croissant vers une meilleureéglutition sans qu’il y ait de différence significative entre eux :yo-subglosso-épiglottectomie, buccopharyngectomie transmandi-ulaire interruptrice, oropharyngectomie latérale, radiothérapiexclusive, voie transorale et buccopharyngectomie transmandibu-aire non interruptrice). La chirurgie reconstructrice par lambeau’avait pas d’influence significative sur la déglutition.onclusion.— Quel que soit le traitement, l’impact sur la déglutitiones patients a été très important. Bien que nous n’ayons pas pu leémontrer clairement de manière significative, nous pensons que lahirurgie suivie de radiothérapie externe est moins délétère poura déglutition à long terme que la radiothérapie exclusive.

141magerie optique peropératoire pour’amélioration de la chirurgie tumorale dans un

odèle de micro-métastases in vivo. Righini*a, M. Keramidasb, V. Josserandb, E. Reyta, J. Collb

CHU de Grenoble, Grenoble, France ; b unité Inserm U823, centree recherche Albert-Bonniot, GrenobleAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Pour la majorité des cancers, la chi-urgie est le traitement de référence ; la qualité de résection dea tumeur et des métastases ganglionnaires influent sur la survie.ous avons développé un traceur fluorescent couplé à un sys-ème de détection peropératoire pour améliorer l’efficacité de lahirurgie. Le RAFT-c(RGD)4-Alexa700 (Angiostamp [R])se lie spé-ifiquement à l’intégrine alpha-v-bêta3, fortement exprimée auours de l’angiogénèse des tumeurs, an particulier les carcinomesalpighiens des VADS. Le système de détection peropératoire

Fluoptics [R]) est une sonde de détection de fluorescence 2D,ortable, utilisable en environnement de lumière blanche et doncans des conditions de bloc opératoire. Nous avons déjà montréans des modèles animaux, l’amélioration très significative de laualité de l’exérèse de tumeurs primitives (TP) grâce à ce sys-ème [1]. L’objectif de cette étude est d’évaluer ce qu’il apporteans l’exérèse des métastases et l’impact sur la survie. Pour cela,ous avons développé un modèle animal qui développe des micro-étastases suite à l’implantation d’une tumeur primaire.atériels et méthodes.— Des cellules tumorales lucifé-

ase + (TS/Apc-luc) sont injectées sous la capsule rénale d’unein de souris nude, la croissance tumorale étant suivie parmagerie en bioluminescence. Sept jours après l’implantation,e rein est enlevé et le développement des métastases intra-bdominales est suivi par l’imagerie en bioluminescence. Sept

ours plus tard (j + 14) et après injection intraveineuse du traceur,es micro-métastases sont excisées grâce à la sonde. La survie estalculée dans une population d’animaux opérés 2 fois (exérèsee la TP, puis des métastases, groupe I), versus : 1) des animaux
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pérés 1 fois (exérèse de la TP seule, groupe II) ; 2) des animauxon opérés, groupe III.ésultats.— Dans le groupe III, les micro-métastases apparaissentj + 14 et augmentent de facon exponentielle avec comme corol-

aire une dégradation physique des souris telle qu’elles doivent êtreacrifiées, en moyenne, au 20e jour. Dans le groupe II, la croissancees métastases est moindre et impose un sacrifice des animaux, enoyenne, au 25e jour. Dans le groupe I, la survie moyenne des ani-aux est de 40 jours, significativement supérieure aux groupes II et

II.onclusion.— L’utilisation du système augmente la qualité deésection tumorale et des métastases avec comme corollaire unemélioration significative de la survie. Ce modèle constitue une baseu développement de cette technique chez les gros animaux (chat,hien) et une étude préclinique chez l’homme.éférence1] Br J Surg 2010.

142arcinome papillaire de la thyroïde etyperthyroïdie. Zainine, N. Beltaief, R. Bachraoui, H. Ouertani, S. Kharrat,. Tabebi, S. Sahtout*, G. Besbes*ôpital La Rabta, Tunis, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Analyse les différents facteurs de risque’un carcinome différencié de la thyroïde en cas d’hyperthyroïdie.atériels et méthodes.— Nous rapportons le cas de 2 patients suivisour hyperthyroïdie chez qui on a découvert un carcinome papillairee la thyroïde.ésultats.— Le 1er cas il s’agit d’un homme âgé de 64 ans, qui aonsulté pour un goitre thyroïdien stade III évoluant depuis 6 moison compressif avec hyperthyroïdie clinique et biologique équili-rée sous Basdène 8 cp/j. À l’échographie il n’y avait pas de signesn faveur de la malignité. La scintigraphie thyroïdienne a objectivéa présence de plusieurs nodules froids. Le patient a eu une thyroï-ectomie totale en un temps et l’examen anatomopathologique aonclut à un carcinome papillaire multifocale. Le patient a eu unomplément thérapeutique par iode radioactif. Une cartographielanche et une Tg = 1ng/dl ont été obtenues après 2 cures. Le reculst de 4 ans.e 2e cas, il s’agit d’une femme âgée de 22 ans, suivie pour maladiee Basedow depuis 2 ans avec échec de dégression. À l’examen,l s’agissait d’un goitre thyroïdien stade III. À l’échographie, il’agissait d’une thyroïde augmentée de taille hyper vasculariséenodulaire. La scintigraphie a objectivé la présence des noduleshauds hyperfixants au niveau des 2 lobes. Cette patiente a eu unehyroïdectomie totale en un temps avec à l’examen anatomopa-hologique un carcinome papillaire multifocale. La patiente a eucures d’iode radioactif à 100 mCi avec une cartographie blanchet une Tg = 1ng/dl. Le recul est de 2 ans.onclusion.— Le diagnostic d’hyperthyroïdie n’élimine pas la pos-ibilité d’un cancer thyroïdien associé. Une bonne évaluation desacteurs de risque permet une prise en charge précoce.

143étastases cervicales de carcinome papillaire : uniagnostic difficile, un bilan systématique. Dupret-Boriesa*, M. Wiltb, P. Schultza, J. Rodierb, A. Charpiota

ORL et CCF, hôpital Hautepierre, Strasbourg, France ; b centre

aul-Strauss, Strasbourg, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— La découverte de métastases cervicales’un carcinome papillaire nous amène, de principe, à considérer un

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117e congrès de la SFORL

rimitif thyroïdien. Le carcinome papillaire est le cancer thyroïdiene plus fréquent et est associé à des métastases cervicales dans 30 à0 % des cas.ourtant l’association métastase cervicale de papillaire et primitifutre que thyroïdien, bien que rare, a déjà été décrit.partir de revue de la littérature et de 2 cas décrits par notre

quipe, nous proposons un bilan systématique à réaliser devant uneétastase cervicale de carcinome papillaire avant réalisation de

oute thyroïdectomie comprenant une étude immunohistochimiquexhaustive. Nous discuterons également de l’intérêt de la cytoponc-ion d’adénopathie cervicale à l’aiguille fine (FNA) avec dosage dea thyroglobuline dans le liquide de rincage associé à la cytologie,ecommandation actuelle de The American Thyroid Association.atériels et méthodes.— Deux patients (un homme et une femme)nt consulté pour l’apparition de masses cervicales sans aucunutre symptôme hormis un goitre pour la première patiente. Unedénectomie cervicale a été réalisée pour chaque patient (aprèsnalyse cytologique sur liquide de cytoponction pour la premièreatiente). L’examen anatomopathologique définitif était en faveure métastase de carcinome papillaire compatible avec une originehyroïdienne malgré un anticorps anti-thyroglobuline négatif.evant la négativité de l’anticorps anti thyroglobuline et après avisu comité de concertation pluridisciplinaire, les investigations ontté poursuivies.ésultats.— Un screening immunohistochimique complet pratiquéur les adénopathies prélevées et un bilan scanographique large ontermit d’éviter une thyroïdectomie inutile et nous ont conduits auxiagnostics : un carcinome séreux ovarien pour la première patientet un carcinome rénal à cellules claires pour le second patient.a revue de la littérature rapporte un autre cas de carcinomevarien et 3 cas de carcinomes rénaux à cellules claires, avecrésentation initiale par des métastases cervicales de carcinomeapillaire. Pour chaque patient la thyroïdectomie avait été prati-uée d’emblée. Lorsque qu’une étude immunohistochimique sur lesanglions avait été rapportée, l’anticorps anti-thyroglobuline étaitystématiquement négatif.e dosage de la thyroglobuline après cytoponction d’une adé-opathie cervicale est une technique très fiable avec un tauxe faux négatifs de 6 à 8 %. C’est un examen encore peu pra-iqué en France que l’on aurait du intégrer dans notre arsenaliagnostic.onclusion.— L’association métastase cervicale de carcinomeapillaire et primitif non thyroïdien est à connaitre. Une cyto-onction avec cytologie et dosage de la thyroglobuline est àratiquer sur toute adénopathie cervicale. De plus, une étudemmunohistochimique exhaustive après adénectomie, est néces-aire devant toute métastase cervicale de carcinome papillairevant thyroïdectomie. La thyroïdectomie est à risque de para-ysie récurrentielle et d’hypoparthyroïdisme. Pratiquée dans leadre de primitif non thyroïdien, elle peut être source de retardiagnostic.

144ermatomyosite : dépistage systématique duancer du cavum au Maghreb

. Menas, F. Bitouche SmailiCA hôpital central de l’armée, Alger, Algérie

ut de la présentation.— Attirer l’attention du médecin sur la diffi-ulté du diagnostic du cancer du cavum lorsque la symptomatologieremière est un syndrome para néoplasique et sur le fait que laréquence de ces syndromes est sous estimée par l’absence de

épistage systématique.atériels et méthodes.— C’est une étude rétrospective de deuxbservations de dermatomyosite associées à un carcinome épider-oïde indifférencié du cavum en 2009 et 2010.

es patients étaient âgés respectivement de 55 et 63 ans.

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Dans les deux cas la dermatomyosite a précédé le cancer du cavumet le diagnostic de ce dernier a été dérouté par cette présentationclinique particulière.Résultats.— Les deux patients sont décédés suites à descomplications dues à un stade avancé de leur dematomyosite avantl’instauration du traitement de leur cancer du cavum.Conclusion.— La dermatomyosite est un syndrome para néoplasiqueassocié au cancer du rhinopharynx.Toute dermatomyosite devrait motiver un examen systématique ducavum d’autant plus que le bassin méditerranéen est une zoned’incidence à risque intermédiaire en matière de cette entité par-ticulière des cancers des voies apéro digestives supérieures.

P145Métastase osseuse d’un carcinome indifférencié ducavum ou maladie de Paget : que faireB. Hammamia*, M. Mnejjaa, A. Chakrouna, I. Achoura, F. Guermazib,K. Ben Mahfoudhc, A. Chakrouna, R. Mania, I. Charfeddinea,A. Ghorbelaa Service ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax ; Tunisie, b service demédecine nucléaire, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ; c servicede radiologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Nous étudions, à travers un cas d’un UCNTassocié à une maladie de Paget asymptomatique, les moyens dedifférenciation entre métastases osseuses et lésions pagétiques.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’un malade qui présentait unUCNT avec lésion pagétoide pris en charge dans notre service.Résultats.— Il s’agissait d’une femme de 51 ans, qui nous a consultépour obstruction nasale gauche et épistaxis homolatérale évoluantdepuis 6 mois. Le diagnostic de carcinome indifférencié du cavum aété porté. La tumeur a été classée T2a N1. Cependant, la scintigra-phie osseuse a montré une hyperfixation hétérogène de la voûte ducrâne, une hyperfixation intense au niveau de l’articulation sterno-claviculaire droite, clavicule, cheville, grand trochanter fémoral ethémibassin homolatéraux. Une hyperfixation intense a été notéeaussi au niveau de L1, articulation sacro-iliaque et aile iliaquegauches d’aspect pagétoide. La radiographie du bassin a objectivéune ostéocondenstion et un aspect fibrillaire de l’hémibassin droitavec une coxopathie homolatérale. La radiographie du rachis lom-baire a montré un aspect en cadre de L1. Les phosphatases alcalinesétaient élevées.Le diagnostic de maladie de Paget a été retenu sur un faisceaud’arguments radiologiques et scintigraphiques. L’absence de dou-leurs osseuses était un argument de plus pour classer la tumeurT2a N1 M0. Une chimiothérapie première suivie d’une chimio-radiothérapie concomitante a été réalisée. La patiente était enrémission avec un recul de 6 mois. Aucune plainte osseuse ainsiqu’aucune modification des images radiologiques n’ont été notées.Conclusion.— La maladie osseuse de Paget est une ostéopathiefocalisée, caractérisée par un dysfonctionnement des ostéoclastesdonnant lieu à une augmentation de la résorption osseuse, puissecondairement de la formation osseuse. Elle est asymptomatiquedans plus de 50 % des cas. L’UCNT donne des métastases osseusesdans 11 % des cas et l’os constitue 70 à 80 % de ces métastases. Lascintigraphie osseuse au technicium 99 marqué objective l’activitédu remaniement osseux. En cas de maladie de paget, la scinti-graphie montre une augmentation intense de captation du traceurisotopique. En cas de tumeur maligne associée à une maladie depaget, la différenciation entre métastases osseuses et maladie depaget par la scintigraphie osseuse est parfois impossible. Le PET

scan (F-18-fluoro-deoxyglucose positron-emission tomography scan-ning) quant à lui montre des foyers hyperactifs en cas de métastasesosseuses avec une sensibilité variant de 62 à 100 %. Par ailleurs, il nemontre pas en général d’hyperfixation anormale en cas d’atteinteosseuse pagétique sauf en cas de foyers hyperactifs.

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e PET scan permet donc, en l’absence d’hyperfixation patholo-ique d’infirmer une atteinte tumorale. En cas d’hyperfixation, desnvestigations complémentaires et surtout une biopsie de la lésionoivent être réalisées.

146ualité de vie après un cancer de la parotide

. Babina*, I. Wagnerb, M. Hamoirc*, S. Vergezd, O. Malarde,

. Loustalotf, S. Mesling, O. Choussyh

GETTEC et service ORL, Côte de Nacre, Caen, France ; b serviceRL, hôpital Foch, Paris, France ; c service ORL, Bruxelles,rance ; d Service ORL, hôpital Rangueil, Toulouse, France ;service ORL, Nantes, France ; f service ORL, Alencons France ;laboratoire d’informatique médicale et de biostatistique du,aen, France ; h service ORL, Rouen, FranceAuteurs correspondants.

ut de la présentation.— Quantifier la qualité de vie des patientsprès un cancer de la parotide.atériels et méthodes.— Étude rétrospective, multicentrique,

egroupant 87 patients ayant été pris en charges dans les centresrancais et belge entre 1998 et 2008 pour des cancers de la paro-ide. La population était constituée de 44 femmes et 43 hommes.e délai moyen après la fin des traitements était de 41 mois. Lesrincipales histologies retrouvées étaient des carcinomes mucoépi-ermoïdes, des adénocarcinomes et des cylindromes. La répartitionNM regroupait 25T1, 35T2, 7T3, 20T4, 74N0, 4N1, 8N2, 1N3 etM0. . . Les patients ont bénéficié de chirurgie T dans 84 cas, dehirurgie sur N dans 45 cas, de radiothérapie dans 57 cas et autresraitements dans 12 cas. Trente deux paralysies faciales périphé-iques séquellaires étaient notées dont 13 totales.’évaluation de la qualité de vie s’est appuyée sur l’utilisation desuestionnaires validés de l’EORTC (QLQ30 et H&N35). Tous les testsnt été réalisés par le logiciel SPSS 15.0 pour Windows. Le risquelpha de première espèce était fixé à 5 %.ésultats.— La qualité de vie globale (QdVg) des patients enédiane est calculée à 83,3.

’âge semble significativement lié à la qualité de vie de facon néga-ive (p = 0,03). C’est à dire que plus le patient est âgé, moins saualité de vie est bonne Nous n’avons pas observé de différenceignificative sur la QdVg en fonction du sexe (p = 0,8), du délai parapport à la fin des traitements (p = 0,08), du T (p = 0,75), du Np = 0,93), du grade histologique (p = 0,57) ou des différents trai-ements.onclusion.— La QdVg des patients atteints d’un cancer de la paro-ide est satisfaisante. Seule l’âge apparaît avoir un impact sur leuotidien de vie des individus.

aryngologiealle Couloir 7

147valuation et comparaison du niveau d’expressiones gènes d’intérêts des lésions bénignes etalignes des cordes vocales

. Dufloa*, I. Nannib, F. Finab, M. Zanaretc, A. Giovannic, P. Martinc

CHU de Pointe à Pitre/Abymes, Pointe à Pitre, France ; b hôpitalord, Marseille, France ; c La Timone, Marseille ; France

Auteur correspondant.

ut de la présentation.— Dans la littérature, il existe peu’évolution d’œdèmes de Reinke (OR) vers une lésion de type can-éreuse, malgré l’intoxication tabagique, tandis que le polype peut

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tre associé à une dysplasie,voire à un véritable cancer. Au-delàe la réalité histologique, il existe probablement des mécanismesntervenant dans l’évolution ou non vers un cancer.e but de cette étude, est d’évaluer l’expression génétique desènes d’intérêts surexprimés dans l’OR, dans le polype et dans lesancers des cordes vocales, de facon à évaluer les mécanismes pou-ant expliquer l’absence d’évolution des OR vers la transformationaligne et le potentiel de transformation maligne d’un polype.atériels et méthodes.— Nous avons extrait, détecté, quantifiét amplifié l’ARN des tissus de 25 OR, 25 polypes et 25 carcinomespidermoïdes des cordes vocales. La nature histologique des5 prélèvements, issus de tumorothèque, a été vérifiée. Le niveau’expression des gènes d’intérêt surexprimés dans l’OR (GTSA2,AP2K3, SOD1), dans le polype (Col5A2, SPARCL, FGFR4) et dans

e cancer (VEGFA, MMP9, Adrénomoduline), a été évalué par PCRn temps réel dans les 75 prélèvements. L’analyse statistique até réalisée par le test de Kruskall-Wallis. En cas de p significa-if, soit < 0,05, un test non paramétrique d’Anova a été réalisé pouronfirmer les résultats. Un p < 0,05, à ce test, a été retenu commeignificatif.ésultats.— VEGFA, Adrénomoduline, MMP9 ont été retrouvésignificativement surexprimés dans le cancer/l’OR et le polypep < 0,0001). MMP9 a été retrouvé significativement surexprimé dansolype/OR (p = 0,0055). Col5A2 et FgFR4 ont été retrouvés signi-cativement surexprimés dans cancer/OR et polype (p < 0,0001).ol5A2 a été retrouvé significativement surexprimé dans polype /R (p = 0,0231). SOD1 a été retrouvé significativement surexpriméans OR/polype (p = 0,0315) et dans cancer/polype (p = 0,0132).TSA2 a été retrouvé significativement surexprimé dans OR/polype

p < 0,0001) et dans polype/cancer (p < 0,0001). Aucune différenceignificative n’a été mise en évidence pour MAP2K3 et SPARCL.onclusion.— La surexpression de SOD1 dans le cancer est en faveure mécanismes de lutte contre le stress oxydatif mais ne permettantas de bloquer le processus d’évolution tumoral en comparaison à’OR. Le caractère inflammatoire du cancer a été mis en évidence ete facon plus importante que dans le polype (Col5A2). Le FgFR4 estn facteur de prolifération significativement plus important danse cancer que dans le polype. Seul MMP9, marqueur d’un processusumoral a été retrouvé significativement surexprimé dans le polype.os résultats ne nous permettent pas à ce stade d’évaluer les méca-ismes d’évolution du polype et de l’OR vers une transformationaligne ou non. Des études par cDNA microarray semblent indis-ensables pour identifier les gènes responsables d’une éventuelleransformation maligne.

148ipoléiomyosarcome de la margelle laryngée. Trijoleta*, D. Bakhosb, L. Gaillardinb, P. Beutterb, S. Morinièrea

Service ORL et CCF, CHRU de Tours, Tours, France ; b CHRU deours, université Francois-Rabelais de Tours, Tours, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le lipoléiomyosarcome est une tumeur desissus mous rares. Aucune tumeur de ce type n’avait été retrouvéeans la littérature au niveau de la sphère ORL. La prise en chargee cette lésion est discutée avec les données de la littérature.atériels et méthodes.— Cas clinique.ésultats.— Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 37 ans quirésentait une dysphagie ancienne. Au décours d’une endoscopiesogastroduodénale, il a présenté une dyspnée aiguë en rapport

vec l’extériorisation par la cavité buccale d’une tumeur de 10 cm.e patient a été transféré dans le service d’ORL. Une panendoscopie

es voies aérodigestives supérieures a été réalisée en urgence. Uneésion charnue pédiculée sur le rebord gauche de la face linguale de’épiglotte a été découverte et une section au ras du pédicule a étéffectuée. L’examen anatomo-pathologique découvrait un lipoléio-yosarcome de grade I selon la classification French Federation of

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117e congrès de la SFORL

ancer Centers (FNCLCC) avec une expression nucléaire du CDK4 etu MDM2 sur les cellules atypiques. En raison du risque de récidive,ne reprise chirurgicale au laser a été effectuée et il n’a pas étéetrouvé de cellules tumorales. Le patient de récidive après 2 anse suivi.onclusion.— Le lipoléiomyosarcome, tumeur rare, est un typee liposarcome bien différencié avec une composante de léio-yosarcome. Ces tumeurs se développent plutôt dans des cavitésermettant une évolution lente et progressive. Le traitement deette lésion est l’exérèse chirurgicale. Comme les liposarcomesien différenciés, les lipoléiomyosarcomes ont un risque de récidiveécessitant une marge d’exérèse suffisante.

149es sténoses laryngotrachéales. El Atassi*, J. Badet, F. Floret, J. Chobaut, L. TavernierHU Jean-Minjoz, Besancon, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les sténoses laryngotrachéales d’origineson tumorales et non liées à des complications postradiques sontes affections rares, le plus souvent iatrogéniques : intubations,rachéotomies, chirurgies endolaryngées...otre objectif est de déterminer, à travers une étude rétrospective,

’incidence de ces affections dans notre centre, ainsi que les fac-eurs de risque de leurs survenues et les modalités de leurs prisesn charge.atériels et méthodes.— Étude rétrospective sur 10 ans. Recherchees cas à l’aide des codes j386 et j398 de la CIM 10, respectivementsténoses laryngées » et « sténoses sous glottiques ».8 dossiers correspondaient à ces codes, dont 70 concernaientes sténoses laryngotrachéales d’origines tumorales, liées à desomplications post radique, à des paralysies récurrentielle ou à desorps étrangers.ingt-sept dossiers concernaient des sténoses laryngotrachéalesorrespondant à nos critères et ont donc été retenus.ésultats.— Les 27 patients présentaient des sténoses (laryngées,rachéales ou laryngotrachéales) secondaires à des trachéotomies,es intubations ou des maladies systémiques rares :

22 sténoses trachéales : post intubation 6 (26 %) patients ;ténoses trachéales post trachéotomie : 14 (65 %) patients2 percutanées — 13 chirurgicales) ; 1 (5 %) maladie de Wegener, 14 %) sarcoïdose ;

9 sténoses laryngées : 7 (78 %) postintubation, 1 (11 %) sur poly-rthrite rhumatoïde chronique évolutive, 1 (11 %) sur séquelles’interventions laryngées itératives.armi les facteurs de survenue de ces sténoses, nous retenonsotamment :

intubation prolongées (supérieure à 7 jours) pour 67 % des sté-oses trachéales post intubation ;existence de facteurs de risque cardiovasculaire (HTA, diabète,

. .) pour 70 % des patients présentant une sténose trachéale ;trachéotomies chirurgicales hautes (au-dessus du deuxième

nneau trachéal) dans 75 % des cas ;la durée moyenne de la trachéotomie est de 6 mois (3 semaines à

0 mois).onclusion.— Les sténoses laryngotrachéales post intuba-ions/trachéotomies restent des complications rares ; dansotre série les sténoses trachéales résultent, des 2/3 des cas, deracheotomies chirurgicales hautes et d’intubation prolongée.

150tudes de biocompatibilité d’une prothèse derachée en titane poreux. Dupret Boriesa*, P. Schultza, D. Vautierb, P. Lavalleb, C. Debrya

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a Service d’ORL et CCF, hôpital de Hautepierre, Strasbourg,France ; b unité Inserm 977, Strasbourg, Strasbourg, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les résections de trachée, supérieures à6 cm, rendent impossible une anastomose directe. Elles nécessitentalors une trachéostomie définitive responsable d’une altérationmajeure de la qualité de vie. Plusieurs voies de reconstructionsont étudiées mais les techniques employées sont chirurgicalementlourdes ou rapportent des résultats mitigés.Matériels et méthodes.— Grâce à un partenariat industriel, notreéquipe a développé un biomatériau constitué d’un assemblage demicrobilles de titane. Rigide, inerte et poreux, il a permis la réalisa-tion d’une prothèse expérimentée, en remplacement d’une portionde trachée, sur le petit animal (rat) puis le gros animal (brebis).Résultats.— L’intégration des implants a été excellente chez lerat autorisant une colonisation tissulaire endo et extra prothétiqueainsi qu’une survie supérieure à 50 % des animaux. Chez la brebisla même technique chirurgicale confirme la biocompatibilité de laprothèse mais a donné des résultats limités en termes de survie nousamenant à modifier le protocole opératoire. Par la mise en jachèrede la prothèse et l’utilisation de tubes en silicone endoluminaux lasurvie sans sténose a été obtenue avec une épithélialisation de latotalité de la face endoprothétique pour les brebis aux survies lesplus longues.Conclusion.— Ces résultats valident la biocompatibilité du titaneporeux chez l’animal et son utilisation possible dans les reconstruc-tions trachéales.

P151Les carcinomes annexiels en chirurgiecervico-facialeC. Halimi*, S. Albert, B. BarryCHU Bichat-Claude-Bernard, Paris, France* Auteur correspondant.

But de la présentation.— Ce travail permet de présenter les tumeursannexielles certainement sous-estimées et souvent diagnostiquéesà tord comme lésions bénignes du fait d’une certaine latence cli-nique.Le but est d’exposer les principales caractéristiques cliniques,histologiques, et d’identifier la meilleure prise en charge thérapeu-tique à adopter vis-à-vis de ces tumeurs.Matériels et méthodes.— Le travail ici présenté consiste en uneétude rétrospective des carcinomes annexiels cervico-faciaux trai-tés dans notre centre durant les 20 dernières années, ainsi qu’unerevue de la littérature.Nous avons recensé 20 cas de 1990 à 2010, 14 de ces cas traitésdurant les quatre dernières années.Résultats.— Les tumeurs annexielles sont des tumeurs rares, mécon-nues et peu diagnostiquées, représentant moins de 1 % des tumeurscutanées malignes.Elles se développent aux dépens des annexes de la peau, c’est-à-dire des follicules pilo-sébacés, des glandes sudorales apocrines eteccrines.Leur siège est le plus souvent cervico-facial bien qu’on puisse entrouver sur tout le corps.Le diagnostic est difficile tant sur le plan clinique qu’histologique.Il en existe des formes syndromiques, associant ces tumeurs cuta-nées à des cancers viscéraux, rendant l’individualisation de ceslésions primordiale, celles-ci étant présentes parfois bien avant.Cette série comporte : un porocarcinome, un carcinome annexiel

microkystique, deux syringomes chondroides, un cylindrome, neuftrichilemmocarcinomes, six carcinomes syringomateux, un syn-drome de Brooke Spiegler ayant donné lieu à un dépistage d’autreslésions carcinomateuses.

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’âge moyen de survenue des carcinomes annexiels est de 64 ans,ge semblable aux données de la littérature.e sex-ratio est de un.e diagnostic évoqué initialement est le plus souvent erroné, laésion initiale se présentant fréquemment comme un nodule indo-ore de petite taille non spécifique, et le diagnostic histologique’est parfois établi que tardivement.es métastases sont très rares et leur fréquence dépend du typeistologique.es patients ont été traités chirurgicalement, avec des reprises fré-uentes pour obtenir de larges marges d’exérèse (centimétrique)u fait de l’agressivité locale caractéristique de ces tumeurs.e pronostic est conditionné par ces marges.l n’existe pas de consensus quant à la conduite à tenir thérapeu-ique vis à vis des tumeurs annexielles mais les différentes séries ontontré une faible radio- et chimiosensibilité, mettant donc l’accent

ur le traitement chirurgical avec une technique de Mohs largementéveloppée par les Anglo-saxons.onclusion.— La prise en charge des carcinomes annexiels nécessitene bonne connaissance clinique de ces tumeurs, et une approchehirurgicale adaptée.e délabrement cutané qui résulte du traitement chirurgical est’autant plus important que le retard diagnostique est élevé,endant la connaissance de ces tumeurs et leur diagnostic indis-ensables en chirurgie cervico-faciale.

152omparaison du profil d’expression des cellulesliales olfactives de la muqueuse olfactive et duulbe olfactif

N. Guerouta*, C. Derambureb, L. Drouotb, N. Bon Mardiona,. Duclosa, O. Boyerb, J. Mariea

EA 3830 GRHV, CHU de Rouen, Rouen, France ; b Inserm U 905,HU de Rouen, Rouen, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les cellules gliales olfactives (CGO) sontes cellules spécialisées qui guident la pousse et la repoussees axones des neurones olfactifs primaires depuis l’épithéliumusqu’aux bulbes olfactifs. Elles ont fait l’objet de nombreux tra-aux sur leur capacité de récupération après lésions médullaires.ien que la plupart des études aient utilisé des CGO provenant deulbes olfactifs (CGO-B) ; chez l’Homme, seules des autogreffese CGO provenant de la muqueuse olfactive (CGO-M) semblentcceptables. De récentes études ont comparé ces deux popula-ions cellulaires après transplantation in vivo, et ont montré quees propriétés de ces cellules étaient différentes.atériels et méthodes.— Nous rapportons ici, la première étude quiompare le profil d’expression génique de ces deux populations deGO. Les CGO étaient obtenues à partir de cultures primaires deulbe et de muqueuse olfactif. Après la phase de culture primaire,es cellules étaient sélectionnées positivement par tri magnétiqueur l’expression du récepteur p75. Ainsi, après tri cellulaire, quatrechantillons de 10 000 CGO-B et 10 000 CGO-M étaient récupérées,ans étape supplémentaire de remise en culture. Ces échantillonstaient ensuite comparés par des techniques de microarray (lameangénomique, Agilent Technologies).ésultats.— Il apparaît que les CGO-M et les CGO-B ont des proprié-és différentes et sont impliquées dans des processus physiologiquesifférents. En effet, les CGO-M, présentent un profil d’expressionpécialisé dans la réparation tissulaire et la régulation de la matricextracellulaire (MM2/TIMP2). Alors, que les CGO-B semblent plus

pécifiquement impliquées dans des processus de développementu système nerveux (MBP, BDNF).onclusion.— Notre étude met en évidence les différences majeuresui existent entre les 2 populations de CGO, ces connaissances étant
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ndispensables à la mise en place de futures applications cliniques.n press, GLIA.

153ise au point d’un modèle d’autogreffes deellules gliales olfactives d’origine muqueuse etvaluation de leur intérêt dans un modèle sévèree dénervation laryngée chez le lapin

N. Bon Mardion*, N. Guerout, A. Paviot, C. Duclos, J. MarieA 3830 GRHV, CHU de Rouen, Rouen, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les cellules gliales olfactives (CGO),orsqu’elles sont transplantées dans le cadre de lésions du systèmeerveux, favorisent la repousse axonale. Chez l’homme, et danse cadre de lésions du SNP, seules des autogreffes de CGO prove-ant de la muqueuse olfactive (CGO-MO) semblent acceptables.ien que la plupart des études aient utilisé des CGO provenant deulture de bulbes olfactifs (CGO-BO), il est maintenant bien éta-li que les CGO-BO et CGO-MO diffèrent par leur profil d’expressionénique et leurs propriétés biologiques. Aussi, nous avons développén modèle d’autogreffe de préparations cellulaires contenant desGO-MO chez le gros animal adulte, évaluant la sélectivité de laepousse axonale, lors de la dénervation sévère du larynx.atériels et méthodes.— Étude réalisée sur 28 lapins répartis engroupes :témoins sains ;dénervés : résection de 2 cm du nerf vague droit (XD) ;réinnervés : section/anastomose du XD ;dénervés ayant recu en autogreffe des préparations de CGO-MO

ultivées dans la zone de résection du XD.es produits de thérapie cellulaire ont été caractérisés. Trois moisprès, nous avons réalisé une évaluation vidéolaryngoscopique,lectromyographique et histologique de la fonction laryngée et dea sélectivité de la repousse axonale.ésultats.— Les prélèvements unilatéraux de muqueuse olfactivehez des lapins adultes ont permis d’obtenir en trois semaines,6 millions de cellules viables. En cytométrie de flux, 11,32 % dees cellules étaient positives pour le p75NGFr, et supposées êtrees CGO-MO.es CGO-MO n’ont pas permis d’amélioration de la repousse axonaleu XD, ni de la mobilité laryngée.es évaluations réalisées suggèrent l’importance de l’innervationccessoire du larynx après une dénervation motrice unilatéraleévère.onclusion.— L’implantation de CGO-MO cultivées dans une zone deésection nerveuse étendue ne s’est pas accompagnée d’une amé-ioration de la fonction laryngée. Néanmoins, le lapin a constitué unon modèle d’autogreffe de ces cellules, proche d’une applicationlinique humaine. Il pourrait en permettre une meilleure carac-érisation in vivo. Enfin, l’existence d’une innervation accessoireiche nous fait envisager de nouvelles stratégies de réhabilitationes paralysies laryngées.emerciements.— Les auteurs remercient le Collège francais d’ORLt l’ADIR (Aide à domicile aux insuffisants respiratoires) pour lenancement de la recherche.

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154mylose du cavum : diagnostic différentiel rare deumeur du cavum. Diagnostic et thérapeutique

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117e congrès de la SFORL

. Durbec*, G. Buiret, A. Ambrun, M. Poupart, J. Pignat, O. Merrotôpital de la Croix Rousse, Lyon, FranceAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Illustrer à travers ce cas clinique que’amylose du cavum doit être évoquée comme diagnostique dif-érentiel devant un tableau d’obstruction nasale avec baisse de’audition, même bilatérale.escription de la prise en charge diagnostique et thérapeutique àdopter selon le type d’amylose (AA ou AL).atériels et méthodes.— Une patiente de 59 ans présente unebstruction nasale bilatérale avec hypoacousie et acouphènes inter-ittents.

’examen clinique révèle une masse irrégulière occupant la quasi-otalité du cavum. Le reste de l’examen ORL est normal tout comme’audiogramme. La première hypothèse diagnostique retenue estelle de cancer.ésultats.— Le scanner réalisé retrouve une masse non éro-ive, prenant le contraste de facon homogène. L’IRM retrouvene masse iso-intense en T1 et T2 avec prise de contraste deadolinium.es biopsies réalisées sous anesthésie générale posent le diagnos-ique d’amylose du cavum. Il n’a pas été retrouvé de tissu amyloïdeu niveau de biopsie de la muqueuse rectale tout comme au niveaue la graisse abdominale de la patiente. Les différentes explora-ions biologiques et radiologiques ce sont avérées négatives posantinsi le diagnostic de forme localisée d’amylose (AL).a patiente a donc bénéficié d’un traitement conservateur : exérèsee la lésion par voie endoscopique au laser CO2.onclusion.— Bien que rare, le diagnostique d’amylose du cavumoit être évoqué devant tout tableau clinique d’obstruction nasaleu de perturbations otologiques, même bilatérales.’otorhinolaryngologiste doit savoir évoquer ce diagnostique et leonfirmer. Le reste de la prise en charge diagnostique consiste àifférencier une forme systémique (AA) d’une forme localisée (AL).ur le plan thérapeutique, la forme AA doit être prise en charge deacon pluridisciplinaire alors que la forme AL doit bénéficier d’unraitement conservateur par voie endoscopique.

155remière dissection anatomique (tête et cou) :valuation de la préparation et du vécumotionnel d’un groupe d’étudiants en médecine. Leboulangerôpital Armand-Trousseau, Paris, France

ut de la présentation.— Le premier contact avec les sujets ana-omiques en salle de dissection est un moment important dans laormation d’un jeune médecin. Stimulante ou angoissante, la dis-ection de la tête et du cou a la réputation d’être particulièrementtressante. Le but de ce travail était d’évaluer de manière prospec-ive 1) le stress d’un groupe de PCEM2 lors des dissections et 2) laertinence de la préparation psychologique qu’ils estimaient avoirecue.atériels et méthodes.— Évaluation prospective de 56 étudiants enCEM2 de la faculté Paris VI, juste avant, juste après, et 2 mois aprèseur première expérience de dissection anatomique : la région têtet cou.es items évalués à chaque fois ont été 1) le stress par échelleTAI et échelle visuelle analogique (EVA) ; 2) la perception que lestudiants avaient eu de leur préparation psychologique par EVA etuestions ouvertes et 3) une série de questions issues d’une échelle

alidée d’anxiété face à la mort.ésultats.— Les étudiants (âge moyen : 20 ± 1 ans, 33 femmes et3 hommes), tous volontaires pour effectuer ces dissections, étaientlobalement peu stressés avant et après les dissections (scoreTAI-A : 30,3 ± 7,3 avant et 30,1 ± 8 après ; EVA : 2 ± 1,5 avant et
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2,2 ± 1,9 après). Il n’y avait pas de différences significatives entrehommes et femmes.Leur principale crainte était l’odeur des sujets (41 %).Les étudiants considéraient avoir globalement été peu prépa-rés psychologiquement (EVA de préparation 4,5 ± 2,8 avant et4,7 ± 2,6 après) mais 1) les hommes estimaient avoir été mieux pré-parés a priori (p = 0,01) et a posteriori (p = 0,02) que les femmes et2) près de 95 % des étudiants s’estimaient émotionnellement prêtsà participer aux dissections.Conclusion.— Ces évaluations reflètent un stress modéré desétudiants. Des informations simples peuvent très probablementaméliorer le vécu de cette étape.

P156Sphère ORL et litiges d’aptitude à la plongéeprofessionnelle en milieu militaireA. Sethoma, I. Ben Diaab, B. Chokrib, N. Guermazica Centre d’expertise et de médecine aéronautique, Tunis, Tunisie ;b centre de médecine aéronautique et expertise, Tunis, Tunisie ;c centre d’expertise et de médecine aéronautique, Tunis, Tunisie

But de la présentation.— La plongée militaire professionnelle estune activité à risque qui peut mettre en péril la vie du plongeurquelle que soit sa spécialité.Nous nous proposons d’analyser les causes et les litiges d’aptitudesORL à la plongée professionnelle en milieu militaire.Matériels et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospectiveanalysant 455 dossiers de candidats et de plongeurs actifs suivis aucentre d’expertise de médecine aéronautique de sur une périodede dix ans allant de 1999 à 2004.Résultats.— Quatre-vingt-treize candidats à la plongée profession-nelle ont été déclarés inaptes définitifs dès la visite d’admission(1er groupe d’étude) et 30 plongeurs professionnels actifs l’ont étéen cours de carrière (2e groupe de l’étude).Dans le premier groupe, nous avons relevé 108 affections médicalesà l’origine de l’inaptitude définitive. La pathologie de la sphèreORL était nettement prédominante puisqu’elle a représenté 38 %des causes d’inaptitude. L’analyse de ces 41 candidats plongeursinaptes montre que les affections otologiques et rhinosinusiennessont les plus fréquentes.Pour le 2e groupe d’étude, nous avons relevé 37 affections médi-cales responsables de l’inaptitude. La pathologie ORL est là encoreau premier rang et représente le tiers des contre-indications défi-nitives chez les plongeurs actifs, elle a été dominée par les surditésrelevées dans 19 % des cas.Conclusion.— La plongée militaire est une activité professionnellenon dénuée de risque car se pratiquant dans un milieu subaqua-tique hyperbare hostile. C’est-à-dire l’importance d’une expertisemédicale multidisciplinaire à la visite de sélection du plongeur etd’un suivi régulier pour les militaires actifs. Du point de vue ORL desnormes spécifiques doivent être établis selon les textes législatifsappropriés.

Chirurgie maxillo-facialeSalle Couloir 9

P157Améloblastome géant de la mandibuleB. Loum*, B. Sissokho, Y. Diop, C. Lame, M. Faye

Hôpital principal de Dakar, Dakar, Sénégal* Auteur correspondant.

But de la présentation.— La description de ce cas insolited’améloblastome a permis aux auteurs d’évoquer toute la problé-

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atique de la prise en charge du patient en milieu tropical. Latratégie diagnostique et thérapeutique des améloblastomes a étéiscutée.atériels et méthodes.— Nous rapportons un cas historique’améloblastome dont la prise en charge a nécessité une mandi-ulectomie totale.ésultats.— Il s’agissait d’un patient de 19 ans recu en consultationRL en janvier 2009 pour une volumineuse tumeur de la mandibuleui évoluait depuis 3 ans. Sur le plan clinique, le patient ne pré-entait pas de douleur mais une sensation de lourdeur de la masse,ssociée à une hyper salivation. L’examen permettait d’objectiverne volumineuse tumeur allant d’un angle à l’autre de la mandi-ule laissant juste un petit moignon du côté gauche. Le scannere la mandibule montrait une tumeur multi loculée intéressantoute la mandibule en faveur d’un améloblastome. Une mandibu-ectomie totale a été réalisée, sans reconstruction osseuse. Elle aermis d’extraire une masse de 3,200 kg dont l’histologie a confirmé’améloblastome. Les suites opératoires étaient simples.onclusion.— L’améloblastome est une tumeur bénigne de laandibule. Son caractère asymptomatique durant son évolution,

ssocié à la rareté des spécialistes capables de prendre enharge ce genre de pathologie expliquent l’existence, dans nosays moins avancés, de ce cas historique. Une attitude théra-eutique maximaliste s’impose pour d’une part une raison deifficulté de prise en charge, d’autre part ; une surveillance postpératoire incertaine.a microchirurgie vasculaire gagnerait à être développée dans noségions pour la reconstruction par transplant osseux libre vascula-isé (TOVL).

158magerie des amélolastomes : à propos de 20 cas. Mimouni, S. Saoud, A. Gharbi, N. Moussali, N. El Benna,. AbdelouafiHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

ut de la présentation.— Préciser les aspects radiologiques des amé-oblastomes.atériels et méthodes.— Étude rétrospective de 20 cas’ameloblastome confirmés, colligés entre 2007 et 2009, tousxplorés par un panoramique dentaire et une TDM faciale.ésultats.— Il s’agit de 13 hommes et 7 femmes, âgés entre 11 et0 ans. Le maître symptôme était l’apparition d’une tuméfac-ion mandibulaire. Les panoramiques dentaires avaient montré desmages ostéolytiques multiloculaires dans 19 cas et mono-loculaireans 1 cas.es localisations étaient mandibulaires dans 16 cas, maxillaires danscas et maxillo-mandibulaires dans 1 cas. La TDM avait montré unrocessus intraosseux, multicloisonné en bulles de savon, de tailleariable avec une prédominance des lésions de plus de 5 cm (63 %),oufflant la corticale qui est rompue par endroits (19 cas), associéune rhizalyse (15 cas), à un englobement du nerf alvéolaire infé-

ieur (14 cas) et à une extension aux parties molles et aux espacesrofonds de la face (5cas). Une métastase pulmonaire avait étéetrouvée dans 1cas.onclusion.— La radiographie standard est très évocatrice du diag-ostic d’améloblastome. La TDM est l’examen clé pour l’analysees lésions, l’appréciation des rapports avec les structures de voi-inage et le suivi évolutif. L’améloblastome reste de confirmationnatomopathologique.

159e cémentoblastome bénin. À propos d’un cas etevue de la littérature. Belhossine, H. Abbassi, N. Benmensor, A. Oudidi, N. AlamiHU Hassan II, Fes, Maroc

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BddeMdutRrsaulvrgCururgien et le patient. Une bride de la lèvre supérieure avecsourire gingival peut être du à une épine nasale antérieurehypertrophiée de traitement chirurgical simple et efficace isoléou associé à un autre traitement chirurgical à but esthé-tique.

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ut de la présentation.— On se propose à travers ce travail de discu-er les modalités diagnostiques et thérapeutiques de cette affectionénigne rare.atériels et méthodes.— Les auteurs rapportent un cas d’uneatiente âgée de 37 ans qui présentait une tumeur mandibulaireauche, indolore, évoluant depuis 16 mois, une radio panoramiqueentaire a objectivé une lésion apicodentaire radio-opaque ; pouraquelle elle a bénéficié d’une exérèse par voie vestibulaire avecuretage osseux et dont l’examen histologique a objectivé unémentoblastome bénin.ésultats.— Le cémentoblastome est une tumeur bénigne rare’origine odontogène qui intéresse les racines des dents inclusesurtout les prémolaires et les molaires inférieures. L’évolution cli-ique est silencieuse, le bilan radiologique n’est pas spécifique. Leiagnostic de certitude est du ressort de l’anatomopathologique.e traitement chirurgical assure la guérison.onclusion.— À travers ce cas clinique nous rappelons les caractèresiagnostics et thérapeutiques d’une tumeur odentogenique rare.

hirurgie esthétique et reconstructivealle Couloir 10

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ourire gingival. Une épine nasale antérieureypertrophiée. Ben Youssef, Z. Elayadhiôpital régional de Menzel Bourguiba, Bizerte, Tunisie

117e congrès de la SFORL

ut de la présentation.— Ce travail rappelle une cause anatomiquee lèvre supérieure bridée avec sourire gingival : l’hypertrophiee l’épine nasale antérieure, et son traitement chirurgical à butsthétique.atériels et méthodes.— Ce travail rétrospectif porte sur un case lèvre bridée avec sourire gingival traitée chirurgicalement chezne patiente âgée de 25 ans demandeuse de rhinoplastie esthé-ique.ésultats.— Il s’agit d’une patiente présentant une lèvre supé-ieure bridée avec sourire gingival associée à une bosse nasaleur un nez large. La bride labiale supérieure était en rapportvec une épine nasale antérieure hypertrophiée objectivée surne radiographie standard des os nasaux (anciennement appe-és : os propre du nez). Une résection de cette épine paroie columellaire, associée à une rhinoplastie esthétique. Leésultat était jugé satisfaisant pour la patiente et pour le chirur-ien.onclusion.— Une demande de chirurgie esthétique nécessiten bilan complet du visage réalisé conjointement par le chi-