projet du parc bathgate

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PROJET DU PARC BATHGATE Ce projet a été réalisé Par les étudiants de La Cité Collégiale d’Ottawa Programme d’environnement

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Ce projet a été réalisé Par les étudiants de La Cité Collégiale d’Ottawa Programme d ’ environnement forestier 2010-2011. Projet du parc Bathgate. Étudiants Ronald Tremblay deuxième années - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Projet du parc Bathgate

PROJET DU PARC BATHGATE

Ce projet a été réalisé

Par les étudiants de La Cité Collégiale

d’Ottawa

Programme d’environnement forestier 2010-2011

Page 2: Projet du parc Bathgate

RÉALISATION ET COLLABORATION

Étudiants

Ronald Tremblay deuxième années

Philippe Bocquet deuxième années

Virginie fortier Première année

Laurence Coté Première année

Page 3: Projet du parc Bathgate

TABLE DES MATIÈRES Photo aérienne et

positions G.P.S Essences observées La faune et son

habitat Création D’ouvertures Amphibien et reptiles

3

…………………………………………….4 à 11 ……………………………………..12 à 32 ……………………………………………………...33 à 49

……………………………………50 et 51

……………………………………..52 à 58

Pages

Page 4: Projet du parc Bathgate

Bordures et pistes

4

Page 5: Projet du parc Bathgate

Point de limite du parc :001 .002 .003 .005. 010 .011 .012 .013 .014. 015

Points des pistes pour vous promenez: 002.004.006.007.008.009.016.017.018.019

Les points d`accès du parc : 001 .005 .010 .013

*Sur l`ensemble des points, vous pourrez découvrir une végétation et une faune.

Représentation de la photo

5

Page 6: Projet du parc Bathgate

Arbres

6

Page 7: Projet du parc Bathgate

Point et Essence

DHP Hauteur Orientation Point gpsx.y

Observation

1 saule

100cm

18 m ouest 10582257

Très beau

2 frêne blanc

24 cm 13 m ouest 09892203

beau

3 frêne blanc

36 cm 14 m Ouest 10012205

Grosse fenteapa

4 nerprun 006 3 m Ouest 10322253

Buisson faune

5Érable rouge

34 cm 13 m ouest 10422206

Très beau

6peuplier deltoïde

80 cm 24 m Nord ouest

09862300

Très gros

7 cèdres 26 m 24cm Nord est

10212323

aa

8Cerisier

tardif

16 cm 10 m Nord Est

10332274

lisse

9Érable a sucre

18 a 22cm

14 m Nord est

10812270

Point blancaa

10Frêne noir

24 cm 14 m Nord Est

10912270

Tres Beau

aa

11Frêne blanc

18 cm 12 m est 11142277

Très Beau

aa

12Peuplierbaumier

42 cm 22 m estTrès gros

+champignon

13cèdre

22 cm 18 m nord 10212323

TrouDe picbois

14Chico 32 cm 14 m nord

Bc de cavité

Tableau desarbres choisis:

7

Page 8: Projet du parc Bathgate

- Aa = Arbres d’avenir- Apa = Arbres pas avenir

- Chico = Arbres mort servant d’abris- Position gps

- X 045 avant le chiffre- Y 5032 avant le chiffre

Observations

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Page 9: Projet du parc Bathgate

Regénération

9

Page 10: Projet du parc Bathgate

Points Essences DHP Hauteur Position.gpsx.y

Catégories

1 Frêne blanc 10 cm 20a22 m 11502276

AA

2 saule 70 cm 20a 22 m 11642274

AA

3 saule 50 cm 20 a 22 m 11642274

AA

4 saule 56 cm 20 a 22 m 11642274

AA

5 Dalle de cornouiller stolonifère

Larg. 1.20 mLong 4.50 m

0.60m 11682276

régénération

6 Cerisiertardif

4 a 6 cm 5.50 m 11442265

régénération

7 Dale de cornouillerstolonifère

Larg. 1 mLong 3 m

0.50 m 11372257

régénération

8 Orme Amérique

2 cm 1.40 m 11302253

régénération

9 Bouquet de cerisierTardif

5 cm 4 m 02292244

régénération

9 et 10 Sumac rouge( vinaigrier )

6 cm 4 m 02292244

régénération

11 Érable rouge

14 / 10 /1624 / 24/

22 a 24 m 10482323

AATrès beau

Tableau de Régénération:

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Page 11: Projet du parc Bathgate

Très belle cédrière d une superficie de 350 m ² direction ouest en est, position GPS x 0451046 y5032317

Age 25 a 30 ans , hauteur moyenne 24 a 26 mètres

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Page 12: Projet du parc Bathgate

Essences observées

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Page 13: Projet du parc Bathgate

Frêne noir :Description : Quand il est jeune, le frêne noir est couvert d’une écorce dont la texture rappelle le liège. Cet arbre de taille moyenne possède un bois bien particulier : lorsqu’on le frappe à coups répétés, il se détache en minces feuillets le long des anneaux de croissance. Avec ces lanières, les Amérindiens fabriquaient des paniers et nos ancêtres tressaient des fonds de chaises. Cet arbre préfère les lieux marécageux et les terrains détrempés. Il s’adapte très mal aux sols secs. Il peut atteindre une hauteur de 12 à 18 m. et peut vivre jusqu’à 90 ans. Chez les jeunes tiges, l’écorce est grise et un peu rugueuse. Chez les vieux frênes, elle est grisâtre, écailleuse à crevasses peu profondes.Son bois est lourd et dur. Sa coloration va du blanc presque pur au brun grisâtre très foncé. On utilise ce bois en ébénisterie et on en fabrique boiseries intérieures, boîtes, caisses et palettes.

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Page 14: Projet du parc Bathgate

Utilisation : Articles de sport, ébénisterie, planchers et autres.

Écologie : Le frêne rouge et le frêne noir se retrouvent souvent dans les milieux humides, le long des cours d'eau.

Histoire : Le bois mou du frêne noir était utilisé par les Amérindiens pour faire le pourtour des raquettes.

Fait intéressant : Le bois du frêne blanc est utilisé pour la fabrication des bâtons de hockey et de baseball. il existe deux variétés de F. pennsylvanica soit la variété subintegerrima (frêne vert), plus commun dans le prairires et la variété austini (frêne d'Austin) plus répandue dans l'Est du Canada que le frêne rouge.

Ressource :http://www.cs-renelevesque.qc.ca/primaire/arbres/le_frene_noir.htmlhttp://imfc.cfl.scf.rncan.gc.ca/arbre-tree/feuillus-deciduous/frene-ash-fra.html

Frêne noir suite:

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Page 15: Projet du parc Bathgate

Cèdre Description : Le cèdre est un genre de conifère de la famille des Pinacées, originaire du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et de l'Himalaya, acclimaté en Europe, comprenant des espèces d'arbres majestueux, à bois odorant, à cime conique ou étalée, très utilisées pour l'ornementation des parcs. Les branches de cette essence sont étalées horizontalement et en plans superposés.Le mot « cèdre » vient du latin cedrus, issu lui-même du grec kedros, qui désignait aussi bien le genévrier cade.Le cèdre est l'arbre symbole du Liban et sa silhouette figure sur le drapeau du Liban.Identification : Les cèdres sont de grands arbres, de 25 à 50 m de haut , dont la cime aiguë dans le jeune âge prend une forme tabulaire caractéristique à partir de 30 ans. Les branches sont très étalées à l'horizontale. Les "feuilles" sont des aiguilles persistantes, courtes (2 à 4 cm), un peu piquantes, mais plus longues (3 à 6 cm) et plus souples chez le cèdre déodar, sont réunies en rosettes sur des rameaux courts. Les cônes femelles, ovoïdes oblongs, de 6 à 11 cm de long sur 4 à 6 cm de diamètre, sont dressés et les écailles minces se détachent avant la chute du cône. Les graines triangulaires sont ailées. Les cèdres peuvent vivre plus de 2 000 ans, cependant les plus anciens actuellement sont âgés d'environ 1 000 ans. Ils sont reconnus pour leur croissance rapide.UtilisationLes cèdres ont été introduits en Europe où ils sont largement utilisés comme arbres d'ornement dans les parcs publics et les jardins. Il en existe de nombreuses variétés horticoles.Une des variétés les plus connues est le « cèdre bleu », Cedrus atlantica 'Glauca', qui existe aussi en forme d'arbre pleureur, Cedrus atlantica 'Glauca pendula'.à bijoux, de coffrets, etc.Il ne faut pas confondre le bois de cèdre avec le bois d'appellation commerciale red cedar, qui est du thuya géant de Californie, utilisé essentiellement en recouvrement pour les murs extérieur (Bevel-siding) ou les toitures sous forme de tuiles (bardeaux). 15

Page 16: Projet du parc Bathgate

Cèdre et santéL'huile essentielle aromatique du cèdre de l'Atlas a des propriétés antifongique, antiseptique, cicatrisante, astringente et décongestionnante pour les voies respiratoires.Elle contient des sesquiterpènes : béta-himachalène (48.03%), alpha-himachalène (16.80%), gamma-himachalène (10.24%), ar-himachalène (0.50%), delta-cadinène (1.67%), alpha-cédrène (0.90%), alpha-calacorène (0.68%), (E)-alpha-bisabolène (0.59%) et des Cétones sesquiterpéniques : (E)-alpha-atlantone (2.97%), (Z)-gamma-atlantone (0.83%), (E)-gamma-atlantone (2.43%), (Z)-alpha-atlantone (0.68%). Elle ne doit pas être appliquée pure (risque d'irritation de la peau) ni chez chez la femme enceinte ni chez le jeune enfant, ni chez l'épileptique, ni à fortes doses (Cf. action abortive et neurotoxique sur le long terme).On la dit aussi relaxante, drainante, lymphotonique et diurétique, lipolytique (élimination des graisses). Elle contribuerait à la qualité du réseau artériel et du cuir chevelu (antipelliculaire, comme l'huile de cade). Elle éloigne les moustiques et mites.(Ne pas confondre cette huile avec l'« huile de cèdre » utilisée pour l'observation microscopique, qui est tirée du genévrier de Virginie, parfois appelé « cèdre de Virginie ».)

Chez les Égyptiens anciens, l'essence de cèdre et sa résine entraient dans les préparations servant à embaumer les momies. Encore aujourd'hui cette propriété naturelle est mise à profit pour réaliser en bois de cèdre des cintres et des boules à suspendre dans les armoires. Les substances aromatiques qui se dégagent sont un excellent répulsif contre les mites.

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Page 17: Projet du parc Bathgate

Cerisier tardifDescription : Le Cerisier d'automne, Cerisier noir ou Cerisier tardif (Prunus serotina) est une espèce d'arbre originaire de l'Est du continent Nord-Américain. Il est parfois confondu avec Prunus padus. Le cerisier tardif est originaire d'Amérique du Nord où on peut le trouver dans différents milieux, formant des variétés buissonnantes ou des arbres dominants. L'aire de répartition naturelle de cette espèce en Amérique du Nord est le sud du Québec et l'Ontario au Canada jusqu'au Texas et en Floride aux Etats-Unis.Une de ses sous-espèces, Prunus serotina subsp. Capuli est le cerisier noir américain ou capulin.

Identification : Le cerisier tardif est un arbre pouvant atteindre une hauteur de 20 m en Europe et jusque 35 m aux Etats-Unis. Les feuilles caduques sont coriaces, luisantes à la face supérieure et munies de dents dirigées vers l’avant. Les fleurs sont blanches, légèrement pédicellées (3-6 mm) et réunies en grappes de 10 à 15 cm. Le fruit amer est de couleur rouge foncé à noir et large de 8-10 mm.

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Page 18: Projet du parc Bathgate

Utilisation : Aux États-Unis, où l'arbre est une espèce indigène, il est prisé pour ses nombreuses utilisations. Le cœur du bois de cet arbre a été utilisé dans l'ébénisterie et la fabrication de meubles depuis l'époque coloniale et est réputé pour avoir une ombre épaisse de rouge lorsqu'il est poli. Au marché, il peut atteindre un prix très élevé (plus de quatre-vingts dollars US par tranche de 100 cm2.)Le fruit de cette espèce est également un ingrédient commun et saisonnier dans la cuisine américaine. Il y est souvent récolté en été pour être transformé en pâtés de cerise, en confitures et conserves, et utilisé dans les crèmes glacées maison. Commercialement, il est également utilisé comme aromatisant pour certaines liqueurs et boissons gazeuses. Dans le sud des États-Unis, le bois de cet arbre est souvent utilisé dans le barbecue ou pour fumer de la viande.

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Érable à sucreDescription : L'érable à sucre est un arbre pouvant atteindre 35 m de hauteur, et exceptionnellement jusqu'à 45 mètres (150 pieds).Les feuilles caduques de 8 à 15 cm de long et autant de large ont 3 à 5 lobes palmés se terminant en fine pointe et persistent tard dans la saison. Les lobes inférieurs sont relativement petits, tandis que les supérieurs sont plus grands et profondément entaillés. À la différence de l'entaille angulaire de l'érable argenté, les entailles des feuilles d'érable à sucre ont tendance à être arrondies à l'intérieur. Les couleurs d'automne apparaissant lors de l'été des Indiens sont souvent spectaculaires, allant du jaune vif à l'orange fluorescent et au rouge orangé. Les feuilles et les bourgeons sont pointus et bruns.Les fleurs sont en corymbes de 5 à 10 fleurs, jaune-vert et sans pétales; la floraison a lieu au début du printemps après 30 à 55 jours de croissance. Le fruit est une disamare dont les ailes mesurent 2 à 3 cm et portent deux graines globuleuses tombant de l'arbre en automne.L'érable à sucre est étroitement lié à l'érable noir (Acer nigrum). Il est parfois inclus dans cette espèce, mais parfois séparés. Acer grandidentatum est également traité comme une sous-espèce de l'érable à sucre par certains botanistes.Confusion possible :L'érable à sucre est souvent confondu avec l'érable plane, mais ils ne sont pas étroitement liés dans le genre. L'érable à sucre est facilement identifiable par sa sève claire dans le pétiole (l'érable plane a une sève blanche). Les bourgeons d'Acer saccharum sont bruns et ceux d'Acer platanoides sont verts ou rouges. Sur les arbres âgés, l'écorce de saccharum est exfoliée alors que celle de platanoides est finement rainurée. De plus, les lobes de la feuille d'érable à sucre ont une forme rectangulaire, contrairement aux lobes plus carrés de l'érable plane.

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Page 20: Projet du parc Bathgate

Utilisation : Son bois clair dur et à grain serré est apprécié en ébénisterie mais l'usage principal de cette espèce est la production de sirop d'érable.

Récolte et production du sirop d'érable :Afin de produire le sirop d'érable, les arbres ne sont mis en production qu'après environ 40 ans de croissance.C’est au printemps que l’on récolte l’eau d’érable par des trous forés dans le tronc. Cette dernière contient environ 3% de saccharose 2. On la fait bouillir pour faire évaporer la plus grande partie de l'eau qu'elle contient. Ce qui reste constitue le sirop d'érable. Il faut environ 40 litres d'eau d'érable pour 1 litre de sirop.

Érable à sucre suite:

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Page 21: Projet du parc Bathgate

Érable rouge

Description : L'érable rouge ou Acer rubrum (aussi connu sous le nom d’érable de Virginie, de plaine ) est une espèce d'arbres de la famille des Sapindacées, originaire de l’est du Canada et des États-Unis, et largement cultivé comme arbre d'ornement.

Identification : L'érable rouge est un arbre de taille moyenne, pouvant atteindre des hauteurs de 15 à 30 mètres2 (rarement plus de 40 m), un diamètre de 0,5 à près de 2 m, et peut vivre de 100 à 200 ans, parfois plus.Bien qu'il soit généralement assez facile à identifier, l'érable rouge est de tous les érables d'Amérique du Nord le plus sujet à des variations de ses caractéristiques morphologiques.Les feuilles de l'érable rouge sont les plus aisées à distinguer de celles des autres érables. Comme chez tous les érables américains, elles sont caduques et disposées en opposition sur la tige. Elles ont en moyenne 5 à 10 cm de long pour une largeur identique, et sont divisées en trois à cinq lobes irrégulièrement dentés. La face supérieure des feuilles est vert clair tandis que la face inférieure est blanchâtre. Les feuilles prennent une

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Page 22: Projet du parc Bathgate

couleur rouge vif à l'automne, cette coloration étant plus accentuée en sol humide qu'en sol sec.Les pétioles sont habituellement rouges, de même que les rameaux.En comparaison, les feuilles de l'espèce apparentée proche, l'érable argenté (Acer saccharinum), sont plus profondément lobées et ont presque toujours cinq lobes. Le pétiole de la feuille d'érable rouge est beaucoup plus court et d'un rouge plus vif; les lobes sont plus trapues et les dents beaucoup plus régulières et rapprochées.Les rameaux de l'érable rouge ont une écorce rouge à gris-brun et glabre. Des pousses naines sont présentes sur de nombreuses branches. En hiver, les rameaux portent des bouquets de bourgeons floraux, facilement reconnaissables de loin. Les rameaux de l'érable rouge sont pratiquement impossibles à distinguer de ceux de l'érable argenté, sauf que ces derniers exhalent une odeur désagréable quand ils sont froissés.Les fleurs sont unisexuées, les fleurs mâles et femelles se trouvant dans des inflorescences distinctes, mais généralement sur le même arbre. Les fleurs femelles (graines), sont rouges avec cinq pétales très petits. Les fleurs mâles (pollen) ne comportent que des étamines jaunes et sont portées par de courtes pousses sur les branches. Les deux types de fleurs se trouvent sur le même arbre, mais les jeunes arbres peuvent ne produire qu'un seul type de fleurs. La floraison commence tôt dans l'année, après une période de 1 à 30 jours à température croissante1.Le fruit est une samare, de couleur variant du rouge au brun et au jaune. les samares, de 15 à 25 cm de long, sont portées par paires (disamares) avec un angle de 50 à 60 degrés. Elles mûrissent de fin mai ou début juin.L'érable rouge s'hybride facilement avec l'érable argenté ; l'hybride, connu sous le nom d'érable de Freeman, Acer x freemanii, présente des caractères intermédiaires entre ceux des deux parents.Ressource :

Érable rouge suite:

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Page 23: Projet du parc Bathgate

Frêne blanc

Description : Le frêne blanc ou frêne d'Amérique ou franc chêne (Fraxinus americana) est un arbre de la famille des Oleaceae. Il s’agit de l’espèce la plus répandue des Oleaceae en Amérique du NordIdentification : Le frêne d’Amérique atteint une taille de 30 mètres pour un tronc de 1 mètre de diamètre. Le tronc est garni d’une écorce grise cannelée sur la longueur. Les feuilles, longues de 20 à 25 cm, sont imparipennées et possèdent en général 7 folioles. De forme ovée, les folioles mesurent 7 à 12 cm. Les fleurs sont dépourvues de pétales. Arbre dioïque, les fleurs mâles et femelles s’ouvrent sur des pieds distincts. Le fruit est une samare ailée longue d’environ 4 cm. L’aile est deux fois plus longue que la samare. Le fruit murit en octobre et la graine germe au printemps qui suit.

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Page 24: Projet du parc Bathgate

Habitat : L’arbre est originaire de l’Est des États-Unis. On le trouve depuis la Caroline du Sud et le Tennessee jusqu’au sud-est du Canada. Il apprécie les terrains humides à proximité des cours d’eau. L’arbre bourgeonne plus tard que le frêne commun ce qui fait qu’il résiste mieux au gel. Plus l’arbre devient âgé et plus celui-ci appréciera un ensoleillement important.L’arbre a été introduit en Europe en 1724. Au Nord, on le trouve jusqu’en Suède ou Saint-Pétersbourg

Utilisation : En Amérique du Nord, son bois blanc à grains droit et dense (670 kg/m3) est très apprécié en menuiserie fine, ébénisterie, manchisterie, lutherie (violon et surtout guitare), articles de sports (bâtons de hockey, baseball, "archerie"). Putrescible, il doit être utilisé en intérieur. Il est très populaire aux Etats-Unis et au Canada en parquet. En Europe, On le plante comme arbre d’ornement ou d’alignement. Son bois aurait en Europe une qualité inférieure par rapport au frêne commun.

Frêne blanc suite:

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Page 25: Projet du parc Bathgate

Saule :

Description : Le saule (Salix) est un genre d'arbres, d'arbustes, d'arbrisseaux de la famille des Salicacées (Salicaceae). Il comprend 350 espèces environ, réparties à travers le monde, principalement dans les zones fraîches et humides des régions tempérées et froides de l'hémisphère nord.Identification : Les feuilles sont caduques, alternes, ovales ou lancéolées. Les fleurs sont réunies en chatons dressés mâles ou femelles, portés par des pieds différents (plantes dioïques).

- Chaque fleur est portée par un nectaire, qui correspond au périanthe, et protégée par une bractée ciliée. La fleur mâle, minuscule, comporte 2 à 5 étamines. La fleur femelle ne comprend qu'un seul ovaire, uniloculaire mais à deux carpelles. Les fleurs femelles fécondées forment des capsules à deux valves, qui libèrent des graines cotonneuses. Les saules peuvent être anémophiles (pollinisés par le vent) ou entomophiles (pollinisés par les insectes). Les nombreux hybrides rendent souvent la détermination difficile.

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Page 26: Projet du parc Bathgate

La cire blanche du saule et une lenticelle.La plupart des Saules se couvrent à l'automne d'une cire blanche qui les protège pendant l'hiver. Comme toutes les cires, cette cire est hydrophobe, c'est-à-dire qu'elle ne laisse pas passer l'eau. Cette propriété protège l'arbre de la déshydratation pendant l'hiver mais rend aussi la respiration plus difficile. Pour résoudre ce problème, l'arbre est équipé de lenticelles . Saules et bouleaux sont les premiers arbres à coloniser les friches, surtout les berges de rivières, en effet le saule a besoin d'un terrain nu et de beaucoup de lumière; l'eau est un caractère important pour son développement. Il est plutôt acidicline et s'installera sur des sols à pH allant de 5.5 à 7.5. Il préfère les sols légers et humides tels que les alluvions des bords de cours d'eau.

Saule suite:

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Page 27: Projet du parc Bathgate

Utilisation : Les saules sont cultivés principalement pour l'ornement, notamment le saule pleureur, de loin le plus connu dans les parcs et jardins.Certaines espèces fournissent du bois, apprécié notamment pour la fabrication de manches d'outils, de gaule et des rameaux flexibles utilisés en vannerie (osier).Certaines espèces particulièrement droites et solides (Salix calodendron, Salix cinerea, Salix caprea, Salix viminalis et leurs mélanges) sont utilisées pour la fabrication des fusains d'artistes.

L'écorce de saule est connue depuis l'Antiquité pour ses vertus curatives. Hippocrate conseillait déjà une préparation à partir de l'écorce du saule blanc pour soulager les douleurs et les fièvres. En 1829, un pharmacien français, après avoir fait bouillir de la poudre d'écorce de saule blanc dans de l'eau, concentre sa préparation. Il en résulte des cristaux solubles qu'il baptise salicyline (du latin salix). Plus tard on utilisera cet acide salicylique pour fabriquer l'acide acétylsalicylique ou plus communément « Aspirine ».

Avant l'invention de l'auxine de synthèse, on se servait de l'eau de saule pour faciliter le bouturage de tous types de plantes.

Saule suite :

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Page 28: Projet du parc Bathgate

Orme d`amériqueDescription : L'Orme d'Amérique ou orme américain (Ulmus americana) est un orme qui pousse notamment dans la vallée du Mississippi, en Nouvelle-Angleterre et dans l'est du Canada, jusqu'au 48e parallèle environ. C'est l'un des symboles de l’État de Massachusetts aux États-Unis d'Amérique. On appelle aussi cette espèce, orme à larges feuilles

Empreint de noblesse et de majesté, l'orme d'Amérique ajoute au pittoresque de nos paysages champêtres. Il embellit plusieurs villes et villages du Québec. Sa rusticité, sa croissance rapide et sa silhouette typique de parasol en font une essence de choix pour agrémenter les lieux publics d'ombre et de verdure. Malheureusement, une affection appelée « maladie hollandaise » en a tué un très grand nombre, un peu partout au Québec, au cours des dernières décennies.

La maladie hollandaise de l'orme est causée par deux champignons microscopiques apparentés : Ophiostoma ulmi (Buisman) Nannf. et Ophiostoma novo-ulmi Brasier, le plus virulent.

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Page 29: Projet du parc Bathgate

La maladie affecte les trois espèces d'ormes indigènes au Québec : l'orme d'Amérique (Ulmus americana L.), l'orme rouge (Ulmus rubra Mühl.) et l'orme liège (Ulmus thomasii Sarg.). Deux espèces exotiques, l'orme champêtre (Ulmus procera Salisb.) et l'orme de montagne (Ulmus glabra Huds.) sont également sensibles à cette maladie qui est apparue en Amérique au début des années 30. Il semble que du bois d'orme contaminé, importé d'Europe, soit à l'origine de l'épidémie. Au Québec, la maladie hollandaise a été observée pour la première fois à Saint-Ours, près de Sorel, en 1944. Aujourd'hui, elle est répandue dans toute l'aire de distribution de l'orme d'Amérique.

Détection et cycle de la maladieLe champignon se développe dans les vaisseaux conducteurs de la sève. Les premiers symptômes de la maladie se manifestent habituellement entre la mi-juin et la mi-juillet. Les feuilles d'une ou plusieurs branches flétrissent, s'enroulent, se dessèchent et prennent une coloration jaunâtre ou brunâtre, généralement sans tomber (photo 1a de la figure 1). Lorsqu'on coupe une branche atteinte, on voit que le dernier anneau de croissance est brunâtre (photo 1b de la figure 1) et, si l'on retire l'écorce, on constate que le bois est couvert de stries brunes (photo 1c de la figure 1).

Orme d`amérique suite:

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Page 30: Projet du parc Bathgate

Cornouiller stolonifèreDescription :Latin ..Cornus canadensis Le cornouiller du Canada est connu pour ses grappes de fruits rouges. De nombreuses espèces se nourrissent de ses baies, notamment l'Orignal, le Tétras du Canada, les oiseaux chanteurs et les êtres humains (qui les consomment en général sous forme de gelée). Le cornouiller, qu'on trouve dans les forêts nord-américaines, a besoin d'ombre et d'un sol humide dont la température ne dépasse pas 18º C. Ses graines doivent subir le gel de l'hiver pour germer. Le cornouiller se propage aussi par reproduction rhizomateuse—réseaux de racines produisant des plantes individuelles en surface, mais qui sont reliées entre elles sous terre. Ces tapis de rhizomes peuvent survivre des dizaines d'années et même produire des plantes après des incendies de forêt, exception faite des plus violents.Appelé parfois rouget, pain de perdrix, pain d'oiseaux ou cornouiller quatre temps, le cornouiller du Canada (Cornus Canadensis) est originaire d'Amérique du nord, du Groenland, de Russie, de Chine et du Japon. Il s'agit d'une plante herbacée vivace. Son fruit rouge, charnu et à noyau comme la cerise (drupe) est comestible. Consommé aussi bien par les animaux qui participent ainsi à sa propagation que par les humains qui le consomment sous forme de gelée ou sous forme de sirop..Son bois très dur et résistant est utilisé pour la confection de maillets ou d'autres objets servant à frapper. L'écorce du cornouiller contient des composés semblables à l'aspirine, et est également utilisée en vue de « nettoyer le sang » ou de traiter la goutte. Le cornouiller du Canada était très utilisé par les peuples indiens d'Amérique du Nord et son utilisation à été ainsi reprise par les divers conquérants de ces territoires. L'écorce du cornouiller était mélangée à de l'écorce de l'aulne et au tabac indigène pour être fumé dans le calumet.

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Page 31: Projet du parc Bathgate

Les chicots servant d’abris

- Les oiseaux sont en général le signe de vie le plus évident – les pics-bois, les fauvettes, les sittelles, les mésanges et les bestioles rampantes se délectent des insectes et des larves qui envahissent les arbres morts.

Ces arbres, appelés chicots, sont un paradis pour plusieurs espèces sauvages. Ils fournissent nid, abri et nourriture à des mammifères, des reptiles, des amphibiens et des oiseaux. En fait, plus de 30 espèces d’oiseaux de la région nichent dans les cavités de ces arbres morts.

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À cause du rôle très important que les chicots jouent dans l’écosystème, il faut laissé les arbres morts là où ils sont, afin de permettre au parc de se régénérer seule. À moins de représenter un danger pour les visiteurs ou les structures, les chicots abriteront des espèces sauvages pendant encore plusieurs années.De plus, l’ouverture (et dans le cas présent, la disparition) du couvert forestier permet aux jeunes arbres du sous étage de recevoir le soleil. Dans quelques décennies, une nouvelle forêt couvrira d’ombre grâce au processus naturel de régénération.Entre temps, promenez vous dans le parc et profitez du soleil et des oiseaux; pour l’instant, c’est un paradis pour les pics-bois.Les "Bed and Breakfast" de la forêtMalgré la connotation péjorative qu'on leur accole, les chicots - des arbres mourants ou morts mais toujours sur pied - constituent un élément essentiel de l'habitat de plusieurs espèces fauniques forestières, notamment le Grand Pic. Malheureusement, malgré toute leur bonne volonté, les gestionnaires des ressources forestières ne considèrent pas forcément les habitats fauniques à la même échelle qu'un Grand Pic et pareille différence peut porter préjudice à cette espèce ainsi qu'aux autres animaux forestiers dont on tente de gérer l'habitat"Gérer l'habitat hétérogène du Grand Pic en ne considérant qu'une seule échelle choisie arbitrairement par un gestionnaire peut s'avérer inapproprié, surtout si on omet d'inclure des éléments importants pour cette espèce, notamment la présence de chicots de fort diamètre

Chicots suite:

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FauneL écureuil roux, l’écureuil gris, l’écureuil noir,

le pic bois, le jaseur boréal, le lièvre D`amérique et buse à épaulette.

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L'écureuil roux (Sciurus vulgaris) est un petit Mammifère de l'ordre des Rongeurs, appartenant à la famille des Sciuridés. Il mesure de 36 à 45 cm de long, dont 16 à 20 cm pour sa longue queue touffue. Les oreilles de l'écureuil roux sont terminées par de longs poils groupés verticalement en pinceau. Son oeil est gros et noir. Le pelage est épais, uniformément roux sur la tête, les pattes et le dos (mais cette coloration est assez variable, il est parfois brun ou noir). Le ventre et la gorge sont par contre toujours blancs. 

Les pattes postérieures sont plus longues que les pattes antérieures.Un écureuil adulte pèse de 230 à 480 g.

- HabitatL'écureuil roux est forestier. Il habite les bois de feuillus ou de conifères (ou les forêts mixtes) qui présentent un sous bois dense. On le rencontre aussi dans les parcs et jardins plantés de grands arbres. Il peut également vivre à proximité des habitations

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- Age et longévitéL'écureuil roux peut vivre 10 à 12 ans.

- Cycle de reproductionL'écureuil roux est solitaire en dehors de la période de reproduction. Il possède plusieurs nids, dont l'un est utilisé pour la reproduction. Il atteint sa maturité sexuelle à l'âge d'un an.Les écureuils s'accouplent de Janvier à Avril. La gestation dure 38 à 39 jours, avec 2 portées par an, comptant chacune de 2 à 5 petits.Les nouveaux nés pèsent de 8 à 12 g à la naissance et son aveugles. Ils ouvrent les yeux vers 1 mois.La femelle les allaite durant 7 à 10 semaines. Les jeunes commencent à sortir du nid vers 40 à 45 jours.L'écureuil roux est arboricole. C'est un excellent grimpeur, il peut sauter de branche en branche et grimper très  rapidement le long des troncs d'arbres.Il passe la nuit dans un nid fait de branchettes, construit en forme de boule en haut des houppiers. Son intérieur est garni de mousse et d'écorces.L'animal est diurne. Il n'hiberne pas, mais peut rester quelques jours au nid s'il fait très mauvais temps.

L'écureuil roux suite:

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Bien qu'il fréquente parcs et jardins, l'habitat naturel de l'écureuil gris est la forêt, où il peut toujours trouver assez de sous-bois pour se dissimuler à la vue des prédateurs.L'écureuil construit son nid sur une branche nue ou dans un tronc creux. Il s'empare souvent d'un nid de corbeau qu'il recouvre d'un toit de brindilles pour protéger l'intérieur. Le nid est généralement tapissé de mousse, de duvet de chardon, d'herbes sèches et de plumes. L'écureuil gris peut construire plusieurs nids et les utiliser tour à tour. Les nids de maternité sont réservés aux femelles et aux jeunes, mais les nids d'hiver et les nids de passage sont souvent occupés par plusieurs animaux qui se tiennent chaud.

L'écureuil gris doit manger tous les jours, même en hiver. Il n'hiberne pas et ne peut emmagasiner assez d'énergie pour survivre longtemps sans manger.

Les femelles ne peuvent s'accoupler que deux fois par an, contrairement aux mâles qui s'accouplent en toutes saisons.

Écureuil gris

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Écureuil noir

Vous avez probablement vu le gris. Vous pouvez même avoir rencontré ou au moins entendu parler de la rouge. Cependant, avez-vous déjà vu un écureuil noir? Jetez un œil à cette petite foret Oh, et ils sont vraiment, vraiment mignon. Mais rare

C'est l'écureuil noir. Rupture de la population d'écureuils des États-Unis et le Canada peut-être seulement un sur dix mille est noir Cependant, ce n'est pas une espèce distincte en soi. Il est en fait un sous-groupe de l'écureuil gris et, peu à peu leur nombre augmente. En fait, dans certaines régions, ils sont plus nombreux que les gris. Toutefois, cette coloration noire n'est pas une tendance récente dans la communauté d'écureuil - l

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Le jaseur boreal

Jaseur boréal ou "Bombycilla garrulus" .Jaseur boréal: Ordre des Passeriformes, famille des Bombycillidés

Les Visiteurs de Bohème  Dans la tradition populaire, les invasions du Jaseur Boréal étaient considérées comme messagères de grands malheurs, comme la guerre, la peste ou les périodes de très grand froid. De nos jours, nous connaissons bien ce phénomène de migration naturelle : la nourriture venant à manquer dans son habitat habituel, à cause d'hivers très rigoureux, le jaseur boréal part à la recherche de provende sous des climats plus hospitaliers de l’hiver .

Vie et mœurs du Jaseur boréalLe Jaseur boréal (Bombycilla garrulus) est un nicheur typique de la taïga. Son aire de répartition couvre d'une part le nord de l'Eurasie et d'autre part les régions septentrionales de l'Amérique du Nord. Il vit en colonies lâches aussi bien au cœur des forêts qu'à leurs lisières, notamment en marge des sites humides. Il apprécie les peuplements forestiers assez âgés et peu denses, qui lui offrent de nombreux perchoirs. Estimés à environ 50'000 couples, les effectifs scandinaves sont relativement modestes; la densité de peuplement augmente au fur et à mesure que l'on se dirige vers l'est. Deux autres espèces se rencontrent en Sibérie orientale et en Amérique du Nord: le Jaseur des cèdres et le Jaseur du Japon.

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*On arrive a l`identifier avec l`extrémité de sa queue jaune.

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De curieux appendices rougesLe mâle et la femelle se ressemblent beaucoup mais les mâles possèdent une barre jaune plus large au bout de la queue. Le plumage des Jaseurs présente certaines particularités: d'une part une huppe bien visible et d'autre part des petits ornements rouges à la pointe des rémiges secondaires, rappelant de la cire à cacheter. Le rôle de ces appendices est mal connu. Ils contiennent un pigment nommé astaxanthine. Les Jaseurs crient volontiers et lorsqu'ils s'envolent, ils émettent un sifflement roulé " sirrrrr " rappelant le bruit d'une clochette.Des invasions dues au manque de nourritureDans leurs sites de nidification, les jaseurs se nourrissent principalement d'insectes. En dehors de la période de reproduction, ils se rassemblent en grandes troupes et consomment essentiellement des fruits et des baies, notamment celles du sorbier. De bonnes conditions météorologiques pendant la reproduction suivies d'une production abondante de baies sont des facteurs qui permettent aux effectifs de Jaseurs de croître fortement. Ces oiseaux hivernent dans leur aire de nidification ou juste au sud de celle-ci. Après une telle année faste, on observe souvent une année de faible production de baies. Ceci provoque des départs en masse, au cours desquels quelques oiseaux atteignent parfois même la Méditerranée.

Jaseur boreal suite:

Une nourriture mal équilibréeLes Jaseurs boréaux ont un grand appétit en hiver: ils mangent rapidement et peuvent avaler tout rond des baies de la taille des cerises. Ils consomment donc toutes sortes de baies et de fruits, y compris des pommes pourries tombées à terre. Lors de certaines expériences, on a constaté que les Jaseurs préféraient les baies rouges et bleues. Leurs favorites sont les baies du sorbier des oiseleurs et de la viorne obier. Ces fruits riches en sucre contiennent peu de graisse et de protéines. Les Jaseurs sont cependant très bien adaptés à cette nourriture mal équilibrée et pauvre en nutriments. Ils consomment chaque jour le double de leur propre poids, qui est de 60 g environ. Grâce à la taille remarquable de leur foie, ils sont capables d'éliminer rapidement les fortes quantités d'alcool contenues dans certains fruits trop mûrs. Leurs intestins travaillent aussi très efficacement: en moyenne, une baie traverse le tractus digestif en 30 minutes. Ces oiseaux consomment aussi de nombreuses sortes de baies qui sont toxiques pour les humains. 41

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Buse à épaulettesButeo lineatusOrdre des Accipitriformes – Famille des Accipitridés

QUELQUES MESURES: L: 43-61 cm; env: 92-107 cm; poids: 500-700 gr

LONGEVITE : jusqu’à 20 ans

DESCRIPTION DE L’OISEAU : La buse à épaulettes est grande. Elle a de larges ailes et une longue queue, ainsi qu’un corps lourd. L’adulte a la tête brune, le dos brun foncé et les parties inférieures roussâtres, avec des stries brun foncé. Elle a les épaules roussâtres et des rayures rousses sur les ailes, ainsi qu’une zone étendue de taches claires sur le dessus. Elle a des rayures roussâtres sur la poitrine. La femelle est plus grande que le mâle.

La buse à épaulettes (Buteo lineatus) présente des stries plus fines sur la poitrine que les autres Le juvénile montre de grandes variations.

sous-espèces. Les parties inférieures sont couleur crème, avec des taches et des stries foncées.La queue des adultes et des juvéniles est brun foncé avec des bandes blanches. Le bec a la cire  jaune et le bout noir. Les pattes et les doigts sont jaunes. Les yeux sont bruns.

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CRIS ET CHANTS : Le cri de la buse à épaulettes est une série uniformément espacée, de notes claires « kee-ah » ou kah ». C’est le plus commun des cris. Ce chant annonce qu’un territoire est occupé, ou représente un cri d’alarme. On reconnaît sept cris différents chez cette espèce.  HABITAT : La buse à épaulettes vit souvent près de l’eau. Elle aime les forêts mixtes et humides et les marais. Elle préfère avoir à sa disposition des arbres morts pour se percher et avoir une bonne vue sur le sol pour surveiller ses proies. DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : Amérique du Nord jusqu’au centre du Mexique. Elle niche dans l’est et le nord est des États-Unis, jusqu’au sud du Canada, et à l’ouest de la Sierra Nevada en Californie. Les populations de l’est des États-Unis et de Californie sont résidentes. Celles qui nichent dans le nord est des États-Unis et au sud du Canada migrent vers le nord du Mexique pour hiverner. 43

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COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE : La buse à épaulettes  est solitaire et territoriale. Elles ne se rassemblent  pas en groupes même en hiver. Le mâle a un plus grand territoire que la femelle. Le territoire des deux sexes est habituellement plus grand en hiver que pendant la saison de reproduction. (Entre 1 et 3,4 km2).Ces oiseaux utilisent des comportements physiques, comme la parade nuptiale, et des vocalises, pour communiquer.   La buse à épaulettes cherche ses proies perchée au sommet d’un arbre, ou en planant au-dessus des zones boisées. Quand elle voit une proie, elle la tue en s’abattant sur elle depuis les airs. Elle peut aussi cacher de la nourriture près du nid pour plus tard. Elle utilise la vue et l’ouïe pour chasser, mais pas l’odorat.

La forme et la structure des ailes leur permettent de planer aisément pendant de longs moments, en cherchant leurs proies. Les grands yeux de cette buse sont situés de façon à voir devant elle. Les oiseaux doivent tourner la tête pour garder leur proie à l’œil. Ils ont une vue très perçante.

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Le lièvre d’Amérique

Cet animal : peut avancer jusqu’à 3 m en un

seul bond et se déplacer à une vitesse atteignant jusqu’à 45 km à l’heure 

a jusqu’à quatre portées de levrauts par année

peut devenir très nombreux et atteindre de 500 à 600 individus par km2 

vit dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada

Le lièvre d’Amérique (Lepus americanus), l’un de nos animaux forestiers les plus communs, ne se trouve qu’en Amérique du Nord. Timide et discret, il passe souvent inaperçu en été, mais dès la première neige, il se trahit par des traces caractéristiques et des pistes (sentiers ou coulées) très fréquentées.

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Bien adapté à son environnement, le lièvre d’Amérique a de larges pattes postérieures recouvertes d’une fourrure abondante qui lui permettent de se mouvoir aisément sur la neige. De plus, les quatre longs orteils de chaque patte s’écartent largement dans la neige molle, ce qui augmente encore plus la taille de ces « raquettes ». Le changement saisonnier de la couleur de son pelage constitue une autre adaptation remarquable : de gris brun en été, la fourrure devient d’un blanc presque immaculé au milieu de l’hiver. Le pelage est composé de trois couches de poils : un duvet dense et soyeux gris ardoise, des poils plus longs aux extrémités beige jaunâtre et de longs jarres plus raides. La modification de la couleur du pelage, qui se produit deux fois par année et est déclenchée par les variations saisonnières de la longueur des jours, se manifeste par la mue progressive et le remplacement des jarres extérieursLes mues du lièvre d’Amérique, qui se produisent deux fois par année, débutent en août ou en septembre ainsi qu’en mars ou en avril. Habituellement, les pattes de derrière gardent des taches de fourrure blanche jusqu’à l’été.

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Dans les régions côtières humides du Sud-Ouest de la Colombie-Britannique, de l’État de Washington et de l’Oregon, où les chutes de neige sont rares, le pelage des lièvres d’Amérique reste brun toute l’année.Les oreilles du lièvre d’Amérique sont plus petites que celles de la plupart des autres lièvres. Elles comptent de nombreuses veines, ce qui aide à régulariser la température du corps; les lièvres du désert, par exemple, ont de très grandes oreilles et très peu de fourrure de façon à ce que le sang puisse se rafraîchir à la moindre brise. Puisque les lièvres d’Amérique vivent dans des environnements froids, ils n’ont pas besoin d’avoir de si grandes oreilles pour les aider à abaisser la température de leur corps.Les femelles du lièvre d’Amérique, ou hases, sont souvent un peu plus grosses que les mâles. Un lièvre d’Amérique adulte pèse en général de 1,2 à 1,6 kg. Les lièvres sont habituellement plus lourds pendant la période la plus intense du cycle démographique ou juste au début du déclin de ce cycle.

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Signes et sonsLe lièvre d’Amérique est en général silencieux, mais il peut montrer son mécontentement en grognant. Les rares fois où ils sont pris, ils poussent un cri aigu qui surprend parfois les chasseurs, qui les laissent alors tomber. Pendant la saison de reproduction, les lièvres et les hases émettent un genre de cliquètement entre eux. Les hases utilisent également ce son afin de rappeler auprès d’elles les levrauts pour les nourrir.

Le lièvre d’Amérique vit dans la forêt boréale, c’est-à-dire la forêt la plus septentrionale de l’hémisphère Nord. Son aire de répartition s’étend jusque dans des montagnes des États-Unis. Dans l’Est du Canada et dans des régions montagneuses, la forêt est surtout constituée de conifères (épinettes et sapins), alors que dans les grandes étendues de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, la forêt est composée en grande partie de feuillus (peuplier faux-tremble et peuplier baumier). Le lièvre d’Amérique vit dans de nombreux types de forêts. En général, il préfère les zones qui ont un sous-étage dense, ou couche de plantes sous le couvert forestier principal, peu importe qu’il soit composé de jeunes arbres ou de grands arbustes. Ce couvert le protège des prédateurs et lui procure de la nourriture.Le domaine vital du lièvre d’Amérique — la zone à l’intérieur de laquelle il vit habituellement — s’étend sur environ six à dix hectares. Le lièvre y construit un réseau complexe de pistes qui sillonnent son territoire. Ces pistes, que le lièvre emprunte pour aller des zones d’alimentation aux aires de repos, sont très fréquentées par le lièvre ainsi que par d’autres espèces, comme les écureuils, les porcs-épics et les moufettes. Les principales pistes suivent le même tracé en été et en hiver, et le lièvre d’Amérique les entretient avec soin, enlevant promptement les tiges et les feuilles qui commencent à entraver les coulées; l’animal peut avoir besoin de ces parcours pour échapper aux prédateurs.Le lièvre d’Amérique est très actif du coucher du soleil jusqu’à l’aube, et il le demeure pendant tout l’hiver. La pluie, la neige ou le vent réduisent souvent ses activités de façon marquée. Pendant la journée, le lièvre d’Amérique se repose tranquillement dans des endroits abrités appelés « gîtes », sous un buisson, une souche ou un rondin. Il sommeille de façon intermittente et il fait sa toilette en léchant sa fourrure, mais il est toujours aux aguets.

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Caractéristiques uniquesLes spectaculaires fluctuations cycliques des populations de lièvres d’Amérique sont bien connues. D’une régularité remarquable, ces fluctuations se produisent environ tous les 10 ans et sont répertoriées depuis plus de 200 ans dans les registres de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Lorsque la population atteint un sommet, les lièvres peuvent être extrêmement abondants, leur densité atteignant de 500 à 600 lièvres par kilomètre carré. De telles périodes d’abondance se produisent sensiblement à la même époque dans toute l’aire de répartition du lièvre d’Amérique, même si le moment le plus intense peut varier de un à trois ans d’une région à une autre. Les déclins des populations sont en grande partie

S’il est menacé, le lièvre d’Amérique peut figer sur place pour tirer avantage de sa fourrure camouflante, ou il peut s’enfuir. Les levrauts âgés de moins de deux semaines, qui ne peuvent pas encore se déplacer rapidement, restent immobiles. Les lièvres d’Amérique plus âgés s’enfuiront probablement; souvent, ils aperçoivent les prédateurs avant d’être vus et ils peuvent s’éloigner sans être vus. Ils se déplacent en bondissant, parfois sur une distance de 3 m à la fois, et peuvent atteindre une vitesse de 45 km/h. Ce trait distingue les lièvres des lapins. En effet, alors que les lièvres préfèrent courir pour échapper aux prédateurs, les lapins, pour leur part, s’empressent d’atteindre des terriers souterrains et de s’y cacher; les lièvres vont rarement sous terre. Cette différence de comportement est liée à certaines différences anatomiques, notamment au fait que le lièvre a un cœur plus volumineux, ce qui l’aide à courir.

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La création de petites ouverturespour la faune

INTRODUCTION

En vieillissant, la forêt se transforme profondément. Les arbres sont en compétition entre eux pour la lumière et la nourriture. Peu à peu, la forêt se referme. La lumière ne parvient plus jusqu’au sol. Le sous-bois se dégarnit graduellement. Les plantes herbacées, les arbustes et les arbres qui recherchent le soleil sont éliminés. C’est ainsi que la forêt offre de moins en moins de nourriture aux espèces animales qui se nourrissent au sol. La densité des tiges devient très faible et les jeunes conifères disparaissent de sorte que la forêt n’offre plus un abri de bonne qualité aux petits animaux.Plusieurs espèces animales sont étroitement associées aux jeunes forêts. Le lièvre d’Amérique, par exemple, recherche les ouvertures pour les plantes herbacées qu’il y trouve en été et les jeunes ramilles en hiver. Il a aussi besoin de jeunes conifères pour s’abriter des prédateurs que sont les renards, les coyotes et certains oiseaux de proie. La gélinotte huppée fréquente aussi les ouvertures dans les forêts de feuillus ou mixtes, pour l’élevage de ses oisillons. Plusieurs espèces de passereaux et de petits mammifères sont aussi associées aux jeunes peuplements. Pour maintenir des populations abondantes de ces espèces dans votre boisé, il est important de le rajeunir, notamment par la création de petites ouvertures. Les suggestions aménagement qui suivent vont vous permettre d’améliorer la capacité d’utilisation de votre boisé par un grand nombre d’espèces.

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COMMENT FAVORISER LESOUVERTURES ?

La construction et l’entretien des chemins et des sentiers contribuent au maintien des ouvertures propices à la faune. Ailleurs dans le boisé, elles seront favorisées par des coupes forestières.

LES CHEMINS PRINCIPAUX

Les chemins d’accès principaux doivent satisfaire aux besoins de transport et de déplacements. La construction de ces chemins implique nécessairement une coupe totale sur une certaine largeur, souvent dans différents peuplements. Il arrive que l’on doive prélever plus de gros arbres que prévu en bordure et, à certains endroits, il faut aménager des élargissements pour diverses activités. Ces prélèvements favorisent la pénétration de la lumière et la croissance d’une nouvelle végétation sur une largeur variant d’environ 10 à 15 mètres de chaque côté du chemin. Par la suite une faune plus diversifiée viendra utiliser ces nouvelles bordures boisées, en particulier : la gélinotte huppée, le lièvre d’Amérique, la bécasse d’Amérique, beaucoup d’oiseaux non gibiers et de petits mammifères. Le cerf de Virginie, l’orignal, le renard notamment utiliseront aussi ces chemins comme voie de déplacement et se nourriront régulièrement dans ces bordures. Les croisées de chemins sont particulièrement productives en végétation de toutes sortes ainsi qu’en espèces fauniques car plus de lumière pénètre dans le boisé. Après deux ou trois années à peine, une végétation très variée apparaît et croît de chaque côté d’un chemin. Cette zone devient un habitat de choix pour plusieurs espèces.

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Aménagement de milieux pourLes amphibiens et les reptiles

INTRODUCTIONLa plupart des gens connaissent peu les amphibiens et les reptiles présents sur le territoire ontarien. Comparativement aux oiseaux, ces animaux sont plus discrets, donc plus difficiles à observer. Cependant, rares sont ceux et celles qui n’ont pas déjà écouté le chant des rainettes crucifères par de belles soirées du mois de mai... un doux concert évocateur de l’été qui approche.Depuis environ une dizaine d’années, le ministère de l’Environnement et de la Faune met graduellement l’accent sur l’acquisition de connaissances au regard de ces espèces. Des études ont permis de connaître leurs besoins en termes d’habitat et de mieux cerner leurs aires de répartition. Même s’il reste beaucoup de choses à apprendre, les informations recueillies au fil des ans sont suffisantes pour permettre de suggérer des aménagements très simples visant à favoriser ces espèces. La réalisation de ces petits travaux ontribuera au maintien des populations d’amphibiens et de reptiles qui fréquentent votre propriété.

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RÔLE DE CES ESPÈCESLes amphibiens et les reptiles ont un rôle très important à jouer dans la nature. Étant à la fois proies et prédateurs, ils constituent en fait un maillon essentiel de la chaîne alimentaire qui unit les différentes formes de vie animale. Les amphibiens, qui regroupent principalement les grenouilles, les crapauds, les salamandres et les tritons, consomment une grande quantité d’insectes et d’autres invertébrés, comme les limaces. Pour leur part, les reptiles sont représentés par les couleuvres et les tortues. Les couleuvres chassent surtout des insectes, des grenouilles, des salamandres et parfois des petits rongeurs tels les mulots, les souris et les musaraignes, tandis que les tortues se nourrissent notamment de végétation aquatique, de poissons et de grenouilles. Finalement, ces mêmes amphibiens et reptiles deviennent à leur tour la proie de certains oiseaux.

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LES AMÉNAGEMENTS

Lorsqu’on effectue un aménagement faunique, on doit tenir compte de certaines exigences de l’espèce qu’on désire favoriser, que ce soit en termes de reproduction, d’alimentation ou d’abri. La majorité des amphibiens se reproduisent dans l’eau alors que les reptiles pondent leurs œufs sur terre. Cependant, toutes ces espèces, à un moment ou à un autre de leur cycle vital, se rapprochent d’un plan d’eau, que ce soit pour se nourrir ou se reproduire. L’eau sera donc un facteur important à considérer lors de la réalisation des aménagements. L’hibernation est également un élément déterminant dans le maintien et la survie de l’ensemble des amphibiens et reptiles. Par exemple, la grenouille léopard passe l’hiver sur ou dans la vase de certains milieux aquatiques alors que le crapaud s’enfouit dans le sol, à une profondeur suffisante pour éviter la gelée. Pour leur part, les salamandres traversent la saison hivernale en milieu terrestre bien cachées sous les feuilles mortes, les roches ou les troncs d’arbres. Les couleuvres, quant à elles, recherchent des tas de pierres ou d’autres abris à divers endroits, notamment près de l’eau. Enfin, la majorité des espèces de tortues hibernent dans les milieux aquatiques tels les cours d’eau, étangs, lacs et marais. Elles s’enfouissent dans la vase ou reposent sur le fond, souvent sous un tronc d’arbre submergé.

Certaines vont parfois hiberner dans des huttes de rats musqués ou d’anciennes huttes de castors. Les connaissance acquises sur les comportements saisonniers de ces animaux permettent de concevoir des aménagements relativement simples à réaliser.

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AMÉNAGEMENT D’ÉTANGS

Les petits étangs temporaires. Les petits étangs temporaires, c’est-à-dire qui s’assèchent vers la fin de l’été et dont la profondeur est inférieure à 75 cm, Peuvent être utilisés comme site de reproduction par plusieurs espèces de grenouilles et de salamandres. L’accouplement, la ponte et la maturation des oeufs s’effectuent dans l’eau. Quant à la transformation des têtards en adultes, elle doit se réaliser avant que le plan d’eau ne s’assèche. Ce sont donc les espèces dont le développement larvaire est rapide qui vont profiter de ces étangs : par exemple, les rainettes, la grenouille des bois et la salamandre à points bleus.

L’assèchement occasionnel de l’étang y limite la présence de prédateurs tels les poissons et certaines larves d’insectes. À noter que ces sites pourront aussi être utilisés par des couleuvres et quelques tortues, selon la région où ils sont localisés. Bien que de tels milieux existent souvent en nature, il est également possible d’en construire là où ils sont absents.

Les petits étangs permanents contrairement aux étangs temporaires, les étangs permanents ne s’assèchent pas durant l’année. La localisation, la topographie du terrain environnant, la profondeur de la nappe phréatique (eaux souterraines) sont quelques facteurs expliquant le maintien de l’eau dans ce milieu. De par leur permanence, ces étangs fournissent un milieu de vie à un nombre plus élevé d’espèces, contribuant ainsi à une plus grande diversité faunique.

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Un liens a découvrir

http://museum.gov.ns.ca/mnh/nature/frogsfr/id.htm

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Un liens a découvrir

http://www.batraciens-reptiles.com/page-salamandres.htm

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Un liens à découvrir

http://www.google.ca/images?hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&q=photo+de+couleuve

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