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_SLANNEE. - N" 27 " BaBBÊomoÊ SAMEDI 2 JUILLET ^892 , c f ! ADRESJÇER . Jflf R I V À J i .^o^jlttVcoaçeriwJa. rédaction^ !-.L ; r . , Rua du Mur, Morlaix. , ^ . •.*v I ADRE8SER , les abonnements et annonçai à l'Admiaistratenr du Jounuto C H A Q t J E - S E IkJ A . I N E ' Rue du Mur. 45, Morlaix. PRIX DE L'ABONNEMENT Morlaix (ville), Finistère. Cfltes-du-Nord, Morbihan. . Autros départementa. UN AN SIX MOIS fr. 3 fr. 7 fr. 3 r. 50 « fr. * '.> ' ' " ABONNEMENTS DE PROPAGANDE Tout souscripteur à deux ou plusieurs abonnements, à servir'même à des adresses différentes, ne paie que 5 francs par abonnement. VENTE AU NUMERO : lO OentixTieB Au SONNEUR BRETON, chez M. P. LANOÉ, rue du Pavé, n« 7, où l'on, peut s'adresser également pour les abonnements ; — Chez M»» ARTHUR, successeur de M»« SARCIAUX, même rue. TARIF DES ANNONCES LA LION Annonces judiciaires ÎO c. Annonces diverses 20 c. Réclames 30 c. LA Semaine politique UN DUEL ET SES CONSÉQUENCES. — Le journal de M. Drumont, la fJbre Parole, s'est fait, comme son direc- teur, une spécialité de combattre en tout et partout l'invasion du juif dans les affaires de la France. Il ne s'agit pas là, comme une certaine presse se plaHià, le .répéter, de querelles reli- gieuses ou de questions de personnes, mais de défense sociale. Cette cam- pagne, menée d'ailleurs avec talent et courage, devait soulever et a sou- levéde terribles colères. Un des torts de M. Drumont et de ses collaborateurs a été d'accepter, à ce propos, tous les duels qu'on leur a proposés et de vio- ler ainsi ouvertement les Uis for- melles de l'Eglise catholique dont ils se prétendent les fils soumis et dé- vouég.L'un de çesduels.celui du mar- quis de Morés avec M. le capitaine Mayer, professeur il l'école polytech- nique, a eu, la semaine dernière, une issue fatale : M. Mayer, bien que d'une force particulière sur le manie- ment de l'épée, a été blessé mortelle- ment et a succ9mbé. Ce résultat,-après tant d'autres du même genre, est la condamnation la plus sensible,du préjugé ridicule qui, acoyrsenFrance.au sujet<du duel. Un député, membre de la gauche, M, Cluseret, a demandé à la Chambre qu'une loi sévère vint mettre fin ft ces Ipi^tlqnes; condamnées par la raison autant, que parla religion .' C'était la soluUon que sëmblait imposer natu- rellement /lé, tragique événement qui naoti^ait la prçposition ; U commis- sion parlémëntairè, chargée de l'exammer, s'y oppose néanmoins. La ma]orit,éa.e la Chambre a préféré pro- fiter de roccàsfori pour faire une dé- monstration en faveur des Juifs. M: Dreyfus, libre-penseur, d'origi- ne Israélite, a posé samedi dernier i\ M. de.Freycioet.une question sur la liberté de conscience des olïjciers juifs, liberté q,ui n'étaitpas du tout en cause. H veut savoir s'il y a deux sortes d épées dans l'armée française. Non ! répond M. deFreycinet, et en multi- pliant les protestations de liberté, d'égalité, d'unité parfaites, il déclare que c'est un « crime national » de chercher à diviser l'armée. Les députas de la droite saisissent cette occasion de rappeler combien les officiers catholiques sont peu res- pectés dans leur foi, par ceux-là mê- me qui se montrent aujourd'hui si émus. Depuis quinze ans, la délation contre eux et contre tous les fonction- naires suspects de catholicismeest en- couragée,stimulée,récompensée.Com- bien ont été punis parce qu'ils n'em- r iêchaien.t point leur femme d'aller à 'église! Tous les ans, à l'époque des concours p(jur les écoles du gouver- nement, les journaux radicaux récla- ment la fermeture des « jésuitières ». Chaque jour les officiers chrétiens sont accusés, par cent journaux, d'être, à cause de leur éducation, animés de sentiments antifrançais. Des meneurs sont.en «impagne pour rétablir le çerli%at d'études, qui fera dans la jeunesse française une immense caté- gorie d'« jndi^nes », en fermant la carrière militaire aux candidats catho- liques. Le € crime national » que flétrissait M. de Freycinet, c'est la politique poursuivie avec acharnement par le parti qui est au pourvoir, par le.gou- nement lui-même. M. Cunéo d'Ornano, de la Droite, av?.it transformé en interpellation la simple question de M. Dreyfus ; on a voté, à mains levées, un ordre du jour approuvant les déclarations du ministre, c'est-à-dire proclamant la liberté de conscience dans l'armée. On peut croire que les juifs continue- ront à être favorisés et que les catho- liques n'obtiendront rien, pas môme la suppression du duel dans les régi- ments, où il est prescrit en dépit de la liberté de conscience et des lois de l'Eglise qui l'interdisent aux catho- liques. LE PRIVILÈGE DE LA BANQUE DE FRANCE. — La Chambre a repris, sans la terminer encore, cette impor- tante question. Dans un long discours, qui a occupé deux séances, M. Léon Say a combattu avec force les argu- ments de M. Millerand, qui demandait l'abolition du privilège. M. Pelletan a réclamé, au contraire, la création d'une Banque d'Etat, dont le gouver- nement serait le maître absolu et l'unique administrateur. A propos de Banque et de Juifs, on fait remarquer que Rostchildi qui est régent de la Banque de France, est en môme temps le chef avéré des finan- ces de l'Italie, notre ennemie. Il peut à son gré faciliter l'achat des armes italiennes en Allemagne, au profit des fabricants allemands et avec un agio- tage où la France perd ses millions. Le gouvernement français n'y voit aucun inconvénient ! LES VACANCES PARLEMENTAIRES — Les élections pour les conseils gé- néraux sont officiellement fixées au 31 juillet. Il en résulte que les va- cances parlementaires commenceront au plus tard le 13 juillet courant. DEUX VOYAGES PRINCIERS. — Le roi et la reine d'Italie viennent de visiter l'empereur d'Allemagne ; de grandes politesses ont été échangées. Pendant ce temps, le prince de Bis- mî^rck allait à Vienne assister au ma- riage de son fils. Partout dans son Voyage, il a été l'objet dé démonstra- tions sympathiques, bien faites pour ^déplaire à Guillaume III. Mais, à ,,yienne, l'empereur d'Autriche a re- fusé de recevoir l'ex-grand chancelier et tout le monde officiel s'est tenu,par ordre, daus la plus froide réserve. M. de Bismarck n'est pas content et se plaint amèrement : qu'a-t-il donc fait pour être aimé? En dépit de la triple alliance, l'Autriche se souvient, qu'a- près Custozza, il l'a quelque peu trai- tée comme la France après Sedan. EUGÈNE PÉNEL. Li nn p piiiini Sous ce titre, l'Osservatore Romano, le seul journal honoré des communi- cations officieuses de la cour romaine, a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui lui ont été adressées au sujet de ce qu'il avait écrit en ces derniers temps sur les prescriptions du Saint-Père aux catholiques français. Avant tout, dit-il, nous disons et répétons que le Pape a demandé et demande aux catholiques français une seule chose très simple, claire et évidente. C'est qu'ils acceptent, avec une entière loyautéide catholiques et de Français, la forme du gouverne- ment aujourd'hui constituée en France, et que sur le terrain constitu- tionnel, déterminé par elle et en elle, ils travaillent par tous les moyens légaux et honnêtes à christianiser la France, en christianisant avant tout la législation pour christianiser par là le gouvernement. Quand donc, comment, où, ainsi que quelqu'un l'écrit, le Pape a-t-il imposé de crier : Vive la liépubliquc l contre son caractère, de se faire, contre sa volonté, sectateur d'une république athée et révolutionnaire, et pis encore — comme quelque .•'.utre a osé l'écrire, — de contraindre les catholiques français à condamner en principe et en théorie l'athéisme de la loi pour l'approuver, le soutenir et le favoriser en pratique et en fait ? Du reste, c'est le cas de dire : Com- prenne qui veut comprendre. Car il est trop évident que les catholiques fran- çais sont invités à se désister de luttes infécondes sur la forme du gouvernement, afin d'appliquer et réunir toutes leurs forces en vue de la reconstitution substantielle d'une France chrétienne, ordonnée et tran- quille. Dans sa haute sagesse et avec sa haute autorité, le chef de l'Eglise voit et juge consciencieusement et néces- sairement acceptable -la forme du gouvernement que s'est donné la France ; comme il. voit et juge que sur le terrain constitutionnel et légal formé par elle, les catholiques et tous les hommes de foi et d'ordre peuvent et doivent coopérer régulièrement et efficacement pour rendre de nouveau la France chrétienne dans ses lois civiles, dans ses institutions politiques et ses institutions sociales. Mais déjà la France étroitement catholique et vraiment conservatrice se serre compacte et unie autour de son épiscopat et de son clergé, qui écoutent et suivent les enseignements du Pape. Les quelques^ velléités de résistance à ces enseigii'ements autor risés et paternels, sont de petites ex- ceptions, démontrent d'autant plqs le sentiment général des catho- liques français, de môme que les persécutions légales font voir combien grandement les sectes et les factions redoutent que la République, moyen- nant l'adhésion des catholiques, de- vienne chrétienne et française et cesse d'être un monopole de la maçonnerie et du judaïsme. Laissons donc faire le temps, et l'on verra combien l'auguste parole du Pontife romain aura puissamment servi pour arracher des mains de la Révolution la démocratie de la France chrétienne comme elle a tant servi pour soustraire la noble cause de la catholique Irlande à l'influence de la môme. Révolution. Les catéchismes électoraux N'ayant pu obtenir du Pape la con- damnation des catéchismes qui trai- tent du devoir électoral, le gouverne- ment va les faire condamner par « son propre conseil d'Etat. Le journal le Tempt nous apprend que « le nombre des catéchismes épis- copaux qui vont être déférés au con- seil: d'Etat à raison de l'insertion de passages politiques est définitivement fix^à cinq. » Pourquoi cinq ? Le Figaro explique la chose -ainsi : Après une enquête faite, par ses préfets, le gouvernement a constaté que. sur 87 archevêques ou évêques, 15 seulement ont adjoint à leur caté- chisme un supplément relatif'au de- voir électoral ; ce sont : les archevê- que? d'Aix et de Rennes, et les évêques de •.^aint-Brieuc, Vames, Qiiimper, Périguêux, Séez, Annecy, Orléans, Coutances, Grenoble, Luçon, Mende, Nevers et daint-Jean de Maurienne. L'archevêque d'Aix et l'évêque de Mende ayant été déjà traduits devant le conseil d'Etat, ne pouvaient l'être une seconde fois. Le gouvernement a décidé qu'il ne poursuivrait pas non plus les évêques de. Saint-Brieuc, de Vannes et de Quimper, parce qu'ils n'a- vaient lait qiie reprduire le catéchisme ' de Mgr Place, archevêque de Rennes, et qu'ils étaient en quelque sorte for- cés de suivre l'exemple de leur mé- tropolitain. Pour d'autres • raisons, .qu'on ne nous fait pas connaître, ont été mis en dehors des poursuites : les évêques de Nevers et de Saint-Jean de Maurienne. C'est de la sorte que le nombre des prélats poursuivis se se- rait trouvé réduit à cinq. Cette poursuite, qui entraînera infailliblement une condamnation comme d'abus étant donnée la com- plaisance de prétendus juges qui ne sont que des fonctionnaires, aurait une double conséquence : d'une part, elle permettrait de supprimer le trai- tement des évêques condamnés; d'au- trejpart, et c'est peut-être le butprinci- pal, elle permettrait de fermer les établissements d'instruction publique où l'on enseignerait les catéchismes électoraux. L'Etat arriverait ainsi, en tournant la loi de IS.'îO, à mettre la main sur l'enseignsment libre. Toujours hypocrites dans leur per- sécutions nos gouvernants ? E. P. l i LIBERTÉ DE CONSClUNCIi Le 46' de ligne casorne à Paris célé- brait lundi sa féte régiinentaiie. A celle occasion, une messe a élé célt^brée à l'église voisine. Nul n'était obligé d'y as- sister el, pour enlever loul prétexte à la malveillance, il avait étépresciit que les soldats cl ofûoiers qui voiidraii'nl assister à la messe ne s'y ruiidi-iiiciil pas ou corps, mais par groupes aussi pelits que possible. La 'Petite ^République Jymqjise n'en dénonce pas moins lu « scaïuialo, cl parle avec indigna ion c d'attenlal à la liberté de couscicnco » l':iio n'ose pas dire, car c'est faux, que l'ordre ail ôlé donné d'as- sister à la cérémonie religieuse mais elle prétend que uceux qui ne s'y seraient pas rendits auraient élé mal nol-'-s ». Outre que c'est lù une supposition pure- ment gratuite, on voudra bien remarquer que ce sont au contraire les olliciers el les soldais qui se sont re::(lus ii la messe, qui risquent d'en soutTrir; puisijue c'esl sur eux que le journal radical appelle les sévérités de M. le minisire de la guerre, invité à démentir oniciellement les décla- rations qu'il faisait samedi à la Chambre des députés lorsqu'il aflirinail no con- nallre que des ofliciers français. Lès feuilles républicaines ont décidé- ment le génie oa plutôt la maladie de la • dénonciation ». lit ce n'est point seulement à Paris qu'on s'en peut apercevoir... •f-O-f- Baptêmes civils Les libres-penseu-.s, dit VAutorité, de- viennent de plus en plus grotesques. C'est décidément à qui parmi eux inventera le plus de bêtises pour satisfaire leur haine contre la religion. On sait que la municipalité de Saint- Denis se distinguo depuis longtemps par son idiolerie ; il pouvait sembler qu'elle avait dépassi les limites de l'imbécilliié. Il lui restait encore quelque chose à faire. L'instilulion du bapl6mc civil manquait à sa gloire.. Désormais, elle pourra jouir de son triomphe. Il y a ou, il est vrai, un petit accroc à sou affaire, mais il no tardera, soyoz-en assuré, à Clro réparé. Lo Conseil municipal de Sainl-Denls avait pris derniôrouienl une délibération en vertu do laquelle un regisire spécial pour les baplômes civils serait tenu îi la mairie. La cérémonie du baplôme civil serait présidée par le maire ou, en cas d'empêchement de ce dernier, par un eonseiller municipal. Cette délibération allait être mise à exécution, et l'on annonçait pour diman- che une fournée do baptêmes civils qu serait inaugurée par l'enfant d'un conseil- -ier municipal, lorsque le préfet de la Seine flt remarquer que la délibération en question n'avait pas élé soumise à son approbation. Cette cérémonie devra donc être ajour- née, jusqu'à ce que toutes les formalités soient accomplies. Voici comment les choses se passeront. Il sera créé une Société dite des baplô- mes civils, présidée par le maire : cette Société sera subventionnée par la ville, ce qui démontre que si le baptême civil devient la'ique, il ne sera pas gratuit. Le but de la Société, formulé dans les statuts, aura pour objet de «soustraire l'enfant à la domination de l'Eglise, sans le priver toutefois d'un parrain et d'une marraine qui, à défaut de ses père et mère, songeraient, comme dans les bap- têmes religieux, à lui tenir lieu de parents.» Lorsque le maire aura lu à l'assistance la formule sacramentelle, il s'adressera au parrain el à la marraine dans les ter- mes suivants : «Ciloy»nX... «t vous citoyenne Z..., consentez-vous à prendre la tutelle mo- rale et civile de l'enfant N... » (Nom et prénoms du nouveau-né). Réponse des parrain et marraine • « Oui I » Le maire : i Au nom des grands prin- cipes de la République française el de la liberté de conscience, je déclare que l'en- fant ici présent sera sous la tutelle morale et civiledescitoyen X... et citoyenne Z...» Suirent les signatures. Ainsi, voilà tout ce que ces imbéciles ont inventé, c'est-à-dire qu'ils se font les ridicules parodistes du baptême religieux. Les francs maçons dans leurs rites ab- surdes parodient les cérémonies du culte catholique ; souvent, môme, ils les exagè- rent. Ils blaguent ce qu'ils appellent les « momeriis » du catholicisme, el ils les copient stupidement. Ce qu'il y a de joli, c'est qu'ils ne s'aper- çoivent pas, dans leur colossale bôUse, que plus ils se distinguent dans leurs si- niagrées, plus ils démontrent l'utilité de la religion, puisque, à côté de celle qu'ils veulent faire disparaître, ils en créent une autre. Le Crédit agricole M. Develle, ministre de l'agriculture,dé- posera, dit-on, au cours de la di^cussion sur le renouvellement du privilège de la Banque de France, le projet de ioi annon- cée sur la Banque centrale du crédit agricole. Ce projet très court ne contient que deux ou trois articles. Il autorise la créa- lion d'une Banque centrale de crédit agricole, qui serait garantie par l'Elat jusqu'à concurrence de 2 millions par an. Le projet porte cjue les opérations de cette Banque seront slriclernent liinitées à l'escompte du papier agricole prove- nant des Sociétés agricoles de diverses natures, telle que Société au capital va- riable, Sociétés coopératives el Sjciélés de crédit mutuel du genre de celles que le projet Méline tend à fonder à l'aide des Syndicats professionnels. Si ce projet est adopté, le gourerne- ment s'efforcera de constituer la Banque centrale à bref délai, en négociant une convention avec les personnent qui pon- senliraient àcréer rétablissement en que.s- lion, souslescondilions qui seraient fixées pour obtenir la subvention de l'Etat.

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_ S L A N N E E . - N " 2 7 " BaBBÊomoÊ SAMEDI 2 JUILLET ^892

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• ADRESJÇER . J f l f R I V À J i .^o^jlttVcoaçeriwJa. rédaction^ !-.L ; r . ,

Rua du Mur , Morlaix. , — ^ .

•.*v I

ADRE8SER , les abonnements et annonçai

à l 'Admiaistratenr du Jounuto C H A Q t J E - S E I k J A . I N E ' Rue du Mur. 45, Morlaix.

PRIX DE L'ABONNEMENT

Morlaix (ville), Finistère. Cfltes-du-Nord, Morbihan. . Autros départementa.

UN AN SIX MOIS

fr. 3 fr. 7 fr. 3 r. 50 « fr. *

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Tout souscripteur à deux ou plusieurs abonnements, à servir 'même à des adresses différentes, ne paie que 5 francs par abonnement.

VENTE AU NUMERO : l O O e n t i x T i e B Au SONNEUR BRETON, chez M. P. LANOÉ, rue du Pavé, n« 7, où l'on, peut s'adresser également pour

les abonnements ; — Chez M»» ARTHUR, successeur de M»« SARCIAUX, même rue.

TARIF DES ANNONCES LA LION

Annonces judiciaires ÎO c. Annonces diverses 20 c. Réclames 30 c.

LA

Semaine politique UN DUEL ET SES CONSÉQUENCES.

— Le journal de M. Drumont, la fJbre Parole, s'est fait, comme son direc-teur, une spécialité de combattre en tout et partout l'invasion du juif dans les affaires de la France. Il ne s'agit pas là, comme une certaine presse se plaHià, le .répéter, de querelles reli-gieuses ou de questions de personnes, mais de défense sociale. Cette cam-pagne, menée d'ailleurs avec talent et courage, devait soulever et a sou-levéde terribles colères. Un des torts de M. Drumont et de ses collaborateurs a été d'accepter, à ce propos, tous les duels qu'on leur a proposés et de vio-ler ainsi ouvertement les Uis for-melles de l'Eglise catholique dont ils se prétendent les fils soumis et dé-vouég.L'un de çesduels.celui du mar-quis de Morés avec M. le capitaine Mayer, professeur il l'école polytech-nique, a eu, la semaine dernière, une issue fatale : M. Mayer, bien que d'une force particulière sur le manie-ment de l'épée, a été blessé mortelle-ment et a succ9mbé.

Ce résultat,-après tant d'autres du même genre, est la condamnation la plus sensible,du préjugé ridicule qui, acoyrsenFrance.au sujet<du duel. Un député, membre de la gauche, M, Cluseret, a demandé à la Chambre qu'une loi sévère vint mettre fin ft ces

Ipi^tlqnes; condamnées par la raison autant, que parla religion .' C'était la soluUon que sëmblait imposer natu-rellement /lé, tragique événement qui naoti^ait la prçposition ; U commis-sion parlémëntairè, chargée de l'exammer, s'y oppose néanmoins. La ma]orit,éa.e la Chambre a préféré pro-fiter de roccàsfori pour faire une dé-monstration en faveur des Juifs.

M: Dreyfus, libre-penseur, d'origi-ne Israélite, a posé samedi dernier i\ M. de.Freycioet.une question sur la liberté de conscience des olïjciers juifs, liberté q,ui n'étaitpas du tout en cause. H veut savoir s'il y a deux sortes d épées dans l'armée française. Non ! répond M. deFreycinet, et en multi-pliant les protestations de liberté, d'égalité, d'unité parfaites, il déclare que c'est un « crime national » de chercher à diviser l'armée.

Les députas de la droite saisissent cette occasion de rappeler combien les officiers catholiques sont peu res-pectés dans leur foi, par ceux-là mê-me qui se montrent aujourd'hui si émus. Depuis quinze ans, la délation contre eux et contre tous les fonction-naires suspects de catholicismeest en-couragée,stimulée,récompensée.Com-bien ont été punis parce qu'ils n'em-riêchaien.t point leur femme d'aller à 'église! Tous les ans, à l'époque des

concours p(jur les écoles du gouver-nement, les journaux radicaux récla-ment la fermeture des « jésuitières ». Chaque jour les officiers chrétiens sont accusés, par cent journaux, d'être, à cause de leur éducation, animés de sentiments antifrançais. Des meneurs sont.en «impagne pour rétablir le çerli%at d'études, qui fera dans la jeunesse française une immense caté-gorie d'« jndi^nes », en fermant la carrière militaire aux candidats catho-liques.

Le € crime national » que flétrissait M. de Freycinet, c'est la politique poursuivie avec acharnement par le parti qui est au pourvoir, par le.gou-nement lui-même.

M. Cunéo d'Ornano, de la Droite, av?.it transformé en interpellation la simple question de M. Dreyfus ; on a voté, à mains levées, un ordre du jour approuvant les déclarations du ministre, c'est-à-dire proclamant la liberté de conscience dans l'armée. On peut croire que les juifs continue-ront à être favorisés et que les catho-liques n'obtiendront rien, pas môme la suppression du duel dans les régi-ments, où il est prescrit en dépit de la liberté de conscience et des lois de

l'Eglise qui l'interdisent aux catho-liques.

LE PRIVILÈGE DE LA BANQUE DE FRANCE. — La Chambre a repris, sans la terminer encore, cette impor-tante question. Dans un long discours, qui a occupé deux séances, M. Léon Say a combattu avec force les argu-ments de M. Millerand, qui demandait l'abolition du privilège. M. Pelletan a réclamé, au contraire, la création d'une Banque d'Etat, dont le gouver-nement serait le maître absolu et l'unique administrateur.

A propos de Banque et de Juifs, on fait remarquer que Rostchildi qui est régent de la Banque de France, est en môme temps le chef avéré des finan-ces de l'Italie, notre ennemie. Il peut à son gré faciliter l'achat des armes italiennes en Allemagne, au profit des fabricants allemands et avec un agio-tage où la France perd ses millions. Le gouvernement français n'y voit aucun inconvénient !

LES VACANCES PARLEMENTAIRES — Les élections pour les conseils gé-néraux sont officiellement fixées au 31 juillet. Il en résulte que les va-cances parlementaires commenceront au plus tard le 13 juillet courant.

DEUX VOYAGES PRINCIERS. — Le roi et la reine d'Italie viennent de visiter l'empereur d'Allemagne ; de grandes politesses ont été échangées.

Pendant ce temps, le prince de Bis-mî^rck allait à Vienne assister au ma-riage de son fils. Partout dans son Voyage, il a été l'objet dé démonstra-tions sympathiques, bien faites pour ^déplaire à Guillaume II I . Mais, à ,,yienne, l'empereur d'Autriche a re-fusé de recevoir l'ex-grand chancelier et tout le monde officiel s'est tenu,par ordre, daus la plus froide réserve. M. de Bismarck n'est pas content et se plaint amèrement : qu'a-t-il donc fait pour être aimé? En dépit de la triple alliance, l'Autriche se souvient, qu'a-près Custozza, il l'a quelque peu trai-tée comme la France après Sedan.

EUGÈNE PÉNEL.

Li nn p piiiini Sous ce titre, l'Osservatore Romano,

le seul journal honoré des communi-cations officieuses de la cour romaine, a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui lui ont été adressées au sujet de ce qu'il avait écrit en ces derniers temps sur les prescriptions du Saint-Père aux catholiques français.

Avant tout, dit-il, nous disons et répétons que le Pape a demandé et demande aux catholiques français une seule chose très simple, claire et évidente. C'est qu'ils acceptent, avec une entière loyautéide catholiques et de Français, la forme du gouverne-ment aujourd'hui constituée en France, et que sur le terrain constitu-tionnel, déterminé par elle et en elle, ils travaillent par tous les moyens légaux et honnêtes à christianiser la France, en christianisant avant tout la législation pour christianiser par là le gouvernement.

Quand donc, comment, où, ainsi que quelqu'un l'écrit, le Pape a-t-il imposé de crier : Vive la liépubliquc l contre son caractère, de se faire, contre sa volonté, sectateur d'une république athée et révolutionnaire, et pis encore — comme quelque .•'.utre a osé l'écrire, — de contraindre les catholiques français à condamner en principe et en théorie l'athéisme de la loi pour l'approuver, le soutenir et le favoriser en pratique et en fait ?

Du reste, c'est le cas de dire : Com-prenne qui veut comprendre. Car il est trop évident que les catholiques fran-çais sont invités à se désister de luttes infécondes sur la forme du gouvernement, afin d'appliquer et réunir toutes leurs forces en vue de la reconstitution substantielle d'une France chrétienne, ordonnée et tran-quille.

Dans sa haute sagesse et avec sa haute autorité, le chef de l'Eglise voit et juge consciencieusement et néces-sairement acceptable -la forme du gouvernement que s'est donné la France ; comme il. voit et juge que sur le terrain constitutionnel et légal formé par elle, les catholiques et tous les hommes de foi et d'ordre peuvent et doivent coopérer régulièrement et efficacement pour rendre de nouveau la France chrétienne dans ses lois civiles, dans ses institutions politiques et ses institutions sociales.

Mais déjà la France étroitement catholique et vraiment conservatrice se serre compacte et unie autour de son épiscopat et de son clergé, qui écoutent et suivent les enseignements du Pape. Les quelques^ velléités de résistance à ces enseigii'ements autor risés et paternels, sont de petites ex-ceptions, démontrent d'autant plqs le sentiment général des catho-liques français, de môme que les persécutions légales font voir combien grandement les sectes et les factions redoutent que la République, moyen-nant l'adhésion des catholiques, de-vienne chrétienne et française et cesse d'être un monopole de la maçonnerie et du judaïsme.

Laissons donc faire le temps, et l'on verra combien l'auguste parole du Pontife romain aura puissamment servi pour arracher des mains de la Révolution la démocratie de la France chrétienne comme elle a tant servi pour soustraire la noble cause de la catholique Irlande à l'influence de la môme. Révolution.

Les catéchismes électoraux N'ayant pu obtenir du Pape la con-

damnation des catéchismes qui trai-tent du devoir électoral, le gouverne-ment va les faire condamner par « son propre conseil d'Etat.

Le journal le Tempt nous apprend que « le nombre des catéchismes épis-copaux qui vont être déférés au con-seil: d'Etat à raison de l'insertion de passages politiques est définitivement fix^à cinq. »

Pourquoi cinq ? Le Figaro explique la chose -ainsi : Après une enquête faite, par ses

préfets, le gouvernement a constaté que. sur 87 archevêques ou évêques, 15 seulement ont adjoint à leur caté-chisme un supplément relatif'au de-voir électoral ; ce sont : les archevê-que? d'Aix et de Rennes, et les évêques de •.^aint-Brieuc, Vames, Qiiimper, Périguêux, Séez, Annecy, Orléans, Coutances, Grenoble, Luçon, Mende, Nevers et daint-Jean de Maurienne.

L'archevêque d'Aix et l'évêque de Mende ayant été déjà traduits devant le conseil d'Etat, ne pouvaient l'être une seconde fois. Le gouvernement a décidé qu'il ne poursuivrait pas non plus les évêques de. Saint-Brieuc, de Vannes et de Quimper, parce qu'ils n'a-vaient lait qiie reprduire le catéchisme

' de Mgr Place, archevêque de Rennes, et qu'ils étaient en quelque sorte for-cés de suivre l'exemple de leur mé-tropolitain. Pour d'autres • raisons, .qu'on ne nous fait pas connaître, ont été mis en dehors des poursuites : les évêques de Nevers et de Saint-Jean de Maurienne. C'est de la sorte que le nombre des prélats poursuivis se se-rait trouvé réduit à cinq.

Cette poursuite, qui entraînera infailliblement une condamnation comme d'abus étant donnée la com-plaisance de prétendus juges qui ne sont que des fonctionnaires, aurait une double conséquence : d'une part, elle permettrait de supprimer le trai-tement des évêques condamnés; d'au-trejpart, et c'est peut-être le butprinci-pal, elle permettrait de fermer les établissements d'instruction publique où l'on enseignerait les catéchismes électoraux. L'Etat arriverait ainsi, en tournant la loi de IS.'îO, à mettre la main sur l'enseignsment libre.

Toujours hypocrites dans leur per-sécutions nos gouvernants ?

E. P.

l i LIBERTÉ DE CONSClUNCIi Le 46' de ligne casorne à Paris célé-

brait lundi sa féte régiinentaiie. A celle occasion, une messe a élé célt^brée à l'église voisine. Nul n'était obligé d'y as-sister el, pour enlever loul prétexte à la malveillance, il avait étépresci i t que les soldats c l ofûoiers qui voiidraii 'nl assister à la messe ne s'y ruiidi-iiiciil pas ou corps, mais par groupes aussi pelits que possible.

La 'Petite ^République Jymqjise n'en dénonce pas moins lu « scaïuialo, cl parle avec indigna ion c d'attenlal à la liberté de couscicnco » l':iio n'ose pas dire, car c'est faux, que l'ordre ail ôlé donné d'as-sister à la cérémonie religieuse mais elle prétend que uceux qui ne s'y seraient pas rendits auraient élé mal nol-'-s ».

Outre que c'est lù une supposition pure-ment gratuite, on voudra bien remarquer que ce sont au contraire les olliciers el les soldais qui se sont re::(lus ii la messe, qui risquent d'en soutTrir; puisijue c'esl sur eux que le journal radical appelle les sévérités de M. le minisire de la guerre, invité à démentir oniciellement les décla-rations qu'i l faisait samedi à la Chambre des députés lorsqu'il afl ir inail no con-nallre que des ofliciers français.

Lès feuilles républicaines ont décidé-ment le génie oa plutôt la maladie de la • dénonciation ».

l i t ce n'est point seulement à Paris qu'on s'en peut apercevoir . . .

•f-O-f-

Baptêmes civils Les libres-penseu-.s, dit VAutorité, de-

viennent de plus en plus grotesques. C'est décidément à qui parmi eux inventera le plus de bêtises pour satisfaire leur haine contre la religion.

On sait que la municipalité de Saint-Denis se distinguo depuis longtemps par son idiolerie ; i l pouvait sembler qu'elle avait dépassi les limites de l ' imbécill i ié. I l lu i restait encore quelque chose à faire. L' insti lul ion du bapl6mc civil manquait à sa gloire.. Désormais, elle pourra jouir de son triomphe.

I l y a ou, il est vrai, un petit accroc à sou affaire, mais il no tardera, soyoz-en assuré, à Clro réparé.

Lo Conseil municipal de Sainl-Denls avait pris derniôrouienl une délibération en vertu do laquelle un regisire spécial pour les baplômes civils serait tenu îi la mairie. La cérémonie du baplôme civil serait présidée par le maire ou, en cas

d'empêchement de ce dernier, par un eonseiller municipal.

Cette délibération allait être mise à exécution, et l 'on annonçait pour diman-che une fournée do baptêmes civils qu serait inaugurée par l'enfant d'un conseil-

-ier municipal, lorsque le préfet de la Seine flt remarquer que la délibération en question n'avait pas élé soumise à son approbation.

Cette cérémonie devra donc être ajour-née, jusqu'à ce que toutes les formalités soient accomplies.

Voici comment les choses se passeront. I l sera créé une Société dite des baplô-

mes civils, présidée par le maire : cette Société sera subventionnée par la vil le, ce qui démontre que si le baptême civil devient la'ique, il ne sera pas gratui t .

Le but de la Société, formulé dans les statuts, aura pour objet de «soustraire l'enfant à la domination de l'Eglise, sans le priver toutefois d'un parrain et d'une marraine qui, à défaut de ses père et mère, songeraient, comme dans les bap-têmes religieux, à lui tenir lieu de parents.»

Lorsque le maire aura lu à l'assistance la formule sacramentelle, i l s'adressera au parrain el à la marraine dans les ter-mes suivants :

«Ci loy»nX.. . «t vous citoyenne Z.. . , consentez-vous à prendre la tutelle mo-rale et civile de l'enfant N . . . » (Nom et prénoms du nouveau-né).

Réponse des parrain et marraine • « Oui I »

Le maire : i Au nom des grands prin-cipes de la République française el de la liberté de conscience, je déclare que l 'en-fant ici présent sera sous la tutelle morale et civiledescitoyen X... et citoyenne Z...»

Suirent les signatures.

Ainsi, voilà tout ce que ces imbéciles ont inventé, c'est-à-dire qu'ils se font les ridicules parodistes du baptême religieux.

Les francs maçons dans leurs rites ab-surdes parodient les cérémonies du culte catholique ; souvent, môme, ils les exagè-rent. Ils blaguent ce qu'ils appellent les « momeri is » du catholicisme, el ils les copient stupidement.

Ce qu'i l y a de jo l i , c'est qu'ils ne s'aper-çoivent pas, dans leur colossale bôUse, que plus ils se distinguent dans leurs si-niagrées, plus ils démontrent l 'uti l i té de la religion, puisque, à côté de celle qu'ils veulent faire disparaître, ils en créent une autre.

Le Crédit agricole M. Develle, ministre de l 'agriculture,dé-

posera, dit-on, au cours de la di^cussion sur le renouvellement du privilège de la Banque de France, le projet de ioi annon-cée sur la Banque centrale du crédit agricole.

Ce projet très court ne contient que deux ou trois articles. I l autorise la créa-lion d'une Banque centrale de crédit agricole, qui serait garantie par l 'Elat jusqu'à concurrence de 2 millions par an.

Le projet porte cjue les opérations de cette Banque seront slriclernent liinitées à l'escompte du papier agricole prove-nant des Sociétés agricoles de diverses natures, telle que Société au capital va-riable, Sociétés coopératives el Sjciélés de crédit mutuel du genre de celles que le projet Méline tend à fonder à l'aide des Syndicats professionnels.

Si ce projet est adopté, le gourerne-ment s'efforcera de constituer la Banque centrale à bref délai, en négociant une convention avec les personnent qui pon-senliraient àcréer rétablissement en que.s-lion, souslescondilions qui seraient fixées pour obtenir la subvention de l'Etat.

Page 2: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

t-A meSISTANCE -F. --.••IE"—- .-RV-N——

UN VICAIRE GENERAL en c o r r e c t i o D n e l l t

Les journaux de Rennes annoncent cju'aprts avoir longtemps hésité sur 1 oppor tun i té d 'une poursui te contre M . Vabbé Delafosse, vicaire général de ce diocèse, à l'occasion d 'un discours sur les devoirs des parents dans l 'édu-cation de leurs enfants, prononcé par lu i à l ' inaugurat ion d 'une école l ibre, le gouvernement s'est décidé à t radui re le vénérable prêtre devant le t r ibuna l corroct ionnol.

L'affaire est fixée au 2 i u i l l e t ; M . l'abbé Delafosse sera défendu par l 'éloquent avocat du barreau de Caen, M" Carel.

Vicaires, curés, vicaires généraux, évéquesetarchevéques, toute la hiérar-chie.sacerdotale aura défilé devant les juge^ de M . Ricard : la maçonnerie do i t au min is t re qu i la sert si bien une truel le d 'honneur .

Nouvelles religieuses Diocèse de Q u i m p e r

Des services ont été célébrés, cette semaine, dans la p lupar t des paroisses du diocèse pour le repos de l'âme de M g r Lamarche

L u n d i , semblable cérémonie avait l ieu i\ Paris, dans l'église Sainte-Marie des Batignolles, don t Monseigneur a été le curé, et à Rothéneuf, près de de Paranié :(l l le-et-Vilaii)e), don t i l f u t le bienfai teur insigne

A Sainte-Mar ie des Batignol les, le cardinal R ichard assistait au service, entouré d 'une part ie notable d u clergé de Paris. Après la messe. Son Eminence a donné l 'absoute.

Cont ra i rement à l 'a f f i rmat ion de d i -vers journaux, le cœur de Mgr Lamar-che n'a pas été envoyé à Pans : sa dé-pouiUe mortè l le totil enlièr'; repose dans le caveau de la cathédrale de St-Corent in .

Avant -h ier jeudi, à 3 heures du ma-t in , est mort , à Brest, le vénérable M . Cloarec, chanoine - honorai re, cu ré -archiprûtrc de Saint Louis. Une longue et grave maladie, plus encore que son âge avancé (il avait 76 ans), l 'empêchait depuis quelque temps déjà de remp l i r les fonct ions de son ministère.

M . le chanoine Cloarec dtait bien connu et profondément estimé à M o r -laix et dans l 'ar rondissement. Né en 1816 à Saint -Sauveur, dans le canton de Sizun, M- Cloarec, après ses études théologiques au séminaire de Saint -Sulpice, avait été vicaire Ji Lanmeu r , 11 étai t recteur de Guiclan, lorsqu' i l f u t appelé ù remplacer, à la cure de Saint-Math ieu de Mor la i x , M . l'abbé Kerama-nac'h, de sainte mémoire. C'est de Sain t -Math ieu qu ' i l fu t nommé à Brest.

Bien des cœurs reconnaissants, dans notre vi l le et dans les environs, se jo in-d ron t donc à nous pour payer à la mé-moi re de M . Cloarec un légit ime t r i bu t de gra t i tude respectueuse et de prières ardentes.

l'ai'dou de Giiiiig^ainp.

Le Pardon do Nolre-Daine do Bon-Secours se célèbre, d'après un usage iin-inérial, le Samedi qui précède le premier Dimanche de Juillet : i! a donc lieu, celle année, aujourd'hui inôino, Samedi 2 juil-let.

Il sera présidé par Mgr Potron, évôquc franciscain de Jéricho.

De nombreux pèlerins n'auront pis manouo de s'y rendre déjà cl s'y rendront encore aujourd'hui, non-seulement dos Côles-du-Nord, mais du Finistère et dos environs do .Morlaix, en parliculier.

Deux trains'spéciaux sonlorganisés p.ir la Compngnie de l'Ouesl pour le relour des pèlerins dan? la nuit du 2 au 3 juillet ; l'un, allant à Saint-Brieuc, part do fiuin-gamp à 2 h. 10 du malin ; l'autre, allant à Morlaix, pari de (iuingamp à 2 h. 20.

l i r e c l i o n d ' o n l O D n m e n l à i p F a E P P E i DANS 1,'ÉGLISE DU FOLGOET

5® Liste (les xouscriptiom recueillies. Son Eminoncc le cnrdinal lUcliard,

iirctipvôqui' de Paris lOOf. Son Eiinncnce le Cardinal Uo.sprc/,

iirohcvôquo do TOUIQUSO. . . . ICO Son Kniinencc le Cardinal Foulon,

aroticvêquo do Lyon 100 Son Kniinenoo le Cardin*! Lungé-

nieux archevêque de lleiins. . 50 ' Mtfr Boccl, ôvéquc de Vannes . . . 3fJ ' vllln K. K 10 . M. do Poulpiqnr-t do llrrsr/invol. . 10 • M. l'abbé Le Ouz, roule ui- do l'uii-

miirc'li 5 ' La paroisse du Hourg-DIanc (ii« vor-

sonienl) Gi . M. l'ttbbùQuéynec, rficlouriloS iiitoc. i • M. l'iibbi) Pérou. recliMir iJo «linl-

Ji'im-Troliinon 5 • M. Luiivon. conseiller (dénotai du Ki-

nistere 25 « M. to recteur d'Audicrnn 10 « MM. S iiaun et balanant, vicaires à

Audiernn 10 < Vicomte llonry ilo Vinccllos . . . . 10 • Mlle do Ki'rmcnKiiy 21' « IV:. Perrot, rue ÂniKO, ft Brest. . . ô La paroissn de Treonorgat. . . . 10 « M. l'abbé Kily, auinôiiier do Suinl-

Jaoquos-Lézoruzinn r, ..

Total dos deux listes. 5-J-, ....

2 030 25

En adressant à M. Dumont, Directeur du Courrier, sa souscription, S. Eminence lo cardinal Desprez lui écrivait :

« Mon cher Monsieur, Je ne puis oublier que peudant tout le

concile du Vatican, j'ai eu le bonheur de vivra avec le regrellé prélat. J'ai pu ap-précier les incomparables richesses de ce grand cœur. \vec empressement je VOUS envoie mon offrande, vous expri-mant en môme temps le vif regret de ce que l'abondance de mes charges ue me per.Tielte pas de vous > ffiir davantage.

"Veuillez, mon cher Monsieur, agréer l'assurance de lotit mon dévouement en N. S.

f CARD. DESPREZ,

archevêque de Toulouse. * Nous rappelons que les souscriptions

peuvent être adressées au Bureau de la Hésislance.

Nons avons signalé sommairement , da».s les prenl iers exemplaires de notre numéro du 25 juin, l 'arrestat ion de Combot , et dans une seconde édit ion nous avons donné quelques détails sur les présomptions qu i s'élevaient contre lu i . La just iceen aurai t ,paraît- i l , recuei l l i de nouvelles le vendredi 24, et ce sont ces nouvelles charges qu i auraient mo-tivé, cette fois, l 'arrestation.

Le d imanche 22 mai , au mat in , des témoins auraient remarqué, sur le sol, dans le chemin où fu t trouvée assom-mée Jeannie Tanguy , et près de son cadavre, des empreintes de galoches ferrées, c'est-à-dire portant au talon, au l ieu de clous, de véritables fers.

Or , Combot serait à peu près seul, à Tauléj à posséder de pareilles chaus sures ; on aurai t remarqué quMl les por ta i t précisément le samedi 21 mai, jour d u c r ime ; et vendredi dernier, la justice les lu i ayant fait mett re, les t-irnoins auraient af f i rmé que les em-preintes qu i en résultaient sur le sol étaient bien semblables à celles au' i ls avaient vues le 22 mai .

Comme nous le pressentions, l'arres-tat ion de Combot a amené une détente dans les esprits à Taulé et aux environs ; mais nous devons ajouter qu ' i l conti-, nue à protester de son innocence. En dépit d u zèle et de l 'activité déployés par le magistrat chargé de l ' inst ruct ion et qu i chaque jour s'efforce de faire la lumière en ces ténèbres, on reste tou-jours en présence d'i^n formidable po in t d ' in ter rogat ion, faute de preuves maté-rielles ou d'aveux en tenant l ieu.

E . P.

Nouvelles du Fiuislère I

CfiEMINS de FER d^ L'OUEST COURSES de SAINT-BRIEUC

Al'oi-casion des courses de Saint-Brieuc, qui auroni lieu les dimanche 3 ot lundi 4 juillet, la compagnie de l'Ouest organise des train.s extraordinaires pour les 2, 3 et •i juillet. Des billets d'aller et retour à prix réduits seiont distribués par les gares depuis tiennes, Dinan, St-Malo, Ponlivy, Brest, lloscoff, Lannion. Voici les prix de ces billets pour notre région :

Plouigneau,!" cl. 13fr. 25,2* cl. 9 fr.50, 3' cl. 6 fr. 23 ; Morlaix, 14 fr. 93, 10 fr 73, 7 fr. ; Brest, 24 fr. 83, 17 fr. 90, 11 fr.63 ;

Taulé Hen fie, 16 fr. 80,12 fr. 10, 7 fr. ; Plouénan, 17 fr. 80,12 fr. 80, 8 fr. 35 ; St-Pol-de l.éon, 18 fr. 50, 13 fr. 30, 8 fr. 63 ; lloscoff, 19 fr. 63, 14 fr. 13, 9 fr. 25 ;

Plougonven-Plourin, 16 fr. 30, H fr. 75,7 fr. 73 ; Le Glotlre Lannéanou, 17 fr. 50, 12 fr. 75, 8 fr. 23 ; Scrignac-Berrien, 19 fr. 23, 13fr .73, 9 fr. ; Huelgoat-Locmaria, 20 fr. 30, 14 fr. 7.3, 9 fr. 30 ; Poullaouen, 21 fr. .-JO, 13 fr. 50, 10 fr. ; Carhaix, 23 fr, 23. 10 fr. 73, I l fr.

fies billets, délivrés les 2, y et 4 juillet iyf.j2, seront valables, tant à l'aller qu'^u relour, par tous les Irains du service con tenant des voitures do la classe indiquée au billet.

Les coupons de retour seront acceptés jusqu'au 5 juillet inclusivemenl.

Ces billols d'aller et retour ne donnent droit qu'au transport giatuit des bagages que les voyageurs peuvent conserver avec oux dans les voitures, sans inconvénient pour les autrei voyageurs.

Lorient à 6 h. 33, à Vannes à 8 h. 33 du soir, soit 49 minutes plus tôt.

etgagemenia e n<llll tn-tte/«. — Les jeunes gens de la classe de 1891 etjes ajournés de la classe de 1890 'jui ont élé déclarés aptes au service mili-taire' par les Conseils de révision et qui ont fécUmé le bénéfice de rassimilation aux engagés conditionnels d'un an, de-vront, s'ils ne se trouvent pas dans, l'un des cas prévus par la loii satisfaire aux examens prescrits par le décret du 10 mai 1880.

!La composition aurtf li'eu le septem-

bre, à neuf heures précises du matin. Les textes de la dictée et du problème seront, comme par le passé, envoyés du ministère de la guerre. > '

TQ,US les candidats ayant obtenu 440 points au minimum seront appelés à l'exa-men oral, à la date que fixeront le.>( géné-raux commandant les corps d'armée.

L'état de classement s.era adressé au ministère do la guerre pat lettre chargée le 5 octobre au plus lard. Le mini.slre de la guerre fera à celle date connaître télé-graphiquementle nombre de points néces-saires.

Le montant de la prestation, soit 1 600 fr., ?era affeclué du 17 au 26 octobre. Les engagés conditionnels dont les sursis ne seront pas renouvelés, seront versés uni-quement dans l'artillerie et dans l'infante-rie.

La mise on route s'effectuera aux mômes dates que celles des hommes d'un an du contingent de 1891.

fc t Les coliB-postaux. — D'importantes

améliorations sont apportée.? depuis hier l " juillet, au service des colis poitaux. Désormais le public peut expédier des colis postaux jusqu'au poids de 5 kilog., moyennant les taies suivantes: 0.60, y compris le droit de timbre de 0.10, pour un colis ne dépassant pas 3 kilog.; 0.80 c. droit de timbre compris, pour un colis au dessus de 3 kilog. jusqu'à. 5 kilog., 0 fr. 25 pour droit de 'factage (lorsqu'i y a factage à l'arrivée);

Des colis avec Taleur déclarée jusqu'à oOO fr., moyennant un droit d'assurance uniforme de 10 centimes en outre de la tave d'un colis ordinaire;

Des colis contre remboursement Jus qu'au montant de SCjO francs, moyennant une taxe égale h celle d'un colis posta ordinaire pour la m6m|

Des colis par ex près,"c'est-à-dire dis tribuables à domicile par un porteur spécial, dès leur artrivôe à la gare de deati nation, moyennant un supplément de taxe de 50 centimes.

L'expéditeur d'un coli» postal aura dé-sormais la faculté de le faire retirer du service ou d'en faire modifier Vâdrexse par Toi«) postale ou télégraphique, tant que ce colis n'aura pns été remis au des-tinataire.

Enfin le service des coli« postaux sera étendu à toutes les localités françaises éloignées des voies ferrées, mais desser. vies par des correspondants de chemins de fer ou des courriers de la la posta en voiture.

D«s améliorations analogues seront éga lement appliquées dans lei relations de la France avec la plupart des pays comti-nentaux, aux condition» résultant de la convention de Vienne, et qui vont ôtro promulguées par un décret.

C H E M l N w ^ de F E R d ' O R L É A N S Gomme sur le réseau do l'Ouest, quel-

ques modifications sont apportées au ser-vicfc de» trains sur le réseau d'Orléans, A partir du 1"' juillet. En ce qui concerne le Kinistère et les départements voisins, la itésislance tiemlracomple do ces modifica-tions dans son tableau dos Chemins de fer, qu'elle reproduira à dessein dans un de ses plus prochains numéros. Signalons, cependant, dès aujourd'hui, quo le Irain parlant jiis(|u'ici do Landerneau vers Ouimper à 2 heures 33 minutes est désor-mais avancé de 23 minutes. Il part main-tenant do I.,anderneau à 2 h. 10, arrive à Quimper à 4 h. 30, à Quimperlé à 6 h. 2,

Vonromnlian tte» réêerviêlm». — Les réservistes des classes 1882 et 1885 sont convoqués aux dates suivan-tes:

Infanter ie: i'®.série, du 22 août au 2-] octobre, 2'. série, du 26 septembre au 23 octobre.

Ar t i l le r ie : série, d u 22 août au 18 tembre; 2* série, du 30 septembre au 30 octobre.

Les réservistes in f i rmiers mi l i ta i res, télégraphistes, secrétaiiresd'état-major, seront convoqués à des époques varieblcs, suivant les besoins d u servi-ce.

Dépét a« Uvrel» mUilnire».— Conformément aux ins t ruc t ionsdu m i -nistre de la guerre, les hommes des classés de mobi l isat ion de 1881 et 1887 devront déposer à la gendarmerie, ou à la mair ie de leur domic i le , leurs l ivrets d u 7 au 21 août .

Les noii-di.«poiiibles de l a M a -rine. — Le ministre de la mar ine vient de prendre une décision analogue à celle de son collègue de la guerre, en ce qu i concerne les non-disponibles des équipages de la flotte et des troupes de son département . ,

Les hommes de cettte catégorie devront accompl i r la dernière période d ' ins t ruct ion à laquelle ils sont assujet-tis par leur classe de mobi l isat ion avant leur passage soit dans la réserve de l'armée de nier, soit dans l 'armée ter r i -tor ia le.

« A r t . I " . La journée du 22 sej j lembr. 1 8 ^ , centenaire de la proclamation de la Républ ique, est déclarée fête natio-nale.

« A r t . 2. — Les crédits nécessaires à la célébration de cette fête seront préle-vés sur les ressources générales de l 'ex-ercice 1892.

j( E n part icul ier une somme de v ingt mi l le francs (20,000 fr.) sera allouée au comité du eentenaire, pour contr ibuer à l 'érection d u monument commémo-rat i f de la victoire de V a l m y . »

Cette victoire a été remportée, le 20 septembre 1792, par Kel lerman sur les Prussiens, c'est-i-dire deux jours avant la proclamat ion de la République.

Nous allons donc avoir cette année deux fêtes dites nationsles, toutes deux tombant le jeudi : le jeudi 14 ju i l le t et le jeudi 22 septembre.

Visite des pharmacies. — Par un arrêté en date d u 15 j u i n , M . le Préfet du Finistère a prescr i t les visites règlenientaires chez les pharmaciens, droguistes, épiciers, herboristes, et chez toutes personnes tenant dépôt de nîédicaments et substances vénéneuses ainsi que dans les fabriques ou dépôts d'eaux m i n Taies et gazeuses. Ce môme arrêté nomme les membres des com-missions d' inspection pour chaque ar-rondissement.

L 'ar t ic le 4 rappelle que « les épiciers « ou herboristes chez lesquels il ne sera « trouvé aucune des drogues spécifiées dans

la nomenclature annexée an décret du « 8 juillet 18^0, nesero.U pas assujettis au « paieriient du droit de visde.

Sont nommés inspecteurs pour l'ar-rondissement de Morlaix ipar renouvel-lement de mandat) : M M . Le Febvre et Barbanson, docteurs médecins, et P i r iou , pharmacien à Morlaix.

Une nouvelle fê te . — Le Journal OJJxciel a çromulgu(J, i l y a quelques jours, la loi suivante;

Po»ts-et chaussées. — Par arrêté de M . le Min is t re des Travaux publ ics, en date d u 28 ju in , M. Evanno, commis de r classe des Ponts et-chaussées à Mor la ix , est nommé, sur place, à la 2« classe de son grade.

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Alanafaeturedestahaes. — Par arrêté de M . le Directeur général des Manufactures de l 'Etat , en date d u 23 ju in , M. Ber thou, commis de 4" classe à la manufacture des tabacs de Mor la i x , est élevé, surp lace, à la y classe de son grade.

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MOBLAIX. — Conaeil municipal. — Le Coriseil municipal était convoqué hier vendredi, à 8 heures du soir. L'ordre du jour de la séance était ainsi conçu : -

1° Recrutement ; taxe militaire. (Loi du 13 juilIeH889.)

2- Projet d'organisation d'un concours de musiques en 1893.,

, 3-Question concernant les marchands déballeurs sous le marché couvert.

4- Institution nationale des sourds-muets de Paris. Vote sur l'exercice 1892 d'un crédit supplémentaire de 320 fr.-pour prix du trousseau du jeune François-Ma-rie Le Bars.

5- Fabrique de Saint-Jartin. Communi-cation d'une lettre de M. le Recteur au sujet d'un grillage à établir devant l'éylise.

6' Projet de contruction d'un mur de clôture, rue des Vignes. Vole, sur l'exer-cice 1892, d'un crédit supplémentaire de 2,000 francs.

7» Mur de clôture, chemin de l'hospice, Vote, sur l'exercice 1892, d'un crédit sup-plémentaire do 1,300 francs.

8« Vœux.

— i^'oelnve <f« la Féle-Oiett. — Elle a été marquée dimanche dernier , à Mor la ix , par les processions habituel-les de Saint Melaine. le mat in , et de Sain t M a r t i n , dans l 'après-mid i . Gom-me la procession commune d u diman-che précédeiit, celles-ci ont p le inement af f i rmé la vieil le foi morlaisienne, par l 'empressement respectueux de la popu-lat ion à orner la façade des maisons, à favoriser l 'érect ion des reposoirs, à fa i re part ie enf in d u pieux cortège ou à le sui-vre i travers la vil le. Nous devont une ment ion spéciale au groupe impo ian t d 'hommes de toutes les condit ions qu i , le soir sur tout , faisait escorte au T . S. Sacrement.Avons-nous besoin d'ajouter que la Musique munic ipale, le mat in , et la Mus ique de M . Havas, soir et ma-t i n , prêtaient leur harmonieux con-cours à cette belle fête, favorisée par un temps vra iment fa i t à souhait.

— ÊiaDaHteH»au brevet étémmn-tmirm. — Les examens des aspirantes au bievet élémentaire ont eu l ieu cette semaine à Brest et à Qu imper . Pa rm i les jeûnas filles qu i ont affronté cette épreuve avec un plein succès, on nous signale : M ' " Mar ie Roger, élève des soeurs d u Saint -Espr i t (école l ibre de N. D . d u Mur) , reçue avcc fé l ic i tat ions; M"* And r i eux , élève des Ursul ines ; M " ' Boucher i t , sœur de notre jeune et déjà célèbre violoniste. E t nous aurons sans doute le plaisir d 'ajouter d'autres noms à ceux-là.

Le pensionnat des Religieuses de la Croix, à Plestin-les-Grèves. qu i se dis-t ingue chaque année par ses guccès, a aussi tai t recevoir cette semaine trois de ses élèves : M " " Henr iet te Peth io t , Mar ie Le Jolly et Jeanne Tr i co t .

—UlN rlbotiou de prix.— La dis-t r i bu t i on solennelle des p r i x aux élèves de l'école l ibre des Frères, à M o r l a i x ,

aura lieu le jeudi 28 ju i l le t , sous la pré-sidence de M. le chanoine Le Duc, curé-archiprêtre de Saint Math ieu .

— Coiir.«es de véloelpèdes. — A l'occasion de la fête nationale, le 14 ju i l le t courant, à 2 heures de l'après-m id i , de grandes courses de vélocipèdes anront heu au Pouliet, sous le patro-nage de la mun ic ipa l i té . E n \oici le programme : '

I " course. — Départementale. — 4000 mètres, i " p r i x , 80 f r . ; 2° p r i x , 50 f r . ; 3' pr ix , 20 f r . ; a' p r i x , 10 f r .

2' course. — Internat ionale. — Bicy-clettes, 5,000 mètres : i»."' p r i x , 100 f r . ; 2" p r i x , 50 fr.

course. — Régionale. (Finistère, Côtes^du-Nord, Morb ihan, Loire-Infé-r ieure, I l lo et-Vi la ine). —4,000 mètres, i * ' p r i x , offert par M . F. Her r , 100 f r . ; 3* p r i x , 60 f r . ; 3 ' p r i x , 30 fr . ; 4* p r i x , 20 f r . Une p r ime de 25 fr . sera accordée au coureur qu i aura passé au poteau le plus g rand nombre de fois.

4" course. — (réservée aux membres d u véloce-club morlaisien). — i " série A , 2,000 mètres. P r i x : deux objets d 'ar t , deux médai l les; 2' série B, 2,000 mètres : quat re bouteil les de Champa-gne et une mé'daille ; deux médail les. ' Les quatre gagnants de la première série ne pour ron t prendre par t à l'é-preuve de la deuxième série.

5' course. — Internat ionale ( t r icy-cles), 5,000 mètres. — i " p r i x , 100 f r . ; 3° pr ix , 60 I r . ; 3® p r i x . 30 i r .

0' course. — Efpreuve annuelle des pupi l les du v.-c. m . — 1,200 mètres. Deux objets d 'ar t , une médai l le d 'ar-gent, une médail le de bronze.

y' course. — Internat ionale. — ro,ooo mètreî-. i " p r i x . 200 f r . ; 2® p r i x , 100 f r . ; 3» p r i x , 50 f r . ; p r ime au poteau, 25 f r .

Le règlement des courses sera celui de l'Union vélocipédique de F r a n c e ; ; ^

Pendant les courses, concert par la musique munic ipale.

B oscoFF. — Une visite dn Véloee-cIub-br«>stois. — Dimanche dern ier le véloce-club-brestoisa fa i t une excur-sion à Roscoff.

Le départ a eu l ieu à six heures du mat in , au vélodrome de Kérabécam. Quatorze membres d u 'V.-C.-B pre-naient part à la course.

A l 'al ler, les velocemen on t succes-sivement passé par Gouesnou; Plaben-nec, Lesnevcn, Saint P o l - d e - I ^ o n : i ls étaient à Roscoff à 10 heures 1/2. Après avoir déjeuné et avoir visité le F igu ier et le Laboratoire, les membres d u V . -C.-B. se mettaient en route pour Brest à trois heures et demie ; i ls y arr iva ient à h i i i t heures, après avoir passé cette fo isparSain t -Po l -de-Léon, Landiv is iau ' et Landerneau. ' '

C'est une promenade de 124 k i lomè-tres.

I l est seulement regrettable que, danS - • toutes ces excurt ions sportives fixées et organisées pour les dimanchès et les • jours de fête, le devoir de l'assistance à la messe, pour ceux qu i se p iquent d 'être cathol iques, so i t toujours absolu-men t négligé. s

— De Brest à Mariais a pied.— Pour uliliièr dignement le congé de la Saint-Jean, un certain nombre de mem-brei du iport athlétique du lycée de Brest ont fait à pied le Toyage;de Brest à Morlaix ' dans dei conditions toutes particulières.

Jeudi soir, h 10 h. i /2 , les membres actifs qui se trouvaient libres étaient réunis sur de la place de la Liberté^ et à onze heures précises le départ était donné. Cette marche de nuit était égayée par des chants, et de temps en temps les joyeux marcheurs exécutaient un pas gymnasti-que pour se réchauffer, car la nuit a été particulièrement fraîche.

A minuit, on s'arrêtait à Guipavas ; puis la marche se poursuit sans arrêt jusqu'à Landerneau, où l'on se repose quelques minutes, les uns s'allongeant sur la roule, . ies autre.s mangeant quelques friandises qu'ils araiet eu soin d'emporter. A deux . heures du matin, par un léger brouillard, lapetitetroupe seremeten marcie, trarerse Lindivisiau sans s'y arrêter et arrive enfin àjMorlaix à dix heures, vendredi matin, Les Horlaisiens prévenus la veille par té-légramme, ant{fait aux jeunes mareheurs , un chaleureux accueil.

Après un joyeux repas, les membres du 8.A.L.B. retournaient à Brèst par un train de l'après-midi. Ils avaient fait 60 kilomè-tre! dans leur nuit.

Hëgrates. — Les régates de Mor la ix sont annoncées pour le dimanche 10 et le l und i 11 ju i l le t ; nous n'en avons pas reçu le programme.

— Yaehtiag breton. — On lisait dans le dernier numéro journal le Yacht :

« Lo lougrc de î tonieaux de course Armorique, de Morlaix, appartenant à M . de Lugré, et qui a élé construit à Guerne-soy, sous le nom de Trio, fait actuelle-ment croisière sur nos côtes de la Manche. Parti de Morlaix le 5 juin, ce petit yacht a visité Saint-Malo, d'où il a fait route pour Le Havre.Il j a pris part '\us régates de dimanche dernier. I l va faire ensuite les ports du Nord de la France pour reve'

, nir à Morlaix par Guernesey et jersey.

Page 3: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

M îRi^SISTA^r tarîSfJKTi/iii:;. - tLJa

* VArmorlque est un élégunl « single-handed-cruisor » qui l'an dernier a fait prcLve d'unefexcellentemurchecn gagnant ie 1" prix à Lorient et ù Brest contre des racers de proir.ier ordre. »

— Ia«peetlon médicale. — M. Fée, ohef di» service do santé du XI* corps ayanl rang de ccloni>I, a visité mardi der-nier les satles militaires de l'hospicc de Morlaix. I l était accompagné de M. le commandant Hoyor et do M. lo Uuire, qui lui faisait les honneurs de l'établissement municipal. >

M. Féo a ensuite inspecté nos doux casernes, au point de vue hygiénique, puis il ost parti pour Brest.

PLOtrÉNAN. I n c e n d i e . — Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin, vers I heure du matin, un incendie, dont la cause est demeurée inconnue, a détruit, sur une longueur d'environ 150 mctres, une haie d'ajoncs et de bruyères appar-tenant à M.^ Miossec, cultivateur à Plouérian. 'Les pertes sont évaluées à 50 francs.

HK. SAINT-POL-DE LÉON. — Le Creis-

k e r . — Le mardi 12 juillet, à 2 heures de l'après-midi, il sera procédé, en la n-.airie de Saint-Pol, sous la présidence de M. le sous-préfet de Morlaix, à l'adjudication sur soumission cachetée des travaux du Creisker. Ces travaux, qui comprennent la réfection de la charpentedja grand comble,ainsi que le dégagement du portail et la restaura-tion du collatéral sud, s'élève, d'a-près le devis approuvé.[à 16, 799 tr. 48 c.

— Eaf«n4^écra i«ée . — Le mardi 31 juin", vers 7 heures du soir, la jeune Ollivisr (Françoise), âgée de 2 ans et demi, demeurant avec ses parents, au village de Kerogan, près de St-Pol-de-Léon, a trouvé la mort dans les circons-tances suivantes.

Elle s'amusait sur un chemin du village, lorique la voiture du sieur Picart, propriétaire à Penmeur en St-Pol, «t conduite par son-domestique, Le Squer Jean-Marie, âgé de 20 ans arriva au grand trot à un embranche-ment en face de la petite Ollivier. L'en-tant voulut prendre la fuite, mais n'en eut pas le Jtemps : le cheval lui mit un pied sur le corps et une roue de la voi-ture passa ensuite sur elle. Relevée a u s s i w j él^tràiisportée au domicile de ses parents, la pauvre detite expira bientôt.

Le conducteur continua sa route. I l prétend n'avoir pas entendu les cris de deux autres enfants qui étaient sur les lieux, et ne pas s'être aperçu de l'accident qu'il venait d'occasionner. 11 aura sans doute à répondre de son inadvertance vraie ou feinte.

L e s r é s e r v i s t e s de l a m a r i n e : • a « n « B a v r « s s u r l e s e6<es. — L'ap-pel des réservistes de la marine aura lieu, cette année, du 18 juillet au 14 août. Les journaux de Brest nous apportent le pro-gramme complet des manœuvres qui au-ront lieu, sur les côtes du Finistère, à cette occa:>ion.

t'* période (du 18 juillet au 26 inclus). — A leui arrivée à Brest, les réservistes seront dirigés sur le 2' dépôt où ils ne passeront, d'ailleurs, que le temps stric-tement nécessaire à l'habillement et équi-pement, puis ils seront versés, les uns à la Direction des défenses sous-marines qui armera, au moins, 4 torpilleurs de la réserve pou rrenforcer la défense mobile les autres sur le garde-côtes cuirassé la Teni' pète et le croiseur le/^ipiau/^ de-Genouilly qai feront armés aven effectifs complets.

Deux torpilleurs de la défense mobile de Lorient fit deux de tlochefort seront envoyés à Brest où ils devront être rendus dvant le 22 juillet.

On procédera d'abord à des exercices prépIfatoiroB de toute nature : marche à différentes allures, exercices de signaux, de tir, de lancement de torpilles, etc., et la Défense fixe mouillera quelques-uns des torpilles qui doivent empêcher l'en-trée de la passe de Brest.

Le» sémaphores compris entre le paral-lèle de rile de Sein et le méridien des Chaises de Primél, aurontleur personnel renforcé, au moyen de guetteurs supplé-mentaires, comme il le serait en temps de guerre. Un poste à nouvelles sera installé •ur un point à désigner et l'on utilisera les pigeons-voyageurs chaque fois que cela sera possible.

a* période (du 27 au 30 juillet). — L'es-cadre du Nord, renforcée du croiseur le Higault de Genouitly, sera considérée comme une force ennemie, opérant sur le littoral français, dont le préfet maritime du 2* arrondissement sera chargé d'orga-niser la défense avec toutes les ressources dont il dispose. Toutes les batteries de la côte seront supposées armées.

L'ouverture des hostilités aura lieu à l'heure indiquée par un télégramme adressé aux deux commandants on chef, mais l'heure signalée ne pourra être anté-rieure au 27 juillet,h\»it heures du matin. Les hostilités cesseront le 30 juillet, à buit heures du soir.

Pendant la période des hostilités, les adversaires auront la liberté de manœu-vres. Cependant, l'escadre du Nord devra simuler une attaque de jcur et de nuit s;ir Brest.

3° période (du 30 juillet au 5 août). — L'escadre du Nord ralliera Cherbourg le l " a o û t ; lo 31 juillet, la défense mobile du 2" arrondissement ralliira Brest ; les torpilleurs de Lorient et de Ilochefort, leurs porls d'attache.

Le lundi 1" août sera consacré au repos. Les 2, 3, 4 et 5, ravitaillement de la dé-fense mobile et des bâtiments armés.

i'période (du 5 août au 11 août). — Pendant cette période, la défense mobile sera des exercices sur la côte, suivant un programme arrêté par le préfet maritime. On fera fonctionner d'une façon efïectivo les postes de torpilleurs et la défense fixe relèvera les torpilles mouillées.

Le poste à nouvelles de Portrieux sera installé pendent ces exercices.

L'escadrille de torpilleurs, sous les ordres du commandant de la défense mo-bile, devra s'attacher à établir des com munications aussi parfaites et aussi conti' nues que possible avec la préfecture ma-tiine, au moyen des sémaphores, pigeons ^t postes de nouvelles.

5'/jJrtodc (Désarmement et renvoi des réservistes).

Le 11 août au matin, le Higault de GenouUly sera renvoyé à Brest par le com-mandant en chef de l'escadre du Nord.

La Tempête et les torpilleuis armés pour les manœuvres devront être rentrés dans l'arsenal et tous les travaux extérieurs de la défense fixe terminés pour le jeudi soir, I l août.

La mise en route des réservistes devra commencer le samedi 13 août, à midi.

COURSES DE MORLAIX l tsDlncl l 'e11eiLnil i18 Jgill;HB92 ,

22,000 francs de prix, entrées comprises

PREMxÈRE JOURNÉE à u n e l i e u r e p r é c i s e

COURSE. — T R O T PRIX DU CONSEIL GÉNÉRAL.—1,600 francs

divisés en huit prix, l»' prix, 400 fr. — 2« prix, 300 fr.— 3" prix,

250 fr. — 4« prix, 200 fr. — 5' prix, "150 fr. — 6« prix, 100 fr. — T prix, 100 fr. — 8' prix, 100 fr.

Ofierts par le Conseil général du Finis-tère, pour poulains de 3 ans, primés ou mentionnés honorablement par l'Admi-nistration des Haras, au Concours de Landerneau de 1891.

Poids : 70 Idlos ^ Distance : 3,000 mètres en une seule

épreuve. Les chevaux prenant part à cette course

entreront et sortiront par l'allée de Lan-:olvas (Kerozar), et devront courir sans irides à œillères pour éviter les accidents.

2 ° COUKSE. — G A L O P PRIX des MONTAGNES. — 700 francs divisés

en quatre prix l""- prix, 400 fr. — 2' prix, 150 fr. —

3« prix, 100 fr. — 4' prix, 50 fr. Offerts par la Société des Course», pour

chevaux entiers, hongres et juments de 3 ans, nés et élevés dans les circonscriptions des dépôts de Lamballe et d'Hennebcnt.et dont les propriétaires y seraient domici-liés.

Distance ; 3,000 mètres environ . Les chevaux pur sang porteront une

surcharge de 8 kilogr. Poids: 58 kilos

Entrée: 10 francs réservés au fonds des Courses

Les chevaux hongres et juments re-cevront une modération de poids de 2kil. s'il y a des chevaux entiers.

3»COURSE.- TROT PRIX DES HARAS. — 1,50.) francs divisés

en trois prix 1" prix, 1,000 fr. — 2» prix, 300 fr. —

3« prix, 200 fr. Offerts par le Gouvernement de la

République, pour chevaux entiers et , uments do 4 et 5 ans, nés et élévés dans es circonscriptions des dépôts de Lam-

balle et d'Hpnnebont, et dont les proprié-taires y seraient domiciliés. (Pur sang exclus). Distance : 4,000 m. on une seule épiouve

Poids : 4 ans, 68 kU. — 6 ans,75 kil. Entrées : 10 francs au premier

Tout cheval ayant gagné, en une ou plusieurs c'burses au trot, 2,000 fr., por-tera une surcharge de 2 kil. — 8,000 fr., 3 k i l . — 6 ,000 f r . , 6 k i l .

4 ' COURSE. - COURSES DE HAIES 800 francs, divisés en quatre prix.

1" prix, 450 Ir. —2' prix, 200 fr.—3'prix, 100 fr. — 4* prix, 50 fr.

Offerts par la Société des Courses, pour chevaux entiers, hongres et juments de 3 ans et au-dessus, nés et élevés dans les circonscriptions de Lamballe et d'Honne-bont, ou y résidant depuis un an, dont les propriét lires y seraient domiciliés.

Distance : 3,000 mètres environ. Poids : 3 ans, 63 kil. — 4 ans, 65 kil. 1/2.

5 ans, 70 kil. — 6 ans et au-dessus, 71 kil. i/2.

Les chevaux de pur sang porteront une surcharge, à 3 ans, de 6 ki l . ; à 4 ans et au-dessus, de 8 kilos.

Entrées : lO fr. au premier,v Lo gagnant en courses à obstacles d'une

somme de 2,000 fr . , (entrées comprises), portera une surcharge dt? 2 kil. ; 3,000 fr., 3 kil ; 4 ,000 fr. et au-dessus, 5 kilos.

5 ' COURSE. - TROT PRIX DU LANGOLVAS. — 1,500 francs

divisés en trois prix l "pr ix , 1,000 fr. - 2° prix, 300 f r . —

3' prix, 200 fr. Offerts par le Gouvernement de la

République, pour chevaux entiers et ju-ments de 3 ans, nés et élevés dans les cir-conscriptions des dépôts de Lamballe et d'Hennebont, et dont les propriétaires y seraient domiciliés. (Pur sang exclus.) Distance : 3.000 m. en une seule épreuve

Poids : 60 kil. Entrée : 10 fr. au premier

Tout cheval ayant gagné au trot, en un ou plusieurs prix de quelqui! ordre qu'ils soient, une somme de 1,200 francs, porte-ra 3 kil. de surcharge, de 3,000 francs, 6 kil., de 6,000 francs, 10 kil.

6 ° COURSE. — S T E E P L E - C H A S E PRIX DE LA VILLE DE MORLAIX. — 1,500 fr .

divisés en quatre prix. 1" prix , 900 fr. — 2o prix ,"300 fr. —

3« prix, 200 fr. — 4" prix, 100 fr. Offerts : 600 fr. par la Ville de Morlaix;

300 fr. par la Compagnie des chemins do fer de l'Ouest, el 600 fr. par la Société des Courses, pour chevaux entiers, hongres et juments de 4 uns et au-dessus, nés et élevés dans les départements du Finistère, des Côtes-du-Nord, du Morbihan, de l'Ille-et-Vilaine et de la Loirerinférieure. — Les chevaux de pur sang porteront une sur-charge, à 4 ans, 8 kil. ; à 5 ans et au-des-sus, 16 kilos.. Distance : 3,000 mètres environ. — 15 à

17 obstacles à franchir. Poids : 4 ans, 65 kil. 1/2. — 5ans, 70 kil.

6 ans et au-dessus, 71 kil.. 1/2. Entrées : 10 fr. au premier.

Le gagnant en courses à obstacles d'une somme de 2,000 fr. (entrées comprises), portera une surcharge de 2 kil. — Une somme de 3,000 fr , 3 kil. — Une somme de 4,000 fr. et au-dessus, 5 kil. — Une somme de 8,000 fr, et au-dessus, 6 kil.

DEUXIÈME JOURNÉE à. u n e h e u r e de l ' a p r è s - m i d i

I COURSE. — T R O T EPREUVE DE POULICHES,- — 7Ûftjfrancs

. divisés, en quatre prix - f ' 1" prix, 38d. fr. — 2» prix, a()6 fr. -

3» prix, 100 fr, ^ 4» prix, 30,fr, Offerts pàr de GoBiyeijfliement de. la

République, p6ur les pouliches de 3 ans, primées ou mentionnées ^honorablement au concours de Morlaix seulement.

Distance : 2.000 mètres en une seule épreuve

Poids : 60 kil. Les pouliches primées sont dans l'obli-

gation, pour toucher la prime, ' de four nir la coursé ci-dessus.

2 ' C O U R S E . - G A L O P PRIX DE LA SÙCJÉTÉ SPORTIVE D'ENCOUHA-

. GEMENT DE PARIS. 1,500 francs, dont : 1,200 fr. au premier,

- et 300 fr. au second. Poiir chevaux de 3 ans et au-dessus,

n'ayant jamais, jusqu'au moment de la coursé, gagrté un prix do 5,000 francs, ni 8,000 fr, en plusieurs prix.

Entrées : 50 fr., moitié forfait ; le troi-sième doublera son entrée.

Poids : 3 ans, 36 kil,; — 4 ans et au-dessus, 62 kilos.

Lo pgoant, dans l'année, d'un prix de 1,000 fr., portera 2 kilos dé plus; — de 2,000 ou d'un de 3,000 fr., 3 kil. Iy2.

Tout cheval n'ayant jamais gagné recevra : à 3 ans, 3 kil. ; — à 4 ans et au-dessus, 6 kilos.

Distance : 2,000 mètres environ. Engagements jusqu'au mardi 5 juillet,

avant 4 heures du soir, chez M, E. Made-laine, 1 bis, rue Scribe, Paris.

3» COURSE, — GALOP 120 fr. pour Gentlemens et Officiers.

Pour tous chevaux, n'ayant fourni aucune épreuve publique en 1892, avant la course.

Poids l ibre : Entrée 10 francs 1 500 mètres environ

Au premier, 80 fr. — Au 2', 40 fr, —' Au 3°, 20 fr. sur les entrées

Trois chevaux partants ou pas de course.

4° COuTisËT^ TROT PRIX D'ENCOURAGEMENT.-ÉPREUVES D'ÉTALONS

2,000 fr. divisés en deux prix i " prix, 1,500 fr. — 20 prix, 500 fr.

Offerts par le Gouvernement 'de la République, pour chevaux entiers (pur sang exclus), âgés de a à.4ans, nés et élevés en France, jusqu'à Tâge de 3 ans (L'âge se comptaut du 1" janvier de l'an-née de la naissance).

Distance : 4,000 mètres environ. Poids: 3'ans, 60 kil, — 4ans, 68 kil.

Entrées : 20 fr. au premier Tout cheval ayant eu, en un ou plu-

sieurs prix do courses ou d'épreuves, de auelque ordi e qu'ils soient, une somme de 1,200 francs, portera 3 kilogrammes de surcharge : de 3,000 fr., Olcil. ; do 6,000 fr„ 10 kil.

5« COURSE. — G A L O P PRIX DR LA CHOIX-ROUGE. — 600 francs,

divisés en quatre prix.

1" prix, 300 fr —2" prix, 150 fr.—3« prix, lOOfr. —4«prix,30fr .

Offerts par la Société des Courses, pour chevaux entiers, hongres et juments de 3 ans et au-dessus, de toute espèce, nés Pt élevés dans les circonscriptions des dépôts de f.,ambaIlo et d'Hennebont, el dont les propriétaires y seraient domiciliés. Distance : 3,000 mètres en une seule

épreuve. Poids : 3 ans, 54kil.; — 4 ans, 62 k i l . ; -

5 ans, 63 kil.; — 5 ans et au-dessus, 68 kilos.

Les chevaux de pur sang auront une surcharge, à 3 ans, de 8 kil.;— à 4 ans et au-dessus, de 10 kilos.

Entrées : 10 fr , réservés au fonds des Courses.

Les chevaux hongres et juments rece-vront une modération de poids de 2 kilos, s'il y a des chevaux entiers.

6 ° COURSE. — T R O T MONTÉ ' EPREUVES D'ETALONS. — Pnix DU Gouver-"^

nement de la République 4,000 francs, divisés en quatre prix

1" prix, 2,000 fr. — prix, 1.200 fr. — 3° prix, 500 fr. — prix, 300 fr.

Offeris par le Gouvernement de la République, pour étalons de demi-sang, de 3 ans, nés et élevés dans les circons-criptions des dépôts de Lamballe et d'Hen-nebont, et dont les propriétaires y seraient domiciliés, et ne les ayant point quittés jusqu'au jour de la course. r . , e cheval ayant gagné au trot, en un ou plusieurs prix, de quelque ordre qu'ils puissent être, unu somme de l,20i) fr., portera 3 kil. de sur charge. — de 3,000 fr. 6 kil. — de 6,000 fr., 10 kil.

Distance : 4,000 moires Poids : 60 kilogrammes Entrée : 15 fr. au premier

7® COURSE. — STEEPLE-CHASE 5° Série.

Prix de la Société des Steeple • Chases de France.

2,600 francs, pour chevaux de 4 ans et au-dessus, nés et élevés en France, n'ayant pas, jusqu'au moment de la course, ga-gné 1,500 fr. en un ou plusieurs steeple-chases, ni deux prix de 5» Série, ni un prix de Série supérieure. — Tout cheval ayant, antérieurement à 1892, gagné un prix de 4° Série (2,600 fr.), peut encore gagner un prix de 5' Série.

Entrées : 100 fr. ; forfait, 23 fr. — Au second, 600 fr. sur le prix ; — le troisième doublera son entrée.

Tout cheval ayant gagné un prix de 5« Série, portera 5 kilos de surcharge

Distance : 3,000 mèires environ. Poids • 4 ans, 63 kilos 1/2. — 3 ans

70 kilos. — 6 ans el au-dessus, 71 kil. 1/2 Engagements, chez .M. Giiiliemol, 1, ru^

Castiglione, à Paris, jusqu'au mardi 3 juil-'et, avant midi.

Pour le steeple-tbase de 3° série, chez M. Guillemot à Paris, rue Casligliono n-1, "usqu'au mardi 3 juillet, avant midi.

Pour la course plaie do la Société spor-tive d'Encouragement de Pari;!, chez M . E; Madelaine, à Paris, riic Scribe n- i , u.squ'au mardi 3 juillet, avant 4 heures

du soir. i ' o u r tous las antres prix, chez .Monsieur

lî. Cornu, trésorier de la Société, 34, quai de Léon, à Morlaix, jusqu'au samedi 16 juillet avant midi.

Morlaix, le mai 1892. Les Commissaires des Courses :

Cu. HOMON. E. DE BEIIGEVL\, V i e DE L A B R I F F E .

Le Ministre de l'Agriculture, DEVIÎLLK.

ttKVUK FaP^'Ar^k'CBiUlff-Des Tablettes d'un Spectateur

'Paris, le 29 juin iSgi Marché ferme et amélioration géuérale

des cours. Le j ofo ancien fait ^9.07 ; le nouveau 100,17 ; C/2 105,77. L'Ita-lien s'échange à 93.25 ; le j ofo'Portugais à 24 ix/16.

Nous laissons Crédit Foncier à 1155 ; la Banque de Paris à 656 ; la Société Générale t 465 ; le Crédit Lyonnais à 785.

Le Comptoir da Fo7ids nationaux consolide ses progrés à 690. Les actions du Canal de Toulouse émises par cet établisse-ment sont recherchées à 515.

L'assemblée générale des acdonnaires du Crédit foncier de Tunisie a eu lieu le 25 courant. Après avoir entendu la lecture du rapport, l'assemblée a approuvé les comptes de l'exercice 1891 et nommé M M . Hcymnn et Bonnet administrateurs, et M. Tavcrdct, commissaire.

Les Chemins Economiques cotent 424 M A R C H É EN BANQUE. — L e relèvement

des prix du cuivre attire l'attention sur les actions 'Pignerot dont les petites coupures de 25 ir. sont vivement recherchées par l'épargne. On'sait que la compagnie posM\ie un domaine d'une grande richesse cuprifère et qu'elle est appelée A réaliser d'importants bénéfices.

INFOR.MATIONS FIN.^NCIÈRES. — A la Chambre hongroise le ministre a donné des détails intéressants sur la marche de la grande entreprise de régularisation du Danube aux Portes de Fer. Il a dit qu'on possédait maintenant tous les engins nécessaires à la rapide exécution de ce gigantesque travail. Ce n'est que grke ù la rmminite qu'il a pu se prononcer aussi catégoriquement, la dynamite s'étant montrée absolument insufR-sante au déroctage des pierres sous l'eau. Auesi-le public achetait-il hier les 'Parts Fulminite jusqu'à 45.50,

M u s é e d e « f a m i l l e s . Edition populaire illmtrée.

Sommaire du N* 26 — 30 Juin 1892 Un Mousquetaire d'aventure, par S. —E Robert.

— Histoires de mon Village : Les Enfants de Grand-Pierre, par Kugène Muller. — Science en Famille, par Louis Ballhazard. — Le Sucrier de Fuicnce, par V. Tineyre. — Un roi de l'inté-rieur Africain, par le commandant Edouard W i l s . — Monologue, par Marie Gallon. —'Con-cours. — L'Ami du Foyer.

Envoi franco d'un numéro spécimen sur demande affranchie. Librairie Ch. Delagrave, 15, rue Soufflot, Paris, etchez tous les libraires Abonnements : U n an, 6 fr. ; Six mois : 3 fr .

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Semaine politique —

Encore une lettre du Tape. - -On aitendait un nouvel acle du Pape «flirmant une fois de plus ce qu'il de-

catholiques (rançais. Cet acte s'est produit sous la forme d'une lettre ê \lgr Fava, évêque de Grenoble, qui avaii ' ren^ compte au Saint-Père du congrès tenu naguère dans sa ville ^piicopale pai; l'Association catholique de la jeunesse française.

Léon'XIU.'^dans cette lettre ferme et paternelle à la fols, exprime la joie que lui cauM );ol!éissance de ses enfanls «I la douleur qu'il ressent de la conduite de ceux qui repoussent sa dir^çtion. A ces < réfraclaires » — le mot egt du paptS - Léon XI I I condes-cend à expliquer;que, lorsque la politi-que se trouve étroitement liée aux in-térêts religieux, nul 'autre q»ie le Pon-tife Ronmin n'a mission de déterminer la- conauiteqjii, pVut efficacement, s^g^ vegarder les intérêts religieux. Et c'est " " JlWîr^e ce pçvnçjpe indiscutable, con<orf](i« aux enseignements tradition-nels de I tous ses prédécesseurs, que Lt'on XI I I parle aujourd'hui.

Sé'frôàvèrâ-t-irdes catholiques pour , rester sourds, "plus longlemprà cet' appel? Si, quelques-uns étaient'teniés

• de le ifaire encore, il devrait leur suf-fire,. pour constater leur erreur,de voir avec quelle satisfaction les adeptes de la législation impie q>ie le Saint-Père nousj ordonne.de cçmbattr^ sur le ter-rain çonstilutionnel ap|»laudissent à la résistance de ces monarchistes intran-sigeants, tout en reconnaissant que le vrai danger pour l'entreprise impie de la franc-maçonn^'rie en France est tout entier dans la politique ponlificale et l'adhésion des catholiques.

La résistance aux intentions for-melles, à la direction plusieurs fois exprimée du Saint-Père, fait le jeu de la révolution anti-sociale et anti-chré-tienne, n'est-ce pas la preuve la plus évidente, qu'en dépit de l'excellence des intentions, celle résistance est mauvaise !

C*«<re le duel. - m. Cluseret, l'ancien général de la Commune, a eu l'henneur de soutenir samedi dernier, devant la Chambre, une proposition de loi tendant, au nom du bon sens, à la répression du duel. Mgr d'Hulst a exposé brièvement, mais avec clarté, le caractère de cetacteaussi contraire aux lois de la nature qu'aux lois de l'Eglise. Et la Chambre, malgré la commission qui était chargée d'exa-miner le projet, en a voté la prise en considération par 270 voix contre 210.

fce» erëdlto de la marine. . -Une deniande de crédits extraordinaires montant à 60 mations, dont 40 pour la préffente aopée, a été formulée par le ministre de la marine. Celle de-mande a soulevé, à la Chambre, une discussion passionnée. Plusieurs membres de l'extréme-gauche, M. Clémeneeau, en parliculler, préten-dent, en effet, que notre marine, qui réclame chaque année beaucoup d'ar-gent, reste malgré tout dans un 'état d'infériorité déplorable, au double point de vue de la construction des navires et'de leur armemëni'. Les pro-

messes faites par les différents minis-tr es qui se succèdent sont éludées ou incomplètement exécutées. Les crédits sont dépensés et nous restons toujours privés de canons à lir rapide. La com-mission assure même que les 40 mil-lions réclamés pour cette année ne pourraient pas être utilisés dans le cours de l'exercice ; elle n'en veut accorder que 28. Le ministre tient bon. Les députés de la Droite décla-rent que, tenant compte uniquement d'un intérêt patriotique et bien qu'ils ne puissent contrôler les assertions dfi ministre, iU lui accorderont ce qji'il demande; etenfm les crédits sont votés par 431 voix contre 123.

Le privllèife de la Banqae de France. — La discussion sur cet ob-jet a été reprise mardi à la, Chambre et continuée le lendemain. M. Bou-vier a déclaré, en termes équivalents, que les réserves de la Banque seraient en cas d'hostilités,notre véritable tré-sor de guerre, et que le gouverne-ment était absolument opposé à la création d'ui e banque d'Etat.

 un groupe de députés qui vou-laient interrompre cette discussion pour mettre à l'ordre du jour la ré-forme de l'impôt,des boissons, ce qui eût Penvoyé la Banque à une aiitre ^ssion, le ministre des finances répond .ave^ vivacité : « 0;i votera le pfiviiège de la Banque de ï'ràncé,, dût-on siéger encore trois mois ! »

L'inipèt des portes et fenêtres, — La majorité a»fait payer jeudi,à, M. Bouvier la parole qu'il avait pro-noncée la veille dans un moment de colère.

La Chambre avait interrompu la discussion relative à la Banque de France pour s'occuper des quatre contributions dirèctes, dont les con-seils généraux doivent être appelés à faire la répartition dans leur prochai-ne session.Plusieurs députés présen-tèrent ou soutinrent un amendement supprimant l'impôt des portes et fe-nêtres et son remplacement par une, taxe calculée à raison de 2.45 pour cent sur la valeur locative.

Le ministre des finances et le rap-porteur repoussaient l'amendement au nom de l'équilibre du-budget. Malgré leurs, observations, il , a , été vyté par 241 voix contre 233.

Voilà le budget tout bouleversé et le, gouvernement dans l'embarras^ et sans doute il va falloir renvoyer à plus tard le projet relatif à la Banque de France.

Au Sénat. En ces derniers huit jours, le Sénat a adopté W deu-xième leclure le projet de loi relatifi à rjiygiène et à la sécurité des travail-leurs ; puis il a repris la proposition Bpvier-Lapierre sur les syndicats pro-fessionnels. Un contre-projet de M. Goblet a été renvoyé à la commission.

E. P.

UNE " • "

L E T T R E DU P A P E A l'occasion d u récent congiôs de

l 'Association de la Jeunesse cathol ique tenu à Grenoble, le Souverain Pon-t i fe a daigné adresser à M g r Fava une let t re dont voic i le commencement :

LÉON XIII, PAPE &4 Notre vénérable fière Amgnd,

évêque de Grenoble. Nous ne voulons pas tarder'à vous

expriiîner', Vénérable ' ïrère coimbien

Nous a été agréable la lettre par la-quelle vous Nous rendiez compte du

(Congrès catholique de la Jeunesse française, tenu à Grenoble, sous votre présidence, avec le concours d'hom-mes recommandables par leur piété, leur science et leur parfaite soumis-sion aux actes du Sainl-Siège, dans lesquels Nous avons tout récemment tracé aux catholiques la ligne de cen-duite à suivre pour la, défense effi-cace des droits suprêmes de l'Eglise.

- Ces nouvelles ont tempéré les gra-ves « amertumes » que Nous ressen-tons envoyant combattre de tant de manières celte religion chrétienne de laquelle dépend4Ma|kdieg james, et par conséquent le de l'hu-manité, le .progrès réel de la civilisa-tion. i Elles Nous sont une preuve que Notre parole trouve aujourd'hui même, comme elle trouvera toujours, des éspi-its empressés à l'écouter do-cilement et à la prendre pour règlei de leur vie. Ces hommes ont donné en même temps par là un public et salutaire exemple qui venait à son heure.

Il en est d'autres, en effet. Nous re-grettons de le constater, qui, tout en protestant de leur catholicisme, se'

„croient en droit de se montrer réfrac-taires à la direction imprimée par le Chef de I l'Eglise, sous prétexte qu'il s'agit d'une direction politique ; eh bien, devantces prétentions erronées. Nous maintenons dans toute leur in-tégrité chacun des actes précédem-ment émanés de Nous, et Nous disons encore : « Non, sans doute. Nous ne cherchons pas à faire de la politique; mais quand la polilique se trouve étroitement liée aux intérêts religieux comme il arrive actuellenient en France, si quelqu'un a mission pour déterminer la conduite qui peut effi-cacement sauvegarder les intérêts re-ligieux dans lesquels consiste la fin suprême des choses, c'est le Pontife romain. » •

A ce principe tutélaire du bien des âmes se rattachent tous les enseigne-ments que Nous avons cru devoir donner récemment, à plusieurs re-prises, en vertu de Notre ministère apostolique ; et, loin d'introduire un principe nouveau, ils, n'ont fait que continuer, en les appliquant aux con-jonctures présentes,les enseignements traditionnels)de toui^Nos prédéces-seurs qui, à diverses époques criti-ques, ont tout fait, dans leur dévoue-

' ment aux âmes, pour éclairer les es-prits perplexes ou préserver d'une déviation funeste ceux que leur zèle même exposait à faire fausse route, à se consumer en vains efforts, et à de-venir une entrave au bien.

Le Souverain Pontife revient ensuite au cour,ifge,ux éxewple cjonné par la jeunesse catholique qui a pris part au Gongiès de Grenpble,

j I I fut |ii\ temps où l'Orient chrétien de-mand^it; ^ l'Oçpldent 'le, renfort de «es armes pour laottre une digue,, aux inva-sions dév<ist4tricos das inddôlps, il faut aujourd'hui courir aux armes spirituelles et intelleictuelieg pour que la France rest« chrétienne. ' '

« Le mall^pr, pour nous^ hélas 1 dit Mgr do Grenobje résumant !• dernière

.partie de la loUre de Léon XI I I , c'est notre ignorance à l'endroit dfffoY/J ijités sublimes de notre sainte religion. Exploitée par la calomnie, celte ignorance envahit les masses populaires elles jette dans |'in,dir-térence. Los premier? cbrétions étalent

aussi attaqués par le paganisme, mai» ils résistaient, pa,fiaient, mouraient, ne cé-dant rien, à l'erreur, et le monde s esl donné à Jésus-Crist : imitong-le» Unis-son.s7nous.dans l'aiBrirmation de nos dog-mes chrétiena, évitons; tout conaproqtiis avec l'erreur; mais, loin df, repousser le concours d(? ceux qu'on appelle les honnê-tes gens, tâchons de nous les concilier pour sauver avec eux no.s croyances et notre patrie.

« Alors le peuple ûnira par voir où sont ses amis vrais, et. Dieu aidant, il comprendra sur quelles bases durables il

(doit asseoir l'édiflce de sa vie el de son 'bonheur. »

On lit dans la Semaine Religieuse du diocèse de Quimper, à propos de la lettre

;du Saint-Père don» nous venons de re* produh-e tectuellement la partie princi-pale :

t Nos lecteurs sont assez animés du .véritable- esprit catholique, pour que nous n'ayons pas à douter de leur parfaite obéissance aux ordres formels du SaintrPère ; mais, si quel-ques-ups, , tout en se, soumettant,, 'éprouvaient encore quelque répu-' gnance,^u nnême laissaient yoir quel-, ques hésitations, ils peuvent consta-ter que jamais pape i>,'a commandé d'une façon plus formelle el n'a tracé d'unejaçoa plus précise,: 1- le,drQit, du Saint-Siège, 2- le devoir des.cathb-' liqties'. ï

i Les Sociétés de secours mutuels de

Paris.fonl appel aux sociétés des départe-ments pour protester contre une disposi-tion de la loi qui vient d'ôtre volée p r le Sénat.

Cette disposition ré4uit de 4 J/2 à 3 1/2 l'intérêt des fonds déposés par les sociétés.à la caisse des Dépôts et Consir gnationa.

Une telle réduction appauvrirait singu-liëicmenl les sociétaires qui se sont im-posé des privations pendant de longues apnées pour s'assurer des secours eu cas de maladie et un morc.eau de pain pour leurs vieux jours.

En 1832 il n'y avait qu'une centaine,de sociétés approuvées ; actuellement il y en a 6,283, sans compter les sociétés libres.

Les fonds disponibles en comples-cou-, rants déposés à la caisse des dépôts s'é.

lévent à cinquante-deux millions ; les fonds aliénés applicables aux pensions de retraite s'èièvent à soixante-quinze mil-lions.

C'est le patrimoine de plus de quinze cent mille travailleurs qui va être amoin-dri dans une proportion considérable, presque d'un tiers.

Et cet amoindrissement est d'autant plus injuste que l'Etat imposa, il y a trente ans, aux sociétés l'obligation, de verser,, leurs fonds à la caisse des Dépôts.

Elles'auraient pu faire de meilleurs pla-cements, mais'leurs fonds étaient prison-niers dans les coffres de l'Ëtat.

Et aujourd'hui, on vient leur dire:«Vos économies vous rapportaient 4 1/2 pour ce^t; à partir de la promulgation de la .présente loi «Ihs ne vous mpporteront plus que 3 1/2. » C'est dur.

,La conséquence do cette réforme finan. ciière sera de diminuer d'abord les secours et ensuite les pensions. Ce sera tant pis, n'est-ce pas, pour les malades et les pauvres pensionnaires. Un pauvre vieil-lard qui touchait 4.50 francs par an: n'em recevra plus que 350. ,Et encore faudra-t'i il réformer les ;8taluts, çar dans la plun part des sociétés le droit à la pension entière est absolu et ^'adjuge par rang d'âge, selon le nombre des pcnsicns va-

<cantes. Si l'on applique les statuts en vi-gueur, il y aura forcément un tiers des pensio,nnaires qui se verront supprimer |a peitsion qu'ili avaient enfln obtenue.

N'est-ce pas lamentable ? N'est-il pas inadmisiiible qu'à une époque que le msnde oflciel s'applique à nous représen-ter toujours comme une ère de prospérité nationale, un simple vote du parlement vienne enlever à des milliers de travail-leurs tout ou partie du morceau de pain qu'iU croyaient avoir assuré à leur vieil-lesse ?

Âu Dahomey

Ce ne sera pas sans quelque difficulté que nous aurons définitivement raison de ce monarque vindicatif et rusé qui a nom Behanzin. Le 4 J uin dernier, le colonel

< Dodds, le commandant des forces établies à Porto-Novo, avait adressé au souverain africain un ultimatum lui enjoiggattt de restituer les ûtagei* françafs qu'il^menatt à Widdah et à Godomey et d'évacuer le^

jdivers territoires français que ses troupes avaient envahis.

Dans sa réponse, qu'il a fait attendre jusqu'au 18 juin, Behanzin proteste de son amitié poijr la France et déclare qu'il a remis les ôtages en liberté, mais il se ^refuaeà évacuer Kotonou et même la ban-lieue de PortOrNovo, qui sont,dit-il, des do-maines dahoméens légués par ses pères.»

11 menace même de prendre les canon-:nières qui se rendraient dans les eaux de ',rOuémé. Behanzin, en tenant ce langage, veut sans doute gagner du temps et 'attendre l'arrivée des armes et des muni-lions qu'il a commandées en Europe. ' Seulement, comme le blocus est appli-<)ué depuis le la juin, les armes el les munitions n'arriveront vraisemblable^ iment pas à destination, le colonel Dodds

;;devant s'en emparer à leur arrivée dans ;l« golfe de Bénin. I L'intention du colonel qui reste sur la ' défensive. . en attendant des renforts et des ordres ministériels, est de faire éva-cuer complètement, au moyen de recon-naissances continuelles, les territoire: acquis i la France par les traités en viguiur. La tâche Ini en sera rendue d'autant plus facile que la plupart des tribus indigènes, entie autres celles qui recon-naissent la souveraineté du roi TofTa, font cause commune avec les troupes de l'expédition.

91. Wittnn pour»têM Les poursuites contre M . W i l s o n , à

l'occasion des élections municipales de Loches, sont commencc'es, la justice ayant réuni tous les éléments nécessai res. Le procès en cor rup t ion électo.-ale v ient au jourd 'hu i même 9 ju i l le t , devant le t r ibunal de Lochet>.

Immoralité obligatoire

Nous lisons dans le Nouvelliste de Rouen • « Un ouvrier cordonnier, demeurant

rue de la Grande .Mesure, paroisse Saint-Maclou, ayant deux enfants issus d'un précédent mariage, vivait maritalement avec une femme. Malgré l'irrégularité de sa situation, le bureau de bienfaisanc3 de Rouen lui accordait, par suite de l'état précaire de ses ressources, sept livres de pain par semaine.

» Récemment, des personnes morales et charitables sont intervenues auprès de cet ouvrier pour reng.iger à régulariser sa situation à l'état-civil et à l'Eglise. Par les soins de la Société de Saint François-llégis, la première régularisation a eu lieu ces jours derniers et la seconde va s'ac-complir incessamment.

» Mais à la première visite que la femm« a faite tu bureau de bienfaisance pour obtenir son bon, apiès la régularisation de son union civile, on lui a fait la réponse suivante :

« Maintenant que voire union est légi-[ limée, on va vous rayer vos sept livres de pain. »

Voilà un simple mariage civil traité comme un acle de cléricalisme. C'est raide.

Quoi d^étonnantlle mariage libre n'est-il pas dans les doctrines maçonniques ? La plupart des bureaux de bienfaisance ne sont-ils pas laïcisés T Et ne démontre-t-on pas chaque jour, par de nouveaux faits, q^e laïciser ce n'est rien autre chose que fr^nc-maçonniser.

g

Page 6: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

i:';- T M M î j L o M&^lStAHCE: La pipe de M. d^ Bismarck Si non e vero, e bene trovalo. S'il

n'est pas plus vrai que les autres his-toires de « bonne aventure », il est du moins assez joliment trouvé, ce récit qu'inspice à la Petite République fran-çaise le récent voyage de M, de Bis-marck à Vienne.

L'ex-chancelier de l'empire d'Allema-gne n'avait pas oublié d'emporter à Vienne sa Gdè o compagne, la vieille pipe culollée'qui ne lo quitte jamais, car des d'5pôchês nous annonçaient qu'aux fêles du mariage de son fils, le prince de Bis-marck avait exhibé sa « fameuse pipe » qu'il avait-fumée avec bonhomie, à la salis-faction générale des invités.

La pipe de Bismarck a une légende. Un jour que M. de Bismarck, alors

chancelier de l'empire sous le règne de Guillaniiie. 1"", se promenait accompagné de 368 deux .énormes molosses, dans la cainj[)agnej a^x environs de la Friedriçhs-rihe, un nTenJuiit iTuLuiiiicii alla au-devant de lui et lui proposa de lui tirer la bonne aventure; moyennant l'achat d'une pipe de la cellection qu'il portait en une caisse de voyageur sur son dos.

Le chancelier trouva l'aventure plai-sante et accepta l'offre du bohémien. Celui-ci ouvrit sa caisse, présenta ses pipes et pria son client de choisir : du choix dépendait la base de ses prédictions. M . de Bismarck commençait à croire que le bonhomme abusait de son apparente candeur; néanmoins il prit une énorme pipe en faïence, telle qu on en voit entre les mains des fumeurs allablés do Munich.

— Ah I s'écria le bohémien, je soup-çonnais bien que vous choisiriez celle-là...

— Pourquoi, mon brave. —Vous ne m'aviez pas l'air d'un bour-

geois ordinaire, el je puis déclarer main-lenant que vous êtes un des premiers sujets de Sa êlajeslé l'Empereur d'Allemagne...

— Soit, mais la prophétie, la prophétie ou tu n'auras pas un plenig.

_ —'ATa'"manière dont vous avez pris ma pipe, j'aicomprisquôvousserviriez comme mmislre trois empereurs ; à la façon donl vous venez do la tourner pour l'examiner, j'ai vu que vous seriez abandonné de celui dont vous vous croirez le plus aimé...

Tu es fou, brave homme, Ht le chan-celier qui payasa pipe et vouluts'éloigner.

— Attendez donc, herr ; chaque fois qu'un accident arrivera à celle pipe, préparez-vous à quelque déboire,

M. de Bismarck s éloigna en haussant les épaules, bourra sa pipe el ne pensa plus aux paroles du bohémien durant plusieurs années.

Le jour où le chancelier envoya sa dernière démission, tandis du'il altehdait la réponse de Guillaume II , sa pipe tomba de ses mains sur le sol : elle ne se brisa pas-mais le fourneau se détacha du tuyau. Comme M. de Bismarck réparait l'accident ou vint du.châloau lui annoncer que l'em-pereui*'acceptait sa démission !

La semaine dernière, dana le wagon qui le portait en Autriche, .M. de Bismark en secouant sa pipe pour la débourrer contre le bois de h portière, en ébrécha légèrement le bord : l'aide de camp do l'empereur François-Joseph qu'il espérait Iroiyer à la gare de Vienne était absent, et l'on 01 .«avoir à l'ex-chancolier qu'une demande d'audience ne recevrai) pas dé réponse.'

En ces deux circonstances, lo prince s'esl il rappelé 'es prédictions du Bohé-mien ?

Rouve l les re l ig ieuses • '

Dio'èèse de Q u l m p e r

Le service solennel pour lo repos de l'âme de Mgr Lamarrhe, évéque de Quim-per el de Léon, .«tera célébré le mercredi 20 juillet, à 10 h'^urrs du malin, dans l'insigne c.ilhédrale de Ssint-Corenlin.

A l'i.ssua de la mosse de /(equiem, Mgr rt'Hulst, prélat de la maison de Sa Sain-teté Léon XI l l , prononcera l'orai.son fu-nèbre.

Encore un deuil, encore une perte bien sensible pour le clergé du diocèse !

Dimanche, 2 juillet, M. l'abbé Meu-gant, chanoine honoraire, curé-doyen de Carhaix, qui était à peino remis des suites d'une fluxion de poilrwif, a été frappé de mort 1 subite au moment où il montait en omnibus pour se rendre au chemin de fer. . ,

Prêtre des plus distingués, orateur el môme écrivain breton de premier ordre, M. .Mengant avait, paitoiit où il a passé, conquis l'estime par son zèle en même temps que l'afteclion par l'aménilé parti-culière de son caractère. Comme lo véné-rable M. Cloarec, il appartenait à l'une de ces îamilles de cultivateurs a à qui Dieii semble avoir léservé dans «otre pays, l'honneur de donner des prêtres à l'K glise. />

Originaire de Lesiinven, il l'ut succes-sivement vicaire à N. D. du Mont-Carme à Brest, ilbus-prmcipal du collège de Los-neven recteur du (iiierlesquin avant d'être appelé à U cure du Carhaix. La beile église de Saint-Tioiiniiir en colle ville lui doii sa rcslauruiioii.

M. Mingant n'était àgi que de 37 ans.

Les'funéraillesdeM.lechanoinnClaarec, curé-archiprôtre de Saint-Louis, à Hresl, ont eu lieu vendredi dernier, en présence d'un grand concours de prêtres el d^Udé-les Toutes leî*autorités maritimes, mili-tairës et civiles y assistaient ou y étaient représentées. Après l i cérémonie, lo corps partait par le chemin de fer pour Saint-

Thégonnec et Saint-Sauveur oti l'inhuma-tion a eu lieu samedi.

Avant-hier jeudi, a été chanté à Saint-Louis de Brest u.i) wv ice d'octave, après lequel M. le chanoine Rouit principal du collège de Lesneven, a prononcé l'éloge fuiièbre du regretté défunt.

€ l h u p c l l e «lu C n r i n e t . L'ordre du Carrael vient de recevoir du

Souverain Pontife Léon XI I I Une insigne faveur.

Par un bref du tC mai 1892, N. S; Père le Pape a daigné concéder à perpétuité aux églises de tous les monastères de l'ordre,l'indulgence plénière/o/ies^no/îes, pour la fêle de N.-D. du Morit-Carmel.

En vertu, do ce privilège, toute personne qui se sera confessée et aura communié, pourra gagner une indulgence plénière, applicable aux âmes du Purgatoire, à chaque fois qu'elle visitera l'église monas. tique du Carmel, à partir du 15 juillet aux premières vêpres, jusqu'au 16 au soir, en priant aux intentions du Souverain Pontife : pour la concorde des princes chrétienSi l'extirpation des hérésies, la conversion des pécheurs et l'exaltation de Notre Sainte-Mère l'Eglise.

«C'est, dit le Bref, dans le désir de voir croître toujours davantage la dévotion et la piété des fidèles envers la Bienheu-reuse Vierge du Mont Carmel, et en vue des fruits abondants de salut que pourront en retirer les âmes )> que le Père com-mun des fidèles ouvre ainsi le riche trésor des indulgences ; et les âmes pieuses seront avides d'y puiser largement, pour secourir les âmes de leurs chers défunts.

Le Monument de Freppeî Son Eminence le Cardinal Rampol la

v ient d'adresser la let tre suivante à M. Dumont , directeur d u Courrier du Fi-tiistère, qu i l 'avait in formé du projet d'érection d'ue monumen t au Folg^oët en mémoi re de M g r Freppel et l 'avait pr ié de présenter 1 appel du Comité au Sain-tPére en sol l ic i tant sa bénédict ion pour cette œuvre :

TRÈS HONORÉ MONSIEUR, Par votre estimable lettre du. 13

juin courant, j'ai appris:avéc plaisir qu'il s'est formé en Bretagne un Co-mité pour l'érection d'un Monument à la mémoire vénérée de Mgr Charles Freppel, et de grand cœur j'ai pré-senté au Saint Père, suivant votre désir, l'appel du Comité que vous m'avez transmis, et la supplique de-mandant la bénédiction de'Sa Sain" tetèpour cette entreprisé. Le Saint Père, en çotty^ir^de-'la dc(ÇtFin&: et des mérites du Prélat défunt qui fut constamment le défenseur de la Reli-gion par ses écrits et sa parole, et en souvenir également des preuves indu-bitables qu'il donrxa, particulièrement dans sa dernière visite à Rome, de son entier dévouement au Saint Siège et de sa parfaite soumission à ses en-seignements, ne peut qu'envisager d'une manière favorable l'empresse-ment de ces catholiques qui désirent perpétuer par un monument la mé-moire d'un personnage aussi digne, et dont la perte fut universellement déplorée.

En conséquence, le Saint Père, heu-reux de voir que les promoteur^ de cétte œuvre, non moins que les au-tres habitants de la région où le mo-nument devra/élever, sont animés, comme vous l'affirmez dans votre lettre, à l'exemple du défunt Evêque, de sentiments de profond respect en-vers le Saint Siège et de docile sou-mission à ses enseignements, leur accorde d'autant plus volontiers et avec autant d'affection la bénédiction demandée, qu'il espère que le nou-veau monument servira à fomenter de plus en plus dans les cœurs des fidèles de la Bretagne leur attache-ment à la loi catholique et leur amour pour l'Eglise.

En attendant. Veuillez agréer. Mon-sieur, l'assurance de ma considéra-tion très distinguée.

Votre très affectionné serviteur, CARDINAL RAMPOLLA.,

tlome, 1 " Juillet 1892.

Cette lettre était écrite sin I ta l ien.

A Sainte-Anne d'Ânraj D'un très intéressant compte-rendu

qui nous est communiqué sur les fêtes de la Pentecôte à Sainte-Anne d'Auray, compte-rendu que nous re-grettons de ne pouvoir publier in-ex-tenso, nous publions les lignes sui-vantes qui ont trait à une processiop d'un caractère tout particulier.

Les processions paroissiales qui se sont succédé à Sainte-Anne, du 20 mai au 4 juiii, avaient admirablement annoncé et préparé les fôtns de la Pentecôte.

Nous en citerons une parmi toutes les autres : ce n'est pas'qu'elle se soit signa-

ée par le grand nombre de pèlerins, par la richesse, lavari^lé bu le pittoresque des costumes: ma% elle s'est présentée avec!.,.(le» caractère* si djyït|nctits qu'on noii»'pern%èltra, nW'de Ij^ préférer aux autres, cé.gui n'etftpas dans notre pen-sée, mjsds de ne pas 'ïa confondre avec les autres. v; ,

C'est .par de» ch%iit8''que lè8 pèlerin» d'Houat et d'Hœdic ohl commencé leur pèlerinage, et c'est par des chants qu'ils l'ont terminé. C-ëtait'un speçlaicle atten-drissant, plein de charme et de poésie chrélienne, que dé voir se détacher du rivage de leurs lies tous ces bateaux d'où s'élevaient des chanis^n l'honneur de la Vierge et de Sle-Anok Bien que le vent soufflât avec un peuVde violence, toutes C1S voix rudes d'hommes et de femmes dominaient les bruits dé la mer. Le chant des psaumes et des cantiques occupent un<3 grande place dans la vie du Houatais, el son grand bonheur est d'être à l'église.

Il y aquelqués mqià à peine, uni prêtre, après avoir prêché à.Houat un Triduum, se faisait ramener eau continent par le bateau du Recteur. Les braves marins qui composaient l'équipage, le voyant réciter tout bas son bréviaire, se concertèrent un instant à voix basse, puis un d'eux lui dit ; « Voulez-vous,. Monsieur, que nous chantions les Vêpi'es? » — «Comment ferez-vous, mes amis? Les livres de chant nous manquent, el d'ailleurs la manœuvre ne vous perrnètirait pas de lire lés paroles et les noies. » <i Nous savons les Vê-pres par cœur ». El alors, sur ce bateau où toutes les mains étaient occupées, soit à tenir la,fcarre, soit.à manier,la rame,, soit à surveiller. l écoM/e, on chanta les Vêpres de la Sainte Vierge : antiennesj psaumes, capitlilel'-hymne .. tout y passa.

A quelle époque remonte cette cou-tume des Houatais de chanter en nier ? Je ne sais, mais je ne serais pas étonné qu'elle remontât i une antiquité assez re-' culée. N'est-ce pas^l'historien saint Gildas, — un Houatais, lui an»si, "— qui' nous apprend que les émigrés bretons, chassés par les Sixons, abordaient aux liyes de l'Armorique, « en chantant des cantiques j sacrés sous les voiles gonflées de leurs barques.»

Ces jours-ci, ils^ étaient^bien cent cin-, quante hpmines et femmes, à notre ' Sainte-Anne d',\uray. Et c'était un plaisir, pendant qu'ils s'ù'ivaienï, le parcours ordi-' natre des procession'»;''d'entf.ndro leurs' ' voix sonores, de'voïrleùV-docilité â'pren-dre la place qu'on leur indiquait, de con-templer surtout ! cëtte piété profonde, transparente sur tous ces mâles visages : peuple heureux qiii ne connaît pas encore les rafSheries de la civilisation, à qui la foi suffit, et pour qui le prêtre demeure toujours, on dépit -dos modifications, le grand représentant et le véritable dépo-sitaire de l'autorité.

(Juand vous voudrez vous édifier, venez voir ce spectacle de pèlerins qui ne sor-tent de leur lie que jjour venir à Sainle-'Anne, et qui s'en retournent heureux des grâces qu'ils ont demandées et bbtennés par l'inlercession de leur vénérée pa-tronne. '

Ce qui m'a ^ pàVticuliérement touché ' dans celte procession, c'est dé voir une vieijlle femme soutenant de ses bras affai-blis par l'âge une toute petite fille de huit à dix ans, que seniblait dévorer la Oèvre : ta grand'mère^ et ,1a petile-fille. Elles étaient toules deux en grand deuil : l'une venait de perdre^ son dernier fils, l'autre son père et sa diiôrè.. Après m'être fait raconter cette nâmnte histoire, je lés ai regardées de jillis prôs"r il y avait sur le vis'ago dëTune tahï d'é réisignation èt sur celui de l'autre tant de douceur'et de piélié naïve que voi s n'auriez pu les voir ' sans pleurer.

0 sainte Anne, protég«>z la mère el Tenfant. — Proléjçej tous ces bons habi-tanls d'Houat et d'Hœdic ; suivez-les de votre regard quand ils s'en retourneront tout à l'heure dans leurs lias ; du haut do leurs barques et dé leurs falaises, ils tournent souvent leurs yeux vers la statue dont la couronne brille au fond de l'hori-zon, et alors du fond'de leur cœur sortent d'ardente? prières. Rxauçw-les toutes gardez Ifur surtout ç^lte foi profonde qiii^ penda'nt de longs siéçles a été la seule richesse de leurs lies et qui suffisait à faire leur bonheur de leurs pères.

A Commana, après avoir amiii.e I cond tour de scrutin tout entier p.Jice qu'il avait porté, par erreur, sur 10 sièges au lieu die 8, le Conseil de préfecture a annulé également l'élection du maire el des adjoints, parce que la convocation du conseil munie pal avait été faite quelque heures trop tard. Nos amis n'en sont, heu-reusement, pas plus malades!

E. P. '

Une visite de l'abbé Garnier

Noijs apprenons avec un vif plaisir qu« M. l'abbé Garnier, se rendant à Roscoff, s'arrêtera quelques heures à Morlaix, mercredi prochain. A la de-mande de M. le Recteur de Saint-Mar-tin, le zélé missionnaire consent à faire entendre sa parole apostolique dans cette paroisse dès son arrivée, c'est-à-dire, après avoir célébré la sainte messe, vers 9 heures, M. le . Recteur engage vivement tous les ha-bitants de Morlaix à venir écouter le prêtre sympathique dont les précieux enseignements ont déjà produit de si heureux" résultats dans notre ville.

Dans l'après-midi, M. l'abbé Gar-nier inaugurera^à la chapelle de Lourdes, l'œuvre des Conférences populaires.

Chemins de fér de l'Ouest. A l'occanion de lu fèle nationale du 14

juillet, la compagnie de l'Ouest mettra en marche le 11 juillet un train de plaisir a •prix réduits au départ de Brest, Carhaix, Roscoff, Lannion, St-Brieuc, Ponlivy.elc., et des gares intermédiaires comprises entre ces divers points sur Paris, avec possibilité de séjourner dix jours à Paris.

Aller. — Départ le.lundi 11 juillet : de Brest, à 6 h. 13 matin ; Landivisiau,

•7 h. 14 ; Si Thégonnec, 7 h. 31 , Pleyber-iChris', 7 h. 41 ; Morlaix, 8 h. 12 ; Ploui-.'gneau, 8 h. 29. . ' - - .

De Roscoff, 6 h. 55 ; Sl-Pol-de-Léon, 7 h. 8 ; Plo.uénan, 7 h. 17 , Taulé-Henvic, 7 h. 2y.

De Carhaix, 3 h. 3,3 ; Poullaouen, 6 h, 18 ; Huelgoat-Loctnafia, 6 h.'29 ; Scrignac-Berrien, 6 h. 32 ; Le Cloître-Lannéanou, 7 h. 13; Plongonven-Plourin, 7 h. 29.

Arrivée à Paris (Montparnasse; le mar-di H juillet, vers minuit 40.

Retours facultatifs à partir du vendredi 15 juillet et jusqu'au jeudi 21 juilletinclu-sivement. Départ de Paris (Montparnasse, à 10 h. bO soir, les 15,tl6,17, 18,19, 20 et 21 juillet,

Arrivée le lendemain à Brest, vers J5 h. 30 soir ; Landivisiau, i h. 36 ; Saint Thégonnec, 4 h. 21 ; Pleyber.Christ, 4 h. 12 ; Morlaix, 3 h. 46 ; Plouigneau, 3 h. 32 ; Roscoff, 3 h, 8 ; St-Pol-de-Léon, 4 h. 53 ; Ploiiénan, 4 h. 46 ; Taulé-Henvic 4 h-34; Carhaix, 7 h. 17 ; Poullaoueih,

'6 h, 48; Huelgoal-Locmaria, 6 h. 2 8 ; Scrignac-Berrien ; 5 h. 58 ; Le Clotlrc-Lannéanou, 5 h. 94 ; Plougonven-Ploiirih, 5 h. 9.

Prix des places, aller et retour, des gares de Brest et .Vforlaix à Belle-Isle-Bé

. gard inclus, de Roscoff à Taulé-Henvic inclus, et d»! Carhaix à Plougonven-Plou-rin inclus : 2' classe, 33 fr., 3' classe, 23 fr.

Les billets sont délivrés dans toutes les gares ci-dessus, depuis le 6 juillet ; le nombre en est limité. Chaque voyageur n'a droit qu'au transport gratuit de 10 kilogrammes de bagages.

MORLAIX. — Un pompier blessé. — Dirrianche dernier, le b ru i t courai t en vi l le qu 'un pompier avait eu une jambe cassée pendanc les manœuvres d u mat in ; l 'accident était di f férent. Le pompier Braouézec, Pierre, âgé de 32 ans, avait eu le pied pris dans u n cordage pendant une marche accélérée, i l était tombé sur le genou gauche, la jambe droi te à moi t ié allongée. Avant q u ' i l e u t p u se relever, !a roue du char iot sur lequel se t rouvaient la pompe et divers accessoires, l 'a t te ignai t et lui brisait le pied dro i t , u n peu au-dessus de la chevil le.

Transpor té à l 'hospice, Braouézec a été pansé par M M . les docteurs Rol-land, ProufF et Eléouct. Malgré d'a-troces douleurs, i l a f r i t preuve du plus grand caurage. On espère que dans six semaines, i l pourra commencer à marcher. Ses chefs lu i ont donné l'assu-rance que sa famil le n 'au ia i t pas à souffr i r de cette longue incapacité de t ravai l , résultant d 'un service comman-

— Revue. — Avant -h ier jeudi, à 7 heures du mat in , M . le général Rol le t , cammandant la 22" d iv is ion, a passé, sur le Poul ic t , la revue d u batai l lon du 118' de l igne en garnison à Mor la ix .

i!loD?elles du Fioistère Annalation d'élections

Sous prétexte d'ingérence du. clergé, le Conseil do préfecture vient d'annuler les élections municipare%'"de Pluguffan, près Quimper, et celles de Tréflez, dan» l'arron-dissement do Morlaix. Nous reparlerons de ces arrêts qui ne supportent pas l'exa-tnon du simple bon sens, .

P r i m e s a u x p a n l i n i è r e s eq, - - Il sera distribué.en 1892. dans

le département du Finistère, pour S2, 4lX) fr. do primés aux juments poulinières, dont 3, 400 fr. provenant des fonds du département et 19, 000 fr. provenant des fonds de l'Etat. Voici la pari des deux arrondissementsde Morlaix et de Ghûteau-lin.

Arrondissement de Morlaix. — A Sainl-Pol-de-Léon(canlon8deSaint Pol-de-Léon, PiouescatetPlouzévédé), le 14 septembre, à 11 ,h. Juments poulinières. 700 fr. sur les fo'nds du département el 5,000 de l'Etat. Ces primes seront distribuées dans un concours spécial, organisé par les soins de la société hippique de Saint-Pol-de-Léon.

A Morlaix (le reste do l'arrondisiemeal), le 16 septembre, à midi. Juments pouli-nières > .300 fr. du département, on une prime de 80 fr. et 2 primes de 60 fr.; plus

i.OK) )V. iJe l'aial, en 27 primes, savoir : t prime de 200 fr., 1 pnnie de 180 fr., 2 primes de 130 fr., 3 primes de 130 fr. , 3 primes de 120 fr., 10 primes de 100 f r . , 4 primes de 90 fr . , 3 primes de 70 fr.

; Arrondissement de Châteaulin. — \ Carhaix (cantons de Carhaix, Huelgoat et Châl<>,aunruf), le 21 septembre, à 11 h. Ju-ments poulinières, 200 fr. sur les fonds du départerafint, en 4 primes de 50 fr . ; plus 600 fr. (le TRlat, en dix primes, sa-voir : 2 primes de tOO fr. et 8 primes de 30 fr.

A Châteaulin (le reste de l'arrondisse-ment), le 22 septembre, à midi. Juments poulinières, 300 (r. sur les foiids du dé-parlement, en 3 primes de 100 fr., plus 2,400 Ir. de l'Etal, eu 24 primes, savoir; 1 prime^ie 230 fr., 2 primes de 800 fr . , 3 primes de 130 fr., 8 primes de 100 fr., 10 primes de 30 fr.

A V I S M. le ministre du Commerce eldel'Ins-

duslrie a institué, en faveur des Elèves des Ecoles industrielles des bourses de voyage d'une valeur de 1500 à 3000 fr., renouvelables une ou deux fois au maxi-mum.

Un concours aura lien cette année pour raltribulion des bourses vacantes.

Les épreuves écrites auront lieu au chef-lieu du déparlement, le LUNDI 10 OCTOBRE prochain et les épreuves orales pour les candidats déchres admissibles idans la 1" quinzaine de novemkre i Pa~ •

Les demandes d'admission au concours doivent être adressées au ministère avant le 1" octobre.

Les candidats joindront à lenrdemande. I un certificat de bonne rie et moaurt. 2- un certificat médical. 3- un étal dos travaux qu'ils ont accom-

plis depuis leur sortie de l'école. 4- un cerliQcat du maire établissant

leur situation pécuniaires et celle de leur parents.

Ils justiDeront ©1» outre : ' r qu'ils sont français. "" I - qu'Ms auront 20 ans au moins et

30 ans au plus à l'époque du concours, . 3- Qu'ils sont en règle avec l'autorité militaire.

4- qu'ils sont munis du diplôme de fin d'ùuaes d'une école publique relevant, du ménislre du Commerce et de l'Industrie, subventionnée ou reconnue par lui.

Ils devront indiquer dans leur demande les céntres industriels qu'ils désirent visi-ter.

Les intéressés pourront demander an règlement au ministre du Commerce «t de l'Industrie. Direction de l'Enseigae-ment industriel et commercial. ^

MORLAIX. — Certifleat (libre). —Les examenspour le certificat d'études délivré par une commission libre aux élèves de l'école desPrèfes;. de Morlaix ont eu lieu celte semaine. 46 c^Rt didats se. présentaient, 33 ont été adonis. En outre, neuf élèves du Cours, déjà pourvus du certificat ordinaire, se préMn-taient à un examen spécial et supérieur, comprenantoulre le programme de l'enr seignement primaire, l'histoire et la géo-graphie générales, la géométrie, l'algèbr», les sciences physiques et naturelles, le dessin, etc. Voici les noms des candidats qui ont subi avec succès l'une ou l'autre épreuve.

!«' degré

Beuré, Albert ; Bihan, Joseph ; Bozec, Charles ; Déniel, François ; Dinahet, Jo-seph; Faigno, Guillaume; Fleuriot, Jo-seph ; Guéguan, Henri ; Guyader,Vincent; Kerangoff, Yves; Le Hir, Henri ; Lozac'h, Guillaume ; Lozach, Pierre ; Louarn, Jë-réme : Léon, Chrislien ; Lautrou, Louis ; Meur, Albert ; Mérer, Louis ; Normand, Alain ; Normand, Hervé ; Pape, François-Marie ; Pichon, François ; Péron, Eugène; Pouliquen, Jean-Yves ; Pichon, Lucien ; Le Roy, Pierre ; Ropars, François ; Saout, Jean-René ; Sidanner, Louis ; Le Saint, Auguste ; Tanguy, Yves ; Thomas, Julien; Le Tous, Edouard.

2' degré • Beuzit, François; Cléac'h, Alain; Coatan-

lem, Jean-Pierre ; Coquin, Jean ; <>uen-nec, Louis; Herriou, Jean ; Hadiou, Pierre ; Manach, Jean-Olivier ; Pouliquen, Yves.

— Brevet ëléâaesstoire et brevet supérieur. — Comme noi s en expri-mions l'espoir samedi dernier, nous avons . le plaisir d'ajouter aux noms des Jeunes filles de .Morlaix et des environs qui vien-nent de subir avec succès l'examen pour le brevet élémentaire, les nom de Mlle Bienvenue, élève des Dames de la Retrait* à Lannion, et celui de Mlle de Kertanguy, élève en dernier lieu da Mlle Boonen, institutrice libre.

Mlles Julia Barbanson et Jnlia Margerie, élèves du ours secondaire communal,' ont subi également avec succès, cette semaine, les examens du brevet supérieiir.

REGALTEA DE MOHLAU Les régates auront lieu en rade de Mor-

laix, le dimanche 10 juillet 1891, à uni» heure de l'après-midi,avec les règlementaj,, du Yacht-Club de France, adoptés par l'Union des Sociétés de navigation de ' plaisance maritime ^us son patronap. \

Page 7: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

L A ' R É S I S T A WK' -FOCnH)

PIlOGRAMME

C0URSB8 A LA VOILE Yàchts à voiles. - 1'* S' rio : YachU

n'excédant pas 3 lonnodu* : l " prix, 40 f., accordés par M. le Ministre do la marine et une médaille d'argent ofTerte par le Yacht Club de France. - D* prix, 20 fr. cl une médaille de bronze offerls par io Yacht CIjub d« France. — Entrée : 2 fr. réservés à la Société.

Yachtji à voiles. — 2* Série : Yachts au-dessus de 3 tonneaux et n'excédant pas 5 tonneaux : 1" prix, 40 fr. et une mé-daille de bronze ofierts par le Yacht-Club de France. — 2» prix, 40 fr., offerts par Yacht-Club de France. — Entrée : 3 tr. réservés à la Société.

Yachts à voila. — 3' Série : Yachts au-dessus de 5 tonneaux et n'excédant pas 10 tonneaux : l " prix, 30 fr. et une mé daillo de vermeil ofleris par le Yacht-CluL-de France. — 2' prix, 50 fr. oITerls par le Yacht-Club de France. — Entrée : 5 fr. réservés à la Société.

Canots de Plaisance à voiles. — Petite Série, 5 mètres maximum avec alk'geance de dé«x téièbndes par centimètre pour le parcours. Prix, 43 fr. donnés par la Socié-té des Régates de Morlaix. — 1" prix, 20 fr. •— 2» prix, 15 fr. — 3« prix, 10 fr. — Entrée : 1 fr. réservé à la Société.

Bateaux de pêche. — Do 5 à 7 mèt. ou maximum avec allégeance de 2 secondes par centimètre pour le parcours. Prix : 80 fr. dont 80 fr. par la ville de Morlaix.— 1" prix, 40 fr. - 2* prix, 23 fr. - 3» prix, 18 fr.

Bateaux de pêche, de Pilotes et de Chaluts. — De 7 mètres 30 à i l mètres maximum avec allégeance de deux secon-des par centimètre pour le parcours. Prix : 100 fr, donnés par la Chambre de Com-merce de Morlaix. — 1" prix, 60 fr. — 2» prix, 40 fr.

COURSES A L'AVIRON Bateau» à quatre avirons. — Montés

par des femmes, prix de Kériou. — 50 fr. offerts par Madame veuve A. Le Bris. — 1" prix, 30 fr. ~ 2- prix, 20 fr.

V u ET APPnouvÉ : Le Préaident du Yaeht-Club de France,

Vice-Amiral AMET. SHnrlMr jourHét, Lundi 11 Juillet Prix d'hoiineur. — Pour Yachts n'excé

dant pas 10 tonneaux et au-dessous avec allégeance. - 1 " prix, un objet d'art of-fert par M. le Mioialre de l'insfroction publique et des befcox-trtt. — f prix, off baromètre ofîeit par I r yacbt.eiub de France. ci

Prix d'honneur»— Réservés spéciale-ment aux candt» à voile de la petite série avec allégeance. — Un baromètre ané-roïde avec thermomètre.

Toute infraction au règlement entraî-nera la mise hors de course Des bancs et chaises résôrvés aux membres fonda-teurs et à leurs familles, seront installés sur le plateau de Coatilès. — Pendant les régates il y aura danses bretonnes, jeux divers. — Le s ir, danses publiques sur la place Thiers à Morlaix.

Lobdl fiH»ilIel second jftur, grand par-don du DourduS.

FÊTES DES COURSES Programme des Fêtes qui auront lieu

à I occasion des courses de Morlaix, les 1 6 , 1 7 , i 8 et 19 Juillet.

Samedi 16 iuillet. ouverture des fôtes. ue 9 h. à 9 h. r/a du soir, sur la place 1 niers, concert par la musique munici-pale. A 9 h. i/a, grande retraite en mu-siaue aux flambeaux, avec feux de bcn-gale. fusées, etc., etc.

Dimanche 17 juillet, à i h. de l'après midi, courtes sur l'hippodrome de Langolvas. A ç h. du soir, carrousel aénen, coiirses en sacs, jeux oivers sur a place Thiers. De 8 h. à 8 h. 5/4, sur

la place Thiers. concert par la musique municipale. A 9 h. 1/2. grand feu d \ r . tiflce sur le champ de foire du Pouliet. panse» bretonnes sur la place des Jaco-bins.

L u n d i j 8 iuillet, à ih .de l'après-midi, courses sur l'hippodrome de Langolvas. A 5 h du soir, sur la plaie Thiers, tourniquet et jeux divers. A 8 h , sur la place des Jacobins, danses bretonnes.

A 9 h., sous le marché couvert, grand bal à grand orchestre. Prix d'entrée : I fr. par personne, même les enfants. Après minuit, i l ne sera plus délivré de cartes de sortie. Le bal ne pourra se prolonger au delà de deux heures du matin'

Mardi 19 juillet, à ih . de l'après-midi, bal sous le marché couvert. Entrée : 0 fr 50 par personne et par enfant de tout âge.

F « i r e d « S ( - T h ë r * n n e e — Une nouvelle foire se tiendra à St-Thégonnec le lendemain de la foire d« la Martyre, c'est-à-.dire le deuxième mardi du mois de juillet, soit, cette année, le 12 courant.

La Foire de Pont-Menou On nous prie d'insérer la note suivante : AVIS est donné aux cultivateurs et

marchands, que, par arrêté en date du 8 Ju^l891,la foire dite foire de Pont-Uénou,

qui se tenait précédemment audit village de Pont-Ménou en Plestin-les-Qt^ves, le 20 Juillet de chaque année, se tiendra désormais, ainsi que cela a déjà eu lieu en 1891, au bourg môme de Plestin-les-Grèves, toujours à la même date du 20 Juillei.

Aucun droit ne sera |)erçu pour l'entrée des animaux en foire.

PLOUJEAN. — Une atain broyée. — Le 3 juillet courant vers H heures du soir le nommé Laviec, Vincent, âgé de 54 ans, demeurant.â Troudouslin, ouvrier saleur de beurre, employé chez M. Camus à Troudouslin, était occupé à pousser à l'aide d'un rateau le beurre au broyeur, lorsque M . Camus donna l'ordre à son contre-maître PuMIe Louis, de faire arrêter la machine pour nettoyer l'engrenage. Puille était passé dans l'atelier voisin ; il entendit tout à coup do grands cris, re-vint sur ses pas et vit que Laviec avait la main gauche prise dans l'engrenagu du broyeur. Aussitôt il abaissa la courroie de transmission et dégagea le malheureux, M . Camus le fit transporter chez le doc-teur ProulTqui, après un premier panse-ment, l'envoya à l'hospice. Là, le lende-main mati:i. MM. les docteurs Proufl, Barret et Rolland, ont dû procéder à l'am-putalion de la main.

Pour nettoyer le broyeur, on doit, paralt-il, se servir d'un morceau de bois, et Laviec, d'après sa propre déclaration, afln d'aller plus vite, taisait ce nettoyage à la main, malgré les recommandations do son patron et des contre-maîtres ; l'accident est donc imputable à sa propre impru-dence.

— Etranfriëe par une erépe. — Le 1" juillet courant, Philippette Péron, femipe Gertroy, cultivatrice à Pors Bras, entra, en revenant de Morlaix, chez Mada-me Olive Paugam, à Coat-Meiiguy. Il allait être midi et Mme Paugnm faisait des crêpes; elie en oITrit à sa visiteuse, qui accepta. Déjà la femme Gcffroy avait mangé les trois quarts d'une crêpe lors-qu'un dernier morceau lui resta dans le gosier.Ne pouvant, malgré tons ses efforts, réussir à l'avaler, elle étouffa hientèf, perdit connaissance et Qnalement expira, en dépit de tous les sohis qui lui furent donnés. Cette malheureuse femme était, paralt-il, en état d'ivresse, et sans doute, auea voulb'àbforber trop vi{e .;|a^nourri-lure qui loi é.^it offart»». ;. -

Les courses de Saint-Pol-de-Léon ont eu lieu dimanche dèrnier par un temps couvert, assez favorable, quoiqu'une brise assez forte souleva sur nos routes de gros tourbillons de poussière. L'assistance était tort nombreuse. Comme les annees précédentes, la musique do M. Havas prêtait son préc'eux concours à cette fête hippique, si chère à nos populations d'éle-veurs. Voici lalisie des lauréats.

L'" COURSE. •— Prix du Gouvernement. 5 prix. — Distance 3000 mètres. _3t engagements.

1" prix. Luron, à M. Huon, 6'47. — 2* pr., Laffite, à M. Huon, 6"56. — 3* pr., Laucaster, à M. Cam, 8'20. - 4'pr., Lévi-tique, à M. du Rusquec, 8'38. — 5* pr., Leicenter, à M . Autret, 9'10.

, 2* CouHSE. — Prix des Pouliches, 2000 mètres. — 5 prix. — 44 engagements. — l«'prix, />raçée, à M. Roué, 8'13.— 2« pr., Victoria, à M . Ollivier, Jérôme, 5'26. — 3' yi'onny, à M. Cuf^guen, G laud, 5'28. — 4* pr., Calypso, à M. Maliçorn» 5'35. — Joliette, à M. Berthevas, 5'39.

3* COURSE. — Prix de la Ville de Saint-' Pol-de-Léon. — 3,500 métros. —3 engage-ments. — 1" pr.. Hercule, à M. Huon, TOT. — 2'pr. , Hobitison, à M. Buhot-Launay, 7'32. { . •

4" CouRSB. — Prix de la PIfcge. — 3000 mètres. — 13 engagements.

Prix réservés. 5* GOUHSB. — Coiirse t i i Halos. — 12

obstacles. — 3000 mètres. —.4 engagés. 4 parlants. — 1" prix. Fleur.de-Marie, à il. Huon. — ï ' p r . . Mistral^ à M . Le Marchant, r - 5 * pr.,/îi'cco, à M. Grivart.

QUIMPER. — ¥ o l n o e t n r n e à l a e a t h i H I r a l e . — Dans la nuit de di-m>nchc à lundi derni;r , entre i heure et 2, le bedeau de ta cathédrale, qui demeure tout près de l'église, y re-marqua une lumière qui allait et ve-nait. I l se rendit immédiatement au bureau de police, où 11 trouva l'agent de gorde. Tous deux pénétrèrent dans l'église, marchant sur leurs bas, et r-; rivés près du chœur, crurent entendre un petit bruit venant de la sacristie. Ils y entrèrent et y trouvèrent un sieur thépaut , âgé de 34 à 35 ans, fort oc-cupé à fracturer un placard. Ils s'en ren-dirent maîtres et le conduisirent à la salle de-police. Pendant ce temps, la femme clu bedeau se réveillait et, cons-tatant l'absence de son mari, appelait au secours. Des voisins accourusse ren-

dirent en toute hâte à la gendarraerjjé et amenèrent dix gendarmes ; ils avateht déclaré que plusieurs malfaiteurs vo-laient dans la cathédrale. Quand là gendarmerie fut sûr les lieux, Thépàûi

à fracturé deux n'y avait rien ;

était arrêté. I l avait dé placards ; dans le i " dans le second, il avait pris i fr. 15, qùi ont été saisis sur lui.

Ce Thépaut connaissait admirable-ment les escaliers et passages des com-bles de la cathédrale. Il a été, dit-otî, dans son jeune âge, enfant de chœur. Sou dernier emploi connu est celui dé camionneur chez M . David, à Quim-per. Depuis, il aidait souvent le be-deau à sonner les cloches. Dans la journée du 3, il les avait encore son-nées, et il est très probable, on peut même dire certain, qu'il s'est caché dans les combles, en attendant la fer-meture de l'église. Il y a trouvé des cordes avec lesquelles il a cbnlectionné' une échelle qu'il a attachée au gardé corps du chemin de circulation le plus bas, et en face de la sacristie. I l est des-cendu par cette échelle èt est entré dans la sacristie en enlevant l'un des carreaux de la fenêtre. 11 s'est servi, pour fracturer les placards, d'un poin-çon et d'un fort tournevis.

On suppose que Thépaut est l'auteur , d'un autre vol commis, il y a quelques

jours, chez M. Balbous-

Le gibier. — Bonne nouvelle pour leschasseorsl Le gibier, poil et plume, sera abondant cette année ; tous les renseignements concordent sur cé point, et jusqu'ici la France paraît échap-per à une épidémie qui sévit sur les perdrix dans certaines parties de l'Eu-rope centrale, en Herzégovine, par ex-emple, en Dalmatie, en Croatie. C'est une sorte de choléra auquel les mal-henreux oiseaux succombent par cetl-taines Un savant autrichien, M . Cat-linsky, étudie cette épidémie, à laquelle il n'a pas trouvé de remède. Un vatt-toir et un aigle, à qui il a? fait mangèr des perdrix atteintes, sont morts presque immédiatement.

Les Parisiens leront bien de se défier du gibier qui leur vient, d'ordinaire, en abondance de ces pays lointains.

- Assises do Figistére iVoici le tableau des affaires qùi seront

soumises au jury pendant la 3* scssiori de 1892 qui doit s'ouvrir à Quimper le lundi 11 juillet :

, Lundi it juUlet. Ministère public : U. ÏTrouot, pTdcureur

de la République.^ h V* affaire, Adolphé Ber-

trand, attentats à 1» pudeur et volsiqua-liBés, 9 témoins ; .^fei^seot : M» Le Clecb.

(Mardi 12 , Ministère publie: M. Drouot. 2' affaire. Brest. — Paul-Plerte

Martinet, excitation au meurtre et provo-cation à l'insubordination dans l'armée, 13 témoins ; défenseur : M* X . . .

Mercredi 13. Ministère public : M. Labordelte, subs-

titut. y affaire. — Bresl, — Jean-Marie Quel-

lec, incendie volontaire, 4 témoins ; dé fenscur : M* Delaporte.

affaire. — Quimper. — Alain Burel, coups"mortels, 19 témoins; défenseur: M* Le Bail .

Vendredi / j. Ministère public : M. Drouot. 5* affaire. — Quimper/ — Anne Le

Bozec, veuve Pérennou, inftnlicide, 7 témoins ; défenseur : M* Lemarc'hadour.

6* affaire. — Morlaix. — Jean"Corte et Jeanne-Marie Corre, fabrication i t émis-sion, de fausse monnaie, 7 témoins ; dé-fenseur, M* de Chabre.

Samedi 16,. Ministère public : M. Labordeile. 7* affaire. — Brest. — Yvrt David,,

coups mortels, 17 témo'iis ;^dérenseur : H« de Chamaillard.-

Lundi 18. Ministère public : M. Labordetle.

• 8* affaire. — Morlaix. — Uirie-Anne Azou et Guillaume Azou, infanticide et suppression d'enfant, 9 témoin» ; défen-seur : M' Le Bail.

9« affaire. — Brest. — François-Marie Perrot, Viol ; 5 témoins ; défenseur : M ' X . . .

Mardi ig. Ministère public : M. Drouot. / f / affaire. — Châteaulin. — Germain

Miou, tentative de viol, I l témoins; dé-fenseur : M' Lemarc'htdour.

n' affaire. — Quimper, — Marie-Anne Durand, femme Le Bec, suppression d'enfant, 4 témoins ; défenseur : U* Le Bail,

Mercredi 20. Ministère public : M, Labordetle, 12* affaire. — ChAteaulin. — Marie-

Anne Crenn, femmo Caer, et Marie-Jeanne-Pauline Rolland, femme Crenn, infanti-cide, 11 témoins ; défenseur : M* do Chamaillard.

Jeudi 21. Ministère public : M Drouot. tj* affaire. - Morlaix, Marguerite Gef-

, femme Roche, vol qualiflé, 9 témoins défenseur : M* Couchouren.

13* affaire. — Brest, — Maihieu-Marie Nicolas, attentais à la pudeur, 7 témoins; défenseur, M* Couchouron.

Vendredi 22. Ministère public . M, Labordetle. 7 5" affaire. — Brest. — Fra»çois-Marie

Sizun, tentative do meurtre, 9 témoins ; défenseur : M* X , , ,

;6' affaire. — Morlaix. — Pierre Le Gall, incendie volontaire, 6 témoins ; défenseur : M* de Chabre.

Samedi aj. Ministère public : M. Drouot. 17' affaire. — Brest. — Jean-Marie

Appéré, tentative d'assassinat et vol, 6 témoins ; défenseur : M* X . . .

i8' affaire. — Châteaulin, — Pierre Kermel, attentats à la pudeur, 10 témoins ; défenseur : M* Le Bail. ^

(de rôle sera cotnplélé par une série d'autres affaires en cours ou actuellement à la chambre des mises en accusation).

•kJ

H K V U K F B I Ï A M C M È A I F F

Des Tablettes d'un Spectateur

'Par'" 6 juillet iSgi

Les rentes et les valeurs françaises sont bidi tenues mais certains fonds étrangers sont en réaction sensible. Le y 0/0 ancien s'inscrit à 98.62 ; le nouveau à 99.80 , le 4 1I2 à 1 0 6 . 1 5 .

lSItalien garde sa fermeté i 92.60. Le Crédit Foncier se maintient i 1137;

la Société Générale à 465 ; le Crédit Lyon-nais à 783.

Les Cirages fraTiçaisqm ont détaché le 5 juillet un coupon de 15 fr. solde du dividende de 27.50, sont demandés à 445.

L'action des Chalets de commodité s'ios-crità-667.50

Leis Chemins Economiques valent 420. Sur le Marché en banque on signale sur

la Slorena des demande.'! provoquées par le rapport'si favorable de M. Wickersheimer, ingénieur en chef des mines.

— L'action Soufres T^omains poursuit son mouvement de hausse à.235.

— L'exposé concernant les 'Parts Fui-rhinite vient d'être publié par la Société des Explosifs industriels, boulevard Haussman à Paris,

I l contient des données très "intéressantes sur le développement et l'avenir de l'entre-prise.

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Sommaire du N* 27 — 7 JuUlet 1892 Les Portraits de François par A. Genevay.

— La lecture merveilleuse, par Anaïs Séftalas. — Histoires de mon Village : Les Enfants dt Grand-Pierre, par Eugène Muller. — Oiseaux nocturne», par Charges Baugrand. | liaxo.^at H. deFrencis. — Concours. — L'Ami du Foyer.

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Louise-Aline Moulin, fille de Alexii et de Mtrie Le Duc.— Jules-Ange, Uls naturel.—

Louis Prigent, fils de Jean et de Jeanne-Marie Herry. — Jacques-Marie Goasguen, fils de Yves et de Marie-Aatoinette Hamea-

— Ernest-Guillaume Lavanant, fils de rançois-Marie etde Marie-Joséphe Guillerm.

— Yves-Marie Quillevéré, fils de Yves et de Marie-Françoise Bourven. — Auguste Oli-vier Quéméner, fils de Jean-Marie et de Guilinmette-Ursule Pinvidic. — Auguste-Marie Le Lourec,filsde Antoine-Yves-Louis et de Jeanne Quimper. — Jean-François TréantoB, fils de Jean-Marie et de Anne-Marie Câroff, — Albert-Victor Co<juin, fils de Victor et de Françoise-Marie Fau)our. — Pierre Mer, fils de Denis et de Marie-Yvon-ne-Alexandrine Saluden. — Théodore Jean Le Boubennec, fils de Yves et de Marie-Reûée Baron. — René Auguste Garion. fils de Jean-Marie et de Françoise-Hyaeinthe Hamon, — 2 4 1 , —

UARIAGES

Alfred-Ange-Joseph Chauvin, employé de iaCaibse d'Epargne, et Joséphine-Eugénie Cumunal, coumriére. — Louis-Marie JafFré, boulanger, et Marie-Jeanne-Perrine Tanguy, cigarièrc. — 59. —

DÉCÈS Yvonne Barvet, 52 ans, — Enfant mort-

n é . — Adolphe-Pierre Guéguen, 4 ans 11 mois. — Emmeline-Rose Piedorge, 80 ans 8 mois. — Marie-Françoise Trébaol, 29 ans. — Perrine-Marie Pinvidic, veuve de Yves Lancien, 51 ans 10 mois. — Ignace-Guil-latime-Marie Rolland, 4 mois. — Marie-Françoise Rumeur, 5 mois. — Jeanne-Marie Goardon, épouse de Jean-Louis Le Gousse, 22 ans. — Jean Loscun, veut de Jeanne Corre, 65 ans. — Marie-Louise Merrer, 49 ans 4 mois. — 354 —

lOQTemeiit dn Fort de Iorl3ii Du Juin au 7 Juillet

ENTRÉES

Hirondelle, steamer, 99 tonneaux, cap l_e Marchand, venant du Légué, diverses marchandises. — Estelle'Léon, dundée, 66, cap. Grenier, Régne ville, pierres à diaux — Surprise, dunJée, 66, cap. Lavallée, Lon-dres, guano. — eÀigle, biiquine, 18, cap. Blancnet,Régneville. pierres à chaux. — Fi-nistère, steamer, 218, cap. LeMoal, Havre, cueillette.— çAnne-Marie, sloop, 33, cap. Goudedranehe, Ars-en-Ré, sel.

SORTIES Hirondelle, steamer, 99 tonneaux, cap.

Le Marchand, allant à Bordeaux, cueillette, -- Estelle-Léon, dundée, 66, cap. Grenier, Swansea, lest. — bisquine, 18, cap. Blanchet, Régneville, lest. — Finistère steamer, 218, cap. Le Moal,Havre, cueillette.

M K R C U a i A L E S Marchés du 2 Juillet 1892

MORLAIX LANDIVISIAD Froment. l'hectol, 18 1.21100 k.28 •» Méteil _ ». 16 iO Orge - 8 45 17 *» Blé noir - 7 40 17 .» S6tffl6 — ui» »*. nn Avoine l'nectol. 7 23 18 50 Pommes de ter. les 100 k. 7 »» 8 ». Foin les 500 k.»» «« 30 »> Paille — »» »» 15 •» Farine — SOD — ku nw Ml. Il»

> I»qual. le kil. 0 30 0 40 Pain 2«qual. - 0 28 0 35

13» quai. - 0 24 0 30 OEufi - G 70 . .» BOBUf — »» Vache — »" » »• Veau — •• • »» Mouton _ , vu Porcs — •• «• P&tés le» 5C liil. <•» le kil. • Beurre . <•»

Marché du ;10 Juin. — GUATBAOUN, 1 prix moyen 1. de saoa

Froment, 80 kilos. 16fr.25 120 Seigle, 80 id. It »<• 250 OrgB. 50 id. 6 .» 60 Sarnisln, «0 id. 10 50 140 Avoine, 50 id. 7 h» 70 9. de terre, 50 id. . .» .»

740

Le Garant : L. ROBERGEL.

E'.ude de M* Yves LE HIRE, avoué à Morlaix.

Deminie de séparation de biens Par exploit du ministère de QUÉRË

huissier Morlaix, en date du sept juillet courant enregistré, la dame Anne-Marie Fouillard, ménagère, épouse du sieur Jean-YvusBoutven, demeurant avec son mari à Pors-Rivoalen commune de Plougoa» ven, a formé contre le dit sieur Jean-Yves Bourvtn sa demande en séparation dt biens ; El M« LE HIRE, avoué prés le tribunal civil de Morlaix. a été constitué pour la dem inderesse sur la dite assigna-lion.

Pour extrait certifié conforme par moi avoué soussigné.

A Morlaix le huit juillet mil huit cent quatre-vingt-douze.

Y. LE HIRE. Avoué-Licencié

une vache AYRSaiRE

pur stiDir 4 ans 10 mois, vèlée le 7 mai, pelage

blanc et rouge foncé. Eté§mni» immhm tU tMsrc

I prix, concours régional de St-Brieuc. Rappel I * ' prix, concours régional de Vcnoes.

Vacherie de KERVAON, près Morlaix.

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cution d'un jugement contradictoire et définitif rendu au Tribunal civil de Morlàix le 29 juin 1892. • "

Observation importante — Les adjudi-cataires des marchandises auront un délai de quinzè jours pour procéder à l'enlè^ vemenl des lots à eux vendus.

Pour extrait N. DIRAISON, avoué.

Pour tous renseignements s'adresser à SM- BOUGUEN, notaire à (Mortaix, liqui-dateur de la succession, à M' 'DIRAISON, avoifé poursuivant, et à M' Le HI'RE avoué colicitant.

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«'ANNEE. - N" 29 SAyEDi j ^ j u i r x i T iSdi

ADRESSER ce qu'. concerne la rédaction

au Rédacteur en c h e f d u j o u r n a ] Rue du Mur, 45, Morlaix.

JOURNAL CfTHOLIQUE L E S A M : E D I FC E C H A Q U E S E M A I N E

ADRESSER les abonnements et annonces

à l'Administrateur du Joamat Rue du Mur, 45, Morlaix.

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Semaine politique Elections législatives. — Quatre

élect'.ons de députés ont eu lieu di-manche.

A Laval, où il s'agissait de rempla-cer M. le colonel de Plazanet, décédé, c est un conservateur démérité, M. Gamard, qui a été élu en se plaçant, dans sa profession de foi, sur le ter-ram constitutionnel.

A Beaune, à Joigny et h Montéli-mar, ce sont des candidats radicaux qui 1 ont emporté.

de» portes et fenêtres. — La Chambre a terminé samedi dernier la discussion du projet de loi relatif aux quatre contributions di-rectes, en se contredisant quelque peu.' Elle avait adopté l'avant-veille un amendement de M. Cornudet sup-primant l'impôt des portes et fenê-tres. Sur les instances du gouverne-ment et de la commission du budget, elle a décidé,par 313 voix contre 225, que l'application de cette réforme n aurait lieu que le l " janvier 1894

Par 261 voix contre 251 voix, le délai accordé aux contribuables pour réclamer contre la valeur attribuée û leurs immeubles, est porté à un an.

L'ensemble! des contributions di-rectes pour 1893 est fixé à 463 mil-11003,245, 803 fr.

I m t Ê Ê i é i ^ la Chambre inscrit la ' • w i w i u e u«S boissons en tète de l 'ordre

au jour de la session d'automne.

Démission du niini.stre de la marine. - Le Dahomey a fait tous les frais de la séance de lundi à la Chambre des députés, et c'est le mi-nistre de la marine, M. Cavaignac, qui a comme on dit. «payé la casse».

M, Pourquery de Eoisserln a d'abord demandé au gouvernement ce qu'il avait faitdes trois millio.is votés par la Chambre pour l'expédition africaine. I l l u i a reproché ses lenteurs et ses hésitalions, qui ont permis au roi Bohanzin d'organiser la résistance et de recevoir des armes et des muni-tions d'Europe.

I l lui a reproché surtout la dualité du commandement, qui ne permet pas au chef des force.s militaires à terre de faire, en cas de besoin, en référer d'abord aux marins sans un appel direct au ministie. Celui-ci se vantail maladroitement de faire l'uni-té de commandement... dans son cabinet.

Finalement M. Pourquery, transfor-mant la question en interpellation, a déposé un ordre du jour invitant le gouvernement à mettre de l'unité dans la direction des opérations et à délimiter les pouvoirs du coltnel Doods. Appuyé par un conservateur, M. Le Provost de Launay, et par un député de l'extrême gauche, M. Cle-menceau, cet ordre du jour a été volé par 287 voix contre 150.

A la suite de ce vote, M. Cavaignac, qui avait défendu les mesures prises par les bureaux de son département, a déclaré qu'il le retirait. Puis, quit-t?nt son banc, il est allé au Sénat dé-fendre les crédits supplémentaires réclamés pour la marine. Mais sa dé-mission était donnée et bien donnée. Un instant, le cabinet s'est demandé s'il ne devait pas se déclarer solidaire du ministre que le vote de la Cham-bre venait de renverser. A la veille des vacances parlementaires et de la fête du 14 juillet, M. Loubet et ses collègues se sont facilement persua-dé qu'il y aurait do grands inconvé-nients pour la France à ce qu'ils per-dissent leurs portefeuilles, et ils les ont gardés.

M. Burdeau.—M.Cavaignac était, par «es études et sa situation anté-rieure, absolunrient étranger aux cho-ses de la marine. C'est un homme aussi étranger que lui, pour le moins, à toutes les choses navales, qui lui succède nu ministère. C'est M. Bur-

deau, un ancien professeur de philo-sophie, devenu député, vice-prési-dent de la Chambre et rapporteur du )rojet de loi sur le privilège de la îanque de France. Ce môme M. Bur-

deau qui a fait naguère condamnsr avec une sévérité inouïe, M. Drumoht et le journal la Libre-parole, pour avoir expliqué par une intervention trop gracieuse de Rotschild le vire-ment complet d'opinion du rappor-teur sur un privilège qu'il défend maintenant après l'avoir trouvé jadis exécrable.

Il y a mieux, M. Burdeau, aujour-d'hui ministre de la marine et élevé dans son enfance par des religieux, présentait en 1887, à la Chambre^une proposition de loi inique tendant à exclure des concours pour l'Ecole navale les jeunes gens français pré-parés par les Jésuites en leur collège de Cantorbéry. Cet homme, qui entre aujourd'hui dans le ministère à côté de M. de Freycinet, trouvait bon d'ac-cuser d'anti-patriolisme de jeunes otïiciers parce qu'ils pouvaient ne pas professer, en religion, les idées que ui Burdeau professe aujourd'hui. I l commettait, ce jour-là, à propos des catholiques, ce que M. de Frey-cinet appelait, il y a huit jours, un « crime national » quand il ne s'a-gissait que des Juifs.

M. Burdeau va pouvoir en prendre à l'aise avec la marine ! Notons, ce-pendant, que son premier acte a été de faire cesser au Dahomey la dualité de commandement dont la Chambre s'était plainte en renversant M. Ca-vaignac. M. Burdeau a ordonné au colonel Dodds de prendre le comman-dement des forces de terre et de mer.

Les vacances par lementa i res . — Mercredi soir, après avoir réglé diverses affaires d'intérêt secondai/e, le Sénat et la Chambre des députés " sont entrés en vacances.

Ces vacances dureront au moins jusqu'à la seconde semaine d'octobre; que ne peuvent-elles durer toujours !

EUGiCNE PKNEL.

Les Catéchismes électoraux Le jour même où Mgr l'évêque de

Nancy rendait publique la lettre qu'il avait reçue de Léon Xl l l à propos du congrès de la Jeunesse catholique, le Prélat adressait au ministre de la justice, M. Ricard, une lettre person-nelle lui annonçant qu'il retirait de son catéchisme le passage relatif au devoir électoral et qui a fourni pré-texte à une poursuite devant le Con-seil d'Etat.

Après l'évêque de Nancy, celui de Saint-Jean de Maurienne, Mgr Bou-vier, a également fait savoir au mi-nistre c u'il prenaitune détermination semblable.

I l ne faudrait pas en conclure que nos évêques reculent devant la me-nace d'une déclaration d'abus, cette déclaration dérisoire et vaine en elle-même, lelum imbelle sine iclu, dùt-elle avoir pour leur personne quelque conséquence matériellement plus appréciable, telle qu'une suppression de l'indemnité que le Concordai leur assure.

Non, certes ! nos évêques — la fermeté de leur langage et de leurs actes en ces derniers tomiis l'a sufd-samment montré — nos évêques ne connaissent pas ces considérations d'ordre inférieur; ils obéissent à de plus nobles motifs et, dans le cas présent, il n'est point dillicile de dé-couvrir les raisons d'un ordre vrai-ment supérieur qui leur inspirent celte renonciation momentanée à l'usage d'un droit incontestable.

Qu'on se rappelle les intentions du ministre. La sentence d'abus récla-mée par lui du Conseil d'Etat avec la )ensée que ce tribunal n'avait rien à ui refuser, cette sentence n'avait

d'autre but que de permettre ensuite de proscrire absolument le catéchis-me des lycées et collèges et de for-

mer les écoles libres où les livres in-criminés seraient maintenusauxmains des élèves, comme c'eût été le devoir des maîtres et maîtresses.

Enlever tout prétexte à cet abomi-nable attentat contre l'enseignement libre et chrétien, tel est le but des évêques; ils croient répondre ainsi à la pensée môme dont s'est inspiré le Pape dans les enseignements récents qu'il a donnés aux Fr mçais et qu'il répète avec},ant d'insistance: empê-cher la ruine complète de la religion en France.

Et si le Pape a jugé encore ce sacri-fice utile, s'il l'approuve, comme il y a lieu de le penser, les adversaires de la religion, tous ces politiques qui depuis si longtemps nous annonçaient que le Saint-Père allait condamner ou même avait condamné les catéchismes électoraux, ces adversaires ne pour-raient répéter sans mentir leur affir-mation.

« Léon XII I , dirons-nous avec la Croix, Léon XI I I , en indiquant ce sa-crifice, ne déclare en aucune façon que le devoir électoral ne relève point de la conscience, et qu'il soit permis de voter pour des ennemis de l'Eg'ise: au contraire, aucun Pape n'a enseigné davantage qu'il faut lutter conscien-cieusement sur le terrain électoral, et nous savons combien l'enseigne-ment des enfants du peuple le préoc-cupe.

« Sans condamner la doctrine des catéchismes électoraux, Léon XI I I de-mande qu'on ne prenne pas en ce moment ce moyen, aûn d'éviter un conflit plus fâcheux au bien général que le bon résultat qui serait obtenu.

« C'est là, sans doute, un bien sup-primé, mais la responsabilité retombe entièrement sur M. Ricard et sur le gouvernement qui l'exige. Lorsque des hommes armés entourent une église et menacent d'y mettre le feu si l'on ne suspend point une séance de catéchisme, le pasteur cède pour éviter le désastre, niais les seuls cou-pables sont les hommes armés, et le pasteur a accompli un devoir de sa-gesse.

» Léon XI I I désire que pour l'ac-cord des deux puissances civile et relegieuse, on cesse d'enseigner le devoir électoral par la voie du caté-chisme, et cependant qu'on continue plus que jamais à l'enseigner par d'.autres moyens, puisqu'il deman-de qu'on triomphe du mal par les moyens constitutionnels.

» Le catéchisme n'atteignait direc-tement c ueles enfants encore jeunes, et qui à l'Age de voler seront, hélas ! pervertis par la mauvaise presse. Et, puisqu'il s'agit d'un remède immédiat, le journal chrétien, lu par les adultes, s'impose. »

Et c'est au journal catholique dé-ssrmais qu'incombe particulièrement le devoir de répéter, en toute circons-tance utile, l'enseignement proscrit de l'école : « Nul ne peut, sans péché grave, voter pour des ennemis décla-rés de la Religion et de l'Eglise. »

A ce devoir, nous ne faillirons pas pour noire pari.

EUGÈNE PKNEL.

Jeanne dVirc 11 y a quinze jours, Mgr l'arche-

vêque de Rouen célébrait ses nocss d'or sacerdotales, par l'inauguration d'un monument élevé à Jeanne d'Arc.

Les archevêques et évêques réunis à Rouen à cette occasion ont adressé au Pape la dépêche suivante :

llonon, ;J0 Juin 1892.

Tn's Siiiiil-Piirc, Le Cardinal archevÔMiio do lloims, l'ar-

chovôqiie de lloiieii ol leurs collùgucs, au nombre de dix .«'pt, rt'unis i\ Houen pour riniiUKiiralioii .l'un inoniiinenl ou l'hoii-luiur do JoaniK! d'Arc sont houreu.x do rflnouvolor à Votre Saintolô rhomiaago do lour 'niialo et ontièro souiuissiou aux ensoignenionls ol aux diroctions praliquos do se? doux Ictlros récentes, si plouios d'umôur pour lu Franco.

A cett; dépêche les vénérables signaîaires ont voulu joindre la sup-plique dont voici le texte.

Le cardinal Langf'înieux, archevêque de Reims, l'arciievéquo de Rouen et leurs collègues, au nombre de dix-sept, réiinvs à Rouen pour l'inauguration d'un monu-ment en l'honneur de Jeanne d'Arc, sont heureux do rendre, en leur nom porsoii-neiolau nom de leurs diocèses, un té-moignage public iiDx vertus héroïques et à la mission surnaturelle de la vierge que Dieu a suscllf o pour sauver la France.

En conséquence, persuadés que ce grand acte serait pour leur pays une source de bénédictions, un gagn de paix» et qu'il serait accueilli avec la plus filiale reconnaissance par la nation tout entière, ils renouvellent aux pieds do Voire Sain-teté leurs instances pour l'inlroduction de la cause de Jeanne d'Arc.

PRESSE CALOMOTATRICE

Le Progrès de Gien, attaciuo par M. l'abbé Garnier, qu'il avait odieuseiiienl dillamé, avait, à la slu,jéfaclion univer-selle, bénéficie d'un acquittement au tri-buns! correctionnel de Gien.

La Cour d'Orléans, sur appel d-; M. l'abbé Garnier, a condamné le journal ca-lomniateur à 100 francs do doinniagos-in--térêts, à l'insertion do l'arrûl en première puge et aux dépens de première itistanco e> d'appel. La Cour adjuge h M. l'abbé Garnier toutes ses conclusions inlégràlo-inent ; les considérants sont des plus sé vèies pour le coupable : « Il est de toute évidence qu'il a agi, dit le jugomont, avec esprit de dénigrement. »

La Cour, déclare, en outre, ([ue, si elle n'iipplique au T'rogré'i aucune peine, c'i'st à « l é f a n t d'nppel du ii-.jBiî.<ii<èi>e p u b l i e : elle indique ainsi chiiri'ment qu'elle regrette l'abstention du parquet.

Aux prêtres aUa(iuéï de se déiendre, ou pluiôl de défondre en leur pcisonne la dignité el les droits du sac(>rdoco.

Les feuilles anticléricales n'en persis-tent pas moins à déclarer, avec une évi-dente mauvaise foi, qne les congrégations sont une école d'égoïsme, de cupidité, d'erreur et môme d'immoralité.

L'Avenir de Morlaix consacrait naguère deux ou trois articles à développer ces monstrueuses inepties!

Les dires de ['Avenir et de ses pareils seraient sahs importance, si nos gouver-nants actuels, par crainte de déplaire aux sectaires de la gauche radicale, ne chas-saient les religieuses, après avoir publi-quement reconnu leur valeur et leur dévouement.

Contradiction insensée, dont le peuple est la victime. K. P.

iVo» in^oi'lntio»»» tte blé.

Les inportations de blé du 1"' août i89l au 31 mars 1892 montent à 22,000,000 de quintaux. Celle de la première quinzaine de mai ont monté à près d'un million de quintaux, et probablement celle de la se-conde quinzaine ont été plus fortes enco-re; il s'agissait d arriver en France avant le juin, date à laquelle expirait la loi Viger.

Les importations ont donc dépassé les 30 millions d'hectolitres qu'on supposait nécessaires pour notre consommation d'août 1891 ù juillet 1892, el les'stocks en magasin et dans les ports sont assez forts pour peser ^longtemps, sur les «ours de no;s blés indigènes, malgré le rétablisse-ment du droit de 5 francs.

Une lettre particulière de Dunkerque, le deuxième port de France pour le mou-vement commercial, nous annonce que ces jiturs derniers encore, il y arrivait de tSombay (Indes Anglaises) un navire ap portant 4,300 tonneanx de blé. Or, le stock de blé do toutes provenances qui encomtire les mjgasins construits le long des darses des bassins Freycinel s'élève à ce7il mille tonnes !

Encore un Ignorantin / i ErecllOD d'iin lonilIDefll à i g r FîlEPPEL Un des grands attraits du congr.'s dos

agriculteurs à Tours a été la coi l'cn nce du Frère Paulin de Monlbii.-uii, sur un appareil qu'il exposait au concours régio-nal.

Cet appareil qu'il nomm.' i^àonhigncti-fire, est l'api-lication ù la c'.'l'ure do l'olcc-tricité atmosphérique. 11 consi.-ile on une grande perche de 12 à l.'i m.'li.-!s de hau-teur surmontée d'une sorte (ii> godet en porcolaine servant à isoler dos liges métalliques qui se dressent dans tous b's sens et qui se réunissent en u.i (il pour descendre le long do la porche au moyen d'isolateurs ; une fois à terre, des ramiti-calions porlent l'eleclricité dont los tils métalliquos .« onl chargés, dans toutes los directions, au gré do l'agiicnllour.

Voici un exemple dos résullats oblonus : 10 fi.'uillos d'epinard, petite espèce, on" gagné un poids de 173 grammes — (jrài-i; aussi h ce procodé, la vigne acquiert uno vigueur qui lui pormet de lutter con'io los (naladios.

4" Lisle des souscriptions recueillies

M. l'abbi Lo Pape, recleur do Humen- ^f- ' .M. lo cloclcur Hou.>;, de Caslel-Mor,

en Plountour-Tri z ? ' .\1. l'abbù Marziii, iiuniûnier. a Hrest. 5 • M. l'abbe Uaniclou, recleur de Sanil- ^

Marc •• • N • - ' M. l'abbo Lo iMoal. auniônior liresl. a •

Une Congrégantste Parmi los croix de la Légioîi d'honn( ur

docornées sur la pioposiliun du gr.iml-chnncolior, nous leuiarquons la suivaiilo;

« Mme Mourior, eu religion sœurSaiLlo-lilisabftli, do !a congrégation dessœuis do Sainl-Vincont de l'aul. Dirige depuis trente-deux ans, avec un dévouomenl admirable et une activité infatigable, l'or-phelinat des Petits Mousses, dit de Nolro-Damo dos Flots, ([u'elle a fondé à Dioppe, en grande partie i\ l'aide de sa fortune por-sunnello : 3 propositions. »

On sait d'ailleurs que dans lo nombre, rulaiivi mont pou considéiable, dos fem-mes décorées, les religieuses occupent et de beaucoup la place la plus grande.

M. le supérieur el MM- les direcleurs du urand sOniinaii-e de Qumiper. . 100

M. Le Nardou, aumôiucr dos dames _ religieuses de la re'.ralle àginmpei-l- u

M. Th. Clairel, directeur du l'ublim- ^ tmr do Quimperif ^ .\nonyme, doKccouvrance. . . - • J

Le clergé et lu paroisse de La inpau i - ^

r Un piètre , „,g La paroisse,de l'Iouguiu M rabbù Une laniillL-du FolgoiiL. . . . • • 'V Plusieurs enl'auls d'une t coie chri;-

tienne , • „ ' , ' ."0,1 M. l'abbieCuillandre, recteur du t olgu« l-.f'J Le cercle ciiUioliiiiic de Quimper. • • ^ Laconlcrence eccii'siasluiue du canton

do .Morlaix 1.0 clergO cl la paroisse de Tr(boul. . M iV. Madec, curf de Poiil-l'abbe. • • ? .\1. lléiiob, vicaire a Poul-l'Abbi!. . . ^ .M.Lauioul,vicaireàPoul-IAbbc. . . J M. Nuëi, vicaire à Pont-l Abb i . . . = M. Pengam, auuiûnierdes Autjuslinea ,

à ^ M. <le Coataudon, recteur au Uuilviuec. ^ •M ,laïu, vicaire au Ouilvinec • • • • . M. Uidou, recteur de Locludy. . . . ^ M. Uozoc, vicaire ù Piouieur. . . . .M' Kily, recteur do Tregueuiiec. . • ?, .M. Picliou, vicaire à SI Jean . . . . ^ .V- Henry, vicaire fi Ponmarcli • • • o M. Lo Ucrgne, recleur de Tremooc. . * Lo cierge de Ploneour-Lunveru . . . iy Anonyme M. le recleur de Cioliars-Carnoël. . J" M. l'abbé do Kornienguy •'V M. l'abbe Kersaïc ? Un aumônier f, Mme de Uocliebruno "

70

50

Total de la 4* lisle. Report des 3 1"" listes.

Total général.

877 20 2,6U 25

. . 3.491 f.

Page 10: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

C.A RESISI A iiCE « M

Les élections de Tréflaz Voici,comme nous l'avons annoncé,

le lexle de l'arrêt d'annulation rendu par le Conseil de Préfecture contre les ôloclions municipales de Tréflez; nos locleurs y relèveront sans peine plus d'une contradiction, outre la mons-trueuse prétention de juger de ce qui se passe au confessionnal ; nous au-rons occasion d'y revenir.

« Le Conseil, « Vu la proteslnlion formé» par les

sieurs Uousseau, Madeléneau et autres, lonilant à co qu'il plaise au conseil de préfecture d'annuler le» opérations élec-torales du i " mai pour le renouvellement du conseil ;

v< Attendu que le clergé s'est ingéré de l;i fnçon la plus active et lu plus violente (laiis laluilo élecloralo pour assuror le sacciKs (lo la liste opposée à celle du con-seil miniicipal sorlant, laquelle, gràco à ccllc pression, a oblonii la majorité; qn'usani do procédés odieux et inqiialitia-hies, lo clor( v1 :i lu ù l'culra-go et la oiilomnio contre los notabilités du parti n^publi'-ain ; qu'abusant de son pouvoir roli,:,'iejx. il a ref isé, on ruisoii do leurs opinions politiques, les sacra-rnents à do nombreux électeurs, k des candidats portés sur la liste n^publicaine et inômo aux ni"mbr('s de leur famille ;

« Vu los ob-iervnt'ons en di fonso pré-sentées par M' de Cbamaill.ird, avocat des éiiis, k'silitcs teiidant «u rnjol do la pro-Ittslalion par ces motifs : — A'tendu que* los (ixposiir.ls dénient lo giii'f relatif à l'atlitude du desservant cl du vicaire do Tréflez ; ou'uiio enquête ne peut titre or-donnée sur l9s refus de sacrements, le prêtre n'ayant à répondre i\ personne do ce qu'il croit l ire son devoir ; que le con-seil de préfecture, pas plus que les tribu-naux civils, ne peut rechercher ce qui s'est passé au confessionnal, attendu qu'il s'agit d'un sacrement absolument intime et réciproquement conDdentiel ;

« Vu diï cerliDcats émanant d'électeurs do frétiez et attestant les refus de sacre-ments dont ils ont été victimes et l'ingé-rence du clergé d!.ns la lutte électorale ,

« Vu onze certiûcats émanant d'élecleuri de ladite commune à l'effet d'afQrmer que jamais dans les prédications faites dans la chaire de l'église il n'a été rien dit en vue de détourner les électeurs de voler pour la liste de l'ancien maire ;

« Vu, etc., etc. ; « Après en avoir délibéré : I « Considérant que les auteurs de la

protestation soutiennent que les membres du clergé paroissial de Tréflez se sont ingérés de la façon la plus active et la plus violente dans la utte électorale ; qu'ils ont porté principalement une attein-te grave à la liberté et à l'indépendance des électeurs par des refus de sacrements fondés uniquement sur des motifs politi-que!;

« Considérant que de leur côté, les con-seillers é us prétendent dans leurs conclu-fions que le prôtro n'a à répondre i per-sonne de ce qu'il croit être son devoir dans la direction ipirituelle qu'il imprime; que le conseil ne peut ni connaître ni rechercher les niolifs qu'ils ont pu dicter le roftis de sacrements ; qu'il s'agit de l'exercice de fonctions puromonl spiril uel-les qui ne relèvent pas de l'autoriié civile;

« Considérant que ces conclusions dos défondeurs no sauraient Ctrc admises ;

« Qu'il est do principe que lo secret conOé appartient essentiellement à celui qui l'a conûi) et qui peut le divulguei à qui bon lui semble ;

« Que, d'autre part, on no saurait reje-ter lu témoignage de ceux qui ne sont pas liés par le secret profussionnol pour celte raison qu'on allègue que lo dppo>iiaire du secret no pourrait contredire ce témoi-gna JÎO ;

« Qu'enlln la politique ne devant, en vertu dos principes sur lesquels repose la séparation des pouvoirs spirituel et tem-porel, trouver aucune place dans l'exer-cice du ministère ceclosiaslique, toute action du pt. tre qui abuse de son autorité morale ou de ses pouvoirs religieux poui peser sur la conscience et entraver la liberté de l'électeur corislituo non seule-ment un Ti.uiquement grave aux devoirs oui sont imposés au clergé par les lois do 1 Ktat, mais aussi un acte absolument illicite, une manœuvre essentiellement blâmable dont l'aulorilé chargée d'exami-ner la sincérité de l'élection a toujours eu le pouvoir et le devoir d'apprécier la portée ;

« Considérant, en l'espèce, qu'il résulto d'atti'stations versées au dossier qno le desservant et le vicaire de Tri>noz ont refusé les sacrements à un certain noir.bro d'elecleurs , que les •ignainircs de sept de ces attestations cerlilient que ces prêtres leur ont déclaré motiver ce n fus sur leurs f-pinions politiiiuu» ; qu'un ccr-liHoat produit lédioij^no qui; lu vicaire est allé jusqu'il opposer le môme refus ù la mère de l'un (les candidats, parce ([ue son flls fiijurail sur la liste républicaine ;

« Consid 'ranl qu'on vertu dos principes ci-dessus rappelés, le cons"il ne saurait reji'lor e s déclarations (j ai émanorit d'Ilommi'S liont le témuignage |)réseule toutcis li's garanties de sinci^rifo et qui sont tenus pour profnssoi.un allncheiiiRiil pio-

- fond pour les croyances ri'li>;iouscs ; « (ioiisidorant que ocs (li-ciaraiions, ab-

solu'iient précisés et c nn Kiil i!il(!s, iJé-notont suflisamini>nL l'élat do prossinn électoiale dans léquel le vole a élé ellrc-tué ; qu'elles .éta ilisiont d'uno maniéro C'frlaiiift <|ii" clt'igé s'est ii géro de la façon la p!iis icgreltablo dans l i l i i in électoral'' :

« Considérai t (|ue los certiticats pro duils tendent à démontror que le clergé ne s'est livré à aucunn prédication poli-tique ; qu'il n'y a point lieu d'ordonner une enquête sur ce point ; qu'on ellet, en

raison des agissements dont la preuve est acquise, il est suffisamment établi qu'on no saurait considérer comme sincère le résultat de l'élection, étant donné qu'un déplacement de doux suffrages suffirait a modifier les résultats du scrutin ; qu'il y a lieu pour tous ces motifs de prononcer l'annulation des opéiations du (••• tour de scrutin :

« Arrête : « Le opérations électorales effectuées,

le 1" mai 1892, dans la commune de Tréflez pour le renouvellement du con-seil municipal sont annulées. »

Nouvelles da Finistère L - ' a b b é G a v r i i o r à T V I o r l a l x

L infat igable apôtre, qu i , la veille mûme prOchait à Paris, en l'église Saint-Roch; en faveur des provinces russes éprouvées par une horr ib le fa-mine, a oien vou lu consacrer a la pa roisse S t -Mar t i n de Mor la ix presque toute la journée de mercrd i .

Nous n'exposerons po in t à nouveau son plan de régénération sociale par la connaissance de l 'Evangi le et la pra-ticjue de l'apostolat chrét ien ; nous n'analyserons môme pas les très inté-ressantes conférencfs qu ' i l a successi-vement données : conférence générale à 9 heures du mat in ; conférences par-t icul ières et successives aux dames et aux jeunes filles, aux enfants des deux sexes, aux hommes et aux jeunes gens. Nous aurons à revenir sur plusieurs des idées développées par le zélé mis-sionnaire et don t la mise en p ia t ique a été aussitôt assurée sous la direct ion môme de ce puissant in i t i a teu r .

_ Les deux premières visites de M . l'abbé Garnier à Mor la ix on t déjà pro-du i t un bien considérable dans les par-rcisses de Saint Melaine et de Saint-Math ieu ; celle de mercredi aura un ' effet plus salutaire encore pour la vi l le entière.

M O R L A I X , — Evolo de M.-D. de L o u r d e » . — La d is t r ibu t ion solen-nelle des pr ix à l 'Ecole et à l 'Asile de N. -D . de Lourdes \Sa in t -Mar t in ) aura l ieu, à la salle d u Patronage des jeunes gens. îi I heure 1/2 précise, le l und i 25 )uin. M . l'abbé Derr ien, aumônier de l 'hôpi ta l , fera l 'a l locut ion.

— U a mapiag-e. — Mardi dernier a été célébré, en l'église St-.\Iathieu, lo ma-riage de Mademoiselle .Marie Vérant. fille de l'honorable notaire de Morlaix, avec M. Paul Péillet, lieutenant au 1" bataillon du 118« d'infanterie, fils de M. Peillel, ancien notaire et conseiller d'arrondisse-menl de Cro/on

Les témoins de la mariée étaient M. Th. Kstrado, son grand -père paternel, et M. le docteur Jules Rochard, inspecteur géné-ral du service de santé de la marine, son oncle. Ceux du inaiié étaient M. le géné-ral Lambert, commandant la subdivision de Oiiimper, et M . Kmile Peillet, son frère, nolaire à Crozon.

M. le chanoine Le Duc, curé-archiprfilre, a donné la bénédiction nuptiale et adressé aux jeunes époux, une allocution qui a élé fort appréciée.

Un groupe d'artistes amateurs, réuni.'i autour do M . Mack, a exécuté, ainsi que lo grand orgue, divers morceaux de cir-con.stance.

Au milieu du clergé paroissial avaient pris place M. le chanoine Dulong de Ros-nay, M. l'abbé le Soout ancien aumônier do la marine, M. l'abbéDorrien, aumônier do l'hôpital civil el militaire, etc. Une très nombieuse assistance de parents et d'amis remplissait la nef ; au dehors do l'église une foule sympathique se pressait pour voir les mariés el admirer au pas-sage ce couple dont Dieu veuille réaliser los légitimes espérances do bonheur cl d'avenir !

COURSES Dâ MORLAIX A l'occasion des courses, nous rappe-

lons au public que lo prix des entrées do l'Hippodrome sont les suivants ;

Cartes de fondateurs : 20 francs, don-nant droit fi une curie personnelle vala-ble pour les doux journées, plus quatre cartes par journée pour la tribune d s fondateurs, el onlin à l'entrée do la voi-ture.

Cartes de souscriptions à 10 francs don-nant droit il quatre caries par Journée.

(îartes do pesage, par juurnâo, T) francs. oirtos dos tribunes, 3 francs. Cai tes de la pelouse, 1 fr. 30. Voilures d 4 chevaux, 20 fi'ancs.

id. i\ -1 ol 3 chevaux, 5 francs, id. ft 1 cheval, t francs.

(îav.iliors, 2 francs. On doit porter sa carte ostensiblement

dans l'inléripur do rhi|)podionie. On trouve dos cartes do fondateurs et

do souscripteurs chez .Mlle Bernbach, avenue (lambotta.

Les cartes de la polouso sont en vente chez M. Lanoé. imprimeur, el dans les hôtels et cafés de la ville.

I-.0 14 «Juillet à tVIorlaix La fùtodu juillet c.ominence à Morlaix

commo en beaucoup d'autres villes, la veille au soir, par une retraite aux flam-beaux Cotlo promer.'ide musicale attire dans la rue beaucoup do monde. Pourquoi la police tolèro-t-eile quo des groupes d'ont'anls nt do jeunes gens couvrent la musique de leurs cris, do leurs chants discordants. Cotte iinnée, ces giimins n'avaient rien trouvé do mieux h braillei qi:(! co refrain provocalyur : « Les curés sacaudos?))_

Quoi ami dô l'apaisement leur avait doninj le mot d'ordre. Au nom du clergé el dus catholiques inorlaisiens nous

protestons contre ces provocations insul-tantes, el nous voulons espérer quo M-le maire saura prendre les mesures néces-saires pour les faire cesser.

Jeudi matin, la rovuo de la garnison, passée sur la place Thiers par un simple capitaine, en l'absence ue M . le comman dant du bataillon a élé contrariée par le mauvais temps. Les autorités y aosistaienl et la musique municipale y prêtait son concours. Après la revue, la médaille mi-litaire a élé solennellement remise à M . le Laurans, brigadier, commandant la brigade de PI uescat.

Uu peu après midi, le temps s'est mis au beau ; aussi une foule considérable, tout Morlaix à peu prés, s'est portée au Pouliet pour los courses de vélocipèdes, qui attirent chaque anuf e une plus nom-breuse assistance comme elles provoquent de plus nombreux engagements. Il y avait, celle fois, jusqu'il 18 à 20 concur-rents pour certaines courses.

La pluie du matin avait bien détrempé la pisle un peu plus qu'il n'était néces-saire pour abattre la poussière; mai<à part cet inconvénient ol quelques chutes sans gravité, loi-t s'est fort bi^n passé, la Mu>!i(]ue municipale se chargeant d'é-gayer par ses accords les moments d'atlen-le enire les courses. Voici les noms des vainqueurs de cos luttes intéressantes :

/' convie. — Dépiirtemontalc;, 4,000 niélrr-s. — 1" prixSOf, llenouvel.de IJrest on 8' 32", g-Jgntî facilement ; 2' 30. G.ié-gii.in de .Morlaix, en8" -40" ; 3» 20, Vérant do Morlaix, en 8" 32' ; 10, Jonoour, du voloi-.o club morlaisien.

2* course. — Inturnalionale (bicyclettes) 3,000, m. l"- pr. 100 fr., -8mils, de Paris, en 9' 31" ; 2* 30 fr. Jarrier,deRennes,en 9'

j ' course. — Régionale, 4, 000 mètres. — prix 100 fr., Paillardon, Pierre, do Quint in, en 8' 6" ; 2«, 60, Jarrier, de Rennes, en 8' 6" ; 3« 30, Borhau't, de Vitro, en 8' 7" ; 4», 20, Paillardon, Louis, de Quinlin, en 8' 13".

4' coune. — Réservée aux membres du véloce club morlaisian, 2, 000 mètres : deux objets d'art et deux médailles. — i " prix, Vérant, en 4' 9" ; 2", Guéguon, en 4' 18'' ; 3» Jaouennet, en 4' 22" ; V Jon-cour en 4' 23".

Un 3" Guéguen a gardé constamment la tôro pendant les quatre premiers tours, et serait infailliblement arrivé premier, s'il n'était tombé au cinquième tour et n'avait abandonné la partie.

y course. — Internationaie (tricycle), distance 3000 mètres. — 1" prix 100 fr. , Berhaull, de Vitré, en i r 3 o " ; 2°, 60, Smith, de Paris, on H'33" ; 3', 30, Hamo-nic, de Sl-Brieuc, en H'37".

6' course. — Kpreuve annuelle des pupilles du véloce-club morlaisien, 1200 mètres. — 1" prix, un objet d'art, Jules Le Maître, en 2' 47" ; 2', un objet d'art, Charles Herr, en 2' 32" ; 3', une médaille d'argent, Ludovic Estrade, en 2' 57" ; 4', une médaille de bronze, Jean Vérant, en 3'.

7' course. — Internationale, 10,000 mètres en 23 tours de pislo. — 1" prix, 200 fr., Pierre Paillardon, de Quintin, en 21' 8" ; 2*, 100 fr., Louis Paillardon, de Quintin, en 21' 9 " ; 3% 80 fr., Jarrier, de Rennes, en 21' 12".

Hamonic nousiemble mériter une men-tion pour la manière dont il a suivi la course jusqu'aux derniers tours ou il est tombé. t

Un prix de persévérance, s'il y en avai-serait acquis de dro't à Mingam, de More laix, qui a fourni les 23 tours de pisle sans se déconcerter, malgré l'irréparabl avance que les premiers avaient sur lui.

Lô soir, les illuminations, semblables à celles dos années précédentes, ont de nouveau atliré la foule dins los rues.

PLOUIGNUAL'. — P a i ' d u i i iia i... C l a r t é . — Le pardon de h Clarté, à Sainl-Didy, en Plouigneau, aura Mou cette année, commo l'année dernière, le pre-mier dimanche d'août.

- V o l » à l a gare. — Il se commet de nombreux vols dims les gares, et c'est principalement aux objet» do consomma-tion que s'allaquont les auteurs, souvent difficiies à trouver, do ces larcins dont les Compagnies sont responsables et qui peu-vent quelquefois compromettre des em-ployés fort honorables. Il est donc de l'in-téiôl de tous de découvrir les voleurs, et il faut souhaiter que la justice punisse' sévèrement ceux-ci quand elle les a sous la main.

Ou constatait à la gare do Morlaix, depuis quelque temps, de nombreux vols de liqueurs, parmi es marchandises sta-tionnant sous le hall. Les soupçons fini-rent par se porter sur le nommé Engevert, Alexandre, chauffeur do nuit au dépôt des machines, et à qui ses fonctions donnaient des facilités spéciales pour opérer les vols sans ètro vu. Une surveillance fut organi-sée el un piège fut tendu au voleur.

Mardi soir, un panier do vin de Madère fut ostensiblement abandonné dans la gare des marchandises. Dans un wagon voisin se trouvait cach(J le facteur mixte Poirier, armé d'un fusil dont la charge, à peu prèsinonensivo, se composait unique-ment de ce petit plomb qu'on appelle de la « cendrée » : do quoi marquer lo voleur sans le blesser grièvement.

Vers minuit. Poirier vit un homme en-trer dans le hall avec un falot, el se livrer à l'inspection des marchandises eontenues dans plusieurs wagons. Remarquant bien-tôt le panier de Madère, l'individu en déUt los ficelles et en prit une bouteille. Il Que faitos-vous là ? » cria on en ce mo mont le vigilant Po'rier. Un cri de sur-prise lui répondit, et abonnant la bouteille le voleur s'enfuit... vers le Dépôt. Poirier lui lûclia un coup de fusil sans l'alteindro el courut il con tour au dépôt. 11 y trouva KngovorI, qui mangeait tranquillement sa soupe el répondit par des dénégations aux accusations du faclour-mixto.

Poirior, cependant, est afflrmalif; il assure avoir bien reconnu le chauffeur de nuit, ol les résultats do l'enquête ouverte mercredi malin ont élé tels qu'Engelborl a été écroué sous mandat du dépôt.

PLOUIGNEAU. -— luccndie. - Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, vers ihinuit, M. Paul, François, propriétaire au village de Coatsabel en Plouigneau, fut averti par deux de ses voisins, MM. Guyomard, Ignace, et Sec'h, Yves, que le feu consumait une maison à lui apparte-nant et distante de 200 mètres environ de son habitation. Celte maison, inhabitée depuis la Saint-Micheldernière, était cou-verlA en genêts ; elle a été promplement détruite. C'est une perle do 300 fr. cou-verte par nu.! assurance i la Foncière.

Il est i!n;):)3sible do savoir coinm -ni le fen a j)u prondro dan'' un édili ;o isolé et inhabité; propriétaire ne so connaît aucun oiiiii; ni et ne croll pis à h rnal-voillanco ; mais il iuclino moliro le si-nistre sur l.i compte do l i fô!e nationale-l'ar aniicip.ilion. M. le dépulé-maire de Plouigne.i i a lait célébrer cotlo fête lo dimanche lOdan.ssa c.jinmuno, et il. Paul cioit que quol'juo buvour attardé, reve-nant du bourg au milieu d« la nuit, auia allumé sa pipe en passant prés du la mai-son el joté sur la loiliite en genêts ou tout à côté une allumello mal éteinte.

ScRiGN. n. — D e u x n iopts p a r i m -p r u d e n c e . - • Le 4 juillet courant, le sieur Kerbiriou, manœuvre-puisatier, qui travaillait depuisquolque temps ilTappro-foridissoment du puits du sieur Rocher, commit l'imprudence de descendre dans ledit puits sans se faire attacher. I l avait, le 2 au soir, fait prrtir une mine et les gaz provenant de la combustion de la poudre étaient restés accumulés dans le fond. Aussi, à peine descendu, Kerbiriou per-dait connaissance. Bocher, témoin du fait, appela au secours ; plusieurs personnes accoururent et l'une d'elles, le sieur Menn Guillaume, descendit dans le puits, tou-jours sans se faire attacher à la corde du treuil: apsès avoir essiyé d'y attacher Kerbiriou, Bocher ot les voisins virent Menn s'évanouir à .«on tour. Alors Bocher envoya chercher un médecin, et, avec des crocs altachéa à la corde, on finit par retirer Menn, au bout d'une heure, com-plètement asphyxié, et Kerbiriou, après six heur îs d'efforts continus. Le médeciti ne put que constater le décès de cei deux hommes.

C E R T I F I C A T D'E'rUOES Les commissions officielles pour la déli-

vrance du certificat d'études aux élèves des écoles primaires ont procédé aux examens, à la fin de juin el au commen-cement de juillet, dans les différents can-tons de notre arrondissement ; voici les résultats de ces examens.

CANTON DE MORLAIX GARÇONS. — (76 présentés, 39 admis). Morlaix ['Poan-Ben). — Bellec Jacques,

Cadiou Joseph, Corvez François, Colhel "Lucien, Denis François, Guédon Jean, Garrec Adolphe, Guillou Jean, Guyomar François, Dantoc François, Ilameury Pierre, Kervarrec Pierre, Korvizic Joseph, Lazou Jean, Larher Jean, L'Ilostis Pierre, Paul François (jeune), lliou Jean, Rivoa-len François, Silbro Francis, Sillau Fiacre Walbot Lucien. '

Moi laix {St-Mctrtin). — \udigou Emile, Bougeant Jean-François, Gabon Corentin. Corriou Pierre, Gousse Jules, Duc Jean, Claude, Goasguon François, Guézonnec Victor, Louis Viclor, Moal Pierre, Poirier Hyacinthe, Poirier Louis, Prouff

Pierre, Quéméner François, llohel Louis, Saoul Yves,Tanpy Hervé, Thomas Pierre,

Morlaix {Saint-Melaine). •— Abgrtill Ollivior, André Jean-Marie, Coronel Henri GefTroy Auguste, Guido Mathieu, Guiner Guillaume, Kerné François, Meror Jean-Pierre, Minor Jean-Pierre, Paquet Louis' Scouarnec Désire, Tanguy Yvos, Le Thous Auguste.

'Ploiijeau. — LoCorro Félix. 'Plourin. — Brignou Jean-M. Sl-Marlin-des Champs. — Argus Gus-

tave, Castel Louis Castel Yves. FILLES (72 présentées, 33 admises

Morlaix. — {'Poan-ben). — Boschel Louise, Bozec Mario, Corvez Pauline, Castel Jeanne, Gallouédec Jeanne, Gorju Antoinette, Guyomarch Françoise, llémo-nin Marie, Huon Marguorile;jjJou(Hre Ma-rie, Kerdébroz Rose, Kérébol Marie, La* balMarie, Larhantoc Jeanne, Penn Jeanne, Petigars Cécile, Raoul Anne-Yvonne, Sicot Mario, Stéphan Jeanne.

Morlaix [Saint-Melaine). — Caslel Ma-rie, Gorrer Gabrielle, Guillou Jeanne. Guillou Célesline, Kerboriou .Madeleine, Lamanda Anna, Madiou Marguerile, Mingam Françoise, Mercier Maria, Person Catherine, Viol Louise.

Morlaix.Saint-Mariin. — BlancheMaria, Coat Françine, Jourdron Mir ie , Lft Verge Jeanne, Le Saoul Jeanne, Louis Jeanne, Merrer Angèle, Quelennec Bapliitine, Tréal Jeanne, Tréal Marie.

Morlaix, [Court secondaires). - Pinson Jeanne, Ropers Anne.

Sl-Martin-des Champs. — BeHec Marie, Bohic Marguerite, Corre Reine, Coz Anna, Coz Fiançoise, Keryel Jeanne-Marie.

Plourin, [école communale) — Hénaff Anne, Moulin Jeanne, Motec Victor-me, Quéméneur Pauline, Ridoii Jeanne.

Ecole libre. — Morvan Jeanne-Fran-çoise.

CANTON DE SAINT-THÉGONWEC

Garçons. — Présentés, 28 , admi«, 14. Plounéour-Mifucz. - J. Dano ; J.-M.

Gallon ; C.-Y. Madec ; P.-G. Pouliquen, J.-lî. Sanquer.

Pl.!yber-Christ. — F - M . Calvez ; J. P. Le Gort" ; P. L'.iénoret ; J.-L. Messager ; J.-P. Salaiin ; Y. Sibiril.

F.e Clotlre. — J. Y. Guillou. Saint-Thégonnoc. — E. Prouff. Filles. — Présentées, admises, 11. Piounéour Ménez. — J.-Y, Martin ; G.

Nicolas. Pleybor-Cbrist (école congréganiste pri-

vée). — A. Fichou. St-Théhonnec (école congréganiste

privée). M.-Y. Auffrel ; M.-A. Auffret ; J. Corre : M. Dénlel ; Cornély ; M. LeRouxî M. Prigent.

Loç-Eguinor. — M. Abgrall. CANTON DB PLOUIGNEAU

Garçons. — Présentés, 42 ; admis, 24. Plouigneau. — E. Rozec ; P.-M. Vail-

lanlec. Lanleya (hameau. — P.-M. Gabon ; I .

Pape. Bots»rhel. — Y.-M. Cuiner / Y.-il .

Vaillebois. Gnerlesquin. — F.-M. Bourhis ; S. Gos-

quer ; T. Fustec ; J. Lécuyer ; L. Prigent ; J. Ronel : J. TiUy.

Lannéanou. — Y. Brai ; Y. Guillou. Plougonven, — A. Dantec ; J. Y. Nuz ;

P.-M. Person ; G. Saout ; H. Tréguier ; Y,-M, Madec.

Saint-Eutrope. — Y. Goas ; J, Ouriec ; F.-M. Lachuer.

Filles. — Présentés, 37 ; admisees, 28. Plouigneau (école publique). — F. Gar-

rec. P. Page, F. Sillau, P. Troadec. Plouigneau (école congréganiste. — M.

Goativy' J. Corre, A. Huon, M. QuilTëré, J.-M. Taillanter.

Lanleya (hameau). — J.-M. Folloroax, J -M. Manach.

Guerlesquin. — V. Guillou, J.-L. Laie-ton, M.-A. Lequéau.

Lannéanou. — A.-Y. Balch. Plouégat-Moysan. — J.-P. Groq. Plougonven (école publique). A. Quitté. Plougonven (école congréganiste). —

J.-Y. Cozic, J.-M. Le Bihan. Saint-Eutrope. — M.-T. Taoc.

G * N T 0 N DE L.ANMEUR

Garçons. — Présentés, 54 ; admis, 48. Lanmeur. — J.-M. Gabon, Y.-M. Clech,

P. Cudennec, M. Jeannin, P . -M. Postic, C. Thomas.

Garlan. — J.-F. Braouézec, J.-M. Roux, F. M. Turluer.

Plouégat-Guerrand. — Y.-M.Guillermic, J . - F - a . Manac'h,

Plougasnou (bourg). — A. Bescont, F.-M. Le Gon, L. Le Gon, J.-F. Le Lous.

Plougasnou (Mesgouez). — F. Férec, G. Lazennec, F. Piriou.

Saint-Jean-du-Doigt. — R. Jauen. Filles. — Présentées, 42 ; admises, 17. Lanmeur. — F. Crassin, H. Godeu, A.

Guéguen, M. Rumeur. Garlan. — M.-Y, Laviec, F, Page, J.-M.

Rolland. Locquirec. — A. Reffay. Plouégat-Guerrand. — J.-M. Diguer,

A.-Y. Le Goff, J.-M. Jaouen, P. Jaouen, F. Nicol, M. Tanguy.

Plouézoch. —J. -P . Cotty. \ Plougasnou (Kénot). — J.-M. Troadec.

Saint-Jean-du-Doigt, —- J. Mahé.

CANTON DE SAINT-POI-DK-LÉON

Garçons. — I l présentés, 26 admis. Sainl-Pol-de-Léon. — E. Berlhier, J .-M.

Le Borgne, J.-M. Guiomard, E. Uesguen, F. Rolland, G. Le Saos.

lIo-de-Balz, — P. Dilichen, J. Bonny^ C Milin.

Plouénan. — M. Prigent. Plougoulm. — J.-P. Combot, J. -L.M,

I Kerbrat, F. Lo Rest, L. Raoul, g Roscofi. — A. Chapalain, J. Chapalain,

A. Guillou, C. Guyader, 0 . Proust, J. Tan-guy, Y. Toularhoat.

Santoc-Roscoff. — P. Créach, P. Le ,Gall. H. Stéphany.

Sibiril. — li. Lédan. Filles. — 34 présentées, 22 admises. Saint-Pol-de-Lôon. — M.-Y. Le Bihan,

A. Cocaign, M. Dorval, P. Godec, M. Rol-land.

/

Page 11: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

(

> iSTAJCr Elève libre. — E. Fi i l le l . llo-do-Balz. — J. Cnbioch, F. Losquin. Mospaul. — M.-Y. Giuliou, M.-Y.Guerch. Plouénun. —A. -M . Uris, M.-Y. Guilloii. Plougoulm. — M. Uidou, A.-Jacq, M.

Oll ivier. Roscoff. — H. Rlondaau, Y, Francis. M.

Guerch, M Hoigniinl,

Santec-Eloscoff. — M.-J. Féal. Sibiril. — G. Aléar, J. Nédtîlec.

CANTON DE PLOITESCAT

Garçons. — 36 pri^sontés, 21 admis, Plouescal. — M. Abaiain, J. Azou, V

Boucher, Y. Calariiou, J.-U. Gorre, A Dizerbo, J. Inizan, A. Kermoal, A. Lau-rans, L. Saiauri, U. Son.

Plougar. — G. Floch, E.-M. Grall, L -F.-M. Méar.

Piounôvez-Locbrist. — F. Lo Ferre, L. Bodiiis, P. Broçhu. A. Deroff, G. Qué-ran.

Tréllcz. — J. Giignou, J. Saout. Fi l les.— 22 présentées, 1:2 admises. Lanhonarneau. — .M. Avé, A.-Y. Lo

Bris, P. Tromelin. Plouescal. — F. Gadiou, L. Léon, J.

Pinvidic, M. llamonet. Plounévoz-Lochrisi. — P. Gréach, M.-

Y. Le Saint, A. Sparfil. Tréfloz. - - J. Kérandel, M.-.-v Houdaiit.

GANTO.N DE l ' L O F Z É V É D É

Garçons. — 28 présentés, 15 admis. Cléder. — H . Bihan, L. Brest, P. Guen,

H . Guillerm, V. Kerscaven. Plouzévédé. — J.-L. Le Borgne, J. -V.

Boulch, J. -F. Troadec. P'oevorn. — J.-M. Grall. Saint-Vougay. — J.-F. Quéré. TréHaouénan. — P. Autret, H. Branel-

lec. A. Quéré, Y. lloliand. Fil les. — présentées, 8 admises. Plouvorn. — (lîcole congréganiste). —

J. Bodiiis, M.-11. Galvez. M.-A. Gorrec, G. Miossec, A.-M. Simon.

Tréflaouénan.— .M. Cùrre,M -LSiohan.

GANTON DE TAULF;

Garçons. — 47 présentés 27 admis. Tail lé. — J.-.M. Fichoux, J.-.M. Gui-

varch, G. Picard, J. Guégainer, G. Quéré, I . Quéré.

Taulô-Penzôs. — J.-i l . Breton, J.Quéau, J. Riou, J. Roguez.

Carantec. - J.-.\l. Charles, F.-M. Mer-rien, A . Le Suint, A. Mescam, A. Nicolas, J " M . Tanguy.

Guiclan. — A.-M. Gilguy, F.-L. Guiader, J.-3I., Le Mer, J.-Y Loussaut.

Henvic. — G. Hyrien. Locquériolé. — P - M . Galouzat, F. -P.

Goal, P.-M. Hamon, T . -Y . Kerbir iou, G. Le Nen, F.-M. Quéguiner.

Filles. — 21 pré.senlées, 8 admises. Taulé. — Ecole publique : M. Bécam,

Breton, M. Quéguiner. — Ecole libre : M.-A. Puil l .

Guiclan. — J. Abhervé-Guéguen. — J. Gestin.

Locquénole. — M. Bécheu, J. Herry,

CcDseil moDicipal de Morlaix SÉANCE DU 1 " JUILLET 1802

Etaient absents: MM. Herr, Le Bol-loc'h, Préauchat, Prigent et Poil leu.

Voici le compte-rendu sommaire de la séance, réserve fuite des observalionsque nous aurons à formuler sur certains points-

M. le mai.-e donne lecture d'nnc lettre de M. Considère, ingénieur en chef des ponts et chaussées, établissant le droit de Tadministration à la règlemenlalion du moul in LeCam et examinant trois projets différents pour empêcher autant que pos-sible l«s inondations dans la ville de Mor-laix. Après observations de MM. Guyomar et Kernéis, lo conseil adopte la solution qui consisterait à élargir le canal de dé-charge, ce qui, sans nuire à la marche du moul in, porterait la section minima de i mètre carré 62 à 1 mètre carré 80. La dé-pense est évaluée à 900 f r , et elle serait certainement supportée par M. Le Cam, qu i a tout intérêt à éviter d'autres dépen-ses plus !orte.s, que l'adminislralion dos ponts et chaussées pourrait lui imposer en cas de refus.

Le conseil vote une somme de H20 l'r. pour le trousseau du jeune François-Ma-rie Le Bars, élève à l ' institution nationale des sourds-muets de Paris, dont le pôro, chargé de famille, ne gagne que 1 f r . 83 par jour.

Le maire entretient le conseil du nom-bre toujours croissant dos élèves des éco-les communales. Li'S groupes do St-Mar-t in et de Sl-Melaine sont de 220 et 200 garçons. Il y a donc urgence à créer dans ces deux groupes un deuxième-poste d' insti luteur-adjoint. La dépense serait insigniiiante, car les locaux existent c l lo traitement des instituteurs est à la charge de l'Etat. A l 'unarrimité, le conseil auto-rise le maire à demander la création de çes dtux postes.

Le maire donne lecture d'une lettre de M. le llecleur de St-Marlin réclamant un grillage devant l'église, un bec de gaz et un arrêté municipal pour empêcher les in-congruités commises autour de l'église par les personnes et par les animaux. Lo <'onsoil décide que ces qiinstions sont du ressort du conseil de fabrique, et, sur la proposition du maire, alln d'empêcher les ani'iiaux do s'introduire dans le cime-tière, il vote un crédit de 200 fr. pour la construction d'une porte qui ne devra pas fermer à clef.

Le conseil vote un crédit de 2,000 f r . , conformément aux prévisions do l'archi-tecte voyer, ponr construire un mur do clôture, rue des Vignes, où la ville a ache té ol démoli une dizaine de veilles masu-res. I l vote égalemen un crédit do 1,300 fr. ponr nn autre mur de clôture, chemin do l'hopicc et dn chàleuu, êlant. entendu que l'hospico participera pour environ un tiers aux dépenses. Sur les observations ilo MM.Kernéis cl Guyomar,le conseil dé-cide que l'hospice participerc aux travaux de réparation ù venir, dans les mêmes pioportions.

Lo maire fait connaître au conseil que M. le Giierchest disposé Ji céder à la vil-le, au prix de 3,000 fr. , la maison occupée place Thi i r .s au bas de l'oscalier Saint-Melaine, par M . Dupuis, perruquier. Les commissions des finances et travaux trou-vent la demanda exagérée ol n'estiment pas cet immeuble à une somme supérieure

l,o00 fr. MM. Gabriel Le Gac, Joncour, Kernéis, Élléouet, Robic,le Borre,Le Feb-vre, Marguerio prennent part la discus-sion. FinalemenI, le conseil réserve la question, tout en autorisant le maire à entrer en pourpaïk-rs avec M.Le Guerch.

Le con.^eil s'occupe ensuite de la ques tion d'un grand concours de musique, qui aurait lieu à Morlaix en 18!l3, le di-manche et le lundi de la Pentecôte, et qui concorderait avec l' inauguration du nouveau collège. Après diverses observa-tions présentées par MM. LeOerre, Gastel, Margerie, Le Gac (Gabriel), Le Gac (Paul), Vichot, llobin et Le Goff, le conseil con-firme sa délibération remontant à deux ans et s'engage à mettre à la disposiliijn du comité une somme nette de 3,000 fr , à condition que le comité se sera assuré l'adhésionde vingt sociétés musicales étrangères.

Sur la proposition du maire, le conseil, à l'unanimité, émet un vote de confiance en faveur de la commission des travaux publics, qui surveille Irès attentivement les petites moditlcalions qu'on est forcé-ment obligé d'apporter dans les travaux du collège de Kernéguès.

M. Le Gac (Gabnel) donne lecture de son rapport sur le marché couvert. Il rap-pelle que cette question a été soulevée à diverses reprises et que, dans la .séance du 22 mai dernier, M . Préauchat s'était vivement plaint de l'encombrement du marché couvert, à certaines heures, en-combrement que M. Préauchat altribuo à la place occupée par les marchands dé-balleurs. Le rappoileur, après avoir énu-méré les piécédentes délibérations prises depuis la création des halles, proposa au conseil de décider :

Que le marché couvert sera désor-mais réservé exclusivement à la vente des denrées alimentaires ;

2- Que le marché des viandes foraines sera de nouveau transféré à l'intérieur du marché couvert ;

3- Qu'une inspection minutieuse ,e| une surveillance ligoureus-î seront exercées sur les denrées mises en vente. Sur une question de M. Gnyoaiar, M, le rappor-teur répond que le receveur des droi s de place, en fixant à 1,.'Î00 francs la diminu-tion des recettes, par suile de l'exclusion des débulleurs, n'a émis qu'une opinion personnelle, qui ne repose sur aucime base sérieuse. Il croit au contraire que la perte résultant do ce chef sera compensée par les droits qu'acquitteront les bou-chers forains et les marchands de légu-mes, qui ne pourront plus vendre au coin des rues. MM. Gastel et Lo Febvre présen-sent diverses observations et ne croient pas que les mesures rpoposées par M. Le Gac empêcheront l'encombrement du marché couvert. M. Guyomar demande, dans le cas où la mesure proposée par la commission d'accord avec la municipalité, serait nuisible aux intérêts do la ville, que le conseil, après une expérience d'une année, puisse revenir sur lo vole qu'i l va émettre.

M. Le Gac répond que le marché cou-vert a été construit, non dans un but de spéculation, tna^s pour faciliter les rap-ports entre vendeurs et acheteurs.

Les conclusions du rapport, mises au voix, sort adoptées ù une très forte ma-

•jorité. Le maire invite le conseil, conformé-

ment au droit que lui donne la loi, à

se constituer en comité secret pour déli-bérer sur deux questions.

La séance est levée à dix heures.

a^iicV9j ai: a a c b ai: ai a-Des Tablettes d'un Spectateur

'Parr'r 13 juillet i8ç2 La Bourse est légèrement impressionnée

par les incidents parlementaires qui marquent cette fin de session. Le 3 0/0 recule à 98,22 ; le 4 1/2 se maintient à 106. L'Italien est fcrm: 89, 70.

Le Crédit fronder est en progrés A 1105. Par suite de la conversion des emprunts comrnunaux i«6o, 1875, 1881-1886, cet Etablissement décharge les communes em-jrunteuses de 3 millions d'intérêts par an, e taux de tous les prêts réalisés avant la

éonversion devant ûtreramené uniformément à 4. 75 0/0. Il donne ainsi satisfaétion au Parlement et aux communes, en même temps qu'il fait participer les soucripteurs à 800 000 fr. de lots par an repartis en quatre tirages trimestriels, comportant chacun un gros lot de 100.000 francs.

La Banque de Paris lait 640. La Société Générale est bien tenue à 465 ; le Crédit Lyonnais à 781.

Les premiers résultats connus de la conversion des obligations de la Dette Tu-svnine font prévoir un grand sucrés.

Le Comptoir des l'onds Nationaux est demandé en hausse à 692. 50.

Les C/î cm in s Econ om iq i/e.s vale n t 42 2.5 0. Sur le Marche en Banque la petite coupure

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Infoimations financières. — Les action-naire! des Dépôts et Comptes courants qui veulent être garantis contre tous versements par l'exercice des revendications, doivent s adresser à M . Girard, censeur de la Bourse de Commerce de Paris, qni prend tous frais a sa charge.

Le marché des Paris hulminite reste très animé ; on fait 46 à 47 frs. La fiibrique de Cugny est sur le point d'envoyer au Danube le premier chargement important destiné au dérochémcnt des Portes de Fer.

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Jaouen, époux de Françoise Ourlés, 38 ans. — Jeanne-Françoise (losquer, veuve de Yves-Marie Kergoat, 77 ans 8 mois.

Améhe-Marie Le Guillou, i an i mois. - Jean-Alain Cotty, 23 ans 4 mois. - Enfant mort-né. - pferre-Marie Febvre. V nfn.^M'"®"•-.F'o'-entin-Maurice Péron wu f de Mane-Guillemette Olive, 89 ans _ Marie-Françoise Héliés, 75 ans l ' i L i s ! _

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Le Gérant : L . HOBEHGEL.

Etudes de M« EMILE C [ .0AREC , avoué-licencié ù Morlaix, place de Viarmes, n° 3, et de M» LE BOUGE.\NT, notaire à Plougonven.

-A. "VendLro PAR LICITATION JUDICIAIRE

L E L U N D I 25 J U I L L E T 1892 c4 une heure de l'après-midi

En l'étude et par le ministère de Me BOUGE.\NT notaire à Plougonven

Les immeubles ci-après designés : EN LA COMMUNE DE PLOUGONVEN

PREMIER LOT au Bourg de Plougonven

Le lieu, fonds et droits, du Petit-Co2-Castel, portée au cadastre section C, sous les numéros 817, 818 et 818 bis, pour une contenance de 1 are 50 centiares.

MISE A PRIX 6 0 0 fr.

DEUXIÈME LOT Au même Bourg de Plougonven

Une petite Propriélé connue sous le nom du Convenant Coi-Castel, portée au cadastre section C, sous les n " 819 et 8-20, pour une contenance de 9 ares 90 centia-r6s.

MISE A PRIX 1 , 0 0 0 fr. TROISIÈME LOT

cAux dépendances du lieu de Kervoaxou-L^ella

Une Pièce de terre labourable, fonds et droits, nommée Goarem-an-Dour Peila, portée au cadastre section L, sous le nu-méro 733 P, pour' une contenance de I hectare 14 ares 3 centiares.

M I S E A P R I Z l , S O O fr.

QUATRIÈME LOT zAu lieu de Keranguéven

Le lieu ou convenant fonds et droits de Parcheminah

Ce lieu contient d'après le cadastre : Sous édifici's Terres labourables. . Prés Taillis Landes

Oh. 3a . 8- ic . 7 00 H 1 28 23

o3 39 6 07 31

Contenance lotale. I l h. 96 a. 88 c. MISE A PRIX 1 3 , 0 0 0 fr.

CINQUIÈME LOT oAudit village de Keranguéven

1° Une maison, fonds et droits, dile Ty-Traon-an-Dour Saoutic-Coz, un édiUce en ruines et un jardinet, le tout porté an cadastre sectio'.i J, sous les numéros 243 et 243 bis, pour une contenance de 42 centiares.

MISE A PRIX 4 0 0 f r . Les immeubles composant les quatriè-

me et cinquième lois sont alTermés d Jean-Yves Coativy jusqu'au 29 septembre 1893, moyennant (536 fr. 20, par ans.

SIXIÈME LOT Au même Bourg de Plongonven, rue de la

Foiïtain e- au-Lh rist La moi'ié indivise dos droits convenaii

ciors d'une maison, d'une soue à porcs et d'un jardin, le tout porté au cadastre section D, sous les numéros 104 et 103, pour une contenance do 2 ares 4G

centiares MISE A PRIX •. « O f r .

SEPTIÈME LOT En la section de Sainl-Eutrope

A u v i l lage de T r o y e l l o u Un corps do terme fonds et droits loué

aux époux Florentin, jusqu'au 29 septem-bre 1892, moyennant 1,3G0francs charges comprises, et du 29 septembre 18'J2 jus-qu'au 29 septembre 1901, aux époux François Le Goz moyennant 1,280 francs par an, charges comprises.

Ce corps de ferme contient : Edidces et dépeudaa- h. a. c.

ces 0 03 45 Terres labourables. . 9 16 43 Pré 2 65 08 T a i l l i s 2 04 82

Contenance totale. . 13 h. 91 a. 78 c, MISE A PRIX « J 0 0 0 fr.

HUITIÈME ET DERNIER LOT

En ladite section de Saint-Eulrope Article premier

Un Moulin fonds et droits nommé Mou-lin-Dinan.

\

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LA RÊSÎSTANOé: josca

A r t i c l e deux Un autre Moulin fonds cl droits nommé

Kérangiiéven, ' os deux Moulins sont aftermés jusqu'au

29 septembre 1894,aux époux François Kerliorvé, moyonnant 400 francs par an.

I.cprésent loi contient d'après le cadas-tre : Sous ddilicos, biof et ranal »h. 30 a. 88c. Terres labourables. . . » 92 10 Prés » 40 70

Contenance totale. . . 1 h. 63 a. 68 c. MISIÎ PRIX. . . . O O O fr.

Pour extrait : L'avoué poursuivarit,

l'MILE CLO.^IllîG, Avoué Licencié.

NOTA : Pour plus amples renseigne-ments, voir les affiches apposées en ville ou s'adresser ù M* Le nOUUlîANT, noiaire à Plougonven, dépositaire du cahier des charges.

Etûdode M» HENRI V É H A N T . notaire à Jîor'aix, 1 uo ùv, l uiis, 11° I

Elude de M« GUIVAllCH, notaire à Carhaix

Licitu tion vo Ion taire EXTHE MAJEURS

KN l'Etude et parle ministère de M* HENRI Y.'illANT

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Etude de M" Henri Vk'IIANT, notaire à iJorlaix, rue de Paris, n- 7;

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ORAISON FUNEBRE Evêque de Quimper et de Léon

I

PAR V ' « •

• <1

I V I g - r I D ' 1 - I X J I - . S T , i ? e c t e t : i i ? d . e l a . F a c u l t é o a t h o l i q u e d e I = ^ a i ? i s

Député du Finistère -— - -

Mercredi dernier, 20 juillet, a été célébré dans l'insigne cathédrale de Quimper, le grand service de qua-rantaine de Mgr Théodore Lamarche, évêque de Quimper et de Léon.

L'église était décorée comme au , jour des funérailles. Autour du cata-

falque se pressait une foule consi-dérable de prêtres représentant la plupart des paroisses du diocèse.

S. t m . le cardinal Richard, arche-vêque de Paris, présidait la cérémo-nie et occupait le trône épiscopal, assisté par MM. Fleiter, vicaire capi-ulaire adjoint, et de Penfentenyo de

ggaBa^ftjateto^pn, curé^archiprètre de lacaînearàle. En face de Son Emi-nence avaient pris place, sur des sièges d'honneur, NN. SS. Bécel, évêque de Vannes, Coullié, évêque d'Orléans, et . d'Hulst, prélat de la maison du Pape.

Mgr d'Hulst, on le sait, avait accep-té la mission de prononcer l'oraison funèbre du Prélat défunt. Nous avons la satisfaction de pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs cette œuvre oratoire, qui par l'élévation des pen-sées. le bonheur de l'expression, l'ex-actitude et le charme des tableaux a ravi tous les sullrages de la nom-breuse assistance qui se pressait mercredi sous les voûtes de Saint-Corentin,

Non hnbcmus Lie mancntcm civila-tem; scd futurum inquirimus.

Nous n'avons pas ici notre demnuro ilo-flnitivo ; nous Ifi cherchons diins l'avenir.

[Ilfbr. Xlll. 14) EMINENCE. ( I ) MESSEIGNEUPS, MES FRÈRES,

Les paroles de l 'Apôt re que je.viens de citer sont celles qu i viennent naUi-rel lement à l 'esprit du Chrét ien chaque fois qu 'une tombe nouvelle se referme sur ses affoclions et ses espérances. Ce spectacle de la mor t , plein d 'hor reur pou r l 'ûrnc asservie aux idolâtries de la terre, ravive en lu i le sou venir de ses des-tinées éternelles. C'est t rop peu de dire qu ' i l le détachc des trompeuses félicités d'ici-bas: i l lu isuggéreuneambi t ionp lus haute, car le cœur de l 'homme ne peut pas rester vide et maudites seraient les leçons de l 'expérience si, en lu i mon t ran t le néant des i l lusions terres-tres. elles ne pouvaient lu i ouvr i r les horizons mei l eurs d 'un contentement plus solide et plus durable. Nous avons appr is à l'école de l 'Evangi le que le Cnrétien est l ' homme du siècle fu tu r et nous laissons au sceptique cette froide et désolante sagesse qu i devrait s'appe-ler la phi losophie du désespoir. Pour nous tou t trépas est une naissance, toute tombe est un berceau. Nous sa-vons que Jésus-Christ n'a voulu, selon l 'énergique expression de l 'Apôtre, goû-ter nu fruit de la mort que pour lu i ôter son amer tume et y déposer un germe de vie. Ut pro omnimis giistarei mor-tem (2).

Mais quand le deui l qu i nous rassem-ble est celui d 'un de ces hommes dont une mission subl ime a fai t ici-bas les hérauts de la d iv ine parole et les dis.

a ; s. K. le Cardinal Richtrd, irehevtîque de Paris. ( i ) lUbr. l I . ».

pensateurs de la Rédempt ion, c'est alors que les gra"hds enseignements de la tombe prennent toute leur éloquence jou r nous apprendre le chemin du jonheur. Ce Pasteur, au jourd 'hu i en-

d o r m i dans la mor t , n'a traverse la vie que pour nous en révéler le vrai sens, pour nous en montrer le terme.Chacun de ses actes a été un exemple, chacune de ses paroles une exhortat ion : par ses t ravaux, par ses soll icitudes, par ses douleurs, par toutes les formes qu'a revêtues son apostolat, i l n'a ces jé de crier à ses frères . Enfants des hommes, jusques à quand aurez-vous le cœur

E)esant ? Jusques à quand aimerez-vous a vani té et vous repaîtrez-vous de

mensonges ? (3) E t main tenant qu ' i l a touché au riva-

ge éternel, maintenant qu ' i l a éprouvé en lu i -même !a véri té des divines pro-masses, du sein de Dieu, son amour , agrandi au contact du souverain Bien, nous jette, avec une puissance inconnue à la terre, le cr i de ra l l iement qu i nous appelle au Ciel. Mémo et sur tout du fond de oon sépulcre, le père que nous avons perdu, nous instru i t encore : T)(functiis adhuc loquilur. (.4J

C'est cette voix d 'outre- tombe que j 'ai mission de vous faire entendre au-jourd 'hu i en payant un t r i bu t de. filial regret à la mémoire vénérée de votre )ère en Dieu, Monseigneur Théodore ^amarche, Evôque de Quimper et de Léon.

Hélas ! mes Frères, que son passage a été cour t au mi l ieu de vous ! I l n 'y a pas encore c inq ans, vous le receviez en cette église cathédrale comme 1 en-voyé de Dieu. Toute la Cornouail le, tout le Léon s'étaient assemblés f o u r l 'accueil l i r aux portes de la ci lé, au seuil du temple, et lu i of f r i r l 'hommage de son peuple d 'adopt ion. Vous ne le connaissiez pas encore et vous, l 'aimiez déjà, parce que Pierre l 'avait pour vous par l 'organe de Léon "•Petrus par Lconem lociitus est. confiance filiale al lai t au-devant choix.

Mais d 'où vous venait votre Evêque.^ Quels t i tres l 'avaient désigné ù l'hon-neur de cont inuer parmi vous l 'œuvre bienfaisante du saint l 'ont i fe qu i avait lait f leur i r sur le siège de St-Corent in, avec les mérites du pasteur, les vertus du rel igieux C'est ce qu ' i l me faut rappeler en quelques mots.

C était l 'Eglise de Paris qu i l 'envoyait Paris autrefois cité sainte, célèbre par sa foi dans le monde ent ier ; Paris, la ville baptisée dans le sang de saint Denis, sanctifiée par les larmes de Ge-neviève, i l lustrée par la chari té de ses évéques, par la science de ses docteurs par la piété de ses rois ; Paris qu i avait entendu A travers les âges la douce voix de Germain et de Landry, les su-blimes leçons de Pierre Lombard , d 'Alexandre de llalès, de Bonaventure et de Thomas d 'Aqu in ; Paris où saint Louis avait rendu a justice et dc'idié la Sainte-Chapelle à la garde de ces reli-ques sans égales qui s'appellent laVraie Cro ix et la Sainte Couronne d'épines ; Paris, témoin de la conversion de Fran-çois Xavier et des vœux d'Ignace oc Loyo la ; Paris, enfin, théûtre de.s mer-veilles que fit br i l ler sur le monde la chari té d 'un V incent de Paul !

Hélas ! noble cité ! Gomment donc as-tu laissé s'obscurcir ta gloire ! Quo-modo obscuratum est auriim} Comment-

ai Ps. IV. i Hobr. XI.4.

ta renommée chrét ienne s'est-elle chan gée en une réputat ion sinistre de cr ime et d ' impiété ? Mutatus est color optimus ( i) . Pour redire ta récente histoire, i l faudrai t emprunter la touchante apos-trophe du Sauveur à cette Jérusalem ingrate qu i tue les prophètes et lapide les envoyés de Dieu. Jemsalem qiia occidis prophetas et lapidas eos qui ad te mtssi sunt (2).

Toutefois, mes Frères, ce n'est là qu 'un aspect, le plus apparent, je le veux bien, mais non pas le plus vér i ta-ble de la vie du Paris moderne. Si vous pénétrez au jourd 'hu i dans son enceinte, trois sanctuaires at t i reront votre atten-t ion : la v iei l i t basilique de Notre-Dame, qu i garde les souvenirs de la fo i des anciens âges : le sanctuaire béni de Notre-Dame-des-Victoires, ' dont cha-que pierre, recouverte des ex-voto de la reconnaissance, raconte les t r i o m -phes chaque jour renouvelés de la mi-séricorde sur le péché ; et là-haut, sur la coll ine de Montmar t re , près du lieu où saint Denis couronna son apostolat par le mar ty re , la basil ique votive qui îorte jusqu au ciel l ' hommage rendu à 'amour rédempteur par la France pé-

nitente et vouée au Sacré-Cœur : Sa-cnitissinw Cordi Jesu Gatlia pœnitens cl de vota.

Quand du haut de vos falaises escar-pées vous contemplez la mer en furie, i l vous semble l'Océan se sou

choisi X I I I : Votre de ce

que la masse entière de ève pQur monter îi l'as-

saut du r ivage. Mais si vous pouviez, à cet instant même, pénétrer dans ses profondeurs, au-dessous de cette cou-che apitée où se heurtent les flots con-traires, vous verriez régner un calme surprenant et vous seriez forcés de re-connaître que la tempête la plus vio-lente n'est, pour l ' immensité des eaux, qu 'un accident de surface.

1! en va de mêmef les sociétés humai -nes. Ce sont les passions coupables qu i occupent la scène du monde : leurs confl i ts tumu l tueux secouent la surface de l 'h is to i re ; mais aux époques mêmes les plus troublées, un grand nombre d'existences poursuivent, par dessous ces agitat ions, leurs pacifiques desti-tinées._

Ains'i, à travers ses annales, fertiles en révolutions tragiques, Paris a tou-jours compté dans son sein un grand nombre de familles fidèles aux tradi-t ions du passé, gardiennes d i la foi et des vertus des anciens âges. C'est au sein de l 'une d'elles qu'est né Théodore Lamarche .Lep remie rqua r tde ce siècle venait de finir quaud i l v in t au monde. Trois ans après sa naissance éclatait la première de ces crises qui , dans le cours d 'une existence t rop courte au gré de notre affection, devaient le rendre qua-tre fois témoin d 'un changement violent dans la const i tut ion des pouvoirs pu-blics.

La période où se placent son enfance et son adolescence, al lait ouvr i r pour notre pays une ère de l iberté pol i t ique et de prospérité matérielle ; mais i m puissante a contenir le débordement de ' impiété, elle devait préparer l 'explo

sion des passions subversives qui,après avoir renversé le trône, ne tarderaient pas fi mettre l 'ordre social en péri l . Est-ce le sent iment de cette fragi l i té des espérances terrestres qu i tourna de bonne heure l 'àme de Théodore vers le.s seuls biens qu i ne t rompent jamais nos désirs ? Je ne sais, mais une action puissante de la grâce se fit bientôt sentir à son Ame. A u s6in môme de sa famille,

(>j Matth. XXl l I . 37.

deux inf luencescontrairessedisputaient son avenir : d 'un côté un prêtre véné-rable, blanchi au service de Dieu, sous 'égide de Notre-Dame de Chartres,

n 'aspirai t qu'à faire de son neveu le cont inuateurdesonaposto lat ; de l 'autre un viei l off icier rêvait pour le fils de soii :'rère l 'honneur du métier des armes'! L'appel qu i l 'emporta dans le cœur du jeune homme fu t celui qu i avait arraché es fils de Zébédée h leurs filets: «Venez ï ma suite, avait d i t le Sauveur, et je vous ferai pêcheurs d 'hommes « Théo dore entendit cette voix et sa réponse empressée le voua au service des autels.

N'attendez pas de moi, mes Frères, u n récit détail lé de la vie de votre Evêque. Les événements y sont rares, j 'entends ceux qu i a t t i rent l 'a t tent ion des hommes. La carrière d u prêt re n'est pas faite d'aventures propres à défrayer la curiosité. Son ministère est, pour l 'humani tc faible ou malheureuse,, un secours permanent, une source si-lencieuse d'où dér ivent sur elle les in-fluences qui la préservent ou la guéri.'J sent de la corrupt ion. De loin en loin, la rencontrede cette charité bienfaisante avec les maux que le pt:ché déchaîne sur le monde, fa i t éclater, en quelqu' in-cident plus remarqué, l 'action salutaire qu'elle exerce en tout temps et dont la société profite alors même qu'elle la méconnaît Parmi ces hommes qui annoncent au jourd 'hu i le dessein impie de réduire à néant le rôle du prcHre, combien en est-il qu i n'aient pas été ses obligés, qu i n'aient pas dû <f son intervent ion salutaire une des phases les plus heureuses de leur vie.- On re-çoit le bienfait, on demande à quoi sert le bienfaiteur. L ' homme de Dieu ne relève pas l ' ingrat i tude et. commi! son Maît re, bénissant celui qu i l 'outrage, cont inue de passer en faisant le bien.

Bornons-nous donc à suivre d 'un re-gard rapide les étapes que parcourt 'élu de Jésus-Christ. A u petit séminaire

de Saint-Nicolas du Chardonnct , i l t rouve, pour l ' in i t ier tout ensemble à la piété et aux lettres humaines, l ' incom-parable éducateur qu i devait être un jour le grand Evêque d'Orléans. I l y rencontre aussi des amit iés i l lustres, et tel général, au jourd 'hu i l 'honneur et l'espoir de notre armée, n'oubl iera ja mais, au cours d une carrière agit<-e et bri l lante, les liens d'amit ié qu i l 'un i ront alors :i l'élève du sanctuaire. A u sémi-naire de Saint Sulpice, leclerc se forme et l 'homme d'église se prépar' ' à 1 apos-tolat sous la d i rect ion des guides véné-rés que le cleigé de I-'rance reconnaît ses maîtres et ses modèles.

Vo ic i le sacerdoce avec ses gloires et ses lardeaux. Prêtre de JésusChr is t , d i t l 'Evêque au Lévite qu ' i l vient de consacrer, tu n'as pas allégé ta charge. Ecdi sjcerdos Jaclits es, non alt-vinsti omis Itiiiin ( /) . "Touchant euphémisme qui , en ménageantl 'e.xpression,annon-ce au nouveau sacri l icateur qu ' i l est devenu de même coup une v ic t ime !

Dans ces immenses paroisses des faubourgs de Paris, dont la populat ion égale celle de p lus d'un diocèse, le jeune vicairc est l ' intermédiaire permanent entre la sol l ic i tude du pasteur et les besoins spir i tuels et temporels du trou-peau, Que d'enfants instruire, que de pauvres à soulager, que de malades à visiter, que dœuvres a susciter pour mettre par tout le remède à côté du mal, le secours à côté de la tentat ion, la préser-vation à côté du péri l ! La naissante xu'oissc de S t -Augus t in , l 'ant ique fau ' 30ur de la Chapelle sont pour l'abbé

1) Pontifical Romain.

Lamarche le théâtre d 'un laborieux apprentissage.

Quand l 'apôtre est formé, voici que le fléau de la guerre, enchaîné depuis quarante ans, éclate aux contins de l 'Europe et de l 'Asie. A nos marins, à nos soldats de Crimée il faut des aumô-niers. Le jeune prêtre de vingt-sept ans a senti se remuer en lu i ia fibre guer-rière qu'une vocation plus haute avait rédui te au silence. 11 par t i ra , i l sera pour les généreux enfants de la France le compagnon volontaire qu i partage leurs opreuvesT enf lamme leurs coura-^ jes, sout ient leur dévouement, console aur agonie ^ t leur ouvre, à travers le

sacrifice de leur vie, le chemin du Ciel. A bojrd de nos vaisseaux, dans les tran-chées du siège, par tout où i l y a quelque pér i l à cour i r , quelque souflrance à soulager, on le verra présent et souriant, al l iant la douce char i té du prêtre à la belle humeur , à l 'héroïque gaieté d u soldat. De ce commerce passager avec les hommes de guerre son âme gardera une empreinte inaffaçable. Plus tard, quand i l s'agira non plus de porter au loin le drapeau victor ieux de la France, mais de défendre son sol envahi, r ien ne pourra arrêter l'élan qu i l 'at t i rera de nouveau au mi l ieu des camps. Et lors-qu'enf in l 'onct ion Episcopale aura fai t de lu i le père de tout un peuple, le sol-dat Français restera tojours l 'objet de ses prédilections, le favori de son zèle.

Pour cette fois, une paix glorieuse a mis fin à son ministère au mi l ieu des troupes. 11 revient à Paris, où l'obéis-sance l'envoie tour à tour travai l ler dans deux paroisses bien différentes de celles qu i avaient eu les prémices de son apostolat : à Saint-Eugène, c'est la bourgeoisie commerçante; à Sainte-Clot i lde, c'est l 'aristocratie dans ses plus i l lustres représentants, qu i recueil-"ent les f ru i ts de son expérience déjà mûre. Mais les pauvres l 'a t t i ra ient tou-jours et c'est vers eux qu ' i l revient pour ne plus les qu i t te r , jusqu'à son éléva-t ion à l 'Episcopat.

La Chapelle le revoi t , investi d 'un nouveau témoignage de la confiance de ses supérieurs ; puis le quart ier de Cl ignancourt . enf in l 'ancien village de Charonne, englobé maintenant dans lenceinte de Paris et fo rmant à lu i seul une populeuse cité.Associé de plus près, avec le t i t re de premier vicaire, aux sol-l ici tudes pastorales, i lapprend-à sonder les abîmes de misèt-es physiques et mo-rales qu enferment les faubourgb d'une grande capitale.

C'estlaque jeune prêtre.appl iquédans une paroisse toute voisine à un min is tère semblable, j 'eus le bonheur de le rencontrer pour la première fois et de recueil l i r autour de lu i les échos de l 'estime publ ique rendant hommage à son zèle.

Ma s l 'heure sombre a sonné pour la France. Hélas! nu l ne s'y était préparé. Une joie trompeuse, un enivrement d'espérance soulèvent dans un commun enthousiasme la populat ion et l 'armée. " Cependant la contusion règne dans les conseils, l ' imprévoyance aveugle les chefs, le désordre et le blasphème éloignent des troupes la bénédict ion de Dieu. On va au feu comme la fête ; et dès les premières rencontres, la fête se change en desastre.

L'abbé Lamarche a, répondu au premier appel du clairon. I l a re jo int à Metz l 'héroïque armée du Rhin ; mais c'est pour la voir disputer à l 'ennemi le chemin qu i condu i t au cœur de la France. Borny.Gravelot te, Saint-Pr ivat , en quatre jours trois batailles de géants,

Page 14: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

C.A f^eSîSTANCE des prodiges de valour rendus inuti les, la Toute de l ' invasion d'abord fermée à l 'envahisseur par le dévouement des généraux et des soldats, puis rouverte pHr l ' inert ie suspected'un chef infidèle voilà les spectacles auquels assiste l 'aamônier patr iote.

Mais que dis-jo, des spectacles ? A h ! le prôtre a autre chose à ftiire que de nou r r i r sa curiosité des poignantes péripéties du champ de bataille ! I l est là pour agir , pour compàt i r , pour sauver. I l se t ient à quelques pas en arr iéré d.'s combattants, recueil lant les blesses qu i viennent à l 'ambulance ou courant au mi l ieu des rangs pour les relever sous le feu. I l pense d'abord aux mourants : que le ch i rurg ien vienne en aide à ceux que l 'art peut g u e r i r ; ^ o u r lui le remédequ i l dispense va rendre la vie à l 'àme dont le corps agonise. ^

Pauvres enfants, arrachésaux champs ou A l 'atelier, pf. : t-ôtre aviez vous oubl ié le Dieu qu i avait béni votre enfance, le Dieu de votre baptême et de votre première communion. Peut-c^tre ne vous étiea v o j s nom que pour

'LIO souvenus de son , , - r - " - e déshonorer par le blasphémé, de son jour sacré que pour le profaner par le t ravai l ou la débauche, de sa loi que pour la rail ler ou l'en-Ireindre. Mais la foi dormai t au tond de y s cœurs et voici qu'aux approches de la mor t , elle se réveille, pleine tout ensemble de terreur et d'espérance. Vous avez vu passer prés de vous 1 homme de paix e t d amour dont l 'habit p u s rappelle 1 e curé de votre vil laiïo.

• D u n regard suppl iant vous l'avez appe.é.et le voici prés de vous, l 'coulez : en ce momen l même la mi t ra i l le fauche

•l 'air au-dessus de vos têtes ; mais le prêtre n e n a souc i ; i l se couche par terre à vos côtés, son oreil le prés de votre bouche ; i l écoute vos aveux et y repond par le pardon ; i l reçoit vos suprêmes confidences et vos derniers messages, et les recueille pieusement pour les transmettre votre mére. Puis i l vous présente le cruci f iy rjno

— r f vos levres, i l tait sur vos membres les onct ions saintes pour elfacer dans votre être les vestiges du p(5che ; enfin sa main presse la vôtre, son regard vous montre le Ciel. Partez, ànie chrét^^nne, àme régén.>rée dans le

brise dans sa Heur votre vie d 'un jour vous a o u v a - t . g r à c e a u prêtre, l ' en t r . c de 1 éierneWe vie.

Voi là, mes Frères, ce que fait l'au-m ô n i c r s u r le champ de bataille. 11 le fait pour Dieu, i l le fait pour les àmcs, t t non pour une recompense humaine, lou te fo is c est 1 honneur d un pays de savoir reconnaître de tels service^ Le signe g orieux qu i symbolise le dévoue-ment du soldat à sa patrie sera bien placé sur la poi t r ine du prêtre qu i a promené dans la mêlée son dévoueÂient pacif ique. Labbé Lamarche'a reçu des

^ î .m ' . r i ' témoignage méri té. Soldats quand vous verrez passer le pret re décoré, vous saluerez en lui l ' i n -dissoluble alliance du patr iot isme et de la toi.

Et maintenant, après les heures ter-r ibles de la bataille, voici les heures

dansMvtz . Chaque jour resserre autour de l le le cercle fatal qui l 'enserre, la laminea joute ses horreursaux tristesses de la deîaite. U s assiégés peuvent compter les jours qu i les séparent de lacap i tu at ion Eh quoi.^ aucun secours ne viendra du dehors conjurer cet odieux dénouement.- Hélas ! m grand ef lort a été tenté ; i l a about i à un désastre sans précédent. 'J'out espoir s est évanoui; la crise suprême appro-che ; on y touche ; la cité v i . rge, celle

^'PPoIaient ^ e t z la pLicelle, tombe aux mains du vain-queur . Voyez là-bas nos vie x l i -ciers d 'A f r i que d ltahe, de C r t m t ; des larmes mondent leursmàles vi^a-e^-ils ont d û rendre leurs épées ; i ls tnt vu emporter leurs drapeaux '

l o u t est fini pour l 'armée du R h i n . A i l l eu i s, dans nos provinces du centre et de 1 ouest des armées sor tent de terre pour prolonger la résista nce Vous en seiez, vai l lants Bretons; les longues

pia.ab.e. 1 i n s u ^ a n c e de l 'armement, ' équipement detectueux, le désordre

û une organisation improvisée, r ien ne f S c '^onstanee. Mais

vn« f? r T ' pour l 'honneur , pour victoire, ne connaît ront plus que les miscres c 'une capt i vi té lo in tai ne en pays ennemi.

Que fera, l'abbé Lamarche ? Son devoir est accompli . Kien ne l'empéehe de rentrer en France. Mais quoi tandis qu il goûterai t un repos méri té ses p;uiyres enfants languiraient sans consolation et sans secours dans les lorteresses de l 'Al lemagne I l ne peut supporter cette pensét. Et le voilà en roa tepour les suivre,bien loin, là.bas,à

dans a f ro ide et brumeuse Silésie. / . . n . ^o^® ioir^^uos et dures ces étapes des prisonniers I Le prêtre, qu i i f . ' sou t i -n t dans ce dou oureux exode. Il y a parmi eux des désespérés, i l les relève i'1 y à

soinsetla pi t ié ; i l y a des mourants, il les ç^siste et reçoit leur dernier soupir , t n l i n la colonne captive atteint le terme de son voyage. Lu petite ville de Kosel ser degeôfe ù six m i lie prison n iers.

L.est à que duran t sept mois, et

succédé à la guér ie étrangère, i l sa t tJn-dront leur d^élivrance. L'assistanje de cur aumônier , ne leur fera p:s d.'faut

un seul jour et plus d'un pa rm i eux lu i

devra d'avoir été préservé du désespoir. La mor t môme ne marque pas le

terme de ce dévouement I .a sépulture chrétienne est lo dernier office que l 'Eglise rend à ses (?nfants ; et ce n'est pasunedes moindres horreurs de laguer-re que la promiscuité profane qu i , dans des fosses sans honneur, entasse et confond les corps d 'hommes comme on ferait des dépouilles d 'an imaux. L'abbé Lamarche a fait le plus pressé pour assurer une inhumat ion décente aux vict imes de l 'exi l Mais ces premiers soins ne suffisent pas à son cœur. Plus tard i l reviendra.en des jours mei l leurs, por teur des olTrandes qu ' i l aura recueil-lies en France pour cette pieuse desti-nat ion ; i l t ra i tera avec les autorités allemandes et, for t des autor isat ions obtenues, entourera de respect la tombe (le nos morts tombés pour la Patrie sur la terre étrangère.

L r mission de l 'aumônier est terminée; mais la mission du prêtre ne finit qu'avçc sa vie. L'abbé Lamarche revint donc à Paris. Tan t de dévouement n'avait pas échappé à l 'at tent ion de ses supérieurs. Les vicaires généraux ne manquèrent pas de le signaler à la confiance du nouvel archevêque qu i venait de prendre, sur le siège de saint Denis, la place d 'un Pontife mar ty r .

Les premiers soins de Monseigneur Guibert , en ar r ivant dans la capitale encore fumante des incendies de la guerre civi le, furent pour la populat ion ouvrière, v ic t ime des maux qu'avaient déchaînés sur elle les criminels exploi-teurs de sa créduli té. Fidèle à sa belle devise.: Evanf/elizare pnuperibm misit m'!, i l réservait ses prédilections aux paroisses des faubourgs et leurdest inai t ses meil 'eurs prêtres. N u l ne fu t donc étonné qu'après des services qu i sem-blaient le désigner aux postes les plus enviés, l'abbé L i m a r c h e débutàtcomme Curé dans la pauvre paroisse de Gre-nelle. Encore moins fu t -on surpr is du zèle charitable~que déploya le nouveau pasteur au sein de cette populat ion in-Hii^'-'iito.-

Peu d'années après, la confiance du Cardinal Guibert l 'appelait à di r iger une paroisse plus considérable, où les deux éléments, la classe ouvrière et la classe bourgeoise, étaient largement représentés, où des t radi t ions de piété encourageaient l 'ardeur du clergé en même temps que les immenses besoins d 'une populat ion chaque jour croissan-te at t i ra ient sa soll icitude. C'est là que duran t d ix ans, celui qu i devait être votre Evêque s'exerça aux responsabi lités du ministère pastoral. C'est une histoire monotone que celle dont le cadre enferme les actions simples et sans éclat par où se révèle, dans l 'Egl i -se, la présence de Celui qui , le premier a jeté dans le monde ce cr i d 'amour : Miscreor sul>er turbam, j 'ai p i t ié de la mult i tude.Déjà le prophéteavai t signalé dans la personne même du Sauveur ce caractère modeste et bienfaisant qu i devait se retrouver dans les continua-teurs de l 'œuvre rédemptr ice : « On n'entendra pas au dehors les éclats de sa voix ; i l n'achèvera pas le roseau a demi-br isé et n'éteindra pas la mèche encore fumante. » Quand le pasteur est à son devoir, c'est à peine si le mon-de s'en aperço i t ; qu ' i l disparaisse, et vous 'verrez le vide que laissera son absence. C'est alors que les roseaux à demi rompus, c'est àd i r e les âmes fai-bles, atteintes par la douleur ou meur-tries par le péché, achèveront de se briser ; c'est alors que s'éteindra dans le cœur de l 'enfant ou du v ie i l lard la lueur t remblante de la foi, la f lamme vacil lante de l'espérance.

Passons dpnc rapidement sur cette période de la vie de Mg r Lamarche et signalons seulement d 'un mot l 'œuvre qile les nécessités du temps présont lu i imposèrent comme à tous les pasleurs : la création d u n e école chrétienne. Eminence, vous avez d i t un jour cette parole qu i servira aux catholiques de cr i de ral l iement dans les luttes pro chaînes : «Il s'agit de savoir si la France restera chrétienne ou cessera de l 'être. » Cette question en appelle une autre, à laquelle on peut dire qu'elle se rédu i t : Il s'agit de savoir si l'enfa'hce restera chrétienne. E t comme la loi ne permet plus que l'école publ ique soit chrétien-ne, voici une troisième question qu i résume les deux précédentes : Il s'agit de savoir si les chrétiens sauront créer, mu l t ip l ie r , entretenir des écoles libres. L.\ est le ^ rand souci des pasteurs par -ce que de à dépend l 'avenir du troupei'.u. M g r Lamarche l'avait compris, et en donnant y la paroisse de Sainte-Marie-des Batignolles cette preuve nouvelle de son /.èl'.'.il se préparai t sans le savoir , à gui : ler , à seconder un jour le zèle ad-mirable du clergé breton dans l 'œuvre capitale du racl iaide l'enfanceparTécole chrétienne.

11 y avait trente-six ans que le gêné reux Pasteur usait ses forces dans les labeurs du ministère sacerdotal lorsque le choix du Gouvernement français et l ' i ns t i tu t ion donnée par le V ica i re de J. C. firent de lu i votre Evêque.' C'est un précieux avantap;e pour un diocèse que d 'hér i ter de 1 expérience acquise pur son nouveau chef dans de longs travaux ; mais n'est-ce pas aussi un sujet d ' inquiétude que de voir le fardeau de l'Episcopat jeté sur les épaules d'un sexagénaire Dans les pays neufs, dans les missions, pa r tou toù l 'Eglise dispose seule du choix de ses pasteurs, elle les pr . 'nd plus jeunes, en pleine sève de matur i té , et leur confie les fortes entre-prises de la conquête. Les transactions de la pol i t ique des vieux peuples met -t nt chez nous à la têie des armées les généraux usés et les prêtres lassés à la tête des églises. Mais ic i , grâces ù Dieu,

l 'énergie de l'àme compensa le plus souvent ce qu i manque à la v igueur du corps, et plus d 'un jeune trouverai t pesante la charge que ces vétérans sa-vent porter en cachant leur fatigue et en abrégeant leurs derniers jours.

Mg r Lamarche f u t de ceux-là. La douceur d u caractère, la modérat ion dans les conseils, l 'horreur du bru i t sall ic' ient en lu i à la fermeté, d 'autant plus sûre de ne pas reculer devant le devoir qu'elle a d'abord accordé davan-tage au désir de la conci l iat ion. Dct. miki animas, cœtera toile tibi. Laissez-moi les âmes, je vous abandonne le reste ( i) . Ce cri du patr iarche Abraham,devenu, en ce siècle finissant, le cr i du Pont i fe dont le monde admire la sagesse, fu t aussi la devise de votre Evêque. Enne-m i des combats qu ' i l jugeait inut i les, alors même que d'autres, également désintéressés, les croyaient oppor tuns, i l savait dire à temps à ceux qu i pen-saient l 'entraîner aux concessions que la conscience réprouve : Je n' i rai pas plus loin.

Ce serait d'ai l leurs une erreur que de placer tou t le ministère épiscopal dans ces luttes du dehors qu i n'en sont que les accidents. Même aux époques troublées, le pastenr a plus souvent à promou^'oir le bien qu'à répr imer le mal, à t i rer par t i des ressources que son siècle lu i laisse j u ' à revendiquer celles qu ' i l lu i refuse. t!,t là, dans ce rôle j r ino ipa l de l 'Evêque,. rôle pacif ique et 3ienfaisant, se déploient sans fracas les plus hautes énergies de son àme. Lais-sez-moi vous signaler en passant les pr inc ipaux objets qu i a t t i rèrent <t re-t in ren t la soll icitude de Mg r Lamar-che : les enfants, les pauvres, les sol-dats, le culte des saints.

J'ai rappelé par avance, en parlant des écoles, ce qu ' i l a fait pour l'enfance. Le concours des prêtres et des fidèles v in t ic i largement en aide à son zèle. Ce ne f u t pas t rop, pour suffire ù cette œuvre lourde entre toutes, de l'obstina-t ion dans le bien qu i est le t ra i t d ist inc-t i f d i r raraotcrc Breton. Certes, mes Frères, votre foi vous serait chère alors môme que nu l ne songerait à vous la ravir. Mais s'il était un moyen de vous la rendre plus chère encore, ce serait de prétendre vous contraindre à la t rah i r .

Vo i là pourquoi r ien ne vous a paru t rop coûteux pour relever l'école chré-t ienne en face de l'école laïcisée L'àme de vos enfants était l 'enjeu de ce com-bat ; la l iberté d'enseignement, inscrite depuis quarante ans et pour toujours dans nos codes, en réglait les condi-t ions ; la chari té, le sacrifice volontaire en fournissaient les subsides. Honneur au peuple qu i sait défendre ainsi ses meil leurs trésors! Honneur au Pasteur qu i soutient son courage et d i r ige ses efforts !

L'enfance est une faiblesse, la pau-vreté en est une autre. S'ils disaient vrai , ces réformateurs de la pensée qu i subst i tuent au gouvernement d 'un Dieu juste et bon l 'évolut ion d 'une éner-gie fatale ; si tout ce qu i arr ive était nécessaire et tou t ce qui prévaut légi-t ime, la loi de la civi l isation et de la morale se confondrai t avec la loi de la guerre.

Malheur aux vaincus de la vie comme aux vaincus du champ de ba-tail le : Vœ victis ! Alors s. les faibles se coalisent, s'ils compensent la puissance par le nombre et terrassent enfin ceux qu i les dominaient jusqu ' i c i , gloire à eux ! Mais en at tendant, les privi légiés de la force, de l 'argent, du savoir, fe-ron t bien de fouler aux pieds les dé-shérités pour les mainteni r dans la dé-pendance.'

D'où vous vient donc, ô hommes de mon temps, co souci dos intérêts du pauvre, cette noble «nvic, d'élever sa condit ion, de l 'af franchir progressive-r ren t des servitudes qu i l'accablent A h ! quelles quo soient vos doctrines, c'est là dans vos cœurs un legs du Christ ianisme, un écho du sermon sur la montagne. Pourquoi donc faites.vous la guerre à ce pr incipe d 'amour qui , à votre insu, vous inspire ? Pourquo i poursuivez-vous le dessein d'anéantir, i.vec l ' in l luencede l 'Eglise, cette force morale qu i peut seule faire prévaloir la Ditié sur la naine et le dévouement sur égoi'sine La charité envers les pauvres est par

excellence la ver tu de l'Evêque. El le fu t la passion de M g r Lamarche ; et s'il eut des préférences, ce fu t pour cette chari té à la fois p lus discrète et i^Ius large qu i soulage, en se cachant, les misères cachées, de toutes les plus dignes assurément de sympathie, mais aussi les plus lourdes à secourir.

Seuls vous en avez surpr is quelque chose, vous qu i partagiez naguère, qu i suppléez au jourd 'hu i la soll icitude pastorale en cette douloureuse vacance du siège de Quimper . Et c'est de votre bouche que j 'ai recueil l i ce secret. L 'heure est venue de le t rah i r .

Père des enfants, père des pauvres, ce sont là les titres de l 'Evêque. Le vôtre aimait à les mér i ter plus encore qu'à les por te r ; mais le souvenir de son ministère dans l 'armée lu i en faisait ambit ionner un autre, celui de père des soldats.

Depuis que l 'aumônerie mi l i ta i re a été suppr imée en temps de paix, qu i donc assurera aux jeunes gens que la mi l ice arrache à leurs foyers, les res-sources religieuses que leur foi réclame? Sans doute la loi proclame à leur prof i t la pleine l iberté des consciences. Mais les exigences du service ne leur jer-mettent pas toujours de se mêler dans nos églises à la foule des fidèles Seul un zèle indust r ieux et prudent pourra met t re à la portée de ces braves entants

"ITRGCN. X I V , 21.

les secours m )raux que la re l ig ion leur destine et qu i prof i tent à la patr ie.

A peine arr ivé au mi l ieu de vous, M g r Lamarche pensa aux soldats: respectueux des règlements mi l i ta i res, i l sut rendre féconds les !oi--irs qu' i ls consacrent : la prière, la lecture, les récréations honnêtes, les soll icitudes d 'un prêtre dévoué remplacèrent au-près des soldats la famil le absente et toutes les saines influences du foyer. La plus grende joie de l 'Evêque était de se rendre au mi l ieu d 'eux, tantôt pour présider à quelque réunion religieuse, tantôt pour être témoin de leurs diver-tissements. Dans ces rencontres, l 'ancien anmônier se ret rouvai t sous le Ponti fe et la confiance na'ive des fils al lait au devant de la bonté du Père.

Mais s'il était heureux de revivre ainsi de lo in en loin les jours de 'sa jeunesse, i l ne laissait pas pour cela de se donner tou t entier à sa tâche agran-d ie ,aux in t rèts de sa famil le d 'adopt ion, pet i te patr ie dans la grande, la Bre-tagne. Or, mes Frères, qu i donc a fait la Bretagne Qu i l'a faite ce qu'elle est, la terre de la foi invincible, d u courage chrét ien, de la fidélité sans défaillance

Ce sont ses Saints. Oui. les Saints des temps pr im i t i f s qui ont conquis l 'A rmo-r ique sur la barbarie ; et plus près de nous, quand, il y a deux cents ans, les désordres des guerres civiles, le relâ-chement de la discipl ine et des mœurs avaient comme défait la Bretagne, ce sont les Saints modernes qu i l 'ont refaite. Tandis que Gr ignon de Mont -for t régénérait la Vendée, un prôtre séculier et un jésuite, Miche l Le Nobletz et Maunoir réveil laient en Bretagne les ferments endormis de la viesurnaturel le.

Ce n'est pas à vous, mes Frères,qu' i l faut raconter leur admirable histoire. Elle est gravée depuis votre enfance da..s la mémoire de voî cœurs. Vos parents vous l 'ont contée au foyer.Vous savez comment ces hommes héroïques préludèrent à l'apostolat par la con-templat ion ol la iJôniLcnce;, avec quelle sainte audace ils s'attaquèrent aux plus énormes abus.convertissant les prêtres d'abord, puis avec eux convertissant les jeuples ; enfin quelle abondance de jénédict ions couronna leurs t ravaux et, par un rare privi lège, les rend i t té-moins eux-mêmes decette régénérat ion dont ils avaient été les artisans et dont vous recueillez encore le bienfait .

Mais alors, dites-moi comment de telles lumières ont-elles si longtemps d o r m i sous le boisseau ? Pourquoi cet oubl i du dernier siècle et cette lenteur du nôtre à les élever sur le chandelier ? Le xvii i« siècle,presque stérile en saints, semblait avoir perdu le souci de leur culte. Le xrx« a fai t heureusement revivre cette forme bienfaisante, et populaire entre toutes, de la piété catholique.

De toutes parts on interroge les sou-venirs anciens et les souvenirs récents, pour leur demander les trésors d'édif i -cation, les leçons d'héro'isme chrét ien qu' i ls cont iennent. Mgr Lamarche était possédé au plus haut degré de cet es-p r i t de rel ig ion envers les saints. Com-ment n 'aurai t - i l pas été jaloux de relever la mémoire de vos Apôtres Grâce à sou in i t iat ive, la cause de Miche l le Nobletz et du P. Mauno i r , celle aussi d 'un fils de saint François, Jean Discal-céat, furent introdui tes et poussées avec v igueur. E t lorsque, dans un avenir prochain, je l'espère, i l vous sera donné de vénérer sur les autels ceux à qu i la Bretagne doi t sa meil leure gloire, vous recueillerez dans l'allégresse ce que votre Evêque a semé dans le labeur.

Mais au-dessus de tous les saints, notre vénération et notre amour placent la Reine des Saints. Et qu'est-ce donc, je vous p r i e , q u i : cc c u l t e j î r i v i K g i é rendu par la Bretagne à sainte Anne, sinon une forme nouvelle du culte de Marie ? C'est la d igni té unique de la fille qu i fai t la grandeur de la mère et lui assigne un rang à part entre toutes les femmes dont Dieu a sanctifié la ma-terni té. N o u r r i dans les sentiments d 'une tendre piété envers Marie, M g r Lamarche aimait, là encore, à renouve-ler sa dévotion aux sources du passé. Ce fu t une joie pour lui de t rouver dans son diocèse un sanctuaire ant ique, mo-nument de la confii 'nce des Bretons envers la Mère du Sauveur. Relever la gloire de ce lieu sacré, y faire aff luer plus que jamais les foules priantes, pla-cer sous ce misér icordieux patronage tous les labeurs de son Episcopat, tout l 'avenir rel igieux de son troupeau,telles furent les pensées qu i l ' inspirèrent et le sout inrent dans 1 entreprise du cou-ronnement de Notre-Dame du Folgoat.

Quel fu t l'éclat de ces fêtes; quel élan, renouvelé des anciens âges, att ira dans ce coin perdu du Léon près de cent mi l le pèlerins; avec quelle magni-ficence ils y furent reçus ; quelle splen-deura jou ta i t à ces solennitésia présence de tant de pontifes et, à leur tête, celle de l 'éminent métropol i ta in de la Breta-gne que la maladie hélas ! ret ient au-jourd 'hu i loin de nous, ce n'est pas à moi de vous le dire, mes frères.

I l faudra i t , pour faire revivre cette journée sans égale,la voix de celui dont la puissante parole traduisi t alors dans un incomparable langage les sentiments d 'un peuple entier. Mon Dieu! Elle est éteinte aussi, c^tte grande voix La chaire sacrée, la t r ibune française n'en recevront plus les échos. 11 y a sept mois, nous étions réunis à Angers au-tour du cercueil de Mgr Freppel. Vo t re Evêque était là; i l pleurait un frère, un grand serviteur de l'Eglise et de la France, le défenseur des intérêts reli-gieux au sein du Par lement, le vai l lant député du Léon.

.!^ardonnez-moi,mes frères,d'évoquer ces souvenirs ; l 'honneur d 'une succes-sion dont je sens tout lepoids, l 'honneur

d'une adopt ion dont je sens tout lepr ix , m'or i t fait ren t re r . t rop avant dans vos sentiments pour que je n'éprouve pas avec vous l 'amertume du double deu i l qu i , en quelques mois, vous a enlevé deuxévôques : l 'un, l 'é lu de Dieu auprès de vous ; l 'autre, l 'élu de vos suffrages auprès des pouvoirs publ ics.

'est ce pas encore l 'amour de Mar ie qu i avait inspiré à M g r Lamarche le dessein de conduire à Lourdes une nombreuse délégation de son diocèse ? Hélas ! c'est au retour de ce pèlerinage que la maladie le terrassa. I l dû t s'ar-rêter à Bordeaux, et de là, gagner, dans un coin de la Bretagne qu ' i l chérissait, un l ieu de repos qu i fu t pour lu i , pen-dant de longs mois, un séjour de dou-leur pour le corps et pour 1 âme.

Depuis longtemps son énergie seule t r i ompha i t d 'une secrète langueur qu i consumait ses force:-. Cette fois, le ma l avait pris un caractère de violerlce qu i ne devait plus lu i laisser que de rares intervalles de paix. Vous savez, mes frères, comment i l savait mettre à pro-fit ces trêves et ramasser , pour FoU'rir à Dieu, ce qu'elles lu i rendaient de vigueur .

Le Carême de cette année fu t la der-nière de ces périodes de grâce. A u t o u r de voti e évêque^ chacun se reprenait à l'espoir de voir s'affermir une santé si précieuse. Partagea-t-i l ces i l lusions ? J'en doute. Mais i l n'avait pas besoin d 'y croire pour se remett re à sa tâche. I l lu i suffisait de ne pas la sentir im-possible. Tro is semaines avant Pâques, i l entreprenait une tournée pastorale, ce grand labeur des évêques. Quelques jours de fat igue eurent b ientôt raison de ses forces défaillantes.

U n pont i fe, enfant de Brest et fils de saint François, s'offrit à le suppléer dans son ministère. Pour lu i , le service de Dieu al lait prendre la dernière forme qu ' i l revêt sur la terre et qu i s 'expr ime par ces trois mots : souffr ir, at :endre, obéir .

Souffr ir , parce que l 'âme assiste à la dissolution de son enveloppe et ne lu i srête plus, que pour ressentir la dou-eur. cette influence de vie qu'elle lu i

avait longtemps fournie pour les entre-, prises de l 'act iv i té.

A t tendre , parce que l 'heure fatale appart ient à Dieu. Quand i l la diffère, la nature f rômi t et défaille devant l 'hor-reur de la destruction prochaine ; mais l'âme qui se ressaisit dans la foi. béni t le maître de toutes choses de l 'arrêter ainsi dans un recueil lement suprême au seuil de l 'éternité.

Obéir.parce que la m o r t est le minis-tre de D ieu : autrefois min is t re de ses justices, elle est devenue, de par la la Rédemption, le min is t re de ses misé-ricardes. A ce double t i t re elle com-mande autant qu'el le contra int . Le devoir du chrét ien, à plus forte raison le devoir du pasteur, est de l 'accepter l ibrement comme si elle ne s' imposait pas par la force.

« Père, je remets mon âme entre vos mains.» \ i ) A ins i d i ra qu iconque veut placer sa mor t sous la protect ion de la m o r t d 'un Dieu. Comme Jésus, i l jettera son âme dans un cr i d'obéissance, dans une profession d'espérance, dans un suprême exercice de 1 amour .

Tel le fu t , mes Frères, la fin de votre Evêque. Après la souffrance qu i avait duré des années, après l 'attente qu i dura des semaines, l 'heure v i n t pour lu i d 'obéir. I l y a toujours de l ' imprévu dans la mor t . Rien n'annonçait d'avance l 'accident qu i amena la crise finale : i l fa l lu t lu i apprendre que l'appel de Dieu était pour ce jour- là.

11 reçut avec une soumission sereine l ' a u s t è r e message . P r e s q u ' a u s s i t ô t la parole lu i manqua ; mais son âme éveillée suivai t avec une pleine posses-sion d'el le-même les cérémonies saintes où l 'Eglise achève d'épancher sur le mor ibond le trésor de miséricorde dont elle est la dépositaire. A u t o u r de l 'Evôqae agonisant, le Chapi t re, sénat ' de son Eglise, se r-J-unit pour faire cor-tège au Dieu qu i v ientunedern ière fois visi ter son serviteur. Et de la couche où i l gémi t , le Pontife ins t ru i t encore son peuple ; i l lu i apprend à bien m o u r i r .

Et maintenant, ô Père, ô Pasteur, votre course est achevée, votre combat est fini. Que vous dirons-nous à l 'heure de ce suprême adieu } Dormez en paix } Mais ce vœu ne s'adresserait qu'à votre dépouil le. Nous ferons mieux , nous emprunterons aux murai l les des cata-combes la touchante expression que l'espérance plaçait sur les lèvres de nos pères dans la foi : nous vous dirons comme eux .• Vive:{^iiaiis la paix ! Vivas M pace !

Oui , dans cette paix de Dieu qu i ne connaît plus d'orages, dans cette lumière de Dieu qu i né connaît plus d'ombres, vivez d'une vie qui ne redoute plus la mor t ! A h ! nous le s.ivons ; pas plus au Ciel que sur la terre vous ne voudrez vivre pour vous seul. Vous vivrez pour nous. Vous exercerez en faveur de votre peuple le crédi t que Dieu voub a donné sur son cœur.

0 Père, puisque je parle en ce moment au nom de ce peuple, lai&sez-moi vous confier ses vœux. J'en pourrais ' expr imer un grand nombre. Je les résu-merai tous dans un seul : envo}'ez-nous un saint Evêque pour perpétuer vos exemples, pour garder la rel ig ion des Bretons, l ' innocence des enfants, la l^ureté les vierges, l 'honneur des épouses, la fidélité des époux : pour entretenir en ce coin sacré la flamme du patr iot isme et de la foi.

A regarder les apparences, i l semble que l 'heure prochaine appart ienne à la puissance des ténèbres. Mais l 'Egl ise a connu d'autres périls ; elle en est sortie victorieuse par la ver tu de l'apos-

' J

Page 15: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

Supplément ait î Hininl h:) ' ! DISTANCE du aS Juil let^8ûî2

P R O G R A l V i M E du Jeudi 28 Juillet, à 8 heures du soir

PLACE THIEKS

V Allegro militaire. . . . SIGNARD. 2' Grand air varié ar. par . A . CHAUVIN 3" L'Africaine^ fantaisie. . MEYERBEER. 4. Let vêpres siciliennes,

fan ta is ie . . . , , . VERDI. 5' Les Mousquetaires rou-

ges, marche triomp.> BORREL.

COBCOUPS «le St-Servan Les Membres honoraires qu i désirent

accompagnerASaint-Servanla Musique munic ipa le se rendant au Concours, sont prévenus'qu' i ls ont d ro i t au voyage à demi- tar i f , à condi t ion, toutefois, de se faire inscrire immédia tement au bureau de M . Saint-Cas, Trésorier, de la Musique.

Le Chef de Musique A. CHAUVIN.

liA eonrive Paris-Brest. — On n'a pas oublid le véiocipédiste breton, J. Corre,de Pleslin-les-Grôves, qui pri t part l'an dernier, à la grande course de Paris-Brest, où i l arriva cinquième. Les lauriers de Ch. Terrent, qui fut premier, empê-chent Corre de dormir et i l s'est promis de les lui enlever, en recommençant la course et en gagnant, cette fois, quelques heures sur le lauréat do la grande course. Cela s'appelle, dans la langue des

vôlocipédistes : battre le record de la course Paris-Brest, délen u par Ch. Terront.

Corre suivra exactemsnt l ' i t inéraire de l'année dernière, Paris à Brest et retour, soit 1200 kilomètres.

Le record est fait sous le patronage de l ' un ion vélocipédique do France. Le dé-part a dû avoir l ieu, à Paris, aujourd'hui samedi 23 ju i l let , à 7 heures du malin ; l 'arrivée probable & Brest au virage, place du Champ de bataille, est calculée pour demain dimanche, à 1 houre après midi; le passage à Morlaix aura donc lieu dans la matinée.

Les vélocipédistesqui désirent entraîner U. Corre, entre Guipavas, Landerneau, Landivisiau, sont priés de se réunir au siège socit l du véloce-club brestois, ce soir à8 heures, 34,- rue du Château, à Brest.

PLOUIGNEAU.—F>AR<IOM <FE Saint-MMit f f . — Nous rappelons que le par-don de N . D. de la Clarté, à Sa in t -D i d y en Plouigneau, aura lien cette année, comme Tannée dernière, ,1e 1" dimanche d 'août .

SAINT-POL-DE-LÉON. — Cottègm. — La d is t r ibu t ion solennelle des pr ix aura lieu le jeudi a8 Ju i l le t .

— Travau» au Crmiaher. — L'adjudicat ion des t ravaux de répara-t ions du Creisker, qu i n'a pu avoir l ieu le la ju i l le t , est fixée au mard i 2 août, à deux heures u n quar t , à la mair ie.

LANOIVISUU. — Un homme qui v e n t a v « | p une montre. — Désirer une montre et obtenir, au lieu de ce bijou, trois mois de prison : c'est une déception qui était réservée au nommé Le Bars, Louis, ouvrier savonnier, demeurant au lieu dit la Montagne, en Landivisiau.

Le vendredi 15 ju i l let courant, Mme Bertrand, fabrieante de savon rue Lestre-veur, en cette commune, s'apercev^t qu'un billet de banque de cinquante francs lui avait été soustrait dans son secrétaire. Ses soupçons se portèrent aus-sitôt sur un de ses ouvriers,Louis Le Bars et elle porta plainte à la gendarmerie. Celle-ci ne tarda pas à savoir que L^ Bars avait, en «ffet, fait la monnaie d'un bil let de cinquante francs dans un débit de bois-sons tenu par le sieur Abgrall, Alain, et qu'il avait employé 40 francs à l'achat d'une montre en argent chez M. Pennec, horloger à Landivisiau. Mis en état d'ar-restation, Le Bars avoua sans peine le vol mais il n'en sut donner d'autre expli-cation que son extrême désir d'avoir une montre ! La montre lu i a été retirée, cela va sans dire; mais, en échange, le tribu-nal de Morlaix, dans son audience du 20 juillet, a gratifié l 'ouvrier savonnier do Irois mois de prison. Toutefois, le tr ibu-nal fait preuve d'une grande indulgence : considérant que Le Bars n'a jusqu'ici subi aucune condamnation, i l lu i accordae le bénéfice de la loi Bérenger ; Le Bars ne fera sa prison que s'il retombe en faute-Qu'il n'oublie donc plus les commande-ments de Dieu :

Bien d'autrui tu ne prendras, Ni retiendras injustement.

.MORLAIX. — Les préteadas inei d«at« da 14 Juillet. — L'Avenir signalait, samedi dern ier , en se propo-sant d 'y revenir , deux incidents de la fôte d u 14 Jui i lét

^ i * deux enfants de chœur, à l ' instiga-tion d ' un vicaire, auraient jeté de l'eau sur un drapeau ; 2- u n prêtre étran-ger aurait Irappé un jeune homme qu i criait : « les curés sac au dos, »

La Dépêche, qu i racontait au^-si la première histoire, a reconnu depuis que, d'après l 'enquête même de la police, i l n 'y avait pas môme là de quo i fouetter un chat : pu r enfanti l lage où aucun vicaire n'était compromis.

Nous espérons que YAvemr recon-naîtra de môme aujourd 'hu i qu ' i l a été t rompé sur le second fa i t . Le prêtre étranger n'a frappé personne ; i l s'est contenté, après avoir été provoqué par des injures répétées et leer i de «Sac au dos ! » plusieurs fois adressé directe-ment à sa personne, de saisir son insul-teur , en le menaçant de la police. Cela a suffi pour que le voyou, tou t penaud, balbutia qu ' i l ne s'adressait pas au prêtre.

Nous tenons le renseignement de témoins oculaires très dignes de foi. L'Avenir, sans doute, n 'entend pas défendre les poàssons qu i se conduisent comme des sauvages vis-à-vis des visi-teurs étrangers amenés dans notre vi l le et que de pareils procédés éloignent aussi tôt .

Assises dn Finistère 3 ' SESSION DE 1892

' (Audience du 11 juiilet 1" ajj'aire. — ADOLPUE B R H T R A N D , 20

ans, hor logtr , né à St Pierre-Quilbignon, demeurant à Lambézellec, accusé d'actes immoraux et de vols qualifiés, est acquitté.

Audience du 12 juillet "• 2' affaire. — Un anarchiste parisien, le

sieur MARTINET, auquel les journaux de Brest ont fait une certaine réputation en racontant d'abord ses faits et gestes, puis S I disparition au mois de mars dernier, est poursuivi pour avoir, à Brest, dans des réunions publiques, provoqué des marins à la rébellion et à l'assassinat de leurs chefs.

Ce misérable n'est, au fond, qu'un vul-gaire malfaiteur, un abominable gredin déjà condamné huit fois, pour vol, outrage à la pudeur, etc.

La police n'a pu m^ettre la main sur lui et i l fait défaut. Aussi la cour, après avoir entendu les témoins, le juge sans l'assis-tance du ju ry et le condamne deux ans de prison et rent francs d'amende.

cAudience dti iy juillet 3* affaire. — Un incendiaire JEAN-MARIE

QUBLLEC, 41 ans, journalier à Plouarzel, est condamné à 5 ans de réclusion et 2 ans d'interdiction de séjour, pour avoir mis le feu, le 2 avri l dernier, â une maison habitée.

40 affaire. — Six mois de prisob sont la punition — un peu légère — de BUREL, ALAIN, cultivateur, ûgé de 37ans et demeu-rant à Plozévet, qui, le l ' - 'mai 1892, frap-pait mortellement de quatre coups de couteau sous le motif le plus fut i le, mais après avoir été provoqué, un autre cu l t i -vateur de la même commune, Guillaume Kerloch.

cAudience du 1$ juillet S* affaire. — La nommée ANNE BOZEC,

veuve PÉRENNOU, ûgée de 42 ans, domes-tique à Lézoualch en Plouhinec, a déjà eu affaire avec la justice pour une suppres-sion d'enfant ; elle est condamnée à 10 ans do travaux forcés pour infanticide.

Fabrication e t émisaion de fausse monnaie

6* ajjaire. — CORRE, JEAN, âgé de 47 ans, tailleur rue Longue, à Morlaix, et sa FILLEJEANNE-MARIE CORRE, ûgée de 18 ans, sans profession, domiciliée en dernier lieu à Jersey, sont accusés d'avoir,à Mor. laix, depuis moins de deux ans, fraudu-leusement contrefait des monnaies d'ar-gent ayant cours légal en France ;

Kn outre, Corre, Jean, d'avoir, à' la m,ôme époque et au môme lieu, participé à l'émission de monnaies d'argent contre-faites, ayant cours légal en France, sa-chent qu'elles étaient contrefaites.

L'accusé Corre est un vétéran de l 'ar-mée de la récidive. I l n'a pas, en effet, subi moins de seize condamnations. C'est d'ailleurs, une vieille connaissance, car i l a déjà comparu devant la cour d'assises du Finistère, qui lu i a octroyé, le 25 octo-bre 1886, cinq ans de prison pour atten-tats à la pudeur.

L'acte d'accusation est ainsi conçu : Le 30 janvier 1892, un siour Jean-.Marie

Le Gars, marchand do mercerie, recevait en paiement d'un nommé Jean Corre, ouvrier tailleur à Morlaix, une pièce de cinq francs à l'effigie de Léopold I I , roi des Belges. 11 ne tarda pas à s'apercevoir qu'elle était fausse et la remit à M. le com. missaire de police de Morlaix, qui procéda à une enquête et apprit que Jean Corre, récidiviste, ayant subi seize condamna-tions,se l ivrait à la fabrication de la fausse

moiinuie, en se faisant aider et seconder dans cette opération par sa fille Jeanne-Marie. Celle-ci lui procurait, en effet, les briques et le plâtre dont i l avait besoin,et tenait, pendant son travail, les moules dans lesquels son père coulait le métal en fusion.

Jeanne Marie Corre, dent la moralité, de môme que celle de son père, est détes-table, partit alors avec un autre repris de justice pour Jersey, d'où elle a été extra-dée surfa demande du gouvernement fran-çais. • *

Ramenée à Morlaix pour répondre du crime qui lui est imputé, elle a avoué la part qu'elle a prise à la fabrication de fausse monnaie à laquelle se livrait son père.

Ce dernier semble,en outre, avoir cher-ché à entretenir des relations avec sa fille, mais l ' instruction n'a point établi de faits assez précis ou assez caractérisés pour qu'i l fût permis de relever contre Corre des attentats à la pudeur. Les condamna-tions qu'i l a subies dénotent, d'ailleurs, sa profonde immoralité.

I l nie les faits qui lu i sont reprochés, mais les déclarations des divers témoins et les aveux de sa fille démontrent sa cul-pabilité.

Ministère public, M Drouot; défenseurs, M" de Chabre pour Corre, Jean, et M' Le Bail pour la fille Corre.

La fille Corre est acquittée. Déclaré coupable sans circonstances

atténuantes, Jean Corre est condamné aux travaux forcés à perpétuité.

Audience du 16 juillet 1* affaire. — Une femme de 52 ans,

Anne Bihannic,aveugle depuis longtemps, demeurait chez son beau-frère Goulven Davit,au village de Keroguan en Kerlouan. Elle avait fait donation de tous ses biens aux époux Davit, et leur renait en aide par son travail, dans la mesure du pos-sible. Néanmoins sa présence semblait leur être à charge, on la laissait souvent manquer de pain et les enfants Davit la maltraitaient. L e ' 2 mars dernier, l 'un d'eux, Davit Yves, âgé de 24 ans, frappait sans motif aucun la pauvre femme d'un violent coup de croc à la tête. Trois jours après, elle dut s'aliter, et, dans le courant du mois, elle mourait des suites de ce coup.

Davit, Yves, est condamné à un an de prison. *

Audience du 18 juillet

Inlamicifle et suppression ùnlanl " S' affaire. — A Z O U , MARIE-ANNE, âgée

de 23 ans, et son pè re , . \ Z O U , GUILLAUME,

âgé de 48 ans, cultivateur à Plouescat, comparaissant sous l'accusation d'infanti-cide et de^suppression d'enfant.

Pi'U s'en est fallu que la femme Azou ne vint tenir compagnie sur le banc à son mari et à sa fille. Ces, trois personnes furent, en effet, impliquées tout d'abord dans la même poursuite, mais, s'il y a connexité entre le crime de suppression d'enfant imputé à Azou père et le crime d'infanticide reproché a sa fille, la com-plicité de la femme Azou dans le premier de ces crimes ne ressort point de l ' infor-mation. Elle a donc bénéficié d'une ordon-nance de non lieu.

Voici les faits : Dans la nuit du 17 au 18 février 1892,

Marie-Anne Azou devenait mère d'un petit garçon parfaitement viable et presque aussitôt elle accomplit sur lui les projets homicides qu'elle avait d'avance formés.

Sans pitié pour le petit être auqusl elle venait de donner le jour et qui ne deman-dait qu'à vivre, ellô l'égorgea avec une des branches de ses ciseaux.

Le médecin qui a procédé à l 'autopsii a constaté, en efïet, sur le cou de l'enfant, deux blessures profondes produites à l'aide de cet instrument, et l'accusée a fait sur ce point des aveux complets.

Son crime accompli, la fille Azou cacha d'abord le cadavre de son enfant dans la paille, puis dans un trou pratiqué au-des-sus du vaisselier de la maison de ses parents.

Se décidant, quelques jours après, à parler à sa mère, elle lu i désigna cette cachette,que la femme Azou montra à son tour à son mari.

Celui-ci s'empressa alors d'inhumer le petit cadavre qu'i l porta, le soir, dans un champ de sa maison, champ dit Parc-ar-Poiinncc, où i l creusa clandestinement une tombe.

I j ' In t errogatoire En procédant à l'interrogatoire do "la

fille Azou. le président des assises fait con-naître que l'accusée a de."»- antécédents détestables et fréquentait les cabarets, rectierchant les hommes mariés ou céliba-taires qui voulaient lu i payer à boire. Son

père était obligé do la chorclior da.rs les auberges une corde â la main. Elle frap-pait ses frères et sa sœur Fanny a dû quit-ter le domicile paternel.

f a Glle Azou revient sur ses aveux et dîclare qu'elle no sait pas comment l'en-fant est mort. Elle se défend énergique-ment et le président se voit obligé de re-lever de nombreux mensonges faits par elle dans l' instruction, qui a été très labo-rieuse. Elle avait notamment nié l'accou-chement et aujourd'hui elle déclare que les gendarmes ont menti.

f.e président. — Vous avez donné des coups de ciseaux dans la gorge de votre enfant?

R. — Non. D. — Mais vous l'avez dit à l ' instruction,

de la façon la plus formelle. R. — Je ne me rappelle pas. D. —- Vous avez déclaré que vous teniez

les ciseaux ouverts et que vous avez piqué l'enfant volontairement. Dites donc la vérité aujourd'hui !

L'accusée se tait. D. — Pour la dernière fois, reconnais-

sez-vous avoir dit cela au juge d'instruc-tion ?

R. — Je n'ai dit cela au juge queparce que j'avais peur de lui.

Le président interrogé ensuite Azou père, auquel il reproche son manque d'é-nergie et de fermeté. I l aurait pu éviter le malheur arrivé.

Azou, qui a l 'allure d'un brave homme, reconnaît avoir enfoui le cadavre.

L'ensemble des témoignages est acca-blant pour la fille Azou.

Le réqu i s i t o i r e M. le substitut Labordette, dans un ré-

quisitoire énergique, flétrit la conduite de cette mère dénaturée qui a égorgé son enfant dans des circonstances particuliè-rement atroces, et dont il n'est pas néces-saire de démontrer la culpabilité, r

Parlant d'Azou père, le ministère public se plaît à dire qu'avant de commettre le fait qui lui est reproché.c'était un honnête hnmme. S'il est aujourd'hui sur le banc de l'infamie, c'est qu'il a voulu sauver les débris de l'honneur de sa maison, qui s'en allait, mais i l a commis une faute grave.

Le ministère public le livre à la sagesse des jurés, comme il livre l;\ fille à leur justice.

La condamnation

M'Delaporte plaide avec beaucoup de chaleur l'acquittement de la fille Azou. Il développe cette thèse que le fait qui l i;i est reproché n'est pas un crime, mais un accident !...

M 'Le Bail, en faveur d'Azou, n'a pis de peine à faire vibrer la corde sensible du ju ry et obtient son acquittoinont.

La fille Azou, reconnue coupable avec •admission de circonstances atténuantes, est condamnée à sppt années de travaux forcés, sans interdiction de s.^jour.

(A suivre.)

Cession supplémentaire L I ^ E DU JURY

Voici la liste du jury pour la session supplémentaire d'Assises que nous annon-çons plus haut.*

Jurés titulaires : MM.

1 Joseph Trémint in, maire à Plouescat. 2 François Gaouyer, notaire â I.anineur. 3 Ténénan Le Gall, cultiv. Plabotinec. 4 Adolphe de Lansalul, propr. â Taulé. 5 P.-M. Nédélec, négociant à Laninour. 6 Albert-Mario Marzin, notaire ù Lannili». 7 Ath.-Arth. i\ errien,nég. â Douarnenez. 8 Louis-Ph. Mérour, cultivateur à Argol. 9 Yves Bleas, cultivateur à Giiiclan.

10 J,-M. Soubigoii, maire à Plounéventer. 11 Louis-Michel Rannou, propr. â Elliant. 12 Jean Le Monn, maire de Saint-Evarzec. 13 Edmond Massicot, marchand tailleur ù

Quimper. 14 P.-M. Le riuern.prop. cuit.à Plouigneau. 13 Jean Le Roux, cullivateur â Coray. 16 P.-H.-Is. Allain, comm. à Pont-l'Abbé. 17 Guil. Ch. Perron, cultiv. a Dinéault. 18 Jules-François-Murie Morrien, repré-

sentant de commerce à Morlaix. 19,Pierre-Charles Launay, ca|)ilaine an

cabotage à Douarnenez. 20 Yves Croissant, propriétaire â Biiec. 21 Louis Queinnec, maire à Landivisiau. 22 Franc. Rertlielot, prop. â Plounéventei. 23 Jean-René Caradec, cuit, â Peunioiirit. 24 Fr. Pouiiquen.prop.-cuit, â Landivisiau. 25 Jean-Hervé du Penhoat, notaire à St-

Pol-de-Léon. 20 Jean-René Le Quéau, cuit, â Guengat. 27 Vincent Barazer, cultiv. à Lanmeur. 28 L.-M. Bihan Poudec, cultiv. au Folgoêt. 27 Louis-Paul Cousin, commis du com-

missariat â Saint-Pierre-Quilbignon. 30 Nicolas-Guillaume Nicolas, maître en-

tretenu en retraite â Brest.

31 Gusiave Ciistel, entrepreneur à Brest. 32 Augiisie Ikrnard, notaire à Audierne. 33 Louis-J.-.\i. Cathala, nég, à Concarneau. 34 Louis Geay, commerçant à Camaret. 35 Etienne Audouard, chef d'escadron

d'artil lerie en retraite à Brest. 36 Eugène-Louis-Henri Beaufrère, peintre

à Quimperlé. Jurés supbléants :

M M . 1 Eugène-Marie Gillet, économe à l'asile

Sainf-Athanase â Quimper. 2 Pierre-Henri Marie Giffo, docteur-mé-

decin à Quimper. 3 Elisée Gellion, négociant à Quimper. 4 Emile Louis Richard, employé de pré-

fecture en retraire, â Quimper. — — A A M A — —

E T A T - C I V I L D E M O R L A I X

Du 14 au 21 Juillet 1892. NAISSANCES

J^àn-Francis Carofi, fils Je François et Je Catherine-Marie Corbin, — Jeanne-Marie Raoul, fille de Vincent et de Jeanne-Marie Clech. — Anna-Marie Riou, fille de Jean-Marie et de Marie-Françoise Re.st — Auguitine-Anna Goarnisson. fille de Fran-çois et de Marie Bourgot. — Henri-Marie Bourzec, fils de François-Marie et de Marie Jeanne Page. — Prancine Meudec, fille de pjançois-Marie et de Marie-Yvonne Nicolas. — Louis et Paul, fils mmeaux deYves-Louis Lavanant, et de Marguerite Velly. •— Pierre Messager, fîls de Jean-François-Pierre etd'j Barbe Landouer — Jean-Louis Moal, fils de Yves et de Françoise Herry. — Auguste-Antoine Le Guen, fils de Yves et de Aline-Marie Clech. — Marie-Françoise Ca; s, fille de François-Marie et de Gabrielle Marie Bonniec. - Albert-Emile, fils natu-l'cl. — Louis Marie Jadi, fila de Jacquca et de Jeanne Picart. — 262. —

MARIAGES Nicolas Madec, maçon, et Françoise

Sannier, couturière. — lulien Le Douarin, tanneur, et Sidonie Le Ber, c iganèic.— Henri Louis L'Hostis, cordonnier,et Marie-Féat, domestique. — François Caro. char-bonnier, et Marie-Suzanne Dinahet. — 6 8 .

DÉCÈS René-Marie Le Cars. 2 mois. — Fia-

crette Le Gros, épouse de Fort une Folgalvez, 63 ans,— Louis Bourdoulous. 55 ans. — Jeanne André, épouse de Pierre Thomain, 4t ans 10 mois. — Eugène Boiirzec, 12 ans 6 mois. — Marie-Madeleine-Françoise'Riou, i an. — Théodore Le Boubennec, 11 jours -Joseph-Pierre-Alexandre Le Gall, 3 mois.

— Joseph Huon, époux de Marie-Jeanne CuefF, 63 ans. — Jean Caro, i an. — Jean Joucerand, veuf de Adélaïde Nicolasseau, 85 ans. — Yves Le Roux, épou.': de Marie-Yvonne Biilant, 41 ans. — 375. —

iiiveienl ilii Port de Irlaix Du 14 au 21 Juillet

ENTRÉES 'Paquebot n° j , goëlette, 75, cap. Allain,

CariifF, houille crue. — Coniélie, goëlette 69, cap. Drieu. Règneville, pierres à chaux. — Finistère, steamer, 218, cap. Le Moal, Hâvre, div. marc. — AnneMarie, sloop, 13, cap. Le Gros, Lannion, froment. — Dart, goëlette, 54, cap, G. W . Young, Cardiff, houille crue.

SOATIES Akmé, trois-mais goëlette, 238, cap.

Andcrson. Hernosand, lest. — Carnot, goë-lette, 64, cap. Paranthoen, RoscofF, lest. — Àune-Marie, sloop, 23, cap. Pilard, Londres, orge. — Victorine, goëlette. 75, cap, Allain, Swansea, poteaux de mines. — Cornélie, goëlette, 69, cap Drieu, Portsmouth via Roscofl, lest. — Finistère, steamer, 218, cap. Le M0.1I, H.àvre, div. m.irch. — Reine des dngc'i, dundée, 59, cap- GefTroy, Boulogne, lest. — -^înhe, goëlette, 60, cap. lîe Villequier, Roscofï, lest.

Cours moyens âii îromeiit et k la I m SUH LES M.MICUÉS DU OÉL'AUTKMRINT 'Pcndanl le mois deJUlNlMl

FROME NT l'"AUI XK MarcliiSs l'Iiecld iiuliilal lo (|llilU.ll

Quimper 10 19 21 87 l->ont-l'.\bbé le 95 22 01 33 70 Poiit-Groix 10 21 21 00 I.» »>i Lîuulorncau. 17 6-> 2> ()•> 32 » »

Lii'.inilis 17 48 22 75 35 » »

Losneven 17 50 21 87 )) » h U

Saint-Honan 10 8.') 21 13 ><» » l> .\lorlai.N 17 05 2:5 (18 37 » l> landivisiau — 10 77 21 78 )t »>»»

Saint-Po'-di'-Léon.. 10 :Î4 22 6" .30 50 Gliile.iulin 1.-) 88 2? 82 32 •D) Le F.'iou 18 -M. 22 rx) 30 » »

Cours nioyon — 10 U5 22 •M 3.

riMin^iU. .Met.? il Orge Blé noir Sf'igle .\voinc

Marchés du 16 Juillet 1892 MOIU.AIX LANDIVISIAI)

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Page 16: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

R r ? S T A j b c r 4Ef

tolat. par l'ctroitc union des peuples à leurs pasteurs.

Que Dieu nous donne des saints pour guides ! nous nnarcherons à leur suite, confiants et fidèles ; car nous savons auc le triomphe des ténèbres ne peut

urer qu'un jour-; le triomphe de la lumière sera éternel !

Noofelies Religieuses llloc«V«e d e Q i i l m p e i *

M. Lécuyor, vicaire à Flouguer, est nommé recteur do Plouôzoc'h.

M. Berriet, vicaire â Fiogonnec, recteur à Landelcau.

M . Quentric, ancien vicaire à Pleybon, . viciiiro ÙL Plouguer ;

M. Le Pape, jenne prêtre, vicaire à Plogonnec;

M. Gourlaouen. vicaire à Esquibien, vicrire à Lauderneau,

M. Simon, jeune prÊlre, vicaire à Garantec.

M , Galvpz, vicaire ù Miihalon. M. Mével, vicaire à Plouigneau, vicaire

à Plouzévédé.

P a r o i s s o S t - M a r l l n Le Iriduiim annuel préparatoires à la

fôte de Sainte Anne sera pr6ch( , à St-Martin de Moriaix,par M. labbéDerrien, aumônier de l'hospice, dimanche 24, lundi 25 et mardi 26 juillet, à 8 heure.s du soir.

F Ê T E DE SAINTE-ANNE A STE-ANNE D'AURAY

les 24, 25 et 26 jui l let 1892

^Dimanche 24 juillet 8 heures i / 2 , Grand'Mcsse ; 3 heures,

Vêpres solennelles ; G heures, Réunion pour les Associés de l'Archiconfrérie de Sainte-Anne ; Recommandations et béné-diction du Saint-Sacrement.

Lundi 35 juillet 10 heures, Procession de Belz, suivi de

la Grand'Messe. 3 heures, Vêpres pontificales. — Pro-

cession à la Scala Sancta. — Sermon par Mgr d'HuIst, recteur des Facultés catho-liques dp Paris et député du Finistère. — Bénédiction du Très Saint Sacrement.

Après la bénédiction, le Saint-Sacrement sera rapporté triomphalement à la basi-lique, au chant des hymnes sacrées.

8 heures du soir. Procession aux flam-beau.x. - Illumination do la Scala et du Glollr*.

Mardi 26 juillet De minuit à 3 heures, chemin de croix,

en breton et en français. — Chants au pied de la Croix de Jérusalem.

1 heures, Première Messe.— Chants des Litanies et de Cantiques pendant la Messe. — Bénédiction du Tiès Saii.t Sacrement.

On distribuera la Suinte Communion avant et après la messe.

9heures. Grand Messe pontificale. 2 heures. Vêpres solennelles. | Les Compagnies dès chemins de fer

d'Orléans, de l'Ouest et de l'Etat délivrent aux pèlerins do Ste-Anne, pendant toute la durée du pèlerinage, des billsts aller e retour valables pour 3 jours (pour 4 jouis à partir de 100 kilom.) et comportant une réduction de 30 0/0 en 3* classe, de 35 0/0 en 2* classe, de 40 0/0 en 1" classe.

La Compagnie d'Orléans accorde 50 0/0 de réduction aux pèlerins voyageant par groupe de 40 personnes, avec billet col-lectif, h la condition de prévenir l'admi-nistration de la C", quelques jours à l'avance.

La G* de l'Ouest fait aussi des réduc-tions particulières aux groupes de 25 personnes.

L E S

FETES DES COURSES A M O R L A I X

Nos fôtes hippiques ont été particuliè • rement brillantes et animées,cette année. L'honneur en ruvient avant tout et avant tous à la Société des Courses et ù son infatigable et dévoué Président dont le zèle n'a point eu de cesse qu'il n'eut réussi à assurer à notre hippodrome une somme de prix vraiment digne du con-cours de chevaux et de sportmen qui s'y produisent chaque année.

En dépit des réductions apportées depuis deux ans aux subventions offi-cielles, le programme des courses était aussi complet que jamais et les attractions aussi puissantes pour les concurrents. Aussi, dès samedi, les étiangersaffluaient-iis àMorlaix.Let'imps, cependant, inspirait descraintessérieuses. Par moments, la pluie tombait en fortes aversc.s, et le ciel voilé de sombres nuages semblait ii l'avance refuser son concours à la féte. Dimanche malin, quelques appréhensions subsistaient, elles n'ont pas duré, et à l'heure convenable toute la ville était sur pied, en mémo temps que de tous les environs affluaient les visiteurs. Le chemin do fer do Carhaix lui-môme se mettait lo la partie, et, par un train supplémentaire, ajoutait vers-IDidi de nouveaux contingents à ceux

que lui-même et les trains uu l'Uuest avaient amenéi dès le matin. Bref nos deux après-midi de courses ont été pleines d'intérêt : temps à souhait, beaucoup de monde, beaucoup d'équipages, dont plusieurs d'une élégance et d'une correc-tion parfaites. La pelouse, dans les inter-valles des courses, présentait un spec-tacle enchantetir. De délicieuses el fraîches toilettes, aux tons clairs, s'épa-nouissaient au soleil, ajoutant un charme de plus à cette fôte par elle-même si sympathique déjà à toute notre région mor aisienne.

Ces deux jours de courses sonl venus affirmer de nouveau la vitalité de nos luttes sportives. Après la pluie de la veille la pisle était excellente, élastique ; les «".hevaux s'y tiouvaient à l'aise, aussi les vitesses en général ont-elles dépassé celles de l'an dernier, malgré l'infériorité rela-tive de la production dans certains prix.

Grâce à des démarches auxquelles nous faisions tout à l'heure allusion et dont la Résistance se plaît à enregistrer le succès avec gratitude au nom de tous, le pro-gramme comprenait celte année un prix de plus de foOO francs pour une course au galop, prix obtenu de la Société spor-tive d'encouragement récemment fondée à Paris. Si la quantité de chevaux pour cette course a fait défaut, elle a été com-pensée par la qualité, car Fleur-de-Grève et Pastille sont deux jolis modèles de juments pur-sang élevés dans notre région et galopant à merveille.

Les courses au trot ont été vivement disputées, et particulièrement la sixième du second jour, dans laquelle le cheval Lapin, appartenant à un de nos compa-triotes morlaisiens, a soulevé, par sa vic-toire, des applaudissements frénétiques.

Les courses au galop ont été rapide-ment menées et les courses à obstacles, qui ont toujours le don de passionner le public, ont été fournies sans incident fâ-cheux. Lundi, il est vrai, dans la course des gentlemen, le choval lamhour, après avoir désarçonné son cavalier, qui s'est prestement remis en selle, a renversé et blessé à la jambe un jeune homme de Ploujean, mais la blessure est sans con-séquence.

En .somme, tout s'est donc bien passé sur l'hippodrome. Les commissairos des courses ont donné de nouvelles preuves de leur zèle et de leur dévouement. La troupe, 1:1 ftendarmerie, la police, ont rivalisé de vigilance dans leur service. La Musique municipale, enfin, a comme toujours charmé I assistance. Et, mainte-nant passons aux vainqueurs de ces deux journées.

1" JOUllNÉE i" course. — Prix du Conseil général. —

Trot Distance, 3,000 mètres, 18 chevaux enga-

gés ; 15 parlants 1" prix, 400 fr.. Léopard, à M . Guillou,

do Pleyber-Christ, en 7' 10". 2' prix, 300 fr , Luron, à M . Pouliquen,

J.-M,, de Saint-Thégonnec, en 7'13". 3* prix, 250 fr., lesbie, à M, Edern de

Cléder, en 7'17". 4* prix, 200 fr., l'Ami, à M. Pouliquen,

de Saint-Thégonnco, 8' 7". 5° prix, 150 fr., Lawier-Rose, à M ,

Kerbrat, de Plouénan, en 8'21", 6«. prix, 100 fr,, Lubie, ^ M . Bihan de

Plouénan, en 8'29", 7* prix, 100 fr.. Libéral, à M. Pouliquen,

de Saint_Thégonnec, en 8'3o". 8° prix, 100 fr., Lnlino, ii M. OlUvier de

Sibiril, en 8'45".

2® course. — Galop. — 'Prix des Monta-gnes.

Distance, 3,000 mètres, 5chevaux engagés; 4 partants

f ' p r i x , 400 fr., Fleui-de-Grève, à M. A, Prunet.

2= prix, 150 fr., Kernonen, à .M. Le Rudulier.

3' prix. 100 fr., Risque-Tout, à M, Cosson,

4« prix, 50 fr., Petit Jean, à M. Le Poil. course. — Trot. — Prix des Haras

Dislance,4,000mètres. 4chevaux engagés; 3 paitanis

l^' prix, 1,000 îv..Kerbescon, à M . Huon, Jean, de Plouégat-Ouerrand, 7'17".

2° prix, 3U0 fr., Kevhic, au même, en 7'23",

3= prix, 200 fr., Kerouan, à M. Ruchon, de Saint-Ijeau, en 7'34",

4' course, — Courses de haies. Distance, 3,000mètres, fichevaux engagés;

5 parlants l " prix, 4S0 fr., Pesquelaire, à M . A.

Prunet, 2° prix, 200 fr., Pas/tV/e, à M. Huon,

Jean. 3' prix, 100 fr., Fleur-de-Marie, au

même. i ' prix, .50 fr.. Villageois, à M. Prigent,

de Gallac,

5* course, — Trot. — Prix de Langolvas Distance, .•{,000môlre8.11 chevauxengagés;

10 partants 1" prix, 1,000 fr., Léa, â M. de Larcher,

en fi'. 2' prix, 300 fr., Luroune, à M . Huon,

Jean, en 6'2". 3« prix, 200 fr,, Saint-Georgen, au

môme, en fi'3". Comme on le voit, cette course a été

vivement disputé". Léa à gagné dans la ligne droite ; mais elle avait galopé pen-dent quelques mètres au premier tour de piste ; son jockey Ln Bec à dû l'arrêter, pour la remettre au trot; son avance s'est tronvée diminuée d'autant, aussi Le Bec a-t-il été Irôs rfpplaudi quan.i il est venu à la tribune prendre son prix.

6' course. — Sleeple-chase Distance, 3,000'mèlres. 17 obstacles.

4 chevaux engagés ; 3 partants l ' f prix, 900 fr., Perplexe, à M. Huou,

Juan. Gagne de plusieurs longueurs. 2» prix, 300 fr., Jaseur, à .M. A. Prunet.

I 3» prix, 200 fr.. Don Quichotte, à M. Huon, Jean. A 200 mètres du deuxième.

2« JOURNÉE. 1" cours". — Trot

Epreuves de pouliches. Distance 2,000 m. 19 chevaux engagés ; 13 parlants

1" prix, 350 fr., Luronne, à M . Huon (Jean), de Plouégat Guerrand, en 4'18"

2* prix, 200 fr., Hirondelle, au vicomte de Langle, de Saint-Martin, en 4' 30"

3' prix, 100 ir,, Cadence,^ M. Huon (P). de Plouégat-Vloysan, en 4' 40".

4' prix. 50 fr., Marmotte, à M , Thomas, de Garlan, en 4* 47",

2« course — galop Distance, 2,000 mètres, 3 chevaux engagés

2 partants l»"" prix, 1.500 fr , , Fleur-de-grève, à

M. A. PruneL 2» prix, 300 fr.. Pastille à M. Huon

(Jean)

3' course. — Galop Pour gentlemen et officiers, Distance

1.500 mètres. 3 chevaux engagés 3 partants.

prix 80 fr., Julie, à M. .Veltier, [M. Braouézec jeune].

2» prix, 40 fr., Noueuse, à M. le Meltier (le propriétaire).

3'prix, 20 fr., Tambour, h M. Le Pur de Scrignac(M. Guiner).

4' course — Trot Epreuves d'étalons. Distance, 4,ÔOO mèt.

3 chevaux engagés ; 3 partants 1" prix, l,!50Û fr., Kan, à M. Leguillon'

do Saint-Julien en 6' 35". 2' prix, 500 fr., Kerisper, au marqui."

de Cormelier, en C'37 ". 5' course: — Galop

Distance, 8.000 mètres. 6 chevaux engagés 5 parlants.

l " prix, 300 fr., Kernonen, à M. Le Rudi.'lier.

ô« prix, 150 fi'., Risque-Tout, à M. tesson.

3» prix, 100fr., Villageois, h^A. Prigent. Perplexe, à M. Huon, arrivé 2% â une

tête du premier, a été disqualifié, et son jockey, Even, condamné k une amende de 40 fr. pour avoir coupé la corde et Larré le chemin à un concurrent.

6° course. — Trot Epreuve d'étalons. Distance, 4.000 mèt.

18 engiigés ; 13 partants l " prix 2.000 fr., Lapin, à M. Even, de

Morlaix, en 8' 17". 2° prix, 1.2C0 fr,, Saint-Georges, à M.

Huon (Jean(, en 8'18". 3' prix, 500 fr., Laboureur, à M. Levrau

de Landiscat, en 8' 22''. 4" prix, 300 fr., iabroc, à M. Gérard, en

8 30". Comme nous le disons plus haut, la

victoire AQ Lapin a été saluée avec entho u-siasme par le public des tribunes et de la pelouse Fercoq qui montait ce cheval, en était lui môme tout fier, et prenait sans fausse honte sa pirt légitime des applau-dissements répétés de la foule.

7* course Steeple-chase de 5' série. Distance, 3.000

mètres, 15 à 17 obstacles. 6 chevaux en-gagés ; 3 partants. t'^'prix, 2.000 fr,, Oceana, à M. A. Pru-

net. 2" prix, 600 fr., Fleur de Marie, à M. J.

Huon. 3' prix, Chicago, à M. l'ournouer.

(Doubleson entrée, quiélait doli'O francs)

La soirée du pre:iiier jour des courses a été marquée par une belle sérénadt de la Musique municipale sur la placeThiers, et par un feu d'artifice (au Poulid), que le vent a un peu contrarié, en rabattant la fuméeentre les pièceset 1ns spectateurs.

Lundi soir, le bal des Courses, à la halle adMiirablement décopce de verdure, de fleurs, .de lanternes et de verres de couleur, attirait une foule considérable , la recette dépas.se de 300 fc., dit-on, celle des années précédentes. La belle toile du fond due i M. Louis Nicolas (monu-ments de Moscou) el une maison'russe de M. Et. Guiomard méritent particulière-ment d'être signalées dans ce compte-rendu sommaire. E. P.

Ronvelies da Fioislère Lcgpion d ' h o n n e u r . — A l'occasion

du 14juillel, notre h .lorable compatriote M, le général Swiney vient d'être promu commandeur de la Légion d'honneur.

RccoinpeuMe.«i h o n o r i f i q u e s . — Parmi les récompenses qui ont clé décer-nées aux membres honoraires et partici-pants des soictés de secours mutuels, nous relevons : ^

Médaille de bronze: M. Salai'in, vice-président de la société dus inslituteurs e institutrices de Morlaix.

Mentions honorables.- M. Roudot, visi-teur de la Société amicale de Morlaix ; — M. Cleuziou, trésorier do la société des insliluleurs et institutrices de Morlaix.

I t c c o m p c n w c p o u r a r t e s d c c o n -rnjçe. - Une médaille d'argent de 2° classe a été décornée à M. Sizun, gendarme à la compagnie du Finistère, à Chûteau-neuf du Faou. M. Sizun n'a pas hésité, le 5 mai 1892, à pénétrer dans une chambre en feu pour sauver un homme qui ciM péri sans sa courageuse intervi-ntion. Il avait déjà accompli un acte do dévoue-ment.

A v i s a u x iiavi^raieurv». — ('.nt:.\.a DELA RIVIÈRE DE MORLMX. — Los naviga-teurs sont informés qu'une bouée en tôle de forme bi-conique avec voyant conique, le tout coloré en rouge, a été placée sur le côté droit du chenal de la rivière do Morlaix, au point désigné sous le nom de coude- de [.annuguy, au droit du palus Lida.

Celle bouée signale l'extrémité avancée d'un épi construit en bois et fascines, ayont 20 mèt. de longueur à partir de la rive. La première partie de cet épi, sur 10 mèt. de longueur, est arasée au niveau des hautes mers de vives eaux ordinaires; la suite est araséo à 0" 50 au-dessus du niveau des mortes eaux moyennes.

Uuto s e s s i o n s u p p l é m e n t a i r e d 'ass ises . — En raison de grand nom-bre d'affaires criminelles instruites en ces derniers temps par les parquais du Finis-tère, une session supplémentaire d'assises s'ouvrira dans notre département le 4 août prochain (la 3' session ordinaire de l'année vient à peine do se terminer, à Quimper). Nous donnons ,ci-dessous la liste du jury pour cette session extraordi-niire ; le rôle des affaires ne tardera pas à être publié.

C o n f é r e n r e S a i n t e A n n e . — Les membres du la conférence Sainte-Anne se réuniront le dimanche 24 juillet, à 1 heure de l'aprèi-midi, sous la présidence de Mgr d'Hulst, député du Finistère, dans les magasins de .M. Texier. à Landerneau.

Une messe sera dite ù 10 heures dans l'église Saint-Thomas, avec pllocution de Mgr d'Hulst.

A l'issue de la messe, un déjeuner sera servi à l'hôtel de l'Univers.

A la réunion de l'après-midi, M. de Planhol, avocat à Morlaix, parlera du rôle du prêtre dans l'ordre social.

Samedi dernier, 16 juillet, est mort à l'âge de 80 ans, en son château du Roc hou, en Plouézoc'h, M. Charles-Eugène-Arm^nd Huon de Kermadec, veuf de Madame Marie-Françoise de Launay de Pont-Giraud.

M. de Kermadec laisse dans notre contrée le souvenir d'une longue existence consacrée tout entière à faire le bien, beaucoup de bien. Dou-loureusement éprouvé à différentes reprises, dans ses affections les plus chères, le noble vieillard avait puisé la résignation à l'unique et véritable source. La persévérance avec laquelle durant quarante années, les habitants de Plouézoch le firent siéger au conseil municipal montre assez en queile haute estime ils tenaient cet homme de bien.

Nous prions Mesdames ses filles, sesgendresetsa bru,ses|pelils-enfanls et les autres membres de celle an-cienne et nombreuse famille de Ker-madec d'agréer nos respectueuse s condoléances.

MORLAIX. - Ecole . * libre.»*. — La d is t f ibut ion des pr ix aux élèves df; l 'Ecole des Fiè ies qu i devait avoir l ieu jeudi prochain. 28 ju i l let , est avancée atj mercredi 27, afin d'éviter la coïnci-dence avec les pr ix du collège de Saint-Pol.

Nous avons d i t que les Pr ix de l 'Ecole et de l 'Asi le de N.-D. de Lourdes sont fixés au lund i 25 ; ajoutons que ceux do l 'Ecole et de l 'Asi le de N.-D. du Mu r auront l ieu le lendemain, mard i :26.

— S e r m o n de e h a r i t é , — Demain, d imanche 24 ju i l le t en l'église St-Melaine, à la grand'messe, un sermon de charité sera prôché en faveur des familles pauvres assistées par la Confé-rence de St -V incent de Paul.

Des quêtes seront faites à toutes les messes.

(Voir la suite des Nouvelles locales au Supplément).

a ^ a i v i i a i : ii" h a a ac 5 ; a ' Des Tablettes d'un Spectateur

'Païf'- 13 juillet iSgi Le m.irché est un peu plus ferme : on

cote le 3 0 /0 98,.|7 ; le 4 1/2 106,15-\JItalien rc.ste bien tenu 90,25.

L.a grosse préoccupation de la lioursc est l'émission du Crédit Fonder fiNce. comme on sait, au 21 courant. Lesnou /.lies obligations sont du type 3.20 0 /0 ; elles produisent un intérêt annuel de 16 fr. et sont remboursables en 75 ans soit au pnir. soit par des lots dont l'impoi tance glob.ilc est de 800.000 fr. par au. Tout le inniKie sait que le montant des obligations comiiiut nales en circulation ne doit j.imnis excéder celui des prêts communaux et que le servi :e de ces ooligatioiis a pour contre partie les annuités ducs par les communes ; il est en outre garanti par le capital et les réserves (le Crédit Foncier ; ce sont donc des litres de tout premier ordre.

La Société (Générale conserve ses bonnes tendances îi .(66.25 ; le Cfcdit /.yoiinais s'éliange fi 783. L'action Cirages Français ,poursuit son mouvement denausse:\ .(20. On demande fi 265 l'obligation do la Société Immobilière de Tun sie, prix qui fait ressor-tir le pLiccmcnt fi 5.65 ofo.

Les CheminsEconomiqucssûznl 416,55

Sur le marché en Banque, l'actiGn Morena se fait remarquer par sa fermeté à 125 fr.

Informations financières. — Grande afiluence d'achats en Parts Fulminite aux environs de 50 fr. La hausse de ces titres correspond aux progrés réalisés parla Société des Explosifs sur le terrain industriel, où le succès de !a Fulminite s'est imposé à la suite d'expériences absolument victo-rieuses. On s'attend à une nouvelle communication qui doit, parait-il, imprimer aux négociations des Parts FulminUe une impulsion encore plus vive.

L'Assemblée générale ordinaire et annuelle des Actionnaires du Vnwnp-loir n'E»eoinitte tie Jfiorlaiv aura liéu au Siège social, le Mardi 16 août à deux heures.

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BtSCUIT 'SAN'S R I V A L

C ( FAUVETTE » j

O L I 1 3 E T Dans lesPRINCIPALES EPICERIES

Ktude de M« PAUL BIENVENUE, avoué à Morlaix, Grande-Plaçe, 23.

P u r g e d ' h y p o t h è q a e s l é g a l e s

D'un exploit de M" QUERÉ, huissier à Morlaix, du vingt-deux juillet mil huit cent quatre-vingt-douze, enregislré.

Il résu'.le qu'à la requête de Monsieur le Comte Amaury-Marie Audren de Ket-drel, époux de Madame Allyre-Marie de Pluvié, propriétaire,demeurant au château de Kéruzoret,en la commune de Plouvorn ; lequel institue au besoin pour avoué près le Tribunal Civil de Morlaix, M'' P.VUL BIENVENUE, avec élei-.lion de domicile en son étude sise à Morlaix, Grande-Place, 23 ; -

Il a été signifié : 1° à domicile, à M. François Merret, cultivateur, demenrant el domicilié à Kergadiou, commune tfe Taulé, en sa qualité de subrogé-tuteur nommé à celte fonction suivant délibéra-tion de parents, prise sous la préside-'ce

• de M. le juge de paix du canton de Mor-laix le deux courant, de Jeanne-Marie, François, Fr.mçoise, Jean-François M;irie et Anne-Marie Kéroullé, enfants mineurs issus du mariage de fe i M. François Kéroullé, et de Marie Renée Créach, ci-après, sous la tutelle légale de laquelle lesdils mineurs se trouvent, et avec laquelle ils demeurent el sont domiciliés.

2' A Monsieur le Procureur de la Répu-blique prés le Tribunal Civil de Morlaix, en son Parquet, au Palais de Justice à Morlaix, et l'original a été visé ledit jour vingl-deux juillet conformément A la loi.

Copie d'un acte dressé au greffe dudit Tribunal le six juillet mil huit cent quatre-vingt-douze, constatant le dépôt en ce greffe d'expédition authentique d'un procès-verbal d'adMidication volontaire du ministère de LÉ GAG DU L A N S A L U T . notaire i .Morlaix, du 9 juin précédent, transcrit au bureau des hypothèques de Morlaix le vingt-quatre juin )8'J2. portant vente.au reqjiérant par M"'Marje Créac'h majeure célibataire, cultivatrice, demeu-rant à Guernanluz, commune de S.iinte-Sève, et p.<r ladite dame Marit-Renée Créac'h, veuve de M. François Kéroullé, cultivatrice, demeurant audit lieu de Guernanluz, en S.ùnte Sève, moyennant le prix principal de douze indle francs outre les charges, de la ferme de Kermo-jean, en la commune de Plou/.evédé, affermée à Pierre Cloarec el Marie Palud, son épouse, moycnr.ant un prix annuel de 6U0 francs, jusqu'au 29 septembre 1893, outre l'acquit des contributions, suivant acte passé devant M° Borgnis-Desoordes, notaire à Guiclin. le 13 août 1887 ; Telle au surplus que ladite forme se poursuit et comporte et est portée au cadastre de la commune de Plouzévédé, section A, n" {)()0, 66't, ()7-2, 679, 680, 68.-), 688, 6S9, 690, ()9t. IU60, !t)6l,l-2.W, 1232, 12.18, 1239, 1260, 673 P. 676 P. 1249 P, 1297, 1298, l i99, 1231 P, el 1233 P, pour une conte-nance de sept hectares quaranle-cinq ares 33 centiares.

A ce que ledit subrogé-tuteur elMonsieur le Procureur de la République n'en ignorent, el aienl ii prendre, dans le délai de deux mois lixé par la loi, telles inscrip-tions d'hypothèquesA-légales qu'ils juge-ront convenable.

Il a été déclaré spécialement dans cet exploit àMonsieurle Procureur delallépu-bli(iuo que toiis autres que lesdils mineur:? Kéroullé, du chef desquels il pourrait être formé dos insciplions d'hypothèques légales existantes indépendaaimeni de l'inscription, étant inconnu du requéraiit, le requérant va taire publier la présente fiolification conformément à l'avis du Conseil d'Etat du 1»" juin 1807.

Pour extrait conforme, P.VUL BIENVENUE avoué à Morlaix,

Page 17: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

t - A ^ f ^ f e i s i S T A N c e : Etutk^dft A1«'D1RAIS0N, avoué-licencié à

MorlaiXi -el de M» THOUSSEL. notaire à Pleybor-Christ.

• "'x''

pat» lioitation judioiaire SUR BAISSE DE MISE A PillX

L K M A H D X 9 A O Ï Ï T 1 8 9 2 à deux heures de l'après-midi

A u Bt turu: do P l e y b e r - C h r l s t

Aux jour el heure suâ-indiqués, en l'étude sise àPleyber Christ, et par le nninistère de M* THOUSSEL, . notaire pour ce commis, il sera procédé à l'adjudication aux enchères publiques des immeubles ci-après désignés.

DÉSIGiyATlON DEii BIENS LOT UNIOUE

A U B O U R G D E P L E Y B E R - C H R I S T Place Vilar-Pape

UNE M A I S O N dihabitatioM

Construite en maçonnerie et couverte en ardoises, servant actuellement de ma-gasin d'épiceries. Ouvrant au levant sur l'issue dépendant de l'habitation, et ados-sée à la longôre nord de la maison appar-tenant à vouve Olier ci-après nommée et à Joan-Pierre Gron, son père. Ellè flguro au plan cadastral sous le n- 870 de la sec-ton H, pour une superllcie de 2o centiares.

Mise à Prix réduite, fixée par le Tribunal, 300 fr.

Cette vente par licitation judiciaire avait été primitivement ordonnée par jugement sur requête du Tribunal civil de Morliix, en date du 23 juin de la pré-sente année, pour avoir lieu sur la mise à prix de « quatre cents francs ».

Mais lors do la mise en adjudication desdits biens, le onze juillet courant, la-dite mise à prix n'ayant été couverte par aucune enchère, un autie jugement rendu sur requête par le tribunal civil de Mvlaix, le 21 du présent mois de juillet, a baissé la mise àprixà «troiscents francs» avec faculté pour le notaire commis de réduire celte mi.se à prix de vingt francs en vingt francs, jusqu'à ce qu'une enchè-re soit portée.

En exécution du jugement sus-relaté, ladite vente par licitation aura lieu, dans les conditions sus-énoncées, et conformé-ment par ailleurs aux clauses du cahier des charges déposé en l'étude de M" THOUSSEL.

\ l a R e q u ê t e d e i Dame Marie-Louise Cren, veuve en

secondes noc33 de François Olier, pro-priétaire et commerçante demeurant au bourg de Pleyber-Christ, agissant en son nom personnel ;

E t d e t Jean-Marie Lozac'h, cultivateur demeu-

rant à Coat-ar-Goarem, commune de Pleyber-Christ, pris en sa qualité désiibio-ge tuteur remplissant les foncUons de tuteur de fait, aux termes de l'arlicle 420 c, c., de Yves Olier et de Jean-Marie Olier, oiifanis iiiinuiirs nés du mnriage de dite Mai ic-Louise Cren avec feu Fran-çois Olier.

Tous ayant pour avoué M' Diraison, dont l'étude est sise à Morlaix, rue Gambetta, n- 10 .

La vente se fera en préseni e de François Quéré, cultivateur, demeurant au bourg dePleyber Christ, en sa qualité de subro-gé-luleur ad-hoc des mineurs Olier.

Dressé confcmément à la loi, par l'avoué poursuivant soussigné, en son étude à Morlaix, le 22 juillet 1292. ,

N. DIHAISON, avoué-licencié

Enregistré à Morlaix, le 22 juillet 1892, folio—case — ; reçu un franc quatre-vingt-huit centimes, décimes comp-is.

IIKMAHOUE IMI'OUTANTU. — Le même jour à une heure de l'aprca-midi, la grande maison continue à l'Immeuble sus-!lisignà sera mis". en adjudicatim volontaire sur la mise à vrix de : HUIT CE NI S Francs.

Etudo de M* I.ucion Qnessevoiir, coin-.iiiissiiir^priseiir, à Morlaix.'

VEITE PUBLIQUE T'ar mite de /aillite

Au domicile du sieur Conslar.t Nourrv, sellior carrossier

F * l a a e T h i e r s xx* 2 2 LE JEUDI 28 JUILLET 1892

A dix heures du malin, cl jours suivants

Désignation Marchandises. - Mors, brides, polis-

soirs, brosses, fouets, sellotips, cravaches, colliers, grelotières. surfaix, peaux de renards, huile de pieds do bœuf, etc., etc.

yhtibles. — Lits acconirés, tables' chdiscs, glaces, biilïels, coiiiinode, bureau, bibliolhèqut>,baUenediftuisine. pendules lingeiio, etc., etc.

Au coinptîinl et ii 0/0 on sus NOTcA : On oonmoncava* par les

marchandiaes. Celte vente se fera à la requêle de M*

Alexandre7illy. Kerveno, avocat à 'Morlaix, syndic de la faillite.

Pour Avis: Le commissaire-priseur, L. (JUESSEVKUll

M A C H I N E S A G R I C O L E S

É D O U A R D T E X I E R CoGstmcteDr à M m u (FinistÈre)

Médaille d'or au concours régional de Vannes, pour presses à fourrages. ,

Médaille d'or ù l'exposition industrielle artistique et commerciale, pour l'ensembl® des instruments exposés.

Médaillé d'honneur offerte par la So-ciété des Agriculteurs de Faance.

Etude de M» Heuri VERVNT, notaire ù Morlaix, rue de Paris, n- 7.

YENTE " m o b i l i è r e I P u b l i q u e e t v o l o n t a i r e

Par suile'de cessation de bail.

L£ JEUDI 28 JUILLET 1892 à 10 heures du malin

a u l i e u d e

T R O B O D E C - B R A S en PLOUGASNOU.

I l sera procédé par M» llénri VÉRANT, à la requête de M. René Guyomar et ICatherine Guyomar, cultivateurs audit ieu, à la vente des objet ci-après ;

Froment, orge, avoine, sur pied ; bel teraves, panais, pommes de terre ; bois à feu ; fumier; 3 vaches, 2 génisses, 2 ju-ments et un poulain; harnais, charrettes, instruments aratoires, meubles, etc. Cette Teaie se fera au cemplaot, m i o|o on sus des cDcbères-

S'adresser à M' VERANT, notaire à (Morlaix.

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Indispensable dans; touto bonne cuisine pour préparer à tout instant de bons pota-ges, sauces, légumes el toutes sortes de mets. 0«t Extrait B« oonterv»

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Dans la maison portant, Quai de Tre-guier à Morlaix, les numéros 24, 25, 26 et

Une partie de ces immeubles est pré-sentement occupée par M. Gustave Baron, négoîiant en draps. "

Tour tous renseignements, s'adressera (M' BOURGEOIS, notaire à Morlaix, place Thiers, n" j o .

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Sera visible à Morlaix, plaee du Uossen, n» , les seconds Samedi, Di-manche, et Lundi,aiasi que les quatrièmes Samedi Dimanche et Lundi, de chaque mois.

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5- A N N E E . - N' :,2' SAMEDI 30 JUir-LET 1892

A U U K S S E H ce qu". concerne la rédaction

Oïl Rédacteur en chef du journal Hue du Mur, 45, Morlaix.

J O U R I V A L I A T H O L I Q U E L E S A . M : E R S I T ' ^ ' D ' E ' C H À Q U E S E i v r " A I i s r E

AIJKESSER . les abonnements et annonces

à l'A.dmio.istrateur d a j o a m a l Rue du Mùr.'fô, Morlaix.

P R I X D E L ' A B O N N R M F N T

Morlaix (ville) Ir. Finistère, COtes-du-Nord, Morbilinn. . 7 Ir. Autres départements ^ 'r.

UN AN SIX MOIS

3rr. 3 r. . 0 4

ABONNEMENTS DE PROPAGANDE Tout souscripteur à deux ou plusieurs alionnements, à servir même à des adresses difTérentes, ne

paie que .5 francs par abonnement.

V E N T E A U N U M E R O : l O C e n t i x x i e s Au SONNEUH miETON, chez M. P. LANOÉ, rue du Pavé, n» 7, où l'on peut s'adresser étralement pour

les abonnements : — Chez M""" ARTHUR, successeur de M""» SARCIAUX, même rue

T A R I F D E S A N N O N C E S

Annonces judiciaires. Annonces diverses. Réclames

LA LION

20 c. 20 c. 30 c.

EleclioDs d» 31 Juillet ArroïKlisseffleiit t i û r l É

C A N D I D A T S C A T H O L ï Q U : - . S

Conseil Général

CANTON DE SAINT-THÉGONNEC

IM. Q U E I L N N K G , F IUXÇOIS-MAIUI.:

ancien r.onsoillpr jïéndiiil

OANTON DE S A I N T - Ï OL DE-1 ÉON

' M . d e G U É B R I A N T

conseiller sortant, maire de Sainl-Pol

CANTON DE PLOUZÈVÉDÉ

M . DE K E R M E N G U Y

dépi.ld, conseiller .«criant

CANTON DE PLOUESCAT

M . G A D O U R

noliiire à l'iouescat

C o n s e i l <r .>tfrou<lÉ's.«eiucni

CANTON DE SIZDN

M . S A N Q U E R

conseiller sortant, nnaire de Gommana

CANTON DE TAULÉ

M . Q U É I N N E G , F R A N Ç O I S

maire do fiuiclan

CANTON DE SAINT P O L - D E - L É O N

. M . M O A L , F U A N . ; O I S

conseillor sortant

CANTON DE FLOUESCAT

M . D U V E R G I E R

conseiller sortant

t . . E S

Scralios du 31 Juillet Oemain climimclio onl lieu lc.sélec-

tions pour le renouvollenienl par moi-tié des conseils sciio au.\ de tous l(!s déparlenienls, e.xceplé celui do la Seine, et aussi pour le rcnouvellemeiil partiel descouseilsd'arroiidissonionl.

Une loi récente a déwdé (|U(!, pour éviler dans l'avenir des confusions qui se sont souvent produites dans les cantons où il y avait lieu do nom-mer à la fois un conseiller général et un conseiller d'arrondissement, les deux scrutins seront désormais séparés. Et dans ce but, les conseil-lers d'arrondissement appartenant à des cantons où se produit cette année pareille coïncidence ne seront élus que pour trois ans, tandis que le con-seiller général est élu pour six ans.

Dans l'arrondissement de Morlaix, cinq cantons ont à élire demain un conseiller général ; ce sont ceux do : Lanmeur, Saint-Tliégonnec, Saint-Pol-de-Léon, Plouescat et IMouzévédé.

Cinq conseillers d'arrondissent sont à élire dans les cantons de Lan-meur, Sizun, Tau lé, Saint-l'ol cl Plouescat.

Il en résulte que le remplacement des conseillers .sortants de l.anmour, Plouescat et vSaint-l»ol-de-Léon sera fait pour trois ans, jusqu'en 1891) in-clusivement.

En 1895, la môme disposition sera appliçiuée aux cantons de Morlaix, Landivisiau et Plouigneau, où .se pro-duira également la coïncidenceprévue par la nouvelle loi.

ELEKTOURIE C A N T O N S A N T - E G O N N E C

Argazetcn difeis.lVlve/iîr de Morlaix. a zcsiic deoc'h dissadorn pcnaos J . - F . Ciim. e mignoun, a vije contant da veza eur pennad ail conseiller général. No ket soues ! Ker guec'hck eo d'cr bcza ! ! pa zoa mear, an teodou fall a lavare n'oa ket guest da skriva teir rouden difasi ; a pon dije eur lizer benak da skriva c c'houlc sikour d i -gand eo' l i reg, pc c vugale, a nez e vije passencc'het. t

Ma ne ket kre varan deskadure/, var an dispign avad no ve ket kavet e bar er kanton. Er yoan tremenet, evit IakaI, a leferer ar Bourkisda voti evltan, e • sonjas ; pebes den a speret ! ! ober j dezo teir feiintcun, pen da ben d'ar rti vras Sanl-Egonec. la, c'iiui a lavar autroumear, mes al labour-zo a kousto e u i e a r k o n s e i l Korbuan. B a h ! var dro mii lur, netra k e t ; arc'hant a zo, potret ? a var kemont-se. setu votet ar stal. A l labogr a zoigreat ; dohd a ra ar poent da bea ; an aulmu mear a skrab e ben ; goude beza kostet e tro ar bourg, a troet yalc'h ty -koar varan tu a eneb, e chom eiz kant lur z le ! ! ! Sant-Ego-neg'his n'o dtus ket kavet-sc dious o goui, a ran-pan plaon ! ar Cam bras d'an <raon !

A n aoHtiou-ze en deuz var ha veno, aour hag a rchan i gounezet eaz da va-nia gant ar bail b ' e n , a ruill karros a zaou varc'h, a zo credabl, eaz dezhan [.ea guiriou a forz ; menz ni koiieriadfîd, a renk c'honezi dourek ovit noniiid eur pez ugueiit rcal, a zonj eo awalc'h evel-se. Agostezar re a Ibran guen-neien ar paour keaz koiicr ! .Arpez hcii deuz great evit Sant-Egoiineo, pion lavar ne ve ket prest d hi-n ohor ovli a rc 'hanlon , an dcpnrtamaut, ma vemp diskiant awalc'hevit her c'hass d'ai c'Iionseil général ? Ar tVaninasonct euz ar c'iionscil, a uiian gant ar Préfet, ne gîaskont nemet creski boprcd an dispigiiou evit an departamant, hag ar c'horainunlou. an holl her goar (an tyez skol, cic. , etOo). Hoguén ar d ' h t m a zo mignoiiu braz d'ar re-zo holl, a zo a du gautho, a voto ovcl c famulad Jaoïien a Blouigneau, komeiit Iczen fall , keineiii dispi|;n foll a vezo goulcnnet gant arvigi iouned treud-so.

Pebeuz fichaiiz a c'helloinp-ni da ;.aoiit en cun don a y.o bot, hag a vczo a du gant (Jonrvil, .hionon, Asior, ha keniont dopiito a soiial(iur difciz a zô e l'aris ! l'obeiiz lichaiiz a c'hollonip-iii krislonien, da gaoïil en eiiiin deiin hen ilcuz iT goanv diveza, iaktnil da skrija kcar Voinilroulez holl, lall a tnail ! en do.<;pet d'ar varloloded, protestant goul-scoude, hen deuz di.skargtUeur valimaiit da zul var ar ar o'hae ; ar pez n'oa bot guelot morse; Setu po seurt C'hriston i;o ar C'hain ! pe seuit c'iu'isten ec'h oll bcza an hini a goiinzanl boza e in -baiinnt, bezameulet, boza sikoi:ret gant cur gazetoiin cvcl YAvenir. Ha n'hon neiis ni ket gueli'd, or c'horaiïz diveza, VAoenir, o c'hoapaad hag o touler dis-inegjiiz var bon Escop santel a vene-rabl nevez maro ? lia nc ket hi a oue cound'jonet gant Irihiinal Moiitronlez, breinan ezei iz pemp pc c hucch viojz , da cun ainand vraz, evi l beza gwall goinzct cuz a holl bclcin canlon Sant-Thogounec var cun dro !.

Hogen setu ar gazoten difcis a d i -goustianse dofc c'houant d'o Iakaat da voli ovit J.-l'". Cam dissul. Nc gavot ket car gazetcn kato ik , eurgazeten kristen, nak ar Hrclagnc, nak ar Courrier du Finistère o'ch ober mculoudi ar Gain.

Var a Icverer e session ebrel diveza, konseillerien général an tu kleiz e meskperc cdo J . - F . Cam e deusgou-lenned ma vije chenchet a plas, pe

iammod o facamnnt digani daou ber -soun, a daou kure eus an eskopti. 0 fallagrirs ne ket bel rcoompanscl, rak nac an cil, na eguile nc liot sevoucl gaiilo. .An nep a ro an dourn da ober traon evclsc, a zo capabi a bep (ra, [)a vezo gouleiincl dijanlaii içant ar Prolel, ar franmasoiinct pc re ail.

Ne ket tud a fciz cvcl eicklourien Santegoncc a gasso eur .'Curt den d'ar kon.seil gênerai.

I.eser a rind a gosles . ) . -F . Cam, evit voli cil ovit i RANÇois Q U E I N N E C , Emiin ouspcii ma zo cur c'hrisîen guiriou a sinsor. a klasko bcjiicd a unaii gaiid o gamaladed ar kosto deo, espern niadoii au dc|)arlamant, hag ar kommuuion, (ia-lavaret eo, poadra pep unan ac'hanomp

V A v e n i r s lavar ermint in ' -man, ho deuz loil an Eskibien tenuot ar geiilcl ncvez euz ho c'hidekix. lîskopii K e m -per n'en deuz kel her great. An Tad Santel ar Pal), i i ' l ien deuz morse roel iirz d'hen ober da eskop ebet : cuzul hen deuz roet hcfiken. Morse drcist-holl, n'heo deus coundaonnet iiicun euz ar c'hen e!ion-ze, na lavaret voa mad voti evit tud n'ho deuzncmei eur seblant rel i j ion. A r c'hounirrol eo : lavaret hen deuz bepred oa pec'hed, ha pcc'he 1 grevuz voti eviiho, evtt ar re azo a du gant an deputeed haf.: ar se-natouriei a ra o Paris 'czennou a enep ar reli j ion, ha mad ar vro. Hogen J. F. Cam a zo a du gant an deputeet, ha senalouricn fall-si! : christeu ebet cla na c'hell voii evit-haw, hcb man-kout en o i r feçoiin grevuz d'he zcvc-rlou a citoyen christou. Forz |)iou a cmb;mno kcmeu[-si3 iaio, f)e volek, a zouto ouz au Tad Sanlcl ar Pah mil gucich guelloc'h e ;c l I M I I gaufarlcd ad ••I venir, hag lio mi.uiîonncd !

A Saiut-Thégonnec L E

le candidat galant homme P i > o f c c i c i i i * c i | i i*otég;é

Los journaux opportunistes nous apprennent que M. Cam, récemment mis à la porte de la mairie et du con-seil municipal de St-Thégonnec par ses administré? appelés à juger son administration, s'est fait recomman dor dimanche dernier, à Plonnéour-Monez, comme candidat au conseil général, par le député fantoche de la 1'"" circonscriplion do Morlaix. M. Armand .laouën, mairedo Plouigneau.

Certes, si M. Cam voulait donner la comédie et faire do sa campagne électorale une aventure burles(|uo, il lui était impossible do choisir un cha-peron plus ridicule, un protecteur plus cocasse et plus universelle-mont discrédité dans son propre parti que M. Jaouôn. Au milieu de nos (léputés opportunistes du Finistère, fi-guraient (léji'i d'assez remarquables nullités, lorsque M. ,laouën y vint prendre place ; mais du premier coup, entre le Cosmao-Duinénez de Pont-l'Abbé et le docteur Le Borgne de Pleybcn, maître .Taouon réussit a se faire distinguer par une nullité plus grande encore. A ce point que, tout dernièrement, les maires et délégués dos grandes villes de Bretagne, Brest, Lorient, Bennes cl Sainl-Brieuc, se présentant devant M.Cainot pour sol-liciter une visite du Président de la République dans notre région, et ju-geant convenable de s'adjoindre un député du Finistère pour représenter Morlaix dans coite requête, se gardè-rent bien de prendre M. Jaouën. Ce fut le député d'une circonscription de ChAteaulin, où nul ne songe à prier M. Carnot de s'arrêter, — ce fut M. Gourvil qui fut prié d'accompagner

ces messieurs. Dès ce moment on ré-servait M. .laouën pour une mission plus en rapport avec sa valeur propre: celle de recommander M Cam à des éfecteurs qui ne veulent plus de lui.

Sans crédit, absolument dédaigné comme député par ses amis politi-ques eux-mêmes, M.Armand Jaouen, en tant que conseiller général, s'est fait une notoriété d'un genre particu-lier. Il n'a brillé dans l'assemblée dé-piartementale que par une déclaration die guerre adressée aux Anes. 11 vou-drait faire interdire à ces modestes serviteurs de l'homme, qui lui parais-sant sans doute des r ivaux redouta-bles, toute circulation sur les voies publiques du département. Est-ce pour l'aider dans cette tûcho qu'il in-vite le canton de Saint-Thégonnec à lui donner M. Cam pour collègue au conseil général ?

A la dernière session de l'assem-_ blée départementale, M. .laouen a' voulu montrer ses capacités supé-rieures, en traitant la question des domaines congéables, qui intéresse tout particulièrement la commune de Plouigneau. 11 a tellement bafouillé, Anonné, que jamais il n'en serait sorti si, cette fois encore, M. Gourvil n'avait pris la parole à sa place et expliqué ce que maître Jaouën dccait penser et voulait dire.

M. Jaouën a absolument besoin de qu'un qui pense pour lui et qui parle à sa place dans les moments critiques où il s'embrouille. A Plounéour-Ménez même, il lui a fallu une doublure, et c'est M.le docteur Lefebvre, qui, tlatté ou non de ce rôle secondaire de tru-chement et d'interprète, a expliqué à la réunion que c'était bien M. Cam et non lui Jaouën, que le maire do Plouigneau recommandait aux voles dos électeurs. Juscjuc là, M. Jaouën, rapportant à sa propre personne tout l'honneur de la fête, comme l'âne chargé de reliques, ne parlait ciue de lui-même, de sa joie, de son bdnlieur. aux trois douzaines d'assistants ([ui se pressaient dans l'auberge Lozac'li.

Mais lie faisons pas comme lui, lais-sons-là le protecteur ol parlons un peu du protégé, M. Cam.

€'nis iSitSa ! eut h ts !< tj is it

Les mômes journaux (jui prônent M. Cam s'étonnent ou même feignonl de s'indigner de voir M. Quoinnec prendre le lilro de candidat callioli-qno. Il y a quelques jours. V.lccnir faisait suivre colle dé.signalion de quatre points d'inlorrogaîion. Kn re-vanche, l'Avenir n'hésite pas, en loulc occasion cl dans ses plus roconls nu-méros. à décerner à M. ('am le brevet d't'XcolloiU catholique, l'our un peu. il le canoniserait tout vif. lui élève-rait un autel cl invitf.rail les bonnes femmes à brûler des citM'gos en son honneur !

Or, on sait qu'en fait do. dogmes re-ligieux, de moi'ale ridigiouso, de son-timeiils religieux, l ' . l r , e s t plus infaillibli! que le Pape. Lui seul con-naît ol comprend (iuol(|uo chose dans la religion ; lui seul en défend les vrais inlérèls. C'est aussi la préten-tion du Diable dans l'enfer ; mais le diable est, par nalure, le père du mensonge. Kst-co (pie ['Xrriiir ne serait pas (|uel(iue pou parent i!e maître Salanas ?

Quand M. Quoinnec se présente, dans lescirconslancos aclueiltîs. c.oiii me r.andidal fulluilitjitr, cela veut dii-e très clairement pour tout le monile que. docile à la direclion du Souve-rain Ponlifo, docteur et père des Ca-t!ioli(|ues, M. Quoinnec n'entend on aucune fac-on cond)atlrc la forme ré-publicaine du gouvernemeni, qu'il la reconnaît et l'accepte Irès loyalomoni, sans aucune arrière-pensée, cl (|u'il ne demande à la République qu'une chose, à savoir de s'améliorer elle-même, d'êlre digne de son nom, eu respectant nos croyances, en cessant d'opposer des lois impies à la loi de Dimi^et aux droits de nos consciences.

Se déclarer catholique, purement et siniplemenl, à l'heure présente,

voilà ce que c'est. C'est faire acte d'obéissance filiale envers le Souve-rain Pontife, qui nous recommande tout à la fois d'accepter la forme du gouvernemeni et de combattre les mauvaises lois dans l'intérêt même de la République, aussi bien que par obligation de conscience.

C'est beaucoup plus net, et plus franc, et plus loyal que l'altitude pileuse de M. Cam, qui, dans un can-lon profondément religieux, en est réduit à se faire délivrer des certifi-cats de catholicisme par Vkvenir de Morlaix.

Sans doule, ce S e r a a l'A </i;/tt/ . qu 'aux Pâques prochaines M. Cam demandera l'absolution, à VAvenir qui trouve fort bien qu'un Conseil de préfecture prétende juger de ce qui se passe au confessionnal, et accepte comme parole d'Evangile le témoignage des gredins ou des imbéciles qui se plai-gnent de ne pas avoir été absous sans di-re d'ailleurs tous les gros péchés qu'ils onl pu commettre! A VXvenir qui juge admirable, excellent, qu'un tri-bunal condamne à l'amende un curé coupable de n'avoir pas admis à la la première communion deux petites filles qui ne savaient pas leur caté-chisme et n'étaient pas préparées à ce grand acte ! . . .

Voilà le catholicisme de VAvemr et celui de M. Cam. Quand je vous disais que ça ressemblait au catho-licisme du Diable!

Candidat galant homme

Mais l'Avenir ne se contente pas de certifier que son candidat est bon catholique ; ça, c'est pour les esprits sérieux ou imbus encore des vieilles superstitions chrétiennes; pour les 'esprits meins graves, et qui aiment à rire, il le proclame galant homme ! M. Cam, qui ne sait que fort impar-faitement le français, a cru d'abord, assure-t-on. que ses amis de VArenir le représentaient par ces mots comme un galant toujours prêt à courir le guilledou. Fl il s'est fâché tout rouge. A bon droit, certes.Non! non. galant homme a un tout autre sens, M. Cam; il signifie que vous êtes le plus hon-nête homme du monde, en affaires, et le plus doux envers le pauvre inonde.

L'Avenir prétend que vos adversai-res vous calomnient secrètement; nous nous joignons à lui. au contrai-re, bien volontiers, pour déclarer très haut que ce n'est pas vous qui enver-riez vos voilures chercher du sable à la grève ou de la tourbe aux marais de Saint-Michel, ou des escarbilles à l'usine à gaz, pour falsifier le In du du ou tout aiitre engrais.

Galant homme, vous êtes. M. Cam, l'Avenir l'asMire et, si vous ne l'étiez pas en aiïaires, ce serait à vos dupes à vous poursuivre devant les tribu-naux. Jusque là. vos relations com-merciales sont, pour le public, hors de cause.

Pounjuoi l'Avenir, qui vous fall si galant homme, nepeul-ilaltesleréga-lement la'générosilé, la noblesse de votre caractère Que n"a-l-il pu dé-mentir, par exemple, les deux faits cités naguère le Courrier du. l'inis-lère.

11 y (ineUiiies snin:iine>, sou eonciir-rni i , ' M. François QIHMIMU'C, pas.suit on voitiir,' au Qih';V. An [j.issijîi! à niveau, le cheval do U. Oneinncc ne voulait pas a.au.er. Près do lii se Iroiivail un jonr-ndi.T, Joui Briuit, oci-npi , garder des v.icliiî.s. Sur la pnore (U M. Ou«i»"ec, IJi'iaiit pril le clicvil par la bride et lui lit traverser le passage nivonu.

De la inaisoi) de M. Gain on avait vu tc servicc rendu par lîiiant M . Qiieinn' C. I!n nio'ni'nt après, une personne que M. Cain cDiuiaîl bien pour l'avoir envoj'âe II! représenter dans uno circonstance offi-cielle, sortit de la maison et allant vers 13iiant, lui dit en lireton :

« Depuis quand es-tu devenu le cocher de Oueinnec ? Tû ne travailleras jamais plus chez nous. «

Est-ce le fait d-'un galant homme de nourrir dans sa famille de pareils sentiments Celle animosité haineuse pour un adversaire heureux va ds pair avec les senlimeots que les fils

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F

t - A P ^ g S i S T A N C E

de M. Cam exprimaient le mai, en insultant grossièrement les prêtres de Saint-Thégonnec sur la voie publique, en vouant tout le clergé « à la chau-dière I »

Mais voici mieux. M. Cam avait, pariiît-il, prêté un millier de francs à une brave femme de Saint-Thégon-nec, qui en avait besoin pour ses affaires. Elle venait de lui payer les intérêts lorsqu'arrivèrent les élec-tions municipales et le scrutin de bailottage.En causant du résultat avec des voisines, la pauvre femme s'o«-blia à dire qu'elle, non plus,si elle eût élé électeur, n'aurait volé pour M. Cam.

Le mot fut rapporté ii celui-ci, et vile, par un billet auquel elle elle ne comprit rien d'abord, puis par minis-tère d'huissier, le galant homme som-ma sa débitrice do lui rembourser sans délai l'argent prêté, grossi pour elle des frais d'huissier.

Que ri<i;cwi> célèbre après cela la grandeur d'Ame, la gcucrosité de son héros, il y faut croire autant qu'à son certificat de catholicisme.

EUGÈNE PÉNEL.

y r--:..-iUSBaKA-.

EGALITE DEVANT LA LOI Lo Conseil do Préfecture du Finistère

qui vient d'inyalider, pour les motifs que l'on connaît, les élect ons catholiques de Tréflez, n'tsl pas animé des mômes scru-pules lorsque lesopporlnnistesl'emporlent

Il n'hésite pas alors à valider leur élection, môme quand ils n'ont pas l'âge requis par la loi pour être investi du mandat municipal.

« C'est ainsi, dit le Publicaltttr de Quimperlé, que sans tenir compte do la protestation mii lui a été adressée, le

—Conseil de Préfecture de Quimper a déclaW Valable réiêction, "comme Con-seiller Municipal, à Clohars-Carnoët, du sieur Bizière tjui n'aura vingt-cinq ans qu'au mois d'aotit.

Celte décision absolument illégale, pourrait être déférée au Conseil d'Etat ; mais peu importe que la loi soit violée une fois do plus ou do moins par la bande de cyniques farceurs quiexploitenl le pays. »

Les Candidats Ainsi qu'on le voit par la liste publiée

en t^te de nos colonnes, les catholiques trouvent des candidats dignes de leurs suffrages, soit pour le cons-^il général, soit pour le conseil d'arrondissement, dans six des cantons appelés demain au scrutin.

Dans le canton de Lanmeur seule-n«nt,"nous n'avons point de candidants Deux opportunistes, M. Swiney, pour le conseil général, M. Rédou (adjoint au maire de Plougasnou), pour le con-seil d'arrondissement, n'y trouvent point de concurrents.

En revanche, les opportunistes re-noncent à la lutte dans le canton de Saint-Po), de l'iouzévédé et de Plouse-cat, où M. Cadour, notaire, remplace Aï. i ' invidic, sur la liste catholique.

A Saint-Thégonnec, nos amis retrou-vent comme adversaire M. Cam.

A Sizun. M. Daniel, notaire à Com-mano se pose contre l'honorable M. Sanquer, maire de cette commune ; il en sera pour ses frais.

A Taulé, M. de Grainville, en raison de son âge et de son état de santé, et malgré les instances réitérées de tout le canton, a cru devoir refuser pour Taveni.' le man Jat de conseiller d'arron-dissement. M. de Grainville emporte dans sa retraite la gratitude de tous. Nos amis ont choisi, à l'unanimité, pour le remplacer, M. Queinnec, maire de Guida n. Le suffrage des électeurs ratifiera demain ce choix.

E. P. • Ul

1 es Leoles sans Diéa K T

la crioiinalité de l'enfance Lo tribunal de Daumo les-Dames (Doubs)

vient de condamner AI. lo curé-doyen do Varoel à quatre mois de prison pouv avoir médit £n chaire pcs lois qui ont organisé en Fiance les écoles neutres et l'enseigne-ment sans Dieu.

Parmi les considérauls du jugement, il en est nu qui mérite particulièrement d'ôtre relevé : « Atlondu que In cun^ de Vercel a prétendu dmsson s;;rmor., que la criminalité est en crois.sance depuis l'application des lois scolaires, tandis que les stalistiques ofjQcielles établissent au contraire que, depuis un certnin nombre d'aimées, lo nombre dos crimes diminue ; attendu la mauvaise foi dont il fait preuve sur c epoint, etc. »

Gomme ou no peut retourner au.\ juges de Baumo-les-Damos l'accusatiou de mauvaise foi qu'il.-» adresscnl nu curé de Vercel, nous devons supposer que ces magistrats sont bien mal renseignés el lisent bien bien mal les statistiques offl-cielle.s, car tout le monile en Franco sait le contraire du ce que ces messieurs ufdr-meiit. Mais comme il ne faut pas que leurs afflrmalions, répétées par des jour-naux peu scrupuleux, puissont trompor

i«s Âmes simples, citons d'abord quelques

lignes d'un nulTe magistrat, plus à môme que ceux de B.iume-los-Daines d'être exactement renseigné ; puis nous y ajoute-rons les cfiiiïres officiels eux-mêmes.

Voici ce qu'écrit dans son livre intitulé Paris qui soupe, M. Ouillotjuge d'ins-truction au tribunal de la Seine, membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

Page 252 : « On remarque dans leurs actes (des jeunes criminels), une recher-che de lubricité, une forfanterie du vice qui ne se rencontre pas dans l'âge le plus certes avancé. Il ne peut échapper à aucun homme sincère, quelles que soient ses opinions, que l'effrayante augmenta-tion de la criminalité chez les jeunes gens a coïncidé avec les changements ap-portés dans l'organisation do l'enseigne-ment public ; ce doit ôtro pour la cons-cience de ceux qui ont cru trouver le progrés dans cette voie nouvelle un lourd souci que de voir la jeune génération se distinguer par sa perversité brutale. »

Page 237 : « Aussitôt que l'enfant du peuple a appris à lire, loin de le protéger sa petite instrucUon ne sert qu'à l'expo-ser davantage ; ce qui est un bien en principe devient un danger en fait. Depuis quelques années je n'ai jamais rencontré do jeune assassin, qui n'eut reçu une instruction primaire assez développée el montré un golit très marqué pour la mauvaise littérature. »

Page 238: « L'instruction universelle a entraîné la lecture universelle, mais le catéchisme avec ses leçons si claires 'de morale est ce qu'on lit le moins. »

Les journaux opportunistes eux-mêmes ont plus d'une fois parlé comme M. le juge d'instruction Guyot et M. lo curé-doyen de Vercel.

Au mois de janvier 1890, le Temps disait : I l est certain que, séparé des prin-cipes religieux, l'enseignement de la mo-rale est impossible à donner par le maitre d'école. »

Plus récemfnont, le Siècle, dans un article concernant le patronage des déte-nus et des libérés, disait : « La crimina-lité et la récidive prennent despioportions effrayantes, et, chose plus grave, l'âge des criminels va sans cesse s'abaissant. Des adolescents, presque des enfants, commettent maintenant des crimes qui n'étaient autrefois lo fait que d'hommes complètement formés.

« Le remède à cet état de choses n'est pas facile à trouver. Chacun suivant ses convictions morales, politiques ou reli-gieuses, suggèr» un moyen, critique ceux des autres, et en attendant, le mal gran-dit sans cesse. »

Passons aux chiffres, c'est-à-dire aux statistiques offlcielles l i malencontreuse-ment prises à rebours p i r les magistrats do Baume-les-Dames. lîlles prouvent surabondamment l'augmentation conti-nue de la criminalité de l'enfance. Nous ouvrons les comptes-rendus de l'adminis-tration de la justice criminelle en France (publiés parle ministre de la Justice).

Tableau X X X I I I 1886 1888

Prévenus âgés de moins de 16 ans 4.937 6.342

Prévenues âgées de moins de 16 ans. . . 659 1.00'J

Hécidivintes : Décisions rendues contre des accusés

déjà condamnés : En 1884: 89 169; en 1883 ; 91,332;

en 1886 .• 92,825 ; en 1888 : 95,871. (L'année 1888 est la dernièrfe connue). Affaires jugées par les tribunaux cor-

rectionnels, rapport do 1887 (page XIX) : lîn 1886 : 187,720 ; en 1887 : 191,108. Criminalité générale (proportion des

"causés et prévenus jugés à la requête du ministère public par 100,000 habi-tants). — Rapport d j 1887 ( page LXI I I ) .

lin 1876 : 489 ; en 1877 : 484 ; en 1878 : 476 ; en 1879 .• 487 , en 1880 : 493 ; en 18'<1 : 313 ; en 1882 : 300; on 1883 : 318 ; en 1884: 536 ; on 1883 :

; en 1886 • 340 ; on 1887 : 352.

Influtnce de l'inslniclion. — Rapports de 1887 et 1888 (t.ibloau XlXi. — Rapport de 1880 (tableau XX). — Degré d'instruc-tion des accusés :

Complètement illettrés en 1888 : 949 , en 1887 : 1,036 ; en 1880 : 1,203.

Sachant lire et écrire en 1888 : 3,093 ; en 1887: 3.063 ; en 1880 : 2,730.

lustruction supérienre en 1888 : 216 ; en 1887 : 197 ; en 1880 : 170.

D'oi!i il résulte que, si le nombre des illettrés diminue, lo nombre des accusés instruits augmente.

Citations et chiffres portent avec eux leurs enseignements ; nous laissons à la bonne foi u e no.<i lecteurs le soin de les tirer.

La Croix-Ronge La Société de Secours aux blessés mili-

taires de$ armées de terre et de mer (Croix-Rouge française) a tenu, le vendredi, 17 juin, l'assemblée générale annuelle de ses Membres fondateurs.

Les Ministres de la Guerre cl de la Marine s'étaient fait représenter i cette réunion.

M. le Maréchal de Mac-Mahon, président de la Société, a rendu compte des opéra-lions du dernier exercice.

L'analyse du rapport fait re.îsorlir leg faits suivants :

La Société a distribué : en France, aux blessés des anciennes guerres et aux ra-patriés des dernières expéditions; hors de France, aux hôpitaux du Tonkin, de la Cochinchine, du Cambodge, du Dahomey, 83,000 francs, d'allocations, ou de dons en nature.

En vue du temps'^e giierre, les forma-tionsque la Société organisé comprennent!

22 hSpitaux auxiliaires de campagne ; 740 hôpitaux permanents, pour 60,000 hommes, dont 30,000 hospitalisables dès maintenant, dans les quinze jours d'une mobilisation ;

68 inOrioeries de gare, service à l'occa-sion duquel, elle a fait, en décembre der-nier, un important essai de mobilisation, à la gare St-Germain grande ceinture.

Les dépenses voaées, dans le cours de l'exercice, pour le matériel d'ambulance, •'élèvent à 23(»,000 fr.

La Société a développé ses cours de dames infirmières, et ses écoles de bran-cardiers.

Elle compte 395 Comités d'hommes et Comités de dames, qui groupent autour d'eux 50.000 membres.

Son capital est dd 5,800,000 francs ; son matériel dépasse un million. Les cotisa-tions annuelles s'élèrent à 330,000 francs-

Lds dons et legs représentent pour l'année une somtoe de 70,000 francs.

Le rapport financier a élé préientâ par M . Raul Biollay, Cposeiller-Maître à la Cour des Comptes.

L'assemblée a réélu comme membres du Conseil :

M . le Maréchal d e Uac-Mahon, duc de Magenta.

M . le docteur Baizeau. — M. le général A. Boissonnet, - M. le docteur Félix Quyon, — M. Durergier de Haurane, — M le docteur Pozzi, — M . le baron A de Rothschild, — M. Hyppolyle Salle, -H. Edmond Tarbé des. Sablons, — M Vernes d 'Arlandes, ~ H. le marquis R. de Villeneuve-Bargemon.

L'assemblée a élu comme nouveaux membres :

M . Maurice de Bussière, - - M. de Fré-ti l le de Lorme, conseiller référendaire,— M . le général Gressét, ^ M . le comte Louis de Madré, M. le marquis de Rauge, — M. Maurice Sabalier, aTocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation.

Nouvelles religieuses P è l e p l n a g r o d e S a i n t - B r i c a e

â NOTRE-DAME DE LOURDES

o4 la Sainte-Face et à St-ÎMartin de Tours Le pèlerinage annuel du diocè.ie de

Saint-Brieuc à la grotte de Massabielle et aux sanctuaires de Tours, reste fixé au 12 septembre, date choisie par Sa Grandeur Mgr Palliores, qui le présidera.

Los prix des places sont ainsi arrêtés : 1" classe 106 fr. 2- - : 63 fr.

— 43 fr. 50 Nous riippolons que celte année les

pèlerins pourront ghgtlor l'iridulgence du Jubilé, accordée par Sa Sainteté Léon X I I I â tous les fidèles qui visiteront les sanctuaires de Lourdes,durant la période des pèlerinages.

Les bill.'ts sont distribués du 7 août au 7 septembre.

Pour tous renseignements et demandes de billets, s'adresser à M. le chanoine Guino. L O H A N , directeur de Notre-Dame d'Espérance, à Saint-Brieuc, ou au rédac-teur de la 'Résistance, à Morlaix.

L e m o n u m e n t d e IMj^p F R E P P E L .

Le Comité du monument de Mgr Preppel s'est réuni â Brest sous la présidence de Mgr d'Hulst.

Après avoir discuté les divers projets soumis, le Comité à l'unanimité des mernbies présents a décidé qu'on élève-rait dans l'église du Folgoët un autel avec bas-reliefs rappelant la vie et les œuvres do Mgr Freppel.

E r e c t i o n d ' Q D E o D Q Q e n t à M g r F r e p p e l DAKS L'EGLISb'DU POLGOIT

5* Liste des souscripïiont recueillies. Mme Qoury, une Landernéenne. . 20 Les prôtres diocésains du colloffe

de Brest ° 22 Anonyme do Gouézec 5 M. l'abbè Gozic, curé de Leineven' 50 Joan-^ane Stéphan, d'Ouossant. . 10 bébnstian Tuai. — 10 JacquoBBerlliélô. _ 10 Hippolvte Malgorn — lO Jenn-.viarin Malgoru. — lo Albert Marzin, _ 10 Victor Mariin. _ 5 Alain Marolialund, — 10 ADOiiymo. _ 5 Anonyme, _ 5 Marie-Anne Saiaun. — 5 Veuve Héré. _ 5 Lucien Noret, _ 5

M»i'in .Nie. Malgoi-n, — Mcola» Mulfjorn, — Michel Mnlgorn, — Clini'lps Miilgorii, — N -Louisp Pennee, — AlP.tandi'O Moret, — Françoi.s Mnzéas. — Jean-Louis Lo Bon. — François Breton, — M.-Josèphe Penriec M.-Louisè Payonel. — Marie Tuai — M.-Hélène Maz^a-s. — Louis Vioiamment. — Anne-Louise Le Bon. — DominicaStéphan. — Bariliélérny Bilcot — M.-.Miclielle LéOall. , -M.-Miciielle Malgorn. — M.-Claire Bortiiélô. — Anonyme. — M.-Annfi Gélebart. — M.-Josèphe Malgorn. — Jeanne Briant. — M.-Jeanne Malgorn, — M.-Louise L- Gall. — François Dupont' — Vve Lamotho. — Jean-Louis Malgorn. — Anonyme. — Divers anonymes, — Un anonyme. — .M. le comte dt» Mun, diiputé. . . Octave llalluor CAIsacicn). . . . L'abbé Rouzol. recteur de Locronan. Deux recteui s et un vicaire du can-

ton de ClialB'.ulin M Rozec, curè-doyen de Pleyben. M. Lo fraon, vicaire à Pleyben. . M. R.deMauduit,mair«de Locquirec .M. la Recteur do Locquirac . . . R. Rannou, vicaire à Cléder. . . M. Bouclior. vicaire à Landunvez. M. Picard, vicaire au G'oîtro -Pleyben M. Jan, viraire h Sizun M. l'abbé Fagot, de Ploujean. . . M. l'abbè Coat, roctéur de tMou.ie-

névez-Porzay Un anonyme de Plonévcz Porzay. Le cierge de Pouldreuzic . . . . Un marin d'Oueisant M. Salaun, vicaire à St-Jean-du-

Doigt, (par l'abbé Cuillandre). MM. Jêzéquel, Le Pape et Ollivier,

vicaires à Lannilis M. l'abbé Fagon, prie â Lannilis . M. l'abbé Derrien, recteur à Sib ril. M. l'abbé Hernot, recHur de L oc-

Eguiner-Ploudiry Un parlicuiier do Ploi'gonvelin. . Le clergé et la paroisse do Milizae. Mlles de Rodellec du Porzio, à St-

Poi-de-Léon Mgr Gouthe-Soulai'd, Arehev d'Aix. Le clergé et la paroisse deChateau-

neuf-du-Paou M. Goutanea M. l'abbé Garoiï, cur4 à Sizun. . . MM. les vicaires de Plozévet. . . .M Huon de Penanster, sénateur. M- Lucien Brun, — M- Bullet. -M. le comte de Sevigny. — M. Decroi.t — M. l'abbé Uguen, rec.de Tréglouou. Le clergé et la peroisse de Ploudal-

mézeau M. le baron Dein, au ctiâteau de

Maillé, Plounévez-Lochrist. . M. Bérubé Paroiss'î de Quipronvel L'abbé X

0 b 5 5 5 1 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 t i 1 1 l 1 t 2 1 1 2 7

10 ÎO 11) 10

15

50

50 95

10 3

10 10

10

30 10

51 5

25 20

100 100 20 10 50 20 20 20 10

50

10 10 15

Total de la 5« liste 1.019 95 Report des 4 1" ' listes 3,491 45

Total «énéral 4 5 l l f . 4 0

Noofeiles dn Fioistère A v l s a n x e a t h o l i q n e s

Nous ne s iurions trop mettre en garde les catholiques contre une distribution malsaine de journaux protestants et de brochures où l'Evangile est falsiQé, qui ne ménagent pas l'insulte à la Très-Sainte Vierge elle-même. On a eu l'audace d'en jeter jusque dans le.s confessionnaux ; les voyageurs en trouvent dans les salles, dans les chambres d'hôtels.' C'est quelque chose de semblable .i l'invasion des cri-quets en Algérie, avec celte différence que ces criquets prolostantc s'attaquent à la l'oi et à la sainte lîgliso de Jésus-Christ pour essayer do Jles détruire sournoise-ment.

Protestants et juifs s'entendent i l'heure présente et se soutiennent pour combattre Jésus-Christ et son Eglise. Aux Catholi-ques de repousser leurs assauts et de combattre ces assaillints sous la bannière de Notre-Dame-du-Travail avec la Croix qui triomphe.

I l a p i t w . — arrêté du 18 jui l let courant, M . le inini.<lro de l'Agriculture a rattaché les dépôts d'Hennebont et de Lamballe, dans la circonscription desquels est compris le Finistère, au 3= arrondisse-ment d'inspection générale des Haras, et achargé deet arrondissement M. l'ii.spec-teur général f a Farguo Tauzia.

L e s d o u i t n i e p s e n ' vojagc. — Plusieurs Conseils gén f a u x , et parmi eux celui du Pinislère, avaient émis le v(Éu, que les préposés et matelots du service des douanes fussent admis voyager sur les lignes ferrées avec les rnômes réduc-tions de prix que les militaires et les gendarmes.

Catte question est si^rieusement étudiée en ce moment au ininistèr-o des Travaux publics. En principe, le ministre est dis. posé redemander aux compagnies d'accor-der satisfaction au vœu dont il s'agit, à parlir de l'année prooliaine.

C o a e o H r » r ë f l t t Q a n x Lo ministre do l'agriculture vient de

prendre une décision réduisant de huit à cinq par an, à partir de 1893, le nombre des concours régionaux agricoles. ' Ces concours seront ouverts, sans dis-tinction de région, ù tous Us exposants

I" Pr ince, d'Algérie el des coIonies.SeuIs les agriculteurs eiploitant seront admis à disputer les récomptnses prévues dans la classe des animaux des espèces bovine, ovine el porcine. Ils ne pourront obtenir des primes en argent que dans un seul concours. S'ils prennent part à plusieurs concours, leurs animaux seront toujours classés, mais n'auront droit à des récom-penses en arg:cnt que dans un seul de ces concours désignés par eux. Dans les au-res, ils ne pourront obtenir que des mé-

dailles, s'ils eu son! jugés dignes. Les sommes disponiSles par suite de la

réduction du nombre des concours seront affectées à l'organisation de concours techniques, répondant aux besoins spé-ciaux d«s régions, et de concours de nos principales races prises isolément et en vue de leur amélioration chacune par elle-môme.

En 1893, le concours de la région fl laquelle appartient le Finistère aura lieu dat:s notre département, comme c'était déjA préc.jdernment indiqué.

S o n t i c n . « d e f a m i l l e . _ Classe i8gi — Voici les noms dos jeunes gens do l'ar-rondissement de Morlaix qui ont été maintenus dans leurs foyers comme sou-tiens de famille, par le conseil de révision à la séance spéciale du 30 juin dernier :

Canton de Lnndivisiau. — N» 8, Mazé, Léon, do Guimilimi ; N" 14, Guillou Fran-çois, de Limpaul ; N° 43, Le Brun Jean-Yves-Marie, de Plougourvest ; N» 82, llo-pars, Guillau.ne-M irie, do Lampaul ; N» l l o , Ollivier Josepii-Uarie, de Rlounéven--ter.

Canton de Lanmeur. — N" 63, Ménez Jean, de Plougasnou ; N» 97, Prigent Yves-Marie, de Plouézoc'h.

Canton de Morlaix. — N» 36, Guézou, roseph, de Morlaix; N» 81, Guézenneî, rean-François-Marie, de Ploujean.

Canton de Plouescat. — N''33, Kermoal, François-Marie, de Plouescat ; N. 53, Bozec Goulven-Louis, de Lanhouarneau.

^ Canton de Plouzévédé: — N- {, Pichon Pierre, de Saint-Vougay ; N- 28, Kerrien Ollivier, de Cléder ; N- 34, Béchu Paul,

^ de LIéder ; N- 37, Gourvennec Jean-Marie, de Saint-Tougay.

, Canton de Saint-Pol-de-Léon. — N- 2, Caroff Yve.«, de Roscofî. '

Canton de Saint Thégonnec. — N' 23, Mocher François, de Loc-Eguiner.

Canton de S î > r t . — N- 38, Ménez Jean-François, de Saint-Sauveur ; N-102, Créac'hcadec, de Sizun. 1

l e s d i s t r î b a t î o i i s de prix La néce.ssité oii nous somm.îs de t i rer

ce numéro plustôt qu'à l'ordinaire en môme temps que le peu de place dont nous dis-posons nous oblige à différer l'insertion des comptes-rendus des intéressantes dis-tributions de prix qui ont au lieu à Mor-laix, cette semaine. Nous devons nous borner pour aujourd'hui à publier la liste des principaux lauréats de l'école des Frères, dont la distribution des prix a eu lii u mercredi, sous la présidence de \1. le curé de Morlaix.

6* classe. — Joseph Dilassar.de II.>nvic; Jean Silaûn, de la Fouillée; Joseph Ri-voaUm, de Morlaix; Al ;x iad/e Vaillant, de Morlaix.

i*classe. — Hervé Nicolas, de Comma-na; Jean Golléter, de Plou^isiiou ; Louis Treussart, de Morlaix ; Jean M u z i n , do .Morlaix.

4'classe. — François Dinahet, de Bola-zec ; François Grall, do Cléder ; Yves Lautrou, de Plourin ; Louis Kerangoff, de la Forêt-Landerneau.

j* classe. — Eugène Kervella, de Mor-laix ; Jean-Louis Dilasser, du Cloitre-Plou-rin ; René Gourvil, de Morlaix ; Jean-Ma-rie Laviec, de Ploujean.

2' clas!,e. — Jean-Yves Nicolas.de Com-rnana ; Albert Le Meur, de Morlaix ; Alain Euz^n, de Pleyber-Christ ; Yves-Marie Jourdren, de Henvic.

1" classe. — Eugè;pe Péron, de Morlaix; François-Marie Le Pape, de Plourin ; Yves-Marie Tanguy, de St-Martin-des-Champs ; Hervé Normand, de Guiclan.

2' classe spéciale. — Ern est "Tanguy, Gabriel Valois, Alexis Lo Meillet, Maurice Huitric, de Morlaix.

7 " classe spéciale. — Henr i Le Hir, Henri Guèguan,Joseph Fleu.riot.de Morlaix.

Cours supérieur (3' année). — Louis Guennec, de Morlaix.

'2" année). —- Alain Cléac'h, de Plou-jean ; Yves Pouliquen, de P'eyber-Christ.

[i" année). - Joseph Tanguy, de Morlaix; Jean-François Coatanlem, de Plouigneau ; Yves Gozic, de Locquénolé.

Le record rarîs-Brest. — Corre a passé d imanche dernier à Morlaix en bon état et à une heure con-venable, à l'aller et au retour de Brest. Mais en re tou inant vers Paris, il a d û s'arrêter à Laval, harassé de fatigue p a r suite de la violence d u vent qu^l rece-vait en pleine figure, durant tout ce trajet de retour.

PLOUIGNE.VU. — t'uê'aon tie Sainl-U M y . — Nous rappelons que le pardon de .N.-D. de la Clarté, à Saint-Didy, en Plouigneau, aura lieu cette année, comme l'an dernier, le premier dimanche d'août.

•i-hJ'-^'. ''.rZt

Page 20: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

MORLAIX. — .iueontervuteitre. — A u moment de mettre sous presse nous apprenons que le jeune Bouchery de Morla ix (15 ans) a obtenu le premier pr ix de violon au conservatoire de Paris, Nos félicitations les plus vives au jeune lauréat et à sa famil le.

— Baeealaui'émt. — Nous appre-nons également avec un grand plaisir l a complète réussite à l 'examen du bac-calauréat ès-lettres, 1 " p a r i e (rhétori-que), de M M . Emi le de Lannurien et Daniel Le Hire, élèves de l ' institution Saint-Charles ii Saint-Brieuc, reçus tous deux avec ment ion laudative.

QUIMPER. — illart subite «le U. le enré de la cathédrale. -— Une dou-loureuse nouvelle parvenait à Morlaix mercrwU dans l'après-midi : M , le cha-noine de Penfentényo de Kcrvôréguln, curé archiprôtro delà cathédrale de Sainl-Gorenlin, était mort subitement dans la nuit de mardi à mercredi.

Malgré ses 07 ans, écrit-on do Quimper à notre confrère do la Bretagne, la santé de .M. de Penfenlonyo était fxcellente, et rien ne faisait prévoir une On aussi prompte. Mardi, il présidait la distribu-tion des prix à l'école libre de Sainte-Anne, que la population chrétienne de Quimper doit en grande partie à sa géné-rosité. Toute la journée il fut joyeux, comme ù .son ordinaire ; le soir il se cou-cha à l'heure habituelle. D'après le mé-decin, il serait mort peu do temps après s'ôtre inis au lit, d'une congestion du poumon gauche. Il devait célébrer la messe do huit heures. Ne le voyant pas descendre, un des vicaires alla frapper à sa porto et l'ouvrit. M. de Penfentenyo gisait dans son lit ; le corps était froid.

Celte mort est un véritable deuil pour la paroisse de Saint-Corentin. Les nobles qualités du pasteur étaient appréciées de la population. Son ministère aura été l'on dos plus fructueux pour la cathédrale. Ce n'est partout qu'un cri : « On ne le rem-placera pas. » Son zèle ne se bornait pas seulement à réformer, ii améliorer ou à

^ créer tout ce qui devait faire du bien aux âmes ; rembellissement do sa chère ca-thédrale lui tenait aussi à cœur. Très charitable pour les malhftureux qu'il as-sistait avec une grande générosité, plein de prudence et de tact dans son adminis-tration, ai.imé d'nne piété douce et agréa-ble, M. de Penfentenyo était aimé de tous ceux qui le connaissaient. D'ennemis, il n'en avait pas ; ses adversaires étaient

_ forcés non seulement de l'estimer, mais de l'admirer. Ce n'est pas, croyons-nous, trop s'avancer que d'écriie que tous les personnage.s politiques qui onl essayé de l'écarter de la cure de Saint-Corentin. lorsque sa nomination fut soumise à l'a-grément du gourernement, ont du ôtre enchantés que leurs vœux n'aient pas été pris en considération. »

M. de Penfentenyo, né en 1825, d'une famille noble de la Cornouailla, avait reçu la préirise en 1830, après avoir ter-miné ses études ecclésiastiques à Saint-Sulpice. Successivement vicaire à Plaben-nec, puis à Brest, il était recteur de la paroisse Saint-Mathieu, à Quimper, lors-qu'il fut nommé chanoine, puis curé de la cathédrale. I l était président du comité diocésain des pèlerinages et Notre-Dame Je Lourdes n'oubliera certainement pas le zélé serviteur qui a conduit depuis dix ans tant d'âmes lldèlas à son sanctuaire.

Lefrô.-e du regretté défunt, .V, le ca-pitaine de vaisseau de Penfentenyo de Kervéréguin, commande en ce moment, si nous ne nous trompons, un dos euiras-ses de l'escadre du Nord ; sa sœur, Mme de Laubrière, édifie Douarnenez ol lus en-virons par sa piété éclairée et ses bonnes œuvres ; nous leur adressons, à l'un et à l'autre, ainsi qu'à ses neve'ux dont plu-sieurs servent honorablement dans la ma-rine et l'infantorio do marine, l'expres-sion de nos vives et respectueuses condo-léance!.

EUGÈNB PÉNEL.

PLOURI.V. — MMeenatem rta-m utte tmH«90. — Le 18 juillet courant, M. Ghapalain, Pierre, cultivateur à la ferme du Merdy, en Plourin, fut prévenu dans 1 après-midi que le feu était dans sa lande au lieu dit les Hochers de Kervaon. S'y étant rendu avec son personnel et quelques voisins, il réussit à éteindre l'incendie. Mais le lendemain 1», le /eu reprenait dans la même lande, et le 20, vers 4

, heures du soir, pour la troisième fois, il en était de môme. On a pu chaque fois l'éteindre assez promptement.

Les renseignements recueillis per-mettent de croire qu'une bando do mau-vais sujets qui passent le long de h garenne pour aller se baigner à la Belle-lîau, ne serait pas étrangère à ces com-mencements d'incendie ; ils auraient pu, sans la vigilance do Ghapalain, communi-quer le feu aux champs couverts de récoltes en ce moment. La gendarmerie a commencé uno enquête.

CARANTRC. — D l s t r l b n t i a o de P ' I » . — On nous écrit de cotte com-muae :

Dimanche a eu lieu, avec son éclat accoutumé, la distribution des prix aux élèves de notre école libre de filles. Comme les années précédentes, c'est aux soins de notre recteur, aidé des bienfaiteurs de l'école, que nous devons l'organisation de celte belle fête. L'excellente musique de St-Pol avait encore répondu à son appel. Arrivre dès le matin, elle n'a pas seule-ment prêté son concours à la distribution des prix; elle nous a donné une messe et des vêpres en musique. Grâces lui en soient rendues.

Le temps était splendide ; une foule énorme remplissait la cour de l'écoU,

Une pièce, La malédiction d'une mère, a été représentée par les élèves. Puis est venu un intermède auquel personne ne s'attendait : deux des musiciens ont joué une charge très comique, Les T>mx (Aveugles, et ont soulevé, à diverses re-prises, les rires et les applaudissements des nombreux spectateurs.

Avant la distribution des réoompenses, M.Fr. de Kergrist, qui présidait, a adressé aux enfants une très chrétienne allocu-tion. I l leur a raconté la touchante his-toire d'un enfant que l'étude du catéchis-me avait transformé, rendu docile, appliqué à se devoirs, affectueux pour ses parents ; et qui, au moment de sa première communion, avait ramené à Dieu son père incroyant. M. de Kergrist a liré de ce récit un enseignement appro-prié à son jeune auditoire, sur les fruits à retirer du catéchisme, dont il ne faut pas seulement apprendre le texte, mais péné Irer l'esprit, et sur la soumission et l'afiec-tion quo les enfants doivent à leurs père et mère. - Si je vous demande, a-t-il dit en terminant, d'imiter celui dont je vous ai conté l'histoire, c'est par affec-tion pour vous, car je vous aime, mes chers enfants ; je vous aime de celte affection dont je vous parlais tout à-l'heure : j'aime vos âmes! et je saisirai' toutes tes occasions de leur faire quelques bien. C'est dans l'intérél de vos âmes, c'est poui' leur assurer les bienfaits d'une éducation chrétienne que cette école a été fondée. Et nous avons voulu le mon-trer à tous en plaçant au-dessus de la porte une croix, qui est le signe du chré-tien!

La distribution des prix s'est faite en-suite, entremêlée des joyeux accords de la musique ; et la foule s'est écoulée em-Jortant un bon souvenir des agréables leures qu'elle venait de passer.

St-PoL-de-LÉoN. — Vol commis par des nomades. — M. Miurice Cueff, aubergiste place de l'ËvCché, avait donné asile chez lui à une troupe de saltimbanques. En partant dimanche matin, ils ont enlevé un paletot lui appartenant et une paire de souliers naufs appartenant à son domes-tique.

9'étanl mis àla'ponrsuite des voleurs, M. CuefI réussit à les rejoindre à Barven. Une perquisition sommaire de leurs voituros n'amena aucun résultat ; mais après avoir fait 500 mètres environ, ils se, décidèrent ô faire remettre le paletot au débit Pape, où M. Cueff était descendu* Quant à la paire de souliers, on n'a pu la retrouver.

Plainte a été déposée. Le nommé Souque, patron des saltimbanques, a été signalé comme se dirigeant sur Lesneven.

GARLAN. — Mort aeeldentelle. —

Le 25 Juillet, rers 5 heures du soir, la nommée Cariou, Marie-Jeanne, veuve Corvez, âgée de 78 ans, demeurant au lieu dit Pors-Mauguet, sortait de chez elle pour prendre l'air devant la maison. Etant infirme,elle marchait péniblement à l'aide d'un bâton. Sa fille Louise, qui surveillait habituellement ses sorties, crut qu'elle resterait au soleil devant la maison, et se départit un peu de sa vigilance ordinaire; mais une vingtaine de minutes plus tard ne la voyant pas sur la route, elle se mit à sa recherche et la trouva gisante dans le douet d'un champ voisin. Avec l'aida d'un voisin, Bourhis, J.-M., accouru à ses cris Louise Corvez put retirer sa mère de l'eaut mais la pauvre femme avait cessé de vivre. M. le docteur Barazer, appelé pour la visiter, n'a pu que constater l'asphyxie.

PLOUESCAT. — Leai c o u r s e s . — Les courses de Plouescat auront lieu, cette année, le dimanche !4 août, à une heure et demie, sur la grève du Kernie,

Il y aura cinq courses. 900 francs, deux médailles d'argent et deux médailles de bronze, seront distribués en prix.

A l'issue des courses aura lieu, à l'hôtel de ville do Plouescat, la distribution des prix, qui sera suivie de jeux et divertisse-ments: courses d'hommes, courses de femmes, course en sacs, baquet russe, tourniquet, etc., etc.

Une musique de Morlaix viendra prêter son concours à la fête.

A neuf heures du soir, un feu d'artihce sera tiré sur le champ de foire.

CLADER. — E c r a s é p a r s a v o i t u r e . — Mercredi tO juillet, unjeune homme de 18 ans.Gégot, Leuis, cultivateur au village des Yarnes, revenait du bourg avec sa charrette où il avait fait monter unepelite fille de 9 ans, sa cousine. Arrivé i la barrière de la ferme, le cheval prit peur. Gégot descendit pour le faire entrer plus facilement ; mais le cheval tournant brus-quement, repartit au galop sur la route.

Le jeune homme avait pu saisir les rênes et tirait dessus de toutes ses forces, mais bientôt il tomba, une des roues lui passa sur le corps, et la voiture alla verser un peu plus loin. L'enfant qui était dedans n'eut heureusement ancun mal ; quant à Gégot, relevé par son pore et quelques voisins, il est mort moins d'une demi-heure après.

Serviteurs ruraux. — Le ministre de l'agriculture vipnt d'accorder

Des médailles d'honneur en arsrent à MM. Uuz (t^ançois), chez M . Tanguy, à Plouigneau ; Thoribé (Jean), chez M. Lapous à Plougar; Benjamin (Jean-Marie) chez M. Laizet à Plougonven ;

Une médaille d'honneur en bronze, à M. Le Jeune (Jean); chèz M . Uanchec à Plougonven.

Le Mouuuient de PerriuaHe Un monument sera bientôt élevé sur une

colline armoricaine, te Ménez-Bré, à la mémoire de la compagne de Jeanne d'Arc, Perrinaïc, que les Anglais brûlèrent sur le parvis Notre-Dame, le dimanche septembre 1430. Ce projet patriotique est mis sous la protection des Dames de Bretagne ; des compatriotes de la «Pier-ronne » formeront la comité de patronage.

Est-il bien nécessaire d'ajouter qu'un syrnbole de patrio'isme uniquement est en cause, et que nulle acception ne sera particulièrement faite d'opinions politiques ou religieuses, sur le souvenir de l'héroïque Bretonne, qui se contenta de donner sa vie pour le pays de France 7

Voilà quatre sièles et demi que tout le monde en France aréhabilitéJeanued'Arc. L'initiateur delaréhabiiiitationdel'humble « Pierronne », M. Quellien, se propose de faire, cet été une série de conférences sur Perrinaïc dans les principales villes de Bretagne.

Quelques Dames ont exprimé le désir decollaborer à cette œuviie.de tardive mais si juste réparation, sans accorder leur nom à la publicité : leur vœu sera satisfait. Une liste du comité de patronage paraîtra pro-chainement ; mais cette liste ne sera pas close. Les souscriptions au monument sont reçues chez Madame Langelouze, trésorière du « Comité de Perrinaïc », rue de Sèvres, 64, Paris.

Assises do Finistère 3* SESSION DE 1892 (suite)

eAudience du i8 juiilet 9» affaire. — U n m e n d i a n t , FRANÇOIS-

MARIE P E R R O T , âgé de 5-3 ans, or ig inaire de Saint-Pabu, avait son domicile chez Ips époux Herry, cultivateurs en la com. muue de Milizac, qui le logeaient depuis de longues années dans leur étable. I l a abusé de cette hospitalité en se livrant à des actes honteux sur une enfant de la maison. Le misérablebénéficie néàmmoins des circonstances atténuantes et n'ust condamné fju'à trois ans de prisori*.

cAudience du iq juillet 10» affaire - GERMAI.N R I O U , âgé de 28

ans,comptodéjà cinq condamnations pour vol, escroquerie, abus de confiance. I l vivait à Châteaulin dans une oisiveté^ complète, aux dépens de sa mère et de sa sœur, dont la répulalion est des plus suspectes. Accusé d'un odieux attentat sur une jeune fille, Riou est condamné à huit ans de réclusion et à cinq ans d'inlârdic-lion de sSjour.

I l * affaire. — MARIE-LOUISK D U R A N D , femme LE BEC, âgée de 17 ans, accusée d'avoir laissé périr volontairement, au mois de mars 1892, son enfant nouveau-né, dont la naissance était ddntachée d'irré gulorité, bénéficie d'un verdict d'acquitte-ment.

Audience du 20 juillet 12° affaire, — Sont aussi acquittées,

après une chaleureuse plaidoirie de .M* de Chamaillard, deux femmes do Lopérec, MARIË-ANNE C R E N N , femme C A E R , ans, et sa m è r e , MARIE-JEANHK PAULINE R O L L A N D , femme C R E N N , accusées ; la première, d'infanticide ; la seconde de complicité.

Audience du 21 juillet

Vol ehea un notaire, à Lanuacur

Il s'agit d'une atTaire d'une certaine imporlanoe, qui a fait beaucoup jaser dans le canton de Lànmeur cl même dans tout l'arrondi.ssemeni dt! Morlaix : un vol de sept à huit mil le. francs, comini.s avec une facilité et une confiance bien extraordinaires,par une femme de mœurs équivoques, dans l'étude bien mal gardée et le coffre-fort bien mal fermé d'un no-taire que le sort vient de désigner pour paraître lui-même aux assises, dans .a prochaine session extraordinaire..., en qualité de juré. Voici les faits.

MARGUERITE GEFFIIOY, femme Jean ROCHE, âgée de 41 ans, habitait la com-mune de Plufur, dans les Côtes-du-Nord. Elle avait, dans son pays, une mauvaise réputation, Ayant été condamnée déjà, le 12 août 1891, à i") jours da prison.

La petite fortune qu'elle possédait au-trefois se trouvait entièrement dissipée lursqu'elle se rendit, le (6 mai 1892, à Saint Jean-du-Dotgt, en Lanmeur, espè-rent s'y procurer varient dont elle avait besoin.

N'ayant pu obtenir la somme qu'elle désirait. Marguerite Geffroy eut l'idée de recourir au vol et de dévaliser l'étude di! M* Gaouyer, notaire à Lanmeur, dont U situation favorisait particulièrement ses desseins.

Cotte étude est ('tablie, en eflet, au rez-de-chaussée d'une maison isolée etinhabi tée, dens un chemin aboutissant à la route de Lannion. I.es fenêtres donnant vue sur ce chemin, s'ouvrçiil à un mètre environ du sol ; elles, ne sont protégées par aucun grillage et leurs volets, assez peu .solides et mal. joints, sont retenus par U;i crochet qu'il devient facile de relever, si l'on élargit la fente qui les sépare en-core après leur fermeture.

C'est ce que fit l'accusée, en mettant à profit la connaissance qu'elle avait des lieux, elle était allée déjà deux ou trois fois comme elle l'avoue dans l'étude de M* Gaouyer, bien que ce ne fût pas pour y porter de l'argent. Ayant introduit une petite pierre entre les deux volets,elle les écarta et parvinf^par une violente Iraclion, à faire céder celui qui n'était pas directe-ment retenu par le crochet, et détaaha bientôt sous ses efforts une petite lame de bois. Elle brisa ensuite une vitre et fit jouer l'espagnolette en passant la main à l'mtérieur pour ouvrir la fenêtre, qn'ellç escalada aussitôt. Quand elle pénétra ainsi dans le cabinet de M" Gaouyer, il faisait à peine nuit.

Après avoir inutilement exploré un ti-roir du bureau, qui ne contenait que des papiers sans valeur, elle s'attaqua aii colfre-fort. L'armature extérerieure de la serrure, fortement ébranlée, finit par cé-der et l'accusée introduisit alors dans la serrure un porte plume en fer qui lui ser vit de fausse-clef. Après dix minutes d'un travail soutenu, le coffre foil, qui était fermé seutemfjnt au loquet, se trouvait forcé, et Marguerite Geffioy, après s'être emparée d'une liasse de billets de banque et d'une coupe eh argent contenant des pièces d'or, sortait de l'étude par la fenê-tre qu'elle avait escaladée en entrant.

La somme ainsi soustraite a été évaluée à 7,430 fr.

La coupe en argent fut presque aussitôt rapportée dans l'étude par l'accusée, qui craignait d'être pins aisément découverte ou compromise en la gardant.

Marguerite Geffroy a d'ailleurs fait des gveux et restitué preque la totalité de l'ar-aent soustrait.

Ministère public, M. DrouoI; défenseur, M" Couchouren.

Le jury rapporte ufi vprdicl négatif, après une excellente plaidoirie du défen-seur. En conséquence, Ma'guerita Geffroy est acquitée.

(A suivre).

- A . v e n d r e Un bon chien courant ; 3 ans. S'adresser au bureau du journal.

R K T U l i : F I I V A r V C I Ë H f r Des '[ablettes d'un Spectateur

Taris 13 juillét i8ç2 La situation du marché s'eat sensiblement

améliorée. Ou traite le 3 ojo à 98. 50. le * i j t à 106.1."), m t a l k n reste 1res lerino .1 90.65.

Le Crùdit Foncier conserve une tendance à In hausse à 108S. La Banque ile l'aris fait 640 l'r ' La Sociélt' Générale [iro^resan à 657.50, ce oui fait ressortir le placement à plud de 5 ) /0. Lo Crédit Lyonnais se .^egoci'! à 788, ae niuprochanl peu à peu du cours de 800 fr .

L action Ciraga français est l 'objet d'nchals suivis !\ 421 f r .

Les Chemins Economiques valent 415 Sur le .Marché en IJ.snque la petite coupure

hgnerol rut domi.ndèej'i 7 i r J D j a (lU» l'autori-sation sollicitée du Kouveriieuicnt italien pour I icstailation d'un clicmin de 1er aérien sei-a accordée — ot les négociiilions sont à la veille d aboutir — on revcrra les anciens cours de <4 et 1.") fr.

lnform.îtions Financières. — !Cn altondanl quo la Chambre syndicaltf des agents de chançe admette fl ;a cote oriicieile, la l'art Fulmmite, le titre est 1res recherché sur le march< en banque au prix de 50 fr La faveur dont ce titre jouit tient aux (|ualil«s de cet explosif. Il est supirieup à tous les autres produits similaires et ses filets .sOnt de 25 0/0 plus puissants que ceux de la dynamite.

Bn vertu du vote émis à l'nssemblfe ol'llciea-se des sociétés de l'Assurance financière qi»i a eu lieu le 25 courant, un pourvoi va être for-m i contre l'arrôt de la cour de Paris qui a niis hors de cause les Administrateurs, le Censeur, les Agents de change et le Notaire de la Société.

aiEMliNS i i FKll dt l,'t)liE>T . Excursiou an mont

Saint .Miriiel La Compagnie des t^hemiiis de fer de

rOussl fait délivrer de Mai ii Octobre, des billets A'aller et retour, valables pendant 5 jours, de Morlaix au Mont St-Mi. hol, aux prix suivants : 29 fr., en 1" classe ; 23 fr. 30, en 2' classe ; 16 fr. 9.') en 3' classe.

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nes, Vi'ré, Fougère». Lu .Mans, Chartres, Pari.-», Dreux, Vire. Granville-Avranches (ou Mortain). Mont Saint-Michel, St Halo, binard, Dinan, S Uri«uc, Lannion, Mor-laix.

2» 1" classe, 113 fr. ; 2- classe, K.O fr. Morlaix, Carhaix, RoscoiT, Brest, Ren-

nes, Vilré, Fougèias. Le Mans, Chartres, Paris, Evreux, Caon, Isignv-sur-mur, Cherbourg, Saint Lô (Port-Bail, iJartnret) Coiilaiices, Granville-Avranches, Mont S>Mi:hel, Dol, Sl-Malo, Dinard, Dinan. St-Brieuc, Lannion, Morlaix.

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nes. Vilré, Fougères, Laval, Le Mans, Alençon, Argentan, Caen, Isigny-sur-mer, Cherbourg, Saint-Lo (Port-Bail, Cartcret j Goutances, Granville, Avranches, Honf St-Michel, St-Malo, Dinard, Dinan, St-Brieuc, Lannion, Morlaix.

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SORTIlîS Finistère, steamer, 218, cap Le Moal,

Hâvre. cueillette. — Hirondelle, steamer, 99, cap Le Marchand, Légué, cueillette. — Hazard, ketch anglais. 62, cap. Charles l.e Marinel, Jersey, avoine. — Victorme, goélette, 73, Allain, Swr.nsea, poteaux de mmt. —Dart, goélette, 54, cap. Young, (jardiff, poteaux de mine.

ETAT-CIVIL DE MORLAIX 21 au 28 Juillet l89->.

N.AISSANCES Louis-Marie Crenn, flls de Gilles et de

Marguerite Boiros. — Auguste - M.irie Bcllec. fils de Auguste-Marie et de Anne-Perrine Poder. — Françoise Louarn, fille de Yves et de Françoise-Marie Le Scour. — Anne-Marie Derrien, fille de Sulpice et de Barbe Louédec. _ léé —

MARIAGES Jean-Marie Moïsan. tonne'ier, et Margue-

rite Corre, sans profession. — Picrre-Mane Abasiou, menuisier, et Renée-Angcl que Laurans — François-Joseph Grall, garçon de pnarmacie, et Marie Marcatté, factrice. — Jean-François-Marie Périou, journalier, et Anne-Marie Derrien, cigariére. — Jean-Marie Jouan, terrassier, et Marie Per.-iiie Thomas,-cultivatrice. — Christophe Jaouen, garçon de banque, etPerrine Marie-Thérése Servais, commorçante. — Adolphe-Augusiin (lourvés,comptable, et Louise-Marie-Yvonne Croguennec,saus profession. — 75 —

DÉCÈS Annttte Autret, 60 ans. — Marie Carré,

79 ans. — Jeanne-Marie Salaùn, i mois. — (kiherine Bellec, épouse de Claude Le Sann, 31 ans, 3 mois. — Jules-Eugène Vichot, époux en 2*" noces de Marie-Eugénie Emilie t-'abre, $1 ans 7 pois. — Louis Marrec, I mois. — Anna Marrec, i mois. — 381 —

Miirché du 30 Ju in . — CUATEAULIN. prix moyen n. de sa

SProment, 80 ki los.. 15lr.25 TOo eiKle. 80 id. 11 25 180 Onie, 50 id. 6 25 40 Sarrasin, 80 id. 10 73 200 Avoine, 50 id. 6 25 60 9. (Je terre, 50 id. » »» " »»

~5i

Page 21: SAMEDI 2 JUILLET ^892 BaBBÊomoÊ - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · a publié un important article en réponse à de nombreuses lettres, qui

k:

W S i l i t i r i i f l A L E S Marchés du 24 Juillet 1892

Prnment. Méteil Orge — Bif noir Seigle _ AToino l'iioctol. „ Pomme? de ter. Ins 100 k. 7 Foin • -Paille Farine Son

MORtAIX LANDIVISIAC 'heclol. 17 1.78 100 k.28 »»

— x» "» 16 50 - 8 42 - 7 46 — »))

6 83

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Iss 500 k.»» »» — »» II»

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M A C H I N E S A G R I C O L E S

É D O U A R D T E X I E R Cocslrncleiir à I M m u (FinislÈre)

iMi'daillo d'or au concours régional de Vannes, pour presses à fourrages.

Médaille d'or •'i l'exposition industrielle' •artistique et coimnerriale, pour l'cnsombl ' dos inslrumenis exposés. /

Médaille d'honneur oiTorte par la S6-ciété des Agriculleuis do Faance,

Etude do W Heuri VlîtlVNT, notaire ^ à Morlai.v, rue do Paris, n- 7.

Y E N T E l O B I L I È R E ^ P u b l i q u e e t v o l o n t a i r e

Par suite de cessation de bail.

Le Gérant :L. HOBERGEL. | L£ JEUDI 28 JUILLET 1892

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»» »» uu II» 0 30 0 28 0 24

- 0 70

18 8 ..«

30 >'» 25 »ii Il II Mil

11» II» 0 40 0 35 0 30

H» M» M» nn

t - A R Ë : S Î S T A n c E l •• '^y;

leaxm.-

les 50 k)l. »» le kil.

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