samuel mayol
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Le marketing Sectoriel. Samuel Mayol. Le marketing des produits de luxe . Le luxe a évolué : Autrefois il s’agissait de la consommation ordinaire de gens extraordinaire Aujourd’hui, c’est la consommation extraordinaire de gens ordinaires. Introduction. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
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Samuel Mayol
Le marketingSectoriel
+
Le marketing
des produits de luxe
Le luxe a évolué : Autrefois il s’agissait de la consommation ordinaire de gens extraordinaireAujourd’hui, c’est la consommation extraordinaire de gens ordinaires
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Le marché du luxe considérablement démocratisé depuis 20 ans.
Jadis : « happy few » (quelques privilégiés), les produits et Aujourd’hui : accessibles à tous
Ainsi, selon les données de l’institut Risc, plus d’un Européen sur 2 a acheté une marque de luxe au cours des 12 derniers mois.
Introduction
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4 approches du Luxe
Une 1ere approche : Utilisation de critères : rareté, prix, sensualité,
création, sens du détail, geste fondateur, ancienneté, qualité.
Or aucun de ces critères n’est l’apanage des marques de luxe.
Dans ce secteur, comme dans les autres, il existe des marques fortes et d’autres qui le sont moins.
1- Le marché du luxe
+ Une 2eme approche consiste à différencier le luxe du haut de gamme avec des critères tels que la travail artisanal, le prix. Toutefois là encore, la frontière est floue et les critères inopérants.
Une 3eme approche consiste à hiérarchiser en différenciant « luxe inaccessible », « luxe intermédiaire » et « luxe accessible ».
Une 4eme approche, de nature historique définit 3 strates superposées, quelquefois observables en même temps, quelquefois isolées : le luxe classique : né en Europe au 18eme siècle et
surtout 19eme siècle dominé par l’objet ( Hermès)le luxe moderne : né en Europe et aux Etats-Unis
début du 20eme siècle dominé par le créateur (Chanel)
le luxe contemporain : né aux Etats-Unis dans les années 70 dominé par les médias (Ralph Lauren)
+ Le marché du luxe 20 000 entreprises à travers le monde125 000 salariés Produits de haute qualitéMarché très cibléFaible diffusion de ses produitsPrix très élevés Marché en forte croissance depuis 2006.
+ Les produits de luxe Les différents objets de luxe :
la mode les parfums les cosmétiques l’automobile les vins et spiritueux l’hôtellerie et la restauration.
Différents attributs spécifiques :Une excellente qualité : matières, expertise,
minutie du processus d’élaboration Un prix très élevé : bas prix inenvisageable,
conséquence de la qualité du produit.
+ La rareté : ne peut être vendu en grandes surfaces, ni possédé par beaucoup de gens.
Un appel à tous les sens : Idéalement, tous les produits de luxe devraient être beaux, agréables au toucher comme au palais, sentir bon et émettre des sons harmonieux. Consommer un produit de luxe peut ainsi devenir une expérience hédhoniste et sensuelle.
Un rapport privilégié avec le passé : le produit de luxe et sa marque doivent renvoyer à une histoire et faire appel à des traditions.
+Les marques de luxe Marque = objet et représentation, Attribut objectif et
image subjective. Dans le luxe tout est subjectif. Mise en valeur de 7 pôles
essentiels : Pôle de l’espace : pour le luxe classique, c’est l’atelier,
pour le luxe moderne et contemporain c’est la boutique Pôle du temps :
les marques de luxe classique sont ancrées dans le passé. Les marque de luxe moderne font référence au passé mais sont
tournées vers le présent. Les marques de luxe contemporain revendiquent leur
modernité intemporelle et se rapprochent des marques de grande consommation.
+ Pôle physique : survalorisation de l’élaboration des produits élevée dans le luxe moderne, un peu moins dans le luxe classique. Elle s’estompe dans le luxe contemporain.
Pôle des positions : le luxe classique et moderne privilégient les positions de supériorité. Le luxe contemporain préfére les position symétriques.
Pôle des normes : le luxe classique et moderne sont attachés à des normes de qualité élevées et cherchent à incarner la norme du vrai luxe. Ils se départagent sur le culte de la personnalité du créateur. Le luxe contemporain cherche la rupture avec la norme technique mais respecte la norme publicitaire.
Pôle des projets : excellente technique et surtout création. Explicitement la création d’objets chargés d’une forte intention esthétique, implicitement la création d’une utopie, d’un monde doté de tout ce qui manque à la condition humaine, la perfection, le savoir, l’immortalité.
+ Pôle des relations : le luxe classique et le luxe moderne pratiquent contradictoirement l’émotion et l’inaccessibilité. Le luxe contemporain joue plutôt sur une gamme de relations froides. Tous 3 privilégient les rituels plutôt que les jeux.
Paradoxes
Paradoxe de la communication Habituellement la communication met en valeur un
produit Dans le luxe, la situation est différente. Les produits
eux-mêmes sont déjà fortement symboliques et imprégnés de sens.
On reproche souvent aux publicités pour les marques de luxe leur fadeur et leur excessive focalisation sur le produit.
+ Raison : le produit et sa marque sont le message et n’ont pas besoin de faire valoir.
Paradoxe de la demandeMarketing des biens de grande
consommation : Attention particulière au rachat et à la fidélité
Le luxe accessible est dans la même situation
Autrefois : luxe = consommation ordinaire de gens exceptionnels
Aujourd’hui : luxe = consommation exceptionnelle de gens ordinaires.
+ Paradoxe du prix Pour des produits banalisés, le prix
dépend :Des coûtsDu positionnement concurrentiel
Dans le domaine du luxe, le prix dépend :Des coûts qui conservent bien sûr leur
importanceMais surtout la « valeur imaginaire »
attachée au produit est essentielle.
+ En achetant un produit de luxe, le consommateur s’accapare une part de rêve. Mais quel est donc le prix d’un rêve?
Quant à la concurrence, son rôle semble aussi moins déterminant. Dans l’univers de la grande consommation, les chefs de produits sont obsédés par la recherche d’un « avantage concurrentiel ». Pour réussir, un nouveau produit doit absolument offrir un plus.
Dans le domaine du luxe, la référence à la concurrence n’est pas aussi systématique, ni pour le consommateur, ni pour l’entreprise.
Une cliente n’achète pas numéro 5 de Chanel en le comparant à tous les autres parfums disponibles. Elle a simplement décidé, parce qu’il lui plaisait, d’en faire « son » parfum.
+ Paradoxe de la distribution Dans le monde de la grande distribution, la force
d’un réseau de distribution s’apprécie à travers le nombre et le poids de ses différents point de vente.
Le succès d’un nouveau produit dépend souvent directement du nombre de magasins qui ont accepté de le référencer.
Dans le domaine du luxe, l’emplacement et l’atmosphère d’un point de vente comptent donc davantage que sa surface.
Les attentes de la clientèle sont incompatibles avec la vente en libre service et des promotions agressives.
Ils requièrent le plus souvent l’assistance d’un personnel de vente affable et compétent.
+ Paradoxe du produit Dans le marketing classique, le conception
dominante est celle du « produit réponse ». On étudie les besoins de la clientèle et on élabore le
produit correspondant. Compte tenu du poids de la création, le produit
réponse n’a pas sa place dans l’univers du luxe. En achetant une robe YSL, la client n’a nullement
envie que Monsieur YSL lui demande comment il faudrait que cette robe soit.
Elle achète au contraire le génie du couturier et ne demande qu’à être séduite. Le marketing du luxe est un marketing de proposition, où l’initiative est toujours dans le camp du créateur.
Cela ne signifie pas, bien sûr, que les études de marché soient inutiles.
Elles seront simplement plus confirmatoires qu’exploratoires, centrées non sur les attentes mais sur les préférences du marché.
+ Finalement, le marketing du luxe est plein de contradictions.
Il faut créer en espérant l’adhésion du marché, diffuser sans galvauder et promouvoir sans se compromettre.
Les entreprises les plus performantes ont compris qu’il s’agissait d’un métier où l’artiste et le gestionnaire devraient cohabiter
+
Il existe trois types de marketing associés à trois univers de luxe :
o le marketing intuitif pour le luxe inaccessibleo le marketing élaboré pour le luxe intermédiaireo le marketing scientifique pour le luxe accessible
Le marketing intuitif
Le marketing intuitif est associé à des produits de luxe inaccessible, d’extrême qualité et minutieusement réalisés.
Les différentes stratégies
+ Succès d’un produit de luxe : originalité, esthétisme du produit et symbolisme de la marque.
Production en quantités restreintes et de façon artisanale
Clientèle très aisée, ayant une culture du désir, dont le souci est de se différencier et d’être toujours plus original.
La politique du produit de luxe inaccessible Les niveaux de conception, de composition et de
technique de fabrication sont les éléments essentiels des créations de luxe inaccessible.
Une grande réflexion et de nombreux travaux de recherche précèdent la constitution de ces produits.
+Appel à des génies de l’invention dont la mission est de dessiner le produit parfait composé de matériaux rares. Créations d’une grande perfectionPackaging raffiné, en adéquation avec l’originalité, l’esthétisme, la
qualité et la perfection des produits. La conception du produit est un élément essentiel dans les
créations du luxe inaccessible. La politique de prix Les produits du luxe inaccessible ont un prix si élevé car ils sont
basés sur : la rareté des matériaux, la composition finale du produit, une recherche très pointue, l’utilisation d’éléments naturels, des coloris les plus recherchés ainsi sur les méthodes de fabrication très élaborées.
+ La fixation des prix passe aussi par un contrôle très minutieux de la qualité.
Il est important de savoir que le prix tient compte : du grand nombre de recherches effectuées de la vision internationale de la marque de la rareté des matériaux de l’exclusivité.
La politique de distribution Le mode de distribution est très luxueux et
intimiste en accord avec les spécificités du produit et de la marque concernée
Le mode de distribution est donc réduit mais surtout très sélectif c’est pourquoi le lancement du produit se fait uniquement lors de grands évènements mondains ou à l’ouverture de nouveaux magasins de la marque.
+ Aucune entreprise ne fait intervenir la sous-traitance, chaque modèle, chaque produit est confectionné dans les ateliers propres à la maison.
La politique de communication Pour ces différents types de produits de luxe
inaccessible, la politique de communication est simple. Les entreprises choisissent de laisser faire la
communication par le produit lui-même ainsi que sa renommée mondiale.
L’esthétisme, la perfection du produit communique la beauté même de la création.
Les campagnes de communication mises en place passent par la médiatisation des présentations des produits.
Cette communication est très sélective, fermée et repose sur des opérations de relations extérieures très prestigieuses.
Cependant, il ne s’agit en aucun cas de publicité télévisés ou radio, les marques préfèrent œuvrer dans l’ombre.
+ Le marketing élaboré
Le marketing élaboré est associé aux produits de luxe intermédiaire de haute qualité, se rapprochant fortement des produits de luxe inaccessible.
Le produit reste toujours aussi élaboré et les matériaux utilisés sont toujours originaux et rares.
Ces produits visent toujours une clientèle très aisée. Cependant ces produits peuvent être moins somptueux
et moins désirés par les acheteurs, ce qui réduit le prix. La politique de produit Pour fabriquer des produits de luxe dit intermédiaires,
les marques proposent des créations de très grande qualité basée sur l’esthétisme et l’originalité ainsi qu’une grande richesse au niveau des couleurs mais aussi des tailles.
La réflexion et le recherche constituent un rôle important dans l’élaboration de ces créations.
+ Il faut rester original, simple mais toujours utiliser un maximum de matières rares pour se différencier des produits basics.
Une différence se fait dans la conception des produits puisque certains sont fabriqués de façon industriel ou semi-industriel, ce qui peut réduire le niveau de perfection, et donc donner un aspect plus simple aux produits.
On peut donc dire que ces produits sont des déclinaisons des créations de luxe inaccessibles.
La politique de prix Pour fixer les prix de ces produits, les grandes marques
se basent elles aussi sur la rareté de leur matériaux ainsi que la très haute qualité de fabrication.
Les prix sont très élevés puisque les coûts de fabrication sont très lourds à supporter pour les marques.
Aussi, les acheteurs ne payent pas simplement le produit en lui-même mais l’image de marque : on paye donc un certain confort, une certaine distinction.
+ Cependant pour ce type de création, les prix font intervenir le facteur rationnel ainsi que le rapport qualité/prix.
C’est pourquoi ce sont des produits un peu moins couteux que ceux du luxe inaccessible.
La politique de distribution La politique de distribution des produits de luxe
intermédiaire est différente de celle du luxe inaccessible. En premier lieu, les créations sont fabriqués en plus grande
série mais toujours limitée. La distribution est toujours aussi sélective mais reste
cependant plus accessible. Les promotions de vente sont plus nombreuses et les
produits sont diffusés dans les boutiques de la marque, dans les espaces réservés à la grande clientèle ainsi que les magasins franchisés.
On cherche toujours à garder le plus grand secret sur ces créations.
+ La politique de communication Pour ce type de produit de luxe, les grandes
marques axent leur communication sur des relations extérieures très prestigieuses ainsi que sur des évènements mondains comme pour les produits de luxe inaccessible.
La communication est un peu plus poussée afin de faire connaître leurs créations partout dans le monde afin d’assurer la notoriété de la marque.
Celle-ci vise un public plus large toujours des classes sociales aisées pour préserver son image de produits haut de gamme et presque inaccessible à tous.
Cependant la publicité reste très rare et sélective, raffinée, mesurée en parution limitée dans des magazines à renommée internationale.
+ Le marketing scientifique
Le marketing scientifique est associé à des produits haut de gamme fabriqués industriellement, ce qui réduit ses différents coûts.
L’objectif étant de créer un objet de grande qualité, esthétique, en plus grande quantité et ayant un bon rapport qualité/prix. On appelle ces créations du luxe simplifié.
Ces produits sont réalisés et pensés par des marques prestigieuses et reconnues dans le monde entier.
Elles cherchent à toucher un plus grand nombre d’acheteurs.
La politique de produit Pour ce type de créations de luxe, les produits sont
moins élaborés mais restent très proche des autres catégories de luxe.
Les produits de luxe accessible sont moins distinctifs et peuvent se substituer avec d’autres produits de grande marque.
+ Les recherches et les réflexions sur les créations de luxe sont très poussées afin de garder cette image de luxe un minimum inaccessible à tous.
Pour se faire, les marques créent des packagings plus sobres et plus simples mais qui demandent néanmoins un des plus grand savoir.
La politique de prix Les prix sont fixés selon l’utilisation des matériaux,
des méthodes de fabrication ainsi que de la demande des produits sur le marché du luxe.
C’est pourquoi le prix de base est plus faible. En effet, les marques cherchent à réduire leur coûts de production en fabriquant en grande série de façon industrielle.
Les matériaux utilisés pour la fabrication des produits de luxe accessible sont moins nobles et moins rares mais restent cependant d’une grande qualité.
+ Les prix sont donc plus accessibles pour un plus grand nombre de personnes mais ils restent cependant très élevés et visent des acheteurs de catégorie sociale élevée.
La politique de distribution Le circuit de distribution bien que toujours sélectif
est plus large et plus nombreux. Les créations de la marque sont distribuées dans les
boutiques mêmes de la marque ainsi que dans les magasins réservés à la grande clientèle.
Les modèles sont plus abondants et les produits les moins précieux sont mis en vente dans les magasins exclusifs et multimarques.
On trouve parfois des distributions d’échantillons. Les créations sont fabriquées industriellement en grande série, ce qui réduit l’aspect luxueux des produits.
+ La politique de communication A l’inverse des autres produits de luxe,
il y a une véritable promotion de ventes afin de positionner la marque parmi les plus prestigieuses et la faire connaître de tous.
La communication est variée selon les périodes de l’année. Les campagnes de publicité sont très nombreuses et complètes, elles font appel à tous les types de médias.
Malgré un grand nombre d’entreprises concurrentes, on cherche toujours à garder l’image de rareté et de privilège. Les campagnes de publicité sont souvent orchestrées autour d’une personne très médiatique.
+
Le marché de
l’automobile
+Introduction
L’industrie automobile rassemble la construction de véhicules automobiles et la fabrication d’équipements pour automobile.
Après avoir connu de nombreuses mutations le marché automobile est marqué par un phénomène de concentration ; les grandes marques se regroupent entre elles pour former des groupes puissants aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale
+Introduction
Sur un marché concurrentiel, les constructeurs français renouvellent régulièrement leur offre et proposent différentes versions de leurs offre, tournées vers la multifonctionnalité et avec une sécurité active et passive renforcées.
Il s’agit d’un secteur essentiel pour l’économie mais qui connaît aujourd’hui des difficultés.
+Structure du marché
Le marché français de l’automobile est un marché de concurrence imparfaite de type oligopolistique à produit différencié.
En effet, on note que se sont principalement les deux grands constructeurs français qui se partagent le marché avec plus de 60% des ventes à eux deux.
+Structure du marché
Ce marché se caractérise par deux tendances opposées :
La tendance à la concurrence : chacun se décide sans consulter les autres. S’il y a surcapacité on assiste à une guerre des prix.
La tendance à l’entente : qui peut être tacite ou explicite et peut consister à fixer des quotas de production de façon à limiter l’offre totale et à maintenir le prix à un niveau voisin de celui du monopole.
+Les produitsLes cinq catégories de carrosseries
Berline : Véhicule à carrosserie fermée, dont l’accès se fait par quatre portes latérales et qui possède en principe quatre fenêtres et une custode aveugle.
Break : Voiture fermée mixte dont l’aménagement intérieur se présente en configuration pour le transport soit de passagers et de leurs bagages soit de marchandises après basculement des sièges pour former un plan de charge accessible par une large ouverture arrière.
Cabriolet : Automobile à carrosserie ouverte à deux ou quatre portes avec capote ou toit rigide qui, une fois enlevé, donne à la voiture l’allure d’une décapotable.
Coupé : Véhicule à trois portes produit en séries afin de satisfaire une clientèle de niche. Si l’on s’arrête à cette définition il convient d’exclure les coupés BMW série 3 (20% des ventes des séries 3 E36) et la Renault Mégane Coupé simple variante de la berline du même nom.
Monospace : Véhicule automobile à carrosserie monocorps dont l’espace intérieur est spacieux et permet le transport d’un maximum de sept passagers ou de marchandises
+Segmentation
Segmentation par gamme commerciale
Les voitures particulières neuves sont segmentées en cinq gammes commerciales (inférieure, moyenne inférieure, moyenne supérieure, supérieure et luxe). La plupart des groupes de distribution d’automobiles se sont constitué un portefeuille de marques de modèles allant de la gamme économique et inférieure à la gamme supérieure et luxe.
A noter que le marché a évolué selon la théorie du sablier entre 2000 et 2009 : la part des gammes inférieures et supérieures a augmenté aux dépens de celle des gammes moyennes.
+Nouveau contexte
L’essor des nouvelles énergies
Les préoccupations environnementales croissantes ont incité les industriels et les pouvoirs publics à se pencher sur la question d’énergies plus « propres ». Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) a ainsi fait son entrée sur le marché des carburants il y a une dizaine d’années.
Les véhicules électriques semblent être le nouvel eldorado des constructeurs de voitures
+Nouveau contexte
Par conséquent, moins de 150 000 véhicules roulent au GPL. Avec un parc de 2 551 véhicules électriques souvent liés
aux services administratifs parapublics, la France possède l’un des plus gros parcs européens de voitures de ce type.
Cependant, plusieurs obstacles limitent en effet son essor : problèmes d’autonomie (50 kilomètres), nombre limité de bornes de recharge (400 en France) et durée de la recharge (5 heures pour un plein).
L’avenir à court terme de cette nouvelle énergie repose surtout sur le développement des flottes des collectivités et des entreprises ainsi que l’essor des transports publics.
+
La Grande Distribution
et son Marketing
+Définition
La grande distribution peut être définie par l’ensemble des activités réalisées par le distributeur à partir du moment où les produits sont finis jusqu’à ce qu’ils soient en possession du consommateur final et prêts à être consommés au lieu, au moment et sous les formes, les quantités correspondantes aux besoins des utilisateurs.
Ainsi la grande distribution n’est pas seulement limitée à la vente des produits mais elle regroupe également le transport des produits, leur stockage, la mise en place des produits, leur vente ainsi que le service après vente. Le distributeur doit amener le produit du producteur au consommateur mais surtout comprendre les besoins du consommateur et lui amener le produit qu’il veut.
+Définition
En France certaines conditions ont favorisées l’apparition de la grande distribution et de tout commerce moderne que l’on connaît aujourd’hui. Ces conditions sont au nombre de quatre :
L’augmentation du nombre de voitures chez les particuliers car avec une voiture, on peut acheter en grande quantité ainsi qu’en périphérie.
Le développement du travail des femmes depuis la Seconde Guerre Mondiale, car les femmes qui travaillent n’ont pas le temps de faire les courses tous les jours donc aller acheter en grandes quantités dans les grandes surfaces et stocker est plus pratique.
Le développement de l’équipement des ménages en appareils électroménagers (congélateur, réfrigérateur) qui permettent de stocker en plus grandes quantités.
L’augmentation du pouvoir d’achat pendant les 30 Glorieuses a permis de consommer en masse.
+Le marketing des distributeurs
Prix C’est une variable stratégique et très importante pour
les distributeurs. De plus, c’est la seule qui ne représente pas un investissement mais uniquement une source de revenu. La politique de prix s’articule autour des marges et des promotions sur les prix. Actuellement les distributeurs proposent en général une large gamme de prix, des premiers prix aux prix plus élevés.
+Le marketing des distributeurs Communication Nous distinguons la communication externe et la communication dans le point
de vente. La communication externe se compose de deux grandes catégories. La
première bien sûr est la communication média qui est utilisée pour accroître la notoriété et améliorer l’image de l’enseigne. La presse est la plus utilisée (40%) car ce média est local est on peut adapter les publicités, les messages en fonction des évènements (dans le cadre de promotions par exemples, pour une foire…) et de la zone de chalandise. Suit de prêt la radio avec 39% qui a les mêmes caractéristiques puis l’affichage (18%). TV, cinéma et Internet représentent les 3% restant. Par contre, la publicité TV à été ouverte depuis début 2007 aux groupes de grande distribution, ceux-ci subissaient une interdiction dans ce secteur datant de 1968 et étaient cantonnés à du sponsoring d’émission pour passer à la télévision. Il y a fort à parier que la part TV dans la communication externe va prendre plus d’importance les années à venir. La deuxième catégorie dans la communication externe regroupe le marketing direct (catalogues, ISA, prospectus, emailing…).
La communication dans le point de vente est composée des ILV (Information sur le lieu de vente) et PLV (Promotions sur le lieu de vente), le premier transmet des informations aux consommateurs et le second informe sur les promotions en cours au sein du magasin. Les animations servent également à communiquer
+Le marketing des distributeurs
Distribution Au niveau d’un groupe de distribution c’est le choix de la zone de chalandise à savoir
où implanter un point de vente. Ce choix se fait à travers plusieurs critères : la clientèle (potentiel d’achat, dispersion géographique…), la disposition des infrastructures (routières, transports en commun, parkings…), la concurrence…
Au niveau du point de vente, c’est le merchandising qui a pour objectif de garder les clients en magasin pour exploiter au maximum le flux de clientèle.
Plus concrètement voici la définition de l’AFM (Association Française du Merchandising) : « Ensembles des études et des techniques d’applications mises en œuvre, séparément ou conjointement, par les distributeurs ou les producteurs en vue d’accroître la rentabilité du point de vente et de l’écoulement des produits par l’adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du marché et par la présentation des produits. »
Généralement, on restreint cette définition à la partie présentation des produits. Celle-ci se divise en deux catégories l’agencement général du point de vente (merchandising de base) et l’implantation des produits en rayon (merchandising du linéaire).
+Le marketing des distributeurs
Le développement des services Parallèlement à son mix-marketing, les distributeurs
développent de plus en plus leur partie services car proposer des produits aux meilleurs prix ou toujours plus de choix n’est plus la clé face à des consommateurs de plus en plus exigeants. Les enseignes attachent plus d’importance à l’accueil, au confort des lieux, ils ont recourt à des horaires plus larges. Les services varient aussi selon les enseignes, certains livrent à domicile, Ikéa par exemple propose une garde d’enfant, d’autres offrent des conseils commerciaux et financiers, des crédits. La palette est vaste et variée
+Multiformat
+
Le marketing sportif
1 – La dépense sportive française (hors bénévolat)
2010 : 40,6 milliards € 2,01 % du Produit Intérieur Brut (PIB)
En progression de 5 % depuis 2004 (Source - la Mission Economique du Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports)
Elle a augmenté régulièrement depuis 2000
La dépense sportive est mesurée par les efforts financiers effectués par les différents acteurs et notamment les ménages, la puissance publique
La consommation sportive - dépenses
Analyse de la dépense sportive 2005(issus chiffres clés 2007 MJSVA)
Postes Mds d’Euros %
Ménages 15,2 50,8 %
Collectivités (locales + territoriales) 9,1 29,76 %
État 3 10,73 %
Entreprises dont parrainage Média – droit TV
3,11,721,41
8,65 %
2 – Analyse de la pratique sportive des français
A - Évolution des pratiques : Une massification des pratiques
Évolution des sports pratiqués
Évolution du type de pratiques Type de pratique Le cadre des pratiques : de l’ institutionnalisation vers l’autonomie
B - Des pratiques différenciées en fonction de critères socio-démographiques et socio-comportementaux : segmentation Les pratiques en fonction du sexe Les pratiques en fonction de l’age Les pratiques en fonction du niveau de diplôme La pratique en fonction du CSP La pratique en fonction du lieu d’ habitation.
Analyse de la consommation
A / Évolution des pratiques
A 1 - Massification des pratiques
Au cours de ces 20 dernières année, on assiste
Augmentation des pratiques sportives en France
Massification de la pratique
En 2010, 40 millions de personnes de 15 ans ou plus ont pratiqué au moins une activité physique ou sportive (APS), que ce soit régulièrement tout au long de l’année ou bien seulement à certaines périodes ou pendant les vacances – 74 % au moins une fois par semaine
( étude INSEE , enquête « participation culturelle et sportive en 2010 »)
Analyse de la pratique sportive des français
La pratique sportive est désormais un phénomène social banalisé
Cette diffusion plus large s’accompagne d’une évolution des modalités de sa pratique qui paraît étroitement lié aux changements observés plus généralement dans les mentalités et les modes de vie des français
Les facteurs décisifs de sa banalisation réside dans les bouleversements des motifs de la pratique
Les motifs de la pratique : - L’ hygiène et la santé pour 75 %
La détente et la décontraction 72 % La découverte et l’ immersion dans la nature ( 54 % ) Renforcement du lien social
En effet le sport peut créer des situations de communications valorisantes notamment au travers du partage de sensations communes ou de l’émulation de groupes dans le cas de sports collectifs.
Analyse de la pratique sportive des français
05 06 07 08 09 10
Taux de pratiqueEn % 47 47 48 49 49 49
Régulièrement 31 31 32 32 32 33
De temps en temps 9 9 10 10 9 9
Seulement à certaines périodes 9 8 9 8 7 9
Non 53 53 52 51 51 51
Total 100 100 100 100 100 100
Analyse de la pratique sportive des français
A 2 - Évolution des sports pratiqués
On constate que les sports les plus pratiqués ne sont pas les plus médiatiques
Ex : 1 er sport pratiqué : Vélo ou natation Vs Football en 10 eme position des sports pratiqués par les français (Etude INSEEE)
On assiste à une intensification des pratiques sportives : Prés de 32 % des Français déclarent pratiquer au moins un sport une fois / semaine VS 1/5 il y a 10 ans.
Analyse de la pratique sportive des français
Les différentes pratiques – (Étude, enquête « participation culturelle et sportive , mai 2010)Activités
ou familles
EffectifsEn milliers
% au moins une fois
Femmes % de 30 ans ou moins
+ de 60 ans
Vélo 18 128 24% 48% 27% 15 %
Natation / plongée 14 144 13 % 57% 32 % 11 %
Marche 12 68325 %
51 % 24 % 14 %
Pétanque , billard 10 550 8 % 38 % 32 % 14 %
Athlétismecourse à pieds
8 057 28 % 41 % 41 % 5 %
Analyse de la pratique sportive des français
Sports pratiqués - suite
Activités ou familles
EffectifsEn milliers
% au moins une fois
Femmes % de 30 ans ou moins
+ de 60 ans
Ski et surf 7220 5 % 44 % 35 % 5 %
Gym 6 275 40 % 78 % 22 % 23 %
pêche 5 306 11% 23 % 21% 18%
Tennis de table / bad 4639 9 % 37 % 49 % 4 %
10 / Foot 4319 26 % 14% 61% 2 %
Enquête INSEE , participation culturelle et sportive, mai 03
Analyse de la pratique sportive des français
A 3 Évolution du type de pratiques
Type de pratique :
9 % en compétition. 80 % en loisir 15 % % en famille
De l’ institutionnalisation vers l’autonomie
On identifie deux segments :
- la pratique organisée : encadrée en association
- la pratique hors institution : 2 / 3 des pratiquants
Analyse de la pratique sportive des français
Il est beaucoup plus facile d’analyser et de comptabiliser la pratique organisée
Ceci étant, les fédérations ne connaissent pas bien leur licenciés.
On assiste à une montée en puissance des pratiques hors institution.
On distingue les fédérations :
- Unisport olympiques - Unisport non olympiques- Multisport
Analyse de la pratique sportive des français
A3.1 Pratique licenciée :
On compte environ 15,9 millions de licenciés
Fédération unisport qui comprend plus de 9 millions 183 licenciés soit environ 48 % des pratiques licenciés
2 types de licences : licences classiques : compétiteurs, pratiquants réguliers,
dirigeants , entraîneurs. Licences autres : découverte, été , cartes journalières.
Fédération affinitaire (FSGT, FSCF,… ) qui représentent 1 Millions 500 licenciés
Fédération scolaire et universitaire qui regroupe 2 millions 500 licenciés
Analyse de la pratique sportive des français
Pratique licenciée :Les fédérations unisport les plus importantes en 2005 (recensement menée auprès des fédérations par le MJSVA)
Les fédérations unisports
Licences 2009
% desFemmes
Évolution 2008
Foot 2 143 688 2,3% Légère -
Tennis 1 096 000 32,2 % Légère +
FF judo et disciplines associées 561 935 26,2% +
FF d’équitation 523 696 76,1 % ++
FF basket 451 781 39,9 % +
FF golf 378 275 29,4 %++
FF pétanque 370 978 15,3% -
Analyse de la pratique sportive des français
Plus forte augmentation depuis 2009 :
Rugby
Badminton
Escrime……
Incidences directes : - des événementiels : Ex : Effet Coupe du monde- des victoires : - de la médiatisation des athlètes
Analyse de la pratique sportive des français
Constats :
Ne pas associer nbre de licences = nbre de personne pratiquant une activité organisée- Une personne peut disposer de plusieurs licences:
- nbre moyen de licences par licencié est estimé entre 1,54 et 1,86- Certains sympathisants cotisent toujours sans
pratiquer
Environ 4 à 4,9 millions de pratiquants dans les associations sportives soit 18 % des individus ayant 15 ans et plus.
- Environ 40 % des licenciés pratiquent une compétition en fédération unisport soit environ 1, 6 à 1,96 millions personnes
Analyse de la pratique sportive des français
A 3.2 pratique hors institutionMontée en puissance de ce type de pratique : 2 / 3 de la population sportive.
Le sport se développe et se diffuse en dehors des associations sportives traditionnelles
les nouveaux cadres sont : Une pratique à domicile grâce aux nouveaux
produits et progrès technologiques ( vélo d’appartement , musculation, coaching ,… )
Une pratique surtout féminine (26, 2 % des femmes ) : femmes au foyer + professions intellectuelles supérieures et CSP + Urbaine.
Mais 80 % des pratiquants à domicile, le pratiquent également à l’extérieur.
Nouveau sport – APPN, Sport de glisse qui nécessite ni d’ infrastructure, ni encadrements particuliers
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En outre les sports comme le basket, le hand ou le volley trouvent de plus en plus à s’exprimer en dehors des infrastructures classiques en suivant la mouvance rue ou plage
Pour y faire face, les fédérations développe des actions de promotion :
Développement des actions de promotions : beach volley tour, beach hand, sand volley, rugby beach, train du rugby,;.. )
Mise en place d’actions ciblées : création du mini- tennis.
Mise en place de licences découverte à la journée
Opération événementielle de sensibilisation – JPO Golf.
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B - Des pratiques différenciées en fonction de critères socio-démographiques et socio-comportementaux : segmentation les repères socio-demo
B 1 Taux de pratique par sexe : 79 % des hommes 64 % des femmes
Les différences entre hommes et femmes sont surtout marquées chez les plus âgés
Entre 15 et 24 ans, filles et garçons sont globalement aussi nombreux à pratiquer –
Les écarts sont également plus importants chez les CSP
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Enjeux : l’analyse multivariée des différentes données est
important pour comprendre les comportements de consommation et surtout de segmenter la demande La segmentation de la demande des biens sportifs se fait
à partir du niveau de pratique et de variables sociodémographiques(sexe, âges)
développer une segmentation plus fine impliquerait à proposer des gammes trop étendues. Donc peu rentables et difficiles à gérer
Les segments qui reviennent le plus souvent par les offreurs
compétiteurs / loisirs hommes / femmes kids/ juniors / adulte / seniors.
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Les écarts sont visibles par rapport au type d’activité :
Domination des femmes dans des activités à dominante hygiénique et esthétique : gym, aérobic,
Forte participation des hommes dés que l’engagement énergétique ou sportif est important
- recherche de compétition 14 % VS 3 % .
De nombreuses actions de promotion pour développer le sport et les femmes organisées par le CNOSF
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b2-Taux de Pratique par âge 90 % des 14/17 ans
69,50 % des 18/24 ans 68,70 % des 25/34 ans 67,20 % des 35/49 ans
60,80 % des 50/65 ans.
Les jeunes sont très sportifs
En revanche après 65 ans, seule une personnesur quatre a une activité physique ou sportive.
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les pratiques par ages
Les sports collectifs (football, volley-ball, basket-ball, handball, rugby), les sports de combat, le patin à glace, le hockey, le roller et le skate sont l’apanage des jeunes pratiquants qui constituent la majorité des adeptes.
À titre d’exemple, les deux tiers des footballeurs ont moins de 30 ans.
Plus généralement, les 15-29 ans sont plus présents que leurs aînés dans toutes les disciplines. Ils sont notamment plus nombreux à faire de la course à pied, du footing, de l’athlétisme, des sports de raquettes (tennis, tennis de table, badminton, squash), de la musculation ou encore du ski, du surf
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B- 3 - Taux de pratique par niveau de diplôme :
A âge fixé, le niveau de diplôme a un effet sur la pratique sportive bien plus discriminant que le sexe.
Ainsi, 88 % des personnes diplômées de l’enseignement supérieur ont eu une activité physique ou sportive en 2003, VS 45 % des personnes faiblement diplômées
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B - 4 Taux de pratique des catégories socioprofessionnelles.
CSP + : prés de 80 % Professions intermédiaires : 78 % CSP- (employés et ouvriers) : 62 % Retraités : 59,30 % Autres inactifs : 70,70 %
Un niveau de vie élevé favorise également la pratique sportive : 82 % des personnes appartenant au quart des ménages les plus aisés pratique une APS, VS 59 % dans le quart le plus faible. Dans les milieux favorisés on fait aussi plus d’APS
différentes, et notamment du ski, de la voile, du tennis. Et c’est un public plus aisé qui pratique dans les
associations, les clubs et fait de la compétition.
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B –5 Taux de pratique par rapport au niveau de vieLa pratique de la plupart des APS augmente avec le niveau de vie, en particulier quand elles nécessitent un équipement coûteux, des déplacements pour accéder aux lieux de pratique,comme pour le ski, le golf, la voile, le canoë.
Analyse de la pratique sportive des français
B -6Taux de pratique par rapport au lieu d’habitationDe nombreuses consommations peuvent être analysées à travers leur inscription spatiale
En ce » qui concerne le sport, l’espace n’est pas réellement un paramètre explicatif car le plus souvent les différences spatiales expriment déjà une variation culturelle et Socio-eco
Les cultures locales expliquent les variations des taux de pratiques (Sud ouest / rugby ) Le temps d’accès est un facteur important dans
l’utilisation régulière d’un service sportif mais peu sur la pratique associative en tant que telle.
Ex Étude sur l’utilisation des piscines de Strasbourg 5 1996 , Ohl) montre qu’ à niveau CSP comparable, la répartition spatiale influence le niveau de fréquentation Dans les communes Nord où il y a moins d’ implantations, moins de fréquentation
Analyse de la pratique sportive des français
Taux de pratique en association par rapport au lieu d’habitation
Évolution entre 96 et 08
Zone rurale + 63 %
Agglomération ( hors parisienne) +18 %
Région parisienne 0
Paris - 15 %
Analyse de la pratique sportive des français
b –7 la consommation sportive sont liées aux revenu
Le revenu est le paramètre le plus déterminant en matière de sport - évolution en sens inverse
-en dessous d’un revenu annuel 15 KE : peu de dépenses
-- au dessus de cette tranche, les revenus évoluent plus vite que les revenus surtout à partir de 35 KE. La courbe de consommation peut alors se rapprocher de celle des produits de luxe
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Les raisons de la non pratique :Les problèmes de santé
surtout par les 60 ans ou plus en particulier dans les ménages les moins favorisés.
L’absence d’intérêt pour le sport arrive en tête dans toutes les autres classes d’âge et ressort un peu plus souvent dans les milieux aisés.
Les contraintes professionnelles ou scolaires puis les contraintes familiales
Le coût financier est évoqué surtout dans les milieux modestes et par les chômeurs mais loin derrière les autres raisons.
Les difficultés d’accès aux équipements sportifs, l’éloignement, les horaires d’ouverture sont rarement cités.
Analyse de la pratique sportive des français
Conclusion
Les deux tiers des non pratiquants ont plus de 50 ans ; mais six non-pratiquants sur dix sont des femmes et huit sur dix n’ont pas le baccalauréat, des proportions bien plus élevées que dans la population générale.
Avoir des enfants en bas âge constitue un frein aux activités physiques ou sportives
Analyse de la pratique sportive des français
Il existe une surestimation du rôle du sport business ( Droit TV , sponsoring, médiatisation) ce qui a tendance aujourd’hui à assimiler le sport aux logiques de spectacles et ainsi à réduire les APS à leur aspect le plus visible .
En France, le rôle de l’ État pèse fortement sur la consommation sportive : prés de 40 % à travers les
les aides directes ( subventions, .. ) et les aides indirectes (mise à disposition de cadres , EPS ,
scolaires , aide à l’ industrie du sport,… )
Analyse de la dépense sportive
Analyse de la dépense sportive des ménages 2009
Postes Mds d’Euros %
Vêtements et chaussures 3,8 26,3%
Biens durables 2,7 13,70
Autres biens 2,7 18,49
Services (cotisations, cours , abonnements, spectacles, assurances,…)
6,1 41,78
Analyse de la dépense sportive
Le marché mondial des articles de sport : 60 à 76 milliards d’euros
Il existe un décalage entre notoriété des marques sportives ( Adidas, Nike ) et leur poids économique réel. On distinguera les
- producteurs - distributeurs
les principaux producteurs d’articles de sports dans le monde Nike
Adidas
Reebok
Analyse de la dépense sportive
La distribution d’articles de sport 2009 Depuis 25 ans le nombre de magasins et de surfaces de ventes
ont doublé et on assiste à une diversification des formes de distribution.
On distingue les distributeurs spécialisés : 54 % les distributeurs périphériques : ( grands magasins ,
commerces spécialisés) : 20 % la grande distribution : 12 %Autres commerces spécialises, commerces non sédentaires : 8
% VPC et internet : 6%
Analyse des produits sportifs
la distribution d’articles de sport est un marché relativement peu concentrée : les 10 premiers distributeurs constituent 20 % du CA total du marchéRépartition mondiale CA EN MdS EUROS
Intersport 4, 45
Woolworth (foot locker, colorado) 3,49
SPORT 2000 1,51
DECATHLON 1,48
SPORT AUTHORITY 1,17
Analyse des produits sportifs
la distribution d’articles en France
CA en euros
Décathlon (commerce intégré) 1,78 MDs
Intersport ( commerce associé) 57 millions
Go Sport ( commerce intégré – groupe Rallye) 35 millions
Sport 2000 ( commerce associé) 24 millions
Techniciens du sport 20 millions
Analyse des produits sportifs
La distribution des articles de sport
A - Évolution
2009 : le marché en France de la chaussure de sport (hors neige) : 40,6 millions de paires vendues pour 1,69 milliard € (en augmentation de seulement 2 % en valeur et de 1% en volume). Le textile sport & loisirs représentent 2,9 milliards €, pour
l'année 2009 (en baisse de 5 % par rapport à 2008).
Sources : panels NPD Sports Tracking Europe.
La consommation des produits sportifs
un État régalien aux interventions importantes
En France, le montant des interventions publiques est beaucoup plus important que pour les principaux autres pays européens
( plus du double par rapport à l’ UK et l’Italie notamment) .
La dépense est de 10 % inférieure aux consommations des ménages.
Ex : Origine du financement de la coupe de monde de Foot en 1998
- 57 % par des fonds publics (82 millions d’euros) - 43 % par des fonds privés
L’aide de l’État se concrétise par : prise en charge des profs d’EPS, détachement
personnels subventions aux fédérations
La consommation des produits sportifs
Alors que la consommation active dépend notamment de la pratique et du niveau de vie, la consommation passive est inversement proportionnelle au niveau de vie.
Elle est surtout liée aux nombre de pratiquants de football. Néanmoins, il est important d’affiner l’enquête en analyser quel public pour quel spectacle.
Evénements sportifs
Fréquentation des spectacles sportifs en 2010
24 % des agriculteurs sont allés à un spectacle sportif25 % des chefs d’entreprises32 % des cadres sup et professions intellectuelles 36 % des professions intermédiaires28 % des employés31 % des ouvriers qualifiés 26 % des ouvriers non qualifiés 12 % des retraités 18 % des inactifs 25 % de l’ensemble
Evénements sportifs
Une enquête INSEEE en 2009 a montré que les spectateurs sportifs les plus assidus sont issus de CSP - ou intermédiaires :
salariés agricoles : 13,7% les employés : 11,6% les ouvriers : 11,5 %
Par ailleurs on analyse une évolution dans la structure des spectateurs dans le foot. Auparavant essentiellement CSP - ,aujourd’hui , sous l’effet coupe du Monde de 98, on assiste à une fréquentation importante des cadres +.
On distingue plusieurs types d’évènements - évènements organisés par des prestataires
publics essentiellement des fédérations
Evénements sportifs
Typologie des évènements : - Evènements organisés par des prestataires
publics essentiellement des fédérations
- Evénements organises par des organisateurs privés ,…
- évènements d’ampleur exceptionnels qui relèvent d’ un consortium avec sponsors privés
Evénements sportifs
La consommation sportive = apparence
recherche de valeur authentique – Street
Or paradoxe : le sportif très sensible aux apparences
apparences physique – poids, bien être, cosmeto?…
Sport Ostentation
Valeur laïque et hygiénique
Vêtements liés aux Groupes d’appartenance
Une consommation symbolique
Transformation des consommations / apparence / style décontracté
Distributeur et producteur Stratégie marketingLarge gamme
hyper segmentationindividualisation
Développement du sport wear
Or toutes les études tentent à montrer le contraire : processus d’ individualisation de l’apparence- Ex : Spectacle sportif : lieu d’expression d’une volonté d’exister à travers les apparences ( Hooliganisme : MVT de démocratisation du paraître )
Une consommation symbolique
Sport : un levier de distinction et d’identité sociale
apparence + paraître : distinction entre sportifs de haut niveau / sportifs amateurs.
Analyse de la consommation de produits sportifs
- achat et usages de tenus traditionnelles : public large
- achats et usages de tenues de sport fun : oxbow, quiksilver, : jeunes + adultes
A travers leurs apparences et leurs styles , les sportifs se distinguent :
Sport = affirmation des identités.
Une consommation symbolique
Le style sportif inspire la mode : Augmentation du nombre de pratiquants;
le style sportif inspire les manières de paraître : création de plusieurs agences de mannequins avec des sportifs
Montée en puissance des sportifs dans les campagnes de communication des marques.
Achats de vêtements sportifs par des personnes qui ne font pas du sport : souci du signe est plus important que l’usage
les vêtements traditionnel (veste, pull) ont bénéficié de fibres techniques issus du monde du sport : Gore tex , Dacron,…
label sportif connaît un succès réel.
Une consommation symbolique
Le style sportif inspire la mode :
Sportwear
Fun wear( Mvt contre-culturel des
années 60)
StreetwearCulture plus hybrides sans références spécifiques culturelles
Une consommation symbolique
+
Le Marketin
g Territoria
l
La mondialisation de l’économie et l’ouverture des frontières offrent des Opportunités de localisation de plus en plus larges aux firmes ; c’est pourquoi nous essayerons de répondre aux questions suivantes
I - QU’EST-CE QUE LE MARKETING TERRITORIAL ?II - COMMENT METTRE EN PLACE UN PILOTAGE STRATEGIQUE ?III - QUELLE ACTION COMMERCIALE ?IV - LE SUIVI ? LA CONNAISSANCE DES MARCHES ?V - QUEL AVENIR ?
PANORAMA DES METHODES ET OUTILS DU MARKETING TERRITORIAL
I - QU’EST-CE QUE LE MARKETING TERRITORIAL ?
Définition
Marketing d’entreprise
Marketing politique
Marketing territorial
Une problématique
Une méthodologie
Des similitudes et des différences
MARKETING DES TERRITOIRES
ORIGINE
ACCROISSEMENTDE LA
COMPETITIONENTRE
ENSEMBLESTERRITORIAUX
TENDANCEDE LA
DECENTRALISATIONDES DECISIONS
NAISSANCED’UN POUVOIRECONOMIQUE
REEL
CONCURRENCE ACCRUE
CONSEQUENCE
MARKETING TERRITORIAL LOGIQUE PUBLIQUE
MARKETING INDUSTRIEL LOGIQUE PRIVEE
ECONOMIE MIXTEUSAGER CLIENT
NECESSITE DE LA MISE EN PLACE D’ACTIONS DE PROMOTION ETDE PROSPECTION
MARKETING TERRITORIAL ET MARKETING POLITIQUE
MARKETING POLITIQUE MARKETING TERRITORIAL
SYSTEME DEMOCRATIQUE
SANCTION DESACTIONS ENTREPRISES
ELECTEURSRESIDENTS
VISITEURSPOTENTIELS
MARKETING DERENDEZ-VOUS
ENSEMBLE DES USAGERS ACTUELSET POTENTIELS DU TERRITOIRE
+
+
=
concerne
LA DICHOTOMIE PUBLIC/PRIVE
LOGIQUE PUBLIQUE LOGIQUE PRIVEE
USAGER CLIENT
SEGMENTATION DE LADEMANDE TERRITORIALE
LA LOGIQUE D’EGALITED’ACCES AUX SERVICES
DU TERRITOIRE
LA LOGIQUE DESOLVABILITE
ECONOMIEMIXTE
Nécessite de faire une
selon
ou
Logique usager Démarche client
MARKETING TERRITORIAL
NE CONCERNE PAS- LES SEULS ELECTEURS RESIDENTS
Mais - LES ENTREPRISES- LES VISITEURS EXTERIEURS
= =ENSEMBLE DES USAGERS
ACTUEL POTENTIEL
TERRITOIRE
du
MARKETING TERRITORIAL
IDENTIFIER SATISFAIRE
ATTENTES ACTUELLES ATTENTES POTENTIELLES
ENSEMBLE DES ACTEURS TERRITOIRE DONNE
les
de
MARKETING TERRITORIAL
MARKETING DE PARCOURS
ACTEURS PUBLICS ACTEURS PRIVES
MOBILISER
COORDONNER
=
ELARGISSEMENT DUCONCEPT MARKETING
CONSTRUCTION
DEMARCHE OUTILSET
=PLAN
APPROCHE TERRITORIALE
ADAPTATION DE LA DEMARCHE MARKETING A LAPROBLEMATIQUE DU TERRITOIRE
EXAMEN DES OUTILS DU MARKETING TERRITORIAL
PLANIFICATION STRATEGIQUE DU TERRITOIRE
I
II
III
IV
II – LE PILOTAGE STRATEGIQUE
L’ACTION DU MARKETING TERRITORIAL DOIT ETRE :- Finalisée- Organisée- Programmée- Gérée
DES QUESTIONS ET DES REPONSES A FOURNIR /
- Objectifs visés- Statut et insertion institutionnelle de la promotion du territoire- Champ d’intervention retenir- Définition des priorités par secteurs ou segments- Atouts du territoire- Réparation des moyens, organisation de l’action, coordination des acteurs- Suivi, reporting et évaluation- Pilotage et programmation annuelle
LA DEMARCHE MARKETINGAPPLIQUEE AU TERRITOIRE
DEMARCHE
SIX
E TAP
ES
MARKETINGTERRITORIAL
DEFINITION DE LA ZONE D’ACTION PERTINENTE
LA SEGMENTATION TERRITORIALE
LE DIAGNOSTIC CONCURRENTIEL
LE POSITIONNEMENT
LA MISE EN PLACE ET LA COORDINATION DES ACTIONS
LE CONTRÔLE ET LA CORRECTION
I
II
III
IV
V
VI
PREMIERE ETAPE
DEFINITION DE LAZONE D’ACTION PERTINENENTE
COLLECTIVITESTERRITORIALES
LIMITESADMINISTRATIVES
ZONE D’ACTIONDU TERRITOIRE
ZONE D’ATTRACTIONDU TERRITOIRE
NOMBRE QUALITE
ACTIVITES OFFERTES
Les
sont définies par leurs
alors que la zone
peut dépasser ses limites
la
dépend du
et de la
des
HIERARCHIE TERRITORIALE
NOMBRE D’ACTIVITESOFFERTES
ATTRACTION DESESPACES
TERRITORIAUX
CRITERES D’ATTRACTION
CRITERESQUANTITATIFS
FACTEURSQUALITATIFS
DEFINITION DE LA POSITION ACTUELLE=
DIAGNOSTIC CONCURRENTIEL
POINTS FORTS POINTS FAIBLES
OPPORTUNITES MENACES
VOTRE TERRITOIRE
ECONOMIQUEHISTORIQUE
UN OUTILLA METHODE SWOT
OBJECTIFSCHOIX
DETERMINATIONDES CIBLES
SEGMENTATION DUMARCHE
CIBLES DU MARKETINGTERRITORIAL
TOURISTES RESIDENTS ETMAIN D’OEUVRE
ENTREPRISESACTUELLES ETPOTENTIELLES
MARCHES AL’EXPORT
POURQUOI FAIRE UNESEGMENTATION TERRITORIALE ?
-RARETE DES PROJETS D’INVESTISSEMENTS-CONCURRENCE ENTRE TERRITOIRES-UNITES DE RESSOURCES TERRITORIALES
=
INVESTISSEURSFINANCIERS
AVANTAGE CONCURRENTIEL DES ENTREPRISES
NATION
REGION
POUVOIRLOCAL
INTERNATIONAL
Niveau de partenariatconcurrence des
entreprises
Niveau de qualificationdes personnes
Importance de lademande locale ou
régionale
Industries amont ouaval apparentées
Superposition de pouvoirs politiquesau sein du même territoire
Conséquences
DANGERS EN MATIERE D’AVANTAGE CONCURRENTIEL DES TERRITOIRES
UN CONSTAT
UNE SOLUTION
SUPERPOSITION DE POUVOIRSPOLITIQUES AU SEIN D’UN MEME
TERRITOIRE
COMPLEXITE DU PROCESSUSDECISIONNEL DES GRANDS PROJETS
LA BONNE ENTENTE DES DIFFFERENTSNIVEAUX DE POUVOIRS
CONDITIONNEMENT POUR UNE PARTIMPORTANTE
L’AVANTAGE CONCRURRENTIELDU TERRITOIRE
HIERARCHIE TERRITORIALE
NOMBRE D’ACTIVITESOFFERTES
ATTRACTION DESESPACES TERRITORIAUX
=CORRELATIONS
0 10 50
10
ATTRACTION DES COMMUNES
Maillond’attraction
Equipementsnombre
AVANTAGE CONCURRENTIEL
AUTRES POINTS A PRENDRE EN CONSIDERATIONPOUR DEFINIR UNE STRATEGIE TERRITORIALE
EXISTENCE D’UN PERSONNELQUALIFIE
LA COMPLEMENTARITE DESENTREPRISES
L’IMPORTANCE DE LA DEMANDELOCALE OU REGIONALE
LA CAPACITE DES ENTREPRISESA TRAVAILLER ENSEMBLE
1
2
3
4
A
B
Disposer d’un élément fédérateur
Disposer d’un organisme de développement localou régional
ou/et
III – L’ACTION COMMERCIALE DU MARKETING TERRITORIAL
DES OUTILS DE PROMOTION TERRITORIALE
DES OUTILS DE PROSPECTION
DES OUTILS DE NEGOCIATION
DES OUTILS DE SERVICE A L’IMPLANTATION
DES OUTILS « D’AFTER – CARE »
DES OUTILS DE CONSEIL AU POLITIQUE
DES OUTILS D’AMENAGEMENT
MISE EN PLACE ET COORDINATIONDES ACTIONS DE MARKETING
MIX TERRITORIAL
MEGAMARKETING DE KOTLER (GP)
1 POSITIONNEMENT IDENTITAIRE
2 L’OFFRE TERRITORIALE
3 LE PRIX DE L’ESPACE TERRITORIAL
4 LA COMMUNICATION TERRITORIALE
5 LES DECIDEURS TERRITORIAUX
6 L’OPINION PUBLIQUE
=
=
LE POSITIONNEMENT
POSITIONNER UNTERRITOIRE
PRIVILEGIERCERTAINES DIMENSIONS
OUTILS D’ANALYSESTRATEGIQUE
ANALYSE DES FORCES ETFAIBLESSES DU TERRITOIRE
DEFINITION DU POSITIONNEMENTSTRATEGIQUE
DEGAGER DES ATOUTS
COUTS, DIFFRENCIATION
RENDRE NOTRE TERRITOIREUNIQUE AUX TERRITOIRES
CONCURRENTS
=
1
2Résultat
Matrice de Porter
Deux
éta
pes
LE MIX TERRITORIAL
POUVOIRSPUBLICS(Power)
LOCALISATION(Place)
PRIX DESESPACES ET DESSERVICES (Price)
OFFRETERRITORIALE
(Product)
COMMUNICATIONTERRITORIALE(Promotion)
OPINIONPUBLIQUE
(Public)
POSITIONNEMENTIDENTITAIRE DE
L’ESPACETERRITORIAL
MARKETING GLOBAL ET SECTORIEL D’UN TERRITOIRE
PlanStratégique
MARKETINGS SECTORIELS MARKETING GLOBAL
CONCEPTS DE GESTION
ETUDES
CHARTE COHERENTE DES SERVICES
EVALUATION
IMAGE
ACCUEILETUDES
CHARTE D’ACCUEIL ET D’INFORMATION
EVALUATION
PRODUITS + SERVICES
-Services collectifs-Equipements-Implantations-Tourisme-Evénements
ETUDES
PLAN MARKETING
ACTIONS
EVALUATION
ETUDES
CHARTE DE L’IMAGE
PROMOTION GLOBALE
EVALUATION
DEMARCHE DEPOSITIONNEMENT
VISIONS ET CONTEXTE
PROGRAMMES PRIORITAIRES
LA LOCALISATION
1 SRATEGIE DE LEADER
2 STRATEGIE D’ATTRACTIVITE
3 STRATEGIE DE RESEAU
TROIS TYPES DE STRATEGIE
DEVELOPPEMENT DE SYSTEMES DE COMMUNICATION
=
OFFRE TERRITORIALE
ENSEMBLE DES ACTIVITESPROPOSEES PAR LE TERRITOIRE
TERRITOIRE
PORTEFEUILLED’ACTIVITES
CRITERES D’ANALYSE SPECIFIQUES
LA CROISSANCE DU MARCHE
LE VOLUME D’EMPLOIS
LE POIDS DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
L’AVANTAGE CONCURRENTIEL DU TERRITOIRE SURUN TYPE D’ACTIVITE
LA TAILLE DES ACTIVITES
DIAGNOSTIC
ANALYSE SECTORIELLE
=
=
OBJECTIF DE L’EMPLOI
OBJECTIF ECONOMIQUE
NIVEAU D’EMPLOI
ENTREPRISESPRESENTES
POSSIBILITESDE
DEVELOPPEMENT
ATTIRERDES
ENTREPRENEURS
EVITER UNEMONO STRUCTURE
ECONOMIQUEA CAUSE DES
RISQUES
AMELIORERLA RICHESSE
ECONOMIQUE
ADAPTATION DEL’OFFRE DE
BASE
MEILLEURE OFFREECONOMIQUE QUELES CONCURRENTS
FLEXIBILITEDANS LA
DIVERISIFICATION
AUGMENTATIONDES RICHESSES
=
OFFRE URBAINE
UN BIEN UN MARCHE UN PRIX
DEVELOPPEMENT UNIQUE
QUATRE PILIERS
ACCUEIL COMMUNICATION HOMMES QUALITE DE LA VIE
DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES
NEGOCIATION
=
+ +
=
=
=
PRIX ESPACE TERRITORIAL
PRIX DE L’ESPACE
COUT TOTAL
NIVEAU DE SERVICE
SECURITE DESAPPROVISIONNEMENTS
=
=
+
REU
SSIT
E
COMMUNICATION TERRITORIALE
ENSEMBLE DES ACTIONSIMPLICITES OU EXPLICITES
CIBLES
MESSAGE
POSITIONNEMENT STRATEGIE TERRITORIALE
=
IDEES
MOYENS
SERVICES
OBJET
LIENS
SUPPORTD’IMAGESVILLE
PATRIMOINE MESSAGEIMAGES
TROIS DYNAMIQUES
LE TEMPSLA MEMOIREDES HOMMES
SON VECUIMAGINAIRE
IMAGE D’ELLE-MEMEET DE TOUTES LES
AUTRES
IMAGE REELLE IMAGE ACQUISE IMAGE DESIREE
IMAGE = UN MESSAGE
OBJECTIVE SUBJECTIVE
IV – LA CONNAISSANCE DES MARCHES
ROLE DES OUTILS- Recueil- Formalisation- Capitalisation- Diffusion de la connaissance
METHODOLOGIE : LES TROIS ASPECTS DE LA CONNAISSANCE DES MARCHES* La connaissance de la demande
- Les firmes- Le marché des investissements
* L’analyse de l’offre territoriale := Problématique de « l’attractivité » de l’offre :
- Approche macro économique des conditions attractives du territoire- Approche sectorielle : présence de pôles de compétence,
leurs composantes et leur fonctionnement- Approche locale : capacité à proposer en réponse à chaque projet d’investissement individuel des facteurs compétitifs
DES OUTILS DE CAPITALISATION, MUTUALISATION INTERNE ET DIFFUSION EXTERNE DE LA CONNAISSANCE
+
Marketing des arts et de la culture
+Définition du marketing culturel
L'art d’atteindre les segments de marché susceptibles de s'intéresser au
produit, en ajustant à celui-ci les variables de la composition
commerciale – le prix, la distribution et la promotion – afin de mettre le produit en contact avec un nombre suffisant de consommateurs et d’atteindre ainsi les
objectifs conformes à la mission de l'entreprise
+LE MODÈLE MARKETING CLASSIQUE
+LE MODÈLE MARKETING CLASSIQUE
Le succès en marketing repose sur le principe que l'entreprise cherche à satisfaire un besoin existant chez les consommateurs.
À partir des renseignements que lui fournit son système d'information marketing, l’entreprise évalue ce besoin et sa propre capacité d'y répondre compte tenu des ressources dont elle dispose et de la mission qu'elle poursuit.
Puis elle choisit les quatre éléments de la composition commerciale et les ajuste les uns aux autres de manière à produire l'effet désiré chez le consommateur éventuel.
La séquence que nous trouvons ici est donc : marché – système d'information – entreprise – composition commerciale – marché.
Le marché est ainsi à la fois le point de départ et le point d'arrivée du processus.
+MARKETING DES ARTS ET DE LA CULTURE Tout en ayant les mêmes composantes que le
processus de mise en marché habituel, le processus de mise en marché utilisé par les entreprises culturelles centrées sur le produit est différent;
Par conséquent, le modèle marketing classique ne peut traduire adéquatement sa réalité.
En effet, le point de départ de la démarche d’une entreprise offrant des œuvres de création se trouve à l'intérieur même de l'entreprise, dans son produit
+MARKETING DES ARTS ET DE LA CULTURE
+MARKETING DES ARTS ET DE LA CULTURE L'entreprise cherchera donc à cerner le segment du marché
susceptible de s'intéresser à son produit. Une fois repérés les clients éventuels, elle déterminera les trois autres
éléments de la composition commerciale (prix, distribution, promotion) de manière à atteindre ces clients potentiels.
Pour ce type d’entreprise, la séquence du processus sera donc : entreprise (produit) – système d'information – marché – système d'information – entreprise – composition commerciale – marché.
Le point de départ du processus est le produit, en l’occurrence l’œuvre d’un artiste, et le point d'arrivée est le marché.
Cette approche « du produit vers le client », tout en étant applicable à certains autres types d'entreprises, est vraiment caractéristique des entreprises du secteur des arts.
+MARKETING DES ARTS ET DE LA CULTURE Nous pourrions ajouter qu’en cherchant un marché l'entreprise
commerciale a comme objectif ultime l'optimisation du profit; elle sera prête à abandonner la production d'un bien si celui-ci n'intéresse pas le consommateur.
Or, pour l'entreprise culturelle centrée sur le produit, l'objectif ultime n'est pas d'ordre financier, mais plutôt d'ordre artistique et c'est à l'atteinte de ce dernier objectif que l’on mesurera le succès de l’entreprise.
Il existe par ailleurs des entreprises culturelles essentiellement centrées sur le marché et dont l’objectif est financier plutôt qu'artistique; le modèle marketing classique décrira donc mieux leur processus de mise en marché.
C’est le cas des producteurs de spectacles sur Broadway ou des studios de Hollywood, pour ne citer que ces deux exemples.
+La place des entreprises culturelles dans la société Les entreprises culturelles occupent une place
importante dans notre société. Elles reflètent notre identité culturelle tant par le
contenu des œuvres qu'elles proposent (valeur, propos, sujet, tabous) que par les formes qu'elles utilisent (technologie), par l'intensité de leur présence (nombre de théâtres dans une ville) ou encore par les modes de consommation qu'elles impliquent (p. ex., la danse peut être un événement auquel tous participent ou un événement spectacle à regarder).
+La place des entreprises culturelles dans la société La notion d'entreprise culturelle peut être considérée
dans un sens restreint ou large.Dans le premier cas, elle comprend essentiellement les établissements et les entreprises de production et de diffusion consacrés aux arts de la scène (théâtre, musique, danse, opéra, etc.), aux arts visuels (galeries d'art et musées, etc.), aux bibliothèques et au patrimoine. Au sens large, elle peut inclure les industries culturelles (film, disque, spectacles de variétés, édition, métiers d'art, etc.) et les médias (radio, télévision, journaux, périodiques, etc.).
+Le rôle de l’artiste dans l’entreprise culturelle Dans toute entreprise culturelle, l'artiste joue un rôle central. En effet, tout produit culturel repose sur cette main-d'œuvre extrêmement
spécialisée. Au-delà des disciplines, les artistes peuvent être regroupés en plusieurs
catégories par rapport à l’œuvre produite : les créateurs, soit les auteurs dramatiques, les chorégraphes, les compositeurs, les
écrivains, les paroliers, les peintres, les sculpteurs et ainsi de suite; les interprètes, soit les acteurs, les danseurs, les musiciens, les chanteurs, entre autres;
les concepteurs, qui créent notamment les maquettes de décors, de costumes ou d'éclairage et les jaquettes de livres;
les artisans qui fabriquent les accessoires, les décorateurs, les costumiers, les régisseurs, les éclairagistes, les caméramans ou les artisans qui fabriquent le livre, etc.;
ceux qui dirigent, qui coordonnent le travail de toute l’équipe de production pour donner à l’œuvre sa forme définitive, soit les réalisateurs, les metteurs en scène, les chefs d’orchestre, entre autres; enfin, les directeurs artistiques, qui rassemblent, mobilisent et appuient les autres artistes dans la production de l’œuvre.
+Le rôle de l’artiste dans l’entreprise culturelle Sans l’artiste, il ne pourrait donc pas y avoir d'entreprise
culturelle. Hors des entreprises culturelles proprement dites,
l'artiste est également indispensable dans d'autres industries, notamment celle de la publicité puisqu’il constitue, pour ainsi dire, le matériau de base pour la fabrication du produit publicitaire.
En effet, pour tourner un film publicitaire il faut, entre autres, un réalisateur, des musiciens, des acteurs et des décorateurs, et l'acteur qui y figure est celui-là même qui joue au théâtre, dans un film ou dans une dramatique télévisée.
+Le mandat des entreprises culturelles par rapport au produit
Outre qu’elles donnent une place centrale à l'artiste, les entreprises culturelles ont ceci en commun que le produit autour duquel elles s'articulent émane d'un acte de création artistique.
Ce dernier est souvent indépendant des entreprises et ce, particulièrement dans certaines disciplines comme les arts visuels ou la littérature, qui s’exercent plutôt dans la solitude.
De plus, si les produits diffèrent considérablement d’une discipline à l'autre, les entreprises culturelles aussi jouent des rôles très différents par rapport au produit : elles peuvent le concevoir, le produire, le reproduire, le diffuser ou le conserver.
+Le mandat des entreprises culturelles par rapport au produit
+Le mandat des entreprises culturelles par rapport au produit
Selon la mission particulière qu'elle s'est donnée, l’entreprise assumera une seule de ces fonctions ou plusieurs.
Toutes les combinaisons sont possibles, mais c'est la mission de l’entreprise qui déterminera le nombre de fonctions assumées.
+Le mandat des entreprises culturelles par rapport au produit Dans le domaine des arts de la scène, certaines compagnies
de théâtre, par exemple, conçoivent, produisent et diffusent elles-mêmes les œuvres à l’affiche, alors que d'autres comptent sur les diffuseurs spécialisés pour distribuer le produit qu'elles conçoivent et produisent (troupes itinérantes).
Par conséquent, une entreprise peut avoir pour seul mandat la diffusion d’une pièce que d’autres auront conçue et produite.
Il en va de même dans les arts visuels, où les centres d’exposition se limitent à diffuser des œuvres, alors que les musées ont aussi un mandat de conservation.
+Distinction entre les entreprises culturelles
Les entreprises culturelles varient considérablement suivant leur taille, leur structure, la discipline en cause et leurs fonctions.
Par exemple, nous pouvons difficilement parler de la même façon d’un musée national, d’une petite compagnie de danse contemporaine ou d’une maison de disques qui exporte sur les marchés étrangers, bien qu’elles soient toutes des entreprises culturelles.
Nous avons donc choisi de les différencier pour ensuite les regrouper en fonction de certaines caractéristiques.
+Distinction entre les entreprises culturelles
+Distinction entre les entreprises culturelles Une entreprise axée sur le produit – ou « centrée sur le produit »
– place au cœur de ses préoccupations le produit pour lequel elle existe.
Nous parlerons, par exemple, d'un ensemble de musique de chambre, d'un festival de théâtre pour enfants ou d'un musée d'art contemporain.
À l'autre extrémité du continuum, nous situerons l'entreprise axée sur le marché – ou « centrée sur le marché » – puisqu’elle place au cœur de ses préoccupations le marché qui la fait vivre.
Les deux pôles constituent évidemment des extrêmes, et l'intervalle entre les deux permet une vaste gamme de nuances.
+Distinction entre les entreprises culturelles Notre deuxième critère de distinction est la façon de produire les
œuvres. La production d'une œuvre artistique présente une analogie avec
celle d’un prototype, aucune recette ou aucun mode d'emploi ne garantissant les résultats.
Le développement d’un produit comporte une large part d’inconnu. Pensons, par exemple, à un spectacle, à un tableau ou à une
sculpture. Par contre, dans certaines disciplines et pour certains types de
produits, le prototype est spécifiquement destiné à être reproduit en série de manière à pouvoir se retrouver en plusieurs exemplaires à la fois.
+Distinction entre les entreprises culturelles Pensons ici au disque, au film, au livre et, évidemment, comme pour tout produit
reproductible, il y a d'abord une pièce originale, un manuscrit, un master, un prototype ou un modèle. Les mandats de produire et de reproduire ne sont pas nécessairement confiés à une même entreprise. Ce critère nous permet de distinguer, d'une part, les produits uniques, qui ne sont pas destinés à la reproduction (industrie du prototype) et, d'autre part, les produits fabriqués en série à partir d'un prototype et qui existent en plusieurs exemplaires simultanément (films, disques, livres, par exemple).
En combinant ces deux critères de distinction, comme dans la figure, il devient plus simple de différencier les industries culturelles des entreprises du secteur des arts.
Dans le quadrant 1 de cette figure sont regroupées les entreprises centrées sur le produit et dont la raison d'être est un produit unique (prototype). L’ensemble de ces entreprises constitue ce que l’on appelle le « secteur des arts ». Ces entreprises sont généralement sans but lucratif et d’ordinaire de petite taille, bien qu’il puisse y avoir des variations importantes.
À l’opposé, dans le quadrant 3, se trouvent les entreprises centrées sur le marché et qui ont pour objet un produit existant en plusieurs exemplaires. Celles-ci sont clairement à but lucratif et c’est dans cette catégorie que se classent la plupart des industries culturelles.
+Distinction entre les entreprises culturelles Les quadrants 2 et 4 regroupent les cas mixtes.
Dans le quadrant 4, par exemple, se trouvent les productions de type Broadway comme Les misérables ou Le fantôme de l'opéra. Ces entreprises, tout en produisant des œuvres uniques à la manière d’un prototype, sont d'abord et avant tout centrées sur le marché; nous les désignerons d'ailleurs comme des « industries culturelles ».
À l'opposé, dans le quadrant 2, se trouve l'entreprise centrée sur le produit mais qui fournit une œuvre en plusieurs exemplaires.
Pensons, par exemple, à une maison d'édition sans but lucratif qui publie un recueil de poésie. Une telle entreprise, tout en étant considérée comme une industrie culturelle, se trouve souvent davantage apparentée au secteur des arts. On remarquera que nous avons utilisé deux autres critères qui, sans être discriminants, apportent des nuances descriptives intéressantes : le statut juridique et la taille de l'entreprise.
+Distinction entre les entreprises culturelles Le statut juridique de l’entreprise confirme bien souvent
que celle-ci est centrée sur le produit ou sur le marché. Évidemment, il suffit d'énoncer une règle générale pour
que surgissent les exceptions. Pensons seulement au centre culturel qui aurait pour
mission de satisfaire les désirs d'une minorité linguistique en matière de programmation de spectacles; il pourrait très bien être à la fois sans but lucratif et centré sur le marché.
Le critère n'est donc pas discriminant, mais il ajoute une nuance pertinente à la description de l'entreprise.
+Distinction entre les entreprises culturelles Quant à la taille de l'entreprise, nous remarquerons
que c’est dans les industries culturelles que nous trouvons des multinationales.
Le statut juridique et, surtout, la mission d’une entreprise du secteur des arts sont peu compatibles avec l’expansion considérable des activités qu’implique le concept de multinationale.
La taille moyenne des entreprises du secteur des arts est donc beaucoup plus modeste que celle des entreprises comptant parmi les industries culturelles.
+Le marketing et les entreprises culturelles En nous reportant au schéma présenté à figure 4, nous
pouvons cette fois non seulement distinguer les entreprises du secteur des arts de celles qui sont définies comme des industries culturelles, mais aussi voir nettement dans quels cas il convient de parler de marketing classique ou plutôt de marketing des arts et de la culture.
+Le marketing et les entreprises culturelles Au quadrant 3, où l'on trouve les entreprises centrées
sur le marché, l'approche marketing sera essentiellement traditionnelle. Par contre, au quadrant 1, où les entreprises sont essentiellement centrées sur le produit, l'approche marketing correspondra au modèle marketing des arts et de la culture.
+Le marketing et les entreprises culturelles En dehors de ces deux situations bien distinctes, les entreprises
pourront tendre, à des degrés divers, vers l'une ou l'autre approche.
Ainsi, la firme A aura une nette orientation marché même si son produit est unique (par exemple, une production du type Broadway), alors que la firme B tiendra compte des besoins du marché, mais de façon moins absolue que la firme A, ce qui la distinguera à la fois de cette dernière et des entreprises situées dans le quadrant 1.
De la même façon, pour deux entreprises qui reproduisent les œuvres en série, la firme C aura une nette orientation produit, alors que la firme D aura une orientation produit moins absolue que la firme C, ce qui la distinguera à la fois de cette dernière et des entreprises du quadrant 3.
+Le marketing et les entreprises culturelles Ces exemples nous permettent de discerner trois
situations de mise en marché différentes : certaines entreprises utilisent une approche marketing classique, « pure » (quadrants 3 et 4), d’autres adoptent une approche correspondant au marketing culturel « pur » (quadrants 1 et 2) et une troisième catégorie utilise une approche mixte permettant certains compromis sur le produit ou encore un ajustement du produit en fonction des préférences des consommateurs (situations B et D).
+LE MARCHÉ
Le marché est l’ensemble des personnes susceptibles de vouloir acquérir des biens (billets) ou des services offerts par les entreprises du secteur. Il y a quatre marchés pour les entreprises culturelles : les consommateurs qui achètent des entrées ou des produits, les organismes qui subventionnent la culture, les partenaires du circuit de distribution, et les entreprises commerciales et les particuliers qui donnent en commandites ou font du mécénat.
+LE MARCHÉ
Chacun des quatre marchés que vise l’entreprise culturelle - le marché de la consommation, celui des intermédiaires de distribution, le marché des subventionneurs et celui des commanditaires (mécénat/commandite) - répond à une logique distincte.
Ainsi, les raisons pour lesquelles un consommateur s’intéresse à un film diffèrent de celles d’un subventionneur.
Les diverses variables de la composition commerciale doivent donc être adaptées à chaque marché.
+LA SEGMENTATION
Un segment de marché est un sous-groupe de consommateurs qui ont des caractéristiques similaires, expriment des besoins et des désirs semblables et réagissent à la même stratégie de marketing.
En segmentant un marché, l'entreprise culturelle identifie une clientèle composée de personnes susceptibles d'apprécier les attributs de son produit.
+LE PRODUIT
Plusieurs études réalisées sur les motivations des consommateurs culturels révèlent qu’il existerait quatre sources de motivation principales pour une sortie de type culturel : l’éducation et la délectation (besoin culturel), les rituels et la construction de liens sociaux (besoins
sociaux), la recherche de statut et la communication aux autres de
sa personnalité (besoins symboliques) le plaisir/la fantaisie (besoins émotionnels).
+LE PRODUIT
• Ce sont quatre ensembles de bénéfices qui distinguent les motivations des consommateurs.
• Ainsi, ceux qui cherchent à combler leur besoin culturel seront sensibles aux arguments sur la qualité des artistes ou de l’œuvre; par contre, ceux qui sont plutôt à la recherche d’un statut dans la société ou de l’acceptation dans un groupe voudront un endroit fréquenté par les gens auxquels ils veulent s’associer.
• Les arguments promotionnels à utiliser seront donc différents dans les deux cas puisque le besoin à satisfaire est différent. Le deuxième groupe ne sera pas sensible aux bénéfices recherchés par le premier groupe et inversement.
+LE PRODUITDimension
référentielleDimension technique
Dimension circonstancielle
La disciplineLe genreL'histoireLes produits de la compétitionLes produits de substitution
du produit consommédu processus de production
Les composantes éphémèresLe consommateurL'artiste
+LE PRODUIT
La première de ces dimensions est celle qui permet au consommateur de situer un produit par rapport à différents points de référence : discipline, genre, histoire, etc.
Ces points de référence seront plus ou moins nombreux selon l'expérience du consommateur et selon la connaissance qu'il a du produit en question.
C’est ce qui permet de définir le produit par comparaison, de le situer par rapport à ce qui existe et aussi par rapport à ce qui a existé.
Par exemple, nous pourrons situer une œuvre de danse contemporaine par rapport aux autres œuvres chorégraphiques d’un spectacle, à l'ensemble de l'œuvre du chorégraphe, à l'ensemble des œuvres contemporaines d'autres chorégraphes, à l'ensemble des œuvres chorégraphiques d'autres genres (modernes, classiques, jazz, etc.).
Le consommateur moyen baigne dans la musique populaire depuis son enfance et peut donc acquérir les références qui permettent des choix et des préférences. Par contre, comme le langage de la danse n’est pas présent dans la vie de tous les jours, cette forme d’art est plus difficile à apprivoiser.
+LE PRODUIT
La dimension technique englobe les composantes techniques et matérielles du produit tel que le consommateur le reçoit. Selon le produit, il s’agira de l'œuvre même (sculpture), d’un support technique pour l'œuvre (disque ou livre) ou encore d’un élément de la représentation de l'œuvre (spectacle). Lorsqu'un consommateur achète un disque, il prend possession d'une dimension technique d'une œuvre. Lorsqu'il assiste à un spectacle, il perçoit la dimension technique intégrée à l'œuvre, mais il ne pourra nullement en prendre possession. Dans tous les cas, la dimension technique influe sur la qualité de l'œuvre produite.
+LE PRODUIT La dimension circonstancielle a trait aux circonstances éphémères de la
perception des produits. Une œuvre artistique ne peut être perçue deux fois de la même manière :
même si une personne assiste à deux représentations du même spectacle, ses perceptions seront chaque fois différentes.
Les perceptions du consommateur constituent une composante fondamentale et indispensable de l'appréciation du produit.
Il en est de même pour la perception du contexte dans lequel le produit est présenté : une sculpture aura un caractère différent selon qu’on la voit au premier plan d’un coucher de soleil ou au premier plan d’un ciel nuageux.
De plus, pour la personne en situation de perception, les états d’âme, la condition physique, l’humeur immédiate, le confort de la situation sont autant de facteurs éphémères qui interviennent dans sa perception globale du produit et influent sur son appréciation.
Dès qu’il s’agit de perception humaine, l’aspect circonstanciel est un facteur de première importance.
+LE PRIX
Le risque diminue dans la mesure où le consommateur connaît et comprend le produit et peut évaluer le risque en se fondant sur son appréciation personnelle.
Par contre, moins le consommateur connaît le produit, plus il doit se fier à des sources d'information externes pour évaluer le risque.
Ainsi, une pièce classique présentée dans un lieu de prestige et dont le metteur en scène et les interprètes sont connus pose un moindre risque qu'un spectacle de création présenté dans un théâtre parallèle par une troupe d'avant-garde qui n'a reçu aucune critique et que personne ne connaît dans l'entourage du consommateur.
+LE PRIX
Dimension psychologique de l'effort à fournir et composante du prix à payer, le risque est donc un élément à ne pas négliger dans la conception de la stratégie de mise en marché d'un produit culturel
+LA DISTRIBUTION Nous distinguons, d'une part, les produits de consommation
collective, ceux auxquels les consommateurs ont accès en se regroupant en un endroit et à un moment précis, soit les spectacles, les expositions et le film en salle.
D'autre part, il y a les produits de consommation individuelle, dont le client jouit au moment et à l’endroit de son choix : le disque, le livre, de l'œuvre tangible (artisanat ou art visuel).
Dans le premier cas, le concept est celui de la distribution en séquence que nous reconnaîtrons dans la tournée de spectacles et dans les expositions itinérantes.
Dans le deuxième cas, le produit peut être distribué selon des modes identiques à ceux des autres produits de consommation courante et utiliser le même type de circuit de distribution.
+LA DISTRIBUTION
Spectacle
Exposition
Film en salle
Disque
Cassette vidéo
Livre
Oeuvre d'art
Lieu - - +/- + + + +Moment - +/- +/- + + + +Durée - + - - - + +Possession de la dimension technique
- - - + + + +
+LA PROMOTION
Les outils de la variable promotion
La publicité La vente personnalisée Les relations publiques La promotion des ventes