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Bjorn le morphir, BD, de Lavachery/Gilbert © www.ecoledesmax.com D.R. Page 1/1 Amorce La neige est méchante, en cet hiver 1065. Elle a décidé de s'en prendre aux hommes. Elle envoie ses légions de flocons – de la taille d'un roc – sur le Fizzland, avec pour mission d'engloutir les villages vikings et tous leurs habitants. Afin d'échapper à la Démone blanche, Bjorn et les siens se réfugient dans la maison familiale. Tous se préparent à supporter un siège qui risque de durer de longs mois. Dans cette épreuve, Bjorn, jusqu’alors si peureux et craintif, se révèle un combattant exceptionnel : un morphir… 1. Rencontre Bjorn le Morphir en BD, ça tombe sous le sens ! Mais n’oublions pas que Bjorn est d’abord le héros d’un roman de Thomas Lavachery, publié en 2004. Bjorn le Morphir est suivi du cycle de Bjorn aux enfers, en quatre tomes, et semble reparti pour de nouvelles aventures avec Bjorn aux arméesRetrouvez l’entretien avec les auteurs et ceux qui ont porté le projet. http://www.ecoledesmax.com/journal_video/2009/15_septembre/1 5_septembre.php 2. Du roman à la BD : l’adaptation en sept étapes Comment adapte-t-on un roman en BD ? Vous l'apprendrez dans la première annexe, que vous pourrez distribuer à vos élèves. Bjorn le Morphir BD de Thomas Lavachery et Thomas Gilbert VOS ANNOTATIONS 11 à 14 ans

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Bjorn le morphir, BD, de Lavachery/Gilbert © www.ecoledesmax.com D.R.

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Amorce

La neige est méchante, en cet hiver 1065. Elle a décidé de s'en prendre aux hommes. Elle envoie ses légions de flocons – de la taille d'un roc – sur le Fizzland, avec pour mission d'engloutir les villages vikings et tous leurs habitants. Afin d'échapper à la Démone blanche, Bjorn et les siens se réfugient dans la maison familiale. Tous se préparent à supporter un siège qui risque de durer de longs mois. Dans cette épreuve, Bjorn, jusqu’alors si peureux et craintif, se révèle un combattant exceptionnel : un morphir…

1. Rencontre

Bjorn le Morphir en BD, ça tombe sous le sens ! Mais n’oublions pas que Bjorn est d’abord le héros d’un roman de Thomas Lavachery, publié en 2004. Bjorn le Morphir est suivi du cycle de Bjorn aux enfers, en quatre tomes, et semble reparti pour de nouvelles aventures avec Bjorn aux armées… Retrouvez l’entretien avec les auteurs et ceux qui ont porté le projet. http://www.ecoledesmax.com/journal_video/2009/15_septembre/15_septembre.php

2. Du roman à la BD : l’adaptation en sept étapes

Comment adapte-t-on un roman en BD ? Vous l'apprendrez dans la première annexe, que vous pourrez distribuer à vos élèves.

Âge préconisé

Bjorn le Morphir BD

de

Thomas Lavachery et Thomas Gilbert

VOS ANNOTATIONS

11 à 14 ans

Bjorn le morphir, BD, de Lavachery/Gilbert © www.ecoledesmax.com D.R.

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3. Thomas Lavachery, un auteur qui sait s’adapter

Dans la deuxième annexe, vous découvrirez le point de vue de l'au-teur du roman, ainsi qu'un extrait des échanges d’e-mails entre l'auteur et l'illustrateur de la BD. Le bureau de Thomas Lavachery à Bruxelles, photo de Bernard Hublet

4. Du Fizzland à Bayeux, arrêt sur la page 22

Pour illustrer les exploits de Snorri le morphir (p. 22), Thomas Gilbert s’est inspiré de la célèbre Tapisserie de Bayeux qui met en scène la conquête de l’Angleterre par Guillaume de Normandie : il a dessiné quatre strips sans cases, bordés de frises en haut et en bas, des personnages épurés sur fond blanc avec une palette graphique limitée à quatre couleurs : ocre, jaune, vert et gris…

Comment voir la Tapisserie dans sa totalité

- sur papier : La boutique électronique du musée de la Tapisserie, à Bayeux met en vente un dépliant au 1/7e, soit la tapisserie complète sur dix mètres de long (7,50 €). http://boutique.tapisserie-bayeux.fr/librairie/depliant-complet-francais.html

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- sur Internet : La Tapisserie de Bayeux s’adapte à merveille à une présentation sur le web multimédia. Vous pouvez la découvrir par petits bouts sur ce site qui la découpe en trente-cinq scènes allant de la mission confiée à Harold à l’éclatante victoire de Guillaume, en passant par la mort d’Édouard, etc… http://medieval.mrugala.net/Tapisserie de Bayeux/tapsom.htm Vous pouvez aussi embrasser la Tapisserie dans sa totalité sur ce panorama à 360° en la faisant dérouler à la vitesse désirée. http://panograph.free.fr/BayeuxTapestry.html Un internaute s’est aussi amusé à animer les personnages et les chevaux au galop http://www.koreus.com/video/tapisserie-bayeux.html - en vrai : Rien ne vaut une visite au musée de Bayeux pour découvrir la véritable Tapisserie, en toile de lin et fils de laine, exposée d’un seul tenant sous une vitrine de soixante-dix mètres de long. Le musée organise des visites pédagogiques et met à la disposition des enseignants une salle de travail. http://www.tapisserie-bayeux.fr/

Comment lire la Tapisserie

1/ Le récit, qui se lit de gauche à droite, est foisonnant de personnages (plus de six cents) d’animaux (deux cents chevaux, quarante chiens…), de navires, d’édifices (dont le déjà fameux Mont-Saint-Michel)… et néanmoins très structuré autour de trois grands épisodes (cf. annexe) 2/ Avec les élèves : Demandez-leur de faire leur propre découpage du récit, et de le repérer à ce qui correspond aux trois grands passages décrits ci-dessus. Puis de chercher les trois personnages principaux : Harold (le traître), Guillaume (le héros) et Édouard (le vieux roi malade). À chacun est associé une fiche d’identité : couleurs, attributs, expressions du visage. Montrez-leur ensuite comment les spécialistes ont découpé le récit en une trentaine de “broderies”. Repérez avec eux celle de la comète de Halley, celle du serment d’allégeance, etc…

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Une œuvre de propagande

La Tapisserie de Bayeux donne le point de vue normand sur un épisode historique. C’est une œuvre de propagande, qui eut pour but, en son temps, de justifier la guerre engagée par Guillaume afin de récupérer son trône anglais : elle s’adressait en premier lieu aux fidèles – à l’époque souvent analphabètes – de la cathédrale de Bayeux, dans laquelle elle était exposée. Arrêtons-nous sur la vingt-troisième broderie, qui représente le serment d’allégeance d’Harold et qu’analyse en détails ce site passionnant d’Arte. « Guillaume est assis à gauche, sur son trône. En signe de suzeraineté, il tient dans sa main droite l’épée haute. Il pointe son index gauche sur Harold, lui intimant ainsi de prêter serment. Conformément à l’usage, Harold pose alors sa main gauche sur un reliquaire. C’est ce geste que Guillaume peut voir, de là où il est. Mais de sa main droite, celle qui est à l’opposé du duc, Harold touche un autre reliquaire – en croisant les doigts. Il a l’intention de se parjurer. » http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/histoire/2989870.html

À faire avec les élèves

1/ Travail sur les différents points de vue : Décrire la cérémonie du serment en se mettant à la place soit d’un chroniqueur normand, soit d’un chroniqueur anglais. Le chroniqueur anglais peut expliquer le contexte : Guillaume a accepté de délivrer Harold en échange d’un serment de fidélité. Ou bien, des draps recouvrent les reliques et Harold ne sait pas qu’il jure fidélité sur des objets sacrés… La mauvaise foi est de mise ! 2/ Les possibilités d’exploiter en classe la Tapisserie sont multiples, le site de l’académie de Caen met à la disposition des enseignants des fichiers pédagogiques pour tous les niveaux. http://minu.me/2vck Nous vous conseillons le module « écrire » dans lequel une partie du récit de la Tapisserie a été adaptée en BD, c’est-à-dire découpée en cases. Les enfants seront chargés d’écrire les textes et d’imaginer le contenu des bulles. http://minu.me/2vcl

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5. Les influences : des souvenirs de jeunesse

L’heroic fantasy Un troll, des dragons, un guerrier de glace et des loups-garous en pays viking, nous voilà plongés dans un monde fantastique, celui de l’heroic fantasy. Pourtant, ce genre littéraire (qui n’a pas encore trouvé son appellation française) n’a jamais vraiment attiré Thomas Lavachery : « C’est vrai que je ne suis pas particulièrement fan de fantasy ; j’ai lu Le Seigneur des Anneaux à seize ans, et j’ai adoré, mais c’était ma seule et unique référence quand j’ai entamé ma série. Si j’ai inventé des histoires où figurent dragons, trolls et autres elfes, c’est pour faire plaisir à mon fils Jean, neuf ans à l’époque. Il se trouve que l’invention d’un univers fantastique, truffé de créatures et d’événements surnaturels, convient à mon imagination. J’y ai trouvé – et j’y trouve encore – un bonheur que je n’aurais pas soupçonné sans le coup de pouce de mon fiston. » À lire : Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R.Tolkien - tome 1 : La communauté de l'Anneau - tome 2 : Les deux tours - tome 3 : Le retour du roi (malheureusement, l’unique traduction française dessert l’original) Pour s’informer : Les tolkiennistes ont de nombreux sites, souvent très érudits ; nous en avons sélectionné deux : Tolkien France : http://www.tolkienfrance.net/index.php Tolkiendil, l’ami de Tolkien : http://www.tolkiendil.com/# Les sagas islandaises Autre plaisir ressenti à quinze ans par Thomas Lavachery : la découverte de Kristin Lavransdatter, saga islandaise de Sigrid Undset, prix Nobel de littérature 1928. Qu’est-ce qu’une saga islandaise ? C’est un long récit qui raconte la vie d’un personnage important, de sa naissance à sa mort, en insistant sur les temps forts et les gestes marquants du héros.

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La saga se distingue surtout par son style, clair et concis, sans fioritures ni considérations psychologiques. « Ce qui compte, c'est la substance narrative pure. Donc, des verbes d'action, très peu d'adjectifs ou d'adverbes, ou alors clairement informatifs. Exemple : on ne dit pas : « Il avait une superbe épée qui lui venait de son grand-père bien-aimé », mais : « Il avait une épée. C'était une bonne arme. Elle lui venait de son grand-père. » http://www.clio.fr/bibliotheque/les_sagas_islandaises.asp À lire : Boyer (Régis), Sagas islandaises, Paris, Gallimard, 1987, Bibliothèque de la Pléiade. Undset (Sigrid), Kristin Lavransdatter, Paris, Stock, 1986 (3 volumes). Undset, Sigrid, Olav Audunssön, Paris, Stock, 1925 (3 volumes). Sur le Net : - Une sélection de sagas islandaises, sur le site de la Librairie Compagnie : http://www.librairie-ciompagnie.fr/islande/sagas.htm - Une analyse par un spécialiste français, Régis Boyer : http://www.clio.fr/bibliotheque/les_sagas_islandaises.asp - Pour le plaisir, un site de photos sur l’Islande. http://www.photovoyage.org/islande/saga-islandaise.php Les Trois Mousquetaires « Le livre qui m’a le plus inspiré pour écrire Bjorn le Morphir, je pense que c’est Les Trois Mousquetaires, du père Dumas. Longue histoire structurée en cycles ; l’amitié comme thème central ; intrigues à rebondissements ; attention portée aux odeurs, au boire et au manger, à la sensualité au sens large… tels sont les aspects de l’œuvre qui m’ont surtout marqué. J’en ajouterai un dernier, peut-être le plus important pour moi : la psychologie évolutive des personnages. Chez Dumas, un caractère n’est jamais figé ; il se modifie sans cesse, au fil des événements – comme dans la vie. Dans Le Vicomte de Bragelonne, dernier volet de l’œuvre, on a la surprise de découvrir un nouveau d’Artagnan : déçu par l’existence, le héros s’est aigri ; il en veut au monde entier. Ce trait m’avait sidéré à la première lecture (j’avais quinze ans) ; à mes yeux, l’histoire gagnait encore en vérité. “Il y aurait là un exemple à suivre”, avais-je pensé dès cette lointaine époque. Ce que j’ai essayé de faire ensuite, au modeste niveau qui est le mien. »

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6. Le “top 15” de Thomas Lavachery… De l’aventure, sinon rien !

- 1. Les Trois Mousquetaires (et les deux cycles qui suivent : Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne), Alexandre Dumas - 2. Le Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas - 3. Moonfleet, J.M. Falkner - 4. L’Île au trésor, R.L. Stevenson - 5. Deux ans de vacances, Jules Verne - 6. Bilbo, le Hobbit, J.R.R. Tolkien - 7. L’ancre de miséricorde, Pierre Mac Orlan - 8. Capitaines courageux, Rudyard Kipling - 9. Les Indes noires, Jules Verne - 10. Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède, Selma Lagerlöf - 11. L’appel de la forêt, Jack London - 12. Enlevé ! R.L. Stevenson (première partie des Aventures de David Balfour) - 13. Taïpi, Herman Melville - 14. Trilogie des Tripodes, John Christopher - 15. À la croisée des mondes (trilogie), Philippe Pullman

Annexes

1. Du roman à la BD : l’adaptation en sept étapes

1/ Une évidence : Thomas Gilbert commence par lire le roman, « simplement pour l’histoire », en se laissant embarquer par le récit. 2/ Deuxième lecture. Cette fois, Thomas Gilbert est attentif aux passages qu’il visualise d’emblée, ainsi qu’aux scènes qu’il a envie de dessiner. Par exemple, il imagine des montagnes échevelées et sait tout de suite comment traiter la « scène du rêve » pendant laquelle Bjorn apprend le maniement de l’épée : une case très aérée, beaucoup de blanc et la tête du guerrier floutée (p. 10). Il commence à réfléchir aux personnages : il voit rapidement le troll comme un géant minéral… 3/ Le pré-découpage. L’éditeur a défini le nombre de pages que comptera la BD. Thomas Gilbert dessine sommairement les pages du futur album, en petit format. Il connaît la fin, il a choisi le début, il lui reste à faire entrer toute l’histoire entre les deux. Pas si simple! Grosso modo, chaque grand moment du roman fera une dizaine de pages. Il y a plusieurs épisodes : la maison, l’attaque du guerrier de glace, la grotte, et le combat contre Dar. Voilà pour le scénario. 4/ Le découpage. Les pages sont dessinées grandeur nature avec des dessins encore sommaires quoique déjà plus précis. Ce sont maintenant des planches. Toutes les dix planches, Thomas G. fait un envoi à Thomas L., puis au directeur de collection chez Casterman, qui donnent leur avis.

5/ Le crayonné Le découpage est refait au propre, il s’agit de la version définitive au crayon à mine de plomb, pour pouvoir gommer. 6/ L’encrage Voici l’étape la plus amusante selon Thomas G. : « Il n’y a pas de réflexion intense. On entend la plume gratter le papier .» Il repasse les contours du dessin crayonné à l’encre de Chine et écrit les textes à la plume. Puis gomme le crayonné. 7/ La mise en couleur Après avoir scanné ses planches encrées, Thomas Gilbert les met en couleur à l’aide d’un logiciel de traitement d’images. Au préalable, il a choisi ses palettes graphiques, par exemple une ambiance vert de gris pour le passage dans la grotte. Il a fini son travail. Commence alors celui de l’éditeur…

2. Thomas Lavachery, un auteur qui sait s’adapter L’entente préalable. « Lors du pré-découpage, Thomas Gilbert et moi avons discuté des grandes lignes, de ce que nous allions développer mais surtout de ce que nous allions sacrifier, car il n’y avait pas de place pour tout mettre dans la BD. Thomas avait des envies particulières, par exemple il était très excité visuellement par le combat contre le Prince Dar, qu’il a donc développé par rapport au roman. Heureusement, nous sommes toujours tombés d’accord.» Le principe. « Le principe est simple : Il faut garder l’esprit du livre, ne rien changer à l’histoire ni au caractère des personnages. On peut enlever des choses mais pas en rajouter et surtout pas en inventer ! En revanche, je ne suis pas opposé à ce que Thomas Gilbert modifie des détails, par exemple, il a fait une chevelure rousse à Sigrid alors que dans le roman, elle est blonde. Je trouve que c’est une bonne idée, que j’ai regretté de pas avoir eue. Mais vous n’imaginez pas le nombre d’emails que j’ai reçus de mes lecteurs pour dénoncer ce qu’ils considéraient comme une trahison ! » L’entre-deux. « Je dois veiller à ce le roman soit respecté. Je le dois à mes lecteurs. Mais il faut aussi accorder une marge de manœuvre importante à Thomas Gilbert, car la liberté me paraît essentielle si l’on veut faire du bon travail. Sinon, on s’ennuie et c’est mauvais. » Le grain de sel. « Je fais très attention aux textes, je veille à ce que le vocabulaire ne soit pas trop relâché. Au début, je trouvais que les Vikings dessinés par Thomas étaient trop caricaturaux. Je lui ai conseillé quelques livres pour qu’il se documente, qu’il s’informe sur l’univers viking, quitte à le déformer et à prendre des libertés. Il a été très heureux de faire ça. » Extrait d’un échange de mails entre Thomas L. et Thomas G. : PAGE 49 : • Image 5 : C’est un peu tard mais l’expression des guerriers de la horde (grands sourires) me semble un peu étrange. C’aurait été mieux qu’ils soient d’abord sidérés, muets d’admiration, avant de lever les bras à la dernière image. Progression psychologique plus juste… • dernière image : EriK PAGE 52 : • Image 3 : manque un mot : « C’est un loup-garou, n’est-ce pas ? » PAGE 53 : • Image 2 : manque un trait d’union : « Dépêchons-nous. » À cette page, il y a toujours le problème de cette chose à pointe assimilée à Daphnir. Ceux qui ont lu le roman comprennent que c’est l’œuf dans lequel il était, mais les autres ? Tout devient clair si, à l’image 4, tu mettais : « Des pêcheurs hirogwars l’ont découvert dans son œuf… » Je sais qu’il y a un problème de place mais ça me semble important. J’avais déjà relevé ce problème, non ?

3. Comment lire la Tapisserie de Bayeux ? Autour de 3 épisodes - Harold, comte d’Angleterre, traverse la Manche pour annoncer à Guillaume de Normandie qu’Édouard, roi d’Angleterre, sans héritier direct, l’a choisi pour lui succéder sur le trône. Les bateaux d’Harold font naufrage dans un autre comté normand, il est fait prisonnier, Guillaume vient le délivrer et en échange lui fait prêter serment d’allégeance. - De retour à Londres, Harold assiste à la mort de son roi et sans attendre, se fait couronner roi d’Angleterre à la place de Guillaume. La guerre devient inéluctable. Guillaume fait construire une flotte de plus de quatre cents navires (la tapisserie qui décrit tous ces préparatifs offre une mine de renseignements sur la construction navale héritée des Vikings). - La flotte normande débarque en Angleterre, puis les deux armées s’affrontent à Hastings où Harold se fait tuer, lors de la bataille. La tapisserie s’arrête net, probablement amputée de sa dernière partie qui racontait, logiquement, le couronnement de Guillaume, dit « Le Conquérant », à Westminster.