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XIII ème Séminaire atelier de formation
de gastro - entérologie
CHU Mustapha
19 et 2O/05/2010
Œsophagites infectieuses
Dr Belattaf
Dr Gamar
PLAN
Introduction : intérêts
Quand y penser ?
Comment faire le diagnostic ?
Comment traiter ?
- Rares - Un terrain prédisposé - Diagnostic : endoscopie + prélèvements Gold standard - Traitement spécifique - Différentes étiologies:
o Fungiques o Virales o Bactériennes o Parasitaires
INTRODUCTION
- Etat de dépression immunitaire d’origine variable, soit congénitale, soit le plus souvent acquis (chez des malades ayant des anomalies fonctionnelles et/ou quantitatives de la lignée granuleuse ou des macrophages)
- Immunocompétent:
condition locale/ générale altérant les mécanismes de défense, la flore, motricité œsophagiennes
QUAND Y PENSER? FACTEUR DE
RISQUE
• Facteurs entraînant une immunodépression - Infection par le VIH et sida - Affections cachectisantes:
• Cancers viscéraux, hémopathies malignes
• Diabète, endocrinopathies (insuffisance surrénale, hypoparathyroïdie)
• Insuffisances rénale et hépatique • Hypogammaglobulinémie • Colite ulcéreuse ou
granulomateuse • Maladie de Paget • Brûlures étendues - période
postopératoire • Malnutrition • éthylisme
- Immunodépression post-thérapeutique: • Chimiothérapie antimitotique et
immunosuppressive • Corticothérapie par voie générale • Antibiothérapie • Radiothérapie
Facteurs favorisant la survenue d’une infection œsophagienne
• Lésions œsophagiennes
préexistantes - Cancer de l’œsophage - OEsophagite peptique - Mégaoesophage (achalasie,
maladie de Chagas) - Diverticule oesophagien
• Etats physiologiques: - Age avancé - Prématurité - Grossesse (anti-acides: signes
sympathiques digestifs)
- Les formes asymptomatiques: fréquentes (découverte fortuite sur une endoscopie faite pour autre affection: candidose +++)
- La symptomatologie: o non spécifique
o varie notablement selon le pathogène en cause
Aumaître H et Bouchaud O. OEsophagites infectieuses parasitaires et mycotiques.
Encycl Méd Chir, Gastro-entérologie, 9-202-A-10, 2000
COMMENT FAIRE LE DIAGNOSTIC ? CLINIQUE
COMMENT FAIRE LE DIAGNOSTIC ? CLINIQUE
Baehr et McDonald ont consigné les principaux symptômes rencontrés
***
*
Aumaître H et Bouchaud O. OEsophagites infectieuses parasitaires et mycotiques.
Encycl Méd Chir, Gastro-entérologie, 9-202-A-10, 2000.
Signes généraux:
présence: peut orienter l’étiologie
(le rash cutané et les ulcérations buccales évocatrices d’une primo-infection VIH)
Complications: rares: - Hémorragie
- Perforation
- Sténose
- Fistules oesotracheales
COMMENT FAIRE LE DIAGNOSTIC ? CLINIQUE
- Un aspect macroscopique souvent évocateur
COMMENT FAIRE LE DIAGNOSTIC ? ENDOSCOPIE
Textbook of Gastroenterology, Fifth Edition Edited by Tadataka Yamada
© 2009 Blackwell Publishing. ISBN: 978-1-405-16911-0
- Faire des prélèvements analyse microbiologique et anatomopathologique Dg de certitude
- Parfois le type (brossage, biopsies) et le siège (berges, fond) des prélèvement diffèrent en fonction de l’agent causal (mécanisme lésionnel)
COMMENT FAIRE LE DIAGNOSTIC ? ENDOSCOPIE
Pas de corrélation entre la sévérité des symptômes et celle des lésions histologiques
Œsophagites fungiques: Candida Autres Œsophagites virales HSV CMV Autres Œsophagites bactériennes: Spécifiques: Mycobactéries Non spécifique Œsophagites parasitaires Trypanozema Autres
OESOPHAGITES INFECTIEUSES ETIOLOGIES
Œsophagites fungiques: Candida Autres
Œsophagites virales HSV CMV Autres
Œsophagites bactériennes: Spécifiques: Mycobactéries Non spécifique
Œsophagites parasitaires Trypanosoma Autres
OESOPHAGITES INFECTIEUSES ETIOLOGIES
- Incidence: 0.8 – 7.3 % endoscopie digestive (Surgery Today (2009) 39:972–978)
- Immunocompétent: o stase œsophagienne, diabète
o chirurgie gastrique
o Anti-acides , ATB
- le déficit de l’immunité cellulaire: o Essentiellement les sujets infectés par VIH (SIDA maladie)
o les patients d’oncohématologie (déficit des fonctions granuleuses)
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candidoses
Pathogène : plus fréquent (50% œsophagites infectieuses sujets VIH +) Clinique: Immunocompétent: fréquemment asymptomatique Immunodéprimé: présentation souvent aigue ( sub-aigue/chronique: candidose MC chroniques)
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Complications: Rares - Sténose pseudo-tumorale ( formes à évolution
prolongée) - Fistule oesotrachéale Report of a Case : Candida Esophagitis Complicated by
an Esophago-Airway Fistula (mortelle en absence de chirurgie)
Surg Today (2009) 39:972–978 February 4, 2009
Candida esophageal perforation and esophagopleural fistula: Journal of Medical Case Reports 2008
- Diffusion systémique (possible si ID sévère)
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Endoscopie: 1/3 distale Plaques blanchâtres adhérentes longitudinales et dispersées aspect typique « en rail » ID: Plus épaisses + muqueuse s/jacente inflammatoire, érodée après tentative d’ablation des plaques Autres: muqueuse érythémateuse,
hyperhémiée, fragile, ulcérée Végétations jaunâtres très prolifératives
confluentes obstruant la lumière TOGD: images de rétrécissement de la
lumière avec une muqueuse d’aspect granité ou dentelé
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Textbook of Gastroenterology, Fifth Edition Edited by Tadataka Yamada
© 2009 Blackwell Publishing. ISBN: 978-1-405-16911-0
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Le transit œsophagien en double contraste:
EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Abdominale - Digestive[33-065-D-10]
micronodulaire + alignement longitudinal
- Examen direct: coloration à l’Hématine - Eosine:
MEE du champignon et identifier l’éspèce
- Culture: non systématique
(résistance au TRT antifungigramme)
- Histologie: coloration spéciale type PAS ou imprégnation argentique: levures bourgeonnantes + filaments mycéliens (l’exsudat fibrino-purulent superficiel /mêlés à des débris nécrotiques au fond des ulcères)
(éliminer les faux positif secondaires à une contamination du prélèvement)
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Etude cytologique (brossage) sensibilité supérieure Vs histologie (biopsies) organismes (+) tissu superficiel
Etude microbiologique et anatomopathologique:
Traitement:
Indications:
o Atteinte œsophagienne patente
o Formes extensives et résistantes d’atteinte buccale
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Immunocompétent
Indication
Posologie
voie
durée
surveillance
Tolérance
Amphotéricine B En suspension (Fungizone°) Flucytosine
(Ancotil°)
1.5 – 2 g/j
4-6 prises orales
Fluconazole (Triflucan°)
100-200
mg/j
2 prises
PO
7-10 j
FNS
bilan hépatique
bonne
Ketoconazole
(Nizoral°)
limitée (toxicité
hépatique)
2OO-400
mg/j
2 prises
PO
Immunodéprimé
Indication
Posologie
Voie
Durée
Surveillance
Tolérance
Efficacité
Fluconazole (Triflucan°)
Résistance
150 – 200 mg/j 400mg/j
PO
IV
10-14j bonne > 95%
Itraconazole (Sporonax°)
Résistance dose max Fluconazole
200 mg/j
PO/IV
10-14j
FNS bilan hépatique
bonne
= 80%
AmphotéricineB
(Fungizone°)
Résistance
aux dérivés azolés
O.5mg/
kg/j
IV
10-14j
Bilan rénal
médiocre
= 80%
caspofungin 50 mg/j IV 7j > 90%
Evolution: Favorable en 3-4 jours Récidives fréquentes
Prophylaxie: - Antimycosiques (voie générale) à éviter souches résistantes - Recommandations patients à haut risque: transplantés, malades d’oncohématologie et HIV (+):
o surveillance régulière de la muqueuse buccale o thérapeutiques séquentielles: Amphotericine B en suspension 4-6 cm en bains de bouche Nystatine (Mycostatine°)
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Candida albicans
Plus rares:
- C.glabrata :
5-8% des candidoses des immunodeprimés souvent en co-infection C.a
Eur J Clin Microbiol Infect Dis (2000) 19 :561–569
- C.tropicalis
- C.parapsilosis
- C.krusei
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Autres espèces
Immunocompétent:
Histoplasma capsulatum (atteinte extra-oesophienne:
atélectasie pulmonaire, ADP, Ca splénique Dg=Ag urinaire)
Blastomycose (atteinte cutanée)
Torulopsis
cryptoccoque
ŒSOPHAGITES FUNGIQUES Autres
champignons
Immunodéprimé: Aspergillus.sp: atteinte directe/ extension
par contigüité suspecté devant un
tableau de candidose résistante au traitement classique
Amphotericine B: TRT classique/ Itraconazole: efficace
Fistules +++ ( tableau clinique même)
OESOPHAGITES INFECTIEUSES
Œsophagites virales HSV CMV Autres
Œsophagites fungiques: Candida Autres
Œsophagites bactériennes: Spécifiques: Mycobactéries Non spécifique
Œsophagites parasitaires Trypanosoma Autres
- Prévalence: diminuée = transplantés (TRT antiviral prophylactique) Vs élevée = HIV
- Principalement associées aux virus du groupe Herpes: o Herpes Simplex Virus(HSV): type 1 (+++)
o Cytomégalovirus (CMV)
o Virus varicellozonateux (VVZ)
- Autres virus associés à une contamination par voie sexuelle: o Epstein Barr Virus (EBV)
o Humanis Papilloma Virus (HPV)
ŒSOPHAGITES VIRALES
2ème agent après C.a Fréquence sous estimée: moins de 100 cas rapportés
Clinique:
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
Présence de lésions de récurrence nasolabiales bon argument présomptif
Gastroenterol Clin Biol,1999,23,1392-1396 La revue de médecine interne 25 (2004) 244–254
complications:
Plus fréquentes si Immunodépression: o surinfection muqueuse
o nécrose muqueuse
- Perforation
- Hémorragie
- Pas de fistules
Infectious Necrotizing Esophagitis: Outcome After,
Medical and Surgical Intervention Ann
Thorac Surg GAISSERT ET AL, 2003;75:342–7
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
Endoscopie: 1/3 distal
Vésicules: rares (fragiles) Au début: petits ulcères < 2 cm à base
jaune grisâtre + berges surélevées « volcano ulcer »
Infection perdure: vastes ulcérations confluentes de tailles variables avec dénudement de la muqueuse
Biopsies: Berges des ulcères/des ilots épithéliaux
résiduels (Invasion se limite à l’épithélium)
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
Le transit œsophagien en double contraste:
EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Abdominale - Digestive[33-065-D-10]
Multiples vésicules et fines ulcérations entourées d'un petit halo
- Cultures virales (Sensibilité > 70%) - RT-PCR (sensibilité de 80%) - Histologie: Coloration: l’Hematoxyline-Eosine / immunoperoxydasique lésions spécifiques (Sensibilité: 40 à 65%)
o Inclusions virales de type Cowdry A (dans les cellules épithéliales, intranucléaires, éosinophiles et d’aspect en verre dépoli, entourées d’un halo clair )
o Une perte de cohésion des cellules infectées mono ou multinuclées
o Absence de tissu de granulation - IHC (Ac monoclonaux) combinée aux cultures virales
= GOLD STANDARD
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
Etude microbiologique et anatomopathologique:
Infectious esophagitis, Acta Endoscopica Volume 32 - N~ 2 - 2002
- Immunocompétent: o Abstention thérapeutique: résolution spontanée 1-2 sem o Aciclovir (Zovirax°): 1000 mg/j (5 prises PO: sauf résistance/CI) pendant 7-10j =
accélérer la guérison sans complications
Diagnostic and Therapeutic Endoscopy, Volume 2009, Article ID 717183,3p Digestive Diseases and Sciences, Vol. 49, No. 5 (May 2004), pp. 774–777
- Immunodéprimé:
ŒSOPHAGITES VIRALES Herpétique
Traitement:
250 mg/M²/8h
Prophylaxie: Aciclovir 400 mg 2x/j (fréquence de récurrence)
- La primo-infection à CMV: phénomène fréquent (80% pop mondiale est porteuse d’Ac)
- Très rare immunocompétent
- L’ apanage de l’ immunodéprimé (5-10%), essentiellement les infectés par le VIH à un stade tardif avec un taux Lym
CD 4 + < 50 elts/mm3
ŒSOPHAGITES VIRALES CMV
Clinique: HSV:
o Caractère plus progressif
o Odynophagie plus sévère
o Atteintes rétinienne et colique associées: pas rares
Endoscopie: 2/3 moyen et inferieur Erosions superficielles en carte de géographie, sinueuses, sans bordures nettes, une muqueuse périphérique saine Parfois confluentes réalisant de vastes ulcères très creusant
Biopsies: multiples et à la base des ulcères (Invasion plus profonde vs HSV = lésant les tissus sous épithéliaux)
ŒSOPHAGITES VIRALES CMV
ŒSOPHAGITES VIRALES CMV
Le transit œsophagien en double contraste:
EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Abdominale - Digestive[33-065-D-10]
2 ulcérations profondes
- Coloration: immunoperoxydasique: lésions précoces
- Histologie: o tissu de granulation (+) o cellules infectées caractéristiques avec
inclusions virales en œil de hibou
Malgré l’adjonction de l’IHC à l’ hybridation In-situ la sensibilité: très insuffisante la culture: souvent nécessaire (un Dg en 24-48h)
parfois difficile (contamination des prélèvements)
ŒSOPHAGITES VIRALES CMV
Etude microbiologique et anatomopathologique:
Infectious esophagitis, Acta Endoscopica Volume 32 - N~ 2 - 2002
ŒSOPHAGITES VIRALES CMV
Traitement:
(adapter a la Cl creat avec
surveillance)
(toxicité hématologique = surveillance FNS)
Formes orales Ganciclovir (Cymeva°) et Cidofovir: mal évaluées
Prophylaxie:
Aciclovir: 400 mg 2x/j (fréquence de récurrence)
Le CMV, le virus herpétique et le candida peuvent se retrouver au sein d’une même lésion: il est important de le savoir et de rechercher chacun de ces agents lorsque on suspecte
une œsophagite infectieuse
VirusVaricelloZonateux: Rare
Régression spontanée sauf chez ID (lésions ulcero-necrotiques)
Histo # HSV
Dg certitude: IHC
TRT: Aciclovir 500mg/m²/8h
(peu évalué)
HPV: MST Souvent asymptomatiques Découverte fortuite Endo: distales Macules érythémato-
squameuses Lésions exubérantes,
nodules, ulcères Histo: koilocytose Dg certitude: hybridation in-situ TRT: laser/ pince chaude (Risque de transformation maligne)
ŒSOPHAGITES VIRALES AUTRES
OESOPHAGITES INFECTIEUSES
Œsophagites bactériennes: Spécifiques: Mycobactéries Non spécifique
Œsophagites fungiques: Candida Autres
Œsophagites virales HSV CMV Autres
Œsophagites parasitaires Trypanosoma Autres
- Rare, même chez l’ immunodéprimé
- Dans les pays développés: la fréquence de TBC a augmenté en raison de l’ épidémie du SIDA
- Tuberculose œsophagienne Iive: extrêmement rare
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES Tuberculose
Clinique: TBC pulmonaire / systémique des symptômes œsophagiens (varient en
fonction du degrés et du type de l’atteinte) la dysphagie: fréquente, d’aggravation progressive, II aire sténose intrinsèque
/ compression extrinsèque (ADP médiastinales) Signes généraux: AMG et fièvre prolongée sont communs Complication locorégionales: Hémorragies digestives hautes (ulcère) ont été rapporté Les manifestations pulmonaires prédominent: la fréquence des fistules
vers la trachée, les bronches et la plèvre (toux a l’ingestion d’aliments, pneumopathie)
Mediastinite (perforation)
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES Tuberculose
Rx du thorax:
Généralement anormale
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES Tuberculose
Scanner thoracique:
ADP médiastinales
TOGD: Trajet fistuleux
Sténose
EMC RADIOLOGIE ET IMAGERIE MÉDICALE : Abdominale - Digestive[33-065-D-10]
Endoscopie: 1/3 moy (la carène)/ 1/3 sup Non spécifiques: ulcère solitaire à base hémorragique sténose étendue fistule
Biopsies: Dg certitude ( éliminer neo/autres infections)
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES Tuberculose
Etude microbiologique et anatomopathologique:
- Examen direct: coloration de
Ziehl Nelson des lames histologiques
- Culture: milieu de Lowenstein
Johnson (identifier l’espèce mycobacterienne et faire l’ATBgramme)
- Histologie: MEE lésions
granulomateuses + nécrose caséeuse / œsophagite non spécifique
TRT: - Médical: Tri/quadrithérapie
pdt 9-12 mois - Endoscopique: dilatation si
sténose - Chirurgical: si fistule
Infections à M. avium intracellulare complex (MAC): souvent disséminées chez l’ID mais l’atteinte œsophagienne est rare, favorisée par ID avancée (CD4 < 100/mm3)
Clinique:
non spécifique: AEG +/- fièvre
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES Mycobactéries
atypiques
- Rares - Essentiellement: hémopathie maligne (une granulocytopenie sévère) - Occasionnellement: greffe de MO, diabète et post-Rx/ chimiothérapie - Souvent poly microbienne (germes de la flore buccale et respiratoire) : Cocci Gram positif: streptococcus, staphylococcus,..
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES AUTRES
Diagnostic positif = étude microbiologique et anatomopathologique des biopsies per-endoscopiques: Germes au niveau des tuniques pariétales avec nécrose aigue et polynucléaires +++
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES AUTRES
Immunocompétent:
Tréponèma pallidum:
œsophagite syphilitique, phase IIIaie
actuellement historique endo: 1/3 proximal
nécrose/ulcérations histo: vasculite typique/gommes
s/m /sténoses Dg: spirochètes coloration
argentique
Immunodéprimé: Bartonella Nocardia Actinomycosis:
oncologie/CRG(ATB) >>>HIV
Esophageal Actinomycosis in a Patient with AIDS, Samuel A. Leea,
YALE JOURNAL OF BIOLOGY AND MEDICINE 74 (2001), pp. 383-389
Helicobacter pylori ne semble pas être associé à une atteinte œsophagienne
Sa découverte au sein de la muqueuse œsophagienne normale ou au sein d’une muqueuse de Barett ne traduit que le commensalisme
ŒSOPHAGITES BACTÉRIENNES CAS PARTICULIER
OESOPHAGITES INFECTIEUSES
Œsophagites parasitaires Trypanosoma Autres
Œsophagites fungiques: Candida Autres
Œsophagites virales HSV CMV Autres
Œsophagites bactériennes: Spécifiques: Mycobactéries Non spécifique
Immunocompétent:
Trypanosoma cruzi
principale étiologie
zone d’ endémie en Amérique du Sud maladie de Chagas
(Clinique, Rx, endoscopie et manométrie œsophagienne # achalasie idiopathique)
ŒSOPHAGITES PARASITAIRES
Extrêmement rares, à l’exclusion des patients HIV
Immunodéprimé:
Pneumocystis carinii
Cryptosporidis
Leishmanies
Trichomonas,….
- Relativement peu fréquentes
- Des terrains dont l'immunité est diminuée
- Les agents infectieux les plus fréquents dans l’œsophage: Candida, virus herpétique et CMV
- Il est intéressant de connaitre ces œsophagites infectieuses par les gastro-enterologues à fin de savoir poser le diagnostic et proposer un traitement (présomptif : terrain + clinique + endoscopie) pour éviter les complications (immunodéprimé)
CONCLUSION
MERCI.