youmeo lab n°3

YouMeOL A B

Le but de ce LAB est de mener avec le cercle des partenaires privilégiés de YouMeO (dont vous fa i tes part ie) une démarche conjointe de R&D et de veille autour des nouvelles approches dans l’innovation et le design, pour rester toujours inspiré, nouer des r e l a t i o n s e t p a s s e r u n b o n moment…

LE PRINCIPE

LES RÈGLES DU JEU

S’inspirer Partager S’amuser

Partager S’amuser

Chacun vient avec une inspiration qu’il a eue dans le mois

LES RÈGLES DU JEU


S’amuser

Puis la partage avec les autres participants en insistant sur son impact dans sa vie professionnelle ou personnelle

LES RÈGLES DU JEU


E t t o u s e n s e m b l e , continuons la discussion autour d’un verre !

Puis la partage avec les autres participants en insistant sur son impact dans sa vie professionnelle ou personnelle

LES RÈGLES DU JEU

VENEZ PARTICIPER AU PROCHAIN YOUMEO LAB !

J U I N

23

Synthèse LAB // 28 Avril

Nos invités sont inspirés…

L ’ I M P R O V I S A T I O N

Nicolas Enderlé

Nicolas utilise la technique de l’improvisation lors de ses ateliers créatifs. C’est pour lui un exercice de lâcher-prise, qui permet d’accepter ce que l’autre nous dit et d’être plus attentif. Cette méthode permet de faire tomber les barrières logiques et de construire une histoire et un objectif de manière collaborative. Ce procédé est utilisé pour les négociations, les gestions de conflits. Un exemple de cet exercice ? Construire une phrase à deux. Une personne fait un pas en exprimant une idée et l’autre personne fait le pas suivant et complète la phrase.

Cette démarche est efficace et impactante sur le long terme, elle a un effet révélateur.

L ’ E N T R E T I E N D E L ’ E X T R Ê M E

Guy Weston-Smith

Si transformer l’expérience employé était le prochain défi pour l’innovation ?

L’innovation est souvent tournée vers l’utilisation et moins vers la culture et l’organisation.

Guy nous partage ses trois inspirations :

- « Culture eats strategy for breakfast » - Peter Drucker Une culture d’innovation peut être nécessaire pour que les bonnes idées prennent.

- Dans l’hôtel Ibis Style situé à Charles de Gaulle, les employés sont appelés par le terme valorisant de « wellness providers », ce qui renvoie à l’idée que la priorité des employés doit être le bien-être des clients et qu’ils ont un espace de liberté leur permettant de s’ajuster à leurs besoins.

- Heineken Job Interview :

L’entreprise de brasserie néerlandaise réinvente les entretiens d’embauche, qui semblent être tous similaires, et les rend expérientiels. Le recruteur improvise et met en scène des situations extrême (incendie, arrêt cardiaque…) Le processus de recrutement est alors théâtralisé. Tous les entretiens étant filmés, les employés de l’entreprise ont pu voter pour le candidat de leur choix.

Selon Guy, les softs skills montent beaucoup et le seul moyen de les tester est de les expérimenter.

https://www.youtube.com/watch?v=Aq6y3RO12UQ

L I V I N G B U I L D I N G C H A L L E N G E

Fabienne Babinet

La certification Living Building Challenge™ (LBC) est la norme de performance environnementale la plus rigoureuse du secteur la construction et du bâtiment. Plus qu’une certification, le LBC est aussi une philosophie des exigences dans le bâtiment.

Le principe est d’imaginer un bâtiment pensé et construit pour fonctionner de manière aussi élégante et efficace qu’une fleur. Pour cela, il faut compléter les 7 critères suivants, appelés « petals » : Site, Eau, Energie, Santé, Bonheur, Matériau, Égalité et Beauté.

30 bâtiments sont déja certifiés. Pour atteindre ce niveau d’excellence , les projets sont réalisés de manière participative.

D E S R É U N I O N S P L U S P E R S O N N E L L E S

J ’ A I M E R A I S M ’ A C H E T E R U N S H O R T !

J ’ A I B I E ND O R M I !

H I E R J ’ A I M A N G É A V E C M O N C O U S I N !

En partant d’une étude parue dans la Harvard Business Review (HBR), Sandra évoque l’importance de parler de soi en entreprise. Les équipes ou les réunions qui échangent des informations personnelles en réunion sont en effet plus efficaces. Nicolas, en rebondissant sur cette idée, évoque son expérience des « conte-rendus », où l’objectif est de créer une synthèse décalée, en ne l’axant pas sur le contenu, mais sur des informations plus décalées, observées en réunion.Sandra a également remis en cause la posture de l’expert, qui a tendance à freiner les processus d’innovation. L’échange et la répétition d’information déjà connues des autres, tout en étant statiques et sécurisants, font apparaître l’interlocuteur comme expert. Cette posture semble ainsi figer l’expertise, sans remise en cause permettant de la faire avancer. L’expertise agit dans ce cas plus comme une preuve de supériorité que comme une volonté d’aider ses collaborateurs.

Sandra Lipinski

L E V E R R E P H O T O V O L T A Ï Q U E

Gaspard Anquez

Beaucoup d’innovation sur l’énergie propre voient le jour en ce moment. L’une des sources d’énergie fiable serait celle que nous prodigue le soleil ! Né en 1954, les panneaux solaires sont la principale source de récupération de l’énergie solaire. Cependant, une invention récente est un peu passée à côté de son succès… Il s’agit du verre photovoltaïque ! Ayant la même transparence que le verre standard, celui-ci permet, en plus de laisser passer la lumière, de récupérer l’énergie solaire.

Ce composant peut offrir une nouvelle vision dans le milieu du bâtiment. Imaginez les buildings, qui sont généralement des énormes surfaces de vitre, capable de produire de l’électricité grâce à leurs immenses façades ! Cela permettrait de réduire considérablement la dépendance de ces bâtiments en électricité.

L E T E M P S D E L A C R É A T I O N

Raphael Beziz

Pour Raphael, il est intéressant de s’inspirer de la manière dont les artistes et les scientifiques travaillent pour rendre les organisations plus créatives. À ce sujet, les interventions et les ouvrages du mathématicien Cédric Villani et du compositeur Karol Biffa sont particulièrement éclairantes, comme l’est le texte d’Henri Poincaré décrivant la manière dont il découvre la théorie des fonc t ions fuchs iennes . Parmi ces enseignements : l’alternance entre temps courts et temps longs, l’importance des rituels, le rôle de l’intuition, des tâtonnements, et des contraintes, l ’ importance de la mot ivat ion et de la persévérance.

L ’ A P P R E N T I S S A G E C O M M E C H E M I N E M E N T

Philippe Lasserre

Philippe analyse les processus de créativité en partant de la philosophie et des activités artistiques, pour repenser le rapport à l’apprentissage et au conseil.L’apprentissage ne se voit pas comme l’accumulation de facultés séparées, mais comme un changement profond de notre existence toute entière.C’est ce rapport que les artistes entretiennent avec leur création. Kandinsky « fait personnellement beaucoup de théorie, mais n’y pense jamais quand il peint ».Cela permet de repenser l’apport des méthodes de créativité. Ces méthodes ne sont à voir que comme un moyen et non comme une fin, comme un développement global de l’être humain et non comme une compétence supplémentaire à acquérir. L’acte artistique est en cela un rapport profondément éthique, dans le sens où l’éthique est « d’abord de s’assurer que l’extériorité ne se donne pas pour l’intérieur ».C’est ce rapport éthique, d’humilité dans la capacité d’apporter un changement, qui permet de repenser l’apport du Conseil, dans son sens noble, non comme un apport incessant de méthode, mais comme une aide, dont les méthodes ne sont qu’une partie, à l’accès à une certaine autonomie. Le conseil, avant d’être un métier est un acte éthique, une invitation à un cheminement personnel.

E S P A C E D E T R A V A I L C O L L A B O R A T I F

Cécile Lerin

Nous parlons souvent de travail collaboratif ou encore de pluridisciplinarité, mais quel environnement de travail peut-on offrir pour une expérience de travail collaborative ?

En effet, 60% du taux d’absentéisme en France est lié au manque de bien-être. L’espace de travail dans lequel nous vivons chaque jour y est fortement lié.

En effet nous constatons que dans beaucoup d’open-space, la « clean desk policy » est de rigueur. Mais si cette méthode est source d’anxiété et de mal-être, pourquoi ne pas tenter le « dirty desk policy », où chacun serait libre d’aménager son bureau, ou encore son espace, comme il le souhaite. C’est une manière d’exprimer son débordement physiquement. Certains seront surpris par la créativité que ce « désordre » peut amener…

L E P R O J E T O U L E L E A D E R ?

Gilles Martin

Certains décideurs en entreprise, au moment de lancer une nouvelle activité, se posent parfois la question suivante : « Faut-il d’abord choisir le dirigeant ou la stratégie de la Business Unit ? ». Deux écoles en effet s’opposent : celle qui consiste à dire que la stratégie d’entreprise doit primer sur les personnes qui la conçoivent et l’exécutent; et celle qui consiste à penser que la clé de la réussite se trouve dans l’exécution et donc dans la qualité de l’équipe. Dit autrement : vaut-il mieux donner une idée brillante à une équipe médiocre en espérant qu’elle la transforme en une bonne idée ? Et-vous, que choisiriez vous ?