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23.05.2015 : 365. une cause peu connue de la mauvaise haleine : Une mauvaise digestion produit des gaz malodorants, c'est bien connu... Mais ce que la plupart des gens ignorent, c'est qu'une partie des gaz passe du système digestif jusqu'aux poumons, puis est évacuée par la bouche , à chaque expiration. C'est la cause de certains cas graves de mauvaise haleine. Les gens refusent en général de le reconnaître, même quand on leur dit. Mais sous l'angle médical, c'est une vérité incontestable : 1.Un test médical qui mesure les gaz présents dans le souffle. La preuve en est qu'il existe un test médical qui consiste à mesurer les gaz expirés dans le souffle pour évaluer l'origine des problèmes digestifs . L'entreprise japonaise Toshiba a récemment mis au point un dispositif qui mesure le taux de molécules présentes dans l'haleine, telles que l'acétaldéhyde, le méthane, l'acétone, pour aider au diagnostic de certaines maladies. Beaucoup d’hydrogène révèle un problème dans l'intestin grêle, causé par une mauvaise assimilation des sucres rapides, lactose (le sucre du lait) ou fructose (le sucre des fruits, des légumes et des légumineuses) ; Beaucoup de méthane est un signe de fermentation excessive dans le côlon, du à une digestion ralentie ; Un test révélant une acidité traduit un problème de vidange gastrique (l'estomac a du mal à se vider). On ne peut éviter cette circulation des gaz car c'est physiologique. C'est ainsi que l'être humain est fait. Se brosser les dents est alors aussi inutile que de mâcher du chewing-gum. En revanche, il est indispensable de faire quelque chose . Pour soi-même d'abord, parce que la mauvaise haleine est un signe sûr que quelque chose de profondément anormal se passe dans le système digestif. Mais aussi pour les autres, je ne vous fais pas de dessin, aujourd'hui non plus... 2.Des intestins malsains, ce sont des maladies qui se préparent Lorsque certaines bactéries indésirables pullulent dans les intestins, cela crée un dérèglement local aux conséquences majeures. Les bactéries en surnombre font fermenter excessivement le bol alimentaire, favorisant l’apparition de polypes, induisant des carences en nutriments, affaiblissant l’immunité.

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23.05.2015 : 365. une cause peu connue de la mauvaise haleine :

Une mauvaise digestion produit des gaz malodorants, c'est bien connu...Mais ce que la plupart des gens ignorent, c'est qu'une partie des gaz passe du système digestif jusqu'aux poumons, puis est évacuée par la bouche, à chaque expiration.C'est la cause de certains cas graves de mauvaise haleine.Les gens refusent en général de le reconnaître, même quand on leur dit.Mais sous l'angle médical, c'est une vérité incontestable :

1.Un test médical qui mesure les gaz présents dans le souffle.

La preuve en est qu'il existe un test médical qui consiste à mesurer les gaz expirés dans le souffle pour évaluer l'origine des problèmes digestifs.

L'entreprise japonaise Toshiba a récemment mis au point un dispositif qui mesure le taux de molécules présentes dans l'haleine, telles que l'acétaldéhyde, le méthane, l'acétone, pour aider au diagnostic de certaines maladies.

Beaucoup d’hydrogène révèle un problème dans l'intestin grêle, causé par une mauvaise assimilation des sucres rapides, lactose (le sucre du lait) ou fructose (le sucre des fruits, des légumes et des légumineuses) ;

Beaucoup de méthane est un signe de fermentation excessive dans le côlon, du à une digestion ralentie ;

Un test révélant une acidité traduit un problème de vidange gastrique (l'estomac a du mal à se vider).

On ne peut éviter cette circulation des gaz car c'est physiologique. C'est ainsi que l'être humain est fait. Se brosser les dents est alors aussi inutile que de mâcher du chewing-gum.

En revanche, il est indispensable de faire quelque chose. Pour soi-même d'abord, parce que la mauvaise haleine est un signe sûr que quelque chose de profondément anormal se passe dans le système digestif.

Mais aussi pour les autres, je ne vous fais pas de dessin, aujourd'hui non plus...

2.Des intestins malsains, ce sont des maladies qui se préparent

Lorsque certaines bactéries indésirables pullulent dans les intestins, cela crée un dérèglement local aux conséquences majeures.

Les bactéries en surnombre font fermenter excessivement le bol alimentaire, favorisant l’apparition de polypes, induisant des carences en nutriments, affaiblissant l’immunité.

Mais les dégâts causés par les fermentations digestives vont bien au delà des troubles digestifs ! Ils sont reconnus aujourd’hui comme la principale source de nombreuses pathologies : les rhumatismes, le surpoids, le syndrome métabolique, la sclérose en plaques, et même l’autisme ou certains cancers [1].

La seule solution efficace est de traiter l'origine du problème : la fermentation malsaine dans les intestins.

22.05.2015 : 364. Livre !

2105.2015 : 363.

16.05.2015 : 362. Graines germées :

Avoir un jardin  lorsqu'on est citadin, c'est possible grâce à la culture de  graines germées, simple et peu coûteuse. Invitez ces délicieuses  pousses à votre table et faites le plein de bienfaits. (Avril 2006)

Faire germer des graines, comment ça marche ? Les pousses de soja, vous connaissez ? Alors vous savez ce que sont les graines germées. La germination consiste en effet à faire sortir les germes de graines. Dans la majorité des cas, trois jours suffisent pour que les pousses apparaissent. C'est très simple et inratable, à partir du moment où l'on respecte une règle essentielle : les  graines doivent être toujours humides, mais pas noyées. Si l'on souhaite récolter de jeunes pousses courtes, le pot ou le germoir doit rester à l'abri de la lumière et à température ambiante. Si l'on préfère des pousses plus longues, les graines devront germer  quelques jours de plus et surtout être exposées à la lumière, afin que la chlorophylle se forme.Trois modes de germination s'offrent à vous :Dans un bocal Choisissez un pot en verre assez grand et versez-y 1 à 2 cuillères à soupe d'une seule et même variété de graines. Rincez-les et égouttez-les avant de les recouvrir à nouveau d'eau. Laissez-les tremper une nuit, pot fermé par un linge ou une mousseline tenue par un élastique. Puis, égouttez et rincez les graines. Pendant environ 3 jours, il faudra répéter ces opérations - égouttage et rinçage - trois fois par jour. Dans un germoir Préférez les germoirs en terre pour les grosses graines et ceux en plastique pour les plus petites. Quelle que soit la matière, les germoirs sont constitués de trois plateaux qui reposent sur un bassin de réserve. Leur utilisation est simplissime. Il suffit de mettre les graines dans le plateau du bas. Le deuxième jour, faites-les monter d'un étage et placer de nouvelles graines dans celui du bas. Même chose le troisième jour. Pendant ce temps, vous n'aurez qu'à rincer les graines deux fois par jour en versant de l'eau par le plateau du haut (après avoir vidé celle du bassin de réserve). C'est tout !Dans un sac Cette méthode se révèle également très pratique. Les graines doivent tout d'abord tremper une nuit dans un pot. Ensuite, vous pouvez les mettre dans le sac mouillé. Fermez-le, immergez-le dans l'eau tiède quelques secondes puis suspendez-le. Il suffit de répéter ces gestes deux fois par jour pendant le temps de la germination. Pensez à masser le sac lors de l'immersion afin que les graines s'aèrent.Des graines oui, mais lesquelles  ? Tout dépend des goûts de chacun. Dans l'univers des graines germées, la palette des goûts est très vaste. Il vous faudra donc tester des graines différentes et des durées de germination plus ou moins longues pour en parcourir toute l'étendue. Toutes les graines sont utilisables, sauf celles de tomates, d'aubergines et d'autres plantes à feuilles  toxiques. Le choix est très vaste parmi les graines : -  de céréales - avoine, blé, épeautre, maïs, orge, millet, seigle... -  de légumineuses - alfalfa (luzerne), fenugrec, haricots, lentilles, pois chiches, haricots mungo (soja vert)... -  de mucilagineuses - cresson, lin, roquette, moutarde... -  d'oléagineuses - sésame, tournesol... -  de légumes - basilic, betterave, brocoli, carotte, céleri, chou, épinard, fenouil,  persil, radis,  trèfle...A noter toutefois que les débutants initient en général  leurs papilles avec l'alfalfa, dont la saveur fait l'unanimité. Le blé et l'avoine, la moutarde, le tournesol ou encore le fenugrec sont également très appréciés.

Comment les préparer ? Les graines germées doivent être rincées une dernière fois  avant  consommation. Ensuite, laissez parler votre imagination. Elles se marient en effet à tous les plats. La plupart du temps, vous apprécierez de les déguster crues en salade, mélangées à des crudités ou à d'autres graines germées.Mais vous pouvez les glisser vraiment partout, notamment dans les sauces à tartiner tel que l'houmous ou la tapenade. Mixez les ingrédients avec une poignée de graines de sésame ou de tournesol germées et vous profiterez de leur saveur subtile et de leurs bienfaits.   Par ailleurs, les graines germées se prêtent tout à fait à de courtes cuissons, au wok par exemple. Elles se mêleront donc à toutes vos poêlées de légumes.Pour finir, essayez d'incorporer ces graines à vos omelettes, vos potages, d'en glisser dans vos sandwichs... Ou encore d'en faire des galettes sucrées ou salées :  mixez  200 g de blé germé avec des herbes, des légumes râpés ou des fruits secs... Etalez la pâte obtenue sur  plaque en couche fine (3 mm d'épaisseur) et faites sécher à four très doux. Découpez en galettes et régalez-vous.

Où se procurer le matériel nécessaire ? L'équipement indispensable pour faire germer des graines est minime. Qui ne possède pas dans son placard un grand pot en verre, une mousseline ou de la gaze et un  élastique ?Mais si vous souhaitez investir, optez pour les germoirs en terre ou en plastique. Pratiques, surtout les seconds, leurs plateaux superposés permettent de cultiver plusieurs variétés de graines à la fois   et facilitent grandement le rinçage grâce à un système d'écoulement.  Ou choisissez  les sacs en lin, imputrescible, qui prennent un minimum de place puisqu'ils se suspendent à un robinet ou à un crochet.Tout ce matériel s'achète sur Internet ou dans les magasins  bio. Tout comme les graines d'ailleurs. Ne choisissez que celles issues de l'agriculture biologique, autrement dit, non traitées. Sachez que ces dernières, très bon marché, se conservent  pendant au moins 1 an si elles sont stockées dans un endroit frais et sec.Les graines germées, des trésors de bienfaits Les graines de céréales ou de légumineuses renferment à l'état brut quantité de vitamines, minéraux et autres éléments indispensables. Mais, après germination,   ces substances sont multipliées de façon étonnante.Ainsi, les graines germées sont d'excellents fournisseurs de vitamines, en particulier  B et C. Elles renferment également une belle quantité   de carotène, qui aide à lutter contre le vieillissement prématuré des cellules. Par ailleurs, elles fournissent également des teneurs incroyablement élevées en minéraux, tel que  magnésium, calcium, fer et phosphore notamment.Enfin, mais surtout, elles sont très riches en protéines d'excellente qualité, car dotées de tous les acides aminés essentiels. A titre d'exemple, sachez que 100 g de blé germé contient 27 % de protéines quand 100 g de viande en contient entre 14 et 22 % !Et si vous hésitez encore à sauter le pas, notez que ces graines renferment des lipides qui s'avèrent être des acides gras insaturés, ceux-là même qui protègent le système cardio-vasculaire. Ça vaut peut-être la peine d'y goûter, non ?

En               savoir plus

Graines germées,                             Chantal et Lionel Clergeaud Dangles Eds, 2005,              

9 € Consulter                             les libraires                

13.05.2015 : 361. Ce qu'il faut savoir sur les oméga-3

Les oméga-3 sont appelés acides gras « essentiels » parce que votre corps ne peut pas les fabriquer lui-même.

Ces substances ont des effets favorables sur la composition des membranes cellulaires ainsi que sur de nombreux processus biochimiques de l'organisme, notamment la régulation de la tension artérielle, l'élasticité des vaisseaux, les réactions immunitaires et anti-inflammatoires, et l'agrégation des plaquettes sanguines.

Il existe deux types d'oméga-3 : l'un vient des plantes, l'autre des animaux.

L'oméga-3 qui vient des plantes s'appelle l'acide alpha-linolénique (AAL). L'AAL est une molécule qui compte 18 atomes de carbone (c'est compliqué mais retenez bien cela car c'est important pour la suite).

Normalement, c'est le seul type d'oméga-3 qui est essentiel à notre survie.

Vous avez plusieurs manières de vous approvisionner en AAL : la première, ce sont les graines de lins. Elles sont très riches en AAL et l'AAL est d'ailleurs nommé d'après le lin puisqu'il s'agit d'acide « alpha-linolénique ».

Vous en trouvez aussi beaucoup dans les huiles végétales comme l'huile de colza et l'huile de noix.

Mais pour que ces oméga-3 soient vraiment bénéfiques, il faut les manger frais, directement tirés des graines. Si vous mangez des graines de lin, la plupart passeront à travers votre système digestif sans être digérées, car leur enveloppe est très dure et elles sont difficiles à mâcher car toutes petites.

Il faut donc les broyer dans un moulin ou un robot juste avant de les manger.

À noter que l'on vend maintenant des œufs enrichis aux oméga-3 car les poules ont été nourries avec des graines de lin. C'est une formule intéressante car ces œufs contiennent en effet 10 fois plus d'AAL que les autres. L'estomac des poules étant plus puissant que le nôtre, elles assimilent plus facilement les oméga-3 des graines de lin. Ils se retrouvent ensuite dans les œufs.

Si vous achetez des huiles végétales industrielles, faites très attention à choisir une huile dite « vierge ». Cela signifie que l’huile a été fabriquée sans chauffer. Car l’un des intérêts des oméga-3 est qu'ils ont des liaisons atomiques doubles (qui leur donnent leur vertus biologiques), mais ces liaisons sont extrêmement fragiles et sensibles à la chaleur. Si elles sont chauffées, elles deviennent alors rances, peuvent être toxiques et n'assurent plus les fonctions bénéfiques à votre santé dont vous avez besoin.

Il est donc important de consommer de l'huile fraîchement fabriquée, et nous avons tous besoin de ces oméga-3 d'origine végétale.

La plupart des experts vous diront que ces oméga-3 végétaux suffisent à votre organisme, mais en réalité ce n'est pas exact.

En effet, votre corps doit ensuite transformer les AAL pour les utiliser dans tous vos organes.

Ce processus consiste à ajouter des atomes de carbone à la molécule d'AAL, jusqu’à atteindre 20 et 22 carbones.

Protection des artères et du cœur

En ajoutant deux atomes de carbone à l'AAL, le corps fabrique de l'acide eicosapentaénoïque (AEP). L'AEP se transforme ensuite en eicosanoïdes de série 3, des substances qui contribuent à la protection des artères et du cœur et qui ont des effets anti-inflammatoires et anti-allergiques reconnus.

En ajoutant quatre atomes, votre corps fabrique de l'acide docosahexaénoïque (ADH). L’ADH joue un rôle fondamental dans le développement du cerveau et de la rétine ainsi que dans la formation et la mobilité des spermatozoïdes.

Mais pour pouvoir faire ces ajouts de carbone, votre corps a besoin d'une enzyme, la delta-6-désaturase.

Et malheureusement, en vieillissant votre corps produit de moins en moins de delta-6-désaturase.

La réalité est que, peu à peu, votre corps ne métabolise plus les oméga-3 AAL que vous prenez dans votre nourriture.

C'est là qu'il devient capital de manger directement de l'AEP et de l'ADH. Or, l'AEP et l'ADH ne se trouvent que dans certaines graisses animales et dans certains compléments alimentaires coûteux à base d’algues rares.

Le delta-6-désaturase est également perturbé par un niveau important d'insuline, une situation qui touche un très grand nombre de personnes dans nos pays, en fait la majorité des personnes adultes qui continuent à manger trop de glucides, qui ne font pas de sport ou qui sont touchées par le diabète. Vous pouvez être quasiment sûr que vous avez trop d'insuline si vous êtes en surpoids, si vous avez du diabète, un taux de cholestérol élevé ou de l'hypertension.

Les meilleures sources d'AEP et ADH sont les poissons gras et les crustacés. Attention de choisir cependant les animaux qui se trouvent le plus bas possible dans la pyramide alimentaire, c'est-à-dire en général les plus petits (anchois, sardines plutôt que thon et saumon). Car les plus gros contiennent aussi beaucoup de polluants comme le mercure ou les dioxines.

Bien que présents à tous les échelons de la chaîne alimentaire, ils sont en concentration beaucoup plus forte chez les animaux qui se sont nourris d'animaux qui se sont nourris d'animaux, etc., un grand nombre de fois (bio-accumulation). :

Quelle quantité prendre ?

En 2004, un comité réunissant des experts internationaux a fixé l’apport idéal en AAL à 0,7 % des kilocalories quotidiennes, soit 1,5 g par jour pour une alimentation fournissant 2 000 kilocalories.

Ces experts recommandent également un apport minimal de 500 mg par jour d’AEP/ADH pour le maintien d’une bonne santé cardiovasculaire [1].

Toutefois, ces recommandations n'ont pas tellement de sens à mon avis, car tout dépend de votre niveau d'absorption des oméga-3, qui varie fortement selon leur forme.

Attention cependant car les huiles de poisson, et notamment celle de foie de morue, sont encore plus

fragiles et instables que les huiles végétales. Faites très attention qu'elles ne soient pas grillées et rances.

Pour obtenir 1,3 g d'oméga-3 d'origine   végétale (AAL)

Pour obtenir 1,3 g d'oméga-3 d'origine   marine (AEP+ADH)

1/2 c. à café (2 ml) d'huile de lin 

  2 c. à café (10 ml) de graines de lin broyées 

  2 c. à café de graines de chia 

  1 c. à soupe (15 ml) d'huile de colza 

  1/4 tasse (60 ml) d'huile de noix 

  1 1/2 c. à table (22 ml) d'huile de soja 

  13 g de graines de chanvre

50 g de maquereau de l’Atlantique 

  65 g de saumon Atlantique d’élevage 

  80 g de saumon rose ou rouge en conserve 

  80 g de hareng de l’Atlantique ou du Pacifique 

  130 g de thon blanc ou germon en conserve 

  130 g de sardines en conserve

Sources : USDA National Nutrient Database for Standard Reference.

D'autre part, il est important d'avoir un bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6.

Nous n'avons pas parlé des oméga-6 car ils sont très abondants dans notre alimentation et il est quasiment impossible d'en être carencé aujourd'hui. Cela parce qu'ils sont présents dans les huiles de tournesol, de pépins de raisins, de maïs et de soja, massivement utilisées dans l'alimentation moderne, mais aussi dans les céréales, les viandes ou les produits laitiers.

Néanmoins, il faut savoir qu'il faut consommer des oméga-3 et des oméga-6 dans un rapport qui va de 1/1 à 1/4 environ. Mais la plupart des gens sont dans un rapport plus proche de 1/30. Si vous consommez beaucoup d'oméga-6, vous avez donc intérêt à augmenter d'autant votre consommation d'oméga-3.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

12.05.2015 : 360. Voici une "Diététique" un peu particulière mais si efficace ! :

« Habituez-vous à vous concentrer sur la lumière. Pensez que vous l’attirez, que vous l’introduisez en vous afin qu’elle remplisse tout votre être de particules de la plus grande pureté. Et quand vous sentez que vous vous êtes incorporé cette lumière, exercez-vous à l’envoyer à travers l’espace afin

d’aider tous vos frères et sœurs sur la terre. Tellement de gens, sous prétexte qu’ils n’ont ni dons, ni qualités remarquables, se croient justifiés de se laisser aller à une vie médiocre ! Non, personne ne peut se justifier ainsi. Même l’être le plus déshérité, le plus démuni peut faire ce travail avec la lumière ; et en le faisant il réalise quelque chose de plus important que tout ce que d’autres, doués, capables, peuvent réaliser dans quantité de domaines. Même l’être le plus déshérité a la possibilité d’acquérir cet état de conscience supérieur : attirer à lui la lumière et la projeter sur toutes les créatures dans le monde. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

11.05.2015 : 359. 4 plantes dans son jardin ! :

L’achillée millefeuille : 

Il est recommandé de choisir l’achillée millefeuille à fleurs blanches, dont les principes actifs sont les plus intéressants. Cultivez-la à un endroit très ensoleillé, sur un sol un peu acide. Récoltez ses fleurs et ses feuilles et faites-les sécher. En infusion, elle stimule l’appétit, soulage les petits problèmes digestifs et les douleurs menstruelles. Buvez cette tisane froide, trois fois par jour et entre les repas. Des compresses de cette infusion froide permettent d’atténuer les inflammations de l’épiderme et les blessures – veillez cependant à ne pas les appliquer sur des plaies ouvertes.

La mélisse : 

Cette plante médicinale, utilisée dans la pharmacopée traditionnelle, se cultive dans un endroit un peu ombragé ou ensoleillé. Il peut être nécessaire de la protéger du froid en cas de fortes gelées. Ce sont ses feuilles et fleurs séchées qui sont utilisées en infusion. Elle soulage les coliques de bébé, les crises d’angoisse, les troubles du sommeil et les problèmes digestifs mineurs. Des compresses d’infusion froides permettent de lutter contre l’herpès labial. 

L’ortie : 

Eh oui, cette « mauvaise herbe » possède bien des vertus pour notre santé, qui en font une plante médicinale indispensable dans notre jardin. Veillez à la cultiver dans un coin de votre potager où vous pourrez maîtriser sa propagation naturelle. Comme dans le cochon, tout est bon dans l’ortie :

- vous pouvez utiliser ses racines séchées en décoction, trois à quatre fois par jour, pour améliorer la miction en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate. - les fleurs et feuilles séchées en infusion trois fois par jour permettent de soulager les inflammations des voies urinaires, les douleurs dues aux rhumatismes et à l’arthrite, les calculs rénaux et la rhinite allergique.

 Le souci :

Outre ses vertus thérapeutiques, le souci a aussi l’avantage d’embellir votre jardin. Il faut récolter les fleurs au fur et à mesure de leur floraison, et les laisser sécher sur une grille. On peut le consommer tout simplement en agrémentant nos salades de quelques grammes de fleurs séchées, ou préparer des infusions – sans dépasser deux semaines de traitement –, pour soulager les problèmes menstruels, digestifs ou hépatiques. L’infusion de souci refroidie s’emploie aussi sur des compresses pour atténuer l’eczéma, les ulcères variqueux, les abcès, les brûlures, les inflammations de

l’épiderme. Un gargarisme effectué avec l’infusion refroidie permet de soulager les inflammations des muqueuses de la gorge et de la bouche.

06.05.2015 : 358. Mangez des noix !

Ce qui arrive à votre corps lorsque vous mangez 7 noix par jour

Les noix ont longtemps été considérées comme l’aliment idéal dans la nature. Elles contiennent deux fois le niveau de polyphénols antioxydants de tous les fruits secs. Selon une étude menée à l’Université de Pennsylvanie, les noix aident le corps à combattre les radicaux libres qui endommagent les cellules et provoquent les maladies. > Les fruits secs comme les amandes, les cacahuètes, les pistaches, les noisettes et les noix de cajou sont également riches en acides gras insaturés, vitamines et protéines. Selon les scientifiques les gens n’en mangent pas assez. > « Notre recommandation est que les gens devraient manger sept noix par jour » – affirme le chef de la recherche, Joe Vinson.

Des recherches antérieures ont montré que manger des noix, réduit les signes du vieillissement et protège contre les maladies cardiaques et certains cancers. > Puis, on a découvert que seulement sept noix par jour pouvaient protéger contre les maladies cardiaques. Les noix sont alors immédiatement déclarées super aliment. > Les chercheurs ont constaté que de tous les fruits secs, les noix contiennent le plus haut niveau d’antioxydants. Elles sont l’aliment le plus sain pour le cœur. > En plus d’être riches en antioxydants, les noix contiennent des fibres, des protéines, des vitamines et des minéraux. Par conséquent, les études montrent que la consommation régulière de noix peut réduire le risque des maladies cardiaques, de certains cancers et le diabète de type 2. Si nous faisons attention, nous réalisons que les noix ressemblent à un petit cerveau avec les mêmes rides et plis, tout comme le néocortex. > Aujourd’hui, nous savons que les noix aident à développer plus de trente neurotransmetteurs pour les fonctions du cerveau.  > Santé+

05.05.2015 : 357. Malbouffe : https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=uN2nBo_vhSY

27.04.2015 : 356. LE SUCRE INVISIBLE !!! :

         

25.04.2015 : 355. LA SAUGE :

Élément central des médecines douces depuis des siècles, l’usage de la sauge n’est pourtant pas très répandu dans nos sociétés occidentales. Elle a cependant de nombreuses et larges propriétés. La sauge se consomme comme un condiment et peut-être associée à différents plats (pain, vinaigrette, sauce, pâté…) ou être bue en infusion (30 minutes dans de l’eau bouillante).

1. La sauge est anti-inflammatoire, c’est-à-dire qu’elle va combattre les inflammations comme celles des amygdales ou les pharyngites.

2. Cette plante a des propriétés désinfectantes. Elle peut ainsi soigner des plaies.

3. Elle a des vertus digestives largement reconnues.4. La sauge est ce que l’on appelle fébrifuge, cela signifie qu’elle fait tomber la fièvre.5. Elle agi sur la sphère buccale. En effet, elle calme et guérit les aphtes et gingivites.

6. La sauge agit sur les maux de gorge et aide notamment à adoucir la « toux du fumeur ».7. Elle constitue aussi un excellent apport en vitamine K qui aide à la coagulation sanguine.8. Autre atout parfois méconnu, elle régule la transpiration excessive.

9. C’est aussi un stimulant hormonal. Ce qui est un avantage pour les femmes, durant les cycles menstruels douloureux ou lors de la ménopause, elle atténue les bouffées de chaleurs.

10. Cette plante apporte du fer à l’organisme masculin (et non féminin !).

. La médecine moderne s’intéresse également à cette plante et plusieurs études sont menées pour connaitre plus exactement ses effets. Par exemple elle est étudiée pour prévenir les maladies cardiovasculaires, pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, mais aussi pour agir contre le diabète.

Mais un petit avertissement s’impose : si la sauge est reconnue pour son efficacité, c’est qu’elle est puissante ! Il est donc déconseillé de l’utiliser en cas de problèmes de coagulation, de maladies cardiovasculaires ou simultanément avec un traitement contre les problèmes d’humeur et psychique.

De manière générale, il faut se limiter à 1 semaine d’application locale et 2 semaines en usage interne.

24.04.2015 : 354.Bien s'alimenter pour protéger ses yeux

Pour conserver une bonne vue, certains produits comme le brocoli, les poissons gras et les myrtilles sont à privilégier dans notre assiette, selon une étude publiée par des chercheurs de la Loyola University de Chicago (Etats-Unis).

 Plusieurs nutriments sont essentiels à la bonne santé de nos yeux. Certains peuvent même améliorer la vue et prévenir des maladies comme la cataracte et la dégénérescence maculaire. Le docteur en ophtalmologie James McDonnell, du Loyola University Health System, a détaillé dans une étude leurs bienfaits et les aliments concernés. Voici les éléments nutritifs à privilégier :- Les oméga-3 : ces acides gras contenus dans certains poissons (thon, sardine...) et l'huile de colza, notamment, protègent de la sécheresse oculaire et du vieillissement.- L'astaxanthine : ce pigment est un puissant antioxydant   qui contribue à retarder la cataracte et la cécité. On le trouve en grande quantité dans les algues sauvages (plutôt que d'élevage) et le saumon.- L'anthocyane : il s'agit d'un pigment allant du rouge orangé au bleu, qui est surtout présent dans les baies comme les myrtilles et les groseilles. Son pouvoir est de maintenir la cornée et les vaisseaux sanguins de l'œil en santé.

- La zéaxanthine : ce nutriment, présent dans les légumes verts comme le brocoli, le chou kale ou les épinards, est bénéfique dans la lutte contre la dégénérescence maculaire liée à l'âge.- La vitamine D : en s'exposant de façon modérée au soleil et en ciblant les huiles de poisson, le foie et les jaunes d'œufs, on renforce notre apport en vitamine D. Selon le chercheur, celle-ci contribue à réduire l'inflammation de la rétine et à améliorer la vision.- Les bioflavonoïdes : ces antioxydants appartenant à la famille des polyphénols peuvent diminuer le risque de cataracte et de dégénérescence. Pour en bénéficier, il faut privilégier les agrumes et les cerises, de même que le vin (avec modération) et le thé.- Le bêta-carotène : contenue dans les carottes, les patates douces et les courges, cette provitamine aide à protéger les yeux de la sécheresse et à améliorer la vision dans la pénombre.

18.04.2015 : 353.Le rapport Oméga 3/Oméga 6 en acides gras essentiels

> > Pour apporter l’équilibre en acides gras essentiels, Oméga 3/Oméga 6, l’idéal est d’ajouter dans son alimentation une petite ration d’huiles riches en oméga 3.  > > Evidemment des huiles première pression à froid : Soja avec ses 8% d’Oméga 3,

> > Colza la moins chère avec ses 9% d’Oméga 3

> > ou encore trop chères : la Noix avec ses 10% d’Oméga 3,

> > la Nigelle avec ses 23% d’Oméga 3,

> > la Cameline avec ses 45% d’Oméga 3,

> > la Périlla avec ses 65% d’Oméga 3.

Toujours accompagnées d’une grosse ration d’huile d’olive

14.04.2015 : 352. l'industrie alimentaire devient folle ! :

La revue 6 mois, le XXIe siècle en images dénonce dans son dernier numéro le « business de la terre ». Des photo-reportages forts et percutants, qui apportent un éclairage cru sur une agriculture devenue complètement folle.

La population mondiale augmente, mais la faim dans le monde diminue. Si 800 millions de personnes souffrent de malnutrition, c’est 200 millions de moins qu’il y a  une vingtaine d’années, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Dans la seule Chine, le nombre des malnutris a baissé de plus de 100 millions. Dans les pays développés, le modèle d’alimentation a changé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale - moins de céréales et de plus en plus de viande - sur fond de baisse générale des prix. En Occident, se nourrir coûte de moins en moins cher.

Voilà pour le côté cour. Côté jardin, le tableau de l’agriculture dite moderne - c’est-à-dire industrielle - prend des teintes nettement plus sombres que le magazine 6 mois (le petit frère de la revue XXI) a choisi d’éclairer dans sa dernière livraison.

Les images font froid dans le dos

Sous le titre générique du « business de la terre » sont déclinés trois sujets : les usines agroalimentaires dans divers pays, la cueillette des fruits et des légumes dans le sud de l’Italie et l’exploitation du soja en Argentine. Pour chacun des thèmes la recette est identique : des reportages photos de grande qualité et quelques textes denses en appui.

Les abattoirs Seara Alimentos, à Sidrolandia, au Brésil

Le résultat est accablant. L’agriculture moderne est devenue folle. Elle marche sur la tête. Si elle a su répondre à la croissance démographique, aujourd’hui, elle obéit à d’autres lois et nous entraîne vers des lendemains de cauchemar.

Ils sont déjà là, est-on d’ailleurs tenté de dire au vu du travail de Georges Steinmetz. Ce photographe américain a sillonné les Etats-Unis, la Chine, le Japon, le Brésil pour capter « les usines à nourriture de la planète ». C’est bien de cela qu’il s’agit : montrer sans effet ni fioriture à quoi ressemble un abattoir où près d’un millier de porcs sont abattus quotidiennement, cet autre qui « traite » chaque jour 2 500 bovins (!), ce troisième qui débite au même rythme 170 000 poulets dont les pattes sont exportées au Japon, les ailes en Chine, les foies aux Etats-Unis, ou cette usine où sont confectionnées 800 000 boulettes de riz/jour.

Les images font froid dans le dos. Non pas qu’elles exagèrent et travestissent la réalité quand elles nous montrent les alignements de bêtes mortes suspendues à des crochets et l’armée des humains qui s’active autour, tous enveloppés dans des combinaisons blanches anonymes. C’est la normalité des clichés, la froideur des images qui fait leur force.

Sur le même thème du « business de la terre » le second reportage photo nous entraine dans le sud de l’Italie où de jeunes Africains venus du Burkina-Faso, l’un des pays les plus déshérités d’Afrique, viennent année après année louer leur bras pour ramasser au fil des saisons des tomates, puis des oranges, enfin des mandarines, moyennant un salaire de misère.

Les photos d’Alessandro Penso rendent bien compte de ces vies d’émigrés, logés dans des maisons abandonnées, exploités par les mafias locales, et où les jours se mesurent au nombre de cageots remplis. Ironie du sort, la faiblesse des salaires fait que la tomate italienne ramassée par les burkinabés est exportée au Burkina Faso, un pays gros consommateur de tomates, où elle concurrence la production locale. Ainsi va la globalisation du monde…

Travailleurs burkinabé dans l’Italie du sud

La fièvre du soja

Mais c’est le troisième volet du dossier qui est sans doute le plus frappant avec un reportage photo réalisé en Argentine, troisième producteur mondial de soja et  grand consommateur de Roundup, l’herbicide phare de la firme américaine Monsanto.

 Photo de tête : Sebastian, 14 ans, souffre d’hydrocéphalie et de myéloméningocèle. Il vit en Argentine chez ses grands-parents

Les images de Alvaro Ybarra Zavala montrent des enfants littéralement empoisonnés par les épandages de Roundup sur les champs de soja voisins des habitations. Les deux phénomènes sont liés. A preuve, dans le quartier d’un petit village de la province du Chaco bordé d’une piste d’où décollent les avions qui vont épandre le Roundup, « presque chacune des 108 familles […] compte un enfant handicapé ».

Une étude nationale du ministère de la santé argentine publiée il y a trois ans est venue confirmer le lien entre les épandages et les malformations physiques. Dans les provinces exposées aux épandages chimiques elles ont été multipliées par quatre en dix ans. La fréquence des cancers a également augmenté.

Pour autant, sur le terrain, rien n’a changé. Les épandages continuent comme avant alors même que la présidente de la République, Cristina Kirchner, a dénoncé « l’usage inadéquat de produits phytosanitaires », que la justice a été saisie, que des associations se mobilisent…

Responsable de ce drame sanitaire, la « fièvre du soja » - qui a saisi une bonne partie du continent américain - renvoie à la hausse de la consommation mondiale de viande. « Le bétail a mangé de l’herbe pendant des millénaires, avec parfois un peu de céréales, rappelle le journaliste Fabrice Nicolino dans les colonnes de la revue. Mais dans les années 1970, les éleveurs ont misé sur le soja : cette plante asiatique, riche en protéines, permet aux animaux de se développer plus vite et mieux. »

Mais à quel prix ! Comment ne pas réclamer la fin d’un modèle agricole qui, sous couvert de favoriser la production bovine à bas prix, tourne au « désastre biblique » ?

12.04.2015 : 351. Bio et non-bio :

Trois cent quarante-trois études ont été retenues dans cette méta-analyse. Soixante-dix pour cent étaient européennes (Italie, Espagne, Pologne, Suède, République Tchèque, Suisse, Turquie, Danemark, Finlande, Allemagne), les autres provenaient des Etats-Unis, du Brésil, du Canada et du Japon. 

D’après les résultats, les teneurs en polyphénols des fruits, légumes et produits céréaliers biologiques sont parfois très supérieures à celles des produits conventionnels (18 à 69% de plus), de même pour les caroténoïdes (17% de plus en moyenne). De façon moins marquée, ils contiennent également plus de lutéine, de vitamine C et de magnésium (respectivement 5%, 6% et 4% de plus en moyenne). Comme attendu, ils contiennent également moins de résidus de pesticides. Ils contiennent aussi moins de cadmium.

En revanche, les fruits, légumes et produits céréaliers issus de l’agriculture conventionnelle sont plus riches en fibres, en protéines et en vitamine E (respectivement 8%, 15% et 15% de plus en moyenne). Par ailleurs, aucune différence n’a été relevée concernant la majorité des autres minéraux, ainsi que l’arsenic et le plomb.

Cette méta-analyse penche donc globalement en faveur des fruits, légumes et produits céréaliers biologiques. Pour autant, la différence avec les produits issus de l’agriculture conventionnelle n’est importante que pour les polyphénols et les caroténoïdes

06.04.2015 : 350. Dangers de l'aspartame :

Vous voulez perdre quelques kilos, vous pensez que les produits light vont vous aidez et que votre santé va aller pour le mieux? Vous faites erreur.

À première vue, les aliments light, les boissons light c’est super : on peut en consommer des tonnes  sans l’inconvénient des calories et donc sans prendre de poids. Mais il existe des dangers pour la santé.

Des études montrent que la consommation d’aspartame, présent dans la majorité des produits light entraîne des effets secondaires : maux de tête, migraines, étourdissements, crises d’apoplexie, nausées, engourdissements, spasmes musculaires, gains de poids, irritations cutanées, dépression, fatigue, irritabilité, tachycardie, des insomnies, des problèmes visuels, perte d’ouïe, palpitations cardiaques, difficultés respiratoires, crises d’anxiété, difficultés d’élocution, perte du goût, goût de fer, vertige, perte de mémoire et douleurs articulaires.

L’aspartame est tenu pour responsable de plus de 75% des réactions défavorables aux additifs alimentaires dont il a été fait rapport à la FDA. (Food and Drug Administration, un organisme de certification et de contrôle des aliments et médicaments aux États-Unis)

Selon des chercheurs et des médecins étudiant les effets indésirables de l’aspartame aux États-Unis, les maladies suivantes peuvent être causées ou aggravées par la consommation d’aspartame en grande quantité :/> Des tumeurs au cerveau/> Une sclérose en plaques/> De l’épilepsie et du diabète/> Un syndrome de fatigue chronique/> La maladie de Parkinson/> La maladie d’Alzheimer

L’aspartame est composé de trois produits chimiques :/> L’acide aspartique (40%)> La phénylalanine (50%)> L’ester de méthyle (10%)

Certains des produits résultant de la décomposition métabolique de l’aspartame sont de puissants neurotoxiques qui entraînent la mort des cellules synaptiques (terminaisons nerveuses dans le cerveau) par sur-stimulation.

Le neuro-scientifique Richard Wurtman a déclaré que la consommation de doses élevées d’édulcorants comme l’aspartame provoquerait effectivement des « crises » de sucre.L’American Cancer Society a confirmé cette déclaration après avoir suivi 80 000 femmes durant six ans. Parmi celles qui ont pris du poids durant cette période, les femmes qui utilisaient des édulcorants artificiels comme l’aspartame en ont pris davantage que celles qui n’en consommaient pas.

Une autre étude effectuée par J.H. Lavin et ses collaborateurs, parue en janvier 1997 dans une revue scientifique internationale sur l’obésité. Cette étude porte sur un groupe de femmes à la diète et démontre qu’elles ont tendance à manger davantage durant les jours qui suivent l’ingestion de

boissons light avec de l’aspartame, comparativement à l’ingestion de boissons sucrées naturellement.

Même le simple fait de mâcher des chewing-gum sans sucre avec de l’aspartame augmenterait l’appétit.

L’aspartame, ce substitut de sucre compliquerait le contrôle de la glycémie chez les diabétiques, entraînant des crises plus fréquentes d’hypoglycémie et aggravant les complications diabétiques.

Les plus gros consommateurs de produits light sont les États-Unis, il est impossible de trouver un super marché là bas sans produits light, sans sucre. Il existe des pressions de la part de l’industrie alimentaire aux États-Unis pour que l’aspartame soit toujours autoriser et que de nouvelles formes de faux sucre voient le jour.

05.04.2015 : 349.

''La viande en accusation'', mardi 7 avril à 20h40 sur France 5 :

                Longtemps, la viande a été au centre de l'assiette, synonyme de prospérité et de bonne santé. Mais depuis 20 ans, les ventes baissent et plusieurs scandales sanitaires ont sérieusement entamé la confiance des consommateurs. Boeuf, veau, agneau, porc, et même charcuterie, ces viandes, dites de boucherie, sont-elles bonnes pour notre santé ? Y a-t-il des dangers à les consommer ? "La viande en accusation", un documentaire et un débat à suivre mardi 7 avril à 20h40 sur France 5.

04.04.2015 : 348. Petits bols et petites assiettes pour les enfants :

Même s’ils veulent faire comme les grands et manger dans une grande assiette, ne cédez pas. 

On sait que plus une assiette est garnie, plus on mange. Et plus on risque de grossir ! L’augmentation des portions, surtout aux États-Unis, est une des causes de l’épidémie d’obésité.

C’est la même chose pour les enfants. Des chercheurs américains ont fait des tests chez des écoliers de 4 à 5 ans en faisant manger certains dans des bols et des assiettes de tailles différentes.

Ceux qui avaient de grandes assiettes se sont servis - et ont mangé - deux fois plus que ceux qui avaient de petites assiettes. Au-delà de leur appétit et de leurs besoins énergétiques.

Si vous laissez manger votre petit dans une grande assiette, vous aurez tendance à la remplir. Et pour vous faire plaisir, il se forcera à terminer, même s’il n’a plus faim.

27.03.2015 : 347. L’UFC-Que Choisir demande aux Pouvoirs Publics "de passer à la vitesse supérieure" et:

d’encadrer la définition des Date Limite de Consommation de manière à ce qu'elles soient établies exclusivement sur la base de critères sanitaires;

de rendre plus explicite aux yeux des consommateurs la différence entre les deux types de date en modifiant les mentions précédant ces deux dates

26.03.2015 : 346. Aliments et Eléments :

« Les Anciens ont défini les quatre éléments par rapport aux quatre états de la matière : solide, liquide, gazeux, igné. Tout ce qui est solide, ils l’ont appelé terre ; tout ce qui est liquide, eau ; tout ce qui est gazeux, air ; et tout ce qui est igné, c’est-à-dire la chaleur, la lumière, ils l’ont appelé feu. Les quatre éléments, nous les retrouvons dans la nourriture que nous prenons tous les jours. Oui, car la nourriture présente les quatre états de la matière : solide, liquide, gazeux, igné. C’est pourquoi chaque repas peut devenir une occasion de communier avec les Anges des quatre éléments : avec l’Ange de la terre pour qu’il donne la solidité, la fermeté à notre corps physique, avec l’Ange de l’eau pour qu’il purifie notre cœur, avec l’Ange de l’air pour qu’il apporte la mobilité, la lucidité à notre intellect, et enfin, avec l’Ange du feu pour qu’il embrase notre âme et notre esprit. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

16.03.2015 : 345. Régime végétarien et cancer colorectal :

Le régime alimentaire végétarien peut réduire de 22% le risque de cancer colorectal

Vis-à-vis des cancers, certains aliments constituent des facteurs de risque ou des facteurs protecteurs. Il en est ainsi des fruits et des légumes qui sont associés à une diminution du risque de développer un cancer. Concernant spécifiquement le cancer colorectal, la viande rouge et la charcuterie sont suspectées de longue date en tant que facteur de risque. La viande blanche quant à elle n’aurait aucun effet, tandis que le poisson exerce un effet préventif. Certaines de ces affirmations sont confirmées par cette étude américaine ayant consisté à suivre près de 78.000 personnes, dont 500 ont développé un cancer colorectal au cours des années de suivi. Les sujets ont ensuite été répartis en différents groupes selon leur type de régime alimentaire. On constate ainsi que les personnes qui ont adopté un mode d’alimentation végétarien voient leur risque de cancer colorectal diminuer de 22%.

Au régime végétarien, ajoutez du poisson et des crustacés et c’est 43% de risque en moins !

Encore mieux, le pesco-végétarisme (autorisant le poisson et les crustacés) réduit le risque d’être atteint d’un cancer colorectal de 43%. En revanche, cette réduction n’est que de 16% pour les végétaliens, qui excluent complètement tous les produits animaux, y compris les œufs par exemple.

L’autre bonne nouvelle est que le régime alimentaire végétarien, avec ou sans poisson, protège aussi des maladies cardiovasculaires, de l’hypertension, de l’obésité, etc. Pour encore convaincre les grands mangeurs de viande rouge, rappelons que le cancer colorectal représente le troisième cancer le plus fréquent, et la deuxième cause de décès par cancer.

Ces résultats soulignent une fois de plus le rôle primordial sur notre santé de notre mode d’alimentation.

Sources : Orlich M. et coll., JAMA Intern Med. Published online March 09, 2015. doi:10.1001/jamainternmed.2015.59, http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2174939#Introduction.

16.03.2015 : 344. Perturbateurs endocriniens :

157 milliards d’euros. 

C’est le coût que font peser les perturbateurs endocriniens sur le système de santé européen [1] [2]. 

Et encore, de l’aveu même des chercheurs, ce chiffre est très sous-estimé ainsi qu’ils l’expliquent dans les conclusions d’une série d’études à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. 

En juin dernier, l’ONG HEAL a publié des travaux estimant le coût de ces mêmes perturbateurs endocriniens à… 31 milliards d’euros. C'est 5 fois moins qu’estimé aujourd’hui, 9 mois plus tard. C’est à peine si l’on commence à saisir l’ampleur du désastre. 

Pour vous cela veut dire : obésité, diabète, troubles de la fertilité et du comportement. 

Qui sont donc ces fauteurs de troubles ? Le bisphénol A et les phtalates font partie des perturbateurs endocriniens. 

Les perturbateurs endocriniens sont une catégorie de molécules présentes dans de nombreux pesticides et plastiques, dans certains cosmétiques ou conditionnements alimentaires, et susceptibles d’interférer avec le système hormonal, même à de faibles doses.  > >

Vous êtes exposé aux perturbateurs endocriniens via ce que vous respirez, ce que vous touchez mais aussi ce que vous mangez. 

S’il est difficile de contrôler ce que vous respirez ou touchez en permanence vous devez en revanche faire très attention à ce que vous portez à votre bouche. Pour cela il faut absolument éviter les aliments traités aux pesticides, les emballages plastiques et les produits transformés. Et ça ne va pas vous coûter 157 milliards ! 

Il existe en effet mille et une manières d'accommoder simplement des aliments sains, non transformés et délicieux : choisissez vos ingrédients, mariez-les, ajoutez votre touche et régalez-vous et vos proches en prenant soin de votre santé. > > [1] Estimating Burden and Disease Costs of Exposure to Endocrine-Disrupting Chemicals in the European Union 

[2] Les perturbateurs endocriniens coûtent plus de 150 milliards d’euros par an à l’Europe

16.03.2015 : 344.

13.03.2015 : 343.

13.03.2015 : 342. La Renouée du Japon, envahissante ais comestible comme les asperges !!! :

Plante invasive, cultivée anciennement comme plante fourragère, les jeunes poussent se consomment cuites à l’eau comme des asperges, on peut également utiliser les jeunes tiges creuses  les farcir puis les cuire au four.

12.03.2015 : 341. Gemmotherapie :

En Russie, en Afrique et au Moyen-Orient,  les gens doivent encore se débrouiller...

De ce fait, une pratique qui émane de la sagesse populaire : la cueillette des bourgeons de certains arbres!

En effet, pour améliorer leur santé et renforcer le corps, le peuple russe mâche les bourgeons de certains arbres : sapin (toux),  ... 

10.03.2015 : 340. Les produits à zéro pour cent de matière grasseTous les produits contenant de la graisse sont aujourd'hui proposés dans les supermarché en version « allégée », voire « zéro pour cent ».Le problème est que c'est la graisse qui donne une texture onctueuse. Si vous l'enlevez d'un produit, il vous reste une sorte de carton…Mais il existe une ruse : remplacer la matière grasse par des farines ou de l'amidon (maïzena par exemple) pour servir d'épaississant.Comme le savent les lecteurs méritants de Santé Nature Innovation qui supportent depuis des années, sans se plaindre, mes radotages, l'amidon est un sucre qui se transforme aussi vite, et même plus vite, en glucose dans votre estomac que si vous mangez des sucres en morceaux.En effet, l'amidon, bien qu'il n'ait pas le goût sucré, n'est qu'une simple chaîne d'atomes de glucose. Il commence à être décomposé dès le contact avec la salive par une enzyme, l'amylase salivaire.Les sucres en morceaux sont faits en saccharose, c'est-à-dire la combinaison de fructose et de glucose. Ils font donc monter le sucre sanguin (glycémie) moins vite que l'amidon.Si vous cherchez à maigrir, il faut à tout prix éviter les aliments à haute charge glycémique, et donc tous les produits « allégés en matière grasse » mais enrichis en farine ou amidon qui sont des sucres à index glycémique élevé.

Conclusion

Bref, ne tombez pas dans l'illusion qu'on peut se remettre à manger sain en gardant les mêmes habitudes alimentaires, et en substituant simplement aux produits gras les mêmes produits « à teneur réduite en matière grasse ».Pour maîtriser votre poids, vous avez besoin de reprendre à zéro l'ensemble de vos habitudes alimentaires et habitudes de vie.

10.03.2015 : 339.La pathétique saga des margarines

On ne le raconte pas aux enfants dans les écoles, ni aux étudiants en médecine.Mais ceux d'entre nous qui ont quelques cheveux blancs se souviennent de l'affaire de la margarine, si embarrassante pour toute la profession des diététiciens.Les débuts de la margarine remontent à Napoléon III, qui lança un concours pour la recherche d’un « corps gras semblable au beurre, mais de prix inférieur, apte à se conserver longtemps sans s'altérer en gardant sa valeur nutritive ».C'est un pharmacien, Mège-Mouriès, qui réussit à fabriquer la première margarine en réalisant une émulsion blanche avec de la graisse de bœuf fractionnée de lait et d’eau, déposa un brevet, et lança la commercialisation à grande échelle.Il dut affronter les protestations des gastronomes, telle Catherine de Bonnechère. Dans son ouvrage « La Cuisine du siècle », paru en 1895, elle dénonce :

« L'oléo-margarine est un beurre artificiel produit par la graisse ou suif de bœuf broyé, puis chauffé. […] le public est absolument lésé, car on emploie des suifs vieux et de mauvaise qualité et on y ajoute des huiles dangereuses. […] Il conviendrait dans ces conditions de protéger à la fois et l'agriculteur et le consommateur en employant un colorant qui permettrait à tous de distinguer la margarine du beurre, mais les marchands en gros redoutent ce procédé qui restreindrait la fraude pratiquée sur les beurres. Le bon beurre étant indispensable à la bonne cuisine, il faut se mettre en garde autant que possible contre les falsifications. » 

Un petit appareil portatif, nommé le « vérifie-beurre », fut même proposé dans le but de distinguer le vrai beurre des margarines.Malheureusement, non seulement Catherine de Bonnechère ne fut pas entendue, mais les industriels « perfectionnèrent » encore la fabrication de la margarine (comprenez réduisirent encore les coûts) en remplaçant les graisses animales par des huiles végétales bon marché.Ils inventèrent en effet le procédé « d'hydrogénation » des huiles.Les avantages de ce nouveau type de margarine apparaissaient nombreux. D'abord, elle était plus pratique puisque restant molle au frigo ; vous pouviez donc l'étaler sur votre pain sans attendre. Ensuite, cette margarine était encore plus économique, puisque dérivée d'huiles végétales. Enfin, et c'était le pire, les diététiciens supposèrent que les acides gras trans artificiels étaient meilleurs pour la santé. Pas simplement équivalents : meilleurs.Après des millions d'années de consommation de graisses animales, l'être humain s'apercevait brutalement qu'il avait fait fausse route et qu'il fallait de toute urgence se détourner de ces produits naturels et consommer des produits gras synthétiques ! La supercherie était tellement grosse… qu'elle passa comme une lettre à la poste.Dans les années 80 encore, la majorité des ménagères croyaient protéger leur famille en remplaçant le beurre par de la margarine bourrée d'acides gras trans.On s'est finalement aperçu, mais il a fallu un siècle entier, que les acides gras trans artificiels provoquaient en fait cancers et infarctus.Aujourd'hui, ils sont tout simplement interdits à la vente. Et c'est depuis qu'ils sont interdits que l'on entend enfin les nutritionnistes les dénoncer !Mais pour les remplacer, nous avons les produits à « 0 % de matière grasse ».

01.03.2015 : 338.

24.02.2015 : 337. Scores nutritionels : le ministère de la santé se couche, l’obésité peut continuer à progresser :

      

Le ministère de la santé vient de communiquer les fruits de sa réflexion quand à l’application de scores nutritionnels sur les aliments. Ces scores nutritionnels, particulièrement lisibles seront facultatifs, une victoire pour les industriels de l’agroalimentaire français et un nouvel échec pour la prévention sanitaire en France. Les consommateurs ne seront toujours pas capables d’éliminer facilement les produits les plus délétères pour leur santé et la santé de leurs enfants.

C’est le rapport   du Pr Serge Hercberg qui avait lancé cette initiative dans notre pays, un rapport commandé par le ministère de la santé le 12 juillet 2013, afin de faire des propositions concrètes destinées à donner un nouvel élan au Programme National Nutrition Santé et au Plan Obésité et de renforcer la « stratégie nationale de santé publique». Une de ces propositions était de « Mettre en place un système d’information nutritionnelle unique sur la face avant des emballages des aliments : l’échelle de qualité nutritionnelle du PNNS », une signalétique sous forme de vignette aidant le consommateur à mieux cerner les produits qu’il achète.

Ces vignettes existent en Angleterre et dans d’autres pays et ont fait a preuve de leur efficacité pour le consommateur. Il est vrai que la lutte contre l’obésité, en particulier contre l’obésité infantile est plus active outre-manche, car moins entravée par les lobbys de l’agro-alimentaire. Ces scores nutritionnels se présentent sous forme des vignettes vertes, oranges ou rouges, qui auraient été apposées sur les aliments afin d’informer le consommateur de la teneur en calories, en glucides, lipides (notamment graisses saturées), protéines, fibres et sel, etc..Si la quantité présente dans l’aliment était dans la normale, la vignette était verte, moyennement élevée orange, ou très élevée, rouge. L’industrie alimentaire française s’est élevée contre cette proposition et a tout fait pour la saborder.

Lors des vœux de l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA), son président, Jean-Philippe Girard, était très clair : «On voudrait réduire nos aliments, notre modèle alimentaire français à une simple addition de nutriments. Nous n’accepterons jamais des pastilles oranges et rouges sur nos fromages, nos charcuteries, notre miel, nos chocolats, nos confitures, nos plats cuisinés, en bref sur notre patrimoine alimentaire. Cela serait une catastrophe pour notre alimentation, mais aussi pour le tourisme et nos exportations». L’obésité infantile et son coût humain et sociétal est donc très loin des

préoccupations de l’industrie agroalimentaire. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, rejoint le président de l’Ania en ayant déclaré de manière lapidaire lors de ses voeux à cette industrie le 28 janvier 2015« On a vraiment mieux à faire » !

Trente et une associations et organisations, regroupées dans un collectif, soutiennaient cette mesure. Ils pesaient malheureusement moins lourd que l’industrie agro-alimentaire et, suivant le chemin tracé par Stéphane le Foll, Marisol Touraine, ministre de la santé à une fois de plus vendue son âme et notre santé aux lobbystes. Ces scores nutritionnels n’existeront donc pas en France. Cette nouvelle déconvenue illustre à nouveau le décalage de plus en plus grand qui existe entre les besoins et les souhaits d’une population et les décision politiques répondant à des intérêts personnels.

Sources :

Scores nutritionnels et prix : J.P. Girard interpelle S. Le Foll Pierre Christen Process alimentaire.com, 2 Février 2015

Etiquetage : Jean-Philippe Girard fermement opposé aux pastilles couleur Process alimentairees.com, 26 août 2014

CÉRÉALES, PAS DE BOL POUR LE PETIT-DÉJ ! France 5, reportage diffusé le dimanche 22 février 2015

L’alimentation ne doit pas être oubliée de la loi de santé publique PIERRE LOMBRAIL, Les Echos, 18/06/2014

Propositions pour un nouvel élan de la politique nutritionnelle française de santé publique   dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé Pr Serge Hercberg, 15 nov 2013

21.02.2015. : 336. La mal-bouffe, l'agriculture sans conscience : Fermes-usine ... d'autres projets :

Paris (AFP) – A travers la France, 29 projets de « fermes usines » sont à l’étude, ou déjà à l’oeuvre, à l’instar de la controversée « ferme des 1.000 vaches » en Picardie, selon la Confédération paysanne, syndicat agricole minoritaire, qui en publie vendredi une carte.

Deux mille deux cents animaux sur une exploitation laitière à Monts (Indre-et-Loire), 23.000 porcelets à Trébrivan (Côtes d’Armor)et à Poirou (Vendée), 250.000 poules dans la Somme… Le syndicat fondé par José Bové a recensé pendant un an des projets qu’il considère comme de l' »agriculture industrielle ».

Ces exploitations sont situées en majorité dans le Grand Ouest et au nord de Paris.

« Nous nous sommes aperçus qu’il y avait aussi des fermes usines végétales », comme ce projet de serres de tomates hors-sol sur 40 hectares en Charente-Maritime, alors que « 2-3 hectares c’est déjà beaucoup en maraîchage », a expliqué à l’AFP Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération.

« Ce qu’on nous vend depuis les années 60, c’est qu’il faut se concentrer pour résister. Ce n’est pas la solution: on sauve la production mais pas les producteurs », estime-t-il.

Ainsi, un centre d’engraissement de mille taurillons prévu dans le Limousin « risque de détruire de la main d’oeuvre », en empêchant d’autres petites fermes de pratiquer cette activité, alors que « le marché n’est pas infini », analyse-t-il.

M. Pinatel dénonce « l’ultra-spécialisation » de ce type d’agriculture et les conséquences en termes de transport routier « alors que l’on est en pleine année sur le climat ».

La Confédération paysanne défend une « agriculture diversifiée », entre les productions animales, céréalières et maraîchère, « basée sur l’agronomie ».

En termes de qualité, les productions des fermes usines « n’auront aucun souci sur les normes sanitaires, mais ce seront des produits standard, sans goût », regrette-t-il.

Selon lui, nombre de fermes géantes, bien que portées par des agriculteurs, font appel à des investisseurs extérieurs.

Sont cités entre autres Sofiprotéol (rebaptisé récemment Avril), le poids lourd des huiles et protéines végétales qui détient les marques Lesieur et Puget, SVA Jean Rozé (filiale d’Intermarché), ou le groupe de gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie Veolia.

L’extension d’une ferme laitière à Monts, bien que détenue par trois agriculteurs, « reste un projet industriel qui va faire disparaître des paysans », assure-t-il.

L’exploitation accueillera à terme 420 vaches laitières, 260 génisses, 210 taurillons, 1.300 chèvres, soit 2.200 animaux au total, selon le syndicat.

« Ceux qui disent qu’on peut se passer d’agriculture industrielle sont des gens qui se mentent à eux-mêmes », estimait pour sa part le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, lors d’un entretien mercredi à l’AFP.

« La ferme des 1.000 vaches, ce n’est pas mon modèle parce que derrière, c’est un investisseur et il n’y a pas d’agriculteur. Mais il ne faut pas qu’il y ait de faux débat. On sait qu’on a besoin d’une industrie agroalimentaire et on sait, pour la production d’un certain nombre d’aliments, qu’on a besoin d’une production suffisamment industrialisée pour qu’elle soit accessible », a fait valoir le ministre.

Le gouvernement a annoncé mercredi plusieurs mesures pour aider les agriculteurs: les exploitants pourront par exemple plus facilement créer ou agrandir les élevages de volailles.

La Confédération paysanne envisage des « actions publiques fortes » pour dénoncer les fermes-usines.

20.02.2015 : 335. La malbouffe : https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=s9FVeTIiH74

19.02.2015 : 334. Bien s'alimenter, mais avoir un appareil digestif sain : Hydrothérapie du colon .

Site axiome-hydrothérapie du colon :

 site de Karine de GRESSY

   Thérapeute, Infirmière Sage-femme (cabinet à ROLLE, Suisse), spécialisée dans l'irrigation  colonique : http://www.irrigationducolon.ch   ainsi que     http://www.irrigationducolon.ch/irrigation.htm

o ►

A Genève :    Christine COLOMBAIN

o , hygiène intestinale et  intégration posturale

o ►

Près de Lausanne :    Carole Pasquier

o , Institut Thémacorps, centre thérapeutique  au service d’une santé consciente et du

bien-être.

   121 route de Lavaux,   1095 LUTRY   Tél : +41 21 791 11 96   Fax : +41 21 791 68 72   [email protected] http://www.themacorps.com

o ►

en région Parisienne :

    Sur rendez-vous - Tél +41 22 - 700 05 47

o   

Anne HERTAUX

o - Infirmière Diplômée Etat,    agrée AMKI.

   1, rue Jules Ferry    94130 NOGENT SUR MARNE       Tél : 01.43.94.06.36 "Hydrothérapeute très humaine et chaleureuse !"

o ►

A Paris :    Pascale TARLÉ

   24 rue de l'échiquier,  75010 Paris   Tél : 0950 33 91 94    et   06 64 93 29 65 http://www.maiagaia.com       et  présentation de  :    Pascale Tarlé

o ►

A Lyon :    Patricia JOUD

   1 rue Bossuet, 69006 Lyon   Tél : 04 78 65 06 24   portable = 06 09 02 81 09 Naturopathe, Hydrothérapeute, traitement des  allergies...   -   sérieuse et compétente...

o ►

Dans l'Isère :   Annie Boissy

o -   Infirmière, formation Kousmine, Hydrothérapeute.

   Route de Charrat, 38960 St-Etienne de Crossey   Tél : 04 76 06 02 01    [email protected] (25 Km de Grenoble - 25 Km de Chambéry - 60 Km de Lyon)

o ►

A Nice & Antibes :    Dr Marie Claude CARPENTIER

o - Hydrothérapie du colon, ozone,  champs magnétiques...

et 10, boulevard Dubouchage - 06000 NICE -          Tél. 04 93 92 03 56 39, boulevard Wilson - 06600 ANTIBES -            Tél.  04 93 61 20 25     portable = 06 15 26 89 89 Après 25 ans de médecine générale, pratique les  hydrothérapies du colon à Nice et Antibes depuis 1990... http://perso.wanadoo.fr/hydrotherapie.colon/main.htm      -    E-mail =  [email protected]

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En Alsace :    Anne-Christine PRETAT

   6 rue donation Rieter, CARSPACH   Tél : 06 08 69 88 50 pratique l'irrigation colonique depuis plus  de 3 ans.

o ►

A Toulon :    Annie Despagnet

o   infirmière, pratique l'hydrothérapie du côlon depuis 13 ans...

   

résidence "Le Galion" - bat E, avenue port de Plaisance, 83000 TOULON  Tél : 04 94 03 52 40    Fax : 04 94 42 12 73

un très bon site : http://www.anydros.com      -    E-mail =  [email protected]

o ►

Près de Toulouse :    Suzanne Vergès

   

"La vague bleue"    25, rue de la république,    31270 Villeneuve-Tolosane  Infirmière DE, praticienne de santé holistique, pratique l'irrigation colonique depuis près de 10 ans. Suzanne Vergès propose également des conférences intitulées  :  "Devenir acteur de sa santé et dire Non à la maladie"      Tél : 05 61 92 28 94     -     [email protected]

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en Belgique :   Dr Meurens

o   19 rue des Bocages   4880 Aubel   Belgique  

Tél: 08768.76.73

16.02.2015 : 333. Eau citronnée :

1. Améliore la digestion

Le jus de citron a une structure similaire aux jus de votre estomac et aide à détacher et éliminer les toxines de l’appareil digestif. Le jus de citron peut aider à soulager l’indigestion, les brûlures d’estomac et les ballonnements.

Il aide également à aller à la selle le matin, hydrate votre côlon, stimule la production de bile et insuffle de l’eau dans les selles.

2. Stimule le système immunitaire

Le citron est riche en vitamine C, qui aide à renforcer le système immunitaire affaibli et lutte contre le rhume et la grippe. La vitamine C est importante pour le bon fonctionnement du système immunitaire, et le fer est également un autre élément nutritif important et par conséquent, le citron améliore la capacité à absorber plus de fer, qui se trouve dans votre alimentation quotidienne.

3. Hydrate le corps

L’hydratation est très importante, particulièrement pendant les mois d’été. L’eau plate est ce qu’il y a de meilleur, mais beaucoup de gens trouvent que c’est trop fade, donc ils ne boivent pas assez. Cette boisson citronnée est donc une excellente option. Alors n’hésitez pas à commencer non seulement votre journée avec cette boisson rafraîchissante, mais buvez-en autant que vous le voulez pendant la journée pour rester hydraté.

4. Redonne de l’énergie

Elle vous redonne instantanément de l’énergie et améliore votre humeur dès le matin.

5. Favorise une peau saine et rajeunie

Le citron est riche en antioxydants qui empêchent les dommages des radicaux libres. Ces radicaux libres sont responsables du vieillissement prématuré de la peau. La vitamine C aide à conserver l’élasticité de la peau pour prévenir la formation de rides et les imperfections.

6. Réduit l’inflammation

Le citron a la capacité d’éliminer l’acide urique des articulations. L’acide urique est l’une des principales causes de l’inflammation.

7. Aide à la perte de poids

Bien que l’eau citronnée ne soit pas un produit miracle dans la perte de poids, elle peut tout de même contribuer à obtenir des résultats plus rapides et sur du long terme. Le citron aide à lutter contre les fringales, stimule le métabolisme, et a un effet rassasiant.

8. Alcalinise le corps

Bien que le citron ait un goût amer, c’est l’une des sources alimentaires les plus alcalinisantes sur Terre. Trop d’acidité peut provoquer une inflammation, l’obésité et des maladies graves comme le cancer, le diabète et la maladie d’Alzheimer.

9. A des propriétés purifiantes

Le citron aide le corps à éliminer plus de toxines pour prévenir les dommages cellulaires des tissus et des organes. Il stimule le foie en produisant plus d’enzymes. Le jus de citron fonctionne comme un diurétique pour garder votre système urinaire exempt de toxines et peut aussi modifier les niveaux de pH qui luttent contre la croissance des bactéries. C’est très utile pour les personnes qui ont fréquemment des infections urinaires. Et comme mentionné plus haut, le citron élimine les déchets de votre tube digestif et nettoie votre côlon.

10. Antibactérien et antiviral

Le citron a des propriétés antibactériennes et antivirales. Il aide à lutter contre la grippe, le froid, et apaise le mal de gorge.

11. Réduit le mucus et les mucosités

L’eau tiède citronnée aide à réduire le mucus et la formation de glaires. Les gens qui boivent du lait de vache sont souvent plus sensibles à la production de mucus. Donc, commencer la journée avec de l’eau citronnée peut aider à réduire le mucus.

12. Haleine fraîche

Le citron rafraîchit l’haleine et combat les bactéries buccales. Même si le citron est excellent pour la santé bucco-dentaire générale, il faut éviter de boire ou de l’utiliser non dilué. L’acide citrique peut éroder l’émail des dents, donc ne vous brossez pas les dents avec.

13. Améliore l’énergie cérébrale

Les niveaux élevés de potassium et de magnésium montrent des effets bénéfiques sur le cerveau et les nerfs. L’eau citronnée peut vous donner le coup de pouce dont vous avez besoin pour lutter contre la dépression et le stress. Il contribue à une meilleure clarté mentale, ce qui en fait une boisson idéale pour les étudiants ou les personnes ayant une activité prenante et stressante.

14. Anti-cancer

Les antioxydants du citron protègent votre peau contre le vieillissement et réduisent aussi le risque de plusieurs types de cancer. Ils sont parfaits pour neutraliser les acides et le cancer aime se développer dans un environnement acide. L’alcalinisation de votre corps peut empêcher les cellules cancéreuses de se développer et peut réduire le risque de contracter le cancer en premier lieu.

15. Remplace la caféine

Beaucoup de gens consomment de la caféine, vous pouvez remplacer le café du matin par de l’eau citronnée tiède. Cela donne un regain d’énergie, réveille votre corps et stimule l’énergie comme le ferait une tasse de café.

Recette de l’ eau citronnée

C’est un jeu d’enfant. Il suffit simplement de presser un demi citron dans de l’eau tiède. Si vous pesez plus de 70 kilos, utilisez un citron entier.

Pourquoi la consommer tiède ? Eh bien, l’eau chaude ou froide demande plus d’énergie à votre corps lors de la digestion, ainsi votre premier verre le matin doit être tiède ou à température ambiante. Votre corps se réveille lentement et fait démarrer votre digestion.

05.02.2015 : 332. Un probiotique pourrait équilibrer la glycémie des diabétiques :

Des scientifiques de l’université de Cornell (New York) sont peut-être sur la piste d’un nouveau traitement pour les patients diabétiques, à base de probiotiques. L’étude est publiée dans la revue Diabetes.

Les probiotiques sont des levures ou des bactéries censées améliorer notre santé lorsqu’ils sont ingérées. Les scientifiques ont génétiquement modifié des bactéries communes de l’intestin humain, des lactobacilles (lactobacillus), pour leur permettre de sécréter une hormone, le GLP-1, glucagon-like Peptide-1, une des hormones entrant dans la régulation de la glycémie sanguine et donc au centre de la maladie diabétique.

Le glucagon-like peptide-1 (GLP-1) est habituellement sécrétée par les cellules intestinales en réponse à un repas. Manger accroit sa synthèse. Il va ensuite stimuler des cellules bêta pancréatiques, augmenter la sécrétion l’insuline, inhiber la sécrétion de glucagon (hormone peptique hyperglycémiante), et réduire la vidange gastrique, abaissant d’autant l’appétit et la prise alimentaire (anorexigène), le tout régulant la glycémie sanguine. Le GLP-1 est une hormone ayant une durée de vie très courte. Il a par ailleurs été démontré chez le rat et chez homme que la forme complète du GLP-1 est capable de transformer des cellules intestinales en cellules sécrétrice d’insuline.

Des rats diabétiques ont donc reçu par voie orale pendant 90 jours le lactilobacciles humain modifiés pour sécréter du GLP-1.  Les dosages sanguins retrouvent rapidement une augmentation du niveau d’insuline et les rats deviennent beaucoup plus tolérants au glucose. Apparaissent également chez eux, comme attendu, des cellules productrices d’insuline au niveau de l’intestin grêle. Ces cellules sont capables de synthétiser 25 à 33% de la quantité d’insuline nécessaire à un rat non

diabétique. L’équilibre glycérique des animaux s’améliore. Administré à des animaux non diabétiques, ces lactilobacilles ne change rien à la régulation de la glycémie.

Ainsi, simplement en ingérant quelques bactéries, des animaux diabétiques sont capables d’équilibrer leur diabète et de sécréter à nouveau de l’insuline ; “Le temps nécessaire pour réduire les niveaux de glucose après un repas redevient le même que chez un rat normal,  et il est corrélé à la quantité de glucose dans le sang tel qu’il le serait avec un pancréas fonctionnant normalement” explique un des auteurs J.C.  March.  “C’est comme si le pancréas s’était déplaçé au niveau de  l’intestin supérieur ” ajoute t-il. Cette technologie pourrait être utile à la fois aux patients diabétiques de type 1 et 2.

Cette technologie probiotique a été développée par la société BioPancreate, une filiale de Cortendo AB, société biopharmaceutique Suèdoise dont un des objectifs est de mettre sur le marché des probiotiques destinés à traiter les patients diabétiques. Peut-être dans quelques années, les diabétiques pourront acheter au rayon frais un yaourt portant une dose de lactobacilles sécréteurs de GLP-1.

SourceEngineered Commensal Bacteria Reprogram Intestinal Cells Into Glucose-Responsive Insulin-Secreting Cells for the Treatment of Diabetes Franklin F. Duan, Joy H. Liu, John C. MarchDiabetes Published online before print January 27, 2015

30.01.2015 : 331. Pour trouver un citron juteux :

Alimentation – Débrouille : Si vous allez au marché ou dans une grande surface, il y a un truc pour repérer un citron juteux et qui ne nécessite que d’avoir des yeux :)

Le voici : Plus le fruit est rond et plus il sera juteux!

Et pour en conserver, laissez les fruits baigner dans un saladier d’eau (si vous changez l’eau régulièrement, ils resteront frais durant 3 mois (aussi frais que si vous veniez de les acheter, si, si!)

19.01.2015 : 330. Fin de l'interdiction européenne des OGM :

L'Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l'Union de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de

Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies.

Jusqu'à présent, la Commission autorisait les OGM après avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), mais se retrouvait systématiquement confrontée à l'hostilité des Etats anti-OGM lors des conseils européens et ne parvenait pas à obtenir de majorité qualifiée lors des votes. De leur côté, les Etats « anti-OGM » (ils sont 19, dont la France, à s'opposer à ces cultures) ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu'en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d'urgence pour des motifs environnementaux et sanitaires. Une procédure très fragile juridiquement.

Lire le décryptage : OGM : tout comprendre au nouveau cadre européen

Désormais, les capitales pourront évoquer également des motifs de politique agricole, d'aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques. Dans le détail, les Etats qui souhaitent bannir des OGM devront négocier avec les semenciers, sous la houlette de la Commission, pour leur demander d'être retirés du périmètre de culture proposé par les entreprises. Si la firme refuse, l'Etat membre pourra néanmoins interdire de manière unilatérale l'OGM. Ce qui devrait, en toute logique, empêcher les firmes des biotechnologies (Monsanto, etc.) de contester leurs décisions devant la Cour de justice de l'Union européenne.

DISTORSION DE CONCURRENCE

Pourtant, beaucoup d'eurodéputés, à part la famille sociale-démocrate, restent sur leur faim, ou alors franchement insatisfaits. Les anti, comme les pro-OGM. Côté conservateurs – majoritaires dans l'hémicycle –, on dénonce, à l'instar du député UMP Alain Lamassoure, un « recul de l'Europe qui va laisser les pays décider comme ils l'entendent ». Le texte voté mardi prévoit ainsi des garde-fous, pour éviter la dissémination des OGM d'un pays qui en aurait autorisé la culture à un voisin. Mais la nature des « zones tampons » à mettre en place, leur surface, etc., tout cela sera à la discrétion des capitales.

Autre crainte des députés conservateurs : « Ce texte risque d'introduire une distorsion de concurrence entre agriculteurs, entre ceux des pays qui ont autorisé les cultures et les autres. Ce serait redoutable », relève l'eurodéputée UMP Françoise Grossetête. Les Verts, qui ont voté contre le texte, soulignent aussi ce risque de distorsion de concurrence, mais à l'inverse pour les agriculteurs n'utilisant pas d'OGM.

RECOURS D'UNE FIRME OGM

Mais surtout, José Bové, pour la délégation française, s'inquiète qu'en voulant corriger une incertitude juridique la nouvelle directive en introduise d'autres, peut-être plus graves, selon lui. « On n'est pas à l'abri d'un recours d'une firme des biotechnologies contre un Etat européen qui déciderait de s'opposer à une semence génétiquement modifiée, en utilisant des mécanismes d'arbitrage privé [prévus dans de nombreux traités bilatéraux entre Etats], au motif que leur investissement dans ce pays en pâtira », assure l'eurodéputé français. « D'autres pourraient être tentées de faire un recours devant l'Organisation mondiale du commerce [OMC], pour entrave au commerce, en instrumentalisant un petit pays extra-européen [seuls des pays peuvent faire des recours devant cette instance] », ajoute M. Bové. Or, l'OMC peut sanctionner des décisions politiques basées sur des arguments socio-économiques et non scientifiques.

« Certains Etats anti-OGM vont se retrouver dans une position schizophrénique, prévient en outre Eric Meunier, chargé de mission pour l'association Inf'OGM. Ils pourront interdire un OGM sur leur territoire mais, en échange, la Commission européenne attend qu'ils ne s'opposent pas à l'autorisation de cet OGM dans le reste de l'Europe. »

HUIT OGM EN ATTENTE D'AUTORISATION

Une chose est sûre, la nouvelle législation va accélérer la mise en culture de semences transgéniques sur le sol européen. Conséquence des années de blocage, un seul OGM est actuellement cultivé en Europe : le maïs MON810 du groupe américain Monsanto. Cette semence, plantée presque exclusivement en Espagne et au Portugal, fait l'objet d'un moratoire dans huit pays, tandis que la France a voté une loi en mai 2014 pour interdire la culture des maïs transgéniques. Trois autres semences génétiquement modifiées ont été autorisées mais abandonnées par les entreprises qui les commercialisaient, faute de débouchés : le maïs Bt176 de Syngenta, le maïs T25 de Bayer et la pomme de terre Amflora de BASF.

Or, huit dossiers d'OGM attendent une autorisation européenne de culture, selon Inf'OGM : le MON810 (demande de renouvellement), le TC1507 de l'Américain Pioneer, proposé à la culture par la Commission en novembre 2013 sous la pression d'un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, ainsi que six autres maïs de Pioneer, Dow AgroSciences et Syngenta. Les premières mises en culture ne devraient pas intervenir avant 2016, au vu des délais pour la mise en œuvre de la nouvelle législation.

D'ici là, la situation pourrait même encore avoir changé. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a ainsi inscrit dans ses priorités de 2015 la révision de la procédure d'autorisation des OGM. La controverse n'est peut-être pas close. 

                                     Audrey Garric             Chef adjointe du service Planète/Sciences du Monde.

15.01.2015 : 329. Le gaspillage alimentaire :

Dans le monde, presque 1 personne sur 7 se couche l’estomac vide. Or, environ 1/3 de la nourriture produite chaque année dans le monde est perdue ou gaspillée, soit 1,3 milliard de tonnes. Si l’on ne compte que le gaspillage en Europe, la quantité d’aliments perdus pourrait nourrir 200 millions de personnes.

La Fondation GoodPlanet s’engage sur la lutte contre le gaspillage alimentaire et vous aide à démêler le vrai du faux !

Le saviez-vous ?

En France il y a 8 590 000 tonnes de déchets alimentaires par an – soit presque 80 kg par personne. Or, si 80% de ces déchets sont difficilement évitables (os, épluchures…) il reste tout de même 20 kg/personne et par an de gaspillage alimentaire.

Mais qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?

Il désigne la quantité de nourriture qui aurait pu être consommée et qui est finalement jetée. Par exemple chaque français jette en moyenne chaque année 7 kg d’aliments non consommés et encore emballés.

Pourquoi réduire le gaspillage alimentaire ?

Tout d’abord, pour des raisons éthiques : la Terre produit suffisamment pour nourrir tous les hommes mais le gaspillage alimentaire accapare 28 % de nos terres agricoles !

D’autre part, pour des raisons économiques : dans le monde, le gaspillage alimentaire représente une valeur d’environ 1 000 milliards de dollars soit le PIB de l’Australie. En France, il représente un coût moyen annuel de 400 € pour une famille de 4 personnes.

Enfin, pour des raisons environnementales : l’agriculture nécessite l’utilisation d’importantes quantités d’eau, d’énergie et de ressources naturelles. Il faut, par exemple, 15 000 litres d’eau (soit 80 baignoires pleines !) pour produire un kilo de viande rouge ; et ce kilo a émis autant de GES qu’une voiture ayant roulé pendant 80 km. Ainsi l’agriculture et les changements d’utilisation des terres (déforestation, etc.) sont à l’origine d’environ 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Halte aux idées reçues !

D’après une étude de la Commission européenne, les ménages seraient les premiers responsables du gaspillage alimentaire, représentant près de 40%. Les acteurs de la grande distribution qui souvent pointés du doigt ont réalisé, quant à eux, des efforts importants : leurs dons aux Banques Alimentaires permettent de redistribuer environ 600 millions de repas chaque année aux plus démunis.

Quelles solutions pour faire face au gaspillage alimentaire ?

Dans un premier temps lors de l’achat : s’interroger sur la nécessité des achats, la pertinence des quantités, et tenir compte des dates de péremption. Par exemple il faut faire attention aux offres promotionnelles avec des quantités que nous ne pourrons écouler à temps. –   La DLC – date limite de consommation – concerne les produits très périssables qui pourraient provoquer une intoxication alimentaires si consommés trop tardivement. –   La DLUO – date limite d’utilisation optimale – elle, concerne les denrées moyennement périssables dont les qualités nutritives et gustatives peuvent s’altérer un peu avec le temps.

Ensuite, grâce à une meilleure conservation des aliments : organiser son réfrigérateur (aliments fragiles dans les zones plus froides, aliments proche de la date de péremption devant etc.), le nettoyer régulièrement, utiliser des boites de conservation réutilisables (pour conserver les plats cuisinés et/ou des produits entamés), et ne pas hésiter à se servir de son congélateur.

Dans un troisième temps, grâce à une cuisine futée : ajuster les quantités et cuisiner les restes. Par exemple du pain rassis peut devenir un dessert de pain perdu, de la chapelure ou des croutons à l’ail. Trouvez plus de recettes de cuisine sur La Fabrique à Menus .

Finalement avec le compostage : alléger sa poubelle recyclant les restes organiques. En effet, c’est le principe selon lequel la faune et la flore transforment les déchets organiques et les recyclent en un compost excellent pour la fertilité des sols. Attention, il faut connaître les déchets compostables et varier leur apport, vérifier le bon process de décomposition des déchets et ventiler le compost régulièrement

- See more at: http://www.goodplanet.info/actufondation/2015/01/14/consommer-moins-et-consommer-mieux-eviter-le-gaspillage-alimentaire/#sthash.KYKBGr67.dpuf

07.01.2014 : 328. LEGUMES PERPETUELS :

Légumes perpétuels : Récolter chaque année, sans trop forcer !Publié par : Lucas dans Au potager, Fiches conseils, Jardinage, Tous les articles

Faciles et économiques, les légumes perpétuels cumulent les avantages des plantes vivaces tout en assurant des récoltes régulières au potager avec un minimum d’entretien. Ces plantes potagères et légumes vivaces sont généralement de culture très simple et restent en place d’une année à l’autre…alors découvrez les sans plus tarder et donnez-leur la place qu’ils méritent dans votre potager !

La Criste marine, une plante potagère vivace et parfaitement rustique !

Qu’est ce qu’un « légume perpétuel » exactement ?

Les légumes perpétuels restent en place durant plusieurs années, sans que le jardinier n’ait à intervenir, ou presque ! En effet, nul besoin d’acheter des plants ou des semences chaque année. Il existe deux sortes de légumes dits « perpétuels ». Tout d’abord les plantes vivaces et rustique, dont le cycle de vie s’étale sur plusieurs années, supportant les rigueurs hivernales comme les chaleurs et sécheresses estivales et les plantes gélive mais qui se multiplient de manière souterraine par leurs bulbes, tubercules ou encore par semis spontanés !

Selon les légumes cultivés, le pied produit pendant 5 à 10 ans. Beaucoup de légumes perpétuels sont proches des espèces sauvages et donc parfaitement adaptés à nos climats parfois rude l’hiver. Ils résistent également bien aux maladies et aux parasites. Cependant, certains de ces légumes sont tellement peu exigeants qu’une fois installés, ils ont tendance à devenir envahissant, c’est par exemple le cas de la topinambour, du raifort ou encore de la livèche. Pour ce type de plantes, il est donc impératif de garder le contrôle de leur développement !

La livèche, un légume perpétuel très robuste !

Légumes perpétuels, des plus classiques aux plus originaux !

Bien souvent, les légumes perpétuels sont aussi des légumes anciens, originaux aux saveurs oubliée. En voici une liste intéressante, mais non exhaustive :

Livèche Mertensia maritima Criste marine Ail des ours Pourpier Epinard-fraise Raiponce

Oignon rocambole Cerfeuil tubéreux Chervis Crambe maritime Topinambour Fenouil Bardane

Rhubarbe Oseille Arroche Bourrache Raifort Plantain corne de cerf Ciboule de chine

Les légumes perpétuels vont rester implantés longtemps au même endroit dans votre jardin. Pour cette raison, il faut bien réfléchir à leur emplacement, en prenant en compte leur taille adulte. Au bout de quelques années, les pieds de la plupart des vivaces s’épuisent. Pensez donc à les diviser pour les renouveler.

La Mertensia maritima, une plante vivace et comestible au goût d’huitre !

Si vous souhaitez cultiver ces légumes perpétuels dans votre potager, sachez que nous proposons des graines et des plants à la vente dans notre jardinerie en ligne : www.alsagarden.com. Nous proposons également un coffret de graines comprenant 10 espèces différentes pour constituer une véritable petite collection, cliquez-ici : Coffret Légumes perpétuels.

  

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