3.3 les manifestations et les conséquences du...

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La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges / 68 3 - Le burnout des enseignants La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges / 69 sur les élèves, comme pour les patients dans les cas des professions de santé, oblige à promouvoir une éthique de soin de soi. Le burnout sévère contribue de façon indépendante aux arrêts de maladie et aux inaptitudes au travail. Ceux-ci ne peuvent pas s’expliquer uniquement par les troubles mentaux reconnus et les maladies physiques 17 . Parmi les patients ambulatoires, toutes professions confondues, consultant un service spécialisé dans le traitement du stress 2 , 75 % prennent un antidépresseur, font une psychothérapie et de la relaxation ; pour 75 % il y a une inaptitude pendant 8 mois ½ ; 80 % retournent au travail, dont 50 % sur un autre poste, et 25 % d’entre eux perdent leur travail. Selon des médecins italiens, 50 % de la pathologie psychiatrique responsable d’inaptitude au travail des enseignants est corrélée à leur activité professionnelle. Le risque de développer des troubles psychiques se rencontre 2 fois plus chez les enseignants que chez les employés du public, 2,5 fois plus que chez les personnels de santé et 3 fois plus que chez les ouvriers du secteur public 18 . De toutes les variables socio-démographiques qui ont été étudiées, celle de l’âge est la plus reliée au burnout. Les jeunes en dessous de 30 ans ont un niveau de burnout plus élevé que leurs aînés. Il n’y aurait pas ou peu de différences suivant le sexe. Les hommes célibataires sont plus vulnérables, de même que les universitaires. En cas de burnout sévère ils ont plus de jours d’absence que les femmes. Suite à l’analyse des différents composants du burnout, les enseignants femmes sont plus vulnérables à l’épuisement émotionnel et à la perte du sentiment d’efficacité professionnelle tandis que les hommes enseignants le sont aux attitudes cyniques 7. Les enseignants du premier degré sont plus vulnérables à l’épuisement émotionnel mais moins vulnérables aux attitudes cyniques et à la perte du sentiment d’efficacité professionnelle que leurs collègues du second degré. Dans les écoles recrutant des élèves de classes défavorisées on trouve plus d’enseignants épuisés et avec des attitudes de rejet 7 . En ce qui concerne la personnalité, le burnout est plus élevé chez ceux qui ont un locus de contrôle externe (styles d’attribution) et qui tendent à avoir une attitude passive et une basse estime de soi. Les facteurs organisationnels sont plus significatifs dans l’étiologie du burnout que les facteurs de personnalité. Une recherche sur l’épui- sement émotionnel dans une cohorte de jumeaux conclut que les facteurs génétiques ne sont probablement pas importants dans l’explication du burnout 19 . Il y a 11 jours d’absence des enseignants du primaire par an en congés de maladie, La Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du Ministère de l’éducation nationale Bureau des études statistiques sur le personnel Deux enquêtes auprès de 1200 enseignants du second degré et de 904 enseignants d’édu- cation physique et sportive. L’équipe de recherche de psychologie de la santé de l’université Victor Segalen- Bordeaux 2 ; l’IUFM d’Aquitaine ; la MGEN Rascle N, Janot- Bergugnat L, Horenstein J.M. et al. 2008 « Les déterminants et les conséquences de l’épuisement professionnel des enseignants : quels effets sur leur santé, quels effets sur leurs élèves ». Il s’agit d’examiner les signes précurseurs favorisant ou protégeant de l’épuisement professionnel 800 jeunes enseignants suivis pendant 5 ans depuis la fin de leurs étu- des. 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnout Il y a une prédominance des symptômes dysphoriques tels que l’épuisement physique, mental et émotionnel. Des symptômes physiologiques : irritabilité, maux de tête, troubles gastro-intestinaux, maux de dos, variations de poids, changement dans les rythmes du sommeil. Des symptômes psychologiques et comportementaux : perte d’enthousiasme, productivité diminuée malgré de longues heures de travail, retard au travail, irritabilité et manque de résistance à la frustration, rigidité croissante, résistance à la nouveauté, prise de décisions difficile, culpabilité de ne pas en faire plus, perte de contact avec les collègues ou sentiment d’irritation à leur égard. Cette symptomatologie peut apparaître chez des personnes sans antécédents psychopathologiques. Par l’impact sur les collègues et par effet de contagion, elle risque de dégrader le climat de travail dans les établissements scolaires. L’impact

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Page 1: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

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ocut

eurs

, au

man

que

de te

mps

libr

e au

cou

rs d

e la

jour

née,

à l’

impr

évis

ibili

té,

à l’e

spac

e ré

duit

pou

r di

scut

er d

es e

njeu

x de

la c

lass

e, a

ux c

onfli

ts p

our

le p

arta

ge

du m

atér

iel e

t au

man

que

de r

ecou

rs 20

.L’

hét

érog

énéi

té d

es c

lass

es :

est

mis

e en

ava

nt p

ar ¾

des

ens

eign

ants

com

me

pre-

miè

re c

ause

de

l’alo

urdi

ssem

ent d

e la

cha

rge

de tr

avai

l et p

our

just

ifier

la d

ifficu

lté

du m

étie

r. 21

À l’

écol

e pr

imai

re, u

ne c

lass

e ré

guliè

re d

’élè

ves p

rése

ntan

t des

pro

blèm

es d

e co

mpo

r-te

men

t est

un

fact

eur p

rédi

ctif

de b

urno

ut p

our l

es e

nsei

gnan

ts 22

; une

pro

port

ion

de

plus

de

20 %

repr

ésen

tera

it u

n fa

cteu

r de

risq

ue im

port

ant 23

. Les

com

port

emen

ts

pert

urba

teur

s de

s él

èves

mis

en

avan

t pa

r le

s en

seig

nant

s co

ncer

nent

en

prem

ier

lieu

l’agi

tati

on, l

’hyp

erac

tivi

té, l

’agr

essi

vité

, sui

vis p

ar l’

apat

hie,

l’is

olem

ent,

le re

pli

sur

soi p

uis

l’abs

enté

ism

e ch

roni

que

ou é

piso

diqu

e no

n ju

stifi

é, le

s m

anqu

emen

ts

grav

es e

t ré

pété

s au

x rè

gles

.L

a re

con

nai

ssan

ce :

« Po

ur l’

ense

igna

nt q

ui d

oit

disc

iplin

er l

es é

lève

s et

rec

evoi

r de

s app

réci

atio

ns n

égat

ives

de

sa h

iéra

rchi

e, c

es fa

its s

ont p

lus s

ailla

nts q

ue to

us le

s re

nfor

cem

ents

qu’

il pu

isse

rec

evoi

r ».

« L

’aut

onom

ie d

e l’e

nsei

gnan

t ne

sera

it q

u’ill

usoi

re, p

uisq

ue fo

rtem

ent

cont

rain

te p

ar d

es p

rocé

dure

s, s

tand

ards

et

com

péte

nces

déc

idés

aill

eurs

» 24

.L

es c

onfl

its

de

vale

urs

: da

ns u

ne re

cher

che

cana

dien

ne, 3

3,3

% d

es p

erso

nnes

ont

si

gnifi

é un

sent

imen

t d’in

cohé

renc

e en

tre

leur

s val

eurs

et l

eurs

obj

ecti

fs in

divi

duel

s et

ceu

x de

l’in

stit

utio

n25.

Les

in

terv

enti

ons

Troi

s ci

bles

son

t à

cons

idér

er d

ans

la p

réve

ntio

n et

le t

rait

emen

t du

bur

nout

.

Page 3: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

72

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

7

3

Stra

tégi

es A

CT

(Th

érap

ie

d’a

ccep

tati

on e

t d’e

nga

gem

ent)

Big

lan

A. 2

00

9

15

Ch

erch

ent à

am

élio

rer

la fl

exib

ilité

psy

chol

o-gi

qu

e. U

n p

rogr

amm

e d

e ce

typ

e se

dér

oule

su

r tr

ois

dem

i-jo

urn

ées

pen

dan

t d

eux

sem

ai-

nes

con

sécu

tive

s su

ivie

s de

la tr

oisi

ème

séan

ce

troi

s m

ois

aprè

s. I

l s’

agit

des

dis

cuss

ion

s en

gr

oup

e, d

es m

éth

odes

psy

cho-

édu

cati

fs e

t d

e la

pra

tiqu

e d

es t

ech

niq

ues

AC

T :

déf

usi

on

cogn

itiv

e, a

ccep

tati

on d

’évé

nem

ents

psy

cho-

logi

qu

es d

ésag

réab

les

(pen

sées

, ém

oti

on

s,

sou

ven

irs)

, ap

pro

ches

de

ple

ine

con

scie

nce

, m

ise

en é

vid

ence

des

val

eurs

, ac

tion

pou

r d

ével

opp

er d

es c

omp

orte

men

ts e

n a

ccor

d

avec

ces

val

eurs

.

Min

dfu

lnes

s-B

ased

Str

ess

Red

uct

ion

(M

BSR

)

Wil

liam

s. K

. 2

00

6U

tili

sati

on d

e st

raté

gies

en

ple

ine

con

scie

n-

ce.

Min

dfu

lnes

s-B

ased

Str

ess

Red

uct

ion

(M

BSR

)

Scar

dap

ane,

J.

R.,

Wal

lin

g,

C.

M.,

Mit

tal,

S.,

Don

nel

ly,

K.,

M

and

el, T

., &

C

loss

on,

M.

20

05

.

Stra

tégi

es e

n p

lein

e co

nsc

ien

ce e

t cl

arifi

-ca

tion

des

val

eurs

pou

r le

per

son

nel

d’u

ne

un

iver

sité

.

Gro

up

e d

e ré

solu

tion

de

pro

blè

mes

Pet

erse

n U

.L

e gr

oup

e gu

idé

par

des

bu

ts,

a li

eu d

ans

un

e éc

ole

2 h

eure

s p

ar s

emai

ne

pen

dan

t 4

moi

s.

Les

gro

up

es d

e ré

solu

tion

de

pro

blè

mes

: il

s’a

git

d’u

ne

pro

céd

ure

en

bou

cle

par

es

sai/

erre

ur

(les

éch

ecs

fon

t p

arti

e d

u p

roce

ssu

s) à

tra

vers

des

éta

pes

: d

éfin

ir l

e p

rob

lèm

e, l’

anal

yser

, rép

ond

re e

t év

alu

er le

s ré

sult

ats.

Les

sit

uat

ion

s d

e tr

avai

l son

t ex

amin

ées

pou

r id

enti

fier

des

pro

blè

mes

en

fon

ctio

n d

es b

uts

. L

e gr

oup

e ch

oisi

t d

es t

hèm

es p

erti

nen

ts, l

es c

lass

e en

sou

s th

èmes

, fixe

des

bu

ts e

t d

es s

trat

égie

s p

our

les

réal

iser

.

Man

agem

ent

du

st

ress

Tu

nn

ecli

ffe,

M.

R.,

Lea

ch,

D.

J.,

& T

un

nec

liff

e,

L.

P. 1

98

6

Com

por

te u

n g

rou

pe

de

réso

luti

on d

e p

ro-

blè

mes

ass

ocié

à la

rela

xati

on.

Th

érap

ie

cogn

itiv

o-co

mpo

rtem

enta

le

Zol

nie

rczy

k-Z

red

a D

20

05

Com

por

te la

ges

tion

du

tem

ps,

la r

estr

uct

u-

rati

on c

ogn

itiv

e, d

es e

xerc

ices

de

rela

xati

on

et l’

entr

aîn

emen

t au

x h

abil

ités

soc

iale

s.

L’en

traî

nem

ent

en p

lein

e co

nsc

ien

ce

(min

dfu

lnes

s)

Del

gad

o P

asto

r L

.C.

20

09

Con

cern

e 25 e

nse

ign

ants

du

pre

mie

r et

se

con

d d

egré

pou

r 10 s

éan

ces

heb

dom

a-d

aire

s d

e 3

h.

On

ass

ocie

un

tra

vail

su

r le

s va

leu

rs.

Psy

chot

hér

apie

d’in

spir

atio

n

anal

ytiq

ue

Pin

es,

A.

M.

20

02

Gro

up

e d

e th

érap

ie a

nal

ytiq

ue

se b

asan

t su

r l’a

ssoci

atio

n l

ibre

à l

’in

téri

eur

du

gro

up

e (i

nte

rpré

tati

on

th

érap

euti

qu

e d

es p

roce

s-su

s et

du

mat

érie

l in

con

scie

nt

ain

si q

ue

du

p

hén

omèn

e d

e tr

ansf

ert)

cen

tré

sur

le r

ôle

qu

e jo

uen

t le

s bu

ts p

erso

nn

els,

les

émot

ion

s et

l’év

alu

atio

n d

e l’a

ccom

pli

ssem

ent

dan

s la

d

imin

uti

on

des

sym

ptô

mes

d’é

pu

isem

ent

pro

fess

ion

nel

.

En

traî

nem

ent

en p

lein

e co

nsc

ien

ce.

Nap

oli

M.

2 0

04

Bas

é su

r le

dév

elop

pem

ent

des

com

pét

ence

s p

ou

r fo

cali

ser

son

att

enti

on

su

r l’i

nst

ant

pré

sen

t et

san

s ju

gem

ent

à tr

aver

s le

tra

vail

re

spir

atoi

re, l

a p

rise

de

con

scie

nce

du

cor

ps

et d

es é

vén

emen

ts c

ogn

itif

s et

ém

otio

nn

els

sur

un

mod

e p

erce

pti

f p

ré r

éflex

if.

Page 4: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

74

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

7

5

La

réad

apta

tion

: la

réa

dap

tati

on p

ar le

tra

vail

sp

écifi

que

aux

ense

ign

ants

exi

ste

sou

s u

ne

form

e u

niq

ue

en F

ran

ce v

ia u

n C

entr

e N

atio

nal

de

Réa

dap

tati

on (

CN

R)

de

la

MG

EN

. Ce

cen

tre

com

pre

nd

un

ate

lier

th

érap

euti

que

de

réad

apta

tion

par

le t

rava

il

(AT

RT

) à

Par

is e

t u

ne

écol

e ré

gion

ale

du

pre

mie

r d

egré

(d

ite

« l’É

cole

Ble

ue »

) à

La V

erri

ère.

Les

ens

eign

ants

acc

ueill

is p

euve

nt ê

tre

en c

ongé

mal

adie

ord

inai

re, e

n co

ngé

long

ue m

alad

ie (

3 ou

6 m

ois)

, en

cong

é lo

ngue

dur

ée o

u en

pos

te a

dapt

é.Le

s en

seig

nant

s su

ivis

au

cent

re d

e Pa

ris-

Wag

ram

de

la M

GE

N (

envi

ron

80 p

ar

an,

tout

e m

alad

ies

men

tale

s co

nfon

dues

) di

spos

ent,

out

re l

eurs

con

sult

atio

ns

psyc

hiat

riqu

es, d

e co

urs

de p

édag

ogie

vis

ant

à la

réa

dapt

atio

n et

de

stag

es d

e re

-co

nfro

ntat

ion

au tr

avai

l à l’

ATR

T (a

ctiv

ité

d’im

prim

erie

pou

r le

com

pte

de c

lient

s ex

téri

eurs

, ce

qui p

erm

et la

con

fron

tati

on à

un

mili

eu r

éel d

e tr

avai

l). I

l leu

r se

ra

auss

i pro

posé

des

sta

ges

de r

éins

erti

on à

l’éc

ole

de L

a V

erri

ère

ou a

u se

in d

’aut

res

étab

lisse

men

ts d

u pr

imai

re o

u du

sec

onda

ire,

et m

ême

à l’U

nive

rsit

é da

ns le

s tr

ois

acad

émie

s d’I

le-d

e-Fr

ance

. 50

à 70

ens

eign

ants

par

an

sont

con

cern

és p

ar c

es st

ages

. Po

ur c

eux

qui s

ouha

iten

t se

reco

nver

tir,

on o

rgan

ise

auss

i des

sta

ges

en e

ntre

pris

e,

en m

ilieu

ass

ocia

tif

ou d

ans

le s

ervi

ce p

ublic

aut

re q

ue l’

ense

igne

men

t (a

dmin

is-

trat

ion,

doc

umen

tati

on…

) 27

. . Le

s in

terv

enti

ons

sont

de

natu

re g

énér

ale

sans

êtr

e sp

écifi

quem

ent

taill

ées

pour

réd

uire

le b

urno

ut.

3.5

In

terv

enti

on

s org

anis

atio

nn

elle

s

Le

proj

et q

ualit

é de

vie

au

trav

ail

(QV

T)

dans

les

éta

blis

sem

ents

sco

lair

es e

n Fr

ance

.Le

que

stio

nnai

re «

QV

T »

est

un

outi

l d’a

ide

aux

pers

onne

ls d

e di

rect

ion

pour

la

réda

ctio

n du

« d

ocum

ent

uniq

ue d

e pr

éven

tion

des

ris

ques

» e

n in

clua

nt le

s ri

sque

s ps

y-ch

osoc

iaux

. Il e

st a

ussi

, et a

vant

tout

, un

outi

l de

prév

enti

on p

rim

aire

faci

litan

t la

gest

ion

part

icip

ativ

e du

str

ess.

Son

inté

rêt,

par

rap

port

à d

’aut

res

outi

ls d

e m

esur

e de

s ri

sque

s ps

ycho

soci

aux

au

trav

ail,

est

sa s

péci

ficit

é lié

e au

mili

eu é

duca

tif

et s

on a

pplic

abili

té à

des

lieu

x de

tr

avai

l à fa

ible

per

sonn

el. I

l a d

éjà

été

rem

pli e

ntre

oct

obre

et

déce

mbr

e 20

04 p

ar

2 56

8 en

seig

nant

s du

pre

mie

r et

sec

ond

degr

és à

tit

re i

ndiv

idue

l. C

ette

bas

e de

do

nnée

s nou

s per

met

de

défin

ir d

es n

orm

es d

e ré

pons

e et

de

com

pare

r les

résu

ltats

. U

n ra

ppor

t d’e

nquê

te a

été

larg

emen

t dis

trib

ué d

ans

les

étab

lisse

men

ts d

u se

cond

de

gré

10.

En

2007

nou

s avo

ns a

dapt

é le

que

stio

nnai

re p

our l

’app

lique

r à to

utes

les c

atég

orie

s

Les

gro

up

es d

’an

alys

e d

es p

rati

qu

es :

l’inf

luen

ce d

es g

roup

es B

alin

t à

l’usa

ge

des

méd

ecin

s gé

nér

alis

tes

a ét

é fo

rte

en F

ran

ce s

ur l

es f

orm

ateu

rs d

’en

sei-

gnan

ts. Q

ue c

e so

it e

n fo

rmat

ion

init

iale

ou

cont

inue

, dan

s le

s IU

FM

ou

en

étab

liss

emen

t, le

s en

seig

nant

s se

son

t ap

prop

rié

ces

idée

s et

les

ont

adap

tées

à

leur

ryt

hme,

voi

re t

rans

form

ées.

Par

exe

mpl

e : 2

heu

res

hebd

omad

aire

s po

ur

25 s

éan

ces

ann

uell

es p

enda

nt

1 à

2 an

s ; r

enco

ntr

es m

ensu

elle

s en

tre

6 à

10 p

erso

nn

es d

’un

mêm

e ét

abli

ssem

ent

et 2

an

imat

eurs

ext

érie

urs

dan

s le

ca

s de

s G

AP

P (

Les

Gro

upes

d’A

nal

yse

de l

a Pr

atiq

ue P

rofe

ssio

nn

elle

) ; l

es

grou

pes

« s

au s

» s

outi

en a

u so

utie

n de

Jac

ques

Lev

ine

(cen

trag

e du

gro

upe

sur

les

prob

lèm

es à

rés

oudr

e, r

efus

qu’

à un

e qu

esti

on p

rati

que

soit

don

née

hâti

vem

ent

une

répo

nse

prat

ique

, éc

oute

tri

pola

ire

(lan

gage

int

erm

édia

ire,

ni

psy

chan

alyt

ique

ni

péda

gogi

que)

; le

s Sé

min

aire

s C

lini

ques

d’A

naly

se d

es

Prat

ique

s É

duca

tive

s (S

CA

PE) ;

les

GE

ASE

(gr

oupe

d’e

ntra

înem

ent à

l’an

alys

e de

s si

tuat

ions

édu

cati

ves)

; le

s SA

PEA

/SA

PP

(sé

min

aire

d’a

naly

se d

es p

rati

ques

d’

ense

igne

men

t/ap

pren

tiss

age)

.

Rés

eau

x p

réve

nti

on a

ide

et s

uiv

i (P

AS) :

le 3

0 ju

in 2

003,

le p

rési

dent

de

la M

GE

N

sign

ait

avec

le

min

istr

e de

l’É

duca

tion

nat

iona

le u

n A

ccor

d-ca

dre

(ren

ouve

lé e

n 20

08) c

ompr

enan

t un

axe

favo

risa

nt la

mis

e en

pla

ce d

e di

spos

itifs

d’a

ccom

pagn

e-m

ent

des

pers

onne

ls d

e l’É

duca

tion

nat

iona

le v

icti

mes

de

viol

ence

dan

s l’e

xerc

ice

de le

urs

fonc

tion

s et

/ou

en d

ifficu

lté d

ans

l’exe

rcic

e de

leur

pro

fess

ion.

Act

uelle

men

t, 88

con

vent

ions

par

tena

rial

es P

AS

couv

rant

93

dépa

rtem

ents

ont

été

si

gnée

s. L

es a

ctio

ns so

nt v

alid

ées p

ar u

n C

omit

é de

pilo

tage

nat

iona

l et c

ompo

rten

t un

e ai

de à

l’év

alua

tion

méd

ical

e, m

édic

o-so

cial

e, d

es m

esur

es p

our l

’ada

ptat

ion

du

post

e de

tra

vail,

des

esp

aces

d’a

ccue

il et

d’é

cout

e so

us la

for

me

d’en

tret

iens

indi

-vi

duel

s de

cou

rte

duré

e ou

des

gro

upes

d’a

naly

se d

e pr

atiq

ues,

des

ate

liers

ou

des

conf

éren

ces s

ur le

s ris

ques

pro

fess

ionn

els (

trou

bles

mus

culo

-squ

elet

tiqu

es, g

este

et

post

ure,

tro

uble

s de

la v

oix,

str

ess,

add

icti

ons,

vio

lenc

e…).

Le d

ispo

siti

f te

nte

d’in

terv

enir

le p

lus

tôt

poss

ible

en

amon

t et

d’o

rien

ter,

si n

é-ce

ssai

re, v

ers

le r

elai

s in

stit

utio

nnel

com

péte

nt (

méd

ecin

de

prév

enti

on, a

ssis

tant

so

cial

, ser

vice

s de

res

sour

ces

hum

aine

s, d

ispo

siti

f de

soin

s).

Les

rése

aux

PAS

s’adr

esse

nt p

rior

itai

rem

ent

aux

indi

vidu

s su

r le

mod

èle

des

pro-

gram

mes

d’a

ide

aux

empl

oyés

(E

AP)

; to

utef

ois,

ils

ont

un

rôle

de

prév

enti

on e

t dé

velo

ppen

t de

s ac

tion

s de

for

mat

ion

aupr

ès d

e l’e

ncad

rem

ent,

déc

rite

s da

ns le

s in

terv

enti

ons

man

agér

iale

s.

Page 5: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

76

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

7

7

Le m

atér

iel d

u tr

avai

l, ou

tils

, mac

hine

s9

. La

séc

urit

é in

cend

ie1

0. Le

s co

urs

de r

écré

atio

n1

1. L’

amén

agem

ent

géné

ral d

es c

lass

es1

2. Le

s at

elie

rs, c

lass

es e

t la

bora

toir

es1

3. Le

s sa

lles

d’éd

ucat

ion

phys

ique

14

. Le

s ré

fect

oire

s1

5. L’

écla

irag

e au

sei

n de

l’ét

ablis

sem

ent

16

. Le

bru

it, l

’am

bian

ce t

herm

ique

et

l’hyg

ièn

e at

mos

ph

ériq

ue

gén

éral

e1

7. L

e co

nte

nu

du

tra

vail

18

. L’

envi

ron

nem

ent

psy

chos

ocia

l1

9. L

es r

isqu

es c

him

iqu

es (

soli

des

, li

qu

ides

, ga

z)2

0. L

es r

isqu

es b

iolo

giqu

es (

bac

téri

es,

viru

s, liq

uid

es c

orp

orel

s…)

21

.

Pou

r ch

aqu

e d

omai

ne,

il s

’agi

t d

e d

iscu

ter

qu

i peu

t fa

ire

qu

oi d

e co

ncr

et e

t qu

and

. P

ar e

xem

ple

s’a

giss

ant

du

con

ten

u d

u t

rava

il,

le g

uid

e p

rop

ose

les

item

s su

ivan

ts :

l’au

ton

omie

, la

lib

erté

de

con

tact

, le

s co

mp

éten

ces,

l’in

form

atio

n e

t la

for

mat

ion

. Pou

r l’e

nvi

ron

nem

ent

psy

choso

cial

, n

ou

s tr

ou

von

s : l

es é

valu

atio

ns

inte

rnes

à

l’éta

bli

ssem

ent,

les

rel

atio

ns

avec

les

per

son

nes

ext

érie

ure

s, l

es d

iscr

imin

atio

ns,

l’e

mp

loi,

les

pro

blè

mes

psy

chos

ocia

ux

au s

ein

du

per

son

nel

et

avec

les

élè

ves,

les

co

nd

itio

ns

de

vie

dan

s l’é

cole

.

Les

Gu

ides

DE

PA

RIS

16

Pou

r le

s ét

abli

ssem

ents

sco

lair

es g

lob

alem

ent.

Pou

r la

con

cert

atio

n e

ntr

e le

per

son

nel

et

la d

irec

tion

(il

exi

ste

des

gu

ides

d

irec

tion

– p

erso

nn

el é

du

cati

f d

u s

econ

dai

re,

de

la m

ater

nel

le e

t d

u p

rim

aire

).Pou

r la

con

cert

atio

n e

ntr

e le

per

son

nel

éd

uca

tif

et le

s él

èves

de

l’en

seig

nem

ent

seco

nd

aire

.

3.6

In

terv

enti

on

s m

anag

éria

les

Ce

son

t le

s at

elie

rs à

th

ème

qu

e n

ous

pri

vilé

gion

s p

our

nos

act

ion

s d

e p

réve

nti

on

aup

rès

de

l’en

cad

rem

ent.

Ch

aqu

e at

elie

r se

dér

oule

su

r u

ne

dem

i-jo

urn

ée. C

haq

ue

thèm

e co

mm

ence

par

un

e co

nfé

ren

ce m

agis

tral

e d’u

ne

heu

re e

n g

ran

d g

rou

pe,

su

ivie

d’a

teli

ers

en p

etit

s gr

oup

es p

end

ant

1 h

30.

Les

pet

its

grou

pes

se

div

isen

t

de

per

son

nel

au

sei

n d

’un

mêm

e ét

abli

ssem

ent

et n

ous

avon

s au

tom

atis

é la

pas

sati

on

pou

r fa

cili

ter

la t

âch

e et

ren

dre

les

éta

bli

ssem

ents

au

ton

omes

. 7

7 é

tab

liss

emen

ts

ont

été

éval

ués

en

2009 a

prè

s p

assa

tion

du

qu

esti

onn

aire

« o

n l

ine

» su

r le

sit

e In

tern

et d

e la

MG

EN

. E

n p

lus

du

qu

esti

onn

aire

, l’o

uti

l co

mp

orte

la

pro

céd

ure

d’

app

lica

tion

, l’a

nal

yse

des

rés

ult

ats

et d

es s

ugg

esti

ons

pou

r le

con

ten

u d

e la

réu

nio

n

de

pré

sen

tati

on d

es r

ésu

ltat

s.E

n B

elgi

qu

e es

t u

tili

sée

la m

éth

ode

SO

BA

NE

(sc

reen

ing,

ob

serv

atio

n,

anal

yse,

ex

per

tise

) et

les

Gu

ides

DE

PA

RIS

(d

épis

tage

par

tici

pat

if d

e ri

squ

es)

pou

r le

s ét

a-b

liss

emen

ts s

cola

ires

.

La m

éthod

e S

OB

AN

E

Pri

mau

té d

e la

pré

ven

tion

Fair

e la

pré

ven

tion

du

ris

qu

e p

lutô

t qu

e se

lim

iter

au

dia

gnos

tic

Uti

lise

r le

s co

mp

éten

ces

des

gen

s su

r p

lace

Act

eurs

de

la p

réve

nti

on p

lutô

t qu’

obje

t d

e la

pré

ven

tion

For

mat

ion

plu

tôt

qu’

assi

stan

ceD

émar

che

glob

ale

(la

salle

des

pro

fess

eurs

infl

uen

ce le

s re

lati

ons,

les T

MS

son

t in

flu

encé

s p

ar le

stre

ss e

t vi

ce v

ersa

).

Si p

ar p

oste

de

trav

ail

on e

nte

nd

gén

éral

emen

t l’e

nd

roit

et

les

con

dit

ion

s (b

ruit

, ch

aleu

r, e

tc.)

dan

s le

squ

els

un

e p

erso

nn

e es

t af

fect

ée à

un

e tâ

che

stér

éoty

pée

, cet

te

not

ion

est

rem

pla

cée

dan

s la

mét

hod

e SO

BA

NE

par

« s

itu

atio

ns

du

tra

vail

», p

our

mar

qu

er l

’imp

orta

nce

des

asp

ects

org

anis

atio

nn

els,

de

l’in

terf

éren

ce e

ntr

e le

per

-so

nn

el,

de

la r

épar

titi

on d

e re

spon

sab

ilit

és,

sur

la s

anté

du

per

son

nel

.L’

anal

yse

« p

arti

cip

ativ

e d

es r

isqu

es »

pre

nd

en

com

pte

21

dom

ain

es :

L’ex

téri

eur

de

l’éta

bli

ssem

ent

1.

Les

bât

imen

ts2

. L

a sé

curi

té d

es b

âtim

ents

3.

L’h

ygiè

ne

gén

éral

e4

. L

a p

olit

iqu

e et

la

doc

um

enta

tion

de

sécu

rité

au

niv

eau

gén

éral

de

l’éta

-5

. b

liss

emen

tL’

inst

alla

tion

éle

ctri

qu

e gé

nér

ale

6.

Les

ris

qu

es lié

s à

l’éle

ctri

cité

et

aux

gaz

7.

Les

acc

iden

ts d

e tr

avai

l au

niv

eau

gén

éral

de

l’éta

bli

ssem

ent

8.

Page 6: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

78

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

7

9

Out

ils d

e dé

pist

age :

tes

t, e

nqu

ête,

éco

ute

, re

pér

age

de

situ

atio

ns,

….

Com

men

t y

rem

édie

r.

3-L

es s

tyle

s d

e co

mm

un

icat

ion

dan

s la

ges

tion

de

con

flit

s et

des

sit

uat

ion

s d

e vi

olen

ce D

écou

vrir

les

dif

fére

nts

type

s d’

atti

tud

es lo

rs d

es r

elat

ion

s pr

ofes

sion

nel

les

et d

es é

vén

emen

ts d

ans

les

étab

liss

emen

ts. U

n a

ccid

ent

de

trav

ail, u

ne

cata

stro

ph

e,

un

e ag

ress

ion…

et o

n se

retr

ouve

face

à d

es «

vic

tim

es »

qu’

il fa

ut e

ntou

rer,

sout

enir,

ai

der.

Les

paro

les

et le

s ac

tes

pour

ront

fai

re la

diff

éren

ce. R

éfléc

hir

à la

cla

rté

des

mes

sage

s pou

r vé

hicu

ler

tout

aut

ant l

’affi

rmat

ion

de so

i et l

e re

spec

t d’a

utru

i. Tr

a-va

iller

sur

la c

omm

unic

atio

n ve

rbal

e et

non

ver

bale

pou

r év

iter

de

se fa

ire

agre

sser

ph

ysiq

uem

ent.

Pre

ndre

con

scie

nce

de n

otre

par

tici

pati

on a

u dé

clen

chem

ent

d’un

co

nflit

.P

rogr

amm

e :

La c

omm

unic

atio

n de

cri

se :

met

tre

de la

str

uctu

re d

ans

un m

ilieu

cha

otiq

ueL’

asse

rtiv

ité :

co

mm

un

iqu

er e

n s

’affi

rman

t et

san

s éc

rase

r l’

autr

e

Le d

ebri

efing

psy

chol

ogiq

ue :

accu

eil

lir

et

so

ute

nir

les v

icti

mes

Le d

ésam

orça

ge :

com

men

t ne

pas

s’e

ngag

er d

ans

un p

roce

ssus

d’e

scal

ade

de

la v

iole

nce

4-L

e cl

imat

sco

lair

e d

ans

la p

réve

nti

on d

es c

onfl

its

et d

es v

iole

nce

s M

ettr

e en

évi

denc

e l’i

mpo

rtan

ce d

es fa

cteu

rs in

tern

es d

ans

l’évo

luti

on

d’u

n c

lim

at d

’éta

bli

ssem

ent,

plu

s p

arti

culi

èrem

ent

les

con

dit

ion

s d

e tr

avai

l et

la

qu

alit

é d

e vi

e d

e se

s ac

teu

rs.

Pro

gram

me

:C

lim

ats

orga

nis

atio

nn

els

et é

mot

ion

nel

sL

es d

éter

min

ants

du

cli

mat

sco

lair

eL

e b

arom

ètre

du

mor

al d

u p

erso

nn

el d

e d

irec

tion

5-L

a qu

alit

é d

e vi

e au

tra

vail

Fav

oris

er l

a m

ise

en œ

uvr

e d’u

n p

roje

t d

e p

réve

nti

on à

la

sou

rce

au

sein

mêm

e d

es é

tab

liss

emen

ts s

cola

ires

. M

ieu

x ce

rner

les

ris

qu

es p

sych

osoc

iau

x.

Ap

pro

fon

dir

la

not

ion

de

clim

at d

’éta

bli

ssem

ent

par

un

e ré

flex

ion

par

tan

t d’u

ne

enqu

ête

réal

isée

au

prè

s d

es e

nse

ign

ants

. D

iscu

ssio

n c

riti

qu

e su

r le

s p

rop

osit

ion

s d’a

mél

iora

tion

de

la q

ual

ité

de

vie

au t

rava

il.

en s

ous-

grou

pes

pou

r tr

avai

ller

su

r u

n d

ocu

men

t en

rap

por

t av

ec l

a co

nfé

ren

ce e

t ré

pon

dre

à d

es q

ues

tion

s qu

i se

ron

t p

rése

nté

es a

u g

rou

pe

par

des

rap

por

teu

rs. L

es

thèm

es s

uiv

ants

son

t ab

ord

és :

1-L

e tr

avai

l ém

otio

nn

el d

u m

anag

er é

du

cati

f. 2

-

Le

dép

ista

ge d

es s

itu

atio

ns

à ri

squ

e d

e st

ress

et

de

viol

ence

au

tra

vail

. 3

-Les

sty

les

de

com

mu

nic

atio

n d

ans

la g

esti

on d

e co

nfl

its

et d

es s

itu

atio

ns

de

viol

ence

. 4

-Le

clim

at s

cola

ire

dan

s la

pré

ven

tion

des

con

flit

s et

des

vio

len

ces.

5-L

a qu

alit

é d

e vi

e au

tra

vail

. 6

-La

gest

ion

des

per

son

nal

ités

dif

fici

les.

7-L

a ci

vili

té.

Les

ate

lier

s à

thèm

e p

ou

r le

per

son

nel

d’e

nca

dre

men

t

1-L

e tr

avai

l ém

otio

nn

el d

u m

anag

er é

du

cati

f L

e te

rme

« tr

avai

l ém

otio

nn

el »

déc

rit

les

effo

rts

qu

e fa

it l

e p

erso

nn

el

pou

r m

ettr

e se

s ém

otio

ns

en a

ccor

d a

vec

les

atte

nte

s d

e l’i

nst

itu

tion

. Ce

trav

ail e

st

d’a

uta

nt

plu

s in

ten

se q

u’il

s’a

git

d’e

xpri

mer

ou

su

pp

rim

er d

es é

mot

ion

s en

con

tra-

dic

tion

ave

c se

s se

nti

men

ts p

rofo

nd

s.L

e tr

avai

l ém

otio

nn

el e

st r

esp

onsa

ble

de

l’usu

re a

u m

ême

titr

e qu

e le

tra

vail

ph

y-si

qu

e ou

men

tal. Q

uel

les

com

pét

ence

s ac

qu

érir

pou

r fa

ire

face

à la

com

ple

xité

des

d

eman

des

in

stit

uti

onn

elle

s ?P

rogr

amm

e :

Ges

tion

de

cris

es :

les

mét

hod

es d

’ent

raîn

emen

tG

esti

on d

u st

ress

: le

s ju

gem

ents

d’a

utop

rote

ctio

nFa

ire

face

à l’

ince

rtit

ude :

de

l’ada

ptab

ilité

à la

pat

holo

gie

de la

déc

isio

n.D

émon

trer

une

ada

ptab

ilité

inte

rper

sonn

elle

: à

quoi

ser

t l’e

mpa

thie

?

2-D

épis

ter

les

situ

atio

ns

à ri

squ

e d

e st

ress

et

viol

ence

au

tra

vail

La lé

gisl

atio

n co

ncer

nant

les

vari

able

s ps

ycho

soci

ales

au

trav

ail é

volu

e. M

ais

pour

or

gani

ser r

éelle

men

t une

pré

vent

ion

en c

es d

omai

nes,

il fa

ut a

voir

une

con

nais

sanc

e ap

prof

ondi

e de

ses v

aria

bles

. Dur

ant c

ette

dem

i-jo

urné

e, n

ous f

eron

s un

tour

d’e

n-se

mbl

e de

s th

èmes

: m

al-ê

tre,

sou

ffra

nce

, str

ess,

har

cèle

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t et

vio

len

ce a

u t

rava

il,

les

moy

ens

de

dép

ista

ge e

t co

mm

ent

se p

roté

ger.

Pro

gram

me

:H

arcè

lem

ent,

vio

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ce,

stre

ss,

mal

-êtr

e, s

ouff

ran

ce a

u t

rava

il,

épu

isem

ent

pro

fes-

sion

nel

: d

éfin

itio

ns

léga

les

et o

pér

atio

nn

elle

s. T

rou

ble

s d

e l’a

dap

tati

on e

t ét

at d

e st

ress

pos

t tr

aum

atiq

ue

: d

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itio

ns

méd

i-ca

les.

Le

trau

mat

ism

e vi

cari

ant :

C’e

st q

uoi

? C

omm

ent

s’en

pro

tége

r ?

Page 7: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

80

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

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té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

8

1

Con

clu

sion

En

anal

ogie

ave

c le

mot

« s

tres

s »,

fac

e au

con

stat

qu’

il n’

exis

te p

as d

e tr

aduc

tion

fr

ança

ise

tota

lem

ent s

atis

fais

ante

, il c

onvi

endr

ait d

’uti

liser

le te

rme

« bu

rnou

t ». S

’il

doit

êtr

e tr

aité

et s

i l’e

ffica

cité

des

inte

rven

tion

s doi

t êtr

e év

alué

e, n

ous a

vons

bes

oin

d’un

con

sens

us s

ur s

a dé

finit

ion

et s

on id

enti

ficat

ion

28. L

es c

ritè

res

d’in

clus

ion

et

d’ex

clus

ion

doiv

ent

être

défi

nis

rigo

ureu

sem

ent.

San

s cr

itèr

es c

lair

s, il

est

diffi

cile

de

sav

oir

si c

’est

l’é

chan

tillo

n ou

l’in

terv

enti

on q

ui e

xpliq

ue l

es v

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tion

s de

s ré

sult

ats.

Les

tra

vaux

sué

dois

aut

our

de M

arie

Asb

erg

repr

ésen

tent

une

ava

ncée

da

ns c

et o

bjec

tif.

Les

out

ils d

e m

esur

e de

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char

ge d

e tr

avai

l da

tant

de

l’épo

que

indu

stri

elle

sem

-bl

ent

inad

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s au

« t

rava

il ém

otio

nnel

» d

es e

nsei

gnan

ts. L

a m

ulti

plic

atio

n et

la

com

plex

ifica

tion

des

tâc

hes

des

ense

igna

nts

se d

ével

oppe

nt d

ans

un c

onte

xte

« le

mét

ier

d’él

ève

» ne

va

plus

de

soi,

où l’

ince

rtit

ude

sur

ce q

ui v

aut

d’êt

re e

nsei

-gn

é ga

gne

les

ense

igna

nts,

des

atte

ntes

soc

iale

s co

ntra

dict

oire

s («

sél

ecti

on »

et

« ég

ale

réus

site

de

tous

»)

rend

ent

délic

ate

la r

eche

rche

d’u

n co

nsen

sus

min

imum

de

s va

leur

s pa

rtag

ées

au s

ein

d’un

éta

blis

sem

ent

scol

aire

Au

cun

en

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nan

t n

e so

rt i

nd

emn

e d

e cô

toye

r d

es é

lève

s p

ou

r q

ui

ven

ir,

réu

ssir

à l

’éco

le,

n’a

pas

de

sen

s »

29

.

Face

à c

ette

situ

atio

n, le

s ens

eign

ants

eux

-mêm

es e

n pr

emie

r lie

u et

les i

nsti

tuti

ons

cens

ées

les

sout

enir

ont

mis

en

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e de

s re

cher

ches

et

des

inte

rven

tion

s, e

xpos

ées

succ

inct

emen

t dan

s le

prés

ent a

rtic

le, q

ui p

euve

nt ê

tre

utile

s à d

’aut

res m

étie

rs m

oins

vi

sibl

es m

ais

sûre

men

t to

ut a

ussi

att

eint

s de

bur

nout

que

les

ense

igna

nts.

3.7

Bib

liogr

aph

ie

1. S

chau

feli

W.B

. Bur

nout

en

prof

esor

es :

Una

per

spec

tiva

soc

ial d

e in

terc

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o.

Rev

ista

de

Psic

olog

ia d

el t

raba

jo y

de

las

Org

aniz

acio

nes

2005

; 21

, 1-2

: 15

-35.

2. C

orte

n Ph

. Le

Bur

n-ou

tht

tp:/

/hom

epag

es.u

lb.a

c.be

/~ph

cort

en/C

liniq

ueSt

ress

/LaC

liniq

ue/C

liniq

ue1.

htm

3. Å

sber

g, M

., G

lise,

K.,

Her

lofs

son,

J.,

Jaco

bsso

n, L

., K

raka

u, I

., N

ygre

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., et

al

., U

tmat

tnin

gssy

ndro

m –

str

essr

elat

erad

psy

kisk

ohä

lsa

(Exh

aust

ion

diso

rder

stre

ss-r

elat

ed p

sych

olog

ical

ill

heal

th).

Sto

ckho

lm :

Soci

alst

yrel

sen

(The

Sw

edis

h N

atio

nal B

oard

of H

ealt

h an

d W

elfa

re)

2003

.4.

Abr

aham

A.

L’en

seig

nant

est

une

per

sonn

e. P

aris

: E

SF,

colle

ctio

n Sc

ienc

e de

Pro

gram

me

:L

es r

isqu

es p

sych

osoc

iaux

au

trav

ail

Les

out

ils d

’éva

luat

ion

du c

limat

sco

lair

eL

es in

terv

enti

ons

en p

réve

ntio

n

6-L

a ge

stio

n d

es p

erso

nn

alit

és d

iffi

cile

s Q

uelle

att

itud

e po

urra

it a

dopt

er l

e ch

ef d

’éta

blis

sem

ent

conf

ront

é à

un m

embr

e du

per

sonn

el p

rése

ntan

t des

com

port

emen

ts p

rovo

quan

t dir

ecte

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t l’i

nséc

urit

é da

ns l’

étab

lisse

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t ?P

rogr

amm

e :

Le

com

port

emen

t al

cool

ique

Le

com

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emen

t ag

ress

ifL

es a

lléga

tion

s de

s co

mpo

rtem

ents

péd

ophi

les

Le

com

port

emen

t an

xieu

x

7-

La

civi

lité

La

civi

lité

engl

obe

les p

rinc

ipes

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amen

taux

de

la c

onsi

déra

tion

de

l’aut

re, d

e se

s va

leur

s et d

e sa

diff

éren

ce. E

lle c

ontr

ibue

à la

col

légi

alité

et a

u cl

imat

d’é

tabl

isse

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t. N

e pa

s su

ppos

er q

ue t

out

le m

onde

a l

es c

onna

issa

nces

et

com

péte

nces

pou

r se

co

mpo

rter

civ

ilem

ent

est

un p

réal

able

à la

pré

vent

ion

des

risq

ues

psyc

hoso

ciau

x. T

rans

fére

r des

out

ils p

ropr

es a

ux p

roce

ssus

inte

rper

sonn

els d

u ca

dre

psyc

ho-

thér

apiq

ue v

ers l

es re

latio

ns p

rofe

ssio

nnel

les p

our l

a pr

éven

tion

du b

urno

ut. R

éfléc

hir à

la

clar

té d

es m

essa

ges p

our v

éhic

uler

tout

aut

ant l

’affi

rmat

ion

de so

i et l

e res

pect

d’a

utru

i. Tr

avai

ller s

ur la

com

mun

icat

ion

verb

ale

et n

on v

erba

le p

our é

vite

r de

se fa

ire a

gres

ser.

Pren

dre

cons

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ce d

e no

tre

part

icip

atio

n au

déc

lenc

hem

ent

d’un

con

flit.

Cla

rifie

r le

s va

leur

s ps

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logi

ques

des

uns

et

des

autr

es p

our

faci

liter

un

clim

at d

e co

nfian

ce.

Dév

elop

per l

a fle

xibi

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psyc

holo

giqu

e po

ur lu

tter

con

tre

la st

igm

atisa

tion.

Nou

s rec

onna

isso

ns l’

expe

rtis

e de

s par

tici

pant

s dan

s leu

rs b

esoi

ns e

t int

érêt

s spé

ci-

fique

s, e

n co

nséq

uenc

e no

tre

atti

tude

est

con

sult

ativ

e et

non

pas

pre

scri

ptiv

e.P

rogr

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e :

Le

resp

ect :

com

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t va

lider

l’in

terl

ocut

eur

L’as

sert

ivit

é : c

omm

uniq

uer

en s’

affir

man

t sa

ns é

cras

er l’

autr

e L

e dé

sam

orça

ge :

com

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t ne

pas

s’e

ngag

er d

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un p

roce

ssus

d’e

scal

ade

de

la v

iole

nce

La

confi

ance

: pr

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ir le

dis

cour

s cy

niqu

eL

a di

scri

min

atio

n : p

réve

nir

les

com

port

emen

ts s

tigm

atis

ants

.

Page 8: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

82

3 -

Le

bu

rno

ut

de

s e

ns

eig

na

nts

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

8

3

Indu

stri

al a

nd O

rgan

izat

iona

l Psy

chol

ogy

2005

; 20

: 26

9-30

9.20

. Cha

tign

y C

. L’e

rgon

omie

au

serv

ice

des

ense

igna

nts.

Soc

iété

d’E

rgon

omie

de

Lang

ue F

ranç

aise

– 4

4ème c

ongr

ès, T

oulo

use

22-2

4 se

ptem

bre

2008

.21

. Ens

eign

er e

n co

llège

et

lycé

e en

200

8. L

es d

ossi

ers

ense

igna

nts

et p

erso

nnel

s de

l’éd

ucat

ion.

Min

istè

re d

e l’é

duca

tion

nat

iona

le 2

009

; 194

.22

. Kok

kino

s CM

. Job

stre

ssor

s, p

erso

nalit

y an

d bu

rnou

t in

prim

ary

scho

ol te

ach-

ers.

Br

J E

duc

Psyc

hol 2

007

; 77

: 229

-243

.23

. Tal

mor

, R.,

Rei

ter,

S. &

Fei

gin,

N. F

acto

rs re

lati

ng to

regu

lar e

duca

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teac

her

burn

out

in i

nclu

sive

edu

cati

on.

Eur

opea

n Jo

urna

l of

Spe

cial

Nee

ds É

duca

tion

20

05 ;

20, 2

: 21

5-22

9.24

. M

aroy

Ch.

& C

atto

nar

B.

« Pr

ofes

sion

nalis

atio

n ou

dép

rofe

ssio

nnal

isat

ion

des

ense

igna

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Le

cas

de l

a C

omm

unau

té f

ranç

aise

de

Bel

giqu

e ».

Cah

ier

de

rech

erch

e du

GIR

SEF

2002

; 18

: 1

– 29

. En

ligne

: ht

tp :/

/ww

w.fa

stef

-por

te…

sea

/gi

rsef

/cah

ier1

8.pd

f25

. Soa

res A

. Tra

vaill

er a

vec

le c

oeur

: la

sant

é m

enta

le, l

es é

mot

ions

et l

es v

iole

nces

2

004.

In

http

://w

ww

.csq

.qc.

net/

inde

x.cf

m/2

,0,1

676,

9656

,232

3,0,

htm

l ? a

ctio

n =

disp

lay

& B

oxID

= 8

847

& L

angI

D =

2 &

Kin

dID

= 2

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ete

= ye

s26

. Z

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ercz

yk-Z

reda

D.

An

inte

rven

tion

to

redu

ce w

ork-

rela

ted

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out

in

teac

hers

. Int

erna

tion

al Jo

urna

l of O

ccup

atio

nal S

afet

y an

d E

rgon

omic

s 200

5 ; 1

1,

4 : 4

23-4

30.

27. D

hôte

Ch.

Int

ervi

ew. I

n D

espo

rtes

G. «

Pro

fs »

en

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fran

ce p

sych

ique

. Êtr

e H

andi

cap

info

rmat

ion.

Jan

vier

-fév

rier

201

0 ; 1

04-1

05.

28. H

atin

en M

., K

innu

nen

U.,

Mak

ikan

gas A

., K

alim

o R

., To

lvan

en A

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kkon

en

M.

Bur

nout

dur

ing

a lo

ng-t

erm

reh

abili

tati

on :

com

pari

ng l

ow b

urno

ut,

high

bu

rnou

t —

ben

efite

d, a

nd h

igh

burn

out

— n

ot b

enefi

ted

traj

ecto

ries

. A

nxie

ty,

Stre

ss a

nd C

opin

g 20

09 ;

22, 3

: 34

1-36

0.29

. Les

rep

rése

ntat

ions

de

la g

rand

e di

fficu

lté s

cola

ire

par

les

ense

igna

nts.

Ann

ée

scol

aire

200

5-20

06. L

es d

ossi

ers

ense

igne

men

t sc

olai

re. M

inis

tère

de

l’édu

cati

on

nati

onal

e 20

07 ;

182.

Pou

r en

sav

oir

plu

s

Big

lan

A. T

each

er st

ress

and

col

legi

ality

: O

verl

ooke

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ctor

s in

the

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rt to

pro

mot

e ev

iden

ce-b

ased

prac

tice

s. N

ewsl

ette

r ; 2

008,

31,

3.

http

://w

ww

.aba

inte

rnat

iona

l.org

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A/n

ewsl

ette

r/vo

l313

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lan.

asp

Bon

d, F

.W.,

Hay

es, S

.C.,

& B

arne

s-H

omes

, D. P

sych

olog

ical

flex

ibili

ty, A

CT,

l’Édu

cati

on ;

1984

.5.

Lant

haum

e F.

& H

élou

Ch.

La

souf

fran

ce d

es e

nsei

gnan

ts. P

aris

: PU

F, 2

008.

6. K

oves

V.,

Cha

noit

P.-

F., L

abar

te S

. Les

ens

eign

ants

et l

eur s

anté

. Édi

tion

Fri

son-

Roc

he ;

1997

.7.

Kov

es-M

asfé

ty V

., Se

villa

-Ded

ieu

C.,

Rio

s-Se

idel

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Ner

rièr

e E

. & C

han

Che

e C

. Do

teac

hers

hav

es m

ore

heal

th p

robl

ems ?

Res

ults

from

Fre

nch

cros

s-se

ctio

nal

surv

ey. B

MC

Pub

lic h

ealth

200

6 ; 6

: 10

1.8.

Ver

cam

bre

M-N

, Bro

ssel

in P

, Gilb

ert

F, N

erri

ère

E, &

Kov

ess-

Mas

féty

V. I

ndi-

vidu

al a

nd c

onte

xtua

l cov

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tes o

f bur

nout

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cros

s-se

ctio

nal n

atio

nwid

e st

udy

of

Fren

ch t

each

ers.

BM

C P

ublic

Hea

lth 2

009,

9 :

333.

9. Ja

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2 0

04 ;

162

: 26-

35.

10.

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ein

J.M

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ropo

siti

ons.

Par

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Col

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; 20

06.

11. M

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ckso

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Man

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1986

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Bak

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1-17

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84

3 -

Le

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La

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5

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06 ;

26 :

25-5

4.Fo

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s G

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dans

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2006

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and

clin

ical

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ress

ion.

Jou

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2003

; 75

,3 :

209-

221.

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L.,

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08.

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2007

, 23

: 11

77-1

192

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. M. A

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2 ; 3

9, 1

: 10

3-11

3.M

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; 52

: 39

7-42

2.V

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even

ting

teac

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burn

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brid

ge :

Cam

brid

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rsit

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ess ;

199

9 : 1

-11.

Page 10: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

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rava

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an

s l

es l

ycé

es e

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llè

ge

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86

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

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rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

87

Préam

bule

Not

re é

tude

mon

tre

que

le s

enti

men

t d’

appa

rten

ance

— é

lém

ent

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rtan

t si

ce

n’es

t dan

s ce

rtai

ns c

as, e

ssen

tiel

à la

con

stru

ctio

n de

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ivili

té —

con

stit

ue u

n de

s do

mai

nes

dété

rior

és m

is e

n av

ant p

ar le

s ét

ablis

sem

ents

. Tro

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hiff

res :

dan

s 20

%

des é

tabl

isse

men

ts, a

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oins

la m

oiti

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el p

erço

it u

ne

rela

tion

dél

étèr

e en

tre

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ltes

de

l’ét

abli

ssem

ent ;

27

% d

es p

erso

nnel

s rép

onde

nt q

ue le

ur o

pini

on

n’es

t pas

pri

se e

n co

mpt

e lo

rs d

e dé

cisi

ons i

mpo

rtan

tes ;

17

% p

réci

sent

qu’

ils n

’ont

pe

rson

ne à

qui

se

confi

er lo

rsqu

’ils

ont

un

pro

blè

me

dan

s l’é

tab

liss

emen

t.

La

civi

lité

en

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e le

s p

rin

cip

es f

ond

amen

tau

x d

e la

con

sid

érat

ion

de

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tre,

de

ses

vale

urs

et d

e sa

diff

éren

ce. E

lle c

ontr

ibue

à la

col

légi

alit

é et

au

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’éta

blis

-se

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t.

Sources et outils d’interven

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l’u

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atio

n de

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erch

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pé le

pro

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me

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ET

(Civ

ilité

, res

pect

et e

ngag

emen

t au

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pou

r l’a

mél

iora

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de

la q

ualit

é de

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viro

nnem

ent p

rofe

ssio

nnel

des

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aille

urs d

e la

sant

é et

a c

onst

ruit

une

éche

lle

d’év

alua

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de

la c

ivili

té e

n m

ilieu

de

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voir

en

anne

xe p

our

la t

radu

ctio

n fr

ança

ise

que

nous

avo

ns r

éalis

ée).

Le

deux

ièm

e, fi

gure

impo

rtan

te d

ans

le c

ham

p du

bur

nout

, a a

dapt

é le

s int

erve

ntio

ns a

u co

ntex

te c

anad

ien

pour

la p

réve

ntio

n du

bu

rnou

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ospi

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r.O

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ces

sou

rces

, nou

s ut

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ns d

es o

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pro

pres

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cess

us in

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s du

cad

re p

sych

othé

rapi

que

pour

con

stru

ire

des

rela

tion

s pr

ofes

sion

nelle

s po

ur la

pr

éven

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des r

isqu

es p

sych

osoc

iaux

: réfl

échi

r à la

cla

rté

des m

essa

ges p

our v

éhic

uler

to

ut a

utan

t l’a

ffirm

atio

n de

soi

et

le r

espe

ct d

’aut

rui ;

tra

vaill

er s

ur la

com

mun

i-ca

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ver

bale

et

non

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ale

pour

évi

ter

de s

e fa

ire

agre

sser

; pr

endr

e co

nsci

ence

de

not

re p

arti

cipa

tion

au

décl

ench

emen

t d’

un c

onfli

t. S

’agi

ssan

t de

con

fianc

e et

d’

enga

gem

ent

nous

pré

sent

ons

les

trav

aux

de K

enne

th T

hom

as.

Page 11: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

88

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

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té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

89

l’irr

espe

ct n

’est

pas

seu

lem

ent

basé

e su

r la

faç

on d

ont

nous

som

mes

per

sonn

elle

-m

ent t

rait

és m

ais

auss

i sur

le tr

aite

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t rés

ervé

aux

aut

res.

Qua

nd u

n m

embr

e de

l’é

quip

e es

t tra

ité

de fa

çon

inju

ste,

la p

erce

ptio

n du

resp

ect i

nsti

tuti

onne

l des

aut

res

mem

bres

de

l’équ

ipe

risq

ue d

’êtr

e al

téré

e ; la

per

te d

e co

nfian

ce d

ans

l’ins

titu

tion

va

con

trib

uer

au b

urno

ut.

Les

stan

dard

s de

ce

qui e

st c

omm

uném

ent c

ompr

is c

omm

e un

trai

tem

ent r

espe

c-tu

eux

ne so

nt p

as fi

xes e

t cer

tain

s att

ribu

ent à

une

« c

ultu

re d

e la

psy

chot

héra

pie

» le

s ch

ange

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ts d

e la

sen

sibi

lité

à l’i

rres

pect

dan

s la

der

nièr

e dé

cenn

ie.

Le

resp

ect

com

mu

niq

ue

la v

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atio

n d

e l’au

tre.

Val

ider

l’au

tre

sign

ifie

le c

onfir

mer

, l’a

uthe

ntifi

er,

affir

mer

qu’

il y

a du

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s to

ut

auta

nt d

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on c

ompo

rtem

ent q

ue d

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’indi

vidu

tel q

u’il

est.

Cel

a ne

sign

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pas

fair

e de

s élo

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u va

lider

ce

qui e

st in

valid

e. V

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er im

pliq

ue d

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pond

re n

on p

as

à de

s rè

gles

arb

itra

ires

mai

s à

ce q

ue l’

autr

e es

t, ic

i et

mai

nten

ant,

tou

t en

res

tant

se

nsib

les

à no

tre

état

dan

s la

rel

atio

n. C

lari

fier

nos

émot

ions

et

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ns, e

t en

pr

emie

r lie

u l’e

mpa

thie

, est

néc

essa

ire

au re

spec

t des

aut

res.

Il s’

agit

de c

omm

uniq

uer

à qu

elqu

’un,

à t

rave

rs n

os p

arol

es o

u no

s ac

tion

s, q

u’il

est

vu e

t éc

outé

et

que

ses

répo

nses

ou

com

port

emen

ts o

nt u

ne v

alid

ité

inhé

rent

e (L

ineh

an M

M 1

997)

.V

alid

er u

ne é

mot

ion

veut

dir

e qu

’elle

est

com

préh

ensi

ble

et t

olér

able

don

c il

ne

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l’ig

nore

r, di

re q

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tir

autr

emen

t ou

cha

nger

tro

p ra

pide

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t d’

émot

ion.

Con

cern

ant

des

cogn

itio

ns il

s’ag

it d

e va

lider

, pas

de

réfu

ter.

Val

ider

le c

ompo

rtem

ent n

e ve

ut p

as d

ire

être

d’a

ccor

d ou

en

désa

ccor

d. C

ela

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re q

u’il

a un

sen

s et

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st c

ompr

éhen

sibl

e da

ns le

con

text

e où

il s

e m

anife

ste.

Il

s’agi

t de

trou

ver l

es st

imul

i dan

s l’e

nvir

onne

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t act

uel q

ui p

erm

ette

nt d

e so

uten

ir

le c

ompo

rtem

ent d

e l’i

nter

locu

teur

. Il s

’agi

t de

décr

ire,

pas

d’é

valu

er o

u de

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r (ce

la

veut

dir

e «

ni b

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et

n’im

pliq

ue p

as e

ncou

rage

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t ou

app

roba

tion

).

La v

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atio

n pe

ut s

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à pl

usie

urs

nive

aux

de c

ompl

exit

é :Pr

êter

att

enti

on à

l’au

tre :

l’ob

serv

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n ac

tive

impl

ique

de

limite

r les

bia

is p

erso

nnel

s, «

d’ar

rête

r la

mac

hine

à p

ense

r » p

our f

ocal

iser

sur l

’aut

re. L

’éco

ute

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ve im

pliq

ue

la g

estu

elle

qui

va

info

rmer

l’au

tre

que

nous

lui p

rêto

ns a

tten

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: le

con

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du

rega

rd, l

es m

ouve

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ts d

e la

têt

e et

du

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ge, l

es o

nom

atop

ées…

com

mun

ique

qu

e l’a

utre

est

dig

ne d

’êtr

e vu

et

écou

té.

L’éc

oute

em

path

ique

: il

s’agi

t de

reflé

ter a

vec

préc

isio

n ce

qui

est

dit

, fai

t, se

nti o

u ex

péri

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té p

ar l’

autr

e. Il

est

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rtan

t de

ne p

as c

onfo

ndre

la ré

pons

e de

que

lqu’

un

et le

s évé

nem

ents

l’ay

ant d

écle

nché

e. S

enti

r la

peur

est

diff

éren

t à ê

tre

actu

elle

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t

La q

uatr

ièm

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urce

de

notr

e ap

proc

he c

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spon

d à

l’app

licat

ion

de la

thé

rapi

e A

CT

(th

érap

ie d

’acc

epta

tion

et

enga

gem

ent)

dan

s so

n év

olut

ion

vers

le

trai

ning

afi

n de

cla

rifie

r le

s va

leur

s ps

ycho

logi

ques

des

uns

et

des

autr

es p

our

faci

liter

un

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nfian

ce e

t dé

velo

pper

la

flexi

bilit

é ps

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logi

que

pour

lut

ter

cont

re

la s

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atis

atio

n (p

our

une

litté

ratu

re e

n fr

ança

is s

ur la

thér

apie

AC

T, v

oir

Har

ris

2008

, Sch

oend

orff

200

9 et

Mon

estè

s 20

11).

Le c

ompo

rtem

ent r

ugue

ux, «

pet

ites

indi

gnit

és »

et «

cru

auté

s m

ineu

res

» (l

es s

ar-

casm

es, l

’inso

lenc

e, le

s ex

pres

sion

s fa

cial

es m

écha

ntes

et l

e co

mpo

rtem

ent d

e fa

ire

sem

blan

t, d

e ne

pas

voi

r ou

ent

endr

e un

e pe

rson

ne),

son

t de

venu

s un

pro

blèm

e de

plu

s en

plu

s pr

éocc

upan

t da

ns le

s m

ilieu

x de

tra

vail.

Le

sent

imen

t d’

appa

rten

ance

à u

ne é

quip

e pe

ut ê

tre

une

sour

ce d

e jo

ie e

t de

alis

atio

n ou

la c

ause

pri

ncip

ale

des

prob

lèm

es e

n m

ilieu

de

trav

ail.

Dan

s no

tre

rech

erch

e su

r la

qua

lité

de v

ie a

u tr

avai

l co

ncer

nant

77

étab

lisse

men

ts s

cola

ires

, el

le c

onst

itue

le d

omai

ne d

étér

ioré

le p

lus

mis

en

avan

t pa

r le

s ét

ablis

sem

ents

. La

civi

lité

peut

s’ap

pren

dre

et il

con

vien

t de

s’ass

urer

que

les p

erso

nnel

s ont

un

conc

ept

part

agé

du r

espe

ct. L

es in

divi

dus

ont

tend

ance

à a

voir

une

con

scie

nce

plus

aig

üe

du c

ompo

rtem

ent

des

autr

es q

ue d

e le

urs

prop

res

com

port

emen

ts.

Pour

se c

ompo

rter

civ

ilem

ent,

il c

onvi

ent d

e dé

velo

pper

des

com

péte

nces

dan

s les

do

mai

nes

suiv

ants

:

Le

resp

ect :

com

men

t va

lider

l’in

terl

ocut

eur

L’as

sert

ivit

é : c

omm

uniq

uer

en s’

affir

man

t sa

ns é

cras

er l’

autr

e L

e dé

sam

orça

ge :

com

men

t ne

pas

s’e

ngag

er d

ans

un p

roce

ssus

d’e

scal

ade

de

la v

iole

nce

La

confi

ance

: pr

éven

ir le

dis

cour

s cy

niqu

eL

a di

scri

min

atio

n : p

réve

nir

les

com

port

emen

ts s

tigm

atis

ants

.

4.1

Le

resp

ect

Les

étud

es s

ur le

s fa

cteu

rs à

ris

que

de s

urve

nue

du b

urno

ut, o

utre

la s

urch

arge

de

trav

ail e

t les

car

acté

rist

ique

s per

sonn

elle

s des

em

ploy

és, s

’ori

ente

nt v

ers l

’org

anis

a-ti

on d

u tr

avai

l, en

par

ticu

lier

l’env

iron

nem

ent

hum

ain

sous

la f

orm

e de

« r

espe

ct

inst

itut

ionn

el »

et

la r

elat

ion

entr

e co

llègu

es. L

es e

mpl

oyés

non

res

pect

és d

oive

nt

en p

lus

mas

quer

les

émot

ions

– in

duit

es p

ar la

faço

n do

nt il

s so

nt tr

aité

s pa

r le

urs

inst

itut

ions

– q

uand

ils

s’occ

upen

t de

leur

s cl

ient

s. L

a pe

rcep

tion

du

resp

ect e

t de

Page 12: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

90

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

91

Rés

um

er :

perm

et d

e «

mon

trer

au

pati

ent

que

ce q

ui a

été

fai

t en

ent

reti

en,

ou c

e qu

’il a

dit

peu

t êt

re o

rgan

isé,

a u

n dé

but

et u

ne fi

n ».

Ren

forc

er :

quan

d le

com

port

emen

t ve

rbal

de

quel

qu’u

n au

gmen

te la

pro

ba-

bilit

é de

la s

urve

nue

d’un

com

port

emen

t che

z qu

elqu

’un

d’au

tre,

nou

s pa

rlon

s de

ren

forc

emen

ts s

ocia

ux.

4.2

La

gest

ion

des

con

flit

s

S’il

s’agi

t de

resp

ecte

r l’a

utre

ave

c sa

spéc

ifici

té, i

l con

vien

t d’a

ppre

ndre

à tr

avai

ller

avec

les

dés

acco

rds.

L’a

bsen

ce d

e co

nflit

s da

ns l

es l

ieux

de

trav

ail

sign

ale

que

le

man

agem

ent

exig

e la

con

form

ité

et p

ar là

ris

que

d’ét

ouff

er l’

inno

vati

on.

Con

flit :

sit

uat

ion

dan

s la

qu

elle

ch

aqu

e p

arti

e ch

erch

e u

n b

ut

per

çu c

ome

inco

m-

pat

ible

ave

c le

sou

hai

t d

e l’a

utr

e.Il

con

vien

t d

e p

ren

dre

con

scie

nce

de

la fa

çon

nou

s gé

ron

s le

s co

nfl

its

et r

éfléc

hir

à

des

mod

alit

és q

ui

risq

uen

t d

e n

e p

as ê

tre

adap

tées

à l

a si

tuat

ion

. C

’est

dan

s ce

t ob

ject

if q

ue

des

dif

fére

nts

sty

les

ont

été

pro

pos

és s

ans

pou

r au

tan

t p

réju

ger

qu’

un

st

yle

est

mei

lleu

r qu’

un

au

tre.

Le

con

cep

t d

e ré

cep

tivi

té r

end

com

pte

de

la c

apac

ité

à tr

ouve

r le

sty

le q

ui

s’ad

apte

le

mie

ux

à u

ne

situ

atio

n d

onn

ée.

Les

sty

les

de

gest

ion

de

con

flit

s (d

’ap

rès

« T

he

Th

omas

-Kil

man

n C

onfl

ict

Mod

e In

stru

men

t P

rofi

le »

) :C

omp

étit

ion

: il

s’a

git

d’u

n c

omp

orte

men

t à

fort

e af

firm

atio

n d

e so

i et

à fa

ible

co

opér

atio

n. O

n u

tili

se le

con

trôl

e, l’

atta

qu

e et

la c

oerc

itio

n d

ans

le b

ut

de

gagn

er.

Il e

st a

pp

rop

rié

en c

as d

e p

rise

de

déc

isio

n u

rgen

te ;

en c

as d

’en

jeu

x ro

uti

nie

r d

ans

lesq

uel

s le

s au

tres

ne

son

t p

as t

rop

im

pli

qu

és ;

dan

s le

s ca

s où

vou

s êt

es c

erta

in d

e vo

s d

roit

s. I

l est

inap

pro

pri

é qu

and

il fa

ut

obte

nir

la c

oop

érat

ion

des

au

tres

; qu

and

le

s au

tres

ne

se s

enti

ron

t p

as r

esp

ecté

s ; q

uan

d il

est

uti

lisé

de

faço

n e

xces

sive

; qu

and

le

dro

it lég

al d

es a

utr

es n

’est

pas

res

pec

té.

Coll

abora

tion

: il

s’a

git

d’u

n c

om

port

emen

t à

fort

e af

firm

atio

n d

e so

i et

à

fort

e co

opér

atio

n. A

tra

vers

la r

ech

erch

e d’in

form

atio

n, l

a re

cher

che

d’a

lter

nat

ives

et

l’a

ccep

tati

on d

e la

con

trov

erse

on

ch

erch

e u

ne

solu

tion

gag

nan

t/ga

gnan

t. I

l es

t ap

pro

pri

é qu

and

les

résu

ltat

s et

la r

elat

ion

son

t im

por

tan

ts ;

quan

d il

est

rai

son

nab

le

d’a

tten

dre

un

agr

émen

t. I

l es

t in

app

rop

rié

qu

and

le

tem

ps

pre

sse

; qu

and

l’iss

ue

n’es

t p

as i

mp

orta

nte

; si

qu

elqu’

un

ne

nég

ocie

pas

de

bon

ne

foi.

Com

pro

mis

: il

s’a

git

d’u

n c

omp

orte

men

t d’a

ffirm

atio

n d

e so

i et

de

coop

éra-

tion

mod

érée

s. A

tra

vers

le

mar

chan

dag

e, l

a ré

du

ctio

n d

es a

tten

tes

et l

’ob

ten

tion

d’u

n p

eu p

our

chac

un

, on

ch

erch

e à

obte

nir

un

ter

me

moy

en.

Il e

st a

pp

rop

rié

en d

ange

r. I

l con

vien

t d

e n

e p

as c

omm

un

iqu

er e

n p

arol

e ou

en

ges

tes

que

la r

épon

se

de

l’au

tre

corr

esp

ond

à d

es f

aits

em

pir

iqu

es q

uan

d c

e n’

est

peu

t êt

re p

as le

cas.

Un

réc

it e

mp

ath

iqu

e se

con

stru

it a

vec

la p

rém

isse

qu

e le

com

por

tem

ent

des

gen

s es

t le

mei

lleu

r p

ossi

ble

éta

nt

don

le c

onte

xte

dan

s le

qu

el i

l se

dév

elop

pe

et a

bou

tit

à d

ire

qu

e d

ans

des

cir

con

stan

ces

sem

bla

ble

s n

ous

pou

rrio

ns

nou

s co

mp

orte

r d

e la

sor

te.

Ce

réci

t p

eut

être

con

stru

it à

tro

is n

ivea

ux

:ré

pét

er :

« ce

qu

e j’e

nte

nd

s d

e ce

qu

e l’i

nte

rloc

ute

ur

dit

» (

avec

ses

pro

pre

s m

ots)

.re

form

ule

r : «

ce

qu

e je

com

pre

nd

s d

e ce

qu

e l’i

nte

rloc

ute

ur

dit

» (

en p

réci

san

t le

s te

rmes

).p

arap

hra

ser :

« c

e qu

e je

com

pre

nd

s d

e ce

qu

e l’i

nte

rloc

ute

ur

pen

se »

(et

qu

i n’

est

pas

néc

essa

irem

ent

dit

).Pou

r li

re u

ne

émot

ion

il e

st n

éces

sair

e d

e co

nn

aîtr

e la

cu

ltu

re d

e l’i

nte

rloc

ute

ur,

les

évén

emen

ts d

écle

nch

ants

et

d’o

bse

rver

le

com

por

tem

ent

verb

al e

t n

on v

erb

al.

Art

icul

er c

e qu

i n’e

st p

as v

erba

lisé

con

cern

ant l

es é

mot

ion

s, p

ensé

es o

u co

mpo

rtem

ent

de

qu

elqu’

un

im

pli

qu

e to

ut

auta

nt

ses

forc

es q

ue

ses

faib

less

es. F

aire

l’im

pas

se d

es

acte

s n

égat

ifs

ou r

épré

hen

sib

les

pou

r va

lid

er u

niq

uem

ent

du

pos

itif

, ris

qu

e d

e fa

ire

sen

tir

à l’a

utr

e qu’

il e

st v

raim

ent

inac

cep

tab

le e

t so

n i

nte

rloc

ute

ur

naï

f.P

arap

hra

ser

com

port

e le

ris

qu

e d’u

tili

ser

les

con

séqu

ence

s ou

la

fon

ctio

n d

’un

co

mp

orte

men

t co

mm

e p

reu

ve d

es i

nte

nti

ons

de

l’au

tre

(si

je m

e se

ns

en c

olèr

e,

l’au

tre

doi

t n

éces

sair

emen

t êt

re e

n t

rain

de

m’a

ttaq

uer

). L

a se

nsi

bil

ité

clin

iqu

e re

nd

co

mp

te d

es c

omp

éten

ces

à co

mp

ren

dre

com

men

t n

ous

affe

cton

s le

s au

tres

.L

’éco

ute

effe

ctiv

e : i

l y

a u

n p

arad

oxe

dan

s le

s en

tret

ien

s à

visé

e p

sych

oth

érap

iqu

e p

uis

qu‘il

con

vien

t d

e va

lider

l’au

tre

pou

r co

nst

ruir

e u

ne

rela

tion

th

érap

euti

que

tou

te

en v

oula

nt

le c

han

ger

(pu

isqu’

il c

onsu

lte

pou

r ça

!). L

a th

érap

ie d

ite

« d

iale

ctiq

ue

» ch

erch

e à

exp

lici

ter

cett

e te

nsi

on e

ntr

e ac

cep

tati

on e

t m

odifi

cati

on.

Le

DR

Ch

. C

un

gi p

rop

ose

« la

mét

hod

e d

e 4

R »

:R

econ

text

ual

iser

: il

s’ag

it d

e dé

con

stru

ire

les

phra

ses

abst

rait

es d

e l’i

nte

rloc

ute

ur

en le

qu

esti

onn

ant

sur

le o

ù,

qu

and

, co

mm

ent…

Ref

orm

ule

r : r

épét

er c

e qu

e l’a

utr

e vi

ent

de

dir

e «

per

met

au

pat

ien

t d

e se

re

con

naî

tre

dan

s ce

qu’

il v

ien

t d

e d

ire

; d

e vé

rifi

er q

ue

l’on

a b

ien

com

pri

s,

bie

n é

cou

té ;

de

rale

nti

r l’e

ntr

etie

n,

de

lui

don

ner

un

ryt

hm

e la

issa

nt

pla

ce à

la

réfl

exio

n »

.

Page 13: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

92

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

93

L’af

firm

atio

n d

e so

iL

e dr

oit à

l’af

firm

atio

n s’i

nscr

it da

ns u

ne p

hilo

soph

ie d

u dr

oit d

e la

per

sonn

e hu

mai

ne

et d

ans

le c

onte

xte

des

ch

ange

men

ts c

ult

ure

ls d

es a

nn

ées

soix

ante

: va

lori

sati

on d

es

rela

tion

s in

terp

erso

nn

elle

s et

sty

les

de

vie

alte

rnat

ifs.

Il s

’agi

t d

es d

roit

s p

erso

nn

els

à l’e

xpre

ssio

n de

ses

pen

sées

, sen

tim

ents

et

beso

ins

qui

vont

com

plét

er le

s dr

oits

du

cit

oyen

. Un

anci

en M

inis

tre

de l’

Édu

cati

on N

atio

nale

met

tait

en

gard

e co

ntre

la

con

fusi

on e

ntre

civ

ism

e et

civ

ilité

: «

La

civi

lité

conc

erne

les

com

port

emen

ts

soci

aux.

Le

civi

sme

est

un p

roje

t po

litiq

ue li

é à

la d

émoc

rati

e ».

« L

’app

rent

issa

ge

de la

cit

oyen

neté

est

d’u

n au

tre

ordr

e : il

con

stit

ue u

n dr

oit »

(Allè

gre

C. 1

997)

. La

philo

soph

ie d

e l’a

ffirm

atio

n te

nte

de d

éfini

r de

s dr

oits

à l’

inté

rieu

r de

s co

mpo

rte-

men

ts s

ocia

ux. I

ls r

ésul

tent

de

l’ide

ntifi

cati

on e

t de

l’ac

cept

atio

n de

nos

dro

its

en

tant

que

per

sonn

e : n

ous

avon

s le

dro

it d

e no

us f

aire

not

re p

ropr

e op

inio

n et

de

l’exp

rim

er (d

onc

de c

onst

itue

r not

re p

ropr

e lis

te d

es d

roit

s) ;

d’av

oir d

es se

ntim

ents

et

de

les e

xpri

mer

de

faço

n à

ne p

as b

less

er la

dig

nité

des

aut

res ;

d’a

voir

des

bes

oins

et

de

les c

onsi

dére

r aus

si im

port

ants

que

ceu

x de

s aut

res ;

nou

s avo

ns le

dro

it d

e ne

pa

s jus

tifie

r not

re c

ompo

rtem

ent ;

de

juge

r si n

ous a

llons

répo

ndre

aux

att

ente

s des

au

tres

et t

rouv

er d

es so

luti

ons p

our l

eurs

pro

blèm

es ;

nous

avo

ns le

dro

it d

e ch

ange

r d’

idée

, de

fair

e de

s err

eurs

et d

’en

pren

dre

la re

spon

sabi

lité

pour

ça ;

le d

roit

de

dire

no

n, je

ne

sais

pas

, je

ne c

ompr

ends

pas

.

Il e

st i

mpl

icit

e, d

ans

la l

ogiq

ue d

e l’a

ffirm

atio

n de

soi

, un

e fle

xibi

lité

dans

les

op

inio

ns, u

ne m

utua

lité

dans

les

buts

et u

n es

poir

dan

s le

res

pect

par

les

autr

es d

e no

s dr

oits

per

sonn

els.

Mai

s il

est i

mpo

rtan

t de

com

pren

dre,

que

nou

s n’

avon

s pa

s «

le d

roit

inal

iéna

ble

de fa

ire

en s

orte

que

les

autr

es s

e co

mpo

rten

t cor

rect

emen

t »

(Lan

g A

. &

Jak

ubow

ski

P. 1

976)

. D

es é

mot

ions

nég

ativ

es d

iffici

lem

ent

géra

bles

vo

nt ê

tre

sout

enue

s pa

r la

cro

yanc

e qu

e le

s au

tres

ne

doiv

ent

pas

se c

ompo

rter

co

mm

e ils

le fo

nt d

u fa

it q

ue n

ous

n’ai

mon

s pa

s la

faço

n do

nt il

s ag

isse

nt (

Elli

s A

. &

Har

per

R. 1

961)

.

Le c

ompo

rtem

ent a

ffirm

é im

pliq

ue u

ne c

omm

unic

atio

n di

rect

e qu

i tie

nne

com

pte

avan

t tou

t du

resp

ect d

e so

i et c

erte

s, d

u re

spec

t des

aut

res

sans

que

cel

a co

nsti

tue

une

allé

gean

ce.

Il e

st i

mpo

rtan

t de

foc

alis

er s

ur s

es p

ropr

es b

uts.

Il

y a

risq

ue à

fo

calis

er su

r les

com

port

emen

ts d

es a

utre

s dan

s une

rech

erch

e ill

imit

ée d

’inju

stic

es

et d

ans

une

quêt

e ép

erdu

e de

déf

ense

de

ses

droi

ts.

Il s’

agit

d’e

xpri

mer

ses

pro

pres

sen

tim

ents

et o

pini

ons

dans

un

lieu

à no

tre

conv

e-

quan

d un

ter

rain

d’e

nten

te e

st m

ieux

qu’

une

impa

sse ;

qua

nd l

a co

opér

atio

n es

t im

port

ante

mai

s le

tem

ps e

t les

res

sour

ces

man

quen

t. I

l est

inap

prop

rié

quan

d le

s co

nséq

uenc

es v

ous s

ont i

nacc

epta

bles

; qu

and

il es

t ess

enti

el d

e tr

ouve

r la

solu

tion

la

plu

s cr

éati

ve.

Évi

tem

ent :

il s’

agit

d’u

n co

mpo

rtem

ent d

’affi

rmat

ion

de so

i et d

e co

opér

atio

n fa

ible

s. A

tra

vers

le d

éni,

l’ina

tten

tion

ou

l’éch

appe

men

t on

che

rche

à d

iffér

er. I

l es

t ap

prop

rié

quan

d le

tem

ps p

eut

nous

aid

er ;

quan

d le

s ém

otio

ns s

ont

exac

er-

bées

; qu

and

l’iss

ue e

st s

ans

impo

rtan

ce ;

quan

d un

e dé

cisi

on à

cou

rt t

erm

e n’

est

pas n

éces

sair

e. Il

est

inap

prop

rié

quan

d l’i

ssue

est

impo

rtan

te ;

quan

d un

e dé

cisi

on

doit

êtr

e pr

ise.

Acc

omm

odat

ion

: il s

’agi

t d’u

n co

mpo

rtem

ent à

faib

le a

ffirm

atio

n de

soi e

t à fo

rte

coop

érat

ion.

Êtr

e d’

acco

rd, a

pais

er o

u fla

tter

l’au

tre,

céd

er, p

euve

nt ê

tre

appr

opri

és

quan

d l’i

ssue

n’e

st p

as im

port

ante

; qu

and

vous

ave

z to

rt ;

quan

d vo

us v

oule

z fa

ire

plai

sir à

l’au

tre.

Il e

st in

appr

opri

é qu

and

vous

risq

uez

de re

ssen

tir l

es c

onsé

quen

ces

plus

tar

d ; q

uand

il e

st u

tilis

é po

ur s

e fa

ire

acce

pter

(d’

aprè

s Fo

ntai

ne C

.W.)

.A

u se

in d

’une

équ

ipe,

les

mem

bres

con

trib

uent

à r

ésou

dre

les

prob

lèm

es a

vec

diff

éren

ts s

tyle

s de

ges

tion

de

confl

its.

Il e

st u

tile

d’é

valu

er le

sty

le p

réva

lent

dan

s l’é

quip

e et

voi

r s’i

ls s’

adap

tent

aux

cha

lleng

es a

uxqu

elle

s ils

doi

vent

fair

e fa

ce.

Des

rés

ulta

ts f

avor

able

s se

mbl

ent

liés

à un

e fo

rte

affir

mat

ion

de s

oi. T

oute

fois

on

peut

êtr

e fe

rme

pour

impo

ser

son

poin

t de

vue

et

colla

bora

tif

pour

les

mod

alit

és

d’im

plém

enta

tion

et

la p

rise

en

com

pte

des

beso

ins

des

autr

es.

L’ut

ilisa

tion

du

styl

e co

mpé

titi

f peu

t com

port

er le

ris

que

d’ig

nore

r ou

nie

r de

s év

iden

ces

qui v

ont

à l’e

ncon

tre

de la

déc

isio

n pr

ise.

Il p

eut

auss

i dé

cour

ager

l’en

tour

age

à s’a

ffirm

er

pour

con

tred

ire,

con

duis

ant

à de

s co

nséq

uenc

es p

oten

tiel

lem

ent

désa

stre

uses

tel

qu

e dé

crit

es d

ans

les

étud

es s

ur le

s éq

uipe

s d’

urge

nce

méd

ical

e ou

de

cock

pit

des

avio

ns.

Des

pré

jugé

s peu

vent

bia

iser

la p

erce

ptio

n de

s sty

les.

Ain

si le

s fem

mes

uti

lisan

t un

styl

e co

mpé

titi

f dan

s le

mili

eu d

u tr

avai

l ten

dent

à ê

tre

perç

ues c

omm

e co

mpé

ten-

tes

mai

s m

anqu

ant

d’ha

bilit

és s

ocia

les

et s

i elle

s ut

ilise

nt u

n st

yle

non

com

péti

tif

risq

uent

d’ê

tre

cons

idér

ées

plus

hab

iles

soci

alem

ent

mai

s av

ec m

oins

des

pot

enti

-al

ités

à d

irig

er.

Page 14: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

94

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

95

avoi

r ra

ison

, co

nfo

nd

re l’

exp

ress

ion

de

l’ém

otio

n a

vec

nos

ob

ject

ifs ?

Ava

nt

tou

t il

es

t im

por

tan

t d’é

cart

er l

es p

rocè

s d’in

ten

tion

. Si

nou

s ju

geon

s le

s in

ten

tion

s d

es

autr

es e

t bas

ons

nos

com

por

tem

ents

su

r ça

, on

pre

nd

le r

isqu

e d

e ré

pon

dre

à c

e qu

e n

ous

pen

son

s qu

e l’a

utr

e a

com

me

inte

nti

on e

t d

even

ir p

assi

f ou

agr

essi

f. S

i qu

elqu

e ch

ose

nou

s a

ble

ssés

et

pen

son

s qu

e l’a

utr

e l’a

fai

t sa

ns

mau

vais

es i

nte

nti

ons,

nou

s p

ouvo

ns

être

ten

tés

de

lais

ser

pas

ser ;

si

nou

s ju

geon

s d

e se

s m

auva

ises

in

ten

tion

s on

ris

qu

e d

e d

even

ir a

gres

sif

(Gar

cia

Hig

uer

a 2

00

6).

Les

str

atég

ies

d’a

ffirm

atio

n d

e so

i ne

pré

serv

ent

pas

des

ris

qu

es q

ue

l’in

terl

ocu

teu

r ch

ange

de

tact

iqu

e ou

s’en

gage

dan

s l’e

scal

ade.

Le

mes

sage

en

voyé

à l’

autr

e es

t : «

je

n’in

terf

ère

pas

dan

s vo

s ch

oix

et u

n c

omp

rom

is e

st p

ossi

ble

» (

Smit

h M

. 1

97

5).

Il

ne

s’ag

it p

as n

éces

sair

emen

t d

e co

opér

atio

n.

Pre

nd

re à

son

com

pte

l’é

mot

ion

de

l’au

tre

dev

ien

t n

éces

sair

e qu

and

not

re i

nté

grit

é p

hys

iqu

e ou

psy

chol

ogiq

ue

est

en

jeu

: n

ous

ne

som

mes

plu

s d

ans

l’affi

rmat

ion

de

soi

mai

s d

ans

le d

ésam

orça

ge.

Le

dés

amorçag

eL

e co

nce

pt

de

dés

amor

çage

defu

sing

»)

est

bas

é su

r le

con

stat

qu

e l’e

scal

ade

de

la

viol

ence

a s

es r

ègle

s et

le

bu

t re

cher

ché

est

de

ne

pas

s’in

scri

re d

ans

un

pro

cess

us

pou

van

t co

nd

uir

e à

la v

iole

nce

. C

eci

s’ap

pli

qu

e à

la v

iole

nce

« a

ffec

tive

» q

ui

est

de

loin

la

plu

s im

por

tan

te q

uan

tita

tive

men

t en

mil

ieu

sco

lair

e et

ail

leu

rs.

C’e

st l

a vi

olen

ce d

ans

la r

elat

ion

des

per

son

nes

qu

i se

con

nai

ssen

t ou

in

tera

giss

ent

et u

ne

d’en

tre

elle

s réa

git à

ce

qu’e

lle c

onsi

dère

com

me

une

men

ace.

Dan

s ce

cas,

il y

a u

ne

acti

vati

on é

mot

ionn

elle

rapi

de e

t un

reto

ur à

la n

orm

ale

auss

i rap

ide.

L’a

pplic

atio

n es

t plu

s sub

tile

en

ce q

ui c

once

rne

la v

iole

nce

dite

« p

réda

tric

e »

sans

ém

otio

n, sa

ns

réac

tion

, san

s lim

ite

du te

mps

mai

s av

ec u

ne tr

ès fo

rte

com

posa

nte

cogn

itiv

e ho

rs

règl

es d

e l’e

scal

ade

et p

lus o

rien

tée

vers

un

but (

Mel

oy J

.R. 1

997)

. On

utili

se p

our

cela

une

com

mun

icat

ion

qui n

’est

pas

vra

imen

t affi

rmée

par

ce q

ue p

as to

tale

men

t di

rect

e (p

ar e

xem

ple

trai

ter

des

prop

os h

osti

les

com

me

un c

omm

enta

ire

neut

re)

(Hor

enst

ein

M. &

Voy

ron

Lem

aire

M-C

199

6).

Les

éta

pes

du

pro

cess

us

de

dés

amorç

age

Les

éta

pes

dans

l’e

scal

ade

(d’a

près

Dub

é M

. 19

93 ;

Lag

rang

e C

l. 19

98 ;

Cri

sis

Prev

enti

on I

nsti

tute

199

9).

Les

ques

tion

s : «

pou

rquo

i… ?

», le

dés

acco

rd e

st p

oint

é.Le

ref

us :

phas

e de

pro

test

atio

n, e

xpre

ssio

n ve

rbal

e du

méc

onte

ntem

ent.

La v

enti

lati

on d

es é

mot

ions

: co

mm

unic

atio

n no

n-ve

rbal

e de

la c

olèr

e (a

ctiv

ité

cogn

itiv

e ca

nalis

ée v

ers

l’affi

rmat

ion

de s

oi).

nanc

e. L

es c

ompo

rtem

ents

pas

sifs

et

agre

ssifs

son

t co

nsid

érés

com

me

de la

com

-m

unic

atio

n in

dire

cte.

La s

truc

ture

des

rép

onse

s en

affi

rmat

ion

de s

oi e

st la

sui

vant

e :

À p

arti

r de

s fo

rmul

atio

ns :

- «

Vou

s av

ez…

déc

rire

le c

ompo

rtem

ent

de l’

autr

e en

ter

mes

spé

cifiq

ues

- «

Je…

déc

rire

ses

sen

tim

ents

de

faço

n pr

écis

e-

« Je

veu

x… d

écri

re le

cha

ngem

ent

com

port

emen

tal s

ouha

ité.

Un

ton

de v

oix

ferm

e et

le m

aint

ien

du c

onta

ct v

isue

l son

t en

acco

rd a

vec

le c

onte

nu

expr

imé.

Elle

exc

lu to

ute

indu

ctio

n ém

otio

nnel

le n

égat

ive

(par

exe

mpl

e la

men

ace :

«

je v

ais a

ppel

er le

Pro

vise

ur »

ou

fair

e se

ntir

à l’

autr

e so

n ig

nora

nce

« n’

impo

rte

qui

est

capa

ble

de f

aire

cel

a »,

etc

.). D

ans

les

étud

es s

cand

inav

es, 1

0 %

d’e

nsei

gnan

ts

utili

se l

a m

enac

e et

l’in

tim

idat

ion

de f

açon

rép

étit

ive.

Ils

con

stit

uent

ain

si,

des

mod

èles

favo

risa

nt le

bul

lyin

g da

ns l’

étab

lisse

men

t (G

olds

tein

A.P

. 199

9).

La c

olèr

e de

l’au

tre

invi

te à

une

répo

nse

affir

mée

. Nou

s som

mes

dan

s la

négo

ciat

ion.

La

col

ère

en ta

nt q

ue se

ntim

ent r

envo

yant

à la

frus

trat

ion,

doi

t êtr

e fo

rmul

ée p

our

évit

er l’

accu

mul

atio

n, m

ais d

e fa

çon

à en

acc

epte

r la

resp

onsa

bilit

é sa

ns d

eman

der à

l’a

utre

de

la p

rend

re à

not

re p

lace

(« je

suis

fâch

é pl

utôt

que

vou

s m’é

nerv

ez…

»). N

ous

avon

s le

droi

t de

sent

ir e

t d’e

xpri

mer

ce

type

d’é

mot

ion

mai

s aus

si la

resp

onsa

bilit

é d’

éval

uer

si e

lle r

ésul

te d

u fa

it q

ue le

s au

tres

ne

se c

ompo

rten

t pa

s en

fonc

tion

de

notr

e at

tent

e ou

s’ils

vio

lent

nos

dro

its

pers

onne

ls (

Lang

e &

Jak

ubow

ski 1

976)

« La

pas

sivi

té c

onsi

ste

à en

dure

r san

s rés

ista

nce

». L

’util

isat

ion

syst

émat

ique

de

ce ty

pe

de c

ompo

rtem

ent c

ondu

it à

une

dés

orga

nisa

tion

des

ém

otio

ns p

ar so

umis

sion

aux

sirs

des

aut

res,

à la

supp

ress

ion

des a

ffec

ts o

u le

ur tr

ansf

ert v

ers d

’aut

res s

itua

tion

s (N

icar

thy

G. 1

993)

. Le

com

port

emen

t agr

essi

f s’a

ppliq

ue a

ux te

ntat

ives

dir

ecte

s de

déva

lori

sati

on d

e ce

lui q

ui n

ous d

éran

ge. L

e co

mpo

rtem

ent p

assi

f agr

essi

f con

sist

e en

une

com

mun

icat

ion

indi

rect

e, sa

ns a

voir

à p

rend

re la

resp

onsa

bilit

é de

ses a

ctio

ns

(par

exe

mpl

e, ju

stifi

er u

n ac

te d

e la

ngag

e ho

stile

par

« c

’éta

it u

ne b

lagu

e »,

rou

ler

les

yeux

, sou

pire

r lo

urde

men

t, e

tc.)

.

Ava

nt u

ne r

épon

se e

n af

firm

atio

n de

soi

, il c

onvi

ent

de s

’y p

répa

rer.

Cet

te p

hase

pr

éala

ble

doit

per

met

tre

de n

ous

inte

rrog

er s

ur n

os b

uts :

vou

lons

nou

s né

goci

er,

Page 15: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

96

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

97

Ne

pas

inte

rrom

pre

la p

erso

nne

qui

vien

t de

per

dre

le c

ontr

ôle

de s

es p

arol

es

(mêm

e si

ses p

arol

es o

u se

s ges

tes s

ont i

nacc

epta

bles

, il f

aut a

tten

dre

que

l’ém

otio

n re

tom

be)

« Il

est

con

seill

é de

s’ef

forc

er d

e re

ster

pol

i et

resp

ectu

eux,

mêm

e av

ec

une

pers

onne

qui

ne

le s

erai

t pas

à n

otre

éga

rd. I

l ne

s’agi

t pas

de

soum

issi

on n

i de

com

plai

sanc

e, m

ais

plut

ôt d

’une

att

itud

e qu

e le

pro

fess

ionn

el d

oit

s’eff

orce

r de

ten

ir p

our

mar

quer

la d

iffér

ence

, et

parc

e qu

e le

fai

t de

ref

user

de

se la

isse

r en

ferm

er d

ans u

ne «

esc

alad

e sy

mét

riqu

e »

dans

le c

onfli

t, so

us u

ne fo

rme

ou u

ne

autr

e, fi

nira

par

déc

onte

nanc

er l’

autr

e pa

rtie

. Pou

r au

tant

, si s

anct

ion

il do

it y

av

oir

pour

des

éca

rts

inad

mis

sibl

es, e

lle d

oit a

près

-cou

p s’a

ppliq

uer

» (L

agra

nge

Cl.

1998

).

Rép

ondr

e br

iève

men

t à

des

ques

tion

s lé

giti

mes

et

s’abs

teni

r de

rép

ondr

e à

des

ques

tion

s pr

ovoc

atri

ces

(que

lle c

lass

e de

pro

f ête

s-vo

us ?)

.

Max

imis

er le

pou

voir

des

indi

vidu

s à fa

ire

des c

hoix

alte

rnat

ifs. I

l con

vien

t d’é

vite

r de

dir

e à

la fi

n de

cha

que

phra

se :

« d’

acco

rd ?

» qu

i int

rodu

it la

con

fusi

on fa

isan

t cr

oire

qu’

il y

a de

s ch

oix

quan

d ce

n’e

st p

as le

cas

(St

even

son

1991

). P

ropo

ser

des c

hoix

sim

ples

et c

lair

s. Il

doi

vent

êtr

e ém

otio

nnel

lem

ent n

eutr

es, c

oncr

ets e

t ap

plic

able

s (p

lutô

t que

dir

e av

ec r

age

« si

vou

s ca

ssez

cel

a je

vou

s m

ets

deho

rs »

, pr

éfér

er :

« si

vou

s déc

idez

de

cass

er c

ela,

vou

s dev

rez

rest

er a

près

l’éc

ole

et tr

avai

ller

jusq

u’au

rem

bour

sem

ent

» (P

itch

er &

Pol

and

1992

).

Che

rche

r un

lieu

par

tiel

lem

ent

priv

é m

ais

stru

ctur

elle

men

t ou

vert

(pe

rmet

tant

un

e so

rtie

rap

ide

et s

épar

ée p

our

les

deux

par

ties

).

Lais

ser l

es p

orte

s ouv

erte

s et é

cart

er le

s obj

ets p

ouva

nt se

rvir

à l’

agre

ssio

n. R

etir

er

vos

lune

ttes

et

les

bijo

ux q

ui p

euve

nt v

ous

bles

ser,

fair

e at

tent

ion

aux

crav

ates

.

L’ex

cita

bilit

é : l’

acti

vité

cog

niti

ve n

’est

plu

s ca

nalis

ée v

ers

un b

ut a

dapt

é et

les

capa

cité

s de

rais

onne

men

t son

t am

oind

ries

. Ce

n’es

t pas

à c

e st

ade

qu’il

con

vien

t de

s’eng

ager

dan

s un

e né

goci

atio

n ba

sée

sur

la lo

giqu

e et

l’ap

préc

iati

on d

es s

olut

ions

ra

ison

nabl

es p

our

réso

udre

un

prob

lèm

e. P

arm

i le

s éq

uiva

lent

s ph

ysiq

ues

nous

tr

ouvo

ns :

appa

riti

on d

e ta

chyc

ardi

e, a

ugm

enta

tion

du

ryth

me

resp

irat

oire

(ind

ice

très

uti

le p

our

perc

evoi

r le

niv

eau

d’ex

cita

bilit

é),

dila

tati

on d

es p

upill

es,

rega

rd

inte

nse,

pâl

eur o

u ro

ugis

sem

ents

du

visa

ge, d

ilata

tion

des

nar

ines

, hau

ssem

ent d

es

épau

les,

ten

sion

mus

cula

ire,

gri

mac

es,

trem

blem

ent,

poi

ngs

et m

âcho

ires

ser

rés,

ambu

lati

on, g

esti

cula

tion

fébr

ile.

La te

ntat

ive

d’in

tim

idat

ion

: eff

ract

ion

des l

imit

es, c

ompo

rtem

ent a

uto-

agre

ssif,

co

mpo

rtem

ent

agre

ssif

enve

rs le

s ob

jets

.Le

pas

sage

à l’

acte

.

Il e

st i

mpo

rtan

t de

ten

ir c

ompt

e du

dév

elop

pem

ent

du p

roce

ssus

à t

rave

rs l

e te

mps

et

de la

var

iabi

lité

selo

n le

s in

divi

dus.

Par

fois

un

sile

nce

brus

que

peut

êtr

e pl

us r

évél

ateu

r qu

e la

séq

uenc

e dé

crit

e pr

écéd

emm

ent

avec

élé

vati

on p

rogr

essi

ve

du v

olum

e ve

rbal

. Il c

onvi

ent

d’in

terv

enir

tôt

pou

r év

iter

les

étap

es u

ltéri

eure

s et

d’

arrê

ter

l’int

erve

ntio

n ve

rbal

e lo

rs d

es d

eux

dern

ière

s ét

apes

.

Stratégies verbales et co

mportem

entales pour désam

orcer l’escalad

e

de la violence

Att

itud

e fr

anch

e, d

irec

te e

t st

ruct

urée

, ni e

xces

sive

men

t am

ical

e ni

trè

s pr

oche

.

Evit

er d

e to

uche

r la

per

sonn

e.

Ne

pas

l’app

roch

er s

ouda

inem

ent

ni r

apid

emen

t.

Parl

er d

ouce

men

t, fa

ire

des m

ouve

men

ts le

nts (

tran

smet

tre

un m

essa

ge d

e ca

lme

et u

ne a

ttit

ude

non

men

açan

te).

Res

pect

er l’

espa

ce p

erso

nnel

(il

est

troi

s fo

is p

lus

éten

du p

our

les

viol

ents

que

po

ur le

s no

n vi

olen

ts).

Eco

ute

non

crit

ique

, mon

trer

de

l’em

path

ie.

Evi

ter

de s

’em

pêtr

er d

ans

des

disc

ours

. É

vite

r le

s ja

rgon

s et

les

opi

nion

s tr

op

com

plex

es.

Ne

pas

être

pre

ssé.

Page 16: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

98

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

99

Le

con

trôle

de

l’in

tera

ctio

nIl

s’ag

it d

e st

raté

gies

aya

nt p

our b

ut d

e ne

pas

réag

ir à

ce

que

l’aut

re d

it, m

ais à

fair

e en

sort

e qu

e ce

soit

l’au

tre

qui r

épon

de à

ce

que

vous

ven

ez d

e di

re. P

our o

bten

ir c

e ré

sulta

t on

ne c

ontr

e pa

s les

arg

umen

ts d

e l’a

utre

, ce

qui r

isqu

e de

nou

rrir

l’es

cala

de,

mai

s on

va

s’adr

esse

r à

l’im

plic

ite

de s

on a

rgum

enta

tion

dan

s l’o

bjec

tif

d’en

voye

r le

mes

sage

: «

je n

e su

is p

as d

upe

du d

isco

urs

host

ile q

ue je

vie

ns d

e re

cevo

ir e

t je

ne

ren

tre

pas

dans

ces

jeux

là »

. Il s

’agi

t d’

une

alte

rnat

ive

à la

faço

n ha

bitu

elle

que

no

us a

vons

de

réag

ir à

un

acte

de

lang

age

host

ile :

la c

ontr

e-at

taqu

e pa

r un

mes

sage

gati

f (ré

pons

e ho

stile

, ref

us d

e ré

pond

re, p

arti

r) ;

le p

laid

oyer

(uti

liser

l’ém

otio

n po

ur o

bten

ir l

’arr

êt) ;

le

déb

at (

uti

lise

r d

es a

rgu

men

ts l

ogiq

ues

pou

r le

rai

son

ner

) (E

lgin

19

95

).

La c

onst

ruct

ion

de

la r

épon

se (

d’a

prè

s S.H

. E

lgin

19

80

, 1

99

5) :

Le

par

a-ve

rbal

(p

rin

cip

alem

ent

par

l’a

ccen

tuat

ion

de

cert

ain

s m

ots

de

la p

hra

se)

jou

e u

n r

ôle

capi

tal p

our

tran

smet

tre

l’hos

tilit

é qu

el q

ue s

oit

le c

onte

nu d

e ce

qui

es

t di

t. I

l co

nvie

nt d

’en

teni

r co

mpt

e po

ur u

tilis

er u

ne i

nton

atio

n ne

utre

(il

est

impl

icit

e da

ns le

mes

sage

de

l’aut

re q

ui a

tten

d un

e ém

otio

n de

not

re p

art)

.

Out

re l’

utili

sati

on d

u «

Je »

com

me

dans

l’af

firm

atio

n (i

l est

impl

icit

e da

ns l’

acte

du

lang

age

host

ile q

ue l’

autr

e n’

a ri

en à

fair

e de

ce

que

nous

sent

ons)

et d

u «

vous

»

(il

est

impl

icit

e qu

e la

con

tre-

atta

que

nous

fai

t re

ntre

r da

ns l

e je

u) i

l no

us r

este

le

lang

age

en m

ode

« e-

disc

ours

» d

éfini

par

le t

héra

peut

e V

irgi

nia

Sati

r : la

ngag

e im

pers

onne

l cha

rgé

d’ab

stra

ctio

ns, g

énér

alis

atio

ns, r

éfér

ence

s gén

ériq

ues e

t ave

c un

m

inim

um d

’exp

ress

ion

faci

ale

et d

e la

ngag

e co

rpor

el. N

ous a

vons

trad

uit l

e te

rme

« co

mpu

ter

mod

e »

par

e-di

scou

rs :

utili

sati

on d

es t

erm

es in

défin

is p

erm

etta

nt d

e ca

cher

ce

qui e

st d

it q

uan

d l

eur

exp

ress

ion

ou

vert

e p

eut

être

ob

ject

ée.

Il s

’agi

t d

e n

e p

as d

onn

er l

’imp

ress

ion

qu

e vo

us

pre

nez

pos

itio

n s

ur

un

e qu

elco

nqu

e is

sue.

U

tili

sati

on d

es p

ron

oms

non

sp

écifi

és (

tou

t le

mon

de,

qu

elqu’

un

, on

etc

.) e

t d

e la

su

bst

anti

vati

on (

nég

ligé

– la

nég

lige

nce

) :

« M

ême

un

vie

illa

rd s

erai

t ca

pab

le d

e co

mp

ren

dre

cel

a »

(il

est

imp

lici

te q

ue

vou

s êt

es u

n a

bru

ti).

Rép

on

se :

en m

od

e e-

dis

cou

rs :

« l’i

dée

faus

se q

ue l

es g

ens

âgés

son

t m

oins

pe

rfor

man

ts e

st fo

rt r

épan

due

».Q

uand

il e

st im

plic

ite

dans

le q

uest

ionn

emen

t hos

tile

, quo

i que

vou

s rép

ondi

ez

ne se

ra p

as su

ffisa

nt p

arce

que

ce

qui c

ompt

e c’

est d

e ca

pter

vot

re a

tten

tion

, il p

eut

Stra

tégi

es v

erb

ales

fac

e à

la c

riti

qu

eLe

s cr

itiq

ues

syst

émat

ique

s on

t un

impa

ct s

ur l’

esti

me

de s

oi. D

es s

trat

égie

s ch

er-

chen

t à

la p

rése

rver

:

Uti

lisat

ion

d’un

e ré

pons

e no

n dé

fens

ive

en l

anga

ge n

on c

onfr

onta

tion

nel

qui

acce

pte

la p

roba

bilit

é d’

une

cert

aine

vér

ité

dans

la c

riti

que.

Il c

onvi

ent

d’év

iter

d’

acce

pter

la c

riti

que

par

un «

oui

», s

uivi

e d’

un «

mai

s ».

Cel

a ri

sque

d’e

ncou

-ra

ger

d’au

tres

cri

tiqu

es. A

dmet

tre

sans

s’e

xcus

er e

xces

sive

men

t. I

l y a

bea

ucou

p de

rai

sons

qui

exp

lique

nt u

ne e

rreu

r. Pl

utôt

que

s’ét

endr

e da

ns d

es ju

stifi

cati

ons,

fo

calis

er su

r un

com

port

emen

t fut

ur :

« j’a

i fai

t une

err

eur e

t je

com

pte

fair

e m

ieux

la

pro

chai

ne fo

is »

.

Le q

uest

ionn

emen

t nég

atif

cher

che,

par

la d

eman

de d

’un

com

plém

ent d

’info

rma-

tion

sur

la p

erce

ptio

n né

gati

ve d

e ce

lui q

ui fa

it la

cri

tiqu

e, à

l’ob

liger

à d

éfen

dre

ses c

omm

enta

ires

(str

atég

ies d

u br

ouill

ard)

. « C

’est

une

idée

idio

te !

». «

Qu’

est c

e qu

e vo

us n

’aim

ez p

as d

ans

mes

pro

pos

» (p

lutô

t que

de

se d

éfen

dre :

« c

e n’

en e

st

pas u

ne »

). F

ocal

iser

sur l

e fu

tur.

Cel

a po

usse

le c

riti

que

à fo

calis

er su

r les

solu

tion

s pl

utôt

que

sur

l’er

reur

il y

a d’

autr

es f

açon

s d’a

mél

iore

r m

on t

rava

il ?

»).

Pou

r év

iter

d’ê

tre

dis

trai

t d

es b

uts

fixé

s, i

l est

uti

le d

e n

e p

as d

onn

er à

l’au

tre

des

m

oyen

s d’a

bor

der

des

th

èmes

qu

i fo

nt

div

ersi

on e

t d

e n

e p

as p

rête

r le

flan

c à

la

crit

iqu

e. S

e li

mit

er à

la r

épét

itio

n d

’un

e p

hra

se c

lair

e et

sp

écifi

qu

e p

eut

être

uti

le

dan

s ce

s ca

s (a

ffirm

atio

n p

ersi

stan

te o

u d

isqu

e ra

yé)

Con

trai

rem

ent

aux

com

por

-te

men

ts d

’affi

rmat

ion

de

soi,

ces

str

atég

ies

ne

peu

ven

t p

as ê

tre

uti

lisé

es e

n m

ême

tem

ps

par

les

deu

x p

arti

es d

e l’i

nte

ract

ion

(L

ange

& J

aku

bow

ski

19

76

).

Uti

lise

r la

dis

trac

tion

par

exe

mp

le e

n q

ues

tion

nan

t su

r u

ne

par

tie

de

la p

hra

se,

hor

s su

jet

de

la c

riti

qu

e.

Le

sile

nce

, p

arti

culi

èrem

ent

uti

le a

u t

élép

hon

e ou

dan

s l’é

chan

ge q

uan

d l

’au

tre

ne

rép

ond

pas

à v

otre

dem

and

e d

e cl

arifi

cati

on a

prè

s u

ne

crit

iqu

e. V

ous

n’êt

es p

as

obli

gé d

’en

chaî

ner

su

r d

es j

ust

ifica

tion

s à

moi

ns

qu

e vo

us

ne

le s

ouh

aiti

ez.

Dan

s to

us le

s ca

s il

conv

ient

de tr

ansf

orm

er le

s cr

itiq

ues qu

i sem

blen

t dir

igée

s co

ntre

vot

re p

erso

nne,

en p

robl

èmes

spé

cifiq

ues

du c

ompo

rtem

ent

et d

e m

aint

enir

le

sens

du

cont

rôle

par

l’a

ffirm

atio

n

du c

hoix

per

sonn

el d

es s

olut

ions

.

Page 17: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

10

0

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

01

Don

ner

des

pre

uve

s qu’

on é

cou

te (

dir

e «

je v

ous

écou

te »

ne

suffi

t p

as) :

fo

cali

ser

l’att

enti

on s

ur

l’au

tre,

ref

orm

ule

r ce

qu

e l’a

utr

e vi

ent

de

dir

e et

gar

der

le

sil

ence

pou

r éc

oute

r.U

tili

ser

des

for

mu

lati

ons

emp

ath

iqu

es (

pré

fére

r la

for

mu

lati

on n

eutr

e «

il

sem

ble

qu

e… »

plu

tôt

que

le «

Je

»). E

vite

r le

s «

mai

s »

aprè

s la

rec

onna

issa

nce

de l’

état

de

l’aut

re. (

« je

réa

lise

que

vous

att

ende

z de

puis

long

tem

ps, c

ela

doit

êt

re fr

ustr

ant

». A

rrêt

er e

t la

isse

r l’a

utre

rép

ondr

e).

Uti

liser

un

lang

age

coop

érat

if (p

ar e

xem

ple,

« n

ous

avon

s »

plut

ôt q

ue

« vo

us a

vez

» un

pro

blèm

e).

Foca

liser

sur

l’ic

i, le

mai

nten

ant

et le

futu

r.U

tilis

er le

« p

eut

être

, c’e

st p

ossi

ble,

pro

babl

emen

t, d

es fo

is, e

n gé

néra

l »

plut

ôt q

ue «

tou

jour

s, ja

mai

s ».

Rec

onna

ître

que

nou

s po

uvon

s no

us t

rom

per.

Perm

ettr

e de

sau

ver

la fa

ce (

« pe

ut-ê

tre

que

vous

n’ê

tes

pas

au

cour

ant…

»).

Rép

ondr

e au

bes

oin

des

autr

es (

l’act

ion

doit

êtr

e en

coh

éren

ce a

vec

les

mot

s). Pren

dre

la r

espo

nsab

ilité

de

nos

perc

epti

ons

(uti

liser

le «

je »

qua

nd n

ous

n’av

ons

pas

com

pris

).R

efor

mul

er le

s de

man

des

dans

l’in

térê

t de

l’au

tre.

Prêt

er a

tten

tion

au

mes

sage

rée

l que

nou

s ex

prim

ons :

il r

isqu

e d’

être

en

déc

alag

e av

ec le

s se

ntim

ents

, les

idée

s ou

la s

itua

tion

de

l’int

erlo

cute

ur, l

e fa

isan

t se

ntir

rej

eté

ou in

com

pris

: co

nsei

ls p

as d

eman

dés,

réa

ssur

ance

s sa

ns

fond

emen

t, s

ympa

thie

qui

son

ne fa

usse

.Le

mes

sage

ne

doit

pas

com

port

er u

n ju

gem

ent,

des

éti

quet

tes

ou d

es

com

para

ison

s.S’

abst

enir

d’u

tilis

er le

s m

anip

ulat

ions

ver

bale

s et

le la

ngag

e ho

stile

.

C’e

st q

uand

not

re in

térê

t est

de

prés

erve

r not

re in

tégr

ité p

hysi

que

ou p

sych

olog

ique

, qu

’il e

st im

port

ant d

e co

mpr

endr

e de

faço

n em

path

ique

le p

oint

de

vue

de l’

autr

e et

de

sent

ir l’

émot

ion

véhi

culé

e pa

r lu

i. «

Com

pren

dre

le p

oint

de

vue

de l’

autr

e,

ne s

igni

fie p

as e

n êt

re d

’acc

ord

» (F

ishe

r R

. &

Ury

W.

1991

). I

l es

t im

port

ant

de r

econ

naît

re le

s se

ntim

ents

de

l’aut

re m

ême

si s

es d

eman

des

son

impo

ssib

les

à sa

tisf

aire

.

être

uti

le d

e s’e

ngag

er d

ans

un d

isco

urs

en p

atch

wor

k :

« A

vez-

vous

jam

ais

pris

soi

n de

s él

èves

? ».

Rép

onse

: ré

fére

nce

abst

rait

e à

des

étud

es, r

edir

ecti

on v

ers

une

disc

ussi

on p

lus

abst

rait

e, a

naly

tiqu

e et

dét

aillé

e.Fa

ce à

une

affi

rmat

ion

culp

abili

sant

e, n

otre

tend

ance

hab

itue

lle à

att

aque

r ou

à se

déf

endr

e ri

sque

de

renf

orce

r l’h

osti

lité.

Une

alte

rnat

ive

pour

évi

ter

de r

enfo

rcer

es

t l’u

tilis

atio

n d’

une

ques

tion

neu

tre

ou e

nquê

te n

égat

ive :

« Si

rée

llem

ent

vous

vou

liez

perd

re d

u po

ids,

vou

s ne

man

geri

ez p

as d

e ce

tte

faço

n là

».

Rép

onse

: qu

and

avez

-vou

s co

mm

encé

à p

ense

r qu

e je

ne

veux

pas

per

dre

du

poid

s ? Igno

rer l

e fa

it q

ue v

ous s

oyez

acc

usé

pers

onne

llem

ent,

est

une

aut

re a

ltern

ativ

e po

ur n

e pa

s re

nfor

cer

des

com

port

emen

ts h

osti

les :

« N

ous n

e pe

nson

s pas

qu’

une

pers

onne

ave

c de

s pro

blèm

es é

mot

ionn

els p

uiss

e fa

ire

face

à c

e tr

avai

l ».

Rép

onse

: «

cela

sem

ble

parf

aite

men

t ra

ison

nabl

e ».

Qua

nd il

est

impl

icite

dan

s le

cont

enu

qu’o

n ve

ut fo

rcer

vot

re c

ulpa

bilit

é ou

vot

re

grat

itud

e en

fais

ant a

llusi

on à

un

prob

lèm

e pe

rson

nel c

aché

, il c

onvi

ent d

’évi

ter d

e se

just

ifier

(« je

n’a

i pas

de

prob

lèm

e av

ec la

cla

sse

») o

u de

con

trer

l’ar

gum

enta

tion

(q

uels

col

lègu

es, c

e so

nt e

ux q

ui o

nt d

es p

robl

èmes

) :«

Tous

vos

col

lègu

es c

ompr

enne

nt p

ourq

uoi

vous

ave

z au

tant

de

mal

à t

enir

vo

tre

clas

se »

.R

épon

se :

« Je

sui

s to

uché

par

leu

r so

llici

tude

à m

on é

gard

» (

dit

sur

un t

on

calm

e et

sin

cère

).

L’ex

pre

ssio

n c

oop

érat

ive

Il s

’agi

t de

s’o

ccup

er d

e l’é

tat

émot

ionn

el d

e l’a

utre

ava

nt d

e te

nter

de

réso

udre

les

pro

blèm

es

conc

rets

pos

és (

Bac

al R

. 1999) :

Page 18: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

10

2

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

03

l’esp

ace

ph

ysiq

ue

mai

s au

ssi p

sych

olog

iqu

e. C

rier

, fai

re d

es g

este

s, p

oin

ter

du

doi

gt,

c’es

t en

vah

ir l’

esp

ace

d’u

n in

div

idu

pot

enti

elle

men

t vi

olen

t. I

l fau

t qu

e la

dis

tan

ce

ne

soit

pas

si

gran

de

qu’

il f

aille

élev

er l

a vo

ix c

e qu

i ri

squ

e d’a

ctiv

er l’e

scal

ade.

De

mêm

e il

con

vien

t d

e n

e p

as p

arle

r si

la p

erso

nn

e m

arch

e d

evan

t vo

us.

La

voix

san

s le

con

tact

vis

uel

peu

t au

ssi

con

trib

uer

à l’

esca

lad

e (S

teve

nso

n S

. 1

99

1).

Fair

e d

e la

dis

trac

tion

pou

r ro

mp

re le

con

tact

vis

uel

(en

pro

pos

ant

par

exe

mp

le

de

rega

rder

en

sem

ble

un

doc

um

ent)

.E

gali

ser

la h

aute

ur

(si l’a

utr

e es

t as

sis,

il c

onvi

ent

de

s’as

seoi

r. I

l est

moi

ns

inti

-m

idan

t qu

e d

e le

reg

ard

er d

e h

aut)

.U

tili

sati

on d

e l’h

um

our :

il f

aut

le f

aire

ave

c p

réca

uti

on. S

’il p

erm

et s

ouve

nt

de

red

irig

er l’a

tten

tion

, il

ris

qu

e tr

ès f

acil

emen

t d’ê

tre

per

çu c

omm

e d

e l’i

ron

ie.

Rir

e d

e n

os p

rop

res

pro

blè

mes

ne

les

réso

ut

pas

mai

s ce

la p

eut

con

trib

uer

à y

fai

re f

ace

de

faço

n c

onst

ruct

ive.

Ten

ir c

om

pte

des

dif

fére

nce

s cu

ltu

rell

es

L’ef

fet

de

not

re c

omp

orte

men

t su

r l’a

utr

e n

ous

don

ne

bea

uco

up

d’in

form

atio

ns.

D

eman

der

des

cri

tiqu

es s

péc

ifiqu

es p

lutô

t qu’

agir

en

fon

ctio

n d

es s

téré

oty

pes

. C

ela

per

met

d’e

nri

chir

not

re g

rille

de

lect

ure

de

la c

omm

un

icat

ion

non

ver

bal

e en

fo

nct

ion

des

dif

fére

nte

s cu

ltu

res.

Il

y a

celles

dom

ine

la h

onte

(n

e p

as p

erd

re

la f

ace)

et

d’a

utr

es o

ù d

omin

e la

fau

te (

les

pri

nci

pes

) (Z

agn

oli

N.

1991).

Ch

ez

cert

ain

s, il

y a

évi

tem

ent

du

con

tact

vis

uel

dan

s d

es s

itu

atio

ns

d’a

ffro

nte

men

t qu’

il

con

vien

t d

e n

e p

as in

terp

réte

r co

mm

e d

e la

fuit

e ou

de

l’hyp

ocri

sie.

Bai

sser

les

yeu

x ch

ez d

’au

tres

rev

ien

t à

trah

ir s

es p

rin

cip

es.

Il c

onvi

ent

de

ne

pas

ass

ure

r tr

op v

ite

qu

e qu

elqu’

un

est

mal

hon

nêt

e qu

and

il

ne

vou

s re

gard

e p

as a

ssez

, ou

ru

de

qu

and

il

vou

s re

gard

e d

e tr

op.

Dan

s le

s ch

apit

res

pré

céd

ents

, n

ous

avon

s ci

té l

’em

pat

hie

et

le m

ain

tien

de

l’es-

tim

e d

e so

i co

mm

e m

oyen

s im

por

tan

ts d

ans

un

e st

raté

gie

de

dés

amor

çage

. O

r ce

s co

mp

osan

tes

son

t tr

ès v

aria

ble

s en

fon

ctio

n d

es f

acte

urs

cu

ltu

rels

et

la n

on

pri

se e

n c

omp

te d

e ce

s fa

cteu

rs c

ond

uit

soi

t à

un

e fa

ible

em

pat

hie

, so

it à

la

sen

tir

mai

s sa

ns

pou

voir

la t

ran

smet

tre

effi

cace

men

t. L

a co

nn

aiss

ance

du

con

text

e so

cial

es

t n

éces

sair

e p

our

sou

ten

ir l

’est

ime

de

soi

(ce

qu

i es

t vé

cu c

omm

e va

lori

san

t p

ar

cert

ain

s, p

eut

être

con

sid

éré

com

me

pat

ern

alis

te p

ar d

’au

tres

).Il

con

vien

t d

e p

rête

r at

ten

tion

à d

es t

erm

es t

rop

ch

argé

s d

e co

nn

otat

ion

s p

osit

ives

ou

nég

ativ

es à

l’in

téri

eur

d’u

n g

rou

pe

cult

ure

l don

né.

En

cas

de

dou

te il

vau

t m

ieu

x s’

abst

enir

et

uti

lise

r d

es f

orm

ula

tion

s n

eutr

es.

Les

str

atég

ies

non

-ver

bal

es

Plu

s un

ind

ivid

u m

onte

dan

s l’e

scal

ade

de la

viol

ence

, m

oins

il tien

t co

mpt

e du

con

tenu

des

mot

s

et p

lus

il es

t at

tent

if à

des

stim

uli no

n ve

rbau

x :

Le

lan

gage

cor

por

el e

n r

elat

ion

au

x m

ouve

men

ts d

u c

orp

s. I

l co

nvi

ent

d’y

pen

ser

dan

s le

s in

terv

enti

ons

pou

r n

e p

as a

ller

tro

p v

ite

vers

le

verb

al (

sign

e d

e la

mai

n

de

hau

t en

bas

(b

aiss

er l

e to

n)

ou m

ettr

e so

n d

oigt

su

r la

bou

che

(fai

re s

ilen

ce)

(Heb

ert

J. 1

99

1).

La

pos

ture

cor

por

elle

. En

syn

ergi

e av

ec le

s m

ouve

men

ts c

orp

orel

s, e

lle p

erm

et d

’en

-vo

yer

un

mes

sage

de

sou

tien

, re

spec

tueu

x et

non

men

açan

t. «

La

(bon

ne)

pos

ture

es

t u

ne

man

ière

de

com

mu

niq

uer

ave

c le

s au

tres

, et

elle

infl

ue

sur

not

re f

açon

de

ress

enti

r le

s ch

oses

» (

Lag

ran

ge C

l. 2

00

0).

La

pro

xém

ie o

u la

nga

ge p

roxé

miq

ue

com

pre

nd

tou

s le

s co

des

d’u

tili

sati

on d

u c

orp

s en

sit

uat

ion

de

com

mu

nic

atio

n q

ue

chaq

ue

cult

ure

tra

nsm

et à

ses

mem

bre

s. E

lle

con

sist

e p

rin

cip

alem

ent

en u

n c

erta

in n

omb

re d

e ce

rcle

s co

nce

ntr

iqu

es im

agin

aire

s au

tou

r d

u c

orp

s le

squ

els

rep

rése

nte

nt

des

zon

es d

’inti

mit

é (s

i elles

son

t p

roch

es d

u

corp

s) o

u l

a d

ista

nce

et

la m

éfian

ce à

l’é

gard

des

in

terl

ocu

teu

rs (

si e

lles

son

t p

lus

loin

tain

es)

(sit

e w

eb :

ww

w.e

thn

ocie

l.qc.

ca).

Le

par

aver

bal

com

pre

nd

la t

onal

ité

de

la v

oix,

le v

olu

me

et c

aden

ce d

e la

par

ole

per

met

tan

t, à

par

tir

du

mêm

e co

nte

nu

ver

bal,

d’en

voye

r u

n m

essa

ge p

rovo

cate

ur,

p

eure

ux,

col

éreu

x, i

nd

iffé

ren

t, i

mp

atie

nt,

am

ical

, et

c.

Uti

lise

r u

ne

pos

itio

n n

on c

onfr

onta

tion

nel

le :

il c

onvi

ent

pou

r d

ésam

orce

r, d

e n

e p

as s

e to

urn

er c

omp

lète

men

t ve

rs l’a

utr

e en

met

tan

t le

s ge

nou

x ve

rs u

ne

autr

e d

irec

tion

(d

ans

l’affi

rmat

ion

de

soi,

au

con

trai

re,

on f

ait

face

com

plè

tem

ent

et i

l y

a m

ain

tien

du

con

tact

vis

uel

). U

ne

vigi

lan

ce s

alu

tair

e s’

acco

mm

ode

mal

d’u

ne

pos

ture

mol

le. Il

est

dif

fici

le d

ans

ce c

as d

e m

ain

ten

ir u

ne

resp

irat

ion

ab

dom

inal

e u

tile

à la

ges

tion

des

ém

otio

ns.

Tra

vaill

er s

ur

la p

ostu

re é

vite

des

ten

sion

s m

usc

ula

ires

in

uti

les

dan

s le

mai

nti

en d

e l’é

qu

ilib

re e

t n

ous

per

met

de

pre

nd

re c

onsc

ien

ce d

es

info

rmat

ion

s in

volo

nta

ires

qu

e n

ous

don

non

s : la

rig

idit

é d

ans

la p

ostu

re r

aid

e ou

le

peu

de

con

fian

ce d

ans

un

e p

ostu

re a

vach

ie (

Pat

er R

. 19

90

). E

vite

r d

e cr

oise

r le

s b

ras

auto

ur

de

la p

oitr

ine

(pos

itio

n d

e cl

ôtu

re).

Ten

ir c

omp

te q

ue

la d

ista

nce

inte

rper

son

nel

le d

ans

laqu

elle

on

se

sen

t à

l’ais

e es

t tr

ois

fois

plu

s gr

and

e ch

ez d

es in

div

idu

s vi

olen

ts e

t qu’

il e

st im

por

tan

t d

e d

onn

er d

e

Page 19: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

10

4

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

05

Dan

s le

cas

la p

erso

nne

refu

se d

e qu

itte

r l’é

tabl

isse

men

t, i

l n’

est

pas

dans

les

at

trib

utio

ns d

u pe

rson

nel

de l

e fa

ire

sort

ir m

anu

mili

tari

. N

ous

som

mes

dan

s la

lo

giqu

e de

la c

ontr

aven

tion

d’in

trus

ion

du r

esso

rt d

e la

pol

ice.

4.3

La

con

fian

ce

Nou

s avo

ns c

onfia

nce

dans

les i

nsti

tuti

ons q

ui n

ous p

erm

ette

nt d

e no

us ra

ppro

cher

de

nos

val

eurs

psy

chol

ogiq

ues.

Les

val

eurs

psy

cholo

giq

ues

Il s’

agit

des

rép

onse

s ind

ivid

uelle

s à d

es q

uest

ions

con

cern

ant d

es d

irec

tion

s de

vie

que

nous

cho

isis

sons

com

me :

En

votr

e fo

r in

téri

eur,

au p

lus p

rofo

nd d

e vo

us-m

ême,

qu’

est-

ce q

ui e

st im

port

ant

pour

vou

s ?Q

uelle

s so

nt le

s va

leur

s qu

e vo

us v

oule

z dé

fend

re d

ans

votr

e vi

e ?Q

uel g

enre

de

qual

ités

per

sonn

elle

s vo

ulez

-vou

s cu

ltive

r ?C

omm

ent

voul

ez-v

ous

agir

ave

c le

s au

tres

?L

es v

aleu

rs n

e so

nt p

as d

es b

uts. L

es v

aleu

rs s

ont

des

dire

ctio

ns d

ans

lesq

uelle

s no

us a

vanç

ons,

alor

s qu

e le

s bu

ts s

ont

ce q

ue n

ous

voul

ons

réal

iser

en

chem

in (

Har

ris

R. 2008).

Niv

eau

1 :

le s

oiC

lari

fier

les

vale

urs

pers

onne

lles

cent

rées

sur

les

rela

tion

s (s

ocia

les,

pro

-fe

ssio

nnel

les…

)C

lari

fier

les

buts

en

rapp

ort

aux

vale

urs

Iden

tifie

r le

s ba

rriè

res :

exp

érie

nces

int

erne

s qu

i no

us d

écon

nect

ent

de

nos

vale

urs

Niv

eau

2 :

le s

oi e

t l’au

tre

Agi

r en

acc

ord

avec

vos

val

eurs

: qu

’est

-ce

que

vous

pri

vilé

giez

le p

lus ?

Cla

rifie

r le

s va

leur

s m

utue

lles

Iden

tifie

r le

s ba

rriè

res

pour

soi

et

pour

l’au

tre

Niv

eau

3 :

l’au

tre

Aid

er l’

autr

e à

réal

iser

ses

val

eurs

L’ai

der

à id

enti

fier

des

obje

ctifs

con

cret

s (C

iarr

ochi

J. 2

009)

Les

str

atég

ies

d’é

chap

pem

ent

L’éc

hec

du d

ésam

orça

ge :

plus

le c

ompo

rtem

ent d

e la

per

sonn

e de

vien

t irr

atio

n-ne

l, pl

us le

dés

amor

çage

ris

que

d’êt

re im

prod

ucti

f. D

ans c

e ca

s, e

n fo

ncti

on d

e l’é

volu

tion

de

l’esc

alad

e, n

ous

pouv

ons :

1/

Réf

érer

à q

uel

qu’

un

d’a

utr

e. I

l est

uti

le d

e pl

anifi

er le

s pr

océd

ures

pou

r ré

fére

r (p

eut

être

ver

s un

col

lègu

e au

quel

nou

s po

uvon

s at

trib

uer

une

expe

rtis

e) p

our

évit

er, l

e ca

s éc

héan

t, s

oit

de n

ous

trou

ver

isol

é, s

oit

de p

lace

r l’a

utre

en

mau

vais

e po

stur

e.2

/ L

e d

ésen

gage

men

t (t

ime

out)

. Il s

’agi

t de

part

ir p

our u

ne tr

ès c

ourt

e pé

riod

e de

te

mps

pou

r pe

rmet

tre

à l’a

utre

et

à so

i mêm

e de

réd

uire

la t

ensi

on.

3/F

ixat

ion

de

lim

ites

: il

conv

ient

, de

faço

n di

rect

ive,

de

s’ass

urer

que

nos

lim

ites

so

nt c

ompr

ises

par

l’au

tre :

Déc

rire

le c

ompo

rtem

ent

inad

mis

sibl

e de

faço

n sp

écifi

que.

Dem

ande

r un

chan

gem

ent.

Il d

oit ê

tre

sim

ple.

« Q

uelq

u’un

qui

est

en

trai

n de

per

dre

sa r

atio

nalit

é n’

a pa

s be

soin

qu’

on lu

i pro

pose

5 à

6 c

hoix

» (

CPI

).Pr

éven

ir d

es c

onsé

quen

ces

en la

ngag

e co

opér

atif

et r

éalis

able

(ce

lles

qui

vont

se

prod

uire

dan

s le

s qu

elqu

es m

inut

es q

ui s

uive

nt,

pas

dans

un

futu

r in

défin

i).

Prés

ente

r le

s co

nséq

uenc

es c

omm

e un

cho

ix p

as c

omm

e un

e m

enac

e de

pu

niti

on. «

La

prop

osit

ion

doit

êtr

e si

mpl

e, c

lair

e, b

rève

et f

erm

e. Il

faut

évi

ter

de s’

enga

ger

dans

des

terg

iver

sati

ons

sans

fin

ou d

onne

r l’i

mpr

essi

on q

ue l’

on

se m

oque

de

la p

erso

nne

ce q

ui ri

sque

de

fair

e m

onte

r plu

s enc

ore

la te

nsio

n »

(Lag

rang

e C

l. 20

00).

Évi

ter

prom

esse

s ou

san

ctio

ns q

ui n

e se

ront

pas

ten

ues.

Il f

aut

se p

lace

r da

ns la

per

spec

tive

que

les

limit

es im

posé

es v

ont

être

tes

tées

si v

ous

dite

s à

quel

qu’u

n de

se

calm

er o

u vo

us s

erez

obl

igé

de le

fair

e so

rtir,

il v

aux

mie

ux y

êt

re e

ffec

tive

men

t pr

épar

é »

(CPI

).4

/ A

pp

lica

tion

des

lim

ites

:

Foca

liser

sur

le c

ompo

rtem

ent

non

sur

la p

erso

nne,

uti

lisan

t un

lang

age

coop

érat

if.R

appe

ler

les

cons

éque

nces

, inf

orm

er d

e l’a

pplic

atio

n, lu

i off

rir

une

aide

fu

ture

.

Page 20: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

10

6

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

07

nos

pro

grès

. L’

enga

gem

ent

n’es

t p

as l

a co

nfo

rmit

é à

des

pro

céd

ure

s. I

l s’

agit

de

pre

nd

re la

res

pon

sab

ilit

é p

erso

nn

elle

pou

r qu

e ce

la m

arch

e et

non

pas

un

iqu

emen

t d

ésir

er o

u e

spér

er q

ue

les

bu

ts s

oien

t at

tein

ts. S

ans

la li

ber

té d

e ch

oix,

il y

a p

eu d

e p

rob

abil

ité

qu

e n

ous

enga

gion

s n

otre

res

pon

sab

ilit

é p

our

ach

ever

nos

bu

ts. T

out

au p

lus,

en

su

ivan

t le

mie

ux

pos

sib

le d

es a

ctiv

ités

pre

scri

tes,

nou

s p

ouvo

ns

esp

érer

qu

e le

s b

uts

ser

ont

atte

ints

. Le

dév

elop

pem

ent

des

com

pét

ence

s es

t u

ne

des

clé

s d

e la

sat

isfa

ctio

n e

t d

e l’e

ffica

cité

au

tra

vail

. P

ren

dre

con

scie

nce

de

l’im

pac

t d

e n

otre

tr

avai

l su

r le

s au

tres

, de

la v

aleu

r aj

outé

e d

e n

os a

ctio

ns,

est

un

moy

en p

our

don

ner

d

u s

ens.

Les

qu

atre

fac

teu

rs o

nt

un

e ch

arge

ém

otio

nn

elle

for

te. Q

uan

d n

ous

nou

s se

nto

ns

bie

n a

u t

rava

il c

’est

par

ce q

ue

nou

s ré

alis

ons

qu

elqu

e ch

ose

qu

i a

du

sen

s,

qu

e n

ous

le f

aiso

ns

de

la f

açon

qu

i n

ous

sem

ble

la

mei

lleu

re,

en f

aisa

nt

cert

ain

es

tâch

es p

arti

culi

èrem

ent

bie

n e

t en

ob

ten

ant

des

rés

ult

ats.

Cel

a ab

outi

t à

un

sen

s d’a

ccom

pli

ssem

ent

per

son

nel

dan

s le

tra

vail

.

Un

e cu

ltu

re d

e l’e

nga

gem

ent

(Ken

net

h T

hom

as)

est

celle

où d

es p

rocé

du

res

cher

-ch

ent

à co

nst

ruir

e ce

s re

nfo

rcem

ents

intr

insè

qu

es. L

e p

roce

ssu

s p

arti

cip

atif

per

met

à

l’équ

ipe

d’id

enti

fier

et

trou

ver

des

val

eurs

par

tagé

es, d

’imp

lém

ente

r d

es s

olu

tion

s qu

i on

t u

n s

ens,

de

div

ersi

fier

les

com

pét

ence

s à

app

liqu

er e

t d’e

xpér

imen

ter

le

sen

s d

e p

rogr

ès.

Des

val

eurs

par

tagé

es p

erm

ette

nt

des

rel

atio

ns

collab

orat

ives

au

tra

vail

.

L’en

gage

men

t en

vers

le

trav

ail

est

un

con

cep

t d

iam

étra

lem

ent

op

posé

e à

l’ép

uis

emen

t, au

cy

nis

me

et au

d

écou

rage

men

t li

és à

l’ép

uis

emen

t p

rofe

ssio

nn

el.

« O

n n

e pe

ut p

as d

élég

uer

l’en

gage

men

t, il

fau

t tro

uve

r u

n s

ens

que

puis

se l’

insp

irer

».

Part

icip

ent à

cet

obj

ecti

f : u

ne

visi

on e

xalt

ante

de

ce q

ui p

eut ê

tre

acco

mpl

i, u

n c

limat

n

on c

yniq

ue,

(sa

ns

la c

rain

te d

’êtr

e p

un

is d

u f

ait

d’in

nov

er o

u d

e co

mm

ettr

e d

es

erre

urs

non

inte

nti

onn

elle

s), d

es s

tan

dar

ds

exig

ean

ts (

san

s ét

abli

r d

e co

mp

arai

son

s et

de

clas

sem

ent)

, l’i

nte

ract

ion

ave

c le

s b

énéfi

ciai

res

de

nos

act

ion

s.

Les

val

eurs

et

pro

céd

ure

s m

ises

en

pla

ce q

ui

refl

èten

t le

res

pec

t av

ec l

equ

el l

es

inst

itu

tion

s tr

aite

nt

leu

rs e

mp

loyé

s so

nt

pré

dic

tive

s d

e la

méfi

ance

, le

cyn

ism

e et

la

su

rven

ue

du

bu

rnou

t.

La

form

ula

tion

des

val

eurs

dan

s le

dom

ain

e «

trav

ail »

se

fait

à t

rave

rs le

qu

esti

on-

nai

re s

uiv

ant :

Con

sid

érez

les

cat

égor

ies

ci-d

esso

us

et r

épon

dez

de

faço

n g

énér

ale

ou s

péc

ifiqu

e co

mm

e vo

us

le s

ouh

aite

z. S

’agi

ssan

t d’u

ne

exp

lora

tion

, il

n’y

a p

as d

e b

onn

es o

u

de

mau

vais

es r

épon

ses.

Vot

re d

ével

opp

emen

t p

rofe

ssio

nn

elQ

u’es

t-ce

qu’

il y

a en

vou

s qu

i vo

us a

con

duit v

ers

ce m

étie

r ?

Eth

iqu

e p

erso

nn

elle

et

pro

fess

ion

nel

leQ

uelle

s so

nt v

os v

aleu

rs q

ue v

ous

n’êt

es p

as p

rêt

à ab

ando

nner

dan

s vo

tre

trav

ail ?

En

gage

men

tsQ

uelle

est

la

vale

ur a

jout

ée q

ue v

ous

appo

rtez

à v

os é

lève

s ? E

t à

vous

mêm

e ?

Les

ato

uts

Qu’

est

ce q

ue v

ous

pens

ez à

pro

pos

de v

os é

lève

s et

de

vos

prop

res

forc

es ?

Vot

re i

déa

lS

i vo

us d

even

iez

votr

e id

éal da

ns v

otre

mét

ier,

à q

uoi ce

la r

esse

mbl

erai

t ?

Bar

rièr

esQ

u’es

t ce

qui

vou

s em

pêch

e de

vou

s ra

ppro

cher

de

votr

e id

éal ?

L’en

gage

men

t

Il e

st t

rès

imp

orta

nt

de

ten

ir c

omp

te d

es r

enfo

rcem

ents

in

trin

sèqu

es a

u t

rava

il à

la

bas

e d

e l’e

nga

gem

ent.

Ils

rés

ult

ent

de

l’exp

érie

nce

pro

pre

au

tra

vail

su

r qu

atre

fa

cteu

rs (

d’a

prè

s K

.W. T

hom

as 2

00

9) :

1/

Le

deg

ré d

e se

ns

et les

moy

ens

pou

r d

onn

er d

u s

ens

à n

os t

âch

es.

2/L

e d

egré

de

choi

x d

ans

nos

bu

ts. P

lus

on a

d’a

uto

nom

ie a

u t

rava

il, p

lus

il e

st a

isé

de

fixe

r d

es o

bje

ctif

s en

fon

ctio

n d

e n

os v

aleu

rs e

t m

oin

s n

ous

som

mes

vu

lnér

able

s au

bu

rnou

t.3

/ L

e d

egré

d’u

tili

sati

on d

e n

os c

omp

éten

ces.

Com

men

t s’

assu

rer

que

nou

s u

tili

son

s n

os d

iver

ses

com

pét

ence

s et

dév

elop

pon

s u

n s

ens

de

la c

omp

éten

ce d

ans

l’exe

rcic

e d

e n

os c

hoi

x.4

/ L

e d

egré

d’a

ccom

pli

ssem

ent

de

nos

ob

ject

ifs.

Com

men

t ex

pér

imen

ter

un

sen

s d

e p

rogr

ès c

onti

nu

dan

s n

otre

tra

vail

.

Ces

qu

atre

fac

teu

rs s

ont

inti

mem

ent

liés

. Sa

ns

clar

ifica

tion

de

nos

val

eurs

, n

ous

ne

pou

von

s p

as f

aire

des

ch

oix

inte

llig

ents

. Sa

ns

l’en

gage

men

t à

des

val

eurs

, il

n’y

a

pas

de

rais

on à

fai

re d

es c

hoi

x, n

ous

pré

occu

per

de

nos

com

pét

ence

s et

d’é

valu

er

Page 21: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

10

8

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

09

L’é

duca

tion

con

tre

les

préjug

és s

embl

e bé

néfic

ier

uniq

uem

ent

à ce

ux q

ui o

nt d

e la

flex

ibili

psyc

holo

giqu

e.

La

flex

ibil

ité

psy

cholo

giq

ue

Impliq

ue

un

en

sem

ble

d’h

abile

tés :

foc

alis

er s

on a

tten

tion

dan

s l’i

ci e

t m

ain

ten

ant,

re

con

naî

tre

et s’

adap

ter à

un

e si

tuat

ion

, cha

nge

r le

répe

rtoi

re c

ompo

rtem

enta

l et c

ogn

itif

qu

and le

s st

raté

gies

uti

lisée

s m

ette

nt

en c

ause

le fon

ctio

nn

emen

t so

cial

et

per

son

nel

, m

ain

ten

ir u

n é

quili

bre

entr

e le

s dif

fére

nts

dom

ain

es im

port

ants

de

la v

ie, ê

tre

atte

nti

f,

ouve

rt e

t en

gagé

dan

s des

act

ion

s dan

s la

pou

rsu

ite

des

bu

ts e

t des

val

eurs

.

L’in

flex

ibil

ité

psy

chol

ogiq

ue

cara

ctér

ise

qu

elqu’

un

par

ticu

lièr

emen

t p

réoc

cup

é à

vou

loir

se

déb

arra

sser

des

pen

sées

et

des

ém

otio

ns,

col

lé à

ses

pen

sées

, déc

onn

ecté

du

co

nte

xte

spéc

ifiqu

e li

é à

un

e si

tuat

ion

don

née

et

inca

pab

le d

e ch

oisi

r d

es a

ctio

ns

en

fon

ctio

n d

es b

uts

et

des

val

eurs

. Pou

r co

ntr

ôler

ou

éli

min

er le

s ex

pér

ien

ces

inte

rnes

d

ésag

réab

les,

il

s’en

gage

dan

s d

es c

omp

orte

men

ts n

éfas

tes

à sa

san

té p

hys

iqu

e ou

ém

otio

nn

elle

(p

ar e

xem

ple

boi

re, é

vite

r d

es s

itu

atio

ns…

). P

our

aggr

aver

le t

out,

le

con

trôl

e d

es e

xpér

ien

ces

inte

rnes

a d

es e

ffet

s p

arad

oxau

x te

nd

ant

à le

s au

gmen

ter

en i

nte

nsi

té e

t en

fré

qu

ence

pou

van

t al

ler

jusq

u’au

seu

il d

e la

psy

chop

ath

olog

ie

(Cia

rroc

hi

J. e

t al

20

10

). L

e m

anqu

e d

e cl

arté

de

nos

val

eurs

est

un

e au

tre

cara

c-té

rist

iqu

e d

e l’i

nfl

exib

ilit

é p

sych

olog

iqu

e ; e

lles

lais

sen

t la

pla

ce à

des

con

séqu

ence

s p

osit

ives

plu

s im

méd

iate

s co

mm

e ce

lle

d’a

voir

rai

son

, re

cevo

ir l

’ap

pro

bat

ion

des

au

tres

ou

se

sen

tir

bie

n.

Qu

and

un

e p

erso

nn

e p

eu fl

exib

le p

sych

olog

iqu

emen

t a

un

e p

ensé

e co

mm

e «

ce

collèg

ue

est

dép

rim

é »,

elle

peu

t êt

re e

ncl

in à

cro

ire

à ce

tte

pen

sée

et à

cel

les

qu

i lu

i so

nt

asso

ciée

s au

tou

r d

e la

mal

adie

men

tale

(im

pré

visi

ble

, in

con

trôl

able

etc

.). D

ès

lors

, la

per

son

ne

peu

t ré

pon

dre

en

fon

ctio

n d

’un

e ca

tégo

rie

verb

ale

et n

on p

as e

n

fon

ctio

n d

’un

ind

ivid

u u

niq

ue,

ob

ject

ivan

t ai

nsi

l’au

tre

(« n

’est

pas

com

me

moi

»)

et l

’évi

ter

(Mas

ud

a A

. et

al. 2

00

9).

La

rela

tion

en

tre

flex

ibil

ité

psy

chol

ogiq

ue

et

com

por

tem

ents

d’é

vite

men

t p

eut

aid

er à

com

pre

nd

re le

pro

cess

us

mu

ltif

acto

riel

de

la s

tigm

atis

atio

n. L

a ri

gid

ité

de

la c

atég

oris

atio

n b

asée

su

r le

juge

men

t, l’

éval

uat

ion

et

l’é

vite

men

t co

mm

e m

ode

de

régu

lati

on p

rop

re à

la

flex

ibil

ité

psy

chol

ogiq

ue,

so

nt

des

fac

teu

rs u

tile

s à

cett

e co

mp

réh

ensi

on. L

a fl

exib

ilit

é p

sych

olog

iqu

e fa

cili

te

des

act

ion

s p

our

pre

nd

re s

oin

des

au

tres

à t

rave

rs l

e co

nse

nte

men

t à

acce

pte

r d

es

émot

ion

s qu

i, s

i el

les

son

t év

itée

s, v

ont

inte

rfér

er d

ans

la r

elat

ion

.

4.4

La

dis

crim

inat

ion

L’id

ée d

omin

ante

con

cern

ant

la d

iscr

imin

atio

n e

st q

u’el

le c

orre

spon

d à

des

pré

jugé

s et

sté

réot

ypes

, d

es i

dée

s to

ute

s fa

ites

, sa

ns

réfl

exio

n,

ancr

ées

dan

s le

s in

con

scie

nts

co

llec

tifs

. Pou

r y

rem

édie

r, e

st p

rop

osé

un

tra

vail

de

déc

onst

ruct

ion

des

pré

jugé

s.

« L’

édu

cati

on c

ontr

e le

rac

ism

e d

oit

inté

grer

un

tra

vail

su

r le

voc

abu

lair

e et

se

gard

er

de

tou

te d

imen

sion

ém

otio

nn

elle

qu

i em

pêc

he

la r

éflex

ion

su

r la

con

stru

ctio

n d

es

pré

jugé

s ra

cist

es »

.P

lus

réce

mm

ent,

d’a

utr

es h

ypot

hès

es im

pliq

uen

t le

prin

cipe

de

corr

élat

ion

s ill

uso

ires

, fo

nct

ion

nem

ent

nor

mal

du

cer

veau

con

sist

ant

à re

cher

cher

des

car

acté

rist

iqu

es d

e gr

oup

e en

se

bas

ant

sur

des

in

cid

ents

in

div

idu

els

peu

fré

qu

ents

. D

u p

oin

t d

e vu

e év

olu

tif

il é

tait

uti

le d

e ti

rer

des

con

clu

sion

s su

r l’e

nvi

ron

nem

ent

en s

e b

asan

t su

r d

es p

reu

ves

lim

itée

s. A

tten

dre

des

pre

uve

s ca

usa

les

pou

vait

êtr

e ri

squ

é. C

e p

rin

cip

e a

été

extr

apol

é à

la q

ues

tion

de

la d

iscr

imin

atio

n.

Qu

and

les

mem

bres

d’u

n g

rou

pe

min

orit

aire

son

t as

soci

és à

un

e sé

rie

d’ac

cid

ents

in

hab

itu

els,

not

re c

erve

au e

xagè

re la

con

nex

ion

en

tre

les

deu

x. L

’ass

ocia

tion

ne

se

lim

ite

plu

s à

quel

ques

mem

bres

d’u

n g

rou

pe

min

orit

aire

mai

s à

tou

s le

s m

embr

es

de

ce g

rou

pe

(Ved

anta

m S

. 2

01

0).

La

stig

mat

isat

ion

est

un

e ob

ject

ivat

ion

par

ca

tégo

risa

tion

et

éval

uat

ion

de

l’au

tre.

Les

dif

ficu

ltés

ren

con

trée

s d

ans

les

inte

rven

tion

s p

ou

r m

ettr

e u

n d

ou

te d

ans

les

cert

itu

des

de

gen

s et

les

eff

ets

par

adox

aux

à vo

ulo

ir d

irec

tem

ent

réd

uir

e ou

su

pp

rim

er d

es p

ensé

es d

iscr

imin

atoi

res,

ren

den

t n

éces

sair

e la

div

ersi

fica

tion

des

p

rati

qu

es.

Dan

s le

cad

re p

rofe

ssio

nn

el,

dan

s le

s ét

abli

ssem

ents

sco

lair

es q

ui

nou

s in

tére

sse

en p

rem

ier

lieu

, le

s at

titu

des

sti

gmat

isan

tes

affe

cten

t le

s vi

ctim

es m

ais

con

trib

uen

t au

ssi,

en

gén

éran

t d

es p

rati

qu

es e

n c

ontr

adic

tion

ave

c se

s va

leu

rs,

au

bu

rnou

t d

u p

erso

nn

el.

Le

con

cept

de

« fl

exib

ilité

psy

chol

ogiq

ue

» u

tilis

é en

thér

apie

pou

r ré

duir

e l’i

mpa

ct d

es

pen

sées

et

des

ém

otio

ns

nég

ativ

es (

mêm

e si

le c

onte

nu

et

la fr

équ

ence

des

pen

sées

ne

chan

gen

t pas

) a

été

extr

apol

é ve

rs le

tra

inin

g dan

s l’o

bjec

tif

de

chan

ger

des

att

itu

des

st

igm

atis

ante

s dan

s u

n c

onte

xte

édu

cati

f et

non

plu

s psy

chot

hér

apiq

ue.

Ce

qui t

end

à

mon

trer

cet

te a

ppro

che

c’es

t le

fait

qu’

acce

pte

r et

déf

use

r sa

pen

sée

est

plu

s ef

fica

ce

que

de

déc

oura

ger

les

gen

s à

avoi

r des

tel

les

pen

sées

(H

ayes

et

al. 2

004

).

Page 22: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

11

0

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

11

stig

mat

isan

tes)

. Il

s’a

git

d’e

xpér

imen

ter

l’un

iver

sali

té e

t l’i

név

itab

ilit

é d

e la

lu

tte

con

tre

nos

prop

res

pens

ées

et l’

utili

té d

e ne

pas

avo

ir à

les

élim

iner

com

plèt

emen

t (M

asud

a A

200

9).

La

déf

usi

onLa

fusi

on c

ogni

tive

con

sist

e à

supp

oser

que

nos

exp

érie

nces

pri

vées

(pen

sées

, ém

o-ti

ons,

sens

atio

ns) s

ont d

es d

escr

ipti

ons e

xact

es d

e la

réal

ité.

Il y

a c

onfu

sion

ent

re la

pe

nsée

et c

e qu

’elle

déc

rit.

Les t

echn

ique

s de

défu

sion

tent

ent d

’aff

aibl

ir le

s fon

ctio

ns

indé

sira

bles

de

la p

ensé

e pl

utôt

qu’

alté

rer

leur

con

tenu

ou

leur

fréq

uenc

e. I

l s’a

git

de

mod

ifier

la

faço

n d

ont

nou

s in

tera

giss

ons

avec

not

re p

rop

re p

ensé

e.Po

ur a

bout

ir à

la

défu

sion

ou

délit

érat

ion,

il

faut

app

rend

re à

obs

erve

r no

tre

mon

olog

ue i

ntér

ieur

, vo

ir l

es p

ensé

es t

elle

s qu

’elle

s so

nt (

imag

es,

mor

ceau

x de

la

ngag

e),

voir

la

faço

n d

ont

elle

s ap

par

aiss

ent

(évé

nem

ents

men

açan

ts d

ont

on

doi

t se

déb

arra

sser

, rè

gles

à o

béir,

vér

ité

litté

rale

, ob

ject

ive,

fai

ts i

mpo

rtan

ts q

ui

requ

ière

nt t

oute

not

re a

tten

tion

).D

es e

xerc

ices

ont

com

me

but d

’aid

er le

gen

s à p

rend

re a

cte

du p

roce

ssus

du

lang

age

tel q

u’il

se

dér

oule

et

obse

rver

la

faço

n d

ont

les

pen

sées

von

t et

vie

nn

ent

dan

s la

p

ersp

ecti

ve d

’un

ob

serv

ateu

r n

eutr

e. I

l s’a

git

d’u

n c

han

gem

ent

rad

ical

du

con

text

e où

les

pen

sées

dev

ien

nen

t d

es é

véne

men

ts o

bser

vabl

es p

lutô

t que

des

vér

ités l

ittér

ales

qu

i doi

vent

dic

ter

notr

e co

mpo

rtem

ent

(Cia

rroc

hi J

. et

al 2

010)

.L

es e

xerc

ices

con

sist

ent

par

exem

ple

à : o

bser

ver

ce q

ue v

ous

vous

dit

es j

uste

m

aint

enan

t ; o

bser

ver

la f

orm

e de

la p

ensé

e, la

déc

rire

. S’a

git-

il de

mot

s, d

e so

ns,

d’im

ages

? La

lab

ellis

atio

n, l

a co

nsid

érat

ion

com

me

une

obse

rvat

ion

exté

rieu

re à

so

i, la

répé

titi

on d

es m

ots p

our l

es fa

ire

perd

re le

urs s

ens,

sont

aut

ant d

es st

raté

gies

po

ur r

édui

re la

qua

lité

litté

rale

de

la p

ensé

e.Le

que

stio

nnem

ent c

herc

he à

rédu

ire

l’im

pact

de

la p

ensé

e : il

y a

une

his

toir

e po

ur

chaq

ue c

hose

, à q

uoi s

ert-

elle

cet

te h

isto

ire ?

Elle

rem

onte

à q

uand

? Si

vou

s av

ez

rais

on à

100

%, e

n qu

oi c

ela

vous

aid

e ? S

i vou

s cr

oyez

à c

ette

his

toir

e, q

ue fa

ites

-vo

us ?

Qu’

est-

ce q

ui a

rriv

e en

suit

e ?La

dél

itér

atio

n a

com

me

résu

ltat

que

le c

onte

nu d

e la

pen

sée

pers

iste

mai

s il

n’y

a pl

us d

e lu

tte,

la p

ensé

e pe

rd s

a fo

ncti

on d

e rè

gle

– n’

orga

nise

pas

les

com

port

e-m

ents

sub

séqu

ents

. Il e

st im

port

ant

de fa

ire

la d

éfus

ion

des

éval

uati

ons

que

nous

po

rton

s su

r no

us-m

êmes

et

sur

les

autr

es p

our

inte

ragi

r en

fon

ctio

n de

ce

qui s

e pa

sse

dans

une

sit

uati

on d

onné

e et

non

pas

en

fonc

tion

du

cont

enu

de la

pen

sée

(voi

r «

proc

essu

s d’

inte

ntio

n »

en a

ffirm

atio

n de

soi

).L’

acce

ptat

ion

et l

a dé

fusi

on n

e so

nt p

as u

ne fi

n en

soi

mai

s de

s m

étho

des

pour

La t

héra

pie

d’ac

cept

atio

n et

d’e

ngag

emen

t m

et l’

acce

nt s

ur l

es b

arri

ères

psy

cho-

logi

ques

à u

n e

nga

gem

ent

con

stru

ctif

ave

c le

s au

tres

et

per

çoit

la

stig

mat

isat

ion

co

mm

e co

nst

ruct

ion

dan

s n

otre

pra

tiqu

e li

ngu

isti

qu

e qu

otid

ien

ne.

Dan

s le

cad

re

des

inte

rven

tion

s, il s’

agit d

e dé

velo

pper

la

flex

ibili

té s

’att

aqua

nt à

l’im

pact

exce

ssif

du

lang

age

hum

ain

quan

d do

min

ent

les

fonc

tion

s lit

téra

le, év

alua

tive

, an

alyt

ique

et

évitan

te. O

bse

rver

ce

qu

i se

pas

se r

éellem

ent

plu

tôt

qu

e se

réf

érer

un

iqu

emen

t à

l’an

alys

e qu’

on e

n f

ait.

Il

s’a

git

d’u

tili

ser

le la

nga

ge c

omm

e ou

til p

our

rep

érer

et

déc

rire

les

évén

emen

ts e

t n

on s

imp

lem

ent

pou

r le

s an

tici

per

ou

les

ju

ger.

Des

exe

rcic

es s

péc

ifiqu

es e

nco

ura

gen

t le

s p

arti

cip

ants

à r

epér

er l

’au

tom

atic

ité

du

p

roce

ssu

s d

e ca

tégo

risa

tion

, à c

réer

des

esp

aces

en

tre

eux

et le

urs

pen

sées

par

l’ac

cep

-ta

tion

et

la d

éfu

sion

, à c

lari

fier

la n

atu

re e

t l’i

mp

orta

nce

des

val

eurs

psy

chol

ogiq

ues

d

ans

le d

omai

ne

inte

rper

son

nel

et

les

ven

tile

r p

ubli

qu

emen

t. L

’uti

lisa

tion

de

mét

a-p

hor

es c

her

che

à fa

ire

exp

érim

ente

r le

s ef

fets

par

adox

aux

des

ten

tati

ves

d’é

lim

iner

d

es a

ttit

ud

es s

tigm

atis

ante

s. «

Il s

’agi

t d’a

ider

les

gen

s à

acce

pte

r d

es p

ensé

es e

t d

es

émot

ion

s d

épla

isan

tes

et s

imu

ltan

émen

t ré

du

ire

la t

end

ance

à p

ren

dre

leu

rs p

ensé

es

au p

ied

de

la l

ettr

e ;

les

gen

s ap

pre

nn

ent

à p

ren

dre

act

e d

e le

urs

pen

sées

mai

s à

ne

pas

per

cevo

ir le

mon

de

à tr

aver

s el

les

» (B

igla

n A

.20

08

).

L’ac

cep

tati

on

et

la d

éfu

sion

Acc

epta

tion

Con

sen

tir

à d

onn

er u

n e

spac

e à

des

pen

sées

, ém

otio

ns

dés

agré

able

s, s

ensa

tion

s,

imp

uls

ion

s et

au

tres

exp

érie

nce

s in

tern

es.

Les

lai

sser

ven

ir e

t re

par

tir,

san

s lu

tte,

sa

ns

les

fuir

, sa

ns

leu

r d

onn

er u

ne

atte

nti

on e

xces

sive

.C

e qu’

elle

n’e

st p

as :

tolé

rer ;

se

rési

gner

. Il

s’a

git

du

con

sen

tem

ent

acti

f à

acce

pte

r d

es e

xpér

ien

ces

inte

rnes

dés

agré

able

s p

ar la

pri

se d

e co

nsc

ien

ce q

ue

les

effo

rts

pou

r le

s co

ntr

ôler

peu

ven

t al

ler

à l’e

nco

ntr

e d

es a

ctio

ns

bas

ées

sur

des

val

eurs

.C

e qu’

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est

: u

ne

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on, u

n c

omp

orte

men

t, u

n m

ouve

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t ; u

ne

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rtu

re n

on

déf

ensi

ve, s

ans

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t. L

aiss

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xist

er le

s p

ensé

es y

com

pri

s qu

and

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s n

ous

son

t d

ésag

réab

les,

san

s p

our

auta

nt

y cr

oire

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ren

dre

pos

itiv

es.

Il s

’agi

t d

e p

ren

dre

ac

te d

e se

s p

ensé

es m

ais

de

ne

pas

les

agi

r. F

aire

le

choi

x d

e se

com

por

ter

d’u

ne

cert

ain

e fa

çon

en

dép

it d

e n

os p

ensé

es o

u é

mot

ion

s.L’

obse

rvat

ion

act

ive

déc

rite

pré

céd

emm

ent

est

uti

lisé

e ic

i p

our

foca

lise

r su

r d

es

évén

emen

ts p

rivé

s (p

ensé

es,

émoti

on

s, s

ensa

tion

s y

com

pri

s d

es p

ensé

es a

uto

-

Page 23: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

11

2

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

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té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

13

Les

sta

ges

de

cou

rte

du

rée

foca

lisé

s su

r l’a

ccep

tati

on,

la d

éfu

sion

et

le p

arta

ge d

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urs

, d

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ent

des

rés

ult

ats

enco

ura

gean

ts.

Le

bu

t re

cher

ché

est

d’o

bte

nir

qu

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s ge

ns

ne

soie

nt

plu

s at

tach

és r

igid

emen

t à

leur

s cr

oyan

ces,

qu’

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oien

t pl

us

tolé

rant

s, q

u’ils

réd

uise

nt le

s cr

itiq

ues

et le

s pl

aint

es à

pro

pos

des

autr

es, p

lus

en

clai

r av

ec l

eurs

val

eurs

et

qu’il

s ag

isse

nt a

u se

rvic

e de

s ce

s va

leur

s m

ême

quan

d ils

les

sent

ent

diffi

cile

s ou

fru

stra

nts.

En

juge

ant

moi

ns, i

ls p

unis

sent

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bles

sent

m

oins

les a

utre

s et p

euve

nt a

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êtr

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tent

ifs, s

oute

nir o

u pr

endr

e so

ins d

es a

utre

s (B

igla

n A

. 200

9).

4.5

Bib

liogr

aph

ie

Bac

al R

. Per

form

ance

man

agem

ent.

McG

raw

-Hill

199

9.B

igla

n A

. Tea

cher

Str

ess

and

Col

legi

alit

y :

Ove

rloo

ked

Fact

ors

in t

he E

ffor

t to

Pr

omot

e Ev

iden

ce-B

ased

Pra

ctic

es N

ewsl

ette

r V

olum

e 31

| 20

08 |

Num

ber

3. I

n si

te w

eb w

ww

.aba

inte

rnat

iona

l.org

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A/.

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igla

n.as

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igla

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. In

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chol

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lexi

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y to

Infl

uenc

e C

ultu

ral

Evo

luti

on.

Beh

avio

r an

d So

cial

Iss

ues.

200

9, 1

8-24

.B

igla

n, A

., H

ayes

, S.C

., &

Pis

tore

llo, J

. Acc

epta

nce

and

com

mit

men

t : Im

plic

atio

ns

for

prev

enti

on s

cien

ce. P

reve

ntio

n Sc

ienc

e 20

08, 9

(3)

, 139

-152

.C

iarr

ochi

, J. V

. and

Bili

ch-E

rich

, L P

rom

otin

g so

cial

inte

llige

nce

usin

g th

e ex

peri

-en

tial

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e-pl

ay m

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d. I

n J.

T. B

lack

ledg

e, J

. V. C

iarr

ochi

& F

. P. D

eane

(E

ds.)

, A

ccep

tanc

e an

d co

mm

itm

ent t

hera

py :

cont

empo

rary

theo

ry re

sear

ch a

nd p

ract

ice

(pp.

247

-262

). Q

LD, A

ustr

alia

: A

ustr

alia

n A

cade

mic

Pre

ss 2

009.

Cia

rroc

hi, J

. Bili

ch, L

., &

God

sel,

C. P

sych

olog

ical

flex

ibili

ty a

s a

mec

hani

sm o

f ch

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inA

ccep

tanc

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d C

omm

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ent T

hera

py. I

n R

uth

Bae

r’s (E

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sses

sing

Min

dful

ness

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ccep

tanc

e : Il

lum

inat

ing

the

Proc

esse

s of C

hang

e. (p

p. 5

1-76

). N

ew H

arbi

nger

Pu

blic

atio

ns, I

nc. :

Oak

land

, CA

. 201

0.C

risi

s Pr

even

tion

Ins

titu

te 1

999.

In

ww

w.c

risi

spre

vent

ion.

com

Cu

ngi

Ch

. L’

alli

ance

th

érap

euti

qu

e. R

etz

20

06

.D

ub

é M

. La

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ence

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mil

ieu

sco

lair

e ad

ult

e. C

omm

issi

on d

es é

cole

s ca

thol

iqu

es

de

Mon

tréa

l 1

99

3.

Elg

in S

.H. T

he

gen

tle

art

of v

erb

al s

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def

ense

. D

orse

t P

ress

19

80

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lgin

S.H

. You

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’t sa

y th

at t

o m

e ! S

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pin

g th

e p

ain

of

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al a

bu

se. N

ew Y

ork

:

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émen

ter

les

acti

ons

bas

ées

sur

des

val

eurs

. Il s

’agi

t d’a

ppre

ndre

à ré

agir

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aux

ex

péri

ence

s de

pen

sées

et

d’é

mot

ion

s p

our

qu’

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s n

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ien

t p

lus

per

çues

com

me

des

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rièr

es à

l’ac

tion

.

La

flex

ibil

ité

psy

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ogiq

ue

en m

ilie

u e

nse

ign

ant

Nou

s tr

ouvo

ns à

l’ét

rang

er d

es s

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s ré

cent

s ou

en

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s fo

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és s

ur l’

acce

p-ta

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au

prè

s d

u p

erso

nn

el d

’éd

uca

tion

:In

terv

enti

on d

’une

jou

rnée

aup

rès

de 2

5 m

embr

es d

u pe

rson

nel

d’un

e éc

ole

prim

aire

pub

lique

sou

fran

t d’

un c

limat

sco

lair

e co

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tuel

(B

igla

n A

. O

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esea

rch

Inst

itut

e). L

e pr

oces

sus

d’ac

cept

atio

n de

ses

pro

pres

pen

sées

et é

mot

ions

sagr

éabl

es fa

cilit

e l’a

ccep

tati

on d

es p

ensé

es e

t des

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otio

ns d

ésag

réab

les c

hez

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autr

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ondu

isan

t à

une

mei

lleur

e co

mm

unic

atio

n et

coo

péra

tion

.U

ne é

tude

pilo

te a

vec

61 e

nsei

gnan

ts d

e m

ater

nelle

pou

r des

enf

ants

han

dica

pés

com

port

ait

3 sé

ance

s he

bdom

adai

res

de 3

h ½

bas

ées

sur

l’acc

epta

tion

de

l’ém

o-ti

on d

écle

nché

e pa

r le

s co

llègu

es e

t l’e

xplic

itat

ion

des

vale

urs

de s

oins

de

l’aut

re

et d

u su

ccès

des

enf

ants

valu

atio

n of

an

Acc

epta

nce

and

Min

dful

ness

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., U

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Stat

e U

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y).

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nt s

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8 ét

ablis

sem

ents

du

seco

nd d

egré

dan

s l’O

rego

n U

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« R

educ

ing

Teac

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ss a

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uild

ing

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choo

l C

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. A B

igla

n. P

roje

t se

déro

ulan

t ent

re 2

009

et 2

014)

. Out

re l’

inté

rêt d

ans l

a pr

éven

tion

du

burn

out d

es e

nsei

gnan

ts e

lle p

ourr

ait,

à l’

inst

ar d

es in

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ons e

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ilieu

hos

pita

lier,

influ

ence

r le

s en

seig

nant

s à

essa

yer

des

prat

ique

s in

nova

ntes

.D

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a m

esur

e où

le g

ens a

rriv

ent à

acc

epte

r et à

déf

user

des

cro

yanc

es d

iscr

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a-to

ires

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peuv

ent m

ieux

se

conn

ecte

r au

x be

soin

s de

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tres

et ê

tre

capa

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d’a

gir

au s

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ce d

e le

urs

prop

res

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y co

mpr

is p

rend

re s

oins

des

aut

res.

Le s

yndr

ome

de b

urno

ut p

eut

être

car

acté

risé

par

le

fait

d’é

vite

r d

es p

ensé

es,

émot

ion

s ou

sen

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ons

prod

uisa

nt d

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rém

ents

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souf

fran

ces f

ace

à un

clim

at

et c

ondi

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s de

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ail c

hron

ique

men

t str

essa

ntes

. Les

inte

rven

tion

s che

rcha

nt

à d

ével

opp

er l

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ilit

é p

sych

olog

iqu

e p

euve

nt

être

tou

t au

tan

t p

réve

nti

ves

qu

e cu

rati

ves

de

ce s

ynd

rom

e.

Page 24: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

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11

4

4 –

Un

co

nce

pt

de

pré

ven

tio

n :

La

civ

ilit

é

La

qu

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té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

15

Res

earc

h a

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Th

erap

y 2

00

7 ;

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, 2

76

4-2

77

2.

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uda,

A.,

Pric

e, M

., A

nder

son,

P.

L.,

Schm

ertz

, S.

K.,

& C

alam

aras

, M

. R

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sych

olog

ical

flex

ibili

ty i

n m

enta

l he

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gma

and

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er. J

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al o

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ial a

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al P

sych

olog

y. 2

009

; 28,

10,

12

44-1

262.

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R. P

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Jour

nal o

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6-32

9.M

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J-L

& V

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epta

tion

et

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men

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Pa

ris :

Mas

son

2011

.N

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G.,

Got

tlieb

N.,

Cof

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S. Y

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on’t

have

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ke it

! À

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guid

e to

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otio

nal a

buse

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wor

k. S

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ss 1

993.

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. & P

olan

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Cri

sis

inte

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s. N

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Pr

ess

1992

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face

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nce.

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la v

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tati

on e

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agem

ent.

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S. H

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ng o

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nce

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Jour

nal o

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enta

l Hea

lth S

ervi

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1991

; 29

, 9 :

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Kilm

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R.H

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flict

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men

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9.V

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S. T

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2010

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x M

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tion

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rote

ctio

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se. V

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n 19

91.

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Wile

y &

Son

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95.

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epta

nce

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, 821

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La

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ence

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Les

Edi

tion

s Lo

giqu

es 1

991.

Hor

enst

ein

J.M

. & V

oyro

n-Le

mai

re M

-C. R

appo

rt d

e re

cher

che

sur l

es e

nsei

gnan

ts

vict

imes

de

la v

iole

nce.

Par

is :

Col

lect

ion

MG

EN

199

6.La

gran

ge C

l. V

iole

nces

. Les

trav

aille

urs s

ocia

ux à

la re

cher

che

d’un

nou

vel «

art

de

fair

es »

. Ed.

Mat

rice

199

8.La

gran

ge C

l. C

ompr

endr

e. L

es si

tuat

ions

cri

tiqu

es e

n m

ilieu

pén

iten

tiai

re. G

roup

e I.

D.E

.E.S

. 200

0.La

gran

ge C

l. C

rise

de

l’ens

eign

emen

t, cr

ises

de

vie

et v

iole

nces

en

mili

eu sc

olai

re. I

n Pi

erre

-And

ré D

oudi

n &

Mir

iam

Erk

ohen

-Mar

küs E

ds. V

iole

nces

à l’

écol

e. fa

talit

é ou

défi

s ? D

e B

oeck

Uni

vers

ité

2000

.La

nge

A.J

. & J

akub

owsk

i P. R

espo

nsib

le a

sser

tive

beh

avio

r. C

ogni

tive

/beh

avio

ral

proc

édur

es fo

r tr

aine

rs. I

llino

is :

Res

earc

h pr

ess

1976

.Li

neha

n M

.M. V

alid

atio

n an

d ps

ycho

ther

apy.

In A

. Boh

art &

L. G

reen

berg

(Eds

.),

Em

path

y R

econ

side

red

: N

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irec

tion

s in

Psy

chot

hera

py.

Was

hing

ton

DC

: A

mer

ican

Psy

chol

ogic

al A

ssoc

iati

on, 1

997

353-

392.

Mas

uda

A.,

Hay

es S

. C.,

Lilli

s J.,

Bun

ting

K.,.

Her

bst S

.A,.

Flet

cher

L. B

The

Rel

a-ti

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etw

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Psyc

holo

gica

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xibi

lity

and

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Sti

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e an

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omm

itm

ent

The

rapy

: A

Pre

limin

ary

Proc

ess

Inve

stig

atio

n. B

ehav

ior

and

Soci

al I

ssue

s, 2

009

; 18,

25-

40.

Mas

uda,

A.,

Hay

es, S

. C.,

Flet

cher

, L. B

., Se

igno

urel

, P. J

., B

unti

ng, K

., H

erbs

t, S

. A

., Tw

ohig

, M.P

., &

Lill

is, J

. The

impa

ct o

f Acc

epta

nce

and

Com

mit

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t The

rapy

ve

rsus

edu

cati

on o

n st

igm

a to

war

d pe

ople

wit

h ps

ycho

logi

cal d

isor

ders

. Beh

avio

ur

Page 25: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

11

6

5 –

23

Pro

po

sit

ion

s p

ou

r a

gir

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

11

7

La

qu

asi-

tota

lité

de

ces

prop

osit

ions

a d

éjà

été

expr

imée

dan

s le

s ét

udes

, rap

port

s et

pub

licat

ions

pré

sent

és d

ans

les

3 bi

blio

grap

hies

de

cet

ouvr

age.

Elle

s on

t ét

é ex

péri

men

tées

pou

r la

plu

part

. Not

re d

émar

che

(rés

ulta

ts e

t an

alys

e) n

ous

a pe

r-m

is d

e le

s re

grou

per

en fo

ncti

on d

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urs

liens

ave

c la

qua

lité

de v

ie a

u tr

avai

l des

pe

rson

nels

des

lycé

es e

t co

llège

s.

5.1

Org

anis

atio

n d

e l’

étab

liss

emen

t :

Inst

aure

r et/

ou d

ével

oppe

r dan

s tou

s les

pro

jets

d’é

tabl

isse

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ts u

n ax

e co

ncer

-1

. nant

la q

ualit

é de

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au

trav

ail d

es p

erso

nnel

s. P

our

la m

ise

en œ

uvre

eff

ecti

ve d

u pr

ojet

, ass

ocie

r étr

oite

men

t le

CE

SC, l

e C

HS

mai

s aus

si in

stau

rer u

ne p

olit

ique

de

gest

ion

des

ress

ourc

es h

umai

nes

à l’i

niti

ativ

e de

s pe

rson

nels

de

dire

ctio

n qu

i soi

t so

uten

ue,

aidé

e et

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ayée

par

les

ser

vice

s ac

adém

ique

s. P

our

ce f

aire

dév

elop

per

une

véri

tabl

e fo

rmat

ion

init

iale

et

cont

inue

des

per

dirs

au

man

agem

ent

éduc

atif

orga

nisé

sel

on l

es 4

axe

s pr

ofes

sion

nels

: co

ndui

te d

u ch

ange

men

t ; g

esti

on d

es

rela

tion

s hu

mai

nes

et s

ocia

les,

ges

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des

cri

se,

utili

sati

on d

es t

echn

olog

ies

de

l’inf

orm

atio

n.É

tabl

ir u

n ta

blea

u de

bor

d ré

gulie

r de

s pr

oces

sus

disc

iplin

aire

s, c

omm

is-

2. sion

s éd

ucat

ives

, sa

ncti

ons,

rem

édia

tion

s et

sui

vis

qui

sera

it d

iffus

é à

l’ens

embl

e de

s pe

rson

nels

de

l’éta

blis

sem

ent

et a

ux m

embr

es d

u co

nsei

l d’

adm

inis

trat

ion.

C

ompo

ser u

ne c

omm

issi

on d

e ré

visi

on a

nnue

lle d

u rè

glem

ent i

ntér

ieur

et d

ével

op-

per s

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util

com

plém

enta

ire,

la c

hart

e de

vie

de

l’éta

blis

sem

ent «

dro

its e

t dev

oirs

de

s ad

ulte

s et

des

élè

ves

» qu

i se

rait

réa

lisée

par

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nsem

ble

de l

a co

mm

unau

éduc

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e.En

rega

rd d

es p

rior

ités c

entr

ées s

ur le

s con

ditio

ns m

atér

ielle

s de t

rava

il, p

artie

pre

nan-

3. te d

e la

qua

lité

de v

ie, c

lari

fier e

t fai

re c

onna

ître

aux

pers

onne

ls le

s dom

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s de

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on-

sabi

lité

des c

olle

ctiv

ités t

erri

tori

ales

con

cern

ant l

e fo

nctio

nnem

ent d

e l’é

tabl

isse

men

t. C

réer

un

grou

pe d

e su

ivi e

n ch

arge

de

ce p

arte

nari

at a

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iant

per

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els,

mem

bres

de

l’éq

uipe

de

dire

ctio

n et

de

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scol

aire

.C

onsi

dére

r qu

e l’i

mag

e ex

téri

eure

de

l’éta

blis

sem

ent

et l’

info

rmat

ion

inte

rne

4. sont

des

élé

men

ts p

arti

culiè

rem

ent i

mpo

rtan

ts d

ans

la c

onst

ruct

ion

du s

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t d’

appa

rten

ance

. Met

tre

en p

lace

une

pol

itiqu

e de

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mun

icat

ion

inte

rne

et e

xter

ne

régu

lière

. D

ével

oppe

r le

s pa

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aria

ts é

duca

tifs

. C

réer

des

évé

nem

ents

col

lect

ifs

asso

cian

t la

com

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auté

édu

cati

ve e

t l’e

nvir

onne

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t.C

réer

les

cond

itio

ns d

u «

Viv

re E

nsem

ble

» da

ns l’

étab

lisse

men

t. E

ncou

rage

r 5

. et p

rivi

légi

er l

es a

ctio

ns c

olle

ctiv

es s

ur l

es a

ctio

ns i

ndiv

idue

lles

tant

sur

le

plan

Page 26: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

11

8

5 –

23

Pro

po

sit

ion

s p

ou

r a

gir

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

19

d’un

e di

scip

line

fort

emen

t co

gnit

ive

à un

e di

scip

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spor

tive

et/

ou d

e se

nsi-

bilit

é ar

tist

ique

. D

es a

ctiv

ités

édu

cati

ves

et s

ocio

cult

urel

les

dans

le

tem

ps d

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rvic

e de

- l’ens

embl

e de

s pe

rson

nels

de

l’éta

blis

sem

ent.

Lut

ter

cont

er l

’usu

re p

rofe

ssio

nnel

le e

t sa

con

séqu

ence

la

bais

se d

e l’i

ntér

êt

11

. po

rté

au tr

avai

l par

le d

ével

oppe

men

t de

la m

obili

té p

rofe

ssio

nnel

le in

tern

e (i

nter

ca

tégo

riel

le)

exte

rne

(ent

repr

ises

pri

vées

et

publ

ique

s) à

par

tir

du d

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oppe

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t de

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VA

E e

t de

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trod

ucti

on d

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les

épre

uves

de

recr

utem

ent

d’un

ent

reti

en

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é su

r le

dos

sier

per

sonn

el e

t de

s ép

reuv

es d

e ty

pe A

FPA

des

tiné

es à

app

réci

er

la p

erso

nnal

ité

du p

oint

de

vue

rela

tion

nel.

Off

rir

la p

ossi

bilit

é –

tant

aux

per

sonn

els

qu’a

ux é

lève

s de

l’ét

ablis

sem

ent

– 1

2.

de p

rati

quer

des

act

ivit

és e

ncad

rées

et

régu

lière

s de

lut

te c

ontr

e le

str

ess

de t

ype

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xant

. À c

et e

ffet

, pri

vilé

gier

le r

ecou

rs a

ux p

rofe

sseu

rs d

’EPS

ain

si q

u’à

l’Ass

o-ci

atio

n Sp

orti

ve.

5.3

Aid

e in

div

idu

elle

App

orte

r au

x pe

rson

nels

fra

gilis

és o

u en

diffi

culté

un

sout

ien

dans

le

cadr

e 1

3.

de l’

aide

et

du m

aint

ien

dans

le p

oste

de

trav

ail.

Cer

ner

les

risq

ues

psyc

hoso

ciau

x év

entu

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(str

ess

et/o

u so

uffr

ance

au

trav

ail,

addi

ctio

ns, v

iole

nce,

har

cèle

men

t…)

et l

es r

isqu

es p

rofe

ssio

nnel

s (t

roub

les

mus

culo

-squ

elet

tiqu

e, g

este

s et

pos

ture

s,

trou

bles

de

la v

oix…

) pou

vant

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araî

tre

dans

les é

tabl

isse

men

ts sc

olai

res.

Pou

r ce

fair

e re

cour

ir p

lus

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icul

ière

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t au

x ré

seau

x PA

S «

Prév

enti

on, A

ide

et s

uivi

»

dépa

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enta

ux m

is e

n pl

ace

par

la M

GE

N e

n co

llabo

rati

on a

vec

les

serv

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ac

adém

ique

s de

l’É

duca

tion

Nat

iona

le.

Fac

ilite

r et p

erm

ettr

e au

x 28

% d

e pe

rson

nels

qui

pen

sent

souv

ent q

uitt

er le

ur

14

. tr

avai

l un

e ré

orie

ntat

ion

prof

essi

onne

lle e

t/ou

une

for

mat

ion

cons

trui

te s

ur l

es

mot

ivat

ions

de

leur

« d

ésen

gage

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t ».

Pou

r ce

fair

e in

tégr

er n

otam

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t da

ns la

fo

rmat

ion

cont

inue

un

prog

ram

me

d’ac

com

pagn

emen

t ci

blé

sur

la r

éduc

tion

du

stre

ss c

onst

ruit

sur

les

deux

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s su

ivan

ts :

déve

lopp

er le

s com

péte

nces

per

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elle

s (m

ieux

se c

onna

ître

, affi

rmer

sa

- confi

ance

en

soi,

gére

r se

s ém

otio

ns, c

omm

uniq

uer…

)dé

velo

pper

des

com

péte

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psy

chos

ocia

les (

com

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ém

otio

nnel

les,

- anal

yse

des

prat

ique

s pr

ofes

sion

nelle

s, c

ultu

re d

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ccue

il, r

elat

ion

d’ai

de…

)

péda

gogi

que

qu’é

duca

tif.

Inté

grer

le s

port

et

la c

ultu

re p

our

tous

com

me

un d

es

levi

ers

priv

ilégi

és d

ans

la c

onst

ruct

ion

du p

roje

t.O

uvri

r et d

ével

oppe

r sys

tém

atiq

uem

ent d

es e

spac

es d

e re

pos e

t des

lieu

x de

trav

ail

6. pers

onne

l et

de lo

isir

s co

llect

ifs d

e ty

pe b

urea

u d’

ense

igne

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t, c

afét

éria

, sal

le d

e sp

orts

, sal

on d

es p

erso

nnel

s, e

spac

e de

ren

cont

re a

mén

agé

avec

les

pare

nts…

Inci

ter d

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uci d

u dé

velo

ppem

ent d

e la

QV

T e

t de

sa c

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sant

e «

sent

i-7

. m

ent

d’a

pp

arte

nan

ce »

à la

con

stru

ctio

n d’

une

mém

oire

col

lect

ive

d’ét

ablis

sem

ent

et d

’un

renf

orce

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t des

lien

s int

ergé

néra

tion

nels

par

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réat

ion

d’un

e as

soci

atio

n de

s an

cien

s pe

rson

nels

et

élèv

es d

e l’é

tabl

isse

men

t.

5.2

Exe

rcic

e d

u m

étie

r :

Adm

ettr

e qu

e l’o

rgan

isat

ion

du t

emps

de

trav

ail

est

un f

acte

ur d

éter

min

ant

8. po

ur l

a qu

alit

é de

vie

dan

s l’é

tabl

isse

men

t ta

nt p

our

les

adul

tes

que

pour

les

él

èves

. R

econ

naît

re l

e lie

n ca

usal

ent

re l

a su

cces

sion

fré

quen

te d

es t

emps

d’e

n-se

igne

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t, la

péd

agog

ie p

rati

quée

et

la f

atig

ue e

t le

str

ess

des

acte

urs

et u

sage

rs.

Inte

rdir

e le

s jou

rnée

s de

trav

ail d

e pl

us d

e 6

heur

es d

e co

urs t

ant p

our l

es e

nsei

gnan

ts

que

pour

les

élèv

es a

insi

que

les

empl

ois

du t

emps

des

ens

eign

ants

con

cent

rés

sur

3 jo

urs

ou m

oins

tabl

ir d

es e

mpl

ois

du t

emps

des

ens

eign

ants

et

des

élèv

es q

ui v

alor

isen

t le

s 9

. noti

ons d

e dé

cloi

sonn

emen

t, d

’inte

rdis

cipl

inar

ité,

de

plur

idis

cipl

inar

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et s

urto

ut

d’ad

apta

bilit

é à

l’âge

et a

u ni

veau

des

élè

ves.

Pou

r ce

fair

e : r

enon

cer

au m

odèl

e de

l’e

mpl

oi d

u te

mps

con

çu s

ur la

séq

uenc

e ho

rair

e d’

ense

igne

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t po

ur la

mis

e en

pl

ace

d’un

« E

mpl

oi d

u te

mps

mob

ile »

. C’e

st u

n di

spos

itif

qui p

erm

et d

’ada

pter

les

aspe

cts t

empo

rels

du

proj

et p

édag

ogiq

ue, d

’uti

liser

des

séqu

ence

s d’e

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gnem

ent à

du

rées

var

iées

, d’a

ccél

érer

ou

de ra

lent

ir le

ryth

me

de l’

ense

igne

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t d’u

ne d

isci

plin

e pe

ndan

t un

e pé

riod

e de

l’an

née

et r

equi

ert

le t

rava

il en

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ipe

des

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igna

nts.

Con

sidé

rer

qu’u

ne d

es c

ompo

sant

es e

ssen

tiel

les

de la

QV

T e

st c

onst

ruit

e su

r 1

0.

le p

lais

ir e

t le

dési

r pr

ovoq

ués

par

l’exe

rcic

e de

l’ac

tivi

té p

rofe

ssio

nnel

le. L

’abs

ence

m

arqu

ée d

e ce

s élé

men

ts «

mot

eurs

» p

ar p

rès d

e 30

% d

es p

erso

nnel

s des

lycé

es e

t co

llège

s inc

ite

à pe

nser

que

pou

r cer

tain

s la

mon

oton

ie ré

péti

tive

de

l’ens

eign

emen

t d’

une

disc

iplin

e su

r une

long

ue p

ério

de d

’act

ivit

é (r

écem

men

t allo

ngée

) est

un

des

fact

eurs

pré

pond

éran

ts d

e ce

tte

« la

ssit

ude

». A

fin d

’y r

eméd

ier

et à

l’ex

empl

e de

l’e

xist

ant (

ense

igne

men

t agr

icol

e, L

P, é

tabl

isse

men

ts é

tran

gers

…) i

ntro

duir

e su

r la

ba

se d

u vo

lont

aria

t :U

ne b

ival

ence

dis

cipl

inai

re p

our

les e

nsei

gnan

ts p

rivi

légi

ant l

’ass

ocia

tion

-

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La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

0

5 –

23

Pro

po

sit

ion

s p

ou

r a

gir

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

21

han

dic

apés

ou

dev

ant

assu

mer

19

cla

sses

doi

t êt

re c

onsi

dér

é co

mm

e ex

erça

nt

dan

s u

ne

situ

atio

n à

ris

qu

e et

bén

éfici

er d

’un

su

ivi

méd

ical

pér

iod

iqu

e. A

pp

rofo

nd

ir la

réfl

exio

n a

u n

ivea

u n

atio

nal

à p

arti

r d’in

dic

ateu

rs, n

otam

men

t 2

2.

les

acci

den

ts d

u t

rava

il e

t le

s m

alad

ies

pro

fess

ion

nel

les.

La

pos

itio

n c

onsi

stan

t à

écar

ter

syst

émat

iqu

emen

t u

n l

ien

de

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sali

té e

ntr

e u

n r

isqu

e p

sych

osoc

ial

et u

n

trou

ble

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tal

au b

énéfi

ce d

’un

e ag

grav

atio

n d

’un

éta

t an

téri

eur

per

turb

e le

bon

d

érou

lem

ent

des

soi

ns

et c

onst

itu

e u

n f

rein

pou

r la

pré

vent

ion

au s

ein

de l’

Édu

-ca

tion

Nat

iona

le.

Cré

er u

n O

bser

vato

ire

Soci

al e

t de

Sant

é de

s Per

sonn

els d

e l’É

duca

tion

Nat

iona

le

23

. (O

SSPE

N) e

n ch

arge

de

conn

aîtr

e le

s évo

luti

ons d

es m

étie

rs, d

es p

rati

ques

pro

fes-

sion

nelle

s et d

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ondi

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s de

leur

exe

rcic

e d’

une

part

, de

mes

urer

les c

onsé

quen

ces

de c

es c

hang

emen

ts su

r la

sant

é de

s per

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els,

le fo

nctio

nnem

ent d

es é

tabl

isse

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ts

scol

aire

s et

plu

s la

rgem

ent

sur

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i du

syst

ème

éduc

atif

fran

çais

d’a

utr

e p

art.

Dév

elop

per

des

ou

tils

d’é

valu

atio

n e

t d

e re

méd

iati

on e

t fa

vori

ser

la d

iffu

sion

1

5.

du

qu

esti

onn

aire

« Q

VT

» (

un

e ve

rsio

n s

ous

fich

ier

Exc

el e

st d

isp

onib

le p

our

les

chef

s d’é

tab

liss

emen

t su

r le

sit

e C

ASD

EN

).

5.4

Str

uct

ure

s p

réve

nti

ves

inst

itu

tion

nel

les

Dév

elop

per

un

e p

late

form

e Q

VT

en

rés

eau

déd

iée

aux

per

son

nel

s d’e

nca

dre

-1

6.

men

t d

e l’é

duca

tion

nat

iona

le d

onna

nt a

ccès

à u

n ce

ntre

de

ress

ourc

es e

t d’é

chan

ges

sur l

a pr

omot

ion

de la

qua

lité

de v

ie a

u tr

avai

l via

Inte

rnet

. Déc

linai

son

spéc

ifiqu

e É

duca

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nat

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le d

u «

Rés

eau

fran

coph

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de f

orm

atio

n en

san

té a

u tr

avai

l »

perm

etta

nt d

e ré

pert

orie

r et f

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alis

er le

s aid

es a

uprè

s du

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d’é

tabl

isse

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t pou

r la

réd

acti

on d

u do

cum

ent

uniq

ue d

’éva

luat

ion

des

risq

ues

y co

mpr

is l

es r

isqu

es

psyc

hoso

ciau

x. D

ével

oppe

r le

par

tena

riat

ent

re l’

Édu

cati

on n

atio

nale

et l

es M

aiso

ns d

épar

te-

17

. m

enta

les

des

pers

onne

s ha

ndic

apée

s. F

orm

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er le

s pr

océd

ures

de

prot

ecti

on d

u pe

rson

nel f

ace

à de

s él

èves

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dica

pés

turb

ulen

ts e

n cl

asse

. Ren

dre

expl

icit

es c

es

proc

édur

es d

ans

la r

édac

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du

« pr

ojet

per

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el d

e sc

olar

isat

ion

». A

ctiv

er la

mis

e en

pla

ce d

es C

omit

és d

’hyg

iène

, de

sécu

rité

et

de c

ondi

tion

s 1

8.

de t

rava

il, s

’ass

urer

de

la f

orm

atio

n de

ses

mem

bres

et

déve

lopp

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es r

esso

urce

s sp

écifi

ques

, de

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ens e

t d’é

tude

s con

cern

ant p

arti

culiè

rem

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a pr

ise

en c

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e de

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ques

psy

chos

ocia

ux.

Uti

liser

lors

que

les

cond

itio

ns s

ont r

éuni

es le

s tr

ois

indi

cate

urs

prés

enté

s da

ns

19

. ce

tte

étud

e : Le

tabl

eau

de b

ord

de l

a qu

alit

é de

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au

trav

ail

dans

l’é

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isse

men

t - (uti

lisat

ion

du lo

gici

el E

xcel

: vo

ir a

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es in

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teur

s di

scip

linai

res :

voi

r ta

blea

ux n

atio

naux

de

réfé

renc

e -

La

grill

e «

Civ

ilité

» p

our

la p

réve

ntio

n du

« b

urno

ut »

(vo

ir a

nnex

e) - Met

tre

en œ

uvre

une

form

atio

n co

ntin

ue fo

ndée

sur

l’ex

erci

ce d

u m

étie

r da

ns

20

. to

utes

ses

dim

ensi

ons.

Pou

r ce

fai

re e

t en

am

ont,

mie

ux c

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ître

les

cond

itio

ns

de tr

avai

l sel

on le

s ca

ract

éris

tiqu

es d

e l’é

tabl

isse

men

t et l

es m

étie

rs e

xerc

és. É

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ir

une

nom

encl

atur

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ndée

sur l

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arac

téri

stiq

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omm

unes

aux

gra

ndes

cat

égor

ies

de p

oste

s de

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elon

le m

étho

de e

t ave

c le

s ou

tils

réa

lisés

par

l’IN

RS

(Ins

titu

t N

atio

nal d

e la

Rec

herc

he S

anté

). D

ével

oppe

r des

rech

erch

es c

iblé

es p

our l

a va

lidat

ion

clin

ique

de

seui

ls d

e st

ress

2

1.

chro

niqu

e. D

’ore

s et d

éjà,

tout

ens

eign

ant a

yant

dan

s sa

clas

se p

lus d

e 20

% d

’élè

ves

Page 28: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

2

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

3

Lis

te d

e m

emb

res

du

« G

rou

pe

du

tra

vail

QV

T »

Ses

sion

d’é

tud

es :

qu

alit

é d

e vi

e au

tra

vail

dan

s le

s ét

abli

ssem

ents

sco

lair

es

NO

MS

PR

ÉN

OM

SA

DR

ESS

E

AM

IEL

Mic

hèle

Prov

iseu

rLy

cée

Paul

Lan

gevi

n92

150

SUR

ESN

ES

AM

MO

UIA

L C

hris

tine

Méd

ecin

des

per

sonn

els

Serv

ice

Méd

ecin

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éven

tive

UN

IVE

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PA

RIS

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IS

BE

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HIE

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Luc

Prov

iseu

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ion

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HO

ME

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teur

d’a

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mie

adj

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dém

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auts

de

Sein

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Hel

ène

Prov

iseu

rLy

cée

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mét

iers

Côt

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LA

FO

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Col

lège

Gér

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Page 29: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

4

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

25

PR

OD

HO

MM

E G

érar

dIn

spec

teu

r d’A

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émie

Aca

dém

ie d

e L

oire

Atl

anti

qu

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43

22

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Pri

nci

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Col

lège

Mar

ie C

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RIS

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Mic

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nci

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Col

lège

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rovi

seu

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ycée

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fess

ion

nel

rég

ion

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42

01

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X

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seil

ler

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sid

ent

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GE

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GIL

LIA

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Jea

n-P

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nci

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lain

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lin

Bic

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ire

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seil

ler

tech

niq

ue

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Rec

teu

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rvic

e m

édic

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e l’A

cad

émie

35

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NE

S

MIC

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LL

ET

Cla

ud

eIn

spec

teu

r d’a

cad

émie

Aca

dém

ie d

es H

auts

de

Sein

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20

13

NA

NT

ER

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CE

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X

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EIL

OU

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niq

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du

Rec

teu

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0 B

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EX

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rovi

seu

rL

ycée

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NE

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teu

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émie

Aca

dém

ie d

u P

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21

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RA

S C

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La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

6

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

27

10

Je

sen

s qu

e je

ne

peu

x m

’adr

esse

r à

pers

onne

lo

rsqu

e j’a

i un

prob

lèm

e da

ns m

on é

tabl

isse

men

t

❍ ❍

❍ ❍

11 A

cau

se d

e la

qua

ntit

é de

tra

vail

je d

ois

négl

iger

d

es t

âch

es u

tile

s à

mon

m

étie

r

❍ ❍

❍ ❍

12

Je

ne

sais

pas

ce

qu

e je

fer

ais

si j

’éta

is m

enac

é d

e vi

olen

ces

dan

s m

on

trav

ail

❍ ❍

❍ ❍

13

Le

per

son

nel

est

fier

d

e ce

t ét

abli

ssem

ent

❍ ❍

❍ ❍

14

Je

sais

ce

qu

e la

hié

-ra

rch

ie a

tten

d d

e m

oi

❍ ❍

❍ ❍

15

Ma

form

atio

n n

e m

’a

pas

pré

par

é à

mon

tra

vail

ac

tuel

❍ ❍

❍❍

16

Je

pen

se s

ouve

nt

à qu

itte

r m

on t

rava

il

❍ ❍

❍ ❍

17

Je

ne

suis

pas

for

ni

sou

ten

u p

our

met

tre

en p

lace

des

moy

ens

pou

r am

élio

rer

mon

tr

avai

l

❍ ❍

❍ ❍

18

Je

sen

s qu

e je

fai

s p

arti

e d’u

ne

équ

ipe

❍ ❍

❍ ❍

19

Ma

form

atio

n m

’a

per

mis

d’o

bte

nir

des

sa

tisf

acti

ons

dan

s m

on

trav

ail

❍ ❍

❍ ❍

20

Je

ne

suis

pas

sat

isfa

it

de

ma

char

ge d

e tr

avai

l ac

tuel

❍ ❍

❍❍

QU

EST

ION

NA

IRE

QV

T

Un

e ré

pon

se p

ar lig

ne

Tou

t à

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d’a

ccor

d

D’a

ccor

d

In

cert

ain

E

n

dés

acco

rd

Tou

t à

fait

en

dés

acco

rd

1 L

e tr

avai

l ac

com

pli

par

le

per

son

nel

de

l’éta

bli

s-se

men

t es

t re

con

nu

❍ ❍

❍❍

2 J

e n’

ai p

as u

n c

ollè

-gu

e au

qu

el j

e p

uis

se

me

con

fier

en

tou

te

con

fian

ce

❍ ❍

❍ ❍

3 N

otre

éta

bli

ssem

ent

est

très

dyn

amiq

ue

❍ ❍

❍ ❍

4 J

e n

e su

is p

as

form

é p

our

fair

e fa

ce

aux

bes

oin

s d

es é

lève

s d’a

ujo

urd

’hu

i

❍ ❍

❍ ❍

5 L

’am

bia

nce

de

l’éta

-b

liss

emen

t n’

est

pas

à

l’op

tim

ism

e ❍

❍ ❍

❍❍

6 J

’ai

la c

omp

éten

ce

pou

r fa

ire

face

à p

resq

ue

tou

s le

s p

rob

lèm

es d

e co

mp

orte

men

t d

es é

lève

s

❍ ❍

❍ ❍

7 M

on o

pin

ion

est

pri

se

en c

omp

te lor

s d

es d

éci-

sion

s im

por

tan

tes

❍ ❍

❍ ❍

8 N

otre

éta

bli

ssem

ent

est

sou

ten

u p

ar la

collec

ti-

vité

pou

r fa

ire

face

à la

viol

ence

❍ ❍

❍ ❍

9 L

e p

erso

nn

el f

ait

son

tr

avai

l av

ec e

nth

ousi

asm

e ❍

❍ ❍

❍❍

Page 31: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

12

8

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

29

30

Il n’

y a

pas

de

véri

ta-

ble

esp

rit

d’é

qu

ipe

dan

s m

on é

tab

liss

emen

t ❍

❍ ❍

❍❍

31

Je

suis

moi

ns

sati

sfai

t d

e m

on t

rava

il m

ain

te-

nan

t qu’

à m

es d

ébu

ts

❍ ❍

❍ ❍

32

Je

con

cili

e b

ien

ma

vie

pro

fess

ion

nel

le e

t m

a vi

e p

rivé

e ❍

❍ ❍

❍❍

33

Mon

en

tou

rage

me

rep

roch

e d

e co

nsa

crer

tr

op d

e te

mp

s à

mon

tr

avai

l

❍ ❍

❍ ❍

34

En

cas

de

sou

cis

pro

fess

ion

nel

s, j

e p

eux

trou

ver

du

réc

onfo

rt

dan

s m

a vi

e p

rivé

e

❍ ❍

❍ ❍

35

Mon

tra

vail

me

per

-m

et u

ne

mis

e à

dis

tan

ce

de

sou

cis

per

son

nel

s ❍

❍ ❍

❍❍

21

Je

suis

sat

isfa

it d

e m

on m

étie

r ❍

❍ ❍

❍❍

22

Les

pro

céd

ure

s d

isci

-p

lin

aire

s so

nt

app

liqu

ées

aux

élèv

es d

e fa

çon

éq

uit

able

et

coh

éren

te

❍ ❍

❍ ❍

23

Je

ne

me

sen

s p

as

en s

écu

rité

dan

s m

on

étab

liss

emen

t ❍

❍ ❍

❍❍

24

La

hié

rarc

hie

en

-co

ura

ge le

per

son

nel

à

trav

ailler

en

équ

ipe

❍ ❍

❍ ❍

25

Not

re é

cole

a d

es

atte

nte

s cl

aire

s au

su

jet

du

com

por

tem

ent

des

él

èves

❍ ❍

❍ ❍

26 I

l n’y

a p

as d

e pr

o-gr

amm

e de

pré

vent

ion

de la

vio

lenc

e da

ns m

on

étab

lisse

men

t (p

ar e

xem

-pl

e : g

esti

on d

e la

col

ère,

m

édia

tion

, ges

tion

de

confl

its)

❍ ❍

❍ ❍

27 J

e pe

nse

rest

er d

ans

mon

éta

blis

sem

ent

la

rent

rée

proc

hain

e ❍

❍ ❍

❍❍

28 L

es c

ondi

tion

s m

até-

riel

les

de m

on é

tabl

is-

sem

ent

inte

rfèr

ent

avec

le

bon

dér

oule

men

t de

m

on t

rava

il

❍ ❍

❍ ❍

29 L

e no

mbr

e d’

élèv

es

dans

mon

éta

blis

sem

ent

est

sati

sfai

sant

❍ ❍

❍❍

Page 32: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

13

0

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

31

En

fon

ctio

n d

es p

ourc

enta

ges

«hau

t» o

u «

bas

», t

rois

gro

up

es p

euve

nt

être

défi

nis

:

1.

Exp

osit

ion

s p

rob

lém

atiq

ues

pri

nci

pal

es :

qu

and

40

% o

u p

lus

de

rép

on-

dan

ts d

’un

éta

bli

ssem

ent

scola

ire

éval

uen

t u

n d

om

ain

e d

u c

lim

at s

cola

ire

nég

ativ

emen

t (c

oule

ur

rou

ge).

2. A

utr

es e

xpos

itio

ns

pro

blé

mat

iqu

es :

qu

and

25

% e

t 3

9 %

des

rép

ond

ants

d’u

n é

tab

liss

emen

t sc

olai

re é

valu

ent

un

dom

ain

e d

u c

lim

at s

cola

ire

nég

ativ

e-m

ent

(cou

leu

r ja

un

e).

3.

Exp

osi

tion

s fa

vora

ble

s :

qu

and

plu

s d

e 2

5 %

de

rép

on

dan

ts d

’un

éta

-bli

ssem

ent

scola

ire

éval

uen

t u

n

dom

ain

e d

u c

lim

at s

cola

ire

posi

tive

men

t (c

oule

ur

vert

e).

Les

qu

esti

ons

par

dom

ain

e : l

e qu

esti

onn

aire

de

qu

alit

é d

e vi

e au

tra

vail

com

por

te

35

qu

esti

ons

regr

oup

ées

en 8

dom

ain

es :

1 -

Sen

tim

ent

d’a

pp

arte

nan

ce,

2 -

For

-m

atio

n, 3

- M

anag

emen

t d

e l’é

tab

liss

emen

t, 4

- S

enti

men

t d

e sé

curi

té, 5

- C

lim

at

émot

ion

nel

, 6

- E

nga

gem

ent,

7 -

Sat

isfa

ctio

n,

8 -

Equ

ilib

re t

rava

il/v

ie p

rivé

e. A

u

des

sou

s d

e ch

aqu

e d

omai

ne

il y

a l

es q

ues

tion

s qu

i le

con

stit

uen

t p

récé

dée

s d’u

n

chif

fre

ind

iqu

ant

leu

r p

lace

dan

s le

qu

esti

onn

aire

.

La

des

crip

tion

des

dom

ain

es :

l’éta

pe

de

pré

sen

tati

on d

es r

ésu

ltat

s d

u q

ues

tion

nai

re

au p

erso

nn

el e

st u

n m

omen

t in

dis

pen

sab

le à

la

réu

ssit

e d

u p

roje

t d

e ge

stio

n p

ar-

tici

pat

ive

du

str

ess.

Dan

s le

cas

de

résu

ltat

s d

éfav

orab

les

dan

s u

n d

omai

ne

don

né,

n

ous

sugg

éron

s u

n c

onte

nu

, n

on e

xhau

stif

, à d

iscu

ter

en é

qu

ipe

pou

r ap

por

ter

les

corr

ecti

ons

néc

essa

ires

.

Fic

he

de

pré

sen

tati

on

du

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nai

re Q

VT

sou

s E

xcel

(En

lig

ne

pou

r le

s ét

abli

ssem

ents

su

r le

sit

e d

e la

CA

SDE

N)

Inst

ruct

ion

sN

ous

vou

s co

nse

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ns

de

con

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er u

ne

vers

ion

vie

rge

du

fich

ier

Exc

el «

QV

et

d’e

nre

gist

rer

un

e co

pie

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s vo

tre

ord

inat

eur

qu

i se

ra u

tili

sée

par

l’e

nse

mb

le d

es

rép

ond

ants

.O

uvr

ez le

fich

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et p

ense

z à

acti

ver

les

mac

ros.

Un

e fo

is le

fich

ier

ouve

rt, v

ous

trou

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à la

bas

e d

e vo

tre

écra

n, d

es o

ngl

ets

avec

les

titr

es s

uiv

ants

(cl

iqu

ez s

ur

les

ongl

ets

pou

r vo

us

dép

lace

r ve

rs le

s d

iffé

ren

tes

feu

ille

s et

acc

éder

au

x co

nte

nu

s) :

Étu

de p

ilote

: p

rése

nta

tion

de

l’étu

de

par

les

pro

mot

eurs

.

La

proc

édur

e d’

appl

icat

ion

: ava

nt

tou

te p

assa

tion

du

qu

esti

onn

aire

, il

con

vien

t d

e ré

fléc

hir

au

x ét

apes

pré

lim

inai

res

qu

i vo

nt

con

dit

ion

ner

la

réu

ssit

e ou

l’é

chec

d

e l’o

pér

atio

n.

Le

ques

tion

nair

e Q

VT

: cl

iqu

er s

ur

cet

ongl

et p

our

ouvr

ir la

feu

ille

com

por

tan

t le

s 3

5 q

ues

tion

s. R

épon

dre

en

cli

qu

ant

sur

les

bou

ton

s à

dro

ite

de

chaq

ue

qu

esti

on.

Les

indi

cate

urs

glob

aux

: Ch

aqu

e qu

esti

onn

aire

in

terp

rété

au

tom

atiq

uem

ent.

La

pré

sen

tati

on d

e l’e

nse

mb

le d

es r

ésu

ltat

s p

our

l’éta

bli

ssem

ent

et p

our

chaq

ue

do-

mai

ne

se fa

it e

n d

eux

grou

pes

« e

xpos

itio

ns

favo

rab

les»

cou

leu

r ve

rte

et «

exp

osit

ion

s p

roblé

mat

iqu

e» c

oule

ur

rou

ge o

u ja

un

e, a

vec

les

pou

rcen

tage

s d

es r

épon

dan

ts d

ans

chaq

ue

grou

pe.

Nou

s ch

erch

ons

à m

ettr

e en

lum

ière

les

rép

onse

s «h

aut»

et

«bas

» au

cl

imat

sco

lair

e te

lles

qu

e n

ous

les

avon

s u

tili

sées

dan

s n

otre

rec

her

che

pou

r év

alu

er

les

risq

ues

pou

r la

san

té.

Les

pou

rcen

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s d

es r

épon

ses

«moy

en»

n’ap

par

aiss

ent

pas

à l

’écr

an,

et q

uan

d e

lles

son

t p

réd

omin

ante

s d

ans

un

dom

ain

e, i

l n’

y a

pas

de

cou

leu

r d

ans

le c

arré

cor

resp

ond

ant

à ce

dom

ain

e. I

l p

eut

y av

oir

bip

olar

isat

ion

d

es r

épon

ses

«hau

t» /

«b

as»

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s u

ne

équ

ipe

con

cern

ant

un

dom

ain

e. D

ans

ce c

as

deu

x co

ule

urs

peu

ven

t co

exis

ter.

Nou

s n’

avon

s p

as d

e se

uil

s va

lid

és p

our

le d

omai

ne

«équ

ilib

re t

rava

il /

vie

pri

vée»

.

Page 33: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

13

2

An

ne

xes

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

1

33

EC

HE

LL

E D

E S

EV

ER

ITE

!1

23

45

67

89

10

AV

ER

TIS

SEM

EN

T ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

MO

T A

UX

PA

RE

NT

S ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

EX

CL

USI

ON

DE

FIN

ITIV

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

CO

NV

OC

AT

ION

DE

S P

AR

EN

TS

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

UN

P

RO

FE

SSE

UR

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

LE

CP

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

LE

P

RIN

CIP

AL

OU

SO

N A

DJO

INT

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

TE

NU

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

DE

VO

IR S

UP

PL

EM

EN

TA

IRE

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

CO

PIE

A E

FF

EC

TU

ER

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

MA

UV

AIS

E N

OT

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

CO

NSE

IL D

E D

ISC

IPL

INE

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

EX

CL

USI

ON

DE

LA

CL

ASS

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

EX

CL

USI

ON

TE

MP

OR

AIR

E(à

l’in

téri

eur

de

l’éta

bli

ssem

ent)

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

EX

CL

USI

ON

TE

MP

OR

AIR

E(à

l’ex

téri

eur

de

l’éta

bli

ssem

ent)

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

TIG

dan

s l’é

tabli

ssem

ent

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

TIG

hor

s d

e l’é

tabli

ssem

ent

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

PL

AC

EM

EN

T E

N C

LA

SSE

- R

EL

AIS

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

PL

AC

EM

EN

T E

N C

EN

TR

E

FE

RM

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

#❏ C

OL

LE

GE

# #❏

CO

LL

EG

E R

AR

/RR

S ❏

LE

GT

# #❏

LP

O #❏

#L

P

Ch

oisi

ssez

la

rép

onse

qu

i re

flèt

e le

mie

ux

ce q

ue

vou

s ép

rou

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dan

s vo

tre

mil

ieu

sco

lair

e ac

tuel

Un

e ré

pon

se p

ar lig

ne

Tou

t à

fait

en

dés

acco

rdE

n

dés

acco

rdIn

cert

ain

D’a

ccor

dT

out

à fa

it

d’a

ccor

d

1.

Les

mem

bre

s d

u

per

son

nel

se

trai

ten

t av

ec

resp

ect

❍ ❍

❍ ❍

2.

Il e

xist

e u

n e

spri

t d’é

qu

ipe

et d

e co

llab

o-ra

tion

❍ ❍

❍ ❍

3.

Je p

eux

com

pte

r su

r m

es c

ollè

gues

si

j’ai

bes

oin

d’a

ide

❍ ❍

❍ ❍

4.

Les

con

flit

s so

nt

cor-

rect

emen

t ré

solu

s ❍

❍ ❍

❍❍

5.

Les

col

lègu

es m

e m

anif

este

nt

un

in

térê

t p

erso

nn

el ❍

❍ ❍

❍❍

6.

Les

dif

fére

nce

s en

tre

les

per

son

nes

son

t re

s-p

ecté

es e

t va

lori

sées

❍ ❍

❍ ❍

7.

L’en

cad

rem

ent

trav

aille

corr

ecte

men

t av

ec d

u p

erso

nn

el d

e fo

rmat

ion

s d

iffé

ren

tes

❍ ❍

❍ ❍

8.

L’in

stit

uti

on n

e to

lère

p

as la

dis

crim

inat

ion

❍ ❍

❍ ❍

Que

stio

nnai

re à

tél

écha

rger

sur

le s

ite

de la

CA

SDE

N.

Page 34: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La

qu

ali

té d

e v

ie a

u t

rava

il d

an

s l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

13

4L

a q

ua

lité

de

vie

au

tra

vail

da

ns l

es l

ycé

es e

t co

llè

ge

s /

13

5

An

ne

xes

EC

HE

LL

E D

’EF

FIC

AC

ITE

!1

23

45

67

89

10

AV

ER

TIS

SEM

EN

T ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

MO

T A

UX

PA

RE

NT

S ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

EX

CL

USI

ON

DE

FIN

ITIV

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

CO

NV

OC

AT

ION

DE

S P

AR

EN

TS

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

UN

P

RO

FE

SSE

UR

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

LE

CP

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

RE

PR

IMA

ND

E P

AR

LE

P

RIN

CIP

AL

OU

SO

N A

DJO

INT

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍ ❍

❍❍

RE

TE

NU

E ❍

❍ ❍

❍❍

❍ ❍

❍ ❍

DE

VO

IR S

UP

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Page 35: 3.3 Les manifestations et les conséquences du burnoutsnia-ipr.fr/updivers/Enquete-vie-au-travail-2-2-def.pdf · Montre l’intérêt de la technique proposée par Meichenbaum D

La Qualité de Vie au Travail des personnels des lycées et collèges, longtemps négligée si ce n’est oubliée est apparue récemment comme une préoccupation du système éducatif grâce à quelques études et recherches pionnières qui mettaient en évidence que ce concept pouvait être un des éléments importants dans le fonctionnement des établissements scolaires et un indicateur pertinent de la santé des personnels.

Cette étude se compose de deux volets complémentaires et interdépendants :

2 100 personnels qui fait un point sur cette réalité de terrain et met en évidence des facteurs collectifs influents notamment le climat scolaire, la politique de sanction mais aussi le statut de l’établissement…

de la dégradation de la qualité de vie au travail source de déclenchement du « burnout ». L’autre présentant les dispositifs et actions à mettre en œuvre pour prévenir ces situations critiques (gestion des conflits, stratégies verbales, non verbales, comportementales, d’échappement…).

L’ensemble de ces données et leur analyse aboutit à la proposition de pistes d’action et d’outils concernant l’organisation de l’établissement, l’exercice du métier, l’aide individuelle et la structure préventive institutionnelle.

Georges FotinosDocteur ès géographieancien chargé de mission IGEN

Dr José Mario HorensteinPsychiatre CSMRP-MGENConsultation Psychiatrie du travail