association karime kanore
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PROPOSITION DE PROJET
Nom du Volontaire : Hameth NDOYE
Titre du Projet : Rénovation du Champs de Karim Kanore
Nom du village : Cabrousse /Ziguinchor
Sommaire du Projet
Ce projet vise à aider une association de femmes du village de Cabrousse en
Casamance (région de Ziguinchor) créée pour clôturer leur champ, victime de la
destruction des animaux. Le projet concerne plus de 139 foyers qui partagent un
espace commun de 3,5 hectares. Cette espace est utilisée à des fins de maraîchage.
Pour rappel le maraîchage occupe une place très importante dans l’agriculture
Sénégalais surtout pratiqué à plein-temps, si l’on prend les statistiques du ministère
de l’agriculture plus de 30% de la population du Sénégal s’adonnent à cette activité
surtout qu’elle aide à fournir le marché local en produits frais pendant la saison
sèche. Cependant ces femmes de Cabrousse sont confrontées à un problème de
clôture car le champ n’a pas protection adéquate.
Ainsi pour mener cette activité de maraîchage, les femmes utilisent les rizières,
pendant la saison sèche mais cette espace est rendue à leurs propriétaires pendant la
saison des pluies ainsi les femmes restent sans activités pendant toute la durée de la
saison qui varie de 4 à 5 mois. Conséquences de cette inertie : absence de revenus,
manque d’emplois, soucis pour résoudre leurs besoins quotidiens etc. Ainsi
réhabiliter leur propre champ en clôturant en plus de rajouter des puits avec ceux
déjà existantes, cela aiderait ces femmes à être autonomes et a bénéficiers de la
même chance que les autres de disposer de leur indépendance.
27 JUILLET AU 8 AOUT 2016
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Réception du dépôt de récépissé Récépissé
Détails du site
Situé entre le fleuve Casamance, L'arrondissement de Nyassa, La république de
Guinée Bissau et l'Océan atlantique, dans la région de Ziguinchor, département
d’Oussouye, le Village de Cabrousse fait Partie de La Commune de Diembéring
dans l'Arrondissement de Cabrousse, au Sénégal. Son environnement naturel est
marqué par un climat sub-guinéen à forte pluviométrie, variable dans le temps et
dans l'espace avec des températures modérées favorables au maraîchage.
L'économie dans cette zone repose essentiellement sur les ressources agro-sylvo-
pastorales (Agriculture, ressources naturelles, pêche, élevage et le petit commerce).
Le maraîcher y est pratiqué. Toutefois est soumis à des contraintes liées aux
fonciers (querelles familiales manque de moyens, ...) et à l'encadrement des
pratiquants par les services compétents.
La filière agricole à Cabrousse est dominée par la riziculture, l’arachide
traditionnelle, agriculture traditionnelle Villageoise occupe 96% de la production
globale. Cependant, cette dernière avec des coûts d'intrants et d'investissement
négligeables, est aisément accessible aux producteurs ruraux mais elle ne favorise
pas la production intensive du maraîchage.
La croissance prévue pour la demande des produits maraîchers est influencée par
un taux de croissance démographique, du taux d'urbanisation des villes et surtout
les perspectives d'une hausse considérable de la demande intérieure. En effet, ces
caractéristiques constituent des facteurs motivants pour les exploitants des produits
maraîchers.
A Cabrousse, la commercialisation et la consommation des produits maraîchers
sont surtout liées au contexte social et économique résultant de l’emplacement du
village dans une zone touristique exceptionnelle tels que (Cap Skirring), avec des
hôtels et restaurants tournés vers la consommation de produits Bio.
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Village de Cabrousse
Fondement du projet
- Détails du projet
L’activité du maraîchage est pratiquée dans le village de Cabrousse depuis 10 ans.
Le village ayant à son compte 3 quartiers : Mossor, Cadiakaye, et Nialou où se
trouve le projet. Ainsi ces trois quartiers disposent chacun de son propre champ à
exploitation maraîcher, cependant le quartier de Nialou comptant plus de 139
membres à la plus grande exploitation avec 3,5 hectares. Ainsi la commune jugeant
nécessaire d’aider les femmes a mis en place un dispositif qui accorde aux femmes
des espaces pour pratiquer le maraîchage. Cependant le village de Nialou aura une
grande espace mais lors de la construction de barrières de protection elle n’a pas eu
le même traitement de faveur car elles verront leur champ protégé avec des
barrières de mauvaise qualité. Ceci entraînera un abandon du champ car les
animaux viennent souvent détruisent leurs semis. Par contre les femmes de Mossor
et Cadiakaye continuent leur activité de maraîchage dans leur espace bien protégé.
Cependant ce manque de grillage n’empêchera pas les femmes de Nialou de trouver
un palliatif. Abandonnant le champ initialement prévu, elles se rabattent au niveau
des rizières. Ce choix aura des résultats positifs mais aussi posera des contraintes
aux femmes. En effet le choix des rizières facilite aux femmes un accès facile à
l’eau car situés dans les bas-fonds à forte concentration d’eau mais aussi de terres
extrêmement fertiles sans influences chimiques. Résultats, les femmes font des
productions extrêmement bonnes tant sur la qualité que sur la quantité, ce qui leur
ouvre les portes des hôtels et restaurants de la zone qui viennent s’approvisionner
auprès d’eux.
Cependant cette exploitation des terres ne se fait qu’en saison sèche, car en saison
de pluie elles rendent les terres aux hommes qui y pratiquent la riziculture.
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Autres résultats, les femmes sont sans activités donc sans revenus.
Ceci impacte sur la vie quotidienne car les femmes ne parviennent plus à avoir de
l’argent et pire, les femmes à charge des dépenses scolaires des enfants ne peuvent
plus assurer aux enfants leurs frais scolaires, conséquences les enfants sont souvent
renvoyés de l’école faute de matériels scolaires.
- Quelle idée développe le Projet ?
- Pourquoi le choix de ce projet parmi plusieurs idées de projets
- Comment la Communauté compte supporter le Projet
Le projet vise à impacter sur le côté Genre, et ce choix vise les femmes.
L’idée de projet ici est de permettre à une association de femmes
dénommée, (Karime Kanore) d’avoir la possibilité d’être indépendante.
En effet, les femmes après mon arrivée sur le site et mon intégration qui a duré 2
mois, ont décidé à la majorité de postuler pour avoir une association reconnue
auprès des services étatiques, ceci démontrant d’un réel intérêt des femmes à se
professionnaliser.
Ceci a été fait au niveau de la sous-préfecture et nous attendons la sortie du
récépissé. Pour revenir sur le choix de ce projet, après notre arrivée sur le site et un
balayage géographique et économique mais aussi social, très importante, notre
constat a été que les femmes constituent le socle de cette communauté.
En effet, les femmes occupent une place de choix dans la vie du village et cela est
dû à l’histoire du lieu avec Aline Sitoé Diatta qui est native du village.
Ainsi, les femmes ont une indépendance d’actions et sont très bien représentées
dans les institutions coutumières du village.
Sur ceux, avec notre diagnostic du milieu et des rencontres avec des têtes à têtes
mais aussi de groupe, on s’est rendu compte que la préoccupation des hommes, des
enfants (élèves), femmes demeurent : le comment nos mamans peuvent avoir une
activité génératrice de revenus réguliers ? Car si elle dispose de l’argent beaucoup
de soucis sont réglées : familiales, sociales et scolaires.
Voyant, l’importance du sujet nous avons décidé de travailler avec ces femmes afin
d’apporter notre modeste contribution à ce projet. Pour ce faire en collaboration
avec l’ensemble du groupement nous avons étudié le problème dans ses moindres
détails.
Ainsi, les femmes ont porté leurs choix sur la reconstruction d'un grillage de bonne
qualité devant résister aux animaux et aux intempéries et ce pour une surface de
champs de 3.5 hectares.
Pour ce faire, les femmes ont décidé de rajouter un puits avec ceux existantes, en
effet, les femmes ont convaincu un bailleur qui leur accorde la construction de puits
d’une valeur de 700.000 milles CFA.
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Pour rappel ce bailleur est celui qui a construit le puits qui existe déjà dans le
périmètre, mais aussi les femmes ont décidé de participer à hauteur de 139.000
mille francs pour l’achat des accessoires qui accompagne le grillage.
S’il en est ainsi, l’association qui compte officiellement 139 membres qui vont
participer chacun à hauteur de 1.000 francs, pour la réalisation du projet. A cela
s’ajoute la prise en charge de l’exécution des travaux.
Design thinking
- Qui va bénéficier du projet ?
- Comment les Ressources du projet seront utilisées ?
Le projet vise principalement les femmes de Nialou.
Cependant, les femmes une fois ce problème de grillage résolu, verront leur activité
de maraîchage redémarrer à plein temps leur permettant d’avoir de l’argent pour
pouvoir résoudre leurs soucis tels que :
- D’abord à satisfaire l’autosuffisance alimentaire en produit assurant une
bonne alimentation au niveau des repas avec des légumes de qualités.
- Ressoudent les soucis financiers familiaux par l’argent obtenu pendant la
vente des légumes.
- Ressoudent les frais scolaires des enfants donc le développement de ce projet
va faciliter vraiment la vie des femmes de Nialou.
Mais plus important les femmes ont décidé aussi d’ouvrir un compte bancaire ce
qui permettra à chaque femme de déposer chaque mois 2.000 CFA.
Les élèves Communauté du Village
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Cet argent va servir à couvrir les achats pour les semences de légumes mais aussi
organiser des formations pour les femmes qui le souhaiteraient avec des services
compétents.
En effet l’association vise à aider ses membres à bénéficier de formation dans la
transformation des produits fruitiers car la région de Ziguinchor à une forte
capacité en fruits et dans d’autres formations aux besoins.
Organization
Description des tâches du projet
Pour ce faire le travail a commencé par la prise en contact avec l’association.
- Session1 : Travail de Design thinking
C’est-à-dire étudier le problème avec les femmes et choix des activités à mener :
- Session2 : Rédaction du Statuts de l’association et choix du nom de
l’association (Karime Kanore)
- Session3 : Dépôt des papiers administratifs au niveau de la sous-préfecture de
Cabrousse afin de posséder d’un Récépissé pour l’association.
- Session4 : Déplacement au niveau du champ pour mesurer le périmètre avec
le Bailleur qui va construire les puits.
- Session5 : Rencontre pour mise au point des différentes activités mais en plus
décision de participer aux cotisations mensuelles de 2.000 CFApar mois.
- Session6 : Prise en charge des coûts du travail d’installation du grillage
- Session7 : Décision d’ouvrir un compte bancaire.
Est-ce que la communauté dispose des capacités à bien gérer le projet à
long terme ?
La réponse à cette question trouve sa réponse dans la détermination des femmes à
trouver un récépissé afin de se professionnaliser, mais aussi que malgré la
contrainte d’avoir un terrain bien aménagé, les femmes utilisent les rizières durant
le peu de temps que cela leur ait accessible.
En plus d’être dans l’activité depuis 10 ans avec un maraîchage Bio qui leur a valu
d’être fournisseur de plusieurs hôtels de la zone et de restaurant.
Juste rappeler que l’activité de maraîchage va démarrer dès que la clôture sera mise
en place. En effet le périmètre dispose déjà de quelques infrastructures que sont :
puits, bassin de rétention d’eau.
Evaluation du projet incluant la détermination des responsabilités.
En se basant sur la motivation des femmes, à perfectionner leur groupement, le
projet verra son évaluation fondée sur la participation des femmes aux cotisations,
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mais aussi à leur aspiration à donner aux membres la possibilité d’avoir d’autres
choix en organisant des formations dans d’autres domaines.
Comment définir le succès du Projet
En plus de la construction du grillage pour le champ, son succès va se mesurer à la
capacité des femmes à reconquérir le marché de livraison pour les hôtels et grand
restaurant de la place. Mais aussi parvenir à diversifier ses activités dans la
formation de ses membres dans d’autres secteurs d’activité comme la
transformation de produits fruitiers.
Objectifs spécifiques
Choix désirés
Le choix principal demeure la reconstruction du grillage.
Autres désirs
La diversification de ses membres dans d’autres activités génératrices de revenus.
1. L’ouverture d’un compte bancaire pour recueillir les fonds communs a
l’association.
2. Le choix de cotisation mensuel des membres de l’association
Faiblesse du projet (environnemental ; social ; politique ou économique)
comment contourner ?
D’un point de vue environnemental les femmes ont très top compris l’importance
du maraîchage bio. De ce point de vue la terre n’est pas victime des agressions
chimiques.
Fondamentalement les Diolas constituant la majorité de la population de Ziguinchor
sont extrêmement attachés à leur terre ce qui constitue souvent des conflits
familiaux ; ce pendant les femmes ayant acquis leur indépendance et ce dû à
l’histoire du lieu avec Aline Sitoé sont parvenus à se défaire de cette emprise du fait
que la femme n’a pas droit à la terre. Ainsi les femmes, à ce jour, sont propriétaires
de leur champ de 3,5 hectares. Historiquement les Diolas sont connus très
travailleur et non attentiste. Ce qui fait qu’ils n’attendent rien des autres et des
autorités Municipale. Ainsi souvent les femmes laissées en rade par les autorités
Étatique parviennent tant bien que mal à s’organiser.
Située dans une zone à forte influence touristique avec des hôtels et de restaurants à
forte demande de légumes, l’association a l’opportunité d’écouler leur produit
maraîcher.
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BUDGET
Unité Coût unitaire Quantité Coût Total Contribution de
la Communauté Notes
Travail
Transport
(grillage) 38.000 FCFA
14
rouleaux 532.000FCFA 50.000 FCFA
Équipements
(tendeur
plastifié)
1.200 FCFA 450
FCFA 540.000FCFA 50.000 FCFA
Terre de
l’association
3.5
hectares
Matériel
Autres coût
(spécifier)
main-
d’œuvre
200.000 FCFA 200.000FCFA
Total 1.322.000 FCFA