desclés, lyon, mars 20101 veille, ontologies linguistiques, fouille intelligente de textes...
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Desclés, Lyon, mars 2010 1
Veille, Veille, ontologies linguistiques,ontologies linguistiques,
fouille intelligente de textesfouille intelligente de textes
Jean-Pierre DesclésLaLIC
“Langues, Logiques, Informatique et Cognition”
Université de Paris-Sorbonne
Université de Lyon, ENS Lyon, le 27 mars, 2010
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Cognitive semantics and Cognitive semantics and Formal OntologyFormal Ontology
Desclés, Lyon, mars 2010 3
Relations between Semantics of Natural Relations between Semantics of Natural Languages and OntologiesLanguages and Ontologies
FormalOntology
Ontologiesof
Domains
Concepts of
CognitiveSemantics
DiscursiveSemanticsin textual analysis
Conceptsof
Philosophy
AutomaticAnnotations
Engine
Specifications
Semantics in Natural Languages
Texts
Specifications
Desclés, Lyon, mars 2010 4
Relations between Relations between Cognitive and Applicative Grammar with OntologiesCognitive and Applicative Grammar with Ontologies
CAGCAGSemantico-cognitive
Schemes
Texts AnnotatedTexts
Ontology ofOntology ofa Domaina Domain
LinguisticLinguisticOntologyOntology
FormalFormalOntologyOntology
Domain
EXCOMEXCOMEngine for automatic Engine for automatic
Annotation of textsAnnotation of texts
LDOLDO
Representation Representation of meaningsof meanings
conceptualisation
conceptualisationSpecifications
Desclés, Lyon, mars 2010 5
EngineEnginefor texts Annotationfor texts Annotation
by Contextualby ContextualExplorationExploration
Texts
Viewpoint« meeting »
Viewpoint« quotations »
Viewpointsfortext Mining
Viewpoint« causality »
Viewpoint« definition »
Linguistic resoources according to a viwpoint for text mining
SegmentedTexts
1
23
4
LinguisticResources forsegmentation
Viewpoint« temporal
Information »….
AnnotatedTexts
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ETAT PROCESSUS EVENEMENT
Carte sémantique des ASPECTS
Étatdescriptif Événement
complet
Événementnon complet
Étatd’activité
ProcessusInaccompli
continu
Progressif
ÉtatRésultatifs
Suite ouverted’occurrences
processusdiscret
Nouvelétat
Etat final
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Veille et langageVeille et langage
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Innovation « bazard » ou « cathédrale »Innovation « bazard » ou « cathédrale »écrit par un veilleurécrit par un veilleur
1999 [http://www.linux.com/featured_articles/19990801/105/]
En date du 1er août, un article d’Eric Raymond, auteur du fameux “ La Cathédrale et le Bazar ”, en réponse à ceux qui pensent que l’originalité et l’innovation ne peuvent pas s’exprimer dans le mode de développement en “ bazar ”, et comparent (comme dans le document “ Halloween ”) le développement de Linux à une “ chasse aux feux arrière ” (chasing taillights). Il rappelle que ce reproche de “ suivisme ” ne peut s’appliquer par exemple ni à Emacs ni à Gnome. Il suggère aussi que l’innovation ne résulte pas automatiquement d’un mode de développement ou d’un autre, mais bien d’une idée née dans la tête d’une personne, et que le “ bazar ” est bien plus à même de laisser émerger cette idée que la “ cathédrale ”, où différentes contraintes (hiérarchie, objectifs de vente, etc.) sont autant d’obstacles.
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Linus Torwalds en lien avec ...?Linus Torwalds en lien avec ...?Node sur leNode sur le fondateur de Linux, concurrent de Windowsfondateur de Linux, concurrent de Windows
1999 - Linus Torvalds nous préparerait-il quelque chose ?
D’après ZDNet ([http://www.zdnet.fr/fr/actu/linus.html ] ),
Linus Torvalds, le père de Linux, travaille actuellement sur un projet « top secret » au sein de la société Transmeta (San Jose, Ca), qui aurait été créée par Paul Allen (cofondateur de Microsoft). Il s’agirait d’une « nouvelle génération technologique de matériels et de logiciels basée sur un système multiprocesseur ». Mais pas un mot là-dessus dans son interview, où il se félicite de la sortie de Linux 2.2 et où il dit que Microsoft « n’a pas fait du bon boulot ».
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Google ?Google ?écrit par un veilleur “logiciel” et “open source” en 1999écrit par un veilleur “logiciel” et “open source” en 1999
1999 (source : Google Inc. [http://www.google.com ] ) Connaissez-vous Google ? Il tire son nom du « googol » (un 1 suivi de cent 0, pour symboliser la masse des informations trouvables sur la Toile), et c’est un moteur de recherche sur Internet (issu de l’Université de Stanford) qui est en entré en service le 26 septembre dernier. Il paraît rapide et assez efficace. Il est surtout assez finaud. Par exemple, si on lui demande « best operating system », c’est Linux qui est cité en premier. Pour le « worst operating system », il vous aiguille sur la page d’accueil de … Microsoft ! Etonnant, non ?
Commentaire : Amusant, en tout cas (quoi qu’on pense des systèmes cités !). Mais il ne semble pas y avoir de truc. En fait, le classement est entièrement automatique. Il se fait en fonction du nombre de pages contenant un lien vers la page en question, et de ce qui est dit dans ces pages. Il traduit le fait que la page victorieuse est souvent référencée, par des pages elles-mêmes souvent pointées par d’autres. Ce qui veut dire qu’elle est jugée intéressante par beaucoup de monde, donc qu’elle est intéressante, donc que son contenu répond bien à votre question.
Reste à vérifier si le raisonnement est valide.
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veille intelligente sur les marchésveille intelligente sur les marchésnote de veille et commentaire d'un veilleurnote de veille et commentaire d'un veilleur
1999 (source : BF) Lors de la conférence Objet 99 (mai 1999), intéressante analyse de l’ex-PDG d’O2, François Bancilhon (Ardent Software), à propos de la vie et la mort des marchés : un marché ne se crée que si les investisseurs peuvent en retirer des bénéfices rapidement ; il ne permet la survie que d’un ou deux leaders, ensuite de quoi, il n’intéresse plus les investisseurs. Il est donc important de créer sans cesse de nouveaux marchés, et les cabinets de consultants (Gartner, Ovum, IDG) ont un rôle essentiel pour cela, en jouant finalement le rôle de prescripteurs, et de “ faiseurs de survivants ”, ce qui conduit à des vagues de rachat des petits par les grands. Exemple : le marché des serveurs d’applications est l’héritier de celui des moniteurs transactionnels (IBM, BEA) et de celui des ORB (Iona, Inprise). D’après lui, pour des raisons financières plus que technologiques devraient bientôt apparaître les marchés des EIP (enterprise information portals), de l’EAI (enterprise application integration), du SCM (source chain management) et du BPO (business process outsourcing).
Commentaire : qui vivra verra … Mais l’analyse a bien des apparences de réalité.
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Risque majeur : La sécurité !Risque majeur : La sécurité !
D’où viennent les « trous de sécurité » ?
([http://news.cnet.com/news/0-1003-200-1462855.html?tag=st] )
D’après une enquête de l’Oregon Graduate Institute of Science and technology, financée en partie par le DARPA (Defence Advanced Research Projects Agency), la plupart des failles de sécurité s’expliquent par le débordement de zones tampon (buffer overflow). On pourait penser que c’est le B A BA de la programmation que de vérifier ça, mais c’est très courant, disent les auteurs du rapport. (ex : Microsoft vient de diffuser une correction pour un défaut de ce genre dans Windows). « Ecrire du code correct est une proposition louable, mais très chère », surtout avec C ou C++, et de plus la « culture » actuelle « favorise la performance au détriment de la correction ». Le « quick and dirty », en quelque sorte …
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Java Evolutionary Dead End ?http://www.artima.com/weblogs/viewpost.jsp?thread=221903
Computing Thoughts : Java: Evolutionary Dead End
by Bruce Eckel: January 3, 2008
Summary
This sounds bad, but it needs to happen if Java is to ultimately stay in the mainstream. That is, if feature accretion hasn't already irreparably damaged the language.
Bruce Eckel (www.BruceEckel.com) provides development assistance in Python with user interfaces in Flex. He is the author of Thinking in Java (Prentice-Hall, 1998, 2nd Edition, 2000, 3rd Edition, 2003, 4th Edition, 2005), the Hands-On Java Seminar CD ROM (available on the Web site), Thinking in C++ (PH 1995; 2nd edition 2000, Volume 2 with Chuck Allison, 2003), C++ Inside & Out (Osborne/McGraw-Hill 1993), among others. He's given hundreds of presentations throughout the world, published over 150 articles in numerous magazines, was a founding member of the ANSI/ISO C++ committee and speaks regularly at conferences.
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Différents types de veilleDifférents types de veilleLa veille (chez l’Oréal)
• Veille technologique : informer la direction de nouvelles molécules, des résultats de recherches en biotechnologies
• Veille concurrentielle : mesurer l’intérêt des nouvelles technologies et surveiller le rapport entre les acteurs du secteur de l beauté et de la santé
• Veille commerciale : suivre de près l’évolution des pratiques de la distribution
• Veille sociétale : analyser les mutations liées à l’amélioration de la condition féminine, au vieillissement des populations
• Veille législative : se documenter sur l’évolution des politiques publiques en matière de santé
• Veille géographique : suivre l’évolution des progrès réalisés dans les pays en forte croissance (Inde, Chine)
• Veille géopolitique : Observer l’impact économique de la libéralisation en Europe de l’Est …
• Source : Serge Courrier, Management, mars 2004, p. 54
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Différents secteurs dans une Différents secteurs dans une organisationorganisation
• Direction générale
• Finance
• Contrôle de gestion
• Comptabilité
• R&D
• SI
• Juriste
• RH
• Achat
Logistique
Production
Marketing
Ventes et affaires
SAV
Qualité / sécurité
Documentation Consultant
Audit
Bureau d’étude
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Signaux forts / signaux faiblesSignaux forts / signaux faibles« Nous ne voulons pas des signaux faibles mais des signaux forts ».« jusqu’à présent, les organisations se sont attachées à la recherche et à l’exploitation de l’information correspondant à des « signaux forts » : il s’agit, pour l’essentiel, d’informations plusieurs fois recoupées, relatives à des évolutions technologiques, économiques, sociales, etc. clairement identifiables ».
« Nous découvrons souvent trop tard que ces signaux existaient et auraient pu être perçus, mais ils ne l’ont pas été, bien que cela eut été profitable »
Boulanger P., Regnier F., « Les signaux faibles : une perception créatrice du devenir », Technologies internationales, décembre, n° 20, p. 40-43, 1995
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La veille etLa veille et la « fouille intelligente » la « fouille intelligente »
des textesdes textes
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Qui dit quoi ?
- À qui ?
- Comment ?
- Où ?
- Quand ?
- Pourquoi ?
- Avec quel effet ?
- Avec quelle(s) intention(s) ?
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Théorie (formelle) de l’énonciation
(éléments succints)
Frege, Buber, Bülher, Jakobson, Bally, Benveniste, Culioli … Desclés
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Dia-logue / communication
• Le langage sert avant tout à construire des dia-logues, à construire du sens avec l’autre.
• La communication est cas dégénré du dia-logue.
• « La bonne compréhension est cas particulier du bmalentendu » (P. Bourdieu, A. Culioli)
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François Julien (1)François Julien (1) Si parler va sans dire, Seuil, 2006
• « Penser c’est déjà dialoguer avec soi -, vieux truisme des Grecs (Thétète, 189, c) »
• « Je peux certes parler à quelqu’un (m’adresser à lui) mais non parler avec quelqu’un, c’est-à-dire produire en commun un logos dont je sois assuré que l‘autre l’entend effectivement comme moi et dont sans équivoque nous partagions l’intelligence. »
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François Julien (2)François Julien (2)
« Entendons donc plus complètement ce dia- du dia-logue : il ne désigne pas seulement l’« entre » de la parole (entre l’interlocuteur et moi) mais aussi l’« à travers » et le déroulement (dia comme dia-doxazein, cf. Philèbe, 38, c) ; c’est au travers même du logos, de son extension comme de son épaisseur, mais devenant de part en part translucides, que je m’entends avec l’interlocuteur et chemine avec lui. »
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Jeu dia-logique des personnesJeu dia-logique des personnes
JE TU
IL
# #
Ni JE, ni TU
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Ontologie linguistique de Ontologie linguistique de l’énonciationl’énonciation
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ENONCIATION SIMPLEPrise en charge
JE-DIS (P)
ASSERTIONJE-DIS (est-vrai (P))
vu, constaté
ENONCIATION RAPPORTEE
JE-DIS (L DIT (P))
ENONCIATIONMODALISEEépistémique
JE-DIS (est-Possible (P))
ENONCIATIONMEDIATIVE
JE-DIS (est-plausible (P))
Non vu, non constaté
DésengagementEngagementNon négociablesinon contradiction Négociable
Énonciateurindéterminé
ModalitésIntersubjectives
JE-DIS (TU DOIS (P))JE-DIS (TU (DOIS (TU réponds (P)))
ModalitésAppréciatives
JE-DIS (est-bien / mal (P))Changement de référentiel
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Simple énonciation :prise en charge orientée
d’une relation prédicative => négociable
Assertion :prise en charge du vrai
=> engagement=> non négociable
Enonciations modalesprise en charge d’uneévaluation subjective
Énonciation médiativeprise en charge
du plausible=> désengagement
=> négociable
Acte performatif :prise en charge
d’une transformationdu monde externe=> non négociable
Opérations énonciativesde prise en charge par un énonciateur
Modalitésépistémiques,
aléthiques
Modalitésinter-énonciateurs
Modalitésappréciatives
Questionordre
promesse
Énonciation rapportée : prise en charge
du dire d’unlocuteur
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Prise en chargePrise en chargeaspecto-temporelleaspecto-temporellepar un énonciateurpar un énonciateur
AssertionsEngagement sur
le vrai
Prise en chargeMédiative
Désengagementde l’énonciateurvers le plausible
Discours rapportésd’un locuteur
Faitsrapportés¨à partir
des dires dequelqu’un
Faits rapportés
par ouï-dire
Faits rapportésconstruits par
Abduction1) Constat d’un tiers2) Indices perceptifs
Surpriseinattendu
Désengagement de l’énonciateur
Modalitésdu certain
Modalitésépistémiques
Modalitésdu non certain
Modalitésappréciatives
Modalitésinter-énonciateurs
Engagementde l’énonciateur
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Enonciation simple : PROC (JE-DIS (p))
Assertion : PROC (JE-DIS (EST-VRAI (p)))
Enonciation rapportée : PROC (JE-DIS (X-DIT (p))) & [X REP JE]
Enonciation modalisée : PROC (JE-DIS ( EST-POSSIBLE (p))) PROC (JE-DIS ( EST-PROBABLE (p)))
Enonciation médiatisée : PROC (JE-DIS (EST-PLAUSIBLE (p)) à partir d’indices)
Indices, (p => indices)-------------------------------EST-PLAUSIBLE (p)
« Prendre en charge » p
« Prendre en charge la vérité de » p
« Prendre en charge l’énonciation de » p
« Prendre en charge une modalité affectant » p
« Prendre en charge la plausibilité de » p(sur la base d’indices en faveur de p)
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Enonciation simple / assertionEnonciation simple / assertion
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Enonciation simple :Enonciation simple :““prise en charge” d’un contenu propositionnelprise en charge” d’un contenu propositionnel
JE-DIS (proposition) => négociable
JE-DIS ([ (proposition (X)) & [ X REP JE] ])
Tu es à Lyon => Tu est la trace de [ X JE]
PROC J0 (JE-DIS ( [ ( ASP I (proposition)) & [ I REP J0] ] ))
Luc est arrivé =>PROC J0 (JE-DIS ( [ ( ASP F (Luc arriver)) & [ δ(F) < δ(J0)] ] ))
T0J0F
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Il pleut.
- Il pleut.
- Non. On ne peut pas dire qu’il pleut. C’est simplement un crachin. Nous sommes en Bretagne !
- Bien. D’accord. Il ne pleut pas vraiment mais tu es quand même mouillé !
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Assertion :Assertion :prise en charge de la vérité prise en charge de la vérité d’un contenu propositionneld’un contenu propositionnel
JE-DIS ( il-est-vrai (proposition) )Non négociable
J’affirme qu’il pleut.
Il pleut vraiment.
Pour moi, il pleut.
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J’affirme qu’il pleutJ’affirme qu’il pleut
- J’affirme qu’il pleut
- Oui , si on veut.
- Pour moi, il pleut
- Pas exactement en ce qui me concerne.
- Bon. Nous ne sommes pas d’accord.
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Assertionindividuelle
Assertioncommunautaire
Assertionuniverselle
Assertioncollective
Assertioncontextualisée
EnonciationJE-DIS ( …)
Assertion d’un locuteur
Assertion dans unréférentiel- temporel,- spatial- point de vue
Assertion dans un mondemythiqueAssertions
JE-DIS (est-vrai (…))
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Enonciation médiativeEnonciation médiative(médiatisée)(médiatisée)
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Enonciation métiativeEnonciation métiative1°) Constat d’un indice q
2°) Savoir commun : p => q
3°) Raisonnement abductif p => qq------------est-plausible (p)
4°) Enonciation de (est-plausible (p)) : JE-DIS (est-plausible (p))
=> désengagement de l’énonciateur JE => p est négociable
5°) Explication éventuellePourquoi p ?Puisque on a l’indice q
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Il aurait Il aurait doncdonc plu. plu.1°) Constat d’un indice : la chaussées est mouillée
2°) Savoir commun : S’il pleut, alors la chaussée est mouillée
3°) Raisonnement abductifS’il a plu alors la chaussée est mouillée : (p => q)Or, la chaussée est mouillée : (q)--------------------------------------------------------------------est-plausible (il a plu)
4°) Enonciation de (est-plausible (il a plu)) : Donc, il aurait pluJE-DIS (est-plausible (il a plu)) => “il a plu” est
négociable
5°) Explication éventuelle : - Pourquoi donc aurait-il plu ? - Puisque la chaussée est mouillée.- Non. Il n’a pas plu. Si la chaussée est mouillée , c’est parce que l’aroseuse municipale est passée par là.
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X est / serait coupableX est / serait coupable
Le procureur a dit : « X est / serait coupable » DRD simpleSelon le procureur « X est / serait coupable » DRD simple Le procureur a dit que X était coupable DRI
Selon le procureur X est / serait coupable Propos attribués
Ainsi, X serait coupable Médiatif (résultat d’une
abduction)
X serait coupable Incertitude
Ainsi, X est coupable Déduction
Pour moi, X est coupable Engagement
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aux dires d’un
témoin non spécifié
Indicesperceptifs
ou cognitifs
Non constatdirect
de l’énonciateur
Indicespour
abduction
désengagementde l’énonciateur
Si un événement a eu lieualors quelqu’un
qui en a été témoin le raconte
Si un événement a eu lieualors on
le raconte
Si un événement a eu lieualors il a des
conséquences (traces perceptives)
INDICES SAVOIR COMMUN
Selon unouï-dire
Enonciation médiativeEnonciation médiative
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Reconstruction abductive
• (D’après ce que je vois, c’est-à-dire l’état des ruines), un tremblement de terre a eu lieu dans ce village il y a au moins deux mille ans.
• (D’après ce que j’ai pu reconstituer), certains dinosaures avaient des plumes et le sang chaud.
• Il est donc arrivé ( / a dû arriver) (puisque son manteau est là.
• Toi, tu as pleuré (puisque, je le vois, tu as les yeux rouges).
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Mécanisme de rumeurMécanisme de rumeur• « X être coupable » = le fait que (X est coupable)
• Question : X est coupable ? X n’est pas coupable ?
• 1./ J’ai des indices externes (q1) : ainsi X, serait donc coupable ? Médiatif 1• 2./ X est peut-être, sans doute, probablement, certainement coupable ?
• 3./ Z (le procureur) a dit : « X serait coupable » rapporté direct • 4./ Selon Z, « X serait coupable »• 5./ Quelqu’un a dit que X serait coupable rapporté indirect
• 5./ X serait donc coupable (d’après l’indice q2 = 4./) Médiatif 2
• 6./ Quelqu’un a dit : « X est coupable » rapporté direct• 7./ On a dit : « X est coupable » généralisation• rumeur, opinions
• 8./ Ainsi, donc X est coupable (d’après l’indice q3 = 7./) Médiatif 3
• 9./ X est coupable (je le pense, j’en ai la conviction) opinion personnelle
• 10./ - X est-il coupable ? • - Oui, X est coupable (d’après mon intime conviction)
déclaration• 11./ - Jurez vous que X serait coupable ?
- J’affirme : « X est coupable », je le jure. assertion
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Mécanisme de la rumeur• D’après la rumeur, la mère serait la meurtrière• D’après ce qu’on a dit, la mère serait la meurtrière• D’après ce qu’on dit, la mère serait la meurtrière• On a dit que la mère était la meurtrière• J’ai entendu dire que la mère était la meurtrière• La mère est la meurtrière, dit-on• La mère est la meurtrière [simple énonciation]• Il a été affirmé que la mère est la meurtrière
[médiation par un tiers indéterminé]• Quelqu’un a la preuve que la mère est la meurtrière• J’ai la preuve que la mère est la meurtrière• Tout le monde sait maintenant que la mère est la
meurtrière [ assertion collective]• La mère est la meurtrière : c’est vrai
[assertion personnelle]
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Enonciation rapportéeEnonciation rapportée
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Enonciation rapportéeEnonciation rapportéeJE-DIS ( [ ( L-DIT (Proposition) ) & [ L REP JE] ] )
JE = énonciateur ; L = locuteur
Il dit : “Je suis à Lyon”
JE-DIS ( [ ( L-DIT (X être à Lyon) ) & [ [ L # JE] & [ X = L] ] ] )
Il dit qu’il est à Lyon
JE-DIS ( [ ( L-DIT (X être à Lyon) ) & [ [ L # JE] & [ X # L] ] ] )
Desclés, Lyon, mars 2010 45
Il dit : “ je suis à Lyon”
JE-DIS ( [ (L-DIT ( X être à Lyon)) & [ [L # JE] & [X = L] ] ] )
Il dit : “ je suis à Lyon”
Le signe Il est la trace de la relation [L #J E] et sujet du verbe d’énonciation(le locuteur L est en rupture avec l’énonciateur JE)
Le signe Je est la trace de la relation [X = L] et sujet de la relation prédicative prise en charge par le locuteur.
(le sujet X est indentifié au locuteur L)
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Le discours rapporté est situéLe discours rapporté est situé dans un autre référentiel dans un autre référentiel
(RDR)(RDR)
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PROCJ0 (1 JE-DIS ( [ PROCJ1
( [ L-DIT ( [ ASPI (ce-qui-est-dit) & [I REP J1] ] )
& [L REP JE] )
& [ J1 REP J0 ] ) 1)
J0T0T1
RDRRDR
RENRENJ1
<
“ce-qui-est-dit”
Référentiel Référentiel énonciatifénonciatif
Référentiel Référentiel DiscoursDiscoursrapportérapporté
#
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Il Il disaitdisait : “je suis à Lyon” : “je suis à Lyon”PROCJ0 ( JE-DIS
( [ PROCJ1 ( [ L-DIT
( [ ETATO (ce-qui-est-dit) & [δ(O) = δ(J1)] ] ) & [L # JE] ) & [ δ(J1) < δ(J0) ] ) )
J0T0T1
RDRRDR
RENRENJ1
<
“je suis à Lyon”
Référentiel Référentiel énonciatifénonciatif
Référentiel Référentiel DiscoursDiscoursrapportérapporté
#=
O
Desclés, Lyon, mars 2010 49
Il Il disaitdisait : “J’étais à Lyon” : “J’étais à Lyon”PROCJ0 ( JE-DIS
( [ PROCJ1 ( [ L-DIT
( [ ETATO (ce-qui-est-dit) & [δ(O) < δ(J1)] ] ) & [L # JE] ) & [ δ(J1) < δ(J0) ] ) )
J0T0T1
RDRRDR
RENRENJ1
<
“je suis à Lyon”
Référentiel Référentiel énonciatifénonciatif
Référentiel Référentiel DiscoursDiscoursrapportérapporté
#=
O
Desclés, Lyon, mars 2010 50
Le locuteur s’adresse Le locuteur s’adresse à à
un allocutaire cibléun allocutaire ciblé
Desclés, Lyon, mars 2010 51
Le locuteur s’adresse à un allocut-aireLe locuteur s’adresse à un allocut-aire
JE-DIS ( [ L0-DIT-à-L1 (proposition(X)) )
& [ [ L0 REP JE] & [L1 REP JE] & [ X REP L0] ] ] )
Il me dit : “je suis à Lyon”
[ [ L0 # JE] & [L1 = JE] & [ X = L0] ] ]
Je lui dit : “tu es à Lyon”
[ [ L0 = JE] & [L1 # JE] & [ X L0] ] ]
Tu lui dis : “ Il est à Lyon”
[ [ L0 JE] & [L1 # JE] & [ X # L0] ] ]
Desclés, Lyon, mars 2010 52
JE prend en charge la JE prend en charge la modalitémodalité
du dire attribué au locuteurdu dire attribué au locuteur
Desclés, Lyon, mars 2010 53
Modalités du DIRE de L JE-DIS ( [ ( L-(μ(DIT)) (proposition) ) & [ L REP JE] ] )
L répète, assène, complète, … “ce-qui-est-dit”
L murmure, crie, vocifère, miaule, beugle,aboie … “ce-qui-est-dit”
Il a dit avec conviction : « ce qui est dit »
Il a avoué / affirmé / s’est engagé en disant :
« ce qui est dit »
Desclés, Lyon, mars 2010 54
La prise en charge de La prise en charge de l’énonciateur JE peut être l’énonciateur JE peut être
modaliséemodalisée
Desclés, Lyon, mars 2010 55
Modalité énonciative de JEModalité énonciative de JE
JE- μ( DIS) ( [ ( L-DIT (proposition) ) & [ L REP JE] ] )
Je rapporte avec fidélité les propos de L : « Je vous ai compris »
J’affirme que L a dit : « Je vous ai compris »
L a dit approximativement : « Je vous ai compris »
En résumé, L a dit : « Je vous ai compris »
C’est certain, L a dit : « Je vous ai compris »
Desclés, Lyon, mars 2010 56
L’énonciateur JE prend en charge L’énonciateur JE prend en charge
l’effet sur l’allocutaire Ll’effet sur l’allocutaire L11
du discours rapporté du discours rapporté du locuteur Ldu locuteur L00
JE-DIS ( [ L0-DIT-à-L1 (ce qui est dit)
& [ (ce qui est dit) influence état (L1) ] ] )
Desclés, Lyon, mars 2010 57
Il a convaincu le jury (en disant) : “je suis innocent”.
Ses paroles “je suis innoncent” ont finalement convaincu le jury.
Il a ému son auditoire (en disant) : “j’ai beaucoup souffert”.
Il m’a encouragé : “il faut poursuivre ton projet”.
Ces paroles du général “Il faut le faire” ont bien impressionné l’état-major.
La phrase “Il faut ne sait rien faire” n’a pas été comprise.
Desclés, Lyon, mars 2010 58
L’énonciateur JE L’énonciateur JE se prononce se prononce
sur les propos rapportés par le sur les propos rapportés par le locuteurlocuteur
Desclés, Lyon, mars 2010 59
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)
& JE apprécie (ce qui est dit) ])
L a menti : « Je suis arrivé à l’heure » => L est arrivé en retard
L a dit en se trompant d’heure : « Je suis arrivé à huit heures »
=> L n’est pas arrivé à huit heures
L a rappelé un événement fort douteux : « Je suis arrivé au bon moment »
L a justement dit : « … »
L est intervenu au bon moment pour dire : « … »
Desclés, Lyon, mars 2010 60
L’énonciateur JE apporte une L’énonciateur JE apporte une appréciation sur la façon dont appréciation sur la façon dont
L rapporteL rapporte
Desclés, Lyon, mars 2010 61
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& [ JE apprécie (L-DIT (ce-qui-est dit))] ] )
L a raconté avec brio cette histoire : « … »
L a dit avec une grande éloquence : « … »
L a simplement évoqué son histoire : « … »
Desclés, Lyon, mars 2010 62
L’énonciateur JE L’énonciateur JE prend en chargeprend en charge
le jugement de L à propos de le jugement de L à propos de ce qu’il rapportece qu’il rapporte
Desclés, Lyon, mars 2010 63
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& ( L apprécie (ce-qui-est dit) ) ] )
L a affirmé : « … »
L s’est interrogé : « … »
L s ’est engagé publiquement en disant : « … »
L ne s’est pas engagé publiquement en ajoutant : « … »
Desclés, Lyon, mars 2010 64
JE-DIS ( L-DIT (ce-qui-est-dit) )JE-DIS ( L0-DIT-à-L1 (ce-qui-est-dit) )
JE-DIS ( [ L0-DIT-à-L1 (ce-qui-est-dit)& [ (ce-qui-est-dit) influence ETAT (L1) ] ] )
modifié (Etat (L1))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& [ JE apprécie (L-DIT (ce-qui-est dit))] ] )
conservé(Etat (L1))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)) & (ce-qui-est-dit) REP contexte)] )
µ(JE-DIS) ( L-DIT (ce-qui-est-dit))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& [ JE apprécie (ce-qui-est-dit) ] ])
JE-DIS ( L (µ(DIT) (ce-qui-est-dit) )
Discours rapporté directDiscours rapporté direct
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& ( L apprécie (ce-qui-est dit) ) ] )
Desclés, Lyon, mars 2010 65
Il a dit : « ce qui est dit »DRD simple
Il lui dit : « ce-qui-est-dit »DRD ciblé
Ces paroles « ce qui est dit »ont enflammé la foule
« ce qui est dit » par L0 a convaincu
Il a dit avec force : « ce qui est dit »Rapport de L évalué par JE
« ce qui est dit » par L0
n’a pas convaincu
Il a répondu : « ce qui est dit »
Je rapporte fidèlement ses paroles : “ce qui est dit”DRD modalisé par JE
Il a menti : « ce qui est dit »DRD évalué par JE
Discours rapporté directDiscours rapporté directDRDDRD
Il a affirmé : « ce qui est dit »DRD évalué par L
Il a beuglé : « ce-qui-est-dit »DRD modalisé par L
Desclés, Lyon, mars 2010 66
Enonciateur JE Co-énonciateur TU
Locuteur L0 Allocutaire L1
ce-qui-est-dit
DISDIS
DITDITAttributdu locuteur Attribut
de l’allocutaire
BUT
changement
(JE (énonciateur) DIS (à TU) : )le locuteur L0 (qui est A0)
DIT (à l’allocutaire L1 (qui est A1) (qui a changé)) (pour atteindre un certain BUT)
: « ce qui est dit »
Desclés, Lyon, mars 2010 67
ExempleExemple
• Je te dis :
Paul, qui paraissait excédé,
a dit à Jacques, qui était calme
et a de ce fait
compris la situation,
« Il faut participer à cette action »
pour obtenir son adhésion
Desclés, Lyon, mars 2010 68
Comparaison de classificationsComparaison de classifications
• Classification de Ghassan Mourad fondée sur des pratiques de journalistes .
• Classification à partir de la théorie formelle de l’énonciation .
Desclés, Lyon, mars 2010 69
Citation
description
exclamation
aveu
commentaire
conclusiondéclaration récit
analyse
anticipation
proposition
réclamation
ironie
modérationopinion
dénonciation
Les Profils
Desclés, Lyon, mars 2010 70
Classification des verbes/choix des étiquettes sémantiques
ENGAGEMENT FAIBLECOMMENTAIRE (noter, remarquer…)DECLARATION (déclarer, dire, écrire…)ANALYSE (analyser, constater, observer…)DESCRIPTION phonétique (murmurer, chuchoter…)RECIT (raconter, (se) souvenir, rappeler…)CONCLUSION (conclure, trancher…)EXPLICATIF (montrer, développer…)
ENGAGEMENT FORTANTICIPATION (rétorquer, avancer, avertir…)PROPOSITION (proposer, suggérer…)RECLAMATION (réclamer, revendiquer…)DENOCIATION (dénoncer, déplorer…)IRONIE (ironiser, persifler…)MODERATION (modérer, tempérer…)EXCLAMATION (s’exclamer, s’étonner…)AVEU (avouer, confesser, confier…)OPINION (exposer, exprimer, juger…)
Desclés, Lyon, mars 2010 71
JE-DIS ( L-DIT (ce-qui-est-dit) )JE-DIS ( L0-DIT-à-L1 (ce-qui-est-dit) )
JE-DIS ( [ L0-DIT-à-L1 (ce-qui-est-dit)& [ (ce-qui-est-dit) influence ETAT (L1) ] ] )
modifié (Etat (L1))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& [ JE apprécie (L-DIT (ce-qui-est dit))] ] )
conservé(Etat (L1))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)) & (ce-qui-est-dit) REP contexte)] )
µ(JE-DIS) ( L-DIT (ce-qui-est-dit))
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& [ JE apprécie (ce-qui-est-dit) ] ])
JE-DIS ( L (µ(DIT) (ce-qui-est-dit) )
Discours rapporté directDiscours rapporté direct
JE-DIS ( [ L-DIT (ce-qui-est-dit)& ( L apprécie (ce-qui-est dit) ) ] )
2 13
4
5
6
7
8
9
9.1 9.2
Desclés, Lyon, mars 2010 72
Classification des verbes (1)Classification des verbes (1)à partir de la classification de G. Mouradà partir de la classification de G. Mourad
• COMMENTAIRE (noter, remarquer…) 4.
• DECLARATION (déclarer, dire, écrire…) 1.
• ANALYSE (analyser, constater, observer…) 4. x 8.
• DESCRIPTION phonétique (murmurer, chuchoter…) 4.
• RECIT (raconter, (se) souvenir, rappeler…) 4. x 3.
Desclés, Lyon, mars 2010 73
Classification des verbes (2)• CONCLUSION (conclure, trancher…) 4. x 3.
• EXPLICATIF (montrer, développer…) 4. x 9.
• ANTICIPATION (rétorquer, avancer, avertir…) 3. x 9. X 4.
• PROPOSITION (proposer, suggérer…) 4. x 9.
• RECLAMATION (réclamer, revendiquer…) 4. x 9. x 3.
• DENOCIATION (dénoncer, déplorer…) 4. x 3.
Desclés, Lyon, mars 2010 74
Classification des verbes (3)
• IRONIE (ironiser, persifler…) 4. x 3.
• MODERATION (modérer, tempérer…) 4. x 3.
• EXCLAMATION (s’exclamer, s’étonner…) 4.
• AVEU (avouer, confesser, confier…) 4.
• OPINION (exposer, exprimer, juger…) 8. x 4.
Desclés, Lyon, mars 2010 75
BibliographieBibliographie
• Benveniste E. (1966, 1974). Problèmes de linguistique générale. Gallimard, Paris.
• Buber M. (1969). Je et Tu. Aubier Montaigne. • Culioli A (1973). Sur quelques contradictions
en linguistique. Communications, 20, 83-91. • - (1999). Pour une linguistique de
l’énonciation 3. Ophrys, Paris.• Desclés J.-P. (1976) « Quelques opérations
énonciatives ». In Logique et niveaux d’analyse linguistique (ed. J. David et R. Martin), p. 213-242. Klincksieck, Paris.
Desclés, Lyon, mars 2010 76
• Desclés J.-P. (2007) « Opérations de prise en charge et d’engagement : une carte sémantique des catégorisations opérées par les langues ». Colloque International sur « La prise en charge et Commitment », Anvers, 7 Janvier 2007. Langue Française.
• Desclés J.-P., Guentcheva Z. (2000). ”Locuteur, énonciateur, médiateur dans l’activité dialogique ». In Les rituels du dialogue (ed. A. Monod Becquelin, P. Erikson), p. 79-112. Société d’ethnologie, Paris X Nanterre.
• Desclés C., Merkoulova I., Desclés J.-P. (2006). « Analyse dialogique de la nuit juste avant les forêts de Pierre Marie Koltès : une structure de fugue ». Séminaire de musicologie et sémiotique, Université de Paris-Sorbonne, 1er Avril 2006.
• Guentchéva Z. (1996). L'énonciation médiatisée I. Peeters, Louvain.
• Guentchéva Z.(2007). L'énonciation médiatisée II. Le traitement épistémologique de l'information: illustrations amérindiennes et caucasiennes. Peeters, Louvain.