le hussard numéro 3

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Le Hussard Dernière grande ville à se doter jadis d’une université, le région lyonnaise est main- tenant devenue le deuxième pôle universitaire français. Bref retour en arrière! Page 3 P our ce troisième numéro du Hussard, nous avons voulu jeter un petit coup d’œil dans notre rétro, afin de découvrir d’où venaient nos facultés. Alors que l’on nous parle de fusion des Universités à Lyon, il nous semble primordial de savoir d’où l’on vient et quelles Page 2 Page 8 Les juges disent non au mariage homosexuel Portrait autrichien du rêve américain “Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”Michel Audiard sont nos valeurs. Le paysage universitaire lyonnais va donc changer. C’est acté, même si ce n’est pas notre vœu le plus cher. Il est donc impor- tant de regarder du côté de nos origines afin de s’assurer de nos valeurs pour que cette reconstruction se fasse dans l’intérêt du plus grand nombre d’étudiants et non dans celui de causes partisanes. Des valeurs comme le mérite ou l’excel- lence doivent être le maître mot de notre futur. Découvrez les autres en ouvrant ce jour- nal, bonne lecture ! Guillaume Bonnier N ° 3 Edito Edito Le journal des étudiants lyonnais L'histoire (brève) de l'Université Lyonnaise Le Hussard.indd 1 09/03/11 22:00

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Le troisième numéro du journal le Hussard. Le journal des étudiants lyonnais.

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Page 1: Le Hussard numéro 3

Le Hussard

Dernière grande ville à se doter jadis d’une université, le région lyonnaise est main-tenant devenue le deuxième pôle universitaire français. Bref retour en arrière!

Page 3

Pour ce troisième numéro du Hussard, nous avons voulu

jeter un petit coup d’œil dans notre rétro, afin de découvrir d’où venaient nos facultés. Alors que l’on nous parle de fusion des Universités à Lyon, il nous semble primordial de savoir d’où l’on vient et quelles

Page 2

Page 8

Les juges disent non au mariage homosexuel

Portrait autrichien du rêveaméricain

“Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”Michel Audiard

sont nos valeurs. Le paysage universitaire lyonnais va donc changer. C’est acté, même si ce n’est pas notre vœu le plus cher. Il est donc impor-tant de regarder du côté de nos origines afin de s’assurer de nos valeurs pour que cette reconstruction se fasse dans l’intérêt du plus grand nombre d’étudiants et non dans celui de causes partisanes. Des valeurs comme le mérite ou l’excel-lence doivent être le maître mot de notre futur. Découvrez les autres en ouvrant ce jour-nal, bonne lecture !

Guillaume Bonnier

N°3

EditoEdito

Le journal des étudiants lyonnais

L'histoire (brève) de l'Université Lyonnaise

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2 Le Hussard Mars 2011

REPORTAGE

Mariage homosexuel : les sages se prononcent

Le 28 janvier 2011, les sages du Conseil constitutionnel se sont prononcés sur la requête déposée par un

couple de lesbiennes pacsées. Pour eux, les articles 75 et 144 du Code civil, attaqué par les deux femmes, sont bien conformes à la constitution. La France a donc continué à résister aux sirènes des différents lobbys, et aux influences des pays européens qui ont déjà autorisé le mariage entre deux personnes du même sexe. Mais pour combien de temps encore ? Le mariage est une institution créée par le code civil de 1804. Il permet à un homme et à une femme de s’unir devant un officier d’Etat civil. Il permet de fonder une famille, qui reste la cellule principale de notre société. Toutefois, ce qui est si souvent oublié, c’est que le mariage crée des devoirs et des droits. Mais comme l’article 144 du Code le sous entend, le mariage n’est possible qu’entre un

homme et une femme. Alors pourquoi des associations minoritaires se battent becs et ongles pour obtenir un droit qui, dans les textes, ne leur est pas acquis ? La création du Pacte civil de solidarité (PACS) par la loi du 16 novembre 1999 aurait du régler le problème, comme nous l’a fait croire le gouvernement de l’époque. Mais les chiffres nous démontrent le contraire. En 2010, l’INSEE dénombrait près d’un million de couples pacsés, dont moins de 6% de couples homosexuels. Ces statistiques nous prouvent bien que les juges constitutionnels français ont eu raison de ne pas légaliser ce mariage, qui ne pourrait représenter qu’une part infime de la population. Rappelons que la loi doit satisfaire l’intérêt général et non des intérêts particuliers. Le fait de refuser le mariage homosexuel n’est pas un acte homophobe ou une discrimination comme certains voudraient le faire croire. Rappelons

qu’une discrimination est une différence de traitement de personnes dans une même situation. Dans ce cas, ce n’est qu’une volonté de protéger la famille traditionnelle. Le mariage n’étant pas un droit, mais un acte juridique, invoquer la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ne fera en aucun cas avancer les choses Autoriser ce mariage reviendrait à reconnaître l’homosexualité comme un modèle familial car cela serait une ouverture pour autoriser l’adoption, ce qui remettrait en cause la famille «nucléaire», base principale de notre société. Nous conclurons par un brin d’humour, en citant Marc Escayrol, «un homosexuel a souvent des états dame…»

Jean-Baptiste [email protected]

La décision du Conseil Constitu-tionnel a remis ce sujet au centre du débat politique. Pour ou contre, les candidats à la présidentielle 2012 devront de nouveau trancher.

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Mars 2011 Le Hussard 3

REPORTAGE

L’université de Lyon n’acquiert ses lettres de noblesse que tardivement. Alors que Paris dès le XIIIème siècle se dote d’une université et que des villes comme Toulouse, Montpellier et Avignon font de

même durant les siècles suivants, Lyon, elle, reste une ville de commerce, d’industrie et de négoce. De plus elle échappe au pouvoir royal puisqu’elle est ville d’Empire jusqu’en 1312. Cependant, son rattachement au royaume de France ne la pousse pas à imiter Paris... Des balbutiements sur le plan intellectuel poussent à la formation de facultés. Finalement Lyon est une des dernières grandes villes françaises à se do-ter d’une université. Les archives donnent la date de 1834, pour l’établissement d’une faculté des sciences puis suivent ensuite, celles des lettres en 1838, de droit en 1875 et enfin de médecine en 1877. Il faut noter que, dès 1839, Lyon pos-sède une chaire de droit commercial et que la création de la faculté de droit est impulsée par le maréchal Mac Mahon. Ces quatre facultés évoluent indépendamment les unes des autres, et ne sont chapeautés encore par aucune autorité supérieure. Il faut attendre la Troisième République et la loi du 10 juillet 1896 relative à l’Enseignement Supérieur, pour voir ces facultés réunies. Ainsi l’Université de Lyon est née.

Le tournant des “soixante -huitards”

Ce groupement ne dure qu’un temps, puisque suite aux événements et aux mouvements sociaux de 1968, la loi Faure entraîne la scission de l’Uni-versité de Lyon. Ainsi, par un décret du mois de

décembre 1970, l’Université Lyon 1 est créée et regroupe les facultés de médecine et de pharmacie avec les autres disci-plines scientifiques. De son coté Lyon 2 englobe les facul-tés des lettres, de droit et des sciences humaines. Cependant cette dernière opère une seconde scission en son sein le 26 juillet 1973, et aboutit à la création d’une troisième univer

-sité principalement orientée sur le droit, l’Université Jean Moulin. Chacune de ces trois universités, a voulu rendre hommage à des grands noms de l’histoire des sciences ou de l’Histoire de France. Claude Bernard, médecin du XIXème siècle, est considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale. Les Frères Lumière sont vus comme les in-venteurs du cinéma. Enfin Jean Moulin, grand nom de la Résistance française durant la seconde guerre mondiale, fut chargé par le Général De Gaulle d’organiser et de coordon-ner les différents mouvements de résistance sur le sol fran-çais. Le bilan aujourd’hui est plutôt positif, puisque malgré l’arrivée tardive de facultés à Lyon et les soubresauts qui ont secoué le monde universitaire lyonnais, la ville est doréna-vant le deuxième pôle universitaire de France après Paris.

[email protected]

Petite histoire de l’Université Lyonnaise Chacun des trois noms des univer-sités lyonnaises rendent hommage à une personnalité de notre Patrie. Bref retour sur presque deux cent ans d’histoire!

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TETES D'AFFICHE

Andrew Nash est un homme de cinquante-

deux ans du Mississipi. Un jour alors que le vétéri-naire était venu contrôler ses porcs, il s’est aperçu que quatre d’entre-eux avaient de graves infections vaginales probablement dues à des viols. L’homme a alors averti les autorités qui ont placé

une caméra de surveillance dans la propriété. Et il n’aura pas fallu longtemps au quin-quagénaire pour se faire prendre. Peu après la visite du vétérinaire, celui-ci a re-commencé ses pratiques. Le violeur, risque cent vingt-ans de prison.

Il viole quatre truies !

Twapéro ? C’est tout sim-plement un apéro orga-

nisé via le réseau social de Twitter. Un peu comme les apéros géants de Facebook, mais en cercle restreint avec juste quelques invités. A Valenciennes, un jeune homme a eu cette bonne idée. Six personnes avaient

répondu à son invitation. Sauf que l’apéro a dû être annulé. La sous-direction de l’information générale de Lille a convoqué l’organisa-teur pour lui intimer l’ordre de renoncer à son idée. A quand l’interdiction des apé-ros tout court ?

Restriction de l’apéro?

Le fameux tournoi de tennis de Roland

Garros va rester à Paris. Un plan de modernisation et d’agrandissement du site déjà existant est prévu. Selon la FFT, on passerait de 8,5 hectares à 13,5. Les autres projets ont été successivement écartés.

L’antre historique du tennis français prendra donc un coup de jeune dès 2015. La mairie de Paris a largement soutenu le projet au nom de l’Histoire, la fidélité et le prestige. Le prestige, du a son statut de tournoi du grand chelem de tennis.

Roland Garros a un bail

L uke Harding, grand reporter en poste à

Moscou pour The Guardian, s’est vu interdire le retour en Russie et a été mis dans un avion en direction de la Grande-Bretagne. On lui a signifié : «la Russie est fermée pour vous». Le journaliste avait écrit sur un

câble de Wikileaks décrivant la Russie comme un «Etat mafieux». Mais en attendant que le Foreign Office ait plus de renseignements, on ne devrait pas chercher les Russes pour qui l’intérêt national veut encore dire quelque chose.

Qui s’y frotte s’y pique!

4 Le Hussard Mars 2011

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Page 5: Le Hussard numéro 3

ARTICLE DECALE

Mars 2011 Le Hussard 5

Eric Zemmour, polé-miste, chroniqueur et journaliste a donc été attaqué en

justice par des associations prétendument « antiracistes » (SOS Racisme, le MRAP, la LICRA), suite à ses propos tenus dans l’émission «Salut les Terriens !» de Canal +. Accusé de «diffamation ra-ciale», le procès commencé le 11 janvier 2011 a duré trois jours et s’est donc terminé le 18 février par cette condam-nation. Le journaliste avait alors fait le rapprochement entre la délinquance et les populations immigrées. La polémique qu’ont engen-drée ces propos, instrumen-talisée par des associations prétendument anti-discri-minations, est fortement symptomatique du manque

de liberté d’expression au-jourd’hui en France. Que se soit dans la presse, ou sur la scène politique, le «politi-quement correct» empêche de poser les véritables causes de nos problèmes sociétaux. L’enjeu ici n’est de pas de prendre position pour ou contre le contenu du propos d’Eric Zemmour mais bien de défendre la liberté pour tous de s’exprimer sans y être empêché par la censure des bienpensants. Ce combat a même été mené par des per-sonnalités de droite comme de gauche (Députés UMP de la droite populaire, Jean-Pierre Chévenement). Un autre exemple de cette cen-sure constante est l’éviction de Stéphane Guillon de chez France Inter en juin dernier. La conséquence principale

de ce manque de liberté d’ex-pression est le manque de débats de fond, criant dans notre société. En bloquant le débat, toutes ces associations soi-disant «antiracistes» empêchent de trouver des solutions aux problèmes de discriminations raciales en France. Par leur attitude, SOS Racisme et consorts favorisent donc les incom-préhensions, l’une des prin-cipales sources de discri-mination. C’est dans le but de mener à bien ce combat, que l’UNI a lancé la création de comités de défenses de la liberté d’expression dans de nombreuses villes fran-çaises. Ces structures ont mobilisé l’opinion publique sur les dangers du manque de liberté de parole en pre-nant pour exemple l’affaire

Zemmour. De plus, l’UNI a lancé une grande campagne d’affichage sur le thème «Po-litiquement correct, vérité bâillonnée» et une pétition de soutien à Eric Zemmour qui a rencontré un vif suc-cès. Malheureusement l’atti-tude jusqu’au-boutiste de ces associations en devient ridicule. En effet, après avoir demandé l’éviction de Zem-mour de France Télévision, ce qui n’a pas été accepté, SOS Racisme s’est attaqué à la responsable de l’UNI Saint-Etienne de manière odieuse. Son crime ? Avoir défendue la liberté d’expres-sion dans une interview au journal Le Progrès ! Preuve s’il en ait encore nécessaire, de la forte censure en France.

Affaire Zemmour : défendons la liberté d’expression !

Le procès Zemmour est devenu un symbole pour la défense de la liberté d’expression. Un combat pour lequel l’UNI s’est fortement mobilisé.

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ON A TESTE POUR VOUS

6 Le Hussard Mars 2011

S i vous aussi, vous avez aujourd’hui du mal à trou-ver de vrais héros

français, plongez vous dans la vie de Jean Mer-moz. Joseph Kessel se sert ici de son talent pour nous raconter la vie de l’Archange, pionnier de l’Aéropostale. Il est dif-ficile de s’imaginer le quotidien de ce person-nage hors du commun à l’heure ou des centaines d’avions traversent l’At-lantique chaque jour. Au file des pages, vous serez frappés par le com-bat quotidien que menait Mermoz aux commandes de son avion pour traver-ser déserts, montagnes et

océans, et livrer le cour-rier à temps ; tout comme ses fameux camarades Antoine de Saint-Exupéry ou Guillaumet, que vous découvrirez aussi dans ces pages. Car à travers cette biographie, l’auteur rend hommage à l’ensemble des ouvriers de l’épopée de l’aéropostale. Alors lancez-vous dans cette aventure entre Paris et la Terre de feu, via la vie de son emblématique pilote et redécouvrez les grands moments de gloire de la France de l’entre-deux guerres.

Guillaume [email protected]

Livre : Mermoz

Ce film est un drame judi-ciaire américain réalisé en 1957

par Sidney Lumet et pro-duit par Henry Fonda. Il fut également nominé l’année suivante aux Os-cars pour le meilleur film et le meilleur réalisateur. Par une chaude journée d’été un juré de douze hommes doit décider à l’unanimité de condam-ner un jeune garçon à la chaise électrique. Lorsque le premier vote est mis en place tous votent cou-pable sauf le juré numéro huit, interprété par Henry Fonda qui prétend avoir des doutes légitimes sur

la culpabilité du garçon. Le réalisateur parvient à créer grâce à un huis clos et une chaleur étouffante une atmosphère pesante qui permettra de révéler la dimension intellectuelle du film. En effet il révèle que chacun laisse son jugement influencé par des considérations indivi-duel et extérieur. Ce film n’est pas tant un plaidoyer contre la peine de mort mais plutôt une réflexion général sur le système ju-

diciaire américain. Sydney Lumet et Henry Fonda soulèvent un problème : est il raisonnable de lais-

ser à des citoyens le droit de décider de la condam-nation à mort d’un de leur semblable ? Un sujet encore d’actualité notam-

ment avec le débat sur les jurés en France.

Hélène des [email protected]

Film : Douze Hommes en colère

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Page 7: Le Hussard numéro 3

DIVERS

Mars 2011 Le Hussard 7

Le Mouvement des étudiants est un nouveau mouvement issu de l’UNI et rassemblant diverses associations, BDE et corpos venant d’univers différents et complémentaires. Pré-

sent à Lyon depuis sa création en janvier 2010, le MET a su s’imposer comme un acteur étudiant de droite incon-tournable dans le paysage des différentes universités. Le MET est ouvert à chaque étudiant qui partage les valeurs de liberté, de responsabilité, de mérite et d’égalité des chances pour l’enseignement supérieur et pour l’avenir des générations étudiantes. Nous faisons le choix de la liberté face aux blocages, celui de l’égalité des chances face à l’égalitarisme, et celui de la responsabilité face à l’assistanat. Le MET défend une vision de l’éducation centrée sur la transmission des savoirs, des valeurs et aussi d’un héritage culturel et historique commun.

Rédacteur en chef : Guillaume Bonnier

[email protected]

Rédacteur en chef adjoint : Raoul

[email protected]

Rédacteurs : Hélène des Longchamps

hélè[email protected] [email protected]

Jean-Baptiste Merle [email protected]

[email protected]

Maquette et mise en page : Guillaume Combes (indépendant)

www.guillaume-combes.com

Nous contacter : MET Lyon

6 cours Albert ThomasBp8242

69355 Lyon cedex 08Tirage : 4 000 exemplaires

LA REDACTION Bulletin d'Adhésion

McIntosh est une variété de pomme devant son nom à John McIntosh qui la découvrit en 1911

au Canada. Le nom de cette pomme est à l’origine du nom de la gamme Macintosh du fabricant d’ordinateurs Apple.

Chez les Gaulois, l’immolation était un rituel de sui-cide des guerriers sans espoir consistant à mettre le

feu à sa maison et se précipiter dans les flammes.

Bic a vendu 100 milliards de stylos entre 1950 et 2005, ce qui représente suffisamment d’encre pour tracer

une ligne jusqu’à Pluton, et en revenir, plus de 20 fois.

Grâce à une bactérie présente dans le tube digestif du Kangourou, ses pets ne contiennent pas beau-

coup de méthane, et sont donc beaucoup moins né-fastes pour la couche d’ozone que les pets de bovins.

La ville de Venise (Italie) possède plus de 400 ponts!

Le savoir très débile!

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Page 8: Le Hussard numéro 3

Schwarzenegger, l’homme qui

était Amérique

PORTRAIT

Rien ne l’a arrêté! Schwarzenegger a marqué le cinéma à grand coup de

navets, appuyé par de puis-sants anabolisants. Il faut dire que pour cet ancien monsieur « Olympe», la dureté de l’éducation pa-ternelle dans les alpes au-trichiennes l’a conditionné à souffrir. Incarnant à lui seul l’image des « USA», Terminator a terminé son ascension en devenant gouverneur de Californie durant sept années. Classé parmi les cent hommes les plus influents durant ses deux mandats par la revue Forbes, « gouvernator » a surtout réussi à faire taire les critiques venant de tous

les bords. Il faut dire que l’image drainée jusqu’alors a été façonné à coups de poings, d’épées et de flin-gues divers et variés. En se mettant cinq minutes à la place de l’américain moyen, imaginez l’ac-teur qui q u e l q u e s a n n é e s a u p a r a -vant arra-chait des cabines téléphoniques avec ses seuls bras (NDLR : « commando »), gouverner du jour au lendemain l’Etat américain le plus puis-sant économiquement! Et pourtant, il a réussi. Affrontant les difficultés, Arnold Schwarzenegger a

découvert dans cette Amé-rique le fameux rêve amé-ricain. A la question pour-quoi le parti à l’éléphant ? La légende voudrait que se soit Nixon qui l’ai converti: «Je me souviens regardant le duel présidentiel Nixon-

H u m -phrey à la télévision. Un de mes amis p a r l a n t

l’allemand et l’anglais tra-duisait pour moi. J’ai en-tendu Humphrey dire des choses sonnant comme le socialisme, que je venais de quitter. Mais ensuite, j’ai entendu parler Nixon. Il parlait de la libre entreprise [...], de réduire les impôts

et de renforcer l’armée. À écouter Nixon parler, cela sonnait plus comme une bouffée d’air frais. J’ai dit à mon ami : “De quel parti est-il ?” Mon ami a dit : “Il est républicain.”. J’ai dit: “Alors, je suis un républi-cain.” Et j’ai été un républi-cain depuis. » (Convention du Parti Républicain, 2004)Du côté de son bilan poli-tique, ce dernier a su se démarquer de la ligne de son parti. Développant les infrastructures, il a tenté de réguler le colossale déficit de l’état en surveillant dras-tiquement chaque dépense allant même supprimer son propre salaire ! (Ses derniers cachets oscillaient les 25 000 000$ / film). Néanmoins Gouvernator élabora une politique éco-logique intéressante dans son propre Etat. Limiter les gazs à effet de serre et favo-riser les voitures à hydro-gène ont été deux points important de sa mandature. épuisé par la fonction, il ne se représenta pas et ferma la porte à d’autres fonctions politiques dans une inter-view au Los Angeles Time : « Je ne me suis jamais pris pour un politicien, je ne me présenterai donc pas pour quoi que ce soit d’autre». Hasta la vista baby…

Raoul [email protected]

8 Le Hussard Mars 2011

25 000 000 $ / film a été le montant de ses derniers

cachets!

«Tu vois, c’est ça le problème avec les ter-roristes : ils n’ont aucun respect pour ta vie pri-vée...» Arnold Schwarze-negger dans le film True Lies.

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