N°16 - 4,90 €novembre2010

autour du mondeautour du monde

globe-trotters - junior associations - BD - actus science, nature et écologie

le mag des ados qui bougent !

Mystères auxfonds des mers

[océans]

|édito|

STOOOOOOP !Environ 90 % de la pollution des mers vient de la Terre, acheminée tranquillement par les rivières et les fleuves. Brrr.. Voilà un chiffre qui fait froid dans le dos. Y pensons-nous lorsque nous jetons, sur le trottoir, sur l’autoroute ou dans la forêt un chewing-gum, un mouchoir, un mégot de cigarettes, un sac en plastique ? - Jamais. Ou presque jamais. Oh… et puis tout le monde le fait alors, ce n’est pas mon petit mouchoir qui va changer les choses…- Justement si !La mer souffre de toute cette pollution, des milliers de déchets qu’on déverse dans ses eaux, des tonnes de CO2 qu’on lui souffle au visage, des millions de poissons et crustacés qu’on lui confisque, oubliant qu’une exploitation à outrance ne peut conduire qu’à la pénurie. Nous pouvons tous agir à notre petite échelle. Dans notre dossier p. 15, découvrez les actions que vous pouvez mener tout au long de l’année. Vite ! Agissons !

Mathilde Bréchet,rédactrice en chef

Chaque mois, retrouvez

le portrait de jeunes et

leurs aCtions au sein des

assoCiations, mjC, Collèges

ou quartiers... mais aussi les

aventures des zellidja, globe-

trotters qui partent seuls, au

bout du monde !

[métier]

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Scientifique tout-terrainSébastien est un jeune scientifique passionné

par l’éducation et la transmission du savoir. ...

[Défi]

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Le tour du monde de PlanetSolar

Chaque mois, nous retraçons le parcours de PlanetSolar étape par

étape.

[décryptage]

10 Roms, 1000 ans d’exilLe gouvernement français s’est engagé dans une politique d’expulsion des Roms. Mais d’où viennent réellement ces ˝gens du voyage˝ ?

[informations]

4

burger-bio une initiative étonnante | l’année de la chauve-souris, |

amazonie, un juge menace | pétrole, BP renonce | salon de l’auto et voitures

électriques | Gorilles et paludisme

[livres]

44 documentaires : Cataclysmes et catastrophes et Objectif mer | roman : Panthère | Beaux livres : à bord du Titanic et Objectif océans | BD : L’esprit perdu et en bonus, deux pages de la BD ”Des Bêtes !“, en pages 14 et 25.

2

2

[globetrotters]

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Carnets de voyageDepuis 4 ans, nous participons à la plus importante réunion de ˝carnettistes˝ qui se tient à Clermont-Ferrand. Première pour Eva, notre graphiste.

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The (7) Files[les dossiers de 7]

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15

Romain, 14 ans, est président de la «Junior association du Bonheur». Composée de huit membres du même âge, cette asso savoyarde a pour objectif est d’offrir aux personnes handicapées mentales, quelques moments de bonheur. Pari réussi !

[bouge-toi !]

|UPGROUND|generation

Ai-je le droit d’organiser un bizutage  ?   Que risque-t-on si l’on triche aux examens  ? Quels sont les règles concernant le poids des cartables ? Nul n’est censé ignorer la loi, même celle des jeunes !

Mais cette vie sous-marine est extrêmement fragile. Pourra-t-elle survivre aux pollutions et aux changements climatiques provoqués par les activités humaines ? Sept autour du monde enquête sous les mers et vous livre des pistes pour agir.

Mystères au fond des mersLes hommes multiplient les expéditions sous-marines pour étudier la richesse des fonds sous-marins, dont beaucoup restent inexplorés.Les océans jouent un rôle vital pour la vie terrestre car ils régulent le climat et fournissent la moitié de l’oxygène dont la planète a besoin. Ils couvrent les deux tiers du globe et contiennent 80% de la biodiversité de la Terre, du plancton microscopique jusqu’à la plus grande des baleines.

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2011 sera l’année de la chauve-souris. Non, ce n’est pas une mauvaise blague d’Halloween ! Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a décidé de nous alerter sur les menaces qui pèsent sur cet étrange mammifère volant. Car sur les 1 100 espèces qui composent la famille des ˝chiroptères˝, la moitié est en voie d’extinction. En cause, les activités humaines, la déforestation et les maladies, qui tuent les chauve-souris à petit feu… Beaucoup moins glamour que les pandas, les ˝Batgirls˝ à la réputation de suceuses de sang, suscitent peu d’affection. Pourtant, elles jouent un rôle fondamental dans les écosystèmes :

elles dispersent les graines, aident à la pollinisation des végétaux, régulent

la prolifération des insectes... Plutôt sympa pour des

vampires, non ?Happy bat * year !*Bat, en anglais, signifie

chauve-souris.

Burger ˝Bio˝ ou burger idiot ?Une grande chaîne de restauration rapide vient de lancer un hamburger ˝Bio˝, utilisant de la viande d’origine française. Le pain, le fromage et la sauce sont aussi certifiés issus de l’agriculture ˝biologique˝. Paradoxe : comment concilier une démarche éthique tout en continuant à vendre de sandwiches à base de viande de bœuf (grands responsables de l’émission de méthane)et des produits utilisant de l’huile de palme, qui entraîne la déforestation des forêts équatoriales ? McDo et Quick assurent ne pas utiliser cette huile pour leurs fritures, mais qu’en est-il dans les autres produits (sauces, etc.) ? Alors, saluons ce premier effort mais restons vigilant à ne pas nous faire piéger par un marketing «verdissant».

NieUwS[informations]

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Pétrole à tout prix

AmazonVie

1 200 espèces de plantes et de vertébrés ont été découvertes en Amazonie entre 1999 et 2009, soit une tous les trois jours, pendant dix ans ! 637 plantes, 257 poissons, 216 amphibiens, 55 reptiles, 16 oiseaux et 39 mammifères. Attention, il ne s’agit pas de nouvelles espèces, mais d’espèces que l’homme n’avait jamais observées. Dans la liste des stars : une grenouille à flammes rouges sur la tête, un perroquet chauve, un anaconda noir de quatre mètres de long… Mais les scientifiques s’inquiètent : déforestation, orpaillage, pollution menacent cet immense réservoir de biodiversité.

Suite de notre article sur la marée noire dans le golfe du Mexique (Sept n°15) : BP a renoncé à entreprendre des forages au large du Groenland. Parallèlement, le Président Obama a été obligé de revoir sa position sur les forages en eaux profondes. En effet, le moratoire qui interdisait ces forages durant six mois avait été rejeté par la Cour Suprême. Le Président, en contrepartie, a imposé des règles de sécurité plus dures aux compagnies pétrolières. Greenpeace dénonce une mesure trop laxiste, qui serait prise uniquement à cause des élections américaines au mois de novembre. Barack Obama n’a plus le pouvoir d’interdire ces forages, manquant des voix nécessaires au Congrès. L’industrie pétrolière et les exigences économiques ont donc fini par l’emporter sur les exigences environnementales.

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lundi 27 octobre, monaco.Après six années d’effort, Raphaël et tout l’équipage de PlanetSolar quittent enfin l’Europe pour se lancer dans ce tour du monde 100 % solaire ! Le temps est au beau fixe et la mer est calme. Sans un bruit, le catamaran solaire s’éloigne du quai, tout proche de la sortie du port. Sur le quai, la famille de Raphaël est au complet, saluant le fier équipage le cœur serré. Le jeune aventurier suisse repense à Alain Bombard, au Commandant Cousteau, et à tous ces marins intrépides qui les ont précédés dans l’histoire de la navigation. Ce soir, ils ne verront pas le journal de France 2, qui présentera un long reportage sur PlanetSolar. Combien de temps mettront-ils pour parcourir ces 50.000 kilomètres ? Nul ne le sait encore. Nous, toute l’équipe de Cabrera, nous repartons pour Paris le cœur gros. Après ce long week-end passé à filmer et à naviguer à bord du bateau, nous rêvons de pouvoir les accompagner encore, encore et encore… Jusqu’au bout de l’horizon.

samedi 2 octobre, au large de majorque.Jusque là, le temps est toujours du côté de nos aventuriers solaires. Ils ont été avertis par Météo France. Un coup de vent venant du Sud-Ouest se prépare en face d’eux, qui risque de leur coûter une précieuse énergie. Ils ont donc décidé de se mettre à l’abri sur l’île de Tabarca, au sud d’Alicante. Au petit matin, en suivant

leur route sur Internet, je m’aperçois que PlanetSolar passe à proximité de Cabrera, l’île qui nous a fourni le nom de notre société d’éditions. Tout comme Tabarca, il s’agit d’une réserve naturelle, refuge pour les animaux migrateurs. J’envoie un petit mail à Raphaël en lui demandant de penser à nous lorsqu’il franchira le 39° degré Nord, à la latitude de notre petite île favorite. Il me répond aussitôt qu’il ne manquera pas de jeter un regard vers ce point lointain à l’horizon.

lundi 4 octobre, alicante.PlanetSolar accoste dans le port d’Alicante. Raphaël s’est cassé une dent en plongeant pour contrôler l’état du gouvernail fixe. Avec l’accord du médecin de l’expédition, il décide de rentrer en Suisse pour se faire soigner. Le bateau continuera donc sa route sans lui jusqu’aux îles Canaries. Juste avant de s’élancer pour la traversée de l’Atlantique.

vendredi 8 octobre, gibraltar.Après avoir croisé la route de dauphins, d’une tortue de mer et d’un requin à peau bleue, PlanetSolar franchit le détroit de Gibraltar durant la nuit. Sous un superbe ciel étoilé, Patrick Marchesseau, le skipper français, scrute les étoiles pour retrouver Jupiter et la galaxie d’Andromède. Au petit matin, la brise légère provenant du continent amène des odeurs orientales qui annoncent le Maroc. PlanetSolar entre dans le port de Tanger. Les voici dans l’océan Atlantique.

lundi 11 octobre, tanger.Deux journées de mauvais temps ont contraint PlanetSolar à attendre dans le port de Tanger. L’équipage

Monaco

Alicante

Tanger

Las Palmas

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le tour du monde de

Avant d’entamer sa grande traversée, PlanetSolar a jeté l’ancre aux Canaries. Les îles Canaries sont situées dans l’océan Atlantique, au nord-ouest du Sahara occidental. Elles sont divisées en deux provinces : Las Palmas et Santa Cruz de Tenerife. Les îles Canaries tirent leur nom du latin Canariae Insulae qui signifie les îles aux chiens. Ce nom viendrait des grands chiens sauvages que les explorateurs auraient découverts en accostant dans l’archipel. Mais à quelle nation ces îles appartiennent-elles ?

la Francel’espagnele maroc La réponse, p. 46

A/ B/ C/

Question 2

Qui Que Quiz ?

en a profité pour nettoyer les panneaux solaires, déjà couverts d’une fine pellicule de sel. Pour rattraper le temps perdu, Patrick Marchesseau fait fonctionner les moteurs à plein régime. PlanetSolar double le cap Espartel à plus de huit nœuds, puis maintient sa vitesse malgré une forte houle.

lundi 18 octobre, las palmas.Après une semaine de navigation, PlanetSolar parvient dans le port de Las Palmas, aux Canaries. à son arrivée, il est accompagné par une joyeuse bande de dauphins tachetés, sautant

très haut devant l’étrave du navire. Raphaël Domjan est venu rejoindre l’équipage, ainsi que M. Immo Ströher, le financier allemand qui a permis que ce rêve devienne réalité ! Il ne reste plus qu’à attendre quelques jours avant de se lancer pour la traversée de l’Atlantique. C’est Météo France qui donnera le top départ, en fonction des prévisions les plus précises possibles. En trois semaines de navigation, PlanetSolar a parcouru 1.354 milles marins (2.500 kilomètres environ). Plus que 47.500 kilomètres !

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Roms,1000 ans d’exil

Depuis cet été, le gouvernement français semble avoir déclaré la guerre aux Roms. Expulsés avec une prime de retour de 300 €, ces immigrants proviennent principalement de Roumanie. Depuis 2007, la Roumanie faisant partie de l’Union Européenne, les Roms renvoyés peuvent revenir en France aussi souvent qu’ils le désirent. Mais pourquoi tant d’acharnement, alors ? Et qui sont vraiment ces Roms ?

Rom s1 ou Roumains ? Il ne faut pas confondre ! Les Roumains sont un peuple d’origine slave, qui tient son nom de sa langue d’origine latine. ˝Romanisés˝ au même titre que les autres pays conquis par les Romains, ce peuple a adopté une langue très proche du latin. La Principauté de Valachie (˝Ţara Românească˝ selon l’appellation commune) a existé de 1330 à 1850, date à laquelle ce territoire a fusionné avec la Principauté de Moldavie pour former le Royaume de Roumanie. Ils ont formé un état indépendant depuis le XIVe siècle, dont le prince le plus célèbre fut Vlad dit ˝l’Empaleur˝. Il était le fils de Vlad Dracul (ce qui signifie ˝dragon˝ ou ˝diable˝) et il a semé la terreur lors des guerres menées contre les Turcs (de là son surnom ˝l’Empaleur˝). C’est lui qui a donné naissance au mythe de Dracula. Avec une Histoire aussi longue, on comprend pourquoi les Roumains n’aiment pas qu’on les confonde avec les Roms, ce peuple si différent des autres.

Roms, Gitans, Manouches, Tziganes, Bohémiens…L’origine des Roms se perd dans la nuit du temps. Selon la légende, ce peuple provient d’une lointaine région du Pakistan actuel, autour de Karachi. Le peuple des ˝Roma˝ formait une caste ˝impure˝ et ne pratiquait que certains métiers spécifiques, tels que bouchers, tanneurs, bûcherons, fossoyeurs, éboueurs, chiffonniers, ferronniers ou saltimbanques. Habiles musiciens, ils sont envoyés par leur Sultan vers l’an 900 pour aller divertir le Roi de Perse (l’Iran actuel), qui est l’un des hommes les plus puissants de son époque. Les Roms se trouvent si bien en Iran qu’ils décident d’y rester. Refusant de devenir agriculteurs, ils exercent leurs métiers traditionnels durant plusieurs siècles. Un puissant guerrier d’origine ouzbek, Tamerlan, fonde un vaste empire en Orient, au XIVe siècle. Les Roms, dresseurs de chevaux, voyagent dans le sillage des troupes de la ˝Horde d’Or˝, tout le long de la ˝Route de la Soie˝ allant de la Chine à la Méditerranée. à la fin du voyage, les Roms se séparent en deux groupes. Le premier

A Π Π Ο Κ Ρ Ψ Π Τ Ο Γ Α Φ Ι Σ Ι[décryptage]

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part vers le Nord, passant par la Russie, l’autre vers le Sud, allant jusqu’en Egypte. Les Roms se répandent alors partout en Europe, s’appelant eux-mêmes Romanichels2 ou Manouches3, ou désignés par les autres comme Tziganes4, Gitans5 ou Bohémiens6. En France, on préfère le terme plus vague, et moins ethnique, de ˝gens du voyage˝

Roms de RoumanieEn 1385, des tribus Roms s’installent en Valachie (Roumanie) et se placent en ˝esclavage˝ auprès d’un monastère. Selon la tradition, ils passent un contrat de servage par lequel ils s’obligent à verser une certaine somme chaque année à leurs ˝maîtres˝ contre leur protection. Mais ils peuvent également racheter leur liberté contre une quantité d’or déterminée. C’est pourquoi les Roms portent leur or de façon visible, en bagues, bracelets et colliers ou sur leurs dents  ! Pour gagner leur vie, les Roms pratiquent les métiers de forains, de commerçants ambulants, de chiffonniers, de dresseurs de chevaux ou de musiciens. La population rom finit par atteindre près de dix pourcents de la population totale de la Roumanie, sans en posséder la nationalité. Même si l’esclavage est officiellement aboli en 1865 en Roumanie, il faut attendre 1921 pour qu’ils obtiennent leur naturalisation et qu’ils commencent à se ˝sédentariser˝.

ci-dessous, une illustration réalisée à partir d’un film de propagande nazi, tourné avant la guerre. Les tziganes allemands ont fait partie des premières victimes de déportations massives dans les premiers camps de concentration.

Des Bêtes, volume 2François RousselEditions MaxMilo48 p. 11,50 €

Depuis, les hommes multiplient les expéditions sous-marines pour étudier la richesse des fonds sous-marins, dont beaucoup restent inexplorés.Les océans jouent un rôle vital pour la vie terrestre car ils régulent le climat et fournissent la moitié de l’oxygène dont la planète a besoin. Ils couvrent les deux tiers du globe et contiennent 80% de la biodiversité de la Terre, du plancton microscopique jusqu’à la plus grande des baleines.Mais cette vie sous-marine est extrêmement fragile. Pourra-t-elle survivre aux pollutions et aux changements climatiques provoqués par les activités humaines ? Sept autour du monde enquête sous les mers et vous livre des pistes pour agir.

La conquête des océans est une histoire encore très récente. L’exploration des grands fonds a commencé il y a un peu plus de 50 ans, quand le bathyscaphe FNRS III s’est posé à 4050 mètres de profondeur au large de Dakar. C’était en 1954.

[océans]

Mystères auxfonds des mers

The (7) Files[les dossiers de 7]

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grand recensement de la vie marineNous connaissons plus de 250 000 espèces marines et pour une espèce connue, il y en a au moins quatre à découvrir. C'est le constat du programme ˝Census of Marine Life˝ ("recensement de la vie marine"), un énorme travail de recensement mené depuis 10 ans par plus de 2700 chercheurs de 80 pays. Ces scientifiques ont effectué plus de 540 expéditions en mer et "épluché" les inventaires des collections du monde entier. Les résultats ont été présentés en octobre 2010 à Londres. Site Web (en anglais) : www.coml.org

qui habite les mers du globe ?Les plus grosses bêtes ne sont pas les plus nombreuses ! Figurez-vous que parmi les 250  000 espèces recensées, la majorité sont des crustacés (19%), des mollusques (17%) et des poissons (12%), suivis par les micro-organismes, les algues, les vers marins et des organismes répondants aux doux noms de cnidaires, échinodermes et autres invertébrés. Et les dauphins, alors ? Les baleines ? Les otaries ? Les morses ? Les tortues ? Les oiseaux de mer ? Ils appartiennent à la catégorie des ˝  autres vertébrés  ˝ qui ne représente que 2 % de la biodiversité marine ! C’est pourtant ceux que l’on connaît le mieux ! Leurs voisins aquatiques en revanche sont encore très mystérieux pour nous  : Les scientifiques estiment que 30 % des espèces de poissons restent à découvrir et 65 % des crustacés, mollusques, micro-organismes unicellulaires…!

Nous connaissons 250 000 espèces

marines. Mais pour une espèce connue,

quatre restent encore à découvrir.

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L’Océan, source de vieen ce moment-même, des scientifiques comptabilisent les orques qui vivent au large de la patagonie. d’autres s’intéressent au régime alimentaire du crabe royal du Kamtchatka. d’autres encore découvrent de nouveaux micro-organismes marins dans des échantillons d’eau de mer. etudier les océans et leurs habitants est primordial pour comprendre et maintenir l’équilibre de la vie sur terre.

à chaque océans ses richessesToutes les mers ne sont pas aussi riches les unes que les autres. Grâce au programme Census, vingt-cinq zones océaniques ont été étudiées, de l'Arctique à l'Antarctique*. Les chercheurs ont découvert que les zones entourant l'Australie et le Japon sont celles qui abritent le plus grand nombre d'espèces  : près de 33 000 espèces y vivent. L'existence de zones maritimes protégées, de barrières de corail et d’eaux profondes explique la richesse de la vie marine dans cette partie du monde. Dans le golfe du Mexique, le secteur touché par la marée noire a pu être étudié avant la catastrophe. Il contenait alors environ 8 300 espèces. Grâce à ce travail, nous serons bientôt capables d’évaluer de façon très précise l'impact de la catastrophe sur la vie marine.

des micro-organismes par milliardsLes chercheurs de Census ont révélé la prodigieuse abondance des micro-organismes marins dans les océans. Imaginez : bactéries, zooplanctons et autres larves constituent plus de la moitié de la biomasse océane (la quantité de matière vivante). La masse de l’ensemble

Mystères auxfonds des mers

The (7) Files

de ces microbes marins correspondrait à celle de 240 milliards éléphants d'Afrique ! Autrement dit, pour un homme sur Terre, il existe 35 éléphants de microbes marins… Ces micro-organismes sont la base de la chaîne alimentaire (vous savez, les petites bêtes qui sont mangées par les grosses). Ils sont aussi de véritables usines de recyclage de gaz carbonique : les micro-organismes absorbent le gaz carbonique et rejettent de l’oxygène par le mécanisme de la photosynthèse. C’est ce qu’on appelle la ˝ pompe biologique ˝. Grâce aux micro-organismes, les océans produisent la moitié de l’oxygène que nous respirons. Ce n’est pas tout : ils digèrent aussi l'azote, le soufre, le fer et bien d'autres composants !

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Clermont-Ferrand

Des carnets de voyage plein les yeux !

La Biennale du Carnet de Voyages, à Clermont-Ferrand, est devenue un rendez-vous incontournable pour les amateurs de voyage et de dessin en France...

Les artistes venus exposer sont très accessible.

La Biennale est un lieu d’échange et de rencontre

assez rare...

C’est en 1998 que la rencontre de quelques passionnés de randonnée et de voyage, dont Jean-Pierre Frachon, le patron de l’agence de voyages Atalante, a donné naissance à l’association “Il Faut Aller Voir”. Ils ont décidé de créer un événement où se rencontreraient voyageurs amateurs, peintres, illustrateurs et écrivains. Peu à peu, la “Biennale du Carnet de Voyage” a pris de l’ampleur, accueillant aujourd’hui près de 15 000 visiteurs.

Durant trois jours, à la mi-novembre, Clermont-Ferrand accueille une troupe étrange, venant du monde entier, carnets de dessins dans la besace, pinceaux, plumes et aquarelles prêts à jaillir, l’œil vif et la passion du dessin chevillée au corps. Ces voyageurs, professionnels ou amateurs, semblent tout droit sortir d’un train à vapeur parcourant le nord de l’Inde, ou descendre d’un avion bimoteur ayant survolé l’Amazonie. Ils en ont rapporté des souvenirs sensibles, tracés sur des carnets aux reliures usées, les pages maculées d’éclaboussures de thés où quelques poussières de la route se sont incrustées.

G L O B E TROTTE

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Infos pratiquesAssociation Il Faut aller voir (organisatrice d ela Biennale)21 rue Jean Richepin63000 Clermont-Ferrandwww.biennale-carnetdevoyage.com

Un “cardinal” bien culotté, venu picorer mon déjeu-ner. On l’appelle ici le “zozo banane”, friand qu’il est des insectes vivant dans les bananeraies.

Le Grand Bassin est un lac sacré semblable au Gange en Inde. Chaque année, des milliers de pèlerins viennent honorer Shiva. On dit que la déesse, en survolant l’île Maurice aurait été émerveillée par sa beauté. Elle versa une larme, qui forma cette étendue d’eau sacrée.

A la manière des Locaux, de nombreux touristes s’essayent à la pêche au gros. Ils se mesurent alors aux barracudas, thons, requins, espadons, qui peuplent les eaux turquoise...

éva a 20 ans. elle est graphiste pour ˝Sept autour du monde˝ depuis deux ans. Voici quelques dessins qu’elle a ramenés de l’île Maurice.

Carnet :

“voyage à l’île Maurice”illustré par Eva JEROME

La canne à sucre fait partie de l’Histoire de l’île. A ce mot des images de colons Blancs apparaissent, Des airs de chants d’exclaves...

Rencontre inopinée à l’heure où le soleil se lève... Nous avons passé quelques jours sur la sauvage île au cerf. Un véritable Eden.

Petite pause sur la plage, où je trouve ce kiosque charmant. L’île se targue d’avoir les plus belles plages au monde. Et en effet...

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,A votre bon coeur !Romain, 14 ans, est président de la "Junior association du Bonheur". Composée de huit membres du même âge, cette asso savoyarde a pour objectif est d'offrir aux personnes handicapées

mentales, quelques moments de bonheur. Pari réussi !

J'ai créé la "Junior association du Bonheur" en février 2010. Et aujourd'hui nous sommes huit membres actifs de 14,52 ans de moyenne ! Pour ma part j'ai 14 ans, je m'appelle Romain et je vis à Saint-Etienne de Cuines en Savoie. Notre association a pour but d'aider les personnes handicapées mentales et leur permettre de fréquenter d'autres personnes que leur famille et leurs éducateurs. Nous voulons casser les barrières qui les séparent des personnes dites "normales". En d'autres termes, nous voulons que leur vie soit plus cool !

Cette idée, d'apporter un peu de bonheur à ces personnes, m'est venue car je connais une jeune fille handicapée qui a peur du regard des autres et n'ose plus sortir de chez elle. Cela m'a beaucoup touché. J'ai donc fait des démarches pour obtenir une bourse "Envie d'Agir" et réaliser mon projet. C'est là que j'ai

découvert l'existence des juniors associations. J'ai tout de suite voulu créer la mienne. J'en ai parlé autour du moi au collège et très vite la présidente adjointe, la trésorière et la secrétaire actuelles ont rejoint ma cause !

Aujourd'hui nous sommes huit et nous avons même un local prêté par la mairie.Notre souhait est d'organiser des sorties culturelles, dans la nature, au cinéma pour les personnes handicapées. Notre première action a été de mettre sur pied une grande sortie dans un parc d'attractions, le 17 juin dernier. Nous étions six membres de l'association accompagnés de deux éducatrices d'un centre près de chez nous. Ensemble, nous avons passé une journée super avec six personnes handicapées.

Je dois dire que cela a été compliqué à organiser ! D'abord parce que nous souhaitions faire cette sortie avec des enfants. Mais le directeur de l'APEI (Association de parents et d'enfants inadaptés) m'a plutôt réorienté vers les adultes, m'expliquant que pour les enfants, il fallait de nombreuses autorisations. J'ai ensuite rencontré les éducatrices du centre et choisi avec elles les six personnes qui pourraient participer à notre sortie. Il fallait que chaque personne

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generation

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handicapée soit parrainée par un membre de notre association, qui veillerait sur elle pendant toute la journée.

L'idée d'une sortie dans un parc d'attractions est venue sur un coup de tête. Je voulais leur donner une journée de découverte et de plaisir, alors pourquoi pas ! Nous avons bien fait car à en juger par leur visage dans les manèges, ils étaient vraiment contents ! Mon coéquipier, kilian, ne peut pas parler à cause d'une déformation de la mâchoire. Mais malgré tout, nous avons eu un vrai échange. L'éducatrice était même très étonnée car Kilian, qui refusait obstinément de retirer son pull, l'a fait instantanément lorsque je lui ai demandé. Cette marque de confiance m'a vraiment ému. C'est difficile de savoir exactement ce que ces six personnes ont ressenti, mais ce que je sais c'est que lorsque nous sommes rentrés au centre et que je les ai remerciées pour cette journée, elles ont toutes applaudi.

Notre objectif, désormais, est de rester en contact avec ces nouveaux amis et de donner de notre temps au centre. Nous venons de signer une convention pour 2010 et 2011 qui stipule que notre Junior association du Bonheur y tiendra une permanence un mercredi par mois. Nous organiserons des travaux manuels, des ateliers de cuisines, des sorties nature… avec à chaque fois un groupe de six personnes différentes pour que chacun puisse en profiter. Je pense que le fait de voir des personnes extérieures au centre est vraiment très important.

Depuis le début, ma famille me soutient totalement dans mon action. Mes amis, eux, ont parfois un peu de mal à comprendre mon engagement. C'est vrai qu'il est difficile d'imaginer qu'on peut prendre du plaisir en compagnie de personnes handicapées mentales. Et pourtant c'est le cas ! Je reçois beaucoup de ces personnes que je rencontre,

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scientifique tout-terrain

Sébastien est un jeune homme de terrain. Après sept ans de missions scientifiques bénévoles aux quatre coins du monde, il est de retour en France. Pour se poser  ? Pas tout à fait  ! Sébastien conçoit des animations scientifiques pour les écoles et cours de projet en projet.

˝Pour faire mon métier ? il faut aimer transmettre son savoir, être passionné de sciences et garder son âme d’enfant !˝ Sébastien Pinchon, 32 ans, est responsable des activités environnement chez Planète Sciences. L’association, qui a près de 50 ans, propose des activités scientifiques aux jeunes de 6 à 25 ans, dans les écoles, les centres de loisirs ou lors d’événements. ˝Pour la Fête de la Science, explique Sébastien, nous proposions, sur la place de l’Hôtel de ville à Paris, de petites expériences pour fabriquer un satellite, un thermomètre˝

ÉtuDesÉtuDes

Il n’y a pas de secret, une formation à l’université est nécessaire pour être biologiste, quelque soit la spécialité choisie. Un Bac S, puis des études poussées (DEA-DESS) sont recommandées. L’expérience de Sébastien montre ensuite que le terrain et l’engagement sont primordiaux pour se faire une place.

Concernant l’écovolontariat, vous trouverez de nombreuses infos sur : www.apasdeloup.orgwww.cybelle-planete.orgwww.jagispourlanature.orgwww.megaptera.org

scientifique tout-terrain

[métiers]

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Des expériences, Sébastien en a vécu. Au milieu de son DEA de biologie marine, le jeune scientifique quitte les bancs de la fac. Direction, le terrain ! Pas question de rêver devant des films documentaires ou d’écouter les pessimistes qui pensent qu’il est impossible de devenir océanologue. ˝Très marqué par les paysages sauvages de Mayotte où a vécu mon grand-père, j’ai décidé d’y retourner, se souvient Sébastien. J’ai fait des petits boulots pour financer mon voyage et je suis parti !˝ Sur place, le biologiste en herbe offre ses services à deux associations de préservation des tortues et des baleines à bosse. Pour lui, c’est le déclic.

˝A peine rentré, Je n’avais qu’une envie : repartir. J’ai pris contact avec une association de défense des baleines au Brésil, mais ne parlant pas portugais, je n’ai pas été accepté. ̋ Qu’à cela ne tienne ! Un de ses amis lui propose une mission de six mois au Congo, pour observer les chimpanzés. Sébastien fait ses valises  ! ˝Nous étions seuls au monde, en pleine forêt équatoriale humide  ! se souvient-il. Deux contacts radio par jour et un bateau de ravitaillement par semaine.˝ Toute la journée, l’équipe étudie les chimpanzés, alimente la cartographie existante, recense la faune et la flore. ˝J’avais le statut d’écovolontaire, explique le scientifique. C’est une forme de bénévolat. Le jeune paie son billet et quelques frais pour partir en mission. Mais sur place, il est hébergé et nourri par l’association.˝

Sébastien a une longue carrière d’écovolontaire : ˝Sept ans exactement, s’exclame-t-il. J’ai fait de la photo identification de baleines à Madagascar, j’ai observé des requins à Djibouti, j’ai vu des éléphants, des panthères, des gorilles…˝ Il s’était donné jusqu’à ses 30 ans pour se poser, revenir en France et trouver un ̋  vrai ̋ travail. ̋ Même si j’ai beaucoup travaillé pendant ces sept ans  ! nuance-t-il. Mais les bénévoles ne sont pas rémunérés et ne cotisent pas à la retraite ! ˝Rentré à Paris, Sébastien contacte une ancienne collaboratrice, devenue directrice adjointe de Planète Sciences. Son profil plaît et le voilà embauché en tant que ̋  coordinateur des animations et des animateurs en milieu scolaire. ˝ Deux ans après, Sébastien devient responsable des activités environnement.

˝  Mon rôle consiste à gérer le budget de mon équipe, trouver des projets d’animations scientifiques, des partenaires et des subventions. Nous sommes par exemple associés à Sept autour du monde et PlanetSolar. Dans ce cadre, nous allons proposer aux écoles et collèges des expériences scientifiques sur les transports du futur. ˝ ˝ Ce qui me plaît vraiment, conclue Sébastien, c’est donner vie à ces projets. J’aime le contact avec les enfants, j’aime transmettre mon savoir et défendre les valeurs de Planète Sciences. Je me sens bien dans le milieu associatif car je fais plus qu’exercer un métier, j’adhère à une philosophie. Comment se voit-il dans quelques années  ? ˝  Peut-être bien à Madagascar, en train de sensibiliser les jeunes sur la préservation des animaux  ! Je suis un scientifique dans l’âme, un peu rêveur, un peu fou et surtout amoureux du terrain ! ˝

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Ô mon bateau !Voilà un bouquin particulièrement original sur un sujet pourtant vu et revu, par le cinéma notamment ! Le Titanic était le plus grand et le plus prestigieux des paquebots construits au début du siècle dernier. Ce beau livre a voulu être à la mesure de ce géant. Sur chaque double page, de grands dessins décrivent tous les détails de la construction et de la vie à bord. On peut passer des heures à scruter chaque image, présentant le navire sous toutes les coutures. Un travail titanesque à tout point de vue !

À bord du TitanicHélène Rajcak et damien LaverduntEd. Actes Sud Junior

Un thriller écoloAprès les romans policiers, les romans noirs, les thrillers et les romans d’espionnage… voici les thrillers écologiques ! Carl Hiaasen, romancier américain pour adultes, en est à son 3e, mais pour les jeunes cette fois. Celui-ci, plein de rebondissements, nous entraîne sur les pas de Nick et Marta, deux élèves qui mènent l’enquête après la disparition de Mme Starch leur professeur de biologie. Celle-ci s’est mystérieusement volatilisée lors d’une sortie de classe dans les marais du Black Vine Swamp, en Floride. Y a-t-il un lien avec la compagnie pétrolière Red Diamond Energy ? Ou avec Smoke, un élève de leur classe, dont le comportement est bien étrange depuis quelques jours ? Drôle et palpitant, voilà un thriller réussi !PanthèreCarl HiaasenGallimard Jeunesse368 p. 13,50 €

SurvivorsSuspens ! Cet ouvrage est nommé dans les 10 ouvrages en lice pour gagner le prix Terre à vue. Ce prix du meilleur livre jeunesse consacré à l’environnement sera décerné lors Salon du livre et de la presse Jeunesse à Montreuil en décembre prochain (www.salon-livre-presse-jeunesse.net). Il faut dire que comme tous les autres de la collection, ce livre est très intéressant, très documenté et savamment illustré. Bref, un sans faute, si ce n’est peut-être un petit grain de folie. Au menu, tempêtes, incendies, avalanches, sècheresses… mais aussi des expériences pour créer une mini marée noire, sauvez un oiseau mazouté, éteindre un feu sans eau, sans sortir en cas d’avalanche… Bref, ce bel ouvrage est aussi un manuel pour survivre en milieu hostile !

Cataclysmes et catastrophesMarianne BoilèveActes Sud Junior208 p. 25 €

Libri

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Un, deux, trois… MeRAvez-vous déjà vu un livre de la forme d’un hublot qui s’ouvre comme une fenêtre ? C’est le cas de Objectif Océans, dont la forme est vraiment originale ! Pour le fond, eh bien c’est très simple : si vous voulez tout savoir sur les océans, ouvrez ce livre. Vous découvrirez les différents océans, les volcans sous-marins, l’origine du sel marin, la formation des vagues, le phénomène des marées, la différence entre banquise et glacier, les micro-organismes à la base de la chaîne alimentaire, les énormes mammifères au bout de cette même chaîne, les créatures cauchemardesques qui vivent en profondeur, les sublimes coraux et poissons exotiques, les grands explorateurs des mers ou comment préserver les fragiles océans.

En bonus : un poster, des cartes postales et des autocollantsObjectif OcéansJohn woodwardGallimard Jeunesse128 p. 21,95 €

Magie mortelleQue cherche réellement le jeune Messire Guillaume de Saunhac ? Veut-il rejoindre sa sœur, qui s’est enfuie après la mort de leur père ? Essaye-t-il à percer les secrets qui ont entouré sa disparition ? Ou bien cherche-t-il à comprendre les étranges rêves qui l’habitent la nuit ? Dans cette quête située en plein Moyen-Âge, les rebondissements ne manquent pas et le récit est passionnant de la première à la 288ème page ! Cette BD est fantastique, tant sur le plan du dessin, un très beau noir et blanc qui se situe entre l’univers des mangas et le fantastique.Un album original qui a reçu le prix ‘Fauve’ au Festival d’Angoulême.

L’esprit perdudessins : Matthieu Bonhomme scénario : Gwen de BonnevalEditions Dupuis 288 p. 21 €

en route vers la plage !Comment rendre ses vacances au bord de la mer plus intéressantes ? Organisons une expédition ! Ce livre permet de tout savoir pour préparer son voyage. Botaniste, zoologiste, océanographe ou ethnologue... tous les goûts sont au bord de l’eau. Après, il ne reste plus qu’à apprendre à dégager un fossile d’une falaise, étudier les différentes algues, collectionner et reconnaître les coquillages ou même fabriquer un collier préhistorique ! ça, c’est bien plus drôle que de rester allongé sur le sable.

Objectif merVincent AlbouyDelachaux et Niestlé252 p. 24,90 €

Qui, Que, Quiz ?

SePT autour du monde, magazine mensuel publié par les éditions Cabrera, EURL au capital de 5000 € • Siège social : 17, rue Henry Monnier - 75009 Paris • Rédaction : 2 rue Victor Beausse - 93100 Montreuil • Tél. 01 48 57 35 87 • Courriel : septautourdumonde@yahoo.fr • Publication régie par la loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse • Comité de direction : Alice Bréchet, Mathilde Bréchet, Laurence Jehanno • Dépôt légal : novembre 2010   • Création : novembre 2006 • Impression : OTT Imprimeurs, Wasselone (67) • ISSN : 1956-2055 • Commission paritaire : 1112K89171 • Directrice de la publication et rédactrice en chef : Mathilde Bréchet • Maquette : Eva Jérôme et M. Ramis •

Ont collaboré à ce numéro : Mathilde Bréchet, Claire Goujon-Charpy, Eva Jérôme, Miguel Ramis et nos partenaires : Association Zellidja, le Réseau national des Juniors associations et Planète Sciences. Merci à Olivier Boutet et son manchot génial et François Roussel pour ses hilarantes bestioles ! Crédits photos et illustrations : Couverture : Photodisc Volume 44 Nature • p. 2 et 3 : ©Photodisc Volume 44 (Nature, Wildlife and the Environnement vol.2) • p. 4 et 5 : M. Ramis. ©Photodisc Volume 44 (Nature, Wildlife and the Environnement vol.2). WWF/Amazone Alive. p. 6 et 7 : M. Bréchet. • p. 8 : Exagon Motors / Furtive-e-GT - M. Ramis • p. 10 à 13 : Eva Jérôme. • p. 14 et 25 : Des Bêtes / François Roussel – Ed. Max Milo • p.15 à 23 : Eva Jérôme – ©Photodisc Volume 44 Nature, Wildlife and the Environnement 2 • p. 24 : • p. 26 et 27 : Editions Fleurus 2010 / L’Avenir c’est nous ! • P. 30 - 33 : © Eva Jérôme • p. 34 à 37 : Romain Cartier Lange et la Junior association du Bohneur • p. 38 : Rue de l’Avenir et Viva’Cité – Carbon’clap / Ecoprod – CLEMI-Fondation Varenne-Jets d’Encre - BD : Olivier Boutet – Mancholand • p. 40 et 41 : © Orange Rockcorps – One Young World • p. 42 et 43 : Sébastien Pinchon – Planète Sciences – Megapterra/Cetamada – Help Congo. La rédaction n’est pas responsable de la perte ou de la détérioration des textes & photos qui lui sont adressés pour appréciation. La reproduction même partielle de tout matériel publié dans ce magazine est interdite.

1. ˝gorilles dans la brume˝, le titre du film, fait référence aux vapeurs dégagées par la forêt tropicale de la chaîne des Virunga. Situés le long des frontières du Rwanda, de la République Démocratique du Congo et de l’Ouganda, ces volcans éteints sont le seul endroit où vivent les gorilles de montagne qu’étudiait Dian Fossey. Encore aujourd’hui ces grands singes sont menacés par le braconnage, la déforestation et les maladies transmises par l’homme. Il n’en reste plus que 700 environ.

2. les Canaries appartiennent à l’espagne. Elles sont une des 17 ˝généralités˝ espagnoles, provinces disposant d’une certaine autonomie. Historiquement, cet archipel fut très disputé par les royaumes français, portugais et espagnols. Il constituait une étape importante sur les routes maritimes conduisant vers les colonies d’Afrique, d’Asie et d’Amérique. C’est finalement l’Espagne qui acquit ces îles en 1479. Le peuplesautochtone, les Guanches, fut tristement massacré et réduit en esclavage.

3. Dans le film Le Dictateur Chaplin tourne en dérision adolf hitler, et aussi Mussolini. On dit que l’ambassadeur d’Allemagne aux États-Unis a fait pression pour interdire le tournage, mais Charlie Chaplin a reçu le soutien personnel du président  Roosevelt. Quant à Schicklgruber, il s’agit du vrai nom du père d’Adolph Hitler, alois schicklgruber. Celui-ci, né de père inconnu, a changé de nom de famille et décidé de s’appeler Hüttler comme son oncle protecteur. Suite à une erreur sur le registre, ce nom est devenu Hitler.

4. les trois ! Un enfant est français par filiation. Tout enfant dont l’un des parents au moins est Français, bénéficie de la nationalité française. Au moment de sa majorité, la personne peut néanmoins choisir la nationalité de l’autre parent. Par le droit de sol. L’enfant né en France de parents inconnus, de parents réfugiés ou de parents étrangers mais dont l’un d’eux au moins est né en France peut bénéficier de la nationalité française. La naturalisation. Si un enfant a vécu en France, de façon continue, entre 11 et 16 ans, il peut demander la nationalité française.

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