suissetec mag 2/2012
DESCRIPTION
« suissetec mag » n’est pas une nouvelle revue technique, mais une publication purement associative. L’objectif premier est de fournir aux membres de suissetec des informations et des offres complètes et intéressantes, liées aux activités de leur association professionnelle.TRANSCRIPT
Innovation
NOV bloQ, l’outil simple et efficace de Marcel Ravey Page 10
«Au bout du tunnel.»
L’entreprise d’Yves Roduit a été ravagée par les flammes. Grâce au soutien de collègues ferblantiers, il a pris un nouveau départ.
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Avril/Mai 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment
suissetecmag
Editeur : Association suisse et liechtensteinoise
de la technique du bâtiment (suissetec)
Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud),
Natalie Aeschbacher (aesn)
Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos
Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich
Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79
[email protected], www.suissetec.ch
Concept/réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch
Direction artistique : Beat Kühler
Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch
Tirage : allemand : 3200 ex., français : 850 ex. Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits
le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.
Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise
à l’autorisation expresse de l’éditeur.
Photo de la couverture : Sabina Bobst, www.sabinabobst.ch
« Les articles sur les techniciennes du bâtiment m’ont beaucoup
intéressée. Pour la page de couver-ture, j’aurais plutôt choisi une belle photo représentant un soleil. »Elsbeth Leu, Alexander Leu AG, Moosseedorf BE
Quelques échos sur le premier numéro
«Une publication réussie. Moderne, claire et
informative. Continuez ainsi. »Viktor Scharegg, Brunner Haustechnik AG, Domat/Ems GR
«Cette revue attire tous les regards ! Toutes mes félicitations au nouveau
journal ‹ suissetec mag ›, c’est super. »Rolf Wehrli, secrétaire suissetec Suisse du nord-ouest, Liestal BL
Gagnant de notre concours
Alex Müller gagne le sac à dos avec contenu surprise
Alex Müller, l’heureux gagnant du sac à dos
suissetec avec un contenu surprise, a été
tiré au sort parmi toutes les remarques qui
nous ont été transmises. Agé de 20 ans,
Alex Müller de Bischofszell TG est ravi que
les gens de sa génération soient aussi pré-
sentés dans les pages de « suissetec mag ». Il aime lire
des articles sur l’entrée des jeunes dans le monde
du travail et leur réussite professionnelle.
Alex Müller a tout d’abord appris le métier de couvreur.
Depuis l’été 2011, il suit un apprentissage complé-
mentaire de ferblantier dans l’entreprise A. Kuster AG,
Bürglen TG.
+ VoTRE AVIs nous InTéREssE Envoyez-nous vos remarques à l’adresse :
De nombreuses réactions positives
« suissetec mag » : lancement réussi !
Applaudissements pour la nouvelle publication associative ! Hans-Peter Kaufmann, Benjamin Mühlemann, natalie Aeschbacher et Marisa De Genua (de gauche à droite) baptisent le journal « suissetec mag » à l’occasion d’une petite fête organisée à la swissbau.
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En bref
Solidarité vécue au quotidienChère lectrice, cher lecteur,
En janvier dernier, nous avons officialisé le lancement de « suissetec mag » par une petite fête. Dans le cadre de la swissbau à Bâle, le premier numéro a même été baptisé comme il se doit avec un peu de champagne. Le concept rédactionnel est bien accueilli par les lecteurs, ainsi que la mise en page rafraîchissante et moderne. C’est ce que montrent en tout cas les nombreux échos positifs sur le nouveau journal des membres.
En général, les remarques sur l’élaboration ou certains articles d’une revue sont plutôt rares, mais absolument souhaitées ! seul un échange régulier avec les lecteurs et lectrices permet de développer la publication. Les observations, commentaires et critiques motive- ront encore davantage notre équipe de rédaction, de mise en page et d’impression. Par ailleurs, nous acceptons volontiers en tout temps des propositions de sujets. « suissetec mag » doit être vivant et éclairer, sous les angles les plus divers, toutes les facettes de la vie de l’association.
Comme le montre l’article à la une de ce numéro, une association est plus qu’un simple regroupement d’entrepreneurs partageant les mêmes idées. Lorsqu’en automne dernier, les locaux de l’entreprise du président de la section suissetec Valais Romand, Yves Roduit, ont été ravagés par les flammes, celui-ci a bénéficié d’une aide rapide et spontanée. La manière dont ses collègues et concurrents, égale-ment membres de l’association, l’ont aidé en ces temps difficiles est admirable. Yves Roduit a pu poursuivre ses activités commerciales presque sans aucune interruption. une association, c’est de la solida-rité vécue au quotidien.
une association, c’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges, notam-ment lors d’une foire. Dans ce numéro, nous revenons sur la pré-sence de suissetec à la swissbau organisée récemment à Bâle. nous vous souhaitons une agréable lecture.
Benjamin MühlemannResponsable de la communication/membre de la direction
Fin janvier, les nouveaux cadres de la technique du bâtiment ont reçu leur brevet fédéral à Olten. Pour la première fois, les meilleurs d’entre eux ont été récompensés par un prix.
› Formation page 8
Solidarité entre ferblantiers 4Après un grave incendie, Yves Roduit
poursuit ses activités
Une oasis à la Swissbau 6Pause au lounge suissetec
Remise des brevets fédéraux 8Dans l’ensemble, 157 candidats ont reçu
leur brevet fédéral
Offre de formation 15
Inscription 15Examen fédéral de conseiller énergétique
des bâtiments
suissetecmag Avril/Mai 2012 3
Editorial Sommaire
Grande solidarité entre ferblantiers valaisansLe matin du 7 novembre 2011, Yves Roduit avait tout perdu. Pendant la nuit précédente, le complexe de bâtiments industriels qui abritait son entreprise de ferblanterie et sanitaire avait complètement brûlé. Mais ses collaborateurs ne l’ont pas laissé tomber. De plus, spontanément, des membres de la section suissetec Valais Romand ont proposé leur aide au ferblantier de Martigny. C’est uniquement grâce à ce soutien qu’il a pu poursuivre les activités de son entreprise.
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Gros plan
Yves Roduit a vécu un cauchemar. Un terrible
incendie a ravagé son entreprise située à la rue
du Levant à Martigny ; en une seule nuit, le
maître ferblantier et installateur sanitaire a tout
perdu. Aujourd’hui encore, il lui est difficile de
retourner sur les lieux. Il est encore trop boule-
versé à la vue de la destruction. L’atelier avec
l’entrepôt et le bureau ont été anéantis par les
flammes. « Heureusement, il n’y a eu aucune
victime », souligne l’entrepreneur de 50 ans.
Mais la perte matérielle est immense : les ma-
chines, dont une presse plieuse, les outils et les
matériaux de travail ont été perdus, ainsi que
les documents et ordinateurs avec les données
complètes de l’entreprise. Tout ce qui lui restait,
c’étaient les outils de travail que ses monteurs
gardaient dans les véhicules de l’entreprise.
Abandonner ?« J’ai tout d’abord pensé à arrêter », explique
Yves Roduit en repensant à son état au lende-
main de la catastrophe. « Devant les décombres,
mes collaborateurs et moi avons constaté toute
l’ampleur du désastre. J’étais désemparé et me
demandais comment les choses allaient évo-
luer. » Les jours et les semaines qui ont suivi
l’incendie ont été difficiles, aussi pour ses col-
laborateurs qui avaient perdu leur place de
travail. « Tous s’identifient totalement à notre
entreprise. Aujourd’hui encore, ils doivent digé-
rer ce qui s’est passé. » Mais ses huit ferblan-
tiers, monteurs et apprentis ont aussi été les
premiers à lui redonner du courage. Sans hési-
ter, ils ont soutenu leur employeur et lui ont
promis toute l’aide nécessaire pour que l’entre-
prise de ferblanterie et sanitaire poursuive ses
activités le plus vite possible. « Si je continue,
c’est en grande partie grâce à eux », explique
Yves Roduit.
soutien d’un collègue ferblantierL’élan de solidarité dont Yves Roduit a bénéfi-
cié ensuite contraste avec les délais, la guerre
des prix et la pression de la concurrence carac-
térisant la branche. Au lendemain de l’incendie,
Yves Roduit recevait déjà des téléphones d’en-
treprises membres de la section suissetec Va-
lais Romand. Elles lui garantirent tout le soutien
dont il avait besoin pour maintenir son entre-
prise en vie. Lorsqu’il a appris la situation cri-
tique d’Yves Roduit, Bernard Thomas de l’en-
treprise Paul Thomas & Fils SA, à Leytron, a été
l’un des premiers à décrocher le combiné de son
téléphone. Lui et son père sont allés jusqu’à
offrir les clés de leur atelier à Yves Roduit. Bien
que Bernard Thomas soit loin de manquer de
travail, les collaborateurs d’Yves Roduit ont pu
utiliser immédiatement l’équipement de l’en-
treprise de Bernard Thomas, y compris les
machines, les presses et tout le matériel né-
cessaire – et pourront bénéficier de cette infras-
tructure jusqu’à ce que l’entreprise d’Yves
Roduit soit de nouveau opérationnelle.
Aujourd’hui encore, Yves Roduit est touché par
ce geste et très reconnaissant de la solidarité
témoignée par Bernard Thomas. Dans leurs
activités commerciales quotidiennes, il faut
savoir que les deux chefs d’entreprise sont
concurrents et qu’ils couvrent la même région.
L’attitude de Bernard Thomas, membre suisse-
tec, qui n’a pas hésité à aider son collègue, est
d’autant plus remarquable. Lorsque l’« exis-
tence commerciale » est en jeu, il semble que
la solidarité entre techniciens du bâtiment
passe avant tout dans le Bas-Valais. Yves
Roduit le dit franchement : sans le soutien im-
portant qu’il a reçu, il aurait certainement jeté
l’éponge. Grâce à ses collaborateurs et à
Bernard Thomas, il a pu exécuter ses mandats
dans les délais. A cet égard, il a bénéficié du
fait que le mois de novembre ne fait pas partie
de la « haute saison » pour les ferblantiers. Ses
clients ont à peine ressenti les répercussions
de l’incendie. Mais au-delà du cercle de ses
collègues de la branche, la compréhension a
plutôt été modeste, constate Yves Roduit. Les
délais et conventions n’ont pas été modifiés.
« Le monde des affaires est très dur. Il ne faut
pas s’attendre à beaucoup de bienveillance. »
Continuer !Yves Roduit voit aujourd’hui l’avenir avec plus
de confiance. C’est surtout la certitude de
pouvoir compter sur son environnement pro-
fessionnel qui le réconforte. Pouvoir louer
provisoirement une petite halle de stockage
dans la commune voisine de Charrat lui donne
aussi de l’espoir. Car, même s’il apprécie
beaucoup l’hospitalité de Bernard Thomas, il
ne veut pas être à sa charge plus longtemps
que nécessaire.
Les collaborateurs d’Yves Roduit aménagent
actuellement le siège temporaire de l’entreprise
à Charrat afin d’y poursuivre les activités de
l’entreprise dans les meilleures conditions. De
nouvelles machines et du nouveau matériel
ont été commandés. Un bureau provisoire est
prévu en plus de l’atelier. Aujourd’hui, Yves
Roduit planifie et gère encore ses projets de-
puis son bureau installé momentanément à son
domicile. L’objectif à long terme est de retour-
ner au plus vite à la rue du Levant. Cela prendra
encore un certain temps, car de nombreux
détails sont à clarifier avant que l’on puisse
débuter la construction du nouveau complexe
de bâtiments. Yves Roduit doit aussi étudier en
détail les questions liées à l’assurance. D’ail-
leurs, il lui tient à cœur d’éveiller l’attention de
ses collègues de la branche à ce sujet. Perdre
entièrement son entreprise par une force ma-
jeure est heureusement peu vraisemblable.
Mais cela peut arriver, comme il en a fait lui-
même l’amère expérience. « Et c’est là que l’on
se rend compte de l’importance d’une assu-
rance étendue avec une couverture suffisam-
ment élevée pour l’entreprise et l’infrastruc-
ture. » Ainsi, on peut au moins atténuer le
dommage matériel résultant d’une telle catas-
trophe.
Mais une chose est certaine : avec des collabo-
rateurs et des amis ferblantiers comme ceux
d’Yves Roduit, il semble qu’il est soudainement
possible de surmonter les coups durs que la vie
nous réserve. ‹
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L’incendie a ravagé le complexe de bâtiments industriels qui abritait l’entreprise d’Yves Roduit.
Contrôler régulièrement la couverture d’assurance !
L’exemple d’Yves Roduit montre que les dom-mages dus à des incendies et des éléments naturels peuvent, dans certaines circons-tances, menacer l’existence de l’entreprise. Ainsi, il convient de vérifier au moins une fois par année si la somme assurée est encore adaptée. En cas de nouvelles acquisitions coûteuses ou d’investissements importants, il est donc impératif d’en informer la com-pagnie d’assurances.Par ailleurs, il faut contrôler si la couverture du risque d’une interruption d’exploitation est assez élevée et si l’assurance prend en charge un certain nombre de frais (frais de déblaiement et d’élimination, p.ex. lors d’un incendie, frais liés au rétablissement de documents comptables, informatiques ou commerciaux, etc.).Autres couvertures judicieuses : assurance informatique, assurance chantier, dom-mages à l’environnement et, le cas échéant, bris de glace et tremblement de terre.
+ PouR En sAVoIR PLusPour toute question ou demande
de renseignement, contacter Liliana Ilic :
UIB Insurance Brokers SA
Téléphone 022 920 30 40
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+ TouTEs LEs PHoTos suR FACEBooK
Toutes les photos sont accessibles sur
www.facebook.com/suissetec
youngprofessionals, même si vous ne
disposez pas de compte Facebook.
Les photos ainsi que l’ensemble de la
page Facebook sont accessibles
au public.
La vidéo « suissetec à la Swissbau 2012 »
donne une idée de la foire de la construction.
Rechercher la vidéo sur www.youtube.com
sous « suissetectv ».
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Evénements
Oasis au milieu du tumulte de la foirePour de nombreux visiteurs de la swissbau à la recherche de calme, le lounge suissetec était plus que bienvenu. Membres de l’association, représentants de fabricants et de fournisseurs ainsi que politiciens et personnalités d’associations partenaires, d’institutions et d’offices fédéraux s’y sont donné rendez-vous. Parmi eux, certains se sont laissés tenter et ont pris la pose dans le studio photo que suissetec avait spécialement installé pour l’occasion. Natalie Aeschbacher
A la swissbau, le lounge suissetec, vaste
espace meublé de blanc et décoré de grands
ballons suspendus au plafond, accueillait les
heureux détenteurs d’un ticket d’entrée, fati-
gués après quelques heures de visite. Au « dix-
heures des artisans » ou dès midi, le lounge, où
en-cas et boissons étaient servis, a attiré un
grand nombre de visiteurs. L’équipe suissetec
a réussi à créer une véritable oasis au milieu du
tumulte de l’exposition ; un lieu au calme, où les
membres pouvaient se retirer afin de reprendre
des forces ou discuter dans une ambiance
décontractée. Le studio photo a quant à lui
constitué une attraction particulière. En posant
face à l’objectif avec les logos de suissetec et
de la Swissbau, les visiteurs ont fait preuve de
beaucoup de créativité.
un lieu favorisant les échanges personnelsLe lounge suissetec constituait le lieu idéal pour
s’entretenir avec les collègues et les représen-
tants de la branche ou nouer de nouveaux
contacts. Kurt Frei, membre suissetec de l’en-
treprise A–Z Planung, Diepoldsau, y a croisé de
nombreux visages connus : « C’était pour moi
une bonne occasion de discuter entre collè-
gues de l’un ou l’autre problème rencontré
dans notre quotidien professionnel. » Le lounge
suissetec a également plu à Eugen Da Pra,
directeur de l’entreprise Georg Fischer Sys-
tèmes de Tuyauteries (Suisse) SA : « C’est un
espace lumineux, coloré et aéré. On a de la
place pour se détendre et pour discuter. » Alfred
Freitag, Belimo Automation AG, partage cette
impression positive : « La Swissbau en général
et le lounge suissetec en particulier sont une
occasion unique de rencontrer de nombreux
partenaires commerciaux, en un même jour et
dans un espace convivial. » Ainsi, suissetec tenait
à installer cet espace juste à côté de l’Arène,
plateforme où étaient menés des débats.
nombre de visiteurs record à la swissbau 2012 La Swissbau a attiré plus de 115 000 personnes,
ce qui constitue une augmentation record de
6,5%. Avec la plateforme de compétences
« Swissbau Focus », la foire a été placée sous
le signe du développement durable. Rudolf
Pfander, responsable de la foire, explique ainsi
le choix du thème central de la manifestation :
« Le développement durable occupe de plus en
plus la branche de la construction. La plate-
forme ‹ Swissbau Focus › a favorisé l’échange
de connaissances. » En tant qu’association clé
de la branche, suissetec a été très présente et
a participé à diverses manifestations théma-
tiques, un engagement qui a particulièrement
réjoui Rudolf Pfander. ‹
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Florian Müller, Amet Ferati et Roger nyffeler (de g. à dr.), Roger nyffeler Haustechnik, Recherswil so.
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«Après 22 ans, il fallait
que j’actualise mes connais-sances.»Andreas Wenger, chef de projet en technique du bâtiment
Il n’y a pas d’âge pour se perfectionnerIl est vrai qu’à 48 ans, on a encore un bon bout de chemin devant soi. Mais, lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’examen professionnel 2011, il suffisait de jeter un coup d’œil à la scène pour constater que la grande majorité des diplômés avait entre 20 et 30 ans. Andreas Wenger faisait exception. Il n’a pas seulement obtenu le brevet fédéral de chef de projet en technique du bâtiment ; meilleur candidat de sa branche, il a également reçu un prix.
Marcel Baud
Andreas Wenger a voulu une fois encore
prouver ce dont il était capable, 22 ans après
avoir obtenu sa maîtrise (spécialisation sani-
taire), et a pour ainsi dire donné une véritable
leçon aux « jeunes ». Avec une note globale de
5,0, il a été le meilleur candidat de la volée des
chefs de projet en technique du bâtiment et
s’est classé au premier rang.
Si on lui demande ce qui l’a motivé à suivre
cette formation, l’habitant de Granges répond
sans hésiter : « Il fallait absolument que j’actua-
lise mes connaissances. » Le brevet fédéral de
chef de projet en technique du bâtiment tom-
bait à pic et c’est avec succès qu’il a terminé
sa formation d’une année au centre de forma-
tion suissetec de Lostorf. Andreas Wenger
travaille à son compte et gère, sur mandat, des
projets pour une entreprise soleuroise d’une
certaine dimension.
Andreas Wenger l’admet : « Beaucoup de choses
ont changé depuis la dernière fois que je suis
allé à l’école. » Il le remarque quotidiennement
lorsque, sur le chantier, il dirige de jeunes maî-
trisés, contremaîtres et installateurs qui ap-
pliquent de nouvelles connaissances dans leur
travail. « Comme chef de projet assumant des
tâches de direction, mon rôle est aussi de
montrer l’exemple », explique Andreas Wenger ;
il est ravi d’avoir pu acquérir des compétences
actuelles grâce à cette formation continue. Il
admet sans détour qu’apprendre est devenu un
peu plus difficile qu’il y a 20 ans. « Acquérir de
nouvelles connaissances n’est plus aussi facile.
Il m’a fallu du temps pour répondre aux exi-
gences de la formation. » A cet égard, Andreas
Wenger relativise ses connaissances et son
expérience obtenues en tant que maîtrisé : « Le
chef de projet en technique du bâtiment assume
une fonction de direction, avec des tâches liées
au personnel et à la constitution d’équipes. Ce
dernier aspect est très important pour moi. De
ce fait, la formation de chef de projet en tech-
nique du bâtiment se positionne de manière
très différente par rapport à la maîtrise. » Selon
lui, un chef de projet en technique du bâtiment
joue un tout autre rôle que celui d’un maîtrisé
ou d’un directeur des travaux. Les tâches du
chef de projet en technique du bâtiment sont
générales ; elles consistent surtout à mettre
en réseau – de manière interdisciplinaire – les
partenaires d’un projet ainsi que leurs rôles et
fonctions. « En effet, cette formation a d’abord
servi à assimiler cette approche et ses compo-
sants. Au début, nous ne comprenions pas
vraiment en quoi consistait la pensée interdis-
ciplinaire. » Andreas Wenger en conclut que
la formation a répondu à ses attentes.
Ces connaissances fraîchement acquises lui
ouvriront de nouvelles perspectives profession-
nelles. Il peut désormais proposer ses services
dans des domaines d’activités nouveaux et plus
larges – et en faire profiter ses mandants.
Andreas Wenger porte donc un regard très
positif sur son avenir, mais aussi sur celui du
métier de chef de projet en technique du bâti-
ment : « Je suis persuadé que les perspectives
des chefs de projets en technique du bâtiment
sont excellentes sur le marché du travail. Au-
jourd’hui comme demain, ces professionnels
‹ au front › seront très demandés. » ‹
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Formation
De nouveaux cadres de la technique du bâtiment obtiennent leur brevet fédéral
Les meilleurs candidats reçoivent des prix pour la première fois 157 candidats (45 contremaîtres en chauffage, 57 contremaîtres sani-
taires, 46 contremaîtres en ferblanterie et 9 chefs de projet en technique
du bâtiment) ont réussi l’examen professionnel 2011. La majorité d’entre
eux ont reçu leur brevet fédéral fin janvier lors d’une cérémonie organisée
à Olten. Certains candidats ont obtenu d’excellents résultats. C’est ainsi
que Tobias Stecher de Stäfa ZH a obtenu l’excellente note – rarement
décernée – de 6,0 chez les contremaîtres en chauffage. Chez les contre-
maîtres sanitaires, Raphael Cédric Meister de Schaffhouse a brillé avec
une note de 5,7 et s’est classé au premier rang. Chez les ferblantiers,
Roberto Cotardo d’Ehrendingen AG et Markus Marti de Thoune BE se
sont partagés le premier rang, avec une note globale de 5,0. C’est avec
le même résultat qu’Andreas Wenger, de Granges SO, a obtenu la pre-
mière place chez les chefs de projet en technique du bâtiment. Cette
année, pour la première fois, les meilleurs candidats à l’examen du brevet
fédéral ont reçu un prix, sponsorisé par Elcotherm AG, Geberit Vertriebs
AG, Foamglas Pittsburgh Corning (Suisse) SA et Viessmann (Suisse) SA.
Autre nouveauté cette année : en novembre 2011, les examens finaux ont
été organisés de manière centralisée sous la responsabilité de la com-
mission assurance qualité (règlement d’examen 2010). Chaque prestataire
de la formation organisait auparavant les examens de manière indépen-
dante. ‹
Vous trouverez les noms des diplômés au dos du journal.
01 Les lauréats avec les représentants des sponsors ; de g. à dr. : Jürg Hüssy (Elcotherm AG), Walter Brändle (Geberit Vertriebs AG), Marianne Zaugg (Viessmann [suisse) sA], agenouillé à droite : Tobias Wild (Foamglas Pittsburgh Corning [suisse] sA)
02 Contremaîtres sanitaires avec brevet fédéral.
03 Contremaîtres en chauffage avec brevet fédéral.
04 Contremaîtres en ferblanterie avec brevet fédéral.
05 Chefs de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral.
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Les bons tuyaux de Marcel RaveyMarcel Ravey, installateur sanitaire chez Cofal, au Mont-sur-Lausanne, a conçu un outil simple et efficace permettant d’éviter les déboîtements de garnitures d’évier. Avec un peu de jugeote et beaucoup d’ambition, ce professionnel expérimenté signe ainsi une première suisse.
Victor Stolberg
Le froid sibérien qui s’est abattu sur la Suisse
en février a profité à certains. C’est notamment
le cas des installateurs sanitaires. Ces der-
nières semaines, Marcel Ravey et ses collabo-
rateurs ont ainsi couru d’une urgence à l’autre
pour réparer des conduites d’eau endomma-
gées par le gel. Il en a profité pour présenter à
ses clients son invention, le NOV bloQ. De quoi
s’agit-il ? D’une idée toute simple à laquelle
il suffisait de penser – c’est désormais chose
faite !
Petite cause, dégâts importants ...Il nous présente son produit dans son atelier de
la société Cofal, au Mont-sur-Lausanne, une
coopérative d’installateurs sanitaires et de fer-
blantiers, dans laquelle il travaille depuis 35 ans.
« Trop souvent, explique-t-il, les siphons d’évier
se déboîtent, par exemple quand le bloc pou-
belle heurte la garniture. Les gens ne s’en
rendent pas toujours compte car, la plupart du
temps, les fuites sont très discrètes. Mais les
dégâts peuvent être importants. » En effet, les
meubles de cuisine étant généralement conçus
en contreplaqué, les infiltrations d’eau les con-
damnent irrémédiablement : il faut tout rempla-
cer, et ce sont les assurances qui trinquent, ou
les installateurs sanitaires, si ces travaux sont
encore sous garantie.
Le besoin crée l’innovationA force de constater la récurrence du problème
sur de nombreux lieux d’intervention, Marcel
Ravey a fini par plancher sur une solution radi-
cale il y a deux ans. Après des semaines de
réflexions, d’esquisses successives et d’essais,
il a inventé un outil en forme de manchon doté,
à l’intérieur, d’une fine lame rétractable qui
permet de former une rainure de la largeur
exacte du joint, sur les tuyaux standards en
plastique de 40 mm. Cette entaille bloque le
joint et empêche la pièce de raccordement et
la bague de glisser. Marcel Ravey nous en fait
la démonstration. Sans rainure, l’assemblage,
correctement effectué, peut se déboîter ; en
revanche, une fois l’entaille effectuée, il est
impossible de séparer les deux éléments.
une invention promise à un bel avenir ?L’outil-miracle n’aurait pas vu le jour sans la
persévérance d’un duo : Marcel Ravey s’est
associé à Cédric De Icco, mécanicien de pré-
cision à Vallorbe. Ensemble, après quelques
tâtonnements, ils ont fait fabriquer la première
pièce, taillée au centième près. Ils ont ensuite
déposé une demande de brevet auprès des
autorités suisses compétentes – son examen
est actuellement en cours – par l’intermédiaire
de la société Reuteler à Nyon, dont c’est la
spécialité. Une société à responsabilité limitée,
chargée de commercialiser le produit, est née :
RDInov. Si tout va bien, une demande de brevet
sera aussi soumise en Allemagne et en Au-
triche, après l’entrée en vigueur du brevet en
Suisse. « Je me contente pour l’instant de pe-
tites séries de 300 pièces, que je commercialise
moi-même, en les proposant directement aux
installateurs sanitaires. Cet outil leur simplifie
tellement la vie que la plupart en font aussitôt
l’acquisition », explique Marcel Ravey. Après
avoir envisagé de le fabriquer en aluminium,
l’inventeur a finalement opté pour le plastique
renforcé, du même type que celui utilisé dans
l’industrie automobile. L’usinage de la pièce
par fraisage est encore cher et ne laisse pas
une grosse marge bénéficiaire à l’inventeur.
Mais c’est une première étape. Si le NOV bloQ
devait connaître un succès fulgurant, il faudrait
passer à la phase industrielle et la pièce serait
alors moulée.
Musique d’avenir ? « L’investissement se mon-
terait à 60 000 francs, indique Marcel Ravey. Je
n’en suis pas encore là. » En attendant, il se dit
déjà très satisfait d’avoir pu, par son observa-
tion d’artisan, apporter une solution pratique à
ses confrères installateurs sanitaires. ‹+ PouR En sAVoIR PLus www.rdinov.ch
Marcel Ravey avec son invention, le noV bloQ.
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Innovation
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«située entre le lac de neuchâtel et le vignoble, la Pointe du Grain est un lieu que j’affectionne parti-
culièrement. La route reliant les ports de Bevaix et de Cortaillod, interdite à la circulation, se prête tout à fait aux balades. A pied, à vélo ou en rollers, les pro-meneurs peuvent admirer les vignes en coteaux et aper-cevoir, au détour du chemin, l’Abbaye de Bevaix. La semaine, après une journée de travail, je viens m’y res-sourcer en pratiquant la course à pied ou le nordic walking. En été, la plage de galets, d’où l’on bénéficie d’une magnifique vue sur les Alpes et les Préalpes, invite aux pique-niques et aux baignades en famille. De mars à octobre, on peut même prolonger le plaisir en dégustant une fondue ou des röstis maison à la buvette de la plage.»Informations et accès : A la sortie est du village de Bevaix,
un panneau indique la plage de la Pointe du Grain sur
la droite. Après quelques centaines de mètres, tourner à
gauche et descendre en direction du lac.
Buvette de la Pointe du Grain
ch. des Saules, 2022 Bevaix NE
Téléphone 076 385 93 06
+ PouR En sAVoIR PLuswww.balades-en-famille.ch
Sandra TazzerAge : 43 ans
Profession : collaboratrice administrative au sein
du secrétariat romand de suissetec à Colombier
Loisirs : activités en famille, course à pied,
nordic walking
Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent leurs buts d’excursion préférés.
Se ressourcer les pieds dans l’eau
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Temps libres
Portail Internet plus convivial
suissetec.ch fait peau neuveEncore avant les vacances d’été, suissetec
mettra en ligne son nouveau portail Internet.
Au cours de ces derniers mois, le site Internet
www.suissetec.ch a été complètement rema-
nié, tant au niveau graphique que technique.
Le « Web Customer Center » intégré constituera
l’élément central du nouveau site. Les membres
de l’association et les clients bénéficieront ainsi
de nombreuses améliorations :
Que l’on souhaite publier une offre d’emploi,
effectuer une commande ou rechercher
des informations dans l’espace membres
protégé par un mot de passe : à l’avenir,
une seule connexion par visite sera néces-
saire sur le site Internet de suissetec.
Chaque membre disposera de son propre
profil, qui pourra être modifié ou élargi
si nécessaire. Les licences pour les applica-
tions logicielles pourront à l’avenir être
gérées de manière très simple et autonome
via ce profil utilisateur.
Effectuer des commandes en ligne sera
encore plus facile : le nouvel « Online Shop »
réunira tous les produits disponibles aux
éditions suissetec, dont les bases de calcul,
sous forme de listes par branche. La navi-
gation sera encore beaucoup plus conviviale
qu’actuellement.
Autre nouveauté : il sera possible d’acheter
des articles avec carte de crédit. Bien
entendu, on pourra aussi continuer de com-
mander sur facture.
Applications Web Toute personne utilisant un téléphone portable
avec accès Internet, ou smartphone, connaît
déjà les avantages des diverses applications
disponibles. Cet été encore, suissetec commen-
cera à développer son propre centre d’applica-
tions. Ainsi, les clients pourront bientôt acheter
les applications logicielles de l’association sur
l’« Online Shop » (p.ex. des outils de calcul
spécifiques à la branche). Au lieu de recevoir
un CD envoyé par courrier, vous pourrez accé-
der à l’application Web via votre profil person-
nel. Cette nouveauté vous permettra, à l’aide
d’un appareil avec connexion Internet, de tra-
vailler à tout moment et en tout lieu avec les
applications Web de suissetec.
Le nouveau site Internet devrait être mis en
ligne début juillet 2012. (aesn) ‹+ PLATEFoRME InTERnETwww.suissetec.ch
Le comité central réuni à Mammern
Développe-ment de la stratégieLe comité central de suissetec a récemment
tenu un séminaire de réflexion très intéressant.
Durant deux jours, l’organe s’est notamment
penché sur la stratégie de l’association 2012–
2017, le Miroir CO2 et la convention collective
de travail.
La stratégie de l’association sera développée
sur la base du document existant. Des adapta-
tions sont avant tout nécessaires au niveau des
domaines spécialisés (sanitaire/eau/gaz, clima
chauffage, clima ventilation/froid, ferblanterie/
enveloppe du bâtiment). Avant que suissetec
ne publie le document de stratégie remanié,
celui-ci sera présenté fin avril lors de la confé-
rence des présidents de section.
Le comité central s’est également intéressé de
près à la convention collective de travail pour
les branches de la technique du bâtiment.
Celle-ci expire fin 2012 ; de nouvelles négocia-
tions avec les syndicats devront donc être
menées. L’association estime que la situation
actuelle est satisfaisante, de grandes modi-
fications ne sont donc pas nécessaires. Au
contraire : une résiliation de la part de suissetec
n’est pas à l’ordre du jour ; le comité central
souhaite prolonger la convention existante.
L’avenir du Miroir CO2 a aussi été abordé lors
du séminaire de réflexion. Le comité central a
décidé de ne pas développer davantage cet
outil car il n’est que peu utilisé. En tant qu’ins-
trument de conseil, le Miroir CO2 demeure ce-
pendant tout à fait adapté. Pour le reste de sa
durée de vie, le programme sera donc mis gra-
tuitement à la disposition du grand public. Ainsi,
dès à présent, les utilisateurs actuels ne devront
plus payer de frais de licences. (muhb) ‹
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Le comité central de suissetec pendant son séminaire de réflexion de deux jours à Mammern, au bord du lac de Constance.
12
En ligne Informations internes
Championnats suisses 2012 du 30 octobre au 2 novembre 2012 à Lugano
L’or pour les meilleurs
Lancement de la formation Persona en suisse romande
Premier cours Persona : des participants enthousiastes
Cette année, les championnes et champions
suisses de la technique du bâtiment seront
désignés au salon d’Edilespo à Lugano. Instal-
lateurs en chauffage, constructeurs d’installa-
tions de ventilation, installateurs sanitaires,
ferblantiers et projeteurs en technique du bâti-
ment s’y affronteront en vue de remporter le
prix tant convoité.
Ces dernières années, les championnats
suisses de la technique du bâtiment ont attiré
des milliers de visiteurs. Rien qu’en 2011,
20 000 personnes se sont rendues à la foire
professionnelle de Pratteln et ont ainsi assisté
aux épreuves en direct. Après les champion-
nats suisses de la technique du bâtiment orga-
« Matière complexe traitée avec clarté », « conseils utiles au quotidien », « animatrice très
à l’aise dans son domaine » : le premier cours
Persona organisé le 8 mars dernier au centre de
formation suissetec de Colombier a remporté
un franc succès. Anouk Poget, qui a animé le
module A « Mon comportement », a su captiver
les participants.
Dispensés depuis 2010 en Suisse alémanique,
ces séminaires d’une journée doivent permettre
Assemblée des délégués de printemps et congrès suissetec 2012
Rendez-vous à InterlakenLes membres de suissetec devraient dès à
présent réserver cette date dans leur agenda :
le congrès suissetec 2012 se tiendra le 22 juin
prochain au centre de congrès Kursaal Interla-
ken. Pendant que les délégués des sections
participeront l’après-midi à l’Assemblée de
printemps, des programmes-cadres attractifs
sont de nouveau prévus pour les personnes
accompagnatrices. Une visite guidée dans les
célèbres grottes de Saint-Béat sera notamment
organisée. Le soir, un banquet de gala aura lieu
dans la salle de concert avec de nombreuses
animations et certainement quelques surprises.
La remise des diplômes de maîtrise constituera
le point d’orgue de la soirée.
Le 23 juin se tiendra la traditionnelle excursion
du samedi. Les organisateurs ont prévu un
voyage en train à vapeur et la visite du Musée
de l’habitat rural de Ballenberg – c’est donc un
programme à la fois divertissant et informatif
qui attend les participants.
Les invitations avec toutes les informations
nécessaires et les documents d’inscription ont
été envoyés fin mars. ‹
nisés à Martigny en 2010 et à Pratteln en 2011,
c’est à Lugano que les jeunes professionnels
feront cet automne la démonstration de leur
savoir-faire. Edilespo, le salon des techniques
et des solutions pour le bâtiment, constitue à
cet égard un lieu idéal.
Participer, c’est déjà gagnerLes concurrents n’ont pas seulement la possi-
bilité de montrer leur métier à un large public ;
pour les meilleurs d’entre eux, c’est également
l’occasion de remporter leur ticket pour les
Mondiaux des métiers 2013 qui se tiendront à
Leipzig. Mais le seul fait de participer est déjà
une victoire en soi. S’être présenté aux cham-
pionnats des métiers constitue un atout indé-
niable dans un dossier de candidature lors de
la recherche d’un emploi. De même, les entre-
prises formatrices qui encouragent les jeunes
professionnels à prendre part à la compétition
sont aussi gagnantes. Ces entreprises favorisent
ainsi leur propre image, contribuent à renforcer
l’attractivité de nos branches comme environ-
nement de travail et soutiennent les efforts
visant à mieux faire connaître nos métiers aux
futurs techniciens du bâtiment. (aesn) ‹
+ FoRMuLAIRE D’InsCRIPTIon ET ConDITIons DE PARTICIPATIon sous www.suissetec.ch/championnatssuisses
http://meisterschaft.toplehrstellen.ch/fr
Délai d’inscription : 31 août 2012
aux professionnels du bâtiment de maximiser
leurs compétences personnelles. La formation
comprend actuellement cinq modules : « Mon
comportement », « Ma communication », « Mon
organisation », « Mon client » et « Entretiens exi-
geants ».
Nous nous réjouissons d’ores et déjà des pro-
chains séminaires Persona car, comme l’a sou-
ligné Anouk Poget dans son cours, c’est la pre-
mière impression qui compte ! (moret) ‹
L’installateur en chauffage Markus Klopfen-stein a remporté la médaille d’or et le titre de meilleur champion suisse 2011.
Anouk Poget, animatrice du module A « Mon comportement », a fait l’unanimité au sein des participants.
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suissetecmag Avril/Mai 2012 13
En bref
1er trimestre 2012 Dans la branche sanitaire,
la situation des affaires dans le second œuvre
est considérée comme moyenne. Quant à la
branche du chauffage, les entreprises interro-
gées estiment que la situation des affaires s’est
dégradée. Dans leur perception subjective, les
entrepreneurs voient l’avenir de manière diffé-
rente : dans la branche sanitaire, les attentes
concernant les commandes continuent à recu-
ler alors qu’elles augmentent de nouveau dans
la branche du chauffage.
Dans la branche sanitaire, la situation des
affaires est évaluée comme moyenne mais la
branche reste à un niveau appréciable. Les
réserves de travail se sont fortement réduites
– la courbe se situe au-dessous du seuil des
dernières années. Les attentes des entreprises
sanitaires ont de nouveau diminué. Elles se
situent au même niveau qu’au début 2010,
comme le montre la courbe des commandes
prévues.
Dans la branche du chauffage, les entreprises
interrogées évaluent de manière négative la
situation générale des affaires ; ce bas niveau
avait été atteint pour la dernière fois mi-2004.
Les réserves de travail ont légèrement diminué
par rapport au trimestre précédent et demeurent
à un niveau plutôt faible. Un coup d’œil sur la
courbe des commandes prévues montre que
les entrepreneurs questionnés voient de nou-
veau l’avenir avec plus d’optimisme qu’au tri-
mestre précédent.
Les résultats se basent sur une enquête réalisée
par le Centre de recherches conjoncturelles KOF
de l’EPF Zurich ; 34 entreprises du sanitaire et
30 du chauffage y ont participé. (muhb) ‹
Enquête conjonc- turelle dans les branches sanitaire, chauffage et climatisation
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Grand intérêt pour l’échange d’expériences sur des questions juridiques
« Le contrat oral est aussi valable. »En quoi diffèrent le mandat et le contrat d’entreprise, et quelles responsabilités en dé-
coulent ? Voilà le type de questions qui ont été abordées lors d’une table ronde organisée
fin 2011 par le groupe alémanique d’échange d’expériences EDEX 51, constitué de pro-
jeteurs, en collaboration avec Georg Weber, juriste spécialisé en droit de la construction.
Des questions pour lesquelles il n’existe pas toujours une réponse définitive.
A la différence du mandat, le contrat d’entreprise se caractérise par l’engagement ferme de
l’entrepreneur d’atteindre le résultat déterminé (obligation de résultat). Les projeteurs
se voient sans cesse reprocher des erreurs de planification. Dans ce contexte, il est selon
Georg Weber important d’exiger une procédure formelle de la part du maître de l’ouvrage.
La mise en œuvre doit correspondre à la planification, ce qui ne protège toutefois pas l’en-
trepreneur d’une éventuelle responsabilité si, après la mise en œuvre, des dommages
dus à des erreurs de planification apparaissent. A cet égard, il convient également de dis-
tinguer clairement la direction générale des travaux de la direction technique des travaux
afin de délimiter les responsabilités de chacun.
Georg Weber a ensuite rappelé aux participants de la table ronde que le mandat inclut en
principe toujours un devoir de fidélité et de diligence. Il est d’autant plus important de
clarifier la situation dès le départ et de veiller au fait que le contrat conclu oralement est
aussi valable au regard de la loi (cf. les normes SIA 103, 108, 118, etc.). Par ailleurs, Georg
Weber recommande, dans la mesure du possible, de consigner toutes les informations
importantes par écrit. Dans le même ordre d’idées, il est également impératif de conserver
tous les courriels, notes et procès-verbaux liés au projet. Selon Georg Weber, il est par
ailleurs utile de fixer des limites au préalable, par exemple au niveau du contingent d’heures
de travail ; il est également envisageable de déterminer, à intervalles réguliers, des étapes
clés auxquelles les participants au projet discutent de l’avancement des travaux. (baud) ‹
Une plus-value pour la pratique professionnelleLe séminaire organisé avec le juriste Georg Weber le prouve : il existe de nombreux thèmes et questions susceptibles d’être abordés entre collègues de travail. Partage de points de vue, informations techniques de première main et discussion d’exemples tirés de la pratique montrent la valeur de ces groupes d’échange d’expériences. souvent, avec leurs agendas bien remplis, les pro fessionnels n’ont pas le temps de participer à un échange d’expériences. A cet égard, on oublie peut-être que les idées et le savoir-faire échangés lors de ces séminaires d’une demi-journée peuvent justement constituer une plus-value pour la pratique professionnelle.
+ PouR En sAVoIR PLusLes personnes intéressées peuvent
contacter le secrétariat romand de suissetec :
téléphone 032 843 49 50
14
EconomieConseils
Centre romand de formation continue, Colombierorgane responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, téléphone 032 843 49 52, fax 032 843 49 [email protected] www.suissetec.ch
Vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre
de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. Vous pouvez vous inscrire directement en ligne.
Chauffage/sanitaire/Ferblanterieobtention du titre de contremaître en chauffage, sanitaire ou ferblantier avec brevet fédéral. Module préparatoire :
chaque année en janvier. Cursus dis-
pensé sur 1,5 an : début du cours chaque
année en janvier (selon le nombre minimum
d’inscriptions). Rythme des cours : jeudi,
vendredi et samedi, toutes les 3 semaines.
obtention du titre de maître chauffagiste, sanitaire ou ferblantier avec diplôme fédéral. Prérequis : être titulaire du brevet
fédéral. Cursus dispensé sur 2 ans : début
du cours tous les ans en janvier (selon le
nombre minimum d’inscriptions). Rythme
des cours : jeudi, vendredi et samedi, toutes
les 3 semaines.
Cours de formation continue :
ChauffageContremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013/examen
en novembre 2013.
Perfectionnement modulaire (selon calen-
drier du brevet en cours).
Maître chauffagiste avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014/examen en
2015.
sanitaireContremaître sanitaire avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013/
examen en novembre 2013.
Perfectionnement modulaire (selon calen-
drier du brevet en cours).
Maître sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014/examen en
2015.
Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014.
Autorisation d’installer (Eauservice
Lausanne, Viteos Neuchâtel et Service
des Energies Yverdon-les-Bains).
Septembre 2012 – décembre 2013.
Méthode de calcul par éléments. Automne 2012.
FerblanterieContremaître ferblantier avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013/examen
en novembre 2013.
Perfectionnement modulaire (selon calen-
drier du brevet en cours).
Maître ferblantier avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014/examen en
2015.
Recouvrements métalliques de toitures. Printemps 2012 + selon calendrier du brevet
en cours.
Chauffage/Ventilation/Froid/ sanitaire/FerblanterieChef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral. Automne 2012.
Conseiller énergétique des bâtiments avec brevet fédéral. Cursus de 21 jours
dispensé sur 6 mois : début chaque année
en septembre.
DiversAutorisation limitée d’installer des instal-lations électriques (art. 15 oIBT). Mai – juin 2012.
spécialiste en thermique
(ImmoClimat suisse). Printemps 2012.
Chef de projet en technique du bâtiment. Automne 2012.
Cours INtUS :
Persona – Développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attestations
suissetec.
Dates et lieux, voir www.suissetec.ch
Module A : Mon comportement 10 mai 2012 à Genève
Module B : Ma communication 7 juin 2012 à Colombier
Module C : Mon organisation 14 juin 2012 à Tolochenaz
Module D : Mon client 26 avril 2012 à Sion
Module E : Entretiens exigeants 28 juin 2012 à Sion
Enquête conjonc- turelle dans les branches sanitaire, chauffage et climatisation
Offre de formation
InscriptionExamen professionnel de conseiller énergétique des bâtiments avec brevet fédéral
Dates de l’examen : 10 – 13 septembre 2012 (oral)Remise du descriptif de projet : vendredi 1er juin 2012Remise du travail interdisciplinaire : jeudi 2 août 2012
La taxe de l’examen final (établissement du brevet inclus) s’élève à CHF 1200.–.
Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)secrétariat de la commission AQ conseiller énergétique des bâtimentsBeatrix HählenAuf der Mauer 11Case postale8021 ZurichTéléphone 043 244 73 42
Délai d’inscription : vendredi 1er juin 2012
suissetecmag Avril/Mai 2012 15
Formation
Contremaître en chauffage avec brevet fédéral Anken Raphael, Mittelhäusern BEArsic Aca, Zurich ZHAziri Hazir, oetwil am see ZHBodens Dennis, ostermundigen BEBürki Daniel, Wittinsburg BLDobler Daniel, siebnen sZElshani Xhavit, Bulle FRForte Costa Jorge Manuel, Thoune BEFuhrer Michael, Herzogenbuchsee BEGaniu Behar, Vevey VDGjokaj Leonard, Kaltbrunn sGGrelling Christian, Zurich ZHHeinrich Thomas, unterägeri ZGHelfenberger simon, orpund BEKaltenrieder Adrian, Toffen BELauber steve, Choëx VsLuginbühl Heinzpeter, niederbuchsiten soMarković Zoran, Lucerne LuMaury Johann, sion VsMehmedagic saud, Arth sZMesser Thomas, Gelterkinden BLneff Adrian, Rain LuPaunović Danijel, Duillier VDPendic Dejan, Malters LuPepić Armin, Winterthour ZHPoloni Enrico, Chamoille/sembrancher VsReiff Hervé, Vevey VDReinmann Michael, Grafenried BERenevey David, nidau BERodrigues Dino, Rotkreuz ZGRušiti Besir, Pfungen ZHRüthrich steve, Hinteregg ZHRyter Alex, Wettingen AGsigg Mathias, Au ZHstecher Tobias, stäfa ZHTobler Patrik, Freidorf TGVez Michel, Zuchwil soWalker David, Gampel VsWeiss simon, Belp BEWirth Matthias, Berne BEWirth Reto, schwanden GLWittwer Christoph, oberbalm BEWüthrich Bernhard, Eggiwil BEWyss Ronny, Wattenwil BE
Contremaître sanitaire avec brevet fédéralAlbrus Cyril, Ambérieu-en-Bugey/FranceAllenspach Philipp, Alt st. Johann sGBaumgartner stefan, Jegenstorf BEBuchegger stefan, Effretikon ZHCasutt Daniel, Maienfeld GRChristen Andreas, Birr AGCiardo Gabriel, sion Vs
Ciprian Marco, Embrach ZHCortese Giuseppe, Triesen FLDumusc Laurent, Collombey VsElezi Hajrush, Langnau am Albis ZHErb Christian, schwenden BEEstermann Lukas, Hildisrieden LuEstermann Ronny, Zurich ZHFernandez José, La Tour-de-Trême FRGähler David, Eschenbach sGHagmann Marcel, Reinach AGHeeb sascha, Montlingen sGHertig silvan, Wetzikon ZHHerzog Gabriel, Wölflinswil AGHirschi Tobias, Berne BEHollenweger Daniel, Ennetbürgen nWHoxha Hekuran, Thoune BEJost Philippe, Münsingen BELäderach Patrick, Le Landeron nELienert Christoph, Arlesheim BLMarjanović Željko, Bière VDMartina Yvan, La neuveville nEMauchle Fabian, Wald ZHMeister Raphael Cédric, schaffhouse sHniederhäuser Marc, Münsingen BEnuozzi Fabio, Granges soodermatt Bruno, Kriens LuPete Tibor, Köniz BERauber Michael, Zuchwil soRekaj Perparim, Biberist soRöthlisberger Michael, Röthenbach BEsarrasin Hubert, Martigny Vsschindler simon, Zäziwil BEschork stefan, Wyhlen/Allemagnesteiner Roland, schwyz sZstotzer ueli, Büren a. A. BEsulkoski Ajan, Morat FRsutter Fabrice, Gland VDThomas Frédéric, Vétroz VsTrachsel Roland, Längenbühl BEVenetz Michael, Emmenbrücke LuVionnet Alain, Baden AGvon Arx Marcel, Adligenswil Luvon Flüe Raphael, sins AGWenger Michel, La Chaux-de-Fonds nEWey Thomas, Buchs LuZimecki Mikaël, Aproz VsZimmermann François-Xavier, Genève GEZumbühl Andreas, Rothenburg LuZürcher Cédric, Muntelier FR
Contremaître en ferblanterie avec brevet fédéralAeberhard Pascal, Thayngen sHAmidović Mensur, Baar ZGArnold Marcel, schenkon LuBaumgartner Daniel, Bronschhofen sG
Beato Miguel, La sarraz VDBissig Bernhard, Zufikon AGBurgstaller Alexander, Kappelen BECavegn Rinaldo, Ilanz GRConcenti sandro, Wettswil ZHCotardo Roberto, Ehrendingen AGDonzé Célien, Le noirmont JuFalcone Michele, Diessenhofen TGFavre Guillaume, Veysonnaz VsForney Vincent, Lausanne VDFriedli Lukas, Riedt bei neerach ZHFuchs Marco, Hitzkirch LuGisler Werner, Flüelen uRJost Christian, Morat FRKehrli Philippe, utzigen BEKiener David, Berne BELussmann Lars, Flims GRMaillard Marian, Le Locle nEMarti Markus, Thoune BEMartin nicolas, Yverdon-les-Bains VDMeuli Claudio Lorenzo, sils GRMonteil Alexander, Wädenswil ZHMoor Diego, Zofingen AGMorgenegg serge, Berne BEMoser Rudolf, Berne BEnafzger stefan, Wichtrach BEnatter Roger, Thalwil ZHnicolet Romuald, Les Reussilles BEnotz Armin, Gossau sGPieren Marc, Achseten BEPrétôt Fabien, orsières Vssalzmann Alain, Vaulion VDsburlino Ralf, niederhasli ZHschiesser Roger, stettlen BEschmid Remo, Riggisberg BEschneider Reto, Würenlos AGstuder Philipp, naters VsTruckenbrod Markus, Zurich ZHVidal Jon, Chiètres FRViviand Thomas, Cornier/FranceWagner Andreas, schönenberg ZHWittwer Pascal, Bischofszell TG
Chef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéralAllenbach René, Grossaffoltern BEBielmann Daniel, Baar ZGBinder Heinz, Rümligen BEEichenberger George, Gelfingen LuKuhn Andreas, spiez BEMader Gregory, Bellach soscheidegger Peter, Buchrain LuWalker Daniel, Bleienbach BEWenger Andreas, Granges so
Nouveaux diplômés de l’examen professionnel 2011