suissetec mag

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Portrait Sandra Kost, championne suisse Page 8 Association Les délégués diminuent les cotisations de membres Page 10 « L’ère de l’énergie solaire a sonné ! De belles perspec- tives s’offrent à nous. » Interviews de Riccardo Mero et Christoph Schaer Page 4 Janvier 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment suissetec mag

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le magazine officiel de l'Association de la technique du bâtiment suissetec

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Page 1: suissetec mag

Portrait

Sandra Kost, championne suissePage 8

Association

Les délégués diminuent les cotisations de membresPage 10

«L’ère de l’énergie solaire a sonné !

De belles perspec- tives s’offrent à nous. »Interviews de Riccardo Mero et Christoph Schaer

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Janvier 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment

suissetecmag

Page 2: suissetec mag

«suissetec mag» voit le jour

Editeur : Association suisse et liechtensteinoise

de la technique du bâtiment (suissetec)

Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud),

Natalie Aeschbacher (aesn)

Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos

Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich

Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79

[email protected], www.suissetec.ch

Concept / réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch

Direction artistique : Beat Kühler Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch

Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits

le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.

Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise

à l’autorisation expresse de l’éditeur.

Photo de la couverture : Sabina Bobst, www.sabinabobst.ch

Dans les coulisses

Elaboration des articles :

Marcel Baud mène une interview.

Vue d’ensemble sur le 1er numéro : Beat Kühler, responsable de la conception et de la mise en page.

Réunion de la rédaction :les thèmes sont définis.

Nouvelle méthode de travail :

Urs Landert explique le système

de rédaction à Marion Dudan.

Séance de production :

Benjamin Mühlemann discute

des dernières retouches.

Seefeld, Zurich : Sabina Bobst prend la photo

pour la couverture.

Prêt pour l’impression :Patrik Persello remplit de l’encre dans une imprimante.

Chaque détail compte :

contrôle de la qualité des photos.

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En bref

Page 3: suissetec mag

Place à l’énergie solaire ! 4Deux innovations donnent un nouvel élan

« Elle est la meilleure 8 dans son métier » Portrait de la championne suisse des

constructeurs d’installations de ventilation

Assemblée des délégués 10Les délégués approuvent une diminution

des cotisations de membres

Développer et diffuser des 16 messages positifs La campagne d’image de suissetec

« On peut toujours 18 en savoir plus » Les nouveaux conseillers énergétiques

de la technique du bâtiment

Offre de formation 19

Une vitrine pour notre associationChère lectrice, cher lecteur,

Vous tenez entre vos mains le tout premier numéro de « suissetec mag ». Des articles captivants et pertinents, illustrés avec profession-nalisme, une mise en page moderne – telles sont nos exigences à l’égard de la nouvelle publication conçue par l’association, paraissant six fois par an. « suissetec mag » n’est pas une nouvelle revue tech-nique, mais une vitrine sur les activités de notre association. L’équipe de rédaction met l’accent sur les acteurs de la technique suisse du bâtiment et sur leurs impulsions – au bénéfice du membre, au sein des sections ou à l’intérieur du secrétariat central.

Dans ce premier numéro, vous trouverez une interview de Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec, à propos de la nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire » développée actuellement. suissetec s’engage à fond pour le tournant énergé- tique et l’énergie solaire, comme le montre l’article sur le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 ». Christoph Schaer, responsable du département Technique et gestion d’entreprise, s’exprime dans un entretien sur l’importance de cette nouvelle journée technique, mise sur pied conjointement avec Swissolar.

Ce numéro souligne à deux reprises le « pouvoir des femmes » dans la technique du bâtiment : d’une part, avec le portrait de Sandra Kost, championne suisse 2011 des constructeurs d’installations de ventila-tion ; d’autre part, avec la réussite de Verena Mosimann, qui a ré-cemment obtenu le brevet fédéral de « conseillère énergétique des bâtiments ».

Les membres de notre rédaction ne prétendraient jamais être les meil-leurs, mais ils se fixent l’objectif de s’améliorer à chaque nouveau numéro. Pour atteindre ce but, nous avons évidemment besoin de vos remarques ! Dites-nous ce qui vous plaît et ce qui vous plaît moins. D’avance merci !

Nouvelle année, nouvelle publication – 2012 s’annonce des plus pro-metteurs ! Dans cette optique, je vous souhaite une agréable lecture, à la découverte de « suissetec mag ». Peter SchilligerPrésident central de suissetec

L’image de nos branches est actuelle-ment le grand sujet qui occupe l’associa-tion. L’objectif est d’améliorer la percep-tion de nos métiers auprès du grand public, et plus particulière-ment, auprès des pro-priétaires.

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suissetecmag Janvier 2012 3

Editorial Sommaire

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Place à l’énergie solaire !L’assainissement énergétique du parc immobilier suisse constitue un défi énorme. A cet égard, l’énergie solaire joue un rôle central. Avec le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 » et la nouvelle formation de « chef de projet en montage solaire », suissetec présente deux innovations qui donneront un élan au tournant énergétique.

Marcel Baud

La formation est synonyme d’innovation. Que l’on participe à un congrès pour s’informer

des derniers développements de la branche ou

que l’on suive une formation continue pour

renforcer ses compétences professionnelles –

la motivation est la même : on ne se contente

pas de discuter du tournant énergétique, mais

on souhaite y contribuer activement, et assurer

par là même sa réussite économique. Avec le

« Congrès chaleur solaire Suisse 2012 » et la

nouvelle formation de « chef de projet en mon-

tage solaire », suissetec propose deux nouveau-

tés qui s’inscrivent dans cette dynamique. Les

chevilles ouvrières de ces projets sont Chris-

toph Schaer, responsable du département

Technique et gestion d’entreprise, et Riccardo

Mero, responsable de la formation. Dans les

interviews qui suivent, les deux membres de

la direction de suissetec nous présentent le

contexte de ces initiatives.

Ils font avancer la formation axée sur l’énergie solaire au sein de l’association : Riccardo Mero (à gauche) et Christoph Schaer.

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électriciens, les installateurs en chauffage, les constructeurs métalliques, les polybâtis-seurs, les ferblantiers, les installateurs sani-taires et les charpentiers sont admis, sous réserve qu’ils soient titulaires d’un CFC. Il va de soi que la formation est aussi ouverte aux techniciens du bâtiment qui ont déjà suivi d’autres formations continues, dont celle de conseiller énergétique. Grâce à la forma-tion de « chef de projet en montage solaire », ils acquièrent les connaissances techniques pratiques dont ils ont besoin sur le chantier pour le montage des installations.Où se situent les principales difficultés au niveau du développement de la formation ?Pour le moment, les travaux avancent sans problèmes. C’est un avantage que les prin-cipales associations participent à ce projet et que toutes les parties prenantes tirent à la même corde. La plus grande difficulté sera d’amener vers l’objectif visé des candi-dats aux profils si différents. Nous envisa-geons donc de structurer chaque module en une partie générale et une spécialisation. On tiendra ainsi compte de l’expérience professionnelle de chaque étudiant ? Exactement. Par exemple, pour les compé-tences en enveloppe du bâtiment, les fer-blantiers et les polybâtisseurs ne devront pas suivre le module de base, mais uniquement la spécialisation qui leur permet d’acquérir les connaissances spécifiques à l’énergie so-laire. De même, un installateur en chauffage pourra se passer du module sur les bases de la thermique. Combien de temps dure la formation ? Nous souhaitons mener les étudiants au brevet fédéral en une année environ.Quand la première volée débutera-t-elle ?Elle doit commencer en automne 2012 et se terminer en décembre 2013.L’objectif est de proposer un brevet fédéral. Quelles sont les exigences de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie OFFT ? L’OFFT exige qu’une ou plusieurs associa-tions professionnelles assument l’organi-sation de la formation. Le règlement d’exa-men, les directives et les identifications

de modules avec les objectifs et les contenus sont d’autres documents exigés par l’OFFT pour un brevet fédéral.Où se déroulera la formation ?Pour l’instant, les cours auront lieu dans les centres de formation de suissetec à Los- torf et de Polybat à Uzwil. Il est aussi prévu d’introduire la formation en Suisse romande,

Riccardo Mero, comment a abouti la formation de « chef de projet en montage solaire » ?La formation de « chef de projet en montage solaire » est la suite logique du conseiller énergétique des bâtiments. Le conseiller éner-gétique analyse et donne un conseil global, de l’enveloppe du bâtiment à la recomman-dation d’un système d’énergie alternatif adapté. Mais il n’exécute aucune installation. Le chef de projet en montage solaire se situe à un stade ultérieur de la chaîne de création de valeur. Jusqu’ici, aucune formation appro-fondie n’était proposée à cet échelon, malgré la forte demande en spécialistes. Cette forte demande découle très certaine-ment de la décision de sortir du nucléaire...Absolument. La décision du Parlement nous oblige à compenser cette énergie. Le photo-voltaïque et la thermie solaire constituent ici des piliers importants.La formation sera structurée de manière modulaire. Certains modules existent déjà, mais il faut en développer d’autres. Comment procédez-vous ?Nous avons tout d’abord défini les compé-tences que doit posséder un chef de projet en montage solaire. Nous pouvons en effet re-prendre certains éléments de nos cours, dont ceux que nous avons développés avec Swis-solar. De plus, les modules de diverses for-mations – ferblantier, spécialiste en chauffage et polybâtisseur – contiennent déjà les com-pétences de chef de projet en montage so-laire. Nous développons les modules man-quants avec notre réseau d’experts. Celui-ci regroupe d’une part des spécialistes de la formation, au bénéfice d’une longue expé-rience technique et didactique, qui travaillent au siège central de Zurich et au centre de formation suissetec de Lostorf ; d’autre part, il réunit des entrepreneurs de la branche qui, avec leur expérience pratique, apportent de bonnes impulsions.A qui s’adresse la formation ? Qui sera admis à la suivre ?Les candidats doivent impérativement être titulaires d’un CFC dans un métier de la tech-nique du bâtiment. Ainsi, les installateurs

Une spécialisation axée sur les systèmes d’énergie solaireMarcel Baud s’est entretenu avec Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec

Nouvelle formationChef de projet en montage solaire avec brevet fédéral

Sous la houlette de suissetec et de

Polybat, la première volée de « chef de

projet en montage solaire » commen-

cera en automne 2012 et durera jusqu’à

fin 2013. Cette formation s’adresse

aux techniciens du bâtiment titulaires

d’un certificat fédéral de capacité

(installateurs électriciens, installateurs

en chauffage, constructeurs métal-

liques, polybâtisseurs, ferblantiers, ins-

tallateurs sanitaires et charpentiers)

qui souhaitent acquérir des connais-

sances approfondies en technique

solaire, axées sur la pratique. Les cours

auront lieu dans les centres de for-

mation de suissetec à Lostorf et de

Polybat à Uzwil. Les documents

d’inscription, le contenu des cours

et des informations complémentaires

seront disponibles dès août 2012.

+ POUR EN SAVOIR PLUS www.suissetec.ch/formation

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au centre de formation suissetec de Colom-bier. Si d’autres écoles souhaitent proposer la formation, elles sont les bienvenues.Diverses associations et organisations assument conjointement la gestion de la formation. Lesquelles ?Selon nous, toutes les associations en lien direct avec les branches concernées : Poly-bat, Swissolar, l’Union suisse du métal (USM), GebäudeKlima Schweiz, l’Union suisse des installateurs-électriciens (USIE) et l’Associa-tion suisse des entreprises de construction en bois (Holzbau Schweiz). La collaboration avec l’organe de coordination de l’Office fédéral de l’énergie est particulièrement im-portante. Ainsi, on est sûr d’exploiter toutes les synergies possibles.Pourquoi suissetec a-t-elle pris la direction du projet ?Notre association étant la plus grande parmi les associations participant au projet, il est judicieux que nous en assumions la res-ponsabilité. D’autant plus que nous bénéfi-cions de l’expérience tirée de la formation de « conseiller énergétique des bâtiments ». Il est naturellement impératif que les autres associations s’impliquent aussi.La filière de « chef de projet en montage solaire » est une formation supérieure. Dans le domaine du solaire, ne faudrait-il pas aussi proposer une offre au niveau de la formation professionnelle initiale ?

La formation de « chef de projet en montage solaire » permet à un technicien du bâtiment motivé et qualifié de devenir spécialiste de l’installation de systèmes d’énergie solaire. Grâce à ses connaissances acquises pen-dant la formation professionnelle initiale, il peut notamment identifier plus facilement les aspects à prendre en compte au niveau des points de branchement des systèmes.

Une grande place sera accordée à cette com-pétence dans la formation, car elle implique une responsabilité certaine…...cette formation n’est donc pas destinée à des personnes débutant dans le métier.C’est exact. Nous refusons une formation professionnelle initiale dans le domaine de l’énergie solaire, car ces connaissances spécialisées sont uniquement destinées à des professionnels au bénéfice de compé-tences techniques dans le bâtiment. Selon nous, vouloir faire des jeunes candidats des spécialistes dans une « niche technique », dès la formation professionnelle initiale, est tout simplement un manque de profession-nalisme. Une formation initiale doit trans-mettre des connaissances générales. Elle constitue la base de la formation continue et de la carrière professionnelle. Avec cette formation, suissetec cherche- t-elle à éveiller l’attention ?On a beaucoup discuté du tournant énergé-tique. Les mesures qui amèneront ce tour-nant doivent se concrétiser rapidement. Il est grand temps d’agir ; il ne faut pas seulement discuter de projets d’assainissement, mais les réaliser. Avec la formation de « chef de projet en montage solaire », nous espérons y contribuer, en proposant au plus grand nombre possible le savoir-faire nécessaire au montage professionnel de systèmes d’énergie solaire. ‹

A qui s’adresse le Congrès ?La manifestation cible tout particulièrement nos membres et nos branches. C’est un programme axé sur la pratique qui attend les participants, avec les toutes dernières in-formations sur le potentiel de la chaleur so-laire en Suisse, les possibilités de forma- tion continue dans le domaine solaire et les immenses perspectives qui s’offrent à nos branches. De plus, de nombreux profession-nels du terrain prendront la parole. Roman Lutz, lauréat du Prix spécial suissetec décer-né lors de la remise du Prix solaire 2010, par-tagera ainsi ses expériences en tant qu’exé-cutant. Jürg Marti, de l’organe de médiation chaleur solaire chez Swissolar, montrera quant à lui comment une installation solaire efficace peut être réalisée. Mais ce n’est pas tout : des entreprises établies, telles qu’Ernst

Christoph Schaer, le 25 janvier prochain à Lucerne se tiendra pour la première fois le « Congrès chaleur solaire Suisse 2012 ». Comment cette manifestation a-t-elle vu le jour ?Swissolar a déjà organisé plusieurs congrès consacrés au photovoltaïque avec beaucoup de succès. En tant que représentant de suis-setec au sein de la direction de Swissolar, il me tenait à cœur de mettre en place une ma-nifestation et plateforme similaire pour la chaleur solaire. L’objectif est de permettre à nos branches de recevoir des informations de première main et de favoriser les échanges. En collaboration avec suissetec, Swissolar a pris en main l’organisation de ce premier congrès dédié à la chaleur solaire en Suisse, afin de créer une offre pour les deux domaines de l’énergie solaire.

Schweizer AG ou Walter Meier AG présente-ront leurs projets phares et expliqueront ainsi les multiples possibilités de la chaleur solaire à l’aide d’exemples pratiques concrets.Le Congrès est volontairement axé sur la chaleur solaire. Pourquoi ?La chaleur solaire est souvent oubliée dans le débat sur l’électricité et la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC), bien qu’elle puisse apporter une contribution non né-gligeable au tournant énergétique. Il est par exemple possible de produire 70% de l’eau chaude sanitaire avec le soleil ; a contrario, cela signifie que l’on peut éco nomiser 70% d’un autre agent énergétique, souvent fossile, sans aucune perte de confort. C’est no tam-ment ce que je comprends par efficacité éner-gétique.

Une journée axée sur la pratiqueMarcel Baud s’est entretenu avec Christoph Schaer, responsable du département Technique et gestion d’entreprise de suissetec

Congrès chaleur solaire Suisse 2012

«Nous devons pro-poser aux tech-

niciens du bâtiment le savoir-faire né-cessaire au montage professionnel de systèmes d’énergie solaire.»

Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec

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suissetec travaille très étroitement avec Swissolar, elle est même active au sein de sa direction. Et, en fin de compte, les installa-tions solaires relèvent aussi de la technique du bâtiment. Des professionnels de nos branches au bénéfice d’une formation solide sont nécessaires pour conseiller le maître de l’ouvrage, incorporer ces installations dans des systèmes de technique du bâtiment toujours plus complexes, assurer le service et intégrer de manière esthétique les ins-tallations solaires aux toitures et aux façades. D’ailleurs, de nombreux professionnels de l’énergie solaire sont également membres de suissetec.Où voyez-vous les principales interfaces entre les deux associations ?Très clairement au niveau de la formation, des aspects techniques et de la clientèle, qui est en grande partie identique. Nos domaines spécialisés sont en contact régulier avec les commissions de Swissolar. Les formations continues, les notices techniques et autres projets sont élaborés en commun, et les éventuelles synergies sont toujours exploitées de manière judicieuse. Les deux secrétariats travaillent aussi très bien ensemble.Avec la décision de sortir du nucléaire, les thèmes liés au développement durable et aux énergies renouvelables occupent encore davantage le devant de la scène. Comment percevez-vous cette tendance au sein de l’association et des branches de la technique du bâtiment ?Les signaux de la nature sont sans équivoque et mesurables. Nous n’avons pas le choix. Ce sont pour moi des raisons suffisantes pour agir immédiatement et commencer finale-ment la mise en œuvre. Par le passé, les si-gnaux politiques n’étaient toutefois pas toujours aussi clairs. Je suis heureux que la direction soit désormais clairement déter-minée car cela donne à nos branches une sé-curité certaine au niveau de la planification. L’incertitude fait ainsi place à la certitude de miser sur le bon cheval en matière d’éner-gies renouvelables et de systèmes énergéti-quement efficaces, même d’un point de vue économique.Est-ce qu’une date est déjà fixée pour la tenue du Congrès en 2013 ?Non, pas encore. Si nos membres se rendent au Congrès le 25 janvier et que l’on peut ainsi constater que la manifestation répond à un besoin, je m’engagerai personnelle- ment pour que la date soit rapidement fixée pour 2013 et que ces congrès consacrés à la chaleur thermique continuent à être orga-nisés. C’est promis ! ‹

L’un des thèmes du Congrès est la « chaleur industrielle », une technologie qui abrite encore un grand potentiel. Pouvez-vous nous dire quelques mots à ce sujet ?Sous le terme « chaleur industrielle », l’idée est la suivante : étendre l’exploitation de la chaleur solaire aux processus industriels né-cessitant de la chaleur. Il ne s’agit donc pas d’une technologie à part entière, mais plutôt d’une utilisation supplémentaire de la cha-leur solaire. De nombreuses installations effi-caces reposent déjà sur ce principe : ins-tallations de séchage de foin et d’herbes, processus de fusion de paraffine, spas, etc. Malheureusement, on parle encore relative-ment peu de la chaleur industrielle. Nous vou-lons changer cela car, comme vous l’avez dit, ce domaine abrite encore un potentiel in-fini ! Comment les sujets ont-ils été définis et les intervenants choisis ?Il était pour nous très important de mettre l’accent sur la pratique. Nous avons donc in-vité de nombreux professionnels du terrain à prendre la parole. Des représentants des cantons et de la Confédération ainsi que des personnalités du monde politique s’expri- meront aussi dans le cadre d’une table ronde. Ainsi, le président central Peter Schilliger défendra la position de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâti-ment et le conseiller national Roger Nord-mann celle d’un politique actif dans le débat énergétique.Qu’est-ce qu’attend suissetec du Congrès ?Nos branches constituent une part essentielle du tournant énergétique, notamment au niveau de la mise en œuvre. Il suffit de penser que les maîtres de l’ouvrage et nos membres traitent directement entre eux 60% de tous les projets de rénovation pour mesurer la responsabilité que nous assumons. De nombreuses entreprises membres sont, aujourd’hui déjà, très actives en matière d’installations solaires. Il est toutefois né-cessaire de mobiliser toutes les forces pour atteindre les objectifs climatiques et éner-gétiques fixés. En montrant aux participants le potentiel disponible, des exemples tirés de la pratique et les possibi lités de formation continue, nous souhaitons motiver les pro-fessionnels de nos branches à exploiter acti-vement ce marché à forte croissance et à contribuer de manière significative au tour-nant énergétique. C’est selon moi une valeur sûre dans des temps incertains.Pourquoi suissetec a-t-elle décidé d’orga-niser la manifestation en collaboration avec Swissolar, l’Association suisse des professionnels de l’énergie solaire ?

«Le Congrès chaleur solaire

donne les toutes dernières informa-tions sur le poten-tiel de la chaleur solaire en Suisse.»

Christoph Schaer, responsable du dépar-tement Technique et gestion d’entreprise de suissetec

Congrès chaleur solaire Suisse 2012

Le « Congrès chaleur solaire Suisse

2012 » aura lieu pour la première fois le

25 janvier 2012. Le lieu de la manifes-

tation est le Grand Casino de Lucerne.

Les exposés et la table ronde sont

orientés sur les deux thèmes centraux

suivants : « Chaleur solaire – une

contribution essentielle au tournant

énergétique » et « Concepts éprou-

vés et nouvelles tendances ».

Le Congrès est organisé par l’Associa-

tion suisse des professionnels de

l’énergie solaire Swissolar et l’Asso-

ciation suisse et liechtensteinoise

de la technique du bâtiment suissetec.

+ POUR EN SAVOIR PLUSwww.swissolar.ch/chaleursolaire2012

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« Elle est la meilleure dans son métier »Aux championnats suisses de la technique du bâtiment 2011, Sandra Kost a montré à ses adversaires masculins ce dont elle était capable – et a décroché la médaille d’or chez les constructeurs d’installations de ventilation. Lors d’une visite sur son lieu de travail à Grosswangen (LU), elle nous explique pourquoi, après une maturité en Allemagne, elle a décidé d’effectuer un apprentissage en Suisse.

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Portrait

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Une forte animation règne dans la halle de

montage de l’entreprise Air Five AG. Aux diffé-

rents postes de travail, on coupe des tôles, on

discute des plans et des collaborateurs de di-

rection donnent des instructions. L’une d’eux

est Sandra Kost. Elle conseille justement Flo-

rian Blättler sur l’inscription des cotes. L’ap-

prenti de troisième année ne tarit pas d’éloges

à l’égard de son enseignante : « Elle est à la

pointe de la technique et la meilleure dans son

métier. » Il compte bien mettre à profit tout ce

qu’il a appris de la championne suisse lors de

l’examen de fin d’apprentissage qui l’attend en

début d’année.

Sandra Kost ne se considère pas nécessaire-

ment comme un modèle. Mais il lui tient à cœur

d’encourager les autres par son exemple. La

jeune Allemande de 22 ans concède que, après

les championnats suisses, le quotidien a repris

ses droits. Un quotidien rythmé par son travail

et sa formation. Depuis septembre dernier,

Sandra Kost est en effet inscrite à la Haute

école de Lucerne. Elle a commencé des études

au sein du département Technique et architec-

ture, parallèlement à son emploi ; elle devrait

décrocher son Bachelor d’ingénieure en tech-

nique du bâtiment en 2015. D’ici là, elle parta-

gera son temps entre son travail, 60%, et ses

études, 40% ; « donc plus beaucoup de loisirs »,

déclare-t-elle sans détour.

Tenter sa chance en SuisseOn peut se demander pourquoi, après avoir

obtenu une maturité en Allemagne, Sandra

Kost a décidé d’effectuer une formation ma-

nuelle en Suisse. «  Après 13 ans consacrés

exclusivement à l’école, je devais tout simple-

ment faire quelque chose », explique-t-elle en

insistant sur « faire ». Quelque chose de tech-

nique avant tout. Elle a alors cherché en vain

une place d’apprentissage dans les environs

de sa ville d’origine, Pforzheim, située à proxi-

mité de Stuttgart. Après que des connaissances

se sont installées en Suisse, elle a eu l’idée de

tenter sa chance ici. Même s’il était déjà tard

pour envoyer des lettres de candidature en vue

de commencer un apprentissage à la rentrée

2008, l’opportunité de suivre une formation

initiale au sein de l’entreprise Air Five s’est vite

présentée : « J’ai effectué un stage de préap-

prentissage d’une semaine et j’ai su que c’était

ce que je voulais  !  » Sandra Kost a saisi sa

chance et a déménagé à Luthern (LU), dans les

environs de son entreprise formatrice. Avec ses

18 ans, elle faisait alors partie des élèves les

plus âgés de l’Ecole professionnelle des arts et

métiers de Zurich (BBZ). Mais cela n’a pas posé

problème. Par chance, un apprenti encore plus

âgé qu’elle a endossé le rôle de leader. Par

contre, le suisse allemand a été plus probléma-

tique. Même si elle s’y est entre-temps très bien

habituée, elle doit aujourd’hui encore se concen-

trer lorsque ses collègues « bafouillent » entre

eux. Mais c’est le seul obstacle auquel elle a

été confrontée en tant qu’Allemande. Contrai-

rement au cliché des voisins du nord mal aimés,

Sandra Kost s’est toujours sentie à l’aise en

Suisse, tant dans les grandes villes que dans la

périphérie de Lucerne. Elle n’a en tout cas ja-

mais été exclue en raison de son origine : « Au

contraire, j’ai été très bien accueillie, au travail

comme à l’école. J’ai tout de suite été acceptée

partout. »

Plus besoin d’un abonnement de fitnessElle apprécie particulièrement la grande diver-

sité que lui offre son métier : « On voit chaque

jour quelque chose de nouveau. Chaque chan-

tier est unique et on rencontre beaucoup de

gens. » Son employeur réalise toutes sortes de

projets – de la maison individuelle au grand

complexe immobilier. Actuellement, ils mettent

en place des installations dans l’hôpital canto-

nal de Lucerne. A la question de savoir si, dans

un métier typiquement masculin, une femme

doit être encore plus performante, Sandra Kost

répond par l’affirmative. « Dans ces métiers,

avoir une bonne condition physique est impor-

tant pour les femmes », explique-t-elle. Avec le

temps, elle a développé les muscles de ses

bras et n’a désormais plus besoin de fréquenter

un centre de fitness  ! Elle précise cependant

que, sur le chantier, des « gentlemen » veillent

à ce qu’elle ne porte pas toute seule des

charges très lourdes. « Les hommes sont vrai-

ment prévenants », souligne Sandra Kost. Pen-

dant quelques temps, elles ont d’ailleurs été

trois apprenties au sein de l’entreprise. « Ce

n’était pas courant de voir trois constructrices

d’installations de ventilation surgir sur le chan-

tier », se souvient-elle en souriant. L’une de ses

camarades a malheureusement dû entre-temps

arrêter son apprentissage pour des raisons

physiques. Mais la troisième est toujours dans

le métier. « Je l’ai motivée », dit-elle fièrement.

Lorsqu’elle n’installe pas de canaux de venti-

lation ou qu’elle n’est pas plongée dans ses

cours, Sandra Kost passe du temps avec son

chien ou se balade à moto dans la région. Elle

souhaite fonder une famille un jour. « Mais je

veux d’abord étudier et ensuite acquérir de

l’expérience professionnelle pendant encore en

tout cas deux ans. » Elle espère surtout que,

plus tard, elle pourra concilier vie familiale et

vie professionnelle. Si elle vise cet objectif avec

autant de détermination que le titre de cham-

pionne suisse, nul doute qu’elle l’atteindra. ‹

Sandra Kost conseille Florian Blättler sur l’inscription des cotes. L’apprenti de troisième année « profite énormément » des connaissances de la cham-pionne suisse.

Médaillée d’or à Pratteln: la jeune femme de 22 ans a mon-tré à ses concurrents mascu-lins de quoi elle était capable.

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« L’assemblée des délégués d’automne au

«Swissôtel» est moins prestigieuse que celle de

printemps organisée au Liechtenstein, mais elle

est presque plus importante  », a souligné le

président central Peter Schilliger dans son

discours de bienvenue. En effet, les délégués

devaient approuver sans opposition toutes les

motions à l’ordre du jour, dont le budget 2012

qui, selon Peter Schilliger, «  jette les fonde-

ments d’un exercice couronné de succès ».

Dans son compte rendu, le président de l’asso-

ciation a informé les délégués des dernières

actualités. Il a notamment mentionné la réno-

vation des locaux destinés à la restauration

(cafétéria et restaurant) du centre de formation

de Lostorf, la nouvelle formation de « chef de

projet en montage solaire » et la diminution des

primes Suva, dont les taux de base ont pu être

réduits de deux échelons, à la suite d’une de-

mande ferme. Ainsi, le taux de prime net a dimi-

nué de 8% pour les entreprises d’installation.

Diminution des cotisations de membres La diminution des cotisations de membres a

constitué un point central parmi les thèmes liés

aux finances. Les délégués ont approuvé la

motion permettant aux membres de suissetec

de profiter de cotisations réduites en 2012.

Après que les grandes entreprises ont bénéficié

dernièrement d’une réduction des charges

grâce à une plus grande dégression, toutes les

entreprises profitent dorénavant au même titre

d’une diminution des cotisations. Ainsi, les

quelque 3500 membres de l’association versent

une cotisation de base réduite de CHF 100 pour

leur affiliation. Celle-ci s’élève dorénavant à

CHF 150. Les pertes en résultant ont déjà été

prises en compte lors de l’élaboration du

budget.

La campagne d’image, poste le plus important du budgetDans le cadre des explications sur le budget du

compte d’exploitation, le vice-président Heinz

Rohner a mentionné que la poursuite de la

campagne d’image constituait le plus grand

engagement financier. L’association investit

CHF 400 000 dans les mesures de communi-

cation prévues. Selon le responsable des

finances, le passage à une nouvelle version du

programme de comptabilité et le développe-

ment de supports de cours et d’examens de

modules communs sont aussi des postes im-

portants parmi les 40 projets.

Du côté des recettes, Heinz Rohner s’attend à

de fortes augmentations, surtout au niveau des

produits des émoluments de cours. Les nou-

veaux cours, la bonne fréquentation des centres

de formation et l’ouverture de classes supplé-

mentaires expliquent cette hausse. Toutefois, il

en résulte aussi des charges plus élevées.

Le budget 2012 prévoit une perte de CHF 36 700.

Ce résultat contient des amortissements à hau-

teur de CHF 1149 800. Selon Heinz Rohner, les

liquidités positives qui en découlent permet-

tront de financer, par des fonds propres, tous

les investissements envisagés en 2012.

Les travaux de rénovation prévus au secrétariat

central zurichois, qui se chiffrent à CHF 422 000,

constituent le plus grand projet dans le budget

d’investissements.

Ils comprennent l’ouverture et l’agrandisse-

ment du bureau de réception, ainsi que la répa-

ration du raccordement au chauffage urbain,

selon les instructions de l’EPF.

Information concernant la campagne d’imageLe responsable de la communication Benjamin

Mühlemann a donné des informations sur le

projet « Image de la technique du bâtiment »

(voir p. 16). Les résultats décevants du sondage

Isopublic auprès de la population sont commu-

niqués à l’interne pour une meilleure compré-

hension des mesures prévues.

Selon l’Office fédéral de la formation profes-

sionnelle et de la technologie OFFT, le terme

« technicien du bâtiment » ne peut pas être intro-

La bonne marche des affaires permet de diminuer les cotisations de membresCotisations de membres, budget et campagne d’image : voilà les points essentiels traités à l’assemblée des délégués d’automne du 25 novembre 2011. Dans l’ensemble, 104 délégués représentant 174 voix ont répondu à l’invitation de suissetec à Zurich Oerlikon.

Marcel Baud

Elections de remplacement

Dans le cadre de l’AD d’automne, René Fasler de l’AHTV (Association argovienne de la TB) a été élu nouveau prési-

dent de la commission de surveillance des cours interentreprises. René Fasler remplace Christian Gloor (délégué de la section de Berne), qui exerçait cette fonction depuis 2006.

Martin Klaus (section de la Suisse du nord-ouest) succède à Hans-Ulrich Ammeter, membre suppléant dé-

missionnaire de la CGVC.

10

Informations internes

Page 11: suissetec mag

De gauche à droite : Viktor Scharegg, président de la section ATB Grisons, Heinz Rohner, vice-président.

Peter Schilliger, président central

Alois Gartmann, respon-sable de la formation pro-fessionnelle supérieure

Heinz Rohner, vice-président

Benjamin Mühlemann, responsable de la communication

Riccardo Mero, responsable de la formation

Les membres du comité central Anne-Laure Hählen, Thierry Bianco, Giuseppe Rigozzi et Georg Gallati

(de gauche à droite).

Yves Roduit, Pierre-Alain Burgener, section suissetec Valais Romand,

Anne-Laure Hählen, membre du comité central, Freddy Moret, responsable du secrétariat romand

(de gauche à droite).

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suissetecmag Janvier 2012 11

Page 12: suissetec mag

duit actuellement, car les écoles supérieures

utilisent déjà des désignations similaires (che-

vauchement). Celles-ci octroient notamment le

titre « technicien ES ». En ce qui concerne l’ho-

mologation du terme « technicien du bâtiment »,

il faut attendre l’uniformisation internationale

des désignations professionnelles. Celle-ci aura

lieu dans les 4 à 5 ans.

Les topentreprises formatrices remplacent les entreprises formatrices qualifiéesRiccardo Mero, responsable de la formation

chez suissetec, a présenté aux délégués la

nouvelle orientation des entreprises formatrices

qualifiées. Celles-ci doivent se profiler comme

des «  éléments phares  » de la technique du

bâtiment et agir comme des entreprises mo-

dèles, garantes d’une excellente formation des

apprentis. Comme l’a précisé Riccardo Mero,

le département de la formation a donc déve-

loppé de nouveaux critères de qualité avec une

vingtaine de représentants d’entreprises forma-

trices qualifiées. La certification en tant qu’en-

treprise formatrice qualifiée demeure faculta-

tive, sous la forme d’une auto-déclaration.

Par ailleurs, un logo a spécialement été créé

pour les « topentreprises formatrices ». Il sera

notamment utilisé sur le site Internet www.

topapprentissages.ch et par les topentreprises.

Supports de cours communs Grâce à Alois Gartmann, responsable de la

formation professionnelle supérieure, les délé-

gués ont jeté un premier coup d’œil aux nou-

veaux supports de cours communs. Un chapitre

provisoire tout juste sorti de presse en mains,

il a montré comment les supports de cours

seront structurés à l’avenir, afin de garantir un

niveau de qualité très élevé sur le plan de la

méthodologie. Une mise en page attrayante

avec suffisamment d’espaces libres invite les

étudiants à la lecture. Des graphiques clairs

encouragent par ailleurs la compréhension et

l’assimilation de nouveaux contenus de cours.

Enfin, chaque chapitre se termine par un ré-

sumé bref et précis des informations essen-

tielles. ‹

Augmentation des salaires

Sous la houlette du membre du comité cen-tral Georg Gallati, suissetec, et les parte-naires des négocia-

tions de la CCT ont fixé conjointement les salaires pour 2012 : la masse salariale globale de tous les collabo-rateurs des branches de la tech- nique du bâtiment soumis à la conven-tion collective de travail (CCT) est augmentée de 1,7%.

Chaque collaborateur astreint à la CCT dans les branches ferblanterie / enveloppe du bâtiment, clima chauf-fage, clima ventilation / froid et sani-taire / eau / gaz reçoit CHF 50 par mois comme part à l’augmentation générale des salaires. Le solde est à répartir individuellement selon les performances.

Ne sont pas soumis à cette réglemen-tation les contrats de travail conclus dès le 1er juillet 2011. En outre, les aug-mentations de salaire octroyées à partir du 1er juillet 2011 peuvent être comptabilisées dans les augmenta-tions de salaire de l’année prochaine. Une adaptation supplémentaire a été réalisée dans le domaine des sa-laires minimaux pour monteurs 1 (avec certificat fédéral de capacité) : ces derniers seront augmentés de CHF 50 par mois dès la cinquième an-née après l’examen de fin d’appren-tissage à CHF 4600 et de CHF 100 par mois dès la sixième année après l’examen de fin d’apprentissage à CHF 4800.

Angelo Grisoni, Michele Moreschi et Massimo Frizzi, membres du comité de la section du Tessin et Moesano, Flavio Bassetti, responsable du secrétariat du Tessin.

Hommage à Eduard Kull et Jean-Louis Marmillod

Le président d’honneur et membre d’honneur Eduard Kull est décédé le 14 novembre 2011. Le président central Peter Schilliger a rendu hom-mage à Edouard Kull qui, tout au long de sa vie, s’est dévoué corps et âme au métier de ferblantier. Sa personnalité avenante lui a permis d’atteindre de nombreux objectifs en tant que président central de l’an-cienne ASMFA, un poste qu’il a oc-cupé pendant de nombreuses années. Eduard Kull a été une figure de proue de l’association, qui sera diffi-cile à remplacer.

Avec le départ de Jean-Louis Mar-millod survenu le 10 octobre 2011, Peter Schilliger a dû annoncer un autre décès. Ancien président de la Fédé-ration Vaudoise des Maîtres Ferblan-tiers, Appareilleurs et Couvreurs, il s’est toujours distingué par sa par-ticipation active lors d’assemblées de délégués, et son caractère bien-veillant et accueillant était apprécié de tous.

Les délégués ont rendu hommage aux deux défunts en observant une minute de silence.

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12

Informations internes

Page 13: suissetec mag

Le lieu de la 53e assemblée générale était

différent des AG précédentes, mais son

contenu était tout aussi réjouissant. En effet,

cette année aussi, Luzius Willi, président de la

CTB, a présenté des chiffres très positifs aux

membres. Comme il l’a annoncé dans son

rapport annuel, le chiffre d’affaires a de nou-

veau augmenté de 2,5% par rapport à l’année

précédente. Autre élément positif souligné par

le président de la CTB : aucune perte sur dé-

biteurs n’a été déplorée. Compte tenu de la

bonne marche des affaires, le conseil d’admi-

nistration a par ailleurs décidé d’accorder un

nouveau rabais important sur la cotisation de

membre. De plus, Luzius Willi a demandé de

verser aux coopérateurs un dividende de 7%

sur le capital de bons de participation libéré. La

demande a été approuvée sans voix contraire.

Le président a expliqué la marche réjouissante

des affaires de la Coopérative par la bonne

situation conjoncturelle et l’importante deman-

de de la technique du bâtiment en produits

et services. Par ailleurs, il voit dans la décision

de sortir du nucléaire de grands défis et de

grandes opportunités pour les branches con-

cernées.

Enfin, Luzius Willi a informé que la CTB gérait

son propre site Internet depuis le printemps

2011 (www.egt-ctb.ch). Outre des informations

générales, celui-ci comprend une fonction pour

rechercher des produits ainsi que des liens vers

les fournisseurs.

Objectif plus qu’atteintEn sa qualité de directeur de la CTB, Urs Hof-

stetter a ensuite commenté les comptes annuels.

Il s’est en particulier réjoui de l’augmentation du

chiffre d’affaires, des déductions d’escomptes

auxquelles les membres recourent de plus en

plus et des rabais plus importants accordés par

les fournisseurs. C’est pour lui la preuve que,

par rapport à l’année passée, la CTB a encore

mieux atteint son objectif – assurer à ses

membres les plus grands avantages possibles

lors de l’achat de marchandises.

Les coopérateurs ont approuvé les comptes

annuels à l’unanimité, ainsi que l’utilisation du

bénéfice annuel et la décharge au conseil

d’administration.

Peter Schilliger félicite la Coopérative d’achat de son travailAvec Peter Schilliger, président central de

suissetec, un invité de premier plan a assisté

à l’assemblée générale. Dans son discours, il a

remercié les coopérateurs de leur fidélité envers

suissetec et a souligné l’importance de la CTB

pour l’association suisse et liechtensteinoise

de la technique du bâtiment et ses membres. Il

a également relevé l’engagement dont la CTB

fait preuve pour maintenir un excellent réseau

qui permet de concentrer les synergies vers le

secrétariat de Zurich. Enfin, Peter Schilliger a

fait remarquer que la Coopérative profite tant

aux entrepreneurs de la branche qu’aux four-

nisseurs, car les deux parties bénéficient ainsi

de meilleures possibilités de gains sur le mar-

ché. (baud) ‹

Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTB : une année couronnée de succèsLa 53e assemblée générale ordinaire de la Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTB s’est de nouveau tenue à Berne mais, pour une fois, au « Schweizerhof », et non à l’hôtel Bellevue. Les coopérateurs se sont réjouis de la bonne marche des affaires qui a marqué l’année 2010 / 2011 et de la nouvelle augmentation du chiffre d’affaires de 2,5%.

+ INFORMATIONS ET CONTACT

Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment CTBDirecteur : Urs HofstetterAuf der Mauer 11, case postale8032 Zurich

Téléphone 043 244 73 [email protected]

www.egt-ctb.ch

Des coopérateurs satisfaits : l’assemblée des délégués approuve à l’unanimité toutes les motions soumises à son vote.

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Organisations sœurs

Page 14: suissetec mag

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«Après un match de football éprouvant le dimanche après-midi, je dois recharger mes batteries. Et

pour reprendre des forces, l’endroit que je préfère est le restaurant Sunshine Hill à Stäfa, qui domine le lac de Zurich. Ici, je peux décompresser et déguster de bons petits plats. Il y en a pour tous les goûts : des steaks savoureux sur ardoise jusqu’aux fajitas, en passant par les côtes de porc. Le dimanche, les randonneurs et les gastronomes se laissent tenter par un brunch améri-cain et un buffet à discrétion. Mais le top, c’est la su-perbe vue panoramique sur le lac de Zurich.»Informations et accès : Sunshine Hill

American Bar & Restaurant, Bergstrasse 202, 8712 Stäfa

De la gare de Stäfa, prendre le bus 950 en direction

d’Oetwil am See, jusqu’à l’arrêt Stäfa, Schützenhaus

Wanne.

+ POUR EN SAVOIR PLUSwww.sunshinehill.ch

Sebastiano CataldoAge : 24 ans

Profession : collaborateur du service de comptabilité

financière au sein du secrétariat central de Zurich

Loisirs : football

Equipe : FC Küsnacht

Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent des lieux ou activités qu’ils apprécient particulièrement. Pour commencer, voici un restaurant recommandé par Sebastiano Cataldo.

Après l’effort, le réconfort

14

Temps libres

Page 15: suissetec mag

L’entreprise membre de suissetec a décidé

en 2008, déclarée «  Année internationale de

l’assainissement » par l’ONU, d’apporter son

aide pour améliorer la situation en matière

d’assainissement dans les pays en développe-

ment. Ainsi, en 2011, on s’est intéressé à Breü ;

accessible seulement par avion depuis le

Pérou, ce petit village est situé au milieu de la

région amazonienne, à la frontière brésilienne.

Pour la population, composée de membres de

diverses tribus indiennes et de métis, l’appro-

visionnement en eau propre était catastro-

phique. Les habitants recueillaient de l’eau de

pluie dans des tonneaux ou creusaient des

trous eux-mêmes afin d’y puiser de l’eau. Ce-

pendant, plus la saison sèche durait, plus il était

difficile de recourir uniquement à ces possibi-

lités d’approvisionnement rudimentaires.

Une œuvre d’entraide suisse s’engageLa mission suisse indicamino a été informée de

la situation et a décidé d’intervenir. Depuis plus

de 50 ans, l’œuvre d’entraide apporte son

soutien aux groupes indiens de la plaine ama-

zonienne du Pérou. A Breü, l’objectif était de

fournir aux habitants un approvisionnement en

eau efficace au moyen d’un puits d’eau souter-

raine.

En mai 2007, Manfred Kämpf d’indicamino s’est

ainsi rendu à Breü afin de tenter d’y réaliser un

forage. Les conditions étaient difficiles. Avec

l’aide de volontaires locaux et après trois se-

maines de dur travail, Manfred Kämpf a cepen-

dant réussi à creuser un puits profond de 15

mètres avec une foreuse manuelle. Il s’est mal-

heureusement avéré que l’afflux d’eau souter-

raine n’était pas assez important. Comme on

l’avait redouté, le nouveau puits, équipé d’une

simple pompe manuelle à manivelle, ne four-

nissait que des quantités d’eau insuffisantes.

La solution : une pompe fonctionnant à l’énergie solaireAfin de porter l’approvisionnement en eau à un

niveau satisfaisant, l’entreprise Preisig AG a fait

don d’une pompe fonctionnant à l’énergie so-

laire. Grâce à cette installation, l’eau souter-

raine s’écoulant lentement peut désormais être

pompée continuellement et stockée dans un

réservoir.

Après des mois de préparation, les caisses de

matériel sont arrivées à Lima, capitale du Pérou,

et ont été transportées, par camions et par

avions, vers leur lieu de destination finale. Le

réservoir d’eau, une citerne d’une capacité de

1100 litres, a même été acheminé par un héli-

coptère militaire.

La situation géographique de Breü, entre le

tropique du Capricorne et l’Equateur, a consti-

tué un défi intéressant sur le plan de l’énergie

solaire. Selon la saison, le soleil est au nord ou

au sud. Afin de garantir une utilisation maximale

de l’énergie solaire, le panneau photovoltaïque

a été installé de manière à ce qu’il soit orienté

de manière optimale en fonction de l’angle

d’incidence.

Aujourd’hui, à la grande satisfaction de tous les

participants au projet, l’installation dépasse

même les attentes en termes de performance.

Les habitants de Breü ne sont en effet pas les

seuls à bénéficier désormais d’un approvision-

nement en eau propre ; pendant la saison

sèche, des populations plus lointaines pourront

aussi se procurer l’eau nécessaire au puits

fonctionnant à l’énergie solaire. ‹

De l’eau grâce au soleilBreü est situé au cœur de la forêt amazonienne du Pérou. Ses habitants vivent dans des maisons recouvertes de feuilles de palmier, dans des conditions très modestes. Jusqu’il y a peu, l’approvisionnement en eau potable était précaire. L’entreprise membre zurichoise Preisig AG a offert une pompe fonctionnant à l’énergie solaire et, aujourd’hui, la situation a considérablement évolué.

Texte adapté par Marcel Baud

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L’énergie renouvelable comme aide au développement. Le panneau solaire fournit l’énergie nécessaire à la nouvelle pompe à eau installée à Breü, au Pérou.

Tout sauf une évidence : de l’eau propre sortant du robinet.

suissetecmag Janvier 2012 15

Engagement

Page 16: suissetec mag

Les efforts considérables qu’entreprend

l’association afin d’améliorer l’image de nos

métiers se basent sur un sondage représentatif

auprès de la population mené au printemps

dernier. Dans l’ensemble, l’enquête révèle que

les professionnels des branches de suissetec

obtiennent des valeurs moyennes, par rapport

à leurs compétences, leur capacité à innover

ou la qualité de leurs conseils. La direction de

suissetec communique actuellement ces résul-

tats afin de renforcer la compréhension des

fondements sur lesquels reposent les mesures

visant à promouvoir l’image de nos branches.

Introduction de la désignation profession-nelle « technicien du bâtiment »L’une de ces mesures consiste à revoir les

noms des professions. L’objectif à long terme

est d’introduire une désignation professionnelle

uniforme pour tous les métiers de suissetec,

«  technicien / technicienne du bâtiment  », en

précisant la spécialisation. Selon les premières

discussions menées avec l’Office fédéral de la

formation professionnelle et de la technologie

OFFT, ce ne sera pas chose facile. Il existe en

effet un risque de chevauchement avec les

Ecoles supérieures, qui octroient le titre de

« technicien ES ».

L’appellation « technicien du bâtiment » pour-

rait cependant être homologuée dans les

quatre à cinq ans, dans le cadre de l’uniformi-

sation internationale des désignations profes-

sionnelles. Une consultation est actuellement

en cours auprès des comités de domaine afin

de décider de la suite de la procédure.

Continuer à développer la formation « Persona »La formation « Persona », qui sera bientôt dis-

ponible en Suisse romande, connaît un grand

succès en Suisse alémanique. Afin de renforcer

encore cette offre, les nouveaux modules sui-

vants seront introduits  : «  Mes apprentis  »,

« Mes instructions aux clients » et « Mon opti-

misation des ressources ». Dans le cadre du

dernier séminaire, l’objectif pour les partici-

pants est de réfléchir à leur comportement en

cas de situations stressantes, d’apprendre à

bien gérer le temps et de connaître leurs limites

en termes de charge de travail. Les modules

conduits jusqu’ici, tels que « Mon comporte-

ment  », «  Ma communication  » ou «  Mon

client », continueront bien sûr à être proposés.

Par ailleurs, on évalue actuellement la possi-

bilité d’inclure des modules pour cadres.

Le chantier du 21e siècleDe son côté, Ueli Schenk, Dr en droit, respon-

sable du service juridique de suissetec, s’inves-

tit aussi à fond. Il gère actuellement un sous-

projet lié aux conditions de travail sur les

chantiers. Entre-temps, un groupe de représen-

tants de diverses associations s’est réuni, dont

des personnes se chargeant de la politique

sociale dans le second œuvre. Des profession-

nels du terrain sont aussi inclus dans le groupe

et, ensemble, ils élaboreront des mesures vi-

sant à faire entrer le chantier dans le 21e siècle.

Toutes les mesures seront ensuite reprises

dans une campagne publicitaire / RP, qui est

actuellement conçue au sein du département

de communication. L’objectif n’est pas de

conduire une campagne publicitaire tradition-

nelle. Il s’agit bien au contraire de développer

un paquet de mesures harmonisé qui soit inté-

gré dans l’ensemble du travail RP de l’agence.

Des ambassadeurs sur FacebookL’association a récemment lancé la plateforme

« suissetec young professionals ». De jeunes

techniciens du bâtiment actifs ont été mis à

contribution et agissent comme des ambassa-

deurs de leurs métiers. La plateforme se trouve

sur le réseau social Facebook. Peu à peu, le

projet prend vie ; des contenus sont ajoutés,

des discussions très intéressantes sont menées

et des concours sont organisés. La plateforme

étant ouverte au public, les personnes intéres-

sées ne doivent pas nécessairement posséder

un compte Facebook pour y accéder. ‹

Le sondage donne des valeurs « moyennes » (notes inférieures à 8). Les résultats sont très décevants aux points « connaissances des besoins des clients » et « capacité à innover ». Le point « com-pétence » est par contre encourageant.

Développer et diffuser des messages positifsL’image des branches de la technique du bâtiment est actuellement le grand sujet qui occupe l’association. Plusieurs sous-projets sont menés d’arrache-pied avec l’objectif d’améliorer la perception de nos métiers auprès du grand public, et plus particulièrement, auprès des propriétaires.

Benjamin Mühlemann

Résultats du sondage

Dans un sondage représentatif, on a deman-dé aux propriétaires ce qu’ils pensaient des professionnels dans les branches... Sanitaire — CVCF — Ferblanterie —

1 = ne s’applique pas du tout10 = s’applique entièrement

Formation exigeante

Connaissent mes besoins

Veillent à une haute qualité de vie

Présentent les coûts de manière transparente

Innovants

Critères de qualité élevés

Répondent à mes besoins avec flexibilité

Respecteux de l’énergie et de l’environnement

Fiables, respec-tent les délais

Compétents

Bons conseillers

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positif

8,06,5

négatif

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Page 17: suissetec mag

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Jusqu’ici, les garanties de construction étaient généralement conclues sous la

forme de cautionnements solidaires sur deux ou cinq ans. Cependant, une nouvelle

tendance est apparue tout récemment : les maîtres de l’ouvrage – et les entreprises

générales – sont toujours plus nombreux à exiger, à la place de cautionnements so-

lidaires, ce que l’on appelle des « garanties abstraites ». Il ne s’agit pas de caution-

nements solidaires, mais de contrats de garantie au sens de l’art. 111 CO.

En quoi diffèrent ces deux formes de garantie ? Un cautionnement solidaire peut

seulement être exigé lorsque tous les litiges juridiques et les exceptions découlant

du contrat de base sont réglés ; par contre, dans le cadre d’une garantie abstraite,

donc d’un contrat de garantie, le garant doit verser la somme convenue à la pre-

mière demande du bénéficiaire. Dans le cas d’un cautionnement solidaire, la caution

peut objecter que la demande de paiement est injustifiée en raison, par exemple, de

l’absence des défauts invoqués ou du fait que l’entrepreneur n’avait pas été informé

des défauts, etc. Tant que de telles exceptions ne sont pas clarifiées, la caution ne

doit pas payer. Le contrat de garantie n’offre pas cette possibilité : le garant est

contraint de payer dès que le bénéficiaire l’exige ; les éventuels litiges relevant de la

présence des défauts ou d’autres droits seront traités ultérieurement.

Pour le maître de l’ouvrage, la garantie abstraite sous forme de contrat de garantie

est plus avantageuse car il reçoit immédiatement la somme convenue. Comme le

garant doit assumer un plus grand risque que la caution, la garantie abstraite est

plus chère que le cautionnement solidaire. Il faut être particulièrement attentif à ce

point car c’est généralement à l’entrepreneur de payer les coûts de la garantie.

Avant de signer le contrat, vérifiez la formulation des dispositions relatives à la garan-

tie. Les garanties abstraites sont facilement reconnaissables par des formules telles

que « à la première demande » ou « le garant renonce à faire valoir des exceptions

résultant du contrat de base ». Les coûts de la garantie que vous devez prendre

en charge sont beaucoup plus élevés que pour un cautionnement solidaire, notam-

ment parce que suissetec ne peut pas octroyer des garanties abstraites et que

les banques imputent le montant de ces garanties sur votre limite de crédit.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter notre service juridique.

Garanties de construction : attention !Ueli Schenk

Cautionnements solidaires versus garanties abstraites

Garanties de construction

Cautionnement solidaire Garantie abstraite

Etabli par suissetec, une banque ou une assurance

Etablie par une banque uniquement

Paiement seulement lorsque les questions juridiques sont clarifiées

Paiement à la première demande, presque sur la base d’un simple soupçon

Solution relativement bon marché, surtout avec suissetec comme caution

Imputation sur la limite de crédit pendant toute la durée de la garantie

Solution recommandée par suissetec

Risque et coûts plus élevés, solution non recommandée par suissetec

Que vous ayez lu le nouveau magazine de la pre-

mière à la dernière page ou que vous l’ayez seulement

survolé, dites-nous ce que vous pensez de « suissetec

mag ». Quels articles avez-vous trouvé intéressants,

quels articles vous ont moins plu ? Comment évaluez-

vous les photos et la mise en page en général ? Selon

vous, quels autres thèmes auraient dû être abordés ?

Vos remarques sont très importantes pour nous.

Donnez-nous votre avis  ! Parmi les personnes qui

nous transmettent leurs remarques, nous tirons au

sort un sac à dos suissetec avec un contenu surprise.

Pour nous écrire, deux solutions :

+ COURRIEL/PLATEFORME [email protected]

www.facebook.com/suissetecyoungprofessionals

Merci beaucoup !

P.S. – Vous avez un sujet susceptible d’intéresser nos

lectrices et lecteurs  ? Alors n’hésitez pas à nous

écrire, nous sommes toujours heureux de recevoir des

sujets liés aux activités quotidiennes des techniciens

du bâtiment !

Le 23 février 2012 au Centre des congrès de Zurich,

le magazine spécialisé «  Haustech  » organise, en

collaboration avec les principales associations de la

branche, dont suissetec, la 7e Journée suisse de la

planification. Exposés présentés par des intervenants

de haut rang et échanges d’opinions attendent proje-

teurs, architectes, ingénieurs et autres spécialistes de

l’énergie, du chauffage, de la ventilation, de la clima-

tisation, du froid et du sanitaire.

+ PROGRAMME, INFORMATIONS ET INSCRIPTION A L’ADRESSE www.haustech-planertag.ch

Gagnez un sac à dos suissetec

Journée de la planification 2012 : inscrivez-vous !

Votre avis compte !

Construction et protection du climat

CONCOURS

suissetecmag Janvier 2012 17

Conseils En bref

Page 18: suissetec mag

« Vous renforcez la capacité de nos entre-

prises à s’imposer sur le marché », a salué le

président central Peter Schilliger. Les conseil-

lers énergétiques des bâtiments sont les inter-

locuteurs privilégiés des propriétaires qui envi-

sagent un assainissement énergétique. Forts

de leur expérience pratique et de leurs connais-

sances, ils sont en mesure de renseigner le

client des possibilités existantes et de présen-

ter avec clarté les coûts en résultant.

C’est dans cette perspective que Verena Mosi-

mann, Buttwil (AG), dessinatrice en bâtiments

à l’origine, a effectué la formation de conseiller

énergétique des bâtiments. Chaque jour, des

maîtres de l’ouvrage s’adressent à elle pour des

projets d’assainissement. Et la demande est à

la hausse. Grâce au savoir-faire acquis, Verena

Mosimann se sent fin prête pour conseiller ses

partenaires de manière globale sur toutes les

questions liées à l’efficacité énergétique des

bâtiments.

Avant de suivre la formation, Verena Mosimann

avait déjà donné des conseils énergétiques,

établi des justificatifs énergétiques et effectué

des calculs environnementaux. Mais, comme

le dit son employeur: «  On peut toujours en

savoir plus ! » Par exemple au niveau des de-

mandes d’aides pour des projets d’assainisse-

ment énergétique. « Les incitations financières

jouent toujours un rôle important pour les per-

sonnes prêtes à procéder à un assainissement

énergétique », explique-t-elle.

Une vue d’ensembleVerena Mosimann travaille pour l’entreprise

Wyder toitures et façades AG, Sins (AG), et

a effectué la formation modulaire avec son

chef Max Wyder. « J’avais déjà suivi plusieurs

cours dans le domaine de l’efficacité éner-

gétique et des énergies renouvelables  », ex-

plique-t-elle. Mais il lui manquait une vue d’en-

semble.

La formation globale de six mois a tout à fait

répondu à ses attentes. Et, en jetant un œil aux

divers modules, on comprend pourquoi : phy-

sique des bâtiments et types de construction,

technique du bâtiment et énergies renouve-

lables, justificatifs et demandes d’aides, plani-

fication de la mise en œuvre – le tout complété

par un atelier interdisciplinaire. La formation de

conseiller énergétique des bâtiments est glo-

bale et s’adresse tout à fait à des profession-

nels tels que Verena Mosimann, qui souhaitent

toujours « en savoir plus » – des professionnels

dont on a un besoin urgent pour faire face au

tournant énergétique. ‹

« On peut toujours en savoir plus »Le 2 décembre 2011, une femme et 22 hommes ont fêté leur réussite à l’examen professionnel de « conseiller énergétique des bâtiments », dans le jardin d’hiver du centre de formation de suissetec à Lostorf. Pour la première fois, Riccardo Mero, responsable de la formation chez suissetec, a également remis le brevet fédéral à des diplômés romands.

Marcel Baud

«En tant que conseillère éner-

gétique des bâti-ments, je dispose de connaissances à la pointe de la technique. »Verena Mosimann avec son brevet fédéral

Conseiller / conseillère énergétique des bâtiments avec brevet fédéralNouveaux diplômés de l’examen professionnel 2011 / 2012

Bollinger Beat Noville VD Bovier Paul Hérémence VS Brunner Andreas Wilderswil BE Cottet Thomas Bossonnens FR Damasco Antonello Therwil BL De Bortoli Bruno Lenggenwil SG Fässler Sepp Heiden AR Good René Mels SG Hüssy René Niederscherli BE Kasper Arthur Ramsen SH Marchon Pascal Courtaman FR Minnig Christoph Horboden BE Mosimann Verena Buttwil AG Muller Patric Semsales FR Niederberger Toni Stans NW Oswald David Schwarzenbach SG Pittet Olivier Boussens VD Salamon Thomas Hausen a.A. ZH Sarrasin Blaise Bulle FR

Tissot Jean-Marc Vionnaz VS Turrian Jean-Jacques Château-d’Œx VD Wyder Max Sins AG Zenhäusern Franz-Josef Steg VS

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Formation

Page 19: suissetec mag

Centre romand de formation continue / Colombier

Organe responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, tél. 032 843 49 52, fax 032 843 49 [email protected] www.suissetec.ch

@ Vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre

de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. Vous pouvez vous inscrire directement en ligne.

Chauffage / Sanitaire / FerblanterieObtention du titre de contremaître en chauffage, sanitaire ou ferblantier avec brevet fédéral. Module préparatoire :

chaque année en janvier. Cursus dis-

pensé sur 1,5 an : début du cours chaque

année en janvier (selon le nombre minimum

d’inscriptions). Rythme des cours : jeudi,

vendredi et samedi, toutes les 3 semaines.

Obtention du titre de maître chauffagiste, sanitaire ou ferblantier avec diplôme fédéral. Prérequis : être titulaire du brevet

fédéral. Cursus dispensé sur 2 ans : début

du cours tous les ans en janvier (selon le

nombre minimum d’inscriptions). Rythme

des cours : jeudi, vendredi et samedi, toutes

les 3 semaines.

Cours de formation continue :

ChauffageContremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013.

Maître chauffagiste avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen

2016.

SanitaireContremaître sanitaire avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013.

Maître sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen

2016.

Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen

2016.

Autorisation d’installer (Eauservice et

Viteos). Septembre 2012 – décembre 2013.

Méthode de calcul par éléments. Automne 2012.

FerblanterieContremaître ferblantier avec brevet fédéral. Janvier 2012 – juillet 2013.

Maître ferblantier avec diplôme fédéral. Janvier 2014 – décembre 2015 / examen

2016

Recouvrements métalliques de toitures. Printemps 2012 (4 jours).

Chauffage / Ventilation / Froid / Sanitaire / FerblanterieChef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral. A partir de l’automne

2014.

Conseiller énergétique des bâtiments avec brevet fédéral. Cursus de 21 jours

dispensé sur 6 mois : début chaque année

en septembre (selon le nombre minimum

d’inscriptions).

DiversAutorisation limitée d’installer des instal-lations électriques (art. 15 OIBT). Mai – juin 2012.

Cours INtUS :

Persona – Développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attesta-

tions suissetec. Pour plus d’informations,

voir www.suissetec.ch

Module A : Mon comportement. 8 mars 2012 à Colombier et le 10 mai 2012

à Genève.

Module B : Ma communication. 15 mars 2012 à Tolochenaz et le 7 juin 2012

à Colombier.

Module C : Mon organisation. 29 mars 2012 à Genève et le 14 juin 2012

à Tolochenaz.

Module D : Mon client. 26 avril 2012 à Sion.

Module E : Entretiens exigeants. 3 mai 2012 à Fribourg et le 28 juin 2012

à Sion.

Cours GPL (Gaz pétrole liquéfié).

23 janvier 2012.

Spécialiste en thermique

(ImmoClimat suisse). Printemps 2012.

Offre de formation

4e trimestre 2011 Dans le second œuvre, la

situation des affaires continue à être considé-

rée comme positive dans la branche sanitaire

et demeure stable à un bas niveau dans celle

du chauffage. Dans leur perception subjective,

les entrepreneurs voient l’avenir avec peu de

confiance : tant dans la branche sanitaire que

dans celle du chauffage, les attentes concer-

nant les commandes sont en recul.

Dans la branche sanitaire, les entreprises inter-

rogées continuent à évaluer positivement la

situation des affaires ; la branche demeure à un

haut niveau. Les réserves de travail ont forte-

ment augmenté – la courbe se situe au-dessus

du seuil élevé de 2006. Par rapport au trimestre

précédent, les attentes des entreprises sani-

taires ont sensiblement diminué. Elles se situent

au même niveau qu’à fin 2010, comme le

montre la courbe des commandes prévues.

Dans la branche du chauffage, la situation gé-

nérale des affaires continue à être considérée

comme moyenne, un changement par rapport

aux deux trimestres précédents est à peine

perceptible. Les réserves de travail ont de

nouveau enregistré une légère hausse par

rapport au trimestre précédent. Un coup d’œil

sur la courbe des commandes prévues montre

que les entrepreneurs questionnés voient

l’avenir avec autant de pessimisme qu’au début

de l’année 2011.

Les résultats se basent sur une enquête réali-

sée par le Centre de recherches conjoncturelles

KOF de l’EPF Zurich ; 39 entreprises du sanitaire

et 33 du chauffage y ont participé. (muhb) ‹

Enquête conjonc- turelle dans les branches sanitaire, chauffage et climatisation

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EconomieFormation

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