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Bali, île de rêve

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Haro aux parfums poisons !Un petit geste, un rituel même, dont beaucoup d’entre nous raffolent : se parfumerle matin… ou le midi et le soir, d’ailleurs. Les parfums, on les croise partout (je parle ici des odeurs dites « plaisantes » !) : au bureau, dans la rue, au cinéma ou dans le métro. A l’instar de la cigarette, ils impactent aussi tous ceux qui sont autour. Or, la quasi-totalité de ces fragrances sont tout sauf naturelles : Chanel, Armani, Calvin Klein, et tous les autres. Les deux ingrédients les plus courants d’extrême toxicité qu’on y retrouve sont les phtalates, des perturbateurs endocriniens parmi les plus dangereux et cancé-rogènes probables et des muscs synthétiques, soupçonnés fortement de perturber le système hormonal, entre-autres. Ces produits chimiques, on les inhale et on les absorbe par la peau, et ils s’accumulent dans notre organisme tout au long de notre vie. Sans parler des autres fixatifs industriels imparables et autres toxiques que l’on ne connaît pas. La liste des ingrédients de ces parfums est en effet protégée en tant que « secret de marque », et n’apparaît donc pas sur l’étiquette. L’industrie des parfums préfère les taire, c’est sûr. Notre attraction pour ces fragrances est évidemment encore manipulée par le marketing. Les parfums sucrés, par exemple, sont devenus les plus « portés » grâce à l’éthyl-maltol, un composé addictif qui sent l’odeur de caramel et de bonbons tendres. Mensonge d’un pseudo-réconfort, drogue dure qui saccage, de fait, la santé.La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de parfums non toxiques, naturels ou bio,se créent et se perfectionnent. Et que bientôt, leurs arômes n’auront plus rien à envier aux autres, aux empoisonnés.

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Ariane JauniauxExperteDepuis 2011, Ariane a colla-boré avec différents maga-zines dans les domaines de la psychologie, du bio et de la santé. Le goût de l'explo-ration, la curiosité de l'autreet sa quête de guérison ausens généreux et large duterme, la pous-sent à re-chercher, dans nos contrées et ailleurs, les clés de l'épa-nouissement et du bonheur.

Pierre Van VlodorpNutritionistePierre Van Vlodorp est Licencié en Physiologie & Micronutrition, Nutrithé-rapeute et Naturopathe. Conférencier et formateur en Nutrithérapie au CFNA, avec le Docteur Jean-Paul Curtay.

Julien KaibeckExpertJulien Kaibeck est aroma-tologue, spécialiste des huiles essentielles et dela cosmétique bio. Il afondé le mouvement « Slow Cosmétique ». Il est chroni-queur beauté ou santé dans différents médias. En télé sur France 5, Julien anime une chronique dans l’émis-sion « La Quotidienne » deFrance 5 et à la RTBF, dansles émission « Sans Chichis »et « Un gars, un chef ».

Jacques BistonExpertJardinier autodidacte et passionné, adepte de la méthode Gertrud Franck, et bénévole chez Nature & Progrès où il participe à la revue Valériane. Une des passions de Jacques, c’est de partager son expérience avec le plus grand nombre.

Valérie MostertExperte Créatrice culinaire, conseillère en nutrition et jardinage biologique, Valérie Mostert donne des formations annuelles en biogastronomie et en permaculture.

didier dillenJournalisteIl a collaboré pendant dix-sept ans au magazine Bio Info et depuis neuf ans au magazine Victoire, supplément lifestyle du journal Le Soir. Il a été aussi rédacteur en chef de la revue Valériane pour Nature & Progrès. Ses do-maines de prédilection sont l'éco-construction, l'envi-ronnement, les énergies renouvelables, l'agriculture biologique et durable, etc.

Luc RuidantJournalisteIl a cumulé des fonctions d’attaché de presse et de journaliste pour différents organismes. Journaliste pour différents quotidiens : Vers l’Avenir, La Wallo-nie, le Matin, etc. Depuis 2001, il collabore comme journaliste indépendant au Journal du Médecin et aux magazines FNRS News, Ma Santé, Equilibre, etc.

Carine AnselmeJournalistePassionnée par l’humain et le bien-être, Carine Anselme écrit depuis plus de 15 ans pour différents magazines (Psychologies magazine, Inexploré...). Elle est aussi auteure d’une dizaine de livres mieux-être. Ses dadas sont la psycho-logie, les approches alter-natives. « L’écoute de l’être ».

Lucie HageJournalistePresqu’architecte et journaliste pour différents media (Metro, Bxfm, etc ), Lucie est passionnée par les gens et les métiers, la cuisine et les voyages, le bio et le local. Depuis 2014, elle a aussi créé sa propre marque de vêtements pour enfants.Lucie est notre journaliste d’investigation à nous ! Elle nous aide à faire les meilleurs choix écologiques et bio, dans sa rubrique conso. Elle anime aussi une chronique, "Let it bio", sur l'univers du bio, diffusée chaque semaine sur BXFM (104,3) mercredi à 9h45 et samedi à 17h30.

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|éditeur responsable Anne Gillet |Rédactrice en chef Anne Gillet |redaction@biotempo.bio |Création graphique et maquette Florence Collard

|Régie publicitaire pub@biotempo.bio –Bernard De Saedeleer + 32 0488 61 80 68 |bernard@biotempo.bio –Stéphane pigeon + 32 0494 34 37 20|stephane@biotempo.bio –Cathérine Smith +32 0491 43 90 93 |catherine@biotempo.bio |Relecteur Jean-Noël Leboutte

|imprimé à 40.000 exemplaires chez Corelio, sur papier 100%recyclé et blanchi sans chlore.

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ACTUS Bio

09santé

10 ENTRETIEN Professeur Joyeux : « De mauvaises habitudes alimentaires peuvent avoir des conséquences dramatiques sur notre système nerveux central ».

12 NUTRITION Pierre Van Vlodorp, alimentation anti-âge et restrictions caloriques.

14 PhyTO SCIENCE L’immunité spécifique, celle qu’il faut renforcer.

16 TESTé ET ADOPTéLe Jeûne, deux témoignages.

18 hERBORISTERIEALChIMIQUE Ail des ours.

20 DéTOxIFIER Avec la sève de bouleau.

03 EDITO05 LA DREAMTEAMLucie hage et son émission radio bio06 ACTUS BIO08 NEWS EN VRAC L’exercice bénéfique pour lemicrobiote intestinal

BioTEMPo!indéPEndAnT – BELgEPremier Cremant bio en Wallonie

Voilà une nouvelle qui en réjouira plus d’un (e) ! Le vin mousseux du Poirier du Loup est devenu le crémant de Torgny. C’est la méthode traditionnelle champenoise qui l’a intronisé ! Michel Crucifix est super fier, et on le comprend. A goûter sans tarder si ce n’est déjà fait…

27être28 BEAUTé Mes trucs anti-grise mine : Tatiana Silva, Julien Kaibeck, Isabelle Gouriou, Claire Lafon, Christine Legerot nous donnent leurs conseils.

35 NEWS ChEVEUx Un lissage brésilien nouvelle génération.

36 SLOW COSMéTIQUELe point de vue de Julien surles gels et laques pour cheveux.

38 NEWS BEAUTé

40 Etes-vous sensible aux ondes électromagnétiques ?

59Bio-style60 POTAGER BIOTout sur le radis !

62 ANIMAUx & BIO Quellenourriture pour nos chiens et chats ?

66 ZéRO DéChET Upcycling : faire du beau avec du vieux !

68 LOCAVORE Fairbel.

69 LOCAVORE Paysans Artisans.

72 LES LIVRES QU’ON AIME

74 BIOTEMPO ! VOyAGES L’indonésie et Bali, ça vous tente ?

Sommaire — n°17

74

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C e n’est un secret pour person-ne, l’année 2017 n’a pas étél’année du climat. L’annonce du

retrait des accords de Paris de DonaldTrump et les difficultés affichées par laplupart des États à remplir leurs enga-gements inquiètent le monde scientifi-que. C’est dans ce contexte que lemouvement ‘Demain’ a décidé de lan-cer un appel à la grève pour le climat.Le manifeste, publié il y a quelques se-maines, entend mobiliser les syndi-cats, les associations climatiques etles citoyens autour des questions cli-matiques. Pour les signataires, unegrève pour le climat prend tout sonsens : arrêter de travailler 24h pourdemander de ralentir la machine. « Lebut ce n’est pas juste de faire une ma-nifestation entre la gare du Nord et lagare du Midi. Les associations pour leclimat font du lobbying mais manifes-tement cela ne marche pas. On veut semobiliser avec ces associations en re-prenant ce moyen d’action classiquedu mouvement », explique Pierre Ey-ben, co-rédacteur du manifeste. Pourlui, l’occasion serait aussi de redonnerdu sens au concept de grève et de luirendre ses lettres de noblesse.

CLIMAT ET SOCIÉTÉ, MÊMECOMBATCar pour le mouvement « Demain »,les combats climatiques et sociauxsont indissociables. « Pour prendre un

exemple actuel, il y a la question desréfugiés climatiques. Le défi climati-que demande un engagement politi-que fort » insiste Pierre. « On est danscette logique de libre marché et delaisser faire. On surproduit donc onsurconsomme et donc on surpollue. Cen’est pas les entreprises qui vont se li-miter, c’est dans leur nature de produi-re. C’est à l’État d’intervenir », conti-nue-t-il. Et il est vrai que les chiffressont alarmants. Selon une étude repri-se par le mouvement, pour limiter leréchauffement climatique en dessousde 2 degrés, il faudrait laisser 80 % detoutes les énergies fossiles connues àce jour dans le sol. Et si le chercheuradmet que la Belgique n’est pas ungros pays extracteur, il rappelle quel’état subsidie toujours plus la recher-che dans les énergies fossiles quedans les énergies vertes. « Notre payssubsidie plus les recherches en pétro-chimie et sur le nucléaire que les éner-gies vertes. C’est au gouvernement desavoir comment orienter les subsi-des », s’exclame Pierre.

INTERPELLER LEGOUVERNEMENTEn parallèle de la grève, le mouve-ment planche actuellement sur touteune série de revendications à adresseraux pouvoirs publics. « Pour réduireles émissions de CO2, il faut investirdans les transports en commun, ache-ter du matériel plus performant et pluséconome mais aussi investir dans lesmoyens humains. Autre exemple, laBelgique est l’un des pays avec la pireisolation de bâtiment d’Europe. Claire-ment, il y a quelque chose qui manqueà ce niveau-là », renchérit le cher-cheur.Les signataires voudraient faire coïnci-der la grève avec la COP24 en Polog-ne. Ils se donnent un an pour convain-cre les syndicats de participer active-ment et pour rassembler un maximumde participants. (ad)

Et si on faisait grève pour leclimat ? C’est l’appel lancé parle mouvement « Demain ».Signé par des chercheurs surla question climatique etplusieurs représentants syndi-caux, le texte rassemble déjàplusieurs centaines de ci-toyens. Pierre Eyben, co-signataire du manifeste, en-tend réunir le combat climati-que et le combat social.

AFP / S. Shuermann

Une grèvepour le climat

m Préparer desucculentsrepas avec lesrestes

p. 10

Une agriculturedurable etprofitable auxBruxellois

p. 11

Des jouetsen plastiquerecyclé p. 12

Green

Metro ambassadeurL'Institut fédéral pour le Développement Durable a désigné le quotidien Metro comme ambassadeur ayant pour mission de sensibiliser le grand public aux objec-tifs de développement durable (« SDG » ou Sustainable Development Goals) des Nations Unies. Cinq autres associations dont Natagora et la FEB-VBO ont aussi été désignées comme « SDG Voice 2018 ».Le quotidien gratuit, qui est lu chaque jour par plusieurs centaines de milliers de personnes dans toute la Belgique, publiera désormais chaque mardi plusieurs pages d'actualités « Green », en français et en néerlandais. Une de ces pages sera consa-crée à une SDG et ce, durant 17 semaines.

Le meilleur antistress naturelNous vous avons déjà parlé de cette racine ex-traordinaire du ginseng indien, cette plante tradi-tionnelle ayurvédique, qui augmente la résistance au stress et aide à se détendre. Cette nouvelle formule a été fabriquée à base d’extrait biologique complet, uniquement à base de racine. Cette fan-tastique plante adaptogène, qui est aussi anti-inflammatoire, antioxydante et cardioprotectrice, peut être prise sur le long terme. Elle amélioreaussi la mémoire et la concentration et contribueà un équilibre émotionnel optimal.| Ashwagandha platinum, 60 gélules,16,95 € ,sans sucre ajouté, sans lactose, en magasin bio

Un granola moelleuxSupersec nous a habitués à des aliments goûteux et ce n’est pas ce granola qui nous fera dire le contraire. De quoi nous mettre de bonne humeur pour com-mencer la journée! Avec de l’avoine, des graines de courge, des graines de tourne-sol, des amandes, du sésame, etc.| Supersec, 270g, 4,95 €, en magasin bio

22 AROMA Stop aux douleurs ar-ticulaires avec les huiles essentielles.

24 NATURO Le chou, une utilisation de plus !

26 PhyTO-TESTJ'ai testé l’argent colloïdal

45mmmh.. .46 PERMACULTURE ETCUISINE Tajine de patates douces.

48 CUISINE VéGéTARIENNE La nourriture des templesbouddhistes au Japon.

50 NEWS EN VRACLes fruits secs, bons pour le cœur.

52 BIOWOMAN Nage de raviolis, velouté chlorophylle.

54 PACK DéTOx et salades bio, c’est Pack’n Joy qui nous les prépare.

52 Petite soupe d’ortie.

52 COLORANTS ROUGESPartagez l’info !

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nEwS En VRAC PAR —LUC RUIDANT

L'exercice est bénéfique pourle microbiote intestinalDe plus en plus d’études mettent en avant l'équilibre du microbiote intestinal et la santé. Deux recherches récentes, une sur des souris (1), et l’autre sur des êtres humains (2), apportent par ailleurs la preuve que l’exercice phy-sique modifie la composition et le fonctionnement de la flore intestinale, indépendamment de facteurs comme le régime alimentaire, l’utilisation d’antibiotiques et le poids des sujets (minces ou obèses). Et cette modification est bénéfique puisqu’elle favorise la santé des cellules intesti-nales et réduit le risque d’inflammation. (Sources : (1) Gut Microbes, 22 septembre 2017 - (2) Medicine & Science in Sports & Exercise,

novembre 2017)

Un effet protecteur contrele diabète de type 1…Il était déjà considéré que l'exercice physique permettait d'augmenter la sensibilité des cellules à l'insuline. Une étude menée à l’Université Libre de Bruxelles par Decio L. Eizirik et son équipe du Center for Diabetes Research démontre à présent que la pratique sportive régulière et modérée, induit également une protection directe des cellules bêta du pancréas, les cellules produisant l'insuline, contre le stress et l'apoptose. Ces deux processus étant responsables de la mort des cellules bêta dans le diabète de type 1, l’exercice aurait donc un effet protecteur pour les individus présentant un risque de développer cette maladie. (Source : The Faseb Journal, 13 novembre 2017)

… et contre la sclérose en plaquesEn analysant 21 études, des chercheurs brésiliens ont confirmé que l'activité physique régulière et modérée permet d'améliorer de manière significative l'environne-ment du système nerveux et ainsi de favoriser la régéné-ration de la gaine de myéline. Cette enveloppe est faite d'un tissu graisseux blanc qui recouvre les neurones et qui agit comme un isolant pour faciliter la propagation de l'influx nerveux. La destruction de la gaine entraîne, de fait, un dysfonctionnement de la transmission des messages nerveux le long des axones touchés et est à l’origine de la sclérose en plaques.(Source : Science & Sports, 26 août 2017)

Parkinson : l’exercice intensif, cela aideC’est la première fois que les effets de certains exercices de fitness particulièrement intenses ont été testés sur des patients atteints depuis peu de la maladie de Parkinson. Il y en avait 128 tirés au hasard, et âgés de 40 à 80 ans. L’étude américaine montre qu’à raison de trois séances hebdomadaires pendant six mois, ce type d’exercice appa-raît sans danger et freine la progression des symptômes moteurs qui caractérise cette pathologie neurodégéné-rative. Selon les auteurs de ce travail, plus tôt on s’y met, plus il est probable que l’on puisse retarder l’avancée dela maladie.(Source : JAMA Neurology, 11 décembre 2017)

Pour arrêter de fumer, misez surle sport !De précédents travaux avaient montré que l'exercice phy-sique permet de protéger l’organisme contre la dépen-dance à la nicotine et de réduire la gravité des symptômes liés au sevrage. Cette fois, des chercheurs britanniques viennent de découvrir le mécanisme sous-jacent à ces effets bénéfiques : l’exercice physique, quel que soit son intensité, induit une régulation positive significative de certains récepteurs qui sont ciblés par la nicotine dans une zone bien précise du cerveau. « Nos résultats devraient aider les fumeurs à se débarrasser de leur mauvaise habi-tude, » se réjouit le Dr Bailey.(Source : British Journal of Pharmacology, 22 décembre 2017)

Seniors : bouger un peu, c’est mieuxque rien pour le cœur !A l’issue d’une grande étude de suivi sur 18 années qui a inclus 24 502 adultes, âgés de 39 à 79 ans, les auteurs ont notamment constaté que les personnes âgées, modéré-ment inactives, ont un risque réduit de 14% d'événements cardiovasculaires par rapport à celles qui sont complè-tement sédentaires. Ils en déduisent que ces personnes devraient être encouragées à faire au moins des activités physiques de faible intensité comme la marche, le jardi-nage, mais pourquoi pas aussi du Taï Chi, de la danse de salon…. (Source : European Journal of Preventive Cardiology, 21 novembre 2017)

le professeur Joyeux vient en Belgique à liège le 22/03, si vous avez

l’occasion d’aller l’écouter, c’est toujours un vrai plaisir.

pierre van vlodorp nous parle des vertus anti-âge d’une restriction

calorique, mais attention ça n’a rien à voir avec un régime hypocalorique.

et puis quand on parle d’ail des ours et de sève de bouleau, ça commence

à sentir le printemps…

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Professeur Henri JoyeuxNous retrouvons, pour la troisième fois, le Professeur Henri Joyeux, référence en matière de santé naturelle et d’alimentation. Cet auteur et conférencier s’engage activement au service de la prévention des cancers. Dans ce numéro, nous publions un nouvel extrait de notre entretien, où il fait le lien entre nutrition et immunité.

L'alimentationà la source de notreimmuniténutrition et immunité vont-ellesde pair ?Nos défenses immunitaires sont puis-santes, actives, capables de s’adapter à des agressions multiples. La santé et surtout la prévention des principales maladies de civilisation (diabète, obési-té, cancers, maladies auto-immunes des rhumatismes à l’Alzheimer) dépendent d’abord et avant tout d’une nutrition et d’une hygiène de vie ajustées à l’orga-nisme de chacun. Une chose est claire : nos mauvaises habitudes alimentaires se répercutent en premier lieu sur notre système immunitaire. Si le rôle de l’alimentation dans la régulation immunitaire n’est plus à prouver, il ne

cesse d’être découvert toujours plus en profondeur. Les carences en vitamines, minéraux, oligoéléments, en général, exposent à une sensibilité aux infec-tions saisonnières, mais l’organisme est concerné dans sa totalité. Ainsi, la carence en vitamine C et vitamine E pénalise le fonctionnement des lym-phocytes, la carence en acides aminés essentiels ou en acides gras essentiels peuvent aussi gravement altérer la réponse immunitaire.

Comment s’opère cette interac-tion entre système immunitaire et alimentation ?Le système immunitaire permet

de distinguer « le soi », ce qui nous appartient, du « non-soi », ce qui nous est étranger (virus, parasites...). Comme nous ne vivons pas dans un cocon, dans une chambre stérile (comme les patients ayant subi une greffe de moelle osseuse), notre organisme est fait pour s’adapter pro-gressivement à son environnement, et nos habitudes alimentaires sont la clé principale de notre santé. Pour com-prendre ce lien, il faut réaliser que pour être efficace, le système immuni-taire est présent quasiment dans tous les organes, grâce à des cellules spé-cialisées : dans notre enveloppe cu-tanée, autour des voies respiratoires,

mais aussi le long du tube digestif. Ce dernier est colonisé par quantité de micro-organismes, bactéries, cham-pignons, virus, parfois parasites, tant le milieu est propice à leur développe-ment. Certaines bactéries possèdent des fonctions essentielles pour notre immunité, si bien que le moindre déséquilibre de cet écosystème ou « flore intestinale », peut faire le terrain de pathologies parfois graves. Grâce à ce « microbiote », les cellules immunes intestinales assurent 80 % de notre immunité. C’est dire l’impor-tance de notre alimentation qui, en nourrissant aussi les bonnes bactéries de la flore intestinale, entretient nos défenses.

Le rôle de ce microbiote est à ce point essentiel que nos intestins sont à présent appelés le « second cerveau »...En effet, d’aucuns considèrent le tube digestif comme un véritable deuxième cerveau, tant son influence est forte sur notre comportement et nos humeurs. Cela explique aussi pourquoi de mauvaises habitudes alimentaires peuvent avoir des conséquences dramatiques sur notre système nerveux central. Elles pour-ront même être tenues responsables de dépressions, de maladies neurodé-génératives et auto-immunes.

de quelle manière entretenir notre flore intestinale, donc par rebond notre immunité ?Consommer tous les jours suffisammentde fruits et de légumes frais, ce n’est pas seulement apporter des vitamines et des minéraux, c’est aussi apporter des fibres solubles. Ces fibres sontdes nutriments indispensables pour entretenir la « bonne » flore intestinale.Or, on sait que le déséquilibre de cetteflore, de ce microbiote - ce qu’on appelleles dysbioses - est à l’origine de nom-breux troubles immunitaires. Notez également que le microbiote est un terrain d’entraînement de premier ordre pour les cellules de l’immunité. C’est là qu’elles apprennent la réponse spécifique. Du coup, une flore intestinaledéséquilibrée tend à augmenter le risqueallergique, alors que l’amélioration de laflore intestinale, par exemple grâce à l’usage de probiotiques, est en mesure deréduire, voire de faire disparaître ce risque.

dans votre dernier ouvrage, Mangermieux et meilleur, de 0 à 100 ans (1), vous pointez du doigt les relations entre stress, immunité et nutrition... Oui, il est évident que les stress aigus et chroniques, qui sillonnent nos vies, agissent indirectement sur le système immunitaire par voie hormonale. Ils mettent en action les glandes surrénales, capables de sécréter en urgence l’adrénaline au niveau de sa partie centrale (médullo-surrénale) et les corticoïdes à leur périphérie (corticosurrénale). Or, pour résumer, ces hormones sont des réducteurs d’immunité. Il existe entre autres des relations directes entre stress et inflammation gastrique, ulcère et cancer de l’estomac. Mais il en est de même, dans la partie basse du tube digestif, entre stress et recto-co-lite-ulcéro-hémorragique (RCUH). Ce sont les mauvaises habitudes alimentaires qui se surajoutent aux stress et deviennent co-responsables des troubles de santé.

En parlant de stress, vous reliez également émotions et santé... Si vous voulez comprendre la santé, il faut passer par la maladie. Je m’inté-resse à toutes les pathologies, à leurs causes, aux signes et au sens qui y sontassociés. Or, nos émotions, selon qu’ellessoient positives ou perturbatrices, jouent un rôle de premier ordre dans la santé ou la maladie. À cet égard, je me sens dans une fraternité psychologique et spirituelle avec (feu) Guy Corneau, l’un des premiers à avoir ouvert une perspective sur ce sujet du lien entre stress, émotion et santé/maladie.(2) Revivre ! Face au cancer, trouver le sens et le chemin dela guérison, Guy Corneau (J’ai Lu, 2013).

EnTRETiEn —CARINE ANSELME

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a lire(1) Manger mieux et meilleur, De 0 à 100 ans, Pr Henri Joyeux (Éd. du Rocher, 2017). Il est aussi l’auteur du best-seller Changez d’alimentation (Éd. Pocket, 2016).

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Tout d’abord, pourquoi vieillissons-nous ?Notre corps, en théorie, pourrait vivre jusqu’à 100, 120 ans, il en a la capacité. La raison principale du vieillissement, ce sont les dommages sur ADN, des petites mutations de cellule, qui la rendent différente de la cellule ori-ginelle. Or, dès la vie in utero, l’ADN des gènes est agressé par des toxiques endogènes (malbouffe, alcool) et exo-gènes (pollution, etc.) et il continue à l’être chaque jour. Le nombre de dé-gâts oxydatifs sur les gènes de chaque cellule est évalué entre 500 000 et 1 million chaque jour. Des lésions qui doivent être sans cesse réparées afin qu’elles ne s’installent pas sous forme de mutations définitives. L’accumula-tion des mutations altère les formules nécessaires pour produire les proté-ines qui nous permettent de fonction-ner. L’altération de notre informa-tique cellulaire est l’une des raisons majeures de la sénescence, de la perte des tissus, de leur dégradation, des baisses de performances avec l’âge et de l’apparition des pathologies dégénératives. La réduction des dom-mages sur l’ADN peut être obtenue

par un certain nombre d’interventions dans notre hygiène alimentaire. Mais aussi, en appliquant une règle simple qui donne des résultats exceptionnels : la restriction calorique.

Les effets spectacu-laires de la restriction calorique En 1935 aux Etats-Unis, un chercheur en gérontologie, Clive McCay, eut l’idée de restreindre les calories des animaux de laboratoire et de compen-ser par des compléments les manques en vitamines et en minéraux résultant des quantités moindres d’aliments données. Et surprise, il a pu constater que la longévité maximale (pas seule-ment moyenne) des rats était aug-mentée de 40 % et qu’ils présentaient nettement moins de pathologies dé-génératives. Depuis, cette expérience a été répétée avec succès sur plus de 200 espèces dont des primates et des êtres humains. Attention. Exception : si malgré la restriction calorique, on consomme beaucoup de protéines, il n’y a aucun gain de longévité (danger des régimes hyperprotéinés).

Attention : manger moins ne signifie pas faire un régimehypocalorique, ni prendre des produits light.

Jeanne Calment qui détient toujours le record de longévité après avoir vécu 122 ans, n’a pas fait exception :elle a mangé de petites quantités, beaucoup de polyphénols (de l’huile d’olive, 1 kilo de chocolat noir parsemaine…), a cultivé des activités physiques très tard, commencé l’es-crime à 85 ans et encore après ses 100 ans pédalait sur son vélo à tra-vers Arles, et surtout... gardait soncalme, comme elle le remarquait elle-même, en cohérence avec son nom. glucides recommandés :

• de préférence tous les légumes secs qui présentent le meilleur index glycémique ainsi que la plus grande ri-chesse en fibres et en minéraux : lentilles, haricots, pois, pois cassés. • Les tubercules : patates douces, ignames, manioc, pommes de terre violettes, vitelottes (les purées de pomme de terre et de carottes sont des glucides rapides – elles peuvent être ralenties en associant fibres, protéines et « bonnes graisses »). • Les céréales complètes : riz, en particulier violet, rouge, sarrasin, quinoa, petit épeautre, etc.• Préférer au pain blanc (faux sucre lent) des pains riches en fibres : pains complet ou semi-complet (mieux, au levain, et sans gluten).

Réduire les acides gras saturés au profit des oméga 3

graisses recommandées : • Assaisonnements et sauces tièdes avec une « huile com-plète » (2 cuillerées à soupe par jour) riche en acides gras mono-insaturés, pauvre en oméga 6 et riche en oméga 3 : l’huile de référence est l’huile de colza. Pour cuire, se can-tonner à l’huile d’olive extra-vierge sans la faire fumer. • On peut de temps en temps utiliser de la graisse d’oie ou de canard, aussi riche en mono-insaturés, mais dépour-vue de polyphénols.

• Choisir les huiles bio, toujours en bouteille de verre, jamais dans du plastique (de même qu’aucun corps gras : margarines, sauces, plats préparés). • Les graines de chia et de lin broyées sont une excellente source d’oméga 3, associés à des fibres (et des lignans pour le lin). • Les poissons gras sont aussi une source d'oméga 3. Choisir les plus petits poissons (sardine, hareng, ma-quereau). Eviter les prédateurs concentrant les toxiques (espadon, thon, dorade, anguille, ...)

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notre organisme préfèreles restrictions aux exCèsCe qui est commun chez les centenaires (en Russie, aux USA, ou au Japon, à Okinawa), ce n’est pas forcément ce qu’ils mangent, mais c’est surtoutla quantité qu’ils ingèrent, puisqu’ils mangent peu, 200 ou 300 calories en-dessous de la moyenne, et ils sont minces : on voit rarement des centenaires obèses. Explication des mécanismes en place et recommandations pour une assiette anti-âge maximale.

nUTRiTion PAR —PiERRE VAN VlODORP

Les aliments« PLUS »| Les fruits et baies rouges ou noires | Jus de myrtille, grenade, cassis, canneberge, cerise, mûre, betterave,…| Choucroute, autres légumes lac-tofermentés | Tofu, tempeh, natto, yaourt soja au bifidus sans sucre ajouté | Champignons : shiitake, maitaké, pleurote... | les légumes secs | Ail, oignon, autres alliacés| Crucifères | Algues et dérivés| huile d’olive extra-vierge, huiles riches en oméga 3 | Graines de chia, de lin broyées - Thé vert Matcha | chocolat noir | Vin rouge à dose modérée (1verre par jour) | Curcuma, gingembre, clou de girofle, cannelle.

Comment la restriction calorique inTELLigEnTE diminue-t-elle le vieillissement ?Les mitochondries jouent un rôle central dans le proces-sus du vieillissement : ce sont nos centrales énergétiques. Or, leur ADN très simple est surexposé aux dégradations oxydatives, car c’est là qu’est produite la majeure partie des radicaux libres. Et une mitochondrie qui ne fonc-tionne plus de manière optimale, produit plus de déchets au lieu de produire de l’énergie. Le simple fait de moins consommer de calories, réduit le nombre de molécules corrosives.

il nous faut donc assurer un meilleur rendement des mitochondries sans leur apporter plus de calories, et sans faire un régime hypocalorique. Comment ?| Diminuer progressivement les calories, surtout les calories VIDES (calorie pauvre en substances nutritives comme celles des produits raffinés )| Ne pas manquer de magnésium, car il intervient à

toutes les étapes de la production d’énergie| Prendre de la coenzyme Q10, pour se protéger des radicaux libres| Avoir de très bons apports en antioxydants, pour se protéger des dégâts que la production d’énergie pro-voque| Faire de l’exercice physique, qui permet de multiplier les mitochondries et de diviser le travail de transforma-tion des calories en énergie, l’ATP| Augmenter le rendement alimentaire (produire plus d’énergie avec moins de calories) : repas complets, de petit volume, denses en micronutriments et supplémen-tés en magnésium | Mieux respirer : l’oxygène est indispensable à la com-bustion des calories| Eviter les glucides rapides au profit des glucides com-plexes : Ils sont particulièrement négatifs en dehors des repas lorsqu'ils ne sont pas associés à des protéines et des fibres.

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une des meilleures façons de diminuer les risques de refroidissement est de stimuler notre système immunitaire. Rappelons-en, dans les grandes lignes, son fonctionnement à trois niveaux.

1. La première ligne de défense, c’est la peau et les mu-queuses, bien entendu, qui empêchent les infections de pénétrer la barrière corporelle. 2. Si l’infection passe ces barrières physiques, le second ni-veau du système immunitaire entre en action. Ce système non spécifique (c’est le terme qui le désigne) se concentre sur les facteurs qui sont communs à la majorité des infec-tions, c’est un généraliste. Par exemple, un grand nombre de bactéries possèdent à la surface de leur membrane une molécule appelée lipopolysaccharide (ou LPS). Le système non spécifique est programmé pour réagir immédiate-ment à la présence de LPS. Ainsi dès que des bactéries LPS positives pénètrent dans l’organisme la réponse est immédiate et puissante. Malheureusement certaines infec-tions ont appris à cacher ces marqueurs spécifiques. Les virus de la grippe et du rhume en font partie. 3. C’est là qu’intervient la troisième couche du système immunitaire : le système immunitaire spécifique. Il ap-prend à reconnaitre la menace, l’enregistre et conserve l’information au cas où l’infection réapparaitrait, même des années après. Il est puissant, mais prend du temps à réagir, car il faut « éduquer » les cellules immunitaires à recon-naitre l’agresseur. Les vaccins, par exemple, éduquent ce système immunitaire.

la grippe et les rhumesLes virus de la grippe et des rhumes mutent chaque année : ls ont appris à se cacher du système immunitaire spécifique. Il est donc essentiel de recommencer continuellement l’éducation de notre système immunitaire. Une solution est de vacciner chaque année la population ! (mais nous ne sommes pas pour !) L’autre solution est de stimuler le système immunitaire spécifique (le 3e) afin d’augmenterla vitesse de réponse.

deux atouts de taille pour stimuler notre système immunitaire spéCifique

1. la propolis : imparable La propolis est élaborée par les abeilles à partir d’une ré-sine aux propriétés antiseptiques, qu’elles récoltent sur les bourgeons de certains arbres. C’est un puissant immunos-timulant. Elle augmente la résistance naturelle de l'orga-nisme aux infections en stimulant notre propre système immunitaire. La propolis agit notamment via les macro-phages, des globules blancs qui jouent un rôle important dans la prévention des infections. En plus de cette action immunostimulante, la propolis nous aide également en luttant contre les virus. Les virus sont contenus dans une enveloppe qui les protège. Lorsque le virus pénètre dans un organisme, cette enveloppe s’ouvre pour libérer le ma-tériel génétique. La propolis inhibe l’enzyme responsable de la décapsulation du virus. Celui-ci reste donc prisonnier de son enveloppe, le contenu génétique du virus n’est pas libéré dans l’organisme, ce qui l’empêche d’être infectieux et de se proliférer.

2. l’andrographis : il a tout bonL’andrographis est un autre ingrédient immunostimulant.Il agit directement sur les cellules responsables de la reconnaissance des virus. L’andrographis est employée depuis des centaines d’années pour traiter la fièvre et lesinfections respiratoires dans plusieurs médecines tradition-nelles asiatiques. En médecine traditionnelle ayurvédique, elle entre dans la composition de nombreuses formules pour traiter divers maux. Elle est aussi très employée en médecine traditionnelle chinoise pour « débarrasser le corps de la chaleur excessive et des toxines » notamment celles logées dans les poumons, la gorge et les voiesurinaires. Les études scientifiques confirment l’intérêt pourl’andrographis. Au cours d’un essai clinique en double aveugle contre placebo, on a observé chez 107 sujets (de 18 ans, moyenne d’âge) que ceux qui recevaient l’andro-graphis étaient deux fois moins nombreux à contracterun rhume que ceux qui recevaient le placebo.

Renforcer le troisième niveaude son immunité, pour

éviter la grippe

La propolis est élaborée par les abeilles à partir d’une résine aux propriétés antiseptiques, c’est un puissant immunostimulant.

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déToXiFiER PAR —PHiliPPE ANDRiANNE

Sève de bouleau lacto-fermentéeLa sève de bouleau « lacto-fermen-tée » contient naturellement des probiotiques vivants , enrichis de nombreux métabolites organiques provenant de la fermentation ; véri-table « kombucha de bouleau », cette sève est capable de régénérer et rééquilibrer notre flore intestinale, condition préalable et indispensable pour rétablir un renforcement de l'immunité naturelle afin de mainte-nir notre santé de façon optimale.

En association avecla gemmothérapieCette sève fermentée contribue, de façon significative, au drainage et à l’élimination des déchets acides de l’organisme. L’association avec les extraits de bourgeons de cassis et de bouleau amplifie son action drainante. Elle combat de façon durable la rétention d’eau et contribue au drainage de la peau, ainsi qu’à l’atténuation progressive de la cellulite. Son action est dépu-rative, ce qui signifie qu’elle élimine progressivement les déchets de l’or-ganisme (acide urique, cholestérol,).

p articulièrement indispensable au printemps pour purifier le sang et aider l’organisme au changement de saison, la sève de bouleau sup-porte le fonctionnement des émonctoires comme

le foie et les reins, rendant les régimes alimentaires plus efficaces. Grâce à ses précieux et nombreux composants, elle agit aussi comme un remède naturel remarquable contre les rhumatismes, la fatigue et les allergies.

Equilibre acido-basique Outre sa teneur faible en hydrates de carbones, la sève de bouleau est particulièrement riche en éléments minéraux bio-disponibles car sous forme colloïdale : Calcium (Ca), Magnésium (Mg) et Potassium (K), en oligoéléments,Zinc (Zn), Manganèse (Mn), Fer (Fe) et Sodium (Na), nécessaire au maintien de l’équilibre acido-basique.

Eau du renouveauPar ses nombreuses similitudes de fonctionnement, on peut considérer la sève de bouleau comme analogue à notre eau intérieure intracellulaire et de façon plus élargie au système lymphatique dans son ensemble. Faire une cure de prin-temps à la sève de bouleau, c’est mettre nos cycles physio-logiques en harmonie avec les rythmes de la nature. Ce liquide très clair, légèrement sucré agit comme une véritable eau de jouvence, qui renouvelle notre propre eau intracellu-laire chargée de déchets. Véritable « eau de vie », elle dé-toxifie l’organisme et constitue la première étape d’un amincissement durable. Il s’agit effectivement d’une des meilleures cures de printemps pratiquée depuis des centaines d’années dans les pays scandinaves et d’Europe centrale.

a lire| Le bouleau, de la sève aux bourgeons, de Philippe Andrianne, éditions Amyris, Bruxelles, 2017 | La sève de bouleau,une boisson sacrée,de France Guillain, éditionsdu Rocher, 2017

infos : info@feh.be et www.hn-lab.comw

sève deBouleauLa cure idéalepour une détox de printempsla sève de bouleau est une eau biologique interfaciale de structure colloïdale qui provient d’un être vivant : l’arbre. Elle constitue l’un des meilleurs draineurs naturels existants.

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Jeûner est un art ! Et, lorsque les circuits de l'organisme sont nettoyés,c'est la plénitude du corps et de l'âme qui s'installe à nouveau.

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véronique taBuriauxnutritionniste, Coach de Vie & Co-créatrice de Mieux-être

J’ai testé le jeûne Buchinger, une très belle expérience.

C ‘était en France dans un endroit (agréé), qui s’appelle « Le chemin de la Santé » (www.chemin-

delasante.com). Clemens Hesse y propose des jeûnes couplés avec des randonnées en montagne dans de jolis endroits. J’ai fait sept jours de jeûne pendant l’été 2015.

Les raisons de faire un jeûne ? Elles sont multiples. D’abord, ce qui est très intéressant, c’est que tu mets ton organisme au repos. En une fois toute l’énergie que le corps a l’habitude de dépenser pour digérer, c’est de l’éner-gie mise à disposition pour le corps. Ce qui m’a le plus étonnée c’est qu’avec des nuits de cinq ou six heures de sommeil, j’étais en forme. Alors que je suis une grande dormeuse. On fait en sorte que le corps aille puiser dans ses réserves pour drainer et éliminer toutes les toxines qui ont été accumulées.Un point important, quand on jeûne, c ‘est de mettre absolument son corps en mouvement, pour éviter qu’il n'uti-lise ses réserves de protéines, dans

sa masse musculaire. Spirituellement c’est aussi intéressant de faire le vide. Pendant le jeûne, certaines émotions que je ne m’octroyais pas le droit d’exprimer, sont sorties de façon très spectaculaire, comme la colère, avec laquelle je ne suis pas toujours en lien !

Pour tout le monde ?Il est essentiel d’avoir suffisamment de vitalité, de réserve d’énergie dis-ponible. Moi, c’est mon amie naturo-pathe Véronique Le Boulangé qui m’a un peu mise sur la voie, en me mettant en garde sur le fait que j’avais un profil naturopathique qu’on appelle neuro-arthritique, un tempérament nerveux pour lequel le jeûne hydrique ou sec n’est pas du tout recommandé. Elle m’a proposé de faire un jeûne beaucoup plus doux. Nous avions le matin un jus de légumes largement dilué dans de l’eau (qui apporte des vi-tamines, minéraux et oligo-éléments), beaucoup de tisanes diurétiques pen-dant la journée et le soir un bouillon de légumes filtré, (sans les légumes.) Je pense que les personnes qui ont subi des traitements médicamenteux lourds, des anesthésies, des chimios, ne doivent pas jeûner avant un certain laps de temps, parce qu’en une fois, toutes les toxiques vont être libérées et le corps va avoir du mal à gérer ce relargage massif de toxines dans le sang. On peut faire un jeûne avant une chimio, mais pas après.

infos : Véronique TaburiauxChaussée de Louvain, 5561380 Ohain - Tel. +32 (0)475 75 95 98www.delaviedansmacuisine.comwww.buchinger-wilhelmi.com

sylviedeBeCker

naturopathe etaccompagnatrice au jeûne

le jeûne a guéri ma pangastrite chronique !

au départ je suis pianiste professionnelle. Mais je me suis toujours fort inté-ressée à la naturopathie.

J’ai été opérée d’une hernie discale à dix-sept ans, et j’ai eu beaucoup de problèmes après cette opération, pro-blèmes surtout liés à la médication qui m’a été donnée pendant des années : anti-inflammatoires, etc. puisque très vite, j’ai souffert de l’estomac. Je me suis intéressée aux thérapies alternatives et je suis même devenue naturopathe pour essayer de trouver une solution.

Un jeûne thérapeutiqueJ’avais une pangastrite chronique depuis quatre ans et j’avais essayé de nombreux traitements alternatifs pour venir à bout de cette inflammation, mais sans succès. J’ai tenté le jeûne, qui est d’ailleurs recommandé par la naturopathie. Je me suis surtout inté-ressée à la méthode Buchinger (www.buchinger-wilhelmi.com). J’aime bien leur rigueur. Ils ont cinquante ans d’expérience et le jeûne est médicalisé.

Ils ont une Fondation qui subventionne des études à partir des cas cliniques qu’ils reçoivent chez eux. J’ai eu envie de me lancer dans un jeûne long pour essayer d’éradiquer ce problème d’estomac. J’ai fait un jeûne de quatorze jours, ce qui représente une vingtaine de jours au total (avec la préparation et la reprise).

Après le jeûne, mes problèmes à l’estomac ont complètement disparu.Et pourtant, quand j’avais consulté une gastro-entéro-logue à l’époque, elle m’avait dit « il faudra vivre avec ça toute votre vie ». C’est cette guérison inattendue qui m’a donné l’envie de me spécialiser dans ce domaine-là. Je trouve extraordinaire qu’on puisse avoir en nous un moyen d’auto-guérison, qui ne coûte rien et qui s’inscrit dans la sobriété. A la portée de quasi tout le monde.

il est conseillé de faire un jeûne une ou deux fois/an pendant 5 jours, de préférence au printemps ou à l’au-tomne, et même si on a une vie saine, en prévention.

stage pratique de Jeûne du 07 au 14 maiSyLIE DEBECKER ET CAROL PANNE | En Provence, au pied du Mont Ventoux| Gîte de charme au cœur de la nature | piscine | Hammam | Sauna | Grotte à sel | etcPRIx : 600 € pour le séjour tout comprisinfos : Sylvie Debecker - tel : + 33 6 52 84 01 96 sylvie@feelingsante.fr

T E S T é E T A d o P T é PAR —ANNE GillEt

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HERBoRiSTERiE ALCHiMiQUE PAR —iSABEllE CORNEttE

Ses bienfaits

p rotecteur du cœur et des artères, on le recommande en cas d’hyperten-sion artérielle, d’excès de cholestérol, de sucre, de triglycérides, ainsi qu’en prévention des maladies cardiovasculaires (thrombose, embolie,

infarctus, rétinopathie,…) et de l’artériosclérose.Plante dépurative majeure, diurétique, anti-infectieux, il nettoie l’organisme tout entier des toxines, chasse les matières malades et sclérosées, fluidifie et régénère le sang. Des plus efficaces pour assainir l’estomac et les intestins qu’il désinfecte, régulant ainsi la prolifération d’organismes pathogènes dans le tube digestif, il est aussi réputé dans le traitement des maladies chroniques de la peau, des bronches et des rhumatismes.Adaptogène et fortifiant notoire, l’ail des ours est recommandé en cas de baisse de vitalité. Immunostimulant, anti-oxydant puissant, il aide à lutter contre le vieillisse-ment cellulaire. Célèbre aliment « anticancer », c’est un des secrets des centenaires.

Tout en souplesse, l’ail des ours déroule ses feuilles en forme de lance au prin-temps, et comme une armée, il se met à envahir en un rien de temps, les sous-bois d’un tapis vert impressionnant. Plante de tous les excès, il vole au secours des suites parfois fâcheuses de nos débordements, toujours là quand quelque chose en nous se sent à l’étroit.Plante adaptogène notoire, l’ail vient nous rappeler que le stress le plus grand est de ne pas oser vivre pleinement notre essence.

Vitalité et immunitéon dit que son odeur éloigne les vampires, ces « suceurs de sang » et d’énergie des êtres absents. L’ail des ours sait combien on est puissant quand on s’habite pleinement ! Il sait prendre sa place, délimiter et préserver son territoire. Voilà sans doute comment il s’y prend pour être un champion de la vitalité, un gardien souve-rain de l’immunité. Ne lui dites pas qu’il sent mauvais, il purifie car il est vrai. Vouloir plaire, il n’en a que faire. Pour lui, l’important, c’est d’oser vivre le cœur battant !

miam !Bouillon polyvalent sans cuisson,à l’ail des ours (2 personnes)| Amenez 750 ml d’eau et 1/2 cube de bouillon végétal à ébullition.| Ajoutez 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive, 60 g d’ail des ours frais haché et 1 bouquet de coriandre fraîche (+/- 30 jeunes tiges de 10 cm). | Mixez le tout. | Filtrez ou non, selon le goût. | Servez avec de la coriandre fraîche finement ciselée par-dessus.

petit Bout de légendeon raconte qu’Asclépios, dieu grec de la santé physique, conseillait à ses filles, Hygie (déesse chargée de la protection de la santé) et Panacée (sa sœur, guérisseuse de tous les maux), d’introduire l’ail dans la plupart de leurs potions de guérison. C’est une des plantes médicinales aux propriétés les plus reconnues scientifiquement.

Précautions d’usageet contre-indications> Irritation gastro-intestinale possible en

cas d’utilisation abusive

> prudence lors de la récolte : ses feuilles

ressemblent très fort à celles du muguet

> Contre-indiqué en cas de traitement

anti-coagulant ou hypoglycémiant, avant

une opération et chez les femmes allaitantes

(risques de coliques du nourrisson)

> Ses vertus étant atténuées par le séchage et

la cuisson, on l’utilise cru ou en alcoolature

> A petites doses, il augmente l’activité de la

glande thyroïde et la réduit à doses élevées

(idem pour le péristaltisme intestinal).

> toute thérapie à base d’ail est toujours de

longue durée (de 6 mois à plusieurs années).

LA MEILLEurE FAçoN D’EN proFItEr est d’ajouterses feuilles fraîches et crues dans la cuisine, pendant toute sa période de végétation (pesto, soupe, salade, crêpes, sauce crue,…).

isaBelle Cornette estherboriste et naturopathe.passionnée par la Nature,les Contes Merveilleux et la Santé,conceptrice du jardin herBa sana,elle aime « raconter » les plantes et inviter à les regarder autrement,d’abord pour qui elles sont,avant de savoir à quoi elles servent.

isabelle organise des formationsen « herboristerie alchimique »infos : 0474- 527 085www.lejardindesmerveilles.be

reprise des Cours 2018les 24-25 févrieret 24-25 mars

L’ail des ours La liberté de l’authenticité

La thérapie de L’aiguiLLe d’or Un PoIntd’acupunctureexceptionnelLa thérapie de l’aiguille d’orouvre une voie révolutionnairepour soigner les maladiesdites psychosomatiques.

Le dr dominique Lesuissetravaille depuis plus de vingt-cinq ans entant que psychiatre et psychanalyste.Il y a 15 ans, il a découvert un point d’acupu-ncture fondamental qui sert d’interface entre le psychique et le physique.

« Je souffrais de migraines intenses et je cherchais toutes les solutions possibles. J’ai découvert un médecin acupuncteur, le Dr Maurice tran Dinh Can, qui travaille à Paris avec cette mé-thode, que je pratique aujourd’hui. J’ai pu me rendre compte sur moi-même de l’efficacité de ce point et ça m’a beaucoup impressionné. Mes migraines ont disparu. »Il y a des millénaires, la médecine tibé-taine a découvert qu’il était possible d’évacuer la fatigue nerveuse en stimu-lant un point situé au sommet du crâne, à l’endroit d’émergence du chakra coronal. Je ne suis pas acupuncteur.Je fais toujours de la psychanalyse et de la psychiatrie classique. Mais je

infosCentre de l’aiguille d’or| 156, Avenue Slegers, 1200 Bruxelles| 1A, Rue Delvaux, 5000 Namurtél : +32 0474 97 61 39

suis passé à une neuro-acupuncture spécialisée, après m’être formé auprès de médecins tibétains.

Le principeon restaure le système nerveux, en sti-mulant une sorte de point d’acupuncture « reset », de remise à zéro du cerveau. C’est la meilleure image, tout commeil existe un programme de restaurationde notre ordinateur, s’il tombe en panne.on agit sur des circuits, entre la méla-tonine et la sérotonine. Quelqu’un qui a une camisole chimique, suite à une dépression, par exemple, peut venir se faire soigner chez vous ?oui, bien entendu, c’est ce qui arrive le plus souvent. La plupart des patients vien-nent chez moi (par le bouche à oreilles) car ils savent que je peux les aider à diminuer et à arrêter les traitements chimiques.on doit affronter une phase difficile qui est l’accoutumance aux anti-dépresseurs. Mais l’aiguille d’or agit aussi dans le traitement des dépendances.

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pour quoi ?- Dépression- Sommeil - Asthme- Angoisses - Stress- Douleurs musculaires- Fatigue chronique- Toxicomanie- Dépendances- Hypertension- Hyperactivité desenfants - etc

Le genévrier, baies et rameau :une huile essentielle et un hydrolat majeurs pour traiter les inflammations de l’appareil locomoteur

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ARoMATHéRAPiE PAR —ANDRé BitSAS

douleurs artiCulaires

véritables baumes articulaires. Très complémentaires des aldéhydes décrits précédemment, ils apportent une dimension balsamique très réconfortante. Citons en tête de cette famille l’huile essentielle de copahier d’Amazonie (Copaifera officinalis ou Copaifera martii) ; elle conviendra pour traiter tous types d’inflamma-tions articulaires, les entorses, les rhu-matismes… L’usage externe local est le seul envisageable dans ce contexte.

3Le katrafay (Cedrelopsis grevei) est un petit arbre des forêts sèches et élevées de

Madagascar qui nous donne une huile essentielle assez comparable à la précédente, quoique l’huile extraite en a été extraite de l’écorce. Toutes les articulations en souffrance bénéficie-ront de son application.

4 Encore une famille chimique bien représentée dans les huiles essentielles : les esters.

Un ester doit être mis en évidence dans le contexte des problèmes locomoteurs : le salicylate de méthyle. Dans le passé, on commercialisait l’huile essentielle extraite du bouleau jaune qui en contenait en grande quantité. Le bouleau a été remplacé par les , qu’il s’agisse de la gaulthérie odorante (Gaultheria fragrantissima)

ou de la gaulthérie couchée (Gaulthe-ria procumbens). L’une et l’autre sont des huiles essentielles assez rares dans la mesure où elles sont quasi-ment monomoléculaires, le salicy-mate de méthyle représentant de 98 à 99 % de la composition chimique ! Leur odeur est également très carac-téristique : chaude, camphrée, aux notes de cuir et d’embrocation. Les huiles essentielles des gaulthéries sont aptes à traiter tous problèmes articulaires et musculaires (arthrite, arthrose, rhumatisme, tendinite, crampe, élongation, déchirure, en-torse, sciatique, torticolis, préparation sportive...). Ici encore, la voie cutanée est de loin la plus appropriée, les HE de gaulthéries étant potentiellement toxiques par voie interne. On re-tiendra également qu’il n’est pas bon d’appliquer les HE des gaulthéries sur une inflammation récente du fait que l’application provoque un échauffe-ment des muscles. En fait, les HE des gaulthéries sont fréquemment utilisées en association, l’usage isolé ne se jus-tifiant que rarement. Dans la plupart des cas, l'HE de gaulthérie est associée à celle d'eucalyptus citronné, à raison de 50 % de chaque. Pour les problèmes locomoteurs, on peut aussi utiliser le mélange suivant : 10 % gaulthérie, 10% eucalyptus citronné et 10 % laurier noble (puissant antalgique).

5Parmi toutes les huiles essen-tielles de lavandes et lavan-dins, également riches en

esters, celle de lavandin « super » (La-vandula x burnatii Briquet) retiendra notre attention. Cet hybride est très proche de l’HE de lavande fine mais son HE est bien plus efficace pour soulager les contractures et crampes musculaires, ce qui en fait un ingré-dient incontournable des huiles de massage en association, par exemple, avec les HE de basilic exotique et/ou d’estragon.

6Dans la plupart des mélanges destinés aux affections de l’appareil locomoteur, vous

réserverez toujours une place discrète à l’huile essentielle d’immortelle (Helichrysum italicum) ; ni sa puis-sance ni son coût élevé ne se prêtent à un usage abondant d’ailleurs par-faitement inutile. À l’action anti-in-flammatoire de son ester, l’acétate de néryle, s’ajoutera l’action antihéma-tome propre aux diones.

7Les HE à éthers ne man-queront pas d’être prises en considération. La plus inté-

ressante est sans conteste celle de basilic exotique (Ocimum basili-cum), contenant, selon les origines, 80 à 90 % d’un éther nommé méthyl-chavicol. L’HE de basilic exotique développe une action anti-inflamma-toire puissante contre la polyarthrite rhumatoïde et une action antalgique au service des muscles et articula-tions. Dans ce cas, la voie buccale sera une interface autorisée : 2 gouttes 3 fois par jour durant 10 jours. En usage externe, seule ou en synergie, elle sera diluée à un taux maximal de 2 % dans une huile végétale pour une action sur les muscles et articulations.

Préparation : en friction le matinpour générer une action anti-inflammatoire globale, rappelons une recette traditionnelle de l’aromathérapie, faisant intervenir des huiles essentielles riches en mono-terpènes. On préparera, dans un flacon vide, un mélange à parts égales des huiles essentielles suivantes : pin sylvestre (Pinus sylvestris), épinette noire (Picea mariana) et genévrier(Juniperus communis). De ce mélange, on prélèvera 5 à 7 gouttes qui seront appliquées en friction dans le creux des reins. Idéalement, cette application se fera le matin, immé-diatement après la douche. Par stimulation des glandes corticosurrénales, l’action tonique et anti-inflammatoire de cette préparation est remarquable. Votre appareil locomo-teur vous en saura gré mais vous observerez également une régression des phénomènes allergiques.

du côté des hydrolats et des huiles végétalesDans les cas de rhumatismes, d'arthrose et d'arthrite, pris par voie interne, les hydrolats de laurier noble (antalgique) , de cassis ( appelé eau rhumatismale), de genévrier (drai-nant, éliminant l'acide urique) seront d'un grand secours.rappelons ici le mode de préparation classique d’un hydrolat consommé en interne : on incorpore 20 ml d’hy-drolat (grosso modo 2 cuillerées à soupe) dans un litre d’eau qui sera bue de manière échelonnée tout au long de la journée.Les crampes musculaires pourront être soulagées par l'usage en interne de l'hydrolat de basilic exotique, en externe par celui de lavande vraie.

André Bitsasdirecteur de l’Ecole d’Aromathérapie Appliquéewww.ecole-eaa.com | Contact : eaa@skynet.be

Rougeur, douleur, tuméfaction… les signes caractéristiques des inflammations de l’appareil locomoteur nous sont bien connus. le point sur les solutions naturelles que propose l’aromathérapie.

7 huiles essentielles qui vont vraiment vous soulager

| Les macérâts huileux de millepertuis et d'arnica pourront renforcer l'action d'huiles essentielles anti-inflammatoires et antalgiques sur l'appareil locomoteur. Le macérât d’arnica, en particulier, sera la base classique de vos préparations ciblant muscles et articulations. Ce macérât, générale-ment préparé par macération des fleurs d’arnica dans de l’huile végétale de tournesol, sera non seulement un excipient mais un ingrédient actif de tout premier plan.À plus faible dose, le macérât de millepertuis apportera le renfort de son action antalgique bien connue, non seulement sur la peau mais aussi sur les muscles et articulations proches de la peau.

1Une des huiles essentielles les plus polyvalentes sur ce chapitre est celle d’eucalyptus citronné

(Corymbia citriodora), très spécifique des inflammations des tendons et des articulations : arthrites, rhumatismes, tendinites, épicondylites. Cette huile essentielle, seule ou en association, s’utilise par application cutanée locale. On la diluera dans une huile végétale à une concentration n’excédant pas 20 %. L’eucalyptus citronnné est riche en aldéhydes ; d’autres huiles essentielles (on les repère par leur arôme citronné caractéristique) peuvent être utilisées dans la même intention, comme le lemongrass (Cymbopogon citratus) ou la litsée (Litsea cubeba).

2Les sequiterpènes sont une autre famille moléculaire aux effets anti-inflamma-

toires notables. On en trouve dans les huiles essentielles extraites du bois des arbres ou dans l’oléorésine qui ex-sude de leur tronc. Très peu toxiques, ces constituants agissent comme de

L'immortelle Arnica MontanaPin sylvestre

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engorgement mammaire ? Si les enfants ne naissent pas dans les choux, par contre pour lutter contre l’engor-gement mammaire qui touche de manière douloureuse de nom-breuses mamans qui allaitent, l’application de feuilles de chou re-froidies sur les seins est une bonne solution.Et ce remède de grand-mère vient de recevoir une caution scientifique.

existe toute une série de moyens. Mais saviez-vous que la meilleure façon d’atténuer les douleurs aux seins est d’appliquer sur ces attributs féminins des feuilles de chou ?

une étude sCientifique valide le ChouRemède naturel, simple, et surtout très économique, cette astuce de grand-mère est recommandée par les plus hautes autorités en matière d’allaitement que sont l’Internatio-nal Breastfeeding Center et la Leche League. De plus, une équipe de l’Uni-versité de Singapour vient de fournir la preuve scientifique de son efficacité. (*) Les chercheurs ont mené une étude randomisée dans les locaux d’un hôpital pédiatrique spécialisé dans les accouchements. Après avoir recruté 227 femmes répondant à des critères précis (21 ans minimum, allaitement en cours, engorgement mammaire ob-servé dans les 14 jours après l’accou-chement, etc.), ils les ont réparties en trois groupes : application de feuilles refroidies de chou vert frisé de Milan

A L L A i T E M E n T PAR —lUC RUiDANt

l ’engorgement mammaire dit pathologique, qu’il convient de différencier de l’engorge-ment physiologique naturel

(« montée de lait » qui survient entre le 3e et le 6e jour après la naissance), est causé par l’amoncellement de sérum sanguin au niveau des cellules productrices de la glande mammaire, ce qui provoque l’apparition d’un œdème. Cette inflammation des seins compresse les canaux lactifères, empêchant ainsi le lait de s’écouler normalement.

attention CrevassesLe phénomène se manifeste par des seins gonflés, lourds, durs et doulou-reux, la présence de rougeurs et des mamelons rétractés, ce qui rend la prise du sein plus difficile pour l’enfant et favorise la survenue de crevasses. Il peut s’accompagner de fièvre et fris-sons, et il est souvent mal vécu par les jeunes mamans. Pour éviter cet engor-gement mammaire ou lutter contre, il

Les feuilles de chou sur les seins, ça marche vraiment !

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(Brassica oleracea sabauda) et soins courants, application de compresses de gel froides et soins courants, et soins courants seuls.

Bien mieux queles Compresses de gelRésultat ? Qu’il s’agisse de la dou-leur, du gonflement mammaire ou de la satisfaction de la maman, les meilleurs scores sont obtenus par les feuilles de chou, sachant que les compresses froides montrent une certaine efficacité, mais pas aussi étendue. Le chou agit en même temps sur la douleur et le gonflement des seins, alors que les compresses soulagent surtout la douleur.En conclusion, on devrait toujours avoir un chou au frigo quand on décide d’allaiter son marmot et ce légume, réputé pour ses vertus antiseptiques, antibactériennes et anti-inflammatoires, devrait même faire partie des incontournables de la valise pour la maternité… (*) Source : International Journal of Nursing Studies,novembre 2017

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B i o T E M P o !

j'ai testé pour vous

l'argentcolloïdalL’antibiotique naturelDes particules fines d'argent de quelques nano-mètres (les colloïdes) en suspension dans de l’eau purifiée : voilà l'un des remèdes naturels les plus efficaces qu'il soit.

Pas au goût de l’industriepharmaceutiqueDepuis l'Antiquité, nos ancêtres avaient compris qu’ingérer d’in-fimes particules d’argent contribue à renforcer l'immunité. Grecs, Perses et Romains plaçaient des pièces d'argent au fond de leurs récipients. L'usage de l'argent se raréfia après les années 1940, puis les antibiotiques de synthèse arrivèrent sur le marché de la santé. Aujourd'hui, l'industrie pharmaceutique a fait interdire en Europe l'usage interne de l'argent colloïdal. Et pourtant, il élimine plus de 650 espèces de microbes, virus, bactéries, parasites, moisissures ou champignons.

Prophylactique etantibiotique naturelC'est un antibiotique, antibactérien, antiseptique, antifongique, antiviral naturel à large spectre qui ne crée pas de résistance dans l'organisme comme le font les antibiotiques de

synthèse. Son contact initie une en-zyme, laquelle agit localement sur les bactéries, virus ou champignons par modification de leur équilibre aci-do-basique. En quelques minutes, ces organismes régressent et meurent, les cellules infectées sont rejetées dans le système sanguin. La liste des appli-cations n'en finit pas: inflammations, problèmes de peau, plaies, brulures, infections bactériennes, microbiennes ou mycoses, parasitoses, candida, pa-thologies de l’hiver. En plus, l'argent colloïdal est un bon prébiotique: il rééquilibre la flore intestinale et sti-mule la croissance des probiotiques.

Comment le Choisir?L’argent colloïdal, dans sa forme pure, est parfaitement sûr. un argent colloï-dal de qualité se reconnaît à sa couleur tirant vers le jaune pâle, est inodore, non toxique et non irritant. La teneur en argent est exprimée sous la forme de parties par million (ppm), équiva-lant aux milligrammes d’argent par litre (mg/l). Il doit être préparé avec une eau de qualité (déminéralisée, dis-tillée et dynamisée) pour assurer que les ions d'argent ne se combinent pas aux solides dissouts.

Comment Je le prends?Pour les problèmes buccaux (ab-cès, maux de dents, aphtes) et les

Produits| Argent Colloïdal 20ppm, de Biofloral, 500 ml, 15,99€. | Argent colloïdal 20 ppm, du Laboratoire Catalyons, 500 ml,18,90€ | Eau d'argent pour les yeux, 20 ml, 15,50€ | Solution Cuivre-Or-Argent colloïdal, 500 ml, 21,50€ | Retrouvez les revendeurs en ligne et les points de vente en Belgique sur http://www.catalyons.com/nos-boutiques-Revendeurs.html| Argent Colloïdal 20 ppm, Dr theiss, 500 ml, 12,95€,disponible dans certains magasins bios

P H y T o -T E S T PAR —ARiANE JAUNiAUx

troubles ORL (otite, infection de la gorge, sinusite), on l'utilise en gargarisme, en gouttes pour les problèmes oculaires (conjonctivite, orgelet), en application externe pour les affections de la peau, en inhala-tion pour agir au niveau des germes pathogènes qui infectent les pou-mons. L'argent colloïdal peut servir de désinfectant pour les brosses à dents et éponges ou comme solu-tion de trempage (avec de l'eau, du vinaigre et du sel) pour nettoyer les fruits ou légumes non bio. Dans l'eau (4 c. à café pour 1 l), il agira comme un purificateur. En gouttes sur vos pansements, il combattra l'infection et accélérera la cicatrisation. Grâce à son usage, j'ai traité une infection à l'oreille et dégagé mes sinus.

Usage interne ouexterneDésormais, beaucoup de producteurs commercialisent leur produit comme un cosmétique d'application externe, mais vous pouvez aussi le boire à jeûne au matin (5 ml pour un adulte, 2,5 ml pour les enfants et 1,25 pour les bébés 1 à 3 fois par jour et plus si nécessaire). Il ne présente pas de danger pour les femmes enceintes ou allaitantes.

on a vraiment rassemblé toute une série de trucs anti-grise mine,

pour booster notre mine et notre moral, en attendant le retour du soleil.

Julien, quant à lui, nous parle des gels et des laques, à éviter tout de même

quand ce n’est pas bio ou au moins naturel. enfin, trois experts nous

expliquent les effets néfastes des ondes électromagnétiques à prendre

vraiment très au sérieux.

êTRE

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d o S S i E R B E A U T é PAR —ANNE GillEt

Mes trucs anti-grise mine ? Je les partage volontiers 1. Tatiana Silva

Ex miss Belgique (2005) et présen-tatrice météo sur tF1, ambassadrice (et fan !) de la Slow cosmétique(et Julien est, bien entendu, ravi !).

« Je me suis initiée aux produits naturels il y a déjà quelques années. Je pense que chez moi, ça vient d’une démarche de développement personnel, de travail sur moi. Je crois vraiment que pour arriver

à être connecté à soi, ça passe par une quête spirituelle, mais aussi par des choses très concrètes dans la vie. Et on ne peut pas être en accord avec soi, si on n’est pas connecté à la nature. Si on consomme des produits essentiellement achetés en supermarché, emballés, transformés, on est vraiment déconnecté de cette terre. Je présente la météo, et on parle beaucoup du changement climatique, depuis plusieurs années. On sait qu’il est lié à l’impact de l’homme, à son mode de vie et de consommation. J’essaie d’action-ner le changement dans le monde à ma petite échelle. Mon assiette est un maximum bio et locale. Et mes cosmétiques sont le plus possible naturels et bio. Il y a une phrase essen-tielle qui dit « votre corps est votre temple ». Quels sont vos trucs pour avoir bonne mine ence moment ?Ce qui fonctionne pour moi ne fonctionnera pas forcément pour quelqu’un d’autre. Je pense aux odeurs des huiles végétales, par exemple, qui sont parfois fortes ; moi,l’huile d’argan j’adore ( j’utilise la marque Ayda),mais ça ne plaît pas à tout le monde, et parfois pas aucompagnon qui doit dormir à côté (rires !).Mon visage ?Pour tout ce qui est soin du visage, je n’utilise que des pro-duits naturels. Je me démaquille à l’huile de coco. Pour une peau plus tonique j’utilise l’hydrolat de rose. Je suis fan de la rose Centifolia, que j’ai découverte en Inde. Elle a moins

de propriétés que la rose de Damas, mais je préfère net-tement son odeur ! Et puis j’utilise énormément l’aloé vera. J’ai une peau qui a tendance à se déshydrater et à se dessécher, il faut la repulper constamment. Et l’aloé vera est top pour ça.Ma crème de jour ?De l’huile végétale en serum : à base d’huile végétale de nigelle, de jojoba, et de carotte, que je fabrique moi-même ;ma routine de visage, ce n’est que du naturel. C’est rigolo, parce que je reçois beaucoup de produits chimiques de grandes marques à tester, et ma peau ne les apprécie plus. Elle a l’impression qu’on lui donne du carton ! Elle s’est habituée au naturel. Et pour le corps ?Je fais un baume moi-même à base de karité, c’est une recette de Julien et de Slow cosmétique, ça marche très bien pour moi, car l’eau ici est très calcaire et ma peau très sèche. Je brosse mon corps quelques minutes, juste avant de prendre ma douche (froide), et ça me détend terri-blement. Après il ne faut pas être douillette ! Il suffit de mélanger 4 cuillères à soupe de karité, 4 cuillères à soupe d’huile de coco solide, 2 cuillères à soupe d’huile macérât de calendula, et 20 gouttes de l’huile essentielle qu’on préfère, pour l’odeur. J’exfolie aussi régulièrement, avec un savon noir, de la marque Simplement argan, qui a un packaging superbe, d’ailleurs.Mon maquillage ?Le plus dur, c’est de convaincre une maquilleuse de vous maquiller avec des produits 100% naturels ! Les marques de cosmétiques naturels ne sont pas toujours à la pointe du maquillage professionnel. Mais je veux m’orienter en naturel, comme je me maquille énormément tous les jours, j’ai intérêt à y aller… et une part importante c’est le fond de teint, parce que c’est lui par exemple, qui bouche nos pores. Je suis en train de découvrir les produits de la marque Couleur Caramel. J’ai choisi dans leur gamme unique-ment les produits bio et 100% naturels. J’ai testé les fonds de teint qui sont peut-être un peu épais, mais qu’on arrive >

En janvier, si on est res-tés en Belgique, on a eu tout juste vingt-sept heures d’ensoleillement. Du coup, c’est le visage et le moral qui sont par-fois moroses. Rien de mieux que de partager, ça donne tout de suite meilleure mine.Tatiana Silva, Julien Kaibeck, isabellegouriou, Claire Lafonet Christine Legerotnous donnent leurs trucs pour sortir res-plendissant(e) de cette période de froid etde grisaille. La bonnenouvelle c’est quela lumière gagne du terrain ! En route pour les beaux jours.

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> à bien travailler. On peut vraiment les utiliser dans la vie de tous les jours. Juste, la gamme reste un peu limitée au niveau des coloris. Leurs fards à paupières, eux, je les trouve topissimes, et ils sont très pigmentés. J’aime aussi beaucoup leurs poudres de soleil, que l’on peut choisir en mat ou en pailleté (www.couleur-caramel.com).Mes cheveux ?J’ai arrêté tout ce qui est parabènes, silicones, alcool, mais j’ai un cheveu qu’il faut travailler. J’utilise l’huile de coco, évidemment. Il y a un truc génial, c’est la marque Senz, à Bruxelles (fr.make-senz.be). Ils ont un shampoing à base de noix de lavage qui est terrible ! Après il faut un peu le booster, selon les besoins qu’on a, avec de l’huile d’argan et des huiles essentielles, mais il est fantastique. Il y a aussi Ashana.b Paris pour les cheveux qui demandent des produits plus riches. C’est une entrepreneuse africaine qui a mis ça en place (www.ashana-b.com). Un vernis à ongles ?Je viens de découvrir le vernis de la marque ZAO.Je trouve les couleurs vraiment très belles. J’ai testé un rouge qui tenait plutôt bien, très joli pour les jours gris !Mes compléments alimentaires ? Je ne sais pas si les gens s’en rendent compte, maisils doivent faire absolument des cures de vitamines D régulièrement. Avec mon métier, je suis particulièrement consciente du manque de luminosité dont nous souffrons. En Belgique on n’a jamais eu aussi peu d’ensoleillement en hiver que cette année, et ça travaille sur le moral des gens évidemment, de manière tellement vicieuse, d’ail-leurs. Parfois on est de mauvaise humeur et on jette le problème sur autre chose, sur la relation qu’on peut avoir ou le métier qu’on fait. Je prends aussi de la spiruline en paillettes, de façon presque continue. Et j’ai commencé ce petit fruit acidulé qui a plus de vitamines c que l’acerola, le camu camu, un cauchemar à boire, mais très efficace !Je prends du curcuma tous les jours. Je sais aussi qu’il faut se complémenter en magnésium. J’ai juste besoin d’un conseil avisé : marin, ou pas marin ? Au niveau des marques, Bio-Life est très bien. J’ai testé les produits Nutrissentiel, aussi une marque belge, très qualitative. Je les prends pour les articulations, pour la récupération, et un omega-boost. Mais bien entendu, on doit avoir avant tout une assiette riche et une vraie alimentation en bio.

le teint dès le lendemain, et lutter contre les rides à moyen et long terme. Un gommage qui combine action mécanique et enzymatique existe aussi dans le commerce : je pense au peeling à la poudre de myrte de la marque Realia.

2. J'hydrate malin Une peau bien hydratée est la garantie d'un teint plus éclatant. Pour cela, il faut non seulement se forcer à boire 1,5 l d'eau minérale et/ou tisanes et infusions par jour, mais il faut aussi veiller à hydrater la peau avec un peu d'huile et une crème de jour. Le soir, on masse 3 gouttes d'huile de beauté sur le visage. On la choisit riche en provitamine A,le fameux beta-carotène (les huiles de rose musquée, d'églantier, de carotte et de calendula sont de bons exemples). Le matin, on recommence mais on fait suivre par une crème de jour qui contient si possible dans sa for-mule une combinaison d'eaux florales et des mêmes huiles.

3. Mon ami l'argousierL'huile d'argousier est tellement riche en beta-carotène qu'elle a une couleur très orangée. On ne peut pas vraiment l'utiliser seule en massage car elle tache, mais on peut en rajouter chaque matin 1 ou 2 gouttes à la dose de crème de jour. L'effet est bluffant car en 1 semaine à peine le teint est légèrement abricoté et ce, de façon très naturelle. J'utilise personnellement l'huile d'argousier de Bioflore (disponible sur slow-cosmetique.com).

4. Le grand frisson chaque matinRincer son visage chaque matin avec de l'eau bien froide est souverain pour un teint en santé. La méthode ? Eclabous-ser le visage avec les mains pour le frictionner avec l'eau froide. Le but ? Relancer la circulation sanguine et lym-phatique qui ne demande que ça après une bonne nuit de sommeil. L'afflux sanguin qui suit ce débarbouillage à l'eau fraîche est une clé importante pour garder bon teint tout au long de l'année. Ce geste convient à tout le monde sauf si l'on souffre de couperose très aiguë, cas dans lequel il faut éviter les chauds-froids trop brusques.

5. Terra Cotta ou pas ?Toutes les femmes sont tentées par les produits de ma-quillage qui leur promettent d'être plus bronzées. Le souci, c'est que les "terres de soleil" ou terra cotta ne sont pas toujours du plus bel effet si on les choisit trop foncées, ou si on a la main trop lourde. Pour un teint radieux mais très discret, une astuce consiste à choisir une terra cotta 100% minérale et naturelle, qui joue sur la transpa-rence, et dont la couleur ne s'éloigne pas trop du teint naturel. C'est le cas avec la teinte beige doré de Boho qui convient à presque tous les phototypes de peau.

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| Shampoing à base de noix delavage bio, 250ml, 17,50 €, chez senz à Bruxelles, fr.make-senz.be

2. Julien KaibeckFondateur dela Slow Cosmétique

« Pour raviver le teint et donner au visage un coup d'éclat, je combine depuis des années plusieurs gestes à la fois simples et 100% naturels. J'ai aussi sélectionnéau fil du temps des produits qui marchent vraiment tantleur composition est riche en vitamines ou autres actifs...

Suivez le guide et mes 5 conseils anti-grise mine ».

1. J'exfolie régulièrementGommer la peau du visage à l'aide d'un soin exfoliant doux, c'est la base d'une bonne routine anti-grise mine. Le but n'est pas de décaper la peau. On cherche juste à débar-rasser la couche cornée des cellules les plus superficielles, déjà presque mortes et toutes sèches. Le résultat ? On stimule la migration de cellules bien hydratées à la surface de la peau, et c'est ça qui donne un teint plus éclatant car la peau mieux hydratée renvoie mieux la lumière.Comment faire ?L'idéal est de combiner les acides de fruits ou de végétaux qui "mangent" les peaux mortes, à des grains très fins et ré-guliers qui exfolient par leur action mécanique. Une à deux

fois par semaine, on peut avoir recours à ma recette : je mélange dans un bol1 cuillère à café de yaourt entier bio,à 1 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire et 1 cuillère à café d'huile d'argan. Je mélange pour obtenir une pâte que je masse très doucement, sans frotter, sur le visage et le cou pendant 2 minutes durant. Il faut ensuite laisser agir encore 2 ou 3 minutes pour que l'acide lactique libéré par le yaourt fasse son effet. On rince bien à l'eau et on hydrate ensuite. C'est idéal à faire le soir, pour raviver

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3. Isabelle Gouriou Chief Happiness Officer, Bioflore

« Pour avoir bonne mine ? Je mise à fonds surles béta-carotènes, qui colorent la peau et donnent un teint halé ».

Mes 3 produits favoris, les voici.1. Le fluide régénérateur, conçu et fabriqué par Bio-flore, c’est celui que je préfère, et que j’utilise, d’ailleurs. Il dore le teint tout en donnant du tonus à une peau dés-hydratée ou même ridée. Il contient des huiles végétales très riches en acides gras essentiels variés, en vitamines et en caroténoïdes : noyaux d'abricot de Turquie, jojoba du Pérou, fruit de l'argousier. On y a mis aussides huiles essentielles : du géranium rosat de Madagascar pour son coté tonique et astringent, de la myrte vertede Corse, anti-ride et purifiante et puis le katafray de Madagascar, super-hydratant. Il y a encore du ciste, cicatrisant et antiride et de la carotte sauvage.

4. Claire LafonFondatrice de la marque Apicia

« Pour redonner de l’éclat à un teint terne, les actifs de la ruche sont extraordinaires ! »

m on « petit truc » ultra efficace ? J’associe une routine de soin hydra-tante et des actifs boos-

ters de teint, à une alimentation riche en vitamines B2, B3 et en zinc. 1. Je me démaquille à l’huile bio à la gelée royale, à l’instar des japonaises. L’huile nettoie la peau en douceur, et l’hydrate, avant même que l’on applique un soin. La gelée royale a une teneur exceptionnelle en nutriments essentiels. Elle préserve l’élasticité de la peau et favorise le renouvellement cellulaire (on l’utilise aussi pour le corps et les cheveux).2. Ensuite, j’opte pour un soin hydratant riche en caroténoïdes, pour protéger la peau du vieillisse-ment cutané et activer la synthèse de la mélanine (idéal en cette période de l’année), associé au pollen d’abeille, ultra-nourrissant, cela donne notre soin « Joli teint ».3. Le petit plus pour avoir bonne mine toute l’année ? Rehausser les pommettes avec un blush, le nôtre est au pollen, c’est un véritable soin-ma-quillage.4. Enfin, en parallèle, je fais une cure de pollen frais de cerisier bio, riche en vitamines B2, B3 et zinc. Idéalement, en cure de six semaines, à raison de deux cuillères à café tous les matins, en fin de petit-déjeuner, à consommer tel quel, ou à mélanger dans un smoothie ou une compote de fruits.

A découvrirVinaigre d’ortie, un tonique pour le visage à base d'huile de sésame pour hydrater la peau,de citron pour la rendre lumineuse, de litho-thamne pour en réguler l'acidité et d'ortie pour stimuler l'épiderme.pour démaquiller ettonifier la peau.S'adapte à tous les types de peau en en régulant naturellement le Ph. Il re-donne de l'éclat au teint.

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2. L’huile végétale bio d’argousier, absolument fantastique pour uniformiser le teint et donner bonne mine. Mais attention, on ne l’utilise pas seule, sinon on peut virer peau-rouge ! On la dilue donc souvent dans une autre huile végétale. J’aime l’associer à une huile neutre, comme le sésame, riche en vitamine E, antioxydante, qui pénètre bien et assouplit l’épiderme. Ou à la nigelle, qui a toutefois une odeur assez spécifique de cumin noir, qui peut déplaire. L’huile d’argousier est très riche en caroténoïdes et en tocophérols, ce qui en fait un bon protecteur contre les UV (indice 3 à 4). C’est une des huiles de régénération les plus actives. PETiT ConSEiLPour 30 ml de nigelle ou de sésame, on ajoute 5 gouttes d’argousier. Pour un effet bonne mine, on peut aussi utiliser l’huile d’argousier en usage interne, 10 à 20 gouttes, 3 fois par jour à prendre avant les repas.

3. Le macérat huileux bio de carotte, convient aux peaux ternes, dévitalisées, et donne aussi un teint doré. Il favorise le bronzage, protège la peau du soleil et l’aide à prolonger le bronzage. Bon à savoir, par tous les temps, non ?

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5. Christine LegerotDirige la marque Sinagua

« Quoi de mieux que de s’offrir une BB crème sans eau, pour un effet nude parfait ? »

la peau a une structure majoritaire-ment lipidique, elle est donc faite pour absorber ce qui lui ressemble ! Naturellement, la peau ne peut

pas absorber l’eau. Avec cette logique, nous avons développé des cosmétiques sans eau. Et une crème à l’effet peau nue, qui annonce les beaux jours !Je vous recommande la BB crème Absolu

qui corrige les imperfections et unifie le teint de façon très naturelle. Je la porte moi-même, et j’ai la fâcheuse habitude de me toucher le visage régulièrement, et pourtant, je reste maquillée correctement jusqu’à la fin de la journée !

Booster les sirtuinesL’actif anti-âge que nous avons dans cette crème est extrait de la graine du fruit du Borojo, un arbre qui pousse en Amérique du sud. Cet actif a la propriété de relancer l’activité des sirtuines, les marqueurs de jeunesse que nous avons dans la peau, qui fournissent l’acide hyaluronique et le collagène. On y a ajouté de l’oléat de karité, régénérant et nourrissant et de l’huile d'andiroba, une huile amazo-nienne anti-inflammatoire, idéale pour les peaux réactives. Nous avons aussi mis de l’huile de dattier du désert, qui provient du Burkina Faso, très nourrissante aussi. La cire de Candellila unifie le teint et ravive l’éclat naturel de la peau. La BB crème s’utilise sans aucun soin en-dessous, sinon, on risque de briller comme un sou neuf !

Plutôt à froidSinagua a mis au point, au Burkina Faso, une presse à froid pour extraire le beurre de karité (qui s’extrait habituelle-ment à chaud ) pour éviter la consommation du bois local, ce qui donne aussi, au final, un karité d’une qualité organo-leptique supérieure, puisqu’il n’a pas été chauffé.

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Un lissage naturel quine nuit pas à ma santé

a la sortie de l’hiver, on a particulièrement envie de donner un coup de pouce à notre chevelure. Envie de cheveux lisses et soyeux. Et pour ça, le lissage brési-

lien connaît beaucoup d’adeptes. Seulement, voilà, dans ce domaine-là aussi il faut se méfier, puisque certains salons de coiffure proposent encore (sans aucun scrupule) des lissages capillaires à fort taux de formaldéhyde, alors qu’ils sont censés avoir été retirés du marché. L’Afssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire) tient à jour sur son site internet une liste des produits incriminés (www.ansm.sante.fr). Des produits importés le plus souvent des USA et du Brésil.Le formaldéhyde est très irritant pour les voies respi-ratoires, pour les yeux et les muqueuses. C’est aussi un allergène cutané avéré. Pour le Centre internatio-nal de Recherche sur le Cancer de l’OMS, il fait partie des agents cancérigènes. Il est aussi suspecté dans l’apparition de leucémies, de cancers des sinus et de la cavité nasale.

ouf, une solution saineNous avons trouvé un lissage à base d’ingrédientsnaturels. C’est un soin intense à la kératine avant d’être un lissage. La composition est à base de cristaux d'aloé vera (qui favorise la croissance du cheveu),de vinaigre et d’huile de jojoba. Un lissage brésilien nouvelle génération dont l’effet dure entre 10 et 18 semaines. Il est, bien entendu, par-faitement adapté aux cheveux crépus ou frisottants. Il revitalise les cheveux secs sans brillance. Le résultat est réellement impressionnant. prix : entre 250€ et 300 €. Compter 2h30 à 3hpour le traitement. Un moment de détente assuré. Les produits sentent bon et Lysiane est vraiment Zen !Chez Zen coiffure, Avenue Louise 170 1000 Bruxelles Tél : +32 (0)2 648 00 10

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S Low C o S M é T i Q U E L E P o i n T d E V U E DE —JUliEN KAiBECK

Julien, que penses-tu

des laques et gelsque l'on trouve dans le commerce?

Julien kaiBeCk estaromatologue, spécialiste

des huiles essentielleset de la cosmétique bio.Il a fondé le mouvement

« slow Cosmétique ».

Existe-t-il des alternatives ?Quelles sont tes recommandations ?

Voilà deux produits de styling qu'on utilise assez peu en Slow Cosmétique, car hélas il n'y a pas de réelles alternatives aux laques et aux gels conventionnels.Le souci, avec les laques, n'est plus, depuis belle lurette, les CFC qui polluaient gravement, mais pourtant ces produits restent polémiques pour la santé car ils contiennent des parfums qu'on est susceptible d'inhaler puisque la texture est toujours très légère et gazeuse.

Laques : plastiques et pegOutre le parfum, les laques contiennent presque toujours des substancesplastifiantes, des dérivés de vinyls et silicones, et des alcools dont on ignore leréel impact sur la santé lorsqu'elles sont respirées. Parmi les pires ingrédients pour les laques, on trouve par exemple les peg/ppg-18/18 dimethicone, etethylhexyl methoxycinnamate. Ces ingrédients sont réputés perturbateuren-docrinien pour le premier, et irritant pour le deuxième. Or, la laque va être respirée lors de son application, et éventuellement projetée ailleurs que surles cheveux.

gel, peut mieux fairePour les gels, c'est un peu moins problématique car ils n'interagissent que très peu avec la peau et sont censés rester sur les cheveux, de façon superficielle, avant d'être rincés, brossés ou lavés. Mais malgré tout, leur formule est rare-ment intéressante pour la fibre capillaire, c'est plutot le contraire.

Les alternatives naturelles Pour la laque, il n'y a pas de vraie alternative mais récemment nous avons félicité la marque hOLI cos-métiques qui a réussi à solubiliser une gomme laque naturelle dans de l'alcool naturel avec des huiles essentielles pour obtenir un spray coiffant et fixant tout à fait unique en son genre. Ce spray coiffant à la fixation légère sent délicieusement bon l'orange douce.(www.holicosmetiques.com)

Pour le gel, on utilise, en fait, des cires coiffantes en Slow Cosmétique. Elles se présentent comme des baumes semi-solides à base d'huile végétale et de cire d'abeille ou végé-tale. On chauffe la matière dans les doigts et on sculpte ainsi la coiffure. Nous avons par exemple la très belle cire coiffante de France In parisplus économique : on peut aussi utiliser tel quel le gel d'aloe vera de Bioflore, qui contient déjà une bonne part d'épaississants naturels, ce quile rend facile à appliquer sur les doigtspour sculpter les cheveux et leur donner un effet "wet look" fixant.

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pour un ventreBien plus platon rêve toutes de réduire et même d’éliminer totalement ces petites (ou plus importantes) graisses localisées au niveau de l’abdomen. Les beaux jours seront vite là, on l’espère !Alors on prend son courage à deux mains et on applique consciencieu-sement cette crème amincissante et raffermissante sur le ventre, matin et soir. Et oui, ça fonctionne !Avec 99,6% d’ingrédients d’origine naturelle : caféine et phospholipides. on aime !

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Je me détoxifieJe me purifie et je me revitalise ! Avec les plantes, on se sent mieux et en plus on sait vraiment qu’elles nous veulent du bien. Voici un cocktail bio de 9 plantes : bouleau, artichaut, fenouil, thé vert, pissenlit, pensée sau-vage, tamarin, et à l’iode. On prend une dose de 12ml tous les matins. Et hop ! le moral vire au rose et la mine s’éclaircit.

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Masque visagehydratant et apaisant Bio nafhaLe moment qui me réconforte? Laisser poser un masque sur mon visage, et 10 minutes plus tard, me retrouver détendue, la mine défatiguée et le teint de pêche retrouvé ! Celui- ci contient un tenseur associé à des extraits de carotte et de fleur de lys, dont l’effet bonne mine n’est plus à prouver. J’ai aimé particulière-ment l’extrait d’algues vertes qui estompe les cernes, ça c’est un vrai plus ! Un soin qui convient aux peaux les plus fragiles, pour un visage visiblement reposé et bien hydraté.

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Chouchou de pro...le sérum peau parfaite perfeCtion de JonZaCChaque mois, une boutique bio nous parle de son produit préféré.Maud et Dominique, du magasin bio Autre Chose à rixensart ont sélec-tionné ensemble un sérum et nous expliquent pourquoi : « Le sérum peau parfaite améliore visiblement la qualité de la peau. L’extrait d’algue brune estompe les défauts. Les pores sont resserrés, le grain de peau est affiné (il y a aussi du zinc et de l’eau florale d’hamamélis). Grâce à l’acide hyaluronique naturel, la peau est repulpée. On l’applique avec l’éponge de Konjac, douce et très légèrement exfoliante, sous le soin (matin et/ou soir).

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La médecine énergétique,une réelle voie de défensePharmacien d’officine, Jean Rousseau s’est très vite rendu compte des limites de la médecine classique et a exploré assidument les médecines alternatives. D’expérience en expérience, la médecine énergé-tique lui est devenue incontournable, entre-autres, pour se protéger des ondes électromagnétiques.

Vous avez une expérience de vie impressionnante ! Vous vous êtes intéressé il y a trente ans à des théma-tiques qui émergent aujourd’hui ?« Je me suis tout d’abord formé en aromathérapie, en phy-tothérapie, et en homéopathie, que je pouvais intégrer dans mon conseil. J’ai aussi fait des formations en nutrition, pour bien connaître l’impact inflammatoire de certains aliments et les processus de dégradation de l’organisme, etc. Ensuite, partant du principe que le corps ne peut être séparé de l’esprit ni de l’émotionnel, j’ai suivi une formation en Gestalt, j’ai fait une maitrise en PNL et je me suis aussi formé à la méthode du Dr Carl Simonton, une méthode de guérison par la visualisation pour les cancers, un outil extrêmement performant et utile pour formater l’inconscient et l’utiliser comme adjuvant. A la suite de cela, j’ai aussi commencé desrecherches avec ce qu’on appelle les médecines énergétiques. »

La résonnance vibratoire« Un des facteurs déclenchants a été la formation que j’ai suivie en décristallisation sensible, une technique visant à examiner l’organisation des cristaux sanguins, révélateurs de l’équilibre ou du déséquilibre énergétique d’une personne. J’ai découvert qu’il y avait une résonnance vibratoire entre certaines parties de nos organes et de nos fonctions et les espèces vivantes qui nous entourent. Pour moi, ça été le point de départ d’une nouvelle orientation, la psycholo-gie énergétique. C’était il y a une trentaine d’années. J’ai toujours aimé avoir une longueur d’avance, c’est ma dyna-mique, et donc... je continue ! »

La pathologie comme rupture du flux de l’énergie« J’ai travaillé en recherche avec un ami énergéticien, Ivan L’Hoest. Au départ, le seul objectif était de continuer à progresser et d’offrir des solutions efficaces et non trau-matisantes. Progressivement, nous avons pu confirmer que certains déséquilibres énergétiques de la personne

pouvaient être mis en relation avec des perturbations de l’environnement. Pas nécessairement électromagnétiques, d’ailleurs.. Et je me suis rendu compte que la pathologie était souvent le résultat d’une rupture dans la circulation de l’énergie, je dirai plutôt de l’information. Si on arrivait à lever ces blocages qui pouvaient être d’origine traumatique, psychologique, ou environnementale, on allait permettre à la personne de recouvrer ses capacités d’autoguérison. »

L’important c’est le code génétique de la personne« Partant de là, j’ai dû résoudre, et j’ai eu d’ailleurs beau-coup de difficultés, une sorte de frein intérieur par rap-port aux médecines énergétiques. On passe à une autre dimension. Mais après tout mon chemin préparatoire, j’étais prêt à faire le pas. J’ai donc exploré les possibilités. Aujourd’hui, je me rends compte qu’il y a une concordance évidente entre la quantique, l’informatique et la médecine et tout cela va dans l’intérêt du patient. De plus en plus, on accepte l’idée que la meilleure thérapeutique sera celle qui va correspondre au code génétique de la personne, donc personnalisée. Or, toutes les études qui sont réalisées en médecine allopathique sont des études statistiques. Les dernières recherches sur le cancer, le sida ou l’immunité vont dans le sens d’une prise en considération de la for-mule spécifique de l’individu au niveau de l’ADN et de ses capacités d’autoguérison. »

vouleZ-vous savoir si vous êtes éleCtrosensiBle ? Etre électrosensible, signifie que vous avez accumulé une pollution électromagnétique ou wi-fi qui s’estmémorisée au niveau cellulaire. C’est la première étape vers l’hypersensibilité. Faites le test !

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« Les normes de protection contreles rayonnements électromagnétiquesartificiels sont obsolètes »wendy de Hemptinne est physicienne et formée à la nutrithérapie.Attentive à la question de la pollution électromagnétique engendrée,entre autres, par nos technologies sans fil, elle a entrepris il y a deux ansde sensibiliser et d’informer les citoyens et les professionnels de la santésur les risques sanitaires qui entourent ce sujet.

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dans le monde entier des spécia-listes nous mettent, en garde… !« Il y a un nombre croissant d’études scientifiques qui mettent en évidence des risques sérieux pour la santé humaine, même aux niveaux d’ex-position admis par les normes. Ces risques sont d’autant plus grands que l’exposition aux champs et rayonne-ments électromagnétiques de nos technologies sans fil est prolongée, sans parler de la vulnérabilité des en-fants et des fœtus. On n’a pas encore atteint de consensus dans l’ensemble de la communauté scientifique mais de plus en plus de spécialistes estiment que nous disposons à ce jour de suffisamment d’éléments pour affirmer qu’il y a bel et bien un risque pour la santé humaine. Ils convergent vers la même conclusion : les normes actuelles sont insuf-fisantes. Elles ont été établies sur des postulats obsolètes. La base des normes de radiofréquences date de 1998 et ne prend nullement en compte le schéma d’exposition actuel et les spécificités des technologies de nouvelle génération. Après la 2G, la 3G, la 4G, on parle à présent de géné-raliser la 5G alors même qu’aucune étude préalable, sérieuse et indépen-

dante, ne démontre son innocuité. C’est comme si on mettait sur le marché un nouveau médicament sans aucune évaluation préalable, en se disant : on verra bien, on avisera ».

de plus en plus de personnes de-viennent électrohypersensibles…« De plus en plus de personnes se disent électrohypersensibles. Ils sont incommodés ou présentent des troubles de santé à des degrés de sévérité divers lorsqu’ils sont exposés à des champs et rayonnements élec-tromagnétiques artificiels, même de faible intensité. Des études tendent à montrer que 3 à 10% de la popu-lation serait électrohypersensible. Il est cependant difficile de confirmer

des chiffres, d’autant que vraisembla-blement il y a des personnes qui n’ont pas fait le lien entre leurs symptômes et leur exposition. Ils peuvent s’en-tendre dire : ‘Vous avez mal à la tête ? Vous êtes déprimé ? Prenez donc ce médicament et allez voir un psy’. Et puis des problèmes hormonaux, de sommeil, voire un cancer sont possiblement liés à une mauvaise alimentation, un stress chronique ou à la pollution chimique, par exemple. C’est évident que le problème est multifactoriel. Il n’est pas possible d’isoler le seul effet de la pollution électromagnétique. Mais cela ne doit pas nous empêcher d’adopter une approche prudente à l’égard des technologies sans fil et d’apprendre à en faire un usage raisonné et respon-sable. L’OMS a quand même classé les rayonnements électromagné-tiques de nos technologies mobiles en catégorie 2B, possiblement cancérigènes, sur la base d’un risque accru de tumeur au cerveau associé à l’usage du téléphone mobile. Dans cette même catégorie on trouve aussi le plomb et le DDT. Je doute que quiconque accepterait de s’asperger au quotidien de ces produits, même en faible quantité ».

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« Le métal n’est pas biocompatible »Pascal Eppe est dentiste holistique et s’intéresse au fonctionnement du corps dans sa globalité. Sui-vant cette logique, il se penche depuis longtemps sur la relation entre la présence de métal dans la cavité buccale et sa propension à augmenter les effets néfastes des ondes électromagnétiques.

« La présence de métal dans la bouche, sous forme d’im-plants ou de couronnes, peut engendrer des désagréments

importants chez les personnes particu-lièrement sensibles aux ondes électro-magnétiques, émises entre-autres par le wi-fi et les téléphones portables. Des personnes qui voient les symp-tômes disparaître lorsqu’on remplace le métal présent dans leur bouche par de la céramique. »

Comment avez-vous fait le lien entre les maux que présentaient vos patients et les ondes électro-magnétiques ?

« Certains patients me disaient claire-ment que des troubles étaient appa-rus juste après qu’on leur ait posé du métal. Ils avaient des palpitations, des maux de tête, de la tachycardie, des vertiges… Et cela augmentait lorsqu’ils se rapprochaient d’une borne wi-fi par exemple. Ces troubles disparaissant lorsqu’on remplace le métal par de la céramique, le lien avec les ondes était facilement établi ».

Pourquoi la présence de métal en bouche peut-elle engendrer une électrohypersensibilité ?« Le métal dans la bouche se com-porte comme une véritable antenne.

Il y a un phénomène de conduction et de résonnance électromagnétique. Surtout quand c’est implanté dans l’os, tout près du cerveau et donc des centres nerveux. Il faut aussi savoir que l’on devient électrohypersensible lorsque l’organisme, qui doit sans cesse lutter contre les effets de ces champs électromagnétiques, finit par s’épuiser. Donc, vous pouvez le devenir tout à coup alors que vous ne l’étiez pas avant ».

Si le lien est si limpide, il est donc ex-pliqué et reconnu scientifiquement ?« Non, on ne peut encore l’expliquer de manière claire au niveau scientifique et c’est donc encore délicat officielle-ment. Les expériences de mes patients sont ma base de travail. J’ai de plus en plus de demandes pour remplacer des couronnes et implants en métal. Je conseille évidemment la céramique qui est un peu plus chère, et encore. Les deux sont remboursés par la sécu-rité sociale, de toutes façons.

Les problèmes de santé que le métal peut engendrer sont-ils forcément dus aux ondes électro-magnétiques ?« Non, il y a plusieurs autres pro-blèmes connus qui sont dus à la corrosion du métal en bouche. Ce phénomène induit la libération d’une faible quantité de métaux lourds dans l’organisme comme l’aluminium. Ces alliages de métaux sont souvent com-posés également de titane, de chrome et de nickel et beaucoup de personnes présentent des réactions allergiques au nickel, par exemple. Je n’utilise pas non plus d’amalgames dentaires au mercure car il s’accumule et perturbe l’immunité. Et si votre immunité baisse, vous serez plus exposé à l’élec-trohypersensibilité. Dans mon travail, le fil conducteur a toujours été la biocompatibilité, c’est-à-dire ce qui va être le mieux accepté par l’organisme et le métal n’est pas biocompatible.»

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Abusez des épices !

en hiver, les épices parfument à merveille vos plats et vous réchauffent l’âme et le corps. Curcuma, gingembre, galanga, piment (en poudre ou en pâte), paprika, poivres sauvages et baies par-

fumées (baies roses, poivre de Sichuan, poivre sanshô, poivre des gorilles, …), clou de girofle, cannelle, carda-mome, carvi, cumin, badiane (anis étoilé), anis vert, graines de coriandre, de fenouil, de moutarde, noix de muscade, safran... sont parmi mes épices préférées. J’aime les ajouter à mes sautés de légumes, vinaigrettes, marinades ou toute préparation végétale afin de donner une saveur exotique au plat. De même, une infusion de thé vert avec 1 morceau de gingembre râpé, quelques gousses de cardamome écrasées, quelques clous de girofle et des rondelles de pommes me réchauffent instantanément.

Saveurs du MarocLa cuisine marocaine est une cuisine qui, depuis des mil-lénaires, a su utiliser les épices à bon escient (au Maroc, on se soigne avec les plantes et les épices). Vous pourriez pour cette recette utiliser le célèbre raz-el-hanout, mé-lange d’épices typiquement marocain, mais vous pouvez tout aussi bien confectionner votre propre curry.

ici, j’utilise le cumin, la coriandre,la cardamome et le curcuma.| La saveur du cumin est forte, chaude, poivrée. Il était l’épice préférée du roi Salomon et aujourd’hui, au Ma-roc, on l’utilise plus fréquemment que le poivre et on le retrouve même sur les tables des restaurants, en même temps que le sel. Le cumin est reconnu comme digestifet carminatif, et on l’utilise aussi pour favoriser la lactation. | La coriandre, aussi appelée « persil arabe », est di-gestive et a des propriétés antibiotiques. Au Maroc, les graines sont employées pour combattre les maladies intestinales et les rhumatismes. | La cardamome, reine des épices en inde, se retrouve dans de nombreux currys. On retire ses petites graines de la capsule verte et on les utilise pour parfumer les riz, les compotes de fruits, les biscuits, les tisanes ou encore les currys des tajines, ce qui témoigne de son voyage d’est vers l’ouest. La cardamome est également une épice digestive.| Enfin, le curcuma, aussi appelé « safran des indes »par sa belle couleur jaune, est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant à ce jour. Associé à du poivre et de l’huile, il est encore mieux absorbé par l’organisme au sein duquel il jouera un rôle protecteur. En cuisine, vous pouvez l’utili-ser (frais ou en poudre) pour colorer les plats de poissons ou de légumes, les pilafs de riz, les vinaigrettes, ou encore pour confectionner votre propre curry comme dans cette recette de tajine.©

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reCettePour 5 personnesTemps de préparation : 20 minutesTemps de cuisson : 20 minutes

ingrédients

• 2 oIGNoNS• 2 GouSSES D’AIL• 2 pAtAtES DouCES (400G)• 1 rutABAGA (200G) ou 2 NAVEtS• 1 rACINE DE pErSIL/ pErSIL tuBérEux (200G)• 1 CàC BoMBéE DE CHAquE épICE : CurCuMA, CuMIN, CorIANDrE, CArDAMoME• 1 BâtoN DE CANNELLE• 2 MANDArINES• 4 FIGuES SéCHéES• 1 CItroN CoNFIt (FACuLtAtIF)• 20 oLIVES NoIrES KALAMAtA• 1 LItrE DE BouILLoN VéGétAL• 1 poIGNéE D’AMANDES MISES à trEMpEr (MIN.4H)• 1 poIGNéE DE CorIANDrE (ou DE pErSIL pLAt)

Procédé Emincez les oignons et les gousses d’ail dégermées. Pelez et coupez en cubes d’ 1cm de côté les patates douces, le rutabaga (ou les navets) et la racine de persil. Ecrasez les épices au pilon et le bâton de cannelle avec le plat d’un grand couteau. Râpez les zestes d’ 1 mandarine et débitez les 2 mandarines en quartiers. Coupez les figues en petits morceaux. Rincez le citron confit, prélevez le zeste (jetez la chair) et émincez-le.

Faites chauffer le bouillon végétal dans une petite casse-role. Versez 1 filet d’huile d’olive dans le tajine et faites-y revenir les oignons et l’ail pendant 2 minutes. Rajoutez les dés de rutabaga et de persil tubéreux et les épices. Mouil-lez avec 2 louches de bouillon chaud, couvrez et laissez mijoter 10 minutes. Rajoutez ensuite les patates douces, les zestes de mandarines et citrons confits, les morceaux de figues et versez le reste du bouillon chaud. Laissez mijoter 10 minutes supplémentaires. Terminez en incorpo-rant les quartiers de mandarines et les olives noires.

Pendant la cuisson du tajine, rincez les amandes et éplu-chez-les. Si vous n’avez pas pensé à faire tremper vos amandes à l’avance, versez de l’eau bouillante par-dessus puis épluchez-les sans tarder. hachez la coriandre. Placez le contenu du tajine dans des bols ou assiettes creuses et parsemez de quelques amandes et de coriandre fraîche.

Végétalien ou carnéCe plat peut se consommer tel quel ou être accompagné de quelques pois chiches cuits au naturel pour une version végétalienne, ou encore de dés de poulet ou de petites côtes d’agneau pour une version « carne » : dans ce cas-ci, faites-les saisir avec les oignons et l’ail en début de cuisson puis laissez étuver avec les légumes.

Les épices et plantes aromatiques ont cette capacité extraordinaire derehausser la saveur et le parfum des préparations culinaires.Elles sont utilisées dans le but de créer une subtile alchimie qui ne masquera en rien le goût originel des aliments cuisinés. Leur intérêt réside aussi dans leurs nombreuses vertus médicinales.

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C U i S i n E V é g é TA R i E n n E PAR —FRANçOiS COUPlANt

l e shojin ryori est basé sur la simplicité et l’harmonie. Ainsi met-il l’accent sur l’équilibre des couleurs et des

saveurs. La fraîcheur des produits est primordiale et, comme toujours dans la cuisine japonaise, la saison est mise au premier plan : il serait impensable de manger autre chose que ce que la nature du moment permet de faire pousser. En outre, l’aspect nutritionnel est essentiel et les plats doivent couvrir tous les besoins de l’organisme sans le surcharger. C’est l’une des raisons de la variété remarquable de cette cuisine et de l’emploi des plantes sauvages, véri-tables concentrés de nutriments. Elle se doit, par essence, d’être profondé- ment respectueuse de l’environnement, raison pour laquelle la préparation des ingrédients ne produit que le minimum de déchets.

ni ail, ni oignonTraditionnellement, l’oignon, l’ail, l’échalote ou le poireau sont bannis du shojin ryori – exclusion que l’on retrouve d’ailleurs dans la cuisine ayur-védique de l’Inde. C’est que ces légumes aux essences puissantes sont censés rendre plus difficile la méditation. Par ailleurs, on en consomme la partie sou-terraine et on les arrache donc du sol, ce qui les tue et n’est donc pas souhaitable.

Aucun produit animalLa caractéristique principale du shojin ryori est que tous les produits ani-maux en sont exclus. Le fondement de la doctrine bouddhiste étant de ne pas engendrer de souffrance, le végétarisme semblait tout naturel aux premiers adeptes de cette religion. Mais l’homme est faillible et bien rares sont aujourd’hui les bouddhistes qui respectent cette règle. Il en existe en Chine, en Corée, au Vietnam, en Thaïlande, mais c’est surtout au Japon qu’un type de cuisine végétarienne, ou plutôt végétalienne, a été développé et codifié au point de devenir une véri-table institution, toujours bien vivante.Ce type de cuisine a fortement influen-cé l’alimentation japonaise tradition-nelle et vice-versa. Le shojin ryori partage de nombreux traits avec la conception nipponne de la nourriture (fraîcheur, saisonnalité, harmonie) et comporte sensiblement les mêmes ingrédients (légumes, algues, dérivés

du soja, shiitake, etc.) mais il y ajoute certains produits particuliers comme le tonburi ou « caviar de la ferme », les petites graines d’une cousine du ché-nopode (Bassia scoparia), et en exclut tous les produits animaux, y compris poissons, coquillages et crustacés.

La nourriture destemples bouddhistesau Japon, Shojin ryori

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Pleine conscience Le shojin ryori servi aux visiteurs dans les temples est bien différent de ce que mangent quotidiennement les moines. Ces derniers doivent habituellementse contenter de trois plats : un bol desoupe, un autre de riz et quelques lé-gumes, dont certains lacto-fermentés.L’essentiel, en fait, n’est pas dans ce que l’on mange, mais dans com-ment on le fait. Le shojin ryori n’est pas un régime alimentaire : il est censé mettre en harmonie celui qui consomme l’aliment avec celui qui l’a préparé, celui qui l’a produit et la nature qui donne la vie. Il s’agit de manger en pleine conscience avec dans un simple bol la vision d’une représentation cosmique du monde où toutes choses sont liées et interdé-pendantes. En traduction littérale, shojin signifie à peu près « che-min vers un état d’esprit libéré de pensées et d’attachements ». Ryori veut dire « cuisine ». La préparation de ce type de repas est considérée par le moine-cuisinier comme partie intégrante de sa pratique bouddhique quotidienne et de sa dévotion à sa dis-cipline religieuse : bonnes vibrations garanties !

Bouddhisme zenPratiqué par environ 90% des habi-tants de l’archipel nippon, le boudd-hisme y fut introduit à partir du VIe siècle de notre ère, en provenancede Chine via la Corée. Déjà impré-gné de taoïsme chinois, il subit en arrivant au Japon la profonde influence de l’animisme local, connu aujourd’hui sous le nom de shin-to. La pénétration de nombreuses tendances différentes du boudd-hisme s’échelonna sur les siècles qui suivirent et aujourd’hui, on en dénombre au Japon treize écoles principales, dont trois pour le boudd-hisme zen, spécifiquement japonais.D’une façon générale, l’enseignement du zen insiste sur la pratique de la méditation assise sans but et sur la lecture des koans, propositions ap-paremment absurdes que le disciple doit laisser traverser son intellect, afin d’atteindre l’éveil ou satori. Plus sans doute que d’autres courants du bouddhisme, le zen invite ses pratiquants à écouter les mots de Siddhõrtha Gautama concernant le végétarisme, énoncés il y a 2 500 ans :« Les pratiquants de la Voie doivent s'abstenir de viande, car en manger est source de terreur pour les êtres. » Alors le shojin ryori peut s’avérer un moyen agréable, et peut-être efficace,d’atteindre le satori !

Rendez-vous autemple bouddhistePour déguster le shojin ryori, il faut se rendre dans un temple boudd-histe, généralement situé dans la montagne. De grands temples, tels ceux de Koya-san non loin d’õsaka ou d’Enriaku-ji au-dessus de Kyõto, sont connus dans tout l’archipel, voire au-delà, et proposent quotidienne-ment ce type de repas. D’autres, plus petits, ne le font que sur demande, comme celui de Daï Ganji à õ-Uda dans une étroite vallée de la préfec-ture de Nara, en plein cœur du Japon historique. Le restaurant y est tenu par le moine du temple qui accueille les hôtes et aide sa femme à prépa-rer la cuisine. Les deux religieux sont amoureux des sansaï, les « légumes de montagne » traditionnels, qu’ils intègrent avec bonheur à leurs plats dont un repas peut comporter une trentaine, y compris plusieurs desserts...

La spécialité de ce temple est le sashimi de kudzu. Normalement, il s’agit d’épaisses tranches de poisson cru que l’on trempe dans un peu de sauce de soja et que l’on relève d’une pointe de wasabi râpé. Ici, l’animal est remplacé par une pâte de fécule trèsfine extraite de la racine d’une légu-mineuse extrême-orientale, le kudzu (pueraria lobata), aujourd’hui com-mercialisée en occident où on la pare de multiples vertus – elle passe, entre autres, pour faciliter le sevrage alcoo-lique et la désaccoutumance au tabac.

La confection de ce sashimi végé-tarien nécessite d’avoir du kudzu de très bonne qualité. C’est le cas de celui qui provient de la fabrique toute proche, juste de l’autre côté de la vallée – le kudzu du district voisin de yoshino est réputé dans tout le Japon pour sa finesse.

Certains temples bouddhistes japonais proposent une nourriture végétarienne connue sous le nom de « shojin ryori », la « cuisine du temple », d’origine très ancienne, saine et délicieuse.

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Sashimi de kudzu - Ce sashimi végétarien est surprenant. il demande toutefois un certain tour de main pour être parfaitement réalisé.

1. délayez le kudzu dans l’eau.2. Versez-en une couche d’1 cm dans un récipient plat mis au bain-marie et faites cuire doucement en remuant délicatement le récipient avec une pince.3. Au bout de deux minutes d’ébullition, versez un peu d’eau bouillante sur le kudzu et laissez quelques instants sans remuer.4. Trempez le récipient dans un bac rempli d’eau glacée et versez un peu d’eau froide sur le kudzu en inclinant le récipient en tous sens.5. Le kudzu devient alors transparent et peut être délicatement retiré du récipient.6. Posez-le sur une planche, puis parez les bords et découpez en morceaux de 10 x 5 cm. Placez ces derniers sur des feuilles de shiso (Perilla frutescens) et décorez de filaments de radis japonais et d’un peu de racine de wasabi râpée (Eutrema japonicum). Racine de Kudzu

françois CouplanethnoBotanisteil est l’auteur de nombreuxouvrages sur les plantes etla nature. il organise réguliè-rement des stages de décou-verte des plantes sauvagescomestibles et médicinales, ainsi qu’une formation com-plète sur trois ans.www.couplan.com

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nEwS En VRAC PAR —lUC RUiDANt

lUC RUiDANt

Les fruits secs sont bons pour le cœurConsommer une portion (28 grammes) de fruits secs, 5 fois par semaine ou plus, réduit de 14% le risque de maladies cardio-vasculaires et de 20% celui de maladies coro-nariennes, comparativement aux personnes qui n’en prennent pas. Manger des arachides 2 fois par semaine ou plus et des noix 1 fois par semaine ou plus réduit le risque de maladies cardiovasculaires de 13 à 19% et celui de maladies coronariennes de 15 à 23%.(Source : Journal of the American College of Cardiology, novembre 2017)

de l'ail contre les infections chroniquesVampires et infections chroniques, même ennemi. Des chercheurs de l'Université de Copen-hague ont en effet utilisé un composé sulfuré de l'ail, appelé « ajoene », pour détruire le biofilm protecteur de deux bactéries résistantes, Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa. Il serait possible d'en faire un traitement, particulièrement destiné aux personnes atteintes de mucoviscidose dont le système pulmonaire est très sensible aux infections chroniques causées par ces bactéries redoutables. Des essais cliniques sur les patients seront bientôt menés.(Source : Scientific Reports, 29 août 2017)

Les légumes verts favorisent la longévité cérébrale !Et un bénéfice de plus pour les épinards, choux frisés,choux verts et autres laitues ! Selon une étude américaine, en manger régulièrement pourrait aider à retarder d’une dizaine d’an-nées le déclin des capacités cognitives et de mémorisation qui se produit naturellement avec le vieillissement. les auteurs ont pu établir une corrélation mais ils concèdent que celle-ci doit encore être validée par de plus amples recherches. En attendant, ils conseillent aux personnes désireuses de préserver leur bonne santé mentale de consommer quotidiennement une portion de légumes verts.(Source : Neurology, 20 décembre 2017)

100% bio : la recette d’un monde meilleur !Le débat est récurrent : l'agri-culture biologique a-t-elle la capacité de remplacer entière-ment l'agriculture intensive et de fournir assez de nourriture pour une planète qui devrait atteindre les 9 milliards d’êtres humains en 2050 ? Oui, répondent des chercheurs européens au terme de l’étude scientifique la plus aboutie sur cette question qui n’a rien de loufoque. Ils ont élaboré un modèle d’une agriculture 100% bio, sans produits chimiques dangereux pour la santé et l’environnement. Et ce modèle, malgré des rendements plus faibles en bio, serait tout à fait plausible, à deux conditions qui ne manque-ront pas d’impacter nos habitudes alimentaires : | une réduction des surfaces agri-coles consacrées à la nourriture ani-male, ce qui implique une diminu-tion des cheptels et donc moins de viande et davantage de légumes, | une baisse drastique du gaspillage alimentaire qui représente un tiers (!) de la nourriture produite dans le monde.(Source : Nature Communications, 14 novembre 2017)

des antioxydants contrele diabète de type 2Une équipe française a observé une réduc-tion du risque de diabète de type 2 chez les femmes qui consomment des aliments et des boissons riches en antioxydants, notamment les fruits et légumes, ainsi que du thé et du vin rouge quand ils sont bus en quantités modérées. Les femmes qui présentaient les scores antioxydants les plus élevés avaient un risque diminué de 27% comparativement à celles ayant les scores les plus faibles. Les auteurs ont exclu de leur analyse le café, malgré ses niveaux élevés d'antioxydants, car ils savaient déjà que ce breuvage est associé à un risque diminué de diabète de type 2 et qu’il peut dès lors masquer les effets d'antioxydants provenant d'autres sources.

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reCetteTemps de préparation : 10 mnTemps de cuisson : 5 mn

ingrédients (pour 4 personnes)

Proportions pour une entrée (pour un plat complet : doubler)• 1 CourGEttE• 1 poIGNéE DE pouSSES D’épINArDS (CoNSErVEr quELquES uNES DES pLuS pEtItES FEuILLES)• 2 GouSSES D’AIL• 1 pINCéE DE NoIx DE MuSCADE• 1 CàC DE Curry• SEL Et poIVrE• 2 CàS D’HuILE D’oLIVE• 2 CàS DE MASCArpoNE• 12 rAVIoLIS à LA rICottA

Les étapes 1. Cuire à la vapeur 5 mn la courgette coupée en ron-delles, les pousses d’épinards et les gousses d’ail. Mixer avec +/- une louche d’eau ayant servi à la cuisson vapeur (on dose la quantité de liquide en fonction de la consis-tance que l’on veut donner à la “nage”), le mascarpone, l'huile d’olive, le curry, une pincée de sel, de poivre et de noix muscade.2. Faire cuire les raviolis selon les indications du paquet.3. Répartir le velouté entre 4 petits bols ou coupelles et disposer au centre de chacun(e), 3 raviolis.4. décorer le dessus avec les pousses tendres d’épinards réservées.

B i owo M A n PAR —FRANçOISE GAILhAGUET

nage de raviolisdans un veloutéchlorophyle

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Petite soupe d’orties

FACiLE & PAS CHER PAR —VAléRiE MOStERt

reCetteTemps de préparation : 10 mnTemps de cuisson : 10 mn

• réCoLtEz (AVEC DES GANtS !) LES JEuNES ortIESDèS LE prINtEMpS, DANS DES ENDroItS NoN poLLuéS (forêt ou jardins non traités, pas en bord de routes ni de champs ou vergers pulvérisés).

1. Récoltez 3 grosses poignées de feuilles d'ortie (il n'y a qu'une variété) et faites-les tremper dans de l'eau avec un 1 càc de bicarbonate de soude. 2. Pendant ce temps, épluchez et débitez 2 oignons,2 gousses d'ail et 1 panais (ou 1 racine de persil tubéreux ou 1 pomme de terre). 3. Dans une casserole, versez un filet d'huile d'olive, faites saisir l'oignon et l'ail, puis rajoutez les dés de panais et couvrez d'1 litre d'eau additionnée d'1 càc de bouillon végétal.

4. Baissez le feu et laissez cuire pendant 10 minutes. 5. Rincez les orties et placez-les dans la soupe à la fin de la cuisson. Les feuilles retomberont comme des épinards après environ 3 minutes.6. Mixez et rectifiez l'assaisonnement avec sel et poivre et 1 filet de crème d'amande, de coco ou d'avoine si vous aimez les soupes crémeuses.

Bon appétit! Valérie Mostert - www.cuisinedescinqsens.be

L’ortie est bourrée de bons nutriments, elle est reminé-ralisante, antioxydante et détoxifiante. Elle a aussi une action anti-inflammatoire et soutient le bon fonctionne-ment des reins.

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(*Il y a une aussi Aurélie Glorieux, qui a fondé la société en 2015, qui est aux USA maintenant, mais qui participe toujours au projet, même de loin !)

Marion Anouchka

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M i E U X d E L E S AVo i R PAR —CAROl PANNE

Ces colorants rouges alimentaires (non bio)que l’on trouve en grande surface etqu’il faut éviter à tout prix !

Carol mène l’enquête pour nous aider à y voir plus clair.le rouge vif nous réchauffe et nous réveille. A certains moments de l’année, on le retrouve presque partout : vitrines des magasins, restaurants, emballages cadeaux, et même jusque dans nos assiettes. D’où l’idée d’en savoir un peu plus sur la composition de ce colorant, symbole de l’amour.

de quoi devenir rouge de colère ! Pour la somme modique de 3 € environ, on peut égayer confiseries, bonbons, pâtes à sucre, soufflées, coulées ou glacées, pastillages, pâtes d'amande, crèmes ou macarons. Qu’il s’agisse de gel ou de poudre, sur l’étiquette on voit généralement que le produit contient du sucre, du sirop de glucose (maïs), un humectant (E422), de l’eau, amidon ou fécule modifié (E1442), agent gélifiant (E406), colorants (E110, E102, E129, parfois E104, E122 ou E124), conserva-teurs (E202, E331) et antioxydant (E330).

Toxique pour le foie et d’origine animaleLa digestion du sirop de glucose est actuellement reconnuecomme toxique pour le foie puisqu’elle génère une libérationd’éthanol (alcool) au cours de sa métabolisation. D’après l’ouvrage de Corinne Gouget, l’agent humectant E422« peut parfois être d’origine animale ou dérivé d’oléagineux transgéniques. À forte dose, cet additif pourrait provoquer des nausées, des migraines, des sensations de soif et une pression sanguine élevée ». L’auteur du livre « Additifs alimentaires, danger » ne l’inclut pourtant que parmi les molécules moyennement toxiques (orange).

Colorants & hyperactivitéLe beau rouge vermillon est obtenu grâce à la combinaison de un à six colorants. Ils font tous trois partie des six colorants pour lesquels depuis 2010 l’Union Européenne exige que l’étiquetage mentionne : « peut avoir des effets indésirables sur l'activité et l’attention chez l'enfant ». Le co-lorant jaune azoïque E102, le E110, jaune orange S (Sunset) et le E129, Rouge allura AC, classés rouge en raison de leur dangerosité, sont tous susceptibles d’aggraver l’hyperactivité ainsi que les troubles de l’attention chez l’enfant. Le E102

responsable d’hyperactivité, d’asthme, d’urticaire, d’insom-nie et sur le long terme cancérigène - est interdit en Au-triche, en Finlande et en Norvège. Pour le E110 s’ajoutent vomissements et maux d’estomac. Les amidons modifiés appartiennent à la classe de ce que l’on nomme dans le jargon les excitotoxines. Celles-ci sont reconnues pour perturber le fonctionnement des neurones et endommager le système nerveux. Ne vous laissez pas avoir par l’intitulé colorant en poudre naturel rouge ou par les termes rouge framboise, rouge cerise, rouge fraise, qui cachent les mêmes ingrédients toxiques que les autres.

au naturel, C’est Bien plus Joli !toutes les nuances de la gamme de rouge peuvent être obtenues grâce aux pigments naturels des fruits rouges. Du rouge vif éclatant que procurent fraises, cerises ou airelles au rouge foncé, élaboré à partir de betterave ou en ajoutant aux fruits précédents un peu de myrtille, en pas-sant par le beau rouge rosé de la framboise ou de la gre-nade. Certains de ces fruits ajouteront une subtile saveur qui complétera idéalement de nombreux plats, desserts ou pâtisseries.

pour Cela, rien de plus simple…Il suffit de faire mijoter fruits ou légumes découpés en tous petits morceaux dans une eau frémissante durant 30 à 45 minutes. Laissez le refroidir et tremper au frigo durant plusieurs heures (10 – 12 h). Ensuite, égouttez vos fruits ou légumes à l’aide d’un fin tamis ou d’une étamine et ajoutez au liquide coloré, 1 ou 2 cuillères à café ou à soupe (selon la quantité de liquide obtenu) de vinaigre. Placez ce colorantmaison et naturel au réfrigérateur dans un bocal ou dans une bouteille en verre. Il peut y être conservé durant quel-ques semaines. Il suffit d’ajouter quelques gouttes de ce mélange à vos préparations culinaires. Les nuances de cou-leur varieront en fonction de la quantité de colorant ajoutée.

Quelques idées au naturelIl est tout à fait possible de réaliser votre propre palette de couleurs arc-en-ciel de manière totalement naturelle . Voici quelques suggestions pour obtenir :

| Du jaune soleil ou orangé : curcuma ou safran (frais ou poudre)| Du jaune paille : mangue| De l’orange pastel : mandarine ou orange| Du rose pastel : pamplemousse rouge| Du vert pastel : avocat| Du vert clair vif : pistaches| Du vert sapin ou feuille : épinard| Du violet plus ou moins soutenu : myrtille, cassis, chou rouge

PLUS d’inFoS : www.instagram.com/p/Bnjweimjxuz/?taken-by=crudislife, un siteentièrement consacré à la cuisinecrue et biologique.

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JaCques Bistonde nature & Progrès

le radisce délice à croquer !Le radis est une des premières crudités dont nous pouvons profiter aux prémices du printemps. En effet, dans les conditions optimales, plus de 10°, sa levée ra-pide nous garantit une première production dès mars. dégusté très jeune, nous ne lui laissons pas le temps de développer son piquant. il enchantera nos apéritifs. ne nous en privons pas.

P o TAg E R B i o PAR —JACqUES BiStON

Comment faire ?1. Munissez-vous de pots de fleurs, jardinières ou maté-riaux de récupération type caisse de polystyrène ou autres

2. Déposez un lit de gravier ou billes d’argile expansé pour le drainage

3. Remplissez le contenant d’une bonne terre de jardin mélangée avec 1/3 de sable de rivière. A défaut vous pou-vez utiliser du terreau du commerce mélangé pour moitié avec du sable de rivière

4. Tassez légèrement et arrosez afin d’homogénéiser et compacter légèrement l’ensemble

5. Patienter quelques minutes pour que le substrat se stabilise

6. égalisez la surface et déposez les graines tous les 3 ou 4 cm en tous sens

7. recouvrez d’environ 1 cm de terreau et tassez franchement

important : la températureA condition de disposer d’une bonne luminosité et d’une température de 10° à 15°, la levée sera rapide et la récolte sera possible 3 à 4 semaines plus tard. Evitez les tempéra-tures excessives qui entrainent la montée des plants avec des radis qui filent et ne pourront donc pas être consom-més. Les températures inférieures à 10° provoquent un arrêt végétatif, ce qui engendre un état de faiblesse propice aux maladies et attire les insectes ravageurs. L’idéal se situe entre 12° et 15°.

Les exigences pour un bon développement du radis sont réduites, mais attention, les fumures fraiches sont tout à éviter. On privilégiera les terres anciennement fumées ayant servi à la culture de légumes exigeants, comme les pommes de terre, les tomates ou les cucurbitacées. Idéale-ment, un apport de vieux compost quelques mois avant la culture compensera d’éventuels manquements.Le radis apprécie les terres fermes. A la bonne saison, lorsqu’une planche se libère, je passe le croc pour niveler, je dame du pied, mais sans excès. Ensuite, je décompacte superficiellement au râteau et je sème, suivi d’un léger compactage avec le dos du râteau.Pour s’assurer une germination et un développement rapide, il est impératif d’éviter les interruptions de crois-sance, qui peuvent être provoquées par un choc hydrique, ou de température. Nous assurerons donc une humidité constante et une température variante entre 8° et 12° en février/mars et 10° à 15° en avril/mai.

mon Conseil gourmand

Ne jetez pasles fanes de radisau compost,elles constituent la base d’unexcellent potage.s i vous avez la chance

de disposer d’une serre même non chauffée, ou à défaut, d’un local à la tem-

pérature modérée et aux fenêtres orientées au sud, n’hésitez pas, la culture du radis de pleine terre, ou en jardinière est à votre portée, et ce, dès la mi-février.

Regardez la lune Comme pour tous les légumes racines, il sera bénéfique de semer avec la lune devant une constel-lation de terre (taureau, Vierge, Capricorne). par contre, le fait que la lune soit croissante, décroissante, montante ou descendante n’a pas d’impact sur le semis.

dans le potagerLes associations bénéfiques sont la laitue, l’épinard, le haricot, le pois, l’ail et la tomate. La proximité du cerfeuil rend le radis plus piquant.

Les ravageurs les plus fréquents sont :1. Les limaces qui rongent autant les racines que les feuilles. Vous les découragerez en épandant des paillettes de lin dans lesquelles elles s’engluent.2. Les altises sont ces petits coléoptères longs de 1,5 à 3 mm qui se caractérisent par leur faculté de sauter dès votre approche. Ils affectionnent les ambiances chaudes et sèches. Il sera donc opportun de conserver une atmos-phère humide lorsque les températures seront supérieures à 20°. Un poudrage de poudre d’algues marines (Litho-thamne), de poudre de roche ou de lave, et de cendre de bois renforce la résistance de la plante, et repousse les altises.

Lesquels chosir ?Certaines variétés sont plus indiquées pour la culture pré-coce. Il s’agit de Chandelle de glace à racine longue et blanche, et Cédar à racine ronde rouge écarlate.Les variétés estivales sont très nombreuses, de formes et de couleurs multiples.Les variétés d’hiver : Violet de Gournay, ancienne variété à racine longue et cylindrique, à la peau violette et la chair blanche et juteuse, et de saveur piquante. Noir Rond, racine ronde, peau brun noir, chair blanche.Ces deux variétés sont un excellent dépuratif du foie. Elles seront semées en juillet août. Elles peuvent être conser-vées en pleine terre l’hiver, à condition que ce dernier ne soit pas trop rigoureux et que des protections (voile de forçage, paille, feuilles mortes) soient mises en place.

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C o n S o PAR —lUCiE HAGE

du natureldans les gamelles

n’ importe quel vétérinaire vous le dira : l’idéal pour l’alimentation des chats et des chiens reste la potée

fraîche « maison », bien équilibrée en fonction de chaque animal, comme l’explique le vétérinaire Dominique Jambers : « Je vois de plus en plus d’allergies avec la nourriture indus-trielle. Les animaux qui passent au frais changent en général radicale-ment d’état de santé. » Mais, par manque de temps ou d’in-formations, la majorité des maîtres se tourne vers l’industriel. Il faut avant tout savoir que la plupart des grandes marques industrielles sont produites par des multinationales de la nourri-ture humaine : le mastodonte Mars par exemple, produit Whiskas, Sheba, Catisfaction, Frolic, Pedigree, Cesar, Natura, etc. Nestlé SA, quant à lui, a entre autres dans son giron, Purina, Deli-Cat, Friskies et Pro Plan.

Trop de céréales !La majorité de ces marques sont mises en cause pour plusieurs rai-sons, comme l’explique Olga Orlovic, gérante d’un magasin de produits na-turels pour animaux : « Il y a souvent beaucoup trop de céréales dans les grandes marques conventionnelles. Le maïs et le blé sont néfastes pour les chiens et les chats, ce sont des glucides qu’ils ne savent pas gérer. J’ai tous les jours des maîtres de chats diabétiques qui payent 70 € de traitement médi-cal par mois et dès qu’ils passent au naturel, l’animal va très vite mieux et ils arrêtent le traitement. Donc, même si le poste nourriture est du coup plus cher, au final tout le monde y gagne. »

Mieux en bioEnsuite, c’est la qualité de la viande qui est en cause. « La viande contenue dans les produits bio est de meilleure qualité, ce sont des vraies protéines animales et pas de la poudre de syn-thèse ou de la farine animale bourrée de plumes, becs et sabots d’animaux. Aussi, c’est très important qu’il y ait peu de traces d’antibiotiques, ce que certifie le bio. » Olga Orlovic conseille de ne pas acheter de produits où il est marqué simplement « protéines » dans la composition. Il faut qu’il soit bien écrit : « poulet » ou « bœuf », etc… sinon ce sont des protéines de synthèse ou des déchets nutrition-nellement vides. Enfin, les croquettes industrielles sont en général cuites à très haute température ( jusqu’à 300°) et ne contiennent plus rien de « vivant », précise Olga.

Attention, pauvreslabels bio !Concernant les labels bio, il n’existe pas de label bio européen officiel mais seulement des cahiers des charges nationaux spécifiques. Les plus fiables en Belgique sont Biogarantie (Belgique), EKO (Pays-Bas), AB (français) et Demeter (allemand). Ces labels certifient que les préparations sont exemptes de produits de syn-thèse (additifs, colorants, exhausteurs de goûts, arômes, conservateurs) et garanties sans pesticides, ni OGM, ni élevage en batterie (les matières premières sont bio : volaille, bétail et poissons reçoivent une nourriture biologique, sans OGM et pratique-ment sans antibiotiques). À côté de ces labels, beaucoup de confusion :

Selon les dernières statistiques disponibles, l'ensemble des mé-nages belges détient 1,5 million de chiens et 2,2 millions de chats !Et quand nous consom-mons bio parce que c’est meilleur pour notre santé, il est légitime et logique de vouloir faire pareil pour nos animaux domestiques. C’est pourquoi le bio est en plein essor, aussi pour Médor. Mais attention à choisir les bons labels car la législation est bien plus floue que pourl’alimentation humaine.

Ça vaut le détour| Aniway : Le magasin d’Olga Orlovic, qui est une mine d’or en termede conseils. Un des trop rares magasins pour animaux spécialisé dans des produits naturels, voire bio (352 rue Vanderkindere, 1180 Uccle). | Edgard & Cooper : une marque belge qui propose des aliments natu-rels garantis sans OGM, sans farines animales et sans arômes artificiels (www.edgardcooper.com). Certains plats sont préparés avec des viandes labélisées bio. | Biofan : Un site internet belge où vous pouvez acheter des aliments et des produits d’hygiène bio pour chiens et chats (www.biofan.com). | dog’s Kitchen : Un ‘traiteur’ pour animaux, installé dans le BrabantWallon, qui a lancé un concept de petits plats frais préparés pour chiens (à commander sur www.dogskitchen.be) et qui propose par exemple 1KG de préparation au bœuf pour 4,90 €.| degomeat : Une marque belge qui propose des mélanges « B.A.R.F. »(voir encadré), distribués en magasins (liste des magasins sur www.degomeat.be). Les portions de 1 kg sont à 3,50 € et sous forme surgelée.| duckfood : belge également, Duckfood propose des mélanges d’ali-ments frais et 100% naturels, (www.duck-food.com).

« J’attends avec impatience que des marques solides, équilibrées et bio se développent mais pour le moment il y a beaucoup de confusion sur le marché et énormément de commu-nication mensongère », explique Ma-rianne Diez, professeure en nutrition animale à l’université de Liège. Ses conseils : « N’achetez pas les premiers prix car un produit de qualité ne peut pas être bon marché. Ensuite, rien ne vaut les aliments naturels. Et enfin, si vous vous tournez vers le bio, vérifiez bien la teneur en lipides sur l’étiquette. Dans les produits secs en particulier, comme les croquettes, il y a parfois trop peu de lipides. En effet, le bio interdisant l’utilisation de certains conservateurs bon marché, le choix est parfois fait de limiter ces acides gras pourtant indispensables à la bonne santé de votre animal ». La dose minimale, précise-t-elle, est de 12% à 15% pour le chien et au moins 15% pour le chat.

Attention au « Vegan »Nourrir intégralement votre animal en produits « vegan » peut être catastrophique. Cela peut même être considéré comme de la maltraitance, explique la nutritionniste animale Marianne Diez. Surtout pour les chats qui sont carnivores à 80%. La pro-fesseur en nutrition animale tempère cependant en précisant que l’apport protéiné peut être atteint, mais c’est extrêmement rare, si l’on cuisinedu frais tous les jours, en variant les protéines végétales et en donnant des compléments alimentaires.

B.A.R.F. : ce que l’on fait de mieuxLe « Biological Appropriate raw Food », c’est du 100% naturel, du frais et surtout du cru ! C’est logique, si Félix et Médor étaient dans la na-ture, ils ne mangeraient pas d’aliments cuits. « B.A.r.F.» n’est pas un la-bel mais un mode d’alimentation qui mélange viande crue (surtout des abats), fruits et légumes crus, et féculents crus (avoine par exemple,en petite quantité). à concocter vous-même (en achetant des abats que le boucher ne va pas valoriser par exemple) ou en achetant des rations toutes prêtes, en général surgelées.

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Z é R o d é C H E T PAR —DIDIER DILLEN

e t si les déchets n'existaient pas ? Et si les rebuts des uns servaient de matière première à d'autres pour recréer de nouveaux objets ? Cette clé de voûte

de l'économie circulaire connaît aujourd'hui des développements dans le monde du design et de la mode. L'upcycling, ou surcyclage, en est la plus belle preuve. Son objectif : redonner une nouvelle vie aux objets usagés, mais en mieux, d'où le « up » de upcycling ! Les deux jeunes créateurs bruxel-lois de Dinstinct Design s'emparent par exemple d'anciennes bâches industrielles ou publicitaires pour en faire des sacs à main ou des cabas

branchés et originaux, des chaises longues ou des sacs à dos ! Lauriane Milis, et sa marque Wear a Story, a pour sa part déci-dé de conjuguer éthique, écologie et mode. Sa gamme de vêtements très actuels est élaborée à partir d'anciens vête-ments chinés dans les friperies et des cotons bio ! Marché de l'upcycling En Belgique plusieurs lieux de vente s'ouvrent désormais exclusivement à la re-création. à Bruxelles, un marché de l'upcycling se tient au re-Creation Hall tous les trois mois (un par saison) chaque deuxième dimanche du mois.y sont mis à l'honneur des artisans créateurs qui aiment transformer, recycler, donner une nouvelle vie aux objets délaissés pour le donner une valeur esthétique ajoutée. On y trouve de tout : vêtements, bijoux, objets de décoration, petit mobilier... Le tout fait-main, en petites séries, dans le respectdes matériaux et des consommateurs. Namur accueille poursa part l'étonnante boutique de Madame ravik, et ses articles« Re-made in Belgium » ! À découvrir par exemple les meublesinédits de la marque raymonde, fabriqués exclusivement avecdu bois issu de meubles en fin de vie, des œuvres d'art origi-nales ou des luminaires assemblés à partir d'objets de récup.

Créez-le vous-même ! Mais l'upcycling n'est pas réservé aux créateurs professionnels.Chacun peut, même en appar-tement, mettre la main à la pâte et transformer par exemple une vieille porte moulurée en une char-mante tête de lit ou d'anciennes palettes en un meuble bon marché au superbe design industriel. Vous trouverez de nombreux tutoriels d'upcycling sur le Net.

upCyClingFaire du beau avec du vieux ! Connaissez-vous l'upcycling ? Cette tendance récente donneune nouvelle vie aux vieux objets, en les rendant plus esthétiques. Une affaire de créateurs et de designers ? Oui, mais pas seulement.

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faireBel : pour un salaire stable et décent le label « Fairebel », qui a vu le jour début 2010, se veut solidaire et équitable. Cette coupole pour producteurs belges négocie elle-même des prix avec les acteurs de la distribution, afin de permettre une juste rémunération des travailleurs du secteur.

Une rétribution raisonnableLa coopérative Faircoop est née de la nécessité pour les producteurs laitiers d’accéder à une rétribution décente mais aussi stable, comme l’explique Daniel Hick, vice-président : « Nous payons le prix au litre au producteur selon un barème qui couvre les coûts de production plus un salaire décent. » C’est un réel avantage dans un secteur où le prix varie tout le temps. Cela permet de soutenir les plus petits producteurs. Ce label, qui est également un gage de goût, de pro-venance et de qualité pour le consommateur compte maintenant plus de 500 producteurs répartis dans toute la Belgique. Des producteurs de lait, mais pas que… « Nous sommes ouverts à tous les producteurs laitiers mais aussi céréa-liers ou autres… », précise Daniel Hick (qui était en train de donner à boire àses veaux quand il nous expliquait tout ça).

Un modèle agricole et familial« La politique européenne c’est grandir, produire plus, être concurrentiel… du coup, le producteur fait des investissements, il s’endette et finalement la banque met la main sur la ferme », explique Daniel Hick, « nous voulons soutenir le mo-dèle agricole familial », insiste-t-il. Et c’est une réussite ! « La première année nous avons vendu huit cent mille litres de laits. L’année passée, ce sont plus de neuf millions de litres qui ont été écoulés ». Notons aussi que le consomma-teur peut acheter des parts. Les dividendes perçus le sont sous forme de bons d’achats de produits Fairebel…

La gamme s’élargitAprès le lancement du lait demi-écrémé, du lait entier goût chocolat, de la gamme de crème glacée premium (et bio !)goût vanille, pur lait, chocolat et fraise, et le lait entier original, la coopérative s’attaque au marché des fromages "au lait à l'herbe" et sans oGM.

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Ensemble, on va plus loin !

l eur structure permet d’écouler la marchandise vers les consommateurs et de soutenir les filières en

termes de matériel et d’organisa-tion. Le consommateur fait partie intégrante du projet et il est même chouchouté avec des ateliers, des rencontres avec les agriculteurs et des conférences.

Un projet collectifde sociétéBenoît Dave, un des co-fonda-teurs de la structure, nous dessine un projet global : « Il faut que les producteurs et les consommateurs s’unissent dans un grand projet collectif de société ! », clame-t-il. Et il insiste : « C’est un grand appel à l’intelligence de la société toute en-tière ! ». Et si le but de sensibilisa-tion des consommateurs est atteint grâce à des rencontres avec les pro-ducteurs, des ateliers divers et des espaces de réflexion, la commercia-lisation des productions est mainte-nant bien rodée : « Nous avons un

C’est le leitmotiv de « Paysans-Artisans », une association qui a pour but de fédérer et soute-nir les producteurs locaux et artisanaux wallons.

site de vente en ligne et un magasin physique. Et nous avons mis en place un service de petit grossiste pour les restaurateurs et les maga-sins de proximité. »

des solutions concrètes pour les plus petitsLeur action devient des plus concrètes lorsqu’il s’agit d’aider les filières au niveau logistique. « Nous engageons de la main d’œuvre qui sera partagée entre plusieurs producteurs. Car la plupart n’ont besoin d’un employé que de temps en temps. » Des solutions sont également mises en place au niveau des infrastructures comme avec cet abattoir de volailles qui a fermé ses portes et qui va être réutilisé, grâce à Paysans-Artisans par une dizaine de petits produc-teurs de volaille. « Bientôt égale-ment, un atelier de production de pâtes va être mis sur pieds, en collaboration avec les céréaliers et les producteurs d’œufs », précise le co-fondateur.

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Toutes les espèces vivantes doivent leur présence sur la planète à l’eau.C’est l’élément qui nous réunit tous. De nombreux scientifiques, aujourd’hui,lui confèrent une sensibilité vibratoire face à l’amour, la haine, l’indifférence ou la gratitude. Ses capacités à « mé-moriser » et à « émettre », sont désor-mais prouvées. Ces découvertes vont certainement conduire l’homme vers une nouvelle dimension sur le sens de la vie. L’eau « créatrice » de tout ce qui vit, peut, grâce à la puissance de ses transmetteurs, émettre des vibrations qui n’ont pas fini de nous surprendre. L’eau draine, apaise, tonifie. Elle accepte toutes les associations pour nous permettre de retrouver la santé. Elle est une thérapie incontournable. L’eau, c’est la vie ! | L’eau de vie, de Daniel Argelas,Editions Amyris, mars 2018

Les intérêts économiques ont toujours primé sur la protection des animaux. Certes, des textes de loi existent, mais ils sont limités dans leur portée et les moyens pour les faire appliquer manquent. L’homme est ainsi devenu responsable du zoocide le plus important que la terre ait jamais connu: chaque année, 60milliards d’animaux sont tués dans nos élevages industriels, près de 1000 milliards dans l’écosystème marin, et 30 % des espèces de la faune sauvage devraient disparaître d’ici 2050. La si-tuation qui prévaut pour les cétacés et les delphinariums en est un exemple flagrant. Ce système aveugle, dénué de toute forme d’éthique ou de com-passion, repose sur un fait juridique : l’animal est une «chose», relevant de la catégorie juridique du mobilier, et ce dans la plupart des ordres juri-diques du monde. Or, si nous voulons réellement respecter la nature et les animaux, nous devons leur recon-naître une identité et des droits. | Ceci n’est pas un dauphin, Manifestepour une reconnaissance juridique du monde vivant, de yvan Beck, Préface de Mathieu Ricard, Avant-Propos, 2018

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Longtemps, nous avons pensé que la qualité de nos produits et notre longue histoire de pionnier de l’alimentation bio et végétale se suffisaient à eux-mêmes pour attester de la sincérité de notre démarche. Hélas, force est de constater qu’en matière de réputation, la recherche permanente d’excellence ne sert nullement de preuve.

Depuis 3 ans maintenant un article publié sur un blog véhicule une information totalement erronée qui, à force d’être propagée tel un virus malfaisant, finit par nuire gravement à notre société.

Cette info qui tourne en boucle sur le net et s’autoalimente prétend que Lima appartiendrait ou aurait un lien avec la firme Monsanto ; il n’en est rien ! Oui, la société Lima appartient au groupe The Hain Celestial Group dont un actionnaire passif possède également des actions du groupe Monsanto. Par contre cet actionnaire ne siège pas au conseil d’administration de Lima ou de Hain Celestial Group et, bien entendu, nous n’avons absolument rien à voir avec cette société, ni en termes de propriété, d’influence ou de valeurs.

100% VEGANDepuis sa naissance en 1957, Lima promeut une alimentation végétarienne et depuis 2016 100% Vegan et défend ainsi une agriculture respectueuse de la planète et des êtres vivants. Depuis 60 ans, en partenariat avec des producteurs avec lesquels notre société entretient des relations privilégiées, Lima produit des aliments végétaux biologiques garantis sans OGM, pesticide ou autre intrants toxiques. Par ailleurs, Lima Expert, notre propre laboratoire d’analyse, définit pour chacun de nos produits de strictes procédures de traçabilité et de contrôle de qualité.

En bref, nous nous battons pour proposer aux consommateurs des produits et une alimentation saine, ceci dans la perspective de leur offrir une meilleure qualité de vie.

Merci d’en prendre note car notre souhait est réellement de contribuer à un monde meilleur.

Wim DeKeyserDIRECTEUR GÉNÉRAL

“NON, LIMA N’A RIEN, ABSOLUMENT RIEN, À VOIR AVEC MONSANTO

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Carnetde voyages

saison 2018/2019indonESiEPâques 2018

MAdAgASCARAoût 2018ViETnAM

Sept/Oct 2018 CoTES d'AZURToussaint 2018

SénégALNov/Déc 2018EQUATEURNoël 2018

CoSTA RiCAJanv/Mars 2019

ESPAgnEMai/Juin 2019MongoLiEjuillet 2019

un CirCuit aveCdes endroitstotalement inédits | Au départ d’ubud, capitale culturelle de Bali et paradis des artistes, visite de multiples endroits, temples royaux, mau-solées, bassins sacrés, temple bouddhiste de l’île, etc.| rencontre des princes locaux de puri Agung (dont la dynas-tie remonte au xVIe siècle) qui vous feront l’honneur de leur magnifique palais.| Balades à vélo et à pied, pour découvrir la campagne balinaise et ses beautés, à la découverte de la vie simple de ses habi-tants, au travers des rizières ou des plantations de caféiers, va-nilliers, girofliers... Initiation à la fabrication des offrandes et des auvents et à la danse balinaise. Séances de yoga, etc. | Découverte de la région des lacs (baignade dans des sources chaudes au milieu de la nature) et de la région du volcan de Batur. | Etc.Le tout en savourant tout au long du séjour la gentillesse des balinais, un des trésors de l’archipel !

plus d'infos : demandez le dossier complet, nous vous l’enverrons avec grand plaisir !voyages@biotempo.bio + 32 (0) 473 66 84 66

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