cnm info n°34
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Mars 2014TRANSCRIPT
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Pages 4-5
En bref
Retraite mutualiste du combattant : notre engagement récompensé !L’action de la CNM porte ses fruits contre le rabot de la RMC…
Un job pour les les seniors retraités !À l’image des Rolling Stones, on compte en France de plus en plus de seniors qui continuent à travailler au-delà de 60 ans alors qu’ils sont à la retraite. Comment faire, et quel peuvent être les avantages ? Mode d’emploi…
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Les médecines complémentaires, une vogue qui se confi rmeAcupuncture, ostéopathie, homéopathie, phytothérapie, pour ne citer que les plus pratiquées, la France compte aujourd’hui plus de 300 médecines alternatives et complémentaires…
Jeunes et alcool : quelle prévention ?L’alcool est responsable chaque année d’un décès sur quatre chez les jeunes. Tour d’horizon d’un phénomène de société qui nous concerne tous, et conseils de prévention…
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutrition
La chrononutrition, mode d’emploiDu matin au soir, notre corps est régit par une horloge, dont notre énergie voire même notre poids dépendent. Alors, comment s’alimenter au bon moment ?
Page 15
De A à Z
I comme incapacité permanente…
Sommaire
Retrouvez toute l’information de votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16
CNM & Vous
Devenir acteurde la CNM4 questions à Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste.
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34
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N° 34 / Mars 2014
Une publication de la Caissenationale mutualiste.Mutuelle régie par le livre II duCode de la mutualité, inscrite auRegistre national des mutuelles sous le numéro de Siren 784 492 100.
Siège social :93A, rue Oberkampf75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :Jacques DE JAEGER
Rédacteur en chef :André PELTIER
Comité de rédaction :Jean ASTOR, Paul HUMBERT, Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC
Conseillère technique :Françoise PARISI
Conception/création/rédaction :STRATÉGIE & CONTENUSpour le compte d’ALISO CONSEIL
Impression :Presses de Bretagne16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est - 35577 CESSON-SÉVIGNÉ
© Caisse nationale mutualisteToute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés spontanément.La Caisse nationale mutualiste se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document noncontractuel.
Tirage : 51 500 exemplairesCommission paritaire :N° 0316M07771Dépôt légal : 1e trimestre 2014
www.cnmsante.fr D’INFOS+
Nous avons besoin de vous !Chers adhérents,
Vous le savez, la CNM est vôtre et ceux qui le souhaitent peuvent s’investir dans son développement.
Une fois n’est pas coutume, je vais donc me saisir de cette tribune pour faire appel aux bonnes volontés et demander à chacun de faire, dans la mesure de ses possibilités, un « petit quelque chose » pour la mutuelle.
Cela commence tout d’abord par en parler spontanément autour de vous, auprès des vôtres, de vos amis, parents… plus nous serons nombreux et plus nous serons forts.
Cela passe également pour ceux qui le souhaitent par un soutien plus opérationnel : deux points sur lesquels nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.
La CNM :
• lance une opération de promotion de ses garanties auprès du monde militaire et des anciens combattants. Si vous avez des connaissances dans ces univers, demandez à recevoir, pour le diffuser, le dossier d’information L115 ;
• vient d’être labellisée pour son offre Néo Territoires par le ministère de la Fonction publique. La mutuelle peut donc aujourd’hui accueillir des agents et fonctionnaires territoriaux et leur per-mettre de bénéfi cier de la participation de leur employeur à la protection sociale complémen-taire des agents.
Là encore, si vous avez des relations parmi les fonctionnaires territoriaux, si vous êtes élu local, n’hésitez pas à demander à recevoir le dossier d’information.
Dernier exemple de votre soutien potentiel, la commission Vie mutualiste lance sous la direction du conseil d’administration une réfl exion sur la modernisation de notre gouvernance et l’organi-sation de prochaines élections. En qualité d’adhérent vous avez la possibilité de vous investir dans une mission de correspondant, de délégué ou bien encore d’administrateur de notre mutuelle. Sur ce point, je vous invite à lire attentivement la dernière page de ce journal et à nous retourner le coupon-réponse situé en bas de page.
La CNM est votre mutuelle.Son rayonnement dépend en partie de vous.Merci par avance du temps que vous y consacrerez
Jacques De JaegerPrésident de la CNM Prévoyance Santé
ÉDITORIAL
4 # En bref
Retraite mutualiste du combattant : notre engagement récompensé !En septembre 2013, un décret visant à diminuer
de 20 % la subvention de l’État accordée aux
rentes mutualistes des anciens combattants a
été adopté en catimini. Cette mesure a suscité
un tollé (justifi é) chez les anciens combattants,
relayé par les associations et les organismes dis-
tributeurs comme la CNM. Cette dernière, par la
voix de son président, monsieur Jacques De Jae-
ger, a tout de suite réagi en menant une action
auprès des députés, sénateurs et ministres en
charge du dossier afi n que soit abrogée cette
mesure inacceptable. Nous nous réjouissons de
constater que nos efforts n’ont pas été vains et
qu’ils ont abouti à l’abrogation de ce décret.
Les Français s’inquiètentde la hausse de leursdépenses de santé.
8 Français sur 10 pensent que leurs dépenses
de santé vont augmenter dans les années à
venir (Baromètre IFOP). L’aspect positif de
cette inquiétude est que la prévention est
désormais au cœur de leurs priorités.
des Français sont en surpoids et se croient pourtant en bonne santé ! (Sondage OpinionWay)
46 %
des Français déclarent n’avoir jamais pratiqué d’activité sportive (Baromètre FFEPGV).
21 %
Ils facturaient leurs consultations au-delà des 350 % du tarif fixé par la Sécurité sociale ! Plusieurs praticiens exerçant en Île-de-France ont été sanctionnés par la commission paritaire régionale. Une première depuis la mise en place des nouvelles règles en vigueur depuis 2013, visant à limiter les dépassements
d’honoraires : un praticien n’ayant plus le droit de dépasser un plafond fixé à 150 % des tarifs de l’Assurance maladie. Les sanctions possibles vont du simple rappel à l’ordre au déconventionnement pur et simple. Effet positif de ces nouvelles dispositions, les dépassements d’honoraires se sont stabilisés en 2013 : 56,3 % au-delà du tarif fixé par la Sécurité sociale contre 56,7 % en 2012.
Des médecins sanctionnés pour dépassements d’honoraires abusifs !
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Le commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a présenté début mars quelques pistes pour améliorer l’usage du médicament en France. Trois d’entre elles sont mises en avant :
“
Des solutions pour un meilleur usage des médicaments ?
• Diminuer la prescription de médicaments : en
2012, 23 300 tonnes de médicaments seraient
partis à la poubelle ! Médicaments prescrits en
trop grande quantité, conditionnements trop
importants pour s’adapter à la durée du trai-
tement… Les solutions envisagées pourraient
consister en un changement dans les condition-
nements, mais aussi dans les mentalités : afi n que
consultation ne soit pas systématiquement syno-
nyme de prescription !
• Favoriser encore plus qu’actuellement les médi-
caments génériques et « utiles », qui seraient ré-
pertoriés dans une check-list, comme c’est déjà le
cas aujourd’hui en Suède.
• Éduquer le patient : nombre d’entre nous ne
suivent pas le traitement jusqu’au bout, se
soignent sans ordonnance, reprennent les médi-
caments d’un ancien traitement… l’ensemble de
ces faits induit une mauvaise utilisation du médi-
cament. Pour l’éviter, les pharmaciens ont vu leur
rôle de conseil se développer, il semblerait qu’il
faille continuer dans ce sens.
LA CNM & VOUS Aujourd’hui, se laver les mains entre chaque patient est devenu un réflexe pour l’ensemble du personnel médical, que ce soit en milieu hospitalier ou en cabinet. D’ailleurs, les cas d’infections nosocomiales ont nettement régressé. Cependant, il reste encore des progrès à faire en matière d’hygiène du matériel médical et notamment du plus commun de tous : le stéthoscope. Après l’oscultation de plus de 70 patients, il y aurait trois fois plus de germes sur un stéthoscope que sur les mains du praticien ! De quoi contaminer de nombreux patients ! Alors, à quand les stéthoscopes jetables ?
Alerte sur l’hygiènedes stéthoscopes !
Nos pensées vont à la famille de Monsieur Bernard DAO, demeurant à Bordeaux, administrateur de la CNM et trésorier de la mutuelle pendant plusieurs années.
Un job pour les les seniors
retraités !
Alors, quelle vieprofessionnelleaprès la retraite ?On estime à 500 000 le nombre de seniors qui re-
prennent le chemin du travail après la retraite, souvent
par nécessité. Qu’ils occupent un véritable emploi ou
un simple petit boulot, le nombre des retraités actifs
a plus que doublé entre 2006 et 2011, selon la Caisse
nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Une des prin-
cipales raisons de ce retour à l’emploi est le besoin de
compléter une retraite insuffi sante. Mais c’est aussi
un moyen de rester actif, de faire des rencontres,
de continuer à être impliqué dans la vie sociale et de
transmettre son savoir-faire.
À l’image des Rolling Stones, on compte en France de plus en plus de seniors
qui continuent à travailler au-delà de 60 ans alors qu’ils sont à la retraite. Ils
représentent 7 % des retraités. Il y a huit ans, ils étaient trois fois moins.
Améliorer ses revenus en travaillant.Face aux limites de notre système de retraite
par répartition et à des fi ns de mois qui s’an-
noncent diffi ciles, de plus en plus de retraités
se retroussent les manches et recommencent
à travailler.
La première solution qui vient à l’esprit, c’est
de reprendre un emploi pour compléter sa
pension de retraite. Cependant, pour un senior
aujourd’hui, ce n’est pas toujours évident ! Les
entreprises sont réticentes à l’embauche d’un
salarié très expérimenté, sans doute moins mal-
léable qu’une jeune recrue. Les offres d’emploi
ne sont donc pas très nombreuses, même si
certaines entreprises se sont mises à recruter
des seniors pour mieux coller au profi l de leur
clientèle !
Cependant, des sites spécialisés ont vu le jour
et proposent aux seniors des jobs d’appoints,
des petits boulots, mais aussi des missions
de conseils et de tutorat pour aider les jeunes
entrepreneurs. Il y en a pour tous les styles et
toutes les qualifi cations.
Vous pouvez aussi vous lancer et créer votre propre entreprise !Le moment est propice, car vous disposez
de nombreux atouts : expérience, carnet
d’adresses (relations, nombreux contacts
professionnels, etc.), disponibilité. Internet
est là encore un outil précieux pour connaître
les formalités à accomplir si vous êtes séduits
par l’aventure. Vous pouvez consulter par
exemple :
• www.apce.com
• www.redressement-productif.gouv.fr
• www.seniorentrepreneurs.eu
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LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34
Ce site vise à devenir une plateforme nationale d’échanges entre des retraités qui cherchent un petit boulot et des particuliers en demande de services à la personne. Concrètement, le site se décompose en deuxparties : l’une où les retraités déposent leur petite annonce (après inscription et paiement d’un abonnement allant de 3 à 9 euros par mois) et l’autre, où les particuliers peuvent rechercher les profils dont ils ont besoin : garde d’enfants, bricolage, coiffeur à domicile, jardinier…D’autres sites à consulter : www.senioravotreservice.com et www.bitwiin.com
www.les-retraites-travaillent.fr :« Des retraités à votre service »
des créateurs d’entreprise ont plus de 50 ans. (INSEE 2013)
22 %
8 # Décryptage
Le cumul salaire et pensionde retraite : mode d’emploiUne fois le job d’appoint ou le nouvel emploi
trouvé, encore faut-il pouvoir cumuler sa pen-
sion de retraite et son revenu de professionnel !
! LE CUMUL EMPLOI-RETRAITEDepuis 2009, le cumul emploi-retraite permet,
sous conditions, de bénéfi cier d’un revenu
d’activité tout en conservant l’intégralité de sa
retraite. Pour bénéfi cier de ce cumul, l’assuré
salarié doit impérativement signer un nouveau
contrat de travail, y compris chez son ancien
employeur et ce sans avoir de délai de carence
à respecter (en cas de cumul libéralisé).
Il existe deux sortes de cumul : le cumul libéra-
lisé et le cumul plafonné.
1 – Le cumul libéralisé : un retraité, quels que
soient sa date de liquidation et son régime de re-
traite (exception faite des exploitants agricoles),
peut cumuler le revenu de son activité profes-
sionnelle avec sa pension retraite s’il remplit les
conditions d’une retraite à taux plein du régime
général et qu’il a atteint l’âge de 65 ans (pour les
personnes nées avant le 1er juillet 1951).
2 – Le cumul plafonné : si la personne retrai-
tée ne remplit pas une des conditions décrites ci-
dessus, il peut tout de même cumuler ses reve-
nus de travail et de retraite tant que ceux-ci ne
dépassent pas le montant de son dernier salaire,
ou 160 % du SMIC – c’est le plafond le plus favo-
rable qui est retenu. Si le retraité souhaite tra-
vailler chez son dernier employeur, il doit, dans
ce cas particulier du cumul plafonné, respecter
un délai de six mois après la liquidation de sa
retraite.
Si vous souhaitez connaître les différentes for-
malités à accomplir pour bénéfi cier de ce régime,
connectez-vous sur le site de la CNM, rubrique
CNM INFO (www.cnmsante.fr/CNMINFO.aspx).
Une autre possibilité existe, s’il vous manque des
trimestres ou que vous êtes au chômage (vous
avez décidé de partir à la retraite en arrivant en
fi n de droits, par exemple), mais les conditions
en sont moins avantageuses. Il s’agit du cumul partiel sans taux plein. Dans ce cas, le cumul
de la pension du régime général et d’un revenu
professionnel est limité au montant du dernier
salaire perçu et, dans tous les cas, à un plafond
de 2 288,35 euros. Si cette limite est dépassée, le
versement de la pension est suspendu tant que
dure ce dépassement.
S’il vous manque des trimestres pour bénéfi cier
de votre retraite à taux plein et que vous avez
toujours un emploi, il existe depuis 2010 une
formule peu connue et plus intéressante que
le cumul emploi–retraite. Il s’agit de la retraite progressive. Cela consiste à passer d’un travail
à plein temps à un temps partiel, en commençant
à percevoir une partie de sa retraite de base plus
sa complémentaire. Cette partie peut varier de
30 à 70 % selon la proportion du temps partiel
(80 % du temps plein au maximum). Pendant ce
temps-là, vous continuez à cotiser et à gagner les
trimestres manquants.
des seniorssont favorables
au tutorat.
65 %
Dernière possibilité pour « mettre du beurre dans
les épinards », la surcote. Ce dispositif permet
à ceux qui ont déjà tous leurs trimestres (et l’âge
légal pour partir) de continuer à travailler en bé-
néfi ciant d’une majoration de la retraite de base.
Ce petit plus peut être de l’ordre de + 5 % par an.
Si travailler après la retraite est fi nancièrement
primordial pour certains, c’est aussi un moyen
de garder un lien avec le monde du travail, et de
transmettre un savoir-faire qui sans la présence
des seniors dans l’entreprise se perdrait à jamais.
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Longtemps perçus comme un handicap pour la rentabilité des entreprises (trop chers, pas assez malléables, démotivés…), les seniors sont de plus en plus considérés comme un atout de pérennité. Certes, le changement de mentalités est long et le chemin semble encore difficile, mais se développent de plus en plus des missions d’accompagnement ou des contrats de génération, sorte de tutorats jeunes-seniors.
En France, de nombreuses initiatives se mettent en place afin de permettre à de jeunes créateurs d’entreprise de bénéficier de l’expérience de seniors. Ces derniers les accompagnent par exemple dans la définition de leur projet, l’élaboration de leur business plan, la recherche de fonds… Ces projets permettent de rompre la solitude du jeune entrepreneur, mais aussi celle du nouveau retraité. Ce dernier transmet ses acquis et ses compétences tout en gardant un pied dans la vie active.
Afin de favoriser le maintien dans l’emploi des seniors de plus de 55 ans et l’embauche de jeunes salariés, a été mis en place en mars 2013 le contrat de génération.
Les jeunes salariés de moins de 26 ans embauchés en CDI peuvent être accompagnés par un senior, lui-même conservant son emploi jusqu’à son départ à la retraite. Le dispositif est assorti d’aides dispensées par l’État pouvant être perçues par les entreprises de moins de 300 salariés. Il permet de valoriser les travailleurs seniors qui revêtent un rôle de formateur. Les savoir-faire sont ainsi transmis directement au sein de l’entreprise. Reste à savoir si ce dispositif rencontrera un réel succès, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment.
La transmissiondu savoir-faire
LA CNM & VOUS
Pour avoir plus de détails sur les différentes possibilités financières d’améliorer sa retraite :
• www.lassuranceretraite.frCaisse nationale d’assurance vieillesse
• www.info-retraite.frGroupement d’intérêt public Info retraite
• www.cor-retraites.frConseil d’orientation des retraites
# Focus10
Les médecines complémentaires, une vogue qui se confirmeAcupuncture, ostéopathie, homéopathie, phytothérapie, pour ne citer que les plus pratiquées, la France compte aujourd’hui plus de 300 médecines alternatives et com-plémentaires, les fameuses MAC. Tour d’horizon de ces pratiques médicales que les patients plébiscitent.
Vous avez dit MAC ?À la médecine traditionnelle, allopathique, scien-
tifi quement vérifi able, on oppose généralement
les médecines complémentaires. Ces médecines
ne viennent pourtant pas en remplacement de la
première mais plutôt en appui.
Ces médecines complémentaires, souvent issues
de pratiques séculaires, constituent un groupe
hétérogène dont font partie la phytothérapie,
l’acupuncture, ou l’ostéopathie… Seules l’acu-
puncture et l’homéopathie sont reconnues en
France comme des orientations médicales,
même si elles ne sont pas des spécialités à pro-
prement parler.
Les MAC séduisent de plus en plus de personnes.
On a recours à l’hypnose pour arrêter de fumer,
à l’ostéopathie pour soulager un mal de dos, à
l’homéopathie pour lutter contre le rhume… En
2012, plus de 39 % des Français ont déclaré avoir
eu recours à au moins une médecine complé-
mentaire une fois dans l’année.
Le Conseil national de l’ordre des médecins re-
connaît et autorise quatre MAC : l’acupuncture,
l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie,
qui seraient pratiquées par environ 24 000 méde-
cins, soit approximativement un sur quatre.. De
plus en plus d’hôpitaux accueillent ces différentes
pratiques afi n de compléter les traitements qu’ils
dispensent. C’est le cas notamment des services
d’oncologie qui ont recours à l’homéopathie pour
soulager certains effets de la chimiothérapie. Ou
bien des services d’obstétrique avec l’ostéopathie
pour les futures ou nouvelles mamans ainsi que
pour les nouveaux-nés.
Pourquoi un tel succès ?L’essor des médecines complémentaires semble en
partie liée à une défaillance de la médecine tradition-
nelle, non pas en matière de résultats mais de rap-
ports humains. En moyenne, un médecin consacre
aujourd’hui à peine seize minutes à chaque patient,
c’est peu pour se sentir écouté… C’est donc du côté
des médecines complémentaires que les patients
qui souhaitent une prise en charge plus globale de
leurs problèmes vont se tourner. Par ailleurs, ces
dernières profi tent aussi de la réticence grandis-
sante vis-à-vis des médicaments.
Attention, cependant, car la plupart de ces thé-
rapies ne sont pas réglementées et la formation
des thérapeutes peut être rudimentaire. Si l’un
d’eux vous demande d’arrêter votre traitement,
vous promet un miracle ou augmente sans raison
ses tarifs, fuyez ! Il existe auprès des syndicats
professionnels de ces différentes professions des
annuaires regroupant des thérapeutes sérieux.
N’hésitez pas à les consulter.
des Français adoptent les MAC
par méfiance envers les
médicaments.
des Français ont utilisé des médicaments
homéopathiques en 2011.
(Laboratoires Boiron – 2012)
39 %
53 %
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La phytothérapiePrincipeLa médecine par les plantes utilise l’ensemble des principes actifs contenus dans les plantes (racines, bourgeons, fleurs). Les molécules qui en sont tirées sont combinées dans le but d’obtenir des effets thérapeutiques qu’elles n’auraient pas séparément.
IndicationsPathologies courantes, en complément ou en alternance avec des traitements traditionnels.Circulation sanguine. Digestion. Gynécologie. ORL.
ConseilIl est important de consulter son médecin au préalable, car certaines plantes peuvent être toxiques ou contre-indiquées suivant les cas. Attention aussi de bien acheter les plantes auprès d’un fournisseur fiable (pharmacien, herboriste) et non sur Internet (risque de contrefaçon).
L’ostéopathiePrincipeThérapie manuelle préventive et curative, s’intéressant au patient dans son ensemble dans le but de restaurer ou de maintenir une harmonie entre toutes les structures du corps qui influent sur les fonctions organiques.
IndicationsDouleurs articulaires et musculaires, troubles liés à la colonne vertébrale. Maux de têtes récurrents, problèmes ORL. Problèmes digestifs.
ConseilInformez votre ostéopathe de vos traitements en cours, car certains médicaments peuvent fausser le diagnostic.Pour choisir votre ostéopathe consultez le Registre des ostéopathes de France (www.osteopathie.org) ou l’Union des ostéopathes de France (www.osteofrance.com)
L’homéopathiePrincipeFondée sur la loi de la similitude : toute substance capable deprovoquer des symptômes chez un sujet sain est capable de guérirces mêmes symptômes chez un sujet malade.
IndicationsPathologies aiguës et problèmes chroniques (asthme, allergies…).Infections récidivantes. Insomnies, anxiété.
ConseilLe diagnostic doit toujours être posé par un médecin, surtoutpour les enfants et les femmes enceintes.
Les 3 principales MACQuelle prise en charge ?Les professionnels des médecines complémentaires peuvent
fi xer librement leurs honoraires. Il faut compter entre 40 et 80
euros pour une consultation chez un ostéopathe, un acupunc-
teur ou un sophrologue.
Au niveau de la Sécurité sociale, toutes ces pratiques ne sont pas
logées à la même enseigne. Seules l’acupuncture, l’homéopathie
et les cures thermales sont prises en charge… à condition :
• qu’elles soient prescrites et pratiquées par un médecin
conventionné,
• qu’elles s’inscrivent dans le parcours de soins coordonnés.
Si ces conditions sont remplies, la Sécurité sociale rembourse :
• 70 % des frais de consultation d’homéopathie et d’acupunc-
ture sur la base du tarif de convention de 23 euros,
• 30 % du coût des médicaments homéopathiques,
• 65 % des frais de soins thermaux, de transport et d’héberge-
ment liés.
En ostéopathie, les soins peuvent être remboursés si le prati-
cien est un médecin généraliste ostéopathe et qu’il facture la
séance comme une consultation normale.
Seules une trentaine de mutuelles complémentaires prennent
en charge les médecines complémentaires.
LA CNM & VOUS
La CNM, suivant la garantie que vous avez choisie, prend en charge vos dépenses en médecines complémentaires. Cela peut aller jusqu’à 200 euros par an (Actiléa Néo – niveau 6). N’hésitez pas à consulter nos différentes solutions sur www.cnmsante.fr
# Prévention12
des jeunes de17 ans ont déjà connu l’ivresse.
des jeunes de 16 ans sont des consommateurs
réguliers d’alcool.
des filles de 17 ans admettent
avoir consommé plus de 5 verres
en une seule occasion.
57 %
7 %
36 %
Jeunes et alcool : quelle prévention ?L’alcool est responsable chaque année d’un décès sur quatre chez les jeunes. Alcool festif, désinhibiteur, addictif… les usages sont divers, mais les conséquences catastrophiques ; d’autant que la consommation débute de plus en plus tôt. Tour d’horizon d’un phénomène de société qui nous concerne tous, et conseils de prévention…
Les boissons alcooliques sont omniprésentes
dans notre culture. Leur accès est aisé et leur
usage licite et souvent valorisé comme vecteur
de convivialité, de plaisir, de moments festifs.…
Pas étonnant alors que de nombreuses études
mettent en lumière un phénomène de consom-
mation important chez les jeunes et surtout un
premier contact de plus en plus précoce.
Jeunes et alcool :état des lieuxTout d’abord, une bonne nouvelle. D’après un
rapport de l’Institut de veille sanitaire (InVS) de
2008, les jeunes Français âgés de 18 à 25 ans
boivent moins régulièrement que ne pouvaient
le faire les générations précédentes. La consom-
mation quotidienne ne concerne que 2,6 % des
jeunes.
Maintenant, la mauvaise nouvelle ! Leurs pra-
tiques révèlent un accroissement des consom-
mations excessives. Les jeunes connaissent des
épisodes d’alcoolisation ponctuelle importante
(API) de plus en plus fréquents. Trois jeunes de
18 à 25 ans sur dix ont connu une API par mois
sur l’année écoulée !
Autre tendance inquiétante révélée par l’InVS :
l’alcoolisation croissante des fi lles. La moitié des
fi lles de 16 ans se saoulent chaque mois ! L’ivresse
est devenue une habitude de fi n de semaine.
Enfi n, autre enseignement, les premières ivresses
surviennent de plus en plus prématurément. Elles
commencent dès le collège pour s’intensifi er au
lycée. En classe de quatrième, 17 % des élèves
reconnaissent avoir déjà été ivres. Ils sont 69 % en
terminale ! Le choix des boissons varie en fonction
de l’âge et des moyens fi nanciers : cidre, bière
(collégiens), vin et alcools forts (lycéens).
Une mode apparue ces dernières années vient
amplifi er le phénomène d’alcoolisation des
jeunes. Il s’agit de ce que l’on appelle le binge drinking chez nos voisins anglo-saxons. Ce terme
implique une notion de temps (concentration de
la consommation sur une période très courte)
ainsi que l’intention d’ivresse. Le but clairement
annoncé par les adolescents est de « se mettre
à l’envers, se mettre minable, se déchirer » ! Ses
formes les plus dures, les plus abrutissantes…
comportent une part de volonté de se détruire
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34
13
qui laisse à penser qu’on est bien loin de l’alcool
festif prôné au début des consommations occa-
sionnelles. L’alcool fait plutôt partie de ce que
les jeunes appellent « la culture de la défonce ».
Surtout qu’il est souvent associé à d’autres subs-
tances (cannabis, cocaïne…). Et là, les dégâts
peuvent être irréparables…
Jeunes et alcool :bonjour les dégâts !Cette alcoolisation massive peut avoir des consé-
quences multiples : risques de violence, rapports
sexuels non protégés, comas éthyliques, accidents
de la route. Les 15-24 ans représentent 17 % des
admissions aux urgences dues à des intoxications
éthyliques graves.
À cela s’ajoutent bien évidemment les dommages
physiques (risques d’accidents cardiaques, dia-
bète, cirrhose du foie…) et le risque important de
dépendance compte tenu de la vulnérabilité du
cerveau des adolescents.
Comment préveniret aider nos enfants ?Pour contrer cette alcoolisation précoce des
adolescents, le rôle des parents est primordial
et tourne principalement autour du dialogue
et de la vigilance.
Il faut essayer d’amorcer le dialogue avec
l’adolescent. Ne pas hésiter à évoquer le côté
festif de l’alcool tout en mettant en avant le
risque que représente sa consommation :
dépendance, diminution du potentiel phy-
sique et intellectuel, mise en danger de sa vie
et de la vie d’autrui… si malheureusement il
ne s’agit plus de faire de la prévention, mais
que l’on constate déjà une consommation,
le tableau qui suit peut vous aider à réagir de
façon appropriée.
Ivresses occasionnelles Ivresses répétées Ivresses régu-lières massives
Consommationrégulière
Préados :moins de 15 ans
Ne pas banaliser.Rester vigilant
Ne pas banaliser. Alerte : usage problématique> Intervenir : médecin généraliste + pédopsychiatresi besoin pour évaluation.
Ados : 14-18 ansNe pas banaliser.Réduction des risqueset préventiondes dommages.
Ne pas banaliser.Alerte : usage problématique.> Intervenir : médecin généraliste+ pédopsychiatre si besoin pourévaluation.
Ne pasbanaliser.Alerte.
Jeunes majeurs :18-27 ansJeunes adultes : plus de 26 ans
Ne pas banaliser.Réduction des risques etprévention des dommages.
Usage à risqueou problématique> évaluation
Usageproblématiqueévaluation et soin.
Ne pasbanaliser.Démarche RPIB(repérage précoceet intervention brève).
Laura, 20 ans,
« J’avais 15 ans, j’étais en classe de seconde. Un soir, je me suis rendue à une fête chez des amis. Avec des copines, comme à notre habitude, on avait acheté à boire : du whisky, de la vodka et du rosé. On s’est assises pour attendre des amis et on a commencé à boire. Ce qui s’est passé après ? Je n’en ai aucun souvenir. On m’a raconté que mes copines avaient appelé mes parents, car j’avais fais un coma éthylique. »
T É M O I G N A G E
# Nutrition
Chaque personne fonctionne différemment, et c’està chacun de trouver son rythme. Petit-déjeunervitaminé pour se réveiller, déjeuner pour recharger les batteries et dîner pour retrouver sa sérénité…C’est ça, la chrononutrition. Mode d’emploi !
Les principes de la chrononutritionAu cours d’une même journée, nous ne sommes pas d’une effi -cacité constante, notre forme varie. Ces sensations sont dues à notre « horloge interne » ; pour s’exprimer plus scientifi quement : à nos noyaux suprachiasmatiques ! Eh oui !Il s’agit d’un groupement de neurones situé dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus, presque derrière les yeux. C’est cette zone minuscule qui commande la plupart des rythmes de notre corps. Il est donc important de lui apporter l’énergie nécessaire au bon moment.La chrononutrition n’est pas un régime, mais plutôt un mode d’ali-mentation qui se cale sur notre rythme biologique. Le principe de base est que tout aliment est bon pour l’organisme, à condition de le consommer au bon moment de la journée et dans une quantité adéquate.
Comment faire ?La première étape est la réalisation d’un bilan complet de son état physique. Ce bilan est appelé « morphotype » ; il permet notam-ment de recueillir les habitudes de vie (niveaux de sédentarité et
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IDÉE RECETTE
Rôti de lotteaux épices
La chrononutrition, mode d’emploi
d’activité, mode d’alimentation – repas pris à l’extérieur par exemple), ainsi bien sûr que les antécédents médicaux et les mensurations, afi n d’établir un programme adapté.Une journée type s’organise de la façon suivante : • matin : aliments riches (fromage, pain, beurre…) ;• midi : protéines animales et féculents ;• goûter : fruits secs ou frais, miel, chocolat ;• dîner : protéines légères à digérer (poisson, volaille…). Si la faim ne se fait pas sentir, il ne faut surtout pas hésiter à« sauter » ce repas !C’est l’application du crédo : « Un petit-déjeuner de roi le matin, un déjeuner de prince à midi et un dîner de pauvre le soir » !Attention cependant, car ce programme est très riche en protéines et pourrait s’avérer contre-indiqué pour des per-sonnes à risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, il comporte le risque de développer certaines carences, en rai-son du manque de fi bres et du peu de fruits recommandés…
Ingrédients :• 1 queue de lotte ficelée en rôti par le poissonnier• 1 cuillère à café de cumin moulu• 1 cuillère à café de gingembre moulu• 2 gousses d’ail• huile d’olive, sel, poivre
Préparation :1 - Épluchez et hachez l’ail.2 - Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans
une cocotte et faites-y dorer la lotte.3 - Saupoudrez-la avec le gingembre, le cumin, le sel, le
poivre.4 - Ajoutez l’ail et un petit verre d’eau (25 cl).5 - Couvrez et laissez cuire à feu doux environ 25 minutes.6 - Découpez le rôti en tranches et arrosez de sauce.
Vous pouvez, par exemple, accompagner ce rôti par des courgettes.
4 personnes • Préparation : 5 min • Cuisson : 25 min
Q�INSTITUTION DE PRÉVOYANCE : C’est une socié-
té de personnes de droit privé à but non lucratif. Elle
est régie par le code de la Sécurité sociale et relève
des directives européennes sur l’assurance. Elle gère
des contrats d’assurance de personnes à caractère
collectif, c’est-à-dire dans le cadre exclusif de l’entre-
prise ou de la branche professionnelle.
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 34
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Q� INCAPACITÉ PERMANENTE : L’incapacité per-
manente est défi nie comme la perte défi nitive, par-
tielle, ou totale de la capacité à travailler, suite à
une maladie professionnelle ou à un accident du
travail. En cas d’incapacité permanente, l’orga-
nisme d’assurance maladie assure le versement
d’une rente et/ou d’une indemnité en capital, en
fonction du taux d’incapacité (permanente).
Il tient compte :
• de critères médicaux et professionnels, suivant
la nature de votre maladie, votre état général, ou
encore votre âge et vos qualifi cations profession-
nelles ;• d’un barème indicatif d’invalidité des maladies
professionnelles.
Votre caisse d’Assurance maladie vous communi-
quera, par lettre recommandée avec accusé de ré-
ception, votre taux d’incapacité permanente ainsi
que le montant qui vous sera versé, sous forme d’in-
demnité en capital ou de rente d’incapacité perma-
nente. Des doubles de ce courrier seront adressés à
votre employeur et à votre caisse régionale (Caisse
d’assurance retraite et de la santé au travail, Caisse
régionale d’assurance maladie ou Caisse générale
de sécurité sociale). Vous avez deux mois à compter
de la réception de cette lettre pour contester cette
décision auprès du tribunal du contentieux de l’in-
capacité (TCI) dont vous dépendez.
Q INDEMNITÉS JOURNALIÈRES : En cas d’arrêt de travail, le travailleur salarié perçoit de la Sécurité sociale des indemnités égales à 50 % du gain journalier de base, qui ne peuvent excéder 1/720e du plafond annuel de la Sécurité sociale (soit donc 46,22 euros depuis 2008). Des majorations sont possibles à partir du quatrième mois d’arrêt, ainsi que pour les personnes ayant au moins 3 enfants à charge.Pour les professions indépendantes, l’indemnité est calculée sur le revenu professionnel moyen des 3 dernières années et est comprise entre 19,06 euros et 47,65 euros (selon un barème établi en 2009).
Les secteurs de la santé et de la protection sociale uti-lisent parfois certains termes dont la compréhension n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les clés pour tout comprendre….
La protection socialede A à Z
I
Q� INVALIDITÉ: Diminution des capacités phy-
siques ou psychiques d’une personne dont l’état
est dit « consolidé », c’est-à-dire stabilisé. L’invali-
dité peut être :• permanente partielle : son taux peut être évalué,
soit par accord entre le médecin de la société d’as-
surances et le blessé, soit par un expert nommé
par le tribunal. • permanente et absolue (ou totale et défi nitive),
comme une « incapacité défi nitive d’effectuer le
moindre travail dans quelque profession que ce
soit, à la suite d’une maladie ou d’un accident »
(selon la défi nition donnée par certains contrats
d’assurance vie) ;Cet état peut donner lieu au versement d’une in-
demnité par le régime général et par un organisme
complémentaire de protection sociale si vous avez
souscrit un contrat en ce sens.
La CNM et vous16
Paul HumbertPrésident de la commission Vie mutualiste
Comment devenir déléguéou administrateur de la mutuelle ?Tout adhérent peut devenir délégué ou admi-nistrateur de la mutuelle. Il suffi t de se porter candidat à ces fonctions avant les prochaines élections, et d’être élu. Les délégués sont élus par les adhérents, les administrateurs le sont par les délégués lors de l’assemblée générale.
Pouvez-vous nous en dire plus sur le quotidien de la mission de délégué ?La mission principale du délégué est de re-présenter les adhérents de la mutuelle. Cela s’exerce principalement lors de l’assemblée générale qui, chaque année, réunit tous les délégués pour leur soumettre les projets de la mutuelle.
En dehors de l’AG, le délégué doit favoriser les échanges avec les adhérents de manière à comprendre leurs attentes, écouter leur propositions, faire remonter leurs motifs de satisfaction ou d’insatisfaction, mais aussi leur diffuser de l’information, les orienter vers les services compétents.
Et qu’en est-il de la fonctionde correspondant de la CNM ?Le correspondant est un relais entre la mu-tuelle et les adhérents. À la différence du dé-légué, il n’est pas élu et n’a donc pas le droit de vote lors de l’assemblée générale. Il y est cependant invité chaque année afi n d’y être informé des projets de la mutuelle. Au quoti-dien, il est l’intermédiaire entre les adhérents et le délégué.
Quand auront lieu les prochainesélections de délégué ?Nous sommes en train de travailler à la moder-nisation de la gouvernance de la mutuelle. Les prochaines élections ne sont pas encore préci-sément fi xées, mais il est probable qu’elles se dérouleront de manière anticipée.
J’invite dès à présent tous ceux qui seraient intéressés par une mission de correspondant, de délégué ou d’administrateur à nous le faire savoir en remplissant le bulletin ci-dessous. Il ne s’agit pas à ce stade d’un acte de candidature, mais d’une simple marque d’intérêt qui nous permettra de vous tenir informés.
La CNM est une mutuelle dont les orientations sont adoptées démocratiquement par des délégués, représentants élus des adhérents. Ces délégués élisent le conseil d’administration, chargé de défi nir la stratégie de la mutuelle. Ils se réunissent en assemblée générale chaque année pour discuter et voter les orientation proposées par ce conseil d’administration.
Devenir acteur de la CNM
4 questions à Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste.
www.cnmsante.fr D’INFOS+
Nom, prénom :...........................................................N° d’adhérent : ...........................................Adresse :...........................................................CP :.................Commune :................................Téléphone fi xe : .............................Tél mobile : .............................E-mail : ...................................
" Je m’intéresse à la vie de la CNM et pourrais être intéressé par un mandat de délégué,d’administrateur, ou une fonction de correspondant.
Merci de m’adresser personnellement les informations diffusées par la mutuelle sur ces sujets.
Je préfère que ces informations me soient transmises :" par courrier " par mail.
Coupon-réponse à renvoyer à :CNM Prévoyance Santé – 93A, rue Oberkampf – 75553 Paris Cedex 11Vous pouvez également nous adresser cette demande par mail ([email protected]).
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