discussion generale : la demande d’acte d’imagerie : facteur cle d’amelioration de la qualite...

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Séance organisée par le groupe de travail SFR-Scanner Modérateurs: Olivier Vignaux, Jean-Pierre Tasu Durée: 20 minutes Durée: 20 minutes 16 h 20 Objectifs: Acquisitions prospectives vs hélicoïdales: Connaître la différence technique d'acquisition entre le mode séquen- tiel et hélicoïdal. Connaître la qualité d'image obtenue à partir de chacune des techni- ques. Connaître la dose délivrée par chacune des techniques à quantité de bruit identique. Messages à retenir: L'acquisition prospective peut être utilisée pour l'acquisition de petits volumes et de grands volumes depuis l'avènement des scanners multicoupes couvrant un large volume à chaque rotation. La qualité des images en mode séquentiel est identique à la qualité des images en mode hélicoïdal, y compris pour les reconstructions 3D MPR et VRT. Les doses délivrées par les acquisitions séquentielles offrent une irra- diation comparable et dans certains cas inférieure aux séquences héli- coïdales. Résumé: Les nouveaux scanners multi-coupes permettent l'acquisi- tion en une demi rotation de larges volumes (de 4 à 16 centimètres) et relancent l'intérêt des acquisitions séquentielles, en particulier pour l'acquisition de petits volumes comme le cœur et le foie. Pour les plus grands volumes (aorte, thorax-abdomen-pelvis) le mode step and shoot intègre un mouvement de table entre chaque volume acquis. Les volumes 3D reconstruits offrent une qualité identique en mode multiplanaire, sans artefact lié à l'utilisation de paliers. Les doses déli- vrées par les acquisitions séquentielles offrent une irradiation compa- rable voire inférieure aux séquences hélicoïdales, ce qui justifie dans certains cas leur utilisation. Mots clés : Scanographie, technologie IMAGERIE VISCERALE ET VASCULAIRE: RETOUR AU SEQUENTIEL ? JM Serfaty, R Bazeli, G Avignon, MP Debray, JP Laissy Paris - France Correspondance: [email protected],fr employé, alors qu'il devrait être réservé pour communiquer et com- parer des techniques différentes. L'optimisation doit tenir compte, dans chaque cas, de l'âge du patient et de l'incidence du résultat de l'examen sur la thérapeutique. Mots clés : Dosimétrie, effet des radiations COROSCANNER : COMMENT J'OPTIMISE MES PROTOCOLES BDaoud, 0 Vignaux Paris - France Correspondance: [email protected] 16 h 40 Objectifs : Connaître les valeurs de dose efficace de rayonnement habituellement délivrée en coroscanner. Connaître les différents paramètres modulables qui composent la dose efficace de rayonnement délivrée. Connaître l'importance du choix du mode d'acquisition (segmentaire ou spiralée) sur la dose efficace de rayonnement délivrée. Connaître l'influence du rythme cardiaque du patient sur la dose effi- cace de rayonnement délivrée. Savoir que l'irradiation du patient varie en fonction de l'indication du coroscanner (exploration du cœur ou du cœur et des vaisseaux médiastinaux). Messages à retenir: On estime que la dose efficace de rayonnement en coroscanner est approximativement de 10-20 mSv. Adapter les mAs et kV en fonction du morphotype du patient. Utiliser l'outil de modulation de dose proposé par les constructeurs diminue de 40 % l'irradiation. Utiliser une acquisition en mode segmentaire avec ECG prospectif lorsque le patient présente un rythme cardiaque lent et régulier dimi- nue de 70 % l'irradiation. Durée: 10 minutes Durée: 20 minutes 17 h 20 Scanner: comment optimiser la dose? de la technique mais aussi du traitement médicamenteux associé et des conditions d'hospitalisation. . Les modalités de l'évaluation post-thérapeutique et du suivi doivent être expliqués au patient. Résumé: En dehors de l'urgence, tout patient candidat à un acte de radiologie interventionnelle doit bénéficier d'une consultation préa- lable. Le but est de préciser l'indication qui doit être conforme aux recommandations de bonnes pratiques et d'informer le patient du rap- port bénéfice/risque. Le patient doit être évalué dans sa globalité: bilan de la maladie athéromateuse et prise en charge des facteurs de risques et optimisation du traitement médical, présence d'autres déter- minations de la maladie pouvant influer sur la stratégie thérapeutique et évaluation et prise en charge des risques propres à l'injection de produit de contraste et à la réalisation d'une ponction artérielle. Un bilan morphologique adapté devra être à disposition pour planifier le geste technique. Au décours, l'information délivrée au patient expli- quera les modalités d'hospitalisation et de réalisation du geste. Les critères de succès technique seront précisés ainsi que les conditions permettant la sortie du patient et le suivi. Mots clés: Management - Angiographie - Bonnes pratiques Responsables: Olivier Vignaux, Yves-Sébastien Cordoliani Objectifs pédagogiques Discuter les problèmes de dosimétrie en scanner. Connaître les dernières avancées technologiques en scanner ayant une influence sur la dosimétrie. Savoir optimiser ses protocoles de scanner pour limiter l'irradia- tion. DISCUSSION GENERALE: LA DEMANDE D'ACTE D'IMAGERIE: FACTEUR CLE D'AMELIORATION DE LA QUALITE DE PRISE EN CHARGE DU PATIENT 16 h 00 DOSIMETRIE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR YS Cordoliani Le Chesnay - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Connaître les indicateurs de dose et leurs limites. Savoir reporter les indications de dose et situer sa pratique. Savoir estimer le risque réel de l'exposition. Messages à retenir: La seule comparaison possible entre les machi- nes et les pratiques repose sur le produit dose-longueur. L'évaluation de la dose doit devenir une routine pour les radiologues et les manipulateurs. Il ne faut pas faire de la radioprotection pour la radioprotection mais adapter chaque examen au but recherché en fonction du risque plau- sible. Résumé: La dose absorbée, exprimée en gray, est l'énergie déposée dans la matière par unité de masse; c'est une grandeur directement mesurable. Le produit dose. longueur est donc un indicateur objectif pour chaque examen. La dose efficace, exprimée en sievert, est le résultat d'approximations successives et suppute un éventuel détri- ment futur pour l'organisme. C'est le plus mauvais indicateur dont nous disposons et c'est celui qui est malheureusement le plus 1488

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Séance organisée par le groupe de travail SFR-Scanner

Modérateurs: Olivier Vignaux, Jean-Pierre Tasu

Durée: 20 minutes

Durée: 20 minutes

16 h 20

Objectifs: Acquisitions prospectives vs hélicoïdales:Connaître la différence technique d'acquisition entre le mode séquen­tiel et hélicoïdal.Connaître la qualité d'image obtenue à partir de chacune des techni­ques.Connaître la dose délivrée par chacune des techniques à quantité debruit identique.Messages à retenir: L'acquisition prospective peut être utiliséepour l'acquisition de petits volumes et de grands volumes depuisl'avènement des scanners multicoupes couvrant un large volume àchaque rotation.La qualité des images en mode séquentiel est identique à la qualitédes images en mode hélicoïdal, y compris pour les reconstructions3D MPR et VRT.Les doses délivrées par les acquisitions séquentielles offrent une irra­diation comparable et dans certains cas inférieure aux séquences héli­coïdales.Résumé: Les nouveaux scanners multi-coupes permettent l'acquisi­tion en une demi rotation de larges volumes (de 4 à 16 centimètres)et relancent l'intérêt des acquisitions séquentielles, en particulier pourl'acquisition de petits volumes comme le cœur et le foie. Pour les plusgrands volumes (aorte, thorax-abdomen-pelvis) le mode step andshoot intègre un mouvement de table entre chaque volume acquis.Les volumes 3D reconstruits offrent une qualité identique en modemultiplanaire, sans artefact lié à l'utilisation de paliers. Les doses déli­vrées par les acquisitions séquentielles offrent une irradiation compa­rable voire inférieure aux séquences hélicoïdales, ce qui justifie danscertains cas leur utilisation.

Mots clés : Scanographie, technologie

IMAGERIE VISCERALE ET VASCULAIRE:RETOUR AU SEQUENTIEL ?JM Serfaty, RBazeli, G Avignon, MP Debray, JP LaissyParis - FranceCorrespondance: [email protected],fr

employé, alors qu'il devrait être réservé pour communiquer et com­parer des techniques différentes. L'optimisation doit tenir compte,dans chaque cas, de l'âge du patient et de l'incidence du résultat del'examen sur la thérapeutique.

Mots clés : Dosimétrie, effet des radiations

COROSCANNER : COMMENT J'OPTIMISEMES PROTOCOLESB Daoud, 0 VignauxParis - FranceCorrespondance: [email protected]

16 h 40

Objectifs : Connaître les valeurs de dose efficace de rayonnementhabituellement délivrée en coroscanner.Connaître les différents paramètres modulables qui composent la doseefficace de rayonnement délivrée.Connaître l'importance du choix du mode d'acquisition (segmentaireou spiralée) sur la dose efficace de rayonnement délivrée.Connaître l'influence du rythme cardiaque du patient sur la dose effi­cace de rayonnement délivrée.Savoir que l'irradiation du patient varie en fonction de l'indicationdu coroscanner (exploration du cœur ou du cœur et des vaisseauxmédiastinaux).Messages à retenir: On estime que la dose efficace de rayonnementen coroscanner est approximativement de 10-20 mSv.Adapter les mAs et kV en fonction du morphotype du patient.Utiliser l'outil de modulation de dose proposé par les constructeursdiminue de 40 % l'irradiation.Utiliser une acquisition en mode segmentaire avec ECG prospectiflorsque le patient présente un rythme cardiaque lent et régulier dimi­nue de 70 % l'irradiation.

Durée: 10 minutes

Durée: 20 minutes

17 h 20

Scanner: comment optimiser la dose?

de la technique mais aussi du traitement médicamenteux associé etdes conditions d'hospitalisation. .Les modalités de l'évaluation post-thérapeutique et du suivi doiventêtre expliqués au patient.Résumé: En dehors de l'urgence, tout patient candidat à un acte deradiologie interventionnelle doit bénéficier d'une consultation préa­lable. Le but est de préciser l'indication qui doit être conforme auxrecommandations de bonnes pratiques et d'informer le patient du rap­port bénéfice/risque. Le patient doit être évalué dans sa globalité:bilan de la maladie athéromateuse et prise en charge des facteurs derisques et optimisation du traitement médical, présence d'autres déter­minations de la maladie pouvant influer sur la stratégie thérapeutiqueet évaluation et prise en charge des risques propres à l'injection deproduit de contraste et à la réalisation d'une ponction artérielle. Unbilan morphologique adapté devra être à disposition pour planifier legeste technique. Au décours, l'information délivrée au patient expli­quera les modalités d'hospitalisation et de réalisation du geste. Lescritères de succès technique seront précisés ainsi que les conditionspermettant la sortie du patient et le suivi.

Mots clés: Management - Angiographie - Bonnes pratiques

Responsables: Olivier Vignaux,Yves-Sébastien Cordoliani

Objectifs pédagogiquesDiscuter les problèmes de dosimétrie en scanner.Connaître les dernières avancées technologiques en scanner ayantune influence sur la dosimétrie.Savoir optimiser ses protocoles de scanner pour limiter l'irradia­tion.

DISCUSSION GENERALE: LA DEMANDE D'ACTED'IMAGERIE: FACTEUR CLE D'AMELIORATIONDE LA QUALITE DE PRISE EN CHARGE DU PATIENT

16 h 00

DOSIMETRIE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIRYS CordolianiLe Chesnay - FranceCorrespondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les indicateurs de dose et leurs limites.Savoir reporter les indications de dose et situer sa pratique.Savoir estimer le risque réel de l'exposition.Messages à retenir: La seule comparaison possible entre les machi­nes et les pratiques repose sur le produit dose-longueur.L'évaluation de la dose doit devenir une routine pour les radiologueset les manipulateurs.Il ne faut pas faire de la radioprotection pour la radioprotection maisadapter chaque examen au but recherché en fonction du risque plau­sible.Résumé: La dose absorbée, exprimée en gray, est l'énergie déposéedans la matière par unité de masse; c'est une grandeur directementmesurable. Le produit dose. longueur est donc un indicateur objectifpour chaque examen. La dose efficace, exprimée en sievert, est lerésultat d'approximations successives et suppute un éventuel détri­ment futur pour l'organisme. C'est le plus mauvais indicateur dontnous disposons et c'est celui qui est malheureusement le plus

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