l'éloge de la patience | agir et entreprendre #36

n°36 • janv/fév 2012

10 L’économie en actions

Cluster Lumière : entre innovation et compétitivité

29 cci : des cLés pour agir

Forum de l’international : pour sauter le pas…

34 L’invité

Pierre Lescure, journaliste et directeur de théâtre

(financement des pme)

L’élogede la patienceLa CCI de Lyon et ses partenaires créent la Place d’Echange, une bourse aux Pme, plus patiente, plus tranquille... plus morale.

* Programme faisant l’objet d’une demande de label BBC-Effinergie® RT 2005, délivré par un organisme indépendant à l’achèvement de la résidence. ** Le programme «Domaine des Roses du Garel» à Brignais ne fait pas l’objet d’une demande de label BBC.VINCI IMMOBILIER PROMOTION – RCS NANTERRE B 339788309. Photo à caractère d’ambiance non contractuelle. Crédits photos : Fotolia. 01/2012. cardamone

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Les tpe dirigées par des femmes rencontrent trois fois moins de défaillances, d’après le baromètre réalisé par Manageo. > www.manageo.fr

1 000Le nombre de brevets que le cnrs va céder aux pme-pmi pour un millier d’euros environ. Objectif : renforcer l’interaction entre entreprises et recherche.> www.cnrs.fr

Le site de diffusion du droit, legifrance.gouv.fr, comprend une rubrique entreprises permettant un accès facile aux textes prochainement appliqués mais pas encore entrés en vigueur.> www.legifrance.gouv.fr

Lyon figure à la 8e place dans le classement global innovation cities 2011 qui établit un top 100 des villes les plus innovantes au monde.> www.innovation-cities.com

Faciliter les relations entre les hommes du feu volontaires et leurs employeurs : le rapport remis par la commission ambition volontariat au ministre de l’intérieur vise à renforcer le cadre attractif et protecteur du volontariat des sapeurs-pompiers. Des préconisations qui complètent les mesures existantes (déclaration des salaires comme dons, abattement de la prime d’assurance…).> www.interieur.gouv.fr

un bilan de la consom-mation des crédits européens a été réalisé. Sur la dotation de plus de 1,2 milliard d’euros pour la période 2007-2013 en rhône-alpes, le taux de programmation des crédits est de 71 %.

L’aéroport Lyon-saint exupéry a enregistré en 2011 un total de 8,44 millions de passagers, soit une croissance de 5,7 %. Un record historique.

chefs d’entreprise, commerçants, consultez en temps réel les conditions de circulation routière dans le Grand Lyon afin d’anticiper vos déplacements. > www.infotrafic.grandlyon.com

Lyon et nantes sont désormais reliées par une 6e fréquence en semaine sur air france. > www.airfrance.fr

La ville de pierre-Bénite, le grand Lyon et la cci ont reçu le trophée iris pour leur implication sur le forum de la sécurité industrielle. Cette manifestation vise à l’ouverture d’un espace de coopération entre industrie et territoires, ainsi que la promotion du savoir-faire des entreprises locales dans le domaine de la sécurité industrielle. > www.forum-les-irises.com

85 %Le taux de réussite enre-gistré sur les dossiers clô-turés par la médiation des relations interentreprises. Un rapport d’activité 2010-2011 qui montre les avancées obtenues dans les relations clients-fournisseurs.> www.mediateur.industrie.gouv.fr

perts sur le plateau situé au cœur du salon avant la remise des trophées du Devcom, récompensant les meilleures démonstrations de solutions marketing.En fin de journée, le Devcom cédera la place, à partir de 18h30, à Passion commerce. Un cycle d’ateliers à desti-nation des commerçants, décliné dans 50 villes. Avec plus de 300 visiteurs attendus, Passion commerce réunira les commerçants qui recherchent des solu-tions performantes pour booster leur activité. “Commerce Plaza”, émission en direct, recevra des invités de pres-tige pour échanger sur le commerce de demain.> www.devcom-rhonealpes.com www.passioncommerce.fr

En mars, la CCI accueille deux événements pour faire le tour de l’innovation commerciale. Des-

tiné aux entreprises à la recherche de so-lutions de développement commercial, le Devcom se tiendra de 9h à 17h45, en présence d’une trentaine d’exposants pour plus d’un millier de visiteurs. Une vingtaine de conférences rythmera la journée, autour de quatre thématiques : directeur marketing, events success, performance commerciale, relations clients et marketing multicanal. Un pro-gramme auquel s’ajoutent des forums sur le e-marketing, le e-commerce, les réseaux sociaux et l’enregistrement d’une émission TV en présence d’ex-

Une journée pour son développement commercial

7e édition du Devcom Lyon Rhône-Alpes et première édition de Passion commerce, le 22 mars à la CCI.

Dans le cadre de la Semaine régionale de l’apprentissage, se tiendra les 2 et 3 mars de 9h à 18h au Palais du commerce, la 6e édition du Salon de l’apprentis-sage. La CCI est partenaire fondateur avec le groupe L’Étudiant et les CFA IFIR ARL et Forma-Sup ARL. Près de 100 exposants ont répondu présents pour in-former les jeunes de 16 à 25 ans et leurs familles sur les diplômes et les secteurs qui recrutent. Pour compléter la visite, un cycle de conférences permet d’affiner son projet d’orientation avec des présentations de métiers et des conseils pra-tiques. Cet événement lance la campagne Apprentissage et les actions menées

par le Point A de la CCI : mer-credis de l’apprentissage, bourse de l’apprentissage et développeurs présents sur le terrain pour répondre aux questions. En 2011, 8 951 visi-teurs se sont renseignés sur les formations accessibles par cette formule, dont les débouchés en emploi durable sont de l’ordre de 85 %.> www.lyon.cci.fr

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90 %Le taux de croissance annuel moyen du m-commerce*. D’ici 2015, son chiffre d’affaires dépassera les 13 milliards d’euros en france.* m-commerce : commerce sur mobile. Source : Xerfi.

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29 %La hausse du taux de participation aux confé-rences de la semaine de la création, de la reprise et de la Transmission d’entreprise, tenues en novembre dernier.

Le ministère du dévelop-pement durable publie en ligne un guide gratuit pour aider les hôtels, restaurants, cafés et discothèques dans leurs démarches de mise en accessibilité aux personnes handicapées. > www.developpement-durable.gouv.fr

Lyon accueille, du 16 au 20 avril, la conférence internationale du Web. Une manifestation qui attirera en terre lyonnaise plus de 1 300 professionnels du Web, dont Google, facebook et Yahoo.> www2012.org

L’association des diplômés d’emLyon a créé en novembre le club emLyon Business angels. Cette structure organise des rencontres avec des créateurs d’entreprise pour faciliter le financement de projets entrepreneuriaux. > www.emlyonforever.com

La plateforme www.data.gouv.fr permet un accès libre et une réutilisation gra-tuite d’un grand nombre de données publiques. L’ouver-ture de ce portail répond à la volonté de transparence de l’action de l’etat et des collectivités locales.

cushman & Wakefield publie une étude consacrée au commerce périurbain. Cet état des lieux du commerce de périphérie présente des données économiques clés. > www.cncc.com

ernst & Young a publié les résultats du premier Baromètre annuel de la confiance entrepreneu-riale au sein des pays du G20. en france, les PMe représentent 99,8 % des entreprises et 55,2 % de la valeur ajoutée totale.> www.ey.com

Le terminal 2 de l’aéro-port Lyon-saint exupéry est équipé d’une borne interactive permettant aux voyageurs de transmettre leurs remarques sur la qualité de service offerte et de consulter le site internet d’aéroports de Lyon. > www.lyonaeroports.com

Le premier ministre François Fillon a signé un décret le 9 décembre relevant de 4 000 à 15 000 euros le seuil de dispense de formalités dans le cadre des marchés publics.

22 marsJournée portes ouvertes à cci formation, de 17h à 21h. Les jeunes intéressés par les formations aux métiers commerciaux en alternance de Bac à Bac+3 pourront découvrir le contenu des formations, les méthodes d’enseignement et les procédures d’admission. > www.cciformationpro.fr

Lancé fin novembre, l’ob-servatoire du numérique apporte une information statistique et économique permettant aux pouvoirs publics et aux décideurs d’apprécier le poids du numé-rique dans l’économie. > www.observatoire-du-numerique.fr

voir le jour, tandis qu’un commissaire général à l’internationalisation des PME a été nommé en la personne de Jean-Claude Volot pour mieux identifier les entreprises susceptibles d’exporter. Autres mesures complémentaires : une simplification et une ouverture aux groupements d’entreprises de l’assurance prospection proposée par la Coface, ainsi qu’un abaissement de 25 % des frais de garantie pour les PME primo-exportatrices. > www.import-export.gouv.fr

Après la mise en place dans quatre régions, dont le Rhône, de guichets uniques de l’export

regroupant l’ensemble des interlocu-teurs concernés - les CCI, Ubifrance ou encore Oséo - Pierre Lellouche, secré-taire d’État au commerce extérieur, a an-noncé, en octobre dernier, de nouvelles mesures en faveur de l’export. Objectifs : mieux aider les entreprises françaises déjà exportatrices et pousser les autres à se tourner vers l’international. Huit nou-veaux guichets régionaux devraient ainsi

export : mesures de simplification pour les PMeNomination d’un commissaire général à l’internationalisation, aides financières et multiplication des opportunités d’affaires :

l’heure est à l’export dans les PME.

CommerCe : novembre en baisseAu mois de novembre dernier, le commerce a enregistré une baisse générale de 2,1 % de son activité. Si l’alimentaire (+ 10,1 % par rapport à novembre 2010) et la santé-beauté (+ 2,2 %) connaissent une hausse, l’équipement de la maison (- 13 %), la culture-loisirs (- 1,8 %) et l’équipement de la personne (- 2,4 %) ont

subi des baisses. Côté hôtellerie, les 4 et 5 étoiles de l’agglomération enre-gistrent un recul du taux d’occupation de 12,6 % par rapport à novembre 2010, les 3 étoiles une baisse de 2,4 % et de 2,9 % pour les 2 étoiles. Seuls les établis-sements économiques gardent la tête hors de l’eau, avec une progression de 1 %.

Entreprises déclarant un CA en hausse (0 à + 15%)34,8%

Entreprises déclarant un CA en baisse (0 à - 15%) 29,7%

Entreprises déclarant un CA en forte baisse (> - 15%) 19,6%

Entreprises déclarant un CA en forte hausse (> + 15%)15,8%

novembre 2011 : évolution du ca des commerçants

Sources : Enquête de conjoncture Commerce et Observatoire hôtelier du Grand Lyon, CCI de Lyon, novembre 2011.

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Le chiffre d’affaires réalisé par le marché mondial du jeu vidéo en 2011, en progression de 0,4% par rapport à 2010.> www.afjv.com

P O I N T S D E V U E D ’É L U S

6 ag i r&e n t r e p r e n d r e j a n v i e r / f é v r i e r 2 0 1 2 www.lyon.cci.fr

par philippe grillot, président de la cci de [email protected]

les rendez-vous des élus

“D’ici juin, nous serons en mesure de dévoiler le visage de notre nouveau

réseau de proximité : basé sur des agences facilement

accessibles.”

10 février emmanuel imberton intervient en clôture de la Journée chrono des commerciaux à Saint-Genis-Laval.

2 mars Philippe Grillot ouvre le salon de l’apprentissage à la CCi.

6-9 mars Marc Degrange se rend au mipim, salon mondial des professionnels de l’immobilier, à Cannes.

6 mars Philippe Grillot réunit les membres des clubs export et géographiques de la CCi.

9 mars Philippe Guerand donne le coup d’envoi du salon de l’évolution et de la formation professionnelle, à la CCi.

16 mars Philippe Grillot intervient le jour de l’inauguration de la Foire internationale de Lyon à eurexpo-Chassieu.

22 mars Philippe Grillot inaugure le devcom Lyon rhône-alpes et passion commerce, à la CCi.

27 mars Philippe valentin lance le Forum de l’international à la CCi.

16 novembre 2011 philippe grillot, président de la cci, Jacques descours et ronald sannino (absent sur la photo), vice-présidents, ont salué l’engage-ment des bénévoles du bureau de l’associa-tion centre 9 lors de leur visite aux commer-çants de Lyon vaise. a droite sur la photo : Michel rosset, conseiller municipal, et Orianne Sedano, gérante de la coutellerie-orfèvrerie Poly.

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Les agences… en avant !

Conformément aux résultats des Etats généraux des entreprises, qui ont révélé une forte attente des entreprises en matière de proximité, et en lien avec le plan d’actions porté par notre Carnet de route 2011-2015,

nous allons consacrer ce premier semestre à la refonte de l’organisation des antennes (agences) de notre CCI. L’idée est tout simplement d’inverser un rapport de force insti-tutionnalisé au fil des années mais dont l’efficacité n’est plus totale. Aujourd’hui, nous dirigeons un paquebot – le Palais du Commerce à Lyon – entraînant dans son sillage les petits bateaux suiveurs que sont les antennes. Demain, ce navire amiral sera plutôt à considérer comme un vaisseau ravitailleur au service des agences au rôle renforcé.

Pour ce faire, nous venons de lancer des diagnostics locaux, dont la matière brute servira de terreau, en collaboration avec les entrepreneurs, à la formalisation de véritables feuilles de route territoriales. D’ici juin prochain, nous serons alors en mesure de dévoiler le visage de notre nouveau réseau de proximité : basé sur des agences facilement accessibles et rayonnant sur l’ensemble du territoire, certainement redéployé, en phase avec les besoins précis du secteur géographique couvert, animé par

un nombre supérieur de collaborateurs et surtout visible. Les feuilles de route associeront étroitement les associations d’entreprises ainsi que les unions commerciales et fixeront les axes de l’action dans les territoires. La demande des entrepreneurs est claire : bénéficier, à côté de chez eux, de l’ensemble des services généralistes que nous assurons à Lyon, ainsi que d’une expertise ciblée, par exemple pour leur développement à l’international ou les problématiques de formation. Au sein de la délégation de la CCI de Tarare, les choses sont encore plus avancées puisque nous déménagerons, en mars, au sein de

bureaux en commun avec la Chambre de métiers et de l’artisanat, véritable guichet unique pour toutes les formalités des entreprises.

Enfin, dans chacune de nos futures agences, nous nommerons trois élus référents, dont le rôle sera d’assurer la représentation de la CCI sur le territoire, d’être ambassadeur pour créer le réflexe CCI, de rendre compte de l’action des agences, de respecter les objectifs des feuilles de route et d’être à l’écoute de chaque entrepreneur individuellement.


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Ce papier est issu de pâtes produites à partir de forêts gérées durablement - pefC/10-31-1369

Certificat d'approbation

n°353525 du système

de gestion qualité

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Agir & Entreprendre est publié par la CCi de Lyon | Direction de la Communication Place de la Bourse 69289 Lyon cedex 2. 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) | Directeur de la publication Philippe Grillot | Secrétaire générale de rédaction valérie Salinas | Comité de rédaction Bernard Guinet, jean-Michel Coquard, Blandine vignon, valérie Charrière-villien, valérie Salinas, nancy furer | Rédaction nf2 Presse, CCi de Lyon | Maquette et réalisation 04 78 28 84 84 | Publicité actions Média, 04 72 77 96 10 | Impression Savoy Offset | Routage Process routage | Photos jean-jacques raynal, CCi de Lyon | Visuel de couverture iStock | ISSN 1778-8315 | Tirage 70 700 ex.

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10 Cluster lumière : innovation et compétitivité

11 la redynamisation des sites militaires prend du galon

13 success story ubiquist. La communication sur tous les fronts

14 C’est pratique le marketing direct pour trouver des clients… et les conserver

15 l’aderly trace sa route

16 success story secrets d’apiculteur. Un concept-store royal

1 8 e n c o u v e r t u r e

(financement des PME)

l’éloge de la patience

c c i : d e s c l é s p o u r ag i r25 L’art de la négociation commerciale

26 la Confluence en mode commercial

27 sécurise’ra met de l’ordre dans les RH

28 orientation professionnelle, l’heure du choix

29 Forum de l’international : pour sauter le pas…

l’ag e n da d e l a c c i30 Commerce, industrie, international

31 Formation

r e p è r e s33 une foire amérindienne !

l’invité : pierre lescure34 “rien de plus périlleux qu’un

patron qui n’a pas de vie en dehors de son entreprise…”

n°36 • janv/fév 2012

10 L’économie en actions

Cluster Lumière : entre innovation et compétitivité

29 cci : des cLés pour agir

Forum de l’international : pour sauter le pas…

34 L’invité

Pierre Lescure, journaliste et directeur de théâtre.

(financement des pme)

L’élogede la patienceLa CCI de Lyon et ses partenaires créent la Place d’Echange, une bourse aux Pme, plus patiente, plus tranquille... plus morale.

L’aménagement de grandes infrastructures de transport se décide en partie cette année avec une série de débats et d’enquêtes publiques concernant le

bouclage du périphérique intérieur lyonnais, la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (LGV Pocl), la liaison A6-A89 ou encore la ligne Lyon-Turin. Des projets sur lesquels la CCI souhaite faire entendre la voix des chefs d’entreprise et garantir la prise en compte de leurs intérêts. Parmi ces dossiers essentiels, la LGV Pocl doublera à partir de 2025 la LGV actuelle. L’enjeu pour Réseau Ferré de France est de créer une liaison entre Lyon et Paris pour résoudre la saturation de la ligne actuelle. Une excellente initiative qui reste conditionnée au choix de son tracé. La CCI milite fortement pour le scénario médian ; il suit un axe Nord-Sud à l’est de la Sologne puis entre Bourges et Nevers, pour ensuite rejoindre Lyon par Roanne.

Outre un gain de temps appréciable, cette solution offre des fonctionnalités aux villes de l’ouest de l’agglomération et à Tarare. Elle apporte également une connexion ferroviaire directe avec la plateforme aéroportuaire Lyon-Saint Exupéry, en vue d’accroître ses dessertes passagers et fret. Cela permettrait en outre de rééquilibrer les forces entre les trois gares lyonnaises et donc de réduire la saturation du nœud ferroviaire lyonnais. Nous espérons aussi que la mise en service de cette LGV libèrera des sillons exclusifs pour le fret. L’enjeu est capital à l’heure où la France et l’Europe entendent renouer avec une vraie stratégie industrielle.

RobeRt Natali, président de la commission aménagement du territoireVeolia Propreté Rhin Rhône

Des infrastructures qui collent à nos besoins…

Export, un mot qui fait peur à certaines de nos entreprises. Pourtant, dans un contexte économique français et européen déprimé, nos PME ne doivent

plus hésiter à aller chercher la croissance là où elle se trouve : à l’international. Au-delà d’une augmentation de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité, elles élargiront leur connaissance des marchés et s’offriront un regain de dynamisme en se fixant de nouveaux objectifs.

Pour toutes ces raisons, la CCI se mobilise pour aider les PME à s’implanter avec succès à l’étranger. Chaque année, quelque 1 500 entreprises bénéficient de nos offres d’accompagnement : programmes de formation, conseils individuels, 80 journées pays organisées, 15 missions de prospection… Nos huit Clubs export, dont quatre thématiques (Maghreb, Amérique latine, Russie et Asie), ont également trouvé leur rythme de croisière ; ils permettent de développer un réseau de proximité, de comparer les expériences et les pratiques d’affaires ou encore de mettre en œuvre des synergies communes. Fort de nos relations avec les principaux réseaux d’accompagnement existants, nous organisons aussi tous les ans le Forum de l’international. Prenez date, les 27 et 28 mars prochain !

PhiliPPe eyRaud, président de la commission du développement internationalMixel Agitateurs

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L’éc o n o m i e e n ac t i o n s


“En interne, nous ne disposons pas des moyens humains nécessaires à l’intégration d’une solution de

gestion de la relation clients et de prise en charge des flux d’informations, analyse Jean-Marc Bégou, gérant de Aminox. Nous avons donc souhaité bénéficier d’un œil neuf et aguerri à ces problématiques pour trouver un progiciel efficace et adap-té à nos besoins”. Comme quelque 400 PME rhônalpines, ce fabricant genas-sien d’équipements inox pour l’alimen-taire s’est lancé dans un programme SI PME animé par l’Espace Numérique Entreprises (ENE) et soutenu par la Ré-gion Rhône-Alpes, la Direccte et l’Ardi. En version courte (cinq mois) ou longue (dix à dix-huit mois), cet accompagne-ment vise à améliorer la performance des PME par l’optimisation de leur sys-tème d’information. Depuis mars dernier, une équipe projet constituée de trois salariés, dont le diri-geant, participe activement aux forma-tions et aux rencontres interentreprises prévues dans la version longue. Un programme qui se complète par l’inter-vention régulière d’un consultant qui, comme le souligne Jean-Marc Bégou, apporte “ses compétences au service de notre entreprise. Il fait avancer notre pro-jet en aidant à établir un diagnostic précis de notre situation et à bâtir le cahier des charges de notre appel d’offres. Le consul-

tant est là pour conseiller et entériner nos choix… sans jamais décider à notre place”. Prochaine étape : l’analyse des réponses reçues à la suite de la consul-tation lancée. SI PME aborde aujourd’hui plusieurs autres thématiques, notamment le e-commerce et le travail collaboratif. Avec le même postulat de base : aider le chef d’entreprise à se doter d’outils per-formants. > 04 37 64 46 10 | www.si-pme.fr

doPez votRe PeRfoRmaNce : adaptez vos systèmes informatiques ! Le dispositif si pme, animé par l’ene, aide à développer performance et compétitivité par l’organisation et

l’optimisation des systèmes d’information.

simplification administrative…les premières assises de la simplification, tenues en avril dernier, ont conduit à l’annonce de 80 mesures issues de l’écoute des préoccupations des entrepreneurs. Aujourd’hui, environ 75 % de ces dispositions sont réalisées ou en cours de mise en œuvre conformément au calendrier prévu. Parmi elles, figurent la création d’une armoire numérique sécurisée pour supprimer la fourniture de données déjà transmises à l’administration, la simplification du bulletin de paye ou encore le relèvement de 4 000 à 15 000 euros du seuil des marchés publics. Une nouvelle salve de 65 mesures a été dévoilée en décembre par l’État. Principale annonce, la création d’un conseil de la simplification, réunissant des entrepreneurs et des personnalités, chargé d’identifier des pistes de progrès concernant les différentes administrations. Autre exemple : afin de mieux affronter les difficultés de trésorerie, les quelque 1,5 million d’entrepreneurs indépendants peuvent aujourd’hui choisir le rythme de déclaration de leurs charges sociales. Quant aux créateurs d’entreprise, ils auront à disposition des statuts types agréés, gratuits et modulables. Enfin, aussi bien les artisans que les commerçants ou patrons de TPE et PME confrontés à des difficultés dans leurs démarches administratives pourront se faire aider grâce au numéro de téléphone azur : 0 810 00 12 10.> www.pme.gouv.fr/simplification

aéroport : charte de coopération aéroports de Lyon et les présidents des communau-tés de communes riveraines de la plateforme Lyon-Saint exupéry ont signé, en octobre, la 1ère charte de coopération économique et sociale. Cet accord vise le développement d’actions communes, telles l’étude du déploiement des transports en commun pour les salariés, l’insertion par la mobilité et la formation à l’anglais ou encore l’infor-mation sur les disponibilités foncières et immobilières de l’aéroport. > www.lyonaeroports.com

vueling s’invite à LyonÀ partir du 11 février, la compagnie aérienne low cost espagnole vueling reliera Malaga une fois par semaine au départ de l’aéro-port Lyon-Saint exupéry puis Barcelone et Palma de Majorque dès le 25 mars. Cinq vols sont programmés en direction de Barcelone durant la semaine, hormis le mardi et le jeudi. Deux vols à destination de Palma de Majorque sont prévus le mercredi et le samedi. > www.vueling.com

réalité augmentéecette technologie permet d’intégrer de manière réaliste des composants virtuels dans une séquence d’images réelles.

utilités en entreprise :• remplacement du prototype• démonstration de l’utilisation d’un produit• outil de formation et d’assistance à distance

> www.ene.fr

Jean-Marc Bégou, gérant de aminox.

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Cluster Lumière : innovation et compétitivité Lancement de la plateforme d’innovation piseo, coopération avec son homologue danois dansk Lys et création du réseau european

Lighting cluster alliance (elca), 2012 s’annonce opportuniste pour le cluster Lumière.

C réé à la suite d’un double constat, le potentiel considérable d’économies d’énergie des nouvelles techniques d’éclairage et l’émergence d’une

technologie de rupture, le cluster Lumière poursuit, depuis 2008, les quatre buts qu’il s’est fixé : être le catalyseur de la filière, renforcer l’innovation, favoriser la compétitivité et développer le travail coopératif. C’est dans cette optique qu’il a lancé, en janvier, la plateforme d’innovation au service de la filière indus-trielle de l’éclairage, Piseo. “Un lieu de mise en œuvre de l’innovation proposant aux entreprises des moyens mutualisés de contrôle, d’étude et d’essai des systèmes d’éclairage, ainsi qu’une expertise pointue”, détaille Patrick Clert-Girard, délégué général du cluster. Une offre de services destinée à permettre aux PME de caractériser et tester leurs produits, facilitant ainsi l’émergence de solutions d’éclairage de qualité.Également, pour aider ses membres à aborder les mar-chés nordiques et favoriser le rapprochement culturel

sur les questions d’éclairage, le cluster a mis en place, en fin d’année dernière, une collaboration avec son homologue danois Dansk Lys. Au programme : un challenge d’éclairage architectural et urbain, organisé à Copenhague et opposant cinq binômes de concep-teurs lumières franco-danois. Poussant encore plus loin la collaboration, les deux structures ont lancé, lors du Forum Led organisé à Lyon les 7 et 8 décembre derniers, l’European Lighting Cluster Alliance (Elca), un réseau de clusters facilitant leur connaissance mu-tuelle. Identifications des spécificités et points forts de chacun, des acteurs de la R&D, des principaux mar-chés, propositions de programmes, projets au niveau européen, mapping… : “Elca est un terreau de déve-loppement international et de coopération qui multiplie les opportunités d’affaires et favorise la recherche de solutions commerciales à l’échelle européenne”, conclut Patrick Clert-Girard.> www.clusterlumiere.com

Lyon : Fête des Lumières 2011.

La proportion de pmi dans les entreprises membres du cluster Lumière. 60%un cluster ancré en région lyonnaise

Créé en 2008 à l’initiative de la CCi, l’école nationale des travaux publics de l’état (enTPe), Sonepar, CDO (organisateur du salon Lumiville) et Philips, le cluster regroupe plus de 120 entreprises de la filière éclairage. fabricants, laboratoires, bureaux d’étude, installateurs, fournisseurs d’énergie, distributeurs et syndicats : les deux tiers des membres sont installés en rhône-alpes, dont un tiers dans le rhône.

“Avec Piseo, nous proposons aux entreprises un outil pour doper leur innovation, en permettant la caractérisation des produits et l’augmentation de leur qualité.”georges delorme Président de Piseo.

médiaTeur de la sous-TraiTanCe


j a n v i e r / f é v r i e r 2 0 1 2 ag i r&e n t r e p r e n d r e 1 1 www.lyon.cci.fr

La redynamisation des sites miLitaires PReNd du galoNpour compenser la fermeture des casernes de rillieux-la-pape et de saint-

priest et le départ des militaires, un plan de revitalisation est prévu. objectif

sur trois ans : développer le tissu existant et recréer des emplois.

Le 7 décembre, un plan local de redy-namisation des sites militaires du Rhône a été signé par l’Etat, les col-

lectivités territoriales, la CMA et la CCI. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la restructuration nationale des sites de défense et cible en premier lieu les com-munes de Rillieux-la-Pape et de Saint-Priest. Sur la première, la fermeture de la caserne d’Ostérode, d’ici à la fin de l’année, engendrera le départ de 370 mili-taires. Par ailleurs, 32 transferts seront opérés fin 2014 lors de la fermeture de la caserne de l’Arsenal à Saint-Priest. L’ob-jectif affiché de ce plan de revitalisation d’une durée de trois ans est de recréer au moins 410 emplois. Un diagnostic territorial, mené au prin-temps dernier par la CCI, le Grand Lyon et la CMA, a permis de révéler le visage économique des communes et de définir des axes de travail : favoriser la compétiti-vité des entreprises, soutenir le dévelop-

pement économique au profit des quar-tiers prioritaires et accompagner la mise en œuvre de projets.La CCI intervient principalement sur le premier volet. La mission a démarré par le recrutement d’un chargé d’animation économique. Sa feuille de route : aider les jeunes entreprises à passer le cap des trois ans, soutenir les projets de développe-ment des structures en forte croissance, encourager la création d’entreprises au sein de la pépinière Cap Nord (Rillieux) et améliorer la gestion des ressources humaines dans les TPE. Ses moyens : ac-compagnements individuels et collectifs, suivis post-création, rencontres business, aides à la prospection sur les marchés pu-blics, sensibilisation à l’intelligence éco-nomique ou à la croissance externe… Sur trois ans, 600 entreprises seront concer-nées. Quant au taux d’occupation de Cap Nord, il devra dépasser les 80 %.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn)

Le site de Rillieux-la-Pape.

L’industrie parle aux jeunespour la 2e édition de la semaine de l’industrie, du 19 au 25 mars, les jeunes sont invités

à découvrir les métiers industriels. journées porte ouverte, conférences, débats,

forums des métiers, ateliers pédagogiques sur les sites scolaires, jeux concours… de

nombreuses manifestations locales et nationales seront organisées dans l’agglomération

pour la Semaine de l’industrie. Un événement qui entend valoriser l’industrie et contreba-

lancer son déficit d’image. elle s’adresse tout particulièrement aux jeunes. enjeux : faire

évoluer leurs comportements, notamment lors des choix d’orientation, et dynamiser les

recrutements dans ce secteur d’activité. Les industriels souhaitant participer à la mani-

festation doivent s’inscrire sur le site de l’événement et se faire labelliser avant le 5 mars. > www.semaine.industrie.gouv.fr

relation clients : on humanise !créée en 2010, la médiation des relations interentreprises industrielles et de la sous-traitance intervient sur demande dans chaque région pour améliorer les relations entre clients et fournisseurs. L’interview de patrick métral, médiateur rhône-alpes dédié à l’agglomération lyonnaise.

> pour quels motifs un dirigeant peut saisir le médiateur des relations interentreprises ?La démarche s’adresse à toutes les entreprises, sauf celles en procédure judiciaire ou issues du commerce et de la grande distribution, qui, dans le cadre de la relation clients, sont confrontées à des pratiques abusives. Par exemple, une rupture brutale de contrat, un non-respect des délais de paiement ou encore une incitation à la délocalisation. Ce conflit doit intervenir dans le cadre de l’application d’une clause contractuelle ou le déroulement d’un contrat. avant de nous saisir, le fournisseur doit déjà avoir tenté sans succès de résoudre les problèmes avec son client.

> comment doit-on procéder pour faire appel à vos services ?il suffit de remplir un dossier en ligne sur le site www.mediateur.industrie.fr, rubrique Saisissez le Médiateur. Des informations sont à renseigner, comme le nom et les coordonnées du fournisseur, le numéro Siren… Une fois validée, la requête est étudiée par les équipes de la médiation. Si elle est éligible, elle est transférée dans notre service. Dès réception, je prends contact avec le demandeur et nous définissons un schéma d’actions avant d’engager la médiation.

> Quel est le rôle de la charte de bonnes pratiques entre donneurs d’ordre et pme mise en place par la médiation du crédit ? elle vise à promouvoir des relations gagnant-gagnant entre donneurs d’ordre et PMe. Pour ce faire, dix engagements ont été définis comme prioritaires, parmi lesquels : la réduction des risques de dépendances réciproques, la bonne appréciation du coût total de l’achat, l’intégration de la problématique environnementale… Depuis sa mise en œuvre, 128 entreprises figurant parmi les plus grands acheteurs de france, notamment Danone, L’Oréal et aéroports de Lyon, ont signé ce document. Ce qui représente un volume d’achats de l’ordre de 360 milliards d’euros. > www.mediateur.industrie.fr | 04 26 99 82 22

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ubiquisT le ChiFFre mini bio



ubiquist. la commuNicatioN suR tous les fRoNtss’immerger dans l’univers des clients, imaginer des solutions de communication multiples, porter la

casquette de chef d’entreprise… avec ubiquist, son agence de communication, catherine peyrache fait

l’expérience de l’ubiquité.

C atherine Peyrache a créé Ubiquist en janvier 2000. Ubiquist, “parce qu’avec une bonne communication, les entreprises ont la possibilité d’être présentes dans

plusieurs lieux à la fois”, explique-t-elle. Son agence de communication d’entreprises, basée à Lyon, a compté pour premiers clients des industriels. Issue des Beaux-Arts de Saint-Étienne et spécialisée dans le design, Catherine Peyrache saisit parfaitement les tenants et aboutissants des métiers ardus et des process com-plexes de ses clients, ce qui lui permet de leur proposer une communication interne ou externe sur mesure,

allant de la newsletter au catalogue produits en pas-sant par le web ou la veille sur les réseaux sociaux. “Pour élaborer une straté-gie de communication, il est indispensable de s’im-merger dans l’univers de l’entreprise, confie-t-elle. Identification des tendances du marché, concurrence, points forts, points faibles, produits, mais aussi person-nalité du dirigeant, car l’esprit d’une PME est souvent lié à celui qui tient les rênes.” Douée pour l’écoute et le dialogue, Cathe-

rine Peyrache fait entrer des grands comptes dans son portefeuille clients dès sa première année d’activité et s’entoure peu à peu de quatre salariés. Mais la crise de 2008 passe par là, réduisant bud-gets de communication et effectif de la petite so-ciété. Aujourd’hui, Ubiquist remonte la pente. En juin dernier, la jeune femme s’est tournée

vers la CCI pour décupler sa compétitivité : “Il est tou-jours plus facile de voir les forces des autres que les siennes. Via le programme Performance PME, la CCI a fait pour moi ce que je fais au quotidien pour mes clients : apporter un regard extérieur.” Entretiens individuels avec un conseiller et réunions avec les autres chefs d’entreprise participants, elle a appris à cerner ses points forts et à y associer des actions pour les faire valoir. Lancée en octobre dernier, une newsletter mensuelle donne ainsi un aperçu de l’activité d’Ubiquist. “Ce qui est évident pour le chef d’entreprise ne l’est pas pour ses clients, avoue-t-elle. Les miens n’avaient pas conscience de l’étendue de notre champ de compétences. Cette lettre permet de se faire connaître différemment et noue d’autres relations avec les entreprises.” Relations qu’Ubiquist ren-force aussi via des petits-déjeuners d’information sur la communication, tandis que Catherine Peyrache réflé-chit à étayer le site Internet de l’agence et à créer un blog. “Ce sont de petites choses mais leur mise en œuvre

apporte beaucoup. Le chef d’entreprise doit apprendre à se connaître pour

savoir quels leviers actionner pour avancer… Moi, c’est la commu-nication, le contact humain…” L’art d’être partout sans se perdre ni se disperser.

Janvier 2000 : création d’Ubiquistoctobre 2001 : intégration d’un développeur webJanvier 2012 : lancement des petits-déjeuners d’échange

implantation : Lyon activité : conseil et réalisation de solutions de communication pour les entrepriseseffectif : 3 70%

“La CCI m’a fait prendre du recul pour mieux avancer et définir une stratégie en adéquation avec l’esprit de l’entreprise et ma personnalité de dirigeante. ”

des clients actuels collaborent avec l’agence depuis plus de 5 ans

en breF

nouveau site eneLe site internet de l’espace numérique entreprises (ene) fait peau neuve. avec une version enrichie en contenus et une approche de type webzine, ce nouveau portail apporte plus d’informations sur les usages du numérique dans les entreprises. > www.ene.fr

Focus sur l’industrie rhônalpineLe Conseil économique, Social et environnemental régional (Ceser) a lancé l’institut Confluences. Cet organisme vise la promotion des actions autour de la connaissance de l’industrie et de son développement. L’institut représente un espace inédit de réflexion et d’échanges. > 04 72 59 51 98

1er pprt dans le rhôneLe 1er Plan de Prévention des risques Technolo-giques dans le rhône a été approuvé le 17 octobre dernier par le préfet. L’état, les CCi et les autres acteurs locaux participent à l’élaboration de ces PPrT. La CCi a rendu un avis sur les PPrT concernant Pyragric à rilleux-la-Pape, Brenntag à Chassieu et Gifrer-Barbezat à Décines. > www.pprtrhonealpes.com

L’amp fait sa rentréeL’advanced Management Programme (ex CPa) effectuera sa rentrée le 5 mai prochain. Ce programme d’entraînement stratégique dispensé par eML executive Development offre aux dirigeants des sessions pédagogiques et des séances d’échanges avec d’autres chefs d’entreprise pour les orienter dans leurs choix stratégiques et les placer dans une position davantage concurrentiel durable. > www.eml-executive.com

Catherine Peyrache, créatrice de l’agence Ubiquist.

C’esT praTique

Combien ça CoûTe ?



le marketing direct pour trouver des clients… et les conserverLe marketing direct permet de recruter de nouveaux clients, mais surtout de les fidéliser en nouant un contact privilégié.

Le marketing direct exploite deux approches complémentaires. D’un côté, l’usage de bases de données contenant des informa-

tions sur des personnes ou des entreprises. Et de l’autre, l’usage de toutes techniques de communication ayant pour objectif de faire réagir immédiatement, via un outil de réponse délivré avec le message personnalisé.

1 Bien connaître sa cibleUne opération de marketing direct est effi-cace si, au préalable, la cible de l’action est bien définie (type d’entreprises et zone). Une fois le profil établi, il est nécessaire de se constituer un fichier, avec le nom et les coor-données postales, téléphoniques et mail. Le site www.gfm.fr apporte son aide pour obte-nir des fichiers, leur description, ainsi que les coordonnées des sociétés qui les distribuent. Mais le fichier idéal n’existe pas forcément. Il faut alors le constituer grâce au couponing (action de communication par voie de presse,

radio, Internet ou télévision), le bus-mailing ou l’asile-colis (insertion de publicité au sein des colis expédiés par des sociétés de vente par correspondance).2 Proposer une offre adaptée à sa cibleUn des grands principes en marketing direct est que l’on ne communique pas si l’on n’a pas d’offre. Par exemple, baisse des prix, innova-tion produit, exclusivité ou encore promotion retiendront facilement l’attention. Certes, de elles propositions coûtent de l’argent à l’entre-prise mais la récurrence supposée de chaque futur client permettra alors d’amortir cet inves-tissement. Pour fidéliser l’existant, l’automa-tisation de l’étude de la base clients permet de déterminer les cadeaux appréciés : remise, cadeau gratuit, invitation à un événement…3 Créer un message percutantAvant de rédiger le contenu du message, il est important de travailler sur une accroche ou sur l’objet de l’e-mail, qui mettra en avant le béné-fice majeur du produit, incitant ainsi le des-tinataire à poursuivre la lecture du message. Le descriptif de l’offre doit être clair, précis, et mettre en avant des bénéfices clients plutôt qu’une énumération des fonctionnalités. Sans oublier que le message doit générer une de-mande d’information ou provoquer une visite.4 Combiner les canauxGlobalement, faire le choix du media unique serait une erreur, seul le multicanal permet

de toucher le plus largement sa cible mais aussi d’optimiser ses coûts. Les prospects ne pouvant pas être contactés sur l’un des canaux le seront forcément sur un autre. Les canaux traditionnels : le courrier postal (lettre, catalogue, imprimé…), le téléphone (phoning, télémarketing), le fax et l’e-mail (emailing), la téléphonie mobile (SMS, MMS).L’ e-CRm* en temps réel : quand un internaute identifié achète un produit en ligne. À partir de l’analyse des ventes et de son profil, on lui pro-pose une promotion ou un produit qui pourrait lui convenir et qu’il n’aurait pas vu sur le site.Le CRm social (Facebook, Twitter...) : il ne fonctionne que si la marque considère l’inter-naute en tant que personne unique. Il faut lui accorder une attention particulière, avec des promotions ou des contenus exclusifs. Atout : la possibilité de cibler avec une précision iné-dite en marketing direct classique, puis de créer un effet démultiplicateur lorsque le consom-mateur devient fan et donc avocat de la marque auprès de son réseau de connaissances.5 Lancer les commerciauxUne fois le message diffusé, les commerciaux doivent pouvoir traiter quasi instantanément les contacts issus de la campagne de prospec-tion. Un dispositif commercial doit donc être réfléchi en amont.

* Les Anglo-saxons utilisent le terme de CrM, qui signifie Customer relationship management. En fran-çais, on parle de GrC (Gestion de la relation clients).

Une opération de marketing direct est efficace si, au préalable, la cible de l’action est bien définie.

Le coût d’un mailing postal, achat de fichier compris, représente entre 0,8 et 1€ par prospect ou client. Une action d’e-mailing réduira ce coût à environ 0,22 à 0,35€ (location du fichier et diffusion comprise), et à rien si vous disposez de votre propre fichier. Une action téléphonique s’élève de 3 à 5 euros par personne contactée si elle est sous-traitée.> www.lyon.cci.fr

vie des assoCiaTions

quesTion à



L’aderLy tRace sa Routeélaboré pour 2012-2014, le projet stratégique de l’aderly renforce les actions liées à son cœur de

métier : la prospection d’investissements internationaux.

Défini en lien avec la CCI, le Grand Lyon et le Conseil Général et adopté en septembre dernier, le projet stratégique 2012-2014 de l’Agence pour le dévelop-

pement économique de la région lyonnaise (Aderly) met l’accent sur la prospection dans le secteur des écotechno-logies, compétence lyonnaise phare, tout en renforçant ses actions en direction de la Chine et du Brésil. Autre point central, la prospection du secteur tertiaire via la création, en ce début d’année, d’un bureau à Paris à destination des grandes entreprises d’Île-de-France et

des sièges internationaux basés dans la capitale. Un pro-jet stratégique 2012-2014 qui s’inscrit dans la continuité du programme précédent, avec la poursuite d’une offre de services adaptée aux projets ayant un impact positif sur le territoire en matière d’emploi et d’innovation. Objectif : l’implantation de 60 entreprises, générant 1 800 emplois, dont 8 projets de centres de recherche et d’innovation et 6 sur les territoires périurbains du Rhône, du Beaujolais et des Monts du Lyonnais.> www.aderly.com

commerçants on lineP@nier Oullins, la plateforme d’e-commerce des commer-çants d’Oullins, est accessible depuis le 15 janvier au www.panieroullins.com. initié par la CCi et mis en œuvre par l’association du manage-ment de centre-ville, ce site marchand permet d’effectuer ses achats alimentaires auprès de 15 boutiques de la commune. Les courses peuvent être livrées sur le lieu de travail, à domicile ou retirées au point relais. > www.panieroullins.com

Bienvenue à l’ucamUne nouvelle association de commerçants, artisans et professionnels est née à Meyzieu : l’Ucam. > 04 78 04 73 09

Halles paul Bocuse Claude Polidori, boulanger aux Halles, a été élu président de l’association commer-çante Les Halles de Lyon-Paul Bocuse en décembre dernier. il créera un véritable quartier au sein même des Halles avec la nomination des allées pour mieux orienter la clientèle.

7e éco-responsable L’association de manage-ment de centre-ville aDC 7 rive Gauche sensibilise les commerçants et artisans au développement durable. elle équipera cette année les 19 fleuristes et les 12 pressings de l’arrondissement de réducteurs d’eau. a terme, quelque 1 300 points de vente en seront équipés. > www.lyon7rivegauche.com

L’Aderly vise l’implantation de 60 entreprises étrangères en région lyonnaise.

thierry Buffet, directeur rH france d’intrum justitia, services en crédit management

pourquoi faîtes-vous appel au service de la cci pour vos démarches liées à la taxe d’apprentissage ?

Pour faire simple, rapide, réactif et en sécurité. Le calcul et les démarches liés à la taxe d’apprentissage sont complexes. Depuis deux ans, mes équipes s’appuient sur le savoir-faire de la CCi. Un conseiller assure un appui administratif et juridique. il vient en complément du site de la CCi, www.facilitaxe.com/ccilyon, qui permet de calculer et de simuler la somme à payer. La simplicité de ces fonctionnalités nous facilite le paiement : il suffit de renseigner des informations de base sur l’entreprise, par exemple son effectif et ses coordonnées. Une plateforme très simple d’utilisation est en accès libre. Le conseiller de la CCi qui suit notre dossier, prend le temps de recalculer la somme acquittée à partir de la masse salariale. Un chèque unique est ainsi adressé à la CCi. Chaque année, différents établissements nous sollicitent. nous choisis-sons d’attribuer cette taxe à la CCi, qui se charge ensuite de la répartir entre les différentes écoles sélectionnées. C’est un gain de temps appréciable. Ces services sont gratuits et efficaces ; ils pourraient être étendus à d’autres types de taxes comme celles de la formation continue ou des travailleurs handicapés.> Laurent Lieghio

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cap à l’ouest couronnéeLors de la 14e édition des Trophées Commerce Magazine, Cap à l’Ouest s’est vue décerner celui de l’association de l’année. regroupant 9 unions commerciales et artisanales, soit plus de 350 commerçants et artisans, cette fédération valorise la variété et le dynamisme du commerce de l’Ouest lyonnais. Grâce au travail collaboratif des collectivités, des associations de commerçants et de la CCi, la structure offre un cadre, un soutien financier, des outils de communication et met en place des actions pour la vita-lité et le développement du commerce. Son fil conducteur étant l’attachement au territoire, elle a notamment lancé l’opération “adopter la locale attitude”.> www.capalouest.org | 04 72 31 87 03.

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seCreTs d’apiCulTeur le ChiFFre mini bio



seCrets d’apiCuLteur. uN coNcePt-stoRe Royalsecrets d’apiculteur est le fruit du virage professionnel de patrick clarmont et Françoise morvan. une épicerie fine dédiée aux

produits de la ruche. un commerce sucré et doré que les entrepreneurs comptent bien essaimer.

L a mouche de la lassitude professionnelle et du chal-lenge a piqué Patrick Clarmont et l’envie de retrouver sa liberté d’action l’a taraudé au point qu’il quitte son

poste de cadre dans le logement social, pour effectuer du-rant un an son “tour de France” des apiculteurs. Objectif : butiner des produits de la ruche pour son concept-store, Secrets d’Apiculteur. “Le miel est un produit proche de la nature et finalement très moderne, dit-il. En creusant la question et en suivant une formation chez un apicul-teur, j’ai constaté que la filière du miel est désorganisée, la plupart des professionnels vend sur des marchés ou dans des petites surfaces et les plus gros producteurs passent par la grande distribution. Nous avons donc décidé, avec ma compagne, de nous intéresser aux petits apiculteurs déten-teurs et défenseurs d’un savoir-faire.” Le couple fait un bond du département de l’Aube à Lyon, ville qui s’est vite imposée et, convaincu du potentiel du Vieux-Lyon, “lieu de passage international”, Patrick Clarmont installe Secrets d’Apiculteur rue Saint-Jean. “Je ne regrette pas ces choix ; la dynamique du tissu de proximité pour les créateurs d’entreprise a été une heureuse découverte. Grâce au suivi post-création de la CCI, nous avons redéfini notre stratégie, abordé les problématiques liées à l’export, à la finance, aux questions juridiques, rencontré la Coface.”

Sur les rayonnages de l’élégant point de vente, une tren-taine de miels de France et d’Europe dont les textures et couleurs sont mises en valeur dans des pots s’appa-rentant à l’univers marketing des cosmétiques. Le raffi-nement des packagings enrobe aussi les autres produits à base de miel : friandises, condiments, cosmétiques, apithérapie… En un an et demi d’existence, Secrets d’Apiculteur a piqué la curiosité des Lyonnais et des touristes. Et ne compte pas s’arrêter là ! Sa participation au Mapic 2011 le démontre : “Se retrouver au milieu d’entreprises colossales était assez impressionnant, mais nous avons engrangé des contacts et esquissé des pistes pour l’ouverture d’une deuxième implantation et le développe-ment de franchises. De plus, si nous avions jusqu’alors fait de l’export d’opportunité, nous passons à une phase de pros-pection en ciblant surtout les pays non producteurs et ama-teurs de miel. À plus long terme, l’objectif est le placement de corners dans les capitales européennes.” Grâce au Pack croissance de la CCI, il a aussi bénéficié du financement nécessaire à son développement. Recherche constante de nouveaux produits, développement de gammes avec des artisans, mise en place d’actions sociales et soli-daires, maintien d’un service client exigeant… Patrick Clarmont entend pérenniser son positionnement.

152K€ premier chiffre d’affaires réalisé de juin 2010 à juin 2011

4 juillet 2010 : ouverture de la boutiqueseptembre 2010 : export à l’épicerie fine du Parlement européen au Luxembourg

Juillet 2011 : export dans une chaîne de 260 épiceries fines aux états-Unis et au CanadaJanvier 2012 : lancement du site : www.secretsdapiculteur.fr

création : mai 2010implantation : Lyon 5e activité : épicerie fine des produits de la ruche

effectif : 2objectifs : prospection à l’international puis développement en franchise

“La création d’entreprise porte bien son nom ; la créativité laisse le loisir d’opérer ses choix et fait naître une dynamique porteuse.”

Patrick Clarmont, fondateur de Secrets d’Apiculteur.

En Europe, FIDUCIAL emploie 6 400 personnes au service de ses 200 000 clients pour un chiffre d’affaires de 701 millions d’euros.Fort d’une expertise construite autour de ses cinq métiers, le droit, le chiffre, le conseil financier, l’informatique et le monde du bureau, FIDUCIAL proposeun service global aux TPE (artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales et prestataires de services).

Les principales caractéristiques des TPE françaises : 2 600 000 Très Petites Entreprises de 0 à 19 salariés soit 28 % du PNB et 37% des emplois du secteur concurrentiel.

Retrouvez les résultats complets du Baromètre des TPE / FIDUCIAL-IFOP sur le site www.fiducial.fr

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4ème trimestre - 2011

Ce baromètre rend compte de l’enquête conduite par l'IFOP pour le compte de FIDUCIAL et réalisée par téléphonedu 12 au 28 octobre 2011 auprès d’un échantillon représentatif de 1 001 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés.

Peur sur les banquesLa morosité ambiante impacte les conditions d’accès au crédit,

accès qui demeure difficile pour 24 % des TPE.Et les incertitudes quipèsent aujourd’hui sur l’euro, et l’économie en général, inquiètentvraiment les entrepreneurs. Ils redoutent que dans les prochainsmois, les banques augmentent leurs tarifs et renforcent encoredavantage leurs exigences.

Les patrons de TPE accordent un crédit tout relatif aux banquesfrançaises (55 % confiants contre 45 % pas confiants) en ce quiconcerne leur solidité financière pour faire face à la crise. C’estprobablement pourquoi ils sont, à une large majorité (87 %),favorables à ce que les banques séparent juridiquement leursactivités de dépôt (celles d’une banque traditionnelle) de leursactivités financières (celles d’une banque d’investissement).

L’inquiétude granditLa situation actuelle paraît aux patrons de TPE d’une ampleur plus

grave qu’en octobre 2008. Pour la plupart des chefs d’entreprise, cettecrise débouchera sur une période de récession économique enFrance et en Europe (respectivement pour 87 % et 91 %).

Une majorité de chefs d’entreprise (53 %, soit + 14 points en un an etdemi) craint que la France ne connaisse, dans les prochains mois oules prochaines années, le sort peu enviable de la Grèce, de l’Irlandeou du Portugal. Pour diminuer la dette de la France, ils préconisentd’agir prioritairement sur les dépenses militaires (56 % des citations),les aides versées aux chômeurs (32 %) et les aides aux entreprises(19 %). En revanche, les dépenses relatives à la police et à la sécurité(12 % seulement des citations), à la justice (8 %), à l’éducation (5 %),à la santé (5 %) et aux retraites (3 %) semblent devoir être ménagées.

Des perspectives 2012 pessimistes59 % des chefs d’entreprise déclarent n’avoir aucune visibilité leur

permettant de se prononcer sur les perspectives de croissance en2012. Trois sur 10 espèrent cependant une progression de leur chiffred’affaires tandis qu’un sur 10 en envisage une baisse.Les perspectives d’embauche ne relèvent pas l’enthousiasme. 84 % des chefs d’entreprise déclarent avoir suffisamment de visibilitépour se prononcer et 6 % de ces derniers envisagent d’augmenterleurs effectifs salariés en 2012, contre 9 % un an plus tôt et 14 % enoctobre 2009. Heureusement, rares sont les TPE employeurs quienvisagent une diminution de leurs effectifs : 5 %, contre 8 % voici un an.

Ce pessimisme aura aussi probablement des impacts sur les salaires,un tiers ayant déjà prévu de les geler ou d’en limiter l’augmentation.En ce qui concerne l’attribution de primes, 13 % pensent en supprimerou en diminuer le versement. Mais 40 % souhaitent les maintenir.

L’élection présidentielleL’intérêt des patrons de TPE pour l’élection présidentielle atteint

le niveau de 72 %. Les chefs d’entreprise préfèreraient la victoire dela droite (31 %, stable) à celle de la gauche (21 %, à - 4 points).François Hollande ne tire aucun profit de la primaire socialiste,puisque son potentiel électoral stagne à 38 % de chefs d’entreprise.En revanche, le potentiel électoral de Nicolas Sarkozy gagne 8 pointsen un trimestre pour s’établir à 42 %.

Lors de la prochaine campagne, les candidats seront prioritairementjugés sur leur capacité à générer de la croissance économique.Elle est le remède pour endiguer la pauvreté.

Relations banques / TPE : de fortes craintes de répercussions de la crise

Base ensemble des TPE : 100 % = 1 001 TPE

50 %

57 %

84 %

76 %

Un rejet des demandes de financement

Une réduction des lignes de trésorerie

Un durcissement des conditions d’accès au crédit

Une hausse des tarifs bancaires

Crise actuelle comparée à la crise 2008/2009

Gel ou limitation des salaires en 2012

Base ensemble des TPE : 100 % = 801 TPE

5 %

73 %22 %Équivalente

Moins importante

Plus importante


27 %

40 % 33 %

Oui

Non

Pas prévu

5 thèmes prioritaires pour la campagne présidentielle

30 %

35 %

26 %

44 %

38 %

Fiscalité pour les entreprises

Lutte contre la pauvreté

Pouvoir d'achat et salaires

Modèle social français

Croissance économique


en c o u v er t u re“La plupart des entreprises de rhône-Alpes vont bien mais elles anticipent des complications de toutes natures. Le Fonds régional d’investissement et la Place d’Echange de la CCI arrivent au bon moment. Ils sont complémentaires, innovants… et destinés à un large profil de PME.”Xavier chappelon (Siparex), président du directoire de la société de gestion du fri

Q

www.lyon.cci.fr j a n v i e r / f é v r i e r 2 0 1 2 ag i r&e n t r e p r e n d r e 19

Comment trouver de l’argent pour financer ses projets ? La question paraît presque indécente.

La PME se la pose néanmoins sans rougir ! Dans les rangs des entrepreneurs, le mot fort n’est pas

crise mais inventivité. Ce dossier pose la question des solutions locales en matière de financement.

Il détaille les projets, les alliances vertueuses et affiche des entrepreneurs confiants !

financement des pme

la Région Rhône-Alpes pour intervenir en fonds propres dans les PME en déve-loppement ou en redéploiement suite à des difficultés conjoncturelles. Géré par la société Siparex, il est doté en première phase de 16,3 millions d’euros, mobilisés par la Région, le réseau consulaire, la Caisse des dépôts, des banques... “Le ticket d’entrée par PME sera compris entre 100 et 600 000 euros, explique Xavier Chappelon, président du directoire de la société de gestion du FRI. L’idée est d’agir en tant que levier auprès des banques et de permettre des co-investissements avec les autres acteurs de la place”. Mais là où se cache aussi la nouveauté, c’est dans l’approche disons… philosophique des choses. Xavier Chappelon est clair : “ce fonds sera moins rentable que les autres ; c’est un fonds de solidarité locale, pour le-quel il convient d’attendre un rendement d’environ 5% nets au bout de 10 ans”. Ce que d’aucuns définissent comme les prémices d’un capitalisme pas-sif. Et ce que la CCI, elle aussi engagée dans un projet unique à l’échelle hexagonale, appelle un investissement patient.Aux côtés de la Banque de France, la Caisse des dépôts, la CGPME et le Medef, de Lyon Place Financière et Tertiaire (LPFT), de la Région, mais aussi de l’AMF, l’association Savoie Angels et Oséo, elle entend lancer, d’ici à octobre prochain, sa Place d’Echange à l’attention des entreprises locales porteuses de projets de développement, créatrices de richesses mais

ui dit argent au-jourd’hui… dit crise ! D’un côté, les médias sont les chantres de la prophétie auto-réalisatrice incarnée en son temps par le sociologue américain Robert King Merton.

D’une annonce fausse ou partiellement exacte, ils provoquent des comporte-ments faisant que la définition fausse devient vraie. Dommageable ! De l’autre, les aréopages politiques multiplient les annonces, tandis que les experts finan-ciers scrutent les soubresauts des mar-chés. Sans rassurance ! Des solutions sont avancées. Certaines crédibles, d’autres pas ! Mais du côté des petits entrepreneurs, presque à contre-pied, on parle d’une même voix. La PME s’entraîne, certes, à encaisser les coups mais l’argent reste un moyen, pas une fin. Celui de résis-ter encore, travailler mieux, séduire plus, se développer, chercher, trouver… bref, avancer ! “Je suis frappé par la capacité de résistance des PME et la force entre-preneuriale des entreprises de la région, témoigne Claude Blanchet, directeur de la Caisse des dépôts Rhône-Alpes. Leur problème fondamental est avant tout un problème de liquidités ; nous avons un rôle à assumer, nous institutionnels, dans cette période difficile”. De fait, la place lyon-naise, doucement mais sûrement, orga-nise la riposte. Les actions se multiplient, les idées fusent, les alliances se scellent. Première illustration avec le Fonds régio-nal d’investissement (FRI), opérationnel depuis le début du mois à l’initiative de

n’entrant pas dans la logique de rende-ment du capital-risque classique. Une vision très innovante des choses. Et un instrument unique en France à ce jour. Son principe : une place “tranquille” où se retrouveront des investisseurs prêts à placer leur argent dans des PME ayant convaincu d’un “développement durable” et à réaliser leurs mises de fonds avec des “plus-values raisonnables”. Son étalon : la valorisation de l’entreprise, en accord avec son dirigeant, qui servira de

suite au verso >

L’éloge de la patience

3/5Selon l’Insee, trois

PME sur cinq

comptent chercher

un financement

d’ici à 2013.

Une proportion

plus importante

qu’en 2010 où

elles n’étaient

qu’une sur deux.

Xavier Chappelon, président du directoire de la société de gestion du fri.

e n c o u v e r t u re f i n a n ce m e n t d e s p m e

www.lyon.cci.fr20 ag i r&e n t r e p r e n d r e j a n v i e r / f é v r i e r 2 0 1 2

base aux transactions tout au long de la vie de la PME au sein de la place. Sa spécificité : l’impossibilité d’opérer des transactions en dehors d’une fourchette encadrant la valeur de base. Chaque année, une nouvelle valorisation de l’entreprise sera réalisée, tandis qu’un comité d’éthique validera en amont et au

fil de l’eau la pertinence du projet d’entreprise et son bon déroulement. “Nous sommes persuadés qu’il existe suffisam-ment d’investisseurs dans la région susceptibles d’adhérer à un tel projet, assure Denis

Feuillant, conseiller CCI en charge de la Place d’Echange. Des gens motivés à l’idée d’instaurer un marché tranquille sur des investissements patients”. Au total, une trentaine de PME sera accompa-gnée chaque année, à hauteur de 200 à 800 000 euros chacune.En lien, le futur Hub de la finance ini-tié par le Ceser, programmé à horizon de juin, et dont LPFT a été désignée en

tant que maître d’œuvre, permettra à l’ensemble des acteurs du financement et du tissu entrepreneurial local de se mettre en relations. “Ce portail numé-rique référencera de manière exhaustive l’information utile sur les possibilités de financement, leurs modalités et les interve-nants, indique Marcel Deruy, président de Lyon Place Financière et Tertiaire. Absolument unique en France, il présen-tera des parcours d’entreprises commen-tés, orientera les PME vers ce qui existe en fonction de leur profil et créera la rela-tion entre investisseurs et entreprises en recherche de fonds, sur la base de dossiers validés en amont par deux communautés distinctes mais essentielles : celle des ex-perts-comptables et celle des CCI. En effet, une entreprise ne pourra pas se présenter sur le portail si elle n’est pas accompagnée par l’un de ces deux coachs, des gens dont c’est le métier et qui valideront avec elles la stratégie, le besoin en financement et les opportunités de solution”. Une réalisation saluée par Claude Blanchet : “ce hub a mobilisé beaucoup d’énergie et vient utile-

ment compléter notre dispositif originel de plateforme d’orientation financière née en rhône-Alpes après la crise de 2008”. Pla-teforme conçue pour générer des rendez-vous : grâce à elle, 250 entreprises ont trouvé des financements ces deux der-nières années. “Désormais, avec les trois outils que sont cette plateforme, le hub nu-mérique et la Place d’Echange, nous allons démultiplier notre efficacité. Les entre-preneurs régionaux le méritent”. Arnaud Peyrelongue, directeur régional d’Oséo, est lui aussi plutôt incitatif : “Dans le contexte difficile de 2012, les entreprises devront, non seulement mieux utiliser les outils qui existent, tels nos garanties Oséo, mais également pratiquer davantage l’ingé-nierie financière. Il y a d’autres modes de financement sur les marchés que le crédit classique. Aussi, la réflexion sur les fonds propres est centrale, indispensable ! Tous les leviers - FrI, FSI, Hub de la finance, Place d’Echange doivent être actionnés”. Pour des entreprises mieux coachées. Peut-être plus confiantes aussi !> denis Feuillant | 04 72 40 82 49

suite du texte >

“En 2009 et 2010, nous avons accompagné plus de 3 300 entreprises régionales et garanti 900 M€ de trésorerie, en plus de notre travail classique. Nos équipes sont prêtes à faire face à un nouveau regain des demandes.”

“La future Place d’Echange est une vraie bonne idée. Elle sera un maillon de la palette globale des services en finan-cement et apportera des solu-tions à certaines entreprises. Nous sommes tous mobilisés pour sa réussite…”Marcel Deruy, président de Lyon Place financière et Tertiaire.

“La Place d’Echange est une première en France, qui répond à un besoin du marché. Dans les situations difficiles, il faut faire preuve de créativité… Le nerf de la guerre pour les PME, c’est le financement ; nous devons leur apporter des solutions.”

arnaud Peyrelongue, directeur régional d’Oséo.

Claude Blanchet, directeur de la Caisse des dépôts rhône-alpes.


Jean-Frédéric Géolier 1001 Repas

gastronomie collective. En presque 15 ans, Jean-Frédéric Géo-lier a construit un groupe puissant. Loin derrière Sodexho et les géants de la res-tauration collective mais néanmoins dans le top ten de ce secteur très atomisé. “Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu besoin des banques, dit-il. Je suis allé au rythme du marché, en fonction de nos moyens et de nos forces humaines. J’ai investi tout ce que j’avais, beaucoup perdu au début puis logiquement gagné de l’argent ! Mais je viens d’endetter l’entreprise à hauteur de trois millions d’euros pour financer notre première unité de production, à côté d’An-necy. Cela n’a posé aucun problème car notre structure capitalistique est saine et le besoin en fonds de roulement excéden-taire nous permet de financer notre crois-sance. Nous avons de fait obtenu des taux intéressants… et si l’argent vaut plus cher demain, les mensualités seront propor-tionnellement moins pesantes. Il faut être capable de créer de la richesse et de générer des fonds propres. C’est le choix que j’ai fait, mais les banques ne m’auraient pas prêté au début… trop risqué pour elles ! Heureusement que j’ai trouvé un associé sur qui compter.”La méthode de Jean-Frédéric Géolier, c’est le dialogue. La transparence ! Il rencontre ses banquiers plusieurs fois par an, leur présente la situation dans les petites lignes et leur fournit les éléments financiers ou stratégiques dont ils ont be-soin. Si cet entrepreneur pragmatique et proche de ses collaborateurs est inquiet pour l’avenir, il reste confiant en sa capa-cité à entreprendre : “Dans les prochaines

années, il va évidemment falloir payer la dette. Et même si je réalise une croissance et un chiffre d’affaires identiques, je suis sûr que notre résultat net sera en baisse. Les entrepreneurs n’ont pas d’autres choix que de croître. Mes objectifs sont clairs : être trois fois plus gros dans 10 ans… seuls ceux

qui créeront de la richesse, de la proximité, du lien s’en sortiront. Il ne faut pas que nous cédions à la panique. Continuons à avancer avec nos convictions d’entrepre-neurs !”. Lancement de la première unité de production siglée 1001 Repas en ce mois de janvier.

CA 2011 : 30 m€ / 600 sALARiÉs / 60 000 REPAs sERvis PAR JoUR

l’inTervieW François gaudiCheT

“Nous attendons un réta-blissement de la croissance au second semestre”Le directeur régional de la Banque de France assure que la situation actuelle n’est en rien comparable à celle de 2008. L’élément à surveiller ? Le rétablissement de la confiance.

Quelle est la situation dans les pme de rhône-alpes ?

Le mois d’octobre 2011 a marqué une inflexion… qu’il convient de mesurer ! Certes la crise financière a créé un choc de confiance mais nous sommes loin de la situation de 2008. aujourd’hui, le niveau des carnets de commande est inférieur de 5 % à leur valeur de long terme. fin 2008, début 2009, il était inférieur de 70 % ! nous vivrons donc certainement un premier semestre atone mais avec des prévisions de redressement au 2e semestre, notamment en rhône-alpes où les entreprises se portent globalement mieux. Mais tout cela dépend du rétablissement de la confiance.

Les pme vont-elles de souffrir d’une dégradation des opportunités de financement ?

Un élément préalable est l’autofinancement de l’entreprise, corollaire d’une bonne capacité de remboursement. Ceci étant posé, nous ne constatons pas de baisse des perspectives de crédits bancaires. entre octobre 2010 et octobre 2011, le crédit aux TPe et PMe rhônalpines a augmenté de 6,1 %. Pour 2012, si la demande se maintient, les banques resteront dans une attitude de distribution similaire… y compris avec le poids des mesures Bâle 3. S’il y a des tensions, elles seront davantage liées à la notion de risques sur des entreprises à la structure financière fragile qu’à une perspective de credit crunch. Les entreprises, en ces périodes difficiles, doivent prendre conscience de l’importance de la relation bancaire. Celle-ci doit être stable, soutenue et régulière. Quant à l’aspect fonds propres, il est majeur. Les entreprises doivent les augmenter si elles souhaitent se développer. L’équilibre fonds propres, endettement est un rapport que les banques regardent avec attention. À ce titre, l’expert-comptable est un partenaire à

privilégier.

Que pensez-vous du projet de place d’echange de la cci ?

C’est un projet très ambitieux que nous allons soutenir car il est de nature à renforcer l’investissement

des entreprises. De surcroît, il vient compléter un ensemble

de dispositifs très innovants dans la région, avec le Hub de la finance et la

plateforme d’orien-tation financière

qui permet la rencontre physique entre investisseurs et entrepreneurs.

La charte qui donne l’exempledestinée à faciliter le financement des projets des pme, une charte a été signée pour une durée d’un an entre le Conseil régional des experts-comptables de rhône-alpes et la banque populaire loire et lyonnais. Elle met en place un dispositif formalisant les relations entre la banque, les professionnels du chiffre et leurs clients communs via un parcours spécifique pour tout dossier de financement.L’expert-comptable prépare son dossier selon une norme de présentation facilitant la prise de décision par le responsable de clientèle bancaire. Dans un délai de 15 jours maximum, une réponse argumentée est communiquée au dirigeant. En cas de refus, une seconde demande est possible. “Notre volonté est bel et bien de donner à nos décideurs en agence, l’autonomie et la responsabilité indispensables à une prise de décision rapide et de proximité adaptée”, indique Bruno Pons, directeur Marché des professionnels à la Banque Populaire Loire et Lyonnais.

bp2l

e n c o u v e r t u re f i n a n ce m e n t d e s p m e

glossaire

adresses uTiles


systèmes de sécurité ma-ritime. Seareka conçoit, développe et commercialise des systèmes de sécurité d’hommes à la mer. Son créateur, Sté-phane Léal, est l’inventeur du Divansi Mob (pour man over board), un sys-tème de géolocalisation se composant d’un kit à installer sur les bateaux et de balises intégrées aux gilets gonflables. Lors de la chute, le marin est mainte-nu en flottabilité ; l’ouverture du gilet

déclenche une alarme à bord et affiche, en temps réel, les

coordonnées de la victime, tandis que la console offre un affichage intuitif simple à suivre. Il s’agit

du premier réseau maritime dédié

à la sécurité

individuelle, fruit de sept années d’un travail de fourmi ! Stéphane Léal a enchaîné chaque palier avec méthode : Salon des entrepreneurs, incubation chez Créalys, concours de l’innovation du ministère de la Re-cherche, prêt du Département, prêt de Total Développement, prêt I-déclic potentiel, adhésion au Réseau Entre-prendre, accompagnement Novacité… Et en octobre dernier, son Divansi Mob a obtenu la certification Dahmas de la marine marchande. La phase de commercialisation est aujourd’hui lancée et avec elle, un im-portant besoin en fonds de roulement. “Après avoir monté une bonne dizaine de dossiers de prêt, obtenu des subventions de toutes provenances et investi en fonds propres, je me retrouve face à un nou-veau challenge, explique Stéphane Léal. Pour commercialiser, il faut du cash et les banques ne financeront pas un tel besoin en trésorerie… donc je réfléchis, soit à lever des fonds, soit à céder une partie de mon entreprise à un poids lourd de mon sec-teur. J’ai beaucoup travaillé pour cette entreprise mais je sais que je dois me détacher. Je souhaite garder la main mais pour répondre au pic de développement attendu, il faudra que je trouve des alliés. A ce stade, ma réflexion n’est pas terminée. Mais je souligne la qualité des

réseaux locaux : sans eux, je ne serai pas là. Que ce soit chez Créalys, Novacité, le ré-seau Entreprendre, j’ai toujours rencontré des gens passionnants et impliqués. Quand on prouve la qualité de son projet et de son implication, on est aidé de manière forte !”

CRÉATioN : 2007 / iNvEsTissEMENTs GLoBAUx : 900 000 € / 150 000 € DE CoMMANDE EN JANviER

stéphane Léal seaReka

Le taux bancaire moyen appliqué aux PME indépendantes de

janvier 2009 à avril 2011. Contre 2 % pour les grandes entreprises.Source : Banque de france, septembre 2011.

2,5 milliardsPromouvoir l’accès au financement est l’un des aspects du nouveau programme de

soutien financier de la Commission européenne. Avec un budget de 2,5 milliards

d’euros pour la période 2014-2020, il cible les PME, sous la forme d’investissements

en capital-risque et de prêts. Il tend aussi à développer l’accès aux marchés à

l’intérieur de l’Union. Le programme accompagnera 39 000 dirigeants par an pour les

aider à lancer 900 nouveaux produits, services ou procédés chaque année.

3,7%

Financement du poste clientsUne créance (en général une facture) sert de base à une opération de crédit. L’entreprise cède sa créance pour obtenir des capitaux et améliorer sa trésorerie. L’affacturage et l’es-compte de factures sont les méthodes les plus utilisées. Une étude de Ge Capital montre qu’un recours plus important au financement du poste clients apporterait 2,78 % de croissance supplémentaire à l’économie française.

Bas de bilan Tous les éléments liés à l’exploitation courante de l’entreprise.

Haut de bilan il correspond aux ressources durables de l’entreprise (fonds propres et endettement à moyen et long terme) et à l’emploi durable de ces ressources, c’est à dire à l’actif immobilisé (immobilisations incor-porelles, corporelles et financières). en ingénierie financière, on parle d’opérations haut de bilan pour désigner les augmentations de capital, les émissions d’obligations et les dettes à long terme.

Fonds propresSommes versées par les associés, augmentées des profits dégagés annuellement qui ne sont pas distribués en dividendes.

credit crunchCe terme technique cache un phénomène fi-nancier dangereux pour l’économie moderne : le resserrement du crédit. Soit une diminution des crédits des établisse-ments financiers aux entreprises et ménages. ils prêtent moins et l’économie se retrouve en manque de liquidités.

BFr - Besoin en fonds de roulement il représente le décalage de trésorerie provenant de l’activité courante de l’entreprise.

capacité d’autofinancementPotentiel de l’entreprise à dégager, de par son activité, une ressource utilisée pour financer la croissance de l’activité, de nouveaux investisse-ments, rembourser des emprunts ou des dettes, verser des dividendes aux propriétaires d’entreprises et augmenter le fonds de roulement.

> Banque de france : 04 72 41 25 25 | www.banque-france.fr

> Caisse des Dépôts rhône-alpes : 04 72 11 49 48 | www.caissedesdepots.fr

> Lyon Place financière et Tertiaire : 04 78 37 62 30 | www.lyon-finance.org

> Siparex : 04 78 24 19 45 | www.siparex.com> arts et Métiers Business angels : 06 84 68 10 59 | www.am-businessangels.org

> Lyon angels : 06 16 99 40 83 | www.lyonangels.org > Oséo rhône-alpes : 04 72 60 57 60 | www.oseo.fr> CGPMe : 04 72 53 74 74 | www.cgpme-ra.org/rhone> MeDef : 04 78 77 07 01 | www.medeflyonrhone.fr

brèves ChiFFres


loisirs créatifs pour adultes et jeux éducatifs. Alain Journoud a racheté Aladine en 1992. Depuis, il se développe patiem-ment sur un marché en vogue des loisirs créatifs pour adultes et des jeux éduca-tifs pour enfants. Son métier : avoir l’idée qui marche, le jeu qui fera mouche puis le faire fabriquer… en Chine principa-lement (pour 75 % de la production). “L’une de nos contraintes, explique-t-il, tient aux délais de payement. Nous réglons nos fournisseurs au moment du charge-ment dans les bateaux mais nos clients nous payent à 57 jours… Nous gérons sur nos fonds propres, que nous renforçons tous les ans”. A chaque nouveau bilan, la règle est immuable : un tiers des résultats vers l’État, un tiers pour les actionnaires et le dernier tiers en fonds propres.“Avoir une structure financière saine et une capitalisation solide est impératif, poursuit Alain Journoud. Ensuite, chaque nouvel investissement est systématiquement lié à un produit et à un prêt. Nous empruntons des sommes qui correspondent aux inves-

tissements en création, production et com-mercialisation de nos nouveaux produits, soit environ 80 000 euros par an”.Aladine est aussi en contact avec Oséo, dont le système de contre-garanties ban-caires s’avère particulièrement efficace, tout comme le Prêt pour l’export (PPE) : “Nous avons emprunté 400 000 euros il y a six ans avec Oséo et 150 000 euros en 2010, c’est un vrai partenaire quand il s’agit de financer des dépenses immatérielles… là où justement les banques ne prêtent plus”. Des banques qu’Alain Journoud rencontre régulièrement : “j’explique beaucoup de choses : les clients, les collaborateurs, les investissements prévus, les produits qui marchent et ceux qui vont moins bien. Le secret, c’est la transparence… Nous prévoyons d’aménager 240 mètres carrés de bureaux et je sens bien que les banquiers sont frileux. Les effets de Bâle 3 se font sentir. Sans une antériorité dans la relation, c’est pas la peine d’essayer de

négocier”. Alain Journoud invite égale-ment à s’appuyer sur le réseau d’accom-pagnement local, “dont les conseillers sont impliqués et opérants”. Pour lui, “agir au niveau local redouble de sens en ce moment”. Il appelle de ses vœux la future Place d’Echange.

CA 2011 : 4,5 m€ / 24 sALARiÉs / LoCALisATioN : Fleurieu-sur-l’arbresle

Bâle 3 : la mesure qui fait peur !La réglementation dite Bâle 3, dont l’application sera progressive d’ici à 2019, traite de la solvabilité des banques. Objectifs : mieux absorber les pertes sur des prêts ou des investisse-ments en cas de crise et éviter de nouveaux recours aux fonds publics. il s’agit ainsi de renforcer aussi bien le niveau que la qualité des fonds propres des banques. À terme, les fonds propres ”durs“, c’est à dire composés uniquement d’actions et de bénéfices mis en réserve, devront représenter 7 % des activités de marché ou de crédit des banques. Ces mesures risquent d’impacter doublement les entreprises. D’abord en raison d’une baisse des res-sources dédiées au crédit. ensuite en raison de taux d’intérêt plus élevés. > www.banque-france.fr

Financement éthiqueLa nef, coopérative de finance éthique, vient de lancer un dispositif de finan-cement participatif pour les TPe et les PMe rhônalpines. regroupant 30 000 sociétaires en france, elle entend relier épargnants et emprunteurs autour de projets novateurs dans les secteurs de l’écologie, du social ou du développement local. Des demandes de financement comprises entre 3 000 et 15 000 euros, dûment validées, seront ainsi référencées sur le site internet de la nef.> www.lanef.com

monsieur “soutien aux entreprises”rené ricol, ancien média-teur du crédit et actuel commissaire général à l’in-vestissement, a été nommé, fin novembre, coordinateur de l’ensemble des dispositifs

de soutien aux entreprises : Oséo, fonds stratégique d’investissement (fSi), CDC entreprises, médiation du crédit… il a notamment demandé aux préfets de mettre en place des comités de suivi afin d’identifier les problématiques en matière de financement, de délais de paiement et d’accès aux nouvelles technologies.

Les demandeurs d’emploi, aussi !L’association pour le droit à l’initiative économique (adie) a créé un fonds de prêts d’honneur pour les entrepreneurs de moins de 32 ans, soit demandeurs d’emploi non indemnisés, soit allocataires d’un minimum social. Ce prêt à taux zéro, d’un montant maximum de 5 000 euros, bénéficiera à 1 000 per-sonnes chaque année.> www.adie.org

Les conditions d’accès au crédit plus difficilesSource : 11e édition du baromètre KPMG et CGPMe, octobre 2011.

3/10La crise a un impact négatif important sur les conditions d’accès aux crédits des banques pour 3 dirigeants sur 10.

71% des PME font face à des mesures de durcissement des conditions de finan-cement par les banques : frais élevés, montants plus faibles que ceux souhaités, demandes de cofinan-cement ou de garanties supplémentaires…

23% des PME sont concernés par des délais d’accepta-tion très longs, soit une augmentation de 3% par rapport à juin 2011.37% des dirigeants envisagent donc de réexaminer leurs lignes de crédit.

Alain Journoud aladine

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C C I : d e s Cl é s p o u r ag I r


L’art de la négociation commercialeNouveau au catalogue de CCI formation : un programme d’entraîne-ment à la négociation commerciale basé sur des mises en situation.

Conclure la vente au moment op-portun, négocier dans un secteur concurrentiel, gérer un client

mécontent… le programme d’entraî-nement intensif à la négociation com-merciale met l’accent sur des situations concrètes. Ces deux jours de formation s’adressent à des commerciaux et tech-nico-commerciaux souhaitant affiner leur pratique de la négociation, amélio-rer leur savoir-faire et leur savoir-être, en développant des réflexes gagnants. Comme base des mises en situation : les derniers rendez-vous commerciaux

effectués par les participants. La for-mation s’appuie sur des simulations de négociations difficiles, des exer-cices permettant au formateur et aux participants d’observer points forts et marges d’amélioration de chacun. S’en suivent un débriefing individuel met-tant l’accent sur les axes à travailler, puis l’élaboration d’un plan d’action personnalisé. Objectif : fournir des clés aux commerciaux afin qu’ils puissent s’autodiagnostiquer régulièrement et parfaire leur pratique.> anne dupraz | 04 72 53 88 19 | www.cciformationpro.fr

Les entreprises associées au choix d’infrastructuresligne à grande vitesse paris-orléans-Clermont-

Ferrand-lyon (lgv pocl), Tronçon ouest du

périphérique (Top), liaison a6-a89, ligne

lyon-Turin… les grands projets d’infrastructures

sont nombreux sur

l’agglomération et

présentent des enjeux

importants pour le

territoire. Ces dossiers

sont suivis par la CCi, qui a

effectué, le 22 novembre

dernier, un point d’étape

avec la Fédération des

associations d’entreprises

des zones d’activités

(Faeza), regroupant 1 200 entreprises, en présence

de Didier Charbonnel, vice-président de la

commission Aménagement du territoire de la CCi,

de Denis Longin, vice-président aux transports

du Conseil général du Rhône et de Christian

Maisonnier, délégué aux grandes infrastructures

de transport à la Dreal.

objectif : mobiliser les dirigeants pour garantir la

prise en compte des intérêts des acteurs écono-

miques lors des débats et enquêtes publiques

organisés tout au long de l’année (LGv en

cours, Lyon-Turin au premier trimestre et Top à

l’automne). il est en effet important que les entre-

prises puissent s’exprimer sur les projets struc-

turant leur territoire aux côtés de la CCi, laquelle

a annoncé sa position notamment sur le tracé

de la LGv Pocl. Elle a retenu le scénario médian,

passant par Roanne, qui offre un plus grand gain

de temps et de nouvelles fonctionnalités pour les

villes de l’ouest de l’agglomération et Tarare. > www.lyon.cci.fr

prix de l’innovation techniqueParallèlement au salon Solutrans, les prix de l’innovation tech-nique de la carrosserie industrielle, organisés par la CCI ont été remis en novembre au Palais du commerce : à Sébastien Lemoine de Carrier Transicold, Jean Hardy de Cabreta, Franck Bordes de Haldex et Eric Mejean de Lamberet.

Pourquoi pas vous ?avis aux duos commerçants-web designers : vous avez jusqu’au 29 février pour faire acte de candidature au concours Lyon shop WeBdesign. Lancée fin novembre, cette 2e édition joue pleinement la carte de l’interactivité via une nouveauté : le web social. L’usage qu’en font les candidats sera pris en compte et celui qui déploiera la stratégie

de communication la plus créative pour séduire les internautes gagnera un audit de référen-cement assorti de préconisations. Sept experts composent le jury de cette édition 2012 : le président Grégoire de Tilly, directeur général de Spartoo.com, isabelle vidal de Wanimo.com, Benoît Chopin de Timefy.com, Claude Senger d’adcom, Thierry flechet de Modz.fr, Olivier Marx de l’agence altics et alain Laidet d’e-business. ils ont pour mission d’évaluer l’ergonomie, la qualité du graphisme, l’innovation, le référencement et le dévelop-pement des sites candidats afin de décerner trois prix, fin mai : le meilleur site vitrine, le meilleur site marchand et le prix spécial du jury. > www.lyon-shop-webdesign.com CC

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Les 9 usages sélectionnés



Le Pôle de loisirs et de commerce Confluence ouvre ses portes le 4 avril.

La Confluence en mode commercialTrès attendue, l’ouverture du Pôle de loisirs et de commerce Confluence est annoncée pour le 4 avril. Cet espace de 53 000 m2 à l’architecture innovante accueille des enseignes inédites à Lyon.

“Nous travaillons avec un niveau de qualité visant l’excellence sur le design, les enseignes, l’accueil

et les services. Notre objectif est de proposer une nouvelle génération de centre commercial véhiculant les notions de plaisir, de détente et de loisirs fondée sur une expérience shopping différente”. Telle est la promesse de Stéphane Psomiadis, directeur du Pôle de loisirs et de commerces Confluence, à quelques jours de l’ouverture de cette nouvelle adresse shop-

ping au 112 cours Charlemagne (Lyon 2e). Une inauguration annoncée pour le 4 avril, date à laquelle les Lyonnais découvriront les 53 000 m2 de surfaces de vente répartis sur trois niveaux et organisés autour de trois uni-vers. Les fashionistas déambuleront Rue de la mode où une majorité d’enseignes, encore inconnues entre Rhône et Saône, s’installe-ront, notamment la marque américaine de prêt-à-porter Hollister et les cosmétiques Kiko Make up Milano. L’espace Quotidien

accueillera des boutiques comme le maga-sin de décoration et d’ameublement japonais Muji, les thés Kusmi Tea ou encore Bose et sa hi-fi haute technologie. Quant à l’espace Loisirs, il se compose d’un cinéma UGC de 14 salles, d’un centre de balnéothérapie, d’un mur d’escalade, d’un ludopole, d’un bowling et de 12 restaurants. L’innovation est aussi dans l’architecture, signée Jean-Paul Viguier, qui a conçu une impressionnante toiture-ciel transparente. “Lorsque l’on découvre le centre de l’extérieur, il s’impose par la qualité de son architecture et par cette gigantesque toiture transparente l’immer-geant d’une pleine lumière naturelle”, souligne Stéphane Psomiadis.

Le Pôle en chiffres 53 000 m2 de surface,

3 niveaux dédiés aux loisirs et commerce,

70 boutiques, 12 restaurants,

1 cinéma de 14 salles,

150 chambres disponibles (hôtel novotel 3*),

1 500 places de parking,

800 emplois.

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Un catalyseur d’innovationsdans un univers technologique où tout bouge et évolue vite, difficile d’intégrer les dernières

tendances et les nouveaux outils numériques. en veille active continue, l’espace numérique

entreprises (ene) a sélectionné neuf usages innovants parmi la centaine qui a occupé le

devant de la scène en 2011. objectif : permettre aux PME de les transférer et de les appliquer

facilement. Ce cahier de tendances est consultable sur le site internet de l’ENE et décrypte,

sous forme de notices explicatives, les différents projets sélectionnés. Les PME intéres-

sées par l’un de ces usages peuvent se faire accompagner par un conseiller avant de

lancer l’expérimentation.Le hub Nouveaux usages du site www.ene.fr permet désormais

de suivre les tendances et cas d’entreprises repérés par l’ENE.> 04 37 64 46 10 | www.ene.fr

> Faire créer le design du prochain produit par ses clients

> Limiter les pertes de temps et les erreurs sur la chaîne de production

> simuler l’usure pour optimiser la maintenance

> réapprovisionner en temps réel

> apprendre à peindre sans peinture

> transformer les temps d’attente en opportunité d’achats

> Fidéliser ses clients grâce à un service après vente 2.0

> proposer des notices toujours à jour et interactives

> gérer les plannings des personnels nomades

Textos

Publications



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Sécurise’ra met de l’ordre dans les RHLe dispositif régional Sécurise’ra (Sécuriser l’emploi en Rhône-Alpes) accompagne les PME dans la mise en place de leurs ressources humaines (RH). Les enjeux sont multiples : recrutement, gestion des compétences, lutte contre les discriminations...

Co-gérant de deux boutiques Epicerie équitable distantes de 700 kilomètres, l’une à Lyon et l’autre à Lille, Romain Gaidioz a longtemps privilégié les

rapports humains directs à une réelle politique RH. Un choix qui a cependant atteint ses limites et l’a conduit en mai dernier à suivre le dispositif Sécurise’ra, déployé par la Région Rhône-Alpes, le Grand Lyon et la CCI, dans le cadre du plan régional pour l’emploi. Gratuit, il permet d’aider les PME et leurs collaborateurs à mieux antici-per la gestion de leurs compétences et contribue ainsi à développer la sécurisation des parcours professionnels. Problématiques ciblées : assistance au recrutement et intégration des nouveaux salariés, lutte contre les discri-minations à l’embauche, mobilité des collaborateurs, ges-tion des âges et des transmissions des savoirs ou encore accompagnement des opérations de mutation. “La distance, conjuguée à la charge de travail, nous a conduit à redéfinir la mission de chacun dans l’entreprise

et à améliorer la transmission des informations entre les différents magasins et les personnes, explique Romain Gaidioz. Ne possédant pas, en interne, les ressources et les compétences nécessaires, nous avons décidé d’aller les chercher via Sécurise’ra et de bénéficier de l’appui d’un ca-binet de conseils spécialisé auprès des TPE en gestion des ressources humaines”. Durant trois jours, le consultant a effectué un audit sur les deux sites auprès de l’ensemble du personnel puis a défini quatre domaines prioritaires destinés à structurer et formaliser les échanges avec les salariés, à rédiger des fiches postes précises, à établir un plan de formation, ainsi qu’un plan des risques per-sonnels. “Nous avons ensuite travaillé sur ces différents éléments avec le consultant qui nous a apporté une vue globale sur les rH et surtout de la méthode…”, indique le cogérant qui finalise actuellement avec son équipe la mise en place de ces nouveaux outils. > ronan mahéo | 04 72 40 59 74

@ L’École Centrale de Lyon et EMLyon ont créé le LearningLab, laboratoire d’innovation pédagogique sur le campus Lyon Ouest-Écully. @

CPE Lyon est la première école d’ingénieurs française à recevoir le label européen Supplément au Diplôme. @ Une convention a

été signée pour la mixité et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les transports du Rhône. @ EMLyon Business

School élargit sa gamme de masters avec le lancement en septembre du MSc in Sports and Outdoor Industry Management.

@ La synthèse des résultats de l’enquête annuelle BPCE/FFF sur la franchise 2011 est disponible en téléchargement sur www.lyon.cci.fr.

devenir patronLes éditions francis Lefebvre publient deux ouvrages dédiés à l’entrepreneuriat : le premier, un dossier pratique traitant du statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée et le second sous forme de guide de l’auto-entreprise intégrant les règles applicables en 2012.> eirL et auto-entrepreneur éditions Francis Lefebvre.

promenade littéraire Découverte de la ville de Lyon avec l’ouvrage de Corinne Paolini. Un mélange d’investigation et d’émotion transcrivant en mots et en images sa rencontre avec les grands inventeurs, industriels, ainsi que les figures emblématiques des arts, de la littérature et de la gastronomie.> carnet d’inspiration-Lyon, encre d’or editions.

entrepreneur rock’n’roll Santiag, jean et rock and roll, eric favre est un patron hors normes. autodidacte, il se livre sur son parcours d’entrepreneur et sur les valeurs qui ont fait sa réussite dans le secteur des produits bio et du bien-être. > Je suis né sauvage, paysan… et entrepreneur ! éditions terre d’Hommes.

L’empire de la valeurL’économiste andré Orléan propose une nouvelle façon de penser l’économie et apporte des réponses concrètes à une question fondamentale : comment des millions de producteurs et de consommateurs séparés arrivent-ils à se coordonner pour faire fonctionner les économies de marché ?> L’empire de la valeur, refonder l’économie éditions du seuil.

Romain Gaidioz, cogérant des boutiques Épicerie équitable.

En bref

Ayez le réflexe CCI



Orientation professionnelle, l’heure du choixLes 9 et 10 mars, la CCI organise le Salon de la formation et de l’évolution professionnelle. Une manifestation pratique qui apporte des pistes de réponse et fait le point sur l’acquisition de compétences et l’évolution de carrière.

En partenariat avec le site Internet www.pourseformer.fr (groupe L’Étudiant), la CCI organise, les 9

et 10 mars de 10h à 18h, le 3e Salon de la formation et de l’évolution profession-nelle. Cet événement invite les salariés, les demandeurs d’emploi, les cadres, les techniciens, les personnes en réorienta-tion, les jeunes, les professionnels des ressources humaines et de la formation à rencontrer, au Palais du commerce, des représentants des Centres de bilans de compétences et de formation, de Pôle

emploi, d’écoles et des organismes pa-ritaires. Une manifestation qui entend apporter des pistes de réponse et faire le point sur la problématique RH, ainsi que sur les dispositifs d’acquisition de com-pétences existants. Dédiées notamment au financement et à la préparation d’un diplôme tout en travaillant, des confé-rences complètent ces rencontres. La précédente édition a rassemblé 3 400 visiteurs.> cci | 0821 231 251 (0,12€ ttc/mn) www.lyon.cci.fr | www.pourseformer.fr

Habitants : 36,3 millions capitale : alger (4,4 millions d’habitants dans le Grand alger)taux d’inflation 2010 : 4,3 %piB 2010 (estimation) : 158,6 Md $ croissance 2010 (estimation) : + 3,3 %exportations globales 2010 : 56,7 Md $importations globales 2010 : 40,2 Md $3 principaux produits exportés de la France vers l’algérie : céréales (à l’exclusion du riz),

légumineuses, oléagineuses, préparations pharmaceutiques et véhicules automobiles.3 principaux produits importés par la France depuis l’algérie : Gaz naturel liquéfié ou gazeux, pétrole brut et produit du raffinage du pétrole.export du rhône vers l’algérie (en 2010) : 349 M€import du rhône depuis l’algérie (en 2010) : 170 M€ Sources : Douanes françaises / Ubifrance et les missions économiques (alger).

objeCTiF : salon polluTeC Lors de Pollutec, le salon professionnel des équipements de l’eau, du 16 au 19 avril à alger, la CCi anime un espace d’entreprises régionales dans le cadre du pavillon france. Destiné à valoriser et présenter les savoir-faire et à identifier de nouveaux prospects, cet événement permet d’accroître sa visibilité à moindre coût et de bénéficier de rendez-vous individuels. > Bruno masurel | 04 72 40 57 09 | www.lyon.cci.fr

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guide “de l’idée au marché”La CCir rhône-alpes, la CCi de Lyon, membre du réseau enterprise europe network, et la CCi de Paris publient un guide pratique sur la propriété intellectuelle dédié aux PMe-PMi. Les auteurs

apportent des réponses aux dirigeants, tout en les accompa-gnant dans la mise en place d’une réelle démarche de protection

destinée à renforcer la com-pétitivité des entreprises. > eric Quirion | 04 72 40 58 05

don et mécénat Le spécialiste du droit Deloitte répond à toutes vos questions sur le mécénat. Destiné aux entreprises, associations, fondations et particuliers, son guide comporte une terminologie du don, une vulgarisation des textes de loi et des documents usuels.> www.deloitte.com

club d’affaires franco-turcPlus de 300 personnes ont assisté, en décembre, au lancement du Club d’affaires franco-turc de Lyon. Peuplée de 73 millions d’habitants, la Turquie connait l’une des plus fortes croissances économiques mondiales : près de 10 % au cours du 1er semestre 2011. et rhône-alpes compte 80 000 citoyens d’origine turque. Philippe Grillot, président de la CCi de Lyon, a confirmé “que ce pays fait partie des destinations à développer en priorité”.

packs info ecoLa CCi édite de nouveaux Packs info eco reflétant l’évolution des marchés cibles, tels que le commerce des produits régionaux, les menuiseries extérieures, le e-learning, les instituts de beauté, ainsi que les arts plastiques et loisirs créatifs. Chaque Pack est porteur d’informations écono-miques, articles de presse, agenda des salons …> www.lyon.cci.fr/boutique

Comment dynamiser son union commerciale ?

Ronan Mahéo conseiller commerce et services à la personne

“180 unions commerciales sont recensées sur le territoire : des associations qui réu-nissent, à l’échelle d’une rue, d’un quartier ou d’une com-mune, des commerçants, arti-sans et entreprises de services.

Objectifs : fédérer les intérêts de chacun, représenter et défendre cet intérêt commun, communiquer au-près des clients et partenaires et animer l’espace mar-chand. La CCI accompagne les unions commerciales de leur création à leur professionnalisation. Outre les Rencontres des unions commerciales, organisées deux fois par an, les ateliers de formation thématiques et le guide L’Essentiel des unions commerciales, la CCI a lancé, en début d’année, le programme Perfor-mance unions commerciales. Un diagnostic suivi de la mise en place d’actions pour développer et donner davantage de poids à son union.”> ronan mahéo | 04 72 40 59 74

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Forum de l’international : pour sauter le pas…Rendez-vous phare de l’export, le Forum de l’international ouvre ses portes les 27 et 28 mars. Conférences, ateliers et entretiens au menu de cette 4e édition regroupant une trentaine de pays. Et coup de projecteur sur l’Amérique latine et la Libye.

L’export comme réponse à la crise, une ouver-ture pour tirer son épingle du jeu et conforter sa croissance… autant de raisons d’aller explorer la

trentaine de pays présents, les 27 et 28 mars à l’occasion du 4e Forum de l’international. Les marchés de proximité (Europe) et des théma-tiques telles que la gestion et la prévention des impayés dans l’Union Européenne, l’interculturel, les marchés publics européens, l’exemple de l’Exposition univer-selle 2015 organisée à Milan ou encore les nouveaux financements publics à l’export, occuperont le devant de la scène le 27 mars, tandis que l’accent sera mis sur le grand large le lendemain. Des pays d’Amérique latine, dont le Chili, seront représentés, ainsi que des membres de la CEI et notamment le Kazakhstan, nou-veau participant, sans oublier le continent asiatique. Durant ces deux jours, les visiteurs pourront également découvrir le pôle Maghreb et Moyen-Orient, avec la Libye, dont le nouveau contexte économique fait l’objet d’une conférence. Des experts des CCI françaises à l’étranger, des représentants d’Erai ou d’Ubifrance, de cabinets membres de l’association des Opérateurs spécialisés du commerce international (OSCI) seront disponibles pour les rendez-vous individuels, les ateliers et les conférences auxquels près de 250 entreprises sont attendues. Qu’elles soient exportatrices de longue date ou en passe de franchir le cap, cette manifestation se veut source d’informations directement exploitables pour toutes les entreprises. Le Forum 2010 avait ain-si donné l’impulsion à la société genassienne Mister Auto, spécialisée dans la vente de pièces automobiles sur Internet. “Au terme des deux journées, j’avais com-pulsé beaucoup d’informations et obtenu bon nombre de réponses à mes questions d’implantation, logistiques ou

réglementaires… Cela a été immédiatement concluant, témoigne Christophe Riberolle, responsable du déve-loppement international de Mister Auto. Notre société a été créée en 2008. L’année dernière, nous avons ouvert des sites et des hotlines dans une quinzaine de pays d’Europe. Mais chacune de ces ouvertures oblige à s’exprimer dans la langue du pays, à mettre en œuvre un système de paie-ment adapté, un numéro de TVA, ainsi qu’un moyen de livraison et de retour des marchandises sur place. La rencontre avec des interlocuteurs des différents pays, la mise en relation avec des fournisseurs, la recherche de contacts, les études sur les habitudes de consommation ou encore l’aide au recrutement ont été autant d’appuis de la part de la CCI et de ses homologues. Afin de découvrir de nouvelles idées et expériences, ce qui est toujours enrichis-sant, nous avons aussi témoigné lors d’une conférence sur le e-commerce en Europe.” Le Forum de l’international se déroule dans le cadre de la Quinzaine de l’international qui permet aux onze CCI de Rhône-Alpes de proposer simultanément à leurs entreprises des ateliers, des rencontres et des conférences sur le développement à l’export.> régine Weizmann | 04 72 40 58 07 | www.lyon.cci.fr

4 raisons d’exporter en temps de crise1. Toucher des marchés qui connaissent des taux de croissance importants. 2. Se frotter à des marchés nouveaux pour améliorer ses performances. 3. Mettre en œuvre de nouvelles solutions plus efficaces. 4. Diversifier ses risques.Source : lespmeexportent.com recueil de témoignages de dirigeants qui réussissent hors de france.

christiane etievantresponsable formation chez Groupama rhône-alpes auvergne.

vous faites appel à la cci pour des forma-tions juridiques, quel bilan en tirez-vous ?

notre service juridique traite de dossiers pointus et, pour répondre aux problé-matiques de nos clients, les juristes doivent être experts dans de nombreux domaines. ils se forment chaque année et mettent à jour leurs connaissances au regard des évolutions de la jurisprudence, notamment.nous travaillons avec CCi formation depuis une dizaine d’années, dans le domaine commercial principalement. C’est donc tout naturelle-ment que nous nous sommes tournés vers cette structure pour mettre sur pied ces projets de formations juridiques. Début 2011, nous avons transmis un cahier des charges à CCi formation en détaillant nos objectifs et nos besoins. Cahier à partir duquel il nous a été proposé un premier programme, affiné ensuite par notre chargée de formation faisant

le lien entre Groupama et

la CCi.

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Christophe Riberolle, responsable du développement international de Mister Auto.

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24 mai 2012

Carrefour des entreprises du sud-ouest lyonnaisFédération d’associations d’entreprises du Sud-Ouest lyonnais, So-

len organise la 12e édition de ce carrefour rassemblant à Brignais, chefs d’entreprise et décideurs politiques afin de susciter le débat et de mettre l’accent sur les enjeux locaux. Cette année, les associations d’entreprises GGR et CERCL rejoignent cette grande vitrine des entrepreneurs. Les tables rondes seront animées par Pierre Manu, mentaliste. 3 trophées seront remis aux entreprises novatrices.> catherine delserieys | 04 72 40 82 06

9 et 16 Fév, 15 et 16 mars, 5 et 26 avriL 2012 10 clés pour entreprendre Des réunions destinées aux créateurs et repreneurs d’entreprise pour identifier les étapes cruciales. À Givors le 16 février, le 15 mars et le 5 avril, à Chassieu le 9 février et le 5 avril, à Corbas le 16 mars et le 26 avril.

10 Février 2012Journée chrono des commerciauxÀ Saint-Genis Laval, une journée pour rencontrer des commerciaux en recherche de poste. Stand gratuit.> 04 72 40 82 06

8 Février 2012 Ambition SuisseDirecteur de la Chambre france-Suisse pour le Commerce et l’industrie, romain Duriez répondra aux questions des chefs d’entreprise souhaitant s’implanter en Suisse. La journée comprend une réunion suivie de rendez-vous individuels. > Fabienne diaz | 04 72 40 57 69

22 au 24 Février 2012Forum Africallia La CCi accompagne des entreprises régionales à Ouagadougou au Burkina faso pour la convention d’affaires africallia. > Bruno masurel | 04 72 40 57 09

1er mars 2012Réunion TVAManifestation organisée par la CCi sur le thème : “opérations extraterrito-riales, maitriser les risques Tva”. Un expert de la société Mathez intracom apportera des réponses aux chefs d’entreprise. inscription obligatoire.> elisabeth ducomet | 04 72 40 57 67

8, 15 et 29 mars 2012 Clubs Export Les entreprises exportatrices parti-

cipantes se réunissent autour d’une problématique d’ordre international et partagent leurs expériences. Prochains rendez-vous : Corbas le 8 mars, Limo-nest le 15 mars et Givors le 29 mars.> Fabienne thiery | 04 72 40 58 13

12 au 19 mars 2012Prospecter en Côte d’Ivoire et au BeninLa CCi propose une mission commer-ciale collective en Côte d’ivoire et au Benin, les participants bénéficieront de rendez-vous individuels avec des partenaires locaux potentiels ciblés. > Bruno masurel | 04 72 40 57 09

27 au 28 mars 2012Forum de l’international La CCi organise des conférences, des ateliers et des rendez-vous indivi-duels avec 50 experts, 30 pays et une vingtaine de partenaires.> régine Weizmann | 04 72 40 58 07

16 au 19 avriL 2012SIEE Pollutec à AlgerLa CCi accompagne des entreprises rhônalpines sur ce salon consacré aux équipements et services de l’eau ainsi qu’aux traitements des effluents. > Bruno masurel | 04 72 40 57 09

8 Février, 4 et 6 Juin 2012

Destination Turquievenez faire le point sur la situation économique et les opportu-

nités d’affaires en Turquie lors de la journée de rendez-vous individuels du 8 février à la CCI, en présence de Raphaël Esposito, di-recteur de la CCIFT et Christian Terrier, directeur du développement des procédures publiques. Puis, du 4 au 6 juin, la CCI, en partenariat avec la CCIFT, organise une mission commerciale multisectorielle à Istanbul et sa région pour découvrir les potentialités d’affaires d’un marché de 73 millions d’habitants. Trois jours de rendez-vous per-sonnalisés et subventionnés par Ubifrance. > régine Weizmann | 04 72 40 58 07

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9 Février et 27 mars 2012Ecole des marchés : découverte d’un métierDemi-journée d’information gratuite consacrée aux démarches de création d’activité de vente sur un marché.> www.les-marches.com | 0811 65 39 00

(prix d’un appel local)

26 avriL 2012Services à la personneConférences et ateliers, liés à la création et au développement des structures, réunissant des créateurs et des chefs d’entreprise.

14, 28 Fév, 6, 8, 13 mars et 10 avriLClub performance commercialeÀ Corbas les 14 février et 6 mars, à Givors les 28 février et 10 avril, à Limo-nest le 8 mars et à Chassieu le 13 mars.

21 Fév, 6,20 mars & 3 avriL 2012Régime Social des indépendants L’antenne CCi de Givors organise les permanences rSi pour renseigner

10 Février et 9 mars 2012Le web au service de l’entrepriseatelier pour réussir la création et le lancement de son site web. > 04 37 64 46 10 | www.ene.fr

30 mars 2012Réseaux sociaux et e-réputation Pour appréhender les outils du web 2.0 et gérer sa e-réputation en utili-sant les blogs et les réseaux sociaux.> 04 37 64 46 10 | www.ene.fr

1er, 15, 29 mars et 5 avriL 2012Les jeudis de l’Espace Edel-OuestDes rencontres à Limonest pour répondre aux problématiques des entreprises telles que le coaching en entreprise le 1er mars, la veille concur-rentielle le 15 mars, la vente à distance le 29 mars et le développement commercial le 5 avril. > 04 72 40 82 21

20 mars 2012Bourse d’échangesMise en relation de cédants et de repreneurs.> 04 72 40 57 86

4 avriL 2012Carrefour des commerciaux Une journée consacrée au recrute-ment de commerciaux, à la CCi.

des chefs d’entreprise du régime des travailleurs non salariés. accueil libre le matin, sur rendez-vous l’après-midi. > 04 72 40 82 07

28 Fév, 27 mars et 24 avriL 2012Parrainage d’entrepreneurs rejoignez ce réseau de dirigeants qui désire partager son expérience avec de jeunes créateurs. inscription gratuite et obligatoire.

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* Dans les limites et selon les modalités prévues au contrat. Compte sur livret réservé aux professionnels, personnes physiques exerçant en nom propre une activité d’entrepreneur individuel ou de professionnel libéral destiné à recevoir des fonds issus de l’activité professionnelle à l’exclusion des fonds détenus pour compte de tiers par les professionnels réglementés. Adossé à un compte courant professionnel, il doit être inscrit au bilan de l’entreprise individuelle. Sous réserve que votre Caisse régionale de Crédit Agricole commercialise ce produit.

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Les réseaux sociaux au service de l’entreprisevous souhaitez valoriser votre entreprise sur le Web ? La CCI

propose une nouvelle formation pour mieux comprendre les réseaux sociaux, connaître leur fonctionnement, créer et promou-voir un profil et gérer une e-réputation. Une formation pratique et interactive avant de partir à la conquête des réseaux sociaux. > christine genevois | 04 72 53 88 21

19, 20 et 22 mars 2012Access fonctions de base niveau 1> christine genevois | 04 72 53 88 21

21 et 22 mars 2012Optimiser les tableaux de bord de la fonction RH> elise palmigiani | 04 72 53 88 15

19, 26 et 27 mars 2012Créer un site simple avec des logiciels gratuits> christine genevois | 04 72 53 88 21

22, 23, 28 et 29 mars 2012Conduire et animer un projet (management)> elise palmigiani | 04 72 53 88 15

27 mars 2012Le mind-mapping au service de vos actionsUne méthode pour cartographier à la main et structurer des informations. > elise palmigiani | 04 72 53 88 15

3 avriL 2012Sécurisez vos baux commerciaux> dorothée Belloir | 04 72 53 88 28

27 Février, 12 et 26 mars 2012Agencement intérieur du magasin> nathalie Faure | 04 72 53 88 12

8, 9 et 20 mars 2012 Gestionnaire des stocks et des approvisionnements> nathalie Faure | 04 72 53 88 12

a partir du 13 mars 2012Formation en gestion ou comptabilité> christine genevois | 04 72 53 88 21

14 et 15 mars 2012Prospecter et fidéliser sa clientèle > nathalie Faure | 04 72 53 88 12

15 mars 2012Se développer à l’international> dorothée Belloir | 04 72 53 88 28

15 et 16 mars 2012Norme Iso 9001 : 2008Définir les actions à prévoir pour son système de Management de la Qualité. > nathalie Faure | 04 72 53 88 12

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I.B.S.-Lyon est un centre d’affaires situé au cœur du quartier de Vaise dans le Nord-Ouest de Lyon. Le centre d’activité de Gorge de Loup est un lieu stratégique, près de l’autoroute A6 et proche de la gare de Perrache.

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24 au 26 Février 2012PrimevèreSalon de l’écologie et des alternatives> Eurexpo, Chassieu | 04 74 72 89 90 www.primevere.salon.free.fr

2 et 3 mars 2012StudyramaSalon de l’orientation et de la poursuite d’études> Espace Double Mixte, Villeurbanne 01 41 06 59 08 | www.studyrama.com

2 et 3 mars 2012Salon de l’apprentissage > CCI de Lyon | 0 821 231 251 www.salon-apprentissage.fr

2 au 4 mars 2012Mahana Salon du tourisme> Halle Tony Garnier, Lyon 04 78 34 98 34 www.salonmahana.com

2 au 4 mars 2012Salon des vins des vignerons indépendants> Eurexpo, Chassieu | 01 53 02 05 10 www.vigneron-independant.com

2 au 4 mars 2012Salon du 2 rouesMoto, quad, scooters> Eurexpo, Chassieu 04 78 17 30 14 www.salondu2roues.com

6 mars 2012Journée professionnelle internationale de l’antiquité et de la brocante> Eurexpo, Chassieu 04 66 20 02 19 | www.cipolat.com

6 au 9 mars 2012MipimMarché international des professionnels de l’immobilier> Palais des congrès, Cannes 04 93 39 01 01 | www.mipim.com

8 et 9 mars 2012Salons CErendez-vous des comités d’entreprise> Cité Centre de Congrès, Lyon 04 78 34 20 00 www.salonsce.com

9 et 10mars 2012Salon de la formation et de l’évolution professionnelle > CCI de Lyon | 0821 231 251 www.lyon.cci.fr

12 au 14 mars 2012Sport AchatSalon des professionnels du sport> Eurexpo, Chassieu 04 50 09 50 95 | www.sportair.fr

16 et 17 mars 2012Forum Rhône-AlpesSalon de recrutement d’ingénieurs> Double Mixte, Villeurbanne 04 78 94 29 30 www.forum-rhone-alpes.com

28 et 29 mars 2012Produrable Salon professionnel pour le développement durable > Palais des congrès, Paris 01 45 22 94 40 | www.produrable.com

30, 31 mars et 1er avriL 2012Salon Déco & Design> L’Embarcadère, Lyon 04 78 92 68 17 | www.id-dart.com

31 mars et 1er avriL 2012Lyon vieux papiers Salon professionnel de la carte postale, de la philatélie, du livre ancien…> Espace Double Mixte, Villeurbanne 04 72 44 60 17 www.lyonvieuxpapiers.com

4 et 5 avriL 2012MedtecSalon des technologies d’équipements médicaux> Eurexpo, Chassieu 01 77 48 10 07 | www.medtecfrance.com

renConTres

7 au 9 mars 2012Cartoon Movieforum de coproductions de films d’animation européens> Cité Centre de Congrès, Lyon +32 2 242 93 43 www.cartoon-media.be

14 au 16 mars 2012InnoroboSommet européen consacré à l’inno-vation et à la robotique de services> Cité Centre de Congrès, Lyon 06 80 96 48 70 www.innorobo.com

30 mars au 1er avriL 2012Assises nationales entrepre-neurs et dirigeants chrétiens> Cité Centre de Congrès, Lyon 01 45 53 09 01 | www.lesedc.org

1er au 7 avriL 2012Semaine du développement durable > Lyon | 01 40 81 78 43 www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

4 et 5 avriL 2012Plastics Meetingsevénement dédié aux métiers et à l’utilisation de la plasturgie> Espace Tête d’Or, Lyon 01 41 86 41 20 | www.abe-industry.com

exposiTions / FesTivals

24 Février au 15 JuiLLet 2012Robert Combas Greatest hits> Musée d’Art Contemporain, Lyon 04 72 69 17 17 | www.mac-lyon.com

JusQu’au 25 Février 201250 ans de presse alternative> Archives municipales de Lyon 04 78 92 32 50 | www.archives-lyon.fr

1er au 24 mars 2012Les 20 ans de la biennale Musiques en scène> Lyon | www.grame.fr

Le 13 mars 2012Liz McComb, diva du Soul & Gospelrécital de soutien à l’action de l’ariMC> Salle 3 000, Cité Internationale, Lyon 04 72 52 13 52 | www.arimc-ra.org

JusQu’au 18 mars 2012Design mapLes dynamiques créatives de design en rhône-alpes et leur rôle dans le développement économique> Cité du design, Saint-Etienne 04 77 49 74 70 | www.citedudesign.com

JusQu’au 25 mars 2012Icône de mode> Musée des Tissus, Lyon | 04 78 38 42 00 www.museedestissus.com

JusQu’au 22 avriL 2012Médecine et santé à l’époque romaine, quoi de neuf, Docteur ?> Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière 04 72 38 49 30 www.musees-gallo-romains.com

JusQu’au 29 avriL 2012Gourmandises !Histoire de la gastronomie à Lyon> Musées Gadagne, Lyon | 04 78 42 03 61 www.gadagne.musees.lyon.fr

JusQu’au 29 avriL 2012Exposition “Ruth Gurvich, artiste designer”> Musée des Tissus, Lyon | 04 78 38 42 02 www.musee-des-tissus.com

16 au 18 mars 2012Salon de l’immobilier> Cité Centre de Congrès, Lyon 01 42 27 64 44 www.salonimmobilierlyon.com

16 au 18 mars 20121er salon régional de l’Artisanat Rhône-Alpes > Centre des Congrès, Saint-Etienne 04 77 78 01 12 | www.loire-artisanat.fr

18 mars 2012Salon de l’arme ancienne et du militaria > Espace Tête d’Or, Villeurbanne 04 95 20 56 47 | www.antik-armes.fr

23 au 25 mars 2012Salon du randonneur> Cité Centre de Congrès, Lyon 04 78 39 37 11 | www.randonnee.org

23 au 25 mars 2012Salon Mode & Accessoires> L’Embarcadère, Lyon 04 78 92 68 17 | www.id-dart.com

24 et 25 mars 2012Salon Iris, la santé au naturel> Espace tête d’Or, Villeurbanne 04 75 23 44 39 | www.salon.iris.free.fr

26 au 30 mars 2012Industrie Paris 2012Salon des technologies des productions> Parc des expositions, Paris Nord Villepinte 05 53 36 78 78 www.industrie-expo.com

27 au 30 mars 2012SITLrendez-vous européen du transport et de la logistique> Parc des Expositions Paris-Nord, Villepinte 01 47 56 67 74 | www.sitl.eu

syLvaIn pRetto

Une foire Amérindienne !premier événement commercial de Rhône-Alpes, la Foire inter-

nationale de Lyon est de retour à Eurexpo. 1 000 exposants présenteront leurs nouveautés en matière d’équipement de la mai-son, de la personne et des loisirs. Lieu de découverte et d’évasion, la Foire propose cette année “Expowow”, une grande exposition consacrée aux indiens d’Amérique, sur plus de 3 000 m2. Elle accueille du 22 au 25 mars Lyon Model’Show, le 1er salon régio-nal dédié au modélisme. > www.foiredelyon.com | 04 78 17 63 02

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ses daTes Clés

L’ i n v i t é

“Rien de plus périlleux qu’un patron qui n’a pas de vie en dehors de son entreprise…”À la tête d’un groupe international, d’une rédaction ou d’un théâtre parisien,

Pierre Lescure pilote son entreprise avec la même exigence, envie et rigueur.

Le co-créateur de Canal Plus appelle les chefs d’entreprise à soutenir la culture

et la création.

PieRRe lescuRe, journaListe et direCteur de théâtre

gramme ne marche pas, que les gens sortent mécontents ou qu’ils ne viennent pas. C’est enivrant lorsqu’on les voit heureux ; le retour est immédiat contrairement à la télé où il faut attendre le lendemain pour connaître les audiences.

> Avec le recul, comment analysez-vous votre parcours : d’abord homme de radio puis à la tête du deuxième groupe de communication au monde et aujourd’hui dirigeant d’un théâtre ? L’enthousiasme, la curiosité, la nouveauté et le défi ont guidé mes choix. C’est André Rous-selet qui est venu me chercher sur la recom-mandation de ses fils, fans de l’émission Les enfants du rock… De mon côté, j’ai été séduit par le projet et l’enthousiasme de cet homme vraiment désireux de créer la première chaîne privée de France. Dans n’importe quel do-maine, il faut de la passion pour créer. Il faut être véritablement habité si on veut croiser le succès. J’ai presque toujours eu la chance d’avoir des supérieurs et des actionnaires avec lesquels je formais un duo efficace, confor-table et joyeux. Chacun doit être à sa place. Moi, j’aime faire et faire faire. Mais quand on est président ou propriétaire, on est obligé de gérer de multiples choses qui ne sont pas for-cément à son goût. Actuellement, il manque en France une réelle envie d’entreprendre. La culture du risque n’est pas suffisamment développée. Au lancement de Canal Plus, tout le monde nous prenait pour des fous et annonçait un échec retentissant. Au lieu de nous stopper net, ces remarques nous ont en-couragés. Il faut savoir se faire violence et ne pas s’écouter à la première difficulté venue.

> Journaliste, enfant du rock, chef d’entreprise, animateur, directeur de théâtre, administrateur… Quelle fonction vous correspond le mieux ? Je m’éclate vraiment dans les costumes d’opé-rationnel, de patron d’équipe. Mais je suis avant tout journaliste dans l’âme. À Canal, ma légitimité venait du journalisme, pas de la ges-tion ! Je déteste utiliser les mêmes recettes. J’aime découvrir de nouveaux talents, aller sur des terrains encore peu explorés, rencontrer des personnes qui ont des choses à dire… Bref, me nourrir au quotidien et essayer d’ouvrir mon horizon et, par ricochet, celui des autres. Quand André Rousselet, le fon-dateur de la chaîne, m’a embauché, j’ai posé comme priorité de ne pas avoir d’horaires fixes de travail : je ne voulais pas me faire bouffer par l’administratif. J’ai un réel besoin d’aller au cinéma, de lire des romans, de visiter des antiquaires… Il faut se donner du temps pour s’aérer la tête… et vivre, s’enrichir. Cet hu-mus n’a pas fait de moi un homme de culture, mais il m’en a donné le goût. Il n’y a rien de plus périlleux qu’un patron qui n’a pas de vie en dehors de son entreprise !

> La concession du Théâtre Marigny vous a été renouvelée en duo avec François Pinault. Le salut de la culture passe par le financement des entreprises ? Marigny n’est pas une “danseuse”. François Pinault m’a donné une feuille de route : main-tenir le théâtre au moins en équilibre et faire en sorte qu’il existe. J’ai beaucoup de respect pour cet homme, il partage la même vision que moi : la culture pour tous. Aujourd’hui, l’État ne consacre qu’une part infime de son bud-get à la culture… ne soutenant plus vraiment les artistes, la création. Il est donc souhaitable de renforcer le rôle du mécénat ! En contre-partie, les directeurs de théâtre doivent inté-grer la contrainte économique. Je programme pour que le public vienne, bien sûr, et pour construire l’image du théâtre. Nous prenons des risques qui s’avèrent payants. J’ai amené mon expérience de spectateur : je suis tombé dans le théâtre tout petit et lors de mes années Canal, j’y allais deux à trois fois par mois.

> Pourquoi la culture est-elle si peu intégrée au monde économique ?Le désengagement des pouvoirs publics et le manque de grands projets culturels décou-ragent les entreprises. Cette situation ne date pas de la crise. Les derniers gouvernements ont contribué à diffuser une image négative des métiers artistiques en stigmatisant le statut de l’intermittence. Les entrepreneurs doivent être plus sensibles à ce qui nait, ce

qui pousse et, de ce point de vue là, nous sommes en retard ! Aujourd’hui, c’est surtout en province que les jeunes créateurs peuvent vraiment s’imposer, grâce à un maillage de scènes et de lieux plus ouverts qu’à Paris où les circuits ne sont pas assez nombreux ou mal réfléchis en amont. Certains entrepre-neurs ont néanmoins décidé de combler ce déficit et rêvent d’une plus grande qualité de production.

> Dirige-t-on de la même manière une entreprise internationale, comme Canal Plus, et un théâtre parisien ?C’est exactement pareil : parfois dur mais sou-vent gratifiant. Certes, la taille est différente, mais le job reste le même. Il faut prendre des décisions pour passer des caps et entraîner les salariés dans son sillage. Mon premier projet a été effectivement de refuser les frontières. Je veux faire de Marigny un lieu où toutes les générations se mélangent et cohabitent. Après mon départ de Canal, j’étais en manque de “pétoche”. Là, au Théâtre Marigny, je l’ai retrouvée. Tous les soirs, j’ai peur que le pro-

1965Débute sa carrière de journaliste à rTL

1981Crée Les enfants du rock, émission emblématique des années 80

1984Devient directeur de Canal Plus

2008nommé directeur artistique du Théâtre Marigny

“Un directeur de théâtre privé fonctionne comme

n’importe quel chef d’entreprise : il doit

s’assurer que son affaire fonctionne !”

Dr

se lancer dans l’e-commerce

amorcer sa création d’entreprise

trouver la bonne formation

faire le point avec un conseiller

commerce

participer à un club export

définir sa stratégie export

trouver une entreprise

à reprendre

sélectionner un fichier de prospection

optimiser son action

commerciale

trouver l ’ information

stratégique

faire des économies d’énergie

comprendre l’éco-production

dynamiser son point de vente

intégrer le bon réseau

connaître les comportements

des consommateurs

accélérer sa recherche

de financement

développer son potentiel d’innovation

accéder aux marchés publics

e�ectuer ses formalités

d’entreprise

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Vous êtes chef d’entreprise ou commerçant et vous passez vos journées à chercher des solutions de recrutement, de développement des ventes, de financement, d’innovation, d’export… et bien d’autres encore. Ça tombe bien ! La CCI de Lyon est là pour ça. Elle possède toutes les compétences, les solutions,

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l'éloge de la patience | agir et entreprendre #36

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