culinar nourrira affamÉs d’afrique sp( rt

12
r A VEC LE BISCUIT SURVIE' CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS DAFRIQUE 4 SAINTE-MARIE CuMnar Inc. (RTOupe pâtkicnc et confi- serie) de Sainte-Marie de Beauce a développé un biscuit avec une très forte valeur nutritive destiné à soulager la famine dans les pays africains quon désignera sous le nom Survie". psr Pmil-Hmnrt DROUIN A la demande de lAssistance médicale internationale (AMI), le volume potentiel de production du biscuit Survie" sera d'environ 200 tonnes métriques (quatre millions d'unités), a indiqué, hier, au SO- LEIL, M. Jean Gareau. directeur de la production du groupe - tisserie et confisene chez Culinar Inc. On a également appns par len- tremise de M. Maurice Lajoie, de Développement et Paix pour lE- thiopie, que cet organisme a déjà manifesté le désir dacheter plu- sieurs milliers de tonnes de bis- cuits Survie" dès que celui-ci sera conforme aux exigences ex ceptionnelles en protéines On travaille sur ce projet de- puis près de deux mois et selon les résultats obtenus au niveau des expénences. lon peut maintenant dire a l’AMl qu’on pourra produire le biscuit Survie" à un pnx très bas puisquon s'en tiendra à cou- vrir dans la mesure du possible que les frais encourus, a ajouté M Gareau. Le coût de vente du biscuit .Survie" sera en bas du pnx nor- mal et sa production à l’usine de Lire A-2, CULINAR \a MARDI 5 FEVRIER 1985 QUÉBEC, 89* année, no 38. SOLEIL SP( RT CHICAGO CONGÉDIE ORVAL TESSIER Pag2 ai 4 L m: n WQL i: didees rnomMILES roc K votre f/MWOf -Wf IKillf B FIDUCIE PRÊTet REVENU 692-1221 626-1221 659-1814 $2 pages. 3 cahiers - 1 tabloïd Livraison a domicile (7 jours) 2.S08 O CgN Iles de la Madeleine-Gaspé-Percé-Abitibi S0< LA FAUTE AUX DIVERGENCES ENTRE MULRONEY ET WILSON? NOTRE DOLLAR CHUTE SOUS LES $0.75 4 MONTREAL (PC) U dol- lar canadien est tombé hier en dessous de US $0.75 sur les mar- chés monétaires mondiaux, clô- turant à US $0.7496, en perte de près d'un tiers de cent sur la clôture de vendredi (US $0.7526). par Donald MCKENZIE Au cours des opérations de la journée, le dollar canadien avait fléchi à US $0.7491, son niveau le plus bas depuis le mois de juillet. date à laquelle il sétait inscnt à US $0.74^. Au taux de clôture dhier, il en coûterait entre $1.33 et $1.34 canadien pour avoir $1 américain. Selon les cambistes, le dollar canadien nest quune des devises victimes de la fermeté du dollar américain. Ixi devise américaine a atteint des sommets records par rapport au franc français et la lire ita- lienne. Par rapport au flonn hol- landais. elle a atteint son niveau le plus élevé depuis 13 ans et par rapport au mark allemand ce fut le tau.\ record des 12 dernières années. Pour un cambiste de la Banque Royale du Canada (qui a demandé lanonymat), cette chute du dollar canadien sexpliquerait par les di vergences entre le premier mi- nistre Brian Mulroney et son mi- nistre des Finances M Michael Wilson, sur les moyens de réduire Lire A>2, DOLLAR MILLER CHEZ MULRONEY Le nouveau premier ministre ontarien Frank Miller a réservé au premier ministre lédéral Brian Mulroney l'honneur de sa première visite officielle, hier. Détails à la page B-2. BOYCOTT DES CANETTES: LE MOUVEMENT SÉTEND DAn/lon# /iiiA t-vzvv>«<nrw.>UA<. I... _________________________________________________ i ................... 4 Pendant que les petits taillants indépendants sin- terrogent encore sur léventualité de former un front commun contre la récupération de la canette da- luminium, les gros de la- limentation au (Juébec, Steinberg, Provigo, Super Carnaval Métro, IGA-Boniprix forment un bloc monolithique et refusent de pro- céder à la récupération. par Raymond GAGNE Dun commun accord les su- permarchés liquident maintenant les stocks encore disponibles, na- chètent plus de canettes des dis- tributeurs et n’acceptent pas de reprendre au client les contenants métalliques que celui-ci leur rap- porte après utilisation. .Selon M. Michel Robin, président de Super Carnaval, cest une ques- tion de solidarité avec l’industne. M, Robin rappelle que la cupération impose aux marchés dalimentation des problèmes - rieux de sanitation et d’espace. Chez les petits détaillants in- dépendants la solidarité est. par contre, et jusquà maintenant, moins probante. Cette catégorie do commerçants comporte des points de vente plus nombreux que les supermarchés mais ne jouit pas dune organisation qui puisse les regrouper rapidement M. Yvon Godm de l'Alimentation Saint-Paul de fAncienne-Lorette. un leader dans la région de Québec, précise que les petits détaillants pour n'ont pas d'association représenter Il nen demeure pas moins quà lAncienne-Lorette. '22 petits commerçants sur 22. mènent la même action que les su- permarchés ■Selon M Godm. il est plus que probable que, d’ici jeudi, on réu- nisse tous les petits détaillants in- dépendants de la région de Québec pour leur expliquer les enjeux de la Lire A-2, CANETTES SDMMAllti; Annonces classées............... C-6 à C-9 Arts et spectacles ............... ............................ 8-10àB-12 Bandes dessinées ....... C-9 Bridge ...!....................... C-9 Carrières et professions.................... B-6 Décès............................ C-11 Economie-finance C-1 à C-4 Editorial ........................ B-4 Feuilleton .................... B-12 Horoscope .................... C-9 Information régionale........... A-9èA-11 Loterie ............................ A-2 Monde....... C-5. C-10àC-l2 Mot mystère.................... C-8 Mots croisés.................... C-8 Ou aller à Québec ....... B-12 Page documentaire....... B-3 Patron ............................ C-9 Politique.............. ,B-1 et B-2 Sport ........................ Tabloïd Votre page .................... B-5 Une belle journée en- soleillée. bien que fraîche Maximum de moins 12. De- main, faible neige. Détails, page A*4 TOURISME: NEW YORK, COURTISÉE PAR QUÉBEC é Lindustrie touristique de la région de (Québec a décidé de jouer le grand coup pour sap- proprier le marché newyorkais! par Benoit ROUTHIER I occa.sion sur laquelle elle a sauté pour faire la promotion de nos attraits touristiques cest le vol inaugural de Québecair qui partira de New York vendredi Le directeur du Service du tou risme de la Communauté urbaine de Québec (CUQ). M. Fred Car raro, est présentement à New York avec des représentants de l’mdustnc touristique de la gion. Vendredi ces gens reviendront sur Québecair avec une cin- quantaine de grossistes en voya- ge de New York à qui on tentera de faire découvrir les possibilités touristiques de notre coin du Québec Cest ce qua révélé au SO l.EIL, hier, un porte-parole du Sor\ice du tounsme de la CUQ. M Jean Frenette A Québecair on nous a révélé quil y aura un départ de Québec à chaque vendredi, à 13hl0 pour arriver à New York à 14h.35 et un départ de New York à 15h4.5, pour arriver à Québec à 17h. Le dimanche le départ de Québec ,se fera à ISh-SO pour arriver à New- York à 20hl.i tandis que le départ de New York aura lieu à 2lhl.'i pour arriver à Québec à 22h40 Bien sûr on espère avec ce service aérien direct attirer une bonne clientèle newyorkaisc sur nos pentes de ski les fins de semaine, de dire M Frenette Vendredi les New Yorkais seront reçus par les quatre grands - tels de Québec (Château Fron tenac. Hilton, Uiews le Concorde et lAuberge des Gouverneurs du centre-ville), ils auront entre autres un souper progrc.ssif. Tandis que la journée de sa- medi sera consacrée à un tour de ville et des sites du Carnaval, avec participation au défilé de Charlesbourg en soirée, di manche ce sera, entre autres, une visite au Mont Sainte-Anne et réception, par le maire de Quélxx- Jean Pelletier, à l’hôtel de ville V m IV « ■■■ ^ LA PEUR SE FAIT MOINS PRÉSENTE Il y a deux mois, la côte Sainte-Ge- neviève de Québec était le théâtre de deux meurtres, coup sur coup. Du jour au lendemain, cette petite rue devenait symbole des problèmes qui accablent les quartiers centraux des villes nord- américaines: circulation automobile, - linquance. sécurité des habitants la nuit venue... Notre journaliste Isabelle Jin- chereau s'y est rendue ces jours-ci et tait le point sur ce qui s'y est passe depuis les événements tragiques du - but d'année Pages A-7 etA-B 1,800 MÉDECINS SONGENT À DÉCLARER UNE GRÈVE 4 MOMREAL (PC) - Us 1,800 médecins résidents et in- ternes du Québec, répartis dans 41 centres hospitaliers, envisagent sérieu-sement de déclencher une grève. Leur contrat de travail est échu depuis le mois de luillet 19S2 et à lheure actuelle, leur Fédération mène un vote dans toutes les régions de la province sur les der mères offres du ministère des Af faircs sociales Les deux plus importantes as siKiations, celles de Montréal et de Québec, les ont déjà rejetées Vendredi, la consultation de tous les membres sera terminée Los médecins résidents et in ternes travaillent en moyenne 70 heures par semaine, et sont a-s sujettis à effectuer une période de garde de 24 heures à toas les quatre jours

Upload: others

Post on 18-Dec-2021

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

r

A VEC LE BISCUIT “SURVIE'

CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE

4 SAINTE-MARIE — CuMnar Inc. (RTOupe pâtkicnc et confi­serie) de Sainte-Marie de Beauce a développé un biscuit avec une très forte valeur nutritive destiné à soulager la famine dans les pays africains qu’on désignera sous le nom “Survie".

psr Pmil-Hmnrt DROUIN

A la demande de l’Assistance médicale internationale (AMI), le volume potentiel de production du biscuit “Survie" sera d'environ 200

tonnes métriques (quatre millions d'unités), a indiqué, hier, au SO­LEIL, M. Jean Gareau. directeur de la production du groupe pâ­tisserie et confisene chez Culinar Inc.

On a également appns par l’en­tremise de M. Maurice Lajoie, de Développement et Paix pour l’E- thiopie, que cet organisme a déjà manifesté le désir d’acheter plu­sieurs milliers de tonnes de bis­cuits “Survie" dès que celui-ci sera conforme aux exigences ex ceptionnelles en protéines

“On travaille sur ce projet de­puis près de deux mois et selon les résultats obtenus au niveau des expénences. l’on peut maintenant dire a l’AMl qu’on pourra produire le biscuit “Survie" à un pnx très bas puisqu’on s'en tiendra à cou­vrir dans la mesure du possible que les frais encourus”, a ajouté M Gareau.

Le coût de vente du biscuit “.Survie" sera en bas du pnx nor­mal et sa production à l’usine de

Lire A-2, CULINAR

\a

MARDI 5 FEVRIER 1985QUÉBEC, 89* année, no 38.

SOLEIL

SP( RTCHICAGOCONGÉDIEORVALTESSIER

Pag— 2 ai 4

L m: n WQL i: didees rnomMILES roc K votref/MWOf -Wf IKillf

B FIDUCIEPRÊTet REVENU

692-1221 626-1221 659-1814

$2 pages. 3 cahiers - 1 tabloïdLivraison a domicile (7 jours) 2.S08 O CgN

Iles de la Madeleine-Gaspé-Percé-Abitibi S0<

LA FAUTE AUX DIVERGENCES ENTRE MULRONEY ET WILSON?NOTRE DOLLAR CHUTE SOUS LES $0.754 MONTREAL (PC) — U dol­

lar canadien est tombé hier en dessous de US $0.75 sur les mar­chés monétaires mondiaux, clô­turant à US $0.7496, en perte de près d'un tiers de cent sur la clôture de vendredi (US $0.7526).

par Donald MCKENZIE

Au cours des opérations de la journée, le dollar canadien avait fléchi à US $0.7491, son niveau le plus bas depuis le mois de juillet.

date à laquelle il s’était inscnt à US $0.74^. Au taux de clôture d’hier, il en coûterait entre $1.33 et $1.34 canadien pour avoir $1 américain.

Selon les cambistes, le dollar canadien n’est qu’une des devises victimes de la fermeté du dollar américain.

Ixi devise américaine a atteint des sommets records par rapport au franc français et la lire ita­lienne. Par rapport au flonn hol­landais. elle a atteint son niveau le

plus élevé depuis 13 ans et par rapport au mark allemand ce fut le tau.\ record des 12 dernières années.

Pour un cambiste de la Banque Royale du Canada (qui a demandé l’anonymat), cette chute du dollar canadien s’expliquerait par les di vergences entre le premier mi­nistre Brian Mulroney et son mi­nistre des Finances M Michael Wilson, sur les moyens de réduire

Lire A>2, DOLLAR

MILLER CHEZ MULRONEY

Le nouveau premier ministre ontarien Frank Miller a réservé au premier ministre lédéral Brian Mulroney l'honneur de sa première visite officielle, hier. Détails à la page B-2.

BOYCOTT DES CANETTES: LE MOUVEMENT S’ÉTEND

DAn/lon# /iiiA t-vzvv>«<nrw.>UA<. I...____________________________ _____________________ i ...................4 Pendant que les petits dé taillants indépendants s’in­terrogent encore sur l’éventualité de former un front commun contre la récupération de la canette d’a­luminium, les gros de l’a­limentation au (Juébec, Steinberg, Provigo, Super Carnaval Métro, IGA-Boniprix forment un bloc monolithique et refusent de pro­céder à la récupération.

par Raymond GAGNED’un commun accord les su­

permarchés liquident maintenant les stocks encore disponibles, n’a­chètent plus de canettes des dis­tributeurs et n’acceptent pas de reprendre au client les contenants métalliques que celui-ci leur rap­porte après utilisation.

.Selon M. Michel Robin, président de Super Carnaval, c’est une ques­tion de solidarité avec l’industne.

M, Robin rappelle que la ré cupération impose aux marchés d’alimentation des problèmes sé­rieux de sanitation et d’espace.

Chez les petits détaillants in­dépendants la solidarité est. par contre, et jusqu’à maintenant, moins probante. Cette catégorie do commerçants comporte des points de vente plus nombreux que les supermarchés mais ne jouit pas d’une organisation qui puisse les regrouper rapidement

M. Yvon Godm de l'Alimentation Saint-Paul de fAncienne-Lorette. un leader dans la région de Québec, précise que les petits détaillants

pourn'ont pas d'association représenter

Il n’en demeure pas moins qu’à l’Ancienne-Lorette. '22 petits commerçants sur 22. mènent la même action que les su­permarchés

■Selon M Godm. il est plus que probable que, d’ici jeudi, on réu­nisse tous les petits détaillants in­dépendants de la région de Québec pour leur expliquer les enjeux de la

Lire A-2, CANETTES

SDMMAllti;Annoncesclassées............... C-6 à C-9

Arts et spectacles ........................................... 8-10àB-12Bandes dessinées ....... C-9Bridge ...!.......................C-9Carrières etprofessions....................B-6Décès............................ C-11Economie-finance C-1 à C-4Editorial ........................ B-4Feuilleton ....................B-12Horoscope .................... C-9Informationrégionale........... A-9èA-11Loterie ............................ A-2Monde.......C-5. C-10àC-l2Mot mystère....................C-8Mots croisés....................C-8Ou aller à Québec ....... B-12Page documentaire.......B-3Patron ............................ C-9Politique..............,B-1 et B-2Sport ........................ TabloïdVotre page ....................B-5

Une belle journée en­soleillée. bien que fraîche Maximum de moins 12. De­main, faible neige.

Détails, page A*4

TOURISME: NEW YORK, COURTISÉE PAR QUÉBECé L’industrie touristique de la

région de (Québec a décidé de jouer le grand coup pour s’ap­proprier le marché newyorkais!

par Benoit ROUTHIER

I ’occa.sion sur laquelle elle a sauté pour faire la promotion de nos attraits touristiques c’est le vol inaugural de Québecair qui partira de New York vendredi

Le directeur du Service du tou risme de la Communauté urbaine de Québec (CUQ). M. Fred Car raro, est présentement à New York avec des représentants de l’mdustnc touristique de la ré gion.

Vendredi ces gens reviendront sur Québecair avec une cin­quantaine de grossistes en voya­ge de New York à qui on tentera de faire découvrir les possibilités touristiques de notre coin du Québec

C’est ce qu’a révélé au SO l.EIL, hier, un porte-parole du Sor\ice du tounsme de la CUQ. M Jean Frenette

A Québecair on nous a révélé

qu’il y aura un départ de Québec à chaque vendredi, à 13hl0 pour arriver à New York à 14h.35 et un départ de New York à 15h4.5, pour arriver à Québec à 17h. Le dimanche le départ de Québec ,se fera à ISh-SO pour arriver à New- York à 20hl.‘i tandis que le départ de New York aura lieu à 2lhl.'i pour arriver à Québec à 22h40

Bien sûr on espère avec ce service aérien direct attirer une bonne clientèle newyorkaisc sur nos pentes de ski les fins de semaine, de dire M FrenetteVendredi les New Yorkais seront reçus par les quatre grands hô­tels de Québec (Château Fron tenac. Hilton, Uiews le Concorde et l’Auberge des Gouverneurs du centre-ville), où ils auront entre autres un souper progrc.ssif.

Tandis que la journée de sa­medi sera consacrée à un tour de ville et des sites du Carnaval, avec participation au défilé de Charlesbourg en soirée, di manche ce sera, entre autres, une visite au Mont Sainte-Anne et réception, par le maire de Quélxx- Jean Pelletier, à l’hôtel de ville

V

m

IV «

■■■ ^

LA PEUR SE FAIT MOINS PRÉSENTEIl y a deux mois, la côte Sainte-Ge­neviève de Québec était le théâtre de deux meurtres, coup sur coup. Du jour au lendemain, cette petite rue devenait symbole des problèmes qui accablent les quartiers centraux des villes nord- américaines: circulation automobile, dé­linquance. sécurité des habitants la nuit venue... Notre journaliste Isabelle Jin- chereau s'y est rendue ces jours-ci et tait le point sur ce qui s'y est passe depuis les événements tragiques du dé­but d'année

Pages A-7 etA-B

1,800 MÉDECINS SONGENT À DÉCLARER UNE GRÈVE

4 MOMREAL (PC) - Us 1,800 médecins résidents et in­ternes du Québec, répartis dans 41 centres hospitaliers, envisagent sérieu-sement de déclencher une grève.

Leur contrat de travail est échu depuis le mois de luillet 19S2 et à

l’heure actuelle, leur Fédération mène un vote dans toutes les régions de la province sur les der mères offres du ministère des Af faircs sociales

Les deux plus importantes as siKiations, celles de Montréal et de Québec, les ont déjà rejetées

Vendredi, la consultation de tous les membres sera terminée

Los médecins résidents et in ternes travaillent en moyenne 70 heures par semaine, et sont a-s sujettis à effectuer une période de garde de 24 heures à toas les quatre jours

Page 2: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A-2

-CULINARQuétMC, L« SoMI. mardi • févriar IMS

(Suite de la première page)Sainte-Mane de Beauce devrait débuter d’ici la fin de février, soit jussitdt que le contrat avec l’AMl aura été signé.

Quant à la durée de la pro­duction du biscuit “Survie”, le tout dépendra de la ou des commandes que Culinar Inc. se verra octroyer, d déclaré .M. Jean Gareau.

L’AMI a ses bureaux à Montréal et la directnce générale de cet organisme international est Mme Ghislaine Bélanger.Le biscuit “Survie”

11 s’agit d’un produit dont la vie sera d’une durée de 18 mois et ce biscuit qui s’appellera “Survie” se­lon les exigences de l’AMI en sera

un de 25 grammes comprenant 1255 mmmes calonet dont 8.42 grammes de pro­téines par 100 grammes.

L’expédition de cette future commande d’environ 200 tonnes métnques du biscuit “Survie” des­tinée tout particubérement pour l’Ethiopie et le Soudan se fera par bateau ou transport aénen.

Advenant que cette expédition soit faite par avion, il en coûterait quelque $3,500 par tonne, a sou­ligné M. Maurice Lajoie, de Dé­veloppement et Paix pour l’E­thiopie.

Et dire que le coût de production du biscuit “Survie” sera en bas de $3,000 la tonne métnque.

DOLLAR (suite dele. déficit budgétaire qui s’élève à $35 milliards.

Ce même cambiste rappelle que la fermeté du dollar américain, lundi, était telle, cjue le billet vert a crevé le plafond psychologique des 3.20 marks allemands, malgré les interventions de la Bun­desbank, la banque centrale de l’Allemagne de l’Ouest.

Toujours d’après la même sour­ce. la Bundesbank a vainement tenté de préserver le deutsche mark, en vendant des dollars amé­ricains et rachetant des marks. L’échec de cette tentative n’a fait que stimuler la demande de dol­lars américains sur le marché mo­nétaire.

M. Jim Snook, vice-pfésident adjoint à la Citibank, de Toronto, explique la flambée de la devise américaine sur les différentes pla­ces monétaires du monde par la crainte d’une nouvelle poussée à lu hausse des taux d’intérêts aux Etats-Unis.

“Tous veulent acheter des dol-

la première page) lars améncains en ce moment, a dit M. Snook. Mais, cette panique n’est pas justifiée. Le dollar ca­nadien se comporte bien vis-à-vis des autres devises étrangères.”

La plupart des économistes es­timent que les taux de l’intérêt sont à la base du comportement du dollar canadien.

DéeiSÊon serrée au conseil rie Sainte-FoyLa piscine Syivie-Bernier sera construite teiie queiie^ Uae majorité de membres du

conseil municipal de Sainte-Foy a décidé hier, par huit voix contre sût, que le projet de piadne SyMe-

pmr Marie CAOUETTSBemier rwtera tel quel h $84 mil* lions, ‘‘une piscine de revenir”, tel que doit fétre un projet en 1965, selon le maire Lavoie.

Même SI Sylvie Bemier a bien dit qu’elle n’avait jamais manqué de piscine pour s’entraîner à Sainte- Foy, rappoitait le conseiller Ca- ngnan. “Elle disait à la télé avoir manqué d’entraîneur à Sainte-Foy, pas de piscine”.

posants; les conseillers Ludger Saint-Pierre, Gilles Cangnan, Gil­les Lavoie et Mme Andrée Bou­cher. Ces conseillem ont demandé de stopper l'hémorragie financière et de ramener les coûts au mon­tant du règlement d'emprunt on- ginal de $4.4 millions.

Le projet a eu plusieurs op- Le maire Lavoie, de son côté, a

déclaré qu’il avait toujours été au courant des dépassements de coûts et qu’il était d'accord avec les améliorations apportées à la piscine au fil des mois. “Autre­ment, a-t-il dit, on nous re­procherait plus tard d’avoir fait une piscine de 1960 au lieu d’une piscine de 1985”,

Exercices des CF-18: pas d’arrangements à Valcartier

On estime que les taux de l’in- térèt se stabiliseront si le pré­sident améncain Ronald Reagan prend des mesures concrètes pour réduire le déficit budgétaire amé­ricain. S’il laisse le déficit crcutre, les économistes pensent que les taux de l’intérêt vont grimper de part et d’autre de la frontière d’ici le milieu de l’année.

Le commandant de la base de brigadier-général Ter-

S Le coini Valcartier, de rence Liston, déclare “qu’il n’y a pas d'arrangement pour futilisation de la base de Valcartier pour les exer­cices des avions CF-18. Je suis commandant de la base, dit-U, donc le premier à le savoir. Jusqu’à pré­sent, personne ne m’a abordé sur ce sujet”.

Il est de tradition au Canada de relever les taux de l’intérêt pa­rallèlement à ceux des Etats-Unis. Quand les taux augmentent chez nos voisins du Sud, il se produit au Canada une fuite de capitaux, ce qui exerce encore plus de pres­sions sur le dollar canadien.

par Claude TESSIER

Une victime de viol recevra $40,000 de son propriétaire

“Mais cela ne me surprendra pas que, dans un avenir lointain ou rapproché, on m’approche pour uti­liser notre base pour les exercices des CF-18. Cela fait de 10 ou 15 ans qu’on utilise Valcartier pour les avions CF-5. Si les CF-18 venaient ici, ce sera pour faire la même chose que font les CF-5, c’est-à-dire des tirs d’exercice avec de l’armement d’entrainement et non de l’ar­mement opérationnel.”

Le commandant Liston commen­tait, hier, l'information voulant que les CF-18 viennent s’entraîner à

Valcartier et reprenait les dé­clarations du commandant de la base de Bagotville où se trouvent les CF-18, le colonel Cari Bertrand. Il a déclaré dans la région que les CF-18 qui seront à l’entrainement au Saguenay et au Lac—Saint-Jean n’auront pas de charges explosives alors que le champ de tir de Val­cartier est un champ de tir stra­tégique où les avions s’exercent en tirant ou larguant des projectiles chargés.

Le commandant de Valcartier a affirmé qu’il n'est pas question qu’on tire des missiles à Valcartier. Un missile est un engin téléguidé. Les CF-5 n’en tirent pas mais tirent des roquettes. Si les CF-18 viennent ici, a dit le commandant Liston, ce sera dans les mêmes conditions que pour les CF-5 qui tirent des ro­quettes sans ogive. Dans le cas des roquettes, il s’agit de petits cy­lindres de métal qui frappent le sol à très haute vitesse. L’étude des dé­bris permet d’évaluer la justesse du tir.

Le commandant de Valcartier a du que sa basse fait 200 km carrés et que toutes les précautions sont prises.

Le bngadier-général Liston n’a pas pu dire si, par exemple, les CF- 18 utiliseront leur canon au cours de leurs exercices. “Je ne suis pa.s un spécialiste de l’air”, a-t-il dit. Questionné sur la distinction que fait son collègue de Bagotville entre un champ de tir académique comme celui qu'on veut implanter au Sa­guenay, et un champ de tir stra­tégique (comme Valcartier, aux veux du commandant de Bagotvil­

le), le général Liston a déclaré que c’est du jargon qu'il ne connaît pa.s de même que ses experts autour de lui. “On s'est gratté la tête ici et cela. nous dit nen”.

Comme est classé alors la base de Valcartier? A son avis, l’histoire de la base de Valcartier montre qu’on y a tiré depuis longtemps avec des- armes réelles, depuis les mortiers d’il y a fort lonpemps jusqu’aux armes antichars. Mais si les CF-18 viennent à Valcartier, ce sera aux conditions faites pour les CF-5, c’est-à-dire sans armement opé­rationnel.

4 OTTAWA (PC) — U Cour suprême d’Ontario a accordé à une \ictime de viol des dommages et intérêts au montant de $40,000, après avoir conclu que le pro­priétaire de l’immeuble d’habitation n’avait pas pris des mesures adéua- tes pour protéger ses locataires.

Le juge Gibson Gray en est venu à la conclusion que .Minto Ma­nagement Ltd n’avait pas averti la lemme âgée de 34 ans. mère d’un garçon de 15 ans. qu’une autre lo­cataire avait été violée par un in­dividu qui disposait d'un passe-par­tout lui donnant accès à tous les appartements du building.

La victime, violée trois mois après

le premier incident survenu en mai 1982, a intenté contre Minto une poursuite de $400,000.

Le magistrat a trouvé que Minto avait fait preuve de négligence en n’exerçant pas une surveillance adéquate des passe-partout en cir­culation, en interdisant aux lo­cataires de poser sur leurs portes des serrures pour une protection additionnelle et pour n'avoir pas tenu compte des recommandations de la Sûreté municipale de Neapean qui, à trois repnses, avait re­commandé à Minto Management Ltd d’installer des serrures plus sé­curitaires aux portes de chacun des appartements du building.

CANETTESlutte actuelle contre la ré­cupération et les inciter à ne plus faire le commerce de la canette.

D'autre part, un groupe de dé­taillants, des représentants de bras­series (Labatt, Moison, O’Keefe), et des embouteilleurs de la région mé­tropolitaine rencontrent au­jourd’hui des représentants du mi­nistère de l'Environnement en vue de voir s’il y a lieu pour l’industne et le commerce d’obtenir les as­surances qu'on recherche. A savoir que si l’industrie acceptait de s’im­pliquer dans la récupération de la canette, elle pourrait compter en

(suite de la première page)être soulagée à partir du mois de juillet 1987.

Ce sur quoi, M. Yvon Godin, dira au SOLEIL, “pour nous, les in­dépendants, nous n’en voulons pas de la canette dans nos magasins une fois qu’elle a été utilisée”.

LA QUOTIDIENNE(tirage du lundi 4 février 1985)

2-5-0 9-7-7-7

Informations 643-8990

A l’hôpital à cause de leur aphrodisiaque93

4 L’enquête policière sur l’in­toxication d’un couple de Sainte- Foy, en fin de semaine, est consi­dérée comme close, ou presque. Il ressort que l’homme et la fem­me, qui ont été traités aux soins intensifs au CHUL, croyaient avoir absorbé un aphrodisiaque quelconque et ils se sont plutêt empoisonnés avec un produit qui n’a pas pu encore être identifié.

Selon le détective John Tardif, de la police de Sainte-Foy, l’hom­me et son amie ne veulent au­cunement collaborer avec les en­quêteurs et il est impossible d’é­tablir s’il s’agit d’un geste ac­

cidentel ou intentionnel.A son arrivée au centre anti­

poison du CHUL, samedi matin, le couple aurait expliqué avoir absorbé ce qu’il croyait être de la cocaine; mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’un produit nocif qui aurait pu leur être fatal. L’hom­me et la femme reposaient hors de danger, hier

L’homme aurait précisé, hier, qu’il ne voulait pas prendre de la cocaine mais ce qui devait être un aphrodisiaque. Et ce produit, mentionne l’enquêteur, même le centre antipoison n’aurait pas encore réussi à l’identifier.

Le Bonhomme Carnaval et la duchesse de Champlain visiteront la rue le jeudi 14 février prochain, entre 17 et 18 heures. Bienvernie à tous!

! IUNE ARTÈRE CQMMkRblÀ'liÈ EN! 1 I

( I

M i 1 M :’ il-':

! •

i I

i • I/ ^ \ V

T.M.C. SPORT BOUTIQUEENR. SUISSE

Venta et réparations su alpin • Flanche à voilede bicyclettes et Equipements et vêtements

souffteuses Service en 24 heures1283, Maguire 1366, Maguire

527-2949 527-0604

VOYAGES GALERIEEN LIBERTE LACERTEConsultants GUIMONT INC.en voyages

1330, Maguire1320, Maguire (2e étage)

688-1813 681-7111

BOUTIQUE LA CLINIQUE VETERINAIRECORDE A LINGE LEOOUX PARADIS INC.

ENR. Or Andrée Ladoux, M.V.

pour dames Dr Luda Paradis, M.V.

1294, Maguire 1398, Maguire681-8452 527-5550

SALON LA BOITEGISELE ENR. A MUSIQUE

Instrumants al1402, Maguire accttsoirat da musique

(2e étage) 1330, Maguire(sous-sol)

527-7570 687-4768

MAISONRICHARD LINTEAU

Vêtements pour femmes et hommes

1400, Maguire

683-7858

8 J

t

SILLERY- MI lilJJ M llihjjh! il

l !

SALONMAGUIRE

Coiffure pour dames

1971, St-Michel(angle Maguire)

527-3063

t f t

LIBRAIRIEVAUGEOIS

1354, Maguire

681-0254

ROSET INC. Alimentation 1368, Maguire

i \

BOUTIQUE DU JOUET EDUCATIF

1302, Maguire

681-5043

CHAZRestaurant-bar

1326, Maguire

687-5533

CENTRE DE LA LENTILLE SILLERY INC.

Les spèdailstes en jumellet. téiesoopes et microscopes

1314, Maguire 687-2939

ENCADREMENTS CHAUFOUR ENR.

1280, Maguire

681-8223

L’ATELIER BOUTIQUE 1408

vitrail: cours Confection • Matériaux

Artisanal

1408, Maguire 681-9511

HELENE GARANT OPTOMÉTRISTE

Examens de la vue Verres de contact

Lunettas1330, Maguire

(2e étage)

687-9451

BOUOUINERIS-CAFE LE MILLE FEUILLE INC.

Livres et cuisine de santé

1996, ch. St-Louis(angle Maguire)

681-4520

PAT RETRO ENR.Le seul spécialiste de la patate maison 50 places Intérieures

1983, St-Michel(angle Maguire)

TABAGIE MAGUIRE INC.

Location cassettes vidéo

2012, ch. St-Louis

527-0172

MAXI-COUPE

CoiffureHommes et femmes

1328, Maguire

683-4507

BIJOUTERIE MARCEL HUOT

Horloger-bl)outler

1426, Maguire

527-3942

RESTAURANTCHEZNICOU

Spécialités Italiennes et françaises

1266, Maguire

687-0834

HUE DES SPECIALISTES... OÙ TOUT THOUVER EN TOUT TEHÉPS”

McCANN LEVESQUE ET MARQUIS INC.

Courtlen, stsuranoesgénérales

1273, Maguire 683-3444

do

Lx

Page 3: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

Québec, Le Soleil, mardi 5 février 1985 A-3

// continuera à prononcer des discours

Rhéaume a terminé sa marche^ GUIm Rhéaume a termiiié

hier sa marche sur la colline par­lementaire de Québec comme il Pavait entreprise il y a 16 jours et-, 285 kilométrés, c’est-à-dire en pré­sence d’une grappe d’une trentaine de sympathisants.

par Léonce GAUDREAUL T

Sa marche pour l’indépendance, entreprise au lendemain de l'his­torique mise en veilleuse par le PQ de son projet indépendantiste, est terminée mais les discours ne le sont pas puisque aujourd’hui mê­me il donne une conférence de presse au parlement en plus d’être reçu à dîner au café parlementaire.

Il compte aussi poursuivre sous de mukiples autres formes (rallyes, etc) cette "caravane de l’in­dépendance” pendant les pro­chaines années.

"Jusqu’à ce que l’indépendance soit proclamée”, commentait Denis Murphy, l’un des trois jeunes qui l’ont accompagné tout au long de son périple, soit au volant du ca­mion-campeur qui le suivait, soit en marchant à ses côtés en portant

le drapeau du Québec comme l’a fait aussi très souvent Bruno Tou- signant.

Ce dernier a 20 ans, tandis que Murphy en a 27. Il a abandonné son poste de piofesseur suppléant pour se joindré au président de la Société Samt-Jean-Baptiste de Montréal à son départ de la mé­tropole. “J’ai décroché une nou­velle job, dit-il, je serai désormais son chauffeur” dans tous les dé­placements qu’il fera pour parler d’indépendance.

Avant de franchir les derniers kilomètres le séparant de la colline parlementaire, Gilles éaume avait attiré quelque 150 personnes à l’u- niversité Laval, à l’occasion d’un débat-midi organisé par les étu­diants de sciences politiques.

En cette Année internationale de la jeunesse, le marcheur a invité les jeunes Québécois à la “révolte pa­cifiste” constante, bien sûr pour l’indépendance mais aussi pour ce qu’elle englobe, c’est-à-dire la cau­se des femmes, celle de l’écologie, du pacifisme, celle aussi de tous les peuples qui luttent ailleurs (Sal- vadoriens Basques, Irlandais, Pa­

lestiniens, etc).Affirmant que la résignation

était un signe de mort pour les individus et les peuples, il a invité les jeunes à (franger, faire du bruit, choquer, à faire la révolution pacifiquement tout en évitant de se faire récupérer par les partis po­litiques.

Son discours improvisé à partir de quelques notes a été cha­leureusement applaudi par l’au­ditoire, même si les quelques rares opposants entendus l’ont qualifié de naïf et de sentimental.

Plus tôt, au cours de la matinée, Gilles Rhéaume avait été reçu par le conseil de bande du Village-des- Hurons, en banlieue de Québec, comme il en avait manifesté le souhait afin de donner son appui à la cause amérindienne, d’autant plus qu’il affirme fièrement avoir du sang indien en lui (abénaki).

Tout en disant bien ne pas se prononcer sur la démarche in­dépendantiste de son visiteur, le grand chef Claude Sioui a rendu hommage à cet “homme d’hon­neur”, qui a d’ailleurs offert la moi­tié de ses pas à la cause amé­rindienne.

Le Seie<(. Gdle* Lofentf

Au cours de la matinée, Gilles Rhéaume a été reçu par le conseil de bande du Village-des-Hurons et par le grand chef Claude Sioui.

I Le marcheur réprime un geste de révolte devant le monument Wolfe

Le Soleil, Giilei Lofond

Le président de la SSJB a vainement tenté de coller l'emblème de la “caravane de l'In­dépendance" sur le socle du monument Wolfe.

^ Il en avait une envie folle mais il s’est retenu. Il faisait trop froid et, de plus, il y avait peut- être trop de monde pour faire un geste de révolte aussi intime.

par Léonce GA UDREA UL T

Mais cette tentation l’habitera sans doute aussi longtemps qu’il n'aura pas satisfait son besoin de signer ainsi son mépns... en faisant ce que l’ancien premier ministre Maunce Duplessis avait fait au-dessus de la frontière

contestée entre le Québec et le Labrador, c’est-à-dire de pisser sur le monument Wolfe.

Jusqu’à hier, il avait été sous la fameuse impression que ce monument en l’honneur du gé­néral anglais, vainqueur des plaines d’Abraham en 1759, était de la responsabilité de la ville de Québec

Ce n’est qu’en s’approchant du monument, éngé à l’endroit où Wolfe a rendu l’âme après avoir vaincu les troupes de Montcalm, que le “marcheur de l’indépendance” Gilles Rhéaume

comprit que l’hommage venait plutôt d’une institution fédérale, la Commission des champs de bataille nationaux.

Après avoir vainement tenté de coller l’emblème de la “ca­ravane de l’indépendance” sur le socle du monument, le président de la Société Sainl-Jean-Baptistc de Montréal a demandé à ceux qui l’accompagnaient pour ces derniers km ainsi qu’à tous les indépendantistes d’utiliser tous les moyens démocratiques non violents (lettres, pétitions, etc.) pour débarrasser la “capitale na­

tionale” de cet emblème qui est selon lui une “insulte et un mé­pris” à l’endroit des Québécois. Pour lui, a-t-il lancé à ses compagnons de route, c’est comme si Hitler avait son mo­nument à Jérusalem, ou Staline à Varsovie.

Quelques minutes plus tard. M. Rhéaume s’arrêtait pour se recueillir devant le monument Montcalm, près du Concorde, et pour demander au gou­vernement québécois de rendre obligatoire l’enseignement de l’histoire nationale dès la pre­

mière année du niveau primaire. “Il est difficile de savoir où l’on va, a lancé M. Rhéaume, si on ne sait pas d’où l’on vient”.

Parlant d’histoire, re­lativement au monument Wolfe, il faut se rappeler que ce sym­bole de la conquête anglaise avait été l’une des premières cibles du mouveent in­dépendantiste naissant, lorsque dans la nuit du 29 mars 1963, la colonne fut réduite en miettes. L’événement est rappelé sur l’u­ne des plaques accrochées à la nouvelle colonne voisinant le Musée du Québec.

Robert Laforce devra modifier le nom d’une clinique^ Le juge Pierre Côté, juge en

chef associé de la cour supérieure, a statué que M. Robert Laforce, un opticien, n’a pas le droit d’utiliser la raison sociale “La clinique Bel- lemare Enr.”, se référant au nom d’un médecin, le Dr Fernand Bel- lemare, ophtalmologiste, en raison de la loi sur les opticiens d’or­donnances.

par Marcel COLLARD

Dans un jugement de 31 pages, déposé la semaine dernière, le juge Côté ordonne au protonotaire de la cour supérieure de radier l’en­registrement de cette raison sociale, donnant ainsi droit à la requête du Dr Bellemare, représenté par Me Louis Huot.

Le juge relate les termes d’un contrat d’association entre MM. Bellemare et Laforce, le 28 mai 1979, sous la raison sociale “Clinique Bel- lemare Enr”. Ayant ouî-dire que le comité de discipline de l’Ordre des

médecins s’apprêtait à faire enquête sur cette association, le Dr Bel­lemare, sous la recommandation de son conseiller juridique du temps, s’entendit avec M. Laforce pour abroger le contrat. M. Laforce sous- loua une partie du local et fit en­registrer la même raison sociale, le 10 mai 1980, produisant une dé­claration signée par le Dr Bellemare l’autorisant à ce faire. Au début de 1982, le Dr Bellemare déménagea au 325 rue du Roi, informant sa clien­tèle du changement d’adresse. M. Laforce conserva le nom et les bu­reaux de la clinique. Deux fois, les requêtes en cour du Dr Bellemare pour faire interdire l’utilisation de son nom, par voie d’injonction, fu­rent rejetées. Il opta pour une re­quête réclamant l’annulation de la raison sociale, soutenant qu’elle était illégale et contre l’ordre public, en vertu de la loi sur les opticiens d’ordonnance et celle sur les dé­clarations des compagnies et so­ciétés.

Le deuxième Oblats.

Le Soleil» Rornold Lovote

incendie mortel à Québec depuis le début de l'année est survenu au 531 des

Une femme meurt dans un incendie

^ Une femme a perdu la vie dans l’in­cendie de son logement au 531 des Oblats, à (^ébec, à 2h hier.

La victime a été identifiée comme étant Mme Marcelle Tremblay-Girard, âgée de 31 ans.

La cause de l’incendie est accidentelle, selon l’enquêteur Jean Lépine, du Commissariat des incendies de la ville de Québec. Le feu a pris naissance dans la chambre occupée par la victime; il serait dû soit à la défectuosité d’un appareil électrique, soit à un mégot de ci­garette. Mme Tremblay-Girard était d’ailleurs une fumeuse, indique l’enquêteur.

L’incendie, qui a nécessité trois alertes, a été maîtrisé en une quinzaine de minutes par les pompiers de Québec. Les dégâts, estimés à environ $25,000, ont été limités à l’ap­partement de la victime.

Il s’agit du deuxième incendie mortel à survenir dans les limites de la ville de Québec depuis le début de l’année, et le troisième dans la région.

L’immeuble où habitait Mme Tremblay- Girard est la propriété de la firme Lépine- Cloutier Ltée.

J’ai pu profiter

d’un grand solde de disques!

Parce que...

ASSOC-IATION G HOSPITALISATION DU QUÉBEC

LA CROIX BLEUEASSOCIATON O HQg

aboanemeat,

^ J

■-ii-Ll—ou ouÉoec

-AAunaix "• — '

SINGERCENTRE DE COUTURE PLACE LAURIER INC.

651-4021

Modèle SINGER 1425

Grande variété de points et motifs

$MALLETTE EN SUPPLEMENT

Modèle SINGER 5522

Bras libre

1$.MALLETTE EN SUPPLÉMENT

MACHINE A COUDRE REMISE A NEUF à partir de

Service, réparation à domicile, estimation gratuite.

PLACE LAURIER - 651-4021

95$

Depuis plus de 25 ans

HEURES O'OUVERTURE

8h30 A 1 Th du lundi au vandradi

Diplômes, certificats...sur plaques métalliques Etampes en caoutchouc Etampes préencrées Sceaux corporatifs Gravure sur plastiqueLogos, signatures sur etampes sceaux et plaques

Esttampes-Raii te' A ; ^198S. avtnue Maufils. OuêtMc. 667-1626

Page 4: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A-4 OuétMC, L« 8oMI. mardi S févriar 19SS

par Loui»0 LEMIEUX

La Cour suprême refuse d’entendre la cause du “couple” Ryel-Tremblay^ La Cour suprême du Canada

vient de donner son dernier mot dans l’affaire Paul Ryel et Nicole Tremblay. Elle refuse d'entendre le couple qui conteste depuis 1981 une décision de la Commission des af­faires sociales. Cette dernière avait décidé d’annuler l’aide sociale de Paul Ryel sous prétexte que sa compaftne, Nicole Tremblay, avait un salaire suffisant pour faire vivTe le couple, qui, sans être marié, vi­vait maritalement, selon les commissaires

De son côté, la cour d'appel du Québec a rejeté la semaine dernière l'appel de Paul RyeL II contestait le jugement de la cour supérieure qui avait entériné la décision de la Commission des affaires sociales.

Le couple avait fait grand bruit en juillet 1981, en occupant durant (rois jours les locauLX de la Commis­sion des droits de la personne pour faire valoir leurs droits. Tremblay et Ryel avaient été reconnus cou­pables d'occupation illégale de bu­reau.

Depuis quatre ans, Paul Ryel et Nicole Tremblay déploient leurs énergies pour convaincre les di­verses instances judiciaires qu’ils ne forment pas un couple puisque “l’entraide qu’ils s’accordent mu­tuellement se réalise dans le cadre d’une association de type commu­nautaire et commercial et ne peut être assimilée à celle que s’ac­cordent les couples mariés”.

La cour d’appel a rejeté leur re­quête, la Cour suprême a refusé de les entendre.

Sentenceréduited’outrage au ' tribunal

Un témoin qui avait refusé de témoigner au procès pour meurtre de son complice, a été condamné pour outrage au tribunal. Le juge

Jean Bienvenue, de la cour su­périeure, avait condamné le témoin récalcitrant à trois ans de pé­nitencier, mais la cour d’appel vient de réduire la sentence à 18 mois. "Nous sommes tous d’avis que la sentence imposée par le premier juge est manifestement excessive", écrivent dans un jugement unanime les juges Tyndale, Chouinard et Rothman.

Tout en tenant compte de la né­cessité de dissuader toute personne de ne pas témoigner au cours d’un procès, les trois juges prennent aus­si en considération le jeune âge de l'accusé et le fait que son refus de témoigner n’a pas empêché la Cou­ronne de faire sa preuve.

HabitatSainte-Foy

La cour supérieure a annulé les accusations portées par la CSST contre la firme Habitat Sainte-Foy

et son administrateur André Bi­lodeau. Les accusations, telles que formulées, sont vagues et in­complètes, estime le juge Camille Bergeron.

Une partie de l’édifice en cons­truction à Sainte-Foy s’est écroulée en aoQt 1983, faisant trois morts. La Commission de santé et sécurité du travail avait porté des accusations, dont viennent d’être libérés Habitat Sainte-Foy et André Bilodeau.

Appel du rôleIl y aura quatre procès aux as­

sises criminelles d’ici mai. Germain Morin, âgé de 29 ans, subira son procès pour le meurtre sans pré­méditation de Jean Bilodeau, le 11 mars. La victime est morte de deux coups de couteau. Le drame est survenu le 7 mai 1984 dans un logement de la côte Sainte-Ge­neviève.

Deux chiropraticiens. Jean et Jo­hanne Couture, subiront leur procès

pour négligence cruninelle le 22 avnL Une cliente est morte à la clinique de jeûne du couple le 11 juillet 1984.

Jean-Marie Vermeite, accusé de fabrication de faux documents pour obtenir un passeport, subira son procès le 29 avril.

Le même jour, débutera le procès pour vol de Jacques Lemieux et Pierre Lessard. Les deux hommes ont volé $4.000 au Cinéma de Pans, le 7 décembre 1984

Renouvellement du mandat de Mme Laporte

Mme Pierre Laporte, épouse de l’ex-ministre libéral, vient de voir son mandat de juge à la cour de la citoyenneté canadienne de Mon­tréal renouvelé pour une période de trois ans. Mme Laporte occupe ce poste depuis 1972.

Le Soleil, Pierre RocheH«>

Nicole Tremblay (ci-haut) et Paul Ryel tentent de convaincre de­puis quatre ans les instances Ju­diciaires que l'entraide qu'ils s'accordent mutuellement ne peut être assimilée à celle qui prévaut chez les couples mariés

T

MÊTËOAU<IOUflO*mN OtMAHIm

_ SEPMLES.^1

Québec. Trois-Rivieres et Drummondville: ge-rie'a'ement ensoleille Ln- njagerrient en fin de pur nee Max 12 a -15 Pre- V. D''dtions 20 pour 100 De- n-ian fj.bie neige

Estrie-Beauce: ensoleille en .-iia'inee Ennuagement en apres-rr.idi f.lax -10 a-

Précipitations 20 f.our ’ jO Derriain faPle neige

Outaouais. Montréal: en SQie'-ie en maîmee Ln nuagernen’ en après-midi Vents devenant modérés r-n apres-rnidi Max -10 a -12 Précipitations 20 pour K .. Cernain. taiPie neige

Saguenay. Mauricie. Ré­serve des Laurentides: ge- ne'a'emen* ensoleille En nuagement en Im de jour­née Ma» -15 a -18 Pre- C P tâtons 20 pour lOÜ De- Tci n ‘aipie ne.ge

Rivière-du-Loup et La

Malbaie: généralement en­soleille Max -12 a-15-De­main: ennuag-jTient

Lac Saint-Jean: gé­néralement ensoleille '.'ax -18 a -21 Demain- en­nuagement SUIVI de faible neige

Rimouski-Matapedia, Sainte-Anne-des-Monts et parc de la Gaspésie: en

. l'iiie avec treguents pas sages nuageux Vents de I ouest diminuant dans la journée Max -15 a -18 Precipitations 20 pour lOO Demain beau

Gaspé-parc Forillon: en­soleille avec passages nua- ieux Vents rnoderes. Max

a -18 Précipitation 10 pc'jr 100 Demain- beau

Baie-Comeau. Sept-lles: généralement ensoleille Ma- ■ -18 a-21 Précipilations 10 pour 100 Derriain: ge- nera'ement ensoleille

SOLEIL

Basse-Côte-Nord-Anti- costi. secteur à l'ouest de Natashquan; ensoleille avec passages nuageux Vents modères Max -18 à -21. Precipitations 10 pour 100 Demain généralement en­soleille.

Secteur de Natashquan et à l'est: ciel variable et possibilité de chutes de nei­ge Vents causant de la pou­drerie Max -18 a-21 Pre­cipitations: 80 peur 100 De­main ciel variable

Pontiac-Gatineau et Liè­vre, Laurentides: ensoleille en niatir.ee Ennuagement en apres-m..di Vents de­venant modérés r.tax -12 a -15 Precipitations- 20 pour 1 CG. Demain, faible neige

Réservoirs Cabonga et Gouin: generalement en­soleille Max : -18 a -21 De­main taiblenege

MARÉES

9A,L-CÛMEAU

CHICOUTIMI

- LL ...U^ ...

QUEBEC,-12

IROIS-RIVIERES

L -12MONT- MAGNY,

MATANE GASPE•

•RiMOUSKl-12

JACKSONVILLE*/

O/ORLANOOX

TREAl

.-10

, THETFORD MINES

SHERBROOKE

.

ÎAMPA

27MIAMI

TEMPÉRATURES(PC) — Temperatures en­

registrées hier dans les prin cipales villes d Amérique du Nord

PREVISIONS MÉTÉOROLOGIQUES

M.ARDII.ever Coucher 07h04 I6h.>4

•MERCREDI l.ever Coucher O'hO.I IShjfi

: dernier quartier 12 fév.

nouvelle lune 19 fév.

premier quartier pleine lune fev.27 fé 6 mars

------ AUJOU RD'HUI-Sept-iles Rimouski Quebec Grondines01h20 H. 2.1 0Ih55 H. ,3 3 nih40 B. .2 n8h45 H. ,3.107h0.T B. .4 07h45 B .7 0f>h25 H. 4.3 16h.30 B. I.O13h3.'’. H. 3.1 I4hl5 H 4.4 I3h25 B. 3 20h55 H. .3.820hl0 B. .2 l20h4.=) B .4 lSh.30 H. 5.4

Sept-jles Rimouski Quebec Grondines02h00 H. 2.2 02h3.î H. 3.5 02h25 B, .2 05h40 B. 1.207h50 B. .2 0sh25 B. .5 07h0D H. 4.6 0<)h30 H. 3.414hl5 H. 3.2 14h45 H. 4.5 14hl5 B. .3 17h25 B, 1.220h50 B. .0 21h20 B. .2 19hl5 H. 5.5 21h35 H. 3,9

MAbbE 0 A'k mA.S“"V—W T

VA3SL 0 A « CHAJD

H-A 't r-AtsSiCS

S'B

Charlotietov(n Edmonton Fredericton. Halifax .Montreal........OttawaQuebec..........HeginaSt-Jean T -NSudbury .TorontoVancouverVictoriaWindsorWinnipegBostonButfaloChicagoDallas.HoustonJacksonvilleLa HavaneLos AngelesMexicoMiamiNassauNouv.-OrleansNew YorkOrlandoSan Francisco

ROUTES

Min. Max—22 —12 —2î —b

f’i^ECiPi'AT Sj

D îHECTiû». OiS VES’S

V'nbiiiti ^ bonn*

Aoi/te

ViHbiht*MtMCW I

Août*rvullt

Août*d*g*Q**

VrtmiHi* Xbonn*Août*

0«9*9*e

W VilibHit*

Août*pBrtw*

ViBibitit*nutt*Août*

0*Q*9*«

VitiWIiR 1 bonn*

Août*•nA*t9**

Vittbtilt*P*» Ht»** I

AouN '•nntigé*

VItfbiltlÉnulleAoût*

Vliibilitébonn*

Août*gi*c** Vf® Vlilbililt

nutl*

Roui*glacM

Les lecteurs du Quebec métropoli­tain peuvent vérifier l’état des rou tes en regardant le canal 14 sur le câble, une production Edimedia.

Selon le relevé du mi­nistère des Transports le 4 février à 16h, les routes de la région de Québec étaient dé­gagées à l’exception de la route 368 et des entrées et sorties qui étaient partiellement dég^ées et la vi­sibilité était bonne. Pour plus de ren­seignements. veuillez composer le numérot 643-6830.

du Caifiaval1(1 litiKirnte MTù' des DOl.IARS ÜL C.AKNAVAI est fiinin{en<iiit dispunHde. Ces pieces Mint frup^ji'es <j

- du Hoidnimine des curndVdls de 1979. I9H0. I9HI et» • •

}----

iP

( finipk'te/ vtitrr r<»llection «*t revivez en souvenir les tiierveilieux mtmienls tju'êvfiqué' ch<K une des eHi«)K*s duiHfidmiiiinel)c>ll.ns ( nrnnieniordtifs 1979. I9H0.I9SI et I9S2 1 Srhmiiii

de 198!» drifts uiM* envi'kippi' de pI<lstl(|Ue 5 5Sr fH' de I9H.5 tlriiis un ♦ crin de pirtstKpie SA l'lie to 5Sr'TK* tie i9Hl drins un ê< fin de pldsti(|ue SA'elit' \2 SI n venit' dans les liiinqut's. t disses pijpuldires et kiosques de vjiivenirs du t xiriutvd)Kiet es ties «innees dnterteures disponibles sur deniunde en dp^H'Idiit ri 691*7110.

\\

de\9

CHEZ M. LESSARDachetez une pony

et vous pouvez la gagner

■ DES ARTISTES TELS QUE: ■L. Bouchard • Edmond Lemoine • H. Labbe

Léo P. Tremblay • M. LeBon • G. Gingras G. Paquet • M. Mauro • Jocelyne P. Boivin • B. Cote Duguay • Bertounesque • Thessa • G. Donaldson

F. Labelle • Y. Bolduc - J.G. Desrosiers • R. Clarke

ün prix de presence sera attribue (un tableau de Duguay d’une valeur de 150 S). Pour cette occasion, le Baron Rouge a le plaisir de vous offrir un menu special.A compter de samedi le 2 février vous pourrez voir ces oeuvres au restaurant le Baron Rouge.

N»cot« G«nots C8*ft«»boufgHYUnORI

6 145*TRANSPORT ET PREPARATION EN

- ■■ A Sçï »

Une nouvelle dimension...k TArt de vivrele BABON SOUSE

350 bout Ste-Anne, Beaupori 667-1355

POUR UNE optez POURL’EXPÉRIENCE, L’HONNÊTETÉ, LE SERVICE,L’ACCUEIL

LESSARD SUR TOUTE LA LIGNEDEPUIS 38 ANS AU SERVICE DES AUTOMOBILISTES QUÉBÉCOIS49 BO'JL. Sl-JOSEPH. QUÉBEC. Oc (418) 623-S471

Toot IMIg» quant A la conduila a» I nttrlbullon du prix de ca concoura pubitctiaire

Paul AIra aoumia A la rAqIa daa lolcne* el couraaa du QuAbac.

Page 5: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

tl

FAITS mVERSIQuébec, Lt SoWI, mardi 5 (évrtar 198S

Automobiliste accusé de négligence criminelle

Lt (oitil Htfit Sl^ttrrtMichel Carrier au momertt où il quitta l'Institut médico-légal après avoir été tenu cri- minellement responsable de la mort d'un piéton. Il n'a pas té­moigné.

Un automobiliste de 21 ans a éU tenu crimineUement res­ponsable de la mort d’un piéton, hier, à l'issue de Penquéte du co­roner que présidait Me Pierre Tra­han à rinsdtut médko-légai de Québec. Dés ce matin, Michel Car­rier, de la rue Pont-Scott, à Québec, devait se présenter au palais de justice pour répondre à une ac­cusation de négligence criminelle.

tejrtM par Lucien LA TULIPPC

Sept témoins ont été interrogés par Me .Marc-André Boulianne, pro­cureur de la Couronne, et par Me ■Michel Roberge, avocat de l’au- tomobiliste. Il a été établi que la tragédie s'était produite sur la Grande-Allée, entre les rues Bour- lamaque et Cartier, vers 20h30 le 8 novembre. .M. Emile Gilbert, âgé de

67 ans. de la rue Aberdeen, se trou­vait près du mibeu de la chaussée lorsqu'il a été happé par l'auto qui cu-culait en direction est

François Lessard, âgé de 24 ans. de Québec, circulait en bicyclette. Il a vu le piéton au centre de la chaussée se faire frapper par l'auto qui s’est immobilisée un peu plus loin sur le trottoir et près d'un arbre.

Les deux autres témoins ont ra­conté que la conduite d'un auto­mobiliste avait attiré leur attention et qu’ils l’avaient suivi pour arriver sur la scène de la tragédie et re­connaître l'auto impliquée Tous deux ont été félicités par le coroner.

M. Yvon Côté, ingénieur en mé­canique de Sillery. a même pu re­lever le numéro de la plaque arrière de l’auto. Comme M. Robert Lau­

rendeau. électricien de Saint-Ré­dempteur, il a vu la Buick en ques­tion zigzaguer à travers les autres autos, freiner brusquement et brû­ler des feux rouges de circulation.

Pour sa part, le pobcier Daniel Auclair a relevé sur les beux de la tragédie des traces de freinage de 38 mètres, dont 14 avant le choc. Il a constaté que .Michel Carrier sem­blait sous l'influence de l'alcool. Le policier Jean-Marie .Martel a pro­cédé à l'alcootest qui a révélé un taux d'alcool de .11 à 2IhlO et de I3à21h30

Après que le pobcier Alain Bour­get eut produit des photos des beux de l'accident, le Dr Richard Authier, piathologiste. a dressé les effets d'un tel taux d'alcool qui peuvent être rencontrés chez un homme de la taille de Michel Carrier, comme la

perte de réflexe, un langage sans terminé en disant qu un tel taux suite, une démarche vacillate et rend un automobiliste inapte à une difficulté de comportement. Il a conduire une voiture

Deux jeunes soupçonnés de vols à Port-Cartier

^ Deux jeunes gens de Port- Cartier devront attendre en prison la suite des procédures judiciaires, nier, Edgar et Richard Vigneault, âgés d’une vingtaine d’années, ont été accuses à Sept-Iles de vol qua­lifié. de vols et d’introduction par effraction.

La police de Port-Cartier précise que les deux frères se seraient m troduits par effraction dans un commerce pour y voler deux haches et des gants. Ensuite les deux jeu­nes gens se seraient rendus dans une autre entreprise dans l'in­tention d'y commettre un second larcin.

L'enquête devait révéler que les deux frères auraient pris par la suite un taxi, vers I h de la nuit samedi, pour se faire conduire sur la “Côte du trois milles”, un chemin en forêt. Rendus à cet endroit, ils auraient menacé M, André Gagnon avec une hache, mais ce dernier a réussi à s'enfuir, leur abandonnant son auto.

Alertés dans une maison du voi­sinage, les policiers de Port-Cartier ont intercepté le taxi à quelques

kilomètres des beux de la présumée agression. Me Jacques Mercier, pro­cureur de la Couronne à Sept-Iles, a laissé entendre que d'autres ac­cusations seraient portées contre les deux détenus.

D'autre part, Noël 1 hériault, âgé de 44 ans, de Port-Cartier, a été accusé, hier, de possession d’une arme à feu dans l'intention de commettre une infraction. Il a pu recouvrer sa liberté provisoire sous plusieurs conditions.

Vers 23h30 vendredi, l'accusé au rait été aperçu sur la rue de la Rivière, à Port-Cartier, par des po­liciers qui l'ont vu jetter un objet dans la neige. L’objet était une ca­rabine .22 avec une balle dans le canon. Sur le suspect, les agents ont également trouvé des balles de mê­me calibre et une cagoule.

Environ une heure avant l'ar­restation du suspect, les policiers de Port-Cartier avaient reçu un appel téléphonique menaçant de mort un citoyen de cette ville et la sur­veillance qui s’en est suivi devait permettre d’intercepter l’accusé.

Mi SA> L 2BONNE NOUVELLE!

.-Js'' .

VOICI LA NOUVEAUTE QUE VOUS ATTENDIEZ!

LA/ ;=(>]: /--f ; JjEST ARRIVÉE:

SUZUKI

Une aubaine à ne pas manquer au taux

d’intérêt le plus bas!VENTE — PIECES — SERVICE DE LOCATION A LONG TERME

BIQUETSUZUKI

50, rue Principale,Saint- Romuald Tél.;839-0059 Sans frais de l’extérieur:

•NC 1(800)463-4589

y;

Wc- . s s .

...ï .4^- -■ , .„

" '

Séminaire de Québec

PLACES DISPONIBLESAnnée scolaire 1985-86

ADMISSION2e, 3e, 4e et 5e SecondairePLACES DISPONIBLES• Inseijnement secondaire Je:.e:d .--'.pit' e t «ter nat pour garpens• dtip fa_uiidt.t 'ntormdt.Que• ^e secondaire cption Sciences s.ien_es .v,-^e ,Jd'e limite terrnars

COLLÉGIAL FILLES ET GARÇONS• i>Cier.Le5 Sw ericejs de i djr.im.sfrd- .e'-e Sciences riunidineb ou d'f’itÿ'^id^ivjut.'

Le Baccalauréat InternationalSimuitaneii'.en! avec le DLC n est pcss-o e d cPtt ■ tames conditions le Bdeca aurea''nternaii ’'.d.

ics r c' .es du dj ■ CUL■ wcnjit.cns d dJinisso Üdte limite tern-idrs

O Les ele.es sont djr,nss.p.eS de leg.i’ie de p cîs i rz L U

vJ

POSSIBILITES D’OBTENIR UNE BOURSE SELON LES BESOINS

22b bénéficiaires en 1984-6'.^Sommes versees 90 OOÜS

Pour tout renseignement commuti.quer u,eLE SERVICE DE L’ADMISSION

Tél.; 692-3981, poste 25 8h30 à 12h - 13h30 à 17h

1, rue de la Fabrique Québec GIR 4R7

X %

y/%

J

\

/I

'x/\.

\\\ \

\

Apres avo/r repare te So/ar Wax tes astronautes de la navette spatiale sepreparenfâ af/Z/ser te Oras manipulateur canadien pou^ remettre le satellite en z'P ^

NOTRE SAVOIR-FAIRE SE SITUE A UN HAUT NIVEAU.Voici comment CAE aide les astronautes de la navette spatiale.CndqiiG fu . ')iic le brj'. inciniciulatGur fabr. UNO au C.in.ui.i rocu( )Ortj un satellite en panne ou in .table uhacun de aos délicats mouvements est commandé par des sys­tèmes électroniques conçus et réalisés par CAL

En fait la participation de CAE a commencé lonrjtemps avant ces prouesses spatiales CAE a conçu et fabriqué un simulateur infor­matisé qui reproduit mattfématiquement l état d apesanteur rognant dans l'espace Cet ins­trument remarquable a fourni aux ingénieurs la majeure [lariie des données utilisées dans la conception tm' isiique dii tjr,is manipulateur canai lien

Tro.s systèmes perfectionnes oe comma- loe a sm axes sont en cours de mise au point pou' la NASA. Un nouveau système permettra de commander le bras manipulateur d'une seuie mam. de façon que I autre main de I astro­naute soit libre pour effectuer d autres tâches Un autre système commandera les manoeu vres générales, tandis qu un troisième commandera les manipulations.

Mais CAE a bien d'autres réalisations a .u: actif Entreprise entièrement canadienne CAE est l un des concepteurs et fabricants ■ '. plus renommés au monde de simulateur- de vol numériques pour l'aviation civile et i. la

t ■■ ■: ' ns .tdife CAE conçoit et orodui! égalé- mot lt des ■ -imuiateurs pour la formation des techniciens de centrales nucléa'res. De plus CAE fabrique des systèmes de contrôle et oe :.aisie des données (SCADA) pour les cen- t'aies nucléaires et à combustibles fossiles, le. ;.oub-stations électriques, la distribution d'électricité, et d autres applications.

Dans tout le Canada diverses compagnies de la CAE sont à la fine pointe de la technique dans des secteurs comme ceux-ci. systèmes aéroportés de détection des anomalies 11 lagnétiques. utilisés pour le repérage des )Ous-marinsen plongée, pieces métalliqueo legeres pour l'industrie automobile, entretien i^eparation et '^evision des avions, fabrication et remise a neu^ de matériel ferroviaire, conceo- ‘ion et fabrication de machines de précision

pour -ijust'eforesbe'ea,-■■ i.-Ueu '’ E'-üourcentagedesonrevti'i. Cm^ .

environ sep' fois plus que la moyenne- nul. ■naledans la 'echercheei le .........................Cet invesîissernen' nourr * u; - j -njio -".j-,.■ iOn d un personnel créateu' e! exj..- ■ ■:resuite des produits d avant-garde i-;: -./- mé.s sur les marchés mondiau '

Élaborer de nouvelles technologie- ue.-n les technologies existantes, tei eJengaw ment qui inspire chacun de nus a'.tn.. '.AL Industries. Ltd bureau 3060. C P 30 Pu^u- Bank Pia^a. Toronto. Ontario V5J AJ t

CCHNOLOGiFCANADlE' 1 FCHE:.LE De MONDt

Page 6: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A-6 Québ«c, L« SoMI. mardi 5 tévnar 1985

SE RIT DU FROID...

33V3de réductionEscomptes200^3,000^

Profitez de notre plan « mise de côté » ou mieux ne payez que la taxe de vente et utilisez notre « plan bancaire »

12 MOIS SANS INTÉRÊTLES INTÉRÊTS DE 12 MOIS VOUS SONT REMBOURSES PAR CHEQUE SUR RÉCEPTION DU PAIEMENT

CETTE OFFRE S’APPLIQUE A TOUS NOS MANTEAUX EN MAGASIN MEME A CEUX DEJA REDUITS

^5 >V'

r U.

«svsir^

4

sur des réelles

valeurs A.

ifW''-

i *■ w

A

r«< é ' i*K

r A

■'•««SW < ' ' ^

i t.-

****iiKK

• Aucun interet pendant 12 mois pour tout client admissible

• 2h de stationnement gratuit• Quantité limitée, tailles

désassorties• Vente au comptoir seulement• Retouche d ajustement gratuit• Garantie d un an avec police

d assurance• Entreposage gratuit la

1'*'» année

l£(Sa/ûtv foiûurrurcs

ROLAMP PORGUES--------------------------------------------^------------------------------------------------------------------------------ LtÉe

mail centre-ville, Québec 529-0077

cutv nottv... cuno créputatiotv!

Page 7: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

1985

II

Québ«c. Lt Sol*ll, mardi 5 téviiar 1985

Saint-Jean-BaptisteA.7

l^s gens décidés à prendre leur sécurité en main

^ Les citoyens de U côte Sainte>Geneviève à Québec sont bien décidés à se prendre en main pour avoir une vie de quartier bien é eux.

textes d»Isabelle JINCHEREAU

Ebranlés par la dégradation de la qualité de vie dans le district Saint-Jean-Baptiste, ils sollicitent dans un premier temps une rencontre avec les porte-parole de la police municipale, dans un climat de collaboration, pour examiner les pos­sibilités d’amélioration de la sécunté dans le secteur, particulièrement dans la côte Sainte- Geneviève.

Ils ont également l'intention de revenir à la charge auprès de la ville pour régler les pro­blèmes de circulation, d'éclairage et de mal­propreté de la côte et des environs. Ces ano­malies avaient d’ailleurs déjà été dénoncées dans une pétition signée par 90 citoyens du quartier en juin 1984 et rapportées dans LE SOLEIL au lendemain du second assassinat perpétré dans la côte en 1985.

Ce plan d’intervention s’inscrit dans une pers­pective globale d’assainissement du quartier Saint-Jean-Baptiste. Selon les citoyens, l’au­tonomie du quartier passe d’abord par l’u- tilisation du policier comme personne-ressource et non comme chien de garde. Ils désirent l’appui des forces de l’ordre pour se donner des moyens de vivre en paix, tout en acquérant une cré­dibilité et songent même à se doter d’un comité de prévention de quartier.

Sept citoyens du secteur ont exposé au SO­LEIL leurs revendications. Il s’agit de Réal Mer­cier, Rémon Blouin, Yves Côté, Winnie Frohn et Sylvie Poulin, citoyens du secteur et de la côte, Jean-Guy Paradis, représentant du Café Ch­rétien, Roger Beaudoin, travailleur au Comité populaire Saint-Jean-Baptiste.On s'interroge

Un sondage effectué il y a un an par le .Mouvement Entraide Faubourg auprès des 6.500 habitants du quartier révélait que 1,000 d’entre eux avaient peur de sortir le soir.

Les épidémies de vols dans les résidences, les assauts en pleine rue, le flânage, le vandalisme dans les environs les inquiétaient. Puis, les quatre meurtres survenus en 15 mois dans cet ar­rondissement n’ont guère redoré le tableau.

Sylvie adore ce coin. Elle ne se serait jamais battue pour un autre quartier que Saint-Jean- Bapliste. Pas question donc de lui soumettre l’argument: “Si vous êtes inquiets, déménagez dans Montcalm.” On a l’impression d’être dans un quartier défavorisé tellement les coins sont sombres, peu sécunlaires; il n’y a pas de parcs, d’arbres, ni d’aires de stationnement”, dit-elle.

Pourtant ce site architectural revit Pro­priétaires et locataires rénovent, transforment, achètent, embellissent et s’y établissent à long terme. “La ville a pourtant tout fait pour attirer les gens au centre-ville en bâtissant des condo­miniums aux abords de la Saint-Charles et en détournant un boulevard- Nous avons droit à la quiétude et ne voulons pas devenir une banlieue, encore moins un boulevard. Sans fermer la rue, y'a des choses à faire”, expliquent Yves, Roger et Rémon.

Comme par exemple organiser des patrouilles policières bien visibles, donc à pied, développer la complicité entre voisins par la création de coo-

Autras textas an paga A-8pérative et entraide, attirer les travailleurs so­ciaux pour freiner la délinquance, atténuer le flânage, incitateur à d’autres délits comme la prostitution, vérifier les expériences vécues par d’autres regroupements.

Au niveau logistique, on suggère l’amélioration de l’éclairage aux abords des zones d’autobus, l’aménagement d’une lumière pour piétons dans la côte d’Abraham, l’inversion du trafic dans la côte, la disparition des taudis et un nettoyage de la rue, encombrée de poubelles sorties trop tôt.

“Moins je verrai la police et les autorités municipales dans le quartier, mieux je serai. Ce qu’on veut surtout, c’est une meilleure coo­pération entre citoyens et constables, des conseils préventifs et un suivi à notre plan d’action", conclut Yves.

PJ- 4

>

‘I**"

te:te

■■«I

; <

%

/

Le Soleil. Jeon Morte ViMeneuw

"Les policiers ont le pouvoir d'agir puisque les choses ont déjà change dans le quartier", expliquent Winnie Frohn. Sylvie Poulin, Réal Mercier, Rémon Blouin, Yves Côté, Jean-Guy Paradis et Roger Beaudoin

La présence de policiers rassure les citoyens de la côte Sainte-Geneviève

4 L’arrestation d’un premier suspect concernant le deuxième meurtre de l’année dans la côte Sainte-Ge­neviève a rassuré les habitants. Tout comme le dé­ploiement de nouvelles forces policières dans le secteur et leur rapidité d’action les a tranquillisés.

“On s’est dit: on peut sortir; c’est pas un fou qui se promène. L’affaire Desrochers est liée à des relations personnelles, circonscrites. On a moins peur que n’im­porte qui soit attaqué”, dit Sylvie.

“Un soir, raconte Rémon, j’attendais un taxi sur le trottoir. Une patrouille est passée deux fois devant moi, en m’examinant. Quant à Réal, il montait la côte l’autre jour pour aller à une réunion lorsqu’il a aperçu des flâneurs. Il a appelé la police. Cinq minutes après, les constables arrivaient. Avant, c’était long.”

“J’espère que les agents en civil affectés à la sur­veillance du secteur ne seront pas confondus avec les

flâneurs”, lance-t-il en riant. Néanmoins, le groupe sou­haite être pris plus au sérieux lorsqu’il signale quelque chose de louche.

“On veut connaître les critères d’établissement d’une plainte è la centrale de police. Sylvie a déjà vu des gens suspects préparer un vol; elle n’a pas téléphoné, sûre souligne-t-il.

Personne ne s’en cache. La vague de violence dans la zone de la côte a éclaboussé la réputation du quartier. Ainsi, l’administrateur du 722, Sainte-Geneviève, Claude Lord, ne se gêne pas pour signaler la défection de 5 des 23 locataires de l’immeuble Saint-Denis. “Depuis le dernier meurtre, les propriétaires ne sont pas revenus ici Lorsque des citoyens intéressés se pointent, et qu’ils apprennent les événements, ils s’en vont”. Pourtant, l’histoire dit bien qu’il s’agissait d’un règlement de compte personnel”, dit- il

M. Lord a invité ses pensionnaires à être plus eu- conspects dans leurs relations, d’autant plus qu’il a dé|à dû mettre à la porte une des victimes de meurtre en I9M Il croit également que l’insalubrité de certains édifices de la côte jure avec la nouvelle vocation du quartier.

Mais il refuse de relier le problème de la délinquance et de la violence au fait que le milieu abnte des gais, tels que l’ont souligné certains médias “Les homosexuels sont généralement des personnes qui vivent bien. Leurs up partements sont impeccables. Ce sont plutôt les voyous qui les recherchent”, explique-t-il

“C’est vrai que le quartier accueille des marginaux errants. Mais il ne faut pas les renier C’est le milieu dos bars qui attire les crapules, pas les gais. Si c’était des femmes qui habitaient majoritairement le quartier, on vivrait d’autres ennuis. 11 ne faut pas créer de ghettos”, insistent les citoyens, en entrevue.

SPÉCIAUX EN VIOUÊUB JUSOU AU SFEVRlÊR 1985

MARCELLESPÉCIAUX!

Crème nettoyante 400 mi valeur 8,59 spéc. 6,89Lotion rafraîchissante 450ml valeur 6,79 spéc. 5^59

Crème de nuit ultra riche valeur 6,99 spéc, 5^49

Uf'U>fK»s

MATCHABELLIOFFRE PRIME!

Avec votre prochain achat de produits Matchabelli pour

hommes, recevez gratuitement un savon

de toilette 130gd’une valeur de 7,75

MONSIEUR MUSKde HoubigantBONI SUPER-ÉPARGNEObtenez un savon parfumé 70gGRATUITavec l’achat d’une lotion après- rasage ou d'une cologne à prix exceptionnel de^ ÇÇ l’unité

REVLON« Le monde fabuleux de custom eyes»A partir des 35 couleurs offertes, agencez votre propre leu de couleurs

boîtier triple 3,79 boîtier double 3,39 pastille de couleurs

2,39■'m.

Québec • Pt.lCP I Ipiir de l. vS• Carrp.tour Les Saules• ZU90 boul Ste Anne• '455 chemin Sie l oy

Ste-Foy • Pl.icf fJes ÜiMtro Bourgeois"N

Charlesbourg • 8940 boni Henri Bourassa

'adeipiiF séduimti

i.

Page 8: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A-8 Ouét>«c. Lt SoMI, mardi S tévriar 1985

Problème de circulationMorency ne voit pas de solution magique

L’offre bien spéciale

signé:Centre de conditionnement

Nautiltis’Les Centres de conditionnement Ndutilus. Coke Dicte* et Jdouhar vous font une offre vraiment trCs spéciale' Prenez un premier abon­nement dun an. au prix courant, dans l yn ou I autre des quatorze Centres de conditionnement Nautilus„et vous recevrez gratuitement un magnifique survCtemenf. Cette Qfîre spéciale est en vigueur jus­qu au 15 février 1985 (ou jusqu a epuisemerit des stocks).

..iî ; îv” -...r ;ec:.et.û ?•"< -‘«ay :# C c. s .‘êr .. 't

J*, c"'* 4WI J V 'c a^

Essai gratuit sur rsiidaz-vous

Centredeconditionnement

NautilusPAAC SAMUEL HOLLAND

Pd'C Sj't ue •"*o.'i7-2brfCLUB DE TENNIS AVANT4GE'^oO Bouvier

CLUB LEBOURGNEUfües G'iij

^ Le coosetUer Jean-Paul Morency est fonnet: U n’y a pas de solution magique au proMème de circulation dans la c6te Sainte-Geneviève, ni même dans le quartier Saint-Jean-Bapdstc ou ailleurs. Toutefois, les plans èublis par le service de circulation et transport de la ville de Québec demeurent toujours dis­cutables.

ISJrtM (f’/sate/to JINCHEREAU

“Il ne faut pas se compter d'histoire. Les quelque 70,000 voitures qui entrent chaque matin dans la capitale ont besoin de voie d'accès à la haute ville. Il faut donc équilibrer les voies à sens unique. La côte Sainte-Geneviève est une rue de transit, avec ses inconvénients. Modifier son axe nord-sud ou tout au moins l’essayer équivaut à chambarder le plan global de circulation d'une zone, ce qui fera d’autres mécontents”, dit-il.

Précisant que les demandes des si­gnataires de la pétition de la côte ont été satisfaites à 80 pour 100, il explique que le plan d'interdiction de virage à droite aux heures de pointe dans la côte a dû être interrompu, à la suite des pressions des habitants du quartier, excédés des détours imposés. A son avis, l’expérience

menée l’été dernier dans la rue Bou­gainville, fermée aux voitures quituni les plaines d’Abraham, a démontré que le problème, loin d’être réglé, éuit plutôt déplacé. “Les gens empruntaient d’au­tres rues”.

Selon lut le problème de la côte Sain­te-Geneviève ne peut pas empirer. Des solutions artificieUes, comme les limites de vitesse peuvent freiner les accidents. S’il est vrai que le plan de circulation de Saint-Jean-Baptiste n’a pas été soumis en consultation, il a néanmoins fait l’ob­jet d’une soirée d'information. “Il faut partir de quelque chose avant de sonder l’opmion’’

M. Morency se dit toutefois conscient des “trous noirs" de certaines rues de Québec. Même que les besoins pressants de lampadaires pourront être satisfaits dès que l’inventaire du réseau d’éclaira­ge, récemment acquis par la ville, sera complété. Quant au problème de la pro­preté de la chaussé, il passe par la coopération des citoyens à la politique de ramassage des ordures. “Il y a des gens qui sortent leurs vidanges la nuit et les laissent chez le voisin, trois jours à l’avance, pour ne pas être pris sur le fait”, raconte-t-il.

La prolifération des espaces verts et des arbres, elle, dépend de la géographie du quartier. “On est ouvert aux endroits potentiels. On a déjà créé le parc Ber- thelot et aménagé un coin dans la rue Richebeu. On ne fait pas de différence entre les arrondissements. Mais ü est plus facile de contenter quelqu’un dans la rue Casot que dans la rue Lavigueur. Tout dépend aussi à qui appartient le terrain convoité”.

La question du vieillissement et de l'insalubrité des maisons reste aussi le lot des quartiers pittoresques comme Samt-Jean-Baptiste Le conseiller in­dique que toutes les demeures ne peu­vent être inspectées puisque les travaux de réparation ne sont pas tous déclarés Et certains propriétaires ne peuvent être rejoints. Le» coopératives semble bien­venues dans le décor puisque la ville n'a pas hésité à modifier un règlement pour rendre admissibles à des octrois deux coops d’habitations.

Enfin, le conseiller invite les citoyens à multiplier es comités de prévention de quartier pour accentuer l’entraide.

“J’ai eu un commerce durant 27 ans dans Saint-Sacrement. Je sais ce que coûte l’indifférence des habiunts envers la vie de leur quartier”, conclut-il.

Le rôle des policiers est méconnu des gens du quartier

^ Le rôle des policiers est méconnu. Le phénomène prend toute sa dimension lorsque surviennent une série d’é­vénements tragiques comme ceux du secteur de la côte Sainte-Geneviève.

Ainsi, les gens du quartier n’ont guère aperçu les huit ou dix policiers en civil qui patrouillaient la côte certains soirs, au lendemain des drames. Pas plus qu’ils ne savent que 35 personnes ont été interrogées jusqu’à présent relativement au premier assassinat survenu dans la côte en 1985, et non encore élucidé. Les policiers bavardent peu sur les re­cherches menées par deux enquêteurs mais on ne peut pas dire qu’ils piétinent Quant aux trois autres meurtres sur­venus en 15 mois dans la côte, ils cons­tituent une affaire classée.

Ces affirmations, c'est l’inspecteur Brian Pickford de la police de Québec qui les émet. Responsable des relations publiques et de la section prévention, il précise que le service avait déjà décidé

d’organiser une rencontre avec les res­ponsables des organismes du quartier Saint-Jean-Baptiste le 18 février en soi­rée, à la centrale du parc Victoria, avant même d’avoir pns connaissance de la missive expédiée par les citoyens.

“Ma section veut accentuer les re­lations communautaires. Dans Saint- Jean-Baptiste, on veut savoir ce que les gens veulent pour améliorer leur qualité de vie, les voir en chair et en os et leur dire quels sont les moyens dont on dispose, quitte à y monter des opérations spéciales”, explique l’inspecteur, qui se dit prêt à les aider à bàlir un groupe de prévention de quartier et à tenir d’autres assemblées.

Selon lui, il y a des choses que les habitants de la côte ne sont pas obligés d’endurer. Il sait fort bien, par exemple que le flânage et la prostitution y sont rapportés mais qu’il y a aussi des limites à l’intervention policière.” La loi exige certaines preuves; même si je fais passer

22 voitures devant un foyer, on ne voit pas ce qui se passe à l’inténeur. Et puis, souvent, onne fait que déplacer le pro­blème, on ne le règle pas”, dit-il.

Quant aux relations établies par les médias, voulant que les milieux ho­mosexuels. comme ceu.x de la haute ville, soient liés à la prolifération de la violence, elles s’appuient sur des faits, selon lui. Ainsi, les enquêtes policières ont depuis longtemps démontré que cet entourage est propice aux cnmes. L’en- grenage-jeune-chômeur-prostitution-dr ogue-prend alors le dessus.

Dans le dossier controversé de la côte Sainte-Geneviève, la police a augmenté la fréquence du passage des patrouilles visuelles et interdit tout flànage. tout comme elle a surveillé les bars. Prêts à décrire l’expérience véçue avec le re­groupement de Limoilou. les policiers espèrent surtout favoriser l’autonomie des futures associations et par le fait même, leur survie.

•'t

Dernière étape vers lacquisition de cette voiture abordable, économique et performante.

Lessai routier.Depuis des années, la Mazda GLC s'est acquis la réputation d'être une voiture performante et d’un prix abordable. Ce qui vaut mieux que de se bâtir une réputa­tion uniquement sur le prix.

C'est pourquoi, dés que vous vous glissez au volant d'une CLC, vous éprouvez un sc-ntiment de confiance que ne donnent pas certaines des prétendues voitures écono­miques actuelles

Démarrez, et le raffinement de son système de traction avant vous prouve que

cette voiture est conçue pour faciliter la tâche du conducteur. Sentiment encore rehaussé par le comportement unique de la suspension arriére

indépendante brevetée de la CLC. La même sus- pi'Hsion qui contribue à faire de la Mazda o2o la routière de classe internationale que l'on sait.

Est-ce le tait que la CLC s'est vendue à plus d'un million d exemplaires dans le monde entier? Ou qu elle est issue du même génie novateur qui a donné naissance à la légendaire KX-7? Quelle qu'en soit la raison, la Mazda CLC impose sa qualité d une façon unique parmi les voitures économiques actuelles. Une fois que vous 1 aurez essayée, rien ne pourra plus vous séparer de cette merveilleuse petite routière, la CLC

MAZDA DEFINIT IFS NORMES

QuébecChatel Automobiles Ltée 13.50 rue Bouvier 628-63.36

MataneGarage Marcel Villeneuve Inc. 1780, rue du Phare ouest .562 0245

Ste-FoyJacques Girard Automobiles Inc.656, Graham-Bell687-0753

PintendreA. Lachance Automobile Inc. 529, route Kennedy 837-8897

Thetford-MinesCentre de L'Auto Amiante Inc.410, fxiul Smith sud338 46!M

St-Patnce-de-Bcaunvagc Automobiles M. Blais 462. rue Principale .596-2124

II

Page 9: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

OuétMC, SoMI, mardi S févriar 1985

fIjn

I)

i

p»r Torn FRECHETTE

Causeries

Croix-RougeUne collecte de sang au bénéfice de la Croix-

Rouge aura lieu demain de 15h à 17h et de 19h à 21 h, au centre communautaire de Saint-Romuald de Porlneuf.

ExcursionUne excursion de ski de fond à Valcartier sera

tenue demain. Le départ sera à 9h, au centre sportif de Sainte-Foy. Réservation aujourd’hui entre 9h et 12h: 637-4487.

LocatairesLe Groupement des locataires du Québec mé­

tropolitain donne des renseignements utiles aux locataires les mardis, mercredis et jeudis après- midi. au 593, 2e Avenue à Limoilou. Ren­seignements: Denis Cusson à 523-6177

PrièresUne session de prières et de partages sera

tenue les 6, 13, 20 et 27 fésrier à 20h, à régii.se \otre-Dame-de-la-Recou\Tance, 260 avenue Bé­langer à Vanier. Détails: 842-8348.

Réunions• Le club Lions Laurentien tiendra une réu­

nion d’information sur l’implantation d’un club à Beauport, demain à 19h30, à la Caisse populaire de Beauport, 727 avenue Royale. Détails; 628- 8808 ou 687-4313.

• La réunion des Ami-e-s de la Terre aura lieu demain à 19h30, au 112 rue de la Salle. 11 y sera question des objectifs des stagiaires et de la structuration des comités. Détails: 658-7340.

SexualitéUne session sur la sexualité, l’école et la famille

sera tenue pour les parents d’enfants de 9 ans et plus à partir de demain, à la Maison de la famille. ."»95. 2e .Avenue. Inscriptions; 529-0263.

SpectacleAndré-Philippe Gagnon donnera un .spectacle

d'imitation au profit du comité étudiant de l'école secondaire Le Campus à Sainte-Foy, demain à 20h, à la salle Albert-Roasseau de Sainte-Foy. Renseignements: 636-6860 ou 681-4002.

SymphonieL’Association La Giroflée présentera en

concert l’Orchestre symphonique de Québec ce soir à 20h, à la polyvalente de Charlesl^iurg. 800 place Sorbonne. Réservation et détails: 627-2308.

Tour de FranceLe Club littéraire de C’harlestwurg tiendra une

séance d'information sur le “Tour de France littéraire" ce soir à I9h30. au sous-.sol de la bibliothèque minicipale, 3420-A avenue Villa- Saint-Vincent. Entrée libre. Renseignements: 628-2307.

CancerLa Société canadienne du cancer tiendra une

réunion d'information ce soir à 20h, à l'As- surance-vie Desjardins, 200 avenue des Commandeurs à Ijévis.

Vestiairel e Vestiaire .Saint-Sacrement au 13.30-A che­

min Sainte-Foy ouvrira ses portes aujourd’hui, demain et jeudi de I3h à I7h pour une dis­tribution gratuite de linge d'hiver.

lEBEC ET LES REGIONSBMeuÊTtre de Mgr Lemieux

KeeUe subira son procès à Montréal

A-8

L’art du Québec au 20e siècle est au pro­gramme des ateliers-rencontres du Musée du Québec qui auront lieu les 6, 13 et 20 février de 19h à 21h ou les 9,16 et 23 février de lOh à 12h ou de 14h à 16h. Renseignements et inscriptions; 643-4103.

O Jean-Claude Lasserre traitera le sujet “Le Québec et le Saint-Laurent” demain à 14h, au pavillon Savard de l’université LavaL

O Le centre Eckankar de Québec tiendra une soirée d’information sur le thème: “L’âme, le vrai moi” demain à 18h30, à la salle 5193 du pavillon De Koninck à l’université Laval. L’entrée sera libre. Détails: 622-3920.

O Le professeur Jacques Chalifoux parlera de la polyandrie africaine, soit des femmes à plu- siem maris des hauts plateaux du Nigeria, de­main à 20h, au collège des Jésuites, 1150 bou­levard Saint-Cyrille ouest Renseignements: 523- 0426.

O La psychologie .Maria-R. Robichaud traitera de la vie de couple et de la communication demain à 20h, au Centre des ressources psy­chologiques de Québec, 915 boulevard Saint- Cyrille ouest (suite 207). L’entrée sera gratuite. Détails: 683-9167• Nicole Dubé-Bélanger définira une phar­

macie familiale à la réunion de l’Association des familles monoparentales de Saint-Romuald, de­main à 19h30, au centre communautaire, 155 rue du Sault Renseignements: 839-7137 ou 833-1370.• Un débat-causerie sur le sujet: “Ho­

mosexualité et normalité” sera tenu demain à 12h. au local 2F du pavillon De Koninck à l’université Laval.• Lise Roy informera les femmes qui veulent

retourner sur le marché du travail à la rencontre du groupe Loisirs au féminin, demain à 13h30, au chaJet des loisirs Notre-Dame-de-Foy. Détails: 658-7489.

g MONTMAGNY — Larry Keeble, qui est soupçonné d’avoir assassiné Mgr Augustin Le­mieux, à Lac-Trois-Saumons, l’été dernier, subira son procès à Montréal, où U sera plus facile de former un Jury anglophone.

par Gith» PEPINLe juge Louis Doiron, de la cour supérieure,

siégeant hier matin à Montmagny, a accepté une requête en changement de venue, présentée par l’avocat de la défense, Me Alain Morand, qui désirait en effet que la cause soit entendue devant des jurés comprenant bien l’anglais; ce qui devrait être plus facile à trouver dans le district judiciaire de Montréal, a reconnu le juge.

Ce ne sera pas avant le 4 mars que la date du procès sera déterminée.

Au palais de justice de Montmagny, le terme

annuel des assises fut ainsi d’une durée ex­ceptionnelle brève. Car le dossier de Keeble était le seul qui avait été inscrit au rAle.

Larry Keeble est toujours sous les verrous. Il est onginaire de Granby, semble-t-il, bien que son dossier judiciaire mentionne adresse inconnue. Sa date de naiss^mce est le 21 juin 1960.

Il y a une quinzaine de jours, quelque 10 personnes, notamment des policiers, avaient té­moigné à Montmagny, alors que le juge Louis Carrier présidait l’enquête préliminaire et in­terdisait la publication de ces témoignages.

Mgr Lemieux a été abattu de plusieurs coups de couteau, le 27 août, dans une petite maison qui lui servait de presbytère. Les policiers ont arrêté le présumé assassin dans la même journée, après avoir trouvé Keeble au volant de l’au­tomobile du prêtre, à Sainte-Perpétue.

Maison incendiée à Rivière-Bieuee EJne défectuosité électrique semble â l’o­

rigine de l’incendie qui a considérablement en­dommagé, samedi soir, la maison et l’épicerie de M. Auguste Hallé, situées en plein centre du village de Rivière-Bleue, dans le Témiscouata.

M. et Mme Hallé étaient sortis et les enfants étaient seuls. Vers 20h. un oncle, M. Roger Ouellet, est arrêté pour s’acheter des cigarettes. Il s’est rendu dans l’épicerie qui était fermée et il a décelé une odeur de fumée. Toutes les per­sonnes ont pu s’échapper et, à l’arrivée des pompiers, le feu avait pris de l’ampleur. Bien que restés debout, les bâtiments, l’épicerie étant ad­

jacente à la maison, ont subi des dommages considérables qui pourraient atteindre $50,000. La Sûreté du Québ^ a ouvert une enquête.

DécédéeD’autre part, une collision survenue à Sainte-

Foy a eu des suites funestes. Mme Gisèle Mi- chaud, âgée de 64 ans et domiciliée sur la rue Colbert, à Sainte-Foy, a succombé à ses bles­sures, en fin de semaine. L’accident avait eu lieu, jeudi matin, au croisement des rues Jean-Dequen et Jean-Brillant. La police de Sainte-Foy fait enquête pour le coroner

Campagne de souscriptionL'ouverture de la campagne de souscription en faveur de la Fondation des maladies du coeur du Québec, section de Beauce-Sud, aura lieu ce soir, à l’occasion du souper du joueur du iffols des Nordiques de Québec, au restaurant “Chez Ar­mand", à Saint-Georges-Ouest La sollicitation auprès des noms spéciaux (commerces et industries) est prévue pour jeudi et dés le lendemain ce sera le “Défi du coeur" avec Jean-Charles Grave! et Simon Roy, au palais des sports, dans le cadre d'un match de hockey des Condors. La sollicitation de porte à porte dans chacune des paroisses de Beauce-Sud se fera les 4 et S mai. Le tout se clôturera par le “Circuit du coeur”, urw randonnée f^ur les cyclistes, joggeurs ou marcheurs, qui se tiendra à Saint-Georges, le dimanche 5 mai. De gauche à droite. MM. Carol Poulin, coordonnateur, Jean-Charles Gravel, pré­sident honoraire et Henri Carrier, président de cette campagne de souscription.

VOUS RENOUVELEZ VOTRE HYPOTHEQUE?Pour répondre au grand nombre de ceux qui désirent toujours transférer leur hypothèque' à la Banque Royale, nous prolongeons notre offre qui,

pour 85$, incluant tous nos frais, vous permet encore de profiter des avantages de notre programme.

Tàux d’intérêt concurrentiels ... Et en plus:Nous vous oiïrons des taux d’intérêt fixes ou variables...comme ça, vous pouvez choisir ce qui vous convient le mieux.

Paiements anticipés, sans fraisPour vous permettre de rembourser votre hypothèque plus tôt, vous êtes autorisé à payer jusqu’à 10% du montant initial de votre hypothèque tous les douze mois. Si vous le préférez, \’ous pouv’ez aussi augmenter \’os mensualités de 10%, à chaque année.

Assurance-vie collective peu coûteusePour quelques cents par jour, vous protégez votre investissement. Nous sommes les seuls à vous offrir une telle protection, à si bon compte.

Renseignez-vous sur nos prêts hypothécaires auprès d’un préposé dans n’importe quelle des succursales

de la Banque Royale.

LE NOUVEAU PLAN DE PROTECTION CONTRE LA HAUSSE DES TAUX HYPOTHECAIRES

C'est simple comme bonjour et ça ne vous coûte pas gran(j-chose. Ce plan vous met à l’abri des hausses soudaines des taux d’intérêt.

Voici comment ça fonctionne:Si vous anticipez une augmentation des taux d’intérêt, vous pouvez venir nous voir au cours des six mois précédant l’échéance de votre renouvellement d’hypothèque et «geler>' \’otre nouveau taux et conséquemment, vos paiements mensuels.

dans k’> province> de 1 •V’-antiqu*’ ”i ^3n^ r le" ire- a iJ dcciMon de .J Uinwjue Rev’u e

..'ic U . .\ J..V.. .Jj Ni'rJ Ooe>: Lj duT’.*'

.:>t r<-

BANQUE ROYALE

Page 10: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A.10lOUtBEC ET LES REGIONS! Québ«c, L« SoMI, mardi S févriar 198S

Un projet de près de $30 millions

L’usine d’épuration irait à Saint-David^ LEVIS — Le meilleur em-

pUcement pour construire une usine d’épuration des eaux usées pour Létis, Lauzon, Saint-David et Pintendre est situé au sud de rautoroute 20 et à Test de la route des Iles, à Saint-David. La construction de l’usine coûterait $29.4 millions et son fonc­tionnement $1.15 million par an­née.

par André FORGUES du bureau du Soleil

La ville de Saint-David soutient qu'elle ne peut assumer les coûts que représente l'usine d'épuration.

Si ces données sont clairement établies dans les extraits du condensé du rapport d'experts rendus publics hier par la Régie intermunicipalc d'assainissement de PointedLévy (RI APL), la suite des événements n'est pas pré­visible pour autant dans ce dos­sier.

Les représentants des quatre municipalités concernés n'é- taient unanimes que sur trois points, hier: 1- ils ont bien reçu le rapport; 2- ils en ont pris connaissance; 3- ils convo­quaient la presse pour en rendre publiques les conclusions.

En acceptent-ils les re­commandations? Oui, disent le maire de Pintendre, M. Gilles Dussault, et le conseiller re­présentant la ville de Lévis, M.

Florent Gauthier. Oui et non, répond le maire de Saint-David. M. André Camer, qui approuve le chou de l'emplacement, re­connaît que les coûts établis sont les moindres possibles mais qui soutient aussi que sa mu­nicipalité ne peut l« assumer.

Le président de la RIAPL et maire de Lauzon, M. Laurent Samson, laisse pour sa part tou­tes les portes ouvertes: soit ap­pliquer la recommandation d» experts, soit construire l'usine près du fleuve pour éviter les coûts de pompage, même si cela peut impliquer des problèmes en­vironnementaux. soit encore que Lauzon se dissocie des trois au­tres municipalités pour ériger sa propre usine.

Le partage des coûtsM. Samson ne cache pas que le

mode de répartition des coûts est une question très importante pour lui. "C’est une question de principe”, dit-il en expliquant préférer la formule selon laquelle les coûts en infrastructures sont partagés entre les municipalités en proportion de leur potentiel fiscal et les coûts de traitement selon le débit des eaux usées provenant de chaque ville.

Admettant que cette formule serait aassi la meilleure pour sa

municipalité, le maire de Pin­tendre ajoute être quand même disposé i accepter la proposition de la ville de Lévis, soit celle de la répartition globale.

Selon cette dernière méthode, c'est $170 d'augmentation de ta­xes qu'aurait à supporter le pro­priétaire d'une maison uni­familiale évaluée à $50,000 à Saint-David, illustre le maire Carrier pour justifier la décision de son conseil municipal de se retirer officiellement de la RIAPL.. tout en continuant pour le moment de participer aux dis­cussions.

A Lauzon, dit le maire Sam- son, c’est une augmentation de 10 pour 100 du budget municipal de $7 millions qui surviendrait selon la répartition globale des coûts. La taxe foncière étant ac­tuellement de $2.35 du $100 d’é­valuation, dit M. Sam'.on, il fau­drait ajouter 23 livres sur le dos de ceux qui en supportemt déjà 235 de peine et de misère, ce qui ne manquerait pas de les écraser.

M. Gauthier explique qu’à Lé­vis c’est environ $105 de plus qu’aurait à payer chaque année le propriétaire d’une maison éva­luée à $50,000 quand l’usine en­trerait en action, en 1990. Il est aussi possible, quand on en sera rendu là, dit M. Gauthier, que

Lévis décide d’imposer une taxe par logement, comme c’est le cas pour les déchets, plutôt que d’ac- croltre la taxe fbncière.

Le conseiller municipal sou­ligne cependant que l'épuration est une responsabilité mu­nicipale, que les villes n’ont pas le chou, qu’à trop attendre on risque de manquer le train des subventions gouvernementales et que déjà les Lévisiens paient chaque année leur part d’un tuyau, l’égout collecteur ré­gional, qui ne servira pas avant que l’usine d’épuration ne soit construite.

L’échéance fuée au pro­gramme de subventions pour l’é­puration des eaux par le mi­nistère de l’Environnement du Québec: le 1er avril 1986, et l’in­térêt porté par Lévis notamment à un autre programme du mi­nistère, le programme Berge Neuves sur la mise en valeur des rives et lits des lacs et cours d’eau, programme dont ne peu­vent profiter les villes qui ne participent pas à l’opération d’é­puration dfô eaux, poussent les municipalités de la Rive-Sud à poursuivre les discussions.

Les données techniques étant maintenant connues, le débat sur la facture et son partage prend toute la place.

Sainte-Foy accorde le contrat

Travaux d’aqueduc au domaine “Les Sources’’^ Malgré une vive opposition de

la part de certains membres, le conseil municipal de Sainte-Foy a accordé hier soir à la compagnie Les Jardins du Bon Pasteur les travaux de réseaux d’aqueduc et d’égout qui permettront la mise en chantier de la deuxième phase du dé­veloppement domiciliaire “Les .Sources”.

par Marie CAQUETTE

La municipalité empruntera $762,000 pour l’exécution de ces travaux et puisera $915,000 dans ses coffres pour financer le chantier. .Selon le règlement municipal, le promoteur remboursera une somme de $852,000, dans l'année qui suivra la fin des travaux.

Cette décision du conseil n’est rien de moins qu’aberrante pour deux des conseillers les plus actifs de Sainte-Foy, Mme Andrée Bou­cher, chef d’Action Sainte-Foy, et M. Gilles Carignan, candidat dé­claré à la mairie.

Selon le conseiller Cangnan, il y a assez de terrains à construire, pour­vus d’aqueduc et d’égout, à Sainte- Foy, pour loger 30,000 nouveaux

logements, .selon des estimations préparées par la municipalité elle- même.

Pour sa part, Mme Boucher sou­ligne qu’il y a surabondance de terrains pourvus de service, tout à côté du développement Les Sour­ces, dans le Domaine des Soeurs, à Cap-Rouge.

Iæ développement domiciliaire connait par ailleurs un ra-

La PONY AIME TOUT DE NOTRE PAYS.

MÊMEUmVER.

B,hen avant que la Pony ne soit

offerte chez nous, ses consœurs passaient un premier hiver à Kapuskasinq, en Ontario, (K)ur y subir une série de tests nrjoureux.

Le but de ces tests: s'assurer que la Pony se comporterait par­faitement sur nos routes.

Durant cet hiver mémorable, les Pony passaient les nuibs

dehors.Chaque jour, elles

devaient affronter des routes enneigées et glacées,

par froid sibérien. À la fin de l'hiver, les ingénieurs apportèrent quelques modifications à la voiture.

C'est ainsi que la Pony ven due au Canada roule sur des pneus radiaux Michelin quatre s^jisons ceinturés d'acier, que la suspension a été ajustée en fonc­tion de nos conditions routières et qu'une couche additionnr-lle de revêtement anticorrosion (,'st appliquée à l'usine.

Voilà pourquoi la Pony galope allègrement dans les

tempêtes des Maritimes et

les blizzards des Prairies.La grêle, le vent et les tempé­

ratures extrêmes ne la gênent nullement.

Vous obtenez toutes ces qualités...pour si peu.

La nouvelle Pony 1985 se classe déjà parmi les meilleures routières. La liste de son équipe­ment standard se fait remar­quablement longue et elle utilise même de l'essence ordinaire, la moins chère.

Tout compte fait, il n'est pas étonnant que la Pony soit l'importée qui ait connu le plus grand succès lors de son lancement.

Pour comprendre pourquoi la Pony suscite tant d'éloges, ven(!Z vite en faire un essai chez un concessionnaire Hyundai près de chez vous.

MüNTI-Z liN miSTY AUJOURD'HUI

lentissement notable dans tout ce secteur. La réalisation de la phase 1 du projet Les Sources aurait été “difricile", selon Mme Boucher.

“Tout milite contre ce projet, a dit Mme Boucher, au cours de son intervention hier: l’éloignement du centre-ville, la réalisation difficile de la première phase, l'absence de pla­nification pour tout le secteur avoi­sinant, la surabondance de terrains viabilisés (avec services) à deux pas, etc”

“Comme il y a fort à parier que tout cela n'influencera pas le conseil” (l’opposition ne compte que cinq ou six voix selon le cas, contre huit pour le parti au pou­voir), lançait Mme Boucher avant le vote, “assurons-nous que le pro­moteur paiera sa quote-part du pro­jet.”

Avec l’intransigeance qu’on lui connait, concernant le respect des

lois et règlements, Mme Boucher s’est engagée à vérifier elle-même que le promoteur déposera à la trésorerie municipale une garantie satisfaisante (cautionnée par une banque, etc) de sa capacité d’ac­quitter les $852,000 qu’il doit aux citoyens de Sainte-Foy!!

Les Jardins du Bon-Pasteur est une filiale à part entière d’une compagnie à numéros, en egistrée au Québec, la compagnie 2165-0882. dont sont actionnaires, pour la moi­tié du capital souscrit, le notaire Roger Lessard, de Cap-Rouge, son associé et leurs épouses (ces dernières par le biais d’une autre compagnie Les Placements Adroquin). Ces in­formations sont publiques et exac­tes en date du 19 septembre 1984, date du dernier rapport annuel pro­duit par les compagnies précitées.

Démission réclamée en vain^ La démission du notaire Roger

Lessard d’un organisme consultatif, subventionné par Sainte-Foy, a été réclamée hier soir, lors de la réunion du conseil municipaL par Mme Bou­cher, représentante du quartier Saint-Mathieu.

par Marie CAQUETTE

M. Lessard était vice-président du Conseil d’orientation et de dé­veloppement économique (CODE); il a été reconduit au conseil d’ad­ministration de l’organisme, hier soir. Par ailleurs, M. Lessard est aussi un promoteur immobilier actif à Sainte-Foy

Outre M. Lessard, le nouveau conseil est composé de M. Emile Langlois, de la firme Roche et as­sociés, M. Réal Moffet, de la firme

de comptables .Maheu Noiseux, M. Jean-Paul Cloutier, M. Jean Durand et M. Guy Racine.

“Qu’on ne vienne pas dire que ces gens représentent la ville, alors qu’il n’y a eu aucune consultation auprès des membres du conseil avant leur nomination”, a déclaré Mme Bou­cher.

“Les gens du CODE devraient être libres de toute attache et n’être reliés ni de près ni de loin à des compagnies qui transigent ré­gulièrement avec la ville”, affirme la conseillère.

Ainsi, avant de nommer le nou­veau conseil du CODE, hier soir, on aurait dû leur réclamer une dé­claration de leurs intérêts dans des compagnies possédant des im­meubles ou transigeant avec la mu­nicipalité, a conclu Mme Boucher.

Charlesbourg va procéder par expropriation

^ Le conseil municipal de Char- lestourg semble disposer à autoriser son service de conseillers juridique à procéder par voie d’expropriation pour réaliser le prolongement du boulevard de la Capitale du côté est de la 45e à la 46e Rue, afin d’éviter tout retard dans l’exécution des tra­vaux.

HYUnOOl

Galerie de l’Auto de Québec Inc.HO. Dorchester sud (Québec 648-1252

M. Lessard Ltée49, boul. St-.Joseph Québec 62.3-.5471

Automobiles Prime Roberge (Canada) Inc.6464, boul. Sainte-Anne L’Ange-Gardien 822-1475

Automobiles Léviko liée144, rte Kennedy Lévis a3.3-7140

Pomerleou Sports Enr.289, Témi.scouatü Kiviére-du-Loup 862-9444

Gaspésie Auto Inc.Route 132. Bonaventure-Ouest Bonaventure 534-2191

Automobiles Simon375. boni. Ste-Anne Pointe-au-Père 724-2231

par Marcel COLLARD

Le directeur du service. Me Yves Dussault, a fait cette re­commandation au conseil après avoir tenté de négocier avec les propriétaires de deux édifices

concernés avant d’entreprendre, par la suite, les démarches auprès des autres propriétaires afin de transiger de gré à gré. “Je leur ai fait part des montants qui pour­raient leur être accordés pour l’ac­quisition de leurs propriétés et les divers dommages accessoires qui découleront de leur déménagement, sur la base des rapports d'évalua­tion... mais les propositions ont été reçues de façon plutôt négative”, écrit Me Dussault. Il ajoute que les négociations risquent d’être longues et peut-être aboutir à un échec.

Hier soir, un avis de présentation de règlement a été signifié dans ce sens.

L’avocat Maroist devra cesser toute publicité

^ (D’après CP) — La cour su- péneure vient d’ordonner à Pavocat Richard Maroist, de Québec, de ces­ser toute publicité sur tes pan­neaux-réclames d’autobus, à la ra­dio, à la télévision et sur les 25,000 cartons d’allumettes qu’il avait fait imprimer,

l.a publicité de l'avocat québécois fai.sait référence à la jeunesse de l'avocat (30 ans). En plus de la

photo de Me Maroist, on retrouvait son échelle honoraire et sa pos­sibilité de prendre charge des dos­siers de divorce non contesté, d’in- (orporation et de délits relatifs à l’usage de l’alcool.

Me Maroist avait été pré­cédemment condamné à un amende de $1,000 pour avoir contrevenu aux règlements du Barreau qué­bécois .

Page 11: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

Québ*o, t« 6ol«il. mardi f févriar ItMIQUKBCC KT LES RÉQIONSI

A-11

)r'--

V- '

I r'■'-rTF"' '

m

- i. #,. w ^

Ecole Toumeeol: inaonoriêstion et eéntlon Ineuffisentes, en plus de bien d'autres déficiences

Ancienne-LMretteL’état de l’école Tournesol analysé par des Ingénieurs

L'école Beausoleil, jumelle de l'autre, est fermée depuis deux ans.

^ L’école Tournesol, un édifice préfabriqué, à l’Ancienne-Lorette, a dépassé sa durée de vie prévue et donne l’impression d’appartenir à une histoire de chantiers abandonnés.

Textes Marcel Collard Photos Jean Vallières

Dans un meilleur état de conservation, sa jumelle, l’école Beausoleil, était barricadée, il y a deux ans. avec le consentement du ministère de l’Education qui préférerait investir dans un ra- pié<;age de $150,000 au lieu d’autoriser la cons­truction d’un établissement permanent. Sur la recommandation du comité d’école, la commis­sion scolaire a décidé de recourir à une firme d’ingénieurs pour analyser l’état des lieux. Le

Les parents forment un comité de coordination

s Les parents des élèves de l’école Tournesol, de l’Ancienne-Lorette, ont formé un comité de coordination pour sonner la mobilisation gé­nérale et convaincre le ministère de l’Education du besoin de construire une nouvelle école.

La semaine dernière, les parents ont décidé d’étoffer le dossier par une pétition et une étude de la croissance démographique dans ce secteur, nécessitant une école de 15 classes. D’autres sous-comités devront ébaucher une stratégie re­lative à des pressions politiques et à la publicité d’ici la tenue d’une prochaine assemblée générale des jjarents, le 13 février.

directeur de l’école Tournesol, M. Jean Laliberté et Mme Ginette Rousseau, vice-présidente du comité d’école, témoignent du besoin, lors d’une entrevue au SOLEIL.

Construite dans un marécage, en plein champ, il y a une dizaine d’années, cette école pré­fabriquée de 11 classes généra une expansion domiciliaire rapide dans son voisinage immédiat. Elle accueille, cette année, une clientèle de 294 élèves de la première à la cinquième année. D’autres enfants de ces mêmes niveaux doivent être refoulés dans d’autres écoles. Le pire, ceux de la maternelle doivent être transportés, en bonne partie, ailleurs dans la municipalité.

Outre l’insuffisance d’espace pour loger tous les enfants du quartier, on déplore l’absence de locaux destinés aux services pédagogiques, d’une bibliothèque convenable reliée à une salle de travail, de classes ressources pour le suivi de certains élèves et d’une salle polyvalente. En agrandissant par l’intérieur, en modifiant quel­ques cloisons, la direction a réussi à se donner certains services essentiels. Le travail du se­crétariat s’effectue dans une autre école qu’on a reliée administrativement. Trois-saisons (sur le territoire de la ville de Sainte-Foy).

La qualité de vie fait aussi l’objet de très nombreuses récriminations. Dans cet abri pro­visoire, le système d’aération ne suffit pas è combattre les odeurs d’humidité et de renfermé qui s’imprègnent sur les vêtements. L’air ne circule pas et on se prive de faire fonctionner les ventilateurs trop bruyants, malgré la chaleur écrasante qui s’y réfugie au printemps, l’été et au début de l’automne. A l’entrée des élèves, durant l’hiver, il faut au moins 30 minutes avant de retrouver une température normale dans l’école. A part certaines dispositions dans la salle de musique, l’insonorisation n’existe pas, surtout qu’elle se trouve sous le sillage des avions qui décélèrent avant l’atterrissage ou mettent toute

partVcip®*\a promotion

icmame[^oubUabïespersonnes

aa

117

' ..P-"- 3 1 noie' (2

, tie bOOi P“' ne viK-ut (je ^

, nio* ^ \ , 9 ’tj’•■•a“ > ' .r :'k J- J,tlJ. t .... "

. yj< 1 >1' . *

1 II VlttE-• CODE P05TAV-

\ TÊEEPHONE - B*» •• Bur.:

Fatr* parvan*'*'aieKAfnln

la puissance de l’envol, i proximité de l’aéroport. Il faut souvent interrompre l’enseignement à cause du bruit insupportable.

Malheureusement aussi, cette école dénuée de tout attrait, n’inspire pas le respect; le van­dalisme est chose courante.

Sous prétexte d’une décroissance dé­mographique dans l’ensemble du territoire, la Direction générale des réseaux au MEQ, propose un investissement de $149,752, dont la moitié pour le remplacement des fenêtres et le reste pour des travaux d’excavation, la pose d’un drain agricole, du recouvrement de plancher et un peu de pavage.

M. Jean Laliberté, directeur de l'école.

Vice-présidente du comité d'é­cole, Mme Ginette Rousseau.

s.

•earn.:

CONCOURS"GAGNEZ UN RB^OURSBiENT’

Jusqu'au 30 mars, c'est le concours “Gegivet un refriboursement" Hitachi. En achetant un téléviseur, un four micro-ondes, un magnétoscope, un apjweil stéréo, une catfnéra vidéo... ou n' importe quel autre appareil Hitachi net^ de plus de 100 $, vous courez la dwice

d’être remboursé pour la pleine valeur en ar^nt de votre achat. En tout 75 acheteurs seront rembounsés! fesez chez votre marchand Hitachi pour tous tes détails du concours "Gagnez un remboursement"

O HITACHI

■JkHWVIMâlRt

Vous êtes gagnant...

'Denis Audio Z. V.Vent» et réparation

Administration réduit» meilleurs prix

298, bout. rOrmière, Neufchâtel

842-7345

ItX^

VENTE-REPARATIONTV couleur — Vidéo — Stéréo — four micro-ondes

220, des Erables est GOA 3N0 (Carrefour des Érables. St-Émile) 843-1999

mÊ^ 4UDIO VJD^O" l^eroeron^

1240A, boul. Charest ouest 683-1067

lElB

167, 80e Rue est, Charlesbourg 623-5404

Service de réparation pour toutes marques

Page 12: CULINAR NOURRIRA AFFAMÉS D’AFRIQUE SP( RT

A-12 Québac, La SoMI. mardi S févriar 1985

Ecote anglotfhone céiiée au sedeur francophoneTension forte au Mount Royal High School

4 MONTREAL (f*C) — La décision de céder au secteur fnui> cophone U seule école secondaire anglophone de Ville Mont*Royal a suscité depuis mer­credi quelques gestes violents et des échauf* fourées, dont Tea- plosion d’un cocktail Molotov qui a né­cessité rintervention des pompiers.

Ce soir-là, aussitôt annoncée la décision de céder aux fran­cophones. à compter de septembre. la Mount Royal High School, des parents se sont mis à invectiver les commissaires de la Commission des écoles protestantes du grand Montréal et des élèves ont lancé des oeufs.

Ces derniers sont alors montés sur la tri­bune pour dire leur fait aux commissaires. Un jeune a gnmpé sur une table. Le ton était haut et l’atmosphère tendue.

Devant cette si­tuation la direction a fait savoir que l’école demeurerait fermée jusqu’au lundi (hier) afin de donner à cha­cun le temps de re­prendre ses esprits.

Deux jours plus tard, le vendredi, une quarantaine de jeunes se sont rassemblés de­vant leur école qu’ils devront quitter en juin.

En soirée, à 23h. un cocktail Molotov était lancé par une fenêtre du premier étage pro- vixjuant un début d’in­cendie que les pom­piers de Ville Mont- Royal ont éteint sans peine quelques mi­nutes plus tard. Une enquête sera menée par les policiers de la CUM,

Hier, à la rentrée, la tension était forte, des jeunes promettaient qu’il y aurait d’autres problèmes, d’autres

batailles, jusqu’à ce qu'ils obtiennent que la décision des commissaires soit ren­versée.

Plusieurs stations de télévision et de radio avaient dépéché leur car de reportage. Un jeune, refusant de s’i­dentifier, affirmait que “si nous ne pouvons l’avoir, personne d’au­tre ne l’aura".

De l’avis de David

Bimbaum, agent d’in­formation à la PSBGM. les problèmes sont le fait d’un petit groupe d’élèves.

“Les gens ne sont pas heureux de perdre la dernière école se­condaire anglophone de Ville Mont-Royal mais la plupart sont prêts à l’accepter".

Au fil des ans, le nombre d’élèves du

secteur protestant n’a fait que diminuer. De47.000 qu’il était en 1977 il est passé à37.000 en 1980 et à32.000 en 1984.

En revanche, la pré­sence francophone a augmenté. De 1,000 en 1977, elle est passée à2.000 en 1980 et à 6.500 en 1984.

Outre le passage au secteur francophone

UN COUP DOUBLE!

UN.. .vendez vos articles à moins

de 30œ.DEUX

obtenez un rabais de 50%

etCSS

^^^'3311 LE SOLEIL

La Laurentiennevous (^freleR.Ë.Ê^à domicile.Investir dans un régime enregistré d'épargne retraite de La Laurentienne, mutuelle d'Assurance, c'est un place­ment sûr et profitable qui vous permet de prendre en main votre avenir financier tout en payant moins d’impôt.

Votre conseiller Hnancier de La ' Laurentienne se rend chez vous pour

vt>us aider à planifier une retraite à \()tre mesure.

Les régimes enregistrés d'épargne retraite de La Laurentienne, mutuelle d'Assurance.

Po44^ i4*te,'lei/uùie. à l'étiA>eu4je. du tempA.

Agences de La Laurentienne:Ste-Foy

CharlesbourgQuébecRiniouski

(418) 6.=1.V 1640 6.^8-6666 6.S.^-8.^.S.S

(418) 627-4.S.^6 (418)8"1-6841 (418) ~2.^-.^7()0

Lq Lourenrienne mutuelle d'Assurance

de la Mount Royal High School. b communauté an­glophone montréalaise devra se résigner à voir fermer une école secondaire et une éco­le primaire ca­tholiques.

La Commission des écoles cathohques de Montréal fermera en juin l’école primaire Lawrence-OToole de Tétreaultville, dans

l’est, et l’école se­condaire E^uard- Chaiies-Fabre située à proximité de la car­rière Miron. dans le nord.

Sur le territoire de la CECM, le secteur an­glophone continue de perdre du terrain au­tant au secondaire qu’au primaire alors .que chez les fran­cophones, le se­condaire diminue lé­

gèrement et le pri­maire augmente, a in­diqué en interview té­léphonique. le res­ponsable à la pla- nifiation, Jean-Pierre Cloutier.

La fermeture d’é­coles an^phones a été principalement marquée dans les quartiers à forte concentration d’im­migrants comme Côte- des-Neiges et Notre-

Dame-de-GriceCertains autres sec­

teurs connaissent un développement qui né­cessitera la cons­truction d’écoles. C’est le cas du domaine Saint-Sulpice et dans une plus large mesure de Rivière-des-Prairies.

En 1984-1985, sur un total de 103.000 élèves aux secteurs primaire et secondaire de la CECM. on compte

16,500 anglophones alors qu’en 1980 les élèves anglophones ca­tholiques étaient 25,000 sur un total de 95,500.

Au secteur ca­tholique francophone, depuis deux ou trois ans, une seule école a été fermée, à la de­mande des parents du ' quartier qui se plai gnaient de la vétusté des lieux.

CburnîerI Ptymouth Chrysler Itk

.VENTE • lcx:ation

48. roule Kennedy Levis

837-2411

ciugi iâ vallenChrysler PtyrrKxrth Liee

• VENTE• LOCATION2015, t»ul Charest ouest Ste-Foy

687-5510

Autonxxxles

BERUPRELMe

Oodge • CTvysler

• VENTE «lCX^TION

2400. rue Oallon Sie-Foy

653-5212

UMAISONOmrÊm

daclM5070, Du Jardin Chariestxiurg

622-4700

PLYMOUTH RELIANT ET DODGE ARIES 1985agmgÆ staigiTiiBHf

...ETRE US MEILLEURS, C'EST AUSSI ÇA!

■afrr’-ïifUNE VALEUR DE

PAS DE SURPRISES!

CEST AUTOMATIQUE!Quand vous achetez une voiture K 1985 (2 portes, 4 portes ou familiale), vous obtenez absolument sans fraife additionnels une transmission automatique.

PAS DE CACHETHS!PAS D'OBLIGATIONS DACHETER UN ENSEMBLE D'OPTIONS!

De la

CRPirmE DODGE CHRYSLERLiee

•VENTE • LOCATION

225 rue Marais Ville Vanier

687-2604

Plymoutfi Oodge0$é§r I r/n/Ms Ootl§e

(HKISHK (MKISH.R

À PARTIR DE7883$Transport et préparation en susPour profiter de cette offre chez un concessionnaire participant, vous devez prendre livraison de votre voiture neuve avant

LE 28 FÉVRIER 1985

CHEZ CHRYSLER, HOÎRE SEULE AmmOH, CEST D^ÉTRE LES MEILLEURS!Seule Chrysler garantit le moteur, le rouage d’entraînement, et la carrosserie extérieure contre la rouille, de chaque voiture et camionqu’elle fabrique pour 5AHS/80000KM

tüétdiis chei la concemonndire)

.. .ETRE LES MEILLEURS, C'EST AUSSI NOTRE RAISON D'ETRE.