principi del Dewey ai nostri giorni, una serie di dottrine rivoluzionarie e di avvenimenti catastrofici ve-nuta a trasformare lo spirito stesso della ricerca .. . Ed anche vero che si tratta di avvenimenti che - co-stringono a ripensare i principi in base ai quali costruire una filosofia dell'educazione ". Ma ogni costrizione al ripensamen-to dubbio che possa evadere e/o minimizzare la lezione di colui che indag con rigore e onest intel-lettuali , a dir poco rari, la dimen-sione e la struttura di ogni ricerca e la sua logica. Una componente, quest'ultima, per niente formale, ch, anzi, per il fondatore della scuola sperimentale di Chicago, la logica fu, pi che l'introduzione, lo strumento stesso della democrazia. La democrazia per Dewey, cio, non si esaur affatto nei meccanismi del suffragio universale, perch signi fic .1 metodo dell'Intelligenza ap-plicato alle faccende sociali, un metodo capace di produrre quelle trasformazioni necessarie ed ur-genti per una societ, quale si con-figurava quella uscita dalla rivolu-zione industriale.

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Sono trascorsi venti anni da quel lontano primo giugno 1952, giorno in cui J . Dewey concluse la sua esistenza. Oggi, vent'anni dopo, as-sistiamo ad un radlcalizzarsi della questione sociale, secondo moda-lit impreviste e, in parte, impre-vedibili. " risultato di questo con-flitto che, oggi, sono proprio la scuola e l'educazione, nei paesi in-dustriali avanzati, a trovarsi nell'oc-chio del tifone. Dewey, possiamo dire con il senno del poi (pronto a scoprire profezie in ogni profferi-mento di buon sen o), aveva luci-damente Indicato il rischio in un articolo del 1922 intitolato -L'edu-cazione come politlca- . Ma oggi il conflitto presenta un pericolo ancora pi grave, in quan-to rischia di trasformarsi in un cir-colo vizioso. E, forse, nemmeno nell'opera di Dewey possibile tro-vare la soluzione; ma ricordarsi , oggi, di uri'opera quale ad esem-pio -Democrazia e Educazione-, si-gnifica affidarsi ad una possibilit di lettura onesta del nostro presen-te. E non poco: in una situazione in cui ancora non stato possibile trasformare la cultura nella parola d'ordine della democrazia.

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John Dewey (1859-1952)

John Dewey est, sans aucun doute, le philosophe de l'ducatlon le plus remarquable de notre pOqU6, le penseur et le ralisateur dont les oeuvres ont le plus comrlbu chan-ger les conceptions de l'cole et de la pdagogle en tous pays, aux U.S.A., sa patrie, notamment. Cet homme fut, li la fols, avec une gale comptence et un gal bonheur, philosophe, sociologue, psychologue et ducateur. Tout d'abord. instituteur puis maitre seconda/re, il devint professeur de philosophle li l'Universit de Chicago, en 1884. Enselgnant aussi la pda-gogle, il uvre une cole exprimen-tale pour mettre li l'preuve ses thories sur l'ducation. On sait quels rlsques courent tous ceux qui, pratiquement, essayent d'lntrodulre dans les coles un esprit

Maestro e allievi nel Medioevo

nouveau. Devant les rslstances qu'i1 rencontra, Dewey quitta Chicago, en 1904. Appel la Columbia University New-York, comme directeur eie la section de l'ducation, Il y enseigna durant un Quart de sicle. Ses voyages et ses longs sjours en Chine, au Japon et en U.R.S.S. (1928) permettent Dewey d'assister aux transformations sociales et politiques dont les consquences sont encore aujourd'hui si lourdes pour l'humanit. Il fut ainsi amen il prendre parti contre les mthodes totalltaires: -Ies rvolutions des masses et les dictateurs sont trs mauvais moyens d'amllorer les socits; la libert de pense, la IIbert d'association sont ceux qui conviennent aux socits dmocratiques-. Pour Dewey, la connaissance, les

concepts et les ides ne peuvent naitre que de a realit: la connals-sance est le rsul tat de l'actlvlt de l'etre humaln dans son environnement: le mllieu physique dans lequel il vlt, le cllmat moral et affectif qui rsulte des relations humaines. Cette actlvlt constitue un effort pour comprendre ce qui nous est extrleur: les etres et les choses. C'est pourquoi l'educatlon n'est pas la prparatlon la vie comme on le prtend tradltlon-nellement mais la vie elle-mme, l'ducatlon rsulte de l'exprlence. Cette exprlence fait appel l'lntelll-gence cratrice, l'lnltlatlve per-sonnelle, aux intrts profonds de l'enfan. Celui-ci ne dolt pas etre astrelnt couter et reprodulre seulement; il doit tre l'artlsan de sa propre formation Intellectuelle par son actlvit personnelle fonde sur ses intrets et ses besoins. Dewey s'est falt le champlon de la pdagogle de l'intrt et de l'effort, de l'ducatlon de l'effort, en opposltlon l'ducation par l 'effort. L'tude sur ce sujet, qui ouvre son petit volume intitul -L'Ecole et l'enfant-, est devenue une page clas-sique en la matire: l'intrt est une manifestation de la vie et de la crois-sance; il pousse l'enfant agir, sati-sfaire ses curiosits; il essale, Il tatonne, il cre. L'observatlon des Intrts des enfants puis l'organlsa-tion d'un milieu scolaire au seln duquel ils peuvent se satisfaire, voil la tache premire des ducateurs t . Utillser judlcieusement les Intrets, c 'est dire faire le dpart entre l'lnt-ret rel, durable, vral et le caprice, le premier gnrateur d'efforts, le second, source du agabondage de l'esprit, c'est donner l'enfant les moyens de se dvelopper selon les lois de la crolssance et de la vie, c'est raliser les conditions d'activlt dans les quelles l'effort devient volontalre, soutenu, efficace. De plus, l'observa-tion montre que les enfants ont des intrets communs et qu'iI poursulvent ensemble la meme tache dans un esprit de collaboration. Ds lors, Il convlent de favoriser cette activit col-lectlve, ce travail en coopratlon par le canal duquel se fait l'ducatlon sociale et morale. Par l est ne sa revendication du travail par groupes et la mthode des projets, rpllque avant la lettre, des centres d'lntrets de Decroly. L'cole, milleu social doit prolonger le milleu familial, d'o la ncesslt de relatlons troites entre les parents et les maitres: Dewey fut l'un des pre-mlers artisans des assoclatlons de mattres et de parents. On rellra avec profit dans le petit IIvre dont je vlens de parler, l 'article IIml-.

naire qu'Ed. Claparde a consacr la pdagogie de J. Dewey et dans lequel il a caractris celle-cl de pdagogie gntique, fonctlonnelle et sociale. Elle se fonde sur une psychologie pragmatique qui mesure la valeur des thories aux rsultats pratiques obtenus et fait un appel constant la mthode exprimentale. Dans son credo pdagoglque, Dewey a affirm sa foi en l 'ducatlon rnove et en l'avenir de la soclt dmocra-tique: -Je crois que la vraie ducation rsulte de la stimulatlon des capaclts de l'enfant par les exigences des situations au milleu desquelles il se trouve. Je crois que ce processus du-catif a deux aspects: l 'un psychologi-que, l'autre sociologique et qu'aucun d'eux ne peut etre subordonn l'autre ou ngl ig sans entrainer de facheux rsultats. .. Je crois que l'cole dolt reprsenter la vie prsente, vie ausssi relle et vitale pour l 'enfant que celle qu'iI mne dans sa famllle, dans le voisl-nage, sur le thatre de ses jeux ... Je crois que l'ducation morale se fonde sur cette conceptkm de l'cole comme un aspect de la vie sociale; que le meilleur et le plus profond entrainement moral est prcisement celui qu'on acquiert lorsqu'on est appel entrer en rapport avec d'autres dans une unlt de travail et de pense. Les systmes ducatifs actuels, en temps qu'lIs dtruisent 'et ngligent cette unlt rendent difficile ou impossible l 'acqulsltion d'une disci-pline morale, relle et rgulire. Le maitre l 'cole ne doit pas impo-ser certaines Ides ou crer certalnes habitudes chez l'enfant, mais il est l comme membre de la communaut, ayant pour mission de perfectionner

Maestra e allievi nell'Ottocento

les Influences qui s'exerceront sur l'enfant et de l'aider ragir propre-ment ces Influences. Je crols que la discipline scolai re doit maner de la vie de l'cole en gnral et non directement du maitre ... Je crois que c'est seulement par l'observation continuelle e sympathl-que des intrets de l'enfance, que l'adulte peut entrer dans la vie de l'enfant et volr pour quelle chose son actlvlt est dj prete et sur quelle matire elle peut travailler le plus promptement et le plus fructueuse-ment. Je crols que ces intrets ne doi-vent etre ni f latts, ni rprims. Rprl-mer l'lntret, c'est substituer l'adulte l 'enfant, c'est don c nerver la curio-sit et la vlvacit intellectuelle; c'est supprlmer l 'lnitiative et mousser l'intret. Flatter les Intrets, c'est substltuer le transitolre au permanent ... Je crols que "ducation est la m-thode fondamentale du progrs de la rforme sociale. Je crols que toutes les rformes qui ne s'appulent que sur un texte de 101 ou sur la menace de sanctlons pna-les, ou qui ne sont qu'un changement dans les arrangements mcaniques et extrleurs, sont choses phmres et strlles. Par la loi, par la punition, par l'agltatlon et la dlscussion soclales, la soclt peut se rglementer et se for-mer d'une faon plus ou molns for-tuite. Mais, par l'ducation, la soclt peut formuler son propre but, peut se faonner en dfinitive et avec cono-mie en vue de l'orientation dans laquelle elle veut se diriger- 2 .

Robert Dottrens

' ) On salt la part que ol'exprience tltonn", a prise dane la pdagogle de Freinet. I) Mon credo pdagogique 1951 .

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