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Chantier de mise en œuvre du contrôle de gestion des processus supports des
technologies et des systèmes d’information
- État de l’art des bonnes pratiques existantes en termes de pilotage des
1MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
existantes en termes de pilotage des activités informatiques -
15 février 2008
Quelques définitions du contrôle de gestion
« Un processus par lequel les managers de l’entreprise s’assurent que les moyens sontutilisés de façon efficace et efficiente pour atteindre les objectifs fixés » Anthony &Dearden 1965
« C’est l’ensemble des actions, procédures et documents visant à aider les Directions et lesopérationnels à maîtriser leur gestion pour atteindre les objectifs de l’entreprise » Ardoin,Michel et schmidt 1986
« Le contrôle de gestion est un système d’aide à la décision qui s’appuie sur un système
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« Le contrôle de gestion est un système d’aide à la décision qui s’appuie sur un systèmed’information. Il est conçu, pour maîtriser la gestion d’une entreprise, c’est-à-dire pourprévenir, mesurer et contrôler les performances analysées dans un environnement soumis àl’incertitude ». Abtey & Vinay 1984
« Le contrôle de gestion est un ensemble de processus et de dispositifs qui, dans lesorganisations, orientent les décisions, les actions, les comportements pour les rendrecohérents avec des objectifs à long et moyen terme et qui s’appuient sur des systèmesd’information » Bouquin 1986
Ce qu’on peut en retenir
Le contrôle de gestion est le pilotage financier des objectifs et des actions d’une organisationou d’une fonction de l’entreprise, à partir d’un système d’information qui en garantit lerespect.
Formalisé par une modélisation de l’organisation, le contrôle de gestion est un outil cléd’optimisation stratégique.
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INFORMER
EXPLIQUER
ANIMER
ANTICIPER / ALERTER
Un constat cependant
Même si la fonction a évolué ces dernières années, le contrôleur de gestion, et en particulierdes fonctions informatiques, passe encore une part trop importante de son activité à produirede l’information au détriment d’activités à plus forte valeur ajoutée.
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Aujourd’hui la fonction informatique dans les grandes organisations est confrontée à des problématiques complexes
Les fonctions informatiques sont perçues comme un centre de coûts, opaque, non créateur de valeur
Pression budgétaire accrue exercée par les DG qui concentrent la recherche de gains de productivité sur les fonctions dites supports
Une exigence croissante en terme de qualité et de délai concernant les services informatiques et les applications mises à disposition
Un parc applicatif et matériel rendu plus conséquent par un principe de sédimentation des applications et d’inflation
Une augmentation de la demande et des projets informatiques toujours plus complexes et transverses
Organisation des métiers de plus complexe et évolutive (processus x fonctions)-> équilibre subtil à trouver entre simplification/flexibilité et spécialisation du SI
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Une dispersion des coûts informatiques et des ressources (de nombreux coûts « cachés » dans les métiers : de l’ordre de 30 à 60% )
Un parc applicatif et matériel rendu plus conséquent par un principe de sédimentation des applications et d’inflation des besoins métier � part croissante au sein d’un budget informatique stable consacrée à la maintenance � difficulté à répondre à l’ensemble des nouvelles demandes et risque de dysfonctionnement à chaque mise en production d’une nouvelle application � insatisfaction des utilisateurs et des MOA
Des compétences requises qui évoluent de plus en plus vite au gré des évolutions technologiques + des difficultés à attirer les compétences nécessaires � appel substanciel à des prestataires externes ou externalisation de certains services � difficulté à piloter l’ensemble du plan de charge
Une faiblesse de l’outillage de mesure des performances et des niveaux d’efficience
Une difficulté à prioriser les demandes, à estimer les coûts des projets et à identifier et suivre les gains attendus
Les leviers généralement identifiés et actuellement mis en œuvre sont de plusieurs ordres
Une meilleure gouvernance du SI
La recherche de gains de productivité et d’efficience sur les activités récurrentes (exploitation, maintenance corrective des applications, MCO du parc d’infrastructures) pour dégager des marges de manœuvre au profit des projets
� Pilotage stratégique du SI (DG, MOA, MOE)
� Meilleure prévision des moyens nécessaires et meilleure allocation des moyens disponibles au niveau d’un portefeuille global de projets
� Processus de sélection des projets basé sur une analyse de la valeur
� Nettoyage des applications non utiles ou redondantes
� Conventions de service entre MOE et MOA métiers (DSI centre prestataire)
� Urbanisation du SI tourné vers un SI plus agile
COBIT
� Approche processus orientée client et service (catalogue de services)
� Amélioration des pratiques (best practices) pour réduire les coûts de non qualité
� Mutualisation de ressources (Centre de service partagées)
� Externalisation de fonctions (hébergement, facilities Management)
Leviers Leviers détaillés / bonnes pratiques Standards
ITIL
CMMI
IGSI
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Une meilleure maîtrise des projets (coûts, délais, qualité, risques) tout au long de son cycle
� Economie d’échelles sur les achats de matériels et de logiciels (marchés globalisés)
� Gestion de la flexibilité entre ressources internes et externes
� Meilleure connaissance du parc de ressources logicielles en vue de le rationaliser
� Réduction et meilleure qualification des fournisseurs / prestataires
� Renouvellement régulier du parc matériel associé à une standardisation et à un regroupement des infrastructures de serveurs
� Revue d’offres et choix des prestataires
� Généralisation des plans qualité projets et des contrats de projet
� Généralisation des prestations externes au forfait
� Généralisation de l’analyse de risque (délais, coûts, fonctionnel, technique)
� Meilleure articulation entre infrastructures et études
� Généralisation des revues de projet et comités de pilotage
� Doter les chefs de projet d’outils standardisés de gestion de projet
� Renforcer l’articulation entre chef de projet et gestionnaire
CMMI
PMBOK
COBIT
IGSI
Les leviers généralement identifiés et mis en œuvre actuellement sont de plusieurs ordres
Une gestion prévisionnelle plus fine des compétences clés GPEEC
Nomenclature emplois CIGREF
Leviers Leviers détaillés / bonnes pratiques Standards
� Fidélisation des collaborateurs
� Sécurisation des compétences clés
� Renforcement de la polyvalence et de l’expérience transverse
� Renforcement de l’expertise sur des compétences clés (ex: chef de projet, architecte SI)
� Développer les compétences autours du « faire faire »
� Capitalisation des connaissances (ABAC, méthodes,..)
� Articuler gestion prévisionnelle des compétences requises, portefeuille de projets pluriannuels, veille technologique, et orienter les plan de formation en conséquence.
Normalisation des pratiques de gouvernance et des
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Normalisation des pratiques de gouvernance et des processus opérationnels informatiques
Et utiliser des standards pour capitaliser sur les bonnes pratiques existantes
ITIL (Information Technology Infrastructure Library), consiste en un ensemble cohérent de meilleures pratiques de l'industrie, provenant du secteur public comme du secteur privé, qui contribue à la mise en œuvre d'un cadre de processus pour la gestion du service informatique. ITIL permet d'aider les directions informatiques à atteindre dans ce domaine leurs objectifs de qualité et de maîtrise des coûts.
La norme ITIL, cadre de bonnes pratiques des processus informatiques, propose un exemple de catégorisation des coûts informatiques :
• matériel (grands systèmes, stockage sur disques, réseaux, PC, portables, serveurs
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disques, réseaux, PC, portables, serveurs locaux)
• logiciel (systèmes d’exploitation, applications, bases de données, outils de contrôle de gestion)
• ressources humaines (interne + conseil)• locaux (bureaux, réserves, lieux, sécurisés)
• Services externes (services de sécurité, de récupération en cas de sinistre, d’approvisionnement)
• transfert (dépenses internes provenant d’autres centres de coûts au sein de l’organisation)
Des standards pour capitaliser sur les bonnes pratiques existantes
CobiT (Control Objectives for Information and related Technology) définit les contrôles, les pratiques et les processus informatiquesformels devant être mis en place, ainsi que les résultats minimaux qu'ils sont censés générer.
Ce modèle est utilisé pour vérifier le bon alignement entre l'informatique et les métiers. Il est complémentaire à ITIL sur l'un des domaines qu'il couvre : la gestion des services informatiques (prestations/support).
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La norme standard COBIT d’appui à la gouvernance SI intègre d’ailleurs 2 processus centrés autour du pilotage des couts informatiques:
• DS6 : Identifier et imputer les coûts (en vue « d’assurer une connaissance exacte des coûts imputables aux services informatiques »)
• PO5 : Gérer l’investissement informatique (en vue « de garantir le financement et contrôler le décaissement des ressources financières »
Des standards pour capitaliser sur les bonnes pratiques existantes en matière de gouvernance et de pilotage des processus
CMMi (Capability Maturity Model) : modèle permettant d'évaluer l'état d'une organisation informatique sur une échelle de maturité de cinq niveaux et qui définit des critères objectifs pour atteindre les niveaux de maturité supérieurs. Il permet aux entités informatiques d'identifier leur stade de maturité, d’identifier leurs prochains objectifs pour évoluer, mais ne précise pas comment les atteindre.
Ce modèle est davantage destiné aux fonctions d'études et de chefs de projets. Il n'est pas contradictoire à ITIL, mais complémentaire. Plus le processus est mature, moins il génère de coûts de supervision.
Les bonnes pratiques préconisées par le modèle sont rassemblées en 24 domaines de processus eux-mêmes regroupés en 5 niveaux de maturité :
• Initial : Les facteurs de réussite des projets ne sont pas identifiés, la réussite ne peut donc être répétée (par
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• Initial : Les facteurs de réussite des projets ne sont pas identifiés, la réussite ne peut donc être répétée (par dérision, ce niveau est aussi nommé héroïque ou chaotique).
• Reproductible : Les projets sont pilotés individuellement et leurs succès sont répétables.
• Défini : Les processus de pilotage des projets sont mis en place au niveau de l'organisation par l'intermédiaire de normes, procédures, outils et méthodes.
• Géré : La réussite des projets est quantifiée. Les causes d'écart peuvent être analysées.
• Optimisé : La démarche d'optimisation est continue.
Synthèse : des exigences toujours plus fortes qui ont conduit les DSI à mettre en place un contrôle de gestion de la performance
Qualité de service
IGSIUne meilleure gouvernance du SI en relation avec les
MOA et la DG
COBITUne gestion prévisionnelle plus fine des compétences
clés GPEEC
La recherche de gains de productivité et d’efficience sur les activités récurrentes pour dégager des marges de manœuvre au profit
des projets
ITIL
CMMI
TCO
Une meilleure maîtrise des projets (coûts, délais,
qualité, risques) tout au long de son cycle
CMMI
PMBOK
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Des exigences fortes et difficiles à concilier
Flexibilité / productivité
Réactivité
Piloter l’allocation des ressources informatiques sur les activités (projets, processus récurrents)
Mesurer l’efficience des fonctions informatiques (moyens <-> niveau de performance)
Identifier, quantifier et suivre l’impact économique de plan d’économie ou de progrès
Permettre de se comparer en interne et s’étalonner en externe (benchmark)
MOA et la DG clés GPEEC
Référentiel d’emploi CIGREF
Dispositif de contrôle de gestion à mettre en place
� Piloter l’allocation des ressources informatiques sur les activités (projets, processus récurrents)
� Mesurer l’efficience des fonctions informatiques (moyens <-> niveau de performance)
� Identifier, quantifier et suivre l’impact économique de plan d’économie ou de progrès
� Permettre de se comparer en interne et s’étalonner en externe (benchmark)
MIS
SIO
NS
DU
C
ON
TR
ÔL
E D
E G
ES
TIO
N
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Référentiel de gestion et de pilotage
Organisation des processus depilotage et de gestion
Système d’information de gestion et d’aide au pilotage
CO
NT
RÔ
LE
DE
GE
ST
ION
VO
LE
T D
U D
ISP
OS
ITIF
A M
ET
TR
E E
N P
LA
CE
Une modélisation nécessaire des processus et prestations de services informatiques
• La modélisation de l’activité de la DSI, orientée « client » est le socle du pilotage descoûts informatiques (planification, budget, mesure, analyse, plan d’action) et de lagouvernance du SI (portefeuille de projet)
• Elle doit mettre en lumière des gisements de productivité ou des risque de dérives de coûts
• Elle doit permettre de mesurer les niveaux d’efficience
RessourcesActivités sur
projetsUtilisateurs
Activités récurrentesProduits / services
« MOA »
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projetsUtilisateurs
Plan de charge opérationnel – gestion des aléas
Portefeuille de projets
Portefeuille de demandes
Plan de charge tactique – gestion des arbitrages, décalages
Flexibilité
PerformanceInducteurs d’activités
Productivité
Efficience / coûts de la non qualité (gestion des incidents) , de la sécurisation, de la disponibilité
Une modélisation nécessaire des processus et prestations de services informatiques
• La segmentation Produits/services/ et « clients » doit permettre un pilotage du portefeuilleprojets, une identification des marges de manœuvre générées par des gains deproductivité sur les activités récurrentes
RessourcesActivités récurrentes
Activités sur projets
Produits / services
« MOA »
Utilisateurs
Segmentation par « grandes prestations » informatiques Le modèle IGSI présente une segmentation des produits/services Benchmarking
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Liste des MOA internes ou externes à l’organisation
Typologie d’utilisateurs parfonction ou par type depopulation
Le modèle IGSI présente une segmentation des produits/services permettant de s’étalonner sur des ratios comparables� Mise à disposition de l’environnement de travail� Mise à disposition d’éditique� Mise à disposition d’autres périphériques (télécom et téléphonie)� Mise à disposition d’application� Nouveau Projet (refonte, nouvelle application, maintenance évolutive)
Benchmarking (ex: coût complet de poste de travail)
Analyse de la valeur financière / ROI d’un projet (coût complet)
TCO(*) d’une application
Gouvernance SIRegroupement des projets et du service « mise à disposition d’application » par:
� domaine fonctionnel / application� thème du domaine du schéma directeur SI
Regroupement des projets par type d’opération sur le SI (refonte, nouvelle application, maintenance évolutive, nettoyage)
Critérisation des projets selon le niveau d’enjeux stratégiques� Peu d’impact/ bénéfice mineurs� Impact visible et mesurable mais dans le Schéma Stratégique� Impact significatif et mesurable en ligne avec le SS� Impact fort, mesurable et identifié comme prioritaire dans le SS
Critérisation des projetsselon le ROI� > 5 ans� Entre 2 et 5 ans� Entre 1 et 2 ans� < 1 an
Critérisation des projetsle niveau de demande� Supres. Pb mineurs� Confort fonctionnel� Demande DG ou contrainte réglem. MT� Réponse à un pb technique vital
ou contrainte réglementaire CT
Critérisation des projetsselon le risque� fort� important� Faible ou gérable� nul
Gouvernance SI / analyse de la valeur
Une modélisation nécessaire des processus et prestations de services informatiques
• Modéliser les activités selon une approche processus opérationnel orientéeproduits/services. La granularité doit faire ressortir des activités clés dont on peut mesurerla production, la performance et donc l’efficience et enfin piloter le plan de charge
RessourcesActivités récurrentes
Activités sur projets
Produits / services
« MOA »
Utilisateurs
Modèle IGSI Ex: Activités concourant à la mise à disposition de l’environnement de travail� Masterisation � Maintenance (hard, télédistribution)
Hotline A adapter selon le découpage ITIL
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Benchmarking (ex: coût complet de produit / service)
� Hotline� Formation� MessagerieEx: Activités concourant à la mise à disposition d’une application� Exploitation� Gestion de la sécurité� Hot line� Gestion de la capacité de stcokage et archivage� Maintenance corrective et changements (montées de version technique)� FormationEx: Activités concourant à la réalisation d’un projet� Etude préalable� Développement� Recette et qualification� Formation� Mise en production� FormationActivités transverse, de pilotage et de support� Administration/supervision réseaux Wan et LAN� Architecture / urbanisation / expertise� Qualité, Gestion/finance, Management� Référencement / acquisition� Approvisionnement, Logistique
A adapter si mise en
œuvre CMMI
A adapter selon le découpage ITIL si mise en œuvre
• Front office : � Hel Desk� Stratégie et relation client
• Back Office� Gestion des réseaux et des serveurs� Gestion des montées de version� Gestion des changements (infra)� Gestion des incidents� Gestion des configurations� Gestion de la capacité� Gestion de la disponibilité� Gestion de la sécurité� Gestion des contrats de services� ..
Une modélisation nécessaire des processus et prestations de services informatiques
• Segmenter les ressources humaines et financières de manière pouvoir identifier les leviersde productivité et d’efficience sur les activités, piloter un plan de charge
RessourcesActivités récurrentes
Activités sur projets
Produits / services
« MOA »
Utilisateurs
Segmentation des ressources par nature comptable selon le plan de compte de l’entreprise
Segmentation des ressources par poste budgétaire (approche ITIL / IGSI)
�Matériels informatiques (par type de
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l’entreprise Permet de poser un certain nombre de choix de gestion : personnel interne ou externe ? Matériel acheté ou loué ? Amortissement des coûts de projet ou pas ? Ces choix de gestion sont à faire en commun avec la direction financière. Ils impactent directement l’intégration des coûts informatiques dans le compte de résultat de l’entreprise.
�Matériels informatiques (par type de matériels)
� Logiciel et progiciels (par type de logiciels)� Personnel (interne, interim, AT)� Locaux (salle informatique, bureaux,..)� Services externes (liaison spécialisée, connexion internet, maintenance matériel, sauvegarde en ligne, site de repli,..)
Segmentation des ressources par Centre de responsabilité (yc les MOA)
Segmentation des prestations externes par fournisseur
Détail des coûts main d’œuvre par type :� Personnel interne� Prestataires externes en assistance technique� Prestataires externes au forfait� Externalisation
Détail des effectifs en ETP par métier informatique, niveau d’expertise (référentiel CIGREF par exemple), statut
Effectifs en ETP par structure / organisation
Illustration : référentiels des emplois-métiers du CIGREF
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Illustration : un exemple
RessourcesActivités récurrentes
Activités sur projets
Produits / services
« MOA »
Utilisateurs
Mme X
de l’équipe nationale x
développe dans le cadre d’un projet(Activité = Développement)
une maintenance évolutive
Sur le module Absence de l’application
pour le compte de la DGESCO
MOA = DGESCO
Utilisateurs = Personnel
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de l’équipe nationale x(CRB = BOPA académie de X)
(structure = équipe nationale de l’académie de X)
de l’application nationale SCONET(Produit= Maintenance évolutive)
Application = SCONET
Module = Absence
Domaine fonctionnel = Scolarité
Utilisateurs = Personnel d’encadrement et gestionnaires de collège
ApplicationSCONET
(cycle de vie)
1 projet (nouvelle application)
n projets (évolution fonctionnelle)
Exploitation / hot line etc.
1 projet (refonte : migration vers une nouvelle application
Articulation des responsabilités budgétaires
Responsabilités budgétaires
� Constat : � De 30 à 60% des coûts informatiques se trouvent chez les MOA (achats de matériels
bureautiques, coûts de développement et de maintenance de certaines applications cœur de métiers)
� Bonne pratique : � Identifier clairement les ressources non pilotées par la DSI (où et qui ?) et les activités /
produits / services correspondants� Répartition des budgets : il n’existe pas de solution idéale. Les modèles les plus répandus
sont :
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sont :• Cas A : Budget chez les MOA – la DSI est un centre prestataire à l’instar d’une SSII –
refacturation interne complète � Avantage: La distribution de budgets favorise l’appropriation et la prise de responsabilité des
directions métiers sur le SI� Inconvénients : Cela rend plus complexe l’émergence dune vision globale et de son
financement. Les projets d’urbanisation et de consolidation deviennent difficiles à mettre en œuvre
• Cas B : La DSI est une direction avec son propre budget qui supporte les besoins de l’entreprise
• C’est l’inverse• Cas C : Un mixte entre les deux premières solutions
� Quel que soit le scénario, exigence d’une forte collaboration/négociation entre la DSI et les Directions métiers et une conscience collective de l’intérêt général.
Un tableau de bord équilibré permettant de piloter la performance globale et de construire le dialogue suivant plusieurs points de vue
ETP,Indicateurs d’activités
Indicateurs de performance
Financier / gouvernance
Clie
nt / utilis
ateu
rsPro
cessus
Nos « clients » sont-ils satisfaits de nos prestations » ? Sommes-nous
productifs et performants sur
Maîtrisons-nous nos budgets ?
Sommes-nous efficients et quelles grandes actions avons-nous lancées pour nous améliorer?
Quel est le niveau de consommation de nos ressources sur le portefeuille de projets et quels sont les risques capacitaires ?
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Organisation / compétences
Indicateurs de performanceEngagementsCharges à payer
Trésorerie
Clie
nt / utilis
ateu
rsPro
cessus
Quel sont leurs niveaux de consommation de services informatiques ?
Avons-nous et aurons-nous la capacité, la mobilité et les compétences pour apporter à nos clients les services qu’ils attendent et produire les outils dont ils ont besoins ?
performants sur l’ensemble de nos activités ?
Quel est le niveau de réalisation de notre portefeuille de commande ?
Un tableau de bord équilibré permettant de piloter la performance globale et de construire le dialogue suivant plusieurs points de vue
Indicateurs financiers (niveaux de productivité des différents activités/processus, coûts de la non qualité, coûts de la fiabilité, coûts de la sécurisation,..)Suivi financier annuel (analyse des écarts/budget)Évolution sur trois ans de postes budgétaires clés (Frais de personnel, sous-traitance externe, outsourcing,..)Suivi financier du portefeuille de projets Zoom sur les projets phares -Suivi des contrats de servicesSuivi des plan d’économies et des gains de productivité Niveau d’activité (activités
récurrentes)
Taux de réalisation du portefeuille de demandes
Synthèse d’avancement des projets phares (délais, risques)
Synthèse du plan de charge (identification des surcharges et sous-
• Niveau de satisfaction perçu par les utilisateurs (enquêtes de satisfaction annuelles)
Niveau d’efficience
ETP,Indicateurs d’activités
Indicateurs de performance
Financier / gouvernance
Clie
nt / utilis
ateu
rs
Pro
cessus
Benchmark
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(identification des surcharges et sous-charges)
Taux de renouvellement du parc matériel
Niveau d’efficacité des services front office ( réactivité, qualité du service, taux de prise en compte des demandes)
Niveau d’efficacité des activités back office (niveau de disponibilité, niveau de fiabilité, niveau de sécurité)
Niveau de performance des projets (respect des délais, respect des budgets, évolution du niveau d’incidents depuis la mise en production,..)
Niveau de mobilité , turn-over, pyramide des âges, niveau d’employabilité, adéquation
emploi / compétences
de satisfaction annuelles)• Niveau de consommation des
ressources informatiques par clients et par produits/services
• Suivi du portefeuille de projets zoom sur les projets phares - Taux de réalisation du portefeuille de projets
S’appuie sur la segmentation des activités informatiques
Les niveaux d’agrégation et les indicateurs présentés dépendent du destinataire
Les périodicité et la maille temporelle dépendent des indicateurs
Les budgets doivent être associés à des objectifs opérationnels en terme de niveau d’activité et de niveau de performance et pour certains indicateurs à des comparatifs externes (benchmark)
Organisation / compétences
Indicateurs de performanceEngagementsCharges à payer
Trésorerie
Clie
nt / utilis
ateu
rs
Pro
cessus
CMMiCOBIT
Processus d’élaboration budgétaire
Les projets
Budget pluriannuel
Fluctuation possible
Déterminants du budget basés sur les livrables, les charges et l’avancement du
Les activités récurrentes
(back office, front office)
Budget annuel
Budget stable
Déterminants du budget basés sur des inducteurs d’activité et de
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livrables, les charges et l’avancement du projet ainsi que sur inducteurs de coûts de ressources
Hypothèses sur le choix du portefeuille de projet sur un horizon pluriannuel
inducteurs d’activité et de consommation, sur des coûts unitaires
Identification des marges de manœuvre pouvant être libérés au profit des projets en terme de ressources financières et humaines
« Pour 84% des directeurs financiers et 74% des DSI, la meilleure gestion des budgets informatiques sur ces trois dernières années serait la principale raison de l’augmentation de la productivité » (le Monde Informatique du 23/02/2005)
Processus d’élaboration budgétaire
Juillet Aout Sept Octob Nov Déc
Prévisions sur projets
Prévisions sur les activitésrécurrentes et recherchede marges de manœuvre
Choix et réactualisation du portefeuille de projet
Plan de charge disponible
DSI
23MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
de marges de manœuvre
Calé sur le processus budgétaire de l’entreprise
Dé-corrélation (dans un premier temps) du budget et des projets, du budget et des activités récurrentes
Prévisions des projets en amont des activités récurrentes
Plan de charge
Itérations successives avec la Direction financière
DAF Processus budgétaire de l’entreprise
Cadrage V1 V2Esquisse
Nécessité de calculer un coût complet
De quel coût complet parle-t-on ?
� Coût complet d’un produit / service sur l’année ou sur un horizon pluriannuel (à terminaison dans le cas d’un projet)
� Utilité
• Pour calculer des coûts unitaires environnés de prestations de service (facturés ou non aux MOA)
� Pour des besoins d’immobilisation comptable (projets)
� Pour agir sur le comportement des MOA et les sensibiliser
� Pour supporter les démarches de progrès (productivité)
� Pour valoriser les prestations informatiques (« ce qui n'a pas de prix n'a pas de valeur »)
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� Pour valoriser les prestations informatiques (« ce qui n'a pas de prix n'a pas de valeur »)
� Pour agir sur les coûts et identifier les marges de manœuvre (« ce qui n'est pas mesuré ne peut être amélioré »),
� Pour objectiver le dialogue de gestion avec les MOA dans l’allocation des ressources informatiques par MOA
� Pour entreprendre une étude d’opportunité avant de lancer tel ou tel projet (ROI)
� Périmètre de coûts
Le coût complet intègre à la fois les coûts directement affectables sur le projet ou les services mais également des coûts indirects ainsi que les coûts « cachés » (hors budget DSI) de manière à ce que l’ensemble des coûts informatiques soit finalement absorbés par les produits/services
Nécessité de calculer un coût complet
� Coût de possession d’une application : TCO (Total Cost of Ownership / coût de possession total ) modèle de justification des investissements et d'optimisation des coûts, créé par Gartner.
� Utilité : Il fournit le véritable coût lié au soutien d'une application ou d’une infrastructure informatique tout au long de sa durée de vie utile. Ce modèle est particulièrement utile pour gérer l'obsolescence, optimiser l'utilisation des ressources, justifier le réinvestissement dans l'infrastructure, etc. Il est lié à ITIL quant à l'aspect performance des processus
� Périmètre de coûts (pour une application donnée):
25MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
� Périmètre de coûts (pour une application donnée):
• Somme des coûts complets de projets successifs (nouveau projet, maintenance évolutive, nettoyage, migration dans le cas d’une refonte)
• Ensemble des coûts des prestations récurrentes sur cette application (service : « mise à disposition de l’application » dans le modèle IGSI qui recouvre l’exploitation, la hot line, la maintenance corrective, etc.) sur la durée de vie de l’application
Modèles d’élaboration des coûts complets
RessourcesComptabilité G
Charges directement Affectables(ex: logiciel,
prestation externe)
Produits/ services / activité
Ex: projets ouprestation de
Affectation (q x tx)
Centres auxiliaires
La méthode des « centres d’analyse » classique basée sur une décomposition de l’organisation informatique en centres de coûts, des affectations directes de ressources sur les produits/services et des affectations indirectes via une cascade de centres de coûts par des clés de répartition ou consommations d’unités d’œuvre (ex: J/H)
26MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
Charges Indirectes
Ex: Frais de Personnel
prestation de service
informatique
auxiliaires
Centres PrincipauxEx: Service
étude
Répartition
imputation Répartition
Imputation
par consommation d’UO
La méthode des centres d’analyse est relativement simple à mettre en œuvre car le découpage de l’entreprise s’appuie sur des éléments déjà existants (organigramme de l’entreprise).
La répartition des charges indirectes en centres d’analyse permet d’adapter le choix de la clé de répartition en fonction des différentes catégories de charges à répartir. Elle est particulièrement adaptée à des entreprises industrielles produisant en grandes séries mais fournit un outil d’analyse des coûts moins fin que la méthode ABC.
La méthode ABC (Activity Based Costing / élaboration des coûts par activité) repose sur une décomposition et une analyse de l’activité informatique par processus. .
Produits / servicesActivités
Inducteurs d’activitésRessources
Inducteurs de ressources
Frais de personnels / achats H x taux standards ou
Modèles d’élaboration des coûts complets
27MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
La méthode ABC– une méthode adaptée à l’activité informatique à condition qu’une démarche de type ITIL conduisant à décrire l’activité par processus ait pu être préalablement menée.
Mise à disposition de l’environnement
de travail
Nombre de PC
Masterisation
……
Maintenance
Hot line
J/H x taux par PC
nbr appels traités x taux par PC
J/H x taux par PC
Coûts de conception des masters
Frais de personnels / achats
Gestion du Master
Frais de personnels / prestation ext
Contrat de support technique
Prestation externe
…
H x taux ou euros
standards ou euros
euros
La méthode ABC – avantages et limites
Avantages :
� Dans la continuité d’une démarche de type ITIL
� Séparation des vues financières (ressources), opérationnelles (activités/processus) et métiers / bénéficiaires (produits/services)
� Calcul des coûts unitaires de prestation (catalogue et contrats de services informatiques)
� Calcul des niveaux de productivité (par les inducteurs d’activité)
� Pilotage plus fin / référentiel pour l’élaboration (et son suivi) du budget informatique par activité (ABB)
• Écart réel / budget sur le service « Mise à disposition de l’environnement de travail =
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• Écart réel / budget sur le service « Mise à disposition de l’environnement de travail =
− écart sur quantités produites (nombre de PC)
− écart sur prix (écart sur coût sur le contrat de support pour la masterisation)
− écart sur productivité (écarts sur J/H passés par PC sur la masterisation)
Limites :
� Complexe à mettre en œuvre
� Doit se baser sur les données du système de gestion de l’entreprise (interfaçage ou intégration dans le module de comptabilité analytique)
La modèle IGSI propose un méthodologie complète sur l’ensemble des activités de l’entreprise.
Des outils pour objectiver et renforcer le dialogue de gestion avec les MOA
Plusieurs niveaux de dialogue de gestion
Des outils adaptés Des décisions à prendre
Stratégique Schéma directeur / feuille de route
Évolution pluriannuelle des coûts informatiques et des consommations des ressources consommées par MOA / produits / services
TDB global de la performance (selon les quatre axes) et analyse de la valeur avec la MOA
Portefeuille global de demandes / portefeuille de projets
DG
Toute MOA
Comité stratégique SI
Choix stratégique
Moyens confiés à l’informatique
Priorisation
Allocation / réallocation des ressources
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OpérationnelContrat de projet
Synthèse projet en comité de pilotage (coûts délais, risques)
MOA projet <> responsable de projet
Décalage dans le temps
Allocation de ressources supplémentaires côté MOA ou MOE
TactiquePortefeuilles de demandes
Portefeuille de projets détaillé et circonscrit à un domaine fonctionnel (en comités de domaine)
Études d’opportunité (analyse de la valeur)
Accord sur le prix des prestations de services (en cas de facturation)
Suivi global des contrats de services (prestations récurrentes)
Par MOA
Comité de domaine fonction
Go/no go
Plan de progrès
Priorisation en cours d’année
Redéploiement de ressources
projets ressources
Plan de progrès
Pilotage d’un portefeuille de projets et analyse de la valeur
Demandes
Avant-projets100% – taux de non prise en compte
Projets sélectionnés 100% – taux de non concrétisation
Projets réalisés 100% – taux de non réalisation
Schéma directeur
Plan d’actionDG
Étude d’opportunité et de faisabilité
Analyse de la valeur acquiseApports constatés pour l’entreprise
Étude d’opportunité / enjeux pour le client (gains de productivité, gains d’efficience, gains de parts de marché, time to market, gains de fidélisation client, évolutions réglementaires, gains d’image ..)Analyse financière de retour sur investissement : ROI
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Sur un horizon pluri-annuel (maille annuelle) Sur une maille annuelle
Analyse financière de retour sur investissement : ROI Étude de faisabilité (risques de dysfonctionnement sur le SI existant, risques technologiques, contraintes et leviers technologiques techniques,…)
Critérisation des projets selon le niveau d’enjeu stratégique� Peu d’impact/ bénéfice mineurs� Impact visible et mesurable mais dans le Schéma Stratégique� Impact significatif et mesurable en ligne avec le SS� Impact fort, mesurable et identifié comme prioritaire dans le SS
Critérisation des projetsselon le ROI� > 5 ans� Entre 2 et 5 ans� Entre 1 et 2 ans� < 1 an
Critérisation des projetsle niveau de demande� Supres. Pb mineurs� Confort fonctionnel� Demande DG ou contrainte réglem. MT� Réponse à un pb technique vital
ou contrainte réglementaire CT
Critérisation des projetsselon le risque� fort� important� Faible ou gérable� nul
CRITERISATION
J/H consommés MOE/ MOA
Engagés Charges à payer
Décaissés J/H reste à consommer
Reste à engager
Coûts à terminaison
Trésorerie prévisionnelle
ESTIMATION / SUIVI
MOA ? Segment Stratégique ? Application ? Type d’opération refonte, nouvelle application, maintenance évolutive) ?
Quel délai ?
SEGMENTATION
REFERENTIEL PARTAGE
Indicateurs financiers
Budget
Indicateurs de volumétrie
Nécessité pour le contrôle de gestion de se doter d’outils les plus intégrés possible au SI de gestion de l’entreprise
Pilotage global - Tableaux de bord
Suivi de la performance financière
Suivi de la performance opérationnelle
Suivi des RHSuivi de la satisfaction des clients
Benchmark
Pilotage « tactique » et stratégique
Plan de charge prévisionnel / réalisé
Portefeuille de projets
Étude d’opportunité (analyse financière
coûts estimés / gains attendus)
Construction budgétaire
Élaboration / validation budgétaire
Simulation
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Budget Réalisé Projets
Comptabilité budgétaire
Comptabilité analytique
Socle de base
SI « métier informatique »
Gestion de parc
Gestion de réseaux Help desk
...
SI Gestion
Achats / Ventes
Comptabilité générale
Immobilisations
...
Gestion financière et technique des projets /
activités
Gestion des conventions de service
Portefeuille de projets / activitésDemandes / commandes
Planification pluriannuelle
Nécessité pour le contrôle de gestion de se doter d’outils les plus intégrés possible au SI de gestion de l’entreprise
� privilégier la remontée d’indicateurs financiers des systèmes de gestion de l’entreprise
� privilégier la remontée d’indicateurs opérationnels des systèmes de gestion et de supervision des activités informatiques
� standardiser l’outil de gestion de projet (technique et financier) en l’intégrant si possible dans le système de gestion de l’entreprise
� par défaut intégrer la gestion du portefeuille de projets et l’outil de gestion de
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� par défaut intégrer la gestion du portefeuille de projets et l’outil de gestion de projet (ex: OPX2, PSNext, ...) et l’interfacer avec le système de gestion de l’entreprise (réalisé)
� implémenter le plus possible la modélisation des activités informatique dans l’analytique du système de gestion de l’entreprise (segmentation produits/services au minimum)
� gérer les conventions de services internes ou externes dans le système de gestion de l’entreprise
Quelques statistiques pour compléter le discours
Alignement et création de valeur 50 % des entreprises ont un score inférieur à 2 en raison : - d’une implication insuffisante des métiers ; - d’une faible proportion des business cases faisant référence à des processus métier ; - d’une faible mise en œuvre d’outils de mesure.
Certes, un plan informatique à moyen terme existe dans 80 % des entreprises, mais ce plan n’a été élaboré avec les métiers et validé avec la direction générale que dans 50 % des cas. Ce qui risque donc d’en limiter la pertinence, réduisant d’autant les chances de succès. De même, côté opérationnel, un comité d’orientation et de décision impliquant la DG n’est mis en place que dans 70 % des entreprises et les business cases ne sont
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décision impliquant la DG n’est mis en place que dans 70 % des entreprises et les business cases ne sont employés que dans 50 % des situations. Enfin, et c’est sans doute le plus préoccupant, la mesure via la mise en place d’indicateurs ou de tableaux de bord de type balanced scorecard est très peu utilisée. Comment savoir si un projet est un succès si l’on ne procède à aucune mesure ? L’utilisation de référentiels de type CobiT est encore très faible (10 % des entreprises interrogées).
Orientation clients Deux entreprises sur trois ont un score inférieur à 2,5 en raison notamment du faible taux (20 %) de contrats de services alignés avec les enjeux métier. Si 90 % des entreprises ont mis en place un help desk, un tiers d’entre elles utilisent des contrats de services élaborés avec les « clients » de l’informatique. Contrats qui ne sont alignés avec les métiers que dans 20 % des cas. Quant aux enquêtes de satisfaction, 60 % des entreprises seulement y font appel.
Source Enquête AFAI 2007
Quelques statistiques pour compléter le discours
Maîtrise économiqueDeux entreprises sur trois ont un score inférieur à 2,5 en raison notamment :- D’un faible taux de refacturation de services réellement justifiables avec des méthodes type ABC/ABM (Activity Based Costing/Activity Based Management) ; - D’un très faible taux d’utilisation des business cases (12 %) ; A ce niveau de maîtrise économique, il faut distinguer les dépenses récurrentes (la continuité) qui représentent environ 70 % du budget de la DSI et les projets (l’innovation) qui consomment le reste. Au niveau du premier poste, un contrôle de gestion informatique existe dans 75 % des entreprises, mais seulement un tiers des DSI facturent leurs services sur la base de coûts justifiables et ces coûts sont très rarement utilisés à des fins de benchmarking. Côté innovation, la moitié des projets font l’objet d’un business case avec calcul de ROI qui ne font le plus souvent pas référence aux processus métier.
Performance des processus IT 35 % des entreprises ont un score inférieur à 2,5, ce score peut apparaître satisfaisant, il est d’ailleurs supérieur au score global. Mais la réalité est trompeuse car seulement un tiers des entreprises ont mis en place
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supérieur au score global. Mais la réalité est trompeuse car seulement un tiers des entreprises ont mis en place un référentiel Itil au niveau de la production et du support. Côté projet, la situation semble meilleure puisque 85 % des DSI ont mis en place un processus officiel de gestion de projets. Le hic est que ce processus n’est respecté que dans un projet sur trois. 10 % des entreprises utilisent le référentiel CMMI au niveau de leur développement. Au niveau de l’organisation de la DSI, les métiers sont encore sous-représentés puisque les projets sont articulés avec les métiers dans une entreprise sur trois seulement.
Gestion des compétences IT et préparation du futur Deux entreprises sur trois ont un score inférieur à 2,5 La situation sur cet axe gestion des compétences et préparation du futur est nettement moins bonne que la situation globale. Environ la moitié des entreprises font des études d’urbanisme qui sont réellement utilisées pour faire un projet cible. Mais là encore, la participation des métiers est faible puisqu’elle ne se vérifie que dans une entreprise sur trois. De même, la sous-traitance n’est le plus souvent pas validée par la direction générale, et la politique de gestion des compétences par rapport aux besoins et aux éventuelles opportunités d’externalisation est très rarement formalisée
Quelques statistiques pour compléter le discours
Quel est le montant du budget
informatique dont vous êtes
responsable ?
57%16%4%
19%4%
0-49 M€
50-99M€
100-199M€
200-299M€
300-399M€
Avez-vous un contrôle de gestion dédié à
l'informatique ?
80%
20%
OUI
NON
L'informatique fait-elle l'objet d'un budget séparé ?
Utilisez-vous un logiciel de contrôle de gestion
informatique ?
24%
76%
OUI
NON
Si votre méthode de contrôle de gestion ne
vous satisfait pas, souhaiteriez-vous mettre en
35MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
0
20
40
60
80
100
1
NON
OUI
Refacturez-vous l'intégralité des frais dans les coûts ?
56%35%
9%
Intégralité
Une part ie
Autre cas
vous satisfait pas, souhaiteriez-vous mettre en
place la méthode ABC / ABM ?
47%
27%
13%
13%OUI
NON
Déjà mis en place
Ne connaît pas
Source Enquête AFAI 2005
ANNEXE : GLOSSAIRE
36MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
Les standards
• COBIT: CobiT (Control Objectives for Information and related Technology définit lescontrôles, les pratiques et les processus informatiques formels devant être mis en place,ainsi que les résultats minimaux qu'ils sont censés générer. Ce modèle est utilisé pourvérifier le bon alignement entre l'informatique et les métiers. Il est complémentaire à ITILsur l'un des domaines qu'il couvre : la gestion des services informatiques(prestations/support).
• ITIL : ITIL (Information Technology Infrastructure Library), consiste en un ensemblecohérent de meilleures pratiques de l'industrie, provenant du secteur public comme dusecteur privé, qui contribue à la mise en œuvre d'un cadre de processus pour la gestion duservice informatique. ITIL permet d'aider les directions informatiques à atteindre dans cedomaine leurs objectifs de qualité et de maîtrise des coûts.
37MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
domaine leurs objectifs de qualité et de maîtrise des coûts.
• PMBOK ou Guide du Corpus des Connaissances en Management de Projet : L’un desmeilleurs référentiels de management de projet connus qui est la norme proposée parl’Institut de management de projet (PMI). Le PMBOK® fournit une base pour lesconnaissances exigées pour être un chef de projet reconnu et compétent sur 5 processusmajeurs (démarrage, planification, exécution, surveillance et maîtrise, clôture)
• CMMI : (Capability Maturity Model) : modèle permettant d'évaluer l'état d'uneorganisation informatique sur une échelle de maturité de cinq niveaux et qui définit descritères objectifs pour atteindre les niveaux de maturité supérieurs. Il permet aux entitésinformatiques d'identifier leur stade de maturité, de définir leurs prochains objectifs pourévoluer, mais ne précise pas comment les atteindre. Ce modèle est davantage destiné auxfonctions d'études et de chefs de projets. Il n'est pas contradictoire à ITIL, maiscomplémentaire.
Les standards
• GPEEC : Gestion Prévisionnelle des Effectifs, Emplois et Compétences : La GPEEC a pourobjet de faciliter l’adéquation des ressources aux besoins futurs de l’entreprise ouorganisme public, qu’il s’agisse des besoins quantitatifs (nombre et répartition descollaborateurs) ou des besoins qualitatifs (adaptation des compétences à l’évolution dupositionnement de l’entreprise et de ses métiers).
• ABC : (Activity Base Costing ou élaboration des coûts par activité). Approche proposantune mesure au plus juste des coûts de revient des activités d'un processus afin de mieuxmaîtriser les valeurs ajoutées ROI (cf. plus loin)
• TCO ou Coût de possession d’une application (Total Cost of Ownership : modèle dejustification des investissements et d'optimisation des coûts, créé par Gartner).
38MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
� Utilité : Il fournit le véritable coût lié au soutien d'une application ou d’uneinfrastructure informatique tout au long de sa durée de vie utile. Ce modèle estparticulièrement utile pour gérer l'obsolescence, optimiser l'utilisation des ressources,justifier le réinvestissement dans l'infrastructure, etc. Il est lié à ITIL quant à l'aspectperformance des processus
� Périmètre de coûts (pour une application donnée):
� Somme des coûts complets de projets successifs (nouveau projet, maintenance évolutive, nettoyage, migration dans le cas d’une refonte)
� Ensemble des coûts de prestations récurrentes sur cette application (service : « mise à disposition de l’application » dans le modèle IGSI qui recouvre l’exploitation, la hot line, la maintenance corrective, etc.) sur la durée de vie de l’application
Les associations spécialisées
• CIGREF : Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises. Il regroupe plus de centtrès grandes entreprises et organismes français et européens de tous les secteurs d'activité(banque, assurance, énergie, distribution, industrie, services...). Le CIGREF a pour missionde promouvoir l'usage des systèmes d'information comme facteur de création de valeur etsource d'innovation pour l'entreprise.
• IGSI : Institut de Gouvernance des SI (fondé par le CIGREF et l’AFAI) qui propose unmodèle de parangonnage (benchmarking) des coûts informatiques
• AFAI : Association Française des professionnels de l’informatique
39MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
Les déterminants de la performance
• Efficacité : atteinte d’un objectif de niveau de service ou de performance (délais,qualité..) quels que soit les moyens mis en œuvre (rapport entre objectif et résultat)
• Efficience : atteinte d’un objectif de niveau de service ou de performance (délais,qualité..) au moindre coût (rapport entre objectif et moyen)
• Flexibilité : taux d’utilisation de ressources humaines externes à l’entreprise (interim,contrat de prestation sur projet, assistance technique, infogérance,..). La flexibilité estgénéralement un mode de régulation de la capacité dans les activités de service et sepilote donc en conséquence.
40MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
La mesure de la valeur financière
ROI : Return On Investment. Retour sur Investissement.
� Initié par DuPont de Nemours, le calcul du ROI permet de juger du bien fondé d'une décisiond'équipement.
� Le ROI est la mesure de l'efficacité d'un investissement en terme de rentabilité. Il consistegénéralement en un simple ratio comparant la valeur du coût de l'investissement avec sarentabilité. Pour être qualifié de rentable, un investissement doit nécessairement se transformer ensource de recettes à plus ou moins brèves échéances. Le ROI permet donc d'évaluer laperformance de l'investissement. Bien entendu les investisseurs sont généralement intéressés pardes plus values conséquentes et à court terme
Investissement initial : 12 Keur
Gain annuel net : 5 Keur (économie générée, gain de rentabilité)
Durée du projet : 3 ans
41MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
ROI = (3 x 5 Keuros) / 12 Keuros = 125 %
Même si ce ratio financier n’est pas le plus sophistiqué (cf. plus loin VAN, TRI) ni suffisant pourdécider d’investir sur un projet (d’autres critères non financiers et non objectifs laissés àl’appréciation du management sont nécessaires), son utilisation est généralement suffisantecar plutôt facile à mettre en œuvre. Il nécessite l’analyse et l’objectivation d’un coût completde projet. Sauf exception, un projet qui n’est pas rentable sur trois ans doit être abandonné.
Le ROI doit être réévalué tous les ans car il participe à l’amélioration continue du processusd’engagement du projet. La méthode de mesure des gains doit être définie dans le contrat deprojet (CMMI). Les questions à se poser périodiquement sont :
Présence effective des gains prévus ? Validation des hypothèses de fonctionnement duprocessus métier ? Taux réel d’utilisation des applications ? Niveau réel de qualité de service?Pas d’écart avec les prévisions de coûts ?
La mesure de la valeur financière
TRI (taux de rendement interne).
Le TRI est le taux auquel il faut actualiser les revenus annuels, sur la durée du projet, pourrembourser l'investissement initial. Le TRI peut être interprété comme le taux de rendement del'investissement initial
Le TRI est le taux tel que : I = somme (Rk(1+TRI) -k)
Lors du suivi du projet, le TRI ne peut être calculé qu'avec la connaissance / prévision de tousles bénéfices annuels sur la durée de vie du projet
En cas d'alternative, il faut choisir le projet au TRI le plus élevé
42MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
Le TRI est un des indicateurs utilisés pour l’analyse de la valeur économique dans MAREVA
La mesure de la valeur financière
La VAN (valeur actualisée nette) est la Valeur Actualisée des gains quantifiés dans letemps, Nette des coûts du projet
Elle intègre :
� La notion de rentabilité : comparaison des gains versus coûts
� La notion d’actualisation pour intégrer la dimension temporelle : l'actualisation estutilisée pour déprécier des flux futurs et déterminer leur valeur actuelle
� La notion de risque : incertitude liée à la réalisation de certains gains
Elle mesure la différence entre la somme des flux de trésorerie annuels actualisés à un taux i,sur la durée de vie du projet, et l'investissement initial
43MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
sur la durée de vie du projet, et l'investissement initial
Le taux i est défini en fonction du coût d'opportunité
VAN (i) = somme (Rk(1+i) -k) - I
La VAN est nulle pour i = TRI
La VAN ne peut être calculée qu'avec la connaissance / prévision de tous les flux de trésorerieannuels du projet
La VAN est un des indicateurs utilisés pour l’analyse de la valeur économique dans MAREVA
Sources documentaires
• Challenges pour les DSI, A Berdugo, JP Corniou, R Mahl et JF Pépin, Dunod, 2006• Le guide du DSI, D Kuevakoe, Eska, 2006• ITIL, C Dumont, Eyrolles, 2007• CMMI, R Basque, Dunod, 2007• Gestion stratégique des SI, M Lutchen, Village mondial, 2006• La MOA des projets informatiques, H Kloetzer, 2002• UML pour l’analyse d’un système d’information, le cahier des charges du maître d’ouvrage, C Morley, J Hugues et B
Leblanc, Dunod, 2002• Management et TIC, M Kalika, Liaisons, 2006• Le tableau de bord prospectif, R Kaplan, D Norton, Les éditions d’organisation, 2000• Progiciels intégrés, la mutation des systèmes d’information, JL Tomas, InterEditions, 1997• Guide pour la GPEC, F Kerlan, Eyrolles, 2007• Les tableaux de bord de la gestion sociale, JP Taïeb, Dunod, 2004• Vers un standard de pilotage des coûts informatiques, IGSI, septembre 2005
44MEN-MESR/SG/STSI/BMCG contrôle de gestion des SI : état de l’art
• Vers un standard de pilotage des coûts informatiques, IGSI, septembre 2005• Benchmarking des coûts informatiques, guide de mise en œuvre, IGSI• Baromètre gouvernance des SI, CIGREF, 2007• Parties prenantes d’un SI, CIGREF, 2003• Gestion de portefeuille de projet, CIGREF, 2006• Plan stratégique du SI, CIGREF• Accroître l’agilité des SI, CIGREF• Plan de comptes informatiques, CIGREF• Pilotage économique des SI, CIGREF• Transparence des coûts informatiques et indicateurs de performance, IT Governance Symposium, IGTI, 2004• IT scorecard et stratégie d’entreprise, AFAI• Tableau de bord des ressources humaines, CIGREF 2007• Performance des systèmes d’information Yves Caseau 2007