MON MUSEE IMAGINAIREou

LES GENRES EN PEINTURE

C’est André FELIBIEN qui a fixé la théorie des genres en 1667/1668.Il classe la peinture de la plus noble à la moins noble selon cette classification :

- peinture d’histoire

- portrait et autoportrait

- peinture de genre ( scènes de la vie quotidienne)

- paysage ( les marines tenant une place importance en raison des connaissances techniques qu’elles exigent)

- nature morte et peinture animalière.

Cette hiérarchie s’effondrera à la Révolution avec la disparition du système académique.

Au sommet de la hiérarchie des genres, on trouve la peinture d’histoire.

Elle est constituée de tableaux - de grande taille- représentant des scènes tirées soit

de l’Histoire, soit de la Bible, soit de la mythologie ou de la littérature- dont le but était d’instruire le

spectateur pour *commémorer un évènement* éduquer les illettrés* illustrer un sermon * exalter une valeur morale

Il faut savoir qu’aux Beaux Arts, outre l‘apprentissage de la technique, on enseigne l’Histoire, l’Antiquité, l’Archéologie, les textes bibliques.

Comme au théâtre, le peintre va organiser une mise en scène.

Il va faire le choix de raconter certains évènements ou d’en occulter d’autres

Les actions, les expressions des personnages ainsi que leur place dans la toile tout comme le décor sont des clés pour faciliter la compréhension de l’œuvre.

« Le cortège des Mages » (partie est)Benozzo GOZZOLI

1460Chapelle d Palais Médicis-Riccardi à FlorenceC’est le retour de Cosme de Médicis en 1434 à Florence; il est accueilli dans la liesse.

C’est donc la célébration des Médicis ( associés aux Mages)le jeune Laurent au port royal est au centre suivi par Pierre et Cosme

Le cortège est associé à de nombreux éléments qui donnent de la véracité et de la vie : châteaux, scène de chasse.

La symétrie est assurée par le cyprès central; l’importance du cortège est amplifié par le choix de la topographie du lieu.

Dans le lointain, la caravane avec les chameaux et les mules font écho aux hôtes exotiques qui affluèrent à Rome à l’occasion du concile

« Le Christ et le Peintre » ( ou « L’artiste et son modèle ») Marc CHAGALL 1951gouache s/papier -61 x48-Musée du VaticanCHAGALL se représente avec sa palette à la main, il semble interroger le Christ sur la croix.Ce dernier est placé au centre du tableau, son perizonium est réalisé dans un tissu comme les châles de prière de la tradition juive. Le choix de la couleur : jaune-doré donne un côté surnaturel.Il faut voir la métaphore du tourment de la création artistique: « Comme le Christ, je suis crucifié, cloué par les clous du chevalet »L’espace est animé de l’univers fabuleux propre à CHAGALL : figures qui volent, qui lisent la Bible ou la Torah, qui tiennent la menorah

« Le Serment des Horaces » 1748Jacques-Louis DAVID330 x 425 cm – peinture à l’huile-

Musée du Louvre

C’est le combat entre les Horaces qui défendent la ville de Rome et les Curiacescelle d’Albe.En exaltant les valeurs patriotiques, DAVID place les 3 épées au centre du tableau .Le chiffre 3 = la règle des 3 représente la perfection, la stabilité ( géométrie) mais aussi le divin ( Trinité).3 groupes de personnage: les frères à gauche ( bien droits), le père, le patriarche au centre, les femmes aux formes arrondies qui pleurent, sont effondrées.

3 colonnes qui donnent la verticalitéLa lumière est celle du CARAVAGE (clair-obscur)Le rouge domine symbole de puissance, de virilité, d’action.Le blanc (divin, pureté) et le bleu ( sagesse, vertu, foi) sont les couleurs choisies pour les femmes

« Saturne dévorant l’un de ses enfants »

Francesco GOYA- vers 1820 –huile sur plâtre puis sur toile146 x 83 cm Musée du Prado Madrid

Référence à la mythologie ( Saturne dévorent ses fils pour ne pas qu’ils prennent sa place de roi des Titans).Cette œuvre au départ a été peinte sur les murs de sa maison de Madrid, il est âgé de 73 ans et ses tableaux traduisent la folie, la violence, une ambiance macabre.C’est le romantisme noirLa palette est restreinte : bruns, beiges rehaussés par le rouge du sang. Seul le regard et le corps de ce géant sont éclairés tout comme le corps de l’enfant.Les yeux du Titan cannibale sont exorbités, les cheveux ébouriffés( = folie) l’enfant est décapité ce qui lui enlève toute humanité, sa fragilité est accentuée par la puissance des mains

« La Bataille de Lepante » Paolo VERONESE- 1572- 167 x 137 cmPalais des Doges à Venise

Cette œuvre célèbre la victoire de la chrétienté ( alliance de la Ligue) contre le monde musulman représenté par les Turcs; elle célèbre une des plus grandes batailles navales le 7 OCTOBRE 1751 au large de la Grèce.

VERONESE représente cette bataille sous la forme d’une allégorie, d’un ex-voto composé de 2 parties bien distinctes: le divin ( couleurs claires)dans la partie supérieure, la bataille (couleurs sombres, fouillis) partie inférieure

Un groupe de saints intercèdent près de la Vierge : St Pierre, St Roch, St Marc ( patron de Venise- avec son lion)Ste Justine ( munie de l’épée avec laquelle elle périra)Des chérubins, des anges musiciens se tiennent à l’arrière plan tandis que celui vêtu de rose est l’ange combattant qui lance des flèches incendiaires sur les navires ottomans

Les flottes s’affrontent : mâts entremêlés, on ne peut distinguer les belligérants de la bataille.

« La prédication de Saint Jean-Baptiste » Pieter BRUEGEL 1566huile s/bois 95x 160 cm Musée de Budapest

BRUEGEL montre une scène des Pays Bas quand les prédicateurs de la Réforme rassemblaient leurs fidèles en dehors de la ville pour se soustraire aux autorités espagnoles qui persécutaient les protestants.

St Jean Baptiste indique Jésus ( vêtu de bleu) comme le Messie.BRUEGEL ne les représente pas en héros (avec une place centrale dans le tableau) ; ils sont plongés dans une foule bigarrée où les personnages sont typiques de l’œuvre de cet artiste.

Toutes les couches sociales sont représentées : bourgeois auquel un tsigane lit les lignes de la main.BRUEGEL montre l’égalité des hommes devant la parole de Dieu

« Laocoon » LE GRECO 1610-1614137 x 172National Gallery of art WASHINGTON

Il s’agit d’une interprétation assez lointaine du mythe de Laocoon et ses fils pendant la guerre de Troie tiré de « l’Eneide » de Virgile.La ville de Troie est remplacée par celle de Tolède où le GRECO finira sa vie. Peut-être s’agit-il d’une critique de l’inquisition qui est active en Espagne dans les années 1610?

« Je crains les Grecs même porteurs de présents »…

Les corps émaciés et pâles se contorsionnent de douleur: un des fils est déjà mort, l’autre combat le serpent entrain de le mordre.Laocoon combat le 2nd serpent tandis qu’on aperçoit « le cheval de Troie » qui quitte la scène.Les 2 personnages peuvent être assimilés à Adam et Eve ( notion de péché originel /serpent)ou à Paris (la pomme de discorde) et Hélène de Troie.Composition à partir de couleurs très sombres où l’académisme que LE GRECO avait pourtant appris dans l’atelier du TITIEN n’est pas respecté….

« Les Romains de la décadence » Thomas COUTURE 1847Peinture s/toile – 472 x 772 Musée d’Orsay

Plus cruel que la guerre, le vice s’est abattu sur Rome et venge l’univers vaincu »

Allégorie sur la décadence morale de la monarchie de juillet avec ses scandales

COUTURE est fasciné par le monde antique ( tableau qui peut s’assimiler à la peinture de RAPHAEL) représenté ici par le biais du décor : colonnes, portique, sculptures de dieux antiques. Il sait également représenté les corps humains avec les canons académiques.Il représente un groupe de débauchés : luxure, ivresse dans une sorte de bacchanale (danseurs, femmes alanguies) C’est une scène d’orgie. Seuls, à l’extrême gauche un jeune homme mélancolique et à droite 2 visiteurs semblent étrangers à cette débauche alors que l’ivresse de certains les amène à se faire évacuer

Au milieu de la scène, dit-il, sur un lit recouvert de splendides

draperies en désordre, une femme, vêtue de blanc, est

couchée avec nonchalance, comme une nymphe rêveuse au

bord de la mer sans horizon; mais son beau visage exprime

une lassitude infinie et l'hébétement de sens épuisés. Ses

membres, abandonnés mollement sur les coussins de

pourpre, se dessinent en reliefs voluptueux. Un homme, assis

près d'elle, la soutient, et tend sa coupe ciselée à une autre

femme demi-nue qui y verse les âcres épices de l'Orient.

Celle-ci, soulevée et vue de profil en pleine lumière, resplendit

de fraîcheur et de beauté; sa main gauche repose sur les

épaules ambrées d'un jeune garçon, étendu comme un

nageur dans ce fleuve de délices. Pour pendant à ce groupe,

Vitellius, accoudé en triomphateur, contemple l'orgie, sans

s'apercevoir qu'une fille, couronnée de pampres, se serre

contre lui. Le torse de cette femme, vue presque de dos, se

modèle admirablement dans une demi-teinte transparente et

légère qui recouvre à peine le grain de la toile. Derrière ces

trois groupes principaux, bondit ou s'affaisse une foule de voluptueux et de bacchantes,

émouvés par Vénus et par le grand dieu que la

mythologie païenne aurait dû marier avec elle. C'est

une promiscuité insensée avec tous les degrés de la

débauche antique, adroitement dissimulés dans

l'ensemble... Mais comment décrire tous les épisodes

de cette bacchanale? A droite, un jeune garçon qui,

grimpé sur un piédestal et s'accrochant au bras

inflexible de la statue de Brutus, offre au vieux Romain

la coupe chancelante, et quelques têtes de femmes qui

le regardent en souriant; à gauche une jeune fille, les

bras crispés au-dessus de la tête, souvenir de la

magnifique figure de l'Envie dans le Gouvernement de

la reine par Rubens; et les vaincus de l'orgie, emportés

par des esclaves, et les faibles qui s'endorment sur les

vases renversés, et les physionomies qui éclatent ou

qui s'assombrissent, et les couronnes de feuillages et

de roses qui s'entremêlent aux chevelures dénouées

ou qui serpentent sur des poitrines inondées de soleil,

et l'éclat des étoffes et des bijoux, et la tournure variée

des personnages, et l'abondance de la couleur... Le

tableau de M. Couture est aussi remarquable par

l'ordonnance et la pensée que par la splendeur de

l'exécution. »

« Le 3 mai 1808 à Madrid »Francisco de GOYA –1814-huile s/toile266 x 345 cmMusée du Prado MADRID

Episode de la guerred’Espagne avec Napoléonet son frère Joseph qui font subir des sièges terribles à Madrid et à Saragosse.Représentation de la répression massive qui ensanglanta l’Espagne

Le centre de la scène c’est le condamné qui, les bras en croix, portant une chemise d’un blanc immaculé, regarde le peloton de manière à la fois interrogative et hagarde.Il est à genoux, face aux fusils, il se présente en martyr.A ses côtés, un prêtre prie l’air un peu hallucinéLes cadavres des compagnons qui viennent d’être fusillés sont montrés dans toute leur atrocité avec le sang qui recouvre le sol

Le groupe des condamnés qui sera exécuté s’approche du centre du tableau; celui qui prendra la place du martyr manifeste son désespoir, son angoisse en cachant son visage dans ses mains

Le peloton d’exécution est composé de bourreaux sans visage.Les soldats représentés de dos témoignent de l’inhumanité de l’acte qu’ils doivent accomplir

La scène se passe la nuit à la lumière d’une lanterne qui semble servir de frontière entre l’obscurité et la clarté des martyrs.

« Le Radeau de la Méduse » « La Liberté guidant le Peuple »Théodore GERICAULT -1818- Eugène DELACROIX – 1830-

Ces deux œuvres ont été prêtées à l’UIA de COUTANCES LES 17/10/2017 et 16/10/2018

« La Guerre » Henri ROUSSEAU -1894-huile s/toile 114 x 195Musée d’Orsay

ROUSSEAU, habitué des jungles luxuriantes, peint ici un paysage dévasté pour prôner ses idées pacifiques alors que beaucoup de français sont revanchards.

Malgré les couleurs naïves du ciel, ce tableau allégorique dénonce les atrocités de la guerre.Le cheval noir, emballé au poil hirsute semble sorti de l’Enfer: il symbolise la force brutale de la guerre.Sur son dos, une jeune femme au visage peu avenant ( presque laide) armée d’une épée et d’une torche enflammée représente le caractère primitif de la guerre.

Au sol, des cadavres nus, sans uniforme( anonymes) servent de pâture aux corbeaux.Un seul est habillé, possible qu’il s’agisse d’un autoportrait et que le Douanier Rousseau nous prenne à témoin.Paysage de désolation, de mort avec les arbres nus, les branches cassées; choix des couleurs

« La moisson de la bataille » Christopher NEWINSTON-1919-huiles s/toile 182 x 317 Imperial War Museum Londres

Ce peintre habitué à peindre des paysages représente le champ de bataille dans un contexte de dévastation , des barbelés au 1er plan, des arbres étêtés, le ciel est noir, les villages sont détruits après avoir été incendiés.

Des soldats morts ou épuisés jonchent le sol; tandis que les vaillants aident leurs camarades et avancent dans ce charnier

« Les 7 péchés capitaux » Otto DIX1933- technique mixte sur bois- 179x120Musée de Karlsruhe

Dans cette peinture allégorique, Otto DIX dénonce la montée du nazisme avec l’avènement d’Hitler.Les 7 péchés capitaux font référence à la Bible qui les dénonce comme des vices qui détruisent l’Homme.

Au 1er plan, une vieille femme aux allures de sorcière une main cramponnée à sa canne, l’autre qui racle le sol, elle porte des haillons .C’est l’AVARICE

Sur son dos, un enfant (ou un nain) les mains qui semblent crochues, un strabisme divergent qui lui fait regarder partout. La moustache a été rajoutée pour la ressemblance. C’est l’ ENVIELe squelette , une faux à la main symbolise la mort. Son costume porte un trou : son cœur a été arraché ( manque de cœur = manque de courage) les dessins sur le costume peuvent être assimilés à ceux d’une croix gammée. C’est la PARESSE

Un monstre poilu et cornu brandissant un poignard avec la gueule rouge sang qui contient des dents acérées évoque un démon, un être diabolique. C’est la COLERE

A droite, une femme aux yeux mi-clos danse, débraillée, elle porte des tissus chatoyants aux couleurs vives et chaudes.Ellepasse la langue sur ses lèvres tout en présentant son sein de façon suggestive. C’est la LUXURE

Le personnage qui lève le menton d’un air hautain et dédaigneux ne veut entendre personne. C’est l’ORGUEIL

Enfin le dernier personnage avec une marmite sur la tête, enrubanné de pâtes et brandissant des friandises représente la GOURMANDISE

« Guernica » Pablo PICASSO – 1937- huile s/toile 350 x 782Musée de la Reine Sofia à MADRID

1/Le taureau ( Minotaure) et le cheval occupent la place centrale- comme dans la culture espagnole-.La bouche du cheval est secouée par un hennissement de terreur. Il représente le peuple persécuté.Le cheval est éclairé par une lampe descendant du plafond ( qui fait penser à un œil) et une lampe à pétrole : 2 signes de la vie, de la vie quotidienne brisée à jamais par la guerre et ses douleurs. Entre ces 2 animaux : un oiseau peut être une colombe?2/Les membres arrachés , une épée brisée à la main, le regard terrifié et bouleversé tous ces détails ont une valeur symbolique de même que la fleur qui semble pousser dans la main qui tient l’épée.3/L’homme qui hurle son désespoir entre les ruines de sa maison en feu et en ruine peut être assimilé à un crucifiéTous les personnages ont la bouche ouverte vers le ciel.

Les murs de la maison s‘effondrent.

On distingue 2 visages de femmes qui lancent elles-aussi des cris désespérés et qui tentent de fuir. L’une d’elle a le visage et le cou démesurés.Elle cherche à atteindre la lampe ( = lumière= espoir)Pour certains historiens d’art, il a peint le visage de ses compagnes de l’époque : Marie-Thérèse WALTER et Dora MAAR qui photographiait toutes les phases de la réalisation de ce tableau

Le peintre espagnol nous montre l’attaque de la petite ville basque de GUERNICA qui a subit un pilonnage important le 26 avril 1937 par une unité nazie soutenue par Franco.La ville s’embrasa et fut détruite au ¾ avec presque 2 000 morts.Ce bombardement, sorte d’expérimentation, est la 1ère attaque aérienne contre des populations civiles.

Ce tableau nous rappelle celui de Goya ( « Le 3 mai ») : c’est l’expression de la douleur , du désespoir face aux horreurs de la guerre et la folie de la violence.

PICASSO a réalisé ce tableau alors qu’il était à PARIS et ce, en un peu + d’1 mois après avoir appris ce bombardement.L’œuvre fut exposée à l’Exposition Universelle en 1937 puis PICASSO déclara qu’elle n’irait jamais en Espagne tant que le franquisme y serait présent.Pendant la 2nde guerre mondiale, le tableau fut transféré au Métropolitain Museum de N.Y . Il est revenu en Espagne en 1981( la dictature franquiste et Picasso avaient disparu….)

Toute l’œuvre est peinte en gris, noir et blanc ce qui crée une luminosité diffuse, riche en contrastes: fond sombre, explosion de blanc qui donne un aspect dramatique et des hommes et des animaux qui émergent.Ce choix chromatique renforce l’idée d’un monde écrasé par la violence, par l’anéantissement : plus de relief, plus de couleurs…Sous le taureau, la femme qui hurle la mort de son enfant dans ses bras peut être assimilée à « une pieta »

PICASSO réalisant GUERNICA pour lequel il écrira :

« La peinture n’est pas destinée à décorer les appartements. C’est une arme offensive et défensive contre l’ennemi »

« La Règle d’Or » Norman ROCKWEL

1961- Collection N.R Museum(illustration du Saturday Evening Post du1 avril 1961)Huile sur toile 113 x100 cm

« Un jour, l’idée m’est soudain venue que La Règle d’Or, consistant à dire « Fais aux autres ce que tu aimerais qu’ils te fassent » étaient le sujet que je cherchais

La règle d’or repose sur une éthique de réciprocité commune à toutes les grandes religions et cultures.C’est une morale universelle, intemporelle qui est la base des Droits de l’Homme.

Une trentaine de personnages (des proches de N.R) représentent des religions, des ethnies différentes.Composition pyramidale: enfants constituant le socle.

Au 1er plan, représentation de signes propres à chaque grande religion ( bol à offrandes, moulin à prières, rouleau de la Torah, croix et mains jointes…)

Cette mosaïque, commandée par Nancy REAGAN a été réalisée par 2 artistes italiens pour orner le mur du sièges des Etats Unis en février 2014