cnm info n°35
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Juin 2014TRANSCRIPT


2
Actiléa Néo 8 pages 2013.indd 1 03/06/14 10:43
Pages 4-5
En bref
Néo Territoires, les
Français et leur système
de santé, encore
trop de médicaments
vendus…
Halte au gaspillage !
« Dépenser au hasard, inutilement », c’est la défi nition
du mot « gaspiller ». Chaque
année, la facture annuelle du
gaspillage en France se monte à
140 milliards d’euros, soit
7 % de la richesse produite ! Une
aberration ! Disons « halte au gaspi » !
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Ces animaux qui nous
soignent
Les animaux, domestiques
ou non, sont présents à nos
côtés depuis la nuit des temps !
Depuis quelques années, nous
avons pris conscience qu’ils
pouvaient aussi nous soigner.
Découvrez ces médecins d’un
nouveau genre !
Le soleil, ami ou ennemi ?
Le soleil rythme nos cycles
biologiques, intervient dans notre
équilibre psychique, renforce
notre système immunitaire…
La liste de ses bienfaits est
importante, mais ses dangers
sont aussi bien connus. Alors,
comment en profi ter en toute
sécurité ? Petits conseils d’avant
vacances…
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutrition
Les bienfaits de l’huile d’olive
L’huile d’olive est aujourd’hui
reconnue pour ses nombreux
bienfaits santé : anti-cholestérol,
anti-âge… Mais devant une
offre sans cesse grandissante, il
n’est pas toujours facile de bien
la choisir…
Page 15
De A à Z
L comme…
Loi de fi nancement de la
Sécurité sociale…
Sommaire
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16
CNM & Vous
CNM [email protected] Services
Passage en revue des
nouveaux services que la CNM
vous propose : site Internet,
espace adhérent aux fonctions
élargies, système d’alerte de
remboursement par mail…

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
3
N° 35 / Juin 2014
Une publication de la Caisse
nationale mutualiste.
Mutuelle régie par le livre II du
Code de la mutualité, inscrite au
Registre national des mutuelles sous
le numéro de Siren 784 492 100.
Siège social :
93A, rue Oberkampf
75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :
Jacques DE JAEGER
Rédacteur en chef :
André PELTIER
Comité de rédaction :
Jean ASTOR, Paul HUMBERT,
Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN,
André PELTIER, Jean THIEC
Conseillère technique :
Françoise PARISI
Conception/création/rédaction :
STRATÉGIE & CONTENUS
pour le compte d’ALISO CONSEIL
Impression :
Presses de Bretagne
16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est -
35577 CESSON-SÉVIGNÉ
© Caisse nationale mutualiste
Toute reproduction d’articles, de
photos ou d’illustrations doit faire
l’objet d’une demande écrite auprès
du rédacteur en chef. La rédaction
n’est pas responsable des documents
qui lui sont adressés spontanément.
La Caisse nationale mutualiste se
réserve le droit de refuser toute
insertion sans avoir à justifier sa
décision. Document non
contractuel.
Tirage : 51 500 exemplaires
Commission paritaire :
N° 0316M07771
Dépôt légal : 2e trimestre 2014
www.cnmsante.fr
D’INFOS+
Sommes-nous tous des irresponsables ?
Chers adhérents,
Après avoir rendu obligatoire l’adhésion à une mutuelle pour tous les salariés du privé et, dans le même temps, fi scalisé la participation de l’employeur à cette même complémentaire santé, le gou-vernement a enclenché la réforme des contrats responsables (95 % des contrats de complémentaire santé dont nous sommes les uns et les autres équipés).
Si la volonté de rendre notre couverture santé plus solidaire et plus responsable est un objectif louable que nous partageons, les modalités pour y parvenir sont une nouvelle fois très étonnantes et… critiquables !
Pourquoi vouloir imposer aux mutuelles (et autres assureurs de santé) de prendre obligatoirement en charge les dépassements d’honoraires pratiqués en médecine de ville ou hospitalière ? Si la Sécu-rité sociale estime que ses bases de remboursement ne sont plus assez élevées, ne devrait-elle pas plutôt les revoir et les augmenter que d’hypocritement demander aux mutuelles santé de prendre en charge leur dépassement ?
Pourquoi vouloir imposer aux mutuelles des minima (ou planchers) et maxima (ou plafonds) de rem-boursement en optique ? Les Français et leurs mutuelles ne sont-ils pas capables d’évaluer tout seuls la couverture optique la plus adaptée à leur situation ? Est-il logique que des Français sans aucun problème de vue soient obligés de se couvrir pour ce risque, et dans le même temps d’imposer à d’autres Français – avec de lourds soucis de vision – une limite de remboursement (sauf, bien sûr, à accepter de payer deux fois plus de taxes que les autres) ?
Car c’est bien la sanction ! Si vous sortez des clous en souscrivant à une complémentaire santé moins couvrante ou, au contraire, plus protectrice que celle arbitrairement considérée comme « respon-sable », vous serez fi nancièrement pénalisé par une TSCA (l’équivalent de la TVA pour les produits d’assurance) à 14 % au lieu de 7 % !
Il me semble avoir connu d’autres illustrations plus glorieuses de nos valeurs de Liberté, d’Égalité et de Solidarité.
Jacques De JaegerPrésident de la CNM Prévoyance Santé
ÉDITORIAL

4 # En bref
Médicaments : des remboursements en baisse,
mais un nombre de boîtes vendues en hausse !
Pour la deuxième année consécutive, le mon-
tant des dépenses liées au remboursement des
médicaments est en baisse en 2013, et ce même
s’il reste encore important, s’élevant à 22,6 mil-
liards d’euros. Cette tendance à la baisse est due
notamment à la diminution du prix de nombreux
médicaments et à l’utilisation des génériques.
Aujourd’hui, le taux de substitution est 82,2 % au
lieu de 71,7 % en 2012.
Cependant, cette amélioration des dépenses
cache deux tendances préoccupantes : le report
de prescriptions vers des médicaments plus
coûteux, notamment en cas de traitements
lourds, et une hausse du nombre de boîtes de
Bonne nouvelle : les dépenses liées aux remboursements pharmaceutiques sont en retrait de 0,4 % par rapport à 2012, grâce notamment aux baisses de prix et au recours plus important aux génériques. Mais cette bonne nouvelle en cache une mauvaise…
médicaments vendues et remboursées. Si cette
tendance se confi rme, il se peut que les chiffres
2014 soient moins bons !
La santé des salariés :
une priorité pour les entreprises !
Selon le baromètre 2014 de la qualité de vie
et de la santé au travail de CSP Formation, de
plus en plus d’employeurs lancent des opéra-
tions de prévention au sein de leur entreprise.
Ils seraient 86,6 % à l’avoir fait, soit une hausse
de 2 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit
essentiellement d’actions visant le stress et les
risques psychologiques. La manière de traiter
ces problèmes évolue elle aussi, car on passe
d’une communication globale à des opérations
plus ciblées, s’adressant à moins de salariés à la
fois et essayant de les faire réagir et devenir ac-
teurs de la prévention des risques en entreprise.
CNM & VOUS
Attention !
Depuis le 1er juin 2014, les dentistes ont vu leurs actes changer de nomenclatures (CCAM). Cette CCAM répertorie environ 700 actes et se substitue à l’ancienne nomenclature jugée obsolète et peu précise. Désormais à chaque libellé correspond un code et un seul, ce qui évite tout problème d’interprétation par les différents organismes concernés.
Le mode de présentation des devis dentaires change. Ils devront indiquer la distinction entre le montant des prestations médicales du praticien et le prix de vente de la prothèse, ainsi que son pays d’origine. Attention donc, si vous avez déjà demandé un devis à la CNM avant la mise en place de la nouvelle nomenclature, en prévision de travaux dentaires, ce devis est obsolète et votre praticien doit vous faire un nouveau devis respectant la nouvelle CCAM.

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
5
“
L’attachement des Français à leur système de santé
Selon un sondage réalisé par l’Ipsos et la Fédéra-
tion hospitalière de France, 73 % des Français esti-
ment que notre système de santé est le meilleur
du monde !
Pour une très grande majorité de Français, notre
système de santé est le meilleur qui existe, et nos
hôpitaux offrent des soins de qualité selon plus de
89 % d’entre nous. Si la satisfaction est grande, elle
ne masque cependant pas les inquiétudes quant à
son avenir. 94 % des sondés estiment que les pro-
blèmes de fi nancement le menacent gravement,
ainsi que la mauvaise répartition des médecins
sur le territoire (91 %). Autre problème révélé par
ce sondage, la trop grande importance du reste à
charge pour les patients, qui pousse 48 % d’entre
eux, soit près d’une personne sur deux à renoncer
à certains soins.
c’est la somme dépensée en médicament par habitant.
sur 2 renonce à des soins faute de moyens financiers
95 euros/an
1 personne
La CNM crée Néo Territoires, un nouvelle gamme santé destinée aux fonctionnaires, agents non titulaires et retraités de la fonction publique territoriale (mairies, conseils généraux et régionaux...).
Gamme labellisée, Néo Territoires permet de profiter de la participation financière de l’employeur à la protection sociale complémentaire.
Une nouvelle garantieà la CNM : Néo Territoires
Des restes à charge
hétérogènes
selon les hôpitauxUne enquête de 60 millions de consommateurs
jette un pavé dans la mare des hôpitaux : l’opa-
cité des tarifs est pointée du doigt.
De 360 à 2 230 euros par jour pour la même
prestation, telle est la différence de prix entre
certains hôpitaux français. La raison d’un tel
décalage ? une opacité du système. En effet,
les tarifs journaliers sont fi xés après validation
de l’agence régionale de santé sur proposition
discrétionnaire du directeur de l’établissement
de santé, sans que cela soit forcément en rap-
port avec le coût réel de production des soins.
Le ministère des Affaires sociales et de la Santé
a demandé par voie de circulaire aux agences
régionales de santé que cette dérive soit recti-
fi ée. Rendez-vous dans quelques mois…
Parce que vous êtes fonctionnaire, agent non titulaire ou retraité d’une collectivité territoriale,
Parce que vous n’avez pas les mêmes besoins que vos collègues,
Parce que vous aimez avoir le choix…,La CNM a conçu pour vous Néo Territoires.
La complémentaire santé des agents territoriaux
Néo TerritoiresG A M M E L A B E L L I S E E F O N C T I O N P U B L I Q U E T E R R I T O R I A L E
Actiléa Néo 8 pages 2013.indd 1 03/06/14 10:43

Halte au gaspillage !Aliments non déballés, « bidules high-tech » démodés
aussitôt achetés, robinets qui coulent, lumières allu-
mées en notre absence, vêtements non portés… si
l’on voulait faire la liste de ce que nous gaspillons au
cours de notre vie, nous n’aurions pas assez de ce ma-
gazine ! Essayons de faire tout de même un état des
lieux et d’appliquer quelques mesures simples pour
réduire la facture !
Stopper le gaspillage
alimentaire
Nous jetons à la poubelle chaque année 1,2
millions de tonnes d’aliments non consommés.
Et ce alors même qu’un milliard de personnes
souffrent de la faim dans le monde !
« Dépenser au hasard, inutilement », c’est la défi nition du
mot « gaspiller ». Chaque année, la facture annuelle du
gaspillage en France se monte à 140 milliards d’euros,
soit 7 % de la richesse produite ! Une aberration ! Et
ce gaspillage touche tous les domaines de notre vie
quotidienne : notre alimentation, notre consommation
d’énergie, de médicaments, de produits high-tech…
Et pourtant, certains gestes simples pourraient nous
permettre de réduire considérablement la facture. Voici
quelques conseils pour faire la chasse au « gaspi » !

Il existe cependant quelques mesures simples
pour endiguer ce phénomène. Tout d’abord,
prenons l’étape incontournable des courses.
Voici sept astuces à tester :
• Avant de partir faire vos courses, réfl échissez
calmement aux menus que vous souhaiteriez
composer pour la semaine.
• Faites ensuite un inventaire de vos placards et
frigos afi n de voir ce que vous avez déjà « en
magasin ».
• Établissez une liste précise.
• Essayez de prévoir les bonnes quantités en
fonction de ce que vous avez prévu, de votre
agenda et du nombre de personnes attendues
à chaque repas.
• Si vous avez une famille nombreuse, profi tez
des lots et de leurs prix promotionnels ; mais
ne le faites pas si vous n’êtes que deux !
• Privilégiez les produits en vrac, qui vous per-
mettent de choisir LA quantité dont vous avez
besoin.
• Commencez vos courses par les produits les
plus lourds et les plus encombrants. Cela lais-
sera moins de place dans le caddie pour les
différentes tentations…
Le casse-tête des dates
de péremption
Le moment des courses est aussi celui du dé-
cryptage des dates de péremption, et ce n’est
pas une tâche facile, car elles ne signifi ent pas la
même chose et cachent des réalités différentes.
Voici un petit tableau qui peut vous aider à ne
pas jeter des aliments dont la date vous semble
dépassée, mais qui sont encore tout à fait
consommables.
7
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
es simples
t d’abord,
courses.
fl échissez
uhaiteriez
Mention sur l’étiquette Signifi cation
Date limite deconsommation (DLC)Denrées très périssables (viandes, poissons, œufs, produits laitiers).
« À consommer jusqu’au »,
accompagné du jour et du
mois.
Au-delà de la date indiquée, le produit ne peut plus être ni vendu ni consommé, car il pourrait provoquer une intoxication alimentaire.
Date limite d’utilisationoptimale (DLUO) Denrées moyennement et peu périssables : les produits secs, stérilisés, lyophilisés et déshydratés.La mention « À
consommer de préférence
avant le… » n’est pas
impérative.
Elle informe le
consommateur sur le
délai au-delà duquel les
qualités gustatives et
nutritionnelles du produit
peuvent s’altérer.
« À consommer de
préférence avant le », accompagné du jour et du mois Exemple : « À consommer de préférence avant le 18-02 ».
Aliments dont la date de consommation optimale est inférieure à 3 mois.
« À consommer de préfé-
rence avant », accompagné du mois et de l’année
Exemple : « À consommer de préférence avant fi n mai 2002 ».
Aliments dont la DLUO est comprise entre 3 et 18 mois.
« À consommer de préfé-
rence avant », accompagné de l’année
Exemple : « À consommer de préférence avant fi n 2003 ».
Aliments dont la DLUO est supérieure à 18 mois.
Pour une personne adulte, les dosesmoyennes sont les suivantes :• Lentilles : 3 cuillères à soupebien remplies• Riz : ½ verre• Pâtes : 1 verre • Poisson : 140 g• Brocolis : 2 « bouquets »• Pommes de terre : 5 petites• Laitue : 1 bol type bol de céréales(Source Ademe)
Bien doser les quantités cuisinéespour éviter les restes

8 # Décryptage
L’art d’accommoder les restes
Si malgré ces conseils vous avez encore des restes
dans votre frigo, il existe de nombreuses recettes
qui peuvent vous permettre de leur donner une
seconde vie ! Sous réserve, bien sûr, qu’ils soient
encore consommables !
• le hachis parmentier : vous pouvez le réaliser avec
des restes de viandes déjà cuites. Le bouillon de
pot-au-feu peut quant à lui être congelé après fi l-
tration et servir pour une soupe de vermicelles ;
• la ratatouille : idéale pour recycler les légumes
déjà cuits, ou même crus mais un peu « touchés » ;
• le crumble : idéal pour consommer les pommes
(mais pas seulement) un peu vieillies ;
• les croquettes de pommes de terre peuvent se
faire avec les restes de purée ;
• Le pain dur peut être transformé en chapelure
pour faire des escalopes panées (en le râpant) ;
en croûtons pour la soupe ; en pain perdu pour
le goûter (faire tremper les tranches de pain dans
un mélange de lait et d’œuf puis les faire frire à la
poêle et les saupoudrer de sucre), ou encore en
tartines d’apéritif frottées à l’ail et la tomate.
Dernière étape du recyclage alimentaire, valoriser
les déchets et les transformer en « or noir des jardi-
niers » : le compost. Faites-le vous-même, il n’y a rien
de plus simple ! Vous pouvez y mettre tout ce qui est
d’origine végétale. En revanche vous ne pouvez pas
y incorporer les tissus synthétiques, les plastiques,
métaux, verres, couches, litières d’animaux ou sacs
d’aspirateur.
Malheureusement, le gaspillage ne s’arrête pas à
notre réfrigérateur ! Nous avons aussi une forte
propension à gaspiller l’eau, l’énergie ou les mé-
dicaments…
Eau et énergie : les autres
victimes du gaspillage
L’eau est un des biens les plus précieux que nous
offre notre planète. Si nous, simples citoyens, ne
pouvons pas faire grand chose pour éviter le gas-
pillage d’eau dans le réseau de distribution, nous
pouvons une fois encore avec des gestes simples
tenter d’économiser cette ressource.
1. Prendre une douche plutôt qu’un bain.
Une douche de 4 à 5 minutes consomme 30 à 80
litres d’eau, alors qu’un bain en demande 150 à
200.
2. Optimiser sa chasse d’eau et ses robinets.
Plus d’un tiers de la consommation domestique
d’eau potable est consacré aux toilettes ! Fixez
des économiseurs d’eau, ils peuvent réduire le
débit de sortie jusqu’à 50 %.
3. Vérifi er qu’il n’y a pas de fuite. 20 % de la
consommation domestique d’eau est la consé-
quence de fuites. Pour déterminer s’il y a des
fuites, il suffi t de relever le compteur d’eau le soir
(ne pas faire fonctionner le lave-linge ou le lave-
vaisselle cette nuit-là), et de comparer la valeur
avec celle lue le lendemain matin.
par an et par personne
d’aliments non consommés
sont jetés à la poubelle
20 kg LE SAVIEZ-VOUS ?
Un œuf frais se conserve de 10 à 12 jours à partir de la date de ponte, mais un œuf dur ne reste bon que 2 à 3 jours.
de gaspillage par an
140milliardsd’euros

4. Fermer les robinets systématiquement
quand on se lave les dents, les mains, mais aus-
si quand on fait la vaisselle. Un robinet ouvert
pendant trois minutes représente l’équivalent
de 36 bouteilles d’eau d’1 litre perdues. Une
astuce : un bac pour la vaisselle et un bac pour
le rinçage.
5. Récupérer son eau de rinçage. Pour cela,
il suffi t de disposer un récipient sous les robi-
nets, qui récupérera l’eau utilisée pour laver ses
mains ou sa salade. Cette eau peut servir à arro-
ser les plantes, voire à faire sa vaisselle !
6. Utiliser le lave-vaisselle... quand il est
plein ! Pour plusieurs repas, le lave-vaisselle
utilise 15 litres d’eau, soit deux à trois fois moins
que la vaisselle à la main.
7. Faire moins de machines et privilégier le
programme économique !
8. Récupérer l’eau de pluie pour arroser ses
plantes. L’eau de pluie a l’avantage, en plus de
sa gratuité, de n’être ni calcaire ni chlorée.
9. Arroser son jardin durant les heures les
plus fraîches de la journée (tôt le matin ou
à la tombée de la nuit) pour éviter l’évapora-
tion avant la consommation par les plantes.
Réduire sa consommation d’énergie, ça passe
bien évidemment par le choix d’appareils moins
gourmands : ampoules basse consommation,
machine à laver classée A, ordinateur optimi-
sé… Mais c’est aussi, quand on le peut faire,
préférer certaines énergies pour se chauffer,
améliorer l’isolation de sa maison, surveiller la
température des pièces (19 °C dans les pièces à
vivre et 16 °C dans les chambres).
Le plus compliqué aujourd’hui est peut-être de
maîtriser les dépenses énergétiques dues au
matériel informatique (ordinateurs, téléviseurs,
consoles de jeu), car contrairement aux appa-
reils électroménagers, ils ne bénéfi cient pas
d’un étiquetage permettant de connaître avec
précision leur consommation d’énergie.
Vous pouvez cependant choisir des matériels
équipés du label « Energy Star », qui s’applique
désormais non seulement aux ordinateurs
fi xes ou portables, mais aussi au reste de l’in-
formatique domestique (consoles de jeu par
exemple) – malheureusement, seul un quart
des équipements mis sur le marché a reçu le
droit d’arborer son logo en forme d’étoile…
Autre précaution indispensable : ne pas laisser
votre ordinateur allumé en permanence. Évi-
tez les économiseurs d’écran, qui vont main-
tenir celui-ci allumé ! Mieux vaut confi gurer
votre ordinateur pour qu’il se mette automati-
quement en veille au bout d’un quart d’heure.
Lorsque vos appareils restent inutilisés, pen-
sez à les éteindre. Ce qui signifi e couper leur
alimentation !
C’est en combinant l’ensemble de ces gestes
simples que l’on pourra mettre un frein au gas-
pillage
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
9
On estime à 23 500 tonnes la quantité de médicaments non utilisés par les particuliers en un an ! Soit 7 milliards d’euros ! À cela, il faut ajouter le gaspillage émanant des hôpitaux, pour l’essentiel des produits que ces établissements sont obligés d’avoir en stock, mais qui se périment. Pour réduire le gaspillage, les pharmaciens ont un rôle important à jouer en incitant les patients à respecter leur traitement, y compris dans sa durée, et en les conseillant sur le bon usage du médicament.
Le gaspillage des médicaments
OÙ PASSE L’EAU ?
• 39 % de votre consommation sont utilisés pour votre hygiène : bain, douche, lavabo ;
• 26 % pour les sanitaires ;
• 17 % pour la cuisine dont 10 % pour la vaisselle ;
• 12 % pour le lavage du linge ;
• 6 % pour le jardin et le lavage de la voiture.

# Focus10
Ces animaux qui nous soignentLes animaux, domestiques ou non, sont présents à nos
côtés depuis la nuit des temps ! Nous les mangeons,
nous les faisons travailler, chasser, ou ils nous tiennent
tout simplement compagnie ! Mais depuis quelques
années, nous avons aussi pris conscience qu’ils pou-
vaient nous soigner. Découvrez ces médecins d’un
nouveau genre !
De nombreuses études menées à travers le
monde ont révélé l’action bénéfi que des animaux
sur différents troubles, aussi bien physiques que
cognitifs, psychologiques ou sociaux. On trouve
désormais toutes sortes de thérapies assistées
par les animaux : équithérapie, asinothérapie,
delphinothérapie… certaines sont assez éton-
nantes !
Des médecins pas comme
les autres !
Connaissez-vous l’asticothérapie ? Depuis de
nombreuses années, on étudie ces petites bêtes
étonnantes que sont les asticots, pour leur capa-
cité à hâter la cicatrisation des plaies. En effet,
les larves de mouches, communément appelées
« asticots », produisent des enzymes protéoly-
tiques qui ont la propriété de « digérer » les tissus
nécrosés tout en détruisant les bactéries, y com-
pris les bactéries résistantes comme le staphylo-
coque doré. Déposés sur les plaies purulentes, les
asticots se nourrissent des tissus malades et ac-
célèrent la cicatrisation. Cette thérapie originale
avait déjà été utilisée dans les années 1940, mais
fut ensuite abandonnée au profi t de techniques
plus aseptisées. Elle est aujourd’hui remise au goût
du jour dans certains hôpitaux, notamment pour
traiter des patients diabétiques souffrant de plaies
diffi cilement cicatrisables.
Après les asticots… les fourmis et les poissons !
Les premières permettent de détecter un diabète
sans pratiquer de prise de sang. Mises en présence
d’un échantillon d’urine, les fourmis s’agglutinent
comme s’il s’agissait de miel si le patient est dia-
bétique. Certains poissons originaires d’Anatolie,
quant à eux, peuvent vous faire une pédicure sur
mesure et guérir le psoriasis en grignotant les lé-
sions cutanées !

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
11
Des thérapeutes à poils
ou à écailles !
De nombreux chercheurs se sont penchés sur l’aide
que les animaux de compagnie peuvent apporter
aux enfants souffrant de troubles psychologiques,
de retard mental ou de handicaps moteurs. Lorsque
l’enfant se trouve en présence d’un animal tel que le
chien, le chat, ou le cheval, une relation se crée et
l’état de l’enfant s’améliore. Mais cet apport béné-
fi que ne se limite pas aux enfants : aux États-Unis,
des psychiatres utilisent l’animal de compagnie
dans le traitement de certains patients schizo-
phrènes, grâce à lui, ils peuvent limiter de 10 à 25 %
l’utilisation des psychotropes.
En outre, le seul fait de caresser un animal est suscep-
tible de calmer l’anxiété, le stress et d’abaisser le rythme
cardiaque. Les animaux de compagnie, et notamment les
chiens, sont également un excellent moyen pour les per-
sonnes âgées de maintenir une certaine activité physique
et sociale : en sortant de leur solitude pour le promener
par exemple. De plus en plus de maisons de retraite font
elles aussi appel à des animaux afi n de donner un but, une
responsabilité aux personnes âgées, qui sont ainsi plus
motivées à continuer la route…
Le cas particulier
de l’équithérapie
« Le cheval est un bon maître, non seulement pour le
corps mais aussi pour l’esprit et le cœur », disait déjà
Xénophon, cinq siècles avant Jésus-Christ. Les soins avec
les chevaux, destinés aux personnes autistes ou handi-
capées, donnent de très bons résultats. Au contact de
l’animal les patients sortent peu à peu de leur isolement
et de leur attitude défensive. En prenant soin du cheval,
ils apprennent à communiquer et à créer des liens avec
leur entourage. Le cheval a aussi un rôle à jouer en kinési-
thérapie, psychomotricité, psychothérapie, réinsertion…
Mais attention, le cheval ne guérit pas. Il fait partie du
cadre thérapeutique et peut ainsi servir de médiateur
entre le patient et son thérapeute. Une bonne façon de
« remettre le pied à l’étrier » !
À l’hôpital Charles Foix d’Ivry, des chats se baladent en liberté dans le parc, mais aussi dans les chambres des patients de longue durée. Ces chats, sous contrôle vétérinaire régulier, participent à l’amélioration de l’état tant physique que psychique des malades et favorisent la rééducation des personnes à mobilité réduite. À la prison de Lortin, à Washington, des chats errants ont été recueillis par des détenus condamnés à de lourdes peines et ont contribué directement à réduire l’agressivité et la dépression au sein de l’établissement.
Les chats au chevet des malades et des prisonniers
LA CNM & VOUS
Pour en savoir plus :
• Consultez la liste des maisons de retraite qui acceptent les animaux de compagnie sur la région parisienne sur le site de la Fondation 30 millions d’amis : www.30millionsdamis.fr
- Société française d’équithérapie : sfequitherapie.free.fr- Fédération nationale des thérapies avec le cheval : www.fentac.org

# Prévention12
cas de mélanomes découverts chaque
année
des mélanomes sont dûs à une
trop grande exposition au soleil
7 000
2/3
Le soleil, ami ou ennemi ?Le soleil rythme nos cycles biologiques, intervient
dans notre équilibre psychique, renforce notre
système immunitaire, joue un rôle important dans
la synthèse de la vitamine D, qui fi xe le calcium sur
les os… La liste de ses bienfaits est importante et
indéniable, mais ses dangers sont aussi bien connus.
Alors, comment en profi ter en toute sécurité ?
Peut-on se fi er aux indices des crèmes solaires ?
Comment protéger nos enfants ? Petits conseils
d’avant vacances…
L’hiver a été long et nous guettons tous le
moment où nous allons enfi n sentir les chauds
rayons du soleil sur notre peau… Mais pour que
cela reste un plaisir bon pour notre santé, il est
important de prendre conscience des méfaits du
soleil et de s’en protéger.
Comment le soleil agit-il
sur la peau ?
Le soleil émet de nombreux rayons, qui vont des
ultraviolets, responsables des coups de soleil,
aux infrarouges, responsables des coups de
chaleur. Bénéfi ques à petites doses, ces rayons
nous aident à fi xer la vitamine D et nous donnent
une jolie couleur. Cette coloration est une réac-
tion naturelle de la peau et notamment des
mélanocytes, qui, en cas de fort rayonnement
solaire, vont libérer de la mélanine, un pigment
brun chargé d’absorber les UV. Mais cette pro-
tection n’est que partielle et parfois c’est le coup
de soleil !
Qu’est-ce qu’un coup de soleil ?
Le coup de soleil (ou érythème actinique) est une brû-
lure provoquée par les UV qui pénètrent la peau. La
gravité de cette brulure dépend de la surface, de son
intensité et de sa localisation : le visage, les mains,
les pieds sont particulièrement sensibles. Un coup
1 - Évitez de vous exposerentre 12 et 16 heures.
2 - Recherchez les endroits ombragés(sous un parasol).
3 - Protégez-vous avec un chapeau, des lunettes de soleil, un t-shirt anti UV.
4 - Hydratez-vous le plus souvent possible.5 - Faites attention à la réverbération, même
lorsque vous êtes à l’ombre.6 - Examinez votre peau régulièrement pour
vérifier qu’elle ne rougit pas.7 - Choisissez une crème solaire à l’indice
adapté à votre type de peau.
Comment éviterles méfaits du soleil

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
13
de soleil détruit des milliers de cellules de l’épiderme
et au fur et à mesure des années les dommages s’ac-
cumulent, provoquant des lésions dégénératives
(tâches brunes, grains de beauté, allergies), un vieil-
lissement précoce et une augmentation des risques
de cancer de la peau.
On estime que, comme dans le cas d’une brûlure clas-
sique, il y a trois degrés de brûlures dues au soleil :
• Le premier degré : à ce stade, les vaisseaux san-
guins superfi ciels se dilatent, provoquant un rou-
gissement de la peau dans les six à douze heures
suivant l’exposition. La rougeur, qui blanchit quand
on appuie dessus, ne dure que quelques heures.
• Le deuxième degré : dans les deux à douze heures
qui suivent l’exposition, la peau devient rouge vif.
Sensible au frottement, elle supporte diffi cilement
les vêtements et mettra au moins trois jours à se
soigner. De petites cloques peuvent se former qu’il
ne faut pas percer pour ne pas risquer d’infection.
• Le troisième degré : la peau se boursoufl e et
devient violacée dans les six heures. La douleur est
intense. L’épiderme et le derme sont atteints.
Que faire en cas de coup
de soleil ?
Suivant son degré de gravité, il est recomman-
dé d’appliquer une crème apaisante spécifi que
pour les brûlures. En cas de cloques, l’idéal est
de les recouvrir d’un pansement stérile et sur-
tout de boire beaucoup. En cas de douleur, ne
pas hésiter à prendre du paracétamol.
LE SAVIEZ-VOUS ?
le soleil et les enfants
S’exposer intensément au soleil pendant l’enfance représente un facteur majeur de risque d’apparition de mélanome à l’âge adulte. Les parents ne sont pourtant pas toujours conscients de l’extrême vulnérabilité de leurs enfants. De plus, les antécédents familiaux, la couleur de la peau et des cheveux, le nombre et le type de nævus (ou grains de beauté) sont autant de facteurs à prendre en compte pour moduler la durée et les conditions d’exposition au soleil. Voici quelques mesures de protection :
• les nourrissons de moins de douze mois ne doivent JAMAIS être exposés au soleil, car leur peau et leurs yeux sont encore très fragiles ;
• quelles que soient l’heure et le lieu d’exposition, les enfants doivent toujours porter un chapeau et des lunettes avec un filtre anti UV et des montures enveloppantes ;
• l’application de crème solaire est recommandée pour tous, mais seulement en complément d’autres mesures de protection.
Une enquête de 60 millions de consommateurs révèle que six crèmes solaires pour enfant sur dix protègeraient moins que ce qu’elles affichent ! La différence entre ces produits vient en partie de la nature de leurs filtres solaires. Pour faire simple, afin d’afficher un haut indice de protection, les fabricants incorporent des anti-inflammatoires dans leurs crèmes, ce qui retarde l’apparition des effets du coup de soleil, mais n’empêche pas la peau de brûler ! Donc prudence !
Retrouvez l’ensemble de l’enquête sur le sitehttp://www.60millions-mag.com/
Attention auxcrèmes solaires !

# Nutrition
Star du régime crétois, utilisée depuis la nuit des
temps pour la cuisine ou la beauté, l’huile d’olive est
aujourd’hui reconnue pour ses nombreux bienfaits
santé : anti-cholestérol, anti-âge… Mais devant une
offre sans cesse grandissante, il n’est pas toujours
facile de bien la choisir. Voici quelques conseils.
Anti-cholestérol et anti-âge…Grâce à ses acides gras mono-insaturés, l’huile d’olive nous per-met de lutter contre la formation des radicaux libres responsables du vieillissement de la peau. Ces acides gras favorisent aussi le« bon » cholestérol au détriment du mauvais et protègent ainsi notre système cardiovasculaire. Ces effets bénéfi ques inter-viennent à partir d’une consommation quotidienne de vingt grammes. Attention cependant à ne pas en abuser, car l’huile d’olive reste malgré tout une matière grasse !
Toutes les huiles d’olive ne se valent pason en compte plus de six cents variétés, qui toutes ont des qua-lités gustatives différentes. Voici quelques trucs pour ne pas se tromper.• Extra-vierge, vierge : On considère généralement que la meil-
leure huile d’olive est l’extra-vierge, car il s’agit du pur jus des olives. Elle a un goût très prononcé et un taux d’acidité très bas. L’huile d’olive vierge, quant à elle, est issue d’un raffi nage avec des fruits qui peuvent présenter certains défauts et des degrés de maturité différents. Il est important de choisir une huile de l’année, car elle peut perdre ses qualités gustatives et gagner en amertume.
• La mention « 1ère pression à froid » n’est pas un gage de qualité, car toutes les huiles sont issues d’un pressage mécanique à froid.
14
IDÉE RECETTE
Petits sablésà l’huile d’oliveet au basilic
Les bienfaits de l’huile d’olive
• La couleur : elle n’a pas de lien avec le goût de l’huile. Elle dépend simplement de la couleur du fruit d’origine et du moment de la récolte.
• Les appellations : pour être sûr de choisir une huile de qua-lité, mieux vaut opter pour un produit bénéfi ciant d’une AOP (appellation d’origine protégée). En France, huit terroirs sont concernés : Nyons, la Vallée des Baux de Provence, Aix-en-Provence, Provence, Nice, Corse et Nîmes. Chaque huile a un goût différent, alors n’hésitez pas : goûtez, goûtez encore jusqu’à trouver celle qui vous plaira le plus.
Enfi n, ne vous laissez pas tenter par des huiles à bas prix, car elles seront à coup sûr de mauvaise qualité. Comptez environ 15 euros le litre.
Ingrédients :
• 150 g de farine • 30 g de parmesan en poudre
• 50 g de beurre salé mou • 7 cl d’huile d’olive
• 50 g de basilic • 1 œuf
Préparation :
1 - Préchauffer le four à 180 °C (thermostat 6).
2 - Dans un saladier, mélanger la farine, le parmesan et le basilic haché.
3 - Ajouter le beurre mou et l’huile d’olive, et sabler le mélange entre les doigts.
4 - Ajouter l’œuf, bien amalgamer et former une boule avec la pâte.
5 - Réserver au frais pendant 1 h minimum.
6 - Étaler la pâte ; pour éviter qu’elle ne colle au plan de travail, poser la boule de pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé et l’étaler au rouleau jusqu’à ce qu’elle fasse 2 mm d’épaisseur environ (si on aime les sablés très moelleux, on peut étaler la pâte un peu moins finement).
7 - Découper les sablés à l’aide d’un emporte-pièce, puis les percer à la fourchette.
8 - Enfourner à 180 °C, pendant 12 min.
Pour 20 sablés • Préparation : 10 min • Cuisson : 12 min

■ LOI MADELIN : La loi dite « Madelin » du 11
février 1994, relative à l’initiative et à l’entreprise
individuelle, favorise les conditions d’existence et
d’activité des entreprises individuelles et simplifi e
les formalités administratives auxquelles elles sont
confrontées.
Elle donne par ailleurs la possibilité de déduire du
bénéfi ce imposable – bénéfi ces non commerciaux
(BNC) ou bénéfi ces industriels et commerciaux (BIC) –
les cotisations versées chaque année pour se consti-
tuer un complément de retraite par capitalisation ou
acquérir des garanties de prévoyance et de complé-
mentaire maladie (mutuelle).
Elle offre ainsi l’avantage d’aménager le régime fi s-
cal de la protection sociale des entrepreneurs indivi-
duels pour le rapprocher de celui des salariés.
Cet avantage fi scal permet par rebond d’améliorer
la protection sociale de ces professionnels indépen-
dants. La seule condition d’accès à ce dispositif est
d’être à jour de ses cotisations aux régimes obliga-
toires maladie et vieillesse.
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 35
15
■ LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE :
Suite à la réforme de 1996, le Parlement vote
chaque année la Loi de fi nancement de la Sécuri-
té sociale (LFSS) et fi xe l’objectif national des dé-
penses d’assurance maladie (Ondam). Le Parlement
se prononce ainsi sur les prévisions de recettes et
les objectifs de dépenses de la Sécurité sociale, qui
mettent en jeu des masses fi nancières supérieures
à celles du budget de l’État.
■ LOI SUR LA SÉCURISATION DE L’EMPLOI : La Loi sur la sécurisation de l’emploi transcrit l’Accord national inter-professionnel (ANI) du 11 janvier 2013. Cette loi consacre de nouveaux droits pour les salariés et impose de nouvelles obliga-tions aux employeurs, notamment dans le cadre de la protection sociale complémentaire : elle impose en particulier « une parti-cipation de l’employeur, quelle que soit la taille de l’entreprise, à la création obligatoire et au fi nancement d’une couverture santé collective avant le 1er janvier 2016 ». Les autres points de la loi concernent l’encadrement du temps partiel, le maintien de l’emploi, la mobilité professionnelle...
Les secteurs de la santé et de la protection sociale uti-
lisent parfois certains termes dont la compréhension
n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les
clés pour tout comprendre….
La protection sociale
de A à Z
L
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr

La CNM et vous16
Un nouveau site Internet : outre son gra-
phisme modernisé, et une ergonomie de
navigation améliorée, celui-ci dispensera
surtout beaucoup plus d’information que
par le passé. Il sera également la porte d’en-
trée vers des espaces Adhérents et Profes-
sionnels de santé modernisés, et vers un
tout nouvel espace dédié aux entreprises
– doté de nombreuses fonctionnalités.
Un espace Adhérent aux fonctions
élargies : plusieurs nouveautés
en la matière.
• Il vous sera désormais possible de créer
votre espace Adhérent en quelques se-
condes, juste en choisissant un identifi ant
et un mot de passe.
Au sein de votre espace, outre les services
classiques de suivi de garanties et de rem-
boursements que vous connaissez déjà,
vous pourrez désormais :
• Modifi er votre adresse postale.
• Déclarer ou modifi er vos coordonnées
téléphoniques et mail.
• Nous adresser des messages pour deman-
der par exemple une réédition de carte de
tiers payant ou nous informer de vos chan-
gements de coordonnées bancaires.
• Souscrire au service d’alerte rembourse-
ment (voir ci-dessous).
La mise en place d’un service d’alerte
remboursement par mail : pour sous-
crire à ce service entièrement gratuit, il suf-
fi ra d’en faire la demande sur votre espace
Adhérent. Vous serez ainsi automatique-
ment averti par mail à chaque rembourse-
ment de prestations sur votre compte.
L’acceptation de vos justifi catifs de dé-
pense par mail au format PDF. Fini le cour-
rier qu’il faut affranchir et remettre aux bons
soins de La Poste. Pour nous communiquer
vos justifi catifs de dépense, il vous suffi t désor-
mais de les scanner au format PDF et de nous les
adresser par mail : [email protected].
Attention toutefois : vous devrez impérative-
ment conserver les originaux papier de vos jus-
tifi catifs de dépense, et être en mesure de nous
les fournir sur simple demande pour que nous
procédions au remboursement.
D’autres services, comme la mise en place de
la télétransmission avec les caisses de régime
obligatoire des fonctionnaires et des étudiants
sont également à l’étude pour une mise en
place début 2015.
CNM est une mutuelle nationale, mais qui ne bénéfi cie pas d’un dense réseau d’agences.
L’amélioration de la qualité de ses services passe donc principalement par des moyens de
communication modernes tels que les courriers électroniques et Internet. Chaque adhérent, quel que
soit son lieu de résidence, peut ainsi bénéfi cier d’une même qualité de service.
CNM [email protected] Services
Passage en revue des nouveaux services qui seront déployés au
cours de l’été pour être pleinement opérationnels dès la rentrée :