le progressiste n° 2081

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Le Progressiste Mercredi 8 Avril 2009 - N° 2081 1 euro La chance de la Martinique c’est le travail des Martiniquais Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes » (Dr ALIKER) La Lettre du Député (pp.6 et 7) Essence : les pompistes vont-ils trinquer ? (p.9) Hommage à Césaire (pp.10 et 11) sommaire “HORS-SÉRIE” SPÉCIAL CESAIRE En vente 5 euros au siège, auprès des militants et en librairie. A Bellefontaine- Case-Pilote, un Maire et Conseiller Général dynamique (page 5 et 8) Félix ISMAIN entouré de sa suppléante et de Serge

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Page 1: Le progressiste n° 2081

Le ProgressisteMercredi 8 Avril 2009 - N° 20811 euro

La chance de la Martiniquec’est le travail des Martiniquais Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire

Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes »(Dr ALIKER)

La Lettre du Député (pp.6 et 7)Essence : les pompistes vont-ils trinquer ? (p.9)Hommage à Césaire (pp.10 et 11)

sommaire

“HORS-SÉRIE” SPÉCIAL CESAIREEn vente 5 euros au siège,

auprès des militants et en librairie.

A Bellefontaine- Case-Pilote, un Maireet Conseiller Général dynamique

(page 5 et 8)

Félix ISMAIN entouré de sa suppléante et de Serge

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EDITO

Dans nos éditions précédentes,nous vous appelions à la vigi-lance à la solidarité et à la

mobilisation.Et aujourd’hui encore je vous exhorteà la mobilisation et au travail, lestémoignages de sympathie et de soli-darité ne suffisent plus, chacun doits’impliquer, dans la mise en œuvredes forums de quartier, dans lesgroupes de travail mis en place pourapprofondir notre projet sociétal…C’est le moment où tombent lesmasques : fini l’ère des travestis, finile faire semblant.Il n’y a pas un pays qui ne soit touchépar les réformes, les changements,les pays les plus riches se réunissentpour tenter d’impulser le change-ment.

Changements politiques, change-ments économiques, voire change-ment environnemental ...

Le système ultralibéral qui sévit sur laplanète a montré ses limites.Le peuple a toutes les raisons des’insurger contre un système quil’oppresse continuellement: Quandl’Etat se contente de fonctionner

sans tenir compte des boulever-sements socio-économiques, envotant une Loi d’Orientation pourle Développement de l’Outre-Meravant d’entendre le peuple lorsdes « Etats Généraux », on peuts’interroger sur ses intentions etl’adéquation des décisions prises.

Il faut bien admettre que le pays esten crise. En octobre nousl’écrivions :« Il suffit pour cela de regarderautour de soi, d’entendre le cridésespéré de cette jeunesse sanstravail, sans perspective, sansrepères.Il suffit de regarder autour de soi etd’entendre le cri tout aussi désespé-ré de nos aînés, de nos parents quiont travaillé toute leur vie avec sou-vent des salaires de misère, pourconstruire ce pays, et qui aujourd’huise retrouvent avec des retraites demisère. Il suffit de regarder autour desoi pour voir les problèmes de loge-ment, de transport qui encore unefois frappent d’abord les plus dému-nis ».Nous le répétons : dans ce contextedifficile, la tentation du populisme etdu clientélisme sous toutes sesformes est forte. Certains ont suc-combé, nous entraînant nousMartiniquais dans la colonisation denous-mêmes par nous-mêmes, lapire des choses qui puissent nousarriver.

Cela aussi nous devons le com-battre, dans les institutions, dans lepeuple, partout nous devons le com-battre !Ces méthodes ont montré leurslimites, et leurs adeptes ont d’ailleursbrillé par leur absence ces dernierstemps, ne s’impliquant que pourdébloquer des fonds, comme si toutn’était finalement qu’une question

d’argent, comme si derrière les crisde février il n’y avait qu’une reven-dication consumériste.Ces méthodes montrent leurs limitesavec une collectivité qui investit dans“l’homme martiniquais», en condui-sant la formation professionnelledans l’impasse, n’offrant décidémentaucune perspective à la jeunessemartiniquaise.Une collectivité en charge du déve-loppement et dont le budget d’aidesociale explose de 200%, signe del’échec de cette politique de dévelop-pement mise en œuvre. Bref, unecollectivité qui préfère distribuer dupoisson plutôt que des cannes àpêche, un comble pour des indépen-dantistes qui prônent la responsabili-té !La situation actuelle montre bien lanécessité d’un véritable projet, et nond’un vague plan ni chiffré ni planifié etencore moins opérationnel, permet-tant de définir au mieux le cadrenécessaire. Mais la tentation du couppolitique de ceux qui sont en perpé-tuelle recherche de pouvoir pour lepouvoir est décidément trop forte.La Martinique quant à elle disposed’une richesse extraordinaire : sabiodiversité. C’est un enjeu pournous fondamental : nous battre pourfaire en sorte de nous l’approprier, dela préserver, de la valoriser pour entirer un développement au profit dupeuple martiniquais tout entier.Cela ne pourra se faire que si nous

sommes en mesure, nousMartiniquais, de prendre toutes lesdécisions qui s’imposent en matièrede connaissance, de protection etd’exploitation de cette biodiversité,dans tous les domaines.

Didier LAGUERRE

Secrétaire Général du PPM

Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 8 Avril 2009

A L’ECOUTE DU PPM SUR Radio EKLA- 102 MHz : chaque mardi à 19h30.Et Serge LETCHIMY chaque dimanche de 11h à 13h.

Notre Secrétaire Général Didier Laguerre

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C’est un euphémisme de rap-peler que la situation écono-mique mondiale est catastro-

phique. L’éclatement de la bulle finan-cière, l’implosion des « subprimes »,l’asphyxie des flux financiers aveccomme corollaires dépôts de bilans,fermetures d’entreprises, récession,chômage, sont la partie visible du phé-nomène et l’attestent. L’Europe et plusparticulièrement la France n’ont pasété épargnées. Il ne se passe pas dejour sans que le lot d’entreprises quiferment ne vienne grossir conséquem-ment celles qui ont disparu. Le gouver-nement français a beau s’essayer àtoutes sortes de mesures, rien n’y fait.Injection de capitaux, plans de relance,etc., le pouls de l’économie françaisereste désespérément plat.

La Martinique, avec une économies’articulant principalement autour de lacommande publique, des transfertspublics, d’une politique du crédit et d’unaccompagnement des entreprisesquasi inexistant, de jour en jour,s’enfonce dans la crise. Un mois etdemi de grève plus tard, c’est l’heuredu bilan de l’entreprise martiniquaise. Acet effet, la Région Martinique a conviéles chefs d’entreprises à une réuniond’information le mercredi 1er avril dans

ses locaux de Cluny. Ils étaientquelques bonnes dizaines, angoisséset anxieux, à répondre à cette invita-tion, eux qui depuis bien longtempssont aux prises avec des difficultéscroissantes.

« J’évolue dans un secteur où laconfiance est perdue ; mon portefeuillede commandes, de six mois avant lacrise, est d’une semaine aujourd’hui »déclarait un chef d’entreprise. Tel casn’est pas isolé. Nombre d’entreprises,déjà sous perfusion avant la crise, sontcondamnées aujourd’hui à disparaître.

Face à ce sombre tableau, la Région etson Président agitent des outils déri-soires et inappropriés, un « guide pra-tique post conflit ». Elle expose sesfonds de capital investissement, sesdispositifs de garantie, sa plateformed’initiative locale. « Les petites entre-prises ne seront pas éligibles puisqu’ilfaut toujours être à jour des chargessalariales » fuse une voix. Le tonmonte. La tension est palpable.Beaucoup de chefs d’entreprisesdénoncent le « COntrat de Reprised’Activité et d’Initiative Locale » [dispo-sitif étatique-NDLR] dans son irréalis-me et s’adressent vertement aux repré-sentants des banques, lesquels nesont pas autrement troublés. Cette atti-

tude a le don d’exaspérer les interve-nants de la Région qui rappellent avecdélicatesse que cette dernière ne peutpas jouer les « effaceurs de dettes »ou même « ressusciter les entreprisesdéjà mortes ». Ambiance…

Pour faire bonne mesure, une chartesur le financement des entreprises aété signée entre six banques de laplace (Crédit Maritime, Caissed’Epargne, BDAF, BFC, SGBA etCrédit Mutuel). Les parties s’engagentà soutenir les entreprises via un réseaud’accompagnement commun, « Capperformance Martinique ». La minedéconfite et la perplexité des chefsd’entreprises à la sortie de cetteréunion en disaient long sur le créditqu’ils pouvaient accorder à de tellesmesures. L’un d’entre eux devait décla-rer : « c’est ubuesque ! Nous exposonsnos difficultés qui sont bien réelles etla Région ne trouve rien de mieux qu’ànous proposer des mesures auxquellesbon nombre d’entre nous ne sont paséligibles ». Vous avez dit soupe à la gri-mace ?

Serge SOUFFLEUR

ECONOMIE

LA SOUPE A LA GRIMACE

Les chefs d’entreprises invités à la tablede la Région

Abonnez-vous au ProgressisteAbonnement annuel : 50 euros - Abonnement de soutien : 60 euros

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Libellez vos chèques à l’ordre du PPM et renvoyezVotre coupon à l’adresse suivante :

Parti Progressiste Martiniquais. Ancien Réservoir de Trénelle97200 - Fort-de-France.

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Le Progressiste - Page 4 - Mercredi 8 Avril 2009

Au cours de sa réunion du 2 avril,la mission sénatorialed’information sur la situation des

départements d’outre-mer s’est fixécomme objectif de faire aboutir ses tra-vaux à la mi-juin, après avoir rencontréles acteurs locaux, fin avril à LaRéunion et courant mai enGuadeloupe, en Guyane et à laMartinique.La mission a décidé, en complémenta-rité avec les sujets traités au sein desateliers des Etats généraux, d’articulerses travaux autour des cinq thèmesmajeurs suivants :La situation financière des collectivitésterritoriales ultramarines ;Continuité territoriale et insertion régio-nale : deux impératifs pour un dévelop-pement équilibré des départementsd’outre-mer ;La jeunesse des populations, clé del’avenir et de la question identitaire ;Davantage d’évaluation pour unemeilleure efficacité des politiquespubliques ;L’environnement : une priorité pour lavalorisation des atouts de l’outre-mer etun développement endogène réussi.À l’issue de sa réunion de cadrage, lamission a entamé son programmed’auditions en recevant M. RichardSamuel, Délégué général à l’outre-mer,chargé de la coordination des Etatsgénéraux, ainsi que M. Jean-PaulDumont, Ambassadeur, Délégué à lacoopération régionale dans la zoneAntilles-Guyane.Les auditions thématiques se poursui-vront la semaine prochaine au Sénatavec :- mardi 7 avril après-midi, quatre audi-tions sur la question des moyens del’évaluation des politiques publiques etsur celles de l’insertion régionale et del’environnement,- mercredi 8 avril après-midi, quatreauditions ouvertes à la presse relativesà la situation financière des collectivitésterritoriales,- jeudi 9 avril au matin, cinq auditionsouvertes à la presse sur les perspec-tives à offrir à la jeunesse ultramarine

et sur la question de l’identité culturelle.Un déplacement de la mission est enoutre prévu à Bruxelles le 15 avril quidevrait, notamment, être l’occasiond’une rencontre avec Mme DanutaHübner, Commissaire européen, char-gée de la politique régionale.

ANNEXEProgramme détaillé des auditionsouvertes à la presse :Le mercredi 8 avril la mission audi-tionnera en salle Clemenceau :A 14 heures : Audition de M. PatrickBesse, directeur des Institutsd’émission des départements d’outre-m e rA 14 heures 45 : Audition de M.Jérôme Fournel, directeur général desdouanes et droits indirects (DGDDI)A 15 heures 30 : Audition de MmeClaire Bazy-Malaurie, rapporteurgénéral, président de chambre à laCour des comptesA 16 heures 15 : Audition de MM.Edward Jossa, directeur général descollectivités locales (DGCL), VincentMazauric, directeur adjoint au directeurgénéral des finances publiques, chargéde la gestion publique (DGFiP) etFrédéric Iannucci, chef du service descollectivités locales à la direction géné-rale des finances publiques (DGFiP)

Le jeudi 9 avril la mission auditionneraen salle Médicis :A 9 heures : Audition de M. PierrePluton, président de l’associationmétropolitaine des élus originaires desdépartements d’outre-mer (AMEDOM)A 9 heures 45 : Audition de M. GuyDupont, président de la Fédération desentreprises d’outre-mer (FEDOM)A 10 heures 30 : Audition de M.François-Xavier Bieuville, directeurgénéral de l’Agence nationale pourl’insertion et la promotion des tra-vailleurs d’outre-merA 11 heures 15 : Audition de M. PatrickKaram, délégué interministériel àl’égalité des chances des Françaisd’outre-merA 12 heures : Audition de M. Jean-

Michel Luccitti, chef d’état-major ducommandement du Service militaireadapté

Ces auditions sont ouvertes à tous lessénateurs et à la presse.Ces auditions seront diffusées en directsur le site du Sénat :http://videos.senat.fr/video/audcom_dire c t . h t m lLes images de ces auditions serontégalement disponibles en VOD sur lesite du Sénat.

Suivez l’actualité de la mission :http://www.senat.fr/commission/missions/outre_mer/index.html

Par ailleurs le mardi 7avril, la mission auditionnera, à partirde 14h30, M. François Lequiller, chefde l’inspection générale, et deM. Philippe Domergue, inspecteurgénéral, de l’Institut national de la sta-tistique et des études économiques(INSEE), puis Mme Anne Bolliet, ins-pectrice générale des finances, M.Philippe Leyssène, ambassadeurdélégué à la coopération régionaledans l’Océan indien, M. Philippe Vande Maele, président du Conseild’administration de l’Agence del’environnement et de la maîtrised’énergie (ADEME).Pour des raisons matérielles de salles,ces auditions du 7 avril ne pourrontpas être ouvertes à la presse maisseront retransmises en direct surinternet :http://videos.senat.fr/video/audcom_direct.html. Le compte rendu sera acces-sible le samedi :http://www.senat.fr/commission/missions/outre_mer/index.html#bulletin

Cette commission est présidéepar le Sénateur martiniquais

Serge LARCHER

MISSION COMMUNE D’INFORMATION SUR LA SITUATION DES DOM

Communiqué de presse

Paris, le 3 avril 2009La mission commune d’information sur la situation des départements d’outre-mer annonce son programme et entame ses travaux

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AVEC FELIX ISMAIN,

LE NORD-CARAIBE A TROUVE

SON BATISSEUR.

M a r s2008 : La Martinique découvraitun nouveau visage dans sonpaysage politique : FélixISMAIN remportait haut la mainles scrutins municipal et canto-nal à Bellefontaine.Pratiquement plébiscité,l’homme- qui n’est pas un incon-nu du microcosme politique-réussissait sans coup férir àécarter, par un score jusque làinégalé dans cette commune, lemaire en place, tout ens’imposant sur le canton Case-Pilote/Bellefontaine.

Il faut dire qu’Ismain est cequ’on pourrait qualifier de « fai-seur de maires » : premieradjoint d’Ernest RENARD, il per-mettait l’avènement de MaxenceDELUGE avec lequel il travaillaloyalement durant deux manda-tures. Homme de dossiers, ges-tionnaire avisé, remarquablepédagogue, c’est avant tout unhomme de dialogue, ouvert etchaleureux, d’une très grandedisponibilité. En totale osmoseavec sa population, c’est unadepte de cette altérité naturelleque les politologues qualifient de« démocratie participative » : ilvit en symbiose avec sonpeuple.A LA TETE D’UNE EQUIPEMUNICIPALE DYNAMIQUE

Dès son arrivée à la gestioncommunale de Bellefontaine le18 mars, il a, en cohérence avecses engagements de campagne,affiché clairement sa volonté detravailler au développement desa commune. Comme il l’avait

promis, il a engagé un dialoguefranc et constructif avec son per-sonnel pour le rassurer, s’il enétait besoin, et surtout pourdésamorcer les inévitables cris-pations générées par toute cam-pagne électorale. Il a, là, remar-quablement réussi. Entouréd’une équipe d’hommes et defemmes compétents et volon-taires qui a toute sa confiance, ila attaqué tout de suite la problé-matique du développement desa ville et de son canton mainte-nus jusqu’alors sous perfusionpar une gestion soporifique etsans imagination. Afin d’assurerla continuité des servicespublics, avec détermination il atout d’abord engagé les indis-pensables travaux. Dialogue etconcertation avec la communau-té éducative pour restaurer laconfiance avec cette dernière,convaincu qu’il est del’importance de l’éducation dansla formation des jeunesBellifontains qui incarnent lesespoirs des hommes de demain.

Travaux, aussi, de consolidationdu tissu social et de redynamisa-tion des associations, qui déjàportent leurs fruits avec la bonnetenue de l’équipe de football dela ville qui occupe la premièreplace de son groupe dePremière Division et de forteschances d’accéder l’an prochainà la Promotion d’Honneur.

Travaux structurants s’agissantdu désenclavement de certainsaxes routiers, notamment par laréfection du Chemin Jeannot, unouvrage de franchissement ducanal traversant le bourg, unenécessaire jonction des ruesmaillant la ville pour une fluidifi-cation de la circulation. Travauxde sécurisation des biens et despersonnes par une meilleure col-lecte des eaux de pluie, et lecurage de la rivière de FondBoucher. Travauxd’assainissement par laconstruction de la stationd’épuration de Font Laillet.Travaux de restauration et de

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PORTRAIT

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Manif à Fort de Francein L'Express-11 mars

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fleurissement au droit de la placede l’Eglise. Par convention departenariat avec Fort-de-France,déblaiement de la plage dubourg ; avec EDF- en marge destravaux d’extension de l’usine-une convention favorisantl’embauche à terme de jeunesBellifontains. 21 titres de proprié-té ont été officialisés à Cheval-Blanc. Une communication a vule jour avec tous les outils : bul-letins, points info, cyber espace,presse écrite, parlée et télévi-suelle, internet. Le dynamismede cette Municipalité n’est pasune simple vue de l’esprit !

DES PERSPECTIVES DEDEVELOPPEMENT REA-LISTES

Avec Félix ISMAIN àBellefontaine, c’est l’imaginationau pouvoir. Visionnaire mais réa-liste, l’homme dessine lescontours de l’aménagement desa ville dans une perspective dedéveloppement urbain durable :maîtrise des émissions de gaz àeffet de serre dues à la surcon-sommation d’énergie (éclairageet climatisation) ; lutte contrel’artificialisation des sols ; préser-vation de la biodiversité ; accèsau logement pour tous… La villes’engage à restructurer ses quar-tiers et son centre et à aménagerson front de mer. Les transforma-tions- nous dit le Maire- favorise-ront l’homogénéité et la cohéren-ce du territoire. L’habitant pourrabénéficier d’un espace où serontdéveloppées des activités tant

sportives, culturelles et de loisirsqu’économiques (espaces pourles pêcheurs, artisans et agricul-teurs). Dans les années à venir,la Martinique devra compter surses propres ressources !Conscients des atouts naturelsde la commune, le Maire et sonConseil entendent permettre àleurs administrés de profiterd’une qualité de vie qu’ils alimen-teront eux-mêmes.

UN CONSEILLER GENERALIMPATIENT

Dans un contexte économiquedifficile qui voit le ConseilGénéral se désengager de nom-breux domaines qui relèvent deses compétences, Félix ISMAINa pris depuis mars 2008 à bras lecorps les problèmes socio-éco-nomiques de son canton. Il a mul-tiplié les réunions avec les marinspêcheurs et les agriculteurs deBellefontaine et Case-Pilote pourrépondre rapidement à leursattentes. Des initiatives enga-gées verront bientôt le jour. L’aideet l’accompagnement social desadministrés retiennent toute sonattention.

UN PRESIDENT DU SCCNOAMBITIEUX

Le Syndicat des Communes de laCôte Caraïbe Nord-Ouestregroupe 7 communes ; ce syndi-cat intercommunal à vocationmultiple a pour compétencesl’alimentation en eau potable,l’assainissement, l’entretien de

l’éclairage public et du réseauélectrique des bâtiments commu-naux.Félix ISMAIN le préside depuis

2008 et s’emploie à impulser plusde dynamisme et à l’inscrire dansune stratégie globale de gestionet de préservation de la ressour-ce en eau de la Martinique.

UN PROGRESSISTE CONVAIN-CU

F. ISMAIN est un autonomisteconvaincu, un humanistequ’habite la pensée césairienne ;homme de proximité et de terrain,il privilégie l’action au détrimentde la posture. Amoureux de sarégion Nord-Caraïbe et de laMartinique, il se dit prêt à relevertous les défis. Bellefontaine estrésolument engagée dans unprocessus de développementintégré et durable ; la populationfait corps au projet et accom-pagne ses élus. Cette ville est unexemple de ce que le PPM pré-conise dans sa volontéd’instaurer une gouvernanceautre des affaires publiques : pla-cer l’homme au centre dudéveloppement et le responsa-biliser, c’est assurer l’avenir de« ce pays-là ».

Serge SOUFFLEUR

Jeannie Darsières

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Une belle victoire aussi à Bellefontaine,Felix Ismain, nouveau maire et conseillergénéral et sa suppléante

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PRIX DES CARBURANTS :

Ca carbure pour les pétroliers, mais les pompistes...?Dans le cadre des négociations sur les prix essentiels, l'un des projets serait de suppri-mer la raffinerie SARA et d'installer partout des pompes automatiques avec des prixlibres, donc différents d'une station service à l'autre !Serait-ce vraiment un gain pour la société martiniquaise?

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« AIME CESAIRE – L’HERITAGE »Un Liyannaj Littéraire et Musical en 2 parties

Conception - Mise en espace : Luc Saint-EloyLe 17 avril 2008, s’en allait l’un desplus grands poètes du 20e siècle.La Martinique, les Antilles, laCaraïbe, la France, la Diaspora,l’Europe, l’Afrique, Le TiersMonde… Partout les témoignagesse sont multipliés pour exprimerune reconnaissance unanime àAimé Césaire.

Un an plus tard, nous voulons direau monde que nous n’avons pasoublié. Ce 17 avril 2009, nousallons à nouveau nous retrouver,autour de l’œuvre et de la penséedu poète pour lui dire qu’il estencore parmi nous. Un ouvrageoriginal est publié à cette occa-sion : Aimé Césaire, le Legs « …Nous sommes de ceux qui disentnon à l’ombre ». Un numéro spé-cial dirigé par Annick Thébia-Melsan dont l’objectif est derendre le message du poète plusaccessible à tous. Un « cahier »réservé au Pays natal : laMartinique, des témoignages desresponsables d’institutions, desprogrammes d’actions divers surles cinq continents et surtout 50regards du monde, accompagnésde la présentation de leursauteurs, de 50 citations contextua-lisées de Césaire et de 50 extraitsde textes…

La soirée du Liyannaj littéraire etmusical se déroulera en 2 parties :

« Aimé Césaire, le legs ». Le publicplonge au cœur de cet ouvrage encompagnie de comédiens, dechanteurs, de musiciens et de per-sonnalités etc.(environ 1h 30)

« Je demande la main » Le publicet les artistes présents, sont invités

à témoigner. Nous laisserons alorss’envoler la parole librement dansle même esprit que notre veilléeculturelle lors de notre soirée hom-mage à RFO à Malakoff, l’an der-nier. (jusqu’à Fin de soirée)

Soirée animée par Luc Saint-Eloy,en complicité avec Annick Thébia-Melsan, France Zobda, NadègeBeausson-Diagne, Dédé Saint-Prix, Yves Untel, Alain Castaing,

etc., en compagnie de nom-breuses personnalités… Avec destémoignages d’auteurs provenantdu Sénégal, du Togo, de la Côted’Ivoire, du Bénin, de Cuba,d’Afrique du Sud, de la Suisse,d’Haïti, du Brésil, de la France, dela Guyane, de la Martinique, de laGuadeloupe, des Etats Unis…

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PROJET DE LA SOIREE du 16 AVRIL 2009 au siège de RFO Malakoff

Buste de Césaire par Julien PONCEAU

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COMITÉ DE RÉDACTION :

Daniel COMPEREJeannie DARSIERESDidier LAGUERRELaurence LEBEAU

Daniel RENAYSerge SOUFFLEURVictor TISSERAND

Le Progressiste - Page 12 - Mercredi 8 Avril 2009

Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocratesqui lui ont toujours fait confiance.

« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle, intel-lectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants.

Nous les remercions d’envoyer leurs dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestionsau siège du PPM : Ancien Réservoir de Trénelle

Fort-de-France.

Directeur de la Publication : Daniel COMPERE18, Allée des Perruches - Rte de l’Union - 97200 Fort-de-France

Téléléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01 - Site Internet : www.ppm-martinique.netEmail : [email protected]

N° de CPPAP : 0511 P 11495

Le Balisier Aristide MAUGEE c’est quoi ?Depuis 2005, existe au Gros-Morne le balisier AristideMAUGEE, du nom de l’ancien maire de la commune,celui qui l’a menée sur la voie de la modernité. AristideMAUGEE était l’un des membres fondateurs du P.P.M.aux côtés du Nègre fondamental, Aimé CESAIRE.Plusieurs dizaines de gros-mornais ont adhéré au motd’ordre du Parti, présidé par Serge LETCHIMY :

“ AUTONOMIE pour la NATION MARTINIQUAISE”

Notre projet politique et de développement se nourrit dusocle des valeurs qui fondent notre Parti :

Nationalisme, Socialisme, Démocratie, Humanisme.

Ce projet a comme ambition majeure “l’émancipation etl’épanouissement de l’homme et du peuple martiniquais”.Pour cela, il nous faut des pouvoirs et des compétences

reconnues au seind’une collectivitéunique gérée parune Assembléeunique élue démo-cratiquement, repré-sentant toutes lestendances dupeuple martiniquais,par le biais d’unscrutin à la fois terri-torial et proportion-nel.

Le balisier, structurede base du Parti,regroupe les mili-tants. Chaquecitoyen, par son acted’adhésion au PartiProgressiste devientun militant actif ets’engage à :- Adhérer et

défendre le projet et la ligne politique du Parti- Respecter et promouvoir les valeurs qui fondent notreParti- Participer et contribuer activement et régulièrement à lavie du Parti- Connaître et respecter les statuts et le règlement intérieur

Les militants gros-mornais ont choisi le bureau dont lesdétails vous sont donnés ci-dessous.Ce blog fera le point des actions, réflexions, prises de posi-tion du balisier mais aussi, bien sûr, du Parti.

BUREAU NOM Prénom Adresse Ville

Président BLAMEBLE Frédéric DanyRue Neuve,

BagatelleGros Morne

Vice-

PrésidentTHALY Serge-Nicolas

Chemin

Florentiny,

Rivière

Lézarde n°1

Gros Morne

SecrétaireCHARLES-Ste-

CLAIREClaudine

Chemin

Florentiny,

Rivière Lézarde n°1

Gros Morne

Secrétaire-

Adjoint

MILLON-

BERTHILEVanina Julie Morne Congo Gros Morne

Trésorier PIERRE LOUISBertrand

EdouardCroix Odillon Gros Morne

Trésorier-

AdjointTEROSIER Jean Claude Croix Jubilé Gros Morne