le progressiste n° 2120

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1 euro Le Progressiste Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire Le Progressiste “La chance de la Martinique c’est le travail des Martiniquais” - Aimé CESAIRE Mercredi 24 février 2010 - N° 2120 AU SOMMAIRE - REGIONALES : La période 1983-1992 (suite) (p.7) - REGIONALES : Frantz Thodiard et la santé de la SEMAFF (p.10) - LITTERATURE : « Mes étoiles noires » (p.11) « LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LES MARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER) MAUVAISE GESTION DE S. LETCHIMY ? NON ! MAUVAIS PROCES !!! (VOIR VOIR PP.3, 4,10) « Région = 0 ! »

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Page 1: Le progressiste n° 2120

1 euro

Le Progressiste

Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire

Le Progressiste

“La chance de la Martiniquec’est le travail des Martiniquais”

- Aimé CESAIRE

Mercredi 24 février 2010 - N° 2120

AU SOMMAIRE- REGIONALES : La période 1983-1992 (suite) (p.7)

- REGIONALES : Frantz Thodiard et la santé de la SEMAFF (p.10)

- LITTERATURE : « Mes étoiles noires » (p.11)

- « LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LESMARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER)

MAUVAISE GESTION DE S. LETCHIMY ?NON ! MAUVAIS PROCES !!! (VOIR VOIR PP.3, 4,10)

« Région = 0 ! »

Page 2: Le progressiste n° 2120

E D I T O R I A L

Le Progressiste - Page 2 - Mercredi 20 février 2010

Après une longue réflexion liée aux enjeux du pays, de la Ville deFort-de-France, du Parti, notre président Serge Letchimy a ac-cepté de relever le défi demandé à lʼunanimité des Balisiers

pour « porter » la liste du PPM aux élections régionales.

Il est vrai que pour certains la politique nʼest que spectacle et « coup »médiatique destiné à détourner le citoyen –et lʼélecteur en particulier-de lʼessentiel. Pour nous, il en est autrement : cʼest le fond et lʼintérêtcollectif, à tous les niveaux ; et ce questionnement visait à trouver lemeilleur compromis dans lʼintérêt de tous !

Lʼélection du candidat tête de liste par les militants faite, il fallait sʼat-teler à la constitution de cette liste en tenant compte des directives duComité National du 24 janvier dernier, qui avait donné toute latitude àla tête de liste pour composer celle-ci, en lui fixant un certain nombrede bornes en matière dʼalliances et dʼouverture.

Partant de ces paramètres, de nos valeurs et de notre projet politique invariant- alliant droit à lʼinitiativeet droit à lʼégalité- il a fallu édifier une liste ouverte, alliant lʼensemble du pays Martinique dans sa

diversité (ruralité, urbanité). Cʼest ainsi que tous les territoires sont représentés, du Nord-Caraïbe auSud-Atlantique en passant par le Centre, avec seulement 4 représentants de la Municipalité de Fort-

de-France.

Une liste ouverte à la société civile, mais également aux formations politiques ou municipalités ayantsouhaité nous rejoindre pour ce défi régional. Cʼest ainsi que lʼon retrouve 8 groupes politiques qui par-tagent avec nous une ambition pour une Martinique nouvelle. Car cʼest bien cela qui nous réunit etnon pas le simple objectif de conquête dʼun espace de pouvoir, comme ceux qui nʼont quʼune ambition,se maintenir au pouvoir sans projet autre quʼeux-mêmes !!!

Et justement, cet ensemble de femmes et dʼhommes ont travaillé en commun pour construire un pro-gramme cohérent qui allie une vision à long terme de notre pays et un programme dʼaction pour lamandature à venir. Car lʼenjeu est là : il faut remettre ce pays sur les rails du développement, de lʼespoiret de lʼépanouissement. Cʼest bien cela lʼimportant, lʼintérêt général du Martiniquais !

Il sʼagit donc, outre lʼaspect politique, dʼune liste dʼaction, de projet, qui a la ferme intention de se mettreau travail dès le mois de mars, sur la base de son programme.

Didier LAGUERRE

Secrétaire Général du PPM

Didier LAGUERRE

UNE LISTE D’ACTIONPOUR SE METTRE AU TRAVAIL !

Page 3: Le progressiste n° 2120

POLITIQUE

Le Progressiste - Page 3 - Mercredi 20 février 2010

Quʼen est-il de la santé financière

de la ville de Fort- de France ?

Cʼest vrai que la santé financière dela ville de Fort-de-France est cu-rieusement devenue le sujet centralde cette campagne régionale. Cʼestbien la preuve que nos adversairesmanquent cruellement dʼargu-ments. La ville de Fort-de-Franceest une ville de gestion responsa-ble, car elle réalise chaque annéedes millions et des millions de tra-vaux pour le développement écono-mique et le bien-être de sesadministrés tout en se contentantde recettes fiscales dʼun équivalentdʼune ville de 50 000 habitants deFrance métropolitaine, soit moitiémoins que sa population. Lecontexte économique de la Marti-nique expliquant ce différentiel derecettes (moins de personnes po-tentiellement imposables).

Quant aux accusations de déficit

à Fort-de-France, cʼest FAUX !! Il

faut savoir que la ville nʼenregis-

tre aucun déficit inscrit sur ses

comptes administratifs.

Le compte administratif est un do-cument qui récapitule le solde desrecettes et des dépenses, cʼest enoutre un document officiel, légal,transmis au contrôle budgétaire dela Préfecture, confirmé par le TrésorPublic payeur de la collectivité ettransmis pour vérification à la

Chambre Régionale des Comptes.A titre dʼexemple, ces trois der-nières années, à savoir 2006, 2007et 2008, la ville a dégagé un ré-sultat positif de 2 400 000 euros,2 600 000 euros et 299 000 euros.

Peut-on parler de lʼendettement ?

Comme toutes les collectivités, laville emprunte auprès dʼorganismesfinanciers qui lui font confiance.Ces emprunts doivent se justifierpar lʼétat de solvabilité de la Ville. Sicelle–ci se voit accorder des em-prunts, cʼest parce que ses ratiosdʼéquilibre sont corrects et quʼen finde compte, elle peut honorer etrembourser ses emprunts. Cʼestune règle qui est observée de ma-nière stricte pour tout emprunteur,quʼil soit public ou privé. Dʼautrepart, la Ville effectue des empruntsqui sont des relais de trésorerie, enattente du versement des fonds eu-ropéens qui doivent lui parvenir.Ces fonds européens ne sont ver-sés que lorsque les factures sontentièrement acquittées, donc be-soin en trésorerie. Ces emprunts-relais sont bien entenduremboursés dès réception de cessubventions.

La Ville pourrait-elle faire lʼéco-

nomie de ces emprunts ?

Oui, si certaines collectivités,comme il est de leur responsabilité,jouaient mieux le jeu et ne tom-baient pas dans la sélection politi-cienne.

Trois exemples, et non des moin-

dres pour illustrer ce débat :

- une demande de subventionadressée à la Région Martiniquepour refaire à neuf la piste dʼathlé-tisme en tartan du stade Pierre ALI-KER, équipement performant sʼil enest, indispensable à nos athlètes.

Refus par la Région sans motifvalable. Il en est de même pour laréfection et la modernisation de dixterrains de football sur la ville deFDF. Là aussi, la Région a refuséde financer ces travaux, après deuxans dʼattente sans réponses auxcourriers. Je respecte ces refus carla Région est libre de faire cequʼelle veut ; mais quand on saitque le football est le sport roi enMartinique, lʼécole de la vie etcontribue à la nécessaire cohésionsociale, lʼon devine sans peine lesconséquences dʼun tel refus de lacollectivité.

Alors, face à cela, la Ville a dû em-prunter pour réaliser ces équipe-ments. Sinon, plus de pistedʼathlétisme pour nos athlètes, plusde terrains de foot. Lʼemprunt vautle coup, remarquez- le et devientinévitable tant les enjeux sont im-portants.

Permettez que je prenne un troi-sième exemple : les écoles de laville de FDF.

Chaque année, ce ne sont pasmoins de 5 millions dʼeuros (soitprès de 30 millions de francs) quisont engagés pour mettre auxnormes les écoles de la ville.Celles-ci sont au nombre de 60.Seuls 350 000 euros dʼaides duConseil Régional sont attribués, lesolde est supporté par un empruntde la ville. Eh oui, là aussi, nous as-sumons cet emprunt. Ces 350 000euros représentent la totalité delʼaide annuelle accordée à la villede Fort-de-France par la Régionet que nous consacrons unique-ment aux écoles. 350 000 euros,cʼest lʼéquivalent par habitant dʼunpaquet de cigarettes bon marché.Que faut-il donc faire pour réaliserles chantiers des écoles, incontour-nables pour la mise en sécurité de

UN MAUVAIS PROCÈS COUSU DE FIL BLANC

C. Conconne

Page 4: Le progressiste n° 2120

TETE

Le Progressiste - Page 4 - Mercredi 20 février 2010

REGIONALESnos petits ? Eh bien, face à

cette situation, la Ville nʼapas le choix, elle emprunte. Alorsde temps en temps, il faut arrêterde jouer aux pompiers pyro-manes.

Les travaux dʼaménagement de

la Savane sont-ils arrêtés ?

En effet, la Savane aurait dû êtremise à disposition des Martiniquaisdepuis 2009. Lʼentreprise attribu-taire du marché a connu des défail-lances qui ne relèvent pas de notrefait. Dans pareil cas, comme vousle savez, nous avons dû procéder àune mise en œuvre de la procédurelégale : nouvelle publicité légale,nouvelle commission dʼappel dʼof-fres, ce qui a retardé dʼautant lesdélais dʼexécution.

A ce jour, une nouvelle entreprisesʼest vue attribuer le marché et lestravaux ont donc repris ; la Savanesera mise à la disposition des Mar-tiniquais dès ce premier semestre2010.

Sʼagissant des autres travaux :Pointe Simon, le chantier est encours, le Centre commercial Perri-non, le chantier terminé et livré ; leParc floral, première phase termi-

née et deuxième phase en cours.Tous les travaux engagés danstous les quartiers de la capitale à cejour sont achevés ou largement en-tamés : modernisation de la CitéDillon, désenclavement de lʼErmi-tage par lʼex-Hôpital Civil, désencla-vement de Trénelle par le pont surla Rivière Monsieur.

Je rappelle aux esprits chagrinsque le Député-Maire de FDF aprésenté aux Foyalais en 2008,lors des élections municipales,son bilan dʼactivité. Ce bilan lui avalu la confiance renouvelée deprès de 24 000 Foyalais, ce quireprésente le taux exceptionnelde suffrages de 82% de votantsen sa faveur, faisant de lui leMaire le mieux élu de tout lʼOu-tre-mer, et de toutes les villes deFrance et de Navarre, à trancheéquivalente dʼhabitants. « Alé diyo » …..

Et la CACEM ?

La réponse la plus significative pourles rumeurs abjectes se répandantsur lʼétat de la CACEM est laissée àlʼactuel président de cette collecti-vité, son président, Pierre SAMOT.Il y a environ un an, les élus foyalaisdu bureau de la CACEM sʼétaientenquis auprès de ce dernier despropos diffamatoires qui remon-taient sur la qualité de la gestion deSerge LETCHIMY. Très sereine-ment, Pierre SAMOT mʼa déclaré :« On mʼa dit beaucoup de bêtisessur la qualité de la gestion de laCACEM par Serge LETCHIMY. Jepeux certifier que tout cela est fauxet que cette collectivité est un mo-dèle de bonne gestion et de dyna-misme ». Pour information, commeà la ville de Fort-de-France, aucundéficit de la CACEM nʼest à déplo-rer.

Je vous renvoie là aussi auxcomptes administratifs, documents

publics consultables par tout unchacun. Quand on annonce cegenre de choses, on vient avec despreuves.

Ce quʼil faudrait retenir de la gestionde la CACEM par Serge LET-CHIMY : la prouesse entre autresréalisée par la mise en œuvre dʼuntransport intercommunal dignede ce nom. Plus dʼune centainedʼentrepreneurs privés de « tombélévé » accompagnés dans la ces-sion de leur activité, tout cela enpréservant leurs intérêts. Cʼest uneferme solaire produisant de lʼéner-gie pour 3 000 équivalent foyers ;plus de 50 hectares dʼacquisitionsfoncières destinés à lʼimplantationde 7 zones dʼactivité économique ;le premier marché de gros de laMartinique, première pépinièredʼentreprises à la Martinique, laréalisation du port de plaisance delʼEtang Zʼabricots qui offrira bien-tôt en terme de service mer tout unpanel dʼactivités liées à la mer.Cʼest cela, la CACEM de la gestionde Serge LETCHIMY. Cʼest aussiun pari exceptionnel sur lʼenviron-nement avec un chantier exception-nel de réhabilitation de ladécharge publique à ciel ouverten parc technologique environne-mental, etc.…

Alors en conclusion, un mauvaisprocès cousu de fil blanc sanspreuves, sans aucun élémenttangible destiné simplement ànoircir lʼimage du candidat Let-chimy, mauvaise manœuvre quinous laisse simplement conclureque Serge Letchimy et sa liste re-présentent un vrai danger pourlʼéquipe sortante et qui a œuvréà lʼéchouage total de la Marti-nique en 12 ans.

Interview de Catherine CONCONNE

Réalisée le 22 février 2010Par Serge SOUFFLEUR

lʼécole de Sérénade

vue de la nouvelle Savane

Page 5: Le progressiste n° 2120

REGIONALES

Le Progressiste - Page 5 - Mercredi 20 février 2010

CANTONS MERCREDI 24/02/10 JEUDI 25/02/10 VENDREDI 26/02/101

1 18h 30

Maison Valère

28, rue de Clairière

18h 00

Restaurant « Chez Claudia »

Bô Kannal, Près du dépôt CFTU

18h 30

Chez Judes Largen

30, rue Amilcar Cabral

2

3 18h 30

Chez Christiane - 16, rue des

Tambouyés - Crozanville

4

5 18h 30

Chez Martha François-Haugrin

23, rue Sainte-Thérèse

18h 00Chez Nicog le pâtissier

Renéville Morne CalebasseRue Joseph Angélique

18h 00

Chez Vounzy

Canal Alaric

618h 30

Maison place des fêtes

de Volga

7 18h 00Chez Cavalier, 23, avenue de la

Plaine - Montgérald

818h 30

Chez ArgotRestaurant Le Manguier

Trénelle

9

18h 00

Chez monsieur Pompui Max

Zone artisanale de De Briand

18h 30

Chez Badian, 6 km route

de Balata (face à lʼéglise)

10 18h 30

Chez madame Médouze MarcelleFond Lada

PLANNING RECAPITULATIF DES REUNIONS CAMPAGNE REGIONALEREUNIONS A FORT DE FRANCE

SEMAINE DU LUNDI 22 AU VENDREDI 26 FEVRIER 2010

"La métamorphose des indépendan-tistes": realpolitik=téléréalité... Sanscontestation possible,le personnagecentral de l'histoire post- coloniale de laMartinique est : Aimé Césaire. C'estavec sagesse, comme un guide spiri-tuel, quʼil a su mener son peuple loin del'affreuse misère du "antan Wobè", versl'égalité républicaine de la départemen-talisation. Visionnaire, il a vitecompris, toutefois, que les "liberté-égalité- fraternité" promises devraientêtre revendiquées et défendues âpre-ment par la puissance de l'intelligencemartiniquaise, les "Armes Miracu-leuses". La santé, l'instruction, l'aideaux familles, combler le vide structurelet préserver l'authenticité de la cultureantillaise, telles étaient les priorités im-médiates. Chez cet Homme, humblecomme tous les Sages, les dimensionsde la pensée se mesurent en Profon-

deur, essentiellement. Son projet poli-tique pour la Martinique: lʼAutonomie.Ceux qu'il a désignés pour la défendre: le P.P.M. Mais, les grands hommes nese font pas que des amis ! Comme lesgrands arbres, ils font beaucoup d'om-bres .Pour "sortir" de l'ombre, certainsont poussé la surenchère, jusqu'à l'in-dépendance!L'opposant le plus constant, pugnaceet même audacieux, le Mapipi des in-dépendantistes, c'est : Alfred Marie-Jeanne. L'opposition, il est vrai, est trèslarge ! -------nègre il était, Césaire as-sumait et revendiquait sa Négritude; ---leucoderme, Marie-Jeanne doitl'assumer et s'adapter( on dit "chabin")-----pour son peuple sans parole, Cé-saire a été "la bouche de ceux qui n'ontpoint de bouche"; ---Marie-Jeannedonne "la parole au peuple" à la ma-nière d'un gourou; -----Césaire a défri-

ché,kabéché,fait naître une consciencede Peuple et de Nation Martiniquaise,tout cela dans l' humilité la plus totale;---héritant d'un sol défriché et ense-mencé,Marie-Jeanne se montre trèsfier de pouvoir récolter,peu modeste ; -----Césaire a constamment revendiquél'Autonomie; ---Marie-Jeanne,aprèsavoir revendiqué "mordicus"l'indépen-dance, crié au loup, nous l'avons vu etentendu chanter les louanges du"74",prenant pour paroles d'évangilescelles de Sarkozy..... NON, MonsieurMarie-Jeanne, à peine converti, sem-ble-t-il , aux idées de l' autonomie, vousne pouvez pas vous autoproclamer sonprophète ! N'avoir QU'UNE PAROLE,c'est ce qui FAIT LʼHOMME !

Alain Philipbert.

Paroles citoyennes

Page 6: Le progressiste n° 2120

POLITIQUE

Le Progressiste - Page 6 - Mercredi 20 février 2010

ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLE

Collecte de dons

Nom : ............................................................................... Prénom : .................................................................

Adresse : ...............................................................................................................................................................

...............................................................................................................................................................................

Email : .................................. Tel fixe : ............................ Tel mobile : ......................... Fax : ...............................

Jʼapporte mon soutien à la campagne électorale de la liste ENSEMBLE POUR UNE MARTINIQUE NOUVELLEmenée par Monsieur Serge Letchimy, pour lʼélection régionale, des 14 et 21 mars 2010.

Je verse la somme de :

par : � Chèque bancaire � virement, à lʼordre de :

Philip EADIE, mandataire financier de Serge LETCHIMY. Siège du Parti Progressiste Martiniquais, réservoir deTrénelle, rue Patrice LUMUMBA, Fort de France 97200.

Le reçu qui me sera adressé par le mandataire financier, édité par la CNCCFP, me permettra de déduire cettesomme de mes impôts dans les limites fixées par la loi.

Conformément à lʼarticle L. 52-9 du Code électoral, Monsieur Philip EADIE désigné le 13 Février 2010 et déclaréle 15 Février 2010 est seul habilité à recueillir des dons en faveur de Monsieur Serge LETCHIMY dans les limitesprécisées à lʼarticle L. 52-8 du Code électoral, modifié par la loi de finances pour 2006, article 5 II n° 2005-1719du 30 décembre 2005, reproduit ci-dessous :

Article L. 52-8 : réglementation des dons

Les dons consentis par une personne physique dûment identifiée pour le financement de la campagne dʼun ouplusieurs candidats lors des mêmes élections ne peuvent excéder 4 600 euros.

Les personnes morales, à lʼexception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financementde la campagne électorale dʼun candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni enlui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sonthabituellement pratiqués.

Tout don de plus de 150 euros consenti à un candidat en vue de sa campagne doit être versé parchèque virement, prélèvement automatique, ou carte bancaire.

Le montant global des dons en espèces faits au candidat ne peut excéder 20 p. 100 du montant des dépensesautorisées lorsque ce montant est égal ou supérieur à 15 000 euros en application de lʼarticle L. 52-11.

Aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit,des contributions ou aides matérielles dʼun Etat étranger ou dʼune personne morale de droit étranger.

Par dérogation au premier alinéa de lʼarticle L. 52-1, les candidats ou les listes de candidats peuvent recourir àla publicité par voie de presse pour solliciter les dons autorisés par le présent article. La publicité ne peut contenirdʼautres mentions que celles propres à permettre le versement du don.

Page 7: Le progressiste n° 2120

Toujours à lʼintention des « su-perbes ignorants gonflés deleur ignorance et de leur mal-

veillance », qui existent encore en2010, Le leader P.P.M. de lʼépoqueprésente les actions de développe-ment de la coalition de Gauche :

… « Ce fut voté, dès le 9 septem-bre 1983, moins de 6 mois aprèsnotre installation à la Région aprèsun préambule énonçant la concep-tion même du document, - « volontéde sauver et de créer des emploispour les Martiniquais, volonté dʼaf-firmer lʼidentité martiniquaise », - lesintitulés de chapitre sont éloquents :

Restructurer et développer lʼappa-reil productif ;

Aménager les infrastructures éco-nomiques ;

Exploiter au maximum les res-sources de la Martinique et mieuxgérer lʼénergie ;

Pratiquer une politique foncière au-dacieuse et cohérente ;

Mettre en place une plus large poli-tique dʼirrigation ;

Repenser les services écono-miques ;

Faire coller la formation des

Hommes et la recherche au déve-loppement économique et à lʼenvi-ronnement socioculturel ;

Développer les échanges interré-gionaux ;

Affirmer le développement culturelpour mieux asseoir le développe-ment économique.

Vaste ambition, mais évidemment àla mesure du retard – maître mot –énorme à rattraper. Sur la base deces principes – et cʼest à retenirégalement- qui étaient adoptés uneannée avant les lois nous confiantcompétences et ressources, noussommes tous allés au charbonavec enthousiasme. Et, périodique-ment, nous améliorions nos orien-tations, par les contrats de planEtat-Région, par le Plan de Déve-loppement Régional, voire par leSchéma dʼAménagement, inter-rompu malencontreusement dansson cheminement final par lʼannula-tion des élections de 1986, interve-nue cinquante deux mois après laconsultation, pour des causes tota-lement étrangères à la démarchedémocratique de notre coalition degauche.

Donc, nous avions su nous garantirdʼune boussole pour nous lancerdans des actions bien ciblées.

Ainsi :

Devant lʼensommeillement descommunes, mises à mal par la dis-parition des activités économiques,nous avons, dès le budget de 1984,décidé dʼouvrir une ligne budgétairedʼaides à ces collectivités. Et lʼinjec-tion dans leur budget de millions etde millions, de milliards de francsanciens a permis lʼouverture dechantiers divers, pourvoyeurs dʼem-plois et rétributeurs de salaires :équipements sportifs, culturels, ré-fection, voire agrandissement dʼhô-tels de ville, remise en étatdʼéglises, travaux dʼassainisse-ment, irrigation, réserves foncières,VRD de lotissements commu-naux… ;

Constatant le vide des carnets decommande du BTP (déjà !) nousavons aidé à la construction dʼHLM,de logements sociaux, à la réhabili-tation de quartiers insalubres, fai-sant de la sorte dʼune pierre deuxcoups : soutien ou création dʼem-plois et amélioration de la qualité dela Vie.

(La semaine prochaine, la suite deces actions…)Camille DARSIERES (« ECRITSPOLITIQUES »- 1994)

Le Progressiste - Page 7 - Mercredi 20 février 2010

REGIONALESENCORE UN DOCUMENT, EN GUISE DE TEMOIGNAGE…

CAMILLE DARSIERES PRÉSENTE LES ACTIONSDE DÉVELOPPEMENT DE LA RÉGION DE 83 À 92

COMMUNIQUÉ DU BUREAU NATIONAL

Faisant suite à lʼaccord intervenu entre le Parti progressiste martiniquais (PPM) etla Fédération socialiste de Martinique (FSM) représentée par son premier secrétairefédéral, Louis-Joseph Manscour, le Bureau national du Parti socialiste a décidé àlʼunanimité dʼapporter son soutien à la liste « Ensemble pour une Martiniquenouvelle » menée par le député-maire de Fort-de-France, Serge Letchimy, listesur laquelle figurent les candidats de la fédération.

En conséquence, le Bureau national appelle tous les élus, militants et sympa-thisants socialistes de Martinique à œuvrer résolument pour assurer le succèsplein et entier de la liste « Ensemble pour une Martinique nouvelle ».

Page 8: Le progressiste n° 2120

CARTON ROUGE

Le Progressiste - Page 8 - Mercredi 20 février 2010

Toutes nosfélicitationsà Mme la

Présidente duCMT. Cette der-nière vient eneffet dʼentrerdans le GuinnessBook pour avoirdécouvert la

pierre philosophale. La vénérableprésidente du CMT a récemmentconvoqué la presse pour annoncerurbi et orbi : «Le carnaval est unproduit touristique ! ».

Il aura donc fallu à Madame la pré-sidente toute une vie, toute unelongue vie pour découvrir lʼévi-dence. On sait que Madame nʼestpas une nouvelle venue dans lelanderneau politique. En effet,après avoir tenté vainement dès 71,de prendre la mairie dʼAjoupabouillon, sa commune natale, ellesiège sans discontinuer depuis1983, depuis 27 ans donc, auConseil Régional, dont elle est dʼail-leurs la doyenne. Passons sur saprésidence du Syndicat dʼinitiativesde sa belle commune, quʼelle aabandonnée. Passons sur la créa-tion et la présidence de son magni-fique jardin, « les Ombrages »,fermé et à lʼabandon depuis bellelurette. Passons encore sur sa pré-sidence du Comité de bassin, donton ne sait exactement à quoi sertce machin. Passons enfin sur sonpassage à lʻassemblée européennedont elle a été virée, et rappelonsseulement deux brillantes réussitesde la brave Madame.

1 – En 1983/84, Madame de GrandMaison était en charge du porte-feuille de la culture du Conseil ré-gional et à ce titre, CamilleDarsières lui avait confié notam-ment, la création dʼun conservatoirede musique. Quels ont été les ré-sultats de cette mission ? On nʼensait rien. En tout cas, de conserva-toire point. Pas la moindre brique,pas le moindre son, pas la moindrepartition, pas le moindre cours demusique, mais beaucoup dʼétudesbidon et de voyages stériles, dontMadame est devenue grande spé-cialiste.

2 - En 2003, voilà madame bombar-dée présidente du CMT. Un orga-nisme créé officiellement le 9 juillet2003, lors dʼune plénière communeConseil général/Conseil régional.Un CMT ( ) mort-né dans la mesureoù les 86 élus présents à cetteséance ont prédéterminé son bud-get, le nombre dʼemployés à recru-ter, son statut juridique, Bref, tout,sauf la définition au préalable de samission. Une incongruité à nulleautre pareille, que certains ontpourtant flairé, dont la conseillèrerégionale Madeleine de Grand Mai-son soi même.

Mais hélas, loin de chercher à cor-riger ce péché originel en appelantà la définition a posteriori dʼunevraie politique touristique, madamele présidente, une fois nommée, apréféré faire des coups, de la repré-sentation, du cosmétique ensomme. Elle a affectionné tapisserles couloirs de métro parisiens dʼaf-fiches publicitaires dʼune rare stupi-dité et embaucher une vingtaine defigurants pour faire les pitres auTime Warner Center de New York.Lancez « Fly me to Martinique » surgoogle pour visionner ce buzz surYoutube.. Elle a passé contrat avecune bande dʼaigrefins belges pourconcevoir une revue que personnenʼa lu et dont le stock a été mis aupilon. Coût de lʼopération plusieursdizaines de milliers dʼeuros. Elle achoisi de terroriser le personnel duCMT. Elle a préféré enfin se vautrerdans le fromage des voyages sansfin et sans raisons autour dumonde.

Madame la présidente a lamenta-blement échoué. Mais pouvait-il enêtre autrement, quand on se rap-pelle quʼà la première question desa première interview de premièreprésidente du CMT, madame Ma-deleine Jouye de Grand Maison adéclaré à la presse : « Je ne saispas par quel bout commencer »Triste aveu d i̓ncompétence, s i̓l en est.

Aujourdʼhui, comme en 2004, lavoilà menant une liste. Pour quoifaire ? Sinon chercher à rempiler àla présidence du CMT. Comment ?

Une double tactique :

La première, constituer une réservede voix au bénéfice dʼAlfred Marie-Jeanne en cas de second tour. Celasignifie ( ) que quiconque vote Ma-deleine de Grand Maison vote enréalité pour Alfred Marie-Jeannequi, logiquement, en cas de victoire,fort peu probable dʼailleurs, devraitlui renvoyer lʼascenseur en la re-nommant présidente du CMT.

Deuxième tactique, être en positionde négocier avec le vainqueur.Eventuellement Letchimy, quitte àfaire un enfant dans le dos, àClaude Lise, le président fondateurdu RDM, qui, lui, a juré de fairemordre la poussière au Député-maire de Fort-de-France.En conclusion. Madame de GrandMaison est le prototype même despoliticiens dont il faut hâter la dispa-rition de la scène publique. Avidité,démagogie, Agoulouterie inextin-guible de postes, tout cela, rimantvolontiers avec incompétence,manque dʼimagination, arroganceet mépris pour le peuple martini-quais. Fort heureusement il sem-blerait que ce dernier – le peuple -ait bien compris les enjeux.

Selon des bruits qui circulent, laliste de Madeleine Jouye de GrandMaison serait parait-il créditée deseulement 2 % des intentions devote. Pour peu quʼelle nous sorteencore une de ses trouvailles, et ausoir du 14 mars, lʼon pourra dire :Madeleine a Zéro.

Henri PASTEL

MADAME A ECHOUE

Page 9: Le progressiste n° 2120

Le Progressiste - Page 9 - Mercredi 20 février 2010

KOUTT ZEPON

Faut-il êtreaveuglé parlʼaigreur et la

déception pour selaisser aller à detelles dérives,lorsquʼon se croitintellectuel et jour-

naliste par-dessus le marché ?!

Dans Antilla no 1390 (p.44), le sieurDorwling débloque complètement.Sa pseudo analyse de lʼinvestiturede Serge LETCHIMY, loin dʼêtreune analyse objective de journa-liste, avec une argumentation pré-cise, nʼest quʼun « déboulé »dʼarguties non prouvées, non justi-fiées, non cohérentes…

Dʼabord, le titre de lʼarticle, « uneinvestiture de comedia del arte »,est , dans les faits et dans la sé-mantique, (il est vrai que rien neprouve que GDC connaisse la Co-media dell Arte !!) insultant à lʼen-

droit du P.P.M. et de Serge

Letchimy , laissant accroire quecette investiture est chose gro-tesque, bouffonne, dans le style dela comédie italienne du 17ème sièclede Catherine de Médicis, avec mi-miques dérisoires, scénarios sim-plistes, et personnages de farcecomme Scaramouche, Arlequin,Pierrot, Polichinelle et autre Panta-lon ; De qui se moque tʼon ?

Faut-il être à ce point partisan pourne pas reconnaître le caractèreéminemment démocratique decette investiture avec le vote en-thousiaste de tous les délégués desBalisiers de toutes les communes ?Faut-il être à ce point de mauvaisefoi pour se gausser de la Sérénitédu Leader (« la paix et lʼamour »),et cet appel à lʼunité pour le déve-loppement du Pays ? Faut-il être àce point « dépotcholé » pour impu-ter au P.P.M. lʼaffaire Jalta, les grosbras des quartiers populaires, lesviolences variées et diverses de

toutes les campagnes électorales,et avancer GRATUITEMENT descontre-vérités, SANS preuve au-cune : La situation désastreuse dela Ville, la mauvaise gestion de laSEMAFF, le déficit abyssal de laCACEM. Nous disons bien SANSpreuve aucune ! Calomniez, ca-lomniez, il en restera toujoursquelque chose !

Dépité, pour toute conclusion, GDCpersifle, parlant de « conglomératidéologique et de soupe popu-liste » !

Lamentable GDC ! La leçon don-née par le Peuple ne peut en rienjustifier ces basses vengeancesverbales qui nʼhonorent pas leur au-teur…

Zizitata

LES HOMO HIBERNATUS DE ….

PRESIDENT

Pas fou, le Claude Lise. Pas fou dutout ! Regardez bien la liste de sonParti. En dehors du Maire deSainte-Marie, pas un seul édileRDM sur sa liste. Ah, le malin, il adéjà fait les comptes pour sa futureprésidence à lʼAvenue des Ca-raïbes. Pas question de prendre lemoindre risque en obligeant mesgars pour cause de cumul de man-dat à retourner aux urnes pour descantonales partielles. Hibernésmes gars, hibernés au fond du ter-rier. Alors tant pis pour toi, Made-leine !! Moi, mon choix est fait à ditPrésident, on limitera la casse !!« Depuis notre création, on excelledans la collection de défaites ! » a-t-il rajouté, Alors STOP !!!

GARCIN EST … VERT DE RAGE

Pas content le patron du Modemas.Pas content du tout. « Rassemble-ment Martiniquais pour le Change-ment », avec un nom si ronflant, ilsʼattendait à la continuité danslʼunion sacrée. Eh non, hélas.« Chacun pour soi » ont scandé enchœur, Madeleine, Samot et Alfred.Oubliées les deux communes delʼextrême. Pas le moindre petit mor-ceau de liste pour Garcin et ses co-pains. Garcin, la prochaine fois,vérifie bien la qualité du ciment.Mwen kouè ta la té ni trop dlo !!!!

LOULOU, LʼETERNEL AUTO-

STOPPEUR

Il en aura signé des partenariats, cecher Loulou Boutrin. Du Modemasà Bâtir, en passant par Ecologie Ur-baine, il a sillonné le monde poli-tique de long en large. Finalement,on le retrouve dans les bras dʼAlfredle sortant et on comprend mieuxson zèle hargneux pendant les der-nières consultations. Co-voiturage,auto-stop sont, il est vrai des modesde transport très prisés des écolos.Sacré Loulou, va !

Fonmi wouj

AIGRI ET DÉÇU,

G. DORWLING-CARTER CONTINUE À SE « GOURER »…

Page 10: Le progressiste n° 2120

REGIONALES

Le Progressiste - Page 10 - Mercredi 20 février 2010

LA SITUATION DE LA SEMAFF EST TOTALEMENTSAINE, SELON FRANTZ THODIARD.

Pour ceux qui pouvaient en douter,la campagne est bel et bien lan-cée ! Comme le dit et le répète le

PPM, cette élection doit rester un débatdʼidées, un forum de propositions, unespace dʼexpression où la parole libé-rée aura droit de cité.

Bien sûr, ceux qui ont été en res-ponsabilité à la tête de la collec-tivité régionale devrontnécessairement expliquer auxMartiniquais pourquoi un tel ma-rasme économique étreint etcontraint lʼinitiative entrepreneu-riale, un tel déficit social et moralplomb les volontés, lʼenvie et laconfiance, une telle désaffectiona gangrené les forces vives dece pays.

Les leurres polluants et lescontrevérités ne pourront paslongtemps faire illusion quand la réalitéde leurs faillites avérées les renvoieinévitablement à leur impéritie !

Le PPM préconise une autre gouver-nance de la Région Martinique. Dʼau-tres méthodes de travail, une autreculture de gestion mise en œuvre pardʼautres hommes, par dʼautresfemmes. Un autre projet, surtout ! A cetégard, puisque nos détracteurs tien-nent à en parler, à lʼinstar de la Ville ca-pitale qui est un modèle de gestionresponsable dans une conjoncturepourtant difficile, la Société dʼ Econo-mie Mixte dʼAménagement de Fort-de-France (SEMAFF) est un exemple dedynamisme économique. Frantz THO-

DIARD, adjoint au maire en charge delʼurbanisme et de lʼaménagement, pré-sident délégué à la SEMAFF, nous leprouve.

Le Progressiste : Quel est le rôle dela SEMAFF ?

Frantz THODIARD : Elle intervient surdes opérations dʼaménagement pourles collectivités, en mandat ou enconcession. Elle est avant tout « amé-nageur » (Savane, Parc floral, EtangZʼabricot, Pointe Simon). Elle réalisedes opérations de Résorption de lʼHa-bitat Insalubre (RHI : Trénelle, RavineBouillé, Canal Alaric, Texaco, Fond Si-nistrés) ; elle est promoteur dans laproduction de logements et de bâti-ments commerciaux ; en tant quʼassis-tant de maître dʼouvrage ou conducteurdʼopérations (Maison de la Mère et delʼEnfant, Lycée de Rivière-Salée pourle compte de la Région). Aujourdʼhui, laSEMAFF intensifie son action et sʼins-crit résolument dans de nouvelles pers-pectives en étendant son activité à la

gestion dʼéquipements publics et deservices (Port de plaisance).

Le Progressiste : Depuis quandexiste-t-elle ?

F.T. : Depuis 1988.

Le Progressiste : Quelle est la situa-tion financière de la SEMAFF ?

F.T. : La situation de la SEMAFF est to-talement saine. Depuis sa création, ellea enregistré dʼune manière généraledes résultats positifs de ses exercicesbudgétaires, sauf en 2001-2002 où il yeut un ralentissement significatif delʼactivité dû en grande partie à laconjoncture économique dʼaprès élec-tions. Pour tous ceux qui voudraient vé-rifier nos chiffres, nous leur tenonsobligeamment nos comptes qui sont,bien entendu, certifiés comme la loinous en fait obligation.

Le Progressiste : A quelle périodeSerge LETCHIMY a-t-il été en chargede la SEMAFF ?

F.T. : De 1988 à 2000.

Le Progressiste : Quel est le volumedʼactivité de la SEMAFF ?

F.T. : De 1989 à fin 2000, la SEMAFF aengagé plus de 183 millions dʼinvestis-sement pour le compte de maîtresdʼouvrages publics. De 2001 à 2008, cesont plus de 210 millions dʼeuros.

Le Progressiste : Quʼen est-il delʼaménagement de la Savane ?

F.T. : La Savane, cʼest 18 millions detravaux. Lancés en 2007, ils se font en

deux phases. En juin 2008, cefut la livraison et la mise à dispo-sition des Martiniquais du Frontde mer. En mars 2010, ce serala livraison du « Mail de la li-berté » et lʼouverture de tous leskiosques commerciaux ainsiquʼune partie de la grande Sa-vane. Sʼagissant du ralentisse-ment observé courant 2009, ilest dû à la faillite de deux entre-prises qui travaillaient sur le site.Il a donc fallu reconduire toute laprocédure de désignation de

nouvelles attributions pour se confor-mer aux règles des marchés publics. Ilen est de même de lʼEtang Zʼabricotoù, là encore, les travaux ont été retar-dés à cause des procédures infruc-tueuses de désignation de délégatairesmenées en 2008-2009 par la CACEM.

Le Progressiste : Somme toute, quepeut-on retenir de la SEMAFF ?

F.T. : Quitte à me répéter, la SEMAFFest une Société dʼEconomie MixtedʼAménagement qui jouit dʼune situa-tion financière saine à lʼimage de lagestion de la Ville capitale. Elle sʼinscritdans des perspectives de développe-ment audacieuses mais réalistes. Elledoit progresser dans sa sphère decompétence, avancer dans son métier,anticiper sur son « marché ». Elle re-flète- quoi quʼon en dise- une véritabledynamique économique.

Propos recueillis parSerge SOUFFLEUR

Frantz THODIARD

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LITTERATURE

Le Progressiste - Page 11 - Mercredi 20 février 2010

LILIAN THURAM INVOQUE

LES ETOILES QUI L’ONT GUIDÉ

On connaît bien le footballeurguadeloupéen de lʼéquipede France, celui qui nous

avait enflammés, surpris lui-mêmepas son audace- lors de la Coupedu Monde 1998. On sait moins sonaction contre le racisme et les ex-clusions, à travers notamment saFondation (voir www.thuram.org).

Dans un livre publié en janvier der-nier, intitulé « Mes étoiles noires-De Lucy à Barack Obama », il pro-pose une galerie de 45 portraitsdʼhommes et de femmes noirs decontinents variés qui ont inspiré savie et son combat pour la recon-naissance : « Dans ma vie, jʼai eula chance de rencontrer des per-sonnes qui, chacune à leur ma-nière, mʼont donné des clés pour

comprendre lʼHistoire et mʼouvrir àdʼautres grandes figures de lʼhuma-nité que celles présentées dans lesmanuels scolaires, en particulierdes étoiles noires aux noms, tra-vaux, actions et œuvres souvent to-talement méconnus ».

On y trouve donc-entre autres-Lucy, « notre grand-mère afri-caine » [née en Afrique orientale il ya 3.180.000 ans], le Chevalier de

Saint-Georges, Toussaint Lou-

verture, Jean-Jacques Dessa-

lines, Luis Delgrès et Solitude,

Camille Mortenol, Marin Luther

King, Nelson Mandela, Mumia

Abu-Jamal… Aimé Césaire…

A ce dernier, sous le titre de chapi-tre « Lʼheure de nous-mêmes asonné », il consacre neuf pages :

« (…) entre le poétique et le poli-tique il a choisi dʼêtre uneconscience ». Et il conclut : « Lorsde son enterrement en avril 2008,je me suis approché de son cercueilet je lui ai dit : Vous pouvez partir enpaix car vous avez éduqué touteune population. Nous sommes vosfils et vos filles, nous continuerons àparler, à écrire, pour dénoncer lesinjustices ».

Daniel COMPERE

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37

Le Progressiste - Page 12 - Mercredi 20 février 2010

COMITÉ DE RÉDACTION :

Daniel COMPERE

Jeannie DARSIERES

Didier LAGUERRE

Laurence LEBEAU

Daniel RENAY

Serge SOUFFLEUR

Victor TISSERAND

Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui luiont toujours fait confiance.

« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’en-voyer leurs dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :

- Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.

Directeur de la Publication : Daniel COMPERE

18, Allée des Perruches - Rte de l’Union - 97200 Fort-de-France

Téléléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01

Site Internet : www.ppm-martinique.fr

Email : [email protected]

N° de CPPAP : 0511 P 11495

Vous souhaitez adhérer au Parti Progressiste Martiniquais ?1. Téléchargez le bulletin d’adhésion :http://www.ppm-martinique.fr/wp-content/uploads/2009/09/Bulletin-dadhésion-2006.pdf2. Complétez-le3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-Franceou par Mail à [email protected] le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr

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